ECOLE SUPERIEURE DE GESTION DE PARIS (ESG-PARIS) ********
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS) ********
ECOLE SUPERIEURE DE GESTION D'INFORMATIQUE ET DES SCIENCES (
ESGIS) ********
Filière : Option :
Sciences de Gestion Gestion des Ressources Humaines
ANNEE ACADEMIQUE 2009-2010
THEME :
PRATIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
ET PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE DE BENIN TELECOMS S.A.
Réalisé et soutenu par : Hermann Guy
LISHOU
Sous la direction de :
Célestin K. GODONOU, PhD Enseignant
chercheur à la FASEG
DECEMBRE 2010
L'ECOLE SUPERIEURE DE GESTION DE PARIS (ESGPARIS) ET L'ECOLE
SUPERIEURE DE GESTION D'INFORMATIQUE ET DES SCIENCES (ESGIS) N'ENTENDENT DONNER
NI APPROBATION NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS CE MEMOIRE.
CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES A SON
AUTEUR.
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
DEDICACE
Je dédie ce travail à :
- Mon Père Julien LISHOU ;
- Ma Mère Laetitia LISHOU née DURAND ;
- Mon frère Laurel et mes soeurs Mireille et Cynthia
LISHOU.
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
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REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont à l'endroit de :
- Monsieur Célestin K. GODONOU notre Directeur de
mémoire qui, malgré ses occupations multiples a accepté de
suivre ce travail avec attention et rigueur ;
- Monsieur Damase AGONHOSOU pour sa disponibilité et son
apport à la réalisation de travail ;
- Mes oncles, tantes et grands parents pour leurs conseils ;
- Tout le personnel de la Sous-Direction des Ressources Humaines
de Bénin Télécoms SA ;
- Tous les enseignants et le personnel administratif de l'ESGIS
;
- Tous mes camarades de promotion notamment Christine BIAO ;
De SOUZA Nadia et Rodolphe MOUKASSA pour l'ambiance qui a régné
tout au long de l'année ;
- Tous ceux qui de près ou de loin ont participé
à la réalisation de ce travail.
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
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SIGLES ET ABBREVIATIONS
BT-SA : Bénin Télécoms-
Société Anonyme CNSS : Caisse Nationale de Sécurité
Sociale DG : Directeur Général
DGA : Directeur Général Adjoint
FNRB : Fonds National des Retraités du Bénin GRH :
Gestion des Ressources Humaines
n° : Numéro
OPT : Office des Postes et Télécommunication RH :
Ressources Humaines
SDRH : Sous-Direction des Ressources Humaines
iv
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Répartition de
l'échantillon de notre étude selon la catégorie
socio-professionnelle 19
Tableau n°2 : Répartition de
l'échantillon de notre étude selon le sexe 19
Tableau n°3 : Répartition de
l'échantillon de notre étude selon l'âge 20
Tableau n°4 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Formation » 39
Tableau n°5 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Recrutement » 40
Tableau n°6 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique « gestion
des carrières » 41
Tableau n°7 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Evaluation » 42
Tableau n°8 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Rémunération incitative » 43
Tableau n°9 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de l'ensemble des pratiques de
gestion des ressources humaines et la Performance organisationnelle 44
Tableau n°10 : Corrélations
bivariées liées à la mesure du lien entre la pratique
« Formation » et la performance organisationnelle 45
Tableau n°11 : Corrélations
bivariées liées à la mesure du lien entre la pratique
« Recrutement » et la performance organisationnelle 46
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
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Tableau n°12 : Corrélations
bivariées liées à la mesure du lien entre la pratique
« Gestion des carrières » et la performance
organisationnelle 47
Tableau n°13 : Corrélations
bivariées liées à la mesure du lien entre la pratique
« Recrutement »et la performance organisationnelle 47
Tableau n°14 : Corrélations
bivariées liées à la mesure du lien entre la pratique
« Evaluation » et la performance organisationnelle 48
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE 4
Section 1 : De la problématique à la revue de la
littérature 5
Section 2 : Méthodologie de l'étude 16
CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE 24
Section 1 : Historique, Missions et Objectifs de Bénin
Télécoms S.A 25
Section 2 : Organisation structurelle de BT/SA 28
CHAPITRE 3 : PRESENTATION, ANALYSE DES RESULTATS ET SUGGESTIONS
38
Section 1 : Section 1 : Présentation, analyse des
données et validation des hypothèses 39
Section 2 : Section 2 : Discussion et suggestions 49
CONCLUSION 53
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
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INTRODUCTION
1
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
Il est désormais urgent de « s'interroger sur
l'usage du capital immatériel des entreprises ; comme on le
repère, comme on l'organise, comme on l'exploite. Le problème de
la gestion de l'immatériel dans l'entreprise représente un enjeu,
il s'agit là de quelque chose d'essentiel pour le développement
des entreprises » (H. TEZENAS du MONTCEL, 1994).
A la fin des années 1970, « Américains et
Européens s'interrogeaient sur les performances exceptionnelles des
entreprises japonaises. L'observation montrait que ces entreprises ne
disposaient pas de ressources naturelles et de facteurs de production nettement
meilleur marché, n'avaient pas une organisation fondamentalement
différente et n'avaient pas choisi des stratégies
géniales. Une seule chose les différenciait : la qualité
de leurs ressources humaines (Donnadieu, 1999). Depuis plusieurs années,
les ressources humaines (RH) sont au coeur du débat sur les sources de
la performance organisationnelle » Ghada Raad1
Ainsi, les RH qui constituent le capital immatériel de
toute entreprise requièrent une attention particulière dans le
sens de son bien-être au travail pour la réalisation des objectifs
de l'organisation, qui par ricochet concourt à la performance de
l'organisation.
Cependant, l'instabilité du marché et
l'environnement concurrentiel dans lequel évoluent les entreprises
nécessite, voire impose que les ressources humaines (RH) qu'elles
emploient, soient aussi bien qualifiées que motivées au sens
large du terme pour être compétitives afin de rendre
l'organisation performante.
Dans un tel contexte, pour survivre et se faire une place de
choix, les entreprises doivent chercher des voies et moyens appropriés
pour s'adapter à cet environnement devenu instable.
1 Ghada Raad, Institut d'Adminsitration des
Entreprises (IAE) de Caen, CIME.
2
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
3
L'un des facteurs déterminants de la
compétitivité d'une entreprise, reste inéluctablement, la
définition et la mise en oeuvre d'une politique efficace de gestion des
ressources humaines (GRH).
Par référence à ce qui est dit supra,
Bénin Télécoms SA (BT/SA), une entreprise qui exerce ses
activités dans le secteur des télécommunications et qui
compte plus de mil (1000) salariés, se doit d'avoir une politique RH
cohérente pour garder et maintenir toujours compétitive ses RH,
vu le secteur concurrentiel dans lequel elle évolue.
C'est pour s'inscrire dans cette logique que le présent
travail va traiter de l'apport de certaines pratiques de GRH, à la
performance organisationnelle en vue d'identifier la combinaison idéale
des pratiques RH qui contribuent au mieux à la performance
organisationnelle de Bénin Télécoms SA.
Pour mener à bien cette étude, nous avons
réparti le travail en trois chapitres. D'abord les cadres
théorique et méthodologique de l'étude (chapitre 1),
ensuite le cadre institutionnel (chapitre 2), et enfin l'analyse et
l'interprétation des résultats obtenus (chapitre 3).
4
CHAPITRE 1 :
CADRE THEORIQUE ET MéTHODOlOgIE
DE L'ETUDE
5
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10
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Dans ce chapitre, nous avons présenté d'une part,
la problématique de notre étude et d'autre part, la
méthodologie adoptée.
Section 1 : De la problématique à la revue
de la littérature
Dans cette section, nous avons d'abord posé la
problématique en passant par les objectifs de l'étude et fait la
revue de la littérature tout en précisant le contexte de
l'étude.
Paragraphe 1 : Problématique et objectifs de
l'étude
Ce paragraphe est consacré d'une part, à la
problématique (A) et d'autre part, aux objectifs de l'étude
(B).
A- Problématique de l'étude
Jusqu'au 19ème siècle, la gestion des
ressources humaines (GRH) était une notion mal appréhendée
par les chefs d'entreprises. Il a fallu attendre la fin du
20ème siècle pour voir ce que recouvrait
réellement cette notion. Et cela n'a été rendu possible
que par plusieurs auteurs et chercheurs parmi lesquels, nous pouvons citer E.
MAYO (Expérience de western Electric Company), A. MASLOW (pyramide de
besoins) et MC GREGOR, qui dans leurs travaux ont montré l'importance
que revêt la fonction ressources humaines (RH) au sein d'une
organisation.
C'est au fil du temps que les entreprises, avec l'incertitude
croissante qui caractérise l'économie, ont modifié leur
système de management, de même que leur structure
organisationnelle et leur façon d'organiser le travail (Becker et
Gerhart, 1996).
Tel est en quelque sorte ce qui a conduit les entreprises
à considérer effectivement la place du personnel dans leur
organisation, autrement dit, la place des RH au service des organisations.
Pour être performantes, les entreprises se doivent de
réviser leur méthode traditionnelle de GRH, à savoir
l'administration du personnel qui n'est rien d'autre que les tâches
administratives exercées par la fonction pour se familiariser, mettre en
application et développer les nouvelles pratiques de management
qu'englobe la GRH proprement dite.
Il est sans doute vrai, que toutes les entreprises à
l'instar de Bénin Télécoms SA (BT /SA) disposent d'une
politique RH qu'elles essayent tant bien que mal de mettre en oeuvre pour le
bien-être de leurs employés, même si toutes les pratiques RH
ne sont pas bien cernées, or, le simple fait d'améliorer
certaines pratiques RH existantes pourraient suffire, selon certains auteurs,
à conférer un avantage concurrentiel vis-à-vis des
concurrents (Fabis et Garand, 2004).
Selon Belanger et al (1993), la fonction ressource
humaine assure « l'ensemble des activités d'acquisition, de
développement et de rétention (conservation) des ressources
humaines, visant à fournir aux organisations de travail une
main-d'oeuvre productive, stable et satisfaite ». Ce faisant, cette
main-d'oeuvre ne peut être productive, stable et satisfaite qu'à
travers des pratiques de GRH adéquates au cas d'espèce (les
salariés de Bénin Télécoms SA).
Aussi, faut-il rappeler que la performance organisationnelle,
loin d'être identique à celles sociale, économique ou
financière, concerne la manière dont l'entreprise est
organisée pour atteindre ses objectifs
Dès lors, la question fondamentale qui se pose est de
savoir quelles sont les pratiques de GRH qui sont déterminantes pour une
meilleure performance organisationnelle de Bénin Télécoms
SA ?
Cette question de recherche principale peut être
déclinée en cinq (05) questions de recherches spécifiques
que sont :
- la formation est-elle déterminante pour ce qui est de la
performance organisationnelle de BT/SA ?
- le recrutement en tant que pratique RH a-t-il un impact sur la
performance organisationnelle de BT/SA ?
- la gestion des carrières favorise-t-elle la performance
organisationnelle à Bénin Télécoms SA?
- l'existence d'un système d'évaluation à
BT/SA participe t-il à la performance organisationnelle de BT/SA?
- la rémunération incitative peut-elle constituer
un élément contributif à la performance organisationnelle
de BT/SA?
Telles sont les interrogations qui nous ont conduits au choix
du thème intitulé : Pratiques de gestion des
ressources humaines et performance organisationnelle de Bénin
Télécoms SA.
Après avoir déterminé la
problématique de notre étude, il convient de préciser les
objectifs que vise l'étude ainsi que son intérêt.
B- Objectifs et intérêt de l'étude
L'objectif principal de ce travail est de faire un inventaire
des pratiques de GRH afin de déterminer celles qui concrètement,
contribuent à la performance organisationnelle de BT/SA, et par la
suite, proposer des solutions pour agir positivement sur la performance
organisationnelle de BT/SA. De façon spécifique, il s'agira
à travers des analyses :
- de voir l'impact qu'a la formation sur la performance
organisationnelle de BT/SA ;
- d'apprécier les effets du recrutement sur la performance
organisationnelle à BT/SA ;
- d'avoir un aperçu du rôle de la gestion des
carrières sur la performance organisationnelle de BT/SA ;
- de savoir si l'évaluation doit être retenue comme
pratiques de GRH pour l'analyse de la performance organisationnelle de BT/SA
;
- enfin de mesurer le degré d'influence de la
rémunération incitative parmi la grappe de pratiques retenues
pour la mesure de la performance organisationnelle de BT/SA.
Pour ce qui est de l'intérêt que revêt de
cette étude, il faut dire qu'il est à la fois d'ordre
académique et managérial.
· Sur le plan académique, ce travail pourrait
servir de référence aux futurs travaux qui s'inscriront dans la
même logique. Vu que la notion de performance de manière
générale s'avère indispensable pour la
pérennité de toute organisation. Aussi, il pourrait servir de
piste de réflexions pour d'autres recherches s'intéressant aux
facteurs de performance dans les organisations.
· Sur le plan managérial, cette étude fait
une analyse des différentes pratiques de GRH qui affectent la
performance organisationnelle des entreprises (BT/SA). De même, elle
permet aux responsables notamment la direction générale, d'avoir
une parfaite connaissance des pratiques de GRH qui contribuent le mieux
à l'amélioration de la performance de leur entreprise.
Une fois les objectifs fixés, qu'en est-il de la revue
de la littérature et des hypothèses de recherche ?
Paragraphe 2 : Revue de la littérature et
hypothèses de l'étude
Ici, il est question de faire la revue de la littérature
et circonscrire le contexte de l'étude.
A- Revue de la littérature
Cette partie est consacrée d'une part à la
clarification des concepts clés de notre étude et à
l'inventaire des travaux et recherches antérieurs relatifs à ce
thème et d'autre part aux hypothèses de recherche.
1- Clarification conceptuelle et point des travaux
antérieurs sur la performance organisationnelle
a- Clarification conceptuelle
Pour une compréhension aisée de notre travail, nous
avons jugé nécessaire de définir les concepts suivants
:
- Ressources Humaines :
Richesse et moyens humains dont une organisation peut disposer
pour améliorer ses résultats, facteurs humains de production sur
lequel il faut investir au même titre que les machines,
potentialités qu'il faut savoir mobiliser et mettre au service de
l'organisation pour lui permettre d'atteindre ses objectifs et améliorer
ses résultats. (Adjiwanou P., 2007).
- Gestion des Ressources Humaines :
« Ensemble des activités d'acquisition, de
développement et de rétention (conservation), des ressources
humaines (capital humain), visant à fournir aux organisations de travail
une main-d'oeuvre productive, stable et satisfaite » (Bélanger et
al, 1993).
- Pratiques de Gestion des Ressources Humaines
:
Ensemble des activités volontaires retenues parmi la
gestion des ressources humaines de manière globale, visant l'atteinte de
résultats concrets.
- Performance :
Gilbert et Charpentier (2004), s'inspirent de la
définition du Petit Robert, pour définir le concept de
performance comme étant « le résultat chiffré
dans une compétition, la performance se rapproche de la métaphore
sportive, mais en tant que résultat optimal qu'une machine peut obtenir,
elle renvoie à la métaphore mécaniste ». Cette
approche de sens commun trouve son application en gestion. Mais il n'est pas
inutile d'approfondir le sens de la notion.
Aussi, « La performance désigne la
réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature
et la variété de ces objectifs. Cette réalisation peut se
comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du
processus qui mène au résultat (action) ».
(Bourguignon, 2005).
- Performance organisationnelle :
La performance organisationnelle désigne la
manière dont l'entreprise est organisée pour atteindre ses
objectifs. La mesure de cette performance peut faire appel à plusieurs
indicateurs internes ou externes se rattachant aux objectifs
stratégiques des entreprises (Kaplan et Norton, 1992).
b- Point des travaux antérieurs sur la performance
organisationnelle
La mission de la fonction ressource humaine consiste en la
mise à la disposition de l'entreprise, des moyens humains
nécessaires, sous la double contrainte d'un fonctionnement harmonieux et
efficace de l'ensemble humain et du respect des désirs de justice, de
sécurité et de développement personnel de chacun de ses
membres. Ainsi, la GRH a des implications sur la performance des
entreprises.
Le signifiant ?performance?
désigne, dans le champ de la gestion, de multiples signifiés qui
s'articulent autour des trois sens primaires cidessous (Bouquin, 1996) :
- La performance est succès. La performance n'existe
pas en soi ; elle est fonction des représentations de la
réussite, variable selon les entreprises, selon les acteurs ;
- La performance est résultat de l'action. A contrario
au précédent, ce sens ne contient pas de jugement de valeur.
Traditionnellement « la mesure de la performance est (...) entendue comme
l'évaluation ex-post des résultats obtenus (Bouquin, 1986);
- La performance est action. Dans ce sens, la performance est
un processus et non un résultat qui apparaît à un moment
dans le temps
(Baird, 1986). Elle est la mise en acte d'une
compétence qui n'est qu'une potentialité.
D'une façon générale, la performance
désigne la réalisation des objectifs organisationnels, quelle que
soient la nature et la variété de ces objectifs. Cette
réalisation peut se comprendre au sens strict (résultats,
aboutissement) ou au sens du processus qui mène au résultat
(action), Bourguignon (2005).
La performance est un concept multidimensionnel, à
l'image des buts organisationnels, elle est subjective et dépend des
référents choisis (buts, cibles).
Depuis la rupture avec le modèle Taylorien des
organisations, le concept performance a connu une évolution et ne se
limite plus à sa seule dimension financière.
Aujourd'hui, avec les changements organisationnels multiples,
la performance doit être entendue dans une acceptation plus large,
appréhendée à sa dimension financière et
opérationnelle. La performance dans son sens global, s'entend comme le
degré de réalisation des objectifs dans une entreprise.
De même Gilbert et Charpentier, (2004) évoquent
l'usage du pluriel de performance organisationnelle pour dire « les
performances de l'entreprise ». En effet, « les performances de
l'entreprise » ne sont pas anecdotiques, car, comme le souligne Galambaud
(2003), l'entreprise n'a pas une, mais des performances.
Pour T. Peters et R. Watermann (1983), la performance
stratégique est liée à l'excellence organisationnelle qui
implique une application systématique d'une logique organisationnelle
solide. L'entreprise performante est celle dont la réussite émane
du respect de principes de bon sens.
Quant à D. Miller (1993), lui, montre que l'excellence
d'une organisation est bâtie sur un modèle de développement
qui lui est propre, et que les facteurs du succès passé d'une
organisation peuvent la conduire à l'échec s'ils sont
appliqués à l'extrême. A cela, nous pouvons
renchérir en disant que les pratiques de GRH appliquées dans une
autre entreprise, bien qu'évoluant dans le même secteur
d'activité peuvent ne pas être les mêmes à appliquer
à une autre (BT/SA) pour garantir sa performance.
Dans ses écrits, Michael Porter (1981),
considère la concurrence comme déterminant de la performance
organisationnelle. De ce fait pour lui, une organisation sera jugée
performante selon qu'elle saura s'approprier les règles du jeu
concurrentiel dans un secteur donné.
Après avoir présenté différentes
approches de la notion de performance par certains auteurs, il serait
également intéressant de faire état de la
littérature existante concernant le lien qui existe entre la fonction
ressources humaines et la performance organisationnelle.
Depuis les travaux de l'école des relations humaines,
et plus récemment le développement d'une approche
stratégique des RH, l'homme a été placé au centre
des préoccupations de l'organisation, c'est ainsi que la place de ce
dernier a été rendue centrale sur la chaîne de valeur et
l'homme est passé du statut de simple exécutant dans le
modèle taylorien à celui de « coordinateur »
et de « développeur » dans les systèmes
hommes-machines-clients. (Rousseau et Labbé, 2002).
Pour Gilbert et Charpentier (2004), l'impact de la fonction RH
sur la performance de l'entreprise peut paraître surprenant en ce sens
que l'un (la fonction RH) renvoie à l'homme et sa complexité
(Louard, 1996), tandis que l'autre (performance de l'entreprise) est
associé à des indicateurs de mesure.
Aussi, il faut noter que pour ce qui est du lien entre les
pratiques de GRH et la performance de l'entreprise de manière
générale, deux approches sont couramment abordées. Il
s'agit de l'approche économique et de l'approche
organisationnelle.
Selon la première approche, les facteurs relatifs
à une bonne gestion des ressources internes ont une contribution
très marginale sur la performance de l'entreprise, celle-ci étant
surtout due à des facteurs externes de l'entreprise.
La seconde approche, quant à elle postule que la
performance organisationnelle est fonction d'un ensemble de facteurs internes :
individus, collectifs et organisationnels.
Cette seconde approche trouve confort avec Barney (1995) avec
sa théorie des ressources internes, selon laquelle les écarts, du
point de vue performance entre les entreprises évoluant dans un
même secteur d'activité proviennent d'une exploitation des
ressources internes plutôt que d'une adaptation de l'organisation au
marché et à l'environnement.
Ainsi, il existe un lien entre pratiques de GRH et performance
de l'organisation dans la mesure où le facteur interne primordial
déterminant de la performance de l'organisation est l'homme,
conditionné par la manière et les moyens dont il est
géré.
Le Louarn (2001), renchérit en disant que « les
pratiques RH, bien qu'elles soient mises en oeuvre pour réaliser une
meilleure performance organisationnelle, produisent d'abord et surtout des
résultats directs sur les RH et, par la suite, des résultats
indirects sur le plan organisationnel, financier... »
Toutefois, il faut noter qu'il existe un consensus sur
l'objectif ultime de pérennité de l'entreprise (Louarn et Wils,
2001), les moyens d'y parvenir peuvent être, quant à eux ;
très différents. Ce qui va s'en dire que chaque organisation a
ses réalités et ses objectifs et c'est en fonction de tout ceci
qu'elle choisit les pratiques RH qui pourront
?booster? sa performance.
Après une clarification conceptuelle et un point sur
les travaux et recherches antérieurs sur notre thème, il
s'avère nécessaire d'émettre des hypothèses de
recherche ayant pour base notre revue de littérature.
2- Hypothèses de recherche
Pour atteindre les objectifs fixés supra, nous avons
formulés un certain nombre d'hypothèses que voici :
- Hypothèse n° 1 : la formation a un
impact sur la performance organisationnelle de BT/SA.
- Hypothèse n° 2 : plus le
recrutement est formalisé, plus il est lié à la
performance organisationnelle de BT/SA.
- Hypothèse n° 3 : l'existence d'un
plan de gestion des carrières participe à la performance
organisationnelle de BT/SA.
- Hypothèse n° 4 :
l'évaluation du rendement des employés favorise la performance
organisationnelle de BT/SA.
- Hypothèse n° 5 : la
rémunération incitative contribue à la performance
organisationnelle de BT/SA.
Une fois la formulation des hypothèses faite, il importe
de circonscrire le contexte dans lequel s'inscrit notre étude
B- Contexte de l'étude
Trois (03) approches ont été
développées pour tenter d'expliquer la relation entre pratiques
de GRH et la performance de l'entreprise. Il s'agit des approches : «
universaliste », « contingente », et «
configurationnelle ».
Ainsi, l'approche universaliste
suppose que, indépendamment du contexte d'affaires, certaines pratiques
de GRH permettent d'améliorer la manière dont les ressources
humaines sont stratégiquement gérées au sein des
organisations et, par voie de conséquence, d'accroître la
performance de la firme (Pfeffer, 1994, 1998a, 1998b ; Pfeffer et Viega,
1999).
En revanche, la théorie de la
contingence appliquée à la GRH a permis de mettre
en exergue principalement deux formes d'alignement : l'alignement vertical et
l'alignement horizontal (Delery et Doty 1996).
L'alignement vertical, par l'entremise de la perspective
comportementale, suggère que chaque stratégie externe
(stratégie d'affaires) requiert des comportements spécifiques et
que le rôle de la GRH est justement de stimuler ces comportements
(Schuler et Jackson 1987).
De l'autre côté, l'alignement horizontal appuie
l'idée que ce sont les stratégies internes à l'entreprise
qui sont la source d'un avantage concurrentiel et que la cohérence entre
politiques de rémunération et les systèmes RH
(organisation du travail, gestion de la qualité, culture
organisationnelle) seraient plus déterminants que la cohérence
entre les pratiques de rémunération et les stratégies
d'affaires (Baird et Meshoulam 1988).
Parmi ces principales approches de la gestion
stratégique des ressources humaines (GSRH), l'approche
configurationnelle des RH retient l'intérêt d'une
grande partie de la communauté scientifique, la GRH n'a de réel
effet sur l'efficacité de l'organisation que dans la mesure où
elle parvient à constituer un regroupement cohérent de pratiques
capables de s'harmoniser avec les principales caractéristiques de
l'organisation ( Baird et Meshoulam, 1988 ; Barney, 1995 ; Baron et Kreps, 1999
; Dyer et Holder, 1988 ; Dyer et Reeves, 1995 ; Dyer et Kochan, 1995 ; Wright
et al., 1996).
Dans le cadre de cette étude, nous nous en tiendrons
à la première approche : l'approche « universaliste
» qui postule l'existence d'un lien inéluctable entre la
manière dont les RH sont gérées et la performance
organisationnelle.
Après avoir fait un tour d'horizon de quelques travaux
et recherches antérieurs relatifs à la performance
organisationnelle dans les organisations, qu'en est-il de la
méthodologie adoptée.
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Section 2 : Méthodologie de l'étude
Dans tout travail de recherche, la méthodologie est un
outil indispensable puisqu'elle nous permet d'exposer les différentes
étapes suivies pour aboutir aux résultats escomptés. A cet
effet, elle doit suffisamment être précise pour permettre à
tout chercheur de répliquer la mesure.
Pour notre travail, la méthodologie utilisée est
celle quantitative dans la mesure où la collecte des données est
faite principalement à l'aide d'un questionnaire en raison de la
qualité des informations recherchées.
Dans les lignes qui suivent, nous avons d'abord
procédé à l'opérationnalisation des variables,
ensuite présenté l'échantillonnage et enfin la structure
du questionnaire.
Paragraphe 1 : Spécification des variables,
échantillonnage et élaboration du questionnaire
Ce paragraphe aborde respectivement l'opérationnalisation
des variables, l'échantillonnage et l'élaboration du
questionnaire.
A- Spécification des variables: indicateurs ; mesure
et variables
Opérationnaliser un concept, c'est lui associer un ou
plusieurs indicateurs qui permettront de distinguer avec exactitude les
variables observées dans la réalité par rapport au
concept.
Pour pouvoir trouver des réponses à nos
différentes questions de recherche, nous allons détailler les
variables de recherche en définissant une grappe d'indicateurs
susceptibles de mesurer ces variables.
Dans le cadre de ce travail, nous avons comme variable
explicative (variable indépendante), les pratiques de gestion des
ressources humaines et comme variable expliquée (variable
dépendante), la performance organisationnelle.
1- Variable explicative
A ce niveau, une grappe de cinq (05) variables sera prise
comme variable explicative (ou variable indépendante) pour ce qui est
des pratiques de gestion des ressources humaines, à considérer
pour la mesure de la performance organisationnelle de BT/SA. Il s'agit entre
autres de : la formation, le recrutement, la gestion des carrières,
l'évaluation du rendement et la rémunération
incitative.
2- Variable expliquée
Ici, la variable expliquée ou variable
dépendante est la performance organisationnelle.
La performance organisationnelle concerne la manière
dont l'entreprise est organisée pour atteindre ses objectifs et la
manière dont elle parvient à les atteindre.
En la matière, Kalika (1988), distingue quatre (04)
facteurs de mesure de la performance organisationnelle à savoir : la
qualité de la circulation de l'information, les relations entre
services, le respect de la structure formelle et la flexibilité de la
structure.
Quant à (Barrette et Ouelette 2000), ils en distinguent
trois : la productivité et l'efficience (caractère
d'efficacité et d'efficience intrinsèque des organisations), le
positionnement concurrentiel (continuité et survie) et l'acquisition de
la clientèle et la croissance (clients et marché).
Pour notre étude, nous retiendrons les facteurs de
mesure de la performance organisationnelle tels que identifiés par
Kalika (1988).
B- Echantillonnage et élaboration du
questionnaire
Ici, nous avons présenté la technique
d'échantillonnage, l'échantillonnage proprement dit et
l'élaboration du questionnaire.
1- Echantillonnage
Un échantillon est une portion ou une partie
prélevée sur une population qu'on appelle population de base ou
population mère. En général, un large échantillon
donne de meilleurs résultats. Mais il n'est pas toujours
nécessaire d'interroger toute la population ou un grand nombre de
personnes pour parvenir à une bonne précision. C'est ainsi que
notre population mère est constituée uniquement du personnel de
la Direction Générale de BT/SA qui compte environ 250
personnes.
Pour ce qui est des méthodes pour la constitution des
échantillons, il en existe deux : les méthodes probabilistes ou
aléatoires et les méthodes non probabilistes ou
raisonnées. Dans le cadre de notre travail, nous avons choisi les
méthodes probabilistes ou aléatoires précisément
l'échantillon de convenance en raison de quelques dispositions pratiques
(facilité à attendre ces derniers).
Quant à la taille de l'échantillon, nous avons
retenu au départ 105 personnes, mais en définitive nous n'avons
pu traiter et analyser que les questionnaires de 93 personnes, constituant
ainsi notre échantillon. Nous considérons comme exhaustif cet
échantillon dans la mesure où on dit du sondage qu'il est
exhaustif lorsque l'échantillon est supérieur à 1/7 de la
population de base.
En effet, l'écart ente le nombre de questionnaires
collectés et celui distribué (-12) se justifient par le fait que
certains questionnaires ne nous ont pas été retournés pour
raison de perte et d'autres n'ont pas été entièrement
remplis.
Toutefois, nous nous sommes rassurés du fait qu'en se
limitant uniquement à la Direction Générale, notre
étude ne souffre pas d'insuffisance pour ce qui est de la
fiabilité des informations.
La structure de notre échantillon est
matérialisée, selon la catégorie socioprofessionnelle, le
sexe et l'âge dans les tableaux ci-après :
Tableau n°1 : Répartition de
l'échantillon de notre étude selon la catégorie
socio-professionnelle
Catégories
|
Fréquences
|
Pourcentages (%)
|
Cadres
|
29
|
31,18
|
Agents de Maîtrise
|
54
|
58,07
|
Agents d'exécution
|
10
|
10,75
|
Total
|
93
|
100
|
Source : Nos enquêtes, novembre 2010.
Le tableau-ci-haut laisse apparaître que notre
échantillon est constitué d'un nombre plus élevé
d'agents de maîtrise (54), ce qui lui donne un pourcentage de 58,07%,
contre un pourcentage de 10,75% pour ce qui est des agents d'exécution,
les moins nombreux de notre échantillon. Les cadres quant à eux,
sont au nombre de 29, soit un pourcentage de 31,18%.
Tableau n°2 : Répartition de
l'échantillon de notre étude selon le sexe.
Catégories
|
Fréquences
|
Pourcentages (%)
|
Masculin
|
38
|
40,86
|
Féminin
|
55
|
59,14
|
Total
|
93
|
100
|
Source : Nos enquêtes, novembre 2010.
Le tableau supra présente la répartition de
notre échantillon selon le sexe. En effet, cet échantillon est
constitué de 38 hommes, soit un pourcentage de 40,86% et 55 femmes, ce
qui nous donne un pourcentage de femme correspondant à 59,14%.
19
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
20
21
Tableau n°3 : Répartition de
l'échantillon de notre étude selon l'âge.
Age
|
Fréquences
|
Pourcentages (%)
|
18-25
|
0
|
0
|
25-35
|
27
|
29,03
|
35-45
|
50
|
53,77
|
45-55
|
16
|
17,20
|
Total
|
93
|
100
|
Source : Nos enquêtes, novembre 2010.
Le tableau ci-dessus dresse un portrait des tranches
d'âges des personnes enquêtées. De ce tableau, il ressort
que la majorité de nos enquêtés ont un âge compris
entre 35 et 45 ans. Les moins nombreux sont ceux de la tranche d'âge
compris entre 45 et 55, (17,20%) après suit, ceux de 25 à 35 ans,
(29,03). Le pourcentage de 0% est relatif à la fourchette d'âge
comprise de 18 à 25. Ce dernier pourcentage de 0% signifie qu'aucun de
nos enquêtés n'a un âge compris dans cette tranche.
Toutefois, soulignons que le faible taux de cadres, 31,18%
(tableau n°1), le pourcentage d'hommes (40,86%) inférieur à
celui des femmes (59,14%) (tableau n°2), ne sont pas des
éléments de nature à avoir un impact négatif sur la
qualité et la fiabilité de nos données recueillies.
2- Elaboration du questionnaire
C'est le questionnaire qui a été notre principal
outil de collecte des données. Ainsi, pour faciliter la
compréhension du questionnaire par tous les enquêtés, et
dans le souci d'avoir des informations fiables, les questions du questionnaire
ont été testées puis reformulées en tenant compte
des recommandations des personnes ressources consultées. Le
questionnaire (annexe n°1) de notre travail est constitué de trois
(03) parties.
La première partie est relative aux questions d'ordre
général (catégorie socioprofessionnelle, l'âge et le
sexe des enquêtés).
La deuxième partie présente les pratiques de
gestion des ressources humaines retenues (la formation ; le recrutement ; la
gestion des carrières ; l'évaluation du rendement et la
rémunération) pour l'étude, lesquelles pratiques seront
évaluées à l'aide d'une échelle de mesure de type
Likert (à 5 modalités), s'échelonnant de 1 (pratique pas
du tout formalisée) à 5 (pratique fortement formalisée),
pour connaître le degré de formalisation de chacune de ces
pratiques.
Ainsi, le degré de formalisation de ces
modalités pour ce qui est de la vérification du niveau
d'implantation des pratiques de gestion des ressources humaines se
présente comme suit :
Pas du tout d'accord = 1 Pas d'accord = 2
Pas d'avis = 3 d'accord = 4
Tout à fait d'accord = 5.
La troisième partie quant à elle est
consacrée à la mesure de la performance organisationnelle de
BT/SA. Les indicateurs utilisés pour cela sont ceux identifiés
par Kalika (1988) à savoir : la qualité de la circulation de
l'information, les relations entre services, le respect de la structure
formelle et la flexibilité de la structure.
Encore une fois, la performance organisationnelle de BT/SA
sera mesurée à l'aide d'une échelle de mesure de type
Likert à cinq (05) points dont les modalités et leur degré
d'influence sont les suivants :
Très bien = 5 Bien = 4 Moyenne =
3 Mal = 2 Très mal = 1
Paragraphe 2 : Procédure de collecte des
données et méthode d'analyse des données
Dans ce paragraphe, la procédure de collecte des
données va précéder la méthode d'analyse des
données.
A-
22
23
Procédure de collecte des
données
L'approche quantitative utilisée pour la
réalisation de ce travail nous a conduits à l'administration et
à la distribution de questionnaires à l'ensemble de notre
échantillon.
Nous avons procédé à l'administration de
certains questionnaires pour avoir à échanger directement avec
certains responsables, afin de s'imprégner de la réalité
de l'entreprise et de desceller au besoin des incorrections.
La distribution et l'administration des questionnaires ont
été faites de la période allant du 08 au 18 novembre 2010
inclus, soit neuf (09) jours ouvrables.
Toutefois, rappelons que lors de cette phase, nous avions
été confrontés à certaines difficultés
notamment, de manière générale, celles relatives à
l'accueil et à la disponibilité de certains
enquêtés.
B- Méthode d'analyse des
données
Les données recueillies dans le cadre de ce travail
sont celles relatives aux questionnaires recueillis auprès de notre
échantillon, il s'agit en gros de 93 questionnaires pour lesquels nous
avons eu à traiter les items.
Ces données sont analysées au moyen du logiciel
« Statistical Package for Social Sciences » (SPSS), dans sa
version 17.0 sous environnement Windows afin d'apporter des réponses aux
interrogations formulées dans la problématique, mais aussi de
vérifier nos hypothèses de recherche.
L'analyse des données au moyen du logiciel SPSS n'a
été rendu possible qu'après les avoir préalablement
traitées avec le tableur Excel. Les éléments
utilisés pour cette analyse sont d'abord les statistiques descriptives
et ensuite les corrélations bivariées de Pearson.
L'analyse des statistiques descriptives, pour mesurer le
degré de formalisation des pratiques de gestion des ressources
humaines à BT/SA.
Ainsi, pour notre étude, les pratiques auxquelles, nous
allons accorder de l'importance c'est-à-dire celles
considérées comme influente à BT/SA sont celles qui pour
score le code 3 et correspond conformément à notre questionnaire
à la mention « pas d'avis » avec un pourcentage
inférieur ou égal à 90%, (= 90%).
Les corrélations bivariées de Pearson serviront
à vérifier l'existence d'association (statistiques)
significatives entre les variables indépendantes (les pratiques de
gestion des ressources humaines) et entre ces dernières et les variables
dépendantes (la qualité de la circulation de l'information, les
relations entre services, le respect de la structure formelle et la
flexibilité de la structure). Mais aussi de nous aider à la
vérification de nos hypothèses.
Pour se faire, nous allons retenir des coefficients de
corrélations significatifs au moins au taux de 5%. Ainsi, pour ce faire,
le coefficient de corrélation (r) a une valeur
comprise entre -1 et +1, indiquant la direction et l'importance du degré
d'association entre deux pratiques. Plus la valeur r est proche de -1 ou +1,
plus les deux variables sont associées fortement et dans le cas
contraire c'est-à-dire (r) proche de 0, cela
veut dire que l'association de ces deux variables est faible.
L'interprétation de nos données va s'appuyer sur
l'analyse des statistiques descriptives et sur les corrélations
bivariées de Pearson tel que précisé plus haut.
Qu'en est-il alors du cadre institutionnel de l'étude ?
CHAPITRE 2 :
CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE
24
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
25
Dans ce premier chapitre, nous avons présenté d'une
part, l'historique de BT-SA et d'autre part, son organisation structurelle.
Section 1 : Historique, Missions et Objectifs de
Bénin Télécoms S.A.
La présentation de Bénin Télécoms S.A
se fera à travers son historique et un aperçu de ses
différents organes structurels.
Paragraphe 1 : Historique
Société anonyme unipersonnelle jouissant de la
personnalité civile et de l'autonomie financière, BT-SA est une
institution qui a existé depuis le 1er juillet 1890, sous la
dénomination des Postes Télégraphes et
Télécopies (P.T.T). La loi n°59-32 du 19 décembre
1959 est venue modifier cette dénomination en Office des Postes et
Télécommunication (O.P.T) et ce jusqu'en 2005.
Le 05 mai 2005, l'OPT subit une réforme. Laquelle
réforme vient procéder à une division de cet office en
deux entités que sont :
- la Poste S.A du Bénin qui évolue désormais
dans la branche des Postes et ;
- BT-SA qui a repris les activités exercées dans
le domaine des Télécommunications par l'ex-OPT. Elle a pour objet
la conception, l'installation, l'exploitation et la maintenance des
réseaux de télécommunications fixes et mobiles, ainsi que
la fourniture des services liés aux Technologies de l'Information et de
la Communication (T.I.C).
Conformément aux statuts de l'institution en date du 27
mars 2006, BT-SA est dirigée par un Directeur Général (DG)
nommé en conseil des ministres. Il est assisté d'un Directeur
Général Adjoint (DGA) nommé par arrêté du
Ministre délégué, chargé de la communication et des
nouvelles technologies (Ministre de tutelle) auprès du Président
de la République.
Le DG nomme ses Directeurs Techniques qui l'accompagnent non
seulement dans l'exécution de la politique générale de la
société, mais aussi pour ce qui est des objectifs
stratégiques de l'institution.
Les directions techniques sont les suivantes : Direction des
Systèmes d'Information (DSI) ; Direction des Réseaux (DR) ;
Direction Commerciale (DC) ;
Direction de l'Interconnexion et du Réseau Internationale
(DIRI) ;
Direction de l'Administration (DA)
Direction Financière et Comptable (DFC) ; Direction de
l'Audit et du Contrôle Interne (DACI) ; Direction de Bénin
Télécoms Mobile (DBT-M).
Ce sont ces huit (08) directions techniques qui constituent
les fonctions essentielles de BT-SA, tel que le montre l'organigramme de la
société (annexe 2).
Paragraphe 2 : Missions et objectifs
A- Missions
Les missions de BT/SA peuvent être résumées
comme suit :
- l'accroissement du chiffre d'affaires de la
société ;
- le développement des infrastructures, des
technologies de l'information, de la communication et de la promotion de
nouveaux services à valeur ajoutée ;
- l'engagement de la société dans la
démarche qualité ;
26
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
- la rentabilité des investissements consentis au niveau
des différents projets ;
- la satisfaction des besoins et des attentes de la
clientèle ;
- la conception, l'installation et la maintenance de nouveaux
réseaux de télécommunications fixes et mobiles ainsi que
des services liés aux technologies de l'information et de la
communication ;
- l'assainissement de la gestion financière de la
société.
B- Objectifs
La place qu'occupe aujourd'hui Bénin
Télécoms S.A. dans l'économie nationale n'est plus
à démontrer. Ainsi, pour maintenir le cap, garantir sa
viabilité et sa notoriété, elle se doit d'être
compétitive (efficace et efficiente) en vue de satisfaire pleinement sa
clientèle.
C'est dans cet ordre d'idées que BT/SA s'est fixé
les objectifs suivants :
- Porter la télé densité en 2001 à
1% soit environ 65.000 lignes ; 2006 à 2% soit environ 105.000 lignes et
en 2010 à 10% soit environ 8.000.000 lignes ;
- satisfaire les attentes et besoins de la clientèle en
matière de télécommunications ;
- Rentabiliser les investissements opérés ;
- Renforcer sa capacité managériale des ressources
humaines ; - Assainir sa gestion financière ;
- Accroître la rentabilité.
Aussi, BT/SA s'est fixé comme objectif qu'en l'an 2010
tout habitant du territoire national (Bénin) ne devra plus parcourir une
distance de 1 Km avant de trouver un téléphone public ou un
centre de communication communautaire.
27
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
28
Section 2 : Organisation structurelle de BT/SA
Dans ce paragraphe, nous allons présenter les organes
de décisions et les organes opérationnels de BT/SA, puis faire un
aperçu sommaire de la Sous-Direction des ressources humaines (annexe
n°3) qui nous a servi de cadre de travail.
Paragraphe 1 : Les organes de
décision et les organes opérationnels
A- Les organes de décision
Les organes de décision de Bénin
Télécoms SA sont les suivants : - le Conseil
d'Administration (CA)
Il est l'organe suprême, il est investi des pouvoirs
les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la
société dans les limites de l'objet social. Il est composé
de sept membres nommés par le conseil des ministres.
- la Direction
Générale
Elle assure la gestion quotidienne de l'entreprise. Elle est
aidée dans sa mission par les directions techniques et les
conseillers.
- le Comité de Direction
Le Comité de Direction est un organe consultatif
obligatoire, il joue un rôle primordial pour ce qui est de la bonne
marche de la société. Celui-ci est composé du DG, du DGA,
des DT, d'un représentant de chaque syndicat et d'un représentant
du personnel (article 22 des statuts de BT-SA).
B- Les Organes opérationnels
Ce sont les dispositions de la décision n°
001/BT/DG du 10 Avril 2005, qui régissent l'organisation et
définissent les attributions des services centraux
29
de Bénin Télécoms SA. A cet effet, on note
la création des directions suivantes :
- la Direction Générale Adjointe
(DGA)
Cette Direction coordonne, par délégation, les
activités d'une ou plusieurs directions techniques et la gestion des
projets. Elle est chargée de la gestion du Bureau d'Appui aux Projets et
signe en qualité d'ordonnateur délégué, les Bons de
Commande d'Engagement (BCE).
- la Direction des Réseaux
(DR)
Direction des Réseaux assure la définition de la
politique de maintenance des réseaux et de sa mise en oeuvre ; la
conception et la mise en oeuvre du plan de développement des
réseaux puis enfin l'organisation des structures d'appui à la
maintenance d'envergure nationale.
- la Direction Commerciale (DC)
Elle est chargée de la vente des produits et des
services du réseau téléphonique fixe, de l'organisation du
réseau des agences commerciales des télécommunications ;
de l'organisation des services régionaux de production, de
l'exploitation et de la maintenance.
Ses sous Divisions sont :
La Division Vente Des Produits Téléphoniques,
qui se décompose en Section Vente produits des Téléphones
fixes et en Section Vente produits des Téléphones sans fil.
La Division Facturation et Recouvrement qui comprend une
Section Facturation COT, une Section Recouvrement et une Section Litige.
La Division Marketing qui, quant à elle comprend une
Division Vente Entreprise.
30
- la Direction des Systèmes d'Information
(DSI)
Elle est chargée de la gestion de l'ensemble des
composants matériels (postes de travail, serveurs, équipements de
réseau, système de stockage, de sauvegarde et d'impression...,
etc.), de l'animation du réseau des correspondants
sécurité et du comité opérationnel de
sécurité, de la gestion des logiciels du système
d'information ainsi que du choix et de l'exploitation des services de
télécommunication mis en oeuvre, de la réduction des
coûts fixes, de la définition des principes et règles de
sécurité applicables à l'ensemble des entités.
Elle est également chargée de l'anticipation sur
les évolutions imposées par la stratégie de l'entreprise
et les évolutions du contexte de l'environnement numérique du
travail, de la coordination et du suivi du plan d'action
sécurité, de l'élaboration, de la mise à jour et de
la communication de la politique de sécurité du système
d'information, de la définition de la politique de
sécurité du système d'information, de l'urbanisation
(Informatique) des systèmes d'information de BT/SA.
- la Direction de l'Interconnexion et du
Réseau International (DIRI) Cette dernière est
chargée de :
- l'organisation de la gestion des relations
extérieures de Bénin Télécoms SA, notamment les
relations avec les institutions de l'Etat, l'autorité de
Régularisation des Postes et Télécommunications (ARPT),
les organismes internationaux des télécommunications, les
différents partenaires commerciaux ou techniques et les
opérateurs exerçant leurs activités dans le domaine des
télécommunications ;
- la conception et mise en oeuvre de la politique de
tarification du tarif international et de l'interconnexion ;
- l'organisation de la gestion technique et administrative de
l'ensemble des centres et équipements des
télécommunications internationales ainsi que des plates formes
d'interconnexion ;
31
- la Direction de la Stratégie et du Marketing
(DSM)
La Direction de la Stratégie et du Marketing est
chargée de l'élaboration de la politique commerciale de la
société, de l'analyse tarifaire, de l'élaboration et du
suivi de la mise en oeuvre du plan marketing, de la conception et de la mise en
oeuvre des orientations stratégiques.
- la Direction Informatique et Multimédia
(DIM)
Cette Direction est chargée de la définition, de
l'élaboration, de la mise en oeuvre de la politique informatique et du
développement du multimédia de BT/SA.
- la Direction de l'administration
(DA)
La Direction de l'Administration a en charge ; la direction et
la mise en oeuvre de la politique, de la logistique et des achats des
matériaux, de services et de l'équipement requis par les
différentes structures de la société, dans le respect des
critères de qualité ; la définition et de la mise en
oeuvre de la politique des ressources humaines de l'entreprise. Elle est
également chargée de la coordination des règlements de la
vie institutionnelle de la société ainsi que des services d'appui
intellectuels de la société, elle s'occupe également du
délai et de la disponibilité budgétaire,
conformément aux dispositions en vigueur.
- la Direction Financière et Comptable
(DFC)
La Direction Financière et Comptable est chargée
de l'élaboration du budget et du suivi de son exécution, de la
tenue des différentes comptabilités et de l'établissement
des états financiers ; du suivi de la trésorerie et de la gestion
financière et du suivi de la gestion des menus dépenses et de la
fiscalité.
- la Direction de l'Audit et du Contrôle
Interne (DACI) Cette Direction est chargée de :
- la collecte, la centralisation et l'analyse des données
de performance de la société ;
- la définition, l'élaboration et la mise en place
des tableaux de bord du Directeur Général ;
- la coordination des travaux d'élaboration des budgets et
du suivi de leur exécution ;
- le développement et la communication des produits de
Bénin Télécoms Mobile ;
- l'organisation de toutes les activités relatives au
contrôle du respect des règles d'exploitation et des modes
opératoires en matière de maintenance technique, de gestion
commerciale, administrative et comptable ;
- du contrôle de gestion des activités de la
société ;
- du contrôle par échantillonnage à priori et
à posteriori de passation et d'exécution des marchés et
contrats.
- la Direction de Bénin Télécoms
Mobile (BT-M)
Il s'agit ici, de la direction qui s'occupe de la
téléphonie mobile au Bénin. Cette direction est
chargée de la gestion administrative, commerciale, technique et
financière du réseau mobile. Elle assure entre autres, la
conception et la mise en oeuvre de la politique communicationnelle et du plan
de développement de Bénin Télécoms Mobile. En
qualité d'ordonnateur de développement, elle gère le
budget mis à sa disposition et a sous son autorité :
- la cellule communication de BT-M ;
- la division des ressources et de l'administration ;
32
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
33
- la division des infrastructures et de la planification ;
- la sous- direction des affaires commerciales et du marketing ;
- la direction vente et service à la clientèle.
Paragraphe 2 : La Sous- Direction des Ressources Humaines
(SDRH)
C'est la Sous-Direction des Ressources Humaines (SDRH) qui
nous a servi de cadre de travail, c'est la raison pour laquelle, il est
judicieux d'en faire la présentation pour en avoir un aperçu.
Sous l'autorité du Directeur de l'Administration, la
SDRH participe à la définition et à la mise en oeuvre de
l'ensemble de la politique des ressources humaines de la société
: recrutement, gestion du personnel, formation, rémunération,
évaluation et appréciation des performances individuelles et
collectives, relations sociales, conditions de travail, affaires sociales et
informations au personnel.
Elle fournit aux différentes structures et aux cadres
de la société assistance et conseil sur les problèmes
généraux ou spécifiques des Ressources Humaines. Elle
assure l'organisation et la gestion du centre de formation professionnelle.
Elle a sous sa responsabilité deux divisions et un centre de formation
professionnelle :
- la Division Administration du Personnel et Affaires
Sociales ; - la Division Développement des
Ressources Humaines.
Sous l'autorité de la Sous Direction des Ressources
Humaines, la Division Administration du Personnel et Affaires Sociales est
chargée de :
- la gestion des carrières du personnel aussi bien
suivant les dispositions des statuts de la Fonction Publique que de celles de
la Convention Collective du Travail applicable aux travailleurs de BT-SA;
- la mise en oeuvre de la politique sociale, culturelle et
sportive de BT-SA.
Sous l'autorité du Chef de la Division Administration du
Personnel et Affaires Sociales, la Section Gestion des Carrières est
chargée :
- de l'exécution des travaux d'élaboration des
actes administratifs et de toutes modifications y relatives ;
- de la mise à jour du fichier du personnel ;
- de l'établissement de la situation des congés et
des autorisations spéciales d'absence ;
- de la tenue des dossiers physiques du personnel ;
- de l'établissement des feuilles de déplacements
pour les tournées, les missions et les affectations ;
- de la préparation des dossiers de déclaration et
d'immatriculation des travailleurs à la CNSS ;
- de la préparation des statistiques mensuelles de la
section.
Sous l'autorité du Chef de la Division Administration
du Personnel et Affaires Sociales, la Section Gestion de la Solde et Avantages
Non Salariaux est chargée :
- de la préparation et du suivi des différents
émoluments et salaires du personnel ;
- de l'établissement des documents relatifs à la
paie du personnel (fiche de paie, feuille d'attachement, états des
prélèvements, etc.) ;
- du traitement des éléments du capital
décès ;
- de l'établissement des états de mandatement,
des retenues et des situations concernant la CNSS, le FNRB, les impôts,
les créditeurs, les avaliseurs et les déplacements du personnel
;
34
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
- du traitement des dossiers relatifs aux avantages non
salariaux notamment les frais de déplacement à l'intérieur
du pays, les indemnités de guichets et indemnités de caisse, le
capital décès, le sponsoring, etc. ;
- du traitement des dossiers relatifs aux prestations fournies
par les tierces institutions ;
- de la préparation des statistiques mensuelles de la
section.
La Section Gestion de la Solde et Avantages Non Salariaux
dispose d'un logiciel de gestion de la paie « Quick paie
», qui l'aide à gérer plus efficacement les
salaires et accessoires des travailleurs.
Sous l'autorité du Chef de la Division Administration
du Personnel et Affaires Sociales, la Section Gestion des Affaires
Disciplinaires et Pensions est chargée :
- de la préparation des dossiers disciplinaires ;
- de l'élaboration des documents de paiement de la prime
de rendement ;
- de l'établissement du planning de départ à
la retraite ; - du suivi des dossiers de pension ;
- de la préparation des dossiers de capital
décès ;
- de la préparation des statistiques mensuelles de la
section.
Sous l'autorité du Chef de la Division Administration du
Personnel et Affaires Sociales, la Section Gestion des Affaires Sociales est
chargée :
- de la mise en oeuvre des mesures sociales telles que le
prévoit la Convention Collective du Travail ;
- de l'établissement et du traitement des
déclarations des cas
d'accidents de travail ;
35
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
- du traitement des dossiers d'assistance à porter aux
familles éplorées en cas de décès d'un
employé ;
- du traitement et du suivi des dossiers de capital
décès ; - du suivi des activités culturelles et sportives
;
- de la préparation des dossiers d'évacuation
sanitaire en relation avec les services techniques compétents ;
- du suivi des soins médicaux prodigués par les
centres de santé agréés ;
- de la déclaration, du traitement et du suivi des
dossiers d'accidents de travail ;
- de la préparation des statistiques mensuelles de la
section.
Sous l'autorité de la Sous Direction des Ressources
Humaines, la Division Développement des Ressources Humaines est
chargée :
- de la gestion des travaux de mise en adéquation des
effectifs du personnel avec le développement de la société
et de la proposition des formations nécessaires à
l'amélioration des compétences pour de meilleures performances
;
- de la gestion des opérations pré et post
évaluations du rendement du personnel.
Sous l'autorité de la Division Développement des
Ressources Humaines, la Section Gestion des Effectifs et des Emplois est
chargée :
- de l'élaboration de la prévision des effectifs de
référence ;
- du recensement et la description des emplois ;
- de l'élaboration du tableau de bord de la Sous
Directrice des
Ressources Humaines ;
- de la préparation des avant-projets de budget des frais
du personnel ; - de la préparation du bilan social ;
36
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
- de l'élaboration des documents de travail pour
l'évaluation des performances du personnel en vue de son
appréciation et de la gestion des résultats y découlant
;
- de l'élaboration des référentiels de
compétences ;
- de la préparation des suites à donner aux
demandes d'emplois ; - de la préparation des statistiques mensuelles de
la section.
Sous l'autorité de la Division Développement des
Ressources Humaines, la Section Gestion de la Formation est chargée :
- de la préparation des avant-projets de plan de formation
et du suivi de l'exécution du plan de formation ;
- de l'organisation des départs en formation ;
- de l'organisation de la préparation des
séminaires de formation intra entreprise ;
- de la préparation des suites à donner aux
demandes de stage ou de recherche en entreprise ;
- du suivi de l'encadrement des stagiaires et de leur
évaluation ; - de la préparation des statistiques mensuelles de
la section.
37
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
38
CHAPITRE 3 :
PRESENTATION, ANALYSE DES
RESULTATS ET SUGGESTIONS
39
Ce dernier chapitre (03) de notre étude est
consacré dans un premier temps à la présentation et
à l'analyse des données issues de nos enquêtes, et dans un
second temps à la discussion et à la formulation des
suggestions.
Section 1 : Présentation, analyse des
données et validation des hypothèses
Cette section est consacrée de manière
générale à la présentation et à l'analyse
des données d'enquêtes. Il s'agit dans un premier temps, de la
présentation et de l'analyse des données relatives aux
statistiques descriptives et dans un second temps, de celles relatives aux
corrélations bivariées qui nous permettrons de valider ou non nos
hypothèses.
Paragraphe 1 : Présentation et analyse des
données des statistiques descriptives
Ce paragraphe présente les résultats de nos
enquêtes en ce qui concerne les pratiques de gestion des ressources
humaines (variable explicative ou indépendante) à BT/SA.
Il s'agit entre autres de : la formation ; du recrutement ; de la
gestion des carrières ; de l'évaluation et enfin de la
rémunération incitative.
Cependant, les tableaux ci-dessous présentent les
résultats de nos enquêtes après leur traitement au moyen de
SPSS.
Tableau n°4 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Formation »
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid 1
2 Total
|
45 48 93
|
48,4 51,6 100,0
|
48,4 51,6 100,0
|
48,4
100,0
|
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
Le tableau ci-haut laisse paraître que tous les
enquêtés ont donné des avis défavorables quant
à la pratique de gestion des ressources humaines qu'est la formation. En
effet, 51,60% des enquêtés affirment ne pas être d'accord
pour ce qui est de l'existence de cette pratique. Aucun avis favorable n'a
été enregistré (d'accord ou tout à fait d'accord).
Et comme le pourcentage cumulé croissant des enquêtés qui
ont donné des avis défavorables est égal à 100%, ce
qui est supérieur au seuil de 90% définit pour la
détermination de la pertinence d'une pratique RH, nous pouvons conclure
que la pratique Formation n'est pas pertinente.
Tableau n°5 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Recrutement »
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid 2
|
24
|
25,8
|
25,8
|
25,8
|
3
|
24
|
25,8
|
25,8
|
51,6
|
4
|
39
|
41,9
|
41,9
|
93,5
|
5
|
6
|
6,5
|
6,5
|
100,0
|
Total
|
93
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
Après lecture de ce tableau relatif aux statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Recrutement », nous soulignons le fait que 25,80% des
enquêtés sont restés indifférents à
l'égard de la pratique recrutement. Seulement 6,50% des avis
ont été, tout à fait d'accord, relativement à la
mémé pratique RH. De ce fait, le pourcentage cumulé
croissant des enquêtés ayant donné des avis allant de pas
d'accord à pas d'avis (avis défavorables) est de 51,06%,
inférieur au seuil de 90%. Ce qui nous emmène à trancher
en faveur de la pertinence de cette pratique.
40
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
Tableau n°6 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique « gestion
des carrières »
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid 1
|
30
|
32,3
|
32,3
|
32,3
|
2
|
24
|
25,8
|
25,8
|
58,1
|
3
|
24
|
25,8
|
25,8
|
83,9
|
4
|
12
|
12,9
|
12,9
|
96,8
|
5
|
3
|
3,2
|
3,2
|
100,0
|
Total
|
93
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
Le tableau supra transcrit que 25,8% des personnes
interrogées dans le cadre de notre étude sont restées
indifférentes par rapport à la pratique « gestion des
carrières ». Un faible pourcentage (3,20%) des
enquêtés ont estimé être tout à fait d'accord
en ce concerne le degré d'implantation de la pratique gestion des
carrières.
Toutefois, ce faible pourcentage d'avis favorable n'est pas de
nature à contester l'existence de cette pratique, puisque le pourcentage
cumulé croissant des avis des enquêtés ayant donné
des avis défavorables et ceux qui sont restés neutre est de
83,90%, nettement au dessous du seuil. Par conséquent, nous affirmons de
la pertinence de cette pratique.
41
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
42
Tableau n°7 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Evaluation »
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid 1
|
27
|
29,0
|
29,0
|
29,0
|
2
|
54
|
58,1
|
58,1
|
87,1
|
3
|
3
|
3,2
|
3,2
|
90,3
|
4
|
6
|
6,5
|
6,5
|
96,8
|
5
|
3
|
3,2
|
3,2
|
100,0
|
Total
|
93
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
Les résultats de nos enquêtés après
analyse au moyen de SPSS figurants dans le tableau ci-dessus intitulé
statistiques descriptives liées à la mesure de la pratique «
Evaluation » traduit la réalité selon laquelle
3,20% des enquêtés sont d'une part, restés sans avis
à l'endroit de la question relative à l'évaluation et
d'autre part, ce même pourcentage d'enquêtés donne un avis
favorable (tout à fait d'accord).
Ainsi, pour déterminer de la pertinence ou non de cette
pratique, nous allons tabler sur les pourcentages cumulés croissants.
Nous constatons que le pourcentage cumulé croissant des avis
défavorables et neutres (pas d'avis) est égal à 90,30%,
pourcentage légèrement supérieur à 90%.
Conclusion faite : la pratique « Evaluation »
n'est pas pertinente.
43
Tableau n°8 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de la pratique «
Rémunération incitative »
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid 1
|
30
|
32,3
|
32,3
|
32,3
|
2
|
9
|
9,7
|
9,7
|
41,9
|
3
|
48
|
51,6
|
51,6
|
93,5
|
4
|
3
|
3,2
|
3,2
|
96,8
|
5
|
3
|
3,2
|
3,2
|
100,0
|
Total
|
93
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
A la lecture de notre tableau des statistiques descriptives
liées à la mesure de la pratique «
Rémunération incitative », nous remarquons que
51,60% des éléments de notre échantillon ont donné
des avis neutres qui dans notre questionnaire est traduit par ; pas d'avis.
Dans le même ordre d'idées, seulement 3,20% des
éléments du même échantillon ont été
tout à fait d'accord, quant à l'existence de cette pratique.
Aussi, nous faisons le constat selon lequel le pourcentage cumulé
croissant des avis défavorables et neutres (93,50%) est largement au
dessus de 90% considéré comme seuil de pertinence pour une
pratique RH dans le cadre de notre travail.
Ce faisant, nous pouvons statuer en disant que la pratique
« Rémunération incitative », dans le cadre de
notre étude n'est pas pertinente.
Toujours dans le même ordre d'idées, et pour
avoir une vue panoramique de la pertinence ou non d'une pratique, nous avons
procédé à une autre analyse descriptive, cette fois-ci
pour mesurer le lien entre les pratiques RH de notre grappe.
Les résultats issus de cette analyse sont transcrits dans
le tableau cidessous :
44
Tableau n°9 : Statistiques
descriptives liées à la mesure de l'ensemble des pratiques de
gestion des ressources humaines entre elles
|
N
|
Minimum
|
Maximum
|
Mean
|
Variance
|
RECRUTEMENT
|
93
|
2
|
5
|
3,29
|
,860
|
FORMATION
|
93
|
1
|
2
|
1,52
|
,252
|
GESTION DES CARRIERES
|
93
|
1
|
5
|
2,29
|
1,317
|
EVALUATION
|
93
|
1
|
5
|
1,97
|
,879
|
REMUNERATION INCITATIVE
|
93
|
1
|
5
|
2,35
|
1,144
|
Valid
|
93
|
|
|
|
|
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
Contrairement aux tableaux précédents pour
lesquels ont s'est basé sur les pourcentages cumulés croissants
pour déterminer de la pertinence ou non d'une pratique RH, ici on s'est
intéressé à la moyenne (mean en anglais). Et pour qu'une
pratique soit considérée comme pertinente elle doit avoir une
moyenne arithmétique comprise dans la fourchette [2-3,30]
Ainsi, de ce tableau, nous lisons les informations selon
lesquelles les pratiques considérées comme pertinentes sont les
suivantes :
- le recrutement (moyenne = 3,29);
- la gestion des carrières (moyenne = 2,29) ;
- et rémunération incitative (moyenne = 2,35).
Au regard de ces résultats, nous pouvons constater que
parmi les pratiques RH considérées comme pertinentes se retrouve
la rémunération incitative, or, qui auparavant prise de
manière isolée n'était pas pertinente. De ce fait, sa
pertinence découle de son association avec d'autres pratiques que sont :
le recrutement et la gestion des carrières.
A travers l'analyse de ce tableau, nous avons pu identifier
les pratiques déterminantes à BT/SA et par ricochet de trouver
réponse à notre question fondamentale de recherche qui est «
Quelles sont les pratiques de GRH
45
qui sont déterminantes pour une meilleure
performance organisationnelle de BT / SA ? »
Après la présentation des résultats issus
des analyses statistiques descriptives, passons à présent
à la présentation de celles corrélationnelles pour la
validation de nos hypothèses.
Paragraphe 2 : Interprétation
corrélationnelle des données et Validation des
hypothèses
Ce paragraphe est consacré à
l'interprétation des données et à la validation de nos
hypothèses de recherche. Mais pour la validation de ces
hypothèses, nous avons d'abord interprété les
résultats issus de nos enquêtes cette foisci pour ce qui est de
chacune des pratiques de notre grappe avec la performance organisationnelle
(variable expliquée ou dépendante). C'est
après interprétation de ces données que nous avons
procédée à la vérification de nos
hypothèses, c'est-à-dire les affirmer ou les infirmer.
Cependant, les tableaux suivants présentent les
résultats de nos enquêtes après leur traitement au moyen du
logiciel le plus utilisée en sciences de gestion « SPSS
».
Tableau n°10 : Analyse de la
corrélation bivariée liée à la mesure du lien entre
la pratique « Formation » et la performance
organisationnelle
1 2
1 FORMATION 1
2 PERFORMANCE ORGANISATIONELLE ,048 1
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
Le tableau ci-dessus, obtenu à partir de l'analyse des
corrélations bivariées liées à la mesure du lien
entre la pratique « Formation » et la performance
organisationnelle laisse paraître que la
corrélation entre la formation et performance organisationnelle est
positive mais pas significative (r = 0,048), donc la
formation n'est pas une pratique ayant une très grande influence sur la
performance organisationnelle à BT/SA.
Ainsi, notre hypothèse n° 1 selon laquelle
la formation a un impact sur la performance organisationnelle de BT/SA
est partiellement vérifiée. Cette partialité de
vérification de cette hypothèse réside dans le fait que
(r) bien que positif n'est pas significatif.
Tableau n°11 : Analyse de la
corrélation bivariée liée à la mesure du lien entre
la pratique « Recrutement » et la performance
organisationnelle
1 2
1 RECRUTEMENT 1
2 PERFORMANCE ORGANISATIONELLE ,367** 1
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
Le tableau ci-dessus intitulé
?Corrélations bivariées liées à la
mesure du lien entre de la pratique « Recrutement » et la
performance organisationnelle? fait ressortir qu'il existe bien un
lien entre le recrutement et la performance organisationnelle.
En effet, la corrélation entre le recrutement et la
performance organisationnelle est positive et très significative
(r = 0,367 ; p < 0,01). De ce fait,
l'hypothèse n°2 de notre étude formulée de la
manière suivante : plus le recrutement est formalisée,
plus il est lié à la performance organisationnelle de BT/SA est
vérifiée donc validée.
46
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
Tableau n°12 : Analyse de la
corrélation bivariée liée à la mesure du lien entre
la pratique « Gestion des carrières » et la
performance organisationnelle
1 2
1 GESTION DES CARRIERES 1
2 PERFORMANCE ORGANISATIONELLE ,419** 1
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
A la lecture du tableau supra, nous constatons que la
corrélation entre la pratique RH qu'est la gestion des carrières
et la performance organisationnelle est évidente dans la mesure
où cette corrélation est non seulement positive mais aussi
très significative (r = 0,419 ; p < 0,01).
Ce qui dans le même ordre d'idées veut dire que la gestion des
carrières influence positivement et significativement la performance
organisationnelle à BT/SA.
Dès lors, l'hypothèse n°3 de notre
étude selon laquelle l'existence d'un plan de gestion des
carrières participe à la performance organisationnelle de
BT/SA est vérifiée (validée).
Tableau n°13 : Analyse de la
corrélation bivariée liée à la mesure du lien entre
la pratique « Evaluation » et la performance
organisationnelle
1 2
1 EVALUATION 1
2 PERFORMANCE ORGANISATIONELLE ,197 1
Source : Résultats obtenus sous SPSS 17.0, novembre
2010
47
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
Le tableau ci-dessus présentant les résultats
d'analyse de la Corrélation bivariée liée à la
mesure du lien entre de la pratique « Evaluation » et la
performance organisationnelle, traduit l'existence d'un certain lien entre
l'évaluation et la performance organisationnelle, puisque la
corrélation entre ces deux variables est positive
(r = 0,197), mais pas significative.
Cela nous emmène à conclure que notre
hypothèse n°4 qui suppose que l'évaluation du
rendement des employés favorise la performance organisationnelle de
BT/SA est partiellement vérifiée.
Tableau n°14 : Analyse de la
corrélation bivariée liée à la mesure du lien entre
la pratique « Rémunération incitative » et la
performance organisationnelle
1 2
1 REMUNERATION INCITATIVE 1
2 PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE ,452** 1
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
De ce tableau, il ressort qu'il existe un lien très
important entre la pratique RH qu'est la rémunération incitative
et la performance organisationnelle, parce que la pratique
rémunération incitative influence positivement et très
significativement (r = 0,452 ; p < 0,01) la
performance organisationnelle dans le cadre de notre étude.
Par conséquent, nous pouvons aisément affirmer
que notre hypothèse n°5, formulée comme suit : la
rémunération incitative contribue à la performance
organisationnelle de BT/SA, est vérifiée
(validée).
Après avoir procédé à la validation
des hypothèses de l'étude, qu'en est-il de ses limites ?
48
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
49
Limites
La raison d'être de ce travail est d'identifier à
travers certains facteurs, les pratiques de GRH qui sont déterminantes
pour une meilleure performance organisationnelle de BT/SA.
Dans ce travail, nous nous sommes basé sur les quatre
(04) facteurs de mesure de la performance organisationnelle tels que
identifiés par Kalika (1988) dans ses travaux à avoir : la
qualité de la circulation de l'information, les relations entre
services, le respect de la structure formelle et la flexibilité de la
structure.
Comme tout oeuvre humaine et partant tout travail de recherche
comporte des insuffisances, le nôtre ne déroge pas à cela,
et sa limite principale réside dans le fait que nous avons
utilisé uniquement les travaux de Kalika (1988) pour retenir les
facteurs de mesure de la performance organisationnelle figurants dans notre
travail. Aussi, nous pouvons souligner au rang des limites le fait que les
enquêtes de notre étude sont limitées à la Direction
Générale de BT/SA sise à Cotonou.
De ce fait, nous souhaitons que des recherches futures
intègreront parmi les facteurs de mesure de la performance
organisationnelle ceux identifiés par Way (2002), à savoir : la
productivité, la flexibilité, l'innovation et la satisfaction des
clients et, dans la mesure du possible étendre les enquêtes sur
l'ensemble du territoire national (Bénin).
Section 2 : Discussion et suggestions
Cette section est consacrée d'une part à la
discussion des résultats issus de nos enquêtes d'une part, et
à la formulation de suggestions à l'endroit des dirigeants de la
structure sur laquelle l'étude a porté (Bénin
Télécoms SA) d'autre part. Ces suggestions ne sont en fait que
des recommandations à l'endroit des acteurs concernés.
50
Paragraphe 1 : Discussion des résultats
Nous avons procédé à la discussion de nos
résultats sous deux angles. Le premier est relatif à celui des
résultats obtenus à travers les analyses des statistiques
descriptives et le second à travers les analyses de la
corrélation bivariée.
Les analyses des statistiques descriptives nous ont permis de
savoir que parmi les pratiques de gestion des ressources humaines dont nous
avons voulu mesurer le niveau d'implantation (le recrutement, la formation ; la
gestion des carrières, l'évaluation et la
rémunération incitative), seulement trois d'entre elles se sont
montrées effectivement existantes à Bénin
Télécoms SA, il s'agit de : le recrutement (moyenne = 3,29) ; la
gestion des carrières (moyenne = 2,29) ; et rémunération
incitative (moyenne = 2,35).
Ces différentes moyennes comprises entre 2 et 3,30
montrent du degré d'importance de ces pratiques de GRH à
Bénin Télécoms SA.
Toutefois, nous pensons que l'évaluation qui a obtenu
une moyenne égale à 1,97 peut être dans une certaine mesure
considérée puisque n'étant pas très loin de 2 qui
est l'une des bornes de notre fourchette. Cette considération tient
à la réalité selon laquelle, toute personne qui ne fait
l'objet d'aucune évaluation pour ce qui est de ses résultats, non
seulement ne craint rien, mais aussi n'est pas emmenée à donner
le meilleur d'elle. Or, en donnant le meilleur de soi, on participe à la
performance organisationnelle de l'entreprise.
Du point de vue gestion internationale des ressources
humaines, si l'on prend pour exemple le système américain de
gestion des ressources humaines où l'évaluation occupe une place
de choix, on remarque qu'il est l'un des meilleurs.
En effet, dans un tel système, l'évaluation
permet d'abord au manager de connaître ceux qui participent
performance de l'entreprise au sens large et
51
aux individus de savoir s'ils sont toujours partie
intégrante de l'organisation où s'ils y sont
éjectés.
De l'autre côté, nous avons la formation (moyenne
= 1,52), elle s'est montrée pratiquement non formalisée bien
qu'existante parce que certains enquêtés ont estimé que ce
sont les mêmes personnes qui vont en formation, il n'est pas
procédé à un recensement des besoins de formations, tout
se joue à « la tête du client » autrement dit,
tout est question de relations. Donc, pour être envoyé en
formation à BT/SA, pratique presque indissociable de
l'évaluation, il faudrait être dans les bonnes grâces des
dirigeants.
Pour ce qui est des analyses corrélationnelles, il faut
dire, que ce sont-elles qui nous ont été utiles pour la
vérification de nos hypothèses. De ces analyses, il est ressorti
que les pratiques de : le recrutement, la gestion des
carrières et la rémunération
incitative sont celles qui sont positivement et très
significativement liées à la performance organisationnelle. Ce
lien positif et très significatif se justifie par le degré de
corrélation obtenu par ces pratiques avec la performance
organisationnelle. Ces corrélations sont respectivement de: (r = 0,367;
r = 0,419 et r = 0,452, et pour toute, p < 0,01).
Il faut également souligner, que les pratiques de
formation et évaluation ont un lien
avec la performance organisationnelle à BT/SA. Bien que ce lien ne soit
pas significatif ou très significatif, il reste tout de même
positif. Ce qui traduit respectivement pour ces deux pratiques les valeurs
suivantes de r : r = 0,048
et r = 0,197.
Ainsi, l'approche universaliste qui a été le
contexte dans lequel s'est inscrite notre étude se trouve
vérifiée dans la mesure où au regard de ce que
préconise cette approche « indépendamment du contexte
d'affaires, certaines pratiques de GRH permettent d'améliorer la
manière dont les ressources humaines sont stratégiquement
gérées au sein des organisations et, par voie de
conséquence, d'accroître la performance de la firme (Pfeffer,
1994, 1998a, 1998b ; Pfeffer et Viega, 1999 », toutes nos pratiques
ont bien un lien avec la
52
performance de l'organisation qui dans le cas d'espèce est
Bénin Télécoms SA.
Paragraphe 2 : Suggestions
Nos suggestions seront essentiellement des recommandations
à l'endroit de la Direction Générale (DG) et de la
Sous-Direction des ressources humaines.
Etant donné que le lien entre les différentes
pratiques de notre grappe et la performance organisationnelle de BT/SA est
établie, il faudra que la DG par le biais de sa Sous-Direction des
ressources humaines puisse revoir la manière dont les pratiques qui
n'ont pas obtenu une bonne moyenne dans le cadre de l'analyse des statistiques
descriptives et celles dont le coefficient de corrélation ( analyses de
corrélation) n'est que positif et non significatif, sont mise en
oeuvre.
En effet, dans le cadre de la formation il faudra que BT/SA :
- procède à intervalles réguliers à
un recensement des besoins en formation ;
- planifie les départs ;
- essaye dans la mesure du possible à ce que tout le
personnel ait à suivre au moins une formation ;
- que les formations soient en harmonie avec les objectifs de
l'entreprise ;
- qu'en début de chaque année, un budget soit
alloué pour prendre en compte tous les besoins, etc.
Pour ce qui est de l'évaluation, il est normal que
toute personne qui a subit une formation soit évaluée. Cette
évaluation ne devra pas avoir pour objectif de sanctionner, mais
plutôt d'enregistrer les éventuels écarts entre ce qui a
été appris et ce qui est appliqué sur les lieux de
travail.
Dans ce cas, la DG, toujours pas le biais de sa Sous-Direction
des ressources humaines devra mettre sur place des comités
d'évaluation,
53
lesquels comités seront constitués de personne
formée à la chose ou dans la mesure du possible faire appel
à des expertises externes notamment des cabinets et pas la suite
communiquer sur les procédures et les modalités
d'évaluation.
Pour les pratiques qui se sont révélées
déterminante de la performance organisationnelle à BT/SA
(recrutement, gestion des carrières et la rémunération
incitative) après analyses, il faudrait que les acteurs chargés
de leurs exécutions continuent dans ce sens et mieux, le faire de
manière efficiente pour atteindre un niveau de performance
considérable. Sans oublier que ces pratiques se sont montrées
comme telles du fait qu'elles soient combinées entre elles, nous prenons
pour exemple la pratique « rémunération incitative
», qui au départ prise isolement s'est montrée non
pertinente, mais après combinaison des autres pratiques que sont le
recrutement et la gestion des carrières, s'est montrée
pertinente. Ce qui nous amène à dire qu'il y a un lien entre les
pratiques elles-mêmes et entre elles avec la performance de l'entreprise
de manière générale.
Tout ceci permettra aux agents d'être compétitifs
et par conséquent d'accroître la performance de l'entreprise, vu
l'environnement concurrentiel dans lequel il exerce ses activités.
CONCLUSION
54
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
55
La conclusion, comme dans tout travail de recherche est la
partie dans laquelle, on présente de manière sommaire, les
différentes étapes parcourues pour aboutir aux résultats
escomptés. Pour ce travail, il est question dans cette partie d'apporter
une réponse à notre question fondamentale de recherche et dans le
même temps aux questions spécifiques de recherche, de voir si
notre objectif principal est atteint et par ricochet ceux spécifiques et
enfin de faire un aperçu de la partie vérification des
hypothèses. Ainsi se présente l'ossature de notre conclusion.
La question fondamentale de notre travail était de
savoir : quelles sont les pratiques de GRH qui sont déterminantes
pour une meilleure performance organisationnelle de BT / SA ?, afin de
savoir lesquelles combiner pour participer positivement à la performance
organisationnelle de BT/SA.
Pour y parvenir, nous nous sommes fixés un objectif
principal qui est de faire un inventaire des pratiques de GRH afin de
déterminer celles qui concrètement contribuent à la
performance organisationnelle de BT/SA, et par la suite proposer des solutions
pour agir positivement sur la performance organisationnelle de BT/SA et par la
suite, nous avons émis des hypothèses que nous avons
vérifiées au moyen d'enquêtes.
Les données recueillies relatives à la
vérification des hypothèses ont été
collectées auprès d'un échantillon constitué de 93
personnes toute catégorie confondue. Les analyses de ces données
sont essentiellement des analyses de statistiques descriptives et des analyses
de corrélations bivariées.
Après traitement et analyse de ces données, nous
avons aboutit, pour ce qui est de l'analyse des statistiques descriptives aux
résultats suivants : la formation, l'évaluation et la
rémunération incitative ne se sont pas
révélées pertinentes pour ce qui est des pratiques
déterminantes de la performance organisationnelle de BT/SA.
Par contre, la formation et la gestion des carrières se
sont révélées pertinentes. Mais après une analyse
de manière groupée de ces pratiques, la
rémunération incitative s'est révélée
pertinente.
56
Comme ces différentes pratiques sont appelées
être mises en oeuvre de manière groupée, nous avons convenu
finalement que les pratiques de GRH qui sont déterminantes pour une
meilleure performance organisationnelle de BT/SA sont : le recrutement, la
gestion des carrières et enfin la rémunération
incitative.
Les résultats après traitement et l'analyse de
ces données, en ce qui concerne les analyses de corrélations
bivariées sont les suivants :
- l'hypothèse n° 1 selon laquelle :
la formation a un impact sur la performance organisationnelle de
BT/SA est partiellement vérifiée ;
- l'hypothèse n° 2 : selon laquelle :
plus le recrutement est formalisé, plus il est lié
à la performance organisationnelle de BT/SA est
vérifiée ;
- l'hypothèse n° 3 : selon laquelle :
l'existence d'un plan de gestion des carrières participe
à la performance organisationnelle de BT/SA est
vérifiée ;
- l'hypothèse n° 4 : selon laquelle :
l'évaluation du rendement des employés favorise la
performance organisationnelle de BT/SA est partiellement
vérifiée ;
- l'hypothèse n° 5 : selon laquelle :
la rémunération incitative contribue à la
performance organisationnelle de BT/SA est
vérifiée.
Ainsi, notre étude permettra aux dirigeants de BT/SA de
savoir sur lesquelles des pratiques, il faudra vraiment agir pour impulser sa
performance organisationnelle et dans le même sens de se donner une image
de marque à l'égard de la concurrence.
Malgré tout, notre étude présente des
limites notamment celles relatives à la population mère qui n'est
constituée que du personnel de la Direction Générale et
à la réticence de certaines personnes à répondre
à nos questionnaires.
BIBLIOGRAPHIE
57
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
58
- Allouche, J., Charpentier, M. et al, (2004), (( Un
panorama des études académiques sur l'interaction
performance sociale/performances économiques et
financières », XVe congrès annuel de l'AGRH,
Montréal, Tome 1, pp 31-58.
- Baird, L. (1986), ((Managing performance», New
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- Barney, J., (1991), ((Firm resource and Sustained
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60
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perspective», International Journal of Human Resources Management,
vol 5, p 301- 326.
ANNEXES
61
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
QUESTIONNAIRE
Dans le souci de contribuer à l'amélioration de
la performance organisationnelle de Bénin Télécoms SA,
nous aimerions recueillir vos avis sur les interrogations ci-dessous.
En effet, cette étude dont le thème est «
pratiques de gestion des ressources humaines et performance
organisationnelle de Bénin Télécoms SA
» vise à identifier les pratiques de gestion des
ressources humaines qui participent le mieux à la performance
organisationnelle de BT-SA.
I) Généralités
1- Quelle est votre catégorie
socio-professionnelle ?
Cadre Agent de maîtrise Agent d'exécution
2-
Quelle est votre est votre sexe ?
M F
3-
Quel est votre tranche d'âge ? 18-25 25-35 35-45 45-55
Autre, précisez......................
II) Vérification du niveau d'implantation des
pratiques de gestion des ressources humaines à BT-SA.
4- La Sous-Direction des ressources humaines procède
à une description de poste avant tout recrutement.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
5- BT-SA procède à la planification des ressources
humaines avant tout recrutement.
62
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
Pratiques de gestion des ressources humaines et
performance organisationnelle de Bénin Télécoms
SA.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
6- Pour les recrutements, BT-SA à recours à des
compétences externes.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accor
7- Le mode de recrutement à BT-SA est le test de
sélection.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
8- BT-SA dispose d'une procédure formalisée pour
les recrutements.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
9- BT/SA dispose d'un plan de formation.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
10- Votre profil correspond à votre poste.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
11- Le personnel de BT-SA est régulièrement
envoyé en formation.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
12- BT-SA n'éprouve aucun problème pour ce qui est
de la gestion de la carrière de son personnel.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
14- BT-SA dispose d'un plan de gestion des carrières.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
15- Votre entreprise dispose d'un système
d'évaluation du rendement du personnel.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
63
15- BT-SA encourage son personnel. Pas du tout d'accord Pas
d'accord Pas d'avis d'accord Tout à fait d'accord
16- Votre entreprise vous attribue des primes de rendement en
fonction de vos résultats.
Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
17- BT-SA partage ses bénéfices avec le personnel
pour l'inciter. Pas du tout d'accord Pas d'accord Pas d'avis d'accord Tout
à fait d'accord
III) Mesure de la performance
organisationnelle
18- Comment appréciez vous la qualité de la
circulation (horizontalement/verticalement) des informations au sein de BT-SA
?
Très bien Bien Moyenne Mal Très mal
19- Comment qualifiez vous les relations entre les services
à BT-SA ? Très bien Bien Moyenne Mal Très mal
20- Dans quelle mesure une modification importante de la
structure organisationnelle de BT-SA est actuellement elle possible ?
Réalisable sans difficultés Réalisable avec
quelques difficultés
Difficilement réalisable Très difficilement
réalisable Pratiquement irréalisable
22- Dans la pratique, comment la structure formelle et
officielle telle que définie par la Direction Générale
est-elle respectée ?
Totalement Beaucoup Moyennement Un peu Pas du tout
Nous vous en remercions.
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
Pratiques de gestion des ressources humaines et
performance organisationnelle de Bénin Télécoms
SA.
DGA
C. Cor
Cons.
SP
CPMP
DDAI
DIRM
DSI
DPSI
CPP
DMD R
LT
DR
DEE
BEP
DVGP
CSISC
S- D2M
DFR
DVE
CEVT
DC
DVPT
DM
DRE
D3I
DIRI
DRO
DAPA S
CFP
S- DRH
DAG
DDR H
DA
DAM
BRAJ
DCpté
DTGF
DFC
DBF
DCG
BI
DACI
BA
DVSC
S-DAC
Celco m
DMO S
DBT-
M
DIP
S-DT
DRA
DI
SRT
6
LEGENDE
DG : Direction
Générale
DGA : Direction Général
Adjoint
SP : Secrétariat
Particulier
Cons. : Conseillers
CPMP : Cellule de Passation des
Marchés Publics
C.Com : Cellule
Communication
DSI : Direction des Systèmes
d'Information
DDAI : Division
Développement des Applications
Informatiques
DPSI : Division Production et
Sécurité Informatique
DIRM : Division Infrastructures
Réseaux Multimédia
DR : Direction des Réseaux
DMDR : Division Maintenance et
Développement des
Réseaux
DEE : Division Energie et
Environnement
BEP : Bureau des Etudes et de la
Planification
LT : Laboratoire des
Télécommunications
DC : Direction Commerciale
S-DM : Sous-Direction du
Multimédia
DVGP: Division Vente Grand
Public
DVE : Division Vente
Entreprise
CEVT : Cellule Etudes et Veille
Technologique
CSISC : Cellule Suivi des
Installations et Support Client
DVPT : Division Vente Produit
Téléphoniques
DFR : Division Facturation et
Recouvrement
DM : Division Marketing
SRT : Services Régionaux des
Télécommunications
66
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
DIRI : Direction de l'Interconnexion et du
Réseau
International
DII : Division des Infrastructures
de l'International et de
l'Interconnexion
DRO : Division des Relations avec
les Opérateurs
DRE : Division Relations
Extérieures
DA : Direction de l'Administration
S-DRH : Sous-Direction des
Ressources Humaines
DAPAS : Division Administration du
Personnel et Affaires
Sociales
DDRH : Division
Développement des Ressources Humaines
CFP : Centre de Formation
Professionnelle
DAG : Division Affaires
Générales
DAM : Division Approvisionnements
et Matériels
BRAJ : Bureau de la
Règlementation et des Affaires
Juridiques
DFC : Direction Financière et
Comptable
DCpté : Division
ComptabilitéDBF : Division Budget et
FiscalitéDTGF : Division Trésorerie
et Gestion Financière
DACI : Direction de l'Audit et du Contrôle
Interne
BI : Bureau de l'Inspection
BA : Bureau de l'Audit
DCG : Division Contrôle de
Gestion
DBTM : Direction de Bénin
Télécoms Mobile
S-DACM : Sous-Direction des
Affaires Commerciales et du
Marketing
DVSC : Division Ventes et Service
à la Clientèle
DMOS : Division Marketing et Offres
Spéciales
S-DT : Sous Direction
Technique
DIP : Division des Infrastructures
et de la Planification
DRA : Division des Ressources et de
l'Administration
67
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
68
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
69
70
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
TABLE DES MATIERES
DEDICACE iiREMERCIEMENTS iiiLISTE DES SIGLES
ET ABREVIATIONS iv
LISTE DES TABLEAUX v
SOMMAIRE viiINTRODUCTION 1
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE
4
71
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
Section 1 : De la problématique à la revue de la
littérature 5
Paragraphe 1 : Problématique et objectifs de
l'étude 5
A- Problématique de l'étude 5
B- Objectifs et intérêt de l'étude 7
Paragraphe 2 : Revue de la littérature et
hypothèses de l'étude 8
A- Revue de la littérature 8
1- Clarification conceptuelle et point des travaux
antérieurs sur la performance organisationnelle 9
a- Clarification conceptuelle 9
b- Point des travaux antérieurs sur la performance
organisationnelle 10
2- Hypothèses de recherche 14
B- Contexte de l'étude 14
Section 2 : Méthodologie de l'étude 16
Paragraphe 1 : Spécification des variables,
échantillonnage et élaboration du questionnaire 16
A- Spécification des variables : indicateurs ; mesure et
variables 16
1- Variable explicative 17
2- Variable expliquée 17
B- Echantillonnage et élaboration du questionnaire 17
1- Echantillonnage 18
2- Elaboration du questionnaire 20
Paragraphe 2 : Procédure de collecte des données et
méthode d'analyse des données 21
A- Procédure de collecte des données 22
B- Méthode d'analyse des données 22
72
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE
24
Section 1 : Historique, Missions et Objectifs de Bénin
Télécoms S.A 25
Paragraphe 1 : Historique 25
Paragraphe 2 : Missions et objectifs 26
A- Missions 26
B- Objectifs 27
Section 2 : Organisation structurelle de BT/SA 28
Paragraphe 1 : Les organes de décision et les organes
opérationnels 28
A- Les organes de décision 28
B- Les organes opérationnels 28
Paragraphe 2 : La Sous- Direction des Ressources Humaines (SDRH)
33
CHAPITRE 3 : PRESENTATION, ANALYSE DES RESULTATS ET
SUGGESTIONS 38
Section 1 : Présentation, analyse des données et
validation des hypothèses 39
Paragraphe 1 : Présentation et analyse des données
des statistiques descriptives 39
Paragraphe 2 : Interprétation corrélationnelle des
données et Validation des
hypothèses 45
Section 2 : Discussion et suggestions 49
Paragraphe 1 : Discussion des résultats 50
Paragraphe 2 : Suggestions 52
CONCLUSION 54
73
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
BIBLIOGRAPHIE 57
ANNEXES 61
TABLE DES MATIERES 69
74
Réalisé et soutenu par Hermann Guy LISHOU
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