Ministère des Enseignements Burkina
Faso
Secondaire, Supérieur et de la
Unité-Progrès-Justice Recherche Scientifique
(M.E.S.S.R.S.)
Institut Supérieur d'Informatique Banque
Sahélo Sahélienne pour
et de Gestion l'Investissement et le Commerce
(ISIG International) (BSIC)
Option: Finance -Comptabilité
|
|
Pour l'obtention du Diplôme de Technicien
Supérieur (DTS)
|
|
|
THEME
L'analyse des risques dans l'octroi Des Credits d'Exploitation
|
Stage effectué du 15 octobre au 15 novembre
2009
Présenté par : AZOUMAH Koffi
Gagno
Professeur de suivi : Maitre de Stage
M. Luc BICABA M. Sitafa KABA
Année académique 2008-2009
« Le futur n'est plus ce qu'il a
été et par conséquent, les attitudes de pensée
comme les techniques de décision doivent s'ajuster à cette
nouvelle donne »
Paul Valery
DEDICACES
Ce Document est dédié:
A mes Parents : Thomas K. AZOUMAH, mon père et
Atoupui SEMEDOR, ma mère; Yao AZOUMAH, mon frère et AKossiwa
MENSAH, sa femme pour leur soutien sans cesse.
A tous ceux qui luttent pour un lendemain meilleur de
l'AFRIQUE.
SOMMAIRE
DEDICACES II
SOMMAIRE III
REMERCIEMENTS IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS V
AVANT PROPOS VI
SCIENCES ET TECHNOLOGIE VII
INTRODUCTION GENERALE 1
Première partie: 3
Présentation de la BSIC et de la BSIC-BF 3
Chapitre 1 : LE GROUPE BSIC 4
Chapitre 2 : BSIC-BURKINA 8
Deuxième Partie: 15
Analyse des risques dans l'octroi des crédits
d'exploitation 15
Le cas de La BSIC-BF 15
Chapitre1 : GENERARILITt 16
Chapitre2 : ETUDE DE LA DEMANDE D'UN CREDIT D'EXPLOITATION 24
Chapitre3 : ETUDE DE CAS : LA SOCItTt "AZ" 36
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS 47
CONCLUSION 50
BIBLIOGRAPHIE 51
Table des matières 52
,Ramie de jot de eye& ,400t44 'It6i#
0144
III
RfIMfIRCWfIMfINTS
Tout travail de recherche est une oeuvre de longue
haleine même si celui-ci est à notre actif, il est le fruit
d'efforts collectifs.
Nous adressons nos remerciements au Directeur
Général de BSIC-BF, AKANNI Y. pour nous avoir reçus au
sein de son institution. Ainsi que madame Nicole BAMBARA, chef du
personnel.
Nos sincères remerciements s'adressent
également au chef du service crédit de la BSIC-BF, M. Sitafa KABA
et ses agents (Yves ARISTE, Edgard BAMBARA, et Eliane Madina KABORE) pour avoir
suivis et mis à notre disposition les informations nécessaires
pour la rédaction de ce document.
Malgré leurs multiples responsabilités,
toutes nos interrogations ont trouvé des réponses avec bon coeur
et spontanéité. Nous nous en voudrions de ne pas les remercier de
façon particulière et profonde.
Nous tenons à remercier M. Luc BICABA notre
professeur de suivi qui a bien voulu consacrer ses précieux temps
à lire ce rapport et à participer à son évolution.
Qu'il trouve ici, notre profonde gratitude.
Nous devons également une dette de
reconnaissance à tous nos professeurs ainsi qu'à l'ensemble du
personnel de l'ISIG pour la formation tant morale qu'intellectuelle qu'ils nous
ont dispensées.
Enfin, nos sentiments de vive reconnaissance
s'adressent à nos parents, à nos amis (es) « de près
ou de loin» et nos camarades pour leurs soutiens multiformes. Que ce
travail soit considéré comme le fruit de leurs
efforts.
LISTE DES sIaLEs ET ABREVIATIONS
BID Banque Islamique de Développement
BISIC Banque Sahélo Saharienne pour
l'Investissement
et le commerce
BISIC-BF Banque Sahélo Saharienne pour
l'Investissement et
le commerce- Burkina Faso
BTP Bâtiments et Travaux Publics
CA Chiffre d'Affaires
CCT Crédit à Court Terme
CEN -SAD Communauté Economique des Etats de la
Région
Sahélo Saharienne
DG Directeur Général
FAGACE Fonds Africain de
Garantie et de Coopération
Economique
FR Fonds de Roulement
FSA Fonds de Solidarité Africain
ISIG Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion.
,Ramie de jot de eye& "60antd4 'It60
0144
V
AYANT PROPOS
L'Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion (ISIG International) a été crée en Octobre 1992
(agrée N092-195/ESSR/MDCHEP/SG/DEST du 21/10/1992 et ses modifications
arrêté N°2003- 082/MESSRS/SG/DGESRS/LNESSP/SP du 16 mai 2003
et arrêté N 2005-244/MESSRS/CAB du 02 Décembre 2005
conférant à l'ISIG.
Le statut de personne moral au capital social de 50
000 000 francs CFA. Pour répondre à une demande d'offre
éducative de plus en plus importante et surtout en informatique. L'ISIG
fut le tout premier établissement supérieur privé
autorisé par le ministère des Enseignements Secondaires
Supérieurs et de la Recherche Scientifique au BURKINA FASO.
En effet, dans les années 1990, l'informatique
a connu un boom. Beaucoup s'expatriaient pour pouvoir se former, même
à l'initiation. C'est dans ce contexte qu'est né l'ISIG,
fondé par M. KINI Gnatan Isidore, Ingénieur
électronicien.
L'ISIG a pour Objectifs
· L'enseignement supérieur
· La recherche scientifique
· Les prestations techniques
· La formation professionnelle continue
· La consultation
Ces objectifs et missions font de l'ISIG un
pôle d'excellence et de compétitivités. Ainsi, la formation
se fait en 03 cycles. Le premier cycle préparant aux diplômes de
Licence BAC+3 ans avec une possibilité de sortie à BAC+02
ans(DTS). Les filières ouvertes en L1 et L2 sont :
· Électronique/ Maintenance
Informatique
· Réseau/
Télécommunication
· Marketing et Gestion Commerciale
· Communication
· Finance Comptabilité
· Secrétariat de Direction
· Assurance Banque
Les filières ouvertes en L3 sont :
> Licence en sciences et Technologies(L3)
~Ata,lese dea 'rupee dam e' data dee midi& d'exidocratioa
»
> Mention réseaux et
télécom
> Mention systèmes et
réseaux
> Mention Génie logiciels
Licence professionnelle en Science de la Gestion(L3)
:
ü Gestion des Ressources Humaines
ü Marketing
ü Sciences des techniques Comptable et
Financières
ü Finances/Banques
ü Communication
ü Gestion des projets.
Notons tout de même qu'à l'issue des
Licences(L3), l'étudiant à la possibilité de poursuivre en
Master professionnel. Les offres de formation en Master sont :
n Science de Gestion :
n Master Gestion des ressources Humaines
n Master en Marketing avec plusieurs
parcours
n Master en comptabilité-Contrôle et
Audit
n Master en Finance/Banque
n Master en Management et Administration des
entreprises
n Master en Gestion de projet.
SCIENCES Er rECHNOLOGIE
Management des systèmes d'information
· Génie logiciel
· Informatique en banque
· Internet
Management des systèmes et
réseaux
n Sécurité des réseaux WAN et
LAN
n Administration des systèmes
n Gestion des services Web
n Réseaux et
Télécommunication.
,Ramie de jot de eye& ,4 t" ''t4 ii 0144
VII
L'ISIG propose en outre des Masters Recherche en
Science et Technologie, en Science de Gestion et des Masters
spécialisés. L'établissement dispose de plusieurs salles
d'informatiques dénommées «Salle de BILL
GATES» avec plus de 200 ordinateurs, d'une bibliothèque et
d'un réseau wifi pour permettre aux enseignants et étudiants de
travailler dans de bonnes conditions, d'une salle de
vidéoconférence , d'un centre de langues (TOEIC CENTER), d'une
infirmerie avec un médecin etc.
L'ISIG dispose d'un corps professoral qui se compose
de professeurs titulaires, de maîtres de conférences, de
maîtres assistants, de Docteurs, d'Ingénieurs, d'Experts
comptables et de Spécialistes de Magistrats et Avocats.
En outre l'ISIG est partenaire de l'AUF, de
l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille2) de l'ESIL
(Université de Marseille) de la Faculté des Sciences de Gestion
(Aix Marseille) de 3iL (Ecole d'ingénieurs de Limoges, de
l'Université du Ghana Legon, de l'université de Cape Coast au
Ghana, de CRUFACL, de l'université d'Ouagadougou, de l'université
polytechnique de Bobo, de l'université Nationale de Chine Taiwan, de
l'ONNCEA. L'ISIG est aussi un centre agréé TOEIC.
Dans le cadre d'une formation complète il est
demandé à chaque étudiant en fin de cycle d'effectuer un
stage pratique en entreprise pour se frotter aux réalités du
terrain et de se préparer à une future vie professionnelle. Ce
stage doit faire l'objet d'un rapport qui sera soutenu devant un
jury.
C'est dans ce cadre que nous avons été
accueillis à la BSIC-BF pour la période du 15 Octobre au 15
Novembre 2009.
INTRODUCTION 6ENERALE
L'activité bancaire revêt une importance
toute particulière, car il détermine en grande partie celui de la
vie économique d'un pays. Le crédit et le capital en
général forment une donnée importante en tant que facteur
de production et partant, moteur de développement
économique.
Par ailleurs, le risque est inhérent du
crédit. En effet au sein des institutions bancaires, l'emprise du
risque, sa gestion, la spécialisation dans les activités et
l'anticipation surtout dans la gestion de l'encaisse disponible sont des mots
clés sur lesquels les responsables doivent agir pour ne pas se heurter
à la cessation des activités. Elles doivent disponibiliser des
ressources mais aussi stimuler les clients, tout en veillant à leurs
possibilités de remboursement d'où la nécessité de
maitriser du mieux possible l'analyse des risques.
Le banquier doit empoigner le maximum de
précautions afin que le risque de non remboursement soit le plus faible
possible et limité à des cas de force majeure ou totalement
imprévisibles. Ceci est d'autant plus important au Burkina Faso
où l'activité économique s'est fortement
dégradée ces derniers mois. Une baise de l'activité
économique causée par la crise de vie chère et
l'inondation du premier Septembre 2009 augmentant ainsi le risque de non
remboursement des crédits bancaires. (Source, les éditions le
pays www :
lepays.bf/spip.php.
tags : Burkina Faso, crise économique, crise financière, crise
social.) La BSIC-BF ayant pour mission de « Concourir au
développement économique et social au Burkina Faso, en octroyant
des crédits à tous les agents économiques »,
évolue dans un secteur très risqué et est susceptible de
se trouver en difficulté d'être remboursée, compromettant
ainsi sa survie. Dès lors, il est intéressant de passer en revue
sa politique d'analyse des risques dans l'octroi des crédits
d'exploitation.
L'intérêt de cette étude est d'abord
:
Pour la BSIC, la présente ambitionne d'apporter sa
contribution dans l'outil d'analyse des risques de l'octroi des crédits
d'exploitation.
En suite au plan personnel, elle nous permet d'appliquer
nos
connaissances et acquis académiques d'une part et
d'autre part, de les approfondir.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Enfin à l'ISIG, institut au sein duquel nous
avons eu à suivre notre formation, ce rapport pourrait enrichir la base
documentaire de la bibliothèque au profit de futurs
étudiants.
Pour la rédaction de ce rapport, nous avons
exploré plusieurs sources d'informations.
Dans le volet théorique, nous avons fait
référence aux documents d'analyse de la BSIC-BF, de nos cours et
des cas de rapports de stage d'autres étudiants d'ici et
d'ailleurs.
Quant au second volet qui intéresse l'aspect
pratique, nous avons eu à nous entretenir avec le chef du service
crédit de la BSIC-BF et ses analystes
Par l'étude de ce thème et partant du cas
de la BSIC-BF nous voulions appréhender les difficultés
rencontrées par les analystes dans leur exercice.
Ce travail va s'articler autour de deux points suivants :
> Présentation du groupe BSIC et de la
BSIC-BF
> L'analyse des risques dans l'octroi des
crédits d'exploitation
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
2
~ ~~~~~~~ de4 i4(4C4 da~~ €~~~~~~~ ~~~ eéd~4
d~~~~~~~~~~~~~ ~
Présentation de la BSIC et de la BSIC-BF
Première partie:
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
Chapitre 1 : L 6ROUP BSIC
A. Historique et Situation Actuelle :
Le 04 Février 1998 a été
signé en Libye le traité portant convention de création de
la Communauté Economique des Etats de la Région Sahélo
Saharienne (CEN-SAD). Ce traité fait suite à la
nécessité exprimée par les chefs d'Etats des pays membres,
d'harmoniser et de promouvoir la vie socioculturelle et économique des
populations de la région. Ainsi, l'article 04 dudit traité
exprime l'intérêt et la nécessité de la mise en
place d'une Banque régionale. Ultérieurement, notamment le 14
Avril 1999, a été signée la convention portant
création de la Banque Sahélo Saharienne pour l'investissement et
le commerce, BSIC.
La Banque Sahélo Saharienne pour
l'investissement et le commerce est une société anonyme, au
capital social de 500 millions d'euros (soit environ 328 milliards de nos
francs) souscrit par les Etats membres de la CEN-SAD
Constituée le 15 Août 2002, la BSIC a son
siège à Tripoli en Libye. Son objectif principal demeure le
financement des investissements et la promotion du commerce dans les pays
membre de la CEN-SAD. Bien que la BSIC ait l'ambition de s'implanter dans tous
les pays membres de la CEN-SAD, celleci est actuellement présente dans
dix (10) pays membres de la région, notamment au Bénin, au
Burkina Faso, en Gambie, en Libye, au Mali, Au Niger, en Cote d'Ivoire au
Sénégal, au Soudan, au Tchad et au Togo.
Compte tenu de sa dimension, le Groupe BSIC est
doté d'une organisation qui lui permet d'effectuer un suivi parfait de
ses activités. Ainsi le groupe BSIC est divisé en deux (02)
régions :
La région francophone qui regroupe les pays ayant
le français pour langue officielle;
La région lusophone qui regroupe les pays arabes
et ceux ayant l'anglais pour langue officielle.
Chaque région est subdivisée en zones. Le
Burkina Faso et le Niger forment la zone une (1) de la région
francophone.
Les régions et les zones sont respectivement
dirigées par des directeurs régionaux et des directeurs de zone.
Les directions concernées servent de relais entre les filiales et le
siège.
Dans le but de réaliser le développement
économique intégré de la communauté, le groupe BSIC
s'est assigné des objectifs à atteindre.
B. Les objectifs du groupe BSIC :
Contribuer au développement
socio-économique et culturel des Etats membres de la région
Sahélo Saharienne.
Soutenir les économies de la communauté
par le financement des secteurs porteurs de croissance
économique.
Promouvoir l'investissement et les échanges
commerciaux dans les Etats membres de la CEN-SAD.
Financer les crédits de campagne des produits
primaire de base (coton, arachide, sésame, gomme, arabique, cacao...),
les besoins de production et d'exploitation des entreprises commerciales
notamment au moyen de produits tels que l'engagement par signature ou les
crédits de trésorerie.
Atteindre ces objectifs nécessite non seulement
le dynamisme du groupe, mais aussi une coopération avec les autres
structures financières.
C. Les moyens d'action du groupe :
Afin de mener à bien les objectifs qui lui sont
assignés, le groupe BSIC dispose des moyens suivants :
Un capital social de 500 millions d'Euros.
Un réseau de correspondants bancaires dans
plusieurs pays à savoir le Bénin, Burkina Faso, la Libye, le
Mali, le Niger, le Sénégal, le Soudan, le Tchad, et le
Togo.
Un réseau de correspondants bancaire
constitués de banque de premier rang à travers le monde pour
faciliter les opérations internationales de sa
clientèle.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Une coopération avec les institutions
financières régionales, internationales et des organisations
spécialisées dans la garantie des investissements.
Un réseau de communication
ultramoderne.
Un centre de formation bancaire qui répond au
souci de la BSIC de doter ses filiales d'un personnel hautement qualifié
grâce à des programmes de formation continue et de
perfectionnement touchant tous les domaines de la banque (opérations
bancaires, analyses financières, marketing, gestion des risques,
informatique, contrôle interne, etc.)
Les investissements financés par la BSIC, bien
qu'ils soient destinés à des fins commerciales, industrielles ou
orientés vers le secteur tertiaire, oeuvrent nécessairement au
développement économique global.
D. Les activités du groupe BSIC :
Les activités de la BSIC peuvent être
classées en deux types :
Le financement des projets d'investissement
économique viable. La BSIC finance ou cofinance avec les institutions
financières régionales et internationales, les différents
secteurs de l'économie notamment l'agriculture, l'élevage,
l'industrie, la culture et l'énergie.
L'activité de banque commerciale de type
universel :
Elle couvre le commerce intérieur et
extérieur tout en privilégiant les échanges entre les
membres de la communauté des Etats Sahélo Sahariens
(CEN-SAD).
On distingue à cet effet :
· Le compte à vue
· Le compte à terme
· Le compte d'épargne
· Les cautions divers et avals
· Le crédit d'équipement ou de
consommation
· Les opérations de transferts et de
change
· Le crédit de campagne
· Le financement de trésorerie
· Les crédits personnels et
collectifs.
A. Les partenaires du groupe BSIC :
La BSIC est considérée de prime abord
comme un instrument de facilitation de l'intégration économique
des Etats membres. Cette intégration passe par celle des
différentes institutions économiques nationales et
régionales, d'où la nécessité de l'instauration et
de la consolidation d'une coopération efficace. Dans cet ordre
d'idée, la BSIC a pour partenaires, le Fond de Solidarité
Africain (FSA), le Fonds Africain de Garantie et de coopération
Economique (FAGACE), la Banque Islamique de développement (BID) et
l'Union des Banques Arabes et Françaises (UBAF) avec lesquels elle a
signé des accords de partenariat. Ces accords ont pour objectifs
d'agrandir l'espace commercial de la BSIC, par l'octroi de prêts et de
garanties.
Au terme de ce chapitre, nous retenons que le groupe
BSIC est un instrument clé pouvant permettre d'atteindre
l'intégration économique de la zone sahélo saharienne
telle que voulue par les chefs d'Etats membres.
Pour jouer pleinement son rôle, le groupe s'est
fixé des objectifs qu'il veut atteindre à travers une
coopération avec d'autres structures financières, et
l'instauration d'une chaîne de filiales dans les pays membres de la
CEN-SAD
Chapitre 2 : BSIC-BURKINA
A. Historique et Situation Actuelle :
L'installation de la Banque Sahélo Saharienne
pour l'Investissement et le Commerce du Burkina Faso (BSIC-BF) est venue de
l'objectif du groupe BSIC de promouvoir le commerce et le financement des
investissements des entreprises privées et publiques dans les pays
membres de la CEN-SAD. A cela s'ajoute le fait que le Burkina Faso est
désormais considéré comme un pays émergeant
à fort besoins de financements.
BSIC-BF est une filiale du groupe BSIC, inscrite au
registre du commerce sous le RCCM n° BF, OUA 2002B 2083. BSIC-BF a obtenu
son agrément le 28 juillet 2003 sous l'immatriculation bancaire n°
C 0108B. Elle est une société anonyme pourvue d'un conseil
d'administration.
BSIC-BF a été inaugurée le 16
Mars 2004, et installée le 16 Avril 2004. Cependant elle était en
activité depuis Septembre 2003. A son installation, son capital
était de plus de deux (02) milliards de FCFA. Il a évolue ensuite
à huit (08) milliards six cent FCFA puis 10,2 milliards
actuellement.
BSIC-BF oeuvre principalement dans le financement des
investissements et le commerce. Elle compte présentement en plus de
l'agence principale sise Av. Dr Kwamé N'Krumah, Quatre (04) agents. Une
à Ouaga 2000, une à Bobo Dioulasso, une à Ouahigouya et
à Pouytenga. Elle compte également cinq (05) cash-points
installés dans les quartiers Gounghin, Larlé, Ouaga 2000,
Samandin et Zogona.
Comme la plupart des Banques au Burkina Faso, BSIC offre
les services d'une banque commerciale de type universelle.
B. Organisation de BSIC-BF :
Pour une meilleure coordination de ses
activités et un bon fonctionnement de la Banque, BSIC-BF dispose d'une
organisation adaptée. Ainsi, des instances dirigeantes, des instances
décisionnelles et des services structurent l'organisation de
BSIC-BF.
B-1.Les instances décisionnelles :
B-1-1.Le conseil d'administration :
Le conseil d'administration est l'instance
suprême de décision pour la Banque. Investi des pouvoirs les plus
étendus pour agir dans la limite des objectifs de la Banque, le conseil
d'administration assure la haute responsabilité d'administration de la
Banque. Il est saisi de toutes les questions susceptibles d'influencer
l'activité de la Banque. Le conseil d'administration se tient
ordinairement chaque année, ou extraordinairement selon les
circonstances.
B-1-2. La Direction Générale :
Elle est assurée par un directeur
général assisté d'un directeur général
adjoint, tous élus par l'assemble générale au
siège. Elle a pour missions la gestion et le bon fonctionnement de la
filiale par la tenue des engagements et la coopération avec les
différents services.
B-1-3. Le comité interne de crédit :
Constitué de chefs de service, le comité
interne de crédit statut sur les dossiers de crédit dont les
montants sont à la limite des compétences de la direction
générale. Il est à noter que le comité interne de
crédit n'existe plus.
Ces instances décisionnelles effectuent un
travail de l'amont à l'aval. Un travail, parfaitement
exécuté par un personnel dynamique réparti dans plusieurs
services.
B-2. Les différents services de la Banque :
Il est assigné à chaque agent de la
Banque, quelque soit sa fonction, la mission de recherche de la satisfaction du
client dans les meilleures conditions de rentabilité. Pour la
réussite de cette mission, chaque agent joue sa partition dans un des
services ci-après :
B-2-1. Le service Administratif et personnel :
Le service administratif est habilité pour
recruter et gérer le personnel de la Banque. Il assure la gestion du
parc automobile de la Banque et s'occupe des diverses commandes de fournitures
de la Banque. En outre, le service administratif prépare les
réunions des instances de haut niveau. De même que les questions
de stages.
B-2-2. Le service Juridique :
Ce service joue un rôle de conseil et d'assistance
juridique. Il est saisi pour les actes de convention, les contrats, et tous les
actes de la Banque qui
font appel à la loi. Il fournit aux services de
la Banque, les informations juridiques, fiscales, régulièrement
mises à jour conformément à l'évolution de la
législation nationale, communautaire, et celle des conventions
internationales applicables à la Banque. Il est également
opérationnel dans le processus de mise en place des
crédits.
B-2-3. Le service Informatique :
Ce service assure la dispensation du système
informatique par le biais de la gestion efficiente de ressources informatiques.
Il gère le parc informatique et le réseau
téléphonique basé sur la technologie VOIP (Voice On
Internet Protocol).
De concert avec les autres services, il traite
l'information et assure les tâches journalières, mensuelles et
annuelles relatives à :
· La production quotidienne des opérations
(édition du jour);
· L'arrêté trimestriel des comptes et
la comptabilisation des agios;
· L'arrêté annuel qui consiste en
clôture de l'exerce;
· L'assistance continue des utilisateurs du
système informatique de la Banque.
B-2-4. Le service commercial :
Opérationnel dans l'établissement et le
maintien des relations commerciales, le service commercial assure le potentiel
de vente de la Banque.
Pour ce faire, les missions suivantes lui sont
assignées :
1 Prospecter en vue d'élargir le portefeuille
client, 1 Fidélisation de la clientèle de la
Banque,
1 Conception et le lancement de nouveaux
produits.
En plus de ces missions, une des plus importantes
attributions du service commercial est la veille concurrentielle.
B-2-5. Le service des Opérations locales :
Constamment en relation avec les clients, ce service
renseigne ces derniers sur les comptes disponibles et les assiste dans
l'ouverture ou la
fermeture de leurs comptes. En outre, le service
Opérations locales est chargé de la dispensation des services de
caisse et de guichet, et gère les moyens de paiement.
B-2-6. Le service des Opérations avec
l'Extérieur (OPEX) :
Le service OPEX comme son nom l'indique s'occupe des
opérations avec l'extérieur. Il s'agit des opérations de
transfert, de remise documentaire et de crédit documentaire. Pour
s'assure d'une réelle efficacité, le service OPEX s'est mis au
diapason de la technologie, en utilisant le SWIFT (Society for Worlwide
Interbank-Financial Telecommunication) pour ses opérations.
B-2-7. Le service Portefeuille et Engagement :
Ce service s'occupe exclusivement de la mise en place
et du suivi des engagements de la Banque à l' égard des clients.
Il signe les actes de caution pour le compte des clients. Pour ces derniers
également, il signe les attestations de non engagement. Il a en outre la
charge des déclarations à la centrale des risques de la BCEAO, et
l'établissement des états relatifs à la situation du
portefeuille de la Banque.
B-2-8. Le service Audit :
L'instauration d'un tel service est une obligation
pour toute entreprise sérieuse, de surcroît pour une Banque. Pour
cette dernière, sa mise en place est une instruction de la commission
bancaire de la BCEAO.
A la BSIC, ce service assure le contrôle en
amont et en aval de toutes les opérations effectuées par les
agents de la Banque. Ainsi lui sont dévolues les attributions suivantes
:
Effectuer des contrôles internes et des
vérifications permanentes hebdomadaires ou mensuelles des états
de rapprochement, des justificatifs des comptes, des transferts, des moyens de
paiement, et rédiger un rapport de synthèse des observations
relevées lors des contrôles;
Effectuer des missions de contrôle
thématique B-2-9. Le service Comptabilité :
Le service comptabilité gère le patrimoine
de la Banque. Ses missions sont les suivantes :
Gérer la trésorerie à travers le
suivi des comptes bancaires, les règlements bancaires initiés par
les autres services et le suivi des placements bancaires;
Effectuer les contrôles et saisies comptables,
les suivis et analyses des enregistrements et comptes suspendus. En d'autre
termes il lui revient la mission de contrôle des états comptables
éditées, de suivre les immobilisations et d'établir les
états périodique adressés à la BCEAO.
B-2-10. Le service Crédit :
Chargés principalement de réceptionner et
d'analyser les demandes de crédit. C'est dans ce service que nous avons
effectué notre stage.
Le service crédit est assuré par quatre
agents dont un chef de service. Chacun des agents a pour missions de
:
· Cerner et analyser les besoins des
clients;
· Etudier et analyser les dossiers de demande de
crédits;
· S'assurer de la bonne moralité des
clients;
· Recueillir des informations économiques
sur l'emprunteur;
· Recueillir des informations comptables et
financières (états financiers, centrale de bilan ...) de
l'entreprise.
B-2-11. Le service courrier :
Ce service est chargé de la réception
des courriers, l'enregistrement et leur acheminement aux services
destinataires. Il assure également l'expédition des courriers de
la Banque.
B-2-12. Le secrétariat :
Il s'agit des secrétariats de la direction
régionale, de la direction générale et de la direction
générale adjointe.
Ils jouent un rôle de coordination entre les
directions et les services de la Banque d'une part et ceux de
l'extérieur d'autre part.
B-3. Les activités et produits de la BSIC-BF
: B-3-1. Les Activités :
BSIC-BF, selon l'article 3 de la loi 012/96/ADP, «
c'est une personne morale qui fait profession habituelle de recevoir des fonds
dont il peut être
~~~~~~~ de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
12
disposé par chèque ou virement et qu'elle
emploie pour son propre compte ou pour le compte d'autrui en opération
de crédit ou placement ».
Elle exerce donc l'activité standard reconnue
à toutes les banques. C'està-dire, la réception de
l'épargne et la mise à disposition de fonds aux acteurs
économiques.
Cependant elle participe à la
réalisation parfaite de l'objectif principal du groupe BSIC à
savoir : Le financement des investissements et du commerce dans les pays
membres de la CEN-SAD. Ceci à travers le financement et cofinancement
d'investissement, de projets économiques publics ou
privés.
Ainsi la principale cible de la BSIC est
constituée de petites, moyennes et grandes entreprises publiques ou
privées. Mais elle met à la disposition des particuliers de
nombreux produits, car ces derniers constituent une bonne partie de son
portefeuille.
B-3-2. Les produits :
Les produits bancaires de la BSIC-BF sont les
suivantes :
Le conseil : consiste à prodiguer aux clients des
recommandations avisées pour les opérations.
Le compte : outil de gestion des ressources de la
clientèle, il permet de sécuriser ces ressources et faciliter
leur transaction. Plusieurs types de comptes sont proposés à la
clientèle :
> Le compte chèque
> Le compte de dépôt à
terme
> Le compte à l'épargne
> Le compte commercial
> Le compte de virement de salaire;
Le crédit : il consiste en une mise à
disposition de fonds à la clientèle. On distingue :
1 Le crédit personnel et collectif;
1 Le crédit d'équipement ou de
consommation; 1 Le crédit d'investissement;
1 Les crédits de trésorerie dont le
crédit d'exploitation.
Autres produits : Il s'agit essentiellement
+ Des opérations de charge annuelle
+ Des transferts internationaux
+ Des opérations de cautionnement et d'avals
+ Du financement du commerce extérieur.
La BSIC-BF, filiale du groupe BSIC exerce
principalement dans le financement des investissements et du commerce et
accompagne également les particuliers à travers une offre
diversifiée de produits.
L'intéressant serait de savoir comment se fait
la mise en place de ces produits notamment le « crédit »
à la disposition de la clientèle .Pour notre part nous nous
sommes intéressé à l'analyse des risques dans l'octroi de
crédit d'exploitation.
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
14
~ ~~~~~~~ de4 i4(4C4 da~~ €~~~~~~~ ~~~ eéd~4
d~~~~~~~~~~~~~ ~
Deuxième Partie: Analyse des risques dans l'octroi
des crédits d'exploitation Le cas de La BSIC-BF
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
Chapitre1 : FIt
GENERARIL
Le risque est inséparable à toute
activité humaine, notamment lorsqu'on fait des affaires. Dans les
métiers de la banque, le risque est un élément que l'on
vit au quotidien.
En effet sont considérées comme banques
les entreprises qui font profession habituelle de recevoir de fonds dont elles
peuvent disposer par chèque ou par virement et qu'elles emploient pour
leur propre compte ou pour le compte d'autrui en opération de
crédit ou placement.(Article 3 de la loi bancaire.)
Le crédit est une opération
récurrente. Surtout dans notre environnement ou la liquidité est
chose existante ou pas du tout chez les clients (entreprise, particulier). En
effet, ceux-ci ont toujours des besoins à satisfaire comme le
financement de leur exploitation ou de leur consommation, le financement des
investissements etc. Ou dans le cas contraire, ces derniers en ont de trop
d'où la nécessité de l'épargner. Dans l'un ou
l'autre cas, la banque reste au centre de leurs activités.
Par conséquent la relation banque client
s'exprime mieux dans les facilités. C'est pourquoi la banque doit fixer
des limites pour contrecarrer les excès pouvant survenir durant la
relation.
Pour circonscrire le risque, la Banque doit faire une
bonne définition et une bonne analyse afin d'en avoir une mesure assez
correcte lorsqu'elle prête à tel ou tel client (particulier ou
entreprise).
Avant t'entamer notre travail, Il nous parait
important de préciser les risques bancaires qui sont autres, les risques
de crédit, les risques internes et le risque pays.
Les risques de crédit ce sont :
V' Les risques directs, liés en grande
partie à l'activité des clients à qui la banque octroi des
crédits (réels et potentiels)
V' Les risques sur les tirés
Les risques internes, ils sont entre autres
:
> Le risque de taux : c'est le risque
découlant des variations des taux d'intérêts sur les
marchés monétaires et financiers.
> Le risque de liquidité : il est
relatif à l'incapacité de la banque de mobiliser les ressources
nécessaires lui permettant de faire face à ses
engagements vis-à-vis de sa clientèle;
mise en place de nouveaux crédits, répondre aux demandes de
retraits d'espèces. Il est issu de la transformation des ressources en
emplois de durée plus longue.
> Le risque de change : Ce risque
découle des fluctuations du cours des devises dans lesquelles sont
libellées les transactions effectuées ou initiées par la
Banque.
> Les risques opérationnels : Ils
sont spécifiques
· au montage et au traitement des
transactions;
· à la conception, à la
rédaction et à la gestion des documents juridiques établis
entre la banque et ses clients;
· à la sécurité des biens et
des personnes dans la banque.
Le risque Pays : C'est le risque qu'un emprunteur soit
insolvable du fait de sa localisation géographique dans un pays
donné.il a
pour facteurs les risques politique et économique.
v' Le risque politique : Ce sont des faits
liés à l'instabilité politique; appartenance à une
zone de conflit (suspension ou interdiction des règlements
internationaux, durcissement de la réglementation des changes,
nationalisation.
v' Le risque économique : C'est la
position extérieure inconfortable des autorités monétaires
du pays (manque de devises) pour effectuer les règlements commerciaux et
financiers internationaux.
Dans notre cas il s'agira uniquement des risques de
crédit.
A-Définition du Crédit :
Le crédit est une mise à disposition par
une personne physique ou morale appelée créancier, d'une
ressource (somme d'argent ou bien quelconque) à une autre personne
dénommée débiteur, contre l'engagement d'être
payé ou remboursé dans le futur, à une date ou
échéance déterminée. Il repose sur la confiance que
le créancier accorde au débiteur.
La valeur à rembourser est grevée d'un
intérêt dont le taux et la durée seront
précisés dans les conditions d'octroi du
crédit.
BSIC-BF propose à sa clientèle,
différents types de crédit. Ces crédits sont
classés selon plusieurs critères.
B-Classification des crédits :
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Les crédits bancaires sont classifiés en
fonction du type de la clientèle, de la durée, et de l'objet du
crédit
1. En fonction de la clientèle
:
Selon cet élément, on distingue les
crédits aux particuliers salariés, les crédits aux
commerçants qui sont des opérateurs individuels et les
crédits aux entreprises.
Les crédits aux particuliers salariés
sont des crédits octroyés aux salariés pour leur permettre
d'effectuer des dépenses exceptionnelles ou de réaliser des
investissements immobiliers.
Quand aux commerçants et aux entreprises, les
crédits leur permettent de résoudre des tensions de
trésorerie, d'effectuer des investissements ou de réaliser des
opérations avec l'étranger.
2. En fonction de la durée du crédit
BSIC-FB Octroie des crédits à long, moyen et court
terme.
Un Crédit à long terme est un
crédit dont le dénouement se situe au-delà de sept(07)
ans; le crédit à moyen terme connaît un dénouement
au bout de trois(03) à sept(07) ans, tandis que le crédit
à court terme se dénoue avant trois (03) ans. Ce dernier est le
plus sollicité par les entreprises à activités
saisonnières.
3. En fonction de l'objet du
crédit
Le Crédit bancaire peut être
destiné à réaliser des investissements, à effectuer
des achats, ou à résoudre des tensions de trésorerie. Dans
ces cas le crédit est techniquement appelé crédit par
caisse.
Le crédit bancaire peut être
également destiné à couvrir le client pour que ce dernier
puisse réaliser des opérations telles que l'exécution de
marché.
Dans ce cas, le crédit se matérialise
par un engagement de la banque sans décaissement de fonds de sa part
pour la mise en place dudit crédit. Ces crédits sont
appelés engagement ou crédit par signature
a) Les engagements par signature :
Ce sont des engagements par lesquels la Banque
prête sa signature sans décaissement de fonds de sa part, en
s'engageant auprès des tiers à répondre des obligations
contractuelles de ses clients en cas de défaillance de
ceux-ci.
Du fait que les entreprises évoluent dans un
milieu de plus en plus marqué par la concurrence et les contraintes de
tous ordres et compte tenu du développement du commerce international,
ces crédits sont de plus en plus variés. On y compte : les
cautions, l'aval de traite et le crédit documentaire.
b) La caution :
La caution est un engagement pris par la Banque pour le
compte de son client, de s'exécuter en cas de défaillance de
celui-ci envers un tiers.
La caution peut avoir pour objet de :
I Différé des paiements; il s'agit par
exemple de l'obligation cautionnée ou de la caution
d'enlèvement;
I Éviter les paiements : c'est le cas de la
caution d'adjudication;
I Accélérer des rentrées de
trésorerie : il s'agit ici de la caution de remboursement d'acompte ou
de retenues de garantie.
c) L'aval de traite :
Il s'agit d'un engagement apporté par la Banque
sur un effet tiré sur son client en vue de garantir du paiement à
l'échéance.
d) Le crédit documentaire :
Le crédit documentaire est l'engagement pris
par la Banque pour le compte de son client importateur, de garantir à
l'exportateur le paiement des marchandises contre la remise des documents qui
attestent l'exploitation, la qualité et la conformité des
marchandises stipulées dans le contrat. La particularité du
crédit documentaire réside dans le fait qu'il peut être
:
Révocable : La Banque peut revenir sur son
engagement, et ce, avant l'exportation des marchandises;
Irrévocable : La Banque ne peut revenir sur son
engagement que d'accord parties;
Notifié : dans ce cas, la Banque est seule
engagée;
Confirmée : dans ce cas, l'engagement de la Banque
est conforté par celui d'un correspondant dans le pays de
l'exportateur.
Comme tout concours bancaire, les engagements par
signature ont des avantages et des inconvénients pour la Banque tout
comme pour le client.
Au titre des avantages pour la Banque, les engagements
par signature rapportent des commissions, n'entraînent pas de
décaissement à leur mise en place, et permettent à la
Banque de se subroger dans les droits du créancier de son
client.
Au titre des inconvénients, les engagements par
signature sont des risques difficiles à maîtriser et leur suivi
est lourd.
Pour le client, l'engagement de la Banque valorise son
image de marque et permet une meilleure gestion de sa trésorerie.
Cependant les frais financiers, les garanties exigées de fonds en
constitution de provision sont des inconvénients liés à
l'engagement qu'il obtient de la Banque.
e) Les crédits par caisse :
Accordés sur des critères liés
en général à la structure financière des
entreprises, ces crédits servent à financier les besoins
d'investissement ou d'exploitation des entreprises. Leur appellation de
<<crédits par caisse» est liée au fait qu'ils se
matérialisent par un décaissement de fonds de la part de la
Banque.
Au nombre de ces crédits nous distinguons les
crédits d'investissement et les crédits de trésorerie ou
d'exploitation.
f) Les crédits d'investissement
:
Les crédits d'investissement sont des
crédits qui permettent aux entreprises d'acquérir de
équipements, des biens et des matériels à leur
création ou en vue de développer leur activité. Les
ressources dégagées par le fonctionnement de ces biens acquis
contribueront au remboursement des crédits.
Au titre des crédits d'investissement, nous avons
: Les crédits à moyen ou long terme et le crédit
bail.
Retenons que le crédit bail n'est pas
utilisé par la BSIC.
Les crédits à moyen ou long terme sont
des mises à disposition de fonds aux entreprises, afin que ces
dernières puissent réaliser des investissements. Leur
caractéristique <<moyen ou long terme» réside dans le
fait que ces crédits échoient entre 03 et 07 ans pour le moyen
terme, et au-delà de 07 ans pour le long terme
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
g)
Les crédits de trésorerie ou
d'exploitation :
Dans leur crédit commercial interentreprises,
les entreprises doivent souvent subir des retards dans les règlements ou
assurer leur approvisionnement en matières premières. Ainsi,
elles font face à des difficultés de trésorerie soit en
raison de la longueur du processus de fabrication soit en raison de la lenteur
des règlements de ventes.
Pour y remédier, les entreprises recourent
à leurs Banques qui leur consentent des crédits à court
terme pour remédier aux insuffisances temporaires de trésorerie.
Au nombre de ces crédits nous distinguons : la facilité de
caisse, le découvert, l'avance sur le marché, le crédit de
campagne, les crédits d'exploitation amortissables.
h) La facilité de caisse :
Elle est une mise à disposition de
disponibilités uniquement aux entreprises, car celles-ci se trouvent
souvent dans une situation de décalage de courte durée entre les
rentrées de trésorerie (délai client) et les
règlements (délai fournisseurs).
En effet, en examinant les mouvements du compte de
l'entreprise, la Banque, par l'entremise du gestionnaire du compte de
l'entreprise, prend connaissance du niveau des besoins en ressources
financières de l'entreprise pour exercer son activité. Sur une
demande de l'entreprise, la Banque met en place une ligne de crédit d'un
certain montant, permettant à l'entreprise d'avoir un compte
débiteur à la limite du montant
prédéfini.
La facilité est accordée pour une
période généralement courte. A chaque fois que le
bénéficiaire régularise la situation de son compte avant
l'échéance, il peut exploiter sa facilité.
i) Le découvert :
Le découvert présent une similitude
apparente avec la facilité de caisse, mais il existe une grande
différence :
En effet, la facilité de caisse est fonction
à la fois du montant du chiffre d'affaire, du secteur d'activité,
de la durée du cycle d'exploitation, de la situation financière
du client et des autres crédits détenus. Elle est donc un
concours réservé aux entreprises et non aux
ménages.
Le découvert est quant à lui,
destiné à financier des besoins continus et de longue
durée et demeure fonction de la situation financière et du
besoin
exprimé par le bénéficiaire
(achat, dépense de santé, évènement
imprévu). La banque à travers le gestionnaire de compte cherchera
les motifs et le fondement de la demande de l'entreprise.
L'inconvénient du découvert et de la
facilité de caisse réside en ce que tous deux induisent en
charges pour le client, notamment les commissions que perçoit la
Banque.
j) L'avance sur le marché (crédit
relais) :
Après l'exécution d'un marché
(BTP), les entreprises ne disposent pas souvent de ressources suffisantes pour
honorer une commande de marchandises. L'avance sur marché leur permet de
disposer des fonds nécessaires pour honorer la commande de marchandise
ou de disposer de trésorerie en anticipation du paiement d'un service
rendu à un tiers.
Le remboursement de cette avance se fera avec le
règlement du tiers bénéficiaire des marchandises ou du
service. Pour s'en assurer, la Banque exige le nantissement du bon de commande
et une domiciliation du marché.
k) Le crédit de campagne :
Le crédit de campagne est accordé aux
entreprises qui expriment un besoin lié soit à une charge trop
importante, soit à la nature de leurs activités : achats ou
production sur une courte période pour vendre sur une longue
période, ou achat ou production sur une longue période pour
vendre sur une courte période. Ainsi, le crédit de campagne est
essentiellement destiné au financement des stocks.
Ce type de crédit est
généralement accordé aux entreprises agroindustrielle, car
au Burkina Faso et dans la région Sahélo saharienne, exercent
dans le secteur de l'agro-industrie. La particularité du crédit
de campagne est qu'il est remboursé au fur et à mesure des
ventes.
l) Les crédits d'exploitations amortissables
:
Ce sont des crédits bancaires accordés
pour une durée généralement très courte, dont le
remboursement se fait par amortissements périodiques. Leur
échéance dépasse rarement une année.
Les taux auxquels sont accordés les
crédits ci-dessus cités sont fonction du montant du crédit
et de la qualité de la relation entre le client et la Banque. Dans ce
dernier cas, le taux est qualifié de taux
préférentiel.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Les crédits, notamment les crédits
d'exploitation, sont des produits qui mobilisent d'importantes ressources des
banques, d'où la nécessité d'une analyse efficiente.
Celle-ci s'effectue en plusieurs étapes que nous aborderons dans les
prochaines pages.
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
23
~Autlese dea 'rupee dam e' data dee midi& d'exidocratioa
»
Chapitre2 : ETUDE DE LA DEMANDE D'UN CREDIT
D'EXPLOITATION
L'étude de la demande de crédit à
la BSIC se fait à travers un canevas conçu préalablement.
Le canevas comporte plusieurs parties qui sont décrites
ci-dessous.
A. PRESENTATION DU CLIENT :
Cette partie comporte l'identité de la
société, la forme juridique, la répartition du capital et
l'identité des premiers responsables.
Identité de la société
:
C'est le nom ou la raison sociale, l'adresse du
siège social, le numéro du registre commercial, de la date de
création de la société ainsi que le numéro
IFU.
1-2. Forme juridique :
La forme juridique détermine la qualité
de la société. Elle peut être une société
à responsabilité limitée, société anonyme
unipersonnelle, société en nom collectif, société
en commandite simple, commerçant et personne physique. Dans cette partie
est également mentionnée le numéro de compte de la
société et la date d'entrée en relation avec la
BSIC.
Capital :
Il comporte le moment du capital lui-même ainsi que
sa réparation entre les différents actionnaires ou associer de la
société.
Identification des premières responsables :
Cette partie identifie les dirigeants de l'entreprise.
Il peut s'agir d'un Directeur Général, d'un gérant
exploitant individuel et des commissaires aux comptes de
l'entreprise.
Toutes ces informations sur le client peuvent être
récapitulées dans le tableau ci-dessous
,Ramie de jot de eye& 45c4Int" ''t4ii OUP°
NOM OU RAISON SOCIAL
|
:
|
|
ADRESSE DU SIEGE SOCIAL
|
:
|
|
R. C. N :
|
|
TEL :
|
DATE DE CREATION:
|
|
FAX :
|
E-MAIL
FORME JURIDIQUE
N° DE COMPTE
DATE D'ENTREE EN RELATION
.........................................
CAPITAL
|
|
|
|
|
Montant
|
:
|
|
|
Répartition du capital
|
:
|
|
|
|
%
|
Directeur Général ou
gérant
Commissaires aux comptes
:
:
NOM ET PRENOMS
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
25
B. INFORMATION SUR L'ACTIVITÉ DU CLIENT :
Dans cette partie, il est question de
l'activité du client. L'accent sera mis sur les produits (biens) et
services commercialisés par l'entreprise. Les fournisseurs (joindre la
liste et si possible les quantités ou CA avec ceux-ci), les principaux
clients (joindre la liste, le CA réaliser avec ces derniers). Au aussi
les concurrents (joindre la liste).
1) SITUATION BANCAIRE DU CLIENT : 1-1 Endettement
bancaire :
Au niveau de l'endettement bancaire, l'objectif
visé est de déterminer les différents engagements qui
seraient contractés par le client auprès d'autres institutions
financières notamment les autres banques de la place.
On définit également le type de
crédit contracté (crédit par caisse court, moyen terme ou
long terme, engagements par signature), ainsi que son plafond et l'utilisation
qui est l'encours du crédit à une date donnée.
BANQUES
|
Crédit par
caisse court terme
|
Crédit par
caisse
moyen et
long terme
|
Engagements par
signature
|
TOTAL
|
|
Plaf.
|
Utilis.
|
Plaf.
|
Utilis
|
Plaf
|
Utilis
|
Plaf
|
Utilis
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Plaf = Plafond Utilis = Utilisé
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Autres types d'engagements Montant
Garantie :
L'objectif recherché ici est de s'assurer du taux
de couverture des engagements du client par des garanties
réelles.
Type de garanties
|
Qualité (rang)
|
Montant
|
C. CENTRALE DES RISQUES (six derniers mois) :
C'est un document établi par la Banque Centrale
et qui permet à l'analyste de vérifier ses informations à
celles recensées par la banque par la Banque Centrale auprès de
tout le système bancaire.
(En millions de FCFA avec M-n les mois
antérieurs et M le mois de
l'étude)
|
M-12
|
M-5
|
M-4
|
M-3
|
M-2
|
M-1
|
M
|
Crédit court terme
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédit moyen et long terme
|
|
|
|
|
|
|
|
Engagements par signature
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaire (fait par l'analyste qui est chargé du
dossier) :
D. SITUATION DU COMPTE COURANT
Dans cette partie il est question de voir les
mouvements effectués sur le compte du client. Les informations sont
résumées dans un tableau présenté de la
manière suivante :
N° DU COMPTE
|
:
|
|
INTITULET DU COMPTE
|
:
|
|
DATE D'OUVERTURE DU COMPTE
|
:
|
|
Solde de départ de la
période
Total des mouvements
créditeurs
Nombre d'opérations au
crédit
Date du dernier mouvement
créditeur
Solde créditeur le plus
élevé
Total des mouvements
débiteurs
Nombre d'opérations au
débit
Solde débiteur le plus
élevé
Solde actuel
E. DEMANDE DE CREDIT :( proprement dite)
Il sera question ici de mettre l'accent sur le
crédit demandé par le client.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
1. Crédits demandés
:
C'est le crédit sollicité par le client.
Comme évoquer un plus haut, la nature des crédits octroyer
à la BSIC est de deux types : Les crédits par Caisse et les
crédits par Signature.
1-1. Crédit par caisse :
Ce type de crédit regroupe les facilités de
caisse, le prêt commercial, les avances sur marchés, les
prêts aux particuliers et le crédit d'investissement.
1-2 Engagement par signature :
Ce type de crédit comporte l'aval, le
crédit documentaire, la caution bancaire, la caution fiscale, la caution
en douane, les cautions sur le marché (la caution d'agrément, la
caution de bonne fin, la caution d'enlèvement ...)
Le tableau ci-après éclaire l'analyste sur
l'évolution des engagements du client sur les livres de la
banque
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
Intitulé du compte : Date d'entrée en
relation :
N du compte : Responsable :
Nature des crédits
|
(1) Plafonds actuels
|
Date de validité
|
Utilisation/ en cours
|
(2)
Plafonds demandés
|
Variations
(2)-(1)
|
Crédits par Caisse :
|
|
|
|
|
|
Facilité de caisse
|
|
|
|
|
|
Découvert
|
|
|
|
|
|
Prêt spot
|
|
|
|
|
|
Escompte Commercial
|
|
|
|
|
|
Avances sur marchés
|
|
|
|
|
|
CCT
|
|
|
|
|
|
Crédit de campagne
|
|
|
|
|
|
Engagement par signature :
|
|
|
|
|
|
Aval
|
|
|
|
|
|
Crédit documentaires
|
|
|
|
|
|
Caution bancaire
|
|
|
|
|
|
Cautions fiscale
|
|
|
|
|
|
Caution en douane
|
|
|
|
|
|
Caution d'agrément
|
|
|
|
|
|
Caution de bonne fi
|
|
|
|
|
|
Cautions d'enlèvement
|
|
|
|
|
|
Total des risques :
|
|
|
|
|
|
Garanties constituées :
2. Garanties proposées
:
2-1. Garanties proposées
:
Ce sont les garanties que le client propose au titre
du crédit d'investissement demandé durant l'entretien. Elles
constituent une certaine protection pour la Banque. Cela peut être une
domiciliation des recettes, une hypothèque ou encore une caution
personnelle.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
2-2. Domiciliation des recettes
:
Elle constitue des engagements qui sont pris par le
client de verser ses recettes de ventes régulièrement dans un
compte domicilié dans la Banque.
2-3 Hypothèque :
L'hypothèque est l'affection d'un bien
immobilier en garantie d'une obligation. Elle peut résulter d'un contrat
volontaire entre créancier et débiteur ou résulter de
dispositions légales.
Si le constituant est le propriétaire de
l'immeuble à hypothéquer, on parle alors d'affectation
hypothécaire; dans le cas contraire il s'agit d'un cautionnement
hypothécaire.
Sous peine de nullité, la convention
d'hypothèque doit faire l'objet d'un acte notaire avec inscription
à la publicité foncière.
2-4. Caution personnel :
C'est un engagement personnel d'une tierce personne
connue et acceptée par la banque. Elle s'engage à payer le
crédit à lieu et place du client défaillant.
F. NOTE D'APPRECIATION DE LA DEMANDE DE
CREDIT :
C'est l'interprétation par l'analyste de la Banque
des différents éléments plus décrits et constituant
le dossier de crédit.
1. Justification (Pour chacune des facilités
sollicitées) :
Il s'agit de donner des informations précises
sur les raisons de la demande du client; pourquoi a-t-il besoin de ce
financement? L'impact du financement sur l'activité et la
rentabilité de l'affaire.
2. Caractéristiques techniques :
Cette partie renseigne comment le financement sera
utilisé? Paiement direct aux fournisseurs ou aux prestataires de
service?
3. Garanties :
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
C'est l'appréciation des garanties, que le
client propose, faite par le juriste de la Banque. Elles peuvent être
apaisantes ou non. Si elles ne sont pas apaisantes, le juriste demande d'autres
types de garanties.
4. Analyse financière
:
Cette étude se fait à partir de la
fiche de dépouillement qui résume l'activité
financière de la société pendant les trois (03)
dernières années. (Voir annexe), les informations sur le
marché et les prévisions faites pour les années à
venir.
5. L'analyse de l'activité existante
:
Cette analyse se fait à partir du compte de
résultat des trois dernières années. L'analyste
s'intéresse aux soldes significatifs de gestion tels que le chiffre
d'affaires, la valeur ajoutée, le résultat net. Il analyse aussi
les mouvements du compte client.
Le chiffre d'affaire se définit comme
étant le principal produit d'exploitation de l'entreprise. Il est
égal à la somme des ventes de marchandise (activité
commerciale) et des productions vendues (activité industrielle et
prestations de service), déduction faite de toutes les réductions
à caractère commercial accordées aux clients (Rabais,
Remise, Ristourne)
L'analyste peut chercher à connaître
aussi la situation de la valeur ajoutée relativement au chiffre
d'affaires. La valeur ajoutée se défini comme la
différence entre la production de l'exercice et les consommations
intermédiaires dans une entreprise industrielle, ou bien la
différence entre la vente de marchandises et les consommations
intermédiaires dans une entreprise commerciale. La valeur ajoutée
brute reflète la richesse créée par l'entreprise avec ses
propres moyens de production.
Il s'assure également de la rentabilité
de l'affaire; la rentabilité est la performance de l'entreprise.
L'analyste regarde si le résultat net est satisfaisant.
Le résultat net est la différence entre
le résultat avant impôt et l'impôt des
sociétés ainsi que la participation des salariés aux
bénéfices. Il est obtenu de la manière suivante
:
Résultat de l'exercice = (Résultat avant
impôt) - (Impôt des sociétés+ Participation des
Salariés)
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Lorsque ce résultat est positif (l'ensemble des
produits est supérieur à l'ensemble des charges), Il porte le nom
de bénéfice; dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque
le résultat est négatif il s'agit d'une perte.
Il faut aussi connaître la relation de la
société avec ses fournisseurs et clients. « Est-ce que la
société achète ses produits à crédit ou au
comptant? Et si elle vend a crédit ou cash?» La réponse
à ces questions détermine l'importance des besoins en fond de
roulement (la BFR)
En rappel le Fond de roulement est une notion
d'équité du bilan fonctionnel d'une entreprise. Il est
défini comme l'excédent de capitaux stables, par rapport aux
emplois durables, utilisé pour financier les besoins en fond de
roulement.
Le fonctionnement du compte du client est très
important. Il permet de savoir la part du chiffre d'affaire que le client
confie à sa Banque, si l'affaire est rentable ou pas.
Les renseignements du compte sont donnés par la
situation des mouvements au cours des douze derniers mois qui se
présente comme suit :
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
Libellés
|
Montants
|
Solde de départ de la période
|
|
Total des mouvements créditeurs
|
|
Date du dernier mouvement créditeur
|
|
Solde créditeur le plus
élevé
|
|
Total des mouvements débiteurs
|
|
Nombre d'opérations au débit
|
|
Solde débiteur le plus
élevé
|
|
Solde Actuel
|
|
6. . Analyse du projet :
6-1. Le marché :
L'analyste essai de voir ici si le marché est
concurrentiel, porteur, si surtout les produits ou les marchandises sont des
produits de grandes consommations. Ceci le permettra de voir quelles sont les
chances possibles pour que le client s'en sorte.
6-2. Les prévisions :
A partir des données d'exploitation
prévisionnelles, l'analyste regarde l'évolution du chiffre
d'affaire qui peut varier au fil des années en termes d'augmentation, de
réduction ou de stabilisation.
Il s'assure aussi de la rentabilité de l'affaire;
est-ce que le résultat net est satisfaisant?
Il devrait également s'assurer que le client
pourra faire face au remboursement du crédit sur la
durée.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Mais avant tout, l'analyste doit vérifier si les
chiffres prévisionnels ne sont pas surestimés.
G. CONDITIONS (taux, durée, commissions) :
Ce sont les conditions dans les quelles le client
voudrait que la Banque lui octroi le prêt.
Le responsable chargé de l'analyse doit donner son
avis.
1) . Avis du responsable chargé de l'analyse
(Facilitées proposées et garanties) :
Il est chargé de donner un avis qui peut
être favorable ou défavorable et la raison de cet
avis.
2) Recommandations du chef de service Crédit
du DG Adjoint et DG :
Le chef de service donne une recommandation qui peut
être favorable ou défavorable et les raisons de ce
choix.
3) Décision:
C'est la dernière partie du traitement du
dossier de crédit. La décision sur le dossier de crédit
est une instance qui est la Direction Général ou le siège
en fonction du montant des crédits.
Si la demande est accordée, l'instance de
décision précise les conditions (taux, durée, commission).
Une fois la décision prise, une correspondance est adressée au
client.(notification)
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
~Autlese dea 'rupee dam e' data dee midi& d'exidocratioa
»
Chapitre3 : ETUDE DE CAS : LA SOLI~T~ "AZ"
Cette partie à pour mission de
matérialisé la demande du crédit d'exploitation à
BSIC. Elle est essentiellement faite à l'image du canevas de la
BSIC-BF.
La demande du client
Ouagadougou, le 02 Novembre 2009
Société ? AZ?
20 Rue du commerce.
Tel 50 02 02 01
E-mail:az@gmail.com
A
01BP 035 Ouaga, Burkina.
Monsieur le Directeur Général de la
BSIC-BF
Objet :
Demande de crédit
Monsieur le Directeur Général,
Je viens par la présente note solliciter
auprès de votre haute bienveillance un crédit de 60 millions
(remboursable en 14 mois) pour le renforcement de mes stocks.
Ce crédit en effet, va me permettre de faire
des achats en matériaux de construction et en ciment en cette
période de reconstruction après l'inondation. Pour ne pas rester
en marge et conserver notre clientèle, nous devons nous maintenir
à un certain niveau de ces produits en stocks.
Ci joints tous les documents demandés.
Dans l'attente d'une suite favorable, veuillez
agréer monsieur le Directeur l'expression de mes salutations
distinguées.
Le Responsable
Ramat de dot de eye& "6"0"4 ''t4ii
0144
ENDETTEMENT BANCAIRE DU CLIENT(en millions de
FCFA) Au 21-12-2009
BANQUES
|
Crédit par
caisse court
terme
|
Crédit par
caisse moyen et long terme
|
Engagements par
signature
|
TOTAL
|
|
Plaf.
|
Utilis.
|
Plaf.
|
Utilis
|
Plaf
|
Utilis
|
Plaf
|
Utilis
|
BISIC
|
2O
|
06
|
|
|
|
|
2O
|
06
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
2O
|
06
|
|
|
|
|
20
|
06
|
Plaf = Plafond Utilis =Utilisé
Autres types d'engagements
Emprunts Obligataires
Montant
Le client a bénéficié courant
février 2009 d'un CCT de XOF 20 millions dont l'échéance
est prévue pour le 30 mars 2010.
SITUATION DU COMPTE COURANT
|
|
0202 234 456 000
|
N° DU COMPTE
|
:
|
|
|
|
AZ
|
INTITULET DU COMPTE
|
:
|
|
|
|
03 /05/2007
|
DATE D'OUVERTURE DU COMPTE
|
:
|
|
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Situation des mouvements au cours des douze derniers
mois :
|
|
Montants en FCFA
|
Solde de départ de la
période
|
|
1 172 812
|
|
Total des mouvements
créditeurs
|
|
1 96 567 785
|
|
Nombre d'opérations au
crédit
|
|
200
|
|
Date du dernier mouvement
créditeur
|
|
30-04-2008
|
|
Solde créditeur le plus
élevé
|
|
21 370 871
|
|
Total des mouvements
débiteurs
|
|
195 334 367
|
|
Nombre d'opérations au
débit
|
|
150
|
|
Solde débiteur le plus
élevé
|
|
570 739
|
|
Solde actuel
|
|
2 406
|
230
|
COMMENTAIRE :
Le compte de M. AZ connaît un fonctionnement
dynamique depuis son ouverture en 2007. Pratiquement pas de dépassements
observés sauf 2, dont le plus important a été de XOF 570
739
Courant février 2009, un CCT de XOF 20 millions
a été mis en place pour ce client; jusque là les
échéances sont bien tenues; nous ne notons aucun incident de
paiement. Le solde du compte à ce jour est créditeur de XOF 2,4
millions
Nom et signature du
responsable
M. K. AZOUMAH
|
Nom et signature du chef du Service Opération
Locales
|
Date
|
Date
|
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
DEMANDE DE CREDIT
Intitulé du compte : 0202 234 456 000 Date
d'entrée en relation : 03 /05/2007
N du compte : AZ Responsable : K. G.
AZOUMAH
(Données en milliers de FCFA)
Nature des crédits
|
(1) Plafonds actuels
|
Date de validité
|
Utilisation/ en cours
|
(2)
Plafonds demandés
|
Variations
(2)-(1)
|
Crédits par Caisse :
|
20
|
30-09-
2010
|
-06
|
60
|
+40
|
Facilité de caisse
Découvert
Prêt spot
Escompte Commercial Avances sur marchés
CCT
Crédit de campagne
Engagement par signature :
|
Aval
Crédit documentaires Caution bancaire
Cautions fiscale
Caution en douane
Caution d'agrément Caution de bonne fi Cautions
d'enlèvement
|
Total :
|
20
|
|
06
|
60
|
40
|
Total des risques :
|
|
|
|
66
|
|
Garanties constituées :
Garantie hypothécaire de XOF 20
millions
Garanties proposé et commentaires du
juriste :
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
39
Hypothèque complémentaire à hauteur
de XOF 60 millions Assurance vie à hauteur de nos concours
NOTE D'APPRÉCIATION DE LA DEMANDE DE
CRÉDIT. Justification (pour chacune des facilités
sollicitées) Présentation
AZ est un commerçant qui évolue dans le
commerce général notamment par la vente de matériaux de
construction, produits de beauté et divers, dans le secteur informel. Il
exerce aussi dans le domaine de la revente de ciment.
Les affaires de M. AZ sont au beau fixe actuellement
grâce à l'évolution croissante du marché, son
dynamisme et aussi son portefeuille client qui comprend entre autres les
commerçants de la place et les particuliers.
De nos relations, nous pouvons dire que le client s'est
montré respectueux de ses engagements précédents, les
échéances sont toujours bien tenues
Objet du crédit
Le client nous sollicite un crédit de XOF 60
millions à rembourser sur 14 mois pour renforcer ses activités
commerciales.
La demande concernant les matériaux de
construction et du ciment est soutenue surtout en cette période de
reconstruction après l'inondation. Les chantiers vont bon train et les
entreprises intervenant dans ce domaine sont dans une dynamique d'accroissement
de leur niveau d'activité. Pour ne pas rester en marge et conserver sa
clientèle notre relation se doit de maintenir un certain niveau de
produits en stock.
Rappelons cependant que M. AZ a toujours un encours de
crédit de XOF de 06 millions, l'échéance du mois
passé vient a été honoré sans incident.
Il s'avère justifié en raison de la grande
effervescence que va connaître le marché pour la période
à venir.
~~~~~~~ de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Caractéristiques techniques des crédits
sollicités :
CCT : de XOF 60 millions, au taux de 12 % et remboursable
en 14 mois échéances constantes, dont un mois de
différé.
C. Garanties (Appréciations)
Hypothèque complémentaire à hauteur
de XOF 60 millions Assurance vie à hauteur de nos concours
Ces garanties proposées sont à la hauteur
de nos engagements avec ce client et seront à même de nous couvrir
en cas d'incidents.
ANALAYSE DU RISQUE (pour la banque)
En octroyant ce crédit, nous courons un risque
d'immobilisation qui pourrait intervenir en cas d'invendus. Toutefois, nous
jugeons ce risque maîtrisable compte tenu de l'expérience et du
dynamisme du client.
De même ce client s'est toujours montré
respectueux de ses engagements envers la Banque et la mise en place du
présent concours coïncidera avec une période favorable
à la vente de matériaux de construction.
Analyse de l'activité
L'entreprise AZ ne dispose pas d'états
financiers.
Toutefois, des informations fournies par le service
commercial, montrent qu'il serait question d'un CA annuel estimé
à deux cents millions de francs. Ce chiffre d'affaire
déclaré est proche de la réalité compte du niveau
déjà contrôlé courant 2009.
Quant à la valeur actuelle des stocks, elle
avoisinerait les XOF 60 millions dont XOF 40 millions pour la quincaillerie et
20 millions pour les autres articles qui sont vendus. En évaluant en
jours de CA, l'on trouve 108 jours. Ce stock important n'est pas lié
à une mévente mais plutôt à des achats sur fonds
propres. Ceci explique le solde infime du compte du client.
Perspectives
Comme nous l'avions dit, le début de cette
période de reconstruction s'annonce propice pour la vente des
matériaux de construction; les travaux sont maximisés sur les
chantiers. (Pour la confection et l'arrosage des briques par exemple et autres
besoins) et réaliser ainsi des économies sur la consommation en
eau courante.
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
41
Cela annonce sans conteste de grandes
opportunités d'affaires pour notre client qui certainement pourra sans
trop difficultés écouter ses stocks et accroître d'avantage
son CA
Conditions (taux, durée, commissions,
etc.)
Concours
CCT : 60 000 000FCFA
Taux : 12% HT
Durée : 14 mois
Le cycle étant Achat-vente et comme le client a
déjà un stock important un différé serait sans
raison.
Garanties
Hypothèque complémentaire à hauteur
de XOF 60 millions Assurance vie à hauteur de nos concours
Avis du responsable qui fait l'analyse
:(Facilitées proposées et garanties)
Le compte du client connaît un fonctionnement
dynamique, en atteste la progression continue des mouvements réels
contrôlés depuis l'ouverture.
Ce compte fonctionne essentiellement en ligne
créditrice; depuis l'ouverture en 2007, les rares soldes
débiteurs enregistrés sont au nombre de 2 avec un maximum de XOF
570739, ceux-ci ont d'ailleurs été de suite couverts par des
versements.
Cela témoigne donc d'une certaine aisance au
niveau de la trésorerie de l'entreprise.
Il nous semble préférable d'accorder un
crédit sur 12 mois, d'un montant de XOF 50 millions. L'encours du
précédent CCT sera remboursé par anticipation ou la mise
en place du concours, de sorte à porter le risque total à 50
millions
Nous pensons également qu'avec une moyenne
mensuelle de mouvements créditeurs de XOF 8,8 millions en 2009 et XOF
10,6 millions pour ces 6 derniers mois, les échéances ne
devraient à priori souffrir d'aucun impayé.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Une large marge restera disponible à M. AZ pour
faire face aux autres besoins de l'exploitation.
Concours
CCT : 50 000 000 FCFA
Taux : 12% HT (taux)
Durée : 12 mois, sans
différé
Garanties
Hypothèque complémentaire à hauteur
de XOF 30 millions Assurance vie sur la tête de M. AZ à hauteur de
XOF 50 millions
Nom et signature de l'analyste
Azoumah koffi Gagno
Recommandation du chef de service
crédit.
Nom et signature du chef du service crédit Date
:
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
Recommandations du Directeur Général
Adjoint
Nom et signature du Directeur Général
Adjoint Date :
Décisions du Directeur
Général
Nom et signature du Directeur Général Date
:
~~~~~~~ de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
~Ata,lese dea 'rupee dam e' data dee midi& d'exidocratioa
»
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS
Les Observations
Au terne de notre stage au sein du BSIC-BF nous devons
porter nos remarques sur l'ensemble des activités menées par
cette dernière en mettant l'accent sur ceux du service crédit
où nous avons eu à effectuer notre stage.
Les forces
ü L'actionnariat est constitué des Etats de
la CEN-SAD;
ü La BSIC-BF dispose d'un personnel en
majorité jeune, motivé et dynamique, ce qui traduit la
volonté de la Banque de se développer et prendre une part
importante du marché Burkina;
ü La BSIC-BF a diversifié les secteurs
d'activité dans l'octroi des crédits
ü La BSIC-BF a privilégie les crédits
à court terme au détriment des crédits à long
terme.
ü La BSIC-BF dispose d'un Canevas pour l'analyse
des crédits qui tient compte des états financiers des
entreprises.
Les faiblesses et les suggestions
Certes BSIC enregistre des résultats
acceptables en matière d'octroi des crédits d'après les
informations et les documents misent à notre disposition (plus de 75%
des demandes trouvent une réponse favorable et les remboursements de la
part des clients se présentent sans difficulté
majeure).
Mais nous n'allons pas terminer notre travail sans
apporter nos suggestions allant dans le sens d'inciter la Banque à
continuer sa mission. Nous pouvons donc formuler quelques recommandations
concernant l'analyse des risques d'octroi des crédits.
Elle effet, reprendre sa devise qui est « BSIC un
instrument, BSIC une vision» :
· Il convient à la BSIC-BF,
d'élaborer un manuel des procédures écrit en
matière de gestion des risques des crédits. Ce document devrait
être accessible à tous les mesures du personnel
concerné.
,Ramie de jot de eye& 45c40"4 ''t4 ii OUP°
· Aussi pendant notre stage nous nous sommes
rendu compte qu'apparemment, l'analyse des risques se fait en partie avec un
outil d'analyse stratégique (qui sert diagnostique) appelé SWOT
qui se définit de la manière suivante :
> S = Strength (Forces)
> W = Weakness (Faîblesses)
> O= opportunity (opportunités) >
T= Treaths (menaces).
Pour nous, cet outil à ses limites d'autant
plus qu'il ne prend pas en compte tous les contours qui rentre dans l'analyse
d'une demande de crédit. Notamment le risque politique (Faits
liés à l'instabilité politique, appartenance à zone
de conflit) et le risque économique (Position extérieure
inconfortable des autorités monétaires du pays pour effectuer les
règlements commerciaux et financiers internationaux). En plus de cet
outil (SWOT) BSIC peut utiliser comme PESTEL. Outil que nous trouvons plus
performent et qui a fait ses preuves dans Plusieurs domaines (Source : Les
outils d'analyse stratégique dans le nouveau contexte de l'entreprise;
.www.eurostaf.fr.catalogue/seminaire.) En effet PESTEL qui se
définit comme :
> P= politique (opportunité,
sécurité, santé)
> E=Economique(les indices, les taux d'échange
...)
> S=socioculturel (les habitudes, les moeurs, les
traditions, les interdictions)
> T= Technologie(le niveau de la technologie
utilisé par les entreprises) > E=Ecologique(les
textes qui régissent la protection de l'environnement) >
L=Légal(les textes et lois en vigueur dans le pays) est un
outil
d'analyse très performant. Compte tenu des
informations que
l'analyste peut tirer de ce dernier.
Nous estimons que ces informations non seulement sont
biens nécessaires pour l'analyse pour son travail, mais aussi vont aider
les clients de la BSIC à prendre certaines décisions. Compte tenu
des phonèmes naturels et de la situation politique de nos pays. Car nous
estimons que la finalité de la gestion des risques est d'atteindre les
objectifs de rentabilité et de viabilité en limitant au strict
minimum les pertes d'exploitation et ce, grâce à la qualité
des informations recueillies avant et après la prise de décision
et de même d'anticiper les évènements malheureux et
d'être proactif dans la recherche et la mise en oeuvre des solutions
adéquates.
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
Il est important de le souligner que l'analyse est un
travail qui demande de concentration, par conséquent nous pensions que
les analystes de la BSIC -BF doivent êtres épargner de certaine
tâches (la réception et la décharge des dossiers de
crédit, la recherche des anciens dossiers pour les autres agents, et la
classification des dossiers de crédit...) pour mieux se concentrer sur
leur travail.
Pour finir, Il très souhaitable pour une Banque
aussi importante dans l'économie du Burkina comme la BSIC, d'avoir une
boite de suggestion pour donner la chance à sa clientèle de
s'exprimer sur sa prestation.
~~~~~~~ de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
CONCLUSION
Notre stage au sein du service crédit de la
BSIC_BF, nous a permis de constater l'importance du crédit et l'ampleur
de l'analyse des risques dans une Banque. Aussi pour nous le risque existe et
existera toujours. Il ne doit pas pour autant figer les Banques dans
l'attentisme. Car il n'y a pas de développement sans entreprise et il
n'y a pas d'entreprise sans crédit. Mais il faut que la culture du
risque acquière une portée plus générale en
touchant l'ensemble du personnel, il doit y avoir, à tout niveau et en
permanence un reflexe sur ce plan, une très forte capacité de
réaction face à l'incertitude et ses conséquences
défavorable.
Nous sommes conscients de n'avoir pas cerné
tous les paramètres en matière de l'analyse des risques dans
l'octroi des crédits en si peu de temps. Mais nous estimons, qu'il n'y a
pas de modèle unique, chaque établissement bancaire doit
rechercher lui-même une très marge gamme de possibilité,
les solutions les mieux adaptés à son activité, ses
structures, ses ressources, sa culture tout en tenant compte de son
environnement étant donné que nous sommes dans une
société où la plus grande partie des entreprises n'ont pas
d'état financier. Il faut également savoir partager les risques
avec d'autres établissements et nouer des partenaires.
Ainsi, on peut estimer que les établissements
qui recherchent l'excellence dans cette voie, qui acceptera les contraintes de
discipline et de rigueur qui résultent de la montée des risques,
seront capables d'affronter avec moins d'angoisse un monde devenu bien plus
dangereux pour l'activité bancaire.
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages Consultés
Phénix Management Juillet 2006
Jacques Ferromière, Emmanuel de Chelloz, les
opérations de banque (pages 248, 260) 2eme Édition
Cours d'analyse financière Mme BAMBARA Document
relatif aux risques Bancaires BSIC-BF.
Rapports de stage et mémoires Consultés
Rapport de stage de fin de cycle pour l'obtention du
DTS à l'ISIG International (2007-2008) de Mlle ZABRE Gisèle.
Thème : Financement bancaire d'un projet de construction d'une station
d'essence.
Rapport de stage de fin de Formation pour l'obtention du
DUT à l'IBAM (2008-2009) de M. KABORE K. Thème : Gestion du
crédit de campagne
Mémoire de M. Senoussi EPAYE. ESG business
school Paris. Thème: le risque opérationnel au sein des banques;
quelle stratégie pour une meilleure maitrise.
Site web visité
www.
bsic.com
Burkina Faso « Archive du blog : Corruption, vie
chère, crise financière»
Partie 2.3
Les conférences sur la gestion du risque de
crédit et la stabilité du système financier, sur le net/
animé par Michel Crouxy (4 avril2000 serie HEC)
~~~tO~e de j1 de e ~~~~uaA ojj 90
~Ata,lese dea 'rupee dam e' data dee midi& d'exidocratioa
»
Table des matières
DEDICACES II
SOMMAIRE III
REMERCIEMENTS IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS V
AVANT PROPOS VI
SCIENCES ET TECHNOLOGIE VII
INTRODUCTION GENERALE 1
Première partie: 3
Présentation de la BSIC et de la BSIC-BF 3
Chapitre 1 : LE GROUPE BSIC 4
A. Historique et Situation Actuelle : 4
B. Les objectifs du groupe BSIC : 5
C. Les moyens d'action du groupe : 5
D. Les activités du groupe BSIC : 6
A. Les partenaires du groupe BSIC : 7
Chapitre 2 : BSIC-BURKINA 8
A. Historique et Situation Actuelle 8
B. Organisation de BSIC-BF 8
Deuxième Partie: 15
Analyse des risques dans l'octroi des crédits
d'exploitation 15
Le cas de La BSIC-BF 15
Chapitre1 : GENERARILITE 16
A-Définition du Crédit : 17
B-Classification des crédits : 17
Chapitre2 : ETUDE DE LA DEMANDE D'UN CREDIT D'EXPLOITATION 24
A. PRESENTATION DU CLIENT : 24
B. INFORMATION SUR L'ACTIVITÉ DU CLIENT :
26
C. CENTRALE DES RISQUES (six derniers mois) :
27
D. SITUATION DU COMPTE COURANT 28
E. DEMANDE DE CREDIT :( proprement dite) 28
F. NOTE D'APPRECIATION DE LA DEMANDE DE CREDIT :
31
G. CONDITIONS (taux, durée, commissions)
: 35
Chapitre3 : ETUDE DE CAS: LA SOCIETE "AZ" 36
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS 47
CONCLUSION 50
,Ramie de jot de eye& "40"4 ''t4 ii
0144
BIBLIOGRAPHIE 51
Ouvrages Consultés 51
Rapports de stage et mémoires Consultés 51
Table des matières 52
~~~~~~~ de ji# de e~~~e ~~oaivaA ojj 90
|