EPIGRAPHIE
« La femme sage bâtit sa maison
Et la femme insensée la renverse de ses propres
mains »
Proverbe 14, 1
« Les belles mains sont celles qui réalisent
des actions nobles,
Bonnes et vraies, les beaux pieds sont ceux qui vont
alléger les chagrins des autres »
JOLIE BOLOWA.
« Lorsque les femmes ne participent pas
Au développement endogène d'un pays sur un pied
d'égalité,
Ce sont les membres de la société qui en
pâtissent »
KERNAL DERVIS
DEDICACE
A DIEU plein d'amour,
Père qui nous a donné l'opportunité
D'élaborer et rédiger ce travail de fin
d'étude universitaire ;
A nos parents
Metally Lompala et Catherine Longendja,
Pour leur efforts consentis durant notre vie, jusqu'à ce
jour.
REMERCIEMENT
Ce travail marque le terme de notre deuxième cycle de
cursus universitaire. Il constitue les prémisses d'un dur labeur. Le
chemin n'a pas été facile, il nous a couté sacrifice, et
persévérance.
Sincèrement, nous sommes très fières des
riches enseignements et la formation intégrale reçue à
l'Université Catholique du Congo, notamment à la faculté
des communications sociales.
Pour ce faire, nous tenons à remercier les personnes
qui de près ou de loin, nous ont assistés moralement,
intellectuellement, et durant notre cursus universitaire dans cette alma
Mater.
C'est ainsi que, d'un coeur reconnaissant, nous adressons nos
remerciements aux autorités de l'Université Catholique du Congo,
en particulier, celle de la faculté des communications sociales.
C'est pourquoi, nous avons une dette lourde à rendre
au professeur FULGENCE MUNGENGA, notre directeur,
nous avons trouvé en lui un maitre doué, dont les connaissances
n'inspirent aucune contestation. Ces remarques et sa rigueur scientifique nous
ont permis de réaliser en toute objectivité ce travail de fin
d'étude.
Nous disons un grand merci à la société
de Marie pour l'hospitalité qu'elle a réservée à
notre égard. Particulièrement le Révérend,
Père Léo pauels, l'aumônier de la
communauté laïc Marianiste et le Révérend
frère Christophe Muyuka, Directeur Général de
l'institut supérieur d'informatique Chaminade, pour leur soutient
apporté à notre formation universitaire. Nous saluons aussi avec
les mêmes égards, les Révérend frères
Jeans Bosco Mukolo, Secrétaire Général
Académique de l'I.S.I.C et Brice Octave Ngakonomo,
Secrétaire Général administratif de l'I.S.I.C, pour leur
soutient social et moral dont nous étions
bénéficiaires.
Merci infini à tous ceux qui nous ont assistés
et soutenu d'une manière particulière durant nos années
académiques, les professeurs, Abbé Joseph Baambe, Mme
Esperance Bayedila, ainsi que, Messieurs, Jean- Louis Bongungu, Jose Boonga,
Trabet Liloo, Jeans pierre Impoma, Albert Itsindo,
André Bokila, pour leurs soutient dont nous étions
bénéficiaire.
Nous sommes très reconnaissantes envers nos
frères et soeurs, Mathu longendja, Emanuel Longendja, Patrick
isoloke, Joséphine LIkoku, Agnès Elumbu, Olive Bongoli, Jeansmine
isofale, Fifie Mamputu, pour les conseils et
encouragements.
Nos remerciements vont également aux compagnons
de lutte avec qui nous avons cheminé ensemble, nous pensons ici
à Mr l'abbé jean Calvin Mutuba, Père
Arsène Logro, Thiery lusanga, Franck Tseta, Jacques Munoka, Maryse
Manzanza, Ivette Musafiri, Eloge N'sanda et à bien d'autre dont
les noms n'ont pas été cités, qu'ils trouvent
également l'expression de notre amour parfait.
JOLIE BOLOWA
INTRODUCTION GENERALE
0.1. Objet
Notre étude porte sur la vulgarisation du genre
à travers le processus de la décentralisation. Le but poursuivi
est la promotion du Genre dans les provinces et entités
décentralisées, pour le développement intégrale de
la personne, ainsi que sa participation en tant que membre de la
société civile.
L'éducation relative à l'environnement vise
justement le développement d'attitude chez les individus comme Jean
Lohisse souligne que « L'homme est en contact avec1(*) Il
communique »2(*).
C'est la raison pour laquelle les différentes sociétés ont
établi des systèmes éducationnels des citoyens pour qu'ils
se comportent de façon saine et responsable. Et vivant en harmonie avec
les autres pour jouer des rôles essentiels dans la société
car, la communication est la condition sine qua non de l'existence humaine.
De ce fait, « il s'ensuit que, l'échange,
les interactions humaines conduisent d'avantage à une certaine
modification des attitudes, de comportement de l'homme »3(*).
Aussi, c'est sur base des significations que
les individus interagissent. C'est ainsi que les stimulations autonomes d'un
individu placé dans un environnement donné, et pourtant tous les
actes posés par l'homme, exprime donc un comportement
D'un autre point de vue, le changement suppose est un passage
d'un état à un autre, sous une amélioration de la vie.
Toute application ou un comportement expliquerait alors que, ce dernier soit
véritablement observable.
C'est en ce sens que, les Béhavioriste estiment qu'on
ne peut formuler des lois qu'à propos des choses observables. Or on peut
observer le comportement de l'homme de ce qu'il fait et dit, ainsi que à
travers ses actes.
Pour ce faire, parler du changement de comportement, c'est
aborder le développement centré sur l'homme, à savoir le
développement de tout au service de la société.
Le contexte d'application et de la conception de la
communication pour le changement de comportement D'Awa Seck
devienne très capital, car la République Démocratique du
Congo, est un pays caractérisé par les antivaleurs dans tous les
domaines et surtout dans le domaine communicationnel.
Problématique
Par ailleurs, en dépit des dispositions
constitutionnelles favorables à une représentation significative
des femmes dans les institutions nationales et provinciales.
C'est ainsi que la consécration de la parité
dans son article 14 de la constitution de la troisième république
promulgue depuis le 18 février 2006, par le Président de la
République Joseph Kabila Kabange. Il l'avait
consacré du principe de la promotion de l'égalité de
chance et de l'autonomisation de la femme4(*).
Le retard accusé au niveau de la scolarisation de la
jeune fille ne l'explique pas par le sexe, mais plutôt sur la conception
que l'on a du rôle de la femme à savoir celui d'être bon
pour la procréation, la religion et le ménage. Le constat est que
les études sont encouragées pour les jeunes garçons, alors
que l'instruction des femmes est négligée. C'est l'une des causes
de la faible représentation de celle-ci dans les institutions de la
république.
Cette mentalité traditionnelle nous colle encore
actuellement et rétrograde. Or dans la majorité des foyers
congolais en général et kinois en particulier, c'est la femme qui
assure la survie et la gestion de la famille.
Le genre que nous promouvons apparaît donc comme
« une stratégie pour transformer les préoccupations et
les expériences des femmes et des hommes dans une dimension
intégrale au niveau de l'élaboration, l'exécution, la
supervision et l'évaluation des politiques des programmes dans toute les
sphères »5(*).
De sorte que les femmes et les hommes
bénéficient de même avantage et l'inégalité
ne soit pas perpétuée.
En outre, le Genre vise, l'équité,
c'est-à-dire, à tenir compte de l'identité et
l'spécificité de la femme et de l'homme dans les actions à
mener la justice sociale. L'équité prône également
pour la participation de la femme au poste de prise des décisions
à l'échelle nationale, provinciale et locale, en tant qu'actrice
de développement au même pied d'égalité que
l'homme6(*). En ce qui
concerne la promotion de l'implication du Genre dans la politique de la
décentralisation, l'adaptation de la législation nationale
déjà ratifié par la République Démocratique
du Congo, chacun à sa manière de percevoir le Genre
« qui pour les uns est une forme de dictature de la communauté
internationale, une bombe d'instabilité des mariages africains, une
campagne pour la promotion de la femme, une idéologie de bouleversement
de l'identité culturelle congolaise ou une structure qui essaye de
mettre en place une division des classes sociales entre les hommes et les
femmes »7(*).
De ce fait, les huit objectifs adopté en septembre
2000 à l'occasion du sommet qui réunissent 189 pays membres de
l'organisation des Nations Unies, le troisième objectif constitue un
atout majeur pour la femme dans le monde. Celle-ci consacre le principe de la
promotion de l'égalité de l'homme et de la femme. Dans la mesure
où la décentralisation vise l'autonomie des entités
territoriales, leur participation au développement et dans la gestion de
la chose publique.
Elle peut favoriser la participation et la
représentation significative de la femme.
Il est clair qu'on ne peut pas parler du développement
ou d'un changement social d'une société sans toutefois tenir
compte de la compétence, de l'équité, et de la formation
adéquate de l'individu.
Raison pour laquelle la problématique qui se
dégage de cet objet d'étude est de savoir comment la femme
participe-t-elle dans le processus de la décentralisation ?
Qu'elle stratégie communicationnelle peut-on utiliser
pour contribuer au changement de comportement de la femme congolaise en sorte
que celle-ci sache cerner le bien fondée du Genre ?
Hypothèse
Nous partons de l'hypothèse selon laquelle, le Genre
offre à la femme et l'homme la possibilité d'avoir un
accès à la gestion de la chose publique. Mais c'est une approche
qui n'est pas encore bien appréhendée et ne cadre pas avec notre
réalité sociale et culturelle.
La conception de la communication pour le changement de
comportement peut-être appliquée en République
Démocratique du Congo. Dans la mesure où le pays est
confronté à une crise sociale très préoccupante.
Les choix spécifiques restent nombreux entre autres
l'éducation, la santé, le social, la politique ect. Toutefois,
dans le cadre de cette recherche, nous allons plus aborder le champ ou le
domaine communicationnel
Méthodes et techniques
Le travail de la pensée, de l'esprit exige la
détermination méthode à suivre pour atteindre les
résultats escomptés.
Dans le cadre de ce travail nous nous basons sur l'approche
d'une lecture commentée. Cette approche sera essentiellement
complétée par la technique documentaire, qui consiste à
mettre la lumière des données recueillies dans le document que
nous serons à mesure de mieux expliciter les conditions de l'application
de la méthode de la communication pour le changement de comportement.
En effet, ce courant qui s'inspire des théories de la
psychologie sociale et cognitive qui a pour objectif d'élaboration des
programmes visant à changer le comportement individuel quotidien.
Cadre théorique
Notre travail se fonde sur la théorie du comportement
prévu D'ICEIK AJZEN. Cette théorie est le prolongement de celle
d'action raisonnée similaire d'Ajzen et Ficheben. Elle nous aide
d'établir ce qu'est possible de changer le comportement des personnes
à travers la communication. En tenant compte de leurs attitudes, des
normes et des convictions.
Selon cette conception ou théorie d'Aceik Ajzen
« les normes ou convictions comportementales sont celles au sujets
des expériences normatives des autres »8(*). Tandis que les convictions de
contrôle sont au sujet de la présence des facteurs qui peuvent
faciliter ou empêcher , La performance du comportement, la norme
subjective et la perception du contrôle du comportement qui mène
à la formation d'une intention comportementale.
Intérêt du sujet
De prime abord, l'intérêt de notre recherche sur
la vulgarisation du Genre à travers le processus de la
décentralisation des enjeux et des perspectives dans le milieu rural
reste scientifique. Du fait qu'au terme du deuxième cycle, l'exigence
académique recommande un exercice de pensée, d'esprit
scientifique sanctionnant ce parcours universitaire.
En second lieu, nous avons choisi d'aborder ce sujet
d'actualité en ce moment où tous les pays,
particulièrement africains, doivent être au rendez-vous de la
globalisation, du développement intégral et endogène. Et
la République démocratique du Congo en général et
la province de l'Equateur en particulier n'en font pas exception.
Pour y arriver, il faut éradiquer certaines
antivaleurs qui pèsent sur cette province: chômage,
analphabétisation, enclavement ... tout cela provient en grande partie
des propres comportements de la population.
Sur un autre registre, plusieurs campagnes de sensibilisation
et de conscientisation sous le mass médiatique pour le changement de
comportement n'ont pas abouti. C'est ainsi que l'approche abordée dans
ce travail va au delà des considérations antérieures
tentera de proposer des pistes de solutions pour arriver à une fin
louable.
Délimitation du sujet
Nous allons limiter ce travail dans le temps depuis l'an 2006
jusqu'à 2009 sur l'aspect purement communicationnel étant
donné que cette conception de la communication pour le changement de
comportement est applicable dans la vie sociale. D'une part, dans l'espace au
sein de la province de Mbandaka/Equateur.
Et d'autre part, il portera sur l'examen d'un certain nombre
d'aspects comportementaux pour ainsi arriver à escompter les
résultats sur l'ensemble de la société. Tout ceci à
cause des contraintes qui nous sont imposées entre autre les moyens
à notre disposition pour réaliser un travail scientifique de ce
nom.
Difficulté rencontrée
En effet, tout travail de recherche scientifique recommande
ainsi la réunion de tous les atouts pour sa réalisation. Ainsi
pour la réalisation de notre dernier, nous avons été
butés à des difficultés d'ordre matériels,
financiers. Il faut ajouter à cela le non accès aux document
détenu par les ministères du Genre et de la
décentralisation. En fin, il faut signaler également celles
liées au contrainte de temps nous imparti pour la réalisation du
présent travail.
Economie du travail
Dans le cadre de cette recherche scientifique, outre
l'introduction générale et la conclusion, nous avons trois
chapitres qui se subdivise de la manière suivante :
Dans le premier chapitre, il sera question de l'approche
notionnelle et théorique. Le deuxième chapitre se focalisera sur
la politique du processus de la décentralisation en République
Démocratique du Congo. Le troisième et dernier chapitre portera
sur La vulgarisation du genre à travers le processus de la
décentralisation Les enjeux et les perspectives en République
Démocratique du Congo.
CHAPITRE PREMIER
APPROCHE NOTIONNELLE ET THEORIQUE
INTRODUCTION
Dans ce premier chapitre nous allons mettre
en lumière les différentes théories,
ainsi que les concepts pouvant intervenir dans la compréhension, de la
vulgarisation, du Genre, la communication, et la décentralisation.
Dans la présente recherche, il va de soi que, comme
nous abordons ce sujet sous un angle purement communicationnel comme
pièce et principe de base à mettre en oeuvre dans
l'édification d'une société démocratique.
Il nous semble alors impérieux d'aborder ces concepts
et théorisation, car cette clarification devrait nous aider à
comprendre et soutenir notre recherche scientifique.
I.1. VULGARISATION
I.1.1. Définition
Selon J.P. Truxello et Ph. Corso, « La
vulgarisation est une propagation dans un public peu au fait averti des notions
spécifiques complexes »9(*).
D'après le petit Larousse grand format en contenu,
« la vulgarisation est une action qui consiste à rendre une
connaissance des idées accessibles au grand public ». En
d'autres termes, il s'agit de mettre des connaissances techniques et
scientifiques à la portée des non
spécialiste »10(*).
Les objectifs de la vulgarisation sont :
- les objectifs de la diffusion
- les objectifs d'information ;
- les objectifs de motivation-séduction ;
- les objectifs d'initiation ;
- les objectifs de motivation.
I.1.2. Les objectifs de diffusion
Les objectifs de diffusion supposent que, vulgariser c'est
d'abord diffuser, publier, mettre à la disposition du grand public. Il
s'agit là d'un problème essentiel dans le progrès de la
science de diffuser l'information au couche de la population non informé
de fait afin de les motivés
I.1.3. Les objectifs d'information
Ces objectifs doivent chercher à éveiller
l'intérêt des publics non pour dire, mais pour faire comprendre
l'importance d'un problème, d'une situation et faire familiariser la
population avec les faits qui se déroulent dans la
société.
I.1.4.Les objectifs de motivation-séduction
Les objectifs de motivation-séduction consiste
à répondre à des besoins, en l'occurrence le besoin de
l'innovation. En fait, on répond à la curiosité des gens
ou simplement on la suscite. La séduction va de pair avec la motivation
et la conviction.
I.1.5.Les objectifs d'initiation
Les actions de vulgarisation visent à une initiation
à la démarche innovante dans la société. La
vulgarisation augmente le capital d'idées possible. Sur ce, l'initiation
commence par la découverte du champ de la connaissance scientifique pour
aboutir au dévoilement de la complexité des choses à
l'aide des questions qui permettent d'accorder au plus profond de la
réalité.
I.1.6. Les objectifs de la motivation
La démarche mobilisatrice vise à faire
comprendre certes, le mais aussi les connaissances sociales,
économiques, politiques, écologiques, ... Il s'agit d'aider les
gens à mesurer l'impact sur la vie quotidienne et à prendre
position face à des voix qui sont faits à un niveau
national11(*).
La vulgarisation réussit lorsqu'elle atteint ces
objectifs, c'est-à-dire lorsqu'elle contribue à familiariser avec
la spécificité de la démarche scientifique, avec les
limites que celles-ci se donne, et qu'elle fournit ces cadres permettant
d'appréhender les choix sociaux qu'applique telle ou telle
technologie12(*).
I.1.7. Moyens de méthodes de vulgarisation
Les moyens et les méthodes de vulgarisation son :
- partir des objectifs à atteindre au niveau des
destinataires, savoir à quoi on veut aboutir ; choisir un certain
contenu informationnel limité ou original.
- Replacer l'information dans un contexte d'ensemble dans
lequel le destinataire peut se situer, c'est-à-dire, qu'il soit
indispensable de repérer les principaux centres d'intérêt
des destinataires à ce sujet, leurs représentations, leurs
préoccupations,.
- Simplifier l'information non seulement au niveau de langage
par la traduction dans des mots courts, mais aussi au niveau de raisonnement
par la sélection et la schématisation des principales
opérations.
- Présenter la façon stimulante, en ayant
recours à l'analogie, au récit, à la vulgarisation,
à la mise en scène, à l'élément
humain13(*).
I.2. LE GENRE
Introduction
La notion du Genre n'est pas à confondre avec le sexe
et encore avec la femme. Elle consiste plutôt en une construction
socioculturelle des rôles et des rapports entre les hommes et les femmes
dans la société.
Cette investigation nous permettra de clarifier les concepts
connu, du Genre, d'égalité, de l'équité, de
parité et pour mieux comprendre et orienter notre démarche
scientifique.
I.1.2. Historique du Genre
Le Genre peut être situé dans des recherches en
anthropologie et ethnologie. Ici les études féministes datent de
la fin des années 60. Avant ces écrits anthrocentrisme rend les
femmes invisibles en tant qu'actrice sociales et en tant qu'être
humain14(*).
En 1989, Antoinette Fouque, « Figure
emblématique du mouvement de la libération des femmes (MLF),
crée l'alliance des femmes pour la démocratie avec comme
visé d'oeuvrer à la démocratisation de la
société15(*).
C'est à partir de 1994, elle a mené ce combat
dans un mandat de députée au parlement européen.
Pour ce faire, le Genre est le concept de la 4e
conférence mondial sur les femmes tenu au mois de septembre 1995
à Pékin (Beijing) avec comme thème du forum des ONG
« Regarder le monde avec un oeil de femmes »16(*).
Et pour le suivi de cette importante réunion,
l'assemblée générale a convoqué une session
extraordinaire à New York en juin 2000 en vue du suivi des
progrès réalisés au cours du programme d'action de
Beijing.
I.1.2. Origine du concept Genre
En effet, de 1950 à 1975, c'est l'approche
« Emancipation de la femme qui visait l'amélioration de son
statut social et légal.
Avec la déclaration de la journée
internationale de la femme en 1975 et la conférence mondiale de Mexico,
c'est l'essor de « Genre ».
Pour les nations unies, la notion du Genre apparaît
vers 1970 aux Etats-Unis, la commission économique et sociale
défini Le Genre comme étant « le processus de favoriser
l'implication de la femme et de l'homme à toute action planifier, y
compris la législation, les politiques ou les programmes dans tous les
domaines de la vie et à tous les niveaux17(*).
Dans les années 80, la démarche axée sur
l'égalité de sexes est apparue dans la foulée de
l'approche de développement. Il s'agissait donc de promouvoir la
condition de la femme dans la société.
A cet effet, l'égalité des sexes était
l'objectif ultime18(*).
Le programme d'action adopté à la
quatrième conférence des nations sur les jeunes tenue à
Beijing en 1995, a fait l'objet de l'intégration de la
problématique hommes-femmes dans la société. C'est une
stratégie de la promotion de l'égalité de chance de tous
dans les postes de décision.
En juillet 1997, le conseil économique et social des
nations unies a défini la notion du Genre dans une démarche de
l'équité. il s'agit d'une stratégie visant à
incorporer les préoccupations et les expériences des femmes aussi
bien que celles des hommes, dans l'élaboration, la mise en oeuvre, la
surveillance et l'évaluation des politiques de développement et
que l'inégalité ne puisse se perpétuée.
Les recommandations issue de la conférence de
Luxembourg en 2000, et retenues en 2005 à l'occasion du Pékin +
10, a engagé la société congolaise a adoptée une
stratégie conjuguant de manière complémentaire les
programmes de renforcer le statu des femmes en tenant compte de la
compétence, de l'équité et l'éthique.
C'est pourquoi, en République Démocratique du
Congo, le concept a pris un ampleur considérable depuis la promulgation
de la loi sur la parité dans l'article 14 de la constitution de la
3e République en 2006, pour son excellence Joseph
Kabila Kabange président de la République
Démocratique du Congo, jusqu'à nos jours.
I.1.3. Définition
Le Genre en latin
« gemus » signifie, au contraire du sexe
biologique, les différences liées aux rôles et
hiérarchie attribués aux hommes et aux femmes au sein d'une
société. Ces différences sont d'avantages défini
par les conditions socioculturelles et individuelles, et dépend de la
tradition d'une société ou d'un pays et varient souvent les
cultures. Le terme « genre », selon une signification
grammaticale, est une variable qui permet de classer les substantif en
masculin, féminin et neutre ex : un oiseau, la notion, une maison,
la tortue, il pleut, au marge ... ».
Actuellement, il a dépassé la signification
grammaticale. Il vient de mot anglais
« Gender » et se rapporte aux
mentalités et comportement socialement construit.
En effet, le concept Genre renvoie à l'éventail
de rôle et rapport déterminés par la société,
aux traits de personnalités, aux attitudes ou aux valeurs, à
l'influence et au pouvoir relatif que la société attribue aux
hommes et aux femmes en fonction de leur différences. Il
détermine l'accès aux droits aux ressources et aux
opportunités, qui varie en fonction de la culture.
L'égalité du Genre implique que tous les
êtres humains qu'ils soient homme ou femmes sont égaux d'une
façon complémentaire pour développer leur capacités
personnelles et de faire le choix sans les contraints que leur imposent les
stéréotypes, les rôles qui leur ont été
assignés par la société ou par les
préjugés.
En outre, l'égalité signifie que le
comportement, les aspirations et les besoins différents des femmes et
des hommes sont pris en considération, valorisés et
appuyés de la même manière19(*).
Pour ce faire, le concept Genre vise l'équité
c'est-à-dire, tenir compte de l'identité et la
spécificité de la femme et de l'homme dans les actions à
mener qui doit être exercé par la justice sociale.
Elle se veut globale et s'inscrit dans une perspective de
transformation sociale des relations d'inégalités entre les
êtres humains.
D'après Marguerite « le Genre correspondent
aux rôles sociaux variables des hommes et des femmes, par opposition
à leur fonction reproductives inchangeables. Elle fait
références aux aspects culturels et sociaux, aux
caractères acquis, et non inné des rôles et des
tâches que les femmes, les hommes remplissent dans leurs activités
politique, social, économique pour chaque secteur de la vie en
société20(*). Sur ce le Genre détermine la
répartition des tâches, les rôles et droits
élevés pour chaque individu.
I.1.3. Le système social et construction
culturelle du Genre
1. Le Genre n'est pas le sexe
D'après l'atelier régional sur la statistique
du Genre à Dakar, « La confusion est souvent faite entre le
concept sexe et celui du Genre21(*).
Dans la langue française, le terme
« Genre » est utilisé pour
distinguer grammaticalement le féminin au masculin. Cela explique,
encore très souvent l'amalgame est fait en matière d'action de
développement entre Le Genre et la femme.
Le concept sexe fait référence à la
différence qui existe entre l'homme et la femme sur le plan biologique
et anatomique inscrite dans le genre de l'un et de l'autre, il relève du
naturel et ne peut être changé chez l'individu.
Par contre le concept Genre se réfère à
la place donnée dans une société aux individus, il s'agit
d'un homme et d'une femme et à la nature des rapports sociaux qui
évoluent dans le temps et dans l'espace et relèvent d'une
construction.
Cette construction culturelle est fondée sur une
réinterprétation idéologique de la différence
biologique de sexe. Cette construction que connaît chaque
société humaine, peut donner à une organisation
édifiée une redistribution des rôles entre les individus
de sexe différent, sur une attribution différentielle de la
fonction sociale ainsi que la détermination des rapports interpersonnels
entre la femme et l'homme.
Tableau 1. Tableau sur la distinction entre le Genre
et le sexe
Le sexe Le Genre
Sexe
|
Genre
|
Condition physique, liés aux chromosomes, aux organes
génitaux
|
Construction sociale et psychologique
|
Il est naturel inné
|
Après par la naissance
|
Biologiques
|
Perpétuel par la socialisation, l'éducation, les
familles, les institutions politiques de l'Etat
|
Universel scientifiquement et vérifiable
|
Varie dans le temps, l'espace, la culture, l'âge, la
religion etc.
|
Immuable
|
Changeable, est défini par les attentes, la
compétence, les normes, etc.
|
|
Détermine les rôles, responsabilités, les
comportements, les valeurs attribués aux hommes et aux femmes dans la
société22(*)
|
|
I.2.4. Le Genre une approche du
développement
Le concept « Genre qui fait référence
à un aspect de l'organisation sociale, en tant que tel n'est pas nouveau
date depuis 1975 jusqu'à nos jours »23(*) ce qui est récent,
c'est la systématisation de l'utilisation de ce concept comme approche
du développement et sa vulgarisation dans les pays sous
développés. C'est une approche qui se penche sur les rapports
sociétaux et non plus sur les femmes comme facteurs déterminant
des activités de développement. Celui-ci met l'accent sur les
forces sociales, politique, économique qui déterminent la
manière dont les hommes et les femmes peuvent participer aux
activités des projets, pour en tirer profit et contrôler les
ressources de manière équitable.
Tableau 2. Tableau sur le Genre comme une approche de
développement
Intégration de la femme au développement
I.F.D.
|
Genre et développement
|
L'approche
|
Une approche qui considère que le problème du
développement est que la femme a été oubliée ou
écarté
|
Une approche de développement qui_ prend en compte les
rôles des femmes et des hommes
|
Le centre d'intérêt
|
Les femmes
|
Les rapports entre les hommes et les femmes
|
L'exclusion des femmes qui représente la moitié
des ressources potentielle de productivité pour le processus de
développement. La non reconnaissance des rôles de femme
|
Les relations de pouvoir inégales (riches et pauvres)
entre les femmes et les hommes qui empêchent un développement
équitable, ainsi que la pleine participation de tout le monde
|
L'objectif
|
Un développement plus efficace et plus efficient, les
femmes qui prennent les décisions
|
Un développement équitable et durable, où
les femmes et les hommes prennent ensemble les décisions
|
La solution
|
Intégrer les femmes au processus de
développement existant
|
Accroître le pouvoir des plus démunis et des
femmes et des hommes pour transformer des relations égalitaires
|
Les stratégies
|
Projet pour les femmes, pour accroître la
productivité des femmes
|
Identifier (considérer les besoins pratiques
déterminés pour les femmes et les hommes en vue
d'améliorer leur condition de vie
|
Accroître les revenues des femmes, leur capacité
d'effectuer les tâches traditionnelles, liée à leurs
rôles
|
Traiter en même temps les intérêts
stratégiques des femmes et des hommes pour un développement
axé sur le genre24(*)
|
|
I.1.5. Egalité
Selon le Larousse, l'égalité non féminin
vient du latin (aquilitas) cela veut dire, qualité de ce qui est
égale. Les individus sont égaux et soumis aux mêmes
obligations. Par exemple (égalité civile, politique,
économique et sociale, etc.)
Pour le bureau de la Monuc du Genre l'égalité
signifie des comportements, les aspirations et les besoins différents
des femmes et des hommes sont pris en considérations, pour les
valoriser.
L'égalité de Genre implique que tous les
êtres humains qu'ils soient hommes ou femmes ont les mêmes droits
de développer leurs capacités personnelles et de faire des choses
sous les contraintes que leur imposent les stéréotypes, les
rôles sociaux rigides et qui ont été assignés par la
société et ou par les préjugés.
I.1.6. Equité
N.F. vient du latin (acquitas) c'est-à-dire
égalité, se définit comme étant, la vertu de ce qui
possède un sens naturel de la justice, pour respecter les droits de
chacun. Cela veut dire que, l'impartialité, justice naturelle ou morale,
considéré indépendamment du en vigueur, mise en place dans
la société.
D'après le Bureau du Genre de la Monuc,
l'équité signifie un partage raisonnable des biens, en tenant
compte de certains différences, suivant des considérations
d'ordre moral et sociale.
C'est pourquoi, l'équité dans le Genre tient
compte de l'identité, de la spécificité de la femme et de
l'homme dans les actions à une vie qui s'inscrit dans une perspective de
transformation sociale, au niveau des relations d'inégalité entre
être humain vivant dans la société.
I.1.7. La parité
Vient du latin (panus, égal), selon le dictionnaire
Larousse, cela signifie comme était égalité parfaite,
conformité, par exemple, sur le plan politique, il y a une
égalité mixte en matière de la représentation
significative des hommes et des femmes dans les assemblées
élues.
Le Bureau de la Monuc du Genre souligne que, ça peut
être une égalité qualificative garantie par l'accès
à certaines fonctions électives.
La parité dont il est question dans l'article 14 de la
constitution de la 3ème République, n'est pas équivalent
à un quota de 50% - 50%. Elle est d'abord fonctionnelle,
c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas d'une égalité
mathématique (deux femmes et deux hommes. C'est pourquoi, la
parité engendre la compétence, l'éthique et
l'équité.
Les différents domaines du Genre
Cependant, si les inégalités de genre
persistent nous pouvons souligner que, des reformes législatifs
significatives à travers la constitution ont été
entreprises en RD Congo, en faveur de l'égalité de genre et du
respect des hommes et des droits des femmes25(*).
Pour remédier à cette situation, la mise en
oeuvre d'un programme approprié pour réussir l'application de la
promotion de l'égalité des chances, l'équité de
traitement et la parité homme/femme dans les postes de prise de
décision.
« Sur ce, l'égalité n'est pas
seulement le fait d'assurer le même traitement à tous, c'est
permettre à tous, hommes et femmes de bénéficier des
mêmes chances, droits et opportunités d'accéder à
tous les niveaux d'instruction, de participer au développement
endogène et durable, ainsi que la gestion de la chose publique au niveau
national et international »26(*).
Genre et gouvernance politique
Après l'adoption des recommandations issue de la
conférence de Luxembourg en 2000, et retenues 2005 à
pékin, le gouvernement de la République Démocratique du
Congo, a montré son engagement politique pour la promotion de
l'égalité de chance. Depuis l'an 2006, la RDC s'est dotée
d'une nouvelle constitution. Ce document adopté à travers leur
référendum populaire, est le texte de loi qui va régir le
fonctionnement des institutions de la République Démocratique du
Congo.
« La nouvelle constitution traduit la
volonté politique et l'expression nationales des populations à un
Etat légitime, juste, démocratique, organisé et soucieux
du bien être socio-économique. Dans son préambule et dans
ses articles, 5,14 et 15, celle-ci a mis en place les buts
« légitimation de toute politique d'égalité et
d'équité de Genre »27(*).
A cet effet, le gouvernement de la RD Congo a mis en place,
un nouvel élan et s'engage à promouvoir des réformes
institutionnelles en faveur de la Bonne Gouvernance et de l'intégration
de la démarche basée sur l'égalité entre les hommes
et les femmes.
« La participation des femmes dans les instances de
prise de décision à tous les niveaux des institutions politiques
et publique reste encore minime. Cela empêche la majorité de la
population constituée des femmes (elles représentent 53,7% de la
population active, contre 46,3% pour les hommes) à faire entendre et
à faire valoir ses aspirations et besoins »28(*).
D'où l'importance de l'application du principe de
jouissance d'égalité et de parité dans la vie politique et
publique tant au niveau local, provincial qu'international est indispensable
pour le développement d'un pays.
Genre et processus électoral
Un accord global et inclusif signé
en décembre 2002 entre le gouvernement congolais, les mouvements
armés, l'opposition politique et la société civile,
avaient comme objectif de mettre fin au conflit et à la guerre, afin de
réunifier le pays pour organiser des élections libres
transparentes et démocratique au cours d'une période de
transition de 24 mois. Ces institutions de la transition ont été
mises en place incluant (ex commission électorale indépendante),
actuellement la commission électorale nationale indépendante
(CENI)29(*)
C'était un atout majeur et important d'initier ce
processus en assurant la participation des femmes et des hommes, aux prises de
décision et à la gestion de la chose publique. Cela a permis la
participation et l'implication de la femme comme étant
« l'élection, candidates) à tous les niveaux des
élections à trouver l'information et sensibilisation.
« A l'issue d'un séminaire national
organisé du 4 au 5 décembre 2009, par l'association des
parlementaires européen pour l'Afrique (AWEPA) en sigle, à
Kinshasa, les femmes leaders politiques ont demandé au ministère
du Genre de la famille et enfant de la RD Congo, de s'engager à la
participation des femmes aux prochaines élections en
2011 »30(*).
Elles envisage également de sensibiliser leurs partis politiques pour
mobiliser davantage l'électorat féminin.
La prise en compte de la dimension genre dans les
élections améliora l'accès des groupes
désavantagés particulièrement les femmes, à
l'information sur le processus électoral et assurera leur participation.
Il incitera les femmes à participer au processus électoral et
à présenter leur candidatures également pour les
élections en 2011.
Il est indispensable d'assurer l'intégration de
l'égalité dans toutes les instances et activités de la
commission nationale indépendante, de faciliter l'accès à
l'information, à la formation et à la participation des femmes
congolaises dans toutes les étapes du processus électoral.
Genre et culture
« La culture fait partie de la trame de toutes
sociétés ». Elle imprègne l'essence des choses
et nous permet de comprendre pourquoi il doit être ainsi. Les relations
entre les hommes et les femmes sont des éléments essentiels de la
culture, en ce qu'elles façonnent la vie quotidienne au sein de la
famille, et également dans la société elle-même.
La culture influence l'économie, les politiques, les
interactions sociales et le développement endogène d'une
société. Elle peut jouer un rôle actif dans la formation de
l'individu, de la famille, de la communauté ainsi que la nation.
« Elle est l'âme d'un peuple à un
moment précis d'histoires qui se manifeste par un code de communication
verbale et non verbale »31(*).
« Celle-ci se défini comme étant,
l'ensemble des normes, rites valeurs, conviction et habitudes d'une
société ».
Toute société a sa propre culture, ses valeurs
, ces croyances, ses habitudes, sa manière de voir les choses et dont
nous devons tenir compte dans la vie courante.
La conception du Genre ne cadre avec pas automatiquement avec
la culture congolaise.
Genre et l'éducation
Le retard accusé au niveau de la scolarisation de la
femme (fille) en RD Congo, ne s'explique pour le sexe, mais plutôt la
conception que la société congolaise a doté du rôle
de la femme notamment, celui d'être bon pour la procréation, la
religion et le ménage. Les études généralement,
sont privilégiées pour les garçons alors que la
scolarisation de la femme semble être faible dans la province de
l'Equateur/Mbandaka.
Chaque année « le rapport mondial de suivi
sur le programme « Education pour Tous » de l'Unesco,
évalue les progrès accouplés dans la réalisation
des objectifs assignés lors du forum mondial sur l'éducation
à Dakar (Sénégal) en 2000 ». À cet effet,
le pari de l'état de l'égalité de chance entre la femme et
l'homme varient sur base de niveau d'éducation et d'instruction.
C'est pourquoi la convention adoptée par la
conférence générale de l'Unesco en 1960 pose les jalons de
l'égalité de chance pour les femmes et les filles dans le domaine
de l'enseignement.
Le but visé est non seulement à éliminer
la discrimination dans l'enseignement, mais également à
promouvoir une égalité de chance et de traitement dans tous les
domaines de la vie sociale.
I.3. LA DECENTRALISATION
3.1. Historique
« Depuis 1982, le président
Mobutu vu le constant d'une part qu'une centralisation trop
durable des pouvoirs risquait à la longue d'asphyxier le système
administratif et économique du pays, et d'autre part, compte tenu de
l'immensité du territoriale, il était impossible pour harmoniser
et équilibré des régions »32(*).
Comme par exemple à Kinshasa, il était
difficile d'appréhender correctement les problèmes des
entités régionales et locales, pour y apporter des solutions
initiales et participatives. C'est pour cela, il était nécessaire
de rapprocher le pouvoir du peuple et de redonner une impulsion nouvelle au
développement du pays.
C'est dans cet esprit que fut promulguée
l'ordonnance-loi n° 82-0006 du 25 février 1982 partant sur
l'organisation territoriale, politique et administrative de la
République du zaïre.
Sur ce, l'ordonnance-loi n° 95/006 du 20 décembre
1995, portant sur la décentralisation territoriale, administrative et
politique a été promulgué par le président pour se
défendre contre les critiques de l'Union pour la Démocratie et le
Progrès social en sigle UDPS.
Tous ces textes contiennent des dispositions reconnaissant
aux entités administratives décentralisées, une autonomie
financière d'intérêt commun.
La nouvelle constitution promulguée le 18
février 2006 a innové l'organisation d'un état unitaire
caractérisé par le régionalisme politique au niveau des
provinces d'une part, et la décentralisation administrative d'autre
part, à l'échelon inférieur des entités
territoriale de base.
I.1.1. Définition
La décentralisation est un concept complexe et
dans sa complexité, elle peut être définie comme
étant un mode d'organisation, une technique d'administration qui
consiste à transférer des responsabilités, des
compétences et des ressources pour la gestion des affaires locales pour
des organes élu d'une collectivité ou entité territoriale
de base, dotée d'une personnalité juridique et jouissant de
l'autonomie de la gestion et de la libre administration des ressources
humaines, économique, financière matériels et
techniques33(*).
I.1.2. Fondement de la décentralisation
Le constat est que, pour toute forme de gestion des affaires
publiques, la nécessité de mettre en place des normes et les
procédures de régulation est d'une importance capitale, en vue
d'assumer une distribution optimale des ressources disponibles à travers
un processus d'échange et de transfert des compétences humaines.
« La décentralisation se fonde pour améliorer les
échanges et les régulations entre le gouvernement central et les
entités décentralisés »34(*). Cette optique à trois
critères à savoir :
- L'efficacité ;
- l'efficience ;
- la responsabilité.
Celle-ci peut aussi se fonder à travers ses huit
principes de base notamment :
I.1.3. Le subsidiarité
La subsidiarité est un principe très important
surtout là où l'on veut permettre et encourager la participation
et l'autonomie locale. D'une part, la subsidiarité signifie qu'un
citoyen doivent lui-même réglementer de façon responsable
toutes les éventualités de la vie auxquelles il est capable de
faire face lui-même, conjointement avec sa famille, ou en,
coopération volontaire avec d'autres, sans aucune intervention de l'Etat
ou des autres autorités publiques, et sans empiéter sur ses
droits et sur les libertés des autres. D'autre part, ce principe oblige
les communautés les plus grandes et ; finalement l'Etat a agir
toutes les fois que les circonstances sociopolitiques commencent à
surcharger les capacités des individus ou de plus petites
communautés. La subsidiarité implique donc une obligation de
l'Etat d'aider les individus et les plus petites communautés en
développant leurs compétences (Hofmeister 1997 : 17-19).
La subsidiarité, c'est le principe suivant lequel tout
problème doit être résolu au niveau le plus bas où
on puisse le réaliser et où il est le plus pertinent. Le
gouvernement n'intervient pas dans l'administration des affaires locales sauf
là où c'est vraiment nécessaire, pour laisser la grande
responsabilité des compétences au niveau local et ainsi favoriser
une administration de proximité et efficiente. Les interventions de
l'Etat central ne doivent être que subsidiaires par rapport à
celles des provinces et des entités locales. Les instances provinciales
et locales gardent leur signification et leurs fonctions spécifiques,
l'Etat central restant compétent dans les domaines où son
intervention est plus efficace. Il va de soi que les compétences
provinciales et locales, et la diversité qui en découle, doivent
être respectées, tant en ce qui concerne les compétences
même que les ressources nécessaires pour les développer
correctement.
I.1.4. L'autonomie
Le principe de subsidiarité implique que
l'entité territoriale décentralisée se voit
reconnaître, par le pouvoir central, le droit de s'administrer
elle-même pour certaines affaires transférées par le
pouvoir central et de jouir d'une certaine autonomie, tout en restant soumise
au contrôle du tutelle (tutelle administrative sur les organes et sur les
actes). L'existence de la personnalité juridique permet l'autonomie et
la libre administration des affaires locales. L'autonomie d'une entité
décentralisée se remarque non seulement dans l'élection
des dirigeants des organes et dans la capacité du corps des
fonctionnaires mais aussi par l'acquisition et la maîtrise de moyens
financiers suffisants. L'autonomie fiscale doit être le corollaire de
l'autonomie politique. Il est fort probable que l'autonomie politique puisse
devenir une réalité ans être assortie d'une autonomie
fiscales.
L'autonomie locale se manifeste dans des processus locaux
inclusifs et par des autorités locales qui sont renforcées
grâce à des décisions et des ressources qui sont
significatives pour le peuple.
I.1.5. L'efficacité
La volonté du pouvoir central de transférer
certaines de ses responsabilités et pouvoirs à des structures
régionales ou locales permet l'efficacité de la performance
organisationnelle et bureaucratique de l'administration locale et favorise une
administration du développement. L'efficacité signifie la
responsivité, c'est-à-dire la capacité réelle de
répondre aux besoins et attentes des gouvernés, à
prévenir et à résoudre les problèmes concrets qui
préoccupent les citoyens.
I.1.6. La proximité
Les structures décentralisées sont
théoriquement plus proche des citoyens et peuvent être plus aptes
à mener une politique développement adéquate en favorisant
la prise des décisions plus conformes aux réalités locales
que ne le ferait le pouvoir central structurellement et géographiquement
très éloigné des populations. La décentralisation
permet de tenir constamment compte des particularités de chaque
population dans son environnement immédiat.
I.1.7. La valorisation
La décentralisation valorise les fonctions des
responsables des entités territoriales décentralisées. Les
fonctions de maire, de bourgmestre, de chef de secteur et de chef de chefferie
ne sont plus précaires, c'est-à-dire vouées au hasard mais
la durée du mandat des membres des organes délibérants
tout comme les responsables de l'exécutif est légalement
garantie. Toutes ces autorités n'ont plus besoin pour tous les
problèmes de leur ressort de s'adresser à la hiérarchie.
Cette valorisation permet aux entités de devenir des niveaux de prise de
décision et de gestion efficace qui soient capables de mobiliser
davantage de moyens pour leur expansion et pour leur fonctionnement. Cette
valorisation met constamment à l'épreuve la performance des
dirigeants.
I.1.8. La participation
L'élection des dirigeants des entités
décentralisées contribue à la participation politique des
citoyens et constitue un moyen de sanction positive ou négative des
dirigeants. La population à la base acquiert un sens élevé
de responsabilité et augmente ses capacités de prendre des
initiatives pour leur développement local.
I.1.9. La supériorité
S'il faut préserver une autonomie suffisante et
adéquate des provinces et des entités locales, il est non moins
important que l'Etat central ne soit subordonné ni aux provinces ni aux
entités locales dans les domaines ou son action s'impose dans
l'intérêt général. C'est pour cette raison qu'il
convient de distinguer clairement les compétences exclusives de l'Etat
central, les compétences exclusives des provinces et des entités
locales et les compétences concurrentes ou partagées,
étant entendu que la répartition entre compétences
exclusives et concurrentes exige une grande discipline de la part des
acteurs.
C'est en fait l'instance, qui dispose des plus grands atouts
de pouvoir, qui contrôle les décisions. Cela est vrai aussi bien
dans un système centralisé que décentralisé. Dans
un système décentralisé, les autorités centrales
ont tendance à recourir plus au principe de supériorité
qu'au principe de subsidiarité. La supériorité
réside dans le contrôle de tutelle administrative exercé
par le pouvoir central sur les actes du pouvoir local. La
supériorité du pouvoir central se manifeste enfin dans
l'appui-conseil que le pouvoir central apporte aux provinces et aux
entités locales.
I.1.10. La solidarité
L'autonomie des entités territoriales
décentralisées ne supprime pas le droit pour tous les citoyens
d'avoir une chance égale dans la jouissance des richesses nationales.
C'est pourquoi, la solidarité est nécessaire pour éviter
le développement inégal des entités locales
décentralisées. Des mécanismes de'
péréquation sont toujours créés pour promouvoir la
solidarité et l'unité nationale.
I.3. MISSION DE LA DENCENTRALISATION
Selon le professeur Félix Vundwawe,
la mission de la décentralisation est de servir véritablement
l'intérêt général et le citoyen en tant
qu'utilisateur de diverses service, doit agir avec proximité cela
signifie que, connaissant les problèmes qu'elle doit résoudre,
elle aura à s'approcher de plus35(*).
Elle vise également les missions
ci-après :
- Promouvoir la démocratie
participative,
- Stimuler l'initiative et le
développement à la base ;
- Garantir la Bonne gouvernance pour
l'intérêt général servant dans un contracte
d'unité, de solidarité et de principe de subsidiarité.
I.3.1. Objectif de la
décentralisation
Complémentairement à sa mission, l'objectif
majeur poursuivi pour la décentralisation et le développement
intégrale et intégré dans la mesure où il pourra
notamment :
- Promouvoir la démocratie
participative en vue de permettre une plus grande participation de la chose
publique ;
- Stimuler « la conscience
citoyenne et consolider l'unité nationale ;
- Garantir le respect des droits de la
personne humaines ;
- Moderniser et adapter les structures
administratives du pays etc.
- Promouvoir la participation de la femme et
de l'homme dans la gestion de la chose publique.
I.2.4. Les formes de la
décentralisation
I.2.4.1. La décentralisation politique
Quant à la décentralisation politique
plusieurs auteurs ne donnent pas une réponse satisfaisante. Selon
Buttgerbach « Eric croit que ces auteurs confondent le point de vue
de la science et celui de la technique36(*).
Partant du fait que, la décentralisation politique
évoque le phénomène de l'autocratie de la gestion qui est
reconnue çà l'autorité où à un service
public ne peut pas être étudié sous l'angle et les
méthodes de la science politique.
Sur ce, la décentralisation politique, propose la
coordination des responsabilités, comme une technique de service de
l'intérêt général. Elle favorise donc le
développement endogène à partir de la base par la
population. La promotion de la démocratie locale par la participation
des citoyens dans la prise de décision.
Outre ses avantages, la décentralisation
présente quelques inconvénients ci-après :
- La création des institutions locales,
exécutif et organe délibérant ;
- La mise en place des nouveaux emplois qu'augmentent les
charges au sein de l'administration publique ;
- Elle fait pour l'Etat de l'unicité, voir la
multiplicité des pôles de décision au sein du
gouvernement ;
- De plus en plus il y a des conflits de leadership qui
peuvent surgir entre les organes délibérant et les
exécutif locaux ;
- La décentralisation peut créer une nouvelle
dictature avec à la tête des entités territoriale
décentralisés.
C'est pourquoi, si le principe de la solidarité et la
péréquation n'est pas appliquer, il y aura risque de frustration
des entités décentralisée à faible capacité
de mobilisation des recettes fiscales.
Selon Mabiala, « l'Etat a tout
intérêt, la décentralisation, car elle permet la Bonne
Gouvernance, la transparence dans la gestion, le devoir de rendre compte
à la population, une meilleure communication horizontale et
verticale »37(*).
La mobilisation des moyens adéquate est d'importance
capitale pour résoudre les problèmes locaux, et l'implication de
la société civile.
I.4. LA COMMUNICATION
Définition
Le concept communication demeure un concept pourvus de
plusieurs sens, c'est-à-dire polysémique. Plusieurs auteurs ont
tenté de le circonscrire dans un cadre définitionnel propre
à chacun d'eux. Nous allons essayer d'en comprendre la substance et
dégager les différents traits caractéristiques.
Le petit Larousse définit la communication comme
étant « l'action de communiquer, d'établir une relation
avec autrui.
Cette définition se réalise sur la dimension
d'influencer, que celle de transfert de l'information comme l'affirme Gille
Willet « les définitions se limitent en types de messages
possibles spécifient seulement qu'ils forment des signaux38(*).
Au regard du développement, la communication est un
processus par lequel les informations et des idées sont
échangés en vue d'apporter des changements
désirés.
C'est pourquoi pour mieux appréhender cette notion
complexe, il nous revient de la comprendre au sein de la triologie :
Information éducation, communication (I.E.C.)
1.3.1. La triologie
Dans le domaine de la communication pour le changement de
comportement, il existe trois concepts qui sont sensé d'être
reliés pour atteindre les objectifs fixé par le changement de
comportement assignés.
Il s'agit des termes ci-après :
1.3.1.1. Information
Se définit comme transmission des nouvelles, d'un
message, à un sens unique entendu comme le savoir, la connaissance.
Informer c'est donc dire, donner, divulguer, transmettre, publier des
renseignements ou information sur un sujet définit, sans instance, sa
savoir si un changement de comportement et dans l'attitude suivrai.
1.3.1.2. L'éducation
Selon le petit Larousse, l'éducation se définit
comme étant, l'action de développer méthodiquement une
faculté particulière. C'est former l'esprit de quelqu'un,
développer ses aptitudes intellectuelles, physiques sans un sens
moral.
L'on voit clairement que, l'éducation est une
transmission de nouvelles compétences. Elle vise la facilitation de
l'apprentissage aide l'individu à prendre des décisions
rationnelles en connaissance de cause, afin d'influencer leur comportement
à long et moyen terme.
1.3.1.3. La communication
Elle est donc le processus planifié et destiné
à encourager les individus à adopter de nouveau comportements.
Eu égard de ce qui précède, nous pouvons
dire que, la triologie information, éducation et communication (IEC) est
un ensemble des techniques ou des moyens matériels qui permettent de
transmettre des messages, des informations, afin d'abouti à un
changement de comportement. Le concept c'est l'art d'accompagner des personnes
par une acquisition des connaissances et de nouveaux apprentissages ou d'un
changement propice de comportement »39(*).
I.3.2. Processus de communication
Le processus de communication tient compte de l'implication
de deux acteurs notamment l'émetteur et le récepteur ou plus
davantage. Fondamentalement il est question de schéma de la formule de
Lass Well :
Qui ? dit quoi ? Comment ? à qui ?
avec quel effet ?
a) Qui : émetteur
Comment ? Canal (média)
Quoi : message à qui : récepteur
Avec quel effet ? ! effet (Rétroaction)
Schématiquement :
B
M
A
C
Rétroaction40(*)
Donc on connaît un processus de communication :
1. L'émetteur ou la source ou
distinction :
C'est celui qui émet le message. Il encode ce message
afin de le rendre intelligible. L'émetteur peut être une ou un
groupe de personne. La source alors la charge de l'information.
2. La réception ou le destinataire
Il reçoit le message, il découle et
interprète le message reçu. Le destinataire s'adresse à la
source.
3. Le canal
C'est le support à travers lequel le message est
transmis. C'est la liaison qui peut être physique, psychologique.
La rétroaction ou le feed-back
Ce terme provient de l'anglais et signifiant
« injonction ou retour ». Il a été
défini par le professeur Norbert Wiever « L'art de bien
commander un système en informant du résultat de son action sur
l'extension »41(*). La rétroaction est donc la réaction,
la réponse du récepteur qui permet d'évaluer la
transmission du message. Cette réaction peut être verbale ou non
verbale.
I.3.3. Types et formes des communications
I.3.3.1. Formes de communication
Généralement, il existe deux formes de
communication : la communication non verbale et la communication
verbale.
I.3.1.1. La communication verbale
La communication verbale est celle qui est faite par le signe
linguistique. Ces signes se constituent généralement un corpus
appelé langue42(*).
La communication utilisée par les hommes est de ce registre. Cette
communication se fait à travers la voix qui est la parole. Cette
dernière est l'instrument le plus important que l'homme dispose pour
rendre la vie intéressante. Car sans elle, on aurait moins de
possibilité de montrer aux autres ce que nous pensons et ressentons.
Bref, la communication verbale permet une expression directe
des sentiments humains à travers des signes linguistiques très
précis.
I.3.1.1.2. La communication non verbale
Elle est une communication basée sur la
compréhension implicite des signes non exprimés par un langage
tel que les couleurs, l'art, voire les vêtements ou les odeurs.
Elle est définie par ailleurs donc, comme le fait
d'envoyer et de recevoir des messages sans passer par la parole mais au moyen
des expressions du visage, des postures, des gestes, des bruits
divers »43(*).
Rentrons dans la même ligne de compte, la position du corps, des mines,
la coiffure, le choix vestimentaire.
En outre, la communication non verbale peut être
constituée des signes acquis et même innés.
Dans le premier cas, il est clair que, nous apprenons
dès l'enfance par initiation. Nous utilisons dès lors la
communication non verbale dans ce sens que celle-ci vient appuyer notre
propos.
Dans le second cas, donne lieu à l'explication selon
laquelle nous communiquons de manière non verbale et toute inconscience
et de ce fait, certains de nos gestes sont quelques fois universels car ils
sont implantés dans le système nerveux de tous les êtres
humains. Nous avons par exemple le hochement de la tête d'avant en
arrière qui exprime tantôt l'affirmation ou la
compréhension.
I.3.4. Type de la communication
Selon J. Dunond, « Il existe différentes
types de la communication notamment :
- la communication de masse ; la communication
interpersonnelle, culturelle, sociale, directe.
Nous n'épinglons quelques types notamment la
communication de masse et interpersonnelle, la communication directe. La mesure
ou ces deux formes de communication facilitent une meilleure gestion dans la
compréhension des aspects entrent en ligne de compte de processus de
communication pour le changement de comportement.
I.3.4.1. La communication de masse
Elle se définit généralement comme un
échange d'information entre un grand nombre de personnes et à
travers les mass média. Les mass media sont les instruments de ce que
l'on nomme « la communication de masse ».
Selon Alex Mucchielli, « elle est donc un ensemble
des communications qui font usage des ses outils.
Par ailleurs, dans la communication de masse, on fait
allusion ç une masse hétérogène, anonyme en terme
d'audience »44(*).
Les deux caractéristiques qui se dégagent de la
communication de masse sont :
- Elle est publique :
c'est-à-dire il y a un aucun secret, toutes les informations sont
débattus en milieu public sans restriction pour d'autres individus. Tous
sont mis auparfum de nouvelle ; se partagent des idées sur leurs
questions communes.
- elle actuelle et immédiate :
cela revient à son caractère d' actualité et surtout
l'immédiateté du moment à l'information n'est
intéressante lorsqu'elle est offerte directement. C'est-à-dire,
c'est une « denrée qui peut être
périssable »
1.3.4.1. La communication interpersonnelle
La communication interpersonnelle est celle qui met en jeu des
individus dans leurs relations singulières et spontanées. Elle
est donc un échange d'information entre deux ou plusieurs
personnes : dans le cas d'une causerie d'amis par exemple, ... elle se
base sur un principe de gratuité c'est-à-dire on parle pour
parler sur fond de la condition de sympathie ou doit au moins du besoin de
communiquer ou le désir de communiquer.
La communication directe
La communication directe regroupe toute les actions de
communication qui permettent d'attendre directement les individus cibles. Elle
renvoie des messages personnalisés au travers les différents
canaux.
Elle utilise des fichiers et des bases de données sur
les propres voie postales, adresse e-mail, face à face,...
SECTION II : CADRE THEORIQUES
II.1. L'approche de communication de changement de
comportement
Introduction
Parler de changement de comportement suppose une vue nette de
l'amélioration d'un comportement considéré comme
déviant, mal éduqué... C'est une volonté
affichée d'une vision d'amélioration des conditions dans un
domaine donné.
Tout de même, il faut reconnaître que des
récentes études et travaux dans le domaine de changement de
comportement, s'inscrit alors une logique d'un processus long et même
difficile. Il sera inopportun de s'attendre à un changement dans
l'immédiat, ou à chercher à saisir les étapes
rigoureuses du changement de comportement des individus.
La communication pour le changement de comportement
(CCC)
Au regard de certain désastre social que l'on
connaît dans un pays sous développé comme, la
République Démocratique du Congo, très souvent pallier au
changement de comportement, au croire qu'il suffit de produire les affiches,
les émissions TV et radiodiffusion ou de diffuser les campagnes par des
messages pour changer le comportement des individus.
Il est en effet, aujourd'hui démontré que cette
optique n'est pas tout suffisante pour contribuer de manière efficace au
processus de changement de comportement au sein de la société ou
d'une communauté.
C'est ainsi que l'approche de la communication pour le
changement de comportement (CCC) en sigle, offre des stratégies et des
perspectives prometteuse et joue effectivement ce rôle crucial en vue
d'atténuer l'ampleur du désastre du moment où cette
perspective va bien au delà du modèle basé sur la simple
diffusion des informations.
Cette dernière ne peut amener le changement que dans
les connaissances, pour le changement d'attitudes et/ou de comportements.
La CCC, constitue donc un élément plutôt
incontournable et même moteur pour le développement d'une
société. Elle intègre donc sa stratégie sur toute
la dynamique du comportement souhaité en plus l'implication de la
participation active et affective des individus concernés.
Sur ce, sur base de cette théorie, nous allons essayer
d'apporter des explications et la compréhension par des théories
suivantes :
- la théorie de comportement
prévu,
- la théorie cognitive de
Bandura ;
- le modèle procède -
proced.
-
Définition et principe de CCC
Définition
La communication pour le changement de comportement se
défini « comme un processus intégré dans un
programme global, qui fait appel à la participation de la
communauté, et produit des messages et approches personnalisés en
utilisant une variété de moyen de communication directe afin de
définir des comportements positifs favorisants un changement durable de
comportement »45(*).
Autrement dit, la communication pour le changement de
comportement, s'inscrit dans un processus d'interactivité et
intégration s'intéressant à plusieurs niveaux. Cela peut
permettre sa vulgarisation puisse atteindre toutes les couches de la
communauté cible. Elle aide à créer un climat propice dans
un esprit de responsabilité et de solidarité des individus.
Selon Awa Seck, « La communication pour le
changement de comportement permet »46(*)
- Une amélioration des
connaissances ;
- Une stimulation des dialogues au sein des
communautés ;
- Une promotion de changement d'attitude
indispensable ;
- Une diminution de la stigmatisation et de
la discrimination ;
- Une sensibilisation des pouvoirs publics
à la nécessité des politiques de réglementation
adaptée à la société ;
- Un développement de
compétence et de l'auto efficacité.
Principe de la CCC
En ce qui concerne le principe de la CCC, la liste n'est pas
exhaustive, mais nous allons retenir quelques principes pour bien mener un
processus de changement de comportement. Selon Awa Seck, cette dernière
présente notamment !
- Etre faite par des biais d'un travail de
proximité ;
- Cibler des périodes bien
définies, c'est-à-dire propice pour joindre les groupes
ciblés liés aux facteurs de risque/ou incitant à changer
le comportement ;
- Chaque information doit avoir des
objectifs spécifiques bien définis ;
- Etre mener par des pairs pour favoriser
une meilleure participation aux sujets, des discussions au sein des groupes
homogènes ;
- Faire appel à la participation
active des groupes cibles et des personnes influencés de la
communauté en général ;
- Prévoir la rechute.
Rôle et objectifs de la CCC
La CCC a pour objectifs d'une part :
- d'accompagner les personnes et les
groupes vulnérable en vue d'aboutir à une modification de
comportement ;
- de susciter un changement de comportement
et de le maintenir,
- créer une demande pour des
informations et des services,
- accroître les connaissances chez les
groupes cibles,
Et d'autre part, les objectifs de la CCC peuvent
être :
- la promotion de la vie sociale et le
développement durable ;
- la modification des pratiques
discriminatoire ;
- l'appropriation par la communauté
des suivi pour des intérêts public.
La théorie du comportement
prévu
Arrières fonds historiques et contexte
d'émergence
L'action de la communication de masse,
représentée par les médias, notamment la radio, ICEIR
Ajzen souligne que « il ne suffit pas seulement d'accroître les
connaissances à partir soit des campagnes de publicité en
fournissant des informations »47(*).
Il faut plutôt que ces campagnes visent les attitudes,
des normes perçus et de contrôle et c'est de là qu'on peut
avoir des meilleurs résultats pour le changement de
comportement.48(*)
C'est ainsi que, la théorie du comportement
prévu peut nous aider justement à expliquer pourquoi ces
campagnes portent sur le simple transfert des connaissance ne
réussissent pas et propose une alternative sociale pour cette fin. C'est
donc une approche participative et respectueuse même
compréhensible et compatissante. Un autre accent est mis sur la
dimension de la communication interpersonnelle constituant un canal qui
favorise le changement d'attitudes et des comportements.
Cela peut s'expliquer par le fait que la communication
interpersonnelle permet un « feed-back immédiat et
instantané.
Tandis que, les convictions normatives donnent lieu à
une pression sociale perçue à ce qu'on appelle la norme
subjective. Les convictions de contrôle provoquent le contrôle de
compatirent aperçu. En effet, la mise en commun d'attitude envois le
comportement, la norme subjective et la perception de contrôle
comportemental engendrent la formation d'une intention comportementale. Si
l'attitude et la norme comportementalement sont plutôt favorable, il
décorderait que le contrôle prévu sera corollaire à
une intention forte de l'individu à effectuer tel comportement à
l'adopter.
Présentation graphique
La théorie de comportement prévu
d'ICEIR Ajzen
La théorie du comportement planifié qui est une
modifié de la de Ajzen et Feeshbein.
Contrôle Perce les c
Intention d'agir
Comportement
Normes subjectives
Attitude envers le
Source : Schéma traduit de d'ICEIK Ajzen, Martin
Fishben, Understunding attitudes and predectivy social behaviow, site
internet dispariste http//www.2manage.ca/methodes Ajzen theorypleane
behaviow.fr
Du moment où les interlocuteurs sont dans un climat de
compréhension, destime et de confiance mutuelle.
Articulation de la théorie
La théorie de comportement prévu d'ICER Ajzen
se fonde sur trois éléments essentiels.
1) Les convictions comportementales :
qui sont selon l'auteur, des émissions par rapports aux
conséquences probables du comportement.
2) Les convictions normatives : qui
sont en rapport avec des expériences normatives des autres.
3) Les convictions de contrôle :
sont des convictions au sujet de la présence des facteurs facilitant ou
pouvant empêcher la performance du comportement d'un individu. Ces trois
éléments constituent des prises en compte nécessaire dans
ce cas des programmes visant les changements de comportement des personnes et
une attitude favorable, défavorables.
La théorie cognitive des Bandura
Cette théorie postule que, les différences
individuelles, la façon d'accomplir une action ou d'emprunter un
comportement significatif, s'expliquent en grande partie par deux croyance
à savoir :
- la croyance en efficacité du
comportement ;
- la croyance en efficacité
personnelle. C'est ainsi que, la force de l'efficacité individuelle se
situe au moment où un comportement social ou relie à
l'éducation sociale est emprunter et constitue un indice de
persévérance.
Mais le problème réside dans l'adoption d'un
niveau de changement de comportement de manière durable, par des
individus n'ayant pas suffisamment confiance en eux où une force de
caractère.
Présentation graphique.
La théorie sociale cognitive de Bandura
Croyance en l'efficacité personnelle dans l'adoption du
comportement
Environnement
Comportement
Croyance en l'efficacité du comportement pour obtenir le
résultat
Source : Schéma traduit de Godin, G.,
L'éducation sociale : les fondements psychosociaux de la
définition des messages éducatifs, Sciences sociales et
santé, vol. 9, n° 1991, p. 64-94.
MODELE PRECEDE-PROCED
«PRECEDE» est un acronyme anglais de
«prede-sposing, Reinforcing, and enabling constructes in education
Ecological Diagnostics and Evaluation»
Procède selon l'auteur signifie « Policy
Pegalatory and organisationnal constructs in educational and enviromental
development49(*).
Le premier terme renvoie au facteur disposant de renforcement
et facilitant identifier par diagnostique éducationnel
/écologique et de l'évaluation de ce dernier.
C'est-à-dire la phase de l'analyse qui constitue la
première composante du cache de planification de la promotion de la vie
sociale.
Le second terme renvoie aux politiques, les
réglementations ainsi que les organisations dans le développement
éducationnel et environnemental.
C'est donc la composante du développement de la
planification initiant la mise en oeuvre et l'évaluation du
processus »50(*).
Il est un modèle développé en deux axes
ou prémisses à savoir l'analyse comportementale et l'analyse
environnemental :
1) L'analyse comportementale examine les
facteurs individuels et collectifs favorables et défavorables à
l'adoption d'un comportement et même à la planification d'un
programme pour changer la situation sur terrain.
2) L'analyse environnementale
Il met en exergue les forces sociales, organisationnelles,
économiques et sociales des publics visés pour pouvoirs modifier
leur comportement.
Toutefois, le modèle précède-proced
même s'il constitue un outil flexible puisqu'il complète par des
théories en communication pour le développement et constitue une
stratégie complète pour renforcer les niveaux des choix, des
agents, des contenus, des moments des lieux et des approches de communication
par le changement de comportement.
Conclusion partielle
Au terme de ce premier chapitre basé sur l'approche
notionnelle et théorique qui cadre avec notre domaine de recherche sur
la vulgarisation du Genre à travers le processus de la
décentralisation dans la province de l'Equateur.
Il ressort que, la conception de la communication pour le
changement de comportement telle que énoncée par ICEIK Ajzen et
Awa Seck ne suffit pas totalement pour expliquer le phénomène de
changement de comportement des individus durable. C'est ainsi qu'au de la CCC,
nous avons provoqué d'autres théories et modèle qui peut
nous aider pour la compréhension et la détermination du
changement de comportement notamment dans de domaine éducationnel et
social.
Nous pouvons citer la théorie de l'apprentissage, qui
est devenue une théorie sociale cognitive de Bandura, le modèle
procede-proced, ainsi que la théorie de comportement prévu.
CHAPITRE DEUXIEME
LE PROCESSUS DE LA DECENTRALISATION
INTRODUCTION
Dans ce second chapitre, il sera question de préciser
quelques repères historique sur le processus de la
décentralisation.
Pour mieux appréhender cette notion, nous allons faire
un bref aperçu historique retraçant son évolution. La
première section va focaliser sur l'origine de la
décentralisation, la décentralisation dans la constitution du
3e République de la RD Congo, la philosophie de la
décentralisation. La décentralisation et le
développement ; la deuxième section portera sur l'apport du
Genre dans la décentralisation, l'implication du Genre dans le processus
de la décentralisation, la troisième section se basera sur la
présentation de la province de la province de l'Equateur/Mbandaka.
La décentralisation est un concept important, le fait
même qu'il continu à être d'action cité doué
notre pays et son applicabilité semble être difficile.
Plus d'une personne avisée affirme et confirme que, le
processus de la décentralisation, est un programme noble, ambitieux et
digne d'un grand peuple congolais. Elle favorise une école qui permet
aux fils et aux filles du pays à se conduire en hommes et femmes
politiquement responsables et engagés de façon consciente dans
l'oeuvre grandiose de l'édification d'une nation prospère et
garantir l'unité nationale51(*).
A cet effet, le modèle congolais de la
décentralisation dans la 3e République
promulgué par le président de la République Joseph Kabila
Kabange, depuis le 18 février 2006, traduit la vision des
principales forces politiques sur le mode de gestion des affaires publiques, en
vue de promouvoir la libre administration des provinces et des entités
locales dans le respect de l'unité nationale et de
l'intégrité territoriale.
SECTION 1. ORIGINE DE LA DECENTRALISATION
I.1. Aperçu historique
Il convient de signaler, qu'en rapport avec l'histoire de
notre pays, de 1885 à 1960, date de l'accession de la RD Congo à
l'indépendance et à la souveraineté internationale, en
réalité, ce n'est qu'au fur et à mesure de l'occupation
effective du territoire que l'autorité coloniale a senti la
nécessité de façon efficiente les entités rurales
afin de mieux soumettre les populations autochtones à l'autorité
de l'Etat. C'est une façon d'utiliser les chefs coutumiers pour asseoir
la domination coloniale52(*).
Après l'indépendance, en 1982, la RD Congo,
s'engage résolument sur la voie de la décentralisation
territoriale des responsabilités aux motifs de rétablir
l'autorité de l'Etat, de pacifier ce pays, d'assurer la cohésion
nationale et l'intégrité territoriale, de redonner la parole au
peuple, d'assurer le développement harmonieux et équilibré
des provinces, de donner aux forces vives et aux opérateurs
économiques au niveau des provinces et des entités
décentralisées l'autonomie en ce qui concerne l'initiative et la
décision.
Pour ce faire, après les deux guerres du Shaba en 1977
et 1978, à l'occasion de la création de l'Union pour la
Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle, face aux critiques
internes et externes sur la gestion du pays, le président Mobutu, se
décida de promulguer la loi sur la décentralisation en 1982.
De ce fait, selon le professeur Kayinda Lusanga
« l'échec de cette loi a été intervenu à
cause de manque des hommes compétents, instruits, intègre et
doué pour la marche des institutions et la non organisation des
élections locales et municipales »53(*).
Sur ce, ce qui est à la base du développement
d'un pays, ce n'est pas la forme de l'Etat unitaire ou fédéral,
mais plutôt une administration territoriale basée sur la
décentralisation. Il faut pour cela éduquer le peuple,
c'est-à-dire la base, pour acquérir l'esprit
décentralisé.
SECTION 3. LA DECENTRALISATION DANS LA CONSTITUTION DE
LA 3e REPUBLIQUE DE LA RD CONGO
Aux termes des dispositions légales,
de l'article 3 du chapitre I de la constitution, promulgué depuis le 18
février 2006, stipule que « La République
Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de
25 provinces dotées de la personnalité
juridique54(*). Monsieur
Vundwawe souligne que « La République Démocratique du
Congo, a innové l'organisation d'un Etat unitaire
caractérisé par le régionalisme politique au niveau des
provinces d'une part, et par la décentralisation administrative d'autre
part à l'échelon inférieurs des entités
territoriales décentralisés55(*). Il convient de noter que, cette
décentralisation peut être à l'instar de cette preuve, de
l'ordonnance n° 006, du 15 février 1982, cette fois une option
constitutionnelle de la volonté du peuple au cours du vote du
Référendum du mois de décembre 2005.
I.1.1. Nouveau découpage territorial
Dans l'article 2 de l'organisation constitutionnelle de la RD
Congo, la répartition des 25 provinces ci-après :
1. Bas-Uele
2. Equateur
3. Haut-Katanga
4. Haut-Lomami
5. Haut-Uele
6. Ituri
7. Kasaï-occidental
8. Kasaï-oriental
9. Kongo centrale
10. Kwili
11. Kwango
12. Lomami
13. Lualaba
14. Lulua
15. Mai-Ndombe
16. Maniema
17. Mongala
18. Nord-Kivu
19. Nord-Ubangi
20. Sankuru
21. Sud-Kivu
22. Sud-Ubangi
23. Tanganyika
24. Tshopo
25. Tshuapa56(*)
Cette répartition stipule que, les dispositions de
l'alinéa de l'article 2 de la présente constitution
entraînant en vigueur endéans trente six mois qui suivront
l'installation effectives des institutions politiques et ministères dans
un gouvernement issus des élections libres et transparentes. Et les
entités administratives décentralisés sont : le
district, la cité et quartier.
Le but poursuivi est non seulement des rapprocher les
administrés de centre provinciaux des décisions mais
également :
- liquider les tendances cessionistes de
certains provinces qui sont démantelé ;
- une autonomie culturelle
caractérisée par l'usage au sein de l'administration locale des
langues locales ;
- participation de la population à la
gestion des affaires locales, rapprochement des administrés aux
administrations, prise des décisions rapides adaptés aux
circonstances et en pleine connaissance de besoins des administrés dont
elle se trouve rapprochées ;
- Institutionnalisation de la participation
et de la dimension locales et l'existence des élites locales
élues pour animer l'administration locale ;
- un centre d'initiative, d'impulsion, de
responsabilité et de décision et de mise sur pied des programmes
et des projets de développement durable et équitable ;
- permet de développer la confiance
et des compétences de citoyens de toute catégorie confondue et de
combattre la malhonnêteté et la corruption au niveau
local57(*) .
Cela signifie que, il existe une nette
répartition des compétences entre l'Etat et les provinces.
Celle-ci exercent des compétences concurrentes avec le pouvoir central
pour d'autres matières.
En ce qui concerne les provinces, elles peuvent prendre des
bonnes initiatives locales, et deviennent aussi des sources de
développement à la base.
C'est pourquoi, il semble être utile que les
performances des gouverneurs des provinces et des responsables des
entités territoriales décentralisés soient
médiatisées et connues du public pour encourager l'excellence et
l'esprit d'émulation parmi les autorités provinciales et
locales.
I.1.2. Les nouvelles provinces
Il convient de noter que pour qu'un découpage
territorial soit optimal, il faut qu'il puisse répondre aux quatre
critères suivants : taille convenable, population convenable,
accessibilité et viabilité économique.
Dans l'histoire récente de notre pays, chaque fois que
l'(on avait procédé à en découpage, il y avait
toujours des craintes. En effet, lorsque l'on a découpé la
province du Kasaï en deux nouvelles provinces - la Province du Kasaï
Occidental avec comme Chef-lieu Kananga et la province du Kasaï Oriental
avec comme chef-lieu Mbuji-Mayi, on disait que cette dernière ne serait
pas économiquement viable mais curieusement elle est devenue plus viable
que Kananga.
En 1988, l'ancienne Province du Kivu, de taille trop grande
constituant un handicap à la bonne administration, a été
découpée en trois provinces correspondant à ses trois
anciens districts, à savoir : le Nortd-Kivu, le Sud-Kivu et le
Maniama, Ce découpage territorial devait servir d'expérimentation
à un futur découpage territorial et administratif progressif
d'autres provinces du pays (Vunduawe 2009 : 122). Les provinces du
Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont économiquement viables tandis que celle du
Maniema ne l'est pas. La viabilité économique d'une province
dépend toujours des ressources disponibles, de l'ingénierie
locale et de la capacité organisationnelle de ses dirigeants.
L'article 2 prévoit l'organisation de la
République Démocratique du Congo en 25 provinces et plus la ville
de Kinshasa qui le statut de provinces sont les suivantes :
Bas-Uélé, Equateur, Haut-Lomami, Haut-Katanga,
Haut-Uélé, Ituri, Kasaï, Kasaï Oriental, Kongo central,
Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Lulua, Mai-Ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu,
Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud Ubangi, Tanganyika, Tshopo et Tshuapa.
Tableau n° 4. Anciennes et nouvelles provinces
avec leurs chefs-lieux
Ancienne province
|
Cehef-lieu
|
Nouvelle Province
|
Chef-lieu
|
Bandundu
|
Bandundu
|
1. Kwango
|
Kenge
|
|
|
2. Kwilu
|
Bandundu
|
|
|
3. Mai-Ndombe
|
Inongo
|
Bas-Congo
|
Matadi
|
4. Kongo central
|
Matadi
|
Equateur
|
Mbandaka
|
5. Equateur
|
Mbandaka
|
|
|
6. Nord-Ubangi
|
Gbadolite
|
|
|
7. Sud-Ubangi
|
Gemena
|
|
|
8. Mongala Lisala
|
Lisala
|
|
|
9. Tshuapa
|
Boende
|
Kasaï-Occidental
|
Kananga
|
10. Kasaï-central
|
Kananga
|
|
|
11. Kasaï
|
Tshikapa
|
Kasaï-Oriental
|
Mbuji-Mayi
|
12. Kasaï Oriental
|
Lusambo
|
|
|
13. Sankuru
|
Lusambo
|
|
|
14. Lomami
|
Kabinda
|
Katanga
|
Lubumbashi
|
15. Haut-Katanga
|
Lubumbashi
|
|
|
16. Haut-Lomami
|
Kamina
|
|
|
17. Lualaba
|
Kolwezi
|
|
|
18. Tanganyika
|
Kalemie
|
Kinshasa
|
Kinshasa
|
19. Kinshasa
|
Kinshasa
|
Maniema
|
Kindu
|
20. Maniema
|
Kindu
|
Nord-Kivu
|
Goma
|
21. Nord-(Kivu
|
Goma
|
Province Orientale
|
Kisangani
|
22. Tshopo
|
Kisangani
|
|
|
23. Bas-Uélé
|
Buta
|
|
|
24. Haut-Uélé
|
Isiro
|
|
|
25. Ituri
|
Bunia
|
Sud-Kivu
|
Bukavu
|
26. Sud-Kivu
|
Bubavu
|
|
Il convient de noter que la Cour des Comptes contrôle
la gestion financière provinciale c'est-à-dire les comptes des
provinces et des entités territoriales décentralisées,
conformément à l'article 180 de la Constitution.
I.1.3. Les institutions politiques
provinciales
Les institutions politiques provinciales sont :
l'Assemblée provinciale et le Gouvernement provincial (const. Art.
195.).
I.1.4. L'Assemblée provinciale
L'Assemblée provinciale est l'organe
délibérant de province sur des questions relevant des
compétences exclusives de la province et exerce le contrôle sur le
gouvernement provincial ainsi que sur les services publics provinciaux et
locaux. Ses membres sont appelés des députés provinciaux
(const. Art. 197, al. 1er ).
Elle légifère par voie d'édits dans les
domaines relevant des compétences exclusives de la province. Mais la
législation nationale prime sur l'édit provincial. Elle peut
également légiférer sur les matières relevant de la
compétence concurrente du pouvoir central et de la province, sous
réserve de la comptabilité de l'édit avec la
législation nationale. Elle est également habilitée
à exercer un contrôle a priori ou a posteriori sur certains actes
déterminées du gouvernement provincial.
L'Assemblée provinciale participe à la
constitution du Parlement par l'élection des sénateurs.
Les députés provinciaux sont élus au
suffrage universel direct et secret ou cooptés pour un mandat de cinq
ans renouvelable (Const. Art. 197, al. 4).
Il convient de noter cependant que, selon la loi
électorale, lors de l'installation effective de nouvelles provinces, les
députés provinciaux élus ou cooptés sont de droit
membres des nouvelles assemblées suivant leurs circonscriptions
électorales respectives (LE, art. 238).
I.1.5. Le gouvernement provincial
Le Gouvernement provincial est composé d'un
gouverneur, d'un Vice-Gouverneur et des ministres provinciaux. Le gouverneur et
le Vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans une fois
renouvelable par les députés provinciaux au sein et en dehors de
l'Assemblée provinciale. Les ministres provinciaux sont
désignés par le gouverneur au sein et en dehors de
l'Assemblée provinciale (const. Art. 198).
Il convient de savoir que, selon les dispositions de la loi
électorale, le mandat des membres de l'exécutif des provinces
à découper cesse à l'installation des institutions des 26
nouvelles provinces. La commission électorale nationale
indépendante (CENI) organisera l'élection des gouverneurs et
vice-(gouverneurs de ces nouvelles provinces. Ces derniers achèveront
les mandats de la législature en cours.
Le gouverneur est le chef de l'exécutif provincial. Il
représente la province en justice et auprès des tiers ; Il
nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant,
révoque les ministres provinciaux. Il dispose de l'administration
publique en province. A ce titre, tous les services publics nationaux et
provinciaux sont placés sous son autorité (LLAP, art. 28).
Le gouvernement provincial exécute les lois et
règlements nationaux par l'intermédiaire de ses services ;
il coordonne et supervise les services qui relèvent de l'autorité
du pouvoir central.
I.1.6. La répartition des compétences
entre le pouvoir central et les provinces
L'article 202 de la Constitution énumère 36
matières relevant de la compétence exclusive du pouvoir central
tandis que l'article 203 énumère 21 matières relavant de
la compétence concurrente (domaines de collaboration) entre le pouvoir
central et les provinces et l'article 204 les 29 matières relevant de la
compétence exclusive des provinces. La somme des compétences
concurrentes et exclusives des provinces confère à celles-ci une
libre administration qui leur laisse une large autonomie dans des domaines qui
favorisent le développement local.
I.1.7. Les dimensions de la
décentralisation
En matière de la décentralisation, le
professeur Vundwawé dégage les aspects politiques,
économiques, juridiques ou administratifs et culturels.
- sur le plan politique, la décentralisation est le
corollaire de la démocratie : elle favorise la formation du citoyen
par le jeu de l'élection et lui permet la maîtrise des rouages du
pouvoir et de la technique de la gestion des affaires publiques. La
décentralisation territoriale est ainsi perçue comme une
véritable école politique58(*).
En ce qui concerne le niveau économique,
décentralisé, c'est assurer un développement harmonieux et
équilibré des régions et autres entités
territoriale décentralisés59(*).
Le droit de prendre l'initiative en matière de
programmes et projets de développement économique,
accordés aux entités locales, ouvre la voie au privilège
des programmes aux projets locaux, c'est-à-dire à un
développement national harmonieux et équilibré.
Dans le cadre juridique ou administratif,
décentraliser, c'est transformer en centre d'impulsion les
entités locales60(*).
Cette détermination de donner aux entités
décentralisées une personnalité juridique soulève
que, chaque entité décentralisée est dotée d'une
autonomie plus ou moins large, dans la gestion de leur affaires locales.
La qualité de personne juridique offre à ses
entités les droits et des obligations et aussi la compétence de
s'obliger et d'obliger les autres.
Au terme du décret-loi n° 081 portant
organisation territoriale et administrative de la RD Congo du 02 juillet 1998,
les entités administratives comme le district, la commune et autre que
celles de la ville de Kinshasa, la cité, le secteur et la chefferie, le
quartier, le groupement, le village, ne sont pas décentralisées
et ne disposent pas des personnalités juridiques61(*).
Par contre, la province, la ville, le territoire ou la
commune pour la ville de Kinshasa sont des entités
décentralisées et disposant, ipso facto des personnalités
juridiques qui leur permet d'avoir une autonomie financière et d'action
pour réaliser leur développement sans trop attendre du pouvoir
central.
C'est ainsi que le Gouverneur de province, le maire de la
ville, l'administrateur de territoire et le bourgmestre de la commune de la
ville de Kinshasa ont un double qualité d'être à la fois
organe locaux du gouvernement central et organes propre de l'entité
décentralisé.
Les organes délibérant sont :
« Le conseil provincial ou conseil de la ville de Kinshasa, le
conseil communal, le conseil de territoire, le conseil de secteur ou de
chefferie62(*).
I.2.4. La philosophie de la décentralisation
Dans une conférence animée le 16
décembre 2008 à l'intention des étudiants de
première licence en communications sociales, le professeur Vundwawe
souligne que, la décentralisation est d'abord un état d'esprit
qu'il faut cultiver63(*).
Techniquement, il fait la différence entre la décentralisation
territoriale qui consiste à donner la personnalité juridique
à une portion du territoire : province, territoire, secteur ... et
la décentralisation technique qui est un système d'organisation
institutionnelle de l'administration par lequel le pouvoir de décision
est confié à des organes autre que et agents du pouvoir central
dans le cadre de la décentralisation. Les organes locaux ne sont que
soumis au pouvoir hiérarchique, ils sont élus
démocratiquement par le peuple. Par la philosophie profonde, nous
pouvons faire allusion aux idées sur lesquelles se fonde la politique de
la décentralisation.
En effet, pour Le Prof. Vundwawe, il faut avoir un esprit
décentralisé, c'est-à-dire l'esprit démocratique,
l'esprit de partage dans un principe de subsidiarité.
L'organisation peut plonger ses racines dans l'histoire, la
culture, au quotidien, les réalités et les besoins fondamentaux
de la population au sein de la société, pour le
développement durable et endogène.
A cet effet, la grande difficulté se situe au niveau
des entités décentralisées, de mobiliser des recettes,
réside dans la corruption et l'existence des réseaux informels de
recouvrement des recettes et surtout la faible capacité extractive.
I.2.5. La décentralisation et le
développement
Dans ce pays, la République Démocratique du
Congo, il faudra prôner pour une décentralisation politique,
administrative, économique, sociale et culturelle.
Cela peut être une profonde conviction de la bonne
gouvernance, de la bonne gestion de la chose publique parce que, celle-ci
permet la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion, le devoir de
rendre compte, une meilleure communication horizontale et verticale,
mobilisation des moyens financiers adéquats, et une implication efficace
de la société civile.
Sur ce, une question nous revient en tête pourquoi
font-il décentraliser ce pays ? De prime à bord, au niveau
politique, la décentralisation vise, le développement de
l'organisation des entités décentralisées, en fournissant
l'émergence d'un Etat de droit démocratique, la promotion de
droit de l'hommes, et l'égalité des chances au niveau de prise de
décision entre l'homme et la femme, en tenant compte de la
compétence, de l'éthique et l'équité.
Car dans un processus de développement, on ne peut pas
parler du développement ou d'un changement social au sein d'une
société sans toutefois tenir de la compétence et de la
qualité de la formation intégrale de l'individu.
Secundo, dans le cadre administratif, l'expérience
nécessité de la décentralisation, c'est de favoriser le
rapprochement de l'administration et la gestion des ressources humaine,
naturelles, financières et technique avec la population.
Tierso, en ce qui concerne le niveau social et culturel,
l'objectif de la décentralisation est d'associer tout les membres de la
société civile de s'impliquer pour le développement du
pays et l'identification des besoins et des problèmes au sein des
entités décentralisés.
Pour ce faire, la responsabilité de la
société civile porterait non seulement sur les actions de
participation efficace et effective, mais aussi et surtout de contrôle
dont elle dispose dans une société politiquement et socialement
organisés.
A cet effet, l'opinion publique a le besoin d'être
informé sur la gestion de la chose publique.
S'agissant de la participation égale des groupes
culturellement et socialement marginalisés, le professeur Vundwawe
souligne que « la participation sans exclusions de tous les citoyens
à l'oeuvre du développement endogène, est un principe
démocratique au centre de la démocratie »64(*).
Sur ce, la minorité ethnique et les pauvres sont
à appeler à s'impliquer dans le processus de développement
dans un pays. C'est pourquoi, le professeur Mbiye Hilaire soulève que,
« la lutte contre le tribalisme, la promotion de la diversité
culturelle, est une source de richesse, et un facteur de cohésion
sociale, de paix et de développement dans un pays
démocratique »65(*).
Il est important de mettre en place les moyens
appropriés, pour décentraliser la RD Congo en
générale, et la ville province de Mbandaka en particulier. Il
s'agit notamment :
- un cadre juridique (constitutionnel,
législatif et réglementaire,
- des ressources humaines (des cadre
compétents, expérimentés et honnêtes),
- des finances publiques suffisantes, et en
cas d'abus du pouvoir, un juge compétent et indépendant devra
alors intervenir pour trancher des conflits de compétence, ou
sanctionner des fautifs.
I.2.6. Contraintes de la
décentralisation
La nouvelle constitution de la 3ème
république prévoit une argumentation de 11 à 25 provinces,
plus la ville de Kinshasa.
Ce processus peut offrir les opportunités aux
entités décentralisées, mais comporte également des
risque qui demande un pays à adopter une approche stratégique,
pour que la décentralisation soit effective sur le terrain. Mais, ce
problème, se fait face à plusieurs contraintes
notamment :
I.2.6.1. La voracité du pouvoir
central
L'ennemi de la décentralisation est le refus du
pouvoir central de céder une partie de son pouvoir.
Par contre, pour que la décentralisation
réussisse, il est utile que la répartition des
compétences, telle que prévue dans la constitution, soit
scruptensement respecter.
C'est pourquoi, l'assemblée nationale doit constamment
veiller à cela et interpeller toute les autorités qui
relèvent de la compétence exclusive du pouvoir provincial.
La tutelle administrative doit se limiter au contrôle
de l'égalité des actes et les opportunités.
La mentalité attentiste des pouvoirs provinciaux
Depuis la nuit du temps, les autorités administratives
provinciales et locales ont été habitués à attendre
toutes les décisions du pouvoir central (Kinshasa) et en se
considérant elles-mêmes comme des simples exécutant de
décision de l'autorité hiérarchique.
Cependant, l'avènement de la démocratie et la
décentralisation vont opérer un dessaisissement d'un certain
nombre de prérogatives, par le pouvoir central de transférer un
pouvoir au niveau provincial.
Après la mise en place des institutions
démocratiques, une prise de distance vis-à-vis du pouvoir central
est nécessaire pour se débarrasser d'un comportement
centralisateur vers les provinces et ses entités
décentralisées puissent prendre réellement conscience de
leur pouvoir.
C'est pourquoi, les autorités provinciales doivent
faire preuve de leur créativité et un esprit d'initiative, afin
de donner une nouvelle impulsion du développement local et amener la
population à l'impliquer positivement à la gestion de la chose
publique.
2.8. Le manque d'adhésion de la population
Si la décentralisation est considéré
comme une affaire des cadres qui obtiennent des nouvelles possibilité
d'entrée du pouvoir dans la gestion de la chose publique, de gagner de
l'argent et de se jouir des honneur de la population, cela ne peut pas aboutir
à un développement endogène au sein des entités
décentralisés.
Cela étant, il est nécessaire de mener des
activités de sensibilisation de la population pour qu'elles comprennent
le bien fondé de la décentralisation, et accepter ce processus
afin de favoriser son bien être pour son adhésion et sa
participation efficace.
2.9. L'impatience de la population
Après seize ans de transition, cinq ans de guerres
consécutives et multiformes ainsi que 3 ans de période un plus
quatre : l'organisation des élections démocratiques, libres
et transparentes en 2006 ; l'installation d'un gouvernement issu des
élections jusqu'à nos jours, la population est devenu impatiente
de voir la nomination des acteurs locaux dans des entités territoriales
décentralisés (communes, district, ...). Elle pense que, il
suffit seulement de mettre en place les nouvelles institutions, pour mettre fin
à la pauvreté et le sous-développement local.
Cependant, ce processus peut prendre du temps, pour
l'amélioration des conditions de vie de la population.
La réalité sociale de la ville province de
Kinshasa nous prouve que, l'impatience de la population réside au niveau
du taux élevé de chômage, de la corruption,
l'instabilité monétaire, l'insécurité, le manque
d'eau et d'électricité, etc.
A ce sujet, au niveau des entités
décentralisé la population ne peut pas seulement avoir des
autorités locales, voir celles-ci doivent être capable de garantir
la sécurité nécessaire, la paix, les besoins sociaux,
pour un développement endogène et durable.
2.10. La gestion ethnique du pouvoir
Il n'est pas possible qu'une province soit
caractérisée par l'homogénéité ethnique, car
certains groupes ethniques ont une plus grande importance démocratique
que d'autres. C'est peut-être le constat fait au niveau des
entités décentralisés, cela peut mener la discrimination
et source de conflit. On peut craindre qu'il y ait tyrannie de la part de la
majorité, qui veut prendre les postes de responsabilités au
détriment des minorités, qui risque de ne pas adhérer aux
politiques communes.
Au niveau de l'entité décentralisée, il
est nécessaire que, les autorités doivent se soucier de la
représentation de toutes les forces sociales au sein des institutions.
Cela a pour objectif de lutter contre toute sorte de tribalisme et de
clientélisme.
2.11. La culture de l'échec
La décentralisation ne peut réussir si les
ennemis se retrouvent nombreux au sein et en dehors des institutions
publiques.
La mentalité congolaise pense souvent de se marquer de
ceux qui veulent promouvoir le bien commun, pour un développement
durable dans le pays
Cela peut-être caractérisé par des
stratégies d'intrigue, médisance, de recherche de la mort
physique ou politique des acteurs politiques de la place au sein des
institutions et les membres de la société civile.
La désinformation et la démobilisation de la
population qui se retrouvent au sein des regroupements qui ne peuvent pas
donner satisfaction ont ambition de tous les membres dans l'opposition et les
entraves sont responsables de tout ses actes.
Cela implique l'impérieux nécessité, que
la performance des autorités des entités
décentralisé soient médiatisés et en commun avec la
population. Ceci va permettre l'implication du public, l'excellence pour un
développement endogène.
2.12. L'incivisme fiscal
Si la population congolaise refuse de contribuer aux charges
publics, le gouvernement ne peut pas avoir les moyens financiers pour la
réalisation de ses projets.
Le grand défi des provinces et des entités
territoriales décentralisées sera de trouver les moyens
nécessaires pour le financement et la maximisation des recettes
publiques.
2.12. Le manque de personnalité
qualifié
En République Démocratique du
Congo, le processus de la décentralisation, c'est une réforme qui
va apporter le développement au niveau des entités
décentralisés. La nécessité d'avoir un personnel
compétent et qualifié d'imprégné un esprit de la
décentralisation est d'une importance cruciale.
Ce personnel devra être formé pour mieux
appréhender les lois qui régissent dans la constitution sur le
processus de la politique de la décentralisation. Cette capacité
va répondre aux attentes des tâches assignés, la
vulgarisation et sensibilisation de la population dans ce processus de la
décentralisation soit effective.
2.13. Le manque d'organisation de l'élection
locale
L'organisation de l'élection libre,
démocratique et transparente, au niveau de l'entité
décentralisée, est une importance capitale, pour promouvoir la
démocratie dans notre pays.
Le manque d'organisation de locaux, peut empêcher
l'adhésion de la décentralisation, car la personne qui est
nommé par le pouvoir central, n'est pas voté. La
nécessité d'organisé ses élections sera
indispensable, pour promouvoir un développement durable et
endogène.
II.3. DES RAISONS DE CRAINTES
Si l'organisation de la décentralisation doit plonger
ses racines dans l'histoire, la culture et le vécu de la population,
pouvons-nous être à l'aise, ici et maintenant, pour dire que
l'application de la politique de la décentralisation, accompagné
du découpage territorial, telle que définie par la loi soit
voté au parlement, et sans un risque de cessession de la RD Congo.
En effet, dans son parcourt historique, la RD Congo, notre
pays, a connu des sécessions des guerres consécutives avec menace
de balkanisation. La situation actuelle, marquée par la guerre et
l'insécurité dans l'Est de la République et la province de
l'Equateur, menace l'unité et l'intégrité de territoire
nationale.
L'expérience de la formule un plus quatre avec ses
corollaires qui sont : la répartition équitable des
responsabilités ; la géopolitique et surtout, le clivage
Est-Ouest, le nombre impressionnant des candidatures aux dernières
élections présidentielles et législatives, suivies des
contentieux électoraux sont autant des signes clairs qui
témoignent de l'absence de l'esprit décentralisé dans le
chef des acteurs politiques congolais.
La décentralisation, l'a dit le professeur
Vundwawé « est une volonté, une lutte pour le
redressement socio-politico-économique du pays. Pouvons-nous être
à l'aise si et maintenant pour souscrire à celle-ci comme mode de
gestion indiqué des affaires publiques, lorsque l'on sait que le pays
est sous administré ? Sans être exhaustif, voilà
autant d'interrogation qui décrivent le vécu pénible et la
gravité du sort de nos populations tant dans la capitale que dans les
autres provinces du pays66(*).
En réalité, lorsque l'on se
réfère au parcourt historique du pays marqué par des
sécessions et des guerres consécutives avec menace de
Balkanisation du territoire nationale, lorsque l'audit dans les actions et
actes des acteurs politiques des notre pays de absence d'une culture (esprit)
décentralisé et, en tout, lorsque l'on constate
l'incapacité de l'Etat, malgré l'installation d'un nouvel ordre
institutionnel, à faire face au problème du vécu de nos
populations : souffrances, insécurités, ..., l'application
de la politique de la décentralisation comme mode de gestion des
affaires publiques doit se faire avec prudence et délicatesse pour ne
pas fléchir vers l'éclatement pur et simple de notre nation.
Face à ce risque, nous proposons la communication pour
le changement de comportement comme une stratégie susceptible d'amener
les congolais à acquérir une culture et un esprit
décentralisé. Car le développement du corps est l'apanage
de tout le monde.
II.4. APPORT DU GENRE DANS LA
DECENTRALISATION
C'est dans un souci de moderniser la vie politique et de
renforcer une démocratique d'aucuns qualifient de
« inachevées » que certains mouvements de femme
avait commencé à revendiquer la mise en place des mesures visant
à favoriser une participation équilibrée des femmes et des
hommes au processus de développement endogène et durable67(*).
En effet, en 1989, notamment Antoinette Forgue figure
emblématique des mouvements de la libération des femmes (MLFE),
crée l'alliance des femmes pour la démocratie.
L'objectif visé était d'oeuvrer à la
démocratie de la société, à partir de 1994, elle
mène ce combat dans le cadre de son mandat de député au
parlement européen.
C'est ainsi que les institutions européennes
deviennent un relais de premier plan pour la promotion de la démocratie
paritaire, dont les enjeux dépassent le cadre de revendication
féministes.
Pour ce faire, il n'est pas question de diviser le peuple en
catégorie, puisque tous les hommes sont égaux, à fortiori
de constituer une assemblée qui soit un reflet de la composition
sociale, raciale ou structurelle de la population.
Sur ce, Madame Marie Bapu souligne que « l'analyse
du contrat congolais relève que les femmes représentent plus de
52% de la population, mais qu'elles subissent d'énorme
inégalités dans les divers secteurs de la vie, notamment,
l'éducation, l'information, la politique, l'économie,
etc.68(*).
Cependant certains proverbes congolais
indiquent que « l'homme ne peut gérer seul le pouvoir, sans la
contribution de la femme. En outre, dans les milieux ruraux elles assurent des
travaux d'exploitation agricoles, leurs positions économiques au sein du
ménage, est également renforcée à la suite de
l'effondrement en secteur formel et de l'argumentation du chômage dans le
secteur non agricole.
Cette femme assure la survie quotidienne, dans la
majorité des ménages à travers diverses activités
informelles, au marché et dans le champ.
Ainsi, pour mieux comprendre la situation des hommes et des
femmes, il est important d'examiner attentivement, leur vécu quotidien
pour y déceler d'énormes inégalité et écarts
à consoler.
L'implication du genre dans le processus de
ce décentralisation
L'esprit de la décentralisation renvoie à un
développement endogène qui tient compte du contexte
économique, politique, social et culturel au niveau des
entités décentralisées. Car
l'identité et la culture de chaque groupe social est lié à
son milieu et son contexte de vie.
De ce fait les modèles de développement
conçus à l'échelon national ne sont pas adaptés
à la réalité locale. Cela justifie la
nécessité de l'implication des acteurs sociaux au niveau local
dans le but est de69(*) :
- l'identification des problèmes liés
crée aux responsabilités concrètes et quotidiennes des
individus dans leur différentes activités ;
- la conversion des besoins en demandes
sociales pour l'élaboration des politiques en développement
durable et endogène.
A cet effet, les divers interactions qui existent les acteurs
de développement au niveau de la décentralisation, nous pouvons
à ce niveau occulter le rôle que doit jouer le Genre dans une
entité décentralisés.
Ses rôles peuvent se divisés de la
manière suivante :
a) Rôle productifs
La femme à l'instar de l'homme doit se donner au
travail qui permettra l'obtention d'une rémunération ou d'un
moyen de subsistance. Ceux-ci doivent modeler le sens du travail en tenant
compte de l'évolution économique.
Le prolongement de ce rôle est celui de la production
sociale au niveau de la section communautaire. A ce niveau, il s'agit des
activités qui assurent la cohésion et le développement de
la communauté.
b) Rôle reproductif
Certaines activités telles que la reproduction de la
main d'oeuvre et l'efficacité du travail, la socialisation de la fille
et garçon à la scolarisation, comme les acteurs principales de
devenir de la société de demain.
c) Rôle politique
L'homme et la femme peuvent avoir le même
intérêt stratégiques, crée à un
développement pour la différence de la société
purement démocratique. Cela peut être pragmatique à
travers, l'occupation des postes.
La rentabilisation maximale et la contribution de l'homme et
de la femme dans le processus de la décentralisation, ainsi que la
résolution des problèmes de la population, demande que l'accent,
soit mit sur le rôle, statut, les fonctions sociales spécifiques
attribués par la société puissent tenir compte de la
compétence, de l'équité et l'éthique, cela peut
conduire à l'adaptation d'une approche, genre,, et des questions
crée à la parité qui relèvent d'un cadre conceptuel
d'un développement endogène et durable.
C'est ainsi que, l'approche Genre permet de saisir
également les interactions sous-jacentes à la dynamique sociale,
intra-classe ; intra-notion, intra-race qui généralement
peuvent être
Elles peuvent fournir d'informations indispensables à
la connaissance d'autorité et dépendances et accordent non
seulement les questions par rapport à la femme mais aussi à
l'homme en terme des besoins et d'apport de
développement »70(*), en vue de mettre en exergue les questions de
qualité de vie de chaque individu, de la justice sociale et
équitable concernant l'homme et la femme.
De ce fait, l'implication du Genre dans le processus de la
politique de la décentralisation au sein de la ville province de
Mbandaka peut demeurer un souhait indéniable de tous les habitants de
cette entité décentralisée.
La culture et la réalisation de la
décentralisation en RD Congo s'avère d'une importance capitale,
pour conscientiser la population de tenir compte de son implication dans la
gestion de la chose publique. Car le développement de ce pays nous
engage tous étant que être socialement humain.
SECTION III :
II.1. Description de la ville de Mbandaka 71(*)
Pays
|
République Démocratique du Congo
|
Province
|
Equateur
|
Ville
|
Mbandaka
|
Maire
|
Christine MWANYA
|
Communes
|
Mbandaka, Wangtata
|
Anciens noms
|
Coquilathville, Equateur ville, Station Equateur
Coquilathstad
|
Langue internationale
|
Français
|
Langue locale
|
Lingala
|
Superficie
|
46.000 ha, 2.460 km²
|
Population
|
729.257 hab. /km²
|
Densité
|
1585,34 hab.km²
|
Coordonnés
|
00 03 ` nord
|
Députés provinciaux
élus de la ville de Mbandaka
|
- René Bokanga
- André Inonga
|
|
II.2. Aperçue historique de la ville de
Mbandaka
Mbandaka est une ville de la province de l'Equateur en
République Démocratique du Congo. Elle est le Chef lieu de ladite
province, située sur le fleuve Congo entre les villes de Kinshasa et de
Kisangani.
D'après Camille Coquiltat « anciennement, la
ville était connue sous le nom de « Coqueltatville »
avec comme prononciation « KDALTVIL » en janvier 1966. Les
Agents de l'association internationale du Congo (AIC) en sigle, Stanley Vangile
et Coquiltal, créèrent la station de l'Equateur pour mettre une
première ville dans la région72(*).
L'objectif était l'installation d'un poste à
proximité du passage de la ligne géographique de l'Equateur. Ce
poste se trouvait sur la rive gauche du fleuve Congo qu'il fallait
pénétrer en débouchant un passage forestier
« impénétrables » qui allait d'Inganda
à Wangata.
A cet effet, a lui donnèrent le nom de
« L'Equateur », au fils du temps cette dernière
dénomination a changé suite au transfert de la station de
l'Equateur à Mbandaka par Charles, Le Maire qui fut le fondateur de la
Station de l'Equateur73(*).
A la veille de l'indépendance de la RD Congo, Mbandaka
acquit le statut de la ville et devient le Chef lieu de la province de
l'Equateur en 1977.
Actuellement cette ville est occupée par une nombreuse
population, comme une agglomération habitée par plusieurs
ethnies.
1.2.1. Situation géographique et
démographique
La ville de Mbandaka est située dans la cuvette
centrale aux affluents du fleuve Congo et de la rivière Ruki,
bornée au nord par le fleuve Congo et au sud, par les territoires de
Bikoro et d'Ingende.
Mbandaka, regorge en son sein deux grandes communes, dont
celles de Mbandaka d'une part et celui de Wangata d'autre part.
La ville s'étend sur une superficie de 600 km²,
situé sur un degré 0° 349 » » CN et
18° 16' 40 » CE. En estime une superficie de 160.000 ha.
Elle est une agglomération habitée par
plusieurs ethnies, principalement, Mongo, Bakutu, ... avec un nombre consistant
des expatriés qui s'occupant du commerce.
Vu les difficultés d'ordre politico-administrative que
traverse le pays, nous sommes dans l'impossibilité d'avoir les
données statistiques fiables concernant l'évolution
démographique de la population. La dernière estimation date de
l'an 1996, affirmait que Mbandaka avait une densité de 101
ha/km².
1.2.3. La situation socio-politique
La République Démocratique du Congo a
été secouée par des guerres multiformes et
consécutives. Aujourd'hui, sa peut faire 10 ans plus ou moins, ceci
à créer un climat d'insécurité et
d'instabilité politique générale et en particulier dans la
ville de Mbandaka74(*).
A cet effet, la ville fut le théâtre du massacre
de nombreuses personnes lors de la première guerre du Congo, en
particulier d'origine Hutu du 13 au 17 mai 1997. Avant l'organisation des
élections démocratiques libres et transparente en octobre
2006.
Cependant sa situation économique s'articule
plutôt sur l'agriculture, l'élevage des volailles, la pêche
et le commerce, l'exploitation forestière, le tourisme, etc.
Compte tenu de ses ressources naturelles dont le sol est
très fertile. Les ressources du sous sol non exploités tel que
l'or, le diamant, le pétrole, d'immense forêt Equatoriale.
La population de ce coin de la république, tende
à un développement de la ville. Le développement de cette
ville est aussi également caractérisé par la
présence de quelques institutions publiques et privés,
organisation internationales et nationales, des institutions
supérieures, secondaire, et primaire. Cela se fait pour le bien
être et le développement durable.
II.3. Indice du Genre dans la ville province de
Mbandaka
0. Introduction
Tout développement implique la participation de tous
de se mettre au travail comme source de développement.
En se référant à l'homme et à la
femmes comme des éléments constitutifs de la population, l'indice
du Genre implique l »'égalité des chances et surtout de
l'équité en matière d'accès aux services et aux
informations75(*).
En effet, « le renvoie à l'éventail
de rôle et rapport déterminés par la société,
extrait de personnalités, aux attitudes ou des valeurs que la
société attribue aux hommes et aux femmes, en fonction de la
compétence, de l'équité, ainsi que l'éthique, cela
peut varié dans le temps et en fonction de la
culture »76(*).
En outre, les aspirations et les besoins différents
des femmes et des hommes ne sont pas pris en considération,
valorisés et appuyés de la même manière dans la
société. Au niveau provincial Equateur/local l'indice de la
parité et du Genre permettent de fournir les données et
informations relatives à l'égalité entre les hommes et les
femmes.
Certes, ils démocratises l'accès aux
statistiques et met à la disposition des décideurs sur les
questions du Genre, comme un instrument de suivi efficace valable, fiable et
facile à être appliquer au sein des institutions.
Dans un premier temps, dans le démarrage de
l'observation sur l'indice du Genre dans la ville province de Kinshasa.
Prioritairement, le pouvoir politique qui évolue entre les femmes et les
hommes n'ont pas les mêmes possibilités d'occuper les postes de
responsabilité, au niveau du pouvoir législatifs,
exécutifs et judiciaires au niveau provincial.
Tableau n° 2. Gouvernement provincial de la
province de l'Equateur
Exécutifs
|
Effectifs
|
Homme
|
Femme
|
Total
|
A. Gouvernement
|
- Gouverneur et vice-gouverneur
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Ministres provinciaux
|
10
|
9
|
1
|
10
|
Assemblée provinciale (députés
provinciaux)
|
108
|
105
|
3
|
108
|
N.B. : D'une manière générale, les
femmes sont sous représentées dans les institutions provinciales.
Les femmes doivent eux-mêmes se conscientisés.
Tableau n° 3. L'indice du terme dans la
magistrature de la ville province de l'Equateur
A. Siège
|
Effectifs
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
1. Cours d'appel
|
9
|
9
|
0
|
9
|
2. Coures des tribunaux de grandes instances (IGI)
|
14
|
14
|
0
|
14
|
3. cours des tribunaux de paix
|
8
|
8
|
0
|
8
|
B. Parquet
|
|
|
|
|
1. Parquet général près de la cours
d'appel de la ville province de Mbandaka
|
5
|
5
|
0
|
5
|
2. Parquet près du tribunal de la grande instance
|
24
|
24
|
0
|
24
|
II. Juridiction unitaire
|
|
|
|
|
C. Siège
|
|
|
|
|
1. Cours militaire
|
2
|
10
|
1
|
2
|
2. Tribunal militaire de garnison
|
6
|
6
|
0
|
6
|
D. Auditorat
|
|
|
|
|
3. Auditorat militaire supérieur
|
2
|
2
|
0
|
2
|
4. Auditorat militaire de garnison
|
9
|
9
|
0
|
9
|
Total général
|
78
|
77
|
1
|
78
|
Source : site de Conservatoire, réalisé aux
SPI, p. 15.
Conclusion
En somme, nous pouvons dire que comme la démocratie
à besoin des démocrates, la décentralisation à
besoin des acteurs sociaux compétents qui doivent chercher des solutions
pour le développement au niveau des entités
décentralisés.
L'implication du Genre dans le processus de la
décentralisation s'avère d'une importance capitale, par la
vulgarisation de celui-ci dans les entités
décentralisées.
Car la décentralisation prône pour une
éducation permanente des cadres, par l'implication et la participation
de tous les citoyens. L'organisation de l'élection locale est
également d'une importance capitale.
Cette brève relecture de la situation historique,
démographique, économique, politique de la ville de Mbandaka nous
a aidé pour savoir son fonctionnement.
CHAPITRE TROISIEME
LA VULGARISATION DU GENRE A TRAVERS LE PROCESSUS
DE LA DECENTRALISATION
Dans ce troisième chapitre de travail de fin
d'étude universitaire intitulé « La vulgarisation du
Genre à travers le processus de la décentralisation »,
nous allons essayé de divisé ça en trois sections,
notamment, la première section va se focalisé sur les
stratégie de la vulgarisation du Genre et quelques lois internationales
et nationales sur la promotion du Genre, la deuxième section va
porté sur l'application de l'approche de communication pour le
changement de comportement D'AWA CEICK; et la troisième section traitera
sur les enjeux et les perspectives du Genre ; enfin une conclusion
partielle.
Introduction
La déclaration du Millenium adoptée par les
nations unies au cours de son assemblée générale de
septembre 2000, a recommandé aux pays en voie de développement
puisse mettre en ordre les aspects fondamentaux en recherchant une croissance
équitable, par l'instauration des institutions locales effectives et en
adoptants des politiques solides par un développement endogène
qui tient compte de la participation de l'homme et de la femme au sein de la
société »77(*).
A cet effet, la population ne doit pas être simplement
un bénéficiaire passif, mais plutôt un acteur de
développement durable, pour l'amélioration de ses conditions de
vie, afin de surmonter quelques difficultés au niveau de la
société.
Sur ce, au niveau du processus de développement, Sara
langue souligne que « l'idéal est que les membres des groupes
cibles des projets de développement soient impliqués
eux-mêmes au niveau de la conception et la réalisation de
programmes d'action sociale »78(*).
Pour ce faire, cet effet, cela implique une
nécessité de concevoir une stratégie de vulgarisation du
genre dans les provinces et entités décentralisées. La
promotion et la conscientisation de la population par un leadership de partage
de responsabilité femme-homme dans les système et organes de
prise de décision est d'une importance capitale.
D'après la campagne nationale de vulgarisation de la
politique de la décentralisation organisée par le
ministère de la décentralisation Mbuisa Nyamwisi, depuis le 15
mai 2010, la décentralisation peut atteindre ses objectifs que si la
population qui est à la fois active et bénéficiaire
s'approprie de la stratégie de développement durable.
Dans sa politique de la vulgarisation de la
décentralisation, il soulève que, la prise en compte de
l'approche Genre dans les provinces et entités
décentralisées s'avère indispensable dans le processus
électorale et la mise en oeuvre de la décentralisation en
République Démocratique du Congo »79(*).
Cependant, au niveau du ministère du Genre, de la
famille et de l'enfant, d'après l'entrevue accordé par Monsieur
Bordeau, chef de l'équipe de la sensibilisation et de la communication
de cette institution souligne que, son institution intervient dans un premier
temps dans les stratégies et des programme de développement qui
relèvent la protection et la défense des droits des femmes, des
enfants et des familles à partir de la ville de Kinshasa jusque dans les
provinces et entités décentralisés, en collaboration avec
les associations féminines à travers tout le pays.
En perspectives, il vise également de mise en place
d'une stratégie du Genre dans les provinces et entités
décentralisés. Mais aucune politique adopté pour le
moment80(*).
III.1. Section I. les stratégies de la
vulgarisation du Genre
III.1.1. L'accès à l'information et la
communication
La vulgarisation d'une bonne information et la communication,
matière du Genre dans les provinces et entités
décentralisées, peut permettre une meilleure appropriation du
Genre à la population. A titre d'exemple, le bien fondée du Genre
selon le principe de l'égalité de chance, d'une prise de
conscience, de mobilisation dans les actions de développement qui tient
compte de la compétence, de l'équité et de
l'éthique.
III.1.2. La conscientisation
La démarche de la vulgarisation du Genre du niveau des
provinces et entités décentralisées, implique une prise de
conscience et conviction, par le rejet des mauvaises habitudes
intérieur de la population collé par la culture et la tradition
congolaise.
Les femmes et les hommes congolais(es) en
générale et celle de Mbandaka en particulier, peuvent prendre
conscience, de leur changement de comportement. Car le Genre ne peut pas
être bien appréhendé dans notre pays, si le comportement de
la population n'a pas changé, sur le plan culturel économique,
social, politique etc. parce, le Genre n'est pas synonyme de sexe, ni de la
femme ou bien la quête de l'emploi, c'est plutôt le rôle et
les statuts que doivent jouer les femmes et les hommes dans la
société. Cela doit tenir compte de la méritocratie (la
compétence, l'équité et l'éthique).
La reconnaissance de l'égalité
complémentaire entre l'homme et de la femme en tant qu'objectif de
développement endogène et durable, constitue un atout majeur au
sein de la société.
La participation de la population
En ce qui concerne la vulgarisation du Genre dans les
provinces et entités décentralisé, les femmes et les
hommes doivent être impliqués activement dans les processus de
développement durable et endogène.
Par exemple, pendant la conception d'un projet, les
hommes tant que les femmes peuvent être présente à tous les
niveaux, la conception, la réalisation, les étapes de Gestion,
l'évaluation des besoins, l'identification des problèmes, au
niveau des institutions publiques et privés.
SECTION 2 : PARCOURS DE LA PROMOTION DES DROITS
SUR LE
1.1. Les conventions internationales ratifiés
par la RD Congo
En ce qui concerne la promotion des droits sur le Genre et
l'égalité de chance, quelques lois internationales ont
été ratifiée par la République Démocratique
du Congo.
Parmi ces instruments juridique nous pouvons citer :
Déclaration universelle des droits de l'homme ; le protocole de la
charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des
femmes ; Déclaration solennelle sur l'égalité entre
les hommes et les femmes en Afrique ; la résolution 1325 du conseil
de sécurité des Nations Unies ; protocole facultatif de la
CEDEF ; programme d'action de Beijing, convention concernant la lutte
contre la discrimination dans le domaine de l'enseignement, convention relative
aux droits politiques des femmes, convention numéro 11 de l'OIT :
égalité de rémunération.
2.1. Le protocole de la charte africaine des droits de
l'homme et des peuples relatifs aux droits des femmes (2003)
Le protocole de la charge africaine relatif
aux droits des femmes est un complément de l'article 18 de la charte
africaine des droits de l'homme et des peuples qui interdit toutes formes de
discrimination fondées sur la race, l'ethnie, la couleur, le sexe, la
langue, la religion, l'opinion politique, l'origine nationale et sociale, la
fortune, la naissance ou toute autre situation.
Ce protocole reconnaît le rôle des femmes dans la
percevation des valeurs africaines basées sur les principes
d'égalité, de paix, de liberté, de dignité, de
justice, de solidarité et de démocratie. Ceci recommande aux
Etats parties de proscrire dans leur constitution et autres instruments
législatifs, le principe de l'égalité entre les hommes et
les femmes et d'en assurer l'application effectives. Ils s'engagent
également à valoriser le travail des femmes, à
reconnaître la responsabilité première des parents dans
l'éducation et l'épanouissement de leurs enfants, à
assurer les droits des femmes d'être informées et de
décider de leur santé et de la reproduction, les femmes
âgées ainsi que celle vivant avec handicap.
2.2. La déclaration universelle des droits de
l'homme (1948)
Ce texte a été adopté et proclamé
par l'Assemblée Générale des Nations Unies depuis le 10
décembre 1948. Dans sa résolution 217 A (III) et par la
dernière fois dans le Journal Officiel en 1949, page 1006.
Madame Odette Bolie souligne que, « dans son
article premier prévoit « que tous les êtres humains
naissent libre et égaux en dignité et en droits. Ils sont
doués de conscience et doivent agir les uns aux autres dans un esprit
de fraternité »81(*).
Cela veut dire que, cette déclaration accorde tous les
droits et libertés fondamentales à tous les êtres humains,
hommes et femmes sans distinction de sexe (droit à la vie, au
développement de la personnalité, à la liberté de
conscience, de pensée, d'opinion, d'expression, de religion,
d'association, de travail etc.).
2.3. Déclaration solennelle sur
l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique
(2004)
Dans cette déclaration solennelle, les chefs d'Etat et
de gouvernement des pays membres de l'Union Africaine ont
réaffirmé leur soutien au principe de l'égalité
entre les hommes et les femmes, tel qu'énoncé dans l'article 4
(1) de l'acte constitutif de l'Union Africaine ainsi qu'aux autres principes,
objectifs et actions existants, spécifiés dans divers instruments
régionaux et internationaux est un acte historique n'existe sur aucun
autre continent ou organisation internationale.
2.3. Protocole facultatif à la CEDEF
(1999)
Ce protocole permet à chaque individu
ou groupe d'individus de présenter une communication au comité
pour l'élimination de la discrimination à l'égard des
femmes82(*). Le
comité pourra par la suite enquêter sur les violations des droits
de l'homme dans les Etats membres. En ratifiant ce protocole, un Etat
reconnaît la compétence du comité, qui est l'organe
chargé de s'assurer du respect de la convention par les Etats partis, en
ce qui concerne la réception et l'examen des communications
présentées par des groupes relevant de la juridiction dudit
Etat.
2.4. Programme d'action de Beijing (1995)
Le programme d'action de Beijing considère que la
violence des femmes constitue un obstacle à la réalisation des
objectifs que sont l'égalité, le développement et la
paix83(*). Un de ses
objectifs à long terme est de mettre l'accent sur la lutte contre la
violence à l'égard des femmes et favoriser la condition de la
femme dans le pays touché par la guerre. Durant la phase de
post-conflits et de reconstruction, il faut tenir compte d'un ensemble
d'instruments juridiques relatifs aux droits humains.
2.5. Conventions concernant la lutte contre la
discrimination dans le domaine de l'enseignement (1960)
Cette convention a été adoptée au moment
de la conférence générale de l'Unesco. Cela pose les
jalons de l'égalité de chance par les femmes et les filles dans
l'enseignement. C'est pourquoi, elle vise à faire adopter des mesures
visant à promouvoir et vulgariser l'égalité de chances et
de traitement des individus dans tous les domaines de la vie sociale.
2.6. Convention relative aux droits politiques des
femmes (1952)
Cette convention a été ouverte à la
signature et ratifié par l'Assemblée Générale des
Nations Unies dans ses résolutions (640) VII du 20 décembre
1952.
La République Démocratique du Congo y
adhère conformément à l'art. VI de ladite convention.
L'objectif principal de cette convention est d'appliquer le
principe de l'égalité des droits des hommes et des femmes en ce
qui concerne l'exercice et la puissance des droits politiques84(*). Elle formule des principes
importants notamment, les femmes ont le droit de vote dans toutes les
élections ; elles sont éligibles à tous les
organismes publiquement élus, constitués en vertu de la
législation nationale, ainsi que le droit d'occuper les postes publics
et toutes les fonctions publiques établis en vertu de
la législation nationale.
Convention numéro 100 de l'OIT :
égalité de rémunération (1951)
Cette convention demandez aux Etats qui ont ratifié
notamment la RD Congo, d'encourager le principe de l'égalité de
rémunération pour un travail de valeur égal. Ils
s'engagent à assurer l'application de principe à tous les
travailleurs d'une manière compatible avec les méthodes
nationales utilisés pour déterminer les taux de
rémunération85(*).
Bref, en dehors de ces textes susmentionnés de
portée internationale en faveur de la promotion de
l'égalité entre les hommes et les femmes, cette liste n'est pas
exhaustive.
Il existe d'autres textes adoptés au niveau
international et auxquels la République Démocratique du Congo a
adhéré, notamment, dans les domaines de la santé, de
l'environnement, de la sécurité etc.
III.3.2. Les lois nationales garantissant ces droits
de la femme
Selon Madame Odette Bolie, parmi les lois nationales, quatre
sont très connues et se servent de matrice pour d'autres86(*).
Il s'agit notamment de la constitution, le code de la
famille, le code pénal et le code du travail.
III.3.3. La constitution
Notons que, toutes les constitutions qui se sont
succédé en République Démocratique du Congo
garantissent à l'homme et à la femme congolais(e) les mêmes
droits et les mêmes devoirs. Elles soumettent tous les deux à une
même protection de la loi.
Pour promouvoir cette donne de la constitution, le
président de la République a promulgué le 18
février 2006, la loi sur le principe de la parité homme/femme,
qui va motivé la vulgarisation du Genre en République
Démocratique du Congo au niveau des entités
décentralisées.
Le code du travail
D'après son article 1er, ce code peut
s'appliquer à tous individus (homme/femmes) sans distinction de race, de
sexe, de religion, de nationalité etc. « Le code de travail
stipule que, toute personne physique, quelque soit son sexe ou sa
nationalité, peut engager valablement ses services moyennant
rémunération dans les tiers d'un contrat.
A cet effet, quelques problèmes se pose au niveau de
la femme marié, celle-ci peut engager valablement ses services, sauf si
son mari marque une opposition.
Le code de la famille
Ce code a été promulgué depuis le
1er août 1987, et entre en vigueur une année plus tard
à la date de sa promulgation pendant la période du 2e
République.
Il est progressif vis-à-vis de la femme par rapport
à l'ancien code civil, car vient d'accorder plus du droits à la
femme dans le mariage (l'autorité parenté » au lieu de
paternelle, ils ont le même droit de donner de nom de l'enfant, la
transmission de la nationalité par le père et la mère des
droits et devoirs réciproque accordés aux deux parents. Mais
l'art 448 de ce code qui soumet à la femme, l'autorisation maritale par
acte juridique par lequel elle s'engage à une prestation qu'elle doit
effectuer en personne. Cette disposition sur l'incapacité juridique de
la femme pose problème pour un développement d'un pays.
Le pape Paul VI (1963-1978) et la promotion des droits
humains
D'aucun ne semble ignorer que les droits humains peuvent
concerner tout êtres vivants en ce qu'ils sont hommes ou femmes.
Dans un langage courant, on parle souvent de la promotion de
quelque chose quand ce dernier n'est pas connu ou dans le cas où ses
qualités sont sous estimés.
A ce stade, on constate que, la promotion a le sens de la
diffusion de quelques choses, à l'acception d'évaluation à
un grade, à une dignité supérieure...
A cet effet, dans l'histoire de la papauté, le pape
Paul VI est l'un des acteurs important de la défense de la
dignité et des droits des personnes dans le monde. Au moment ou les
Nations-Unies avaient institué, en 1975 la journée du 08 mars
comme journée internationale de la femme, c'est Paul VI qui était
le souverain pontife87(*).
Il est d'abord père conciliaire avant d'être
pape. A ce sujet, le concile Vatican II venait de se clôturer le 08
décembre 1965, le pape Paul VI publia en 1967, « Populorum
progressio », une encyclique consacré à la question du
développement de l'homme pour réaffirmer sa position de la
défense de droits humains, il a profité de son passage à
l'assemblée générale des Nations Unies en octobre 1966
lancé ce message « L'Eglise, avant tout soucieuse de droit de
Dieu (...) ne pourra jamais de désintéresser des droits de
l'homme, créé à l'image et à la ressemblance du
Créateur ».
Pour ce faire, le pape Paul VI a institué, à la
demande du synode des Evêques de 1971, une commission « ad
hoc » dont le but était l'étude des problèmes
contemporains couvrant la promotion effective de la dignité de la femme
et de la responsabilité des femmes88(*)
Il a également interpellé la conscience du
monde contre toutes les violations. Faces aux droits de la femme et la
nécessité de la promotion des droits de cette dernière
afin qu'elle recouvre un statut spéciale de cette dignité. Il n'a
pas aussi hésité à rappeler, chaque fois qu'il en avait
l'occasion, à l'ONU de s'impliquer et faire respecter, par les Etats,
toutes les conventions qu'ils ratifient en vue de la défense des droits
humains pour toutes les personnes et surtout en faveur de la femme.
Le pape Jean-Paul II (1978-2005) et la promotion des
droits de la femme
Le pape Jean-Paul II fut un grand défenseur des droits
humains et de la femme, comme ses prédécesseurs.
C'est l'un des papes qui avait connu un long pontificat, et
témoin de grand bouleversement et profondes mutations connu par
l'humanité au cours du XXe et début du XXIe siècle.
Dans son allocution, la personne humaine y occupe une
position centrale et cela depuis le début de son pontificat en 1978.
C'est ainsi que, lors de sa visite pastorale en 1985 en Belgique, un
rédacteur de Libre Belgique a écrit ce qui suit en honneur de son
auguste personnalité « Bon anniversaire saint père. Il
y a soixante cinq ans, aujourd'hui, que vous êtes né à
Wadowice, dans cette Pologne dont le fils se sont battus depuis 1914-1940, pour
notre liberté, dans le monde entier. En ce qui concerne l'engagement de
l'Eglise catholique pour la promotion de la dignité de la personne
humaine89(*).
A travers son Magistère L'Eglise s'engage depuis la
nuit du temps à s'opposer et à dénoncer tous les
systèmes qui adhèrent à l'homme en le dénaturant de
sa dignité d'une personne humaine dans la société.
Avant l'assemblée générale de
Pékin en 1995, le Saint Père avait présenté un
rapport qui se dégage de la manière suivante :
« Le Saint-Siège, pour qui est de sa compétence digne
servira la cause de la femme pour l'égalité, le
développement et la paix ».
A cet effet, il est attentif à toutes les initiatives
prises pouvant aider à la réalisation de ces objectifs par une
contribution de sa part, de développer la conscience de prise de
responsabilité des hommes et des femmes au service du bien commun afin
tous se sentent capable de prendre ses responsabilités dans la
société.
Pour ce faire, le pape Jean Paul II, dans sa mission
d'être au service de l'Eglise, il a joué un rôle combien
déterminant en faveur des droits de la personne humaine en
général, et en faveur de la femme en particulier.
Le pape Benoît XVI (2005- à nos
jours)
Le 19 avril 2005, le cardinal Joseph Ratzinger, chef de file
des catholiques conservateurs, est élu pape en quatre tours de scrutin.
Le successeur de Jean Paul II prend la tête d'une Eglise d'un millions de
fidèles à travers le monde. Il succède aussi à
l'un des personnages les plus médiatiques de l'histoire contemporaine
dont l'héritage dépasse la saint Eglise catholique. Le
huitième pape allemand de l'histoire et le 265e souverain
pontife. Son intransigeance doctrinale vassune l'écoute conservatrice
de l'Eglise, pour laquelle Jean-Paul II était allé trop loin dans
la repentance et dans le dialogue avec les autres religions.
Comme successeur de Jean-Paul II, il est le grand
défenseur de développement intégral et le droit de la
dignité de la femme et de l'homme.
A l'occasion d'une rencontre avec les gouvernants catholiques
pour la promotion de la femme, et son voyage apostolique au Cameroun et en
Angola du 17-13 mars 200990(*). Le Saint père avait fixé son discours
sur le point suivant : Comme disait le regretté pape Jean Paul II,
dans sa lettre apostolique « Mulienis dignitatem »,
« la femme est celle en qui l'ordre de l'amour dans le monde
créé des personnes trouve le lieu de son premier
enracinement »91(*).
En effet, la femme est un autre moi » dans
l'humanité commune, il interpelle à toute l'humanité de
reconnaître d'affirmer et défendre l'égale dignité
de l'homme et de la femme : « tous les deux sont des personnes,
à la différence de tout entre être vivant dans le monde
autour d'eux ». C'est pourquoi, ils sont appelé à vivre
en profonde communion, dans une reconnaissance mutuelle et un don de soi
réciproque en travaillant ensemble pour le bien commun avec les
caractéristiques complémentaires de ce qui est masculin et de ce
qui est féminin.
Pour ce faire, comme ces prédécesseur, le pape
Benoît XVI, prouve prône pour la promotion des droits de la
dignité en disant ceci « Aujourd'hui personne ne devrait
douter du fait que les femmes sur la base de leur égale dignité
avec les hommes ont tout à fait le droit de jouer un rôle actif
dans tous les secteur de la vie publique et leur droit doit être
affirmé et défendu, y compris des instruments juridiques lorsque
cela se révèle nécessaire sur la décentralisation.
Il faut pour cela éduquer le peuple, c'est-à-dire la base, peut
acquérir l'esprit décentralisé.
Section 3. L'applicabilité de la communication
pour le changement de comportement
Cette notion de l'application de la communication pour le
changement de comportement, met en relief les préalables en place de la
théorie du comportement prévu d'Ajzen à l'issue de
laquelle peut se fonder une stratégie de communicationnelle à un
plan de communication adéquate de ladite communication en
République Démocratique du Congo92(*).
A cet effet, sa condition d'applicabilité est d'une
importance capitale pour aider les femmes et les hommes congolais en
générale, et ceux de la province de Mbandaka en particulier de
prendre leur responsabilité en main.
Le constant est que, l'approche semble être mal
conçu dans notre pays, et la confusion est souvent dans la tête du
congolais entre le Genre et le sexe.
D'ailleurs, selon notre culture ne cadre pas
traditionnellement avec le Genre, car la société à bien
établit un rôle pour la femme celui d'être bon pour la
procréation, la religion et le ménage etc.
Pour ce faire, pour une bonne vulgarisation et
conscientisation en Genre à travers le processus de la politique de la
décentralisation au niveau des entités
décentralisés. La communication pour le changement de
comportement s'avère nécessaire.
La politique gouvernementale
La politique gouvernementale s'avère,
nécessaire, car elle peut jouer un rôle déterminant dans la
création des conditions favorables d'un meilleur processus au changement
positif de comportement humain. En ce qui concerne le développement
durable et endogène.
Cela peut être pragmatique, par la manifestation de la
volonté et l'engagement politique du gouvernement provincial de
Mbandaka, en passant par les niveaux intermédiaires au sein des
entités territoriales décentralisés.
La communication pour le changement de comportement, dans ce
cas peut être un intimement associés au processus de la
vulgarisation de la décentralisation, en Genre à travers la
politique dans les provinces et entité décentralisé.
A titre d'exemple, l'influence du politique gouvernementale
peut se remarquer parce que la disponibilité et l'accessibilité
des services et des produits ; l'allocation des ressources humaines, des
matérielles et financières, la vulgarisation du genre, la
formation des analphabètes etc.
Le statut économique
En République Démocratique du Congo en
général, et la province de l'Equateur en particulier, la
pauvreté peut être donc un déterminant en partent, car il
est difficile de demander à la population rurales non informés,
à changer automatiquement pour la représentation significative de
la femme et de l'homme dans la société qui tient compte de
l'équité, la compétence, l'éthique, et bien cerner
le bien fondé du Genre.
Plaidoyer pour un modèle de communication pour
le développement
Nous voulons mettre en valeur un modèle de type de
communication pour le développement au niveau des provinces et
entités décentralisé.
Ce modèle, est un processus de recherche et de
planification visant la transformation à travers ces principaux
axés à savoir, la communication pour le changement de
comportement et le plaidoyer. Ceci peut s'intégrer dans un cadre
stratégique comprenant une combinaison d'intervention de communication
pour le développement endogène et durable.
Le plaidoyer
C'est un processus de collecte d'organisation et de
formulation un argument et à communiquer par truchement des
différents canaux interpersonnels et de masse, afin d'obtenir le
soutient des acteurs sociopolitique au programme de développement.
Celui-ci prépare donc la société à accepter et
maintenir le progrès en vue de la réalisation des objectifs de
développement Il vise une affectation du ressources nécessaire,
un changement de comportement, au niveau politique, social, économique
et par des programmes nécessaires.
Section 3. Quelques techniques d'un plan de
communication par le changement de comportement
Un plan d'action de communication pour le changement selon
Awa Sek par les étapes ci-après93(*) :
- Analyse de la situation
Il s'agit de cerner l'ensemble de problème qui se pose
à la communauté et de procéder à la
sélection du problème prioritaire. Cette identification se fait
soit par une (connaissance, attitude, pratique, soit à partir de focus
groupes,
Définition des objectifs poursuivie dans le programme
ou du projet en tenant compte de la communication de changement de
comportement, par un développement endogène et durable.
3) Sélection des comportements souhaités
à partir des problèmes identifiés au près
cible :
- une stimulation du dialogue au sein de la
communauté ;
- une promotion des changements d'attitudes
indispensables ;
- une sensibilisation des pouvoirs publics à la
nécessité de politique et de réglementation
adaptées ;
- une stimulation de la demande d'information et des
services ;
- une promotion d'une bonne conception du terme et formation
des femmes.
4) Identification pour permettre une section permanente de
quoi découlent des messages à transmettre et de couvrir et
technique. La segmentation, consiste à découper un public cible
donné dans un groupe homogène afin de leur adresser des messages
spécifiques et adaptés. Elle peut donc se faire sur la base des
critères suivants :
- l'âge (jeunes, adultes, personnes
âgées) ;
- le sexe (femmes, hommes)
- le niveau d'information (sous-informés, suffisamment
informés sur le sujet) ;
- le statut social (chef religieux, coutumier, chef de
ménage)
- homme politique;
- l'attitude (pour, contre)
- le comportement attendu (décideurs, personnes
influente) etc.
5) Détermination des objectifs du changement de
comportement. Se fixer sur un objectif pour à atteindre, est un acte
très important car il peut être nécessaire de garder
à l'esprit que le but principal et final de la communication pour le
changement de comportement, est le changement d'attitude et de comportement.
6) Conception et élaboration des stratégies de
la vulgarisation
7) Définition des canaux de communication permettant de
cibler le public.
8) choisir les activités éducatives qui
permettent le changement de comportement. Cette sélection doit tenir
compte de la programmation vis-à-vis des ressources humaines
matérielles et financières.
9) La mise en place d'un plan de suivi et évaluation,
cela doit s'exécuter de façon régulière et donne
l'idée de l'Etat d'avance vient du projet, tout en mesurant l'engagement
du programme. C'est-à-dire le niveau de changement de comportement du
groupe cible. Un autre, identifier les points forts et les points faibles de ce
plan de communication.
Pour ce faire, la modification du comportement humain suit
généralement un processus progressif dont il faut tenir compte
dans toute intervention de communication qui vise au changement de
comportement.
Dans ce processus, les étapes à suivre sont
interdépendantes, il est donc indispensable de connaître pour
chaque cible, une stratégie d'action efficace pour un changement de
comportement durable parce que une communication
hétérogène ne peut pas aboutir à des objectifs
assignés.
Conseils pratique de la communication pour le
changement de comportement
Nous allons dans cette partie essayer de donner
brièvement quelques techniques utilisable par un animateur (trice) dans
le domaine de la communication pour le changement de comportement.
1. Discussions du groupe : c'est une
technique qui vise à établir une conscience de groupe et permet
d'échanger des opinions et de renforcer la tolérance et la
compréhension de la dite communication. Toutefois, cette technique a
comme inconvénient, qu'il est difficile de contrôler ou de rester
centré sur la question principale. Elle est donc une technique qui peut
être utilisée avec un public intéressé pour parler
d'un problème bien défini. A cet effet, elle peut être une
discussion informelle et souple.
2) Entretien individuel ou conselling :
c'est une technique qui se dévoile et mise sur l'intimité de
l'entretien ou un questionnaire. En outre, il faut respecter les étapes
de l'entretien.
3) Causerie éducative : Elle est
une technique de courte durée et interactive avec un groupe restreint,
comme inconvénient, elle ne s'adapte pas au grand groupe, et demande
beaucoup de préparation, la maîtrise de la langue locale, la
connaissance socioculturelle ainsi qu'une exigence de connaissance de la
technique de causerie.
4) Visite à domicile : Elle
permet l'établissement des sources relations personnelles entre les
agents et les familles et permet aussi de fournir des informations sur les
familles ne pouvant être obtenues autrement et encourage les familles
à participer d'une manière indispensable aux activités du
groupe.
5) Vidéo et cinéma de
débat : c'est une technique qui peut se faire par la
projection des films, des théâtres et forum. Elle offre la
possibilité de combiner l'écoute, la vue, et le recueillir les
réactions du groupe.
Sur ce, la communication pour le changement de comportement
(CCC) en sigle, est un processus interactif, s'inscrivant dans un large
programme et visant à mettre en place les stratégies et les
messages appropriés, pour modifier et préconiser les
comportements positifs aux niveaux des individus et collectifs dans une
société.
Cela a pour objectif de promouvoir un développement
endogène et durable dans un pays sous-développé.
Nécessité d'une communication
participative pour un développement endogène
La communication participative pour le développement
est une action planifier fondée, d'une part sur les processus
participatifs et d'autre part sur la communication interpersonnelle, qui
facilite le dialogue entre les différents réunions autour d'un
problème de développement où d'un but commun, afin
d'identifier et de mettre en oeuvre une initiative concrète visant
à solutionner le problème et qui soutient et accompagne cette
initiative.
Ce type de communication, implique une révision des
pratiques par les membres des communautés, en mettant l'accent non pas
sur la diffusion d'information à sens unique ou sur la persuasion, mais
sur la facilitation des échanges entre les divers intervenant afin de
cerner un problème de développement commun. Ce processus conclura
à l'identification et à la mise à l'essai de solutions
possibles, en terme de partenariat, de connaissance et de condition
matérielle.
Définit comme l'amélioration qualitative et
quantitative des gens à un moment critique de leur histoire, le
développement est endogène quand « il constitue un
phénomène multidimensionnel qui intègre à la fois
le technologique, l'économique, le social, le politique et le culturel,
c'est-à-dire tous les aspects de la vie de la
société ».
C'est un développement centré sur
l'épanouissement de l'homme dans toute sa dimension car, le but ultime
et universel du développement est le bien être physique, mental et
social de chaque être humain.
Il se dégage que, le développement
endogène prône l'utilisation de l'approche participative, pour que
la population concernée identifie elle-même ses propres besoins et
aspirations, ils participent également à une mise en oeuvre en
tenant compte des potentialités dans un système de relation
interdépendantes dans leur environnement naturel et sociale. Dans un
système de relations interdépendantes dans leur environnement
naturel et socioculturel.
Pour le faire, la communication participative pour le
développement constitue un élément pour la vulgarisation
Genre à Mbandaka.
Le constat est que, des activités de la communication
de masse (radio, télévision, journal imprimée par le
modèle stimulus. Réponse privilégie une approche
diffusionniste pour informer une masse hétérogène des gens
d'une façon simultanée, mais peut provoquer rarement des
changements de comportements ». Et la communication à deux
étapes passe des médias aux individus par le biais des leaders
d'opinion qui ont une influence sur les membres de leurs groupes
d'appartenance. Ceux-ci se caractérisent par « un grand usage
des médias, un degré de sociabilité et le fait qu'ils sont
conscients de leur influence sur les autres et de leur influencer sur les
autres et de leur rôle de source d'information et de guide. Ils ne
forment pas un groupe social particulier. Au contraire, ils sont partie
intégrante de chaque groupe primaire et participent activement aux
échanges quotidiens qu' ont cours à travers les relations
interpersonnelles ».. C'est pourquoi, dans le cadre des programmes de
la vulgarisation du Genre, il est important de bien choisir les vrais leaders
d'opinion crédibles au sein de chaque groupe cible homogène.
Sur ce, toute réussite de changement de comportement
par l'appropriation du Genre à Mbandaka, doit tenir compte de la
dimension socioculturelle de cible concerné.
L'harmonie entre la culture et la communication se situe au
niveau du canal approprié, des agents crédibles, du contenu
adapté au contexte des récepteurs et de l'implication des
bénéficiaires de programmes tout au long du processus. Il s'agit
de la « communiculture » qui produit
l'idée de la cohésion et de l'intimité entre la
communication et la culture. Selon Hakizimana, cette
« communiculture » peut être
possible par une approche participative de la communication propre à un
développement endogène ».
Enfin, il est très important que population soit
encouragée à jouer le rôle d'agents de communication. A cet
effet, il s'agit d'une question d'équité, mais également
de la compétence. Cette population peut s'approcher des autres,
communiquer avec eux, les encourager à exprimer leurs idées et
appuyer leurs efforts. Vu le changement individuel et social, pour un
développement endogène et équitable d'une
société démocratique.
Quelques perspectives
Pour ce faire, l'implication et la participation de la femme
et de l'homme Congolais (se) dans la gestion de la chose publique, peut devenir
pragmatique, si l'approche Genre est bien conçue, et tient compte de la
compétence, de l'équité et de l'éthique. La
population congolaise doit prendre conscience de son niveau d'instruction, et
celle-ci peut se battre pour sa propre dignité.
Comme l'approche genre ne cadre pas avec notre
réalité culturelle, les hommes peuvent également
accompagner leurs partenaires dans un développement endogène.
A cet effet, L'expérience des femmes Kenyanes peut nous
servir comme un point de départ pour une bonne campagne de la
vulgarisation du Genre au sein de la ligue nationale des femmes congolaises en
général et collectif des femmes de l'Equateur en particulier.
Ces derniers ont réussi à ce constitué
comme une force au niveau national sur le plan économique, politique et
social...
Ce fonctionnement est effectif, par la politique de la
décentralisation de cette ligne nationale au niveau de la base.
A cet effet, le modèle de fonctionnement se
présente de la manière suivante :
1) au niveau national : Elle a une structure qui
coordonne les activités de la ligne, et élabore des
stratégies d'identification des besoins avec la base ;
2) la campagne de sensibilisation sur le Genre se fit en
collaboration avec le gouvernement central et provincial ;
3) les points focaux sont chargés d'exécuter
les programmes proposés par la ligne en synergie avec les
églises, les écoles, les institutions supérieures et
universitaires ;
4) une synergie existe aussi entre la ligne et le
gouvernement ainsi que d'autres associations ;
5) la mise en places des outils de communication comme :
la radio, la télévision et l'internet ;
6) pour une meilleure sensibilisation de la femme sur le
changement de comportement, nous proposons, aussi, la création des
centres de formation professionnels ;
7) la redynamisation de la ligne nationale de femmes pour la
décentralisation au niveau local ;
8) identifier les contraintes qui empêchent les hommes
et les femmes d'avoir les mêmes opportunités d'accès au
poste de décision,
9) sensibiliser les bailleurs de fonds à financer
toutes les composantes du projet y compris les activités
orientées en genre,
10) collecter des informations relatives à la
répartition des tâches entre les hommes et les femmes ...
Pour ce faire, l'ambition est un désert ardent dit-on,
il faut passer par une éducation à la persévérance,
à l'effort, à la volonté, ou sacrifiée. A cet
effet, la femme congolaise en général et celle de la ville de
Mbandaka en particulier, doit avoir des convictions de ce qu'elle fait et dire
qu'elle est. Sur ce, pour une implication et de la femme dans le
développement durable et endogène, une campagne de
sensibilisation basé sur la compétence, l'équité et
l'éthique, est indispensable, pour l'avoir eu en charge son comportement
pour bien cerner le bien fondé du Genre au sein de la
société.
C'est pourquoi, elle doit nécessairement se battre pour
sa propre dignité, par une prise de conscience de son état.
Dans un processus de changement de comportement, la
motivation peut amener l'individu à changer son comportement.
« La mise en place d'une stratégie de motivation à
court et à long terme va aider les femmes et les hommes, de
s'éloigner de » pour « aller
vers »94(*) car
il est toujours difficile de changer les habitudes rituelles d'un individu sans
la société.
A cet effet, dans le souci d'une bonne information,
sensibilisation et conscientisation de la femme, sur le Genre nous avons
proposé comme motivation, l'obtention des postes de décision au
niveau des entités décentralisés par truchement des
élections locales, et la conception d'un projet sur le Genre,
dénommé « collectif des femmes de l'Equateur, COLFEQ en
signe dans la ville de Mbandaka.
- Mettre en oeuvre un programme multisectoriel à
travers les mécanismes d'encadrer les différentes actions
entreprises ;
- Définir un cadre adéquat de concertation
nécessaire au niveau de la formulation de programme, dévaluation
et suivi ;
- La mise en place d'une stratégie de vulgarisation du
Genre dans les provinces et entités décentralisé ;
- Consolider l'action de `information, de la communication,
sensibilisation et conscientisation de la population,
- Elaborer un plan de communication et d'information dans les
domaines du Genre et de la décentralisation ;
- Institutionnaliser l'approche Genre dans les provinces et
entités décentralisé
- promouvoir, les défis et les enjeux de la
décentralisation et du Genre par les médias ;
- Contribuer à la formulation des politiques des
programmes et plan de développement au niveau national et
local ;
- Promouvoir une grande participation de la population au
processus électorale à tout les échelons (national, local
...).
Enfin, dans le but de renforcer les capacités du
ministère, il est nécessaire de créer une coordination au
niveau des provinces, afin d'assurer, la concertation, le dialogue, la
planification et les stratégies de la vulgarisation du Genre et de la
décentralisation.
Présentation du projet
1) Titre de projet : collectif des femmes de l'Equateur
(COLFEQ)
2) But et finalité : assurer une meilleure
réalisation des activités des femmes afin d'intérioriser
l'approche genre et parité.
Objectifs généraux
- aider les femmes et les hommes à pouvoir comprendre
le bien fondée du Genre ;
- assurer une bonne vulgarisation du genre, à travers
la politique de la décentralisation ;
- intérioriser l'approche Genre et parité au
niveau des entités de territoriale décentralisés ;
Objectifs spécifiques
- à la fin de l'année 2010, on peut avoir
l'installation dans tous les quartiers de la ville de Mbandaka,, des internes
COLFEQ ;
- aider les femmes à une prise de
responsabilité et son autonomisation pour un développement
durable ;
- l'existence au moins une antenne de COLFEQ
dans les 5 districts de la province de l'Equateur ;
- la promotion des réseaux de COLFEQ
dans les institutions supérieures et universitaires de la province.
- Motivation de la participation des femmes à tous les
échelons des élections en 2011.
- La mise en place d'une coordination de suivie et
évaluation par une bonne diffusion d'information, sensibilisation et
conscientisation ;
- Conscientiser les femmes sur leurs rôles à
jouer dans le développement.
Faiblesses
Comme d'autre association, le collectif des femmes de
l'Equateur a aussi ses faiblesses tels que :
- l'enclavement de la ville province
de l'Equateur ;
- manque d'outils de communication comminatoire ;
- manque de centre de retapage scolaire et professionnel
etc.
Stratégies
- recours à une communication directe, ce qui va
permettre d'atteindre toutes les femmes en vu de le faire connaître les
activités et leur participation efficace ;
- la mise en place des entretiens approfondis pour bien
identifier les problèmes
- l'une l'utilisation de quelques techniques de la CCC,
notamment, la description du groupe, entretien individuel, visite à
domicile...
- utiliser les styles ci-après :
- recours aux médias de masse
· l'autocratique
· démocratique
· laissez-faire
Affectation des ressources
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
Pragmatique en $
|
P.T. en $
|
01
|
Sensibilisation par les médias
|
10
|
50
|
500
|
02
|
Sensibilisation directe
|
10
|
25
|
250
|
03
|
Entretiens
|
10
|
30x12 mois
|
36000
|
04
|
Formation en informatique
- informatique
- genre
- parité
- décentralisation
|
35
100
30
100
|
30
50
40
50
|
1050
5000
1200
5000
|
05
|
Salaires
- coordonatrice
- coordonateur adjoint
- secrétaire
- comptable
- chargé de la communication et information
|
1
1
1
1
2
|
200x12 mois
160x12 mois
150x12 mois
150x12 mois
300x12 mois
|
2400
1950
1800
1800
3600
|
|
06
|
Transport
|
-
|
-
|
1850
|
07
|
Evaluation
|
-
|
-
|
1500
|
08
|
Imprévu
|
-
|
-
|
3500
|
09
|
Total
|
-
|
-
|
35.000
|
Ressources humaines
N°
|
D2signation
|
Nombre
|
Fonction
|
01
|
Coordonatrice
|
1
|
Coordonne toute les activités
|
02
|
Coordonateur adjoint
|
1
|
Seconde et remplace la coordonatrice en cas
d'empêchement
|
03
|
Secrétaire
|
1
|
Le rapporteur de l'association
|
04
|
Comptable
|
1
|
Elle tient la comptabilité
|
05
|
Chargée de la communication
|
2
|
Pour la vulgarisation du Genre
|
06
|
Enquêteur
|
5
|
Font des descentes pour faire les entretiens approfondie sur
la situation du Genre
|
Conclusion partielle
Dans ce troisième chapitre, il a été
question de parler sur la vulgarisation du genre, la promotion des parcours des
droits à l'égard du Genre, l'église catholique et la
promotion du Genre, ainsi que de mettre lumière les conditions
permettant l'application de la communication pour le changement de comportement
dans le domaine principalement social, pour informer ,
sensibiliser et conscientiser la population sur le bien fondé du Genre
à travers le processus de la politique de la décentralisation.
C'est ainsi que, nous avons tenté de présenter
quelques enjeux et perspective du genre à Mbandaka.
Cela pour une fin utile, celle d'un changement
adéquat, durable de comportement à travers une communication
approprié, qui tient compte de la motivation et la suivie.
CONCLUSION GENERAL
Cette étude a porté sur la vulgarisation du
Genre à travers le processus de la décentralisation : enjeux
et perspectives d'une communication de changement de comportement selon
Awa Seck et sa condition d'application à Mbandaka.
Le constat est que, l'approche genre n'est pas bien
conçue dans notre pays et ne cadre pas avec notre réalité
culturelle. Depuis un temps le genre un confronté à des normes
difficulté et des déficits communicationnelles, touchant
plusieurs familles
Presque dans tout le domaine de la société,
notamment la politique, l'économie, le social.....
Face à cette situation, il est donc nécessaire
de mettre en place une approche de communication par changement en
comportement, pour essuyer de aider la population de la République
démocratique du Congo en général, et celle de Mbandaka
à bien cerné le Genre, qui tien compte des rôles et des
statuts des individus dans la société pour un
développement endogène et durable.
C'est pour cela la politique de la centralisation
s'avère nécessaire pour l'implication de femme et de l'homme
dans la gestion de chose publique dans la mesure où le Genre
Prône pour une égalité chance pour tous.
Le cache théorique c'est appuyé sur la
théorique du comportement prévu d'ICEIk et Ajzen se penchant sur
les préalable à savoir : les attitudes, les normes
perçues.
Toutefois, nous avons fait recours à d'autre
modules et théories tel que, le modèle PRECEDE - PROCEED et des
modèles cognitive Bandura.
Cette recherche scientifique de fin d'étude
universitaire, était donc truplique :notre premier chapitre a
traité sur l'approche notionnelle et théorique du sujet et un
regard avisé sur les notion de la vulgarisation, la communication, le
Genre, la décentralisation, , ainsi que, l'analyse
détaillé du cadre théorique de
référence : nous avons tour à tour porté une
application sur la théorie de comportement prévu, la
théorie cognitive de bandura, le modèle-precede - proced.
Le deuxième chapitre s'est focalisé sur la
politique de la décentralisation, un aperçu historique de
Mbandaka, et l'indice du genre dans cette province.
Le troisième chapitre enfin c'est porté sur la
vulgarisation du Genre ; les enjeux et les perspectives du Genre, parcours
de la promotion des droits sur le genre, la position de l'Eglise catholique
par la promotion de la dignité de la femme, ainsi que les conditions
d'applicabilité de cette conception de la communication pour le
changement de comportement.
Au terme de cette étude, nous relevons que pour qu'une
communication pour le changement de comportement, sur le Genre ayant comme
fondement la théorique du comportement prévu, réussisse,
elle doit tenir compte de la compétence, de l'équité et
l'éthique et impliquent la participation et de la population au niveau
de l'identisation des problèmes et chercher la solution propice pour un
développement durable.
Cela et d'autant plus un que, le comportement individuel n'est
possible que, l'environnement, social et politique est favorable. Il peut donc
tenir compte de la politique gouvernementale, du statu socio
économique, de la culture, de la participation communautaire car, le
changement positif de l'individu n'est pas quelque chose qui se fait à
une façon automatique, c'est donc un processus qui demande la
conviction de l'individu, la motivation pour modifier son comportement.
Tout cela passe par un programme approprié de
communication pour le changement de comportement (CCC), la mobilisation social
et la conscientisation. Pour ce faire, le travail humain n'est jamais
été fiable, tous vos critiques et suggestions vont nous aider
à améliorer notre recherche dans les perspectives.
Voila en substance la maquette de cette étude.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
1. AJZEN, F., FISHBEN, M., Understanding attitudes and
predecting social Behaviour engle word actifs prentee, Hall 1980.
2. FOuQUE, A., Rapport de débat sur le genre et la
parité, Paris, 1994.
3. AWASICK, Module de formation en CCC, juin 2009.
4. BARBEAU, Le changement de comportement en
général, site internet disponible :
5. Bureau du Genre : Atelier de formation sur le Genre et
justice, Kinshasa, 2005.
6. Bureau du Genre de la Monuc, juin, 2008.
7. BUTTGENBACH, A. Science administrative. Administration
publique, Paris, Dalloz, 1971.
8. CENCO, « A vin nouveau, autres rennes (Mc 2,22).
Ne pas décevoir les attentes de la nation, juillet 2007.
9. Cf JEAN PAUL II, Mulieris dignitatem, 1988,
n° 1 § 2.
10. Commission pontificale Justice et Paix,
« L'Eglise et le droits de l'homme » dans E. HIRSCH,
Christianisme et droits de l'homme (idéologies et droit de
l'homme), Librairies des Libertés, 1984.
11. COQUILTAT C., L'histoire du Congo. Portugal,
1970.
12. Entretien réalisé le 08/06/2010, au
ministère du Genre, de la famille et de l'enfant.
13. Fond de Développement des Nations Unies pour la
Population, p. 3.
14. FOQUE, A., L'apport de débat sur le genre et la
parité. Paris, 1994.
15. WILLET, G., La communication modélisée,
Introduction aux théories, aux concepts et aux modèles.
Ottawa, éd. du Renouveau pédagogique.
16. ICER AJZEN, FISHBEN, M., Understanding attitudes and
predicting social behaview. Site internat disponible : http//www
message consulté, méthodes Ajzen theory.
17. JACQUES I., Développement au
masculin/Féminin, Le genre anti d'un nouveau concept, 1995.
18. JEAN PAUL II, Mulierus discuten, 1988, n°
292.
19. LOHISSE J., La communication de la transmission
à la relation, Bruxelles, De Boeck Université, 2001.
20. LUFUNGOLA, « Il y a cent ans Equateur ville
L'Ebauche de l'actuelle ville de Mbandaka, juin, 1983.
21. Madame Catherine, Le rôle du Genre dans la
décentralisation, Kinshasa, 2004, p. 157.
22. Manuel UNDP, Démarche axée sur
l'égalité des sexes dans la situation des conflits et
d'après conflits, Kinshasa, 2008, p. 19.
23. Manuel UNPP, Démarche axées sur
l'égalité des sexes dans les situations de conflit et
après conflits, p. 27.
24. MARIE, B., Rapport sur le recensement scientifique de
l'année 1986-1987, République du Zaïre, p. 30.
25. MUCCHIELLI, A., Les sciences de l'information et de la
communication. Paris, Hachette, 2001.
26. YAMBAYAMBA, N., Les dynamiques de la
décentralisation en RDC, atelier animé au mois de juillet
2009 à Kinshasa, inédit.
27. SEAGER, J., Cas des femmes dans le monde : la
réalité de leur condition de vie, Paris, éd.
Autrement, 2003.
28. SEAGIA, J., Atlas des femmes dans le monde : la
réalité de leur condition de vie, Paris, 2d. Autrement,
2003.
29. SEARGER, J., Atlas des femmes dans le monde : la
réalité de leur condition de vie, éd. du Dument,
2003.
30. TRUXILLO, Ph. Corso, Vulgarisation, dans
Dictionnaire de la communication, Paris. Armand-Collin, 1991.
31. VUNDWAWE Te PEMAKO, Réflexion sur le
prionalisme politique ou la nouvelle décentralisation. Kinshasa,
2007, p. 77.
32. WATLAWICK, P., Langage du changement :
Elément de communication thématique. Paris, Seuil, 1980.
ARTICLES
1. KAYINDA LUSAMBA, La décentralisation
territoriale zaïroise à l'épreuve de la théorie et
des faits. Les cahiers de CEDAF n° 2, avril 1994.
2. KAYINDA, Y., La décentralisation territoriale
zaïroise à l'épreuve de la théorie et des faits, Les
Cahiers du Cedaf, Louvain-la-Neuve, avril 1984.
3. ILANGO, L., La décentralisation territoriale et
le développement endogène des entités locales au
zaïre, dans Zaïre-Afrique, n° 25 (févr.
1991).
4. La constitution de la 3e République
Démocratique du Congo, du 18 février 2006, J.O. RDC,
n° spécial 2006.
5. Le rôle de la femme dans l'économie formelle
et informelle en RDC communication présentée par le prof. Mukoko,
université de Kinshasa, 21 sept. 1999, inédit.
6. Contribution à l'analyse Genre de l'APP, PNUD,
Kinshasa, septembre 2003.
7. Contribution à l'analyse genre de l'APP, PNUD,
Kinshasa, sept. 2005.
8. VUNDUAWE TE PEMAKO, La décentralisation
territoriale des responsabilités au Zaïre. Pourquoi et
comment ? dans Zaïre-Afrique n° 166 (juin-juillet
1982).
9. VUNDWAWE Te Pemako, La nouvelle organisation
territoriale, politique et administrative, dans
Zaïre-Afrique, 1982.
10. VUNDWAWE, Conférence animé aux
Facultés Catholiques de Kinshasa, 2008, inédit.
11. MABIALA, P., Le processus actuel de la
décentralisation en RDC : enjeux et défis. Kinshasa,
2009.
12. MABIALA, P., La fondements de la
décentralisation. Kinshasa, 2009
13. MABIALA, P., Pouvoir central et pouvoir provincial,
Atelier de formation du mois de février-juin, inédit.
14. BOLIE, O., Application des conventions
internationales » dans « Boloko, ferme et droits humains en
RDC. Actes du forum des femmes, Kinshasa, UNAF du 12-14 mai 2002, p.
21.
15. BOLIE, O., Evaluation de l'état d'application
de la convention sur l'élimination à l'égard de la femme
au Zaïre, Kinshasa, 1996, p. 25.
16. VUNDWAWE, P., Formation du participant en Droit de l'Homme
et démocratie locale, collection, perspective, Chaire Unesco, Kinshasa,
le 2006, p. 124.
17. PNUD, Le rapport mondial huma in. Les objectifs du
millénaire pour le développement : un pacte entre les pays
pour vaincre la pauvreté humaine. Paris, Economica, 2003, p.
1-7.
18. SARA LONGUE, «Gender autrement», Themessing
Element, in the wod development project.
19. Ministère du femme, document des
« stratégies d'intégration du Genre dans les politiques
et programmes de développement, PNUD, Kinshasa, 2007, p. 13.
20. Ministère de la décentralisation et
aménagement du territoire, entretien depuis le 08/06/2010.Atelier
régional sur la statistique du Genre, Dakar, avril 2003, p. 5.
COURS
1. BAAMBE, Note de cours de changement social, 2e
licence, UCC, 2009-2010, inédit.
2. ELITE, Cours de vulgarisation scientifique, première
licence communications sociales. Kinshasa, UCC/FCS, inédit.
3. MBIYE H., Note de cours de la communication
interculturelle, L1 CS, F.C.K., Kinshasa, 2008-2009, inédit.
DICTIONNAIRE
1. SFEZ, C., Dictionnaire critique de la
communication. Paris, PUF, 1993, p. 466.
2. Le Petit Larousse (Le) Grand format en couleur,
op.cit, p. 1075.
3. Dictionnaire critique de la communication.
WEBOGRAPHIE
1. AWA, Module de formation en ccc, site internet
disponible http//www.google.
2. AWA SECK, Module de formation en CCC site internet
disponible http//www. Google, consulté le 28/01/2010.
3. www.cridh.org connecté le
20/02/2010.
4. www.google.fr., consulté
le 14/01/2010.
5. www.http : Education relative à l'environnement
en ligne consulté le 25/10/2009.
6. www.women watch.org.thut,
consulté le 15/02/2009.
7. Http//www.aequatoria, idem.
8. Htt.//www.vatican.va/holy-fatherBenedict-XVII
prêches/2009/luch/document/ho, consulté le 30/03/2010.
9. http//www.ca/surtout/Gestrrowf ; consulté le
20/01/2010.
10. Http : www.genre.francophonie.org. Consulté le
30/03/2010.
11. Http// : Forum de communication, consulté le
12.01/2010.
* 1 www.http : Education
relative à l'environnement en ligne consulté le 25/10/2009.
* 2 LOHISSE J., La
communication de la transmission à la relation, Bruxelles, De Boeck
Université, 2001, p.
* 3 WATLAWICK, P.,
Langage du changement : Elément de communication
thématique, Paris, Seuil, 1980, p. 1.
* 4 Fond de
Développement des Nations Unies pour la Population, p. 3.
* 5 SEAGIA, J., Atlas des
femmes dans le monde : la réalité de leur condition de
vie, Paris, 2d. Autrement, 2003, p. 128.
* 6 Bureau du Genre : Atelier
de formation sur le Genre et justice, Kinshasa, 2005, p. 6.
* 7 PNUD, Le rapport
mondial humanin. Les objectifs du millénaire pour le
développement : un pacte entre les pays pour vaincre la
pauvreté humaine, Paris, Economica, 2003, p. 1-7.
* 8 AJZEN, F., FISHBEN, M.,
Understanding attitudes and predecting social Behaviour engle word actifs
prentee, Hall 1980, p. 30.
* 9 TRUXILLO, Ph. Corso,
vulgarisation, dans dictionnaire de la communication, Paris,
Armand-Collin, 1991, p. 546.
* 10 Le Petit Larousse (Le)
Grand format en couleur, op.cit, p. 1075.
* 11 ELITE, Cours de
vulgarisation scientifique , première licence Communications sociales,
Kinshasa, UCC/FCS, inédit .
* 12 Ib., p. 2.
* 13 Ib., p. 3.
* 14 JACQUES I.,
Développement au masculin/Féminin, Le genre anti d'un nouveau
concept, 1995, p. 10.
* 15 FOQUE, A.,
L'apport de débat sur le genre et la parité, Paris,
1994, p. 3.
* 16
www.women watch.org.thut, consulté
le 15/02/2009.
* 17 SEARGER, J., Atlas
des femmes dans le monde : la réalité de leur condition de
vie, éd. du Dument, 2003, p. 128.
* 18 Manuel UNDP,
Démarche axée sur l'égalité des sexes dans la
situation des conflits et d'après conflits, Kinshasa, 2008, p.
19.
* 19 SEARGER, J.
o.c., p. 42.
* 20 Ib.
* 21 Atelier
régional sur la statistique du Genre, Dakar, avril 2003, p.
3.
* 22 Bureau du Genre de la
Monuc, juin, 2008, p. 2.
* 23
www.google.fr., consulté le
14/01/2010.
* 24 Atelier
régional sur la statistique du Genre, Dakar, avril 2003, p. 5.
* 25 Ministère du
Genre, de la famille et enfant, document des « stratégies
d'intégration du Genre dans les politiques et programmes de
développement, PNUD, Kinshasa, 2007, p. 13.
* 26 Ib.
* 27 Le rôle de la
femme dans l'économie formelle et informelle en RDC communication
présentée par le prof. Mukoko , université de Kinshasa, 21
sept. 1999, inédit.
* 28 Contribution à
l'analyse genre de l'APP, PNUD, Kinshasa, sept. 2005, p. 10.
* 29 Contribution à
l'analyse Genre de l'APP, PNUD , Kinshasa, septembre 2003, p. 16.
* 30
http :www.genre.francophonie.org. consulté le 30/03/2010.
* 31 Manuel UNPP,
Démarche axées sur l'égalité des sexes dans les
situations de conflit et après conflits, p. 27.
* 32 KAYINDA, Y., La
décentralisation territoriale zaïroise à l'épreuve de
la théorie et des faits, Les Cahiers du Cedaf, Louvain-la-Neuve,
avril 1984, p. 2.
* 33 P. MABIALA, La
fondements de la décentralisation, Kinshasa, 2009
* 34 VUNDWAWE Te Pemako,
La nouvelle organisation territoriale, politique et administrative,
dans Zaïre-Afrique, 1982, p. 328.
* 35Vundwawe F,
l'administration locale au Zaïre , p270, 1985
* 36 BUTTGENBACH, A.
Science administrative. Administration publique, Paris, Dalloz, 1971,
p. 164.
* 37 MABIALA, P.,
Idem, p. 60.
* 38 G. WILLET, La
communication modélisée, Introduction aux théories,
aux concepts et aux modèles, Ottawa, éd. du Renouveau
pédagogique, p. 81-82.
* 39 AWASeCK, Module de
formation en CCC, juin 2009.
* 40 C. SFEZ, dictionnaire
critique de la communication, Paris, PUF, 1993, p. 466
* 41.ib.
* 42 http// : Forum de
communication, consulté le 12.01/2010.
* 43 http// : Forum de
communication, consulté le 12.01/2010.
* 44 MUCCHIELLI, A., Les
sciences de l'information et de la communication, Paris, Hachette, 2001,
p. 38.
* 45 AWA SECK, Module de
formation en CCC site internet disponible http//www. Google, consulté le
28/01/2010.
* 46 Ib.
* 47 ICER AJZEN, M. FISHBEN,
Understanding attitudes and predecting social behaview. Site internat
disponible : http//www message consulté, méthodes Ajzen
theory
* 48
* 49 BARBEAU, Le changement
de comportement en général, site internet disponible :
htt//www.ca/surtout/Gestrrowf ; consulté le 20/01/2010.
* 50 BORDEAU,
op.cit.
* 51 VUNDUAWE TE PEMAKO, La
décentralisation territoriale des responsabilités au Zaïre.
Pourquoi et comment ? dans Zaïre-Afrique n° 166
(juin-juillet 1982), p. 345.
* 52 Ib., n° 165
(mai 1982), p. 273.
* 53 KAYINDA LUSAMBA, La
décentralisation territoriale zaïroise à l'épreuve de
la théorie et des faits. Les cahiers de CEDAF n° 2, avril
1994, p. 2.
* 54 La constitution de la
3e République Démocratique du Congo, du 18
février 2006, J.O. RDC, n° spécial 2006.
* 55 V. Te PEMAKO,
Réflexion sur le prionalisme politique ou la nouvelle
décentralisation, Kinshasa, 2007, p. 77.
* 56 P. MABIALA, Pouvoir
central et pouvoir provincial, Atelier de formation du mois de
février-juin, inédit.
* 57 N. YAMBAYAMBA, Les
dynamiques de la décentralisation en RDC, atelier animé au
mois de juillet 2009 à Kinshasa, inédit.
* 58 L. ILANGO, La
décentralisation territoriale et le développement endogène
des entités locales au zaïre, dans
Zaïre-Afrique, n° 25 (févr. 1991), p. 24.
* 59 Ib., p.
24-25.
* 60 Ib.
* 61 N. YAMBAYAMBA, Les
dynamiques de la décentralisation en RDC. Atelier animé au
mois de juillet à Kinshasa, p. 4, inédit.
* 62 Ib.
* 63 VUNDWAWE,
Conférence animé aux Facultés Catholiques de Kinshasa,
2008, inédit.
* 64 P. VUNDWAWE , Formation
du participant en Droit de l'Homme et démocratie locale, collection,
perspective, Chaire Unesco, Kinshasa, le 2006, p. 124.
* 65 MBIYE H., Note de cours
de la communication interculturelle, L1 CS, F.C.K., Kinshasa, 2008-2009,
inédit.
* 66 CENCO, « A vin
nouveau, autres rennes (Mc 2,22). Ne pas décevoir les attentes de la
nation, juillet 2007, p. 67.
* 67 Antoinette FOQUE ,
Rapport de débat sur le genre et la parité, Paris, 1994, p. 3.
* 68 MARIE B., Rapport sur
le recensement scientifique de l'année 1986-1987, République
du Zaïre, p. 30.
* 69 Madame Catherine, Le
rôle du Genre dans la décentralisation , Kinshasa, 2004, p.
157.
* 70 Lire Atelier
régional sur les statistiques du Genre, Dakar, avril 2003,
p. 5.
* 71 Source : Monographie
de l'Equateur.
* 72 Coquiltat Camille,
L'histoire du Congo, Portugal, 1970, p. 29.
* 73 LUFUNGOLA, « Il
y a cent ans Equateur ville L'Ebauche de l'actuelle ville de Mbandaka, juin,
1983, p. 1293.
* 74 Htpp//www.aequatoria,
idem.
* 75 SEAGER, J., Cas des
femmes dans le monde : la réalité de leur condition de vie,
Paris, éd. Autrement, 2003, p. 128.
* 76 Ib.
* 77 P. MABIALA , Le
processus actuel de la décentralisation en RDC : enjeux et
défis, Kinshasa, 2009, p.
* 78 SARA LONGUE ?,
« Gender autrement », Themessing Eleement, in the wod
development projet
* 79 Ministère' de la
décentralisation et aménagement du territoire, entretien depuis
le 08/06/2010.
* 80 Entretien
réalisé le 08/06/2010, au ministère du Genre, de la
famille et de l'enfant.
* 81 O. BOLIE, Application
des conventions internationales » dans « Boloko, ferme et
droits humains en RDC. Actes du forum des femmes, Kinshasa, UNAF du 12-14
mai 2002, p. 21.
* 82 www.
* 83
www.cridh.org connexté le
20/02/2010.
* 84 www. .ch
consulté le 20/02/2010.
* 85
www.ico.org, consulté le
20/02/2010.
* 86 O. BOLIE, Evaluation
de l'état d'application de la convention sur l'élimination
à l'égard de la femme au Zaïre, Kinshasa, 1996, p.
25.
* 87 JEAN PAUL II, Mulierus
discuten, 1988, n° 292.
* 88 Commission pontificale
Justice et Paix, « L'Eglise et le droits de l'homme » dans
E. HIRSCH, Christianisme et droits de l'homme (idéologies et droit
de l'homme), Librairies des Libertés, 1984, p. 80.
* 89 Cf JEAN PAUL II,
Mulieris dignitatem, 1988, n° 1 § 2.
* 90
Htt.//www.vatican.va/holy-father Benedict-XVIIspreches/2009/luch/document/ho,
consulté le 30/03/2010.
* 91 www.idem.
* 92 AWA Module de
formation en ccc, site internet disponible http//www.google.
* 93 AWA SEK, idem.
* 94 BAAMBE, Note de cours de
changement social , 2e licence, UCC, 2009-2010, inédit.
|