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INTRODUCTION GENERALE I.PRESENTATION, CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le Département des Sciences de la Terre a entrepris
depuis quelques années des investigations géologiques en vue de
la relecture de la carte géologique du Bas-Congo à la
lumière de l'évolution scientifique.
Ces études qui se sont intéressées dans
un premier temps aux confins immédiats des barrages
hydro-électriques d'Inga pour des raisons évidentes sont
appelées à s'étendre petit à petit à
d'autres secteurs.
Notre travail qui cadre avec ce grand projet concerne la
région comprise entre « Manterne et Luki-Inera » qu'il propose
d'étudier sur le plan pétrographique.
II.METHODES, TECHNIQUES ET MATERIELS UTILISES
II.1.Matériels utilisés
Boussole avec clinomètre ; Sac à dos ;
Marteau de géologue ; Masse de 10 Kg ;
Carnet de terrain ;
Appareil photo numérique 7.8 megapixel ;
GPS de marque Garmin ; Fond hydrographique ;
2
II.2.Méthodes et techniques
Pour atteindre les objectifs assignés à cette
étude, nous avons couvert le secteur d'étude par des travaux de
levé géologique itinérant.
Ce levé a conduit à la confection de la «
minute de terrain », document cartographique reprenant l'ensemble de
stations d'observations et d'échantillonnage.
Quelques échantillons de roches ont été
sélectionnés en vue de la confection, au Centre de Recherches
Géologiques et Minières(CRGM), des lames minces pour observations
au microscope polarisant.
III.STRUCTURATION DU TRAVAIL
Le présent travail comprend, outre l'introduction, quatre
chapitres :
Le premier chapitre traite des généralités
qui sont consacrées à la présentation du secteur
d'étude ;
Le deuxième chapitre présente les données
analytiques de terrain. Le troisième chapitre s'attèle aux
analyses microscopiques
Le quatrième concerne les interprétations et la
conclusion générale.
3
CHAPITRU I : GUNURALITUS I.1 CADRE
GEOGRAPHIQUE
I.1.1 Localisation
Notre secteur d'étude compris entre « Manterne et
Luki-Inera » se situe dans le district du Bas --Fleuve entre
5°37'40.4» et 5° 41'34.3» de latitude Sud et
13°03'14.7»et 13°03'45.6»de longitude Est dans le Bas -
Congo, en République Démocratique du Congo (Fig.1).
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0
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I-
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G 0 PJ
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7C
1CO CO 1CO
=
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CO
= =
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M
(
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Fig.1 : Carte de localisation du secteur d'étude
dans la province du
o vi i c e a s -c o n g o (
Bas-Congo.
I.1.2 Climat et végétation
Le trait climatique majeur de la province du Bas-Congo est la
grande irrégularité des pluies, rendant impossible la
prévision des années sèches et pluvieuses. Le climat y est
de type tropical soudanien avec une saison sèche bien marquée
notamment dans la partie occidentale. Les températures moyennes
mensuelles évoluent régulièrement au cours de
l'année, d'après les saisons :
|
Petite saison sèche, février --mars : 27°C
Petite saison humide, avril --mai : 26°C Grande saison sèche, juin
--septembre : 22°C Grande saison humide, octobre-janvier : 26°C
|
La température moyenne est ainsi d'environ 25°C
Dans les régions situées sur les terrains
schisto -- calcaires, schisto-gréseux et mésozoïques, ce
climat confère à la végétation un faciès de
savane guinéenne arbuste parsemée de lambeaux forestiers.
Ce climat tropical soudanien favorise donc le
développement des plantes herbeuses et permet, selon les conditions de
l'humidité du sol, l'installation d'essences arborescentes.
L'humidité relative moyenne est très
élevée dans l'ensemble du Bas-Congo. Elle évolue peu avec
les saisons, 70 à 80% en moyenne. Les valeurs journalières
oscillent entre 96% le matin et 68% vers midi.
I.1.3. Relief
Au Bas-Congo, les formations dites du système «
schistocalcaire » présentent d'une manière
générale des dépressions par rapport, soit aux formations
« schisto-gréseuses » plus récentes, soit aux
5
formations dites du système « Haut Shiloango
» plus anciennes. Et on observe un escarpement généralement
avec falaise, pouvant atteindre 250m au contact « schisto-calcaire
».
Signalons que dans notre secteur d'étude, les sommets
les plus hauts sont situés à environ 207m d'altitude, alors que
la côte la plus basse est située à 104m.
I.1.4. Hydrographie et hydrologie
Le point particulier de l'hydrographie de la région du
Bas-Congo est le parallélisme des cours d'eau tributaires du Shiloango,
du Niari et du Congo ; lequel est dO au fait que les cours d'eau
épousent l'allure du plissement des formations et sont
généralement confinés dans les schistes relativement
tendres ; les crêtes étant constituées de grès et de
quartzites.
Concernant notre secteur d'étude, il est drainé par
les rivières ; Luki, Twevo, Bibiokolo, Bikali et Lovo.
I.2. CADRE GEOLOGIQUE GENERAL
I.2.1. Grandes lignes de la géologie du Bas-Congo
La province du Bas-Congo a attiré l'attention de
beaucoup des géologues dont notamment : Cahen (1954 et 1963), Cahen et
Lepersonne (1948 et 1966), Lepersonne (1973), De Paepe et al. (1975), Tack
(1975), Cahen et Ledent (1976), Delhal et Ledent (1976), Hossie et Caby (1979),
Vellutini et al. (1983), Ongendangenda et al. (1986), Tack et al. (2001).
Zone littorale constituée de terrains
mésozoïques et cénozoïques généralement
d'origine marine ;
Formations de couverture comprenant des sables ocre,
grès polymorphes, datées du mésozoïque et du
cénozoïque et disposées en couches subhorizontales ;
Formations du soubassement, d'âge
protérozoïque, attribuées à l'orogenèse
Ouest-Congo (Tack et al, 2001).
L'esquisse géologique (Fig.2.) donne de façon
schématique l'extension de différentes formations.
I.2.1.1. Les formations de couverture
Ces formations comprennent deux grands groupes : Groupe de
Kalahari :
Au sommet : Etage de limons sableux ocre du Kwango, d'âge
néogène (tertiaire supérieur) constitués par un
dépôt éolien (120 m d'épaisseur).
A la base : Etage des grès polymorphes du Mont-Mumbamba
d'âge Eocène-Oligocène, constitué de grès
tendres avec des sables très claires (60-80 m d'épaisseur) ;
Au sommet : Etage de la N'séle, d'âge
crétacique, formé de grès tendres blanc à rose (110
m d'épaisseur)
A la base : Etage d'Inga, d'âge incertain, mais
probablement d'âge crétacique inférieur-crétacique
supérieur, contenant des fossiles d'ostracodes, de phyllopodes et de
débris de poissons (290 m d'épaisseur).
7
Fig.2. : Esquisse géologique de la chaîne
West Congo (Ladmirant, 1971) Secteur d'étude
I.2.1.2 les formations du protérozoïque(Fig.3)
A. Protérozoïque supérieur
Fig.3 : Lithostratigraphie du Bas-Congo (Tack et al.,
2001)
9
A.1.Groupe Ouest-Congolien
Il comprend les ensembles ci-après :
a. Sous groupe d'Inkisi (920m
d'épaisseur) : Il se subdivise en deux faisceaux :
-Faisceau supérieur (I2) : lithologiquement
formé de couches quartzo schisteuses rouge lie -de -vin (I2d), quartzite
et schiste de la Luvanvu (I2c), arkose de Zongo (I2b) et schistes de la
Morozi(I2a).
-Faisceau inférieur (I1), comprend les arkoses de la Fulu
(I1) reposant sur le conglomérat du mont Bidi (I0).
b. Sous groupe de Mpioka
Dans la région des plateaux de cataractes, deux faisceaux
sont à distinguer :
-Faisceau supérieur (P) : dont la lithologie se
présente comme suit : des schistes et quartzites de la Liansama (P3),
des quartzites feldspathiques de la Kibuzi(P2) (550m d'épaisseur).
-Faisceau inférieur : composé de schistes et
quartzites de la Vampa (P1) reposant sur le conglomérat de Bangu et du
Niari (P : puissant de 400- 450 m).
On note à l'Est de l'Inkisi, la succession suivante :
-la formation de la Mpioka (SS) composée de quartzites
feldspathiques surmontant un conglomérat à ciment
gréso-argileux ;
10
Les groupes d'Inkisi et de la Mpioka sont regroupés sous
l'appellation du système « schisto-gréseux».
c .Sous groupe de schisto-calcaires
--Faisceau de la Ngandu (C IV)
Lithologiquement, il est composé de schistes au sommet, et
de calcaires à la base.
--Faisceau de Bangu (C III)
Celui-ci est calcaro-dolomitique avec un niveau oolithique
à Kisantu.
--Faisceau de la Lukunga (C II)
Il est essentiellement constitué de calcaires, dolomies,
schistes, psammites et de macignos.
--Faisceau de Kwilu (C I)
Comprend des formations de la Luanza,de Bulue et un horizon de
dolomies roses.
d. Sous groupe de Mixtite
supérieure
Il s'agit d'une mixtite à ciment gris vert,
gréso -calcaro-argileux et contient des intercalations de schistes
zonaires et de quartzites feldspathiques.
e. Sous groupe du Haut-Shiloango
11
-faisceau de Sekelolo : constitué de brèches
calcaires, schistes à nodules calcaires, phyllades, calcaires et
quartzites grossiers feldspathiques.
f. Sous groupe de Mixtite
inférieure
Cette mixtite est constituée d'une pâte
argileuse, gris foncé ou noire et contenant des intercalations de
schistes gris, quartzites et de laves doléritiques.
g. Sous groupe de Sansikwa
On y distingue des schistes zonaires, des quartzites
feldspathiques, phyllades, quartzo-phyllades et un conglomérat à
la base. Localement, on note la présence des sills
doléritiques.
A.2. Groupe Mayumbien
Il comprend sur, le plan lithostratigraphique, 3 sous groupes
:
a. Sous groupe du mont Koromazo :
composé de phyllades, séricitoschistes, quartzites.
b. Sous groupe du mont Lungu :
constitué de dacites et rhyodacites schistifiés,
sérischitoschistes, quartzites grossiers.
c. Sous groupe de Sikila : comprend de
dacites et rhyodacites schistifiés et des quartzites micacés.
L'ensemble de ces formations est injecté de plutonites
calcoalcalines acides (granitoïdes).
A.3. Groupe Zadinien
Il comprend les sous groupes suivants :
a.
12
Sous groupe de la Vangu-Gangila :
avec au sommet la formation de la Vangu, et à la base le complexe de
roches vertes (roches basiques et ultrabasiques) de Gangila.
b. Sous groupe de Tshela :
composé de métasédiments à la partie
supérieure, et de séricitochistes, quartzites et de
chloritoschistes à la partie supérieure.
c. Sous groupe de Matadi - Palabala
: où l'on distingue, au sommet, la formation quartzitique de Matadi, et
à la base, la formation de Palabala constituée de quartzites et
de micaschistes.
B. Protérozoïque inférieur
Le protérozoïque inférieur appelé
Kimezien est représenté par le complexe gneissique de Mpozo -
Tombagadio daté à 2500 ma.
Celui -ci est lithologiquement constitué de gneiss
migmatitiques, gneiss amphibolitiques, calcaires cristallins, roches vertes et
de quartzites micacés.
I.2.2. Tectonique et métamorphisme
A la suite des travaux de Cahen, Tack (1983) a conclu à
l'existence de Bas-Congo de deux cycles orogéniques différents :
le plus ancien est constitué par l'orogénèse Tadillienne
ayant affecté le socle gneisso-amphibolitique Kimezien daté de
2150 Ma ; et la plus récente, l'orogenèse Ouest -Congo
(565Ma).
Tack et al, (2001) ont, conformément aux principes de
la classification IUGS des unités stratigraphiques, attribué la
subdivision « Supergroupe », dans le Bas- Congo à l'ensemble
des formations affectées durant le Néoprotérozoïque
par l'orogénèse Panafricaine. La
13
nouvelle unité lithostratigraphique dite «
Supergroupe West-
Congo »inclut, hormis le socle
Paléoprotérozoïque Kimezien et les dépôts
récent, le groupe Zadinien, le groupe Mayumbien, et le groupe
Ouest-Congolien.
Les couches Ouest-Congoliennes sont observées dans la
zone médiane et externe de l'orogénèse à l'Est de
la région où affleure le granite de Noqui. La région de
Matadi, comme tout le Mayumbe, font partie de la zone interne de
l'orogenèse dans laquelle on trouve, d'une part, les gneiss
migmatitiques du Kimezien, affectés par l'orogénèse
Tadilienne de 2125-2150 Ma et, d'autre part, les groupes tels que le Zadinien
et le Mayumbien qui dans la région considérée, ont
été affectés, avant l'orogénèse Ouest Congo,
de diatrophismes n'ayant l'importance ni de cette orogenèse ni de
l'orogénèse Tadilienne (Cahen et al., 1976).
Les formations Zadiniennes et les laves basiques de Gangila
qui les surmontent font partie d'un anticlinal, l'anticlinal de Matadi, qui est
essentiellement une structure Ouest-Congolienne. La phase de plissement s'est
produite en milieu épizonal à mesozonal supérieur
(greenschist faciès), son action a provoqué dans le gneiss
Kimeziens de Mpozo-Tombagadio une rétromorphose accompagnée de
cataclase. (Cahen et al., 1976).
- La zone médiane de l'orogenèse comprend
essentiellement une région de plis synclinaux à relief
appalachien, disposés en bandes allongées de direction NNW-SSE
alors que la zone externe est essentiellement une région à
ondulation à grand rayon de courbure. Elle comprend deux structures
principales qui sont le synclinal de Bangu et l'anticlinal de Mbanza --Ngungu ;
les deux ayant des axes principaux dirigés SW-NE (Cahen, 1978).
14
- Une virgation entre les directions NNW-SSE de la zone
médiane plissée et les directions NE-SW de la zone externe
ondulée est observée dans la région voisine de Kimpese,
à la pointe sud du plateau de Bangu.
Ainsi, il a été reconnu que l'orogenèse
Ouest Congo est la dernière qui ait affecté le Bas-Congo et les
régions voisines. Elle a puissamment marqué non seulement le
groupe Ouest-Congolien, mais aussi tous les terrains antérieurs.
Le métamorphisme régional, syncinématique
en rapport avec l'orogenèse Panafricaine est de type BP-HT et, il varie
du facies amphibolite, l'Ouest, au faciès de schistes verts (greenschist
faciès) et, finalement, aux roches non métamorphisées,
à l'est, soit une diminution de la déformation et du
métamorphisme régional de l'Ouest vers l'Est (Tack et al.,
2001).
Les relations texturales entre les néoblastes, leurs
inclusions et la matrice démontrent que la plupart des minéraux
de métamorphisme (muscovite, amphiboles, grenats, staurotide, biotite)
sont syntectoniques).Dans le greenschist facies, des paillettes de muscovite
sont parallèles à la foliation, même dans les
charnières des micros plis serrés dans lesquels ce minéral
est fortement incurvé. Dans le facies amphibolite, les textures de
déformation de la muscovite se dissipent à cause de la
recristallisation, mais les paillettes demeurent parallèles à la
foliation (Franssen et André, 1988).
I.2.3.Magmatisme
La formation de Palabala, dans sa partie inférieure,
ainsi que le soubassement sont coupés par des nombreux sills des
métarhyolites porphyriques à aphanitiques. Au sommet de cette
formation, des
15
nombreuses métarhyolites de plusieurs
centimètres d'épaisseur sont en alternance avec des couches
riches en biotite ; ceci suggère clairement une activité
volcanique.
On note l'absence de trace du volcanisme rhyolitique dans la
formation de Matadi ; mais certains dykes basaltiques ont été
observés, lesquels sont interprétés comme des
cheminées par lesquelles les roches basaltiques sus-jacentes de Gangila
ont été mises en place. On observe des structures indicatives de
coulées aériennes à l'est de Matadi, mais à
l'Ouest, on a des pillow-lavas dont les noyaux épidotitiques sont
coupés transversalement par des fractures radiales cimentées par
la calcite et le quartz et sont affectés par la foliation
Ouest-Congolienne.
Vers le sommet, on note la présence des roches
volcaniques et les métabasaltes de Gangila qui sont en alternance avec
des laves plus différenciées tels que les andésites et
rhyolites (Franssen et André, 1988).
A l'Ouest, les roches basiques sont affectées d'un
métamorphisme épizonal à mésozonal (roches vertes)
alors qu'à l'est, le métamorphisme diminue progressivement et les
roches sont à peine modifiées.les faciès hypabyssaux
(sills doléritiques à pigéonite plus ou moins
épidotisés) dominent dans la partie occidentale, par contre les
faciès effusifs (laves basaltiques essentiellement) sont plus abondants
dans la partie orientale. Le faciès hyaloclastique correspond aux tufs
et andésites (Cahen, 1978).
Au début des temps Néoprotérozoïque,
au centre de la chaine Ouest Congo, un magmatisme caractérisé par
des granites hyperalcalins, des rhyolites, des laves mafiques et felsiques
s'était
16
développé ; la succession des
événements magmatiques s'arrOte avec la mise en place des
intrusions granitiques hypabyssales associées aux rhyolites (Tack et
al., 2001).
Notons que le mayumbien est intrudé par des plutons
granitiques de Mativa, Kianga et celui de la Lufu, qui s'étend loin au
sud vers l'Angola.
I .3.GEOLOGIE DU SECTEUR D' ETUDE
I.3.1.Introduction
Les études géologiques de détail sur les
environs de Manterne et Luki-Inera sont inexistantes, sinon quelques
données fragmentaires concernant globalement la région
localisée au nord de Matadi.
En effet, seul le plateau d'Inga Sensu Stricto (lequel est
situé au nord de notre secteur d'étude) a fait objet de
nombreuses investigations géologiques ; cela, pour des raisons
évidentes de la sécurité des barrages hydro
électriques y érigés.
I.3.2.Lithostratigraphie
La région de Manterne et Luki Inera appartient au
Zadinien qui a été largement décrit au début du
présent chapitre et dont la lithostratigraphie, à titre de
rappel, se résume de la manière suivante :
1. Le faisceau de la Vangu et de
Gangila comprenant deux formations :
--Formation de la Vangu : constituée des talcschistes,
roches vertes schistoïdes, schistes avec à la base des schistes
verts chloriteux à intercalations de conglomérats, quartzites et
roches vertes.
17
--Formation des roches vertes de Gangila : constituée
des amphibolites, schistes amphibolitiques, roches verdâtres
épidotitiques, dolérites et des laves modifiées.
2. Le faisceau de Tshela qui comprend
:
--Formation supérieure : constituée de
mêmes roches avec localement des lits graphiteux et les roches
carbonatées et quartzites assez purs massifs.
--Formation inférieure : principalement
constituée des quartzites qui passent dans le NW du Mayumbe à des
schistes et quartzites graphiteux.
3. Le faisceau de Matadi et de
Palabala comprend : --Formation de quartzites de Matadi ;
--Formation de Palabala.
Outre les laves de la formation de Gangila, des roches
volcaniques basiques ou acides existent dans les formations de la Vangu, de
Matadi et de Palabala.
Le complexe de roches vertes de Gangila
considéré précédemment comme appartenant au
Zadinien est réellement discordant sur celui--ci, et surmonté en
concordance par une formation volcano--sédimentaire, la formation de la
Vangu (Mpiana, 1997).
18
CHAPITRE II : ETUDE ANALYTIQUE DE TERRAIN
II.1. INTRODUCTION
Le parcours du terrain en vue d'un levé
géologique itinérant nous a permis de prélever une
trentaine d'échantillons de roches affleurant dans le secteur
situé entre les localités de Manterne et la station LukiInera.
Nos parcours ont été effectués le long de cours d'eau, des
sentiers et au niveau des entailles naturelles et artificielles affectant la
région.
Les stations d'observations et les échantillons
prélevés pour des fins d'étude de laboratoire,
affectés des lettres BD et d'un numéro d'ordre ont
été reportés sur le fond topographique (Fig.4).
II.2. PRESENTATION DES DONNEES DE TERRAIN
Toutes les descriptions lithologiques ainsi que les mesures
structurales effectuées sont consignées dans le Tableau 1 qui
reprend également les coordonnées géographiques des
stations d'observation.
Vers Lukula
Stations
Source : Musée royal de l'Afrique Centrale
Tervuren(1970)
Fig. 4 : CARTE D'ECHANTILLONNAGE
19
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20
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STATION
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LONGITUDE
|
LATITUDE
|
ALTITUDE
|
OBSERVATIONS
|
MESURE STRUCTURALE
|
1
|
E13°03'45.4»
|
S 5°40'46.2»
|
105m
|
Roche de couleur vert foncé avec des paillettes des
micas (biotite) ainsi que des cristaux des feldspaths en faible proportion.
Ech.BD1
|
N20°E/80°WNW
|
2
|
E13°03'48.8»
|
S 5°40'47.2»
|
109m
|
Roche de couleur vert foncé et non schisteuse avec des
cristaux de quartz fins et de feldspath visibles à l'oeil nu et des
paillettes de micas (biotite). On doit signaler que les minéraux
ferromagnésiens sont dominants dans la roche.
Ech.BD2
|
N30°E/76°WNW
|
3
|
E13°03'42.5»
|
S 5°40'45.5»
|
105m
|
Roche de couleur blanche avec des fins cristaux noirs. Il faut
signaler la présence des cristaux de quartz et de feldspaths en
abondance ainsi que de micas (biotite) en faible proportion.
Ech.BD3
|
N40°E/82°WNW
|
4
|
E13°03'40.6»
|
S 5°40'44.2»
|
114m
|
A l'échelle d'une carrière artisanale ; nous sommes
en présence des 2 types pétrographiques s'alternant :
|
N65°E/75°NNW
|
|
|
21
|
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|
|
|
|
|
|
-Roche de couleur claire ayant comme constituant principal les
cristaux de quartz et feldspaths en forte proportion et un alignement des
cristaux sombres (biotite) en faible proportion. Ech. BD4a
-Roche de couleur vert foncé constituée en
majeure partie des cristaux ferromagnésiens comme le micas (biotite),
l'amphibole et une faible proportion des minéraux blancs (quartz et
feldspaths).
Ech.BD4b
|
|
5
|
E13°03'45.6»
|
S 5°40'43.1»
|
104m
|
Roche de couleur noire tachetée de blanc. Il y a
présence des cristaux de micas (biotite) abondants et des cristaux
blancs de quartz et de feldspaths.
Ech.BD5
|
N120°/63°SSW
|
6
|
E13°03'41.0»
|
S 5°40'41.6»
|
130m
|
Roche de couleur grise tachetée de noir, avec
présence des cristaux sombres et clairs (biotite allongée, quartz
et feldspaths). Ech.BD6
|
N100°/76°SSW
|
7
|
E13°03'27.4»
|
S 5°39'49.9»
|
152m
|
Roche de couleur grise. On a une sorte d'alternance des
cristaux sombres en faible proportion et des cristaux clairs
occupant presque la majeure partie de la roche. Les cristaux présents
dans la roche sont : quartz, feldspath ainsi que les ferromagnésiens
(biotite).
|
N160°/80°WSW
|
|
|
22
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ech.BD7
|
|
8
|
E13°03'25.6»
|
S 5°39'48.1»
|
163m
|
Même description que la station 7.
|
N158°/56°WSW
|
9
|
E13°03'18.1»
|
S 5°39'46.0»
|
159m
|
Même description que la station 7.
|
N140°/82°WSW
|
10
|
E13°03'14.7»
|
S 5°39'42.0»
|
157m
|
Même description que la station 7.
|
N170°/40°WSW
|
11
|
E13°03'23.4»
|
S 5°39'39.2»
|
174m
|
Même description que la station 7.
|
N140°/78°WSW
|
12
|
E13°03'38.2»
|
S 5°39'38.3»
|
152m
|
Même description que la station 7.
|
|
13
|
E13°03'26.7»
|
S 5°38'09.3»
|
135m
|
Roche de couleur grise très altérée au
bord de la rivière Luki et schisteuse avec des cristaux de quartz, de
feldspath et quelques paillettes de micas (biotite). Elle est en contact
avec l'échantillon
BD14
|
N140°/80°WSW
|
14
|
E13°03'27.4»
|
S 5°38'08.0»
|
139m
|
Roche de couleur grise et tachetée de noir. Les grains
sont moyennement grossiers ; on observe en général des cristaux
ayant pratiquement les mêmes dimensions
|
|
15
|
E13°03'25.1»
|
S 5°37'42.3»
|
131m
|
Même description que la station 14. Ech.
BD15
|
|
16
|
E13°03'24.7»
|
S 5°37'40.4»
|
144m
|
Même description que la station 14.
|
|
|
|
23
|
|
|
|
|
17
|
E13°03'28.4»
|
S 5°37'55.7»
|
130m
|
Même description que la station 14.
|
|
18
|
E13°03'29.2»
|
S 5°41'22.0»
|
154m
|
Roche de couleur gris-verdâtre et schisteuse avec des
cristaux de quartz et de feldspath ainsi que des paillettes de micas (biotite
et muscovite).
Ech.BD18
|
N80°E/70°NNW
|
19
|
E13°03'21.9»
|
S 5°41'26.0»
|
207m
|
Roche de couleur verte, elle renferme beaucoup des cristaux
verts (amphibole, chlorite,...) ainsi que de feldspath. On doit signaler
à l'échelle d'affleurement la présence des filons de
quartz.
|
N80°E/62°NNW
|
20
|
E13°03'25.2»
|
S 5°41'26.8»
|
204m
|
Même description que la station 19. Ech.
BD20
|
|
21
|
E13°03'26.3»
|
S 5°41'31.0»
|
153m
|
Même description que la station 19.
|
|
22
|
E13°03'28.1»
|
S 5°41'33.1»
|
129m
|
Même description que la station 18.
|
|
23
|
E13°03'31.2»
|
S 5°41'34.3»
|
124m
|
Même description que la station 18. Ech.
BD23
|
N140°/40°WSW
|
Tableau I : Données de terrain.
24
Signalons enfin que la région d'étude est
recouverte par une couche de terrains résiduels contenant de nombreux
fragments de quartz issus de l'altération des veines et filons de
quartz. Les parties Nord de Manterne et Sud de Luki Inera sont recouvertes par
une importante couche
latéritique et une importante couverture
végétale masquant les affleurements.
25
CHAPITRE III : ANALYSE MICROSCOPIQUE
III.1.INTRODUCTION
Les analyses pétrographiques ont été
réalisées au microscope polarisant du Département des
Sciences de la Terre.
Sur la trentaine d'échantillons ramenés du
terrain ; 15 seulement ont été retenus pour la confection des
lames minces au Centre des Recherches Géologiques et Minières.
A l'absence du compteur de points, les proportions modales de
différents constituants de roches ont été
déterminées conformément à la charte visuelle de
Michel-Levy.
III.2.ANALYSES MICROSCOPIQUES DES ECHANTILLONS
III.2.1.Lame BD1
Structure : Lépidoblastique.
Composition minéralogique :
Quartz (22%) : cristaux xénomorphes,
clairs et limpides, peu abondants dans la plage de lame mince ;
Feldspaths :
-Microcline (12%) : elle est kaolinisée et
altérée caractérisée par un macle en quadrillage,
et polarise dans gris clair ; Ferromagnésiens :
-Chlorite (52%) : minéraux phylliteux
jaunâtres et un bon clivage (une direction de clivage), présentant
un pléochroïsme variable dans le vert ;
-Amphiboles (13%) : hornblende verte à deux
directions de clivage, d'où sa différence avec la chlorite et
présentant des cristaux maclés, unidirectionnel suivant
l'allongement du minéral, aspect troublé,
pléochroïsme direct dans les nuances verdâtres ; Nom
: Chloritoschiste
Amphibole
26
Kaolinisation
Chlorite
A
B
4X
C 4X
Quartz
Photo 1 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B et
C) de l'échantillon de Chloritoschiste. Remarquez
l'alignement des minéraux (schistosité) sur la photo
1B.
III.2.2. Lame BD 2
Structure : Phaneritique
porphyroblastique Composition minéralogique
:
Quartz (52%) : cristaux xénomorphes
à extinction roulante (témoins de l'action tectonique) de taille
plus petite que les feldspaths, limpides ;
Feldspaths :
-Plagioclases (30%) : les cristaux sont plus
développés que le quartz et la biotite, ils sont
xénomorphes à macle polysynthétique à peine
visible, parfois pales et lessivés du fait qu'on a la présence de
la damouritisation (plagioclases altérés); On doit signaler que
la
27
disparition de macle polysynthétique des plagioclases
entraîne toujours l'apparition de chlorite;
-Microcline (6%) : à macle en quadrillage parfois
visible. Il est moins représenté que les plagioclases ;
Ferromagnésiens :
-Biotite (10%) : en lumière
polarisée, elle passe de brun à noir orientée suivant une
direction. Elle se présente en paillettes allongées en 2
directions distinctes traduisant vraisemblablement 2 phases de
déformation, et certains individus sont chloritisés ;
-Pyroxène (1%) : clivage à deux directions
orthogonales perceptibles en petits cristaux ;
Minéraux d'argiles et oxydes (1%) :
tâches brunes et noires ;
Nom : Granite
gneissique Damouritisation
Microcline
A
B 4X
C 4X D 4X
Deux schistosités soulignées par la biotite
Photo 2 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B, C
et D) de gneiss granitique. Remarquez que la biotite souligne deux
schistosités (directions d'orientation) et l'altération des
plagioclases (damouritisation) sur la photo 2B.
28
III.2.3. Lame BD3
Structure :
Granoblastique, les minéraux en
général sont craquelés et les minéraux
ferromagnésiens sont alignés (surtout la biotite).
Composition minéralogique :
Quartz (56%) : cristaux xénomorphes,
à extinction roulante, limpides, craquelés polarisant dans le
gris clair à gris sombre et sans orientation
préférentielle ;
Feldspaths :
-Microcline (18%) : prédomine sur les
plagioclases, à macle en quadrillage, très faiblement
lessivé, craquelé et n'a pas une orientation
préférentielle ;
-Plagioclases (12%) : cristaux craquelés
à macles polysynthétiques nets bien visibles, observables et
presque pas lessivés autrement dit damouritisation absente ;
Ferromagnésiens :
-Biotite (9%) : en baguettes allongées,
alignées. On y note la présence d'inclusions de zircon et un
début de la chloritisation ; -Muscovite (2%) : se
présente en petites paillettes.
Minéraux d'argiles et oxydes (3%) :
tâches brunes et noires ;
Plagioclases Microcline
Nom : Microgneiss à deux
micas.
A
B 4X C 10X
Photo3 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B et C)
de Microgneiss à deux micas.
Muscovite
29
III.2.4. Lames BD4
A. Lame BD4a
Structure : Porphyroblastique, à
extinction onduleuse très nette sur les cristaux de quartz et même
sur le pyroxène.
Composition minéralogique :
Quartz (48%) : cristaux limpides et
craquelés à extinction roulante nette parfois en petits cristaux
contenus soit dans les feldspaths soit dans le pyroxène ; ils sont de
taille plus petite que le pyroxène et les feldspaths ;
Feldspaths :
-Plagioclases (18%) : caractérisés par
une macle polysynthétique, parfois lessivés (damouritisés)
contenant des inclusions de quartz. Ils ont des sections craquelées ;
-Microcline (16%) : lessivée et
craquelé, à macle en quadrillage caractéristique bien
visible. Elle se présente généralement en sections
très développées par rapport au quartz ; mais des petites
sections existent aussi ;
Ferromagnésiens :
-Biotite (5%) : brune, à clivage
unidirectionnel net, pléochroïque avec début de
chloritisation et on observe le long de plan de clivage des tâches
d'oxydes opaques. Les paillettes de dimensions variées sont
orientées dans tous les sens ;
-Pyroxène (8%) : craquelés, à
clivage bidirectionnel orthogonal visible sur des cristaux de très
grande dimension, polarisant dans un ton brunâtre ;
-Amphibole (3%) : individus plus petits et moins
représentés que le pyroxène avec un clivage
caractéristique à deux directions faisant un angle de 120°
visible ;
Minéraux d'argiles et oxydes (2%) :
tâches brunes et noires ;
Nom : Migmatite
30
Niveau migmatitique
Microcline
Quartz
Biotite
A
B 4X C 4X
Photo4 : Vue macroscopique(A) et microscopique (B et C)
de migmatite. Remarquez la présence de microcline sur la photo
4B.
B. Lame BD4b
Structure : Granoblastique
c.à.d. les grains ont pratiquement la même dimension
(équigranulaire). Les cristaux montrent peu des craquelures et une
extinction roulante.
Composition minéralogique :
|
Quartz (52%) : xénomorphes, limpides
à teinte de polarisation gris blanchâtre ;
Feldspaths :
-Plagioclases (16%) : caractérisés par les
macles
polysynthétiques ;
-Microcline (12%) : on signale la présence d'un
macle en quadrillage nettement visible, de teinte gris clair ;
|
31
Ferromagnésiens :
-Biotite (19%) : allongés ; certaines sections
présentent des inclusions de Zircon dans la biotite ;
Minéraux d'argiles et oxydes (1%) :
taches brunes et noires ;
Nom : Migmatite
Damouritisation
Biotite
Plagioclases
Microcline
A
4X B
C
4X
Photo 5 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B et C)
de Migmatite. Remarquez la microcline où la macle est
à peine visible sur la photo 5B et la biotite allongée sur la
photo 5C.
III.2.5. Lame BD5
Structure : Granoblastique.
Composition minéralogique :
Quartz (54%) : abondant dans la roche ; cristaux
xénomorphes à extinction roulante, souvent limpides et peu
craquelés ;
32
Feldspaths :
-Plagioclases (11%) : lessivés, la macle
s'observe. Les individus sont craquelés, xénomorphes, limpides
à extinction parfois roulante, de petite taille par rapport à la
microcline. Certains individus sont damouritisés ;
-Microcline (14%) : microcline perthitique à
macle en quadrillage, plus lessivée que les plagioclases ;
Ferromagnésiens : ils sont
parallèlement orientés et soulignent une certaine
schistosité de la roche.
-Biotite (17%) : disposé suivant un plan,
allongé en paillette, clivage unidirectionnel, pléochroïque,
brun, chloritisation observable ;
-Pyroxène (1%) : cristaux en section
allongée montrant les traces de clivage bidirectionnelles orthogonales
;
-Amphibole (2%) : cristaux de section allongée
présentant un clivage bidirectionnel qui lui est caractéristique
;
Minéraux d'argiles et oxydes (1%) :
tâches brunes et noires ;
Microcline Plagioclases Biotite
Nom : Gneiss
granitique.
C
A
4X
B
Rotation45°
4X
Photo 6 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B et
C) de gneiss granitique. La schistosité est bien soulignée par
les minéraux ferromagnésiens sur les photos 6B et C.
33
III.2.6. Lame BD6
Structure : Phanéritique
grenue Composition minéralogique :
Quartz (55%) : individus de petite taille,
limpide, craquelés, peu ou pas d'extinction roulante ;
Feldspaths : lessivés, macles à
peine perceptibles et présentant des cassures ;
-Microcline (20%) : plus représentée que
les plagioclases, à macle en quadrillage et plus
développée que le quartz ;
-Plagioclases (15%) : lessivés, kaolinisés
et damouritisés ; Ferromagnésiens :
-Biotite (9%) : fines paillettes orientées en
tout sens, pléochroïque en lumière naturelle, peu
représentée, clivage unidirectionnel visible. On observe
également l'inclusion de zircon fortement réfringent et
entouré de son auréole sombre pléochroïque (preuve de
sa radioactivité) ;
Biotite avec une inclusion de zircon
Minéraux argileux (1%) : en tâche
brune ;
Nom : Granite à deux
micas Biotite en voie de
Filonnet de quartz Microcline chloritisation
A
4x
B
4X
C
Photo7 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B et
C) de granite à deux micas. Remarquez la présence de la
microcline ( photo 7B) et du zircon en inclusion dans la biotite ( photo
7C).
34
III.2.7. Lame BD7
Structure :
Granoblastique, il n'ya pas une orientation des
minéraux. Composition minéralogique :
Quartz (60%) : les cristaux xénomorphes,
limpides, craquelés à extinction roulante ;
Feldspaths :
-Microcline (20%) : les cristaux sont lessivés et
perthitiques, quelques fois kaolinisés(les cristaux sont à aspect
troublé) ; -Plagioclases (15%) : à aspect
troublé, altérés (damouritisés);
Ferromagnésiens :
-Biotite (4%) : en paillettes allongées ne
montrant pas d'orientation préférentielle et par endroit
chloritisées ;
Plagioclases Microcline
Biotite
Minéraux d'argiles (1%)
Nom : Granite
gneissique.
A
B
4X
Photo8 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B) de
Granite gneissique. Remarquez la macle polysynthétique des plagioclases
et la macle en quadrillage de la microcline sur la photo 8B.
35
III.2.8. Lame BD8
Structure :
Granoblastique. Composition
minéralogique :
Quartz (55%) : xénomorphes ; bien
limpide à extinction roulante, cette extinction roulante est typique aux
roches métamorphiques ; les grains de quartz sont très bien
développés que les feldspaths ; Feldspaths :
-Microcline (10%) : assez lessivé
présentant une macle en quadrillage ;
-Plagioclases (15%) : nous avons la
présence de feldspath altéré c.à.d. les
plagioclases damouritisés avec petites paillettes micacées
envahissant le minéral et ces plagioclases apparaissent en gros cristaux
à macle polysynthétique assez visible. Au milieu de la lame, nous
avons des plagioclases qui couvrent le quartz ;
Ferromagnésiens :
-Biotite (9%) : alignée nous voyons qu'il y a
changement de couleur en lumière naturelle ;
-Chlorite (2%) : de couleur verte ; elle provient de
l'altération de la biotite, elle est pléochroïque ;
-Muscovite (5%): cristaux de sections
généralement allongées montrant un clivage parfait, en
lumière polarisée et en lumière naturelle elle ne change
pas de coloration.
-pyroxène (3%) : à clivage bidirectionnel
formant un angle de 90° en lumière naturelle ;
Autres minéraux (1%) :
-Sphène : apparait en inclusion dans la
biotite.
-Minéraux argileux et oxydes : tâches
brunes et noires ;
Nom : Gneiss à deux micas +
pyroxène
36
Plagioclases
Biotite
Plagioclases
Muscovite
A
2X B
4X C
Photo9 : Vue macroscopique (B) et microscopique (B et
C) de Gneiss à deux micas + pyroxène. Remarquez la
présence de la muscovite sur la photo 9B.
III.2.9. Lame BD9
Structure :
Granoblastique et les minéraux sont
très craquelés. Composition minéralogique
:
|
Quartz (58%) : craquelés,
xénomorphes, limpides, à extinction roulante ;
Feldspaths :
-Microcline (22%) : macle en quadrillage visible et
quelques individus sont lessivés ;
|
37
-Plagioclases (10%) : les cristaux sont
de petite taille et peu représentés par rapport à la
microcline.
Ferromagnésiens :
-Biotite (8%) : marquée par un
pléochroïsme en lumière naturelle et polarisée ;
Minéraux d'argiles et oxydes (2%) :
tâches brunes et noires ;
Quartz
Plagioclases
Microcline
Nom : Granite
gneissique.
B
4X
A
Photo10 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B) de
granite gneissique. Remarquez les gros cristaux de la microcline sur la photo
10B.
III.2.10. Lame BD10
Structure :
Granoblastique, il n'ya pas une orientation des
minéraux et la présence des craquelures sur les minéraux
témoigne que la roche a subi un effort tectonique.
Composition minéralogique :
Quartz (60%) : les cristaux sont
xénomorphes et présentent une
extinction roulante ; parfois il
y a des individus craquelés ; certains
individus de quartz sont
inclus dans les feldspaths voire même
38
dans certains cristaux de quartz c.à.d. qu'il existe deux
générations de quartz.
Feldspaths :
-Microcline (14%) : les cristaux présentent
une macle en quadrillage typique et certains cristaux sont lessivés,
kaolinisés. Certains individus sont perthitiques c.à.d. une
séparation en phase solide (microcline+ albite) ;
-Plagioclases (10%) : ils sont moins
représentés que la microcline et les macles sont observables ;
certains individus ont disparu donnant place à une damouritisation ;
Ferromagnésiens :
-Biotite (6%) : peu représentée montrant
un clivage fin régulier ainsi que certaines traces d'oxydes et souvent
chloritisée ;
-Chlorite (5%) : verdâtre voir jaune
verdâtre en fins cristaux à clivage unidirectionnel fin et
à peine visible, pléochroïque, avec la présence des
inclusions ferrugineuses opaques suivant le plan de clivage et ces
dernières proviendraient vraisemblement de l'altération de la
biotite ;
-Amphiboles (3%): cristaux de sections
généralement allongées montrant un clivage parfait, en
lumière polarisée et en lumière naturelle ne change pas de
coloration.
Nom : Granite
gneissique
Plagioclase
A B C
4X 4X
Minéraux d'argiles et oxydes (2%)
Microcline Chlorite
39
III.2.11. Lame BD15
Structure :
porphyroblastique (constitué essentiellement
des feldspaths surtout la microcline).
On a une orientation diffuse témoignant que la roche a
subi la tectonique.
Composition minéralogique :
Quartz (48%) : cristaux xénomorphes,
clairs et limpides, abondants dans la plage et polarise dans le gris clair et
blancs du premier ordre ;
Feldspaths : développés par
rapport au quartz ;
-Plagioclases (18%) : les cristaux sont zonés
présentant des macles polysynthétiques ;
-Microcline (25%) : se révèle par une macle en
quadrillage parfois visible ;
Ferromagnésiens :
-Biotite (7%) : sous forme de fines
paillettes avec un clivage régulier qui lui est caractéristique.
La coloration est marquée par une teinte brune ;
-Muscovite (2%) : plages parfaitement limpides, striées
par un clivage très fin et régulier. La teinte de polarisation
est très vive ;
Nom : Granite à deux
micas.
Microcline Quartz Muscovite
A
4X
B
Photo 12 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B) de
Granite à deux micas. Remarquez la microcline avec sa macle en
quadrillage et la mosaïque de petits cristaux de quartz sur la photo
12B.
40
III.2.12. Lame BD18
Structure : Grenue,
les minéraux présentent beaucoup des craquelures et peu
d'entr'eux montrent une extinction roulante preuve que la déformation
n'a pas véritablement affecté la roche et les
ferromagnésiens ne sont pas orientés suivant un plan
particulier.
Composition minéralogique :
Quartz (53%) : en petits cristaux
xénomorphes de même taille, clairs et limpides ;
Feldspaths :
-Plagioclases (7%) : les cristaux sont très
lessivés, ils apparaissent troubles et également
damouritisés ;
-Microcline (18%) : elle se présente en
cristaux lessivés, macles en quadrillages peu visibles, souvent
kaolinisés et apparaissent troubles ;
Ferromagnésiens :
-Biotite (4%) :
pléochroïque, elle se présente en petites
paillettes par rapport à la muscovite ;
-Muscovite (13%) : se présente en paillettes
plus développées que la biotite, de teinte brun orangé
parfois verdâtre, clivage unidirectionnel, visible, orienté.
-Pyroxène (2%) : clivage à deux directions
visibles et peu représentés ;
|
Minéraux d'argiles et oxydes (3%) : en
taches brunes et noires en lumière naturelle.
|
Nom : Granite à deux micas +
pyroxène
41
Muscovite Microcline
Quartz Biotite
A
B
4X
C
4X
Photo13 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B et
C) de Granite à deux micas + pyroxène. Remarquez la
présence de la muscovite sur la photo 13 B.
III.2.13. Lame BD20
On constate un remplissage à minéralogie
grossière et de part et d'autre du remplissage une minéralogie.
Les cristaux de quartz de remplissage sont craquelés. Les
minéraux colorés allongés soulignent la schistosité
; et dans le remplissage, on a la présence des minéraux
ferromagnésiens.
Structure :
Granoblastique, les minéraux
(ferromagnésiens) de même taille sont allongés suivant le
plan de schistosité.
Composition minéralogique :
|
Ferromagnésiens :
-Amphiboles plus précisément de l'hornblende
verte (40%) : brunâtres à clivage losangique (deux directions
de clivage formant un angle de 120°) visible, pléochroïque ;
elle prédomine sur le quartz et les plagioclases ;
-Chlorite (10%) : vert pâle en lumière naturelle et
pléochroïque, à une direction de clivage ;
|
42
Feldspaths :
-Plagioclases (27%) : à macles
polysynthétiques lessivés visibles, à extinction roulante
;
Quartz (20%) : petits cristaux à
extinction roulante et limpides ;
Minéraux d'argiles (3%)
Nom : Amphiboloschiste.
Quartz Ferromagnésiens
Encaissant
Quartz
A
B
4X
c
2X
Photo 14 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B
et C) de l'Amphiboloschiste. Remarquez la présence de gros cristaux de
quartz à côté de la mosaïque de petits grains de
quartz de recristallisation sur la photo 14B ainsi que la prédominance
des minéraux ferromagnésiens (amphibole, biotite, chlorite,
etc.).
III.2.14. Lame BD23
Les minéraux présentent des craquelures (surtout le
quartz) et les ferromagnésiens présentent une seule orientation
due à la tectonique.
Structure :
Lépidoblastique.
43
Feldspaths :
- Microcline (17%) : les cristaux présentent
une macle en quadrillages typique à peine visible, prédominant
par rapport aux plagioclases ;
- Plagioclases (7%) : ils sont moins
représentés que la microcline et les macles
polysynthétiques sont observables ;
Ferromagnésiens :
- Biotite (2%) : pléochroïque et peu
représentée, montrant un clivage fin régulier ;
- Muscovite (18%) : pas de pléochroïsme et à
clivage fin et régulier ;
- Pyroxène (3%) : verdâtre, en fins
cristaux à clivage unidirectionnel fin et à peine visible,
pléochroïque ;
Minéraux d'argiles (1%) : en
lumière naturelle se présentent en tache brune ;
Nom : Gneiss à deux micas
+pyroxène + amphibole
Quartz Microcline
Muscovite
A
B
4X
C
4X
Photo15 : Vue macroscopique (A) et microscopique (B et
C) de Gneiss à deux
micas +pyroxène + amphibole. Remarquez la
présence des grosses III3 CONCLUSION PARTIELLE
paillettes de muscovite sur les photos 15 B et
C.
44
CHAPITRE IV.INTERPRETATIONS ET CONCLUSION
GENERALE
IV.1. SUR LE PLAN PETROGENETIQUE
Comme l'ont démontré les travaux
antérieurs (Polinard, 1934 ; Bertossa et Thornnart, 1957 ; Delhal et
Ledent, 1976), notre secteur d'étude a connu une importante
granitisation-migmatisation. De telles régions sont, d'après
Sederholm (cité par Marmo, 1972), caractérisées par la
présence des gneiss migmatitiques et des granites. La formation de tels
granites est expliquée en termes d'anatexie de roches en partie au moins
sédimentaires, avec l'accroissement de la température au cours
d'un métamorphisme régional (Sederholm, cité par Marmo,
1972).
Les formations de notre secteur d'étude
présentent des caractéristiques principales suivantes :
Les granites n'ont pas développé des bordures de
refroidissement rapide (bordure figée) ;
Elles passent insensiblement au granite foliacé
(caractérisé par la disposition parallèle de
minéraux comme les micas et l'amphibole) et aux gneiss migmatitiques.
Ces caractères sont ceux typiques de « granites
migmatitiques » (Mehnert, 1968 ; Marmo, 1972 ; Hamilton et al, 1994) qui
constituent avec les gneiss environnants le « complexe migmatitique
». Les formations de notre secteur sont donc métamorphiques et se
rapportent aux migmatites de Boma. Les granites décrits proviennent de
l'anatexie du matériel crustal et sont intimement associés aux
gneiss les environnants formés au cours du phénomène de
granitisation-
45
migmatitique daté à 2150 Ma (orogenèse
Kimézienne) comme signalé par Delhal et Ledent (1976).
IV.2. SUR LE PLAN TECTONO-METAMORPHIQUE
Dans la plupart de nos lames, les roches portent les traces d'une
déformation par cataclase (Orsini, 1970) :
Les minéraux présentent des craquelures ;
Les grandes plages de plagioclases sont réduites en
mosaïque de fins cristaux fort damouritisés ;
Certaines grandes plages de quartz ont recristallisé en
mosaïques de cristaux fins de quartz présentant une extinction
roulante (Ech. BD10). Ce qui témoigne de l'action
tectonique subie par cette formation ;
Dans certaines lames minces (Ech. BD2), les minéraux
ferromagnésiens montrent clairement deux schistosités (Photo 2) ;
ceci est une preuve indiscutable que les formations de la région
d'étude ont subi une double action tectonique, comme l'ont
proposé certains auteurs (Cahen et al., 1978).
Certaines phases minérales, tel que le quartz, les
plagioclases et la chlorite proviennent de la recristallisation ;
Dans certains endroits (Ech. BD6 ), des
filonnets de quartz apparaissent plissés (plis synmigmatitiques) et ces
plis ont une direction parallèle à la foliation
régionale.
Tous ces faits suggèrent que les roches de notre
secteur d'étude ont, longtemps après leur mise en place, subi une
cataclase ayant occasionné leur broyage tectonique suivant certaines
directions préférentielles.
46
Signalons que ce broyage a été accompagné
d'une recristallisation ; car les minéraux brisés se montrent
souvent cicatrisés par de la chlorite, de la muscovite, du plagioclase
et du quartz nouvellement formés. Il s'agit là, comme l'ont
souligné certains auteurs (Delhal et Ledent, 1976 ; Mvita, 2008), d'une
évolution métamorphique des terrains étudiés dans
les conditions épizonales (greenschist faciès : présence
de la chlorite) au cours, probablement, de l'orogenèse OuestCongo ; car
les métasédiments zadiniens sus-jacents portent l'empreinte de ce
métamorphisme. Ainsi donc, la cataclase et la recristallisation des
roches du secteur étudié sont à attribuer à cette
orogenèse dont le paroxysme remonte à 565 Ma (Tack et al., 2001)
; alors que ces roches sont Kiméziennes ( 2150 Ma).
Ce métamorphisme épizonal ayant affecté
des terrains déjà métamorphiques et qui ont
évolué dans des conditions de température beaucoup plus
élevées (migmatites, gneiss granitiques, granites
gneissifiés, amphiboloschistes), il s'agit là d'une «
évolution rétromorphique».
IV.3. CONCLUSION GENERALE
Ce travail s'est assigné comme objectif
d'étudier, sur le plan pétrographique, les diverses roches
affleurant dans la région comprise entre Manterne et Luki-Inera. A
l'issue de celui-ci, les grands points saillants ci-après sont à
épingler :
Sur le plan pétrographique et
minéralogique
Le secteur d'étudié comprend huit grands groupes
pétrographiques :
47
|
> Migmatite contenant du quartz, des plagioclases, de la
microcline, de la biotite, de la muscovite, de l'amphibole, de pyroxène
;
> Microgneiss à deux micas à minéralogie
ci-après : quartz, plagioclases, microcline, biotite, muscovite ;
> Gneiss granitique dont la minéralogie est la
suivante : quartz, feldspaths : microcline + plagioclases, biotite,
pyroxène, amphiboles ;
> Gneiss à deux micas constitué de quartz,
feldspaths : microcline + plagioclases, biotite, muscovite, pyroxène,
amphiboles ;
> Granite à deux micas composé de quartz,
feldspaths :
microcline + plagioclases, biotite, muscovite, pyroxène
;
> Granite gneissique présentant comme minéraux
du quartz,
des feldspaths : microcline + plagioclases, de la biotite, de
pyroxène, de l'amphibole, de la chlorite ;
> Chloritoschiste constitué par du quartz, des
feldspaths : microcline, de chlorite, de l'amphibole ;
> Amphiboloschiste caractérisés par la
présence des amphiboles, de chlorite, des feldspaths : plagioclases, du
quartz.
Sur le plan
pétrogénétique
|
Les formations de notre secteur d'étude sont
métamorphiques issue d'une granitisation-migmatisation datant du
Kimézien (2150 Ma).
Mais, elles portent les empreintes d'une déformation
(postérieurement à leur mise en place) par cataclase
accompagnée d'une recristallisation dans les conditions
rétromorphiques au cours au de l'orogenèse Ouest-Congo. Ces
effets de deux phases tectoniques
48
(orogenèses Kimézienne et Quest-Congo) subies
par les roches de notre secteur d'étude sont clairement soulignés
par la double schistosité (deux orientations) notée au niveau de
certains minéraux phylliteux.
49
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