DEDICACE
Je dédie ce présent mémoire fruit d'une
multitude d'efforts à :
+ mon père et ma mère pour leur soutien moral et
spirituel
+ mes frères et soeurs qui, je l'espère feront
mieux que leur grand frère
REMERCIEMENTS
J'exprime toute ma gratitude et mes remerciements à
l'endroit de :
- Toute ma famille pour leur soutien moral et spirituel ;
- monsieur Moussa YAZI, Directeur de l'Institut Supérieur
de Comptabilité, de
Banque et Finance, pour sa disponibilité, ses conseils et
son enseignement ;
- monsieur Alexis KOUASSI, pour avoir accepté de m'offrir
son encadrement dans
mes travaux de recherche ;
- monsieur Alexis LOURGO, pour ses conseils ;
- l'ensemble du corps professoral du programme de Master en
Comptabilité et
Gestion Financière pour la qualité de la formation
qui m'a été offerte ;
- tout le personnel de l'Entreprise de Construction
Générale pour avoir facilité mon
intégration au sein de la structure ;
LISTES DES CIGLES ET ABREVIATIONS
ASCC : Assistant du chef comptable
BC : Bon de commande
BL : Bon de livraison
BR : Bon de réception
CA : Chef d'Atelier
CAI : Caissière
CA : Chef d'Atelier
CC : Chef Comptable
D : Décaissement
DA : Demande d'achat
DG : Directeur Général
E : Encaissement
ECG : Entreprise de Construction
Générale
F : Force
f : faiblesse
FCFA : Franc de la Communauté
Financière Africaine IFACI : Institut Français
de l'Audit et du Contrôle Interne OP : Ordre de
paiement
POCA : Pratiques d'Organisation
Communément Admises
QCI : Questionnaire de Contrôle interne
SC : Service Comptable
SYSCOA : Système Comptable Ouest
Africain
TA : Trésorerie actif
TFfa : Tableau des Forces et faiblesses
Apparentes
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX
Liste des figures
Figure 1: Modèle d'analyse 47
Figure 2: Evolution du chiffre d'affaires d'ECG de 2003 à
2009 56
Figure 3: Organigramme de l'entreprise de construction
générale 59
Liste des tableaux
Tableau 1 : Tableau de synthèse des auteurs sur le
processus d'élaboration du manuel de
procédures 37
Tableau 2: Proposition n° 1 de structure 74
Tableau 3: Proposition n°2 de structure 74
TABLE DES MATIERES
DEDICACE I
REMERCIEMENTS II
LISTES DES CIGLES ET ABREVIATIONS III
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX IV
TABLE DES MATIERES V
INTRODUCTION GENERALE 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE 5
Introduction de la première partie 6
Chapitre 1 : Contrôle interne du processus de
gestion de la trésorerie et des achats 7
1.1. Contrôle interne du processus de gestion de la
trésorerie 7
1.1.1. Définition, concept et détermination de la
trésorerie 7
1.1.1.1. Définition 7
1.1.1.2. Concept 8
1.1.1.3. Détermination de la trésorerie 9
1.1.2. Procédures du cycle de trésorerie 9
1.1.2.1. Procédures opérationnelles 9
1.1.2.2. Procédures comptables
..............................................................................................12
1.2. Contrôle interne du processus de gestion des achats
.................................................................14
1.2.1. Définition d'un achat
..........................................................................................................14
1.2.2. Procédures du cycle achat
...................................................................................................14
1.2.2.1. Procédures
opérationnelles.........................................................................................14
1.2.2.2. Procédures
Comptables..............................................................................................16
1.3. Maîtrise des risques et contrôle interne
....................................................................................18
1.3.1. Définition du risque et objectifs de l'approche par
les risques ................. .............................18
1.3.1.1. Définition du risque
...................................................................................................19
1.3.1.2. Objectif de l'approche par les
risques.........................................................................20
1.3.2. Typologie des facteurs de risques opérationnels
liés à la gestion des achats et de la trésorerie 21
1.3.3. Identification des risques opérationnels des achats
et de la trésorerie....................................21
1.3.3.1. Risques opérationnels de trésorerie
............................................................................21
1.3.3.2. Risques opérationnels des
achats................................................................................22
1.3.4. Critères de catégorisation et cartographie
des risques...........................................................25
1.3.4.1. Critères de catégorisation des risques
.........................................................................25
1.3.4.2. Cartographie des risques
............................................................................................25
1.4. Contrôle interne appliqué aux cycles d'achat
et de trésorerie
....................................................26
1.4.1. Objectifs généraux du contrôle
interne liés aux cycles achat et de
trésorerie.........................27
1.4.1.1. Objectifs généraux du contrôle
interne liés au cycle
achat...........................................27
1.4.1.2. Objectifs généraux du contrôle
interne du cycle trésorerie .............
.............................28
1.4.2. Dispositifs du contrôle internes des achats et
de la trésorerie................................................28
1.4.2.1.
Objectifs....................................................................................................................29
1.4.2.2. Moyens
.....................................................................................................................30
1.4.2.3. Systèmes d'information et de
pilotage........................................................................30
1.4.2.4.
Organisation..............................................................................................................30
1.4.2.5.
Procédures.................................................................................................................31
1.4.2.6. Supervision
...............................................................................................................31
Chapitre 2 : La démarche d'élaboration d'un
manuel de procédure des cycles achats et trésorerie....
33 2.1. Notions sur le manuel de
procédures........................................................................................33
2.1.1. Définition et objectifs du manuel de
procédures
..................................................................33
2.1.1.1. Définition du manuel de
procédures...........................................................................33
2.1.1.2. Objectifs du manuel de
procédures.............................................................................34
2.2. Architecture du manuel de
procédure.......................................................................................35
2.2.1. La première partie : sommaire et l'introduction
générale ........................ 35
2.2.2. La deuxième partie : les fiches des
procédures proprement dites ............. 35
2.2.3. La troisième partie : les annexes et tables
complémentaires .................... 36
2.3. Processus d'élaboration du manuel de
procédures 36
2.3.1. La phase préparatoire 37
2.3.1.1. Les travaux préliminaires 38
2.3.1.2. Les premiers contacts avec l'entreprise 39
2.3.2. La phase de réalisation 40
2.3.2.1. L'évaluation des procédures actuelles
40
2.3.2.2. L'élaboration d'une cartographie des risques
41
2.3.2.3. La conception du manuel de procédures 42
2.3.2.4. Le contenu du manuel de procédures 42
2.3.2.5. Forme 43
2.3.3. Finalisation de la mission 43
2.3.3.1. Rédaction des procédures 43
2.3.3.2. Validation et la diffusion du manuel de
procédures 44
2.3.4. Suivi évaluation 45
Chapitre 3 : Méthodologie de la recherche
........................................................................................
46
3.1. Modèle d'analyse 46
3.2. Outils de collecte des données 48
3.2.1. Analyse documentaire 48
3.2.2. Interviews 48
3.3. Outils d'analyse des données 48
3.3.1. Flow-chart 48
3.3.2. Test de conformité 49
3.3.3. Test de permanence 49
3.3.4. Sondage 49
3.3.5. Questionnaire de contrôle interne 49
3.3.6. Grille d'analyse des tâches 50
Conclusionde la première
partie.......................................................................................................
51
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE 52
Introductionde la deuxième
partie....................................................................................................
53
Chapitre 4 : Présentation de l'Entreprise de
Construction Générale (ECG)
...................................... 54
4.1. Historique, missions et activités de l'entreprise
54
4.1.1. Historique de l'entreprise 54
4.1.2. Missions et objectifs de l'entreprise 55
4.1.3. Les activités de l'entreprise 55
4.2. L'organe de pilotage de l'entreprise 56
4.2.1. La direction générale 56
4.2.2. Organisation et fonctionnement de l'entreprise 57
4.2.2.1. Le secrétariat de direction 57
4.2.2.2. Le service comptable 57
4.2.2.3. Service commercial 58
4.2.2.4. Le service production 58
4.2.3. Fonctionnement de l'entreprise de Construction
générale ....................... 59
Chapitre 5 : Démarche de conception d'un manuel de
procédure des cycles achat et de trésorerie de l'entreprise de
construction générale (ECG) 61
5.1. Description des procédures des cycles achats et
trésorerie 61
5.1.1. Les procédures du cycle d'achat 61
5.1.2. Expression du besoin 61
5.1.3. Sélection des fournisseurs et passation de la
commande 62
5.1.4. Réception des marchandises 62
5.1.5. Comptabilisation et règlement de la facture 62
5.1.6. Description des procédures de trésorerie
existantes 62
5.1.6.1. Les procédures d'encaissement 63
5.1.6.2. Les procédures de décaissements 63
5.1.6.3. Approvisionnement de la caisse 64
5.1.6.4. Contrôle de la caisse 64
5.2. Identification et évaluation des risques 65
5.2.1. Identification et évaluation des risques du cycle
achat ............................ 65
5.2.1.1. Identification des risques liés à
l'expression du besoin 65
5.2.1.2. Identification des risques liés à la
sélection des fournisseurs et passation de la commande. 65
5.2.1.3. Les risques liés à la réception
des marchandises ............................ 66
5.2.1.4. Les risques liés à la comptabilisation et
au règlement de la facture 66
5.2.2. Identification des risques liés au cycle
trésorerie 66
5.2.2.1. Identification des risques liés aux
encaissements ........................... 66
5.2.2.2. Identification des risques liés aux
décaissements ........................... 68
5.2.2.3. Identification des risques liés aux
décaissements en espèces .......... 68
5.2.2.4. Identification des risques liés à
l'approvisionnement de la caisse 69
5.2.2.5. Les risques liés au contrôle des avoirs
69
5.3. Evaluation des procédures de l'entreprise (forces et
faiblesses) ................... 70
5.3.1. Evaluation du contrôle interne 70
5.3.1.1. Evaluation des procédures d'achat 70
5.3.1.2. Evaluation des procédures de trésorerie
71
5.4. Orientation du manuel de procédures 72
5.4.1. Objectifs du manuel de procédures 72
5.4.2. Contenu et forme du manuel de procédures 73
5.4.3. Structure du manuel de procédure 74
5.4.4. Validation du manuel de procédures 75
CONCLUSION 75
Chapitre 6 : Présentation du manuel de
procédures des cycles achats et de trésorerie de l'Entreprise
de Construction Générale (ECG) 76
6.1. Diffusion du manuel de procédures et formation
76
6.1.1. Présentation du manuel de procédures 76
6.1.2.
Formation.........................................................................................................................112
6.2. Recommandation
..................................................................................................................112
CONCLUSION 112
CONCLUSION GENERALE 114
ANNEXES 116
BIBLIOGRAPHIE 119
INTRODUCTION GENERALE
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, toute
entreprise qui se veut être dynamique et compétitive doit
nécessairement se doter d'un système organisationnel. Ce
système consiste à mettre en place un outil de
référence à la fois opérationnel et
pédagogique pour la conduite de ces opérations. Ce
référentiel a pour objectif dans l'entreprise de se doter d'un
organigramme hiérarchique pour savoir qui exerce son autorité sur
qui ? Définir les postes pour savoir qui fait quoi ?
En effet, une entreprise qui ne dispose pas de ce
système s'expose à plusieurs difficultés. D'ailleurs la
plupart des faillites des entreprises sont liées en grande partie
à leur mauvaise organisation.
Au regard d'un tel constat, des actions à mener en
amont semblent indispensables et la nécessité de disposer d'un
outil de gestion comme le manuel de procédures pour prévenir et
détecter les problèmes aussi bien pour l'entreprise que ses
partenaires n'est plus à démontrer.
Par ailleurs, la mise en place du manuel de procédures
est une obligation pour toutes les entreprises de l'espace OHADA
conformément à l'article 16 des actes uniformes de l'organisation
comptable.
L'Entreprise de Construction Générale (ECG)
évolue dans le secteur de l'industrie et de l'artisanat qui est en
perpétuel mouvement. Pour assurer sa pérennité, elle doit
se doter d'un manuel de procédures en vue de rendre rigoureuse et
efficace la gestion de ses opérations.
Cependant nous avons constaté que l'Entreprise de
Construction Générale gère ses activités de
façon informelle. Elle ne dispose pas d'un manuel de procédure.
Cette situation l'expose souvent à des problèmes de
trésorerie.
L'absence d'un manuel de procédures dans l'Entreprise
de Construction Générale pourrait s'expliquer principalement par
:
- le caractère informel de l'organisation d'ECG ;
- l'ignorance de l'utilité et de la pertinence des
procédures formalisées par le Directeur Général de
l'entreprise ;
- et l'inexistence de compétences en interne.
Cela n'est pas sans conséquence pour l'entreprise. Il
s'agit notamment :
- des malversations et fraudes ;
- de la non fiabilité de l'information ;
- de la non maîtrise des achats (des dépenses) et la
non optimisation du recouvrement des recettes ;
- de la non maîtrise de la gestion des achats et de la
trésorerie ;
- de l'inexistence d'un référentiel pour les
missions d'audit.
En termes de solutions, les pistes suivantes peuvent être
explorées par ECG :
- l'externalisation de la gestion des achats et de la
trésorerie ;
- la formation du personnel en charge des achats et de la
trésorerie sur leur technique de gestion ;
- l'élaboration d'un manuel de procédures pour la
gestion des achats et des la trésorerie.
La dernière solution nous semble la plus adaptée
pour répondre aux préoccupations des dirigeants.
L'élaboration du manuel de procédure permettra à ECG de
disposer d'un outil de gestion pour asseoir une gestion saine et
transparente.
C'est pour cette raison que nous tenterons d'apporter une
réponse à la question suivante : Quel contenu donner au manuel de
procédures de gestion des achats et de la trésorerie de
l'entreprise de construction générale (ECG) ?
Plus précisément :
- quels sont les dispositifs de contrôle interne des cycles
achat et trésorerie d'une PME ?
- quelle démarche utiliser pour la mise en place du manuel
de procédures des ces cycles ?
- quelles sont les mesures de contrôle interne mise en
place par l'entreprise de construction générale pour la gestion
des achats et de la trésorerie ?
- quels nouveaux dispositifs de contrôle interne à
prévoir pour améliorer l'efficacité de sa gestion ?
- comment les mettre en forme dans un manuel de procédures
?
Nous étudierons à travers les réponses
à ces questions le thème : « Elaboration du manuel
de procédures des cycles achat et trésorerie d'une PME : Cas de
l'entreprise de construction générale (ECG) ».
Les cycles achat et trésorerie sont souvent sources de
détournements et de fraudes. Pour cela, la nécessité
d'élaborer un manuel de procédures lié à ces cycles
n'est plus à démonter.
L'objectif principal que nous visons à travers ce
travail, c'est d'élaborer un manuel de procédures des cycles
achats et trésorerie de l'entreprise de construction
générale afin de lui permettre de mieux gérer les
activités afférentes à ces cycles.
Comme objectifs spécifiques, il s'agira de :
- décrire les procédures existantes
- déceler et analyser les faiblesses;
- faire ressortir les risques liés à ces faiblesses
;
- proposer et formaliser de nouvelles procédures
Dans ce présent travail, nous allons nous limiter
à la gestion de la liquidité pour le cycle trésorerie et
à la gestion des achats de matières premières en ce qui
concerne le cycle achat.
L'intérêt de cette étude pour ECG est de lui
permettre de disposer d'un outil de gestion indispensable pour la
maîtrise des risques liés aux cycles achat et
trésorerie.
Pour nous même : cette étude nous permettra de
mettre en pratique nos connaissances théoriques sur la gestion des
achats et de la trésorerie acquises lors de notre formation.
Pour le lecteur : Ce document sera pour le lecteur, en plus
des travaux déjà réalisés sur ce thème par
nos prédécesseurs, une source d'information théorique et
pratique sur la conception du manuel de procédures.
Nous allons dans un premier temps identifier le dispositif de
contrôle interne à mettre en plus pour mieux maîtriser les
risques, ensuite définir la démarche d'élaboration du
manuel, décrire et évaluer le dispositif de contrôle
interne de gestion des achats et de la trésorerie et en fin proposer et
formaliser de nouvelles procédures relatives à la gestion de ces
cycles.
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
Introduction de la première partie
La rédaction des procédures par les
organisations s'est largement développée conformément aux
exigences règlementaires (article 16 de l'organisation comptable OHADA,
la loi de la sécurité financière...).
Dès lors, la formalisation des procédures et des
méthodes de travail a pris un essor considérable avec des
conséquences positives diverses telles que l'amélioration de la
maîtrise des activités formalisées et l'amélioration
de la communication de l'entreprise.
Cependant, la formalisation des procédures
nécessite au préalable d'identifier les risques liés
à chaque processus. L'analyse des risques des cycles d'achat et de
trésorerie s'inscrit dans cette démarche et permet de poser les
bases pour une meilleure élaboration des procédures
opérationnelles d'achat et de trésorerie.
Nous allons dans cette première partie aborder les
aspects théoriques. Elle se subdivise en trois chapitres. Le premier
chapitre sera consacré aux fondements théoriques du
contrôle interne des achats et de la trésorerie. Le
deuxième chapitre mettra en exergue les éléments
théoriques de l'élaboration du manuel de procédures. En
fin, le troisième chapitre présentera la méthodologie que
nous avons adoptée dans le cadre de l'élaboration des
procédures de l'entreprise de construction générale
(ECG).
Chapitre 1 : Contrôle interne du processus de
gestion de la trésorerie et des achats
La maîtrise du processus de gestion de la
trésorerie et des achats est incontournable pour assurer la
pérennité de l'entreprise. Pour cela, la mise en place des
procédures de contrôle interne de gestion de ces processus doit
être la préoccupation permanente des dirigeants de l'entreprise.
Nous allons dans ce présent chapitre, aborder le contrôle interne
du processus de gestion de la trésorerie dans un premier temps et dans
un second temps, présenter le contrôle interne du processus de
gestion des achats.
1.1. Contrôle interne du processus de gestion de la
trésorerie
Selon DELAHAYE & al (2007 : 445) « gérer la
trésorerie consiste à assurer au moindre coût
l'équilibre financier à court terme de l'entreprise ». Cela
veut dire que le trésorier de l'entreprise doit gérer les
liquidités de l'entreprise de façon à éviter les
situations d'insolvabilité (ou de cessation de paiement). L'entreprise
doit être à tout moment en mesure de faire face aux
échéances qui se présentent (règlement d'un
fournisseur, remboursement d'un emprunt, paiement du personnel....). Le
trésorier de l'entreprise doit rechercher les financements à
court terme les moins onéreux et placer les excédents dans les
meilleures conditions possibles. LOCHARD (1997 : 37) abonde dans le même
sens en disant que la gestion de la trésorerie consiste à placer
les excédents de trésorerie en banque en vue de les rentabiliser
au mieux et de négocier avec les banques des découverts et autres
concours bancaires comme le crédit d'escompte en cas d'insuffisance de
ressources.
1.1.1. Définition, concept et détermination de
la trésorerie
La trésorerie de l'entreprise a été
définie par plusieurs auteurs. Parmi ces définitions, nous avons
celles de MEUNIER et VERNIMMEN que nous aborderons dans le point suivant.
1.1.1.1. Définition
Selon VERNIMMEN (2010 : 24) « La trésorerie d'une
entreprise à un instant donné est égale à la
différence entre ses emplois de trésorerie (placements financiers
et disponibles) et son endettement bancaire et financier à court
terme. Il s'agit donc du cash dont elle
dispose quoiqu'il arrive (même si sa banque
décidait de cesser ses prêts à court terme) et quasi
immédiatement (le temps seulement de débloquer ses placements
à court terme) ».
MEUNIER (2006 : 67), abonde dans le même sens en
définissant la trésorerie Nette de l'entreprise à une date
déterminée comme étant la différence entre les
ressources mises en oeuvre pour financer son activité et les besoins
entraînés par cette activité.
En somme, le terme trésorerie se réfère
à l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise, lui permettant
d'être solvable en tenant compte de l'exigibilité des dettes. De
ce fait, la trésorerie satisfait aux trois (03) exigences suivantes : la
liquidité, l'exigibilité et la solvabilité
- La liquidité.
La liquidité de l'entreprise est son aptitude à
faire face à ses échéances financières dans le
cadre de son activité courante, à trouver de nouvelles sources de
financements et assurer ainsi à tout moment l'équilibre entre ses
recettes et ses dépenses (VENIIMMEN, 2011: 67).
- L'exigibilité.
Elle exprime la capacité de l'entreprise à
respecter les dates d'échéance de règlement de ses
dettes.
- La solvabilité.
La solvabilité traduit l'aptitude de l'entreprise
à faire face à ses engagements en cas de liquidation,
c'est-à-dire d'arrêt de l'exploitation et de mise en vente des
actifs. Une entreprise peut donc être considérée comme
insolvable dès lors que ses capitaux propres sont négatifs : elle
doit en effet plus qu'elle ne possède (VERNIMMEN, 2011 : 68)
1.1.1.2. Concept
Au plan conceptuel, la trésorerie d'une entreprise
représente « la différence entre les actifs et les dettes
c'est-à-dire le passif exigible dont la liquidité et
l'exigibilité sont immédiates ».
Ainsi, une entreprise qui n'arrive plus à honorer ses
engagements (insolvable) finira par un arrêt de son activité.
1.1.1.3. Détermination de la trésorerie
Une pratique efficiente de la gestion de la trésorerie
nous conduit à déterminer périodiquement le solde de la
trésorerie afin d'avoir une vision assez claire sur le futur de
l'entreprise. Ce solde, qui représente sa trésorerie nette se
détermine comme suit :
Trésorerie nette (T.N) = Encaissements (E) -
Décaissements (D) Trésorerie nette (T.N) = Trésorerie
actif (T.A) - Trésorerie Passif
La trésorerie actif fait référence
à la trésorerie que possède l'entreprise ; soit les
disponibilités en banque, caisse, compte de chèque postaux. Alors
que la trésorerie passif concerne les concours bancaires (HUTIN, 2008 :
23)
Trésorerie nette (T.N) = Fonds de Roulement (F.R) - Besoin
en Fonds de Roulement (B.F.R)
Le fonds de roulement indique une couverture de l'actif
immobilisé par les capitaux permanents ou un surplus de l'actif à
court terme par rapport aux dettes à court terme. Cependant, le besoin
en fonds de roulement représente l'excédent de l'actif circulant
par rapport au passif circulant (DAYAN & al, 2004 : 87).
- Fonds de roulement = Capitaux permanents - Actif
immobilisé. - Fonds de roulement = Actif à court terme -
Dettes à court terme. - Besoin en fonds de roulements = Actif circulant
- Passif circulant
1.1.2. Procédures du cycle de trésorerie
Les procédures du cycle de trésorerie peuvent
être regroupées en deux grandes parties. Nous avons les
procédures opérationnelles et les procédures
comptables.
1.1.2.1. Procédures opérationnelles
Les procédures opérationnelles regroupent les
procédures de budgétisation, d'encaissement et de
décaissement.
1.1.2.1.1. Procédure de
budgétisation
Cette procédure regroupe toutes les taches
d'établissement du budget de trésorerie, permettant d'estimer a
priori les niveaux d'encaisses et, le cas échéant, les besoins en
découvert et crédit à court terme nécessaires pour
éviter les crises de liquidités (BARRY, 2009 : 258). La
budgétisation de la trésorerie, indispensable à une
gestion optimale, situe sur plusieurs horizons dont le plus
éloigné est généralement l'année. Cela
signifie que le budget de trésorerie ne doit être en principe
élaboré que pour une durée d'une année maximum.
Selon DELAHAYE & al (2007 : 467), nous pouvons affirmer que le budget de
trésorerie est la synthèse de tous les autres budgets.
1.1.2.1.2. Procédure d'encaissement
Elle regroupe toutes les opérations de recueil des
fonds (recettes, règlement des clients, intérêts
créditeurs,.....) et de leur conservation dans les caisses et les
banques. Cette procédure peut être scindée en deux sous
procédures à savoir les encaissements en espèces et les
encaissements par chèque.
1' La sous procédure encaissement en
espèces
Selon AHOUANGANSI (2006 : 286), nous pouvons affirmer que les
taches relatives à cette sous procédure sont les suivantes : la
réception du client par le caissier ; la vérification des
éléments de la facture ; la réception et
vérification des espèces ; le comptage des espèces
reçues conformément au montant inscrit sur la facture et le
reçu ; le marquage du cachet payé sur la facture ou le
reçu et sur leur souche ; la remise de la facture ou du reçu au
client ; la rétention de la souche de la facture ou du reçu comme
pièces justificative ; le rangement des espèces dans un coffre
fort dont aucune autre personne ne détient le code ; la
séparation de la caisse recette et celle des dépense ; le
remplissage du bordereau de versement en banque par le responsable qui le
transmet au courrier pour versement ; la présentation des justificatifs
de versement effectués par le coursier au responsable.
1' La sous procédure encaissement par
chèque
Cette sous procédure regroupe les taches suivantes : la
réception par le service courrier ou par une personne
désignée du chèque et d'une copie de la facture y
relative, de la part du
client ; enregistrement du chèque reçu dans le
registre des chèques ; présentation du chèque reçu
au responsable financier pour autorisation d'encaissement auprès de la
banque ; endossement du chèque par la personne désignée ;
dépôt du chèque auprès de la banque pour
encaissement par la personne désignée dans l'entreprise pour les
dépôts des chèques à la banques ;
présentation par la personne désignée pour les
dépôt des chèques des justificatifs des bordereaux de
versement remis par la banque (SAMBE & al, 2001: 286).
1.1.2.1.3. Procédure de décaissement ou de
paiement
Elle reprend toutes les activités de règlement
en espèces ou par banque. Elle peut être divisée en deux
sous procédures à savoir le décaissement en espèces
et décaissement par chèque.
v' Le décaissement ou paiement en
espèces
Selon BARRY (2009: 266) ; AHOUANGANSI (2006 : 470), cette
procédure regroupe les opérations suivantes :
- Séparation des taches de gestion de la caisse et celles
d'enregistrement des écritures comptables ;
- Séparation de la caisse de recette et de la caisse de
dépense afin de permettre une meilleure visibilité des mouvements
de la caisse ;
- Plafonner la caisse c'est-à-dire que l'entreprise
doit fixer un niveau de dépense à régler en
espèces. Tout montant qui excède ce niveau doit être
impérativement payé par chèque ;
- Le paiement d'un fournisseur doit se faire par la
présentation d'un avis de règlement authentique
délivré par l'entreprise ;
- Les sorties de fonds pour motif d'achat d'un bien ou d'un
service aux fins d'utilisation par l'entreprise contre présentation des
pièces justificatives d'achat signées par les personnes
autorisées ;
- Sortie de fonds pour paiement des salaires au personnel de
l'entreprise contre signatures des salariés et présentation de
leurs pièces d'identité ;
- les dépenses doivent être toujours
accompagnées originaux des pièces justificatives ;
- les documents de paiement sont annulés par la mention
« payé ».
1' Le décaissement ou paiement par
chèque
Le décaissement par chèque est
réalisé par les opérations suivantes :
- présentation par le fournisseur de la facture et d'un
avis de règlement délivrés par la personne
désignée ;
- réception des documents par la personne en charge de
l'émission des chèques de l'entreprise ;
- vérification de l'authenticité de ces documents
;
- établissement du chèque par le comptable ou le
trésorier ;
- transmission des chèques émis et des documents
reçus aux personnes chargées du contrôle et des signatures
;
- remise du chèque signé au fournisseur ou au
bénéficiaire ;
- émargement par le fournisseur pour acquit ;
- justification des dépenses par des pièces
originales ;
- annulation des documents de paiement par la mention «
payé » ;
- tous les chèques de paiement doivent contenir les
signatures de deux personnes dont les spécimens de signatures doivent
être préalablement déposés en banque ;
- tous les chèques émis pour règlement des
factures doivent être barrés et non endossables;
- tous les chèques sont enregistrés selon l'ordre
numérique ;
- fixation des niveaux de dépenses à régler
en espèces et ceux à régler impérativement par
banque ;
- envoyer le plus rapidement possible les chèques
à leurs destinataires par une personne autre que celui qui les a
préparés (SAMBE & al, 2001 : 275) ; (BARRY, 2009 : 266)
(AHOUANGANSI, 2006 : 470).
1.1.2.2. Procédures comptables
Le cycle de trésorerie comportant, comme nous l'avons
signalé ci avant, des risques importants en matière de
détournements, il est indispensable que les informations comptables
relatives aux caisses et aux banques soient disponibles dans des délais
suffisamment rapprochés pour permettre les contrôles
nécessaires.
Par ailleurs, eu égard à ces risques, il est
primordial d'assurer une séparation des fonctions comptables avec celles
d'autorisation des règlements et de gestion des fonds.
La comptabilisation des opérations du cycle de
trésorerie doit obéir aux principes suivants : - les
chèques doivent être comptabilisés dès leur
signature, alors même qu'ils ne sont pas encore réglés par
la banque ;
- les chèques ou virements des clients ne doivent
être comptabilisés qu'a leur réception effective par la
banque (notifiée par un avis de crédit) ;
- Aucune compensation ne doit être effectuée
entre les soldes débiteurs et les soldes créditeurs des comptes
de banques : les banques à solde débiteur (au sens de
l'entreprise) doivent figurer à l'actif du bilan et celles à
solde créditeurs doivent figurer au passif du bilan ;
- Les avoirs en monnaie étrangère doivent
être évalués au cours de cette monnaie à la
clôture : les écarts positifs ou négatifs résultant
de la conversion sont portés dans un compte de gains ou pertes (SAMBE
& al : 276).
Les procédures comptables se regroupent autour des
fonctions suivantes : la comptabilisation des opérations de caisse et de
banque, le suivi des comptes de liaison et le contrôle des avoirs en
caisse et dans les banques.
1.1.2.2.1. Procédure de comptabilisation des
opérations de caisse et
de banque
Elle regroupe les tâches d'enregistrement, dans les livres
comptables de caisse et de banque, des mouvements encaissements-paiements
intervenus (BARRY, 2004 : 267).
1.1.2.2.2. Procédure de suivi des comptes de
liaison
Cette fonction essentielle comprend toutes les tâches
d'analyse et de justification des soldes des comptes de virements internes
(chèques à l'encaissement, virement de fonds) (AHOUANGANSI, 2006
: 471).
1.1.2.2.3. Procédure de contrôle des avoirs en
caisse et dans les
banques
Elle comprend toutes les tâches de vérification
des existants physiques en caisse, de rapprochement des opérations
comptabilisées par l'entreprise et celles enregistrées par la
banque, pour un compte donné (COOPERS & al, 2000 : 254).
1.2. Contrôle interne du processus de gestion des
achats
Le contrôle interne du processus de gestion d'achat
regroupe l'ensemble des procédures mises en place pour garantir la
maîtrise des opérations liées à l'activité
d'achat.
1.2.1. Définition d'un achat
Selon le Petit Larousse COMPACT (2008 : 24) achat veut dire
action d'acheter qui signifie obtenir, se procurer quelque chose en payant.
L'acte d'achat a pour objectif de doter l'entreprise des ressources
nécessaires à son bon fonctionnement. Nous avons en
générale les achats de biens destinés à être
consommés dans un processus de production (matières
premières et matières consommables), à être
utilisés pour les besoins courants de l'exploitation (fournitures
diverses), les achats de services divers (frais d'entretien, loyers,
honoraires, etc....) et les acquisitions d'immobilisation (BARRY, 2009 :
22).
1.2.2. Procédures du cycle achat
Les procédures du cycle des achats peuvent être
regroupées en deux catégories à savoir les
procédures opérationnelles et les procédures comptables
1.2.2.1. Procédures opérationnelles.
Les principales fonctions opérationnelles du cycle des
achats sont les suivants : la budgétisation, l'expression interne des
besoins, la sélection des fournisseurs, commande et relance des
fournisseurs et la réception des articles
1.2.2.1.1. Fonction « budgétisation
»
Selon BARRY (2009 : 25) la fonction regroupe toutes les
opérations liées à la prévision des dépenses
et leur approbation par les organes compétents de la
société, de même que les opérations de suivi des
engagements par rapport aux montants ainsi autorisés.
Elle est traditionnellement exercée par le service de
contrôle de gestion ou à défaut la Direction
financière.
1.2.2.1.2. Fonction « «expression interne des
besoins »
Elle est relative aux demandes formulées par les
différents services pour la satisfaction de leur besoins en biens divers
matières et fournitures. Cette expression est matérialisée
généralement par une demande d'achat ou une demande
d'approvisionnement. Cette dernière qui doit être établie
en nombre suffisant d'exemplaires, a pour intérêt de permettre un
bon suivi et une réaction rapide du service demandeur en direction de
l'approvisionnement (SAMBE, 2001 : 393)
1.2.2.1.3. Fonction « sélection des
fournisseurs »
Cette fonction regroupe toutes les procédures de mise
en concurrence (appel d'offre en général) des fournisseurs. Cette
fonction est généralement exercée conjointement par le
service des achats et la Direction Générale de la
société. Elle implique même des organes de contrôle
externe associés à la procédure d'appel et à la
sélection des fournisseurs. Pour obtenir l'assurance que les
approvisionnements sont effectués auprès des fournisseurs
pratiquant les meilleures conditions de prix, de qualité et de
délai de livraison, et éventuellement de service après
vente, il est nécessaire qu'une consultation régulière des
fournisseurs soit faite et que, dans la mesure du possible, soit tenue une
banque de données relatives aux produits les plus importants et à
leurs fournisseurs les plus compétitifs (BARRY, 2009 : 30) ; (SAMBE,
2001 : 393)
1.2.2.1.4. Fonction « commande -relance des
fournisseurs »
Elle regroupe l'ensemble des opérations liées
à l'émission des bons ou lettre de commande et celle
liées au suivi des commandes par des procédures de relance des
fournisseurs. Elle
est exercée par principe par le service des achats (ou
service des approvisionnements) (BARRY, 2009 : 27).
1.2.2.1.5. Fonction « réception des articles
livrés »
Cette fonction est relative aux procédures de
contrôle des quantités et de la qualité des articles
livrés par le fournisseur. Ce contrôle peut être
exercé par une seule personne ou comme c'est le cas dans les entreprises
du secteur public par une commission de réception (AHOUANGANSI, 2006 :
475).
1.2.2.2. Procédures Comptables
Le traitement comptable des opérations d'achat est
particulièrement important. Les déficiences dans les
procédures se traduisent en effet presque automatiquement par une
altération de la situation financière et des résultats, du
fait :
- de la non constatation des dettes certaines ou même
probables - du non enregistrement des charges supportées ou
encourues.
Les procédures comptables s'exercent sur la base de la
facture qui constitue un document important à plus d'un titre :
Il permet de transcrire de façon comptable
l'opération d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise des
ressources d'exploitation et l'accumulation des charges diverses
nécessitées par son fonctionnement ;
Corrélativement, du fait de cette même
comptabilisation, il permet de connaître le montant des dettes
contractées auprès des fournisseurs, à un niveau global et
pour chaque fournisseur pris individuellement. Son contrôle rigoureux et
sa comptabilisation rapide et correcte par les services des achats et des
services comptables constituent donc des préalables importants pour une
bonne connaissance de la situation patrimoniale, des niveaux de charges et des
dettes à l'égard des fournisseurs.
Les principales fonctions traduisant ces procédures
comptables sont les suivantes : la fonction réception et contrôle
des factures d'achat, suivi des comptes fournisseurs, le contrôle des
niveaux des charges et la fonction règlement des factures (BARRY, 2009 :
35).
1.2.2.2.1. Fonction « réception et
contrôle des factures d'achat »
Cette fonction regroupe toutes les tâches de
réception et de vérification des factures reçues des
fournisseurs par rapport aux éléments de la commande (bon de
commande) et de la livraison (bon de réception), ou, en cas de
prestations de services, aux éléments de contrats passés
avec les prestataires de services. Ces tâches de vérification
donnent lieu, lorsqu'elles débouchent sur des résultants
concluants, à l'approbation des factures des fournisseurs qui permettent
leur comptabilisation et, par la suite, leur règlement (SAMBE & al
2001 : 396).
1.2.2.2.2. Fonction « suivi des comptes
fournisseurs »
Cette fonction consiste à :
- analyser régulièrement des comptes individuels
des fournisseurs, afin d'en maîtriser les soldes ;
- régulariser systématiquement les soldes en cas
d'anomalies (erreurs d'imputation
de compte à compte, omission de comptabilisation de
factures d'achats) ;
- préparer l'échéancier des fournisseurs du
mois, en vue de donner aux services
payeurs les éléments leur permettant de d'assurer
un règlement correct des
fournisseurs.
La fonction de suivi et d'analyse des comptes des fournisseurs
doit être naturellement exercée par les comptables qui
enregistrent les opérations d'achat (BARRY, 2009 : 37).
1.2.2.2.3. Fonction « contrôle des niveaux de
charges »
Elle est généralement exercée par un
responsable de haut niveau (chef des services comptables ou directeur
financier) et doit permettre la détection des anomalies significatives
(double comptabilisation ou omission dans les comptabilisations des charges).
Aussi elle s'occupe du déclenchement des travaux d'investigation avant
l'arrêté des comptes
Elle implique une surveillance des niveaux de certaines charges
et leurs rapprochements périodiques par rapport, soit à des
prévisions, soi aux engagements de l'exercice précédent
à la même période pour en expliquer les
variations ou rechercher les causes des écarts inexpliqués (SAMBE
& al 2001 : 396).
1.2.2.2.4. Fonction « règlement des factures
des fournisseurs »
Elle comprend toutes les tâches :
- de préparation des factures des fournisseurs admises au
règlement ;
- d'établissement des instruments de règlement
(chèques, ordre de virement, pièces de caisse) ;
- de la mise à la disposition du fournisseur de ces
instruments de paiement ;
- de comptabilisation des règlements et de mise à
jour des comptes individuels des fournisseurs concernés.
Cette fonction est généralement exercée
par le comptable (ou la section comptable) chargé de la tenue des
comptes des fournisseurs et le comptable (ou la section comptable)
chargé de la trésorerie (BARRY, 2009 : 39).
1.3. Maîtrise des risques et contrôle
interne
Chaque entreprise quelque soit sa taille (petite ou grande),
son secteur (public ou privée), est confrontée à des
risques qu'elle doit gérer pour être pérenne. Selon COSO
(in HAMZAOUI, 2005 : 109), « la gestion des risques d'entreprise est un
processus conçu et exécuté par le conseil d'administration
d'une entité, sa direction et tout autre personnel dans le cadre de la
mise en oeuvre de la stratégie de l'ensemble de l'entité, pour
identifier les événements potentiels qui peuvent l'affecter et
pour gérer les risques, en fournissant une assurance raisonnable quant
à la réalisation des objectifs de l'entité ». Les
risques peuvent être de nature différente à savoir le
risque économique, financière, organisationnel ou autre. La
réalisation du risque peut entraîner des pertes financières
ou d'opportunités et entraver l'atteinte des objectifs.
1.3.1. Définition du risque et objectifs de
l'approche par les risques
La maîtrise des risques est capitale pour toute entreprise
pour lui permettre d'assurer sa pérennité.
1.3.1.1. Définition du risque
Un risque « est une situation (ensemble
d'évènements simultanés ou consécutifs) dont
l'occurrence est incertaine et dont la réalisation affecte les objectifs
de l'entreprise qui le subit ». (Barthélemy, 2000 : 11).
Cette définition est très large et englobe non
seulement les risques ayant un effet positifs (ou risque spéculatif,
ceux que l'entreprise recherche) mais aussi les risques à effets
négatifs (ou risque purs, ceux que l'entreprise craint.
Quant à l'IFACI (Institut Français de l'Audit et
du Contrôle internes) (in HAMZAOUI, 2005 :98), il définit le
risque comme étant « un ensemble d'aléas susceptible d'avoir
des conséquences négatives sur une entité et dont le
contrôle interne et l'audit ont notamment pour mission d'assurer autant
que faire se peut la maîtrise ».
Cette définition n'est pas complète dans la
mesure où elle ne précise pas les éléments au sein
de l'entreprise qui sont influencés par le risque. C'est pour cette
raison que Renard (2004 : 155) à complété cette
définition par celle de vincinti « le risque c'est la menace qu'un
évènement ou une action ait un impact défavorable sur la
capacité de l'entreprise à réaliser ses objectifs avec
succès ».
Nous pouvons ajouter à cette définition, le
risque d'opportunité qui consiste à décider en
connaissance de cause de prendre un risque mais en se donnant les moyens de le
maîtriser.
A travers ces définitions, nous pouvons faire ressortir
les composantes du risque :
- la gravité, ou conséquence de l'impact
- la probabilité ou la fréquence probable de
l'occurrence du risque.
Le risque se mesure par la combinaison de ces deux composantes,
la criticité.
Le risque est donc une incertitude liée à toute
action ou décision, ou évènement incertain qui
empêche l'entreprise de poursuivre ses objectifs.
1.3.1.2. Objectif de l'approche par les risques
L'approche par les risques a pour objectifs de prévenir
l'entreprise des risques dont la réalisation pourrait l'empêcher
d'atteindre ses objectifs. La démarche d'audit par l'approche par les
risques consiste à s'informer sur tous les aspects significatifs de la
vie de l'entreprise. Chaque domaine sensible présente un risque que
l'information comptable de synthèse le décrivant puisse
être erronée. Dans cette approche, l'entreprise est
schématisée comme un ensemble de risques (COLLINS, 1992 : 29).
Aussi, l'auditeur devra obtenir une compréhension des risques
d'entreprise pertinents pour l'audit des états financiers et notamment
les risques découlant de facteurs externes ou internes qui pourraient
avoir une incidence négative sur la capacité de l'entité
à atteindre ses objectifs et à appliquer sa stratégie
(HAMZAOUI, 2005 : 44).
Selon COOPERS & al (2000 : 257), les objectifs de l'approche
par les risques sont recherchés par les responsables
opérationnels, les dirigeants et l'audit interne.
Les objectifs recherchés par les responsables
opérationnels
- Disposer d'une vision détaillée des risques
existant au niveau de chaque processus d'activité ;
- Analyser les risques dans le but de prendre des mesures
correctives efficaces et d'assurer leur suivi.
Les objectifs recherchés par les dirigeants
- Disposer d'une vision globalisée des risques existants,
dans les différentes unités au titre des différentes
activités ;
- leur permettre d'être informés de la nature et
des zones de risques, afin de définir les orientations
générales susceptibles d'améliorer structurellement la
maîtrise des risques et de mieux superviser le management
opérationnel.
Les objectifs recherchés par l'audit interne
- Disposer d'une vision globalisée des risques existants,
dans les différentes unités, au titre des différentes
activités ;
- Aider à la programmation pertinente des missions
d'audit, en fonction de la nature et de la gravité des risques
existants.
1.3.2. Typologie des facteurs de risques
opérationnels liés à la gestion des achats et de la
trésorerie
Les risques opérationnels liés à la
gestion des achats et de la trésorerie peuvent être internes
(endogènes) ou externes (exogènes). Les facteurs de risques
endogènes sont générés par l'entreprise
elle-même ou à l'intérieur du périmètre
qu'elle contrôle par exemple une communication interne inefficace. Quant
aux facteurs de risques exogènes, ils sont liés à
l'environnement externe de l'entreprise. Nous avons à titre d'exemple
les risques liés à la mondialisation de l'économie qui
affectent surtout la continuité d'exploitation de l'entreprise
(HAMZAOUI, 2005 : 103).
1.3.3. Identification des risques opérationnels des
achats et de la trésorerie
Pour l'atteinte de ses objectifs, il est important pour
l'entreprise de mieux appréhender les risques opérationnels
d'achat et de trésorerie.
1.3.3.1. Risques opérationnels de
trésorerie
Les risques opérationnels liés au cycle
trésorerie sont relatifs à la faiblesse des procédures de
ce cycle. Selon BARRY (2004 : 275) et COOPERS & al (2000 : 263), les
risques opérationnels du cycle trésorerie sont les suivants : les
risques liés à la budgétisation, les risques liés
aux encaissements et décaissements, les risques liés au
contrôle des avoirs en caisse et en banque, les risques liés
à la comptabilisation des opérations de caisse et de banques et
à l'analyse et justification des comptes de virements de fonds.
1.3.3.1.1. Risques liés à la
budgétisation
Les risques liés à la budgétisation de la
trésorerie sont en général la méconnaissance des
objectifs spécifiques, la non élaboration du budget de
trésorerie, la mauvaise maîtrise de la trésorerie,
l'appréhension tardive des « impasses » de trésorerie,
l'inexactitude des informations relatives aux entrées et sorties de
trésorerie (BARRY, 2004 : 275) ; (COOPERS, 2000 : 263).
1.3.3.1.2. Risques liés aux encaissements et aux
décaissements
Les risques liés aux procédures d'encaissement
et de décaissement sont le risque de détournement d'encaissement
ou de détournement par création de dépenses fictives :
difficulté d'assurer un contrôle correct des caisses ;
difficulté d'exercer un contrôle séquentiel des
pièces de caisse ; risque de détournement des encaisses
significatives détenues par le caissier ; existence de bons de caisse
non régularisés, correspondant à des prêts
déguisés ; risque de détournement des encaissements
clients et de falsification des comptes clients concernés (SAMBE &
al 2003 : 431 ; SHICK , 2001: 154 ; AFTE 2003 : 57).
1.3.3.1.3. Risques liés au contrôle des
avoirs en caisse et en banque
Selon COOPERS & al (1999 : 218) les risques liés au
contrôle des avoirs en caisse et en banque sont : le risque de
détournement de caisse non détecté, risque de collusion
entre les responsables des caisses et les contrôleurs ; risque de
détournement d'avoir en banque et de falsification des états de
rapprochement bancaire ; risques de maintien dans les états de
rapprochement bancaire de montants significatifs en suspens, au
détriment de la trésorerie de l'entreprise.
1.3.3.1.4. Risques liés à la
comptabilisation des opérations de caisse
et de banques analyse et justification des comptes de
virements de fonds.
Les risques liés à ces procédures sont
les suivants : inexactitude, à un moment donné, des soldes
comptables des comptes de caisse et de banques, empêchant de ce fait,
l'exercice d'un contrôle correct ; risque de détournement de
montants retirés de la caisse ou de la banque pour alimenter
théoriquement d'autres comptes de trésorerie ; risque de
falsification des justifications des comptes de virements de fonds par les
auteurs du détournement (SHICK 2001 : 156).
1.3.3.2. Risques opérationnels des
achats
Les risques opérationnels du cycle achat regroupent
l'ensemble des risques liés à des défaillances des
procédures de ce cycle. Selon BARRY (2009 : 56-60) ces risques sont
les suivants : les risques liés à l'expression interne des
besoins, les risques liés à la sélection
des fournisseurs, les risques liés à la commande
relance des fournisseurs, les risques liés à la réception
et au contrôle de qualité et de quantité, les risques
liés à la réception, au contrôle, à
l'approbation et à la comptabilisation des factures, les risques
liés à l'analyse et suivi des comptes individuels des
fournisseurs, les risques liés au règlement des fournisseurs,
l'annulation des factures réglées, à la comptabilisation
des règlements et les risques liés à l'évaluation
et à la comptabilisation des charges encourues.
1.3.3.2.1. Risques liés à l'expression
interne des besoins -
Demandes d'achats
Les risques opérationnels liés à cette
procédure sont essentiellement les demandes d'achats établies de
manière anarchiques, compte non tenu des prévisions d'achats et
au détriment finalement de la situation de trésorerie de
l'entreprise, achat pas assez défini et risquant de ne pas correspondre
aux besoins et la compréhension insuffisante de l'origine des urgences.
(LEMANT, 1995 : 47)
1.3.3.2.2. Risques liés à la
sélection des fournisseurs
Selon COOPERS & al (1999 : 220-226), les risques
liés à cette procédure sont les suivants : Evaluation
inadéquate de la capacité des fournisseurs à respecter les
normes technique, à livrer les quantités requises, à
proposer des prix compétitifs, à respecter les délais de
livraison et à fournir un service client satisfaisant.
1.3.3.2.3. Risques liés à la passation de
la commande - relance des
fournisseurs
Les risques pouvant découler de la faiblesse de cette
procédure sont les suivants : commandes émises de manière
intempestives, au détriment de la situation de la trésorerie
à court terme et de besoins prioritaires essentiels au correct
fonctionnement de l'entreprise, commandes non-conformes aux besoins de
l'entreprise, excédentaires par rapport aux besoins du moment ; non
respect de leur engagement par les fournisseurs perturbant le fonctionnement de
l'entreprise ; commandes onéreuses par rapport aux conditions
générales appliquées par la concurrence (BARRY, 2009 :
56).
1.3.3.2.4. Risques liés à la
réception, contrôle de quantités et
qualités
Nous avons les risques de collusion entre « l'acheteur
réceptionnaire » et le fournisseur, en cas de commandes
utilisées directement sans transiter par les stocks ; non passation par
les services comptables des écritures de provision pour les
réceptions non appuyées par les factures, impossibilité
pour les services de réclamer les factures en cas de retard dans leur
transmission (BARRY 2009 : 65).
1.3.3.2.5. Réception, contrôle, approbation
et comptabilisation des
factures des fournisseurs
Les risques liés à ces procédures sont
les suivants : Impossibilités pour le services comptables de
réclamer les factures reçues par les services chargés de
leur contrôle, en cas de retard dans leur transmission ; risque de pertes
de factures non détectées ; risques d'approbation des factures
correspondant à aucune livraison ou établies sur une base
erronées ; risques d'envoi anarchique des factures aux services
comptables et d'enregistrement, par ces derniers, des factures à des
périodes non idoines, risques de double comptabilisation (SAMBE & al
2001: 298) .
1.3.3.2.6. Risques liés à l'analyse
régulière et suivi des comptes
individuels de fournisseurs
Les risques d'une perte de maîtrise, par les services
comptables, des comptes fournisseurs et donc méconnaissance des niveaux
réels des dettes envers ces derniers ; risques de non comptabilisation
de facture se rapportant à l'exercice ; risques d'alourdissement des
travaux de fin d'exercice (et donc de retard dans la parution des comptes)
né de la non exécution des travaux de justification des comptes
en cours d'année (SHICK 2001 : 215).
1.3.3.2.7. Risques liés au règlement des
fournisseurs, annulation des
factures réglées et comptabilisation des
règlements
Les risques liés à cette procédures sont
: les risques de paiement intempestifs, à contretemps, perturbant a
trésorerie ; risques d'enregistrement tardif ou de non enregistrement du
règlement dans le compte du fournisseur ; risque de paiement de factures
non appuyées par des livraisons ; risques de détournement de
règlement par
altération des montants ou du nom du
bénéficiaire ; risque de double règlement de factures
(erreur) ou de réutilisation de factures déjà
réglée (malversation) (BARRY, 2009 : 69)
1.3.3.2.8. Risques liés à
l'évaluation et comptabilisation des charges
encourues des provisions, des passifs latents
Les risques de cette procédure sont les suivants :
risques d'omission et comptabilisation de charges et d'altération de la
situation financière et des résultats de l'entreprise (majoration
des résultats bénéficiaires ou minimisation des pertes)
(BARRY, 2004 : 270).
1.3.4. Critères de catégorisation et
cartographie des risques
Pour bien gérer les risques, il appartient à
l'entreprise d'identifier les risques, les catégoriser, les classer,
d'évaluer et de les hiérarchiser.
1.3.4.1. Critères de catégorisation des
risques
La catégorisation des risques de l'entreprise permet
d'assurer l`exhaustivité des risques. Selon JIMENEZ & al (2008 :
69-89) nous pouvons distinguer trois principales catégories de risques
à savoir les risques financiers, les risques stratégiques et les
risques opérationnels.
1.3.4.2. Cartographie des risques
Selon MERLIER & al (2008 : 63), « la cartographie des
risques consiste à associer aux processus modélisés les
événements de risques qui peuvent entraîner une perte en
donnant pour chaque couple ainsi recensé une vision des impacts
possibles et le degré de maîtrise estimé. » La
cartographie des risques s'inscrit dans la logique de gestion des risques
opérationnels de l'entreprise. Les étapes de la démarche
de cartographie des risques sont les suivantes :
- Elaboration d'une nomenclature de risques ;
- Identification de chaque processus/fonction/activité
devant faire l'objet d'une estimation ;
- Estimation de chaque risque pour chacune des fonctions /
activités
- Appréciation globale de chaque risque dans chaque
activité (RENARD, 2010 : 157)
La cartographie des risques permet d'atteindre trois objectifs
à savoir :
- inventorier, évaluer et classer les risques de
l'organisation ;
- informer les responsables afin que chacun soit en mesure d'y
adapter le management de ses activités ;
- permettre à la direction générale, et avec
assistance du risk manager, d'élaborer une politique de risque qui va
s'imposer à tous.
1.4. Contrôle interne appliqué aux cycles
d'achat et de trésorerie
Le COSO in HAMZAOUI (2006 : 81) définit le
contrôle interne comme un « processus mis en place par le conseil
d'administration, les dirigeants et le personnel de l'entité,
destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation des objectifs suivants :
- la réalisation et l'optimisation des opérations
;
- la fiabilité des informations financières ;
- la conformité aux lois et aux règlementations en
vigueur. »
Cette définition est large et englobe tous les aspects
liés à la maîtrise d'une activité tout en permettant
de se concentrer sur des objectifs spécifiques.
Selon la norme ISA 315 (in HAMZAOUI, 2006 : 109), le
contrôle interne comprend cinq éléments
interdépendants, lesquels sont inhérents à la gestion de
l'entreprise. Ces éléments sont liés entre eux et
constituent les critères permettant d'apprécier
l'efficacité du système. Ces composants sont :
- l'environnement du contrôle ;
- les procédures d'évaluation des risques de
l'entité ;
- le système d'information et les processus connexes
concernant les enregistrements comptables et la communication ;
- les activités de contrôle ;
- la surveillance des contrôles (pilotage)
Nous retenons que le contrôle interne est un ensemble de
mesures mises en place par les dirigeants et personnel de l'entreprise en
vue d'atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés. Le contrôle
interne contribue à l'amélioration de la performance de
l'entreprise. En matière
de trésorerie, le contrôle interne vise les
objectifs suivants : la séparation suffisante des fonctions, les
recettes dans leur totalité sont déposées dans les comptes
dans les bons délais, les paiements appuyés par des pièces
justificatives et sont du dûment autorisées, tous les paiements et
toutes les recettes sont enregistrés et qu'ils le sont correctement
(SAMBE & al, 2003 : 431).
1.4.1. Objectifs généraux du contrôle
interne liés aux cycles achat et de trésorerie
Selon RENARD (2010 : 143), le contrôle interne concourt
à la réalisation d'un objectif général que l'on
peut décliner en objectifs particuliers. L'objectif
général du contrôle interne est la continuité de
l'entreprise dans le cadre de la réalisation des buts poursuivis. Il
poursuit dans le même sens en disant que : « pour atteindre
l'objectif général, on assigne au contrôle interne des
objectifs permanents ». Ces objectifs permanents sont la fiabilité
et l'intégrité des informations financières et
opérationnelles, l'efficacité et efficience des
opérations, la protection du patrimoine et le respect des lois,
règlements et contrats.
1.4.1.1. Objectifs généraux du
contrôle interne liés au cycle achat
Selon SAMBE & al (2003 : 392), « les objectifs
génaux du contrôle interne sont les suivants :
- les séparations de fonction sont suffisantes ;
- les commandes sont dûment autorisées et sont
passées dans les meilleures conditions possibles ;
- les réceptions qui son enregistrées sans
délai sont conformes aux commandes
notamment en ce qui concerne la qualité, la
quantité et les délais de livraison ;
- les retours sur livraison ainsi que les avaries et manquants
constatés font l'objet
d'un suivi particulier afin d'obtenir des avoirs relatifs
à ces éléments ;
- les vérifications nécessaires ont
été effectuées et les imputations comptables correctement
faites sur les factures, elles-mêmes dûment approuvées ;
- l'enregistrement des factures est fait dans le respect des
principes comptables ; - les factures sont contrôlées avant leur
paiement, lequel est dûment autorisé ;
- les factures ne sont pas réglées plus dune fois
;
- le principe de séparation des exercices est
respecté ;
- les dettes en monnaie étrangères sont
correctement évaluées ».
Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de prendre
un certain nombre de mesures qui contribue à rendre plus efficace
l'organisation en place.
1.4.1.2. Objectifs généraux du
contrôle interne du cycle trésorerie
Selon COOPERS & al (1998 : 263), « les objectifs du
contrôle interne de la trésorerie sont les suivants :
- établir les prévisions de trésorerie
fiables, afin de maximiser les produits générés
par les placements à court terme et d'éviter les
insuffisances de trésorerie ;
- s'assurer de la disponibilité des fonds
nécessaire pour pallier les éventuelles
insuffisances de trésorerie ;
- optimiser la rentabilité des placements temporaires ;
- accélérer les encaissements ;
- enregistrer avec précision toutes les créances
encaissées ;
- gérer le déroulement dans le temps des
décaissements ;
- minimiser les décaissements ;
- procéder à des décaissements uniques
lorsque les achats correspondant ont été autorisés ;
- régler les fournisseurs, verser les dividendes,
rembourser les emprunts, payer les impôts, et effectuer tous les autres
décaissements en temps voulu et s'assurer que les montants payés
sont corrects ;
- enregistrer tous les montants décaissés avec
précision ;
- protéger les disponibilités et les documents
comptables correspondants ».
1.4.2. Dispositifs du contrôle internes des achats et
de la trésorerie
RENARD (2010 : 169) affirme que « les faiblesses,
insuffisances, dysfonctionnement du système de contrôle interne
trouvent toujours leur cause première dans la défaillance d'un
des dispositifs de contrôle interne mis en place par les responsables (ou
qui n'a pas été mis en place) ». Cette affirmation montre
qu'il est indispensable que les managers aient une connaissance précise
sur ces dispositifs. Ils peuvent être regroupés sous les rubriques
suivantes :
- les objectifs ;
- les moyens ;
- le système d'information ; - l'organisation ;
- les procédures ;
- la supervision.
1.4.2.1. Objectifs
SAMBE (2003 : 341) ; COOPERS & al (2000 : 220-225)
soutiennent que dans le cadre de la gestion des achats, les objectifs doivent
permettre de s'assurer de :
- la sélection des fournisseurs capables de
répondre aux besoins de l'organisation ;
- effectuer les achats auprès des fournisseurs
dûment agrées, qui soient en conformité
avec les lois et règlementations en vigueur et qui
respectent les conditions
contractuelles ;
- l'approvisionnement adéquat des matières,
commander les articles qui répondent aux spécifications
techniques requises, de payer les prix appropriés, de commander les
quantités appropriées au moment adéquat, de mettre
à jours les données fournisseurs, de façon exhaustive et
exacte, pour assurer le suivi des commandes en cours et de réceptionner
les matières commandées temps en temps voulu.
Quant à la gestion de la trésorerie, les objectifs
doivent permettre de s'assurer que :
- les opérations relatives à la
trésorerie sont rapidement et correctement enregistrées par les
services comptables et que tous les mouvements non autorisés sont
rapidement portés à l'attention de la direction
générale ;
- les comptes traduisant les dépôts et retraits de
fonds sont régulièrement analysés et justifiés ;
- tout dépôt et retrait non autorisé ou
anormal est rapidement détecté,
- existe un système de contrôle périodique
des existants en caisse, la mise en place d'un système de rapprochement
périodique des journaux de banque avec les extraits bancaires
(état de rapprochement) ;
- la revue périodique des travaux de rapprochement par un
responsable désigné par la direction générale
(BARRY, 2009 : 73).
1.4.2.2. Moyens
Pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée, il
est important pour l'entreprise d'y mettre moyens. Cependant, il convient de se
poser la question à savoir si nos moyens sont adaptés aux
objectifs fixés. L'entreprise doit à tout moment vérifier
si ses moyens sont adaptés. Pour cela, elle doit regarder :
- les moyens humains : il s'agit dans un premier temps de
recruter les personnes en nombre correspondant aux besoins et surtout personnes
ayant les compétences requises, ensuite, assurer la formation
professionnelle permanente pour mettre à jour les compétences du
personnel et en fin instaurer l'éthique ;
- Les moyens financiers (les budgets) doivent être en ligne
avec les objectifs de l'entreprise ;
- les moyens techniques : les techniques industrielles, de
gestion et commerciales doivent être en corrélation avec les
objectifs fixés.
1.4.2.3. Systèmes d'information et de
pilotage
Troisième dispositif de contrôle interne, et que
l'on trouve dans toutes les activités, celui-ci devrait, en bonne
logique, constituer un ensemble intégré dans l'entreprise.
L'observation des systèmes d'information par l'auditeur interne doit le
conduire à examiner les cinq critères qui vont lui permettre de
porter un jugement sur la qualité de ces dispositifs/ ces
critères sont les suivant :
- ils doivent concerner toutes les fonctions ;
- ils doivent être fiables et vérifiables ;
- ils doivent être exhaustifs ;
- ils doivent être disponibles en temps opportun ;
- ils doivent être utiles et pertinents (RENARD, 2006 :
175)
1.4.2.4. Organisation
D'après FAYOLLE (in RENARD, 2010 : 176) « on ne
contrôle que ce qui est organisé », étant entendu que
« contrôle » signifie « maîtrise ».
C'est-à-dire qu'il s'agit d'un élément
particulièrement important dans la panoplie des dispositifs de
contrôle interne. Une organisation de qualité doit respecter trois
principes généraux à savoir :
- l'adaptation qui consiste à adapter l'organisation en
fonction de la taille, la nature d'activité, l'objectif,
l'environnement, et sa structure juridique ;
- l'objectivité : une organisation objective est une
organisation qui n'est pas construite en fonction des hommes. Ce principe
équilibre le précédent : l'adaptabilité certes,
mais aussi permanence relatives dans la mesure où une mutation, un
départ ne doivent pas chaque fois remettre en cause l'organisation
existante ;
- la sécurité ou la séparation des
tâches c'est-à-dire qu'il faut s'organiser avec le maximum de
sécurité en répartissant les tâches de telle sorte
que certaines d'entre elles, fondamentalement incompatibles ne puissent
être exercées par une seule et même personne.
1.4.2.5. Procédures
Les méthodes de travail et procédure de
l'entreprise doivent être définies et concerner toutes
activités et tous les processus. Ces documents doivent être
formalisés, simples et spécifiques, mis à jour
régulièrement et porter à la connaissance des
exécutants (HUTEAU, 2006 : 58).
1.4.2.6. Supervision
Selon EUSTACHE (2006 : 197), l'ensemble des processus doit
faire l'objet d'une supervision de la part du management, et dans une moindre
mesure, du personnel d'encadrement ». Ainsi, des modifications doivent
être apportées en cas d'écart ou de dysfonctionnement
significatifs, pour permettre au système de réagir rapidement en
fonction du contexte
Cependant la supervision ne doit pas faire l'objet de
confusion par celui qui est chargé de superviser. Pour cela :
- superviser n'est pas refaire le travail de ses
subordonnées ;
- superviser n'est pas tendre des pièges pour
déceler des erreurs
- ce n'est pas pratiquer en permanence l'examen de ce qui se fait
par surveillant de la classe.
La Supervision est un dispositif souvent oublié,
singulièrement dans les échelons supérieurs de la
hiérarchie, qui procèdent souvent par incantation « je fais
confiance », oubliant que superviser n'est pas contradictoire avec faire
confiance »
Conclusion
Les achats et la trésorerie sont des domaines
très sensibles au regard des conséquences énormes que
pourrait engendrer leur mauvaise gestion. Pour cela, ils doivent être
gérés avec une attention particulière. Dès lors, la
gestion des risques qui leurs sont inhérents constituent des points
capitaux pour la réussite de leur bonne gestion. La gestion de ces
risques nécessite un bon dispositif de contrôle interne, une
culture du risque d'entreprise et une organisation méthodologique.
Chapitre 2 : La démarche d'élaboration
d'un manuel de
procédure des cycles achats et
trésorerie
Face à la complexité des opérations et
à l'augmentation des risques de l'entreprise, l'élaboration du
manuel de procédures est devenue pour celles-ci une préoccupation
essentielle. Le manuel de procédures constitue pour l'entreprise le
concentré de son organisation, sa mémoire capitalisant les
savoir-faire individuels et collectifs. Aussi, « la formalisation des
procédures apparaît un des axes principaux des démarches
qualité » (HENRY & al, 2001 : 7). Pour l'auteur
l'élaboration des procédures est une condition essentielle pour
garantir la qualité des opérations.
Nous allons dans ce présent chapitre définir les
notions sur le manuel de procédures et ses objectifs et enfin aborder
son processus d'élaboration.
2.1. Notions sur le manuel de
procédures
La nécessité de formaliser les procédures
de l'entreprise n'est plus à démonter. En effet, les entreprises
sont appelées à exécuter des opérations dont les
étapes à suivre pour leur réalisation doivent être
scrupuleusement respectées, de crainte que son fonctionnement normal ne
soit désarticulé. Nous allons dans cette section, définir
le manuel de procédures, faire ressortir les objectifs et enjeux de sa
conception mais également montrer son importance pour l'entreprise.
2.1.1. Définition et objectifs du manuel de
procédures
Toute entreprise soucieuse de sa survie doit disposer d'un manuel
de procédures. C'est un document de référence pour ce qui
concerne le passé mais un bon repère pour traiter les
opérations.
2.1.1.1. Définition du manuel de
procédures
Avant de définir le manuel de procédure, il est
important pour nous de définir la procédure. Selon le
dictionnaire LAROUSSE COMPACT (2008 : 1186), « une procédures est
la manière de procéder, la marche à suivre pour obtenir un
résultat ». Aussi, PAOLO (2008 : 51) va dans le même sens en
disant que « la procédure est la manière
spécifiée pour
accomplir une activité ou un processus ». Nous
pouvons dire simplement que la procédure est la démarche à
suivre pour réaliser une activité.
Selon MIKAËL (2009 : 132), « Le manuel de
procédures peut être défini comme étant un
référentiel approuvé par la direction
générale qui décrit de manière précise et
détaillée les circuit de flux de documents et d'informations, les
procédures d'autorisation et d'approbation, les différents
niveaux de responsabilité et de délégation et en fin les
dispositifs de sécurité à respecter ».
Le manuel de procédure s'adresse à tous les
membres de l'entreprise et envisage pour chaque cycle d'activité et
chaque niveau de responsabilité, l'ensemble des opérations de
l'entreprise devant permettre de :
- garantir la sécurité des actifs ;
- respecter les lois et règlementations en vigueur ;
- fiabiliser les informations comptables et
financières.
2.1.1.2. Objectifs du manuel de procédures
Les objectifs du manuel des procédures sont les suivants :
- expliquer les modalités d'application des
différentes procédures suivant les activités ou cycles de
l'entreprise : techniques, comptables, financiers et administratifs ;
- assurer l'uniformité des modalités
d'exécution en les formalisant. Ce qui exclut les disparités dans
la manière de traiter les opérations qui, en l'absence de manuel,
dépendent le plus souvent du style, de l'expression personnelle
déjà acquise, mais aussi de la culture des opérationnels
;
- sauvegarder les actifs de l'entreprise par des
procédures de contrôle interne performantes ;
- former le personnel ;
- favoriser l'assimilation rapide des techniques
spécifiques de l'entreprise pour le personnel nouvellement
affecté à un poste de travail. Ce qui se traduit par un gain de
temps considérable notamment lors des passations de service ou lors de
la phase d'intérim pour le commissariat aux comptes ou les audits
externes (HENRY & al 2001 :10).
2.2. Architecture du manuel de
procédure
Le manuel de procédure est structuré en trois
grandes parties : les généralités introductives, les
fiches de procédures proprement dites, et enfin les annexes et tables
complémentaires.
2.2.1. La première partie : sommaire et
l'introduction générale
Selon HENRY (2001 : 55), « cette partie permet de
rappeler les objectifs qui ont conduit à la mise en place de l'outil et
explique la structure générale ». Elle sert aussi à
donner des indications pratiques pour la consultation et la recherche
d'information à l'intérieur du manuel. Elle peut également
reprendre divers point généraux, tels que l'organisation
générale des services, le contenu, le contrat éventuel
d'assurance qualité.
2.2.2. La deuxième partie : les fiches des
procédures proprement dites
Cette partie qui est la plus volumineuse, en est le corps
central. Elle regroupe toutes les fiches de procédures classées.
Pour chaque procédure, prise individuellement, on retrouve une
même structure logique : description synthétique de la
procédure, diagramme de flux et fiches descriptives des tâches
(NGUYËN, 1999 : 310).
Chaque fiche de procédure peut se décomposer en une
même séquence de partie.
Au premier niveau, on retrouve la présentation
synthétique de la procédure. Cette présentation fournit
une vue générale, en rappelant sous forme succincte l'objectif de
la procédure et ses principales caractéristiques (le cas
échéant, son point de départ, sa fréquence
d'application, les acteurs concernés, le volume d'activités
correspondant), les services émetteurs (rédacteur,
vérificateur, validation), la liste des destinataires et l'historique
des mises à jour.
Le second niveau correspond au descriptif proprement dit de la
procédure. Il se présente généralement sous la
forme conjointe d'un diagramme de flux et `d'une fiche de tâches. C'est
à ce niveau que se retrouve l'essentiel des informations concernant la
procédure : son déroulement chronologique, les noms des
intervenants (individus ou services), le contenu des tâches, les
consignes d'exécution et les indications de support utilisés.
Le troisième niveau sert à présenter de
façon séparée la description détaillée des
règles techniques (règles de gestion, description des
processus). On y trouve des explications
complémentaires sur l'exécution concrète des
tâches, en descendant à un niveau de détail encore plus
approfondi (HENRY, 2001 : 56).
2.2.3. La troisième partie : les annexes et tables
complémentaires
Cette partie peut fournir des documents annexes tels que des
tables de données ou des illustrations complémentaires. Elle
comprend surtout des listes de procédures. La structure de ces listes
peut obéir à diverses logiques. Elles peuvent être
présentées selon leur ordre de classement ou par ordre
alphabétique. Dans ce premier cas, une liste peut présenter des
regroupements thématiques, par objet ou par processus.
On attend par objet quelque chose qui existe physiquement pour
l'entreprise, qui est important pour son activité et qui est classable
en individualités distinguables (par exemple : client, bon de commande)
(BERGER, 2007 : 71).
2.3. Processus d'élaboration du manuel de
procédures
La rédaction du manuel de procédure est un
projet qui peut parfois s'étendre sur plusieurs années selon la
taille de l'entreprise et la complexité de son organisation. En
réalité, le travail n'est jamais achevé dans la mesure
où l'entreprise comme tout organisme vivant, se développe et
adapte son mode de fonctionnement aux évolutions de l'environnement.
Pour Son élaboration, l'entreprise doit disposer au préalable de
plusieurs documents à savoir l'organigramme détaillé, la
description des postes, la délégation des pouvoirs, le diagramme
des flux d'informations. NGÜYEN (1999 : 163). Il faudra aussi qu'elle
définisse les objectifs recherchés du manuel de procédures
et le champ d'application des procédures à rédiger.
Selon, HENRY & al (2001 : 78-79) ; BERGER (2007 : 70-72)
et NGÜYEN (1999 : 310- 311), les étapes du processus
d'élaboration du manuel de procédures sont
synthétisées dans le tableau suivant :
Tableau 1 : Tableau de synthèse des auteurs sur le
processus d'élaboration du manuel de procédures
PHASES
|
ETAPES
|
HENRY & al
(2001: 78-94)
|
BERGER & al
(2007: 70-72)
|
NGUYËN (1999:
310-311)
|
Préparation
|
Travaux Préliminaires
|
X
|
|
|
Interview
|
X
|
X
|
X
|
Réalisation
|
Évaluation des procédures actuelles
|
X
|
|
X
|
Élaboration
d'une cartographie des
risques
|
X
|
X
|
X
|
Conception du manuel de procédure
|
X
|
|
X
|
Finalisation
|
Conception des procédures
|
X
|
X
|
X
|
Validation des procédures et du manuel
|
X
|
X
|
X
|
Diffusion du manuel
|
X
|
X
|
X
|
Suivi
|
Suivi de la mise en oeuvre et recommandations
|
X
|
|
X
|
Sources: nous même à partir de HENRY & al (2001
: 78-94) ; BERGER & al (2007 : 70- 72) ; NGUYÊN (1999 : 310-311).
2.3.1. La phase préparatoire
Pour bien mener la mission d'élaboration du manuel de
procédures, il est nécessaire de bien comprendre le
fonctionnement de l'entité afin d'assurer un parfait ordonnancement des
activités et le respect des délais imposés. La phase de
préparation permet à l'auditeur de connaître l'entreprise
de façon générale.
2.3.1.1. Les travaux préliminaires
Selon HENRY (2001 : 78), les travaux préliminaires
consistent à faire un inventaire des procédures existantes, le
découpage du processus étudié, la définition d'un
code de classement et en fin la préparation des dossiers de
procédures.
2.3.1.1.1. Inventaires des procédures
existantes
Dans le cadre de la réalisation du projet de conception
du manuel de procédures, l'auditeur doit dans un premier temps dresser
une liste des procédures existantes. Cette liste initiale est
nécessairement provisoire et évoluera à plusieurs reprises
au fil des travaux. Selon HENRY (2001 : 78), pour réussir cette
étape, l'auditeur doit examiner les missions, les objectifs et les
événements des fonctions achat et de la trésorerie.
2.3.1.1.2. Découpage du processus
C'est à ce niveau qu'apparaît concrètement
la difficulté de procéder à un découpage
satisfaisant entre processus et procédures. Ce découpage ne
découle pas d'une pure logique mathématique : il comporte une
part de choix et d'intuition. Il n'existe pas de critère
définitif. Il est recommandé de ne pas s'attarder, à ce
niveau, sur d'éventuelles hésitations et d'accepter d'avancer par
tâtonnements successifs. Au cours de la rédaction, au vu de la
complexité de l'enchaînement mis en lumière, certaines
procédures seront recoupées (BERGER & al 2007 : 70-72).
2.3.1.1.3. La codification des
procédures
La codification des fiches de procédures consiste
à définir un numéro de classement qui facilite ensuite le
stockage et la recherche des fiches de procédures. D'une manière
générale, il s'agit de croiser des codes thématiques et
numériques.
D'après HENRY & al (2001 : 82), la codification par
thème dépend du mode de classement retenu pour les
procédures (par direction ou service, par fonction, par nature etc.).
Quant au code numérique, il correspond simplement à l'ordre
d'apparition chronologique de la procédure.
2.3.1.1.4. Dossier par procédure
Une fois l'inventaire initial des procédures
dressé et la règle de codification définie, l'auditeur
doit préparer un dossier par procédure. Ce dossier est
généralement un classeur ou une chemise dans lesquels toutes les
pièces d'enquête seront rassemblées. Selon HENRY (2001 :
84), ce dossier comporte les points suivants :
- l'identification de la procédure (le nom, le
numéro, la fréquence, événement déclenchant)
;
- les éléments d'enquête (nom du
rédacteur, date et état d'avancement)
- la liste des pièces du dossier (documents
rédigés, diagrammes, imprimés collectés,
états informatique, références techniques).
2.3.1.2. Les premiers contacts avec
l'entreprise
Les premiers contacts avec l'entreprise permettent une mise au
point d'un programme de travail. Cette étape se résume simplement
aux interviews menées avec les dirigeants et les différents
responsables des services à auditer.
L'interview
D'après LEMANT (1995 : 181), l'interview est un
entretien avec une personne en vue de l'interroger sur ses actes, ses
idées et de divulguer la teneur de l'entretien. C'est une technique de
recueil d'informations qui permet l'explication et le commentaire, et donc
apporte une plus value à la collecte des informations. Dans le cadre de
la rédaction de procédure, l`auditeur procèdera à
l'interview des opérateurs concernés par l'application pratique
de la procédure. Il s'agira de reconstituer l'ensemble des tâches
et des opérations qui la composent.
Avant l'entretien, l'auditeur prépare un plan sommaire
avec les principales questions à poser en partant des informations
déjà collectées. Chaque entretien se déroule de
manière organisée. L'auditeur commence d'abord par rappeler
l'objectif de l'entretien et par expliquer le déroulement.
Selon HENRY (2001 : 89) les questions de l'interview portent sur
les acteurs, sur les supports sur les faits et sur les délais : Qui fait
quoi ? Comment et à quels moments ?
2.3.2. La phase de réalisation
La phase de réalisation est très importante car la
qualité des procédures en dépend. Les étapes de la
réalisation de manuel de procédure sont :
- l'évaluation des procédures existantes ;
- l'élaboration d'une cartographie des risques ; - et la
conception du manuel de procédures
2.3.2.1. L'évaluation des procédures
actuelles
L'évaluation des procédures actuelles est
importante dans la mesure où elle permet de détecter les forces
et faiblesses de ces procédures ainsi que les risques afférents.
Cette étape consiste à la description des procédures
existantes et à les analyser (NGUYËN, 1999 : 310-311).
2.3.2.1.1. La description des procédures
existantes
A l'issu de l'interview, l'auditeur doit procéder
à la description des procédures pour mieux les analyser. Dans
cette étape, pour favoriser l'exhaustivité de la démarche,
l'auditeur doit décrire les procédures sans les modifier, ni
prendre mesure d'organisation (HENRY, 2001 : 90). Selon COMBES & al (1997 :
17), la description de l'existant s'effectue soit par l'examen d'une
documentation écrite existant au niveau de l'entreprise (manuel de
procédures), soit par entretien avec les acteurs qui les mettent en
oeuvre.
2.3.2.1.2. Analyse des procédures
L'analyse des procédures précède leur
rédaction définitive. Il peut s'avérer utile de
hiérarchiser les différentes actions : de même que l'on est
parti initialement des missions et des processus pour les décomposer en
procédures, on peut aussi, à l'intérieur d'une
procédure classer les tâches, les opérations, voire les
gestes. D'après HENRY (2001 : 89), l'analyse permet de dérouler
les enchaînements et de situer l'importance relative des tâches.
Ainsi, à travers des tests de conformité et de permanence,
l'auditeur s'assure qu'il a bien saisi le contrôle interne. Selon PIGE
(2001 : 86), ces tests comprennent l'examen de l'application des
contrôles et la simulation de tout ou partie des tâches
effectuées par les employés de l'entreprise.
2.3.2.2. L'élaboration d'une cartographie des
risques
L'élaboration d'une cartographie des risques peut se faire
de manière itérative. Elle peut être
décomposée en trois étapes :
- l'identification et l'analyse des risques ; -
hiérarchisation et mesure des risques ;
- l'établissement de la matrice des risques.
2.3.2.2.1. Identification et analyse des
risques
Selon SALVIAC & al (2008 : 150), il s'agit en s'appuyant
sur les entretiens réalisés avec les acteurs, d'être en
mesure de déterminer les risques de l'organisation en rapport avec le
périmètre défini. MOHAMED (2002 : 34), abonde dans le
même sens en disant que l'auditeur, tout en conservant son
indépendance, est appelé à participer à
l'identification des zones de risques pouvant affecter la
sécurité. La démarche d'identification des risques
implique l'utilisation d'outils et techniques qui varient selon les auteurs.
L'identification peut être soit :
- basée sur les Check-lists : cette méthode
consiste à lister l'ensemble des éventuels risques en fonction
des activités ou des opérations. Elle à l'avantage de
dresser une liste exhaustive des risques (NGÜYEN, 1999 : 156 ; ROUFF, 2001
: 15) ;
- basée sur l'atteinte des objectifs de
l'entité, dans ce cas on identifie au préalable les objectifs de
l'activité afin d'en déterminer les risques probables. Dans la
pratique comme BAPST (2003 : 3), cette méthode est complexe du fait
qu'elle élargie le champ d'investigation ;
- basée sur les actifs créateurs de valeur ;
- basée sur l'analyse historique (le passé).
En outre, l'auditeur apprécie l'aptitude des
dispositifs de gestion et de contrôle mis en place pour atteindre les
objectifs de contrôle interne. D'après D MARSCHALL (2003 : 9),
« le risque est classiquement évalué sous forme d'une
combinaison des facteurs de probabilité et de gravité ».
Cette étape s'appuie sur un ensemble de techniques quantitatives et
qualitatives.
2.3.2.2.2. Hiérarchisation et mesure des
risques
La hiérarchisation des risques permet de les classer
par ordre de gravité. Le classement des risques se fait sur la base des
scores obtenus lors de leur évaluation tout en faisant attention au
seuil de tolérance que l'organisation lui accorde. Les risques
évalués et hiérarchisés, l'auditeur doit pouvoir
déterminer le traitement approprié à chaque risque.
D'après RENARD (2010 : 161), ces meures sont :
- l'acceptation : c'est-à-dire que l'on fait rien et on
accepte de courir le risque (appétence pour le risque);
- le partage : c'est de réduire le risque en souscrivant
une assurance ou en mettant au point une joint-venture avec un tiers ;
- l'évitement : c'est-à-dire que l'on fait
disparaître le risque en cessant l'activité qui le fait
naître ;
- la réduction : c'est-à-dire que l'on prend les
mesures nécessaires pour réduire la probabilité ou
l'impact.
2.3.2.2.3. Matrice des risques
La matrice des risques est une simple présentation des
risques et leurs causes dans un tableau. Elle est le résultat des
étapes précédentes de l'élaboration de la
cartographie des risques. La matrice des risques met en évidence les
risques et facilite la prise de décision pour leur prise en charge
(SALVIAC, 2008 : 158).
2.3.2.3. La conception du manuel de procédures
Cette étape permet de définir les orientations du
manuel de procédure à concevoir, c'est-àdire les
objectifs, le contenu, la forme et le champ d'application du manuel.
2.3.2.4. Le contenu du manuel de procédures
D'après NGÜYEN (1999 : 157), la réussite d'un
manuel de procédures réside dans sa capacité à
divulguer quatre types d'information d'une procédure :
- les éléments permanents que ce sont les
obligations externes et internes auxquelles l'entreprise doit satisfaire,
l'organisation préalable qu'elle met en place pour assurer le bon
fonctionnement sans discontinuité de la procédure ;
- les éléments ponctuels, c'est-à-dire la
liste des différentes instructions : qui fait quoi quand et comment ?
- les éléments relatifs aux normes retenues qui
abordent les aspects liés aux règles de gestion à
adopter
- et éléments de descriptions et de synthèse
qui traduisent clairement les étapes de l'exécution de la
procédure.
2.3.2.5. Forme
Pour ce qui est de la forme, l'auditeur doit choisir celle qui
est la plus approprié au contexte de l'entité auditée.
HENRY & al (1999 : 78) suggèrent l'utilisation des classeurs
à feuillet mobile afin de faciliter les mises à jour du
manuel.
Le manuel qui est un document physique est constitué de
plusieurs tomes selon la nature et l'importance des cycles. Pour concevoir un
manuel de procédures, l'auditeur peut choisir de découper le
manuel de procédure en cycle d'activités, affecter un code
préférence alpha numérique, rappeler la
référence principale pour chaque document inséré
dans un cycle, attribuer un numéro d'ordre séquentiel aux
documents, paginer, dater, affecter la mention « originale » ou
« mise à jour » insérer chaque document et en fin
chaque page du manuel de procédure comportera toutes ces
références. (HENRY & al, 2001 : 67 ; BERGER & al, 2007 :
75). De plus, à l'entête de chaque page du manuel, de
procédures, le rédacteur doit mentionner : la date
d'élaboration de la procédure, la date de son approbation et la
date de sa modification (éventuellement).
2.3.3. Finalisation de la mission
A cette phase, l'auditeur est en mesure démettre une
opinion et rédiger les procédures qui constituent le socle du
manuel de procédures. Les étapes de cette phase sont : la
rédaction des procédures, la validation des procédures et
du manuel ainsi que la diffusion du manuel (BERGER 2007 : 72).
2.3.3.1. Rédaction des
procédures
La rédaction des procédures précède
le projet de manuel de procédures. Dans la pratique comme l'indique
HENRY & al (2001 : 92), l'analyse préalable de la tâche ou de
l'activité
doit être faite avec minutie. Cela veut dire que l'auditeur
doit avant la rédaction des procédures, bien analyser la
tâche ou l'activité avant de la décrire.
Rédiger une procédure, c'est la définir,
décrire les tâches de chaque intervenant et en organiser la
synchronisation dans le temps avec des contrôles logiques. D'après
HENRY (2001 : 94-95), la rédaction des procédures s'effectue par
la combinaison de description textuelle et graphique des tâches. D'autres
comme BERGER & al (2007 : 123), affirment que la description des
tâches d'une procédure doit être graphique, cela favorise la
mémorisation des différentes étapes de réalisation
de la tâche. En résumé, disons qu'il est important de
soutenir la description textuelle par la description graphique.
2.3.3.2. Validation et la diffusion du manuel de
procédures
Le manuel de procédures pour qu'il soit efficace,
nécessite une validation de la part des dirigeants mais aussi des
opérationnels qui sont les premiers utilisateurs. Après cette
validation, il doit faire l'objet d'une diffusion auprès de tout le
personnel de l'entreprise.
2.3.3.2.1. Validation du manuel de
procédure
Avant toute diffusion officielle dans l'entreprise, chaque
procédure doit subir plusieurs phases de vérification et de
contrôle. On distingue principalement deux étapes de validation.
La première se situe au niveau des rédacteurs. Elle vise
principalement à faire approuver les restitutions écrites par les
opérateurs concernés. Il est habituel de constater au cours de
cette étape qu'il faille largement modifier le premier jet. La seconde
étape se situe plus largement au niveau de l'entreprise Elle porte sur
la validité et l'optimisation des méthodes de travail en cours.
Elle vise aussi à s'assurer de la cohérence globale du
système de procédures. Cette phase de validation est importante
pour corriger certaines dérives, débattre des
améliorations ou clarifier les règles en vigueur HENRY (2001 :
116). Lorsque les constats sont validés, il n'y a pas de problème
pour la validation des procédures. Cependant, lorsqu'il y a une
contestation, soit le rédacteur apporte la preuve de son affirmation
soit il n'est pas en mesure de fournir la preuve du fait d'une conclusion trop
hâtive de ses travaux.
2.3.3.2.2. Diffusion du manuel
Après la validation du manuel de procédure, la
cellule du projet de rédaction doit le diffuser. Cette diffusion
concerne dans un premier temps l'édition des manuels et dans un
second temps sa mise en application par les utilisateurs.
L'édition des manuels consiste à les structurer, établir
la liste de diffusion et à les enregistrer sur site ou CD-Rom. La mise
en application concerne l'information des utilisateurs, créer un
dispositif de mise à jour permanente et assurer sa mise en application
progressive HENRY (2001 : 119). Il faut aussi souligner que la diffusion des
procédures demande un effort de pédagogie et de sensibilisation
auprès des utilisateurs. La sensibilisation vise à monter
l'importance que la direction accorde au nouvel outil de gestion. Elle doit
aussi chercher à clarifier les enjeux et les obligations de mise en
application des documents.
2.3.4. Suivi évaluation
L'application des procédures doit nécessairement
faire l'objet d'un suivi particulièrement attentif. Compte tenu des
imperfections qu'elles peuvent comporter, cette période doit être
conçue à l'image d'une phase de rodage. C'est à l'issue de
ce rodage que l'on lancera les mises à jour et les premières
améliorations substantielles. La mise à jour est importante et
doit être rigoureuse. Le système perd tout son sens dès
lors que l'on laisse en circulation des versions qui n'ont plus cours. Il
convient donc de définir un circuit spécifique de
préparation et de validation des nouvelles procédures (HENRY,
2001 : 122).
Conclusion
Toute entreprise quelque soit sa taille à besoin des
procédures pour mieux assainir sa gestion. Le manuel de
procédures permet à l'entreprise d'optimiser ses
activités. Il est également un outil qui permet aux
opérationnels d'une entreprise de connaître facilement
l'exécution d'une tâche. Il sert aussi de référence
lors de la revue des procédures du contrôle interne pour s'assurer
que les procédures mise en place par l'entreprise sont
respectées. Son élaboration nécessite l'engagement de tout
le personnel de l'entreprise et une méthodologie rigoureuse. Cette
méthodologie fera l'objet du troisième chapitre.
Chapitre 3 : Méthodologie de la recherche
Après avoir présenté les cycles achats,
trésorerie et le manuel de procédures dans les deux premiers
chapitres, nous allons dans ce chapitre présenter la méthodologie
de recherche qui nous permettra de prendre connaissance de l'activité de
trésorerie et d'achat de l'entreprise étudiée et d'en
concevoir le manuel de procédures.
Cette démarche qui est inspirée de
différentes méthodes d'élaboration du manuel de
procédures et des bonnes pratiques, sera adaptée au processus de
gestion des achats et de la trésorerie de l'Entreprise de Construction
Générale (ECG). Nous allons dans ce chapitre, présenter le
modèle d'analyse dans un premier temps, nos aborderons les outils de
collecte et d'analyse des données nécessaires à
l'élaboration du manuel de procédures.
3.1. Modèle d'analyse
Notre modèle d'analyse est une simple
représentation schématique constituée de quatre phases et
de neuf étapes. Il est illustré à travers la figure
n°1.
Figure 1: Modèle d'analyse
Source : nous-mêmes
3.2. Outils de collecte des données
Notre objectif étant de recueillir le maximum
d'informations sur le fonctionnement et les procédures de gestion des
achats et de la trésorerie, la collecte des données se fera
auprès des différents responsables de l'entreprise. Nous le
ferons à travers l'analyse documentaire et les interviews.
3.2.1. Analyse documentaire
Nous allons étudier dans cette étape, la
documentation existante relative au service achat et trésorerie pour
identifier les différents concepts liés à son
activité et à son organigramme (organigramme, règlements
intérieur, les budgets, documents relatifs à leur
exécution, rapport d'activités, les états financiers ainsi
que tout autre document interne seront examinés). Nous parviendrons
à détecter les écarts à travers cette étape
et ferons des analyses et interprétations y afférentes.
3.2.2. Interviews
LEMANT (1995 : 181) définit l'interview (annexe 3)
comme étant un entretien avec une personne en vue de l'interroger sur
ses actes, ses idées, etc., et de divulguer la teneur de l'entretien
». L'interview est très importante pour une qualité des
informations spécifiques recherchées. En, effet les entretiens
sont très utiles pour la description des processus des achats et de la
trésorerie sous l'angle des risques et de son dispositif de
contrôle interne. Nous réaliserons dans notre travail un entretien
avec le responsable chargé de la trésorerie et celui
chargé des achats dans le but de rassembler leurs points de vue,
identifier les niveaux hiérarchiques, la façon dont les
contrôles sont conçus et effectués en pratique. Ces
personnes ressources sont le Directeur général et le chef
d'atelier.
3.3. Outils d'analyse des données
Les données ainsi collectées seront
analysées par le moyen de certains outils en vue d'une synthèse
générale de l'étude.
3.3.1. Flow-chart
Outil de description et de représentation des
activités de l'entreprise, le flow-chart (annexe 6, 7, 8, 9, 10, 11,
12, 13, 14,15) permettra de représenter physiquement la succession
des
phases des processus de gestion des achats et de la
trésorerie. Cette représentation fait apparaître les
intervenants, les tâches, les supports utilisés et les liaisons
entre les différentes phases. Selon RENARD (2010 : 351) « cette
méthode de schématisation remplace une longue description
»
3.3.2. Test de conformité
Les tests de conformité sont importants pour s'assurer
que les dispositifs de contrôle interne ont été
appliqués, ils permettent de remonter à la source en passant par
les phases intermédiaires. Pour ces tests nous nous attarderons sur les
flux les plus significatifs ou présentant les risques à forte
incidence.
3.3.3. Test de permanence
Le test de permanence permet de s'assurer que les
opérations sont toujours bien traitées conformément
à ce qui a été décrit lors des entretiens. Cet
outil vient compléter les descriptions obtenues lors des entretiens. Ces
tests se feront à l'aide d'un sondage.
3.3.4. Sondage
C'est un outil de validation. A travers l'examen du traitement
de certaines factures, des enregistrements comptables, nous pourrons
déterminer une caractéristique qu'il est possible d'extrapoler
à l'ensemble du processus. Le résultat obtenu ne donne qu'une
estimation plus ou moins précise qui se mesure à travers deux
indicateurs : le degré de confiance qui est le pourcentage de chance que
le résultat soit exact et la précision du résultat qui
représente l'intervalle dans lequel est compris le résultat.
Comme le mentionne LEMANT (1995 : 215), le sondage permet d'estimer ou de
vérifier des valeurs ou des proportions avec un coût et des
délais considérablement réduits.
3.3.5. Questionnaire de contrôle
interne
Selon MADERS & al (2006 : 56), le questionnaire (annexe 1)
est un outil de diagnostic qui à pour objectif de déterminer les
forces et faiblesses apparentes du système. Du fait de l'inexistence du
manuel de procédures dans l'entreprise de construction
générale, cet outil nous permettra de corroborer les
résultats de détection des forces et faiblesses des pratiques
actuelles du cycle de trésorerie. A cet effet il sera adressé
à tous les intervenants du cycle
trésorerie notamment le Directeur général,
le chef comptable et l'assistant du chef comptable.
3.3.6. Grille d'analyse des tâches
C'est un outil de diagnostic qui permet de déceler sans
erreurs possibles les manquements au principe de séparation des
tâches, d'analyser la charge de travail par agent, d'identifier sa
structuration et la manière dont elle est remplie (annexe 2). Selon
RENARD (2006 : 347), elle est la photographie à l'instant T de la
répartition du travail.
Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre la
démarche que nous allons adopter dans le cadre de l'élaboration
du manuel de procédure de l'entreprise de construction
générale. Cette démarche a mis en évidence les
différents outils d'analyses et de collectes de données qui
seront utilisés dans le cadre de nos travaux.
Conclusion de la première partie
Dans cette partie nous avons mis en évidence l'importance
du manuel de procédures comme garantissant l'exécution des
opérations et des tâches au sein d'une entreprise.
La formalisation des procédures trouve son
intérêt dans le fait qu'elle permet d'améliorer la
maîtrise des procédures d'achat et de trésorerie et
l'amélioration de la communication au sein de l'entreprise.
Nous avons abordé également les aspects
théoriques relatifs au contrôle interne du cycle d'achat et de
trésorerie.
Sachant que la réalisation des objectifs de
l'entreprise est en partie fonction de la qualité de son dispositifs de
contrôle interne, nous avons jugé nécessaire de construire
notre modèle d'analyse en tenant compte de l'évaluation du
contrôle interne dans le but de détecter les anomalies concernant
le processus de gestion des achats et de la trésorerie.
La seconde de notre étude sera consacrée à
la conception du manuel de procédure de l'entreprise de construction
générale.
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE
XIEME PARTIE : CADRE PRAT
Introduction de la deuxième partie
Pour garantir leur compétitivité face aux
évolutions technologiques et aux changements de l'environnement
économique, les dirigeants de certaines entreprises mettent en place des
outils de gestion efficaces. Ces outils qui sont à la fois
opérationnels et pédagogiques permettent à l'entreprise de
minimiser les risques opérationnels pouvant compromettre son bon
fonctionnement.
Ainsi, dans le souci de rendre efficace leur gestion, les
dirigeants des entreprises mettent en place des procédures de
contrôle interne qui permettent de garantir la sécurité des
actifs, la fiabilité des informations financières et la
conformité aux lois et règlements.
Au regard de ce qui précède, il n'est pas
étonnant de remarquer, au sein des organisations, un besoin croissant
d'outil de gestion comme le manuel de procédures.
Les dirigeants de l'Entreprise de Construction
Générale, ayant compris la nécessité de se doter de
cet outil de gestion, nous ont sollicité pour son élaboration.
Nous allons dans cette partie, mettre en pratique les aspects
théoriques abordés dans la première partie. Pour cela,
nous présenterons dans le chapitre 4, l'Entreprise de Construction
Générale dans son ensemble, après cela, nous
décrirons les procédures existantes, puis nous les
évaluerons avant de procéder à l'élaboration du
manuel dans le chapitre 5. Dans le chapitre 6 nous aborderons la diffusion du
manuel élaboré et nous ferons des recommandations.
Chapitre 4 : Présentation de l'Entreprise de
Construction Générale (ECG)
La concurrence dans le secteur de la
télécommunication a poussé les entreprises de ce secteur
à mettre des moyens pour pouvoir tirer leur épingle de jeu. Parmi
les moyens mis en oeuvre par ces dernières, nous avons les moyens
commerciaux qui consistent en l'implantation des panneaux publicitaires,
l'augmentation des points de ventes (kiosques, shop etc.). Cette situation
s'impose aussi aux entreprises des autres secteurs.
Face à cette nécessité, les entreprises
de ce secteur font recours aux entreprises de confection des panneaux
publicitaires et des points de ventes. L'Entreprise de Construction
Générale qui est spécialisée dans la conception des
panneaux publicitaire et points de ventes, trouve dans ce constat sa raison
d'être.
Nous allons dans ce présent chapitre aborder l'historique
de l'entreprise, ses missions, les activités qui y sont menées et
le fonctionnement de cette structure.
4.1. Historique, missions et activités de
l'entreprise
L'entreprise de construction générale est une
entreprise qui évolue dans le domaine de la construction
métallique. Cette section présentera l'historique de l'entreprise
ainsi que les missions et activités de celle-ci.
4.1.1. Historique de l'entreprise
L'entreprise de construction générale est un
établissement privé doté d'une personnalité morale
et d'une autonomie financière. Crée en 1984 et dirigé par
SOMLARE Mamadou, l'entreprise fabriquait surtout les portes et fenêtres.
L'intérêt pour les autres domaines viendra avec l'avènement
du pari mutuel urbain qui lui commande des kiosques. Depuis, l'entreprise a su
capitaliser son expérience qui lui vaut aujourd'hui la confiance de ses
multiples partenaires et des distinctions. Sa clientèle est
composée d'entreprises nationales et internationales. Parmi les
entreprises nationales, nous avons les trois sociétés de
téléphonie mobile (Zain, telecel, et telmob), Ecobank, Sonapost,
Onatel et l'Etat. Sur le plan international, ECG a est en relation avec Zain
Tchad, Zain Niger Sahelcom Niger, Ecobank Niger, Zain Congo, Zain Gabon, Zain
Tanzanie et Ecobank Mali.
4.1.2. Missions et objectifs de l'entreprise
Les missions de l'entreprise de construction
générale s'articulent autour de deux grands axes :
La première consiste à fournir des produits et
services de qualité par un personnel de haut niveau aux
sociétés de télécommunication, l'état et les
entreprises des autres secteurs. La deuxième mission se trouve dans la
formation des jeunes ouvriers à un métier de base comme la
construction métallique.
L'entreprise à pour objectifs de réaliser un
chiffre d'affaire de 500 millions à l'horizon 2015, devenir le
fournisseur international des plus grandes sociétés de
téléphonie mobile de la sous région et avoir des
marchés dans les pays de l'Afrique du nord.
4.1.3. Les activités de l'entreprise
Les atouts de l'entreprise de construction
générale résident dans la qualité
irréprochable de ses conceptions et l'accessibilité des
coûts de ses produits. De plus, grâce à son
équipement très design et pratique, l'entreprise apporte un soin
particulier à la personnalisation et à l'exclusivité de
ses modèles pour chaque client. Les activités de l'entreprise
sont les suivantes :
- la conception d'abris publics démontables en
métal ou en polyester (kiosques, toilettes publiques et les
guérites) ;
- la conception des panneaux publicitaires pour les
sociétés ;
- la conception des présentoirs et des abriphones ;
- la conception des charpentes métalliques des grands
bâtiments ;
- la réfection des peintures et des calligraphies des
kiosques ;
- la conception des podiums pour les manifestations des
sociétés ;
- la confection des tentes métalliques.
Grâce à ses atouts cités ci-dessus, le
chiffre d'affaire de l'entreprise a eu une évolution extraordinaire de
2003 à 2005 et a baissé considérablement de 2006 à
2009. Cela est illustré dans la graphique suivant :
Figure 2: Evolution du chiffre d'affaires d'ECG de 2003
à 2009
Années
Chiffre d'affaires
120000000 100000000 80000000
|
|
|
|
60000000
|
|
Anneés
Chifrre d'affaire
|
40000000 20000000 0
|
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7
|
|
|
Source : Nous même à partir des états
financiers de l'entreprise de 2003 à 2009 4.2. L'organe de
pilotage de l'entreprise
Dans le but de mieux comprendre la gestion et l'organisation
de l'entreprise de construction générale, il est
nécessaire de d'identifier son organe de gestion qui est essentiellement
la direction générale.
4.2.1. La direction générale
La direction générale définit la
politique générale de l'entreprise, élabore sa
stratégie, assure sa mise en oeuvre et le suivi de son application pour
l'atteinte des objectifs. Elle est composée du Directeur
général, du chef de service commercial et le chef du service
production qui est chargé de la gestion de la production dans
l'usine.
Les missions du Directeur Général s'articulent
autour des points suivants :
- fixer les objectifs généraux de l'entreprise ;
- superviser les activités de l'entreprise ;
- définir la stratégie générale et la
vision de l'entreprise ; - la gestion administrative et financière de la
société ;
- la définition de la culture de l'entreprise ;
- gérer les relations avec les partenaires.
Ses objectifs principaux sont les suivants :
- assurer l'atteinte des objectifs et la qualité des
relations que l'entreprise entretient avec ses partenaires ;
- assurer la pérennité de l'entreprise
4.2.2. Organisation et fonctionnement de
l'entreprise
L'organisation de l'entreprise de construction
générale comprend les services suivants :
- le service comptable ;
- le secrétariat de direction ; - le service commercial
;
- le service production.
4.2.2.1. Le secrétariat de direction
Le secrétariat de direction est géré par une
secrétaire qui à pour missions :
- d'assurer la communication dans l'entreprise ;
- de recevoir toutes les correspondances et les transmettre au
Directeur Général ; - de la rédaction des correspondances
que l'entreprise envoi à ses partenaires ;
- de participer à la constitution des dossiers «
offres techniques et financières »
des marchés en collaboration avec le Directeur ;
- d'établir les factures pro formas et définitives
des marchés publics.
4.2.2.2. Le service comptable
Ce service est chargé de la gestion des activités
comptables de l'entreprise. Il est dirigé par le chef comptable et son
assistant. Le chef comptable est chargé des tâches suivantes :
- la saisie des pièces comptables ;
- l'établissement des bulletins de salaire et le paiement
des employés ;
- la gestion des biens et des équipements ;
- l'analyse et le lettrage des comptes fournisseurs et clients
;
- la gestion des comptes bancaires de l'entreprise ;
- le montage des déclarations fiscales et sociales ;
- la participation à l'inventaire des stocks ;
Son assistant à pour mission :
- d'imputer les pièces comptables ;
- de gérer le stock de marchandise ;
- d'établir les états de rapprochement bancaire
;
- d'établir les chèques pour les règlements
;
- de gérer les comptes fournisseurs ;
- de participer à la gestion des entrées et sorties
en stocks ; - de gérer la caisse mini dépense.
4.2.2.3. Service commercial
Le Chef de service est chargé de toutes les
activités commerciales de l'entreprise. Il est composé du chef de
service et de son assistant. Les missions du chef de service commercial sont
les suivants :
- contrôler les ventes journalières ;
- contrôler les stocks ;
- assurer la relance des clients ;
- établir les bons de transfert entre les
différents magasins ; - contrôler les livraisons de
marchandises.
L'assistant du chef de service commercial est chargé de la
vente, des réceptions et les livraisons des marchandises.
Les chauffeurs quant à eux sont chargés de la
livraison des marchandises chez les clients et de l'entretien des
véhicules.
4.2.2.4. Le service production
Le service production est animé par le responsable
fabrication qui a pour mission d'organiser la production en respectant les
délais des clients et en minimisant les coûts. Ses tâches
consistent à :
- définir les besoins en matières premières,
en main d'oeuvre et en sous-traitance ; - affecter à chaque ressource
(machine, homme) une charge de travail et des objectifs ;
- contrôler la qualité de la production et les
quantités produites ;
- gérer les équipes de fabrication et favoriser le
développement de leurs compétences ;
- maintenir le parc des machines en état ;
- optimiser l'organisation et l'outil de production en tenant
compte des évolutions technologiques.
L'organisation de l'entreprise de construction
générale est matérialisée par l'organigramme
ci-dessous qui schématise les relations hiérarchiques entre les
différents services de l'entreprise.
Figure 3: Organigramme de l'entreprise
de construction générale
Source : Direction Générale de
l'Entreprise de Construction Générale (ECG) de
2009 4.2.3. Fonctionnement de l'entreprise de Construction
générale
Le fonctionnement de l'entreprise de construction
générale est assez simple. Il est assuré par un personnel
dynamique et à majorité jeune qui est recruté par tests et
interviews. La nomination des agents est faite par le Directeur
général en fonction de leur ancienneté et de leur
expérience.
Sur le plan financier, l'entreprise finance les
dépenses courantes par les ressources générées par
ses activités et grâce aux apports de fonds du directeur
général. Les investissements de l'entreprise son quant à
eux financés par les emprunts bancaires.
Conclusion
Nous avons pu présenter dans ce chapitre l'entreprise
de construction générale, décrire son organisation et son
fonctionnement. Etant donné que l'objectif de notre étude est
d'élaborer un manuel de procédure du cycle achats et
trésorerie, nous présenterons et examinerons les
procédures actuelles de gestions des achats et de trésorerie de
l'entreprise pour déceler les faiblesses et les risques éventuels
y afférents.
Chapitre 5 : Démarche de conception d'un manuel de
procédure des cycles achat et de trésorerie de l'entreprise de
construction générale (ECG)
Ce présent chapitre est consacré à
l'élaboration du manuel de procédures des cycles achat et de
trésorerie de l'entreprise de construction générale. Pour
ce faire, nous allons dans un premier temps décrire et évaluer
les procédures d'achat et de trésorerie existante, déceler
les forces et faiblesses et dans un second temps identifier les dispositifs de
maîtrise des risques afférents à ces cycles.
5.1. Description des procédures des cycles achats
et trésorerie
La description des procédures des cycles d'achat et de
trésorerie s'est fait à l'issue d'une série d'entretiens
avec le Directeur général, le chef comptable, l'assistant du chef
comptable et le Chef d'atelier.
5.1.1. Les procédures du cycle d'achat
Au cours de notre entretien, nous avons constaté que le
cycle d'achat se composait des procédures suivantes :
- expression du besoin ;
- sélection des fournisseurs et passation de la commande;
- réception des marchandises;
- paiement et comptabilisation des factures des fournisseurs.
5.1.2. Expression du besoin
Une fois qu'un besoin de marchandise ou de matière se
fait sentir dans un service donné, le chef de service établit une
demande d'achat qu'il transmet à la secrétaire du Directeur
Général qui transmet la demande à ce dernier. Le Directeur
vérifie la quantité, la qualité et le degré
d'urgence du besoin. Si le besoin est réel et urgent, il l'approuve et
procède à la sélection des fournisseurs. Il faut noter que
la demande d'achat se fait sur un carnet à souche
prénumerotée.
5.1.3. Sélection des fournisseurs et passation de
la commande
Après l'approbation du besoin, le Directeur
procède à la sélection des fournisseurs. Il contacte les
différents fournisseurs pour prendre des renseignements sur les prix et
les conditions de vente. Après la phase de consultation des
fournisseurs, il retient le fournisseur qui offre le meilleur produit avec les
meilleures conditions de vente. Enfin, il procède à la passation
de la commande. Il faut noter que la passation de commande ne se fait pas
l'aide d'un bon de commande. Elle se fait par simple appel
téléphonique au fournisseur sélectionné
5.1.4. Réception des marchandises
La réception des marchandises est assurée par le
Chef d'atelier et un ouvrier qui vérifient la conformité des
marchandises avec le bon de livraison avant de les ranger dans le magasin. Une
fois les marchandises réceptionnées, Il signe le bon de livraison
pour attester que les marchandises reçues sont conformes à la
commande. Il garde une copie du bon de livraison signé qu'il transmettra
par la suite au service comptable.
5.1.5. Comptabilisation et règlement de la
facture
Après la livraison des marchandises, l'assistant
comptable reçoit la facture du fournisseur et procède à sa
comptabilisation puis à son règlement. La secrétaire du
directeur général reçoit la facture et le transmet
à l'assistant du chef comptable qui vérifie l'existence des
pièces afférentes (bon de livraison). Si ces pièces
existent, il procède à l'imputation de la facture avant de le
transmettre au chef comptable pour comptabilisation. Le chef comptable,
après avoir fini de comptabiliser la facture, avise le directeur
général. Ce dernier signe le chèque et le remet au chef
comptable qui se chargera d'appeler le fournisseur pour la remise du
chèque. Il convient de noter que le fournisseur émarge
obligatoirement sur le registre de remise de chèque avant de le
retirer.
5.1.6. Description des procédures de
trésorerie existantes
Les procédures de trésorerie que nous avons
relevées au cours de la nos différents entretiens sont les
suivantes :
- les procédures d'encaissements ;
- les procédures de décaissements ;
- la procédure d'approvisionnement de la caisse ; - et la
procédure de contrôle de la caisse.
5.1.6.1. Les procédures d'encaissement
Les livraisons de produits et les prestations de services
effectuées par l'entreprise de construction générale, font
toujours l'objet d'une facturation. Une fois que les clients reçoivent
leurs factures, ils procèdent à leurs règlements par
chèque ou par espèces.
5.1.6.1.1. Encaissement par la caisse (en
espèces)
Lorsqu'un client se présente avec sa facture pour
paiement en espèces, l'assistant de chef comptable vérifie
l'authenticité de la facture ainsi que sa conformité avec le bon
de commande ainsi que le bon de livraison. Il établit un reçu de
versement qui atteste la réception des fonds puis procède
à l'encaissement. Il remet ensuite l'original du reçu au client
et garde la copie. Il convient de noter que l'assistant du chef comptable doit
viser sur le reçu de versement.
5.1.6.1.2. Encaissement par chèque
Lorsqu'un client se présente pour le règlement
de sa facture par chèque, l'assistant du chef comptable enregistre les
références du chèque dans le registre de chèque
puis établit un reçu de paiement par chèque pour attester
le paiement de la facture. Il remet l'original de reçu au client et
garde la copie. Il transmet ensuite le chèque ainsi que la copie au chef
comptable. Ce dernier est chargé de déposer le chèque
à la banque au plutard le lendemain. Les copies du chèque et du
reçu sont classées dans une chemise intitulée «
chèques reçus »
5.1.6.2. Les procédures de décaissements
Les décaissements effectués par l'entreprise de
construction générale se font soit par chèque ou par
espèces en fonction de l'importance du montant à payer et du
niveau du montant qui se trouve dans la caisse dépenses. Si le montant
de la facture est important et qu'il n'y a pas suffisamment de fonds pour le
paiement, le décaissement se fera par chèque. Dans le cas
contraire, il se fera en espèces.
5.1.6.2.1. Décaissement ou paiement (en
espèces)
Le paiement des factures en espèces est
conditionné par le niveau de la caisse. Lorsque le fournisseur se
présente à l'échéance de sa facture pour paiement,
l'assistant du chef comptable procède à la vérification de
l'existence et la conformité de la facture, le bon de commande et le bon
de livraison. Si ces éléments sont conformes, il procède
au paiement avec l'autorisation du Directeur Général. Il remet
ensuite les espèces au bénéficiaire qui lui remet un
reçu pour attester qu'il a reçu le paiement.
5.1.6.2.2. Décaissement ou paiement par
chèque
Lorsque le niveau de la caisse n'est pas suffisant pour payer
le fournisseur en espèces, l'entreprise procède au
règlement par chèque. A l'échéance du paiement de
la facture du fournisseur, le chef comptable avise le Directeur
Général. Si le Directeur Général donne son accord
pour le paiement, le chef comptable remplit le chèque qu'il lui transmet
pour signature. Une fois que le chèque est signé, le chef appelle
le fournisseur pour le retrait du chèque. Avant de retirer le
chèque, le fournisseur émarge sur le cahier de décharge
dans lequel les références de sa pièce d'identité
sont mentionnées.
5.1.6.3. Approvisionnement de la caisse
Lorsque le niveau de la caisse devient insuffisant pour
assurer les dépenses quotidiennes, le chef comptable fait l'état
des dépenses à faire et le transmet au Directeur
général. Dès qu'il reçoit l'état des
dépenses et qu'il l'approuve, il établit le chèque au nom
de l'assistant du chef comptable. Celui-ci se rend à la banque pour le
retrait des fonds. A son retour il informe le chef comptable qui vérifie
l'exactitude du montant retiré. Il faut noter qu'il n'existe pas de
plancher ni de plafond de la caisse.
5.1.6.4. Contrôle de la caisse
Le contrôle de la caisse de l'entreprise se fait de
façon inopinée. Le Directeur général procède
de temps en temps au contrôle de la caisse. Ce contrôle se fait de
la façon suivante : Le Directeur général relève le
solde du journal de caisse tenu par l'assistant du chef comptable et le compare
au solde physique de la caisse. S'il constate l'existence d'un écart, il
lui demande des explications relatives à cette différence. S'il
n'y a pas d'écart, il valide. Il faut noter que le contrôle de la
caisse ne fait pas l'objet d'un rapport.
5.2. Identification et évaluation des
risques
Dans cette étape, il s'agira pour nous d'identifier et
d'évaluer les risques conformément à la norme 2210.A1 qui
stipule qu'en planifiant la mission, l'auditeur interne doit relever et
évaluer les risques lié à l'activité soumise
à l'audit. Cette étape se fera par rapport aux procédures
opérationnelles décrites précédemment. Elle
consistera à analyser et à identifier dans un premier temps les
risques liés aux procédures du cycle achat (expression du besoin,
la sélection des fournisseurs, la passation de la commande, la
réception des marchandises et la comptabilisation de la facture), et
dans un second temps nous aborderons les risques liés au cycle de la
trésorerie (encaissements, décaissements, approvisionnement de la
caisse et le contrôle de la caisse).
5.2.1. Identification et évaluation des risques du
cycle achat
Le cycle achat est par excellence l'un des cycles qui comporte
des risques très importants et dont leur survenance peut porter
préjudice à l'entreprise. Identifier ces risques nous semble
important mais les maîtriser au mieux nous parait plus capital.
5.2.1.1. Identification des risques liés à
l'expression du besoin
Les risques liés à l'expression du besoin de
l'entreprise sont les achats anarchiques, les achats ne correspondants pas aux
besoins de l'entreprise, les achats non autorisés. Pour ces risques, les
bonnes pratiques préconisent que l'entreprise estime ses besoins en
matières premières afin d'établir un budget des achats,
les demandes d'achat doivent être formalisées et pré
numérotées.
5.2.1.2. Identification des risques liés à
la sélection des fournisseurs et passation de la commande.
Les risques liés à cette procédure sont
le risque de fournisseurs potentiels non consultés, absence de
véritable mise en concurrence des fournisseurs, les pertes des offres
des fournisseurs, le risque de non respect des termes de la commande par le
fournisseur, le risque de consultation faussée et le risque de
collusion. Face à ces risques, l'entreprise doit conformément aux
bonnes pratiques, formaliser les demandes de prix et les bons des commandes,
enregistrer toutes les offres reçues, procéder par appel d'offre,
avoir une liste des fournisseurs de l'entreprise et la mettre
régulièrement mise à jour.
5.2.1.3. Les risques liés à la
réception des marchandises
Les risques liés à la réception des
marchandises sont le risque de non-conformité en qualité ou en
quantité par rapport au bon de commande, le risque de collusion, le
risque de paiement sans réception ou sans contrôle de
qualité. Les bonnes pratiques préconisent que un rapprochement du
bon de commande avec le bon de livraison, une émission
systématique d'un bon de réception pré
numéroté, des réceptions des livraisons en des lieux
définis, la séparation des fonctions achat et
réception.
5.2.1.4. Les risques liés à la
comptabilisation et au règlement de la facture
Les risques liés à cette procédure sont
la double comptabilisation ou l'omission de comptabilisation, le non respect
des principes comptable de séparation des exercices, les pertes de
factures, le double paiement ou l'omission de paiement, les
détournements, le risque de paiement sans contrôle de
qualité, les pertes des factures des fournisseurs. Les mesures
préconisées par les bonnes pratiques pour réduire ces
risques sont : Existence d'un procédure d'autorisation des paiements,
apposition de la mention « payé » sur la facture avec
indication du numéro du règlement, comptabiliser uniquement sur
la base des originaux pièces justificatives, classement des factures
dans un échéancier en attente du paiement, matérialisation
de l'acceptation de la facture par la mention « bon à payer »,
analyse périodique des comptes fournisseurs et existences d'une
procédure de séparation des exercices
5.2.2. Identification des risques liés au cycle
trésorerie
Les risques liés au cycle trésorerie sont
essentiellement des risques liés aux encaissements, aux
décaissements, à l'approvisionnement de la caisse et au
contrôle des avoirs.
5.2.2.1. Identification des risques liés aux
encaissements
Etant donné que les encaissements découlent des
ventes de l'entreprise, il est important pour nous d'identifier dans un premier
temps les risques liés à l'émission et à la
facturation des factures.
- Les risques liés à l'émission des
factures
Les risques liés à l'émission des
factures peuvent être la surfacturation, les erreurs de saisie, la non
facturation des prestations fournies. Pour éviter que ces risques ne se
réalisent, les bonnes pratiques stipulent que l'entreprise ai un
modèle de facture, qu'il y'ait un agent qui s'occupe spécialement
de la facturation, qu'il y ait un modèle de facture
prédéfini, conçu et sauvegardé sur un support,
qu'un logiciel de gestion de la clientèle soit installé et
utilisé. Nous vérifierons qu'un modèle de facture existe,
que le même modèle est utilisé pour toutes les factures
afin de s'assurer que l'étape est réalisée
conformément aux bonnes pratiques.
- les risques liés à l'émission des
factures
Les risques qui peuvent survenir à cette étape
sont notamment le risque de détournement, l'omission, l'absence de
recouvrement des factures, l'absence de suivi des factures. Les bonnes
pratiques stipulent que la transmission de la facture doit toujours faire
l'objet de décharge, pour cela, l'entreprise doit disposer d'un registre
« courrier transmis » dans lequel il est inscrit le n° d'ordre,
la date, le destinataire et le réceptionnaire. Il faut également
faire une copie de la facture et la classer. Nous vérifierons
l'existence du registre « courrier transmis » et la transcription des
factures dans ledit registre.
5.2.2.1.1. Identification des risques liés aux
encaissements en espèces
Les risques liés aux encaissements en espèces
sont les détournements, les omissions de recettes dans les
enregistrements. Pour éviter que ces risques ne se réalisent,
nous suggérons à l'entreprise d'avoir une caisse pour les
recettes uniquement, d'exhorter les clients à favoriser les
règlements par chèque, d'établir un système de
pièces pré numérotées, d'instaurer une
procédure d'encaissement en espèces. Nous allons vérifier
l'existence et l'application de la procédure d'encaissement en
espèces ainsi que l'existence de la caisse « recettes ». Cette
vérification nous permettra de mesurer le degré de maîtrise
des risques de l'entreprise.
5.2.2.1.2. Identification des risques liés aux
encaissements par chèque
Les détournements, les pertes de chèques,
l'erreur ou l'omission d'enregistrement, les fraudes ou malversations et le
non respect de la période concernée à l'enregistrement
sont
les risques liés à cette étape. Pour
éviter que ces risques ne se réalisent, l'entreprise doit faire
enregistrer les chèques dès leur réception dans un
registre, demander aux clients de favoriser les chèques barrés,
faire et classer une copie du chèque reçu, mettre en place une
procédure d'encaissement par chèque, faire déposer le
chèque par deux personnes au moins, exiger un bordereau de versement du
chèque ou des espèces visé par la banque, endosser les
chèques pour dépôt seulement. Nous évaluerons le
niveau de maîtrise des risques, en vérifiant que les
chèques sont enregistrés dès leur réception, le
libellé des chèques reçus, l'existence des bordereaux de
versement et la concordance des montants et l'existence de la procédure
d'encaissement par chèque.
5.2.2.2. Identification des risques liés aux
décaissements
Les risques liés aux décaissements se composent des
risques liés au décaissement en espèces et au
décaissement par chèque.
5.2.2.3. Identification des risques liés aux
décaissements en espèces
Les risques liés aux décaissements en
espèces sont les détournements, l'erreur ou l'omission de
comptabilisation, le double paiement, la corruption, la non-conformité
entre les factures et les BC et BL, le favoritisme, le paiement des
dépenses non justifiées, les fraude et malversation. Pour
éviter ces risques, l'entreprise doit exiger que la remise des
espèces au bénéficiaire fasse l'objet d'une
décharge, le rapprochement de la facture avec les différentes
pièces justificatives de la dépense, la désignation des
personnes habilitées à autoriser les dépenses, le visa
d'approbation sur les factures à régler, la prise en compte des
échéances et des priorités dans le paiement, la mention
« payé » sur les facture déjà
réglées et le plafonnement des montants à payer en
espèces à cent mille (100000) FCFA. La séparation de la
fonction comptabilisation de celle de tenue de caisse, l'enregistrement des
opérations de façon chronologique et quotidienne et le
contrôle régulier de la caisse. Pour s'assurer que ces risques
sont maîtrisés, nous allons sélectionner les factures et
vérifier l'existence des BC, des BL, leurs visas et leurs copies. Nous
allons également vérifier si les échéances de ces
factures sont respectées, vérifier si la mention «
payé » existe sur ces factures et leur imputation dans les comptes
caisse, vérifier la séparation des fonctions et vérifier
la fréquence des enregistrements des opérations de caisse.
5.2.2.3.1. Identification des risques liés aux
décaissements par chèque
Les risques liés aux décaissements par
chèque sont les détournements, les fraudes et malversation, les
erreurs ou omission lors des imputations, le double paiement, la corruption, la
non-conformité entre les factures et les BC et BL, le favoritisme, le
paiement des dépenses non justifiées. Les bonnes pratiques
préconisent :
- La séparation de la fonction d'établissement des
chèques et de tenue du chéquier ; - Barrer toujours les
chèques avant de les remettre aux bénéficiaires ;
- Tenir un registre de transmission avec émargement
(cachet du fournisseur).
5.2.2.4. Identification des risques liés à
l'approvisionnement de la caisse
Les problèmes qui peuvent survenir à cette
étape sont les détournements de fonds et les retards dans le
règlement des dépenses courantes. Pour la maîtrise de ces
risques, l'entreprise doit veiller à ce que l'autorisation
d'approvisionnement soit donnée par des personnes nommées
à cet effet, qu'une double signature soit exigée pour les
retraits de fonds. Les demandes d'approvisionnement doivent être
traitées le plus rapidement possible. Nous allons vérifier la
prise en charge d'une demande d'approvisionnement de caisse et faire une
estimation de la durée que peut prendre son traitement.
5.2.2.5. Les risques liés au contrôle des
avoirs
Le rapprochement bancaire et le contrôle des existants
physiques constituent les principaux éléments du contrôle
des avoirs.
5.2.2.5.1. Le rapprochement bancaire
Les risques liés au rapprochement bancaire sont le
détournement et fraude, l'omission de certaines opérations, les
erreurs d'imputations et la non traçabilité des
opérations. Pour s'assurer que ces risques sont maîtrisés,
les rapprochements bancaires doivent être faits tous les mois, et le
relevé bancaire doit être rapproché du relevé des
opérations enregistrées dans le compte banque tenue par
l'entreprise. Pour évaluer le degré de maîtrise de des
risques liés au rapprochement bancaire Nous en vérifierons
l'exhaustivité et l'exactitude des rapprochements bancaires.
5.2.2.5.2. Le contrôle des existants physiques de
la caisse
Lors du contrôle des existants physiques, les risques
auxquels l'entreprise est exposée sont la malversation, la fraude, le
vol, l'écart entre l'existant physique et le solde du compte caisse sans
oublier le cumul de fonctions incompatibles. Pour s'assurer que ces risques
sont maîtrisés, la Direction Générale de
l'entreprise doit faire l'inventaire physique de la caisse de façon
régulière, séparer la fonction de tenue de caisse et de
contrôle de caisse. Nous allons vérifier l'exécution de la
procédure de contrôle, la nature et la fréquence des
contrôles.
5.3. Evaluation des procédures de l'entreprise
(forces et faiblesses)
L'appréciation de la fiabilité des
procédures de l'entreprise de construction générale se
fait à travers leur capacité à réduire au maximum
l'impact et la survenance des risques. Nous allons terminer la phase d'analyse
des risques en faisant ressortir les forces et faiblesses des
procédures. Pour cela, nous avons utilisé le tableau des forces
et faiblesses réelles apparentes (TFfA) (annexe n° 4). Après
cela, nous évaluerons le contrôle interne pour détecter les
risques réels liés aux procédures.
5.3.1. Evaluation du contrôle interne
Nous allons Dans cette étape donner notre opinion sur
la qualité des procédures de l'entreprise dans le but de
s'assurer qu'elles sont efficaces. Cela se fera à travers une
évaluation du contrôle interne qui nous permettra par la suite de
faire ressortir les forces et les faiblesses du système.
5.3.1.1. Evaluation des procédures
d'achat
Les faiblesses constatées au niveau du cycle des achats
découlent directement de la non formalisation des procédures
d'achats. Les principales faiblesses sont les suivantes :
- l'établissement de bon de commande n'est pas
respecté pour les achats ; - pas de prévision des dépenses
;
- confusion des fonctions de réception et de magasinage.
Les réceptions sont assurées par le magasinier seul sans
supervision ;
- non constitution de fichier fournisseurs avec les conditions de
qualité, prix et conditions de règlement ;
- non communication aux fournisseurs des spécimens de
signature du responsable autorisé à passer des commandes ;
- absence de procédures de vérification des
prestations de fournitures d'électricité et d'eau. Les indexes de
consommations sont généralement relevés par les agents des
fournisseurs d'électricité et d'eau sans la présence d'un
représentant de ECG. Ce qui ne permet pas un contrôle correct des
quittances de consommations ;
- non définition au niveau du service comptable d'un
calendrier de comptabilisation des factures fournisseurs ;
- pas d'archivage des pièces comptables au sein de
l'entreprise après comptabilisation.
- pas de fichier crée spécialement pour le suivi
des dettes fournisseurs.
5.3.1.2. Evaluation des procédures de
trésorerie
Dans cette étape, nous dégagerons les forces et
faiblesses liées aux procédures d'encaissement, de
décaissements, et des procédures comptables.
5.3.1.2.1. Evaluation des procédures
d'encaissements
A l'entreprise de construction générale, il
n'existe pas de séparation entre la caisse « recettes » et la
caisse « dépense », le principe de séparation des
tâches n'est pas respecté, toutes les prestations de l'entreprise
ne sont pas facturées, l'archivage des copies des reçu n'est pas
exhaustif, l'entreprise ne dispose pas de coffre fort pour sécuriser sa
caisse. A travers l'analyse de la grille d'analyse des tâches, nous avons
constaté qu'il n'y a pas de séparation des fonctions
incompatibles comme la tenue de la caisse et la comptabilisation des
dépenses. Le contrôle de la caisse n'est pas fait de façon
constante. Nous avons aussi constaté l'approvisionnement de la caisse se
fait sans une estimation exacte des dépenses courantes. Aussi, les
imputations des opérations ne sont pas faites
régulièrement. En ce qui concerne les encaissements par
chèque, nous avons constaté que les copies des chèques
remis en banque ne sont pas bien conservées.
5.3.1.2.2. Evaluation des procédures de
décaissement.
Les principales faiblesses relevées dans cette
procédure sont la non annulation des factures réglées,
cela peut engendrer un double paiement, le cumul des fonctions incompatibles
à savoir la tenue de la caisse et la comptabilisation des
dépenses, certaines dépenses n'entre pas de liens avec
l'exploitation de l'entreprise, les chéquiers ne sont pas bien
conservés. Les forces de la procédure résident dans le
fait que tous les décaissements sont autorisés.
5.3.1.2.3. Evaluation des procédures
comptables
Les faiblesses relevées au niveau des procédures
comptables sont la non séparation des fonctions incompatibles. Cela
pourrait favoriser les malversations et les fraudes. Nous avons constaté
à travers l'analyse de la grille de séparation des tâches
que l'assistant du chef comptable qui est chargé des imputations des
opérations de trésorerie, établit les rapprochements
bancaires.
5.4. Orientation du manuel de
procédures
Nous avons eu un entretien avec le Directeur
général de l'entreprise de construction générale
afin de définir les orientations du manuel de procédures du cycle
d'achat et de trésorerie. Il est le commanditaire de cette mission. Nous
avons défini ensemble les objectifs, le contenu et la forme du manuel de
procédures.
5.4.1. Objectifs du manuel de
procédures
Le manuel des procédures est une description
précise et la plus compréhensible possible, l'organisation de la
gestion des achats et de la trésorerie, notamment les procédures
d'expression des besoins, la sélection des fournisseurs, la passation
des commandes, la réception des matières, la comptabilisation et
le règlement des factures, les encaissements et les
décaissements. Ces procédures seront mises en oeuvre pour
permettre l'atteinte des principaux objectifs suivants :
> Pour les achats :
- s'assurer que les achats correspondent aux besoins de
l'entreprise ; - s'assurer de la qualité des procédures de
sélection des fournisseurs ;
- s'assurer que toutes les commandes sont formalisées et
autorisées par des personnes habilitées ;
- S'assurer que les matières livrées sont en
conformité avec le bon de commande ;
- S'assurer de la qualité des procédures de
comptabilisation et de règlements des factures des fournisseurs.
> Pour la trésorerie :
- s'assurer que les décaissements s'effectuent uniquement
pour les achats autorisés ;
- s'assurer que les fonds sont bien sécurisés ;
- s'assurer que les fonds sont disponibles pour pallier les
éventuelles
insuffisances de trésorerie
- s'assurer de la disponibilité et de la fiabilité
de l'information.
Le manuel de procédure doit formaliser les
contrôles à effectuer, identifier les supports de gestion et les
intervenants pour chaque procédure mis en place pour garantir la
performance de la gestion des achats et de la trésorerie. Aussi, le
manuel de procédures doit être un outil pédagogique pour le
personnel de l'entreprise et au personnel extérieur en ce qui concerne
l'organisation générale du travail. Il permettra également
au personnel de disposer d'une source d'informations exhaustives sur les
procédures.
5.4.2. Contenu et forme du manuel de
procédures
Pour favoriser son application, il est important que le
contenu du manuel des procédures soit accessible et
compréhensible par tous. Le manuel de procédures comportera les
règles et principes de gestion, les objectifs de contrôle interne,
le champ d'application et la description de chacune des procédures. Il
comportera également des fiches de différentes natures :
- des fiches introductives, elles présenteront ce
qu'est le manuel de procédures et mettront en évidence les
leçons tirées du passé et les engagements pris pour
l'avenir ;
- des fiches d'organisation qui présenteront les
informations générales sur le manuel de procédures, les
services instructeurs et les bénéficiaires ;
- des fiches « procédures » qui
présentent le contenu des différents aspects de la gestion des
achats et de la trésorerie en distinguant d'une part les
opérations transversales de coordination et de pilotage et d'autre part
les différentes phase de l'exécution d'une opération de
trésorerie ;
- des fiches « documents d'exploitation » qui
constituent des documents utilisés de manière pratique à
divers stades de la procédure.
En ce qui concerne la forme, les différentes fiches du
manuel de procédures auront un code rappelant leur
référence principale, seront paginées et datées. La
mention « originale » sera affectée si la procédure est
nouvelle ou « mise à jour »si la procédure est
ancienne.
5.4.3. Structure du manuel de
procédure
La structure du manuel de procédure doit être
défini en accord avec le Directeur général afin d'entamer
la rédaction des procédures. Nous avons les tableaux ci
après pour illustrer les propositions faites au Directeur
Général.
Tableau 2: Proposition n° 1 de structure
Entreprise de Construction Générale
|
Procédure :
|
Mise à jour
|
Sous procédure
|
|
Fonction :
|
|
Folio
|
Réf tâche
|
Description
|
Fait par :
|
Délai
|
Matérialiser par :
|
Source : nous même
Tableau 3: Proposition n°2 de structure
Entreprise de Construction Générale
|
Cycle :
|
Référence : Fiche :
Mise à jour :
|
Procédure :
|
|
Opérations
|
Supports
|
Intervenants
|
Description des tâches
|
Source : nous même
> Avantages et inconvénients de la proposition
n°1
L'avantage de la première proposition est qu'elle
présente les délais d'exécution. Cependant elle semble
être un peu surchargée et nécessite un effort
supplémentaire de compréhension.
> Avantages et inconvénients de la proposition n°
2
La deuxième proposition présente l'avantage
d'être moins surchargée et plus compréhensible. Le plus
important et prioritaire pour l'agent est d'identifier avec facilité la
tâche à exécuter, les intervenants, la manière dont
elle est réalisée et les supports permettant sa
réalisation. Le Directeur général a choisi la
deuxième proposition du fait des avantages qu'elle présente par
rapport à la première.
5.4.4. Validation du manuel de
procédures
La validation du projet de manuel du manuel de
procédures s'est faite lors d'une réunion avec la Direction
Générale de l'Entreprise de Construction Générale.
Nous avons soumis le manuel de procédures à la Direction
Générale pour approbation. Les résultats de nos
investigations ont été présentés et la Direction
Générale a marqué son accord pour que le manuel de
procédures soit appliqué.
Conclusion
L'insuffisance du système de contrôle interne de
l'Entreprise de Construction Générale réduisait la
fiabilité et la qualité des informations produites. Les
dirigeants de l'entreprise, ayant pris conscience de ces faiblesses
proposés la rédaction des procédures afin de
prévenir les actions frauduleuses. Nous avons conçu ce manuel de
procédure qui sera mis à la disposition des utilisateurs.
Chapitre 6 : Présentation du manuel de
procédures des cycles
achats et de trésorerie de l'Entreprise de
Construction Générale (ECG)
Le manuel de procédure que nous avons conçu doit
être mis à la disposition de ses utilisateurs afin de permettre
que des mesures correctives soient prises. La mise à disposition du
manuel se fera à travers une publication officielle des résultats
de notre mission. Ce chapitre nous permettra d'aborder les aspects liés
à la diffusion du manuel de procédures mais aussi
d'émettre les recommandations concernant son application.
6.1. Diffusion du manuel de procédures et
formation
La diffusion du manuel de procédure sera faite sur
support papier. La Direction Générale de l'Entreprise de
Construction Générale souhaite conserver la version
électronique afin de le mettre en ligne. Cette mesure permettra à
l'entreprise d'avoir toujours une copie en cas de perte du manuel de
procédure en support papier. Nous avons aussi demandé la liste
des personnes devant prendre connaissance du manuel dans le but de leur
présenter les procédures rédigées.
6.1.1. Présentation du manuel de
procédures
Nous présenterons le manuel de procédures dans
cette section. Pour cela nous exposerons l'objet de chaque procédure, le
champ d'application, les règles de gestion et les objectifs de
contrôle interne.
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Index des procédures
Réf : 1 ACH
Mise à jour :
Septembre 2010
|
PROCEDURES INDEX
Expression du besoin ACH - 01
Agrément des fournisseurs ACH - 02
Sélection des fournisseurs ACH - 03
Passation de la commande ACH - 04
Réception des marchandises ACH - 05
Comptabilisation et paiement de la facture ACH - 06
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Expression des besoins
Réf : 2 ACH - 01
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1. OBJET DE LA PROCEDURE
Assurer l'expression des besoins tout en garantissant une
gestion saine et rigoureuse.
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure s'applique à toutes les
opérations d'achat des matières et prestation de service.
3. OBJECTIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit donner l'assurance que les demandes
d'achats établies par les responsables de services expriment des besoins
(nature et montant) initialement prévus ou expressément
acceptés par la Direction de l'entreprise.
4. REGLES DE GESTION
- L'assistant comptable établit la demande d'achat (DA)
(annexe n° 25) à chaque fois qu'un service manifeste le besoin.
- Demande d'achat (DA) doit être soumis à
l'approbation du chef comptable. Il doit vérifier si la demande a fait
l'objet d'une prévision.
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Expression des besoins
Réf : 3 ACH-01
Mise à jour :
Septembre 2010
|
5. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Supports ou
fait(s)
générateur
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Etablissement, signature et approbation de la demande
d'achat
|
Prévision des achats
|
- Etablit la DA prénumérotée en
trois
exemplaires ;
- met sa signature sur la DA puis le transmet au Chef
comptable ;
|
L'assistant du chef Comptable
|
|
Budget des achats et DA.
|
- vérifie que la dépense
demandée a fait l'objet d'une prévision ;
- appose sa signature après vérification puis
remet la DA au Directeur Général pour approbation.
|
Le Chef Comptable
|
Budget des achats et DA.
|
- Vise sur la DA pour
marquer son accord puis procède à la
sélection des fournisseurs.
|
Le Directeur Général
|
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Agrément des fournisseurs
Réf : 4 ACH-02
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1. OBJET
Agréer les fournisseurs pour assurer le choix optimum des
fournisseurs.
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure s'applique à tous les fournisseurs
désirant faire partie de la liste des fournisseurs homologués par
l'Entreprise de Construction Générale.
3. OBJECTIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit donner l'assurance que les
critères de sélection définis garantissent la transparence
et l'impartialité de la sélection.
4. REGLES DE GESTION
1. La liste des fournisseurs agrées est tenue :
- par article, avec les fournisseurs capables de répondre
aux contraintes et aux spécificités exigées ;
- par fournisseur avec les biens et services fournis et toutes
informations susceptibles de permettre de mieux définir son
activité.
2. La sélection du fournisseur est fondée
prioritairement sur les qualifications techniques et sur la
notoriété du fournisseur ;
3. Les conditions de sélections doivent faire l'objet
d'une large publicité et devront contenir notamment :
- la fiche signalétique du fournisseur (nom, adresses,
téléphones etc.) ; - les biens ou les services offerts ;
- les prix unitaires.
4. Une rubrique observations lors de l'évaluation du
fournisseur ;
5. Les manifestations d'intérêt à travers le
retrait d'un dossier de candidature sont traitées de manière
confidentielle au sein du comité de sélection ;
6. La durée de validité de l'appel à
candidature est de quinze (15) jours à compter de la date de parution du
1er communiqué dans la presse ;
7. Le choix du fournisseur doit permettre d'obtenir, le
fournisseur le moins disant ;
8. le comité de sélection des fournisseurs est
composée de :
- Le Chef Comptable;
- le Responsable du Service Commercial; - le responsable du
Service Production.
9. Le chef Comptable fait office de secrétaire du
comité de sélection. 5. DESCRIPTION DE LA
PROCEDURE
Opérations
|
Support(s) ou faits générateurs
|
Tâches à effectuer
|
Intervenants
|
Élaboration
du dossier
d'appel d'offre
|
Budget des
achats
|
- recense les spécifications des achats
budgétisés;
- confectionne un dossier à renseigner par le
Fournisseur
|
Secrétaire du
comité de sélection
|
Information des
fournisseurs
|
Presse, Journaux
|
Envoi les annonces d'appel
d'offre aux journaux;
|
Le comité de
Sélection
|
Mise à
disposition
des dossiers
de
candidature
|
|
Remet le dossier de candidature au candidat.
|
Le comité de
Sélection
|
Réception des candidatures
|
|
Jusqu'à la date limitée fixée,
- reçoit les candidatures des fournisseurs;
- délivre aux fournisseurs un avis de réception.
|
Secrétaire du
comité de sélection
|
|
|
Dès la clôture des réceptions de dossier de
candidature,
- classifie les fournisseurs par domaine d'activité;
|
|
|
|
- prépare le cadre de l'analyse des dossiers
reçus;
|
|
|
|
- effectue la synthèse des
dossiers reçus;
|
|
|
|
- convoque les membres du
comité de sélection.
|
|
Réunion
|
Dossiers de
|
L'ouverture des dossiers de
|
Le comité de
|
d'évaluation des dossiers
|
candidature
|
candidature se fait au cours d'une réunion du
comité de sélection selon des critères
prédéfinis.
|
sélection
|
|
|
Le comité de sélection établit :
|
|
|
|
- un procès verbal d'analyse des candidatures ;
|
|
|
|
- une liste des fournisseurs agrées par activités
et par article.
|
|
Publication
|
Liste des
|
soumet au DG la liste pour
|
Le président du
|
des résultats
|
fournisseurs agrées
|
approbation ;
si la liste est approuvée, le DG publie la liste des
fournisseurs agrées.
|
comité de sélection
|
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Sélection des fournisseurs
|
Réf : 4 ACH-02
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1. OBJET
Sélectionner les fournisseurs ayant les meilleures offres
pour assurer l'optimisation des achats.
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure s'applique à tous les fournisseurs
agrées par la Direction générale de l'entreprise.
3. OBJECTIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit donner l'assurance que le choix du
fournisseur est effectué conformément aux critères
(qualité, prix, délai de livraison....) définis par la
Direction Générale de l'entreprise.
4. REGLES DE GESTION
- Constituer un fichier des fournisseurs agrées ;
- avoir une demande de cotation pré
numérotée ;
- avoir un registre « courrier départ »,
décharger toujours sur le registre ; - avoir un tableau comparatif pour
la sélection des fournisseurs ;
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Sélection des fournisseurs
Réf : 5 ACH-02
Mise à jour :
Septembre 2010
Entreprise de Construction
Générale
5. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Support(s) ou faits
générateurs
|
Tâches à effectuer
|
Intervenants
|
Préparation de l'offre
|
Fichier des fournisseurs
Demande de cotation
|
- Consulte le fichier des fournisseurs
agréés.
- remplit la demande de cotation dans laquelle se trouve la liste
des biens ainsi
que leurs références puis le transmet au chauffeur
;
|
Le Chef d'atelier
|
Envoi de la
demande de cotation
|
Demande de cotation
|
- envoi les demandes de cotation aux fournisseurs ;
|
Chauffeur
|
|
Registre des offres reçues
|
- reçoit les offres des fournisseurs ;
Enregistre les offres reçues puis les transmets au Chef
Comptable ;
|
Secrétaire
|
Choix du fournisseur
|
Tableau Comparatif
Demande de Cotation
|
- choisit le fournisseur qui offre les biens
de meilleure qualité, ayant des délais de livraison courts et
accordant des modalités de paiement favorables ;
- Vise le tableau comparatif avec la mention du
choix du fournisseur ;
- transmet le tableau comparatif à la secrétaire
pour l'établissement du bon de commande
|
Le Chef Comptable
|
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Réf : 6 ACH-03
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1. OBJET
Assurer une meilleure passation des commandes et un bon suivi
des achats afin d'assurer l'approvisionnement de l'entreprise.
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure s'applique à toutes les commandes
passées à l'entreprise de construction générale.
3. OBJCETIFS DE LA PROCEDURE
La procédure doit s'assurer que les commandes sont
passées sur la base stricte des besoins de l'entreprise et par un ou des
responsables autorisés par la Direction.
4. REGLES DE GESTION Formaliser les bons de
commande ;
- avoir une personne chargée d'approuver les bons de
commande ;
- avoir un registre de « courrier départ pour
enregistrer les transmissions des bons de commande
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Passation de la commande
Réf : 7 ACH-03
Mise à jour :
Septembre 2010
Entreprise de Construction
Générale
5. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Support (s) ou fait(s)
générateurs
|
Tâches à effectuer
|
Intervenants
|
Etablissement du bon de commande
|
Bon de
commande,
DA, tableau
comparatif
|
- établit le bon de commande en trois exemplaires ;
-transmet le bon de commande au chef d'atelier pour
approbation ;
|
Secrétaire
|
Approbation et
visa du bon de commande
|
Bon de
commande,
DA, tableau
comparatif.
|
- procède a un contrôle de
conformité du bon de commande et la DA;
- vise le bon de commande et le transmet au chef comptable.
|
Chef d'atelier
|
|
|
- s'assure que le bon de
commande a été édité
conformément au choix du fournisseur ;
- s'assurer que les conditions de paiement sont
mentionnées sur le bon de commande ;
- vise le bon de commande puis le remet au Directeur
Général ;
|
Le Chef
comptable
|
|
|
- Contrôle la liasse puis vise le bon de commande ;
remet le Bon de commande à la secrétaire
|
Le Directeur Général
|
Enregistrement et
|
|
-vérifie la signature du chef
|
La secrétaire
|
transmission du
|
|
d'atelier, du chef comptable et
|
|
bon de
commande au
|
|
du Directeur Général,
|
|
fournisseur
|
|
- enregistre le bon de
commande,
- classe une copie du bon de commande dans le chrono bon de
commande puis classe la demande d'achat dans le chrono demande d'achat.
|
|
|
|
- transmet le deuxième
exemplaire au chef d'atelier
|
|
|
|
- envoi le bon de bon de
commande au fournisseur.
|
|
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Réception des articles
Réf : 8 ACH-04
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1. OBJET
La procédure à pour objet de garantir la
conformité des articles livrés par rapport au bon de commande
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure s'applique à tous les biens et
services reçus à l'entreprise de construction
générale conformément aux commandes effectuées.
3. OBJECTIF DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit permettre de s'assurer que les
articles livrés ont fait l'objet d'une commande et que la livraison
correspond en tous points (délai, référence des articles,
quantités) aux stipulations de la commande.
4. REGLES DE GESTION
- faire un rapprochement du bon de commande avec le bon de
livraison ; - émission systématique d'un bon de réception
pré numéroté ;
- les réceptions des livraisons se font des lieux
définis ;
- séparer des fonctions achat et réception.
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Réception des articles
Réf : 9 ACH-04
Mise à jour :
Septembre 2010
|
5. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Support (s) ou fait (s) générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Contrôle de
quantité et de
|
Copie du bon de commande ; bon
|
- Compare le Bon de commande
présenté par le livreur et celui transmis par le
chef d'atelier;
|
L'assistant du chef
|
la qualité des articles
Réception des
|
de livraison (BL)
Copie du bon de commande, bon
|
- informe le chef d'atelier en cas de nonconformité pour
régularisation du BC ;
|
d'atelier
|
|
|
- Vérifier la conformité technique de la
|
|
articles
|
de livraison et bon de réception
|
livraison ;
|
|
|
|
- Constate en cas de non-conformité technique les
motifs et les notifie sur le
|
|
|
|
Bon de livraison ;
|
|
|
|
- Réceptionne les articles livrés.
|
|
|
|
- établit le bon de réception qu'il signe
et fait signer par le chef d'atelier.
|
|
|
|
- remet le troisième exemplaire au
livreur ;
|
|
|
|
- vise le bon de livraison du livreur.
|
|
|
|
- remplit la fiche de mouvement de
stock pour augmenter le stock entré ;
|
|
|
|
- joint les copies du bon de réception et du bon de
livraison à la fiche qu'il remet à la comptabilité pour
classement.
|
|
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
|
|
Réf : 9 ACH-05
|
|
Gestion des Achats
|
|
Mise à
|
jour :
|
Comptabilisation règlement des factures
|
et
|
Septembre 2010
|
|
1. OBJET
La procédure à pour objet la comptabilisation et
le règlement des factures
2. CHAMP D'APPLICATION
La procédure s'applique à toutes les factures
d'achats reçues des fournisseurs sur la base des commandes
passées.
3. OBJECTIFS DE LA PROCEDURE La
procédure doit donner l'assurance que :
- les factures des fournisseurs font l'objet d'une
comptabilisation et d'un classement corrects et dans des délais
raisonnables ;
- les dettes dues aux fournisseurs sont rapidement
reportées dans les comptes individuels ;
- seules les factures correspondant à des livraisons
effectives et échues font l'objet de règlements ;
- les risques de double règlement sont inexistants ;
- les règlements font l'objet d'une comptabilisation
rapide dans les comptes des fournisseurs concernés.
4. REGLES DE GESTION
- designer un responsable chargé de la réception
des factures ; - comptabiliser les factures de façon chronologique
;
- régler les factures en tenue compte des
échéances et des priorités.
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion des Achats
Comptabilisation et
règlement des factures
Réf : 10 ACH-05
Mise à jour :
Septembre 2010
|
5. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Supports ou fait (s) générateur
|
Taches à exécuter
|
Intervenants
|
Réception de la facture
|
Facture
|
- prendre la facture
- enregistrer la facture dans le registre des « courriers
arrivés »
- transmettre la facture l'assistant du chef comptable pour
comptabilisation
|
Secrétaire
|
Comptabilisati on de la
facture
|
Facture,
copie du bon de livraison et Bon de réception
|
- reçoit la facture du fournisseur ;
- vérifie l'existence et la
conformité des pièces jointes par rapport à la facture
;
- mettre l'imputation comptable sur la facture ;
- comptabilise la facture dans le compte du fournisseur
concerné ;
- remet la facture au chef comptable pour validation de
l'écriture comptable ;
|
Assistant du chef
comptable
|
Validation de la
comptabilisati on
|
Facture, BL, BR
|
- vérifie l'exactitude de
l'écriture comptable ; - valide l'opération dans
l'application ;
|
Chef Comptable
|
Règlement de la facture
|
Facture, BL, BR
|
- remplit le chèque puis le transmet au
Directeur Général pour signature ;
|
|
|
|
- vérifie que l'échéance de la facture est
arrivée ;
|
Directeur Général
|
|
|
- signe le chèque puis le retourne au
chef comptable ;
|
|
|
|
- appel le fournisseur pour le paiement;
|
Chef comptable
|
|
|
- vérifie l'identité de celui qui
doit retirer le
|
|
|
|
chèque ;
|
|
|
|
- enregistre le numéro du chèque et les
références
|
|
|
|
de l'identité du celui qui est chargé du retrait
dans
|
|
|
|
le registre des « chèques remis »
|
|
|
|
- met le cachet « payé » sur la facture.
|
|
|
|
- classe la facture dans le chrono des factures
|
|
|
|
réglées.
|
|
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
Index des procédures
Réf : 1 TRESO
Mise à jour :
Septembre 2010
|
Gestion de la caisse TRESO - 01
Approvisionnement de la caisse TRESO - 02
Encaissement des créances TRESO - 03
Paiement des factures par banque TRESO - 04
Paiement des factures par caisse TRESO - 05
Gestion des comptes bancaires TRESO - 06
Manuel de Procédures
Entreprise de Construction
Générale
Gestion de la trésorerie
Réf : 2 TRESO - 01
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1. OBJET
La procédure a pour objet d'assurer le bon fonctionnement
de la caisse en garantissant la gestion saine et
rigoureuse.
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure s'applique à toutes les
opérations de tenue, de conservation des valeurs et de contrôle de
la caisse.
3. OBJECTIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit donner l'assurance que :
- les actifs de la caisse sont bien protégés
- les risques de détournement par la création de
dépenses fictives, création de documents de paiement sont
maîtrisés;
- les opérations relatives à la trésorerie
sont rapidement et correctement enregistrées par les services comptables
;
- le système de contrôle périodique des
existants en caisse est mis en place.
4. REGLES DE GESTION
- la caissière tient la caisse pour
financer les menues dépenses éligibles ;
- un brouillard de caisse est
édité à l'enregistrement chronologique et quotidien de
toutes les opérations d'entrées et de sortie de fonds ;
Réf : 3 TRESO - 01
Manuel de Procédures
Entreprise de Construction
Générale
Gestion de la trésorerie
Gestion de la caisse
Mise à jour :
Septembre 2010
5. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Supports ou faits générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Suivi des opérations de la caisse
|
Brouillard de caisse
|
- Fait l'état des valeurs détenues en caisse ;
- joint le brouillard de caisse ;
- transmet au Chef comptable le brouillard de caisse et les
espèces ;
|
Assistant du chef
Comptable
|
Journal de caisse
Brouillard de caisse, Procès verbal
|
- édite le journal de caisse ;
- fait le comptage physique des espèces en caisse ;
- rapproche les soldes théoriques des soldes en caisse
;
- rédige le PV de caisse ; - signe avec l'assistant ;
- - remet les éléments de contrôle au
caissier ;
|
Chef Comptable
|
|
Copie du brouillard de caisse, copie du journal de
caisse, classeur « inventaire de caisse »
|
- - récupère les pièces
contrôlées ;
- - fait une copie du brouillard et du
journal de caisse qu'il joint au PV de
caisse ;
- - classe le tout dans le chrono
« inventaire de caisse »
|
Assistant du chef
Comptable
|
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
Approvisionnement de la caisse
Réf : 4 TRESO - 02
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1 OBJET
Assurer l'approvisionnement de la caisse de l'entreprise pour
assurer son fonctionnement de façon régulière.
2 CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure s'applique à chaque fois que le niveau
des encaisses atteint trente mille francs (30000)
3 OBJCETIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit donner l'assurance que
l'approvisionnement est autorisé par des personnes habilitées
ainsi que les risques de détournement sont faibles.
4 REGLES DE GESTION
- Le niveau d'approvisionnement de la caisse est fixé
à cent mille (100000) Francs ;
- La différence entre le solde théorique et le
solde en caisse doit être nulle pour que la
caisse soit exacte. En cas d'écart, les justificatifs
doivent être fournies ;
- Un arrêté de la caisse est fait avant tout
réapprovisionnement par la caissière
- La caisse est réapprovisionnée à
concurrence du montant des dépenses justifiées.
Entreprise de Construction
Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
Approvisionnement de la caisse
Réf : 4 TRESO - 02
Mise à jour :
Septembre 2010
|
5 DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Supports ou faits
générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Arrêté de la caisse
|
Brouillard de caisse
|
- arrête la caisse en fin de journée, faisant le
point de l'encaisse détenue, des entrées et sorties ;
- inscrit dans le brouillard de caisse : la date
d'arrêté, le libellé « Arrêté de caisse
», la solde des espèces en caisse dans la colonne
« Recettes » ;
- remplit la fiche d'arrêté de caisse comprenant :
date d'arrêté, solde initial de la caisse, montant de
l'approvisionnement reçu, montant des autres recettes effectuées
sur la caisse, total des recettes, montant des dépenses
justifiées, solde théorique en caisse ;
- calcul la différence entre le solde théorique et
le solde en caisse et l'inscrit sur la fiche ;
- transmet l'arrêté de caisse et le brouillard de
caisse au Chef comptable
|
La caissière
|
Contrôle des pièces par le Chef
comptable
|
Arrêté de caisse, brouillard de caisse,
|
- contrôle la caisse sur la base de la fiche
d'arrêté préparée par la caissière, du
journal de caisse, des pièces de caisse et des espèces en
caisse.
|
Le chef comptable
|
|
|
- contrôle l'exactitude de chaque montant de
l'arrêté de caisse : solde initial, montant de
l'approvisionnement, autres recettes, sous total dépenses
justifiées, soldes théorique, solde en caisse.
|
|
|
|
- valide l'arrêté s'il est conforme en signant la
fiche d'arrêté : date, nom, signature ;
- transmet les documents à l'assistant pour
préparer l'ordre de paiement
|
|
Etablissement de l'ordre de paiement
|
|
- établit un ordre de paiement au nom de l'assistant ;
- transmet l'ordre de paiement au Directeur général
pour signature
|
L'assistant
|
Signature de l'ordre de paiement
|
Ordre paiement
|
- vérifie l'ordre de paiement ; - signe l'ordre de
paiement ;
- transmet l'ordre de paiement signé au Chef comptable
|
Le Directeur général
|
Ordre de paiement
|
- s'assure que le DG a signé l'ordre de paiement ;
- contresigne l'ordre de paiement ;
- transmet l'ordre de paiement au Directeur
général
|
Le Chef comptable
|
Etablissement et signature du chèque
|
chèque
|
- reçoit l'ordre de paiement ;
- fait établir le chèque par sa secrétaire
;
- signe le chèque et le transmet au chef comptable.
|
Le Directeur Général
|
Enregistremen t du chèque
par le comptable
|
chèque
|
- enregistre l'opération dans le brouillard de banque ;
- - copie le chèque, y inscrit l'objet du chèque
;
- mentionne l'objet du paiement et la date de transmission du
chèque ;
- remet le chèque à la caissière
|
Le chef comptable
|
Encaissement du chèque et enregistrement
|
Chèque
|
- encaisse le chèque ;
- enregistre l'encaissement dans le brouillard de caisse.
|
La caissière
|
Manuel de Procédures
|
Réf : 5 TRESO - 03
|
Entreprise de Construction
Générale
Gestion de la trésorerie
Encaissement des créances
|
Mise à jour :
Septembre 2010
|
1. OBJET
Assurer les encaissements des factures client
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE
La procédure est applicable à tous les
encaissements liés aux prestations de services
fournies par l'entreprise.
3. OBJECTIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit donner l'assurance que :
- les encaissements sont autorisés par la direction
générale ;
- les encaissements sont enregistrés rapidement et de
manière exhaustive ;
- les risques de détournement de recettes sont nulles ou
minimes ;
- les recettes réalisées sont correctement
évaluées ;
- les recettes sont enregistrées sur la bonne
période ;
- les recettes réalisées sont correctement
comptabilisées.
4 REGLES DE GESTION
- les chèques doivent être barrés et
libellés au nom de l'entreprise ;
- les chèques reçus et non barrés doivent
l'être immédiatement au moment de la réception ; - les
titres de paiement reçus sont systématiquement rapprochés
des pièces justificatives
correspondantes.
- les chèques reçus doivent être
immédiatement déposés à la comptabilité pour
encaissement.
- les chèques sont remis à l'encaissement le plus
rapidement possible.
Entreprise de Construction Générale
|
Manuel de Procédures
|
Réf : 7
TRESO - 03
|
Gestion de la trésorerie
|
Mise à jour : Septembre
2010
|
Encaissement des créances
|
Sous procédure
n° 1
|
Encaissement par chèque
|
5. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Supports et fait (s) générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Enregistrement du chèque encaissé
|
Chèque, bordereau d'encaissement
|
- recherche la facture client réglé;
- vérifie la conformité du montant du chèque
avec la facture ;
- fait une copie du chèque sur le quel il
précise les factures qui sont réglées par le chèque
;
- enregistre le règlement dans le journal banque ;
- classe une copie dans le chrono banque
- établit un bordereau de remise à l'encaissement
qu'il signe et transmet au chef comptable ;
|
L'assistant
|
Vérification et remise à l'encaissement
|
Chèque, bordereau d'encaissement
|
- vérifie que tous les chèques reçus ont
été remis à l'encaissement ;
- remet le bordereau de remise de chèque à
l'assistant pour dépôt à la banque.
|
Le chef comptable
|
Comptabilisatio
|
Chrono «
|
- classe le bordereau de remise avec
|
L'assistant
|
n de l'opération
|
chèques encaissés »
|
les copies de chèque ;
|
|
Entreprise de Construction Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
Encaissement des créances
Sous procédure Encaissement n° 2 en espèces
Réf : 8
TRESO - 03
Mise à jour : Septembre
2010
|
Opérations
|
Supports et fait (s) générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Réception des
|
Espèces pièces
|
- réceptionne les espèces ;
|
L'assistant
|
espèces pour encaissement
|
de caisse
|
- vérifie la conformité du montant du
règlement avec la facture ;
|
|
|
|
- établit un bordereau d'encaissement en espèce
visé par le client et par lui - même ;
|
|
|
|
- remet l'original au client et garde une copie pour l'entreprise
;
|
|
|
|
- constate l'entrée en caisse dans son cahier de suivi
des mouvements de caisse et dans le journal de caisse ;
|
|
|
|
- transmet la pièce de caisse au chef comptable
|
|
Enregistrement
|
Pièces de caisse
|
- enregistre l'opération dès la réception
des
|
Le chef
|
de l'opération
|
|
pièces ;
|
comptable
|
|
|
- établit un bordereau de remise à l'encaissement,
selon les mêmes procédures décrites pour les encaissements
par chèque.
|
|
Paiement des factures par chèque
Réf : 9 TRESO - 04
Mise à jour : Septembre 2010
Entreprise de Construction Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
1. OBJET
La procédure a pour objet de régler les factures en
contrepartie des fournisseurs livrées ou des prestations
effectuées par chèque.
2 CHAMP D'APPLICATION
La procédure s'applique aux règlements de factures
par chèque ou par virement bancaire.
3 OBJECTIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure doit donner l'assurance que :
- tous les paiements sont autorisés par des personnes
habilitées ;
- les enregistrements des factures et des paiements sont
exhaustifs ;
- les risques de détournement sont minimes ;
- il n'y a pas de cumul de fonctions incompatibles.
4 REGLES DE GESTION
- les factures doivent être réglée selon une
programmation hebdomadaire ;
- les factures doivent être certifiées,
accompagnées d'un BC et d'un BL et porter le cachet « bon à
payer » ;
- les factures doivent toujours portées le numéro
du bon de commande correspondant ;
- les factures de montants inférieurs à cent mille
(100000) Francs sont réglées par la caisse ;
Toute facture réglée porte le cachet « PAYE
»
Entreprise de Construction Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
Paiement des factures par chèque
Réf : 10 TRESO - 04
Mise à jour : Septembre 2010
5 DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Supports et fait (s) générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Points des factures en instance
|
Facture en instance
|
- fait la situation des factures en instance de
règlement
- transmet les factures au directeur général
|
L'assistant
|
Choix des factures à payer
|
Factures à
payer, ordre de paiement
|
- contrôle les factures, les BC et les BL ;
- décide des factures à mettre en paiement en
tenant compte de la trésorerie disponible et de la date de
réception des factures à l'entreprise ;
- vise les factures éligibles au paiement ;
- transmet les factures à régler à
l'assistant du chef comptable pour l'établissement des ordres de
paiement.
|
Directeur général
|
Etablisseme nt des ordres de paiement
|
Ordre de paiement
|
- regroupe les factures par fournisseurs ;
- établit un ordre de paiement au nom de chaque
fournisseur ;
- transmet les factures et les ordres de paiements au Chef
comptable.
|
L'assistant
|
Signature
des ordres de paiement
|
Ordre de paiement
|
- vérifie la cohérence des montants des factures et
des ordres correspondants ;
- vérifie les montants en chiffres et en lettre,
nom du bénéficiaire, imputation budgétaire des
ordres
|
Le chef comptable
|
|
|
de paiement.
- signe les ordres de paiement et transmet le dossier au DG
|
|
Signature des chèques
|
chèques
|
- reçoit les ordres de paiement
|
Le Directeur Général
|
|
|
- fait établir les chèques ;
|
|
|
|
- transmet les chèques au chef comptable.
|
|
Paiement des
|
Bordereau de
|
- enregistre les chèques dans le brouillard de
|
Le chef
|
fournisseurs
|
remise de chèques, brouillard de banque
|
banque ;
- prépare les bordereaux de remise de chèque avec
photocopies des chèques ;
|
comptable
|
|
|
- règle les fournisseurs contre décharges des
bordereaux de remise de chèques ;
|
|
|
|
- met le cachet de paiement sur les factures
réglées et mentionne la date de paiement et la
référence du chèque de paiement ou de l'ordre de virement
;
|
|
|
|
- joint l'original du bordereau à la facture
réglée ;
|
|
|
|
- classe les factures réglées avec toutes les
pièces dans le chrono « banque » correspondant.
|
|
Entreprise de Construction Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
Paiement des factures par espèces
Réf : 11 TRESO - 05
Mise à jour : Septembre 2010
|
1 OBJET
La procédure a pour objet de régler les factures
reçues par l'entreprise.
2 CHAMP D'APPLICATION
La procédure s'applique pour le règlement en
espèces des fournisseurs.
3 OBJECTIFS DE CONTRÖLE INTERNE
La procédure vise à s'assurer que :
- les paiements sont autorisés par la direction
générale ;
- les paiements sont enregistrés rapidement et de
manière exhaustive ; - les risques de détournement sont nulles ou
minimes ;
- les dépenses réalisées sont correctement
évaluées ;
- les paiements sont enregistrés sur la bonne
période ;
- les dépenses sont correctement comptabilisées
;
- les règlements comptabilisés correspondent
à des dépenses réelles de l'entreprise. 4. REGLES
DE GESTION
- les factures doivent être réglées selon une
programmation hebdomadaire ;
- les factures doivent être certifiées,
accompagnées d'un BC et d'un BL et porter le cachet « bon à
payer » ;
- les factures doivent toujours porter le numéro du bon de
commande correspondant ;
- les factures de montants inférieurs à cent mille
(100000) Francs sont réglées par la caisse ;
Toute facture réglée porte le cachet « PAYE
»
Entreprise de Construction Générale
Manuel de Procédures
Gestion de la trésorerie
Paiement des factures par espèces
Réf : 12 TRESO - 05
Mise à jour : Septembre 2010
|
5 DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
|
Supports et fait (s) générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
|
Regroupement des factures à régler
|
Factures à régler
|
- regroupe les factures à régler suivant les dates
d'échéances
- transmet les factures avec la mention « pour visa »
au Directeur Général
|
Le chef comptable
|
Contrôle des factures
|
Facture à régler
|
- s'assure que les dates d'échéances des factures
sont arrivées ;
- vise les factures à régler ;
- transmet les factures à l'assistant.
|
Directeur générale
|
Paiement des fournisseurs
|
Brouillard de caisse
|
- prépare les pièces de caisse ;
- paye les factures des fournisseurs contre acquittement des
factures ;
- appose le cachet « payé »r sur la facture ;
- enregistre les paiements dans le brouillard de caisse ;
- classer les factures réglées dans le chrono de
caisse
|
L'assistant
|
Entreprise de Construction Générale
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Manuel de Procédures
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Réf : 13
TRESO - 06
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Gestion de la trésorerie
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Mise à jour :
Septembre
2010
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Gestion des comptes bancaires
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1. OBJET
La procédure a pour objet de permettre un suivi des
opérations bancaires et de rapprocher les relevés bancaires des
comptes banques tenus par l'entreprise.
2. CHAMP D'APPLICATION DE LA PROCEDURE La
procédure s'applique à tous les comptes bancaires de
l'entreprise.
3. OBJECTIFS DE CONTROLE INTERNE
La procédure permet de s'assurer :
- de la mise en place d'un système de rapprochement
périodique des journaux des comptes banque tenue par l'entreprise et les
éléments contenus des relevés de comptes des
banques ;
- de la revue périodique de ces travaux de rapprochement
par un responsable désigné par la Direction Général
;
- que les comptes de trésorerie sont
régulièrement analysés et justifiés et que toutes
opérations bancaires non autorisées ou anormales sont rapidement
détectées.
4. REGLES DE GESTION - Le DG et le chef
comptable sont les seuls signataires autorisés à engager les
dépenses ;
- Il est réalisé un suivi individualisé de
chaque compte au moyen d'un journal de banque par compte bancaire;
- l'assistant du chef comptable enregistre chronologiquement tous
les mouvements de fonds dans les journaux de banque correspondants.
- chaque journal de banque est arrêté mensuellement
par l'assistant du chef comptable et contrôlé par le chef
comptable.
- Un état de rapprochement bancaire mensuel pour chaque
compte est effectué par l'assistant du chef comptable.
Entreprise de Construction Générale
|
Manuel de Procédures
|
Réf : 14
TRESO - 06
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Gestion de la trésorerie
|
Mise à jour :
Septembre
2010
|
Gestion des comptes bancaires
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5 DESCRIPTION DE LA PROCEDURE
Opérations
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Supports et fait (s) générateurs
|
Tâches à exécuter
|
Intervenants
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Etablissement de l'état de rapprochement
|
le relevé bancaire à la date de rapprochement
le journal de banque de la période
l'état de rapprochement bancaire du mois
précédent
|
- pointe sur le relevé bancaire édité par la
banque, sur le journal de banque tenu par l'entreprise, les écritures
inscrites sur le relevé bancaire et quitrouvent leur
correspondant sur le journal de banque du mois précédent dans la
partie droite «débit passés dans nos livres et non
crédités par la banque » ;
- faire les ajustements nécessaires de sorte que les
soldes soient égaux et contraire ;
- indique le mois pour lequel est effectué le
rapprochement bancaire ;
- signe l'état de rapprochement bancaire et le remet au
Chef comptable
|
L'assistant
|
Vérification de l'état de rapprochement et
régularisation
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L'état de rapprochement
|
- vérifie que l'état de rapprochement est bien
fait.
- valide le rapprochement bancaire ;
|
Le chef comptable
|
|
|
- passe les écritures de régularisation ;
|
|
|
|
- remet l'état de rapprochement à
|
|
|
|
l'assistant comptable pour classement
|
|
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|
dans le chrono « état de
|
|
|
|
rapprochement bancaire »
|
|
6.1.2. Formation
Pour une parfaite mise en oeuvre du manuel de
procédure, il s'avère nécessaire de former les
utilisateurs pour permettre à ceux-ci d'avoir une meilleure
compréhension du document. Pour cela, une formation à
l'utilisation du manuel de procédure doit être dispensée
à ces principaux concernés.
6.2. Recommandations
Nous ne pouvons pas terminer nos travaux sans adresser des
recommandations aux principaux acteurs du processus de gestion des achats et de
la trésorerie de l'entreprise de construction générale.
Ces recommandations permettront d'assurer une mise en oeuvre effective du
manuel.
Pour ce faire, nous recommandons à l'entreprise de
construction générale de renforcer son système
d'information afin d'assurer une fluidité des informations entre les
différents services. Aussi, elle devra acquérir un logiciel de
gestion de la comptabilité. Elle doit également se doter d'un
coffre fort afin de sécuriser ses actifs.
Par ailleurs, l'entreprise de construction
générale doit veiller à ce que ces procédures
soient constamment mises à jour. Ces mises à jour pourront
être motivées par des changements dans la structure, des
modifications des procédures et systèmes dans le but
d'améliorer les procédures existantes pour faire face à
des situations nouvelles.
Conclusion
La conception de manuel de procédure pour l'entreprise
de construction générale répond à un besoin
réel de réorganisation de l'entreprise. Sa conception a
été faite de telle sorte que sa compréhension soit
aisée pour tous les utilisateurs. De plus, ce manuel sera mise à
jour pour garantir la constance de son efficacité.
Conclusion de la Deuxième partie
La deuxième partie de notre étude
consacrée à la présentation de l'entreprise de
construction générale et à la conception de son manuel de
procédures de la gestion des achats et de la trésorerie nous a
permis d'appréhender les différentes étapes de conception
d'un manuel de procédure.
Nous avons également dans cette partie
identifiée les risques pouvant mettre en péril à survie de
l'entreprise.
En ce qui concerne l'élaboration du manuel de
procédure des cycles achat et trésorerie, nous avons
procédé à l'inventaire puis à l'évaluation
des procédures existantes afin de déceler les dysfonctionnements
du système de contrôle interne. Nous avons en fin, proposé
des dispositifs pour la résolution de ces dysfonctionnements.
Nous avons proposé ensuite un manuel de
procédure adapté à la gestion des achats et de la
trésorerie de l'entreprise de construction générale. Cet
outil permettra à l'entreprise de mieux gérer ses
procédures d'achat et de trésorerie.
Nous avons également insisté sur son application
dans la mesure où il ne sert à rien de disposer d'un manuel s'il
n'est pas appliqué.
CONCLUSION GENERALE
L'Entreprise de Construction Générale (ECG),
comme toute autre entreprise, a besoin de moyens pour atteindre ses objectifs
et d'assurer sa pérennité. Pour se faire, plusieurs facteurs et
acteurs sont à considérer. Le préalable de ces facteurs
est l'organisation de l'entreprise.
En effet, l'organisation d'une entreprise commence par le
recensement des fonctions nécessaires à son fonctionnement.
L'absence d'une fonction se traduit par un dysfonctionnement. Selon les
circonstances, certaines sont plus importantes que d'autres, mais toutes
doivent être présentes. C'est du regroupement de ces fonctions au
sein de l'entreprise que résulte l'organisation.
L'organisation consiste donc à combiner les ressources
existantes de l'entreprise ; humaines, matérielles et financières
de façon à permettre l'obtention de la performance la plus
élevée.
Toute entreprise suit un mode de fonctionnement et
d'organisation propre à elle. La stratégie, le
métier, la taille, la maturité, l'histoire et la culture
influencent l'organisation et le fonctionnement de l'entreprise.
Selon les théoriciens du management, la mise en place
des procédures efficaces doit être une préoccupation
majeure, car elle est désormais nécessaire pour assurer la
performance de l'entreprise. La négligence de celle-ci constitue une
entrave pour son développement. C'est dans ce cadre que Peter Drucker
dit : « la meilleure structure de l'entreprise ne garantira pas les
résultats et la performance. Mais une mauvaise structure est la garantie
de la non performance. Tout ce qu'elle produit c'est de la friction et de la
frustration. La mauvaise structure met le projecteur sur les faux
problèmes et aggrave les disputes non pertinentes. Elle met l'accent sur
les faiblesses et affaiblit plutôt que de renforcer la performance. La
bonne structure organisationnelle est donc un pré requis à la
performance.
Le manuel de procédures permet donc à
l'entreprise un bon déroulement de ses activités et facilite les
travaux lors des contrôles des auditeurs.
Il peut contribuer de façon directe au
développement de l'entreprise de construction générale.
Seule sa mise en pratique stricte est à la base d'un système
organisationnel constructif. Les procédures doivent être
respectées. Même le Directeur pour prendre une
décision, doit suivre les procédures. Le non
respect de ces nouvelles procédures peut perturber le fonctionnement
normal de l'entreprise et la mettra en danger.
Cette étude avait pour objectif de montrer au dirigeant
de l'entreprise l'importance d'un manuel de procédures et son
utilité pour atteindre son objectif de pérennité. A
l'issue de ce travail, notre constat est que si l'entreprise arrive a respecter
ce manuel de procédures, les décisions de la direction seront
respectées et appliquées, les performances et l'efficacité
opérationnelles seront améliorées, les comptes annuels
seront réguliers, sincères et donneront une image fidèle
du résultat des opérations, les actifs de l'entreprise seront
sauvegardés.
Il faut noter que le manuel de procédures n'est pas
figé. Il doit être régulièrement mis à jour
par des notes qui les complètent ou en modifiant quelques aspects
à partir de l'évolution de la structure et de ses
activités.
Pour la bonne exécution des procédures, il est
recommandé de rendre disponibles les moyens d'action. En effet, le
personnel de l'entreprise participera à des formations sur l'application
de ces procédures car le respect des procédures dépend de
la compétence du personnel. Aussi, le manuel de gestion sera disponible
sur le réseau intranet de l'entreprise. De ce fait, le Dirigeant de
l'entreprise de construction générale doit donc changer la
manière dont l'entreprise est gérée.
ANNEXES
NNEXES
Liste des annexes
Annexe 1 : Questionnaire de contrôle interne du cycle achat
et trésorerie Annexe 2 : Grille de séparation des tâches
Annexe 3 : Guide d'entretien
Annexe 4 : Tableau des forces et faiblesses apparentes (TFfa)
Annexes 5 : Tableau d'identification des dispositifs
spécifiques des maîtrise des risques Annexes 6 : Flow- chart sur
la gestion de la caisse
Annexes 7 : Flow- chart sur l'approvisionnement de la caisse
Annexes 8 : Flow- chart sur l'encaissement des créances Annexe 9 : Flow-
chart sur le paiement des factures par banque Annexe 10 : Flow- chart sur le
paiement des factures par caisse Annexe 11 : Flow - chart sur la gestion des
comptes bancaires Annexe 12 : Flow- chart sur l'expression des besoins
Annexe 13 : Flow- chart sur la sélection des
fournisseurs Annexe14 : Flow- chart sur la passation de la commande Annexe 15 :
Flow- chart sur la réception des articles
Annexe16 : Flow- chart sur la comptabilisation et paiement des
factures Annexe 17 : Bon de caisse
Annexe 18 : Bon de commande
Annexe 19 : Bon de livraison
Annexe 20 : Bon de paiement de chèque Annexe 21 : Fiche
d'imputation comptable Annexe 22 : Ordre de paiement
Annexe 23 : Reçu de versement de chèque Annexe 24 :
Reçu de versement espèces Annexe 25 : Demande d'Achat
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Consulté le 10 septembre 2010
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www.amrae.asso.fr/lesrencontres/Lille/2002/actes/p10/p10.Fontigune.pdf,
consulté le 05 Octobre 2010.
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