I.1.7. Moyens de méthodes de vulgarisation
Les moyens et les méthodes de vulgarisation son :
- partir des objectifs à atteindre au niveau des
destinataires, savoir à quoi on veut aboutir ; choisir un certain
contenu informationnel limité ou original.
- Replacer l'information dans un contexte d'ensemble dans
lequel le destinataire peut se situer, c'est-à-dire, qu'il soit
indispensable de repérer les principaux centres d'intérêt
des destinataires à ce sujet, leurs représentations, leurs
préoccupations,.
- Simplifier l'information non seulement au niveau de langage
par la traduction dans des mots courts, mais aussi au niveau de raisonnement
par la sélection et la schématisation des principales
opérations.
- Présenter la façon stimulante, en ayant
recours à l'analogie, au récit, à la vulgarisation,
à la mise en scène, à l'élément
humain13(*).
I.2. LE GENRE
Introduction
La notion du Genre n'est pas à confondre avec le sexe
et encore avec la femme. Elle consiste plutôt en une construction
socioculturelle des rôles et des rapports entre les hommes et les femmes
dans la société.
Cette investigation nous permettra de clarifier les concepts
connu, du Genre, d'égalité, de l'équité, de
parité et pour mieux comprendre et orienter notre démarche
scientifique.
I.1.2. Historique du Genre
Le Genre peut être situé dans des recherches en
anthropologie et ethnologie. Ici les études féministes datent de
la fin des années 60. Avant ces écrits anthrocentrisme rend les
femmes invisibles en tant qu'actrice sociales et en tant qu'être
humain14(*).
En 1989, Antoinette Fouque, « Figure
emblématique du mouvement de la libération des femmes (MLF),
crée l'alliance des femmes pour la démocratie avec comme
visé d'oeuvrer à la démocratisation de la
société15(*).
C'est à partir de 1994, elle a mené ce combat
dans un mandat de députée au parlement européen.
Pour ce faire, le Genre est le concept de la 4e
conférence mondial sur les femmes tenu au mois de septembre 1995
à Pékin (Beijing) avec comme thème du forum des ONG
« Regarder le monde avec un oeil de femmes »16(*).
Et pour le suivi de cette importante réunion,
l'assemblée générale a convoqué une session
extraordinaire à New York en juin 2000 en vue du suivi des
progrès réalisés au cours du programme d'action de
Beijing.
I.1.2. Origine du concept Genre
En effet, de 1950 à 1975, c'est l'approche
« Emancipation de la femme qui visait l'amélioration de son
statut social et légal.
Avec la déclaration de la journée
internationale de la femme en 1975 et la conférence mondiale de Mexico,
c'est l'essor de « Genre ».
Pour les nations unies, la notion du Genre apparaît
vers 1970 aux Etats-Unis, la commission économique et sociale
défini Le Genre comme étant « le processus de favoriser
l'implication de la femme et de l'homme à toute action planifier, y
compris la législation, les politiques ou les programmes dans tous les
domaines de la vie et à tous les niveaux17(*).
Dans les années 80, la démarche axée sur
l'égalité de sexes est apparue dans la foulée de
l'approche de développement. Il s'agissait donc de promouvoir la
condition de la femme dans la société.
A cet effet, l'égalité des sexes était
l'objectif ultime18(*).
Le programme d'action adopté à la
quatrième conférence des nations sur les jeunes tenue à
Beijing en 1995, a fait l'objet de l'intégration de la
problématique hommes-femmes dans la société. C'est une
stratégie de la promotion de l'égalité de chance de tous
dans les postes de décision.
En juillet 1997, le conseil économique et social des
nations unies a défini la notion du Genre dans une démarche de
l'équité. il s'agit d'une stratégie visant à
incorporer les préoccupations et les expériences des femmes aussi
bien que celles des hommes, dans l'élaboration, la mise en oeuvre, la
surveillance et l'évaluation des politiques de développement et
que l'inégalité ne puisse se perpétuée.
Les recommandations issue de la conférence de
Luxembourg en 2000, et retenues en 2005 à l'occasion du Pékin +
10, a engagé la société congolaise a adoptée une
stratégie conjuguant de manière complémentaire les
programmes de renforcer le statu des femmes en tenant compte de la
compétence, de l'équité et l'éthique.
C'est pourquoi, en République Démocratique du
Congo, le concept a pris un ampleur considérable depuis la promulgation
de la loi sur la parité dans l'article 14 de la constitution de la
3e République en 2006, pour son excellence Joseph
Kabila Kabange président de la République
Démocratique du Congo, jusqu'à nos jours.
* 13 Ib., p. 3.
* 14 JACQUES I.,
Développement au masculin/Féminin, Le genre anti d'un nouveau
concept, 1995, p. 10.
* 15 FOQUE, A.,
L'apport de débat sur le genre et la parité, Paris,
1994, p. 3.
* 16
www.women watch.org.thut, consulté
le 15/02/2009.
* 17 SEARGER, J., Atlas
des femmes dans le monde : la réalité de leur condition de
vie, éd. du Dument, 2003, p. 128.
* 18 Manuel UNDP,
Démarche axée sur l'égalité des sexes dans la
situation des conflits et d'après conflits, Kinshasa, 2008, p.
19.
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