REPUBLIQUE DU RWANDA
MINEDUC
KIGALI HEALTH INSTITUTE (K.H.I)
BP 3286 KIGALI-RWANDA
TEL:572172
FAX:571787
INVESTIGATION SUR LES BACTREIES RESPONSABLES DES
INFECTIONS URINAIRES ET LEUR DIAGNOSTIC PAR L'ETUDE COMPARATIVE
Cas de Clinique de CHUK, De Juillet - Octobre 2004![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le1.png)
No ORDRE......
Par : ABALIKUMWE François
Mémoire de Fin d'étude
présenté et défendu en vue d'obtention du grade de
Licencie en Sciences Biomédicales
Directeur: Dr Alphonse KARAGIRWA
Medecin Biologiste
Annee Academique 2003-2004
PRELUDE
Les apparences a l'esprit sont de 4 types
Les choses sont ce qu'elles apparaissent
être
Elles ne le sont ni l'apparaissent
Elles sont et ne l'apparaissent pas
Elles ne le sont pas et apparaissent
l'être
Pointer avec Justesse tous ces cas EST la tache de l'Homme
SAVANT.........
DEDICACE
A Notre chef, Dieu tout puissant
A mes parents
A ma regretté tante Esperance
A mes regrettes frères IRYAVUZE, SATARWO
Ama regrette souer MARUMBA
A tous mes cousins et Cousines
A toute la Famille, Copains, Copines, Collègues de
Classe
Je Dédie Ce Travail
REMERCIEMENTS
Aux autorités du pays et du KHI Pour avoir accepter la
prise en charge de mes études et nous donner une bonne formation
Au Dr Alphonse KARAGIRWA, Qui malgré ses multiples
occupations, a accepte de nous guider tout au long de ce travail
Nos remerciements s'adressent particulièrement a Mr.
André qui m'a encourage a étudier quelles que soient les
conditions
Notre ingratitude serait grande si nous oublions de remercier Dr
John, Goretti, Vedaste.N, Joel, Leandre, Pierre, Dr Francois, Dr Ernest, Dr
Emile Rwamasirabo, Dr Innocent Nyaruhirira, Mr Juvenal, Dr Roland de Wind, Mr
Irenne Munyaneza, Mr Tharcisse, Redempta Inara, Anne Marie, Bernard Ndayambaje,
Naho,et d'autres
Je n'oublie pas de remercier tous mes amis proches et lointains
et tous mes collègues de formation
Que tous ceux qui nous ont aide de prés ou de loin
trouvent ici notre profonde reconnaissance
SIGLES ET ABREVIATIONS
I.U : Infection Urinaire
SE : Sensibilité
SP : Spécificité
VPN : Valeur Prédictive Négative
V.P.P : Valeur Prédictive Positive
CHUK : Centre Hospitalo-universitaire de Kigali
C.G+ : Coques Gram Positif
CG- : Coques Gram Négatif
G.S : Gelose au Sang
M.C: Mac Conkey
MSA: Mannitol Salt Agar
NN:Nouveau Ne
MIU: Mobilite Uree Indore
E.Coli : Escherchia Coli
% : Pourcentage
CPN : Consultation Prenatale
VIH: Virus Immunodeficiency Humaine
B.G+ : Bacilles Gram Positif
B.G- : Bacille Gram Negative
S: Sensible
R: Resistant
UFC: Unit Forming Colony
B.R.U: Bandelette Reactive Urinaire
ECBU: Examen Cyto bacteriologique des Urines
A.T.B: Antibiotique
V.N: Vrai Négatif
FP : Faux Positif
FN : Faux Négatif
V.P : Vrai Positif
TABLES DES MATIERES
PRELUDE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABREVIATIONS
TABLE DES MATIERES
RESUME
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
1.1 : Problématique
1.2 Hypothèse
1.2.1Hypothese Satellite
1.3 Choix et Intérêt du Sujet
1.4 Objectifs
1.4.1. Objectif Global
1.4.2. Objectif Spécifiques
CHAPITRE 2 : CADRE TEORIQUE
2.1. Définition des concepts
2.2. Généralités sur les infections
Urinaires
2.3. Définition d'une infection Urinaire
2.4. Physiopathologie de l'infection Urinaire
2.5 .Epidémiologie de l'infection urinaire
2.6. Conséquences de l'infection Urinaire
2.7. Le diagnostic de l'infection Urinaire
2.7.1. Prélèvements des Urines
2.7.2 .Techniques de Prélèvements
2.7.2.1 Chez l'homme
2.7.2.2. Chez la Femme
2.7.2.3. Chez l'enfant
2.7.2.4. Cas particulier
2.8. Analyses des Urines
2.8.1. Analyse Macroscopique
2.8.2. Analyse -Physico chimique
2.8.3. Examen Microscopique Direct
2.8.3.1. Leucocytes
2.8.3.2. Hématies
2.8.3.3. Cellules Epithéliales
2.8.3.4. Les Cylindres
2.8.3.5 .Les Cristaux
2.8.3.6. Les Bactéries
2.8.4. Coloration de Gram
2.9. Examen a la Bandelette Urinaire
2.9.1 Leucocytes
2.9.2. Nitrites
2.9.3. Protéines
2.9.4. Hématies
2.9.5 .PH
2.9.6. Poids Spécifique
2.10. Uro-culture
2.11. Notion de Traitement
RESUME
Depuis des années, les infections urinaires constituent
toujours un problème de sante publique en considérant leur cout
au traitement et leur diagnostic.
Pour analyser les problèmes de diagnostic, surtout dans
les pays en voie de développement, nous avons mené une
étude comparative pour déceler la présence d'une infection
urinaire et les germes responsables.
Les conditions de travail sont celles du lieu d'étude et
un contrôle de la qualité a été effectué en
vue de valider les résultats obtenus.
325 échantillons ont été récoltes
dont seulement 320 ont été analyse( effectif valable de
98,46%).
4methodes ont été adoptes a savoir l'examen
macroscopique, l'usage des bandelettes urinaires, l'analyse microscopique et la
mise en culture.
Les germes responsables ont été identifies ainsi
que leur sensibilité aux antibiotiques .Le germe le plus i
observée a été E.COLI A 72,72% ET Sa sensibilité
aux antibiotiques était de 79,62%.
La bandelette urinaire avait une sensibilité de 71,77% et
Une spécificité de 100%.
L'examen microscopique avait une sensibilité de 81,82% et
une spécificité de 90,38%.
Nous avons conclu qu'il faut utiliser la BRU avant de faire ECBU
et nous avons recommandé aussi de réaliser un bon
prélèvement pour avoir un bon résultat,
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
1.1. PROBLEMATIQUE
Les infections urinaires sont les maladies les plus
fréquentes comme le montrent un certain nombre d'auteurs. Elles sont
dues aux entérobactéries qui d'âpres leur nom devraient
résider dans les intestins de l'appareil digestif. Les Infections
Urinaires viennent après les infections respiratoires au second rang des
motifs de consultations et de prescriptions d'antibiotiques : Infections
Respiratoires ; IR7.5 contre 6.4 millions d'infection Urinaires, I.U).
D'après A.Meynier 1985, 6 millions de consultations
ont été enregistre avec 3,5 millions de prescriptions de
médicament. Un budget de 1,500 millions de francs ont été
affectées a leur diagnostic et a leur traitement en France
D'après A.P.M Sante(Paris), les infections Urinaires
constituent 40% des infections contractées a l'hôpital, mais pour
J.L.Vilde ( Paris en 2002), elles constituent 36,3-42,7% des infections
acquises a l'hôpital.
Avec Une prévalence de 2,6- 2,8, les infections
urinaires sont dans de nombreux cas de systémiques et symptomatiques,
susceptibles d'entrainer des complications graves comme le choc septique ;
ces localisations sont très grave chez le jeune enfant, pouvant
même être fatales si elles sont négligées.
Selon B.BLANC et AGOSTIN, Dans ULMSTEN 1995, Les infections
Urinaires peuvent être responsables de perforation vésicale dans
2-23% des cas, d'érosion urétrale dans 0-1% de cas. Le risque de
faire une hémorragie est inferieur a 3% et celui d'occasionner un
hématome pelvien varie de 0,1 a 3%.
La prévalence des infections Urinaires est de 4,1-7,5%
en pédiatrie de France, elle est de 1-3 % chez le garçon en
période néonatale, et de 0,4 % chez la fille. La
prédominance féminine devient très nette après
l'âge d'une année, avec une prévalence de 1-3% chez la
fille contre 0,2% chez le garçon. Meynier indique que la
fréquence chez les femmes enceintes est de 2,3-17,5% surtout chez les
primipares avec le risque de développer une pyélonéphrite
de 20-40% avec avortement.
Le germe accuse est E.COLI dans 80% des cas et sa
résistance aux antibiotiques est extrême (Dr G.Bourdat) ;
mais les rapports du CHUK montrent que le rôle des staphylocoques n'est
pas négligeable, car leur fréquence était de 9,3% en
Janvier, 6,0% en Février, en Mars 6,2% et En Avril avec une moyenne de
7,5% en l'an 2002(CHUK, 2002).
Le diagnostic de l'infection urinaire étant un peu
difficile du fait que les signes cliniques ne sont pas toujours
spécifiques, seul le laboratoire peut préciser l'étiologie
des infections urinaires et le traitement de choix. La majorité des
urines qu'on apporte au laboratoire se révèlent stériles
(Remic, 1998) . alors que Le travail unitile, la perte du temps , l'argent du
patient sont déjà comptabilises. Par conséquent, dans des
pays aux ressources limitées comme le Rwanda, on ne devrait rien
gaspiller, car nous avons peu de techniciens qualifies ,peu de laboratoires
équipés ,sans parler d'autres contraintes. A travers nos
conclusions et nos recommandations, nous proposons des recommandations face a
ces problèmes, nous donnons aussi une image des infections urinaires et
leur diagnostic.
1.2. HYPOTHESES
1.2.1. HYPOTHESE GLOBALE
« E. Coli serait aussi responsable des infections
urinaires en clinique du CHUK »
1.2.2. HYPOTHESES SATELLITES
« Les infections urinaires seraient attribues aux
entérobactéries seules et leur diagnostic n'est confirme que par
la culture »
1.3.CHOIX ET L'INTERET DU SUJET
Ce travail donne son analyse et son intérêt sur
le point de vue clinique, microbiologique, épidémiologique et
thérapeutique des infections urinaires. IL met en évidence
l'impact sur le temps que dure l'analyse des urines tout en évitant le
travail unitile et le gaspillage du matériel. A l'aide de nos
observations, nos conclusions et recommandations, nous donnons une information
complète et synthétisée sur la physiopathologie, le
diagnostic et la conduite a tenir tout en participant a la réduction des
prescriptions d'antibiotiques et la diminution des couts associes.
1.4. OBJECTIFS
1.4.1. OBJECTIF GLOBAL
« Identifier l'étiologie des infections
urinaires et leur diagnostic par l'étude comparative en clinique du
CHUK »
1.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Identifier les bactéries responsables des infections
urinaires et situer leur place épidémiologique
Identifier les différents tests utilises et leur
rendement
Déterminer la population vulnérable des
infections urinaires selon l'âge, sexe, provenance et leur situation
hospitalière
Démontrer la part revenant a E.COLI par rapport aux
autres bactéries
Illustrer l'importance du dépistage urinaire avant
l'analyse complète de l'urine
CHAPITRE II : REVUE DE LITTÉRATURE
2.1. DEFINITION DES CONCEPTS
1. Test diagnostic : Est un test
réalisé au laboratoire pour détecter la maladie
(anomalie). Le test peut être positif (anormal) ou négatif
(normal), la maladie peut être présente ou absente.
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le3.png)
2. La Sensibilité : C'est la
proportion des personnes atteintes de la maladie qui présentent un test
positif pour la maladie, un test sensible passe rarement a cote des personnes
atteintes de la maladie
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le4.png)
3. La Spécificité : C'est
la proportion des personnes atteintes de la maladie qui présentent un
test négatif. Un test spécifique classera rarement les personnes
indemnes de la maladie comme étant atteintes
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le5.png)
4. Valeur Prédictive Positive(V.P.P) :
La probabilité de la maladie chez un patient ayant un
résultat de test positif.
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le6.png)
5. Valeur Prédictive
Négative(VPN) : La probabilité de
ne pas avoir la maladie quand le résultat du test est negatif.La valeur
prédictive est quelquefois appelée probabilité a
posteriori de la maladie après que le résultat du test soit
connu
6. La prévalence : La fraction
d'un groupe de personnes ayant une condition clinique ou un résultat a
un moment donne.
La prévalence périodique se rapporte aux cas
présents a n'importe quel moment d'une période connue.
7. Troubles mictionnels : Perturbation
dans l'émission des urines du point de vue de l'aspect,
fréquence, quantité émise par miction, avec ou sans signe
d'accompagnement ( douleur, chaleur,....).
8. Dysurie : Difficulté
d'uriner
9. Protéinurie : La
présence permanente ou intermittente de protéines en
quantité notable dans l'urine
10. Bactériurie : La
présence des bactéries dans l'urine
11. Natriurie : Elimination quotidienne
de sodium dans l'urine qui dépend en fait essentiellement du
régime alimentaire et de la régulation
corticosurrenalienne.
12 .Macroscopie : Analyse a l'oeil nu
13. Microscopie : Analyse a l'aide de la
microscope
14. Echantillon : Est un sous -ensemble
d'une population a partir de laquelle il est sélectionné.
2.2. GENERALITES SUR LES INFECTIONS
URINAIRES
Les voies urinaires sont le foyer le plus fréquent des
infections, comparées aux autres sites d'infections hospitalières
ou non. Ces Infections peuvent se produire des les 1 ers jours de la vie
jusqu'à l'âge avance. Il est important de souligner que les
erreurs de soins de la sphère génitaux- urinaire se produisent
aussi bien a domicile qu'en milieu hospitalier et cela en l'absence de sonde
vésicale.
En milieu hospitalier, la plupart de ces infections
surviennent après l'exploration instrumentale des voies urinaires et
plus particulièrement lorsqu'il y a eu cathétérisme. Bien
qu'on ne puisse prévenir toutes les infections des voies urinaires
associées a l'utilisation de cathéters, un bon nombre pourrait
être évité si l'on veillait a ce que les sondes a demeure
soient utilisées de façon approprie.
2.3. DEFINITION DE L'INFECTION URINAIRE
C'est la présence de germes pathogènes dans
l'urine a l'intérieur des voies excrétrices. Elle peut être
aigue ou chronique, elle peut aussi être asymptomatique et ne se
manifester que par une bactériurie .Les symptômes peuvent
être la fièvre , la dysurie, douleurs lombaires,...on
considère les infections urinaires chez les sujets présentant
plus de 10,000 germes par ml ou présentant une culture positive( urine
sondée) chez un patient présentant auparavant soit une urine
stérile, soit une infection a un autre germe. On dit que l'infection
urinaire est beaucoup plus fréquente chez les femmes que chez les
hommes, mais que cette fréquence augmente avec l'âge : 1%
avant 20 ans, 6% a 60 ans et dépasser 10% a 70 ans. Dans 50% des cas,
l'infection chez la femme enceinte est asymptomatique.
2.4 .PHYSIOPATHOLOGIE DE L'INFECTION
URINAIRE
L'infection urinaire peut se réaliser selon Deux
modalités physiopathologiques : L'infection par voie ascendante et
l'infection par voie descendante. Autrement dit que c'est une infection par
voie sanguine( septicémie) et l'infection par voie rétrograde
lors de cathétérisme de l'urètres et lors de reflux
vésicaux- urétral en présence de l'infection des voies
urinaires basses.
L'introduction des bactéries peut se faire :
1. Des erreurs de soins d'hygiène au niveau de la
région génitaux- urinaire
2. Lors de rétention urinaire associée a une
contamination du méat urinaire
3. En cas d'incontinence urinaire et lors de l'introduction de
la sonde urinaire par des erreurs de manipulations.
2.5. EPIDEMILOGIE
On rencontre une prévalence plus élevée
chez la femme que chez l'homme. Chez l'enfant, il y a un risque d'une
malformation de l'appareil excréteur chez la femme, la grossesse est un
facteur favorisant de l'infection.
1. Pour le N.N et le petit enfant, l'infection urinaire est
favorisée par le changement de lange non fréquent
2. Pour une fillette de 3 ans environ, c'est la contamination
surtout par flore fécale par manque d'éducation en
hygiène.
3. Chez la jeune fille, elle est favorises par le début
de l'activité sexuelle
4. Chez l'homme non circoncis, la toilette du gland
insuffisant ou un phimosis favorisent l'infection.
5..Enfin, l'infection urinaire est fréquente chez les
personnes des deux sexes souffrant d'atteintes neurologiques (maladie de
PARKINSON, SCLEROSE en plaque..) et ceux portant une sonde vésicale
quelque soit la pose de cette sonde.
2.6. CONSEQUENCE DE L'INFECTION URINAIRE
Toute infection chronique présente un taux important de
morbidité. Les décharges bactériennes dans la circulation
systématique accompagnées d'un état fébrile, d'une
agitation et d'une désorientation sont bien connue surtout chez la
personne âgée.( Alphonso, 1998).
La rééducation de la vessie a la contenance est
particulièrement difficile, et est grevée d'un taux important
d'échec en présence de l'infection.
La progression de l'infection vers le bassinet peut aboutir a
la longue , a la Pyélonéphrite chronique et a l'insuffisance
rénale. L'infection urinaire rend les urines nauséabondes.
En cas de pose de la sonde vésicale, chaque mouvement
dans le lit cause des douleurs au niveau du méat urinaire, il n'est pas
rare que les malades deviennent dépressifs et peu collaborant.
La contamination rétrograde de l'urètre chez
l'homme peut également atteindre la glande prostatique et
l'épididyme.
L'infection de ces glandes se traduit par un état
fébrile, des douleurs et parfois une septicémie
d'accompagnement.
Comme prévention on peut suggérer la limitation
de l'utilisation des sondes vésicales et prendre soins de ceux en
portent, ainsi que l'hygiène en général des voies
urinaires, ce qui montre qu'une éducation pour la sante occupe une place
importante dans la prévention des infections urinaires.
2.7. LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS
URINAIRES
L'analyse est surtout faite sur l'urine :
1. Les germes GRAM POSITIFS suspects de causer une infection
urinaire sont :
-staphylocoques
-S .Saprophyticus
-Streptococcus haemoliticus
-Entérocoques
2. Pour les Gram Négatifs, on aura :
-Escherichia Coli
- Klebsiella
-Salmonella
-Serratia ..
2.7.1. PRELEVEMENT DES URINES
A un bon prélèvement correspondra souvent un bon
examen bactériologique :
A un mauvais prélèvement correspondra toujours
un mauvais examen bactériologique.
KASS a établie les normes générales du
dénombrement des germes en disant qu'en dessous de 10,000 bacteries par
ml s'agissant d'une contamination, et que l'échantillon contenant au
delà de 100,000 germes par ml qu'il s'agissait probablement d'une
infection urinaire.
2.7.2. TECHNIQUES DE PRELEVEMENT
Le prélèvement chez les sujets capables de
maitriser leur miction sera réalisé selon la technique
dite » Du milieu du jet » qu'il s'agisse de sexe
féminin ou masculin./
2.7.2.1. CHEZ L'HOMME
-Se laver les mains
- Dégager le gland ( si pas de circoncision) et
émettre une petite quantité d'urine
- Recueillir la plus grande partie du jet d'urine dans un
récipient stérile :
« Prélèvement du milieu de
miction »
- Refermer le récipient et le donner au personnel
infirmier pour qu'il soit rapidement transmis au laboratoire
2.7.2.2 .CHEZ LA FEMME
-Se laver les mains soigneusement et les sécher
-Ecarter les lèvres et nettoyer soigneusement la vulve
et les lèvres au moyen de compresses de gaze stérile
trempée dans l'eau savonneuse
-Rincer a l'eau chaude et sécher avec gaze
stériles
Uriner en ne recueillant pas le premier jet
-Recueillir le reste des urines dans le récipient
stériles et fermer rapidement le couvercle
-Donner le prélèvement au personnel pour
l'analyser rapide
2.7.2.3. CHEZ LE PETIT ENFANT
On utilise un disposition qui se fixe au moyen d'un
adhésif, soit sur la verge du petit garçon soit autour de la
vulve chez la petite fille. Il est bien évident que la pose de ce
dispositif sera précédé d'une désinfection
soigneuse. La première émission est guetté et si son
volume est suffisant, le collecteur est ôté et achemine dans les
meilleurs délais vers le laboratoire.
2.7.3.4. CAS PARTICULIER POUR LE PRELEVEMENT
2.7.3.4.1 : Prélèvement chez la sonde a
demeure
Plutôt que de désaccoupler la sonde et le
collecteur, il parait préférable après avoir clampe la
sonde, de ponctionner directement avec une seringue.
2.7.3.4.2 : Ponction-sus pubienne
Prélèvement direct dans la vessie en traversant
la peau, le tissu cellulaire, puis la ligne blanche, la paroi vésicale
au moyen d'une aiguille montée sur seringue.
2.7.3.4.3 : Cathétérisme chez les femmes
Exceptionnel, en cas d'infections urinaires secondaires
2.7.3.4.4 : Urine au premier jet
Intéressante a recueillir lorsque l'on suspecte une
infection urétrale ou prostatique. Les premières gouttes sont
alors prélevées dans un premier flacon, un second
prélèvement est souvent réalisé dans le milieu du
jet.
2.8. ANALYSES DES URINES
2.8.1. Analyse macroscopique
Couleur :
1. Incolore (diabète insipide)
2. Jaune intense (Oligurie, ictère, anémie de
Biermer)
3. Claire comme l'eau (après les boissons
abondantes)
4. Rouge ou Rosee (Hématuries, porphyriques)
5. Foncée (bière brune) dans met
hémoglobinurie, ictère parenchymateux)
6. Noirâtre (Mélanosarcomes, alcaptonurie, met
hémoglobinurie, hématuries)
7. Blanchâtre ou laiteuse en cas de cholurie, Pyurie,
Lipidurie
8. Verdâtre ou Bleuâtre (Intoxication au THYMOL,
PHENOL LISOL, Les infections dues aux pseudomonas, bleu de
méthylène) et enfin trouble en cas de féculerie.
Volume :La moyenne est de 1200
ml/24h avec limite de 600-2500ml ;L'urine nocturne est de 2-4 fois moins
que le volume des urines diurnes. L'égalité annonce un trouble
Odeur :
-Acre en cas d'infection par les colibacilles
-Acétone en cas d'acidose diabétiques
-Ammoniaque en cas de fermentation in vitro
-Nauséabonds chez les alcooliques
2.8.2. Analyse physico chimique
.Poids spécifique : Varie entre
1.003-1.030 ; l'urine nocturne dépasse 1.018 sinon il y a
insuffisance rénales il est très élève, il
suggère la présence du glucose ou des protéines
.OS molarité : Varie entre 500 a
1500 m OSM/Kg
.PH : Varie entre 4,5 a 8 avec une
moyenne de 6
.Protéinurie : La
protéinurie normale ne dépasse pas 100 a 120 mg/j
.Pigments sanguins : Fragments d'hb,
myoglobine
.Corps cétoniques :
Acétone, acide aceto acétique et beta hydrox butyrique
2.8.3. Examen Microscopique
Direct(Sédiment)
2.8.3.1. : Leucocytes
Dans le sédiment, les urines peuvent contenir 0-3
leucocytes par mm3 d'une façon normale. Leur présence en grande
quantité dans le sédiment est pathologique. Quand ils sont
abondants , ils ont une signification clinique identique a celle d'une
« PYURIE MACROSCOPIQUE » C'est a dire la présence
d'un processus inflammatoire qui suppure dans le rein ou les voies urinaires.
Néanmoins, la présence de quelques leucocytes
inaltérés dans le sédiment, en particulier chez la femme
doit être considère comme normale.
D'autre part, si en plus de leucocytes il existe des
hématies de même quantité dans le sang, on parle de simple
hématurie.
Les leucocytes sont retrouves dans :
-Toutes les infections rénales : Pyélite,
Pyélonéphrite, Hydronephrose,Lithiase, Néoplasie
infectée
-Les cystites, les prostatites, les urétrites,....
-Les néphropathies «
médicales » : Glomérule-néphrite en phase
aigue ou au cours d'une nouvelle poussée. la différence des
pyélonéphrites et des néphropathies avec pus, il s'agit
ici de leucocytaire plus que de pyurie car les leucocytes
dégénérées, ou pyocytes, sont
généralement absents et en plus, leur nombre est beaucoup plus
direct. Dans certaines pyélonéphrites surtout de l'enfance, la
leucocytaire est indiscernable de la véritable leucocyturie nephretique.
Le rapport leucocytes/albumines est toujours plus
élève dans les infections urologiques. Il existe aussi une
leucocyturie stérile dans la néphropathie toxique a la
phenacetine ou dans une infection urinaire « Jugulée par
un traitement antibiotique »
2.8.3.2. : Les Hématies= Les
érythrocytes= Les Globules rouges
Ce type de cellules est absent dans les urines normales ou en
très petite quantité de 1 à 2 par champ. Les constations
d'une plus grande proportion d'hématies constitue une «
MICROHEMATURIE » toujours pathologique, ayant valeur
d'organicité, même si elle ne donne pas lieu a une
hématurie clinique. L'origine de la cause de l'hémorragie peut
être vasculaire, inflammatoire, vasomotrice, rénale, urinaire, de
siège glomérulaire, tubulaire ou pyelique.
Les processus capables de produire une micro-hématurie
sont identiques a ceux qui provoquent de franches hématuries.
L'origine glomérulaire de l'hématurie peut
être affirmée si elle coexiste avec une protéinurie
notable, une cylindrurie et des érythrocytes falciformes. La micro
hématurie isolée et asymptomatique chez les enfants peut
être en relation avec des dépôts mesangiaux d'IGA, survenant
au cours de la phase précoce d'une glomérulonéphrite
focale mesangio-capillaire ou d'une néphropathie membraneuse. Dans
d'autres cas, elle correspond au syndrome d'Alport.
L'hématurie qui accompagne un sédiment riche en
oxalates n'a pas de signification clinique. Chez la femme qui a ses
règles, l'hématurie n'a pas de valeur que dans les urines
recueillis par sonde.
2.8.3.3. : LES CELLULES EPITHELIALES
En général, elles ont peu d'intérêt
clinique : On en observe quelques unes dans le sédiment urinaire
des personnes normales. Quand elles sont abondantes et proviennent des tubules
rénaux, elles évoquent une néphropathie parenchymateuse.
On observe des fragments de colonie de cellules
dégénérées ou avec inclusions. Les cellules du
bassinet rénal ou de la vessie apparaissent dans les pyélites et
les cystopyelites intenses. Dans les tumeurs urétrales, rénales
et prostatiques existent des accumulations de cellules atypiques avec noyaux
hyper chromiques, contenant un nucléole grand ou
multiple.
2.8.3.4. : LES CYLINDRES
La présence de cylindres évoque une
néphropathie diffuse « médicale » et non
une affection urologique, bien qu'une pyélite ascendante avec affection
parenchymateuse entraine aussi une cylindurie
-Les cylindres hyalins : Ont en
général la même signification que l'albuminurie et
apparaissent en petite quantité
-Les cylindres granuleux : Sont toujours
pathologiques de même que les cylindres épithéliaux qui
témoignent d'une dégénérescence cellulaire ;
ils sont le reflet d'une desquamation par lésion tubulaire au cours des
néphropathies parenchymateuse aigues comme la
Glomérulonéphrite nécrotique. On peut également
rencontrer ces cylindres en abondance chez les diabétiques avec
acidocétoses grave.
-Les cylindres hématiques :
Apparaissent dans les hématies parenchymateuses rénales ont une
signification identique, ils correspondent généralement a une
lésion glomérulaire .Leur présence permet dans les cas
douteux, d'exclure une hématurie d'origine
sub-rénale « hématurie urologique ».Les
cylindres apparaissent aussi dans les glomérule-néphrites aigues,
occasionnellement chroniques.
-Les cylindres hémoglobiniques :
Apparaissent typiquement dans les hémoglobinuries ; parfois ils
accompagnent les cylindres hématiques et granuleux au cours des
glomérulonéphrites aigues.
-Les cylindres leucocytaires :
Apparaissent de façon caractéristique dans les
pyélonéphrites et ont une grande valeur diagnostique
-Les cylindres Leucocytaires :
Apparaissent de façon caractéristique dans les
pyélonéphrites et ont une grande valeur diagnostique.
-Les cylindres Cireux : Sont de
pronostic mauvais car ils correspondent a des
dégénérescences tubulaires profondes et
avancées ; on les trouve dans les néphropathies chroniques
graves avec insuffisance rénale, les amyloses, les dermatomyosites, le
lupus érythémateux. Leur largeur apporte la preuve qu'ils
proviennent des tubes collecteurs ou des tubes dilate par obstruction
intra-rénale.
-Les cylindroïdes, ne sont pas
d'origine rénale mais proviennent des voies urinaires. Ils apparaissent
au cours des infections urologiques et a la phase de guérison des
glomérulonéphrite aigues.
2.8.3.5. : Les cristaux
La présence de cristaux dans le sédiment,
même s'ils sont abondants, ne témoigne pas d'une augmentation
de l'élimination mais uniquement de la précipitation de la
substance éliminée. Celle-ci dépend de la concentration de
la réaction acide ou alcaline des urines ainsi que du manque de
colloïdes protecteurs. L'existence de cristaux ou de dépôts
inorganiques, amorphes, dans un sédiment urinaire peut correspondre
à une lithiase rénale concomitante mais elle n'a pas de valeur
diagnostique.
Il existe des :
-Cristaux d'urates : présents
dans la GOUTTE ou HYPERURICEMIE.ils apportent, a cote des signes cliniques, un
élément de diagnostique fondamental. Dans ce cas l'urine est
généralement une précipitation de cristaux dans l'urine
des maladies leucémiques ou polycytemiques.
-Leucine et Tyrosines : Ces cristaux
apparaissent au cours de l'insuffisance hépatique grave
-Cystine : Ces cristaux surviennent chez
les malades ayant une cystinose ou une cystinurie, généralement
dans le syndrome de FANCONI ou ils s'accompagnent de glycosurie et d'autres
aminoaciduriques.
-Oxalates : Ils précipitent dans
les urines acides. Leur origine peut être exogène ou provenir
d'une oxalaturie.
-Phosphates : Dans les urines alcalines,
il s'agit de phosphate calcique ou phosphate ammoniac magnésique qui
apparait par fermentation ammoniacale de l'urée en dehors de l'organisme
, ou même a l'intérieur de la vessie, chez les patients a l'urine
infectée.
2.8.3.6. : LES GERMES
Une bactériurie se rencontre par simple
élimination rénale des germes dans les septicémies et les
infections avec bactériémie, ou correspondre a une infection
locale du rein ou des voies urinaires.
2.8.3.6.1. E. Coli
C'est le germe le plus fréquent dans l'urine même
chez les sujets normaux. La valeur pathologique est significative s'ils sont
très abondants.IL traduit une infection Colibacillaire, mais en cas de
pyurie franche, il indique l'existence d'une infection urinaire comme une
pyélonéphrite, cystopyelites, cystite,....
Cette infection peut se traduire au cours du Syndrome de
HEITZ-BOYER, mais il convient de rechercher les facteurs locaux
prédisposant comme une stase, lithiase, hydronéphrose, un
traumatisme ou un reflux vesico urétéral.
2.8.3.6.2. PROTEUS
Ce nom provient du polymorphisme de ces germes. On les
rencontre surtout dans les infections urinaires chroniques. Leur multi
résistance aux antibiotiques explique la fréquence de plus en
plus grande des proteus comme germe d'infection secondaire dans une cystite ou
dans une pyélonéphrite.
En culture ,ils envahissent le milieu par ondes successives
.Le diagnostic n'est que bactériologique, réalisé sur un
prélèvement aseptique des urines.
2.8.3.6.3.
KLEBSIELLA-ENTEROBACTER-SERRATIA
Ces germes sont au premier plan de la pathologie
hospitalière d'opportunité : Hospitalisme infectieux. Ils
sont responsables d'infections urinaires tenaces, très fréquents
dans les services d'urologie, souvent secondaires au traitement antibiotique,
réalisant une substitution de flore. Elles sont plus volontiers des
infections du bas appareil, bien tolérées et dont le pronostic
immédiat pour la fonction rénale est moins préoccupant
qu'en cas de pyélonéphrite vraie.
Le diagnostic bactériologique est base sur un
prélèvement aseptique des urines ., isolées au
laboratoire.
2.8.3.6.4. LES COQUES GRAM POSITIF
Ce sont les staphylocoques dont le germe redoute est S.aureus,
les autres étant S. epidermidis et S.Saprophiticus.Il y a aussi les
entérocoques et les streptocoques. Ces germes sont très rarement
isolés dans les infections urinaires ; on les trouve dans certaines
circonstances (Inoculation massive à l' occasion de traumatisme,
cathétérisme, et chez les sujets réceptifs,
immunodéprimés, ou porteurs de prothèses artificielles.
Ces bactéries peuvent avoir alors une pathogenecite évidente et
provoquer de façon opportuniste des infections urinaires qui sont en
général résistantes aux antibiotiques.
2.8.3.6.5. PARASITES
On peut rencontrer trichomonas vaginales, schistosome
haematobium, et rarement les filaires de Bancroft.
2.8.4. COLORATION DE GRAM
Elle est réalisée sur le culot de centrifugation
fixe et colore sur une lame.
METHODE
1. Fixer le Frottis confectionne a la chaleur de la flamme du
bec bunsen
2. Couvrir le frottis de solution de Violet de Gentiane
(Cristal Violet) pendant une Minute(1),
3. Laver a l'eau
4. Recouvrir le frottis avec le Lugol pendant une minute(1)
5 .Laver a l'eau
6. Décolorer a l'alcool a 95% pendant 30
seconds
7. Laver a l'eau
8. Recouvrir le frottis de Fuchsine pendant une minute(1),
9. Laver abondamment a l'eau,
10. Egoutter,
11. Sécher
12. Examiner au microscope a l'objectif à immersion.
Les bactéries a Gram négative sont colores en
rose. Les bactéries a gram Positif sont colorées en violet.
La coloration de Gram détermine le choix des milieux de
culture et d'identification .La préparation et l'examen d'un frottis
colore au Gram est une partie nécessaire du traitement au
laboratoire.
A l'aide de cette coloration, on détecté la
présence ou l'absence des bactéries, les polynucléaires et
les cellules de l'épithélium malpighien. On dit que la
présence d'une ou plusieurs cellules bactériennes par champ
implique en général la présence 105
bactéries /ml.
L'absence de leucocytes et de bactéries dans un frottis
colore au Gram prépare a partir d'un prélèvement d'urine
comme décrit précédemment, est une bonne indication
d'urine non infectée. Normalement un prélèvement
négatif a l'examen du frottis Gram n'a pas besoin d'être mis en
culture ; un autre test de dépistage simple et efficace est la
bandelette réactive pour tester l'estérase leucocytaire.
2.9. EXAMEN A LA BANDELETTE URINAIRE
La bandelette urinaire permet de rechercher dans les urines
les nitrites, les leucocytes, les protéines, le glucose, les
hématies,....qui s'y trouvent.
Pour notre étude, nous nous intéressons surtout
aux :
-Leucocytes
-Hématies
-Protéines
-Nitrites
-Ph
-Densité
Si tous ces résultats sont négatifs, la
probabilité d'une infection urinaire est très faible. L a
bandelette peut se définir comme un support plastique rigide sur lequel
sont fixées les plages réactives distinctes. Elles sont a usage
unique et ne nécessitent pas d'autres matériels particuliers, ce
qui montre qu'elles peuvent être utilisées non seulement par les
laborantins qualifies mais aussi par les médecins ou même les
infirmiers.
Son principe est la détection dans les urines des
substances dont la présence est pathologique. La présence se
révèle par une modification de la couleur de la plage
réactive correspondant a ce paramètre.
L'interprétation des résultats est basée
sur le changement de couleur par comparaison avec celle donnée par le
fabricant.
2.9.1. LEUCOCYTES
En général l'urine normale peut comporter 5-10
GB/mm3 non altères, Un résultat supérieur a trace (
10-15 GB) est significatif dans le diagnostic des infections urinaires. Ce test
détecté la présence d'estérase leucocytaire. Enzyme
contenue dans les polynucléaires, normalement absente dans l'urine.
Les bactéries, les levures, les trichomonas, les
érythrocytes,.... ne réagissent pas avec cette enzyme. Le
formaldéhyde et les médicaments contenant de l'Imipenème,
meropeneme, l'acide clavulanique, peuvent conduire a des résultats
faussement positives.
2.9.2 .NITRITES
Le test repose sur le principe de la réaction de
Griess, spécifique des nitrites.
Elle est basée sur la transformation de nitrates en
nitrites par les bactéries présentant une nitrate
réductase, qui sont souvent des entérobactéries. Si le
test est positif, la zone correspondante doit se colorer en rose. Le test peut
être faussement positif par un apport alimentaire important en nitrates.
Inversement dans l'échantillon, En pratique, un séjour prolonge
de l'urine dans la vessie est une condition pour atteindre un pourcentage de
détection élève.
La coloration rose a rouge de la zone réactive indique
une bactériurie significative avec une limite de détection de 0,5
mg/l soit 11 micro mollL.
2.9.3. PROTEINES
Ici le test est base sur le principe de l'erreur des
protéines de l'indicateur de PH. Les zones réactives indicateur
colore tamponnée a Ph acide est en jaune l'absence de
protéines.
A ce même Ph et en présence de protéines,
elle prend une teinte verte.IL est particulièrement sensible a
l'albumine avec une limite de détection de 60 mg/L. La zone
correspondante se colore en vert en présence de protéines. On
peut avoir des faux positifs en cas d'urine trop alcaline ou trop
concentrée ou si elle contient des désinfectants.
-Physiopathologie de la protéinurie
Le glomérule est une microcirculation capillaire
caractérisée par une pression capillaire moyenne assez
élevée. Le filtration est d'environ 180l/J , soit 120 ml/Min sur
le plan fonctionnel et anatomique.
La protéinurie peut être :
-Physiologique : Elle est de 40-80 mg/j
avec une valeur inferieur haute a 150 mg/24h. S'elle est compose de moins de
10 mg/ j d'albumine vraie, 30 a 50 mg de muco protéines vraies et 20 mg
d'immunoglobulines et d'autres protéines de petit poids
moléculaire.
Pathologique : La barrière est
altérée et on aura une quantité importante de
protéines, supérieures a 150 mg/j, ayant plusieurs
mécanismes et significations.
1. Protéines de Surcharge (faible poids
moléculaire)
2. Protéines tubulaires (faible abondance)
3. Protéines d'hyperperméabilité (Perte
du revêtement)
4. Protéines hémodynamiques (transitoire)
Ainsi le virage d'un indicateur colore ( bleu de bromophenol)
a Ph constant aura un intérêt limite car il ne permet qu'une
estimation semi quantitative de la concentration d'albumine dans l'urine. On
peut rencontrer quelque faux positifs en cas de :
-Bandelette anciennes
-Urines très alcaline (germe a urease positive
-Détergents d'ammonium
Les tiges doivent être conservées dans un flacon
hermétiquement ferme a l'abri de la lumière et de la chaleur.
L'urine doit être fraiche sans détergent et il faudrait recourir
au dosage pondéral en cas de positivité. Le rouge de Pyrogallol
qui détecte 70 mg/L avec une réactivité de l'ordre de 100%
pour l'albumine et l'hémoglobine,75% pour les globulines et les chaines
légères.
Il existe des protéinuries intermittentes, qui semblent
plutôt liées a des modifications de l'hémodynamique
rénale qu'a une atteinte organique rénale.
Les protéinuries permanentes, sont dues a des
nephropathies.L'association d'une protéinurie modérée ou
faible avec une hématurie macroscopique évoque aussi une
néphropathie glomérulaire.
2.9.4. HEMATIES
L'hémoglobine et le myoglobine catalysent l'oxydation
de l'indicateur par hydro peroxyde organique contenu dans la zone
réactive. L'HB, les GR lysées et la myoglobine sont mis en
évidence par une coloration verte homogène de la zone
réactive avec une limitée de détection de l'HB
correspondant a 10 GR/ml. En général, l'hématurie
directement visible est macroscopique et si invisible, on parle
d'hématurie microscopique.
HEMATURIE MACROSCOPIQUE : Si un débit de 300,000
éléments/min. Elle est suspecte devant la présence d'une
urine rouge ou brune. 1 ml de sang par L suffit pour induire une modification
visible de la couleur de l'urine.
L'hématurie est confirmée si la coloration rouge
est observée uniquement dans le sédiment urinaire avec un
surnageant clair. La coloration brunâtre « Coca
cola » de l'urine suggère la combinaison d'un temps de transit
prolonge a travers le néphron et d'un Ph urinaire acide, aboutissant a
la formation de la méthémoglobine.
L'HEMATURIE MICROSCOPIQUE : Si un
débit de 10,000 éléments/min, la normale étant
inferieur a 5,000/min. Les bandelettes sont très sensibles puisqu'elles
sont capables de détecter 1 a 2 GR/mm3. Une bandelette peut avoir de
faux positifs a la recherche des érythrocytes, par contre les faux
négatifs sont exceptionnels, si bien que la bandelette urinaire
négative pour l'hématurie permet d'exclure quasi formellement
toute hématurie anormale.
La fausse hématurie, est possible en cas de
règles ou d'hémorroïdes
L'hématurie peut être d'origine :
-Surrénale : Hémorroïde
urétrale
-Rénale : Néphropathie, tuberculose
rénale
-Extra rénale : L'appendicite, congestion
passive rénale...
-Idiopathique : Varices, angiomes papillaires...
2.9.5. PH Urinaire
Normalement l'urine passe d'un PH acide a un PH alcalin en
fonction du regime alimentaire ( ph 4,5-8)
Urine Acide : Régime carne,
absorption d'acides, infections a Colibacilles, dans les acidoses
métaboliques, lors d'un traitement acidifiant, dans les diarrhées
graves,....
Urine Alcaline : Régime
végétalien, absorption d'alcalins, infection a Proteus et
pseudomonas, acidose tubulaire, alcalose respiratoire...
Le test du PH est base sur l'indicateur double du PH ou le
« Bromothymol bleu » et « methyle
red » donne des couleurs qu'on peut distinguer, de Ph variant entre
5-9.
2.9.6 .POIDS SPECIFIQUE
Varie entre 1.003-1.030.L'urine nocturne dépasse 1.018
sinon une insuffisance rénale doit être suspectée. Une
émission permanente d'urine de poids spécifique faible est le
signe de l'insuffisance rénale.
Rendement du Test par bandelettes : Le test de
dépistage doit être fiable, acceptable économiquement, ce
qui fait que la décision d'appliquer une méthode de
dépistage systématique a un sous groupe ou un ensemble de la
population dépend de l'évaluation du rapport cout
bénéfice attendu des dépistages.
A.SENSIBILITE : Aptitude a déceler la maladie chez
un sujet réellement atteint
B.SPECIFICITE : Aptitude a donner des résultats
négatifs pour les sujets indemnes. L'examen de confirmation permet de
préciser la specificite.Un examen de dépistage doit permettre ,
lorsqu'il est négatif, d'exclure les patients indemnes( absence de faux
négatifs).
Pratiquement, une spécificité absolue se fait
souvent au détriment d'un léger excès de
sensibilité (Faux positifs).
La bandelette s'inscrit dans le cadre de ces examens en
permettant le dépistage a grande échelle d'une atteinte
rénale en raison de sa sensibilité, cout et simplicité.
L'utilisateur n'accorde pas toujours la rigueur nécessaire a une
manipulation apparemment banale.
2.10. MISE EN CULTURE DES URINES
L'ensemencement n'a lieu que si une réaction cellulaire
a été notée lors de l'étude cytologique, ou si des
germes sont observes lors de l'examen du frottis colore.
Une évaluation quantitative de la bactériurie
est effectuée âpres l'ensemencement d'urine. On fait l'incubation
18-24 h a l'étuve et les colonies sont denombrees.IL est admis de
considérer que la majorité
des « contaminations » comporte moins de
10,000 bactéries/Ml et que 95% des infections urinaires entrainent des
bactériuries supérieures a 100,000 /ml. Les 5% restants se
manifestent par moins de 100,000 bactéries/Ml. Les germes isoles
subissent ensuite une identification et leur sensibilité aux
antibiotiques est déterminée.
La plupart des infections sont Mono microbiennes,
mais l'existence de deux germes peut être trouvée.
On pense a une infection tubulaire devant une réaction
cytologique sans bactériurie. Certains experts estiment qu'un nombre de
10 4 bactéries/mL ou même plus faible suffit à
indiquer une infection. Selon cette rubrique, on aura 3
catégories :
CATEGORIE 1 : Inferieur a 10 4
bactéries /ml ; peut suggérer l'absence probable d'une
infection des voies urinaires, sauf si l'urine est directement
prélève dans la vessie par ponction sus pubienne ou par
cystoscopie.
CATEGORIE 2 : Entre 104 et 105
bactéries/ml. Si le sujet est asymptomatique, demander un second
prélèvement.
CATEGORIE 3 : Supérieur a 105
bactéries/ML. Ces numérations sont fortement indicatrices d'une
infection des voies urinaires.
2.11. NOTION DE TRAITEMENT
Apres l'identification du germe, on doit faire l'étude
de sa sensibilité sur les colonies bien isolées.
1. L'infection commune aigue de type Cystite oriente la
thérapie vers la prescription d'un antimicrobien urinaire
spécifique
2. L'existence d'une pyélonéphrite
nécessite le prolongement du traitement pendant longtemps
3. En cas de bactériémie ayant pour point de
départ une infection urinaire, une antibiothérapie
bactéricides a large spectre est habituellement nécessaire.
4. La prescription de boissons abondantes est
recommandée.
CHAPITRE III.CONSIDERATIONS PRATIQUES
3.1. METHODOLOGIE
Nous avons mené une étude prospective
transversale qui s'est étendue sur une période de 3 mois. Notre
délimitation est donc celle-ci :
1. temps : JUILLET au Début OCTOBRE 2004
2. Espace : Clinique du Centre Hospitalier Universitaire
de Kigali, CHUK en ambulatoire et patients hospitalisées.
3. Domaine : Bactéries responsables des infections
urinaires et leur diagnostic
Notre effectif est valable car, sur 325 échantillons
recueillis, 320 ont été analyses systématiquement et leur
résultats sont présentes dans les différents tableaux et
graphiques (soit un effectif valable de 98,46%).
L'urine a été analyses par :
.L'examen macroscopique
.La bandelette urinaire réactive
.L'examen a frais entre lame et lamelle
.La coloration de Gram
.La culture et l'antibiogramme
3.2. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE
L'étude s'est déroulée au laboratoire du
CHUK, Précisément dans le service de microbiologie, durant nos
stages préparatoires et pendant des heures libres.
Le CHUK est situe dans la Mairie de la ville de Kigali,
District de Nyarugenge, Secteur Gitega.
La population est composée des malades qui viennent en
consultation clinique du CHUK et ceux qui sont en hospitalisation quelque soit
l'âge, le sexe, la Provenance.
La méthode du questionnaire est adoptée dans
cette étude.
3.3. METHODE
A. Réception des échantillons :
Les échantillons sont
enregistrés : Nom, prenom, sexe du malade, service, médecin
prescripteur, date de réception, numéro d'enregistrement et la
provenance.
B .Examen macroscopique
Nous notons principalement l'aspect, la quantité, la
couleur, le contenant et l'odeur.
C. Examen a la Bandelette réactive
La tige réactive est prolongée dans l'urine, la
lecture se fait après une minute en comparant les couleurs obtenues avec
celles du fabricant. On s'intéressé aux leucocytes,
protéines, hématies, ph, densité, et les nitrites
NB : La lecture après 2 minutes et plus n'est pas
prise en considération ; la lecture après trente secondes
est possible pour les nitrites.
D. Examen microscopique
D.1. Examen entre lame et Lamelle
Apres l'obtention du culot de centrifugation, a l'aide d'une
pipette pasteur stérile, une goutte est déposée sur une
lame couverte d'une lamelle ; on examine a l'objectif 10X, puis 40X et on
recherche : Hématie, Leucocytes, Bactéries, Levures,
Cylindres, Parasites et Cristaux.
D.2.Examen après Coloration de Gram
L'examen est réalisé sur le culot de
centrifugation après confection d'un étalement fixe par la
chaleur de la flamme du bec Bunsen. La coloration se fait par :
-Violet de gentiane
-Lugol
-Alcool a 95% et Fuchsine
-Fuchsine
L'observation se fait au microscope avec l'objectif a
immersion ( 100X)
Les bactéries Gram Positifs sont VIOLEETS
Les bactéries Gram Négatifs sont ROSES
Seule la coloration de Gram peut orienter le choix du milieu
de culture et d'identification
E) Mise en Culture
Les milieux de culture permettent d'étudier les
caractères biochimiques, enzymatiques, antigéniques et permettent
l'identification des souches responsables.
3.3.1. MILIEUX DE CULTURE UTILISEES
A.GELOSE AU SANG (GS) : Milieu
d'isolement des bactéries exigeantes, aérobies et anaerobies.Il
permet de mettre en évidence le pouvoir hémolytique des germes
B.MAC CONKEY(MC): Cette gélose lactose
est utilisée pour rechercher, isoler, et dénombrer les
enterobacteries.Elle permet de distinguer parmi eux les fermenteurs de lactose
et les non fermenteurs
C.MANNITOL SALT AGAR( MSA): Milieu
sélectif pour les staphylocoques
D.SABOURAUD: Milieu sélectif pour les
levures
E.KLIGLER: Milieu d'identification des
entérobactéries permettent de mettre en évidence le
pouvoir fermenteur ou non du glucose , du lactose ainsi que la production de
H2S.
F.CITRATE : Milieu
d'identification permettant de distinguer les
entérobactéries
G.MIU : Milieu d'identification
permettant de distinguer les entérobactéries par la
mobilité, la fermentation du citrate ou non.
3.3.2. REACTIFS UTILISES
1. Bleu de
méthylène --------------coloration
2. Réactif de KOVACS------------
Réaction couleur
3. Réactifs de
GRAM---------------Coloration
4. Sérum de lapin-------------------Coagulase
détection
5. Sérum humaine------------------Coagulase
détection
6. Eau physiologique-------------Examen a
frais
7. Eau
oxygénée-------------------- > Catalase
détection
3.3.3. TESTS FAITS POUR L'IDENTIFICATION
1. CATALASE
Ce test est fait pour différencier les bactéries
productrices d'une enzyme, la catalase, comme les staphylocoques et les non
producteurs de cette enzyme, comme les streptocoques
MODE : 3 ML H2O2+ COLONIE, PUIS OBSERVER LA REACTION
2.COAGULASE
Test effectue pour différencier S.Aureus des autres
staphylocoques qui ne produisent pas cette enzyme.
3. TEST A LA DNASE
Test effectue aussi pour différencier S.Aureus qui
produit cette enzyme de ceux qui ne la produisent pas.
4. TEST A L'OXYDASE
Test utilise pour identifier les bactéries comme
Pseudomonas, Neisseria, Vibrio, Pasteurella des autres bacteries dont ce test
est négatif.
MODE : Disque d'oxydase+ une colonie, puis observation du
changement de couleur.
5.TEST DE L'UREASE
Test utilisé pour différencier les
enterobacteries.Les colonies de proteus sont fortement productrices d'urease.
Les germes comme Salmonella et Shigella ne produisent pas d'urease.
6. TEST DE L'INDOLE
Test très important pour l'identification des
entérobactéries. Plusieurs types d'E.Coli, P.Vulgaris,
P.Rettigeri, M.Morgani et Providence sont très spécifiques pour
cette enzyme. En disposant de la réaction de Kovacs, avec les
résultats du Citrate et du MIU, on identifie aisément E. Coli.
3.4. CONDITIONS D'ETUDE ET CONTRÔLE DE
QUALITE
Les échantillons inclus sont :
-Ceux provenant de la clinique du CHUK accompagnes d'un bon
comportant le renseignement clinique
Les échantillons exclus sont :
-Ceux des malades sous antibiothérapies datant d'une
semaine, ou sans renseignements.
Les examens inclus sont :
-Examen macroscopique :
-Examen microscopique
-Examen cytologique
-Examen chimique
-Culture
-Antibiogramme
Non seulement les échantillons sont analyses au
Laboratoire de Microbiologie du CHUK, mais également quelques
échantillons - 30%- ont été contrôles dans d'autres
laboratoires par d'autres techniciens capables d'effectuer les analyses
citées.. 2% ont été transférées dans
d'autres pays et les résultats qui nous sont parvenus par internet ne
montraient pas de grandes différences ; ce qui fait que nos
méthodes sont valables et nos recommandations doivent être
considères.
Un post test de quelques jours concernant quelques
échantillons a été effectue en Octobre et Novembre. Aucune
particularité importante n'a été
révélée a part l'isolement de P.Aeroginosa
3.5.DIFFICULTES RENCONTREES
L'objectif global de notre étude qui est de
Rationaliser les bactéries responsables des infections urinaires et leur
diagnostic a eu quelque difficulté
-Certains techniciens avaient l'impression que l'enquête
était un test pour évaluer leur compétence et
révéler leurs déficits du fait que nous étions des
camarades dans le passe. Il en était le même pour quelque
infirmières.
De ce fait les réponses faisant l'Object de notre
étude ont parfois pris un peu de retard. Pour pallier a ce
problème, il nous a fallu associer plusieurs méthodes et
plusieurs moyens a propos du temps de collecte, questionnaire, d'examen, de la
notation des résultats, pour atteindre notre objectif et fournir une
information précise et scientifique.
-Les moyens de rédaction et de documentation n'ont pas
été toujours facilement accessibles, comme la
bibliothèque électronique. Mais la volonté et la
détermination en avance nous ont aidé, nous avons pu recueillir
le maximum des renseignements pour donner ce travail une valeur scientifique
pour des recherches ultérieures.
CHAPITER 4 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
A.CARACTERES SOCIO- DEMOGRAPHIQUES
TABLEAU n o 1 : Distribution des 320
échantillons d'urines, selon les tranches d'âge
TRANCHE D'AGE
|
EFFECTIF
|
%
|
0-5
|
13
|
4,06
|
6-10
|
26
|
8,13
|
11-15
|
4
|
1,25
|
16-20
|
13
|
4,06
|
21-25
|
4
|
1,25
|
26-30
|
13
|
4,06
|
31-35
|
57
|
17,81
|
36-40
|
13
|
4,06
|
41-45
|
92
|
28,75
|
46-50
|
44
|
13,75
|
51-55
|
20
|
6,25
|
56-60
|
10
|
3,13
|
61-65
|
7
|
2,19
|
66-70
|
4
|
1,25
|
71-75
|
0
|
0
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire : Tous les âges sont
représentés, mais la majorité provient de la tranche
d'âge de 41- 45 ans.
TABLEAU no2 : Distribution des 320
échantillons selon le sexe
SEXE
|
EFFECTIF
|
%
|
FEMININ
|
220
|
68,75
|
MASCULIN
|
100
|
31,25
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : Le sexe féminin est plus
représente, avec une fréquence de 68,75%
Tableau no 3 : Distribution des 320
échantillons d , urine selon la provenance des malades
PROVENANCE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
MVK
|
300
|
93,75
|
KIBUYE
|
6
|
1,88
|
RWAMAGANA
|
6
|
1,88
|
BUTARE
|
3
|
0,93
|
MUTARA
|
2
|
0,63
|
CYANGUGU
|
1
|
0,31
|
ETRANGER
|
2
|
0,62
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La majorité des patients proviennent
de la mairie de la ville de Kigali. Les autres provinces sont faiblement
représentées
Tableau no 4 : Distribution des 320
échantillons d'urines selon les renseignements cliniques
Renseign.Clinique
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Infection urinaire
|
30
|
9,38
|
Syndrome palustre
|
6
|
1,87
|
CPN
|
35
|
10.94
|
Douleur lombaire
|
20
|
6,25
|
HIV POSITIVE
|
50
|
15,62
|
Douleur bas ventre
|
23
|
7,19
|
Fievre
|
6
|
1,87
|
Gastro enterite
|
10
|
3,12
|
Gastrite
|
20
|
6,25
|
Dyssurie
|
70
|
21,88
|
Candidose vaginale
|
8
|
2,5
|
H.TA
|
3
|
1,88
|
Nephropathie
|
6
|
1,87
|
Pyelonephrite
|
10
|
3,12
|
Douleur Hypochondre
|
6
|
1,88
|
Malaise
|
1
|
0,31
|
Pneumopathie
|
2
|
0,62
|
Splenomegalie
|
3
|
0,94
|
Diabete
|
1
|
0,31
|
Douleur mictionnelle
|
4
|
1,25
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La majorité des renseignements
cliniques sont représentées par la dysurie, soit 21,88%, en
second vient VIH POSITIVE, et ensuite le CPN, Puis l'infection urinaire, soit
15,62 % ,10,94% et 9,38%.
Tableau no 5 : Distribution des 320
échantillons selon la prise d'antibiotique antérieure a la
consultation
Prise d'antibiotique
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Non
|
290
|
90,63
|
OUI
|
25
|
7,81
|
Pas d'info
|
5
|
1,56
|
Total
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La majorité des patients n'avaient
pas pris d'antibiotiques avant de consulter pour les problèmes
urinaires, soit 90,63% contre 7,81%.
Tableau no1 : Distribution des 320
échantillons selon la situation hospitalière du
patient
Consultation ambulatoire
|
286
|
89,38
|
Hospitalise
|
34
|
10,62
|
total
|
320
|
100
|
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le7.png)
Source : Notre étude
Commentaire : La majorité des urines
analysées proviennent des patients qui viennent en consultation
clinique, soit 89,38% contre 10,62% qui sont hospitalises.
B.ETUDE DU TEMPS, FLACON ET PERSONNEL
Tableau no 6 : Répartition des 320
échantillons selon l'heure d'arrivée au Laboratoire
Heure d'arrivée
|
Effectif
|
Pourcentage
|
<6h00
|
12
|
3,75
|
6-8h
|
207
|
64,69
|
8-10h
|
91
|
28,44
|
>10h
|
10
|
3,12
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source ; Notre études
Commentaire : La majorité des urines arrivent au
laboratoire entre 6-8h âpres la collecte , soit 64,68%
Tableau no 7 : Répartition des 320
échantillons selon l'heure du traitement des urines au laboratoire
Heure du Traitement
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Immédiat
|
6
|
1,88
|
Avant 2h
|
310
|
96,88
|
Apres 2h
|
3
|
0,93
|
Apres 24h
|
1
|
0,31
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : Les urines sont en majeure partie
analysées au cours des 2 h suivant leur arrivée au Laboratoire,
soit 96,88%.
Tableau no 8 : Répartition des 320
échantillons selon les flacons de transport
Flacon
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Ferme
|
319
|
99,69
|
Ouvert
|
1
|
0,31
|
Total
|
320
|
100
|
Source : NOTRE ETUDE
COMMENTAIRE : La plupart des urines sont
transportées dans des flacons fermes, soit 99,68%
Tableau no 9 : Répartition des 320
échantillons, selon l'aspecie du flacon de transport
Flacon
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Stérilisé
|
310
|
96,88
|
Non stérilisé
|
1
|
0,31
|
Neuf
|
9
|
2,81
|
Total
|
320
|
100
|
Commentaire : Les urines sont recueillies dans des
flacons stérilisées à 96,88%
Tableau no 10 :Répartition des 320
échantillons , selon le personnel transportant
l'échantillon
Personnel transportant
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Infirmière
|
318
|
99,38
|
Garde malade
|
1
|
0,31
|
Médecin
|
1
|
0,31
|
TOTAL
|
320
|
100
|
SOURCE : Notre études
Commentaire : Pratiquement tous les échantillons
d'urines sont achemines au laboratoire par le personnel soignant( Soit 99,38%
par les infirmières et 0,31% par médecin).
Tableau no 11 : Répartition des 320
échantillons selon le mode de prélèvement
MODE DE PRELEVEMENT
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Miction ordinaire
|
317
|
99,06
|
Sonde
|
3
|
0,94
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Commentaire : La miction ordinaire (consciente)
représente la presque totalité des prélèvements des
urines a 99,06%
C.ETUDE MACROSCOPIQUE ET PHYSIQUE
Tableau no 12 : Répartition selon la
quantité d'urines
Quantité ML
|
Effectif
|
%
|
5ml
|
115
|
35,94
|
< 5ml
|
125
|
39,06
|
>5ml
|
80
|
25
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Commentaire : Les volumes d'urines sont relativement
disperses mais la plupart se situent autour de 5 ml
Tableau no 13 : Répartition des 320
échantillons d'urines selon la couleur
Couleur
|
Effectif
|
%
|
Jaune
|
240
|
75
|
Rouge
|
22
|
6,88
|
Brune
|
40
|
12,5
|
Incolore
|
5
|
1,56
|
Trouble
|
10
|
3,12
|
Blanche
|
3
|
0,94
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Commentaire : D'après notre étude, L'urine
est jaune dans 75% des cas.
Tableau no 14 : Répartition des 320
échantillons selon l'odeur d'urine
ODEUR
|
EFFECTIF
|
%
|
Normale
|
300
|
93,75
|
Nauséabonde
|
10
|
3,12
|
Piquante
|
6
|
1,88
|
Ammoniac
|
4
|
1,25
|
Total
|
320
|
100
|
Source : La majorité des urines ont une odeur
normale dans les proportions de 93,75%
D.ETUDE CYTOCHIMIQUE PAR BANDELETTE
Tableau no 15 : Répartition selon la
présence des protéines dans l'urine
Protéine
|
Effectif
|
%
|
Négatif
|
200
|
62,50
|
Trace
|
85
|
26,56
|
Positif
|
29
|
9,06
|
Positif ++> 30
|
6
|
1,88
|
TOTAL
|
320
|
100
|
SOURCE ; Notre étude
Commentaire : Les urines normales ne doivent pas contenir
des protéinés, mais d'âpres nos études, celles qui
sont totalement négatifs sont 62,5% ,traces de 26,56% et celles qui sont
positif représentent 9,06% et 1,88%.
Tableau no 16 : Répartition des 320
échantillons selon la présence des leucocytes dans l'urine(
bandelette)
Leucocyte
|
Effectif
|
%
|
Négatif
|
270
|
84,38
|
Trace
|
30
|
9,38
|
Positif+
|
15
|
4,69
|
Positif++
|
5
|
1,56
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Commentaire : L'Urine normale ne contient pas de
leucocytes ou en contient peu( 0-3 leucocytes).Tous résultats> 10
leucocytes est significatif. Les échantillons négatifs
représentent 84,38%
Tableau no 17 : Répartition des 320
échantillons selon la présence des nitrites
Nitrite
|
Effectif
|
%
|
Négatif
|
310
|
96,88
|
Positif
|
10
|
3,12
|
Total
|
320
|
100
|
Commentaire : La majorité des urines
présente une réaction négative aux nitrites a 96,88%.
Tableau no 18 : Répartition des 320
échantillons selon la présence des hématies
HEMATIE
|
EFFECTIF
|
%
|
Négatif
|
300
|
93,74
|
Trace
|
10
|
3,13
|
>15 GR/mm
|
10
|
3,13
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La présence des hématies dans
les urines n'est pas fréquente, car les négatifs
représentent 93,74%
Tableau no 19 : Répartition des 320
échantillons selon le PH
PH
|
Effectif
|
%
|
5- 6,5
|
190
|
59,38
|
7-7,5
|
100
|
31,25
|
8-8,5
|
30
|
9,37
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La majorité des urines ont un PH
variant entre 5-6,5 soit 59,38% mais toutes les valeurs sont
représentées ( entre 5- 8,5).
Tableau no 20 :Répartition des 320
échantillons selon la densité
Densité
|
Effectif
|
%
|
1,000-1,010
|
85
|
26,56
|
1,015-1,025
|
130
|
40,63
|
1,030
|
105
|
32,81
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La majorité des urines ont une
densité de 1,030 soit 32,81%
E.ETUDE CYTOLOGIQUE AU MICROSCOPE
Tableau no 21 : Répartition des 320
échantillons selon les leucocytes
LEUCOCYTE
|
EFFECTIF
|
%
|
Absence
|
260
|
81,25
|
3-10
|
50
|
15,62
|
>10
|
10
|
3,12
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La majorité des urines ne contient
pas de leucocytes, soit 81,25%
Tableau no 22 : Répartition des 320
échantillons selon la présence d'hématies
HEMATIES
|
EFFECTIF
|
%
|
Absence
|
310
|
96,88
|
0-2
|
8
|
2,50
|
>2
|
2
|
0,62
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : Comme vu avec les bandelettes, les
hématies sont rares dans les urines soit, 96,88%.
Graphique no2 : Répartition selon la
présence des cylindres
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le8.png)
SOURCE : Notre étude
Commentaire : Les cylindres sont anormaux dans les
urines. Une cylindrurie n'a été retrouvée que dans 6,25%
des cas.
Graphique no 3 : Répartition des 320
échantillons selon la présence de cristaux
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le9.png)
Commentaire : Les cristaux sont présents dans les
urines dans 38%.
Tableau no 23 : Répartition selon la
présence des cellules épithéliales
Cellules épithéliales
|
Effectif
|
%
|
Présence
|
318
|
99,38
|
Absence
|
2
|
0,62
|
Total
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : Les cellules
épithéliales sont présentes dans les urines
(infectées ou normales) dans les proportions de 99,38%.
F.ETUDE MICROBIOLOGIQUE
Tableau no 24 : Répartition selon
la présence des bactéries, a frais
Bactéries
|
EFFECTIF
|
%
|
Présence
|
70
|
21,88
|
Absence
|
250
|
78,12
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : Dans notre étude,
la fréquence des bactéries « a frais »
était de 21,88% contre 78,12% d'absence.
Tableau no 24 a : Répartition des 320 selon la
présence des levures
Levures
|
Effectif
|
%
|
Présence
|
20
|
6,25
|
Absence
|
300
|
93,75
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La présence des levures dans les
urines est de 6,25%.
Tableau no 25 : Répartition selon la Coloration de
Gram
Coloration de Gram
|
Effectif
|
%
|
Urine colorée
|
65
|
20,31
|
Urine non colorée
|
255
|
79,69
|
Total
|
320
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : L'étude microscopique après
coloration de Gram est faite dans 20,31%
Tableau no 26 : Répartition des résultats
de la Coloration de Gram
Résultats
|
Effectif
|
%
|
Bacille Gram -
|
62
|
95,38
|
Bacille Gram Positif
|
0
|
0,00
|
Cocci Gram Positif
|
3
|
4,62
|
Cocci Gram Négatif
|
0
|
0,00
|
TOTAL
|
65
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : Les bacilles Gram Négatifs sont plus
rencontres dans les urines avec un pourcentage de 95,38%.
Tableau no 27 :Distribution des résultats de la
culture
Culture
|
Effectif
|
%
|
Culture positive
|
22
|
33,85
|
Culture négative
|
29
|
44,62
|
Culture a refaire
|
14
|
21,53
|
TOTAL
|
65
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : La culture a été positive
dans 33,85% des cas. Les cultures négatives sont de 44,62%, les cultures
à refaire représentent 21, 53%.
Tableau no 28 : Répartition selon les germes
identifies
Bactérie
|
Effectif
|
%
|
E.COLI
|
16
|
72,72
|
K.Pneumoniae
|
1
|
4,55
|
k.Ozanae
|
1
|
4,55
|
Entérobactérie
|
1
|
4,55
|
Staphylococcies
|
1
|
4,55
|
Streptococcie B
|
2
|
9,09
|
TOTAL
|
22
|
100
|
Source : Notre étude
Commentaire : E coli représente 72,72% des germes
isoles
Tableau no 29 : Distribution selon l'espèce de
levures
Levures
|
Effectif
|
%
|
C.Albicans
|
9
|
81,82
|
C.non albicans
|
2
|
18,18
|
Total
|
11
|
100
|
Commentaire : Candida Albicans est la levure la plus
isolée dans l'urine
Tableau no 30 : Sensibilité et Resistance aux
antibiotiques des bactéries isolées
|
Staphylocoque
|
Streptocoque
|
E.Coli
|
Klebsiella
|
Enterobacter
|
sensibility
|
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le10.png)
S R
|
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le11.png)
S R
|
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le12.png)
S R
|
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le13.png)
S R
|
![](Investigation-sur-les-bacteries-responsables-des-infections-urinaires-et-leur-diagnostic-par-le14.png)
S R
|
Resistance
|
|
|
|
|
|
Ampicilline
|
|
|
67 33
|
100 0
|
100 0
|
Cefalotine
|
|
|
67 33
|
100 0
|
100 0
|
Cefotaxime
|
|
|
90 10
|
50 50
|
100 0
|
Gentamicine
|
100 O
|
100 0
|
95 5
|
50 50
|
100 0
|
Chloramphenicol
|
100 0
|
75 25
|
20 80
|
100 0
|
0 100
|
Tetracycline
|
100 O
|
100 0
|
100 0
|
50 50
|
0 100
|
Cotrimoxale
|
0 100
|
0 100
|
100 0
|
50 50
|
100 0
|
Ciprofloxacin
|
100 0
|
100 0
|
98 2
|
100 0
|
100 0
|
Commentaire : Ce tableau montre une résistance
moyenne de 20,4% pour E.Coli contre une sensibilité moyenne de 79,6%.
Tableau no 31 : Rendement des tests
TESTS
|
RENDEMENT
|
BANDELETTE
|
MICROSCOPIE
|
LEUCOCYTURIE
|
SENSIBILITE
|
50%
|
100%
|
|
SPECIFICITE
|
90,65%
|
87,25%
|
|
V.P.P
|
44%
|
36,66%
|
|
V.P.N
|
92,46%
|
100%
|
HEMATURIE
|
SENSIBILITE
|
91,66%
|
45,45%
|
|
SPECIFICITE
|
100%
|
100%
|
|
V.P.P
|
100%
|
100%
|
|
V.P.N
|
99,34%
|
96,13%
|
NITRITURIE
|
SENSIBILITE
|
45,45%
|
|
|
SPECIFICITE
|
100%
|
|
|
V.P.P
|
100%
|
|
|
V.P.N
|
100%
|
|
PROTEINURIE
|
SENSIBILITE
|
100%
|
|
|
SPECIFICITE
|
100%
|
|
|
V.P.P
|
95,63%
|
|
|
V.P.N
|
62,85%
|
|
BACTERIURIE
|
SENSIBILITE
|
|
100%
|
|
SPECIFICITE
|
|
83,89%
|
|
V.P.P
|
|
31,42%
|
|
V.P.N
|
|
100%
|
Tableau no 32 : Rendement des tests (moyennes en %)
Rendement
|
Bandelette Urinaire
|
Microscope
|
Sensibilite
|
71,77
|
81,82
|
Spécificité
|
100
|
90,38
|
VPN
|
97,95
|
97,95
|
La moyenne pour le test de la bandelette est faite en
considérant :
-Leucocyturie, Hématurie, Protéinurie et la
Nutiturie
La moyenne pour la microscopie est faite en
considérant :
-Leucocyturie, Hématurie, et la bactériurie
CHAPITER V : DISCUSSION DES RESULTATS
Partant de nos résultats, en tenant compte des
objectifs choisies et la collection de nos questionnaires, nous
présentons ce qui suit :
A.EPIDEMIOLOGIE :
Notre étude a
révélé que la fréquences d'E. coli était de
72,72% , le streptocoque du groupe « B » était de
9,09% , K.Pneumoniae était de 4,55%, K.Ozanae 4,55% et
l'entérobactérie 4,55%( tab28)
Nos résultats peuvent se comparer avec ceux des
études menés par d'autres scientifiques.
L'étude mené par le Prof.T.Hannedouche en 1995
a montre que la fréquence d'E.COLI était de de 80 a 95%,
entérobactérie 1-2% , staphylocoque 2-3% et proteus 3-4%.
Une autre étude menée par le Dr Anne Panine(
1990) a montre que la fréquence d'E. coli était de 81% ,
Entérobactérie 2,2%, Entérocoque 2,6%, Staphyloque 3,1% et
le Proteus de 1,8%.
Mr G.Dithersburg, MD, en 2001 a indique que la
fréquence d'E. Coli était de 80%.
Dr Bourdat Michel a montre qu'E. Coli était
supérieur a 80%.
L'ouvrage AFORCOPIBIO 1995( Mi-juin 1995) signale la
Prédominance des entérobactéries dans les infections
urinaires dans les proportions de 82,4% dont E.Coli 70,2%, protes 6%,
Klebsiella-Entérobactérie-Serratia 2,7% et Finalement Psudomonas
a 2,7%.
Les Coques Gram Positif représentent 14,8% des
isolements dont Entérocoque 5,5% , Streptocoque B 2,9%, Staphylocoque
autre que S.aureus 2,6% et enfin S. aureus 1,1%.
Ce qui revient dans toutes ces recherches est la
prédominance d'E. Coli comme notre étude l'a aussi
signalée. La petite différence qui se trouve dans notre
étude par rapport a celles des autres auteurs comme l'absence
d'isolement du Proteus, Entérocoque, Serratia,.... Peut s'expliquer par
nos limitations dans le temps, dans l'espace, et par le volume de
l'échantillonnage.
B).Sensibilité : D'après nos investigations
sur le terrain, nous avons trouve que E. Coli a une sensibilité moyenne
de 79,6% contre une résistance de 20,4%( tab 30). Les souches
intermédiaires ne sont pas prises en considération. Par contre,
le Prof. E.GIRARDIN en 2002 a publie qu'E. Coli était sensible a 75%
avec une sensibilité de 68% au bactrim, 99% a la céphalosporine,
77% a l'amoxicilline + acide clavulanique et 56% a l'ampicilline seule.
Le professeur T.Hannedouche pour son cas rapporte qu'E. Coli
est sensible a l'amoxicilline a 53,5-73,5%, a la pénicilline 62,8% , a
la cefalotine 79% , au cefotaxime 99,6% et a la ciprofloxacicine 96,6% et au
bactrim 80%.
Pour faire référence a notre étude, nous
proposons comme traitement de choix pour ce fameux germe l'un ou l'autre des
antibiotiques suivants :
Cefotaxime, Gentamicine, Bactrim voire même la
Ciprofloxacine.
Cependant, Julien LA MONTAGNE a propose la Nitrofurantoine.
La S.PILF a propose la Ciprofloxacine, mais elle n'ignore pas
d'autres antibiotiques comme le bactérie (Société
Pathologique Infectieuse de Langue Française)
C.A PROPOS DU SEXE : Notre étude rapporte que
c'est le sexe féminin qui est le plus vulnérable aux infections
urinaires. Dans nos 320 échantillons analyses, 68,75%
représentent les femmes et 31,25 % représentent les hommes en
considérant seulement le sexe.
Nous démontrons aussi que , sur nos 22 cas
isolées en culture, 6 représentent le sexe masculin soit 27,27
alors que le sexe féminin représente 72,73% ( tableau no 27).Nos
recherche peuvent se comparer avec celle de l'AFORCOPIBIO, Mai- Juin 1995, ou
la fréquence des infections urinaires chez la femme est de 76,2% contre
23,8% chez les hommes, l'étude menée dans les mêmes
conditions que les nôtres a part une petite différence relative au
volume de l'échantillonnage.
D'après le Dr GERRY Todd, Prof of University of Alberta
in Canada, La prédominance féminine est de 10-20% contre
0,1-0,5% chez l'homme.
La prédominance des infections urinaires chez la femme
est due a une hygiène insuffisante, a l'anatomie du sexe féminin,
ainsi qu'aux rapports sexuels.
La prédominance d'E.COLI peut s'expliquer par la
proximité du méat urinaire avec l'anus , chez la femme.
JULIEN LA MONTAGNE a indique que les femmes sont
vulnérables a 72% contre 28% chez l'homme.
La SPILF révélé que le sexe
féminin est atteint a 20% contre 3% chez le sexe masculin. Ces auteurs
ajoutent aussi le critère de l'âge. La vieillesse, pour eux
constitue un facteur favorisant, élément que notre étude
n'a pas pu véritablement mettre en évidence.
SPILF et AFU, 2002, Institut Pasteur Paris,
présidé par J.L.Vilde, Le prof. Thierry Flamm1999 confirme notre
constatation que les infections urinaires chez les femmes sont fréquents
a 5% contre 0,1% chez les hommes.
D.RENDEMENT DES TESTS
« A UN BON PRELEVEMENT CORRESPOND SOUVENT A UN BON
EXAMEN BACTERIOLOGIQUE »
« A UN MAUVAIS PRELEVEMENT CORRESPOND A UN MAUVAIS
EXAMEN BAVTERIOLOGIQUE »D'âpres nos investigations, la culture
a refaire était de 21,53% : présence de 3 germes souvent due
a une mauvaise manipulation , et 21,88% des échantillons contenaient des
bactéries , dont seulement 20,31% avaient une bactériurie
significative, après culture 33,85% seulement étaient positive(
tab 24, 25,27).Cependant, le Prof E.GIRARDIN, 2002 défini que la
présence de 2 germes chez un sujet adulte est une contamination,
cependant , il ajoute que souvent C'est E. Coli et l'entérocoque qui
sont responsables et qu'il faut les prendre en considération chez les
enfants.
En analysant les résultats de la bandelette
réactive, nous avons constate qu'en combinant la protéinurie
-hématurie -nitriturie et la Leucocyturie, on avait une moyenne de
71,77% comme sensibilité, 96,57% de spécificité, et 97,95%
des valeurs prédictive négatives : VPN ( tab 31,32).
L'étude menée au Japon par HIRAOKA, et Al en
1994 a montre une sensibilité de 100% et VPN de 100%.
Une autre étude en France en 1998 par RAYMOND J et
SAUVESTRE a montre des VPP de 92% et 100% de VPN en combinant seulement la
Leucocyturie + Nitriturie
Le prof.T.Hannedouche a trouve une sensibilité de 85%,
une specificite de 90,65% , VPP de 30-60% et VPN de 97%
SPILF a trouve les VPN supérieures 98%, une
sensibilité de 92% , VPN a 97,5%.Notre étude a trouve pour les
leucocytes seuls, une sensibilité de 50% , une spécificité
de 90,65% , VPP de 44%, VPN de 92,46%.Pour les nitrites la sensibilité
est de 45%, la spécificité de 100% , VPN 100% et VPP 100%.
Pour ces deux paramètres, nous sommes dans les normes
trouvées par le Pr. E.GIRARDIN, en 2002, qui a constate que une mauvaise
sensibilité contre une bonne spécificité.
E) DIVERS :C. Albicans représente
81,82% des levures isolées dans les infections urinaires( tab 29)
Nous ne pouvons que remarquer l'absence d'isolement des
parasites (0%), des coques Gram Négatifs, responsables de la gonococcie
(0%), 86,36% des cas positifs isolées avaient des cylindres,
élément qui doit attirer l'attention du technicien (graph 2).
Le prof.T.Hannedouche rapporte que le diabète est un
facteur prédisposant aux infections urinaires avec une fréquence
de 80%.Ces résultats sont différents de ceux de notre
étude , car un seul cas d'infection urinaire 0,31% associe au
Diabète a été releve.Nous pensons que cette
différence peut se justifier par le temps insuffisant ou des
infirmations non fournies( tab 4) .Par contre, 15,68% étaient VIH
Positif, cette pathologie peut avoir alors des relations avec des infections
urinaires, même si cette relation n'est pas assez documentaire. Notre
discussion ne peut pas prendre fin sans flatter nos infirmières et
techniciens car 64,69% des échantillons arrivent a temps au Laboratoire
et sont examines avant 2 h, dans les proportions de 96,88%.
Le flacon distribuées sont fermes a 99,69% et
même stériles dans les proportions de 96,88%, ils sont transportes
par les infirmières a 99,38% (tab 6, 7, 8, 9,10).
CHAPITER VI: CONCLUSIONS AND RECOMMENDATIONS
En référence a notre étude, nous concluons
que notre hypothèse globale « E. Coli serait responsable
des infections urinaires aussi en clinique » a été
vérifiée, car sa fréquence est de 72,72% des cultures
faites. Pourtant l'hypothèse satellite n'est pas vérifiée,
car ce ne sont pas seulement les entérobactéries qui sont
responsables des infections urinaires, mais aussi des coques Gram Positifs. De
plus on peut utiliser la bandelette réactive urinaire et faire un
diagnostic de présomption d'une infection urinaire avant la culture. Sa
sensibilité a été de 71,71% et sa
spécificité de 96,5%, VPN DE 97,95%, CE qui montre qu'elle est
efficace et qu'elle doit être utilisée avant l'acheminement des
urines pour la culture.
Notre étude montre que le sexe féminin est plus
touche par les infections urinaires dans les proportions de 72,73% contre
27,27% chez les hommes.
Nous démontrons aussi qu'E. Coli est un germe
résistant a plusieurs antibiotiques, malgré que des
médicaments de choix auxquels on peut faire recours, sont
disponibles.
Bien que notre travail soit limite dans le temps, dans l'espace
et dans la matière, nous pouvons dire que nos résultats sont
comparables a ceux autres études et nous invitons les scientifiques du
pays a mener des études approfondies a ce sujet, car les infections
urinaires demeurent un problème de sante publique, surtout pour les pays
en voie de développement.
Au cours de nos recherches, nous n'avons pas retrouve
d'étude connue, menée dans ce pays, qui aurait eu comme sujet la
fréquence des infections urinaires, leur étiologie, ainsi que les
difficultés de leur diagnostic. C'est pour cela qu'après nos
investigations sur terrain, nous proposons les recommandations
suivantes :
Aux Cliniciens :
-Mentionner le maximum de renseignements cliniques sur le bon
d'analyse de laboratoire, afin de guider le biologiste ou le technicien pour
fournir un diagnostic rapide et efficace.
Exiger l'usage de la bandelette urinaire avant l'acheminement au
laboratoire pour culture, a cause des avantages de ce test : Cout faible,
facilite d'exécution, rapidité : Lecture en 1-2 min ;
absence de risque ;
Capacité de détection d'une infection urinaire
débutante ou ancienne.
Aux Techniciens des Hôpitaux, cabinets prives et
biologistes
-Faire une analyse macroscopique et Revérifier les
documents avant toute démarche d'analyse d'un échantillon
d'urine, en effet cette procédure comporte aucune difficulté,
elle évite les déperditions, elle dure seulement entre 3-5 min,
et ne coute rien. Elle permet d'emblée la détection d'une
hématurie grave, la contamination de l'échantillon par les
selles,....
-Tenir compte d'une bactériurie urinaire même en
l'absence d'autres éléments indicatifs comme les leucocytes
Aux Infirmiers(es) :
-Eduquer/Montrer/Expliquer aux malades les normes exigées
pour un bon prélèvement d'urine
-Acheminer le plus vite possible l'échantillon d'urine
quelles que soient les conditions ; a défaut ; utiliser le
réfrigérateur a 40c pour la conservation.
A la Population
-Consulter pour tout problème urinaire
-Ne pas prendre les antibiotiques avant d'avoir consulte un
clinicien
BIBLIOGRAPHIE
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28. www.chu-rouen.fr/ssf
29. www.invivo.net/f2n/public
30.
www.fnamgpm.com/htlm/publication
ANNEXES
FRANCOIS ABALIKUMWE
Etudiant memorant en
LABORATOIRE
Kigali Health Institute(
KHI)
Faculté de Science
Biomédicales
Tel :
+25008507792
Mail :
abalikum2005@yahoo.fr
DECLARATION
Par la présente de cette formulaire de
questionnaire, nous, François Abalikumwe, étudiant memorant en
LABORATOIRE, nous vous demandons de participer volontairement et de
répondre à ces questions en toute vérité, aisance,
et en sécurité afin que nous puissions réaliser notre
recherche de fin d'études, et nous vous garantissons que seul vous et
nous seront responsables des résultats en toute sécurité
professionnel.
A
IDENTIFICATION
1. Name:
2. 2.Prénom
3. Age: 4.Poids
5.Taille 6.
Nationalité
7. Provenance :
8. Domicile
19.étranger
B.RENSEIGNEMENT
CLINIQUE
10 Présent
11 absent
12. Son
résume
C.ANTECEDANTS
13. Prise d'ATBs<5j
lequel(s) Non
14. Intervention chirurgicale
lequel
D.RECUEILS
15 .Heure :< 6h
6h-8h 8h-10h > 10h
16. traitement : direct <
2h >2h après 24h
17. Flacon : ferme ouvert
stérilise non stérilise
18. Transport : Malade
infirmier G.malade Technicien
19. Quantité : 5ml
< 5ml >5ml
20. couleur : rouge
Brune Troubles autres
21. odeur : piquante
Nauséabond Sans odeur
22.
Prélèvement : Miction sonde
ponction Urine de 24
E. Les ANALYSES URINAIRES PROPRE
E.1. Examen a la Bandelette Urinaire
Réactive
Protéine
Quantité
Leucocyte Quantité
Nitrite Quantité
Hématurie
Quantité
Ph
Quantité
Autres Quantité
E.2.Examen Direct a Frais
Leucocyte
quantité
Hématie
quantité
Bactériurie
quantité
Cylindres
quantité
Autre
quantité
Gram
quantité
E.3 CULTURE
Positive quantité
Germe isole
Négative
Contamination
E.4. ANTIBIOGRAMME
Tétracycline Chloramphénicol
Imipenème cefalotive
Cefotaxime Ampicilline
Amoxicilline Ciprofloxacine
Negram Bactrim
Metronidazole
Kanamycine Gentamycine
Thiamphenicol
Erythromycine Vibramycine
Pénicilline
E.5.COUT
Bandelette Examen direct
Culture