5.1.6.3. Approvisionnement de la caisse
Lorsque le niveau de la caisse devient insuffisant pour
assurer les dépenses quotidiennes, le chef comptable fait l'état
des dépenses à faire et le transmet au Directeur
général. Dès qu'il reçoit l'état des
dépenses et qu'il l'approuve, il établit le chèque au nom
de l'assistant du chef comptable. Celui-ci se rend à la banque pour le
retrait des fonds. A son retour il informe le chef comptable qui vérifie
l'exactitude du montant retiré. Il faut noter qu'il n'existe pas de
plancher ni de plafond de la caisse.
5.1.6.4. Contrôle de la caisse
Le contrôle de la caisse de l'entreprise se fait de
façon inopinée. Le Directeur général procède
de temps en temps au contrôle de la caisse. Ce contrôle se fait de
la façon suivante : Le Directeur général relève le
solde du journal de caisse tenu par l'assistant du chef comptable et le compare
au solde physique de la caisse. S'il constate l'existence d'un écart, il
lui demande des explications relatives à cette différence. S'il
n'y a pas d'écart, il valide. Il faut noter que le contrôle de la
caisse ne fait pas l'objet d'un rapport.
5.2. Identification et évaluation des
risques
Dans cette étape, il s'agira pour nous d'identifier et
d'évaluer les risques conformément à la norme 2210.A1 qui
stipule qu'en planifiant la mission, l'auditeur interne doit relever et
évaluer les risques lié à l'activité soumise
à l'audit. Cette étape se fera par rapport aux procédures
opérationnelles décrites précédemment. Elle
consistera à analyser et à identifier dans un premier temps les
risques liés aux procédures du cycle achat (expression du besoin,
la sélection des fournisseurs, la passation de la commande, la
réception des marchandises et la comptabilisation de la facture), et
dans un second temps nous aborderons les risques liés au cycle de la
trésorerie (encaissements, décaissements, approvisionnement de la
caisse et le contrôle de la caisse).
5.2.1. Identification et évaluation des risques du
cycle achat
Le cycle achat est par excellence l'un des cycles qui comporte
des risques très importants et dont leur survenance peut porter
préjudice à l'entreprise. Identifier ces risques nous semble
important mais les maîtriser au mieux nous parait plus capital.
5.2.1.1. Identification des risques liés à
l'expression du besoin
Les risques liés à l'expression du besoin de
l'entreprise sont les achats anarchiques, les achats ne correspondants pas aux
besoins de l'entreprise, les achats non autorisés. Pour ces risques, les
bonnes pratiques préconisent que l'entreprise estime ses besoins en
matières premières afin d'établir un budget des achats,
les demandes d'achat doivent être formalisées et pré
numérotées.
5.2.1.2. Identification des risques liés à
la sélection des fournisseurs et passation de la commande.
Les risques liés à cette procédure sont
le risque de fournisseurs potentiels non consultés, absence de
véritable mise en concurrence des fournisseurs, les pertes des offres
des fournisseurs, le risque de non respect des termes de la commande par le
fournisseur, le risque de consultation faussée et le risque de
collusion. Face à ces risques, l'entreprise doit conformément aux
bonnes pratiques, formaliser les demandes de prix et les bons des commandes,
enregistrer toutes les offres reçues, procéder par appel d'offre,
avoir une liste des fournisseurs de l'entreprise et la mettre
régulièrement mise à jour.
5.2.1.3. Les risques liés à la
réception des marchandises
Les risques liés à la réception des
marchandises sont le risque de non-conformité en qualité ou en
quantité par rapport au bon de commande, le risque de collusion, le
risque de paiement sans réception ou sans contrôle de
qualité. Les bonnes pratiques préconisent que un rapprochement du
bon de commande avec le bon de livraison, une émission
systématique d'un bon de réception pré
numéroté, des réceptions des livraisons en des lieux
définis, la séparation des fonctions achat et
réception.
5.2.1.4. Les risques liés à la
comptabilisation et au règlement de la facture
Les risques liés à cette procédure sont
la double comptabilisation ou l'omission de comptabilisation, le non respect
des principes comptable de séparation des exercices, les pertes de
factures, le double paiement ou l'omission de paiement, les
détournements, le risque de paiement sans contrôle de
qualité, les pertes des factures des fournisseurs. Les mesures
préconisées par les bonnes pratiques pour réduire ces
risques sont : Existence d'un procédure d'autorisation des paiements,
apposition de la mention « payé » sur la facture avec
indication du numéro du règlement, comptabiliser uniquement sur
la base des originaux pièces justificatives, classement des factures
dans un échéancier en attente du paiement, matérialisation
de l'acceptation de la facture par la mention « bon à payer »,
analyse périodique des comptes fournisseurs et existences d'une
procédure de séparation des exercices
5.2.2. Identification des risques liés au cycle
trésorerie
Les risques liés au cycle trésorerie sont
essentiellement des risques liés aux encaissements, aux
décaissements, à l'approvisionnement de la caisse et au
contrôle des avoirs.
5.2.2.1. Identification des risques liés aux
encaissements
Etant donné que les encaissements découlent des
ventes de l'entreprise, il est important pour nous d'identifier dans un premier
temps les risques liés à l'émission et à la
facturation des factures.
- Les risques liés à l'émission des
factures
Les risques liés à l'émission des
factures peuvent être la surfacturation, les erreurs de saisie, la non
facturation des prestations fournies. Pour éviter que ces risques ne se
réalisent, les bonnes pratiques stipulent que l'entreprise ai un
modèle de facture, qu'il y'ait un agent qui s'occupe spécialement
de la facturation, qu'il y ait un modèle de facture
prédéfini, conçu et sauvegardé sur un support,
qu'un logiciel de gestion de la clientèle soit installé et
utilisé. Nous vérifierons qu'un modèle de facture existe,
que le même modèle est utilisé pour toutes les factures
afin de s'assurer que l'étape est réalisée
conformément aux bonnes pratiques.
- les risques liés à l'émission des
factures
Les risques qui peuvent survenir à cette étape
sont notamment le risque de détournement, l'omission, l'absence de
recouvrement des factures, l'absence de suivi des factures. Les bonnes
pratiques stipulent que la transmission de la facture doit toujours faire
l'objet de décharge, pour cela, l'entreprise doit disposer d'un registre
« courrier transmis » dans lequel il est inscrit le n° d'ordre,
la date, le destinataire et le réceptionnaire. Il faut également
faire une copie de la facture et la classer. Nous vérifierons
l'existence du registre « courrier transmis » et la transcription des
factures dans ledit registre.
5.2.2.1.1. Identification des risques liés aux
encaissements en espèces
Les risques liés aux encaissements en espèces
sont les détournements, les omissions de recettes dans les
enregistrements. Pour éviter que ces risques ne se réalisent,
nous suggérons à l'entreprise d'avoir une caisse pour les
recettes uniquement, d'exhorter les clients à favoriser les
règlements par chèque, d'établir un système de
pièces pré numérotées, d'instaurer une
procédure d'encaissement en espèces. Nous allons vérifier
l'existence et l'application de la procédure d'encaissement en
espèces ainsi que l'existence de la caisse « recettes ». Cette
vérification nous permettra de mesurer le degré de maîtrise
des risques de l'entreprise.
5.2.2.1.2. Identification des risques liés aux
encaissements par chèque
Les détournements, les pertes de chèques,
l'erreur ou l'omission d'enregistrement, les fraudes ou malversations et le
non respect de la période concernée à l'enregistrement
sont
les risques liés à cette étape. Pour
éviter que ces risques ne se réalisent, l'entreprise doit faire
enregistrer les chèques dès leur réception dans un
registre, demander aux clients de favoriser les chèques barrés,
faire et classer une copie du chèque reçu, mettre en place une
procédure d'encaissement par chèque, faire déposer le
chèque par deux personnes au moins, exiger un bordereau de versement du
chèque ou des espèces visé par la banque, endosser les
chèques pour dépôt seulement. Nous évaluerons le
niveau de maîtrise des risques, en vérifiant que les
chèques sont enregistrés dès leur réception, le
libellé des chèques reçus, l'existence des bordereaux de
versement et la concordance des montants et l'existence de la procédure
d'encaissement par chèque.
5.2.2.2. Identification des risques liés aux
décaissements
Les risques liés aux décaissements se composent des
risques liés au décaissement en espèces et au
décaissement par chèque.
5.2.2.3. Identification des risques liés aux
décaissements en espèces
Les risques liés aux décaissements en
espèces sont les détournements, l'erreur ou l'omission de
comptabilisation, le double paiement, la corruption, la non-conformité
entre les factures et les BC et BL, le favoritisme, le paiement des
dépenses non justifiées, les fraude et malversation. Pour
éviter ces risques, l'entreprise doit exiger que la remise des
espèces au bénéficiaire fasse l'objet d'une
décharge, le rapprochement de la facture avec les différentes
pièces justificatives de la dépense, la désignation des
personnes habilitées à autoriser les dépenses, le visa
d'approbation sur les factures à régler, la prise en compte des
échéances et des priorités dans le paiement, la mention
« payé » sur les facture déjà
réglées et le plafonnement des montants à payer en
espèces à cent mille (100000) FCFA. La séparation de la
fonction comptabilisation de celle de tenue de caisse, l'enregistrement des
opérations de façon chronologique et quotidienne et le
contrôle régulier de la caisse. Pour s'assurer que ces risques
sont maîtrisés, nous allons sélectionner les factures et
vérifier l'existence des BC, des BL, leurs visas et leurs copies. Nous
allons également vérifier si les échéances de ces
factures sont respectées, vérifier si la mention «
payé » existe sur ces factures et leur imputation dans les comptes
caisse, vérifier la séparation des fonctions et vérifier
la fréquence des enregistrements des opérations de caisse.
5.2.2.3.1. Identification des risques liés aux
décaissements par chèque
Les risques liés aux décaissements par
chèque sont les détournements, les fraudes et malversation, les
erreurs ou omission lors des imputations, le double paiement, la corruption, la
non-conformité entre les factures et les BC et BL, le favoritisme, le
paiement des dépenses non justifiées. Les bonnes pratiques
préconisent :
- La séparation de la fonction d'établissement des
chèques et de tenue du chéquier ; - Barrer toujours les
chèques avant de les remettre aux bénéficiaires ;
- Tenir un registre de transmission avec émargement
(cachet du fournisseur).
5.2.2.4. Identification des risques liés à
l'approvisionnement de la caisse
Les problèmes qui peuvent survenir à cette
étape sont les détournements de fonds et les retards dans le
règlement des dépenses courantes. Pour la maîtrise de ces
risques, l'entreprise doit veiller à ce que l'autorisation
d'approvisionnement soit donnée par des personnes nommées
à cet effet, qu'une double signature soit exigée pour les
retraits de fonds. Les demandes d'approvisionnement doivent être
traitées le plus rapidement possible. Nous allons vérifier la
prise en charge d'une demande d'approvisionnement de caisse et faire une
estimation de la durée que peut prendre son traitement.
5.2.2.5. Les risques liés au contrôle des
avoirs
Le rapprochement bancaire et le contrôle des existants
physiques constituent les principaux éléments du contrôle
des avoirs.
5.2.2.5.1. Le rapprochement bancaire
Les risques liés au rapprochement bancaire sont le
détournement et fraude, l'omission de certaines opérations, les
erreurs d'imputations et la non traçabilité des
opérations. Pour s'assurer que ces risques sont maîtrisés,
les rapprochements bancaires doivent être faits tous les mois, et le
relevé bancaire doit être rapproché du relevé des
opérations enregistrées dans le compte banque tenue par
l'entreprise. Pour évaluer le degré de maîtrise de des
risques liés au rapprochement bancaire Nous en vérifierons
l'exhaustivité et l'exactitude des rapprochements bancaires.
5.2.2.5.2. Le contrôle des existants physiques de
la caisse
Lors du contrôle des existants physiques, les risques
auxquels l'entreprise est exposée sont la malversation, la fraude, le
vol, l'écart entre l'existant physique et le solde du compte caisse sans
oublier le cumul de fonctions incompatibles. Pour s'assurer que ces risques
sont maîtrisés, la Direction Générale de
l'entreprise doit faire l'inventaire physique de la caisse de façon
régulière, séparer la fonction de tenue de caisse et de
contrôle de caisse. Nous allons vérifier l'exécution de la
procédure de contrôle, la nature et la fréquence des
contrôles.
5.3. Evaluation des procédures de l'entreprise
(forces et faiblesses)
L'appréciation de la fiabilité des
procédures de l'entreprise de construction générale se
fait à travers leur capacité à réduire au maximum
l'impact et la survenance des risques. Nous allons terminer la phase d'analyse
des risques en faisant ressortir les forces et faiblesses des
procédures. Pour cela, nous avons utilisé le tableau des forces
et faiblesses réelles apparentes (TFfA) (annexe n° 4). Après
cela, nous évaluerons le contrôle interne pour détecter les
risques réels liés aux procédures.
5.3.1. Evaluation du contrôle interne
Nous allons Dans cette étape donner notre opinion sur
la qualité des procédures de l'entreprise dans le but de
s'assurer qu'elles sont efficaces. Cela se fera à travers une
évaluation du contrôle interne qui nous permettra par la suite de
faire ressortir les forces et les faiblesses du système.
5.3.1.1. Evaluation des procédures
d'achat
Les faiblesses constatées au niveau du cycle des achats
découlent directement de la non formalisation des procédures
d'achats. Les principales faiblesses sont les suivantes :
- l'établissement de bon de commande n'est pas
respecté pour les achats ; - pas de prévision des dépenses
;
- confusion des fonctions de réception et de magasinage.
Les réceptions sont assurées par le magasinier seul sans
supervision ;
- non constitution de fichier fournisseurs avec les conditions de
qualité, prix et conditions de règlement ;
- non communication aux fournisseurs des spécimens de
signature du responsable autorisé à passer des commandes ;
- absence de procédures de vérification des
prestations de fournitures d'électricité et d'eau. Les indexes de
consommations sont généralement relevés par les agents des
fournisseurs d'électricité et d'eau sans la présence d'un
représentant de ECG. Ce qui ne permet pas un contrôle correct des
quittances de consommations ;
- non définition au niveau du service comptable d'un
calendrier de comptabilisation des factures fournisseurs ;
- pas d'archivage des pièces comptables au sein de
l'entreprise après comptabilisation.
- pas de fichier crée spécialement pour le suivi
des dettes fournisseurs.
5.3.1.2. Evaluation des procédures de
trésorerie
Dans cette étape, nous dégagerons les forces et
faiblesses liées aux procédures d'encaissement, de
décaissements, et des procédures comptables.
5.3.1.2.1. Evaluation des procédures
d'encaissements
A l'entreprise de construction générale, il
n'existe pas de séparation entre la caisse « recettes » et la
caisse « dépense », le principe de séparation des
tâches n'est pas respecté, toutes les prestations de l'entreprise
ne sont pas facturées, l'archivage des copies des reçu n'est pas
exhaustif, l'entreprise ne dispose pas de coffre fort pour sécuriser sa
caisse. A travers l'analyse de la grille d'analyse des tâches, nous avons
constaté qu'il n'y a pas de séparation des fonctions
incompatibles comme la tenue de la caisse et la comptabilisation des
dépenses. Le contrôle de la caisse n'est pas fait de façon
constante. Nous avons aussi constaté l'approvisionnement de la caisse se
fait sans une estimation exacte des dépenses courantes. Aussi, les
imputations des opérations ne sont pas faites
régulièrement. En ce qui concerne les encaissements par
chèque, nous avons constaté que les copies des chèques
remis en banque ne sont pas bien conservées.
5.3.1.2.2. Evaluation des procédures de
décaissement.
Les principales faiblesses relevées dans cette
procédure sont la non annulation des factures réglées,
cela peut engendrer un double paiement, le cumul des fonctions incompatibles
à savoir la tenue de la caisse et la comptabilisation des
dépenses, certaines dépenses n'entre pas de liens avec
l'exploitation de l'entreprise, les chéquiers ne sont pas bien
conservés. Les forces de la procédure résident dans le
fait que tous les décaissements sont autorisés.
5.3.1.2.3. Evaluation des procédures
comptables
Les faiblesses relevées au niveau des procédures
comptables sont la non séparation des fonctions incompatibles. Cela
pourrait favoriser les malversations et les fraudes. Nous avons constaté
à travers l'analyse de la grille de séparation des tâches
que l'assistant du chef comptable qui est chargé des imputations des
opérations de trésorerie, établit les rapprochements
bancaires.
5.4. Orientation du manuel de
procédures
Nous avons eu un entretien avec le Directeur
général de l'entreprise de construction générale
afin de définir les orientations du manuel de procédures du cycle
d'achat et de trésorerie. Il est le commanditaire de cette mission. Nous
avons défini ensemble les objectifs, le contenu et la forme du manuel de
procédures.
5.4.1. Objectifs du manuel de
procédures
Le manuel des procédures est une description
précise et la plus compréhensible possible, l'organisation de la
gestion des achats et de la trésorerie, notamment les procédures
d'expression des besoins, la sélection des fournisseurs, la passation
des commandes, la réception des matières, la comptabilisation et
le règlement des factures, les encaissements et les
décaissements. Ces procédures seront mises en oeuvre pour
permettre l'atteinte des principaux objectifs suivants :
> Pour les achats :
- s'assurer que les achats correspondent aux besoins de
l'entreprise ; - s'assurer de la qualité des procédures de
sélection des fournisseurs ;
- s'assurer que toutes les commandes sont formalisées et
autorisées par des personnes habilitées ;
- S'assurer que les matières livrées sont en
conformité avec le bon de commande ;
- S'assurer de la qualité des procédures de
comptabilisation et de règlements des factures des fournisseurs.
> Pour la trésorerie :
- s'assurer que les décaissements s'effectuent uniquement
pour les achats autorisés ;
- s'assurer que les fonds sont bien sécurisés ;
- s'assurer que les fonds sont disponibles pour pallier les
éventuelles
insuffisances de trésorerie
- s'assurer de la disponibilité et de la fiabilité
de l'information.
Le manuel de procédure doit formaliser les
contrôles à effectuer, identifier les supports de gestion et les
intervenants pour chaque procédure mis en place pour garantir la
performance de la gestion des achats et de la trésorerie. Aussi, le
manuel de procédures doit être un outil pédagogique pour le
personnel de l'entreprise et au personnel extérieur en ce qui concerne
l'organisation générale du travail. Il permettra également
au personnel de disposer d'une source d'informations exhaustives sur les
procédures.
5.4.2. Contenu et forme du manuel de
procédures
Pour favoriser son application, il est important que le
contenu du manuel des procédures soit accessible et
compréhensible par tous. Le manuel de procédures comportera les
règles et principes de gestion, les objectifs de contrôle interne,
le champ d'application et la description de chacune des procédures. Il
comportera également des fiches de différentes natures :
- des fiches introductives, elles présenteront ce
qu'est le manuel de procédures et mettront en évidence les
leçons tirées du passé et les engagements pris pour
l'avenir ;
- des fiches d'organisation qui présenteront les
informations générales sur le manuel de procédures, les
services instructeurs et les bénéficiaires ;
- des fiches « procédures » qui
présentent le contenu des différents aspects de la gestion des
achats et de la trésorerie en distinguant d'une part les
opérations transversales de coordination et de pilotage et d'autre part
les différentes phase de l'exécution d'une opération de
trésorerie ;
- des fiches « documents d'exploitation » qui
constituent des documents utilisés de manière pratique à
divers stades de la procédure.
En ce qui concerne la forme, les différentes fiches du
manuel de procédures auront un code rappelant leur
référence principale, seront paginées et datées. La
mention « originale » sera affectée si la procédure est
nouvelle ou « mise à jour »si la procédure est
ancienne.
5.4.3. Structure du manuel de
procédure
La structure du manuel de procédure doit être
défini en accord avec le Directeur général afin d'entamer
la rédaction des procédures. Nous avons les tableaux ci
après pour illustrer les propositions faites au Directeur
Général.
Tableau 2: Proposition n° 1 de structure
Entreprise de Construction Générale
|
Procédure :
|
Mise à jour
|
Sous procédure
|
|
Fonction :
|
|
Folio
|
Réf tâche
|
Description
|
Fait par :
|
Délai
|
Matérialiser par :
|
Source : nous même
Tableau 3: Proposition n°2 de structure
Entreprise de Construction Générale
|
Cycle :
|
Référence : Fiche :
Mise à jour :
|
Procédure :
|
|
Opérations
|
Supports
|
Intervenants
|
Description des tâches
|
Source : nous même
> Avantages et inconvénients de la proposition
n°1
L'avantage de la première proposition est qu'elle
présente les délais d'exécution. Cependant elle semble
être un peu surchargée et nécessite un effort
supplémentaire de compréhension.
> Avantages et inconvénients de la proposition n°
2
La deuxième proposition présente l'avantage
d'être moins surchargée et plus compréhensible. Le plus
important et prioritaire pour l'agent est d'identifier avec facilité la
tâche à exécuter, les intervenants, la manière dont
elle est réalisée et les supports permettant sa
réalisation. Le Directeur général a choisi la
deuxième proposition du fait des avantages qu'elle présente par
rapport à la première.
5.4.4. Validation du manuel de
procédures
La validation du projet de manuel du manuel de
procédures s'est faite lors d'une réunion avec la Direction
Générale de l'Entreprise de Construction Générale.
Nous avons soumis le manuel de procédures à la Direction
Générale pour approbation. Les résultats de nos
investigations ont été présentés et la Direction
Générale a marqué son accord pour que le manuel de
procédures soit appliqué.
|