REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
UNIVERSITE DE GOMA
(UNIGOM)
B.P 204 Goma
Faculté de médecine
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DES APPENDICITES
AIGUËS
Cas observés au centre médical
8ème CEPAC Kyeshero
De août 2005 à août
2007
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Gradué en
sciences Bio-médicales
Présenté par : RUBENGA
UWITO
Directeur : C.T Dr MUNYANTWARI AKOMU
Encadreur : Ass. Dr NDAYAZI
DESIRE
Année académique
2006-2007
DEDICACE
A l'éternel mon DIEU qui me garantit sa bonté
dans ma vie ;
A mes très chers parents RUBENGA Gervais et
Espérance KAJANGU pour vos conseils et sacrifices consentis pour notre
formation d'un homme digne de ce nom.
A mes frères et soeurs : KWINJA Alice,
Christian RUBENGA, Merveille BERENICE, Cécile MURATWA, Laetitia RUBENGA,
Olivier RUBENGA, Lagrise MUSANGI, Evelyne KAJANGU, Benjamin BERA ;
A tous mes amis et connaissances ;
Je dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Pour arriver à la réalisation de ce travail, il
a fallu la conjugaison d'efforts de diverses catégories de personnes
à qui nous tenons à adresser nos remerciements à travers
ces lignes.
Nous remercions particulièrement le chef de travaux
Docteur MUNYANTWARI AKOMU qui malgré ses diverses occupations a
accepté de diriger notre travail ;
Nous pensons également à l'Assistant Docteur
Désiré NDAYAZI pour sa bravoure manifestée à notre
égard au moment de l'encadrement de notre travail.
Nos remerciements s'adressent aux autorités
académiques de l'université de Goma et au corps professoral pour
leur savoir faire à l'épanouissement de notre connaissance et de
notre université.
Qu'il nous soit permis d'exprimer notre reconnaissance aux
amis et compagnons de lutte avec qui nous avons partagé la vie
estudiantine.
Nous songeons à James MUNGUIKO, David AMANI, MAISHA
KASIDIKA, Patient BAHATI, Christophe BYAMASU, Théophile, Soeur Claudine,
Emery NGONDI, Diane.
A toutes les autorités administratives du centre
médical 8ème CEPAC Kyeshero pour leur orientation au
moment de nos recherches.
Que tous ceux qui nous ont aimé soutenu, trahit ou
maudit, trouvent à travers ces lignes un pardon sincère et
réciproque pour les uns et pour les autres, nos remerciements et notre
attachement.
Notre réussite trouve tout simplement sa clé
dans la foi en Dieu Tout Puissant car il est écrit
« Qu'à ceux qui croient, Dieu donnera tout ». La
surprise et la haine ont non-sens car vaines.
ABREVIATIONS :
Ass : Assistant
CEPAC :
Communauté des Eglises de Pentecôte en Afrique Centrale
CM : Centre médical
GEU : Grosse extra-utérine
% : Pourcentage
TR : Toucher rectal
FID : Fosse iliaque droite
RESUME
Au terme de ce travail qui traite sur l'étude
épidémiologique des appendicites aiguës au centre
Médical 8ème CEPAC KYESHERO d'août 2005 en
août 2007, nous avons trouvé ce qui suit :
- les jeunes dont l'âge varie entre 16 et 40 ans sont
les plus frappés par cette affection.
- Les affections abdominales (parasites intestinaux,
bactéries, etc.) constituent les causes les plus fréquentes.
- Les examens para - cliniques favorisent un bon
diagnostic.
- Les hautes fréquences sont observées au cours
de l'année 2006.
- Le quartier KYESHERO et le quartier HIMBI sont le plus
touchés à cause de leur proximité avec le centre
Médical 8e CEPAC KYESHERO
- Le manque de moyen économique cause un retard de
diagnostic pour certaines couches sociales
SUMMARY
At the end of this work which treats on the epidemiologic
study of acute appendicitis with medical centre 8th CEPAC KYESHERO of August
2005 in August 2007, we found what follows:
- The young people whose age varies between 16 and 40 years
are struck by this affection.
- Abdominal affections (parasitic intestinal, bacteria, etc.)
constitute the most frequent causes.
- The examinations para - private clinics support a good
diagnosis
- The high frequencies are observed during the year 2006
- Followed district KYESHERO of district HIMBI are touched
because of their proximity with medical centre 8th CEPAC KYESHERO
- The economic lack of means causes a delay of diagnosis for
certain social layers
INTRODUCTION GENERALE
0.1 PROBLEMATIQUE
De tous les biens dont l'homme peut jouir, la santé est
sans doute l'un de plus précieux et cette même santé est
indispensable pour le développement de la nation.
Sur le plan mondial, l'appendicite aigue reste l'une des
urgences abdominales les plus fréquentes en chirurgie. Elle atteint un
individu sur 500 à 600 habitants, avec prédilection dans les
premières décennies de la vie sans être rare chez l'adulte
âgé et les vieillards (1).
Les deux sexes sont atteints sauf pendant la puberté et
l'adolescence ou les sujets de sexe mâle sont deux fois plus
touchés (1)
En Afrique et en R.D.C plus particulièrement, plusieurs
cas d'appendicites aigues sont signalés en chirurgie. Cependant un
retard de diagnostic et donc thérapeutique peut changer le pronostic de
l'appendicite aigue la laissant évoluer vers les complications
post-opératoires (17).
Dans la province du nord Kivu l'appendicite aigue reste
fréquente dans plusieurs structures sanitaires à cause de la
méconnaissance de la population sur cette affection et le manque de
diagnostic précoce (2).
Selon Patel, il ne semble pas y avoir de prédilection
racial à la maladie ; mais des facteurs alimentaires comme une
nourriture exclusivement carnée paraissent favorisants. On souligne
aussi plusieurs affections abdominales comme les parasites, les
bactéries etc. (1)
Cet état des choses nous a poussé de faire une
étude épidémiologique des appendicites aigues, en nous
posant les questions ci-après :
1) Quelle est la catégorie des personnes la plus
touchée par l'appendicite aiguë ?
2) Quelle est la cause de l'appendicite aiguë ?
3) Quels sont les facteurs géographiques, sociaux et
économiques qui influencent cette affection ?
0.2 HYPOTHESES
Les hypothèses suivantes ont été
formulées :
Ø Les jeunes adultes de sexe féminin seraient
les plus touchées par cette affection ;
Ø La fréquence des affections abdominales
à savoir : les parasites intestinaux, les bactéries ect,
constitueraient la cause principale ce l'appendicite aiguë ;
Ø Le quartier KYESHERO et personnes démunies
des moyens économiques seraient les plus
représentés ;
0.3 OBJECTIFS DU TRAVAIL
Ø Dans notre étude, il nous conviendra
d'élucider non seulement les facteurs épidémiologiques de
cette affection mais aussi rechercher si la fréquence de cette affection
est fonction de l'âge, du sexe, du terrain ou des relations avec les
autres pathologies.
Ø Montrez les causes de cette affection dans notre
milieu et son impact socio-économique sur les individus malades et la
population.
0.4 INTERET DU SUJET
Notre étude vise à informer les personnels de
santé et la population civile sur l'appendicite aiguë, ses
complications et l'importance de son diagnostic précoce pour une bonne
prise en charge.
0.5 DELIMITATION DU
TRAVAIL
Puisque chaque travail scientifique doit être
limité dans le temps et l'espace ; notre travail s'intéresse
aux cas d'appendicites aiguës observés au cours de deux ans (De
août 2005 à août 2007) au centre médical
8ème CEPAC Kyeshero.
Nous avons pris le C.M 8ème CEPAC Kyeshero
parce que c'est actuellement un centre médical très
fréquenté avec plusieurs services surtout la chirurgie.
Soulignons aussi que les centres de santé environnant y
transfèrent leurs cas difficiles.
La période coïncide avec notre période de
stage et surtout le grand début de fréquentation de cette
institution qui au par avant n'était pas très connue.
0.6 PRENSENTATION DU
CENTRE MEDICAL 8ème CEPAC KYESHERO
Il se trouve dans la ville de Goma particulièrement
dans la commune de Goma, le Centre médical 8ème CEPAC
Kyeshero est une structure sanitaire de la communauté des églises
de Pentecôte en Afrique centrale. On y trouve aussi un service
d'assistance aux femmes et filles victimes des violences sexuelles.
Services organisés au CM 8ème
CEPAC Kyeshero :
- Service de chirurgie avec un bloc opératoire bien
équipé et on remarque la présence de 2 médecins
dont 1 spécialiste en fistule et gynécologue.
-On y retrouve aussi le service de
gynécologie-obstétrique avec un médecin
spécialiste.
Avec l'aide de l'ONG « Christian relief
network » CRN en sigle il y a l'existence d'un projet d'assistance
aux femmes et filles victimes des violences sexuelles suite à
l'insécurité dans différents territoires de la province du
Nord-Kivu.
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la conclusion
suivie des quelques recommandations, notre travail s'articule sur 4 chapitres
à savoir :
CHAP1 : Les généralités
CHAP2 : Matériels et méthodes
CHAP3 : Résultats
CHAP4 : Discussions
0.7. DIFFICULTES RENCONTRES
Les fiches des malades ne comprenaient pas tous les
paramètres que nous recherchions pour notre étude à savoir
les habitudes alimentaires, la profession et autres.
Chapitre premier. GENERALITES
1. DEFINITION
L'appendicite est une inflammation de l'appendice (11)
On distingue l'appendicite aigue, subaiguë et
chronique.
L'appendicite aigue est caractérisée par une
apparition brutale de la douleur à la fosse iliaque droite, tan disque
l'appendicite chronique a une évolution plus lente. Le terme
d' « appendicite chronique » est parfois
utilisé, bien que l'existence d'une forme réellement chronique de
la maladie soit douteuse (8)
2. EPIDEMIOLOGIE
L'appendicite aigue est très fréquente entre la
puberté et l'âge de 25ans.Les hommes et les femmes sont
affectées de façon égale, où le sex-ratio est de
¾ en faveur des hommes. (2)
Selon HARRISON la perforation de l'appendicite est commune
chez l'enfant et le sujet âgé pour lesquels les taux de
mortalité sont les plus élevés et le taux de
mortalité a diminué progressivement en Europe et aux Etats-Unis
de 8.1 pour 100000 pour la population de 1994, à moins de 1 pour 100000
en 1970 et ultérieurement et cette diminution est due le plus souvent au
changement de habitudes alimentaires qui modifient la flore intestinale.
L'incidence globale de l'appendicite est beaucoup plus basse
dans les pays sous développés, notamment dans une grande partie
de l'Afrique et dans les groupes socio-économiques les plus
défavorisés. (2)
3. ETIOLOGIE
L'obstruction luminale (par fragment de matières
fécales, striction ou autre obstruction mécanique) a longtemps
été considérée comme responsable. Cependant une
obstruction ne peut être identifiée que dans 30à40% des
cas ; une ulcération de la muqueuse est l'événement
initial dans la majorité des cas. La cause de l'ulcération est
inconnue ; bien qu'une étiologie virale ait été
proposée (2)
Selon toujours HARRISSON, une infection par des organismes de
type Yersinia peut entraîner la maladie, car des titres
élevés d'anticorps fixant le complément ont
été trouvés dans 30% des cas d'appendicite
prouvée.
En pénétrant dans l'appendice, l'ascaris peut
déterminer une appendicite fébrile remarquable par l'existence
d'un éosinophile sanguine (7)
Une obstruction, quand elle est présente est le plus
souvent causée par une stercolithe. Des follicules lymphoïdes
élargis associés à une infection (comme la rougeole), une
impaction de baryte, des vers (comme les petits vers, l'ascaris et le taenia)
et une tumeur (comme les carcinoïdes ou les carcinomes) peuvent aussi
obstruer la lumière.
L'infection par voie sanguine. Elle est due notamment aux
germes suivants : E.Coli, Streptococcus fécalis et clostridium
Welchi (3)
4. RAPPEL ANATOMIQUE
L'appendice est le prolongement d'un organe (11).
L'appendice vermiforme est un long prolongement du caecum qui
naît à 2à3 cm au-dessous de l'angle iléo colique. Il
mesure 7à8cm de long pour un diamètre de 4à8mm en moyenne
(22) C'est un tube plus ou moins flexueux dont la cavité s'ouvre dans le
cæcum par un orifice muni d'un replis muqueux appelé valvule de
GERLACH. En dedans du cæcum ascendant, l'appendice présente une
base implantée sur le bas fond cæcal au point de convergence des
trois bandelettes , une partie initialement courte, descendante presque
verticale, une pointe arrondie.
a)
Rapport
L'appendice descend le long de la face médiale du
caecum qui est la position plus fréquente dite iliaque interne. (23)
Parfois, il se porte obliquement soit sur la face
antérieure (situation precaecale), soit sur la face postérieure
(situation retrocaecal), soit le long de l'iléon vers l'ombilic
(situation médio caudale ou méso-caeliaque). (23)
b)
Topographie de l'appendice
Chez l'adulte, il est habituellement situé dans la
fosse droite. Il peut occuper une position élevée c.à.d
devant le rein droit sous la face inférieure du foie. C'est la position
sous hépatique. Il peut occuper une position basse dans la cavité
pelvienne. En cas de mal rotation congénital, il occupe une position
gauche dans la fosse iliaque gauche (23)
Chez l'enfant, le bas fond caecal est un cône
inversé au sommet duquel s'implante l'appendice. (1)
c)
Histologie
La structure histologique de l'appendice est analogue à
celle du caecum et du colon.
Elle formée de quatre tuniques qui se présente
du dehors en dedans par :
- La séreuse (péritoine)
- La musculaire qui est composée de deux couches :
la longitudinale externe et la circulaire interne.
- La sous muqueuse.
- La muqueuse avec au niveau de l'appendice une
particulière abondance des follicules lymphoïdes. Pour cette
raison, on l'appelle amygdale abdominale
d)
Vascularisation et innervation
Le caecum est irrigué par les artères caecales
antérieures et postérieures, branche de l'artère
iléo-caecale.
L'appendice est irrigué par l'artère
appendiculaire qui naît le plus souvent de la cæcale
postérieure, parfois de l'iléo colique. Les veines sont
satellites des artères et se rendent à la grande veine
mésentérique. Les lymphatiques du caecum suivent des
artères et des veines et se jettent dans la chaîne ganglionnaire
iléo colique. Les nerfs viennent du plexus solaire par
l'intermédiaire du plexus mésentérique supérieure.
(23)
e)
Rôle de l'appendice
L'appendice n'a pas de rôle proprement dit, c'est un
vestige de la transformation génétique de l'évolution de
la race humaine. Riche en tissus lymphoïdes comme les amygdales,
l'appendice lutte contre les germes de toute sorte et corps
étrangers.(18) Et c'est ce qui explique son inflammation et infection
fréquente (Appendicite qui équivaut à une angine pour les
amygdales) et paradoxalement son excérèse n'a aucune
conséquence néfaste chez notre organisme.
5. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Par ordre de gravité croissante, on distingue tout
d'abord l'appendicite catarrhale où l'organe est oedémateux et
hyper vasculaire ; la forme purulent (empyème appendiculaire) dans
laquelle la lumière contient du pus, la séreuse recouverte des
fausses membranes et la cavité péritonéale contient un
exsudat séro-purulent inodore dont la culture révèle
à ce stade l'absence de germe. (1)
Puis vienne les formes hémorragiques et
nécrosantes réalisant au maximum l'aspect de la grangène
appendiculaire diffuse et menant à la perforation.
Selon PATEL si l'évolution a été rapide,
celle-ci s'est produite en péritonite libre et la grande cavité
contient du pus fétide parfois même de gaz qui s'échappe
sous pression dès l'ouverture de l'abdomen. On distingue plusieurs
stades de gravité croissante : la lésion inflammatoire de la
muqueuse, la suppuration endoluminale, la nécrose pariétale
partielle (pointe ou base) ou total et des complications (péritonite
plastique correspondant à
l'ancien « plastron », abcès
peri-appendiculaire ou péritonite
généralisée).(20)
Du point de vue bactériologique, toute une gamme de
germes peuvent être retrouvés selon les cas, le colibacille ne
manque jamais, il peut être accompagné de streptocoques, des
staphylocoques et des germes anaérobiques (clostridium perfringens,
bacillus funduliformis).(1)
6. PHYSIOPATHOLOGIE
Le mécanisme le plus souvent
responsable est l'obstruction de la lumière appendiculaire par un
stercolithe, un corps étranger (noyau de cerise, etc.) l'hyperplasie
lymphoïde habituelle chez l'individu jeune, ou encore une cicatrice
fibreuse provenant d'une poussée inflammatoire antérieure.
L'augmentation de la pression intra-luminale, qui peut
dépasser 100 cm d'eau, interfère progressivement avec les
circulations veineuse et lymphatique, puis artérielle ; survient
alors la gangrène de l'organe, bientôt suivi de perforation.
Quatre fois sur dix, l'obstruction n'est pas retrouvée
et l'on invoque alors une origine hématogène. Cette forme n'est
pas rare au décours d'une infection du tratus respiratoire
supérieure ou d'une fièvre éruptive ; son
évolution est habituellement beaucoup moins sévère que la
forme obstructive.(1)
7. MANIFESTATIONS CLINIQUES
Les aspects d'appendicites aiguës sont multiples, On les
caractérise par :
-trois signes
fonctionnels :
· La douleur de la fosse iliaque droite,
· Les vomissements ou
· Un simple état nauséeux ;
L'arrêt des matières et des gaz n'a pas de valeur
sérieuse à la période précoce. (19)
-par deux signes
généraux :
· La fièvre à 38°-38.5°
· L'accélération du pouls
-par deux signes
physiques :
· La douleur provoquée iliaque droite au point de
Mac Burney,
· La défense de la paroi abdominale à la
palpation de la fosse iliaque droite, parfois remplacée par une
contracture localisée faisant redouter une réaction
péritonéale.
Variantes Symptomatiques
-Gangrène appendiculaire à expression toxique.
Elle est liée à la nature anaérobie des germes en cause,
à la fragilité du terrain (enfant ou sujet âgé),elle
est marquée par une symptomatologie locale discrète (douleur
modérée, spontanément et à la palpation)et un
état toxi-infectieux sérieux(état de choc,faciès
terreux,oligo-anurie)(3)
-Formes atténuées sous antibiotiques et
antalgiques, à symptomatologie incomplète ou atypique :
marquée par des douleurs vagues, quelques nausées, l'absence
d'hyperthermie. Elles ont une gravité accrue par le temps perdu .la
recherche d'un hyperesthésie cutanée, de l'abolition d'un
réflexe cutané abdominal,d'une douleur iliaque droite
provoquée par une pression dans la fausse iliaque droite a une grande
valeur pour faire porter le diagnostic(3)
Influence du terrain
-Appendicite de la femme enceinte : le diagnostic est
très difficile au début en raison du caractère banal des
vomissements et de la fréquence des pyélonéphrites, il
est, cependant, en général très facile à la fin. Il
faut faire l'examen en décubitus latéral gauche de
l'utérus. L'Hyperleucocytose peut être banale au cours de la
grossesse. (20)
-Appendicite du vieillard : L'évolution peut se
faire soit sous forme tumorale due à un plastron ou un abcès
et simulant un néoplasme injecté du caecum, soit occlusive
à type d'occlusion fébrile.
Le lavement baryté et la coloscopie permettent dans ce
cas de redresser l'erreur diagnostique.
-Appendicite de l'enfant : se caractérise par une
symptomatologie atténuée, très souvent trompeuse,
à type d'entérocolite ou d'indigestion simple, mais ces formes
peu marquées peuvent correspondre à des formes anatomiques
déjà évoluées (appendice gangréneux) (19)
Il faut, avant de porter le diagnostic d'appendicite, faire un
examen ORL, une radiographie pulmonaire, rechercher des signes méninges
ou une infection urinaire, une maladie éruptive.
Le diagnostic différentiel peut se poser avec une
pneumonie à point de côté abdominal, une
adénolymphite mésenterique. Cette forme présente une
mortalité plus élevée que l'appendicite de l'adulte, car
ces lésions évoluent très vite et l'état
général s'altère rapidement.
Appendicite du nourrisson : le diagnostique est toujours
très difficile en raison de la banalité des douleurs et des
vomissements à cet âge.
8. EXAMEN PHYSIQUE
L'examen physique varie avec le temps suivant le début
de la maladie et selon la localisation de l'appendice,qui peut être
situé profondément dans le cul-de-sac pelvien , dans la fosse
iliaque droite en relation avec le péritoine ,le caecum et l'intestin
grêle, dans l'hypochondre droit (notamment pendant la grossesse) ou
même dans la fosse iliaque gauche(pancréatique aiguë,une
diverticule aiguë,une obstruction intestinale,un calcul urétral et
une pyélonéphrite) peuvent être des diagnostics
différentiel. (6)
Premièrement on doit inspecter le malade. Son attitude
figée évitant tout mouvement, la flexion antalgique de la cuisse
droite, la crispation douloureuse survenant au moindre changement de position
est évocatrice. On observe ensuite la paroi abdominale en demandant au
malade de respirer profondément, bien souvent surviendra un blocage
inspiration caractéristique ; enfin effort de taux entraînera
une brusque exacerbation des douleurs et l'on verra le malade appliquer les
deux mains sur la fosse iliaque droite.
Par la suite on fait la palpation et le toucher rectal
(5) :
Lors de la palpation, la main à plat explorera d'abord
le flanc gauche. Une douleur centro latéral est parfois
déclenchée. L'épigastre souvent siège initial des
douleurs spontanées est habituellement indolore, dans la fosse iliaque
droite, on notera une défense musculaire localisée que l'on
parviendra à vaincre avec patiente et douceur, ce qui permettra de
préciser le siège des douleurs maximales. La douleur
réveillée en toussant sera localisée à la fosse
iliaque droite au point classique de Mac Burney au milieu de la ligne ombilic
épine iliaque antero-superieur.(24)
Le toucher rectal doit être pratiqué
systématiquement. Il permettra souvent de mettre en évidence une
douleur latéralisée à droite, plus rarement, de percevoir
dans le cul-de-sac de Douglas un exsudat collecté dans le cas
déjà évolué. Le toucher vaginal chez la femme
vérifiera l'absence de pathologie génitale évidente (kyste
de l'ovaire, salpingite).
9. EXAMENS
PARACLINIQUES
Ø La numération formule sanguine montre souvent
une hyperleucocytose à polynucléaires égale ou
supérieure à 10000 ; parfois une leucopénie.
Ø La radiographie d'abdomen sans préparation
(ASP) peut montrer l'existence d'un coprolithe appendiculaire, un iléus
réflexe sur la dernière anse grêle, un défaut de
pneumatisation du caecum, un épanchement péritonéal.
Ø L'échographie abdominale indique un
épanchement intra abdominal et met en évidence une image en
« cocarde », douloureuse au passage de la sonde ou encore
une collection en fosse iliaque droite (20)
Ø Pas d'infections urinaires : Dans l'appendicite
retro-caecale, la douleur est plus postérieure, au dessus de la
crête iliaque droite, voire lombaire droite, il existe un psoitis.
L'appendicite pelvienne donne des signes atypiques : douleur
sus-pubienne, signes d'irritation vésicale ou rectale. Un tel tableau
clinique impose une intervention chirurgicale.
Ø Le scanner « appendiculaire »est
l'examen le plus performant pour lever le doute. Couplé à une
opacification colique par un lavement opaque,cet examen permet de faire le
diagnostic d'appendicite aiguë en montrant un appendice épaissi,non
opacifié,ou au contraire de l'infirmer en montrant un appendice normal
et éventuellement la cause des douleurs et donc éviter des
appendicectomies inutiles.(19)
Ø La coelioscopie avant la 20ème
semaine d'aménorhée permet d'ameliorer la prise en charge de
l'appendicite aiguë de la femme enceinte.
10. FORMES CLINIQUES SUIVANT LE SIEGE
1) Appendicite
retro-caecale
Ici l'appendicite est située derrière le caecum,
en contact avec la paroi abdominale postérieure.(3). Le maximum des
signes est donc vers l'arrière et la douleur provoquée ne sera
décelée que par le palper bi manuel,une main iliaque et un autre
lombaire.(19)
C'est la main, lombaire qui met en évidence la douleur
au dessus du versant postérieur de la crête iliaque. Cette
variété d'appendicite évolue plus volontiers vers
l'abcès que vers la péritonite, car l'infection reste
limitée à la logette retrocæcal.
L'examen des urines est négatif et il n'y a aucun signe
fonctionnel urinaire. (19)
2) Appendicite pelvienne
Elle peut se révéler, en plus de la douleur et
du syndrome infectieux, par des signes urinaires : cystite, pollakiurie,
qu'explique la proximité de la vessie. Le toucher rectal indispensable
dans tous les cas, est capital pour déceler une telle forme car il
éveille une douleur provoquée très vive au niveau du cul
de sac de Douglas. Le diagnostic différentiel peut être difficile
chez la femme où elle peut simuler une salpingite (3)
3) Appendicite
méso-cæliaque
Dans cette variété, la pointe de l'appendicite
est dirigée vers le milieu de la cavité abdominale. Le diagnostic
précis est difficile à poser, car l'appendice est profond
masqué par un couvercle d'anses grêles donc difficilement
accessible au palper abdominal. Par ailleurs il est souvent trop haut
situé, pour qu'on déclenche, par TV ou TR une douleur
provoquée. Valeur de la leucocytose avec polynucléose qui signe
l'existence d'un foyer infectieux. Il se manifeste par une occlusion avec
fièvre.
4) Appendicite sous
hépatique
Elle localise le maximum de ses signes dans l'hypochondre
droit et peut simuler une cholécystite mais où
l'échographie montre une vésicule dont la paroi est fine et
normale.
5) Appendicite herniaire
Elle frappe un appendice situé dans le cas d'une hernie
inguinale droite, fait penser à un étranglement herniaire.
L'intervention redresse le diagnostic.
6) Appendicite occlusive
Une obstruction complète de la lumière
appendiculaire par un fécalithe peut entraîner une occlusion
vasculaire, une grangène et une perforation rapide. La douleur est
tellement vive qu'on peut penser à une thrombose
mésentérique ou un volvulus.
11. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
L'appendicite peut être confondue avec toutes les autres
causes de douleurs abdominales.
Il est préférable de surdiagnostiquer car le
retard diagnostic est associé à la perforation et à
l'augmentation de la morbidité et la mortalité. Les constatations
opératoires les plus fréquentes quand une appendicite aiguë
est diagnostiquée par erreur sont :
Ø Une adénite mésentérique :
On retrouve des antécédents de maladies respiratoires ou
digestives, la douleur est mal localisée, la fièvre est
élevée. Le diagnostic reste souvent porté à
l'intervention.
Ø Les infections des voies
urinaires (pyélonéphrite et autres) (8): Toute douleur
abdominale non étiquetée doit entraîner un examen
cytobactériologique des urines, voire une urographie intraveineuse.
Ø Une pneumonie droite peut entraîner une
défense abdominale, l'examen radiologique pulmonaire montrera une
opacité franche lobaire qui évitera une intervention.
Ø Un diverticule de Meckel peut stimuler une
appendicite, sa recherche systématique per-opératoire
s'impose.
Ø Chez la fillette en période
pré-pubertaire, il faut penser à une origine ovarienne des
douleurs abdominales et après un certain âge à un kyste de
corps jaune ou la rupture d'un follicule ovarien voire même à une
salpingite.
Ø L'hépatite virale : Le dosage des
transaminases est utile dans certains syndromes douloureux de l'enfant.
Selon HARRISSON une maladie inflammatoire pelvienne, une
rupture de la grossesse extra utérine, une cholécystite
aiguë, un ulcère perforé, une pancréatique
aiguë, une obstruction intestinale, un calcul urétral peuvent
être des diagnostics différentiels.
Enfin, certaines maladies peuvent entraîner des douleurs
abdominales : purpura rhumatoïde, gastro-entérites, tumeurs
abdominales, épilepsie abdominale.
12. TRAITEMENT DE L'APPENDICITE
Le traitement de l'appendicite aiguë est chirurgical.
L'indication opératoire est portée sur des arguments cliniques et
biologiques, telle qu'une douleur provoquée de la fosse iliaque droite
associée à une fièvre et une hyperleucocytose. Dans les
cas douteux, le scanner « appendiculaire » peut aider
au diagnostic. Dans l'appendicectomie classique l'intervention se fait sous
anesthésie générale associé à un myorelaxant
et le malade doit être placé en décubitus dorsal.
(8)L'intervention consiste en une appendicectomie qui peut être faite par
une incision de Mac Burney dans la fosse iliaque droite, ou par une voie
d'abord laparoscopique. Cette dernière technique a l'avantage de
permettre une exploration de toute la cavité abdominale qui permet
parfois de redresser le diagnostic d'appendicite en montrant une autre cause du
syndrome douloureux, telle qu'une pathologie annexielle chez la femme. Une
antibioprophylaxie par metronidazole doit précéder l'acte
opératoire. Dans certaines situations, et en particulier en cas
d'abcès, une antibiothérapie post opératoire de courte
durée peut être justifiée. Un
« plastron » peut nécessiter un drainage premier de
la paroi abdominale, l'appendicectomie étant reportée quelques
semaines plus tard, à distance des phénomènes
inflammatoires pariétaux.
La précocité de l'intervention évite la
perforation et la péritonite. (3)
Les laxatifs irritants et les lavements sont à
éviter si l'on évoque une appendicite aiguë : Les
antibiotiques ne doivent pas être administrer quand le diagnostic est
probable, car ils ne ferraient que masquer la perforation. De plus
l'appendicectomie réalisée sous coelioscopie peut avoir certains
avantages par rapport à la technique à « ciel
ouvert »
La préparation pour l'intervention prend rarement plus
de 1 à 2 heures dans les phases précoces d'appendicite, mais peut
nécessiter 6 à 8heures en cas de sepsis sévère et
de déshydratation associés à une perforation tardive. La
seule circonstance dans laquelle l'opération n'est pas indiquée
est la pressante d'une masse palpable 3 à 5 jours après le
début des symptômes.
13. EVOLUTION ET COMPLICATION
L'évolution est généralement bonne si
l'appendicectomie a été faite à temps (9) Cependant ils
existent des complications infectieuses à savoir :
Ø Les péritonites localisées
correspondent à un foyer infecté dans une partie de la
cavité abdominale (abcès sous-phrenique, abcès de Douglas,
plastron appendiculaire,..)
Ø Le lâchage du moignon appendiculaire se
manifeste vers le 5ème jour par une douleur brutale de la
fosse iliaque droite, avec fièvre, défense
localisée ; une ré intervention d'urgence s'impose. (19)
Ø Le syndrome de 5ème jour :
Complication d'une appendicectomie sur appendice sain, se traduit le
5ème jour par une douleur brutale de la fosse iliaque droite,
avec fièvre à 39°, défense localisée,
iléus de carrefour. Le ré- intervention chirurgicale d'urgence
s'impose pour effectuer une toilette péritonéale et un drainage.
(20)
Ø Les péritonites
généralisées à foyers multiples, graves,
correspondent à une appendicite insuffisamment drainée ou
à un syndrome du 5ème jour négligé.
Elles associent un syndrome infectieux sévère, un syndrome
occlusif et péritonéal. Elles sont exposées à des
complications septicémiques avec collapsus, défaillance cardiaque
et rénale. Elles nécessitent un traitement chirurgical par
laparotomie médiane sous couvert d'une réanimation intensive.
Les complications occlusives sont relativement
fréquentes.
Chapitre deuxième : MATERIEL ET METHODES
A. MATERIEL
Nous avons travaillé sur la période d'août
2005 à août 2007 et nous avons réuni un échantillon
des appendicites aiguës. Les critères de notre choix étaient
l'âge, le sexe, la provenance, la durée d'hospitalisation, le
diagnostic clinique, le coût financier et la modalité de sortie.
Notre population d'enquête est constituée de 122 cas
sur un total de 793 cas d'intervention chirurgicale soit 15,38%.
Cette population est répartie en 112 cas soit 91,8% des
patients de sexe féminin et dix patients soit 8,2% de sexe masculin
B. METHODE
La méthode utilisée dans notre recherche est
rétrospective et documentaire. Nous nous sommes servis des registres des
pathologies chirurgicales du service de chirurgie dans lesquels nous avons
tiré les éléments suivants : le sexe, l'âge, la
provenance, la durée d'hospitalisation, la fréquence de
l'appendicite comparée à d'autres interventions, diagnostic
clinique, diagnostic per-opératoire, le coût de l'appendicectomie,
la modalité de sortie etc.
Pour l'analyse des données, nous avons utilisé
le calcul de pourcentage et la moyenne.
Ø Le calcul de pourcentage :
Où n= effectif et v =nombre total de
l'échantillon
Ø La moyenne :
Où ni = nombre marginal et nt = nombre total de
l'échantillon
Chapitre troisième : ANALYSES et RESULTATS
OBTENUS
Notre étude s'est effectuée au centre
médical 8ème CEPAC Kyeshero. Ledit centre est
situé dans la ville de Goma, précisément dans la commune
de Goma.
III .1 distribution de
cas d'appendicites aigues selon le sexe et les années
d'études.
Chez la plupart des êtres vivants le sexe permet de
distinguer le genre male et le genre femelle. Dans notre étude nous
avons aussi utilisé le sexe comme paramètre distinguant ces deux
genres dans l'illustration des différents cas d'appendicites. Dans ce
tableau qui suit nous groupons nos 122 cas selon le sexe et les années
d'étude.
Tableau n°1 :
Répartition de l'appendicite aiguë selon les sexes les
années d'études
Année
Sexe
|
05
|
06
|
07
|
Total
|
Pourcentage
|
Masculin
|
0
|
7
|
3
|
10
|
8,2
|
Féminin
|
6
|
56
|
50
|
112
|
91,8
|
Total
|
6
|
63
|
53
|
122
|
100
|
Il ressort de ce tableau que le sexe féminin est le
plus atteint par l'affection (91.8%) que le sexe masculin (8.2%).on retrouve
beaucoup des cas dans l'année 2006 suivie de l'année 2007 et
l'année 2005.
III.2 distribution de cas
d'appendicites aigues selon l'âge
L'âge étant une durée
écoulée depuis la naissance se présente comme un facteur
important sur la fréquence des appendicites aigues. D'où nous
classons nos 122 cas dans le tableau suivant les différentes tranches
d'âges.
Tableau n°2 :
Répartition de l'appendicite selon l'âge.
Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
0-10
|
2
|
1,6
|
11-15
|
10
|
8,2
|
16-40
|
82
|
67,2
|
41-+++
|
8
|
23
|
Total
|
122
|
100
|
Ce tableau nous montre que l'âge situé entre 16
et 40 ans est le plus frappé par l'affection, soit 67,2%.
III.3 distribution de cas
d'appendicites aigues selon le diagnostic clinique et le diagnostic per -
opératoire.
Dans le diagnostic de l'appendicite aigue, il arrive de
fois que le diagnostic clinique diffère du diagnostic per -
Opératoire.
Voici l'illustration dans le tableau
suivant :
Tableau n°3 :
Répartition des cas d'appendicite selon le diagnostic clinique et
le diagnostic per-opératoire.
Diagnostic clinique
|
Diagnostic
per-opératoire
|
Effectif
|
Total
|
Taux
|
Appendicite
|
Appendicite
|
46
|
46
|
37,7
|
Appendicite
|
Salpingite
|
2
|
2
|
1,6
|
Appendicite
|
Kyste ovarien
|
2
|
2
|
1,6
|
Appendicite
|
Invagination intestinale
|
2
|
2
|
1,6
|
Appendicite
|
Salpingite+kyste ovarien
|
3
|
3
|
2,45
|
Appendicite
|
Appendicite + kyste ovarien + salpingite + myome +
abcès tubo-ovarien + GEU
|
25
|
25
|
20,49
|
Vive douleur à la fosse iliaque droite, masse
pelvienne, péritonite aiguë, hernie ombilicale, kyste ovarien,
salpingite, utérus myomateux, obstruction tubaire, hydrosalpinx,
axite
|
Autres affections simulant une appendicite aiguë
|
37
|
37
|
30,32
|
Appendicite + salpingite
|
Appendicite
|
3
|
3
|
2,45
|
Appendicite
|
Appendicite + perforation du grêle
|
2
|
2
|
1,6
|
Au vue de ce tableau, nous remarquons que les diagnostics
cliniques posés soit 92.6%, s'étaient montrés juste au
cours de l'intervention chirurgicale et que des diagnostics cliniques
posés aboutissaient à d'autres constatations lors de
l'opération.
III.4.distribution des cas
d'appendicites aigues selon le diagnostic complet
Les examens para cliniques amènent à une
confirmation diagnostic posé. Dans le tableau qui suit nous
répartissons le diagnostic complet.
Tableau n°4 :
Répartition des patients selon le diagnostic complet
Patients
|
Effectif
|
Taux
|
Malades dont le diagnostic clinique a établi une
appendicite sans examen para - clinique
|
16
|
13,1
|
Malades dont le diagnostic clinique d'appendicite a
été complété par les examens para - cliniques
|
106
|
86,9
|
Total
|
122
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les examens para cliniques
étaient demandés sur 106 patients dont 86.9% et sur 16 cas soit
13.1% où les examens n'avaient pas été demandés.
III.5. distribution des cas
d'appendicites comparée à d'autres interventions.
L'appendicite aigue fait partie des urgences abdominales du
bloc opératoire. Cependant les autres interventions aussi sont
présentes. On les compare à celle de l'appendicite aigue. Cela
est illustré dans le tableau qui suit.
Tableau n°5 :
Fréquence comparée à d'autres interventions
Maladies opérées
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Appendicite aiguë
|
122
|
15,4
|
Césarienne
|
195
|
24,6
|
Hernies
|
40
|
5
|
Fistule
|
100
|
12,6
|
Kyste ovarien
|
57
|
7,2
|
Myome
|
30
|
3,8
|
Hystérectomie
|
30
|
3,8
|
Salpingite
|
35
|
4,4
|
Autres
|
184
|
23.2
|
Total
|
793
|
100
|
Il ressort de ce tableau que sur 793 cas d'opération
soit chirurgicale seulement 122 concernaient l'appendicite aigue 15.4%.La
césarienne est plus fréquente soit 24.6% mais aussi les autres
maladies sont découvertes lors de l'opération chirurgicale soit
23.2%
III.6 distribution de cas
d'appendicites aigues selon la provenance
La ville de Goma est grande avec environ 18 quartiers.
Nous avons ciblé quelque uns pour notre étude
épidémiologique des appendicites aigues.
Tableau n°6.:
Répartition de l'appendicite selon la provenance.
N°
|
Quartier
|
05
|
06
|
07
|
total
|
Pourcentage
|
1
|
NDOSHO
|
0
|
6
|
8
|
14
|
11.5
|
2
|
HIMBI
|
1
|
17
|
12
|
30
|
24.6
|
3
|
KYESHERO
|
3
|
20
|
17
|
40
|
32.8
|
4
|
KATOYI
|
1
|
5
|
6
|
12
|
9.8
|
5
|
Hors zone
|
1
|
15
|
10
|
26
|
21.3
|
|
TOTAL
|
6
|
63
|
53
|
122
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité des patients
provient du quartier Kyeshero soit 32.8 surtout durant l'année 2006
où l'on enregistre 20 cas. Ensuite vient le quartier Himbi avec 30 cas
soit 24.6%
Aussi, on enregistre des malades provenant hors de la ville de
Goma soit 21.3%
III.7 distribution de cas
d'appendicite selon la durée d'hospitalisation.
La durée d'hospitalisation permet d'illustrer les jours
que le malade a été interné depuis son arrivée
à l'hôpital. Les frais à payer pour l'hospitalisation
dépendent aussi de la durée d'hospitalisation.
Tableau n°7 :
Répartition de l'appendicite selon la durée
d'hospitalisation.
Durée (jour)
|
Fréquence
|
Taux
|
4
|
7
|
5,7
|
5
|
13
|
10,7
|
6
|
13
|
10,7
|
7
|
25
|
20,5
|
8
|
30
|
24,6
|
9
|
7
|
5,7
|
10
|
13
|
10,7
|
12
|
7
|
5,7
|
13
|
7
|
5,7
|
Total
|
122
|
100
|
Ce tableau nous montre que la durée moyenne
d'hospitalisation est de 8jours.
III.8. distribution de cas
d'appendicite selon les modalités de sortie.
En ce qui concerne les modalités de sortie, les
patients sortent de l'hôpital guéris comme cela est
illustré dans le tableau suivant :
Tableau n°8 :
Répartition de l'appendicite selon les modalités de
sortie.
Modalité de sortie
|
Fréquence
|
Taux
|
Guérison
|
122
|
100
|
Décès
|
0
|
0
|
Total
|
122
|
100
|
Il ressort de ce tableau que tous les patients ayant subis
l'appendicectomie étaient guéris, soit 100%.
III.9. distribution des cas
d'appendicites selon le coût financier.
Après traitement, le patient paie les soins
reçus et les frais d'hospitalisation. Le coût total des soins en
général est présenté dans le tableau
suivant :
Tableau n°9 : Etude de
l'aspect socio-économique des malades.
Coût en dollars ($)
|
Fréquence
|
Taux
|
0-40
|
48
|
39.3
|
50-70
|
68
|
55.7
|
70-80
|
6
|
5
|
Il ressort de ce tableau que 55.7% des patients ayant subis
l'appendicectomie avaient payé un montant situé entre 50 et 70
$
Chapitre Quatrième : DISCUSSIONS
1. Fréquence des
appendicites aiguës selon le sexe
Pendant notre étude nous avons remarqué que le
sexe féminin était le plus touché par l'affection que le
sexe masculin ; Soit 91.8% pour le sexe féminin et 8.2% pour le
sexe masculin. Ceci contredit l'affirmation de PATEL selon laquelle les deux
sexes sont également atteints, sauf pendant la puberté et
l'adolescence où le sexe mâle est 2 fois touché.
La distribution des cas d'appendicite est plus chez les femmes
à cause des infections génitales qui provoquent l'inflammation de
l'appendicite. (16) Ces infections génitales jouent sur la psychologie
du malade, même si ce n'est pas une appendicite, la femme a peur et
demande une opération et le personnel médical cherchant à
la satisfaire tout en gonflant la caisse de l'hôpital procède
à une opération chirurgicale.
Soulignons aussi que l'insécurité dans les
territoires de Masisi et de Rutshuru a provoqué l'afflux de plusieurs
femmes victimes de violence sexuelle dont leur diagnostic per opératoire
montrait une appendicite aigue.
En outre, selon HARRISON, différencier une maladie
inflammatoire du pelvis de l'appendicite aigue peut être pratiquement
impossible.
2. Distribution des cas
d'appendicite selon l'âge
Selon notre tableau, la tranche d'âge la plus atteinte
est celle qui se situe entre 16-40 ans soit 67.2% d'où les jeunes sont
les plus atteints de la puberté, certaines affections annexielles
peuvent simuler également une appendicite (4)
Selon PATEL l'appendicite aigue survient avec
prédilection dans les premières décennies de la vie sans
être rare chez les vieillards. Selon HARRISON :
« Le pic de fréquence de l'appendicite se situe dans le
2ème et 3ème décennies. La maladie
peut être rencontrée à n'importe quel âge, elle est
cependant relativement aux âges extrêmes. Selon AUBERT.F et
GUITAR.D.P dans l'essentiel médical de poche, disent aussi que chez les
nouveaux nés l'appendicite est exceptionnelle et rare chez l'enfant de
moins de 5ans (2à 3%) et que la fréquence maximale se situe entre
l'âge de 15 à 24ans.
L'appendicite touche souvent les enfants, les adolescents et
les adultes jeunes (5) Certaines femmes adultes victimes de violence sexuelle
souffraient aussi de l'appendicite aigue.
3. Distribution des
appendicites aiguës selon le diagnostic clinique et le diagnostic per
opératoire
Parmi les patients dont le diagnostic clinique était
porté « appendicite », 92,6 % s'étaient
révélés justes lors de l'intervention chirurgicale.
L'erreur diagnostic a été commise dans 7.4% des
cas. Cela peut être admissible d'autant plus que chez la jeune fille la
confusion est fréquente avec une affection gynécologique (1)
4. Distribution des cas
d'appendicite dont le diagnostic clinique a été
complété par les données para cliniques
Le diagnostic clinique suggérant une appendicite peut
être complété par les examens para cliniques
(Hémoglobine, vitesse de sédimentation, groupage sanguin, formule
leucocytaire, échographie...)
5. Distribution des cas
d'appendicite aiguë comparée à d'autres interventions
En analysant le tableau n°5, nous
remarquons que sur 793 cas ayant subi une intervention chirurgicale,
l'appendicectomie (15.4%) vient à la troisième position
après la césarienne (24.6%) et autres affections. (23.2 %)
L'iléite terminale revêt parfois des aspects
aigus qui posent un des problèmes les plus délicats de la
chirurgie abdominale d'urgence. Pratiquement le diagnostic à la phase
aigue n'en est jamais porté cliniquement et le malade est
opéré pour l'appendicite.
Les examens para cliniques ont été
demandés dans 86.9% des cas. En présence d'un soupçon
clinique d'appendicite, une leucocytose à 12000/mm est un sérieux
appoint en diagnostic (1)
Les examens para cliniques étaient faits par les
malades qui venaient en ambulatoire.
13.1% des patients n'avaient pas fait des examens para
cliniques. Cela s'explique par le fait que la plupart venaient dans un
état critique où il fallait sauver le malade.
Seuls le groupe sanguin et le facteur Rhésus
étaient demandé par ces malades afin de prévenir
l'éventualité d'une transfusion sanguine.
Le tableau clinique peut être trompeur car la douleur
peut être diffuse ou prédominer ailleurs qu'en fosse iliaque
droite (sous-hepatique pseudo vésiculaire, pelvienne pseudo urinaire ou
génitale, la défense peut être absente). Enfin le tableau
clinique peut se présenter d'emblée comme celui d'une
péritonite.
6. Distribution des cas
d'appendicite aiguë selon la provenance
En se référant au tableau
n°6, nous constatons que le quartier Kyeshero est le plus
représenté quant à la fréquence des appendicites
dans notre étude (40 cas, soit 32,78%). Il est suivi du quartier Himbi
(30 cas, Soit 24,6%). Cette fréquence élevée du quartier
Kyeshero peut s'expliquer par :
-La proximité de ce quartier par rapport au centre
médical 8ème CEPAC Kyeshero
- La qualité des soins au centre médical
8ème CEPAC Kyeshero explique cette fréquence.
7. Distribution des cas
d'appendicite aiguë selon la durée d'hospitalisation
En plus de la consultation médicale,
ces examens complémentaires des médicaments et l'acte
chirurgical, la durée d'hospitalisation influence en croissance le
coût de la maladie.
La durée moyenne d'hospitalisation étant de 8,
les appendicectomisés ne tardaient pas à rentrer en famille car
de fois l'ablation du fil se faisait après vers le
7ème jour (8)A cause du manque de moyen pour payer les
chambres d'hospitalisation, le malade cherche à vite sortir afin
d'éviter les dépenses.
8. Distribution des cas
d'appendicite aiguë selon la modalité de sortie de l'hôpital
Pendant notre période d'étude, nous avons
remarqué que tous les malades appendicectomisés étaient
sortis endemnes leur santé étant améliorés.
Cette affection diagnostiquée et traitée
tôt, doit conserver un caractère benin(9)
9. L'étude de
l'aspect socio-économique des malades
De part le tableau n° 9 on remarque que 55.7% des
malades avaient payé un montant situé entre 50$ et 70$
Les 80$ , prix demandé par la structure
étaient difficilement atteins à cause de la pauvreté de la
population d'où des malades qui s'adonnent à des tradi-praticiens
par manque de moyen.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
1. CONCLUSION
L'appendicite aiguë demeure encore une affection
redoutable au CM 8ème CEPAC Kyeshero. Toute une série
de facteurs retardent la prise en charge chirurgicale, aggravent donc le
pronostic.
Cependant, au cours de notre étude sur l'appendicite
aiguë au CM 8ème CEPAC Kyeshero, nous avons
constaté ce qui suit :
· La prédominance féminine a
été la règle soit 91,8%. Les explications de cette
prédilection sont le sexe féminin prédomine, soit 91,8%
sur le sexe masculin soit 8,2%.
· Les jeunes dont l'âge varie entre 16 et 40 ans
sont les plus frappés par cette affection.
· La durée d'hospitalisation est de 8 jours.
· Le quartier Kyeshero a une fréquence
élevée (40%) que les autres quartiers.
· La fréquence d'appendicite aiguë est
très élevée dans l'année 2006 à cause de son
étude en entièreté par rapport aux autres où nous
avons débuté au milieu de l'année.
· Le taux de mortalité est faible ou
n'excède pas.
· Les examens para cliniques sont souvent demandés
(86,9%) pour faire un bon diagnostic.
· Le diagnostic clinique de l'appendicite aiguë est
confirmé par le diagnostic per-opératoire dans 37,7% des cas. Le
diagnostic clinique est à renforcer car le diagnostic de l'appendicite
aiguë repose avant tout sur le clinique.
· Comparée à d'autres interventions
chirurgicales, l'appendicite représente 15,38% après la
césarienne qui est la plus fréquente.
· L'impact socio-économique se fait remarquer par
la pauvreté de la population d'où un retard pour se faire
diagnostiquer.
L'appendicite aiguë représente un problème
socio-économique vu le coût de l'appendicectomie et la
durée d'hospitalisation, tout ceci favorisant un manque à gagner
pour la population.
2. RECOMMANDATIONS
Au terme de cette étude, nous osons formuler certaines
recommandations :
a. Au personnel soignant
- D'améliorer la qualité et les techniques de
soins afin que la prise en charge des appendicectomisés soit
efficace.
- Faire la sensibilisation dans différentes structures
sanitaires et améliorer la technique.
- Compléter régulièrement les registres
ou fiches pour une bonne précision sur le diagnostic et pré et
post-opératoire.
b. Population
- D'orienter le plus rapidement possible à
l'hôpital le malade avec douleur abdominale.
- De bien revoir les habitudes alimentaires afin en
évitant d'avaler les graines pouvant obturer la lumière
appendiculaire et causer une inflammation de l'appendice.
c. Aux chercheurs
- D'amplifier les efforts qu'on sache le pourquoi de cette
fréquence élevée de l'appendicite chez la femme que chez
l'homme.
d. Aux autorités du
pays
- De renforcer l'action des personnels soignants en
finançant les différentes structures sanitaires.
BIBLIOGRAPHIE
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2. HARRISON B. Principe de médecine interne,
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3. KLAT M., Hepato gastro-enterologie, Editions
Laséve, Kinshasa, 1995, Pg 353-357
4. BORDE A. et MITROFANOFF P : Appendicite et
péritonite appendiculaire de l'enfant, Encycl.Méd.
Chirurgie, Pediatrie, Paris, 1974, Pg 10
5. PILLY E., Maladies infectieuses et tropicales,
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6. LEGER L., Sémiologie chirurgicale,
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fascicules mobiles, Paris rue Seguier,1968, Pg 40500
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11. LEVALLOIS M.et CARON A., Larousse médical,
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www.radio-canada.ca
consulté le 22/06/07
19. DELMAS P. http : www.med.uni-rennes,Appendicites
de l'enfant Consulté le 24/8/07
20. MAMADOU. N http://www.caducee.net :L'appendicite
aiguë de la femme enceint reste une affection de diagnostic
difficile consulté, 20/6/07
D. TRAVAUX DE FIN D'ETUDE
ET NOTES DE COURS
21. MASIKA S., Etude de l'appendicite : Cas de
l'HGR-GOMA du 1èr janvier au 31 décembre 1999, Pg. 10.
22. KAKISINGI M. L'incidence des analyses de
laboratoire sur le diagnostic des appendicites aux cliniques universitaires de
Kinsagani, Kinsagani inédit, 1987Pg 7
23. MUNYANTWARI A., Cours de splanchnologie, UNIGOM,
Goma, inédit, 2006 Pg 65-66.
24. AHUKA O.L., Chirurgie digestive, UNIGOM, Goma,
faculté de médecine, inédit, 2007, Pg 69
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
ABREVIATIONS :
iii
RESUME
iv
SUMMARY
v
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 HYPOTHESES
2
0.3 OBJECTIFS DU TRAVAIL
2
0.4 INTERET DU SUJET
2
0.5 DELIMITATION DU TRAVAIL
2
0.6 PRENSENTATION DU CENTRE MEDICAL
8ème CEPAC KYESHERO
3
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
Chapitre premier. GENERALITES
4
1. DEFINITION
4
2. EPIDEMIOLOGIE
4
3. ETIOLOGIE
4
4. RAPPEL ANATOMIQUE
5
a) Rapport
5
b) Topographie de l'appendice
5
c) Histologie
6
d) Vascularisation et innervation
6
e) Rôle de l'appendice
6
5. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
6
6. PHYSIOPATHOLOGIE
7
7. MANIFESTATIONS CLINIQUES
7
-trois signes
fonctionnels :
7
-par deux signes
généraux :
8
-par deux signes physiques :
8
Variantes Symptomatiques
8
Influence du terrain
8
8. EXAMEN PHYSIQUE
9
9. EXAMENS PARACLINIQUES
10
10. FORMES CLINIQUES SUIVANT LE SIEGE
11
1) Appendicite retro-caecale
11
2) Appendicite
pelvienne
11
4) Appendicite sous hépatique
12
5) Appendicite herniaire
12
6) Appendicite occlusive
12
11. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
12
12. TRAITEMENT DE L'APPENDICITE
13
13. EVOLUTION ET COMPLICATION
14
Chapitre deuxième : MATERIEL ET
METHODES
15
A. MATERIEL
15
B. METHODE
15
Chapitre troisième : ANALYSES
et RESULTATS OBTENUS
16
III .1 distribution de cas d'appendicites
aigues selon le sexe et les
16
III.2 distribution de cas d'appendicites aigues
selon l'âge
16
III.3 distribution de cas d'appendicites aigues
selon le diagnostic clinique et le diognostic per - opératoire.
18
III.4.distribution des cas d'appendicites aigues
selon le diagnostic complet
19
III.5. distribution des cas d'appendicites
comparée à d'autres interventions.
19
III.6 distribution de cas d'appendicites aigues
selon la provenance
20
III.7 distribution de cas d'appendicite selon la
durée d'hospitalisation.
20
III.8. distribution de cas d'appendicite selon les
modalités de sortie.
21
III.9. distribution des cas d'appendicites selon le
coût financier.
22
Chapitre Quatrième :
DISCUSSIONS
23
1. Fréquence des appendicites aiguës
selon le sexe
23
2. Distribution des cas d'appendicite selon
l'âge
23
3. Distribution des appendicites aiguës selon
le diagnostic clinique et le diagnostic per opératoire
24
4. Distribution des cas d'appendicite dont le
diagnostic clinique a été complété par les
données para cliniques
24
5. Distribution des cas d'appendicite aiguë
comparée à d'autres interventions
24
6. Distribution des cas d'appendicite aiguë
selon la provenance
25
7. Distribution des cas d'appendicite aiguë
selon la durée d'hospitalisation
25
8. Distribution des cas d'appendicite aiguë
selon la modalité de sortie de l'hôpital
25
9. L'étude de l'aspect
socio-économique des malades
26
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
27
1. CONCLUSION
27
2. RECOMMANDATIONS
28
a. Au personnel soignant
28
b. Population
28
c. Aux chercheurs
28
d. Aux autorités du pays
28
BIBLIOGRAPHIE
29
A. OUVRAGES
29
B. REVUES
30
C. INTERNET
30
D. TRAVAUX DE FIN D'ETUDE ET NOTES DE COURS
30
TABLE DES MATIERES
31
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