Section 1 : Conception du cadre théorique de
l'étude.
Il s'agira d'une part de fixer les objectifs à
atteindre, de poser les hypothèses liées à la recherche
avant d'élaborer le Tableau de Bord de l'Etude et d'autre part de
présenter la revue de la littérature.
Paragraphe 1 : Formulation des objectifs et
hypothèses de la recherche.
Avant de formuler les objectifs et hypothèses, Il
convient de rappeler les problèmes auxquels nous voulons trouver
solutions : il s'agit du Problème Général et des
problèmes spécifiques.
Problème Général :
Tenue non efficiente de la CE par la RFO.
Problèmes spécifiques :
+ maîtrise insuffisante des procédures de
comptabilisation des opérations;
+ Impossibilité de rectifier les écritures
comptables clôturées dans le progiciel Aster ;
+ suivi non rigoureux des CIPR
I : Formulation des objectifs de l'étude
Notre objectif consiste en une déclaration d'intention de
résolution du problème général à travers la
résolution des problèmes spécifiques.
A- Objectif Général Proposer des mesures
pour la tenue efficiente de la CE à la RFO.
B- Objectifs spécifiques
Ils sont liés aux problèmes spécifiques
identifiés
Objectif spécifique n°1
: identifier les conditions pour une bonne maîtrise
des techniques de comptabilisation des opérations ;
Objectif spécifique
n°2 : suggérer des mesures permettant la
rectification des écritures comptables clôturées dans le
progiciel Aster ;
Objectif spécifique n°3
: proposer des mesures pour un suivi rigoureux des CIPR.
II : Construction des hypothèses de
l'étude et du Tableau de Bord de l'étude (TBE)
A-) Construction des hypothèses de la recherche
Une hypothèse est une réponse provisoire
à une interrogation formulée par rapport à un
élément de la problématique. Les hypothèses
concernent donc essentiellement les niveaux spécifiques et
général de l'analyse et sont formulées à partir des
problèmes spécifiques et du problème général
identifiés.
1-) Causes et hypothèse liées au
problème spécifique n°1
Pour résoudre le problème de la maîtrise
insuffisante des techniques de comptabilisation des opérations, nous
avons pu identifier deux (02) causes possibles classées par ordre
croissant d'importance :
- manque de motivation des agents chargés de la tenue de
la comptabilité
- manque d'actions régulières de renforcement des
capacités des agents chargés de la tenue de la
comptabilité.
Remarquons au préalable que les agents chargés
de la tenue de la comptabilité au niveau des RP sont soit les Receveurs
Percepteurs ou les personnes que ces derniers délèguent à
cet effet, des agents qui sont le plus souvent des personnes envoyées
par la collectivité tandis qu'au niveau des RF, il s'agit des agents de
la DC.
En effet, le manque de motivation des agents pourrait
expliquer ce problème de maîtrise insuffisante des techniques en
ce sens que le manque de volonté ou la négligence des agents
pourrait entraîner les multiples cas d'erreurs enregistrées dans
les comptabilités. Toutefois, la fréquence ou la
répétition de ces erreurs nous laisse percevoir que le manque de
motivation des agents ne saurait véritablement expliquer ce
problème de maîtrise insuffisante des procédures de
comptabilisation des opérations.
En évoquant l'aspect que la quasi-totalité des
agents envoyés par la collectivité dispose d'une formation de
base précaire, le fait que nous notons une rareté de cadres dans
les postes comptables sans oublier l'aspect que la majorité des cadres
qui y sont envoyés, le plus souvent amovibles manquent d'expertise dans
la tenue de la comptabilité et dispose d'une maîtrise pratique et
progressive des techniques alors, le manque d'actions régulières
de renforcement des capacités des agents chargés de la tenue de
la comptabilité constituerait judicieusement la véritable cause
de la maîtrise insuffisante des procédures de comptabilisation des
opérations.
Nous pouvons donc formuler notre hypothèse de la
manière suivante :
La maîtrise insuffisante des procédures
de comptabilisation des opérations s'explique par le manque d'actions
régulières de renforcement des capacités des agents
chargés de la tenue de la comptabilité (Hypothèse
j°1).
2-) Causes et hypothèse liées au
problème spécifique n°2
En ce qui concerne le Problème spécifique
n°2 liée à l'impossibilité de rectifier les
écritures comptables clôturées dans le progiciel Aster,
nous avons pu identifier trois causes éventuelles classées par
ordre croissant d'importance :
- défaillance du progiciel Aster;
- maîtrise partielle de l'utilisation du progiciel par les
agents ;
- habilitations limitées accordées à la
RFO dans l'exploitation du progiciel.
La défaillance du progiciel Aster ne saurait être
la véritable cause de la non possibilité de rectification des
écritures car ce progiciel sert à la réalisation de
plusieurs autres tâches plus complexes.
En ce qui concerne la maîtrise partielle de
l'utilisation du progiciel par les agents, elle semble plausible mais ces
agents ont suivi de multiples séminaires de formation et
détiennent un manuel d'utilisation de Aster leur permettant de
résoudre toutes les difficultés rencontrées au cours de
l'utilisation de ce progiciel.
Pour ce qui est des habilitations limitées
accordées à la RFO dans l'exploitation du progiciel, elle nous
semble plus plausible car il ne s'agit ni de la défaillance du
progiciel, ni de sa non maîtrise et de plus les Agents concepteurs ont
pour objectif la limitation maximum des erreurs, gage de sécurité
et de fiabilité de la comptabilité.
Ainsi nous pouvons formuler notre hypothèse comme suit
:
Les habilitations limitées accordées aux
Recettes des Finances dans l'exploitation du progiciel expliquent le
problème de l'impossibilité de rectifier les écritures
comptables clôturées dans le progiciel Aster (Hypothèse
n°2)
3-) Causes et hypothèse liées au
problème spécifique n°3
Au sujet du problème spécifique n°3 relatif
au suivi non rigoureux des CIPR. Trois causes possibles ont été
identifiées. Ces causes supposées sont rangées par ordre
croissant d'importance :
- non maîtrise des principes de fonctionnement de ces
comptes ; - non subdivision de ces comptes ;
- non production de situations périodiques sur ces
comptes.
La non maîtrise des principes de fonctionnement des CIPR
pourrait justifier leur suivi non rigoureux. Cependant elle parait comme une
manifestation du problème spécifique n°1 relatif à la
maîtrise insuffisante des techniques de comptabilisation des
opérations.
En ce qui concerne la non subdivision de ces comptes,
rappelons qu'il s'agit de la subdivision de ces comptes en comptes secondaires
ou éventuellement en sous comptes, ceci pour permettre la clarté
dans leur utilisation et leur manipulation aisée. Cette approche nous
parait moins convaincante et elle est seulement relative aux comptes 475.1 ;
472.1 ; 471.1 et 476.1.
Par contre, la non production de situations périodiques
sur ces comptes nous semble être la cause la plus plausible car la
production régulière de situations permettrait leur
véritable suivi.
Ainsi nous pouvons formuler notre hypothèse de la
manière suivante :
Le suivi non rigoureux des CIPR est dû à la
non production de situations périodiques sur ces comptes
(Hypothèse n°3).
|