INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Les connaissances acquises au sein de l'Université
Protestante au Congo et ailleurs, nous ont permis de comprendre d'une
manière particulière le mécanisme du budget. De ce fait,
la République Démocratique du Congo présente toujours un
budget chronologiquement déficitaire dans lequel les recettes n'arrivent
pas à équilibrer les dépenses programmées.
Autrefois, la notion classique des finances publiques, on
considérait que l'unique but de ces prélèvements
était la couverture des dépenses publique. La liaison entre les
dépenses publiques et des moyens d'y subvenir pose le problème de
budget.1(*)
Cependant, les taxes douanières procurent des recettes
budgétaires à l'État, ce qui est négligeable pour
les pays industrialisés qui bénéficient d'une assiette
fiscale importante, mais non pour les pays en développement dans
lesquels les recettes tarifaires peuvent représenter une quantité
importante des ressources publiques. On ne
trouve pas de justification à ces droits dont le seul but est de
financer les dépenses publiques.2(*)
Parmi les institutions publiques mobilisatrices des recettes
de l'État, nous comptons l'office des Douanes et Accises en sigle
« OFIDA » qui perçoit les recettes
douanières et droit fiscal.
Ainsi, la question principale que nous posons dans le cadre de
notre travail est celle qui consiste à savoir si les recettes fiscales
douanières sont à mesure de contribuer dans le financement des
dépenses de l'Etat de la République Démocratique du Congo,
de ce qui est de l'organisation et de fonctionnement global de l'OFIDA.
2. HYPOTHESE DE TRAVAIL
Ce travail consiste à montrer que l'Etat congolais peut
disposer outre les recettes générées de la vente des
matières premières et des recettes non fiscales, d'un autre
pilier des recettes fiscales qui sont les recettes fiscales douanières.
Nous supposons qu'une bonne politique de tarification de droits de douane et
une grande sévérité dans la gestion assurera la croissance
effective des recettes douanières au Trésor public.
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet se justifie par le fait que l'OFIDA est
parmi les institutions publiques mobilisatrices des recettes de l'Etat. Suite
à la position actuelle, notre pays peut également rattraper son
retard de développement économique par le biais de la
fiscalité.
Il s'agit d'un sujet central d'une importance
économique cruciale surtout dans le développement des pays
économiques moins avancés dont leurs économies sont
extraverties.
4. DELIMITATIO SPATIO-TEMPORALLE
Notre travail s'intitule « La contribution des
recettes fiscales mobilisées par l'OFIDA dans le financement des
dépenses de l'Etat ». Comme toute oeuvre scientifique
doit être circonscrite dans le temps et dans l'espace, notre travail ne
peut pas échapper à cette règle universelle. Couvrant
dans le temps la période allant de 2002 à 2007. Ainsi dans
l'espace correspond de ce qui est du domaine territorial de l'administration de
douane au territoire national de la RDC.
5. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Pour bien présenter ce travail, nous allons parcourir
les différentes méthodes et techniques à
utiliser :
5.1. METHODES :
Dans le cadre de notre travail nous avons eu recours à
la méthode historique, comparative et descriptive. Ainsi ces
méthodes nous ont permis de relater des faits passés, de
comprendre l'évolution qu'à connu l'office des douanes,
d'analyser les donnés statistiques et de décrire des notions des
droits des douanes.
5.2. TECHNIQUE :
Pour y arriver, nous avons adopté la technique
documentaire qui tente de réunir au préalable toute documentation
qui a trait à notre sujet.
6. DIFFICULTES RENCONTREES
Sans entrer en profondeur, nous avions rencontré
d'énormes difficultés pour réaliser cette étude,
pour obtenir les données à l'Office des Douanes et Accises et au
niveau de l'interprétation des différents documents signés
par le ministre des Finances qui quelque fois prêtent à
confusion ; quoi qu'il en soit, Dieu aident, nous avons pu atteindre notre
objectif.
7. CANEVAS DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion générale,
le présent travail s'articule autour de trois chapitres qui se
complètent, à savoir :
· Chapitre I : Aperçu général
sur les concepts
· Chapitre II : Présentation de l'OFIDA
· Chapitre III : La contribution des recettes
fiscales mobilisées par l'OFIDA dans le financement des dépenses
de l'Etat de 2002 à 2007.
CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR LES
CONCEPTS
SECTION 1 : BUDGET
1.1. DEFINITION
Le budget est l'acte par lequel sont prévues et
autorisées les recettes et les dépenses annuelles de l'Etat.
Cette définition comporte trois éléments importants
:
· Le budget est un acte législatif ;
· Le budget comprend une prévision des
dépenses et des recettes publiques de l'année ;
· Le budget donne une autorisation de percevoir les
recettes et d'exécuter les dépenses prévues.3(*)
En Belgique, la loi du 15 mai 1846 (article 1er),
dispose que « les recettes publiques et les dépenses publiques
à effectuer pour le service de chaque exercice sont autorisées
par les lois annuelles de Finances et forment le Budget général
de l'Etat.4(*)
1.2. PREPARATION DU BUDGET
Le budget est préparé par le ministère du
budget sur base d'orientations passées par le gouvernement. Ensuite, le
gouvernement soumet au parlement après discussion, on présente le
Budget par le président de la République pour promulgation.
L'élaboration et la présentation du budget sont
règlementées, par la loi financière n°83-003 du 23
février 1983, complétée par l'ordonnance-loi n°87-004
du 10 janvier 1987.5(*)
SECTION 2 : LES DEPENSES PUBLIQUES ET LES
RESSOURCES PUBLIQUES
2.1. LES DEPENSES PUBLIQUES
2.1.1. DEFINITION
A. Définition juridique des dépenses
publiques
Pour les finances traditionnelles, les dépenses
publiques sont les dépenses des collectivités publiques. Par
collectivités publique, on désigne l'Etat, les provinces, les
districts et « les Etablissements
publics » c'est-à-dire les services publics
(nationaux, provinciaux,...)6(*) qui sont dotés de la
« personnalité morale ». Le terme
collectivité publique est synonyme en somme du terme
« personne morale publique ». Toutes les
dépenses des collectivités publiques sont des dépenses
publiques, tandis que toutes les dépenses des particuliers et des
collectivités (associations, sociétés, etc.) sont des
dépenses privées. C'est donc la nature juridique d'une
collectivité, son caractère de personne moral public, qui
définit la dépense publique.
B. La définition socio-économique des
dépenses publiques
La définition actuelle part d'une idée
socio-économique : mesurer l'action dans la vie sociale, et dans
l'activité économique en particulier, du
« pouvoir » de l'activité qui
caractérise l'Etat et les collectivités publiques.7(*)
Dans le cadre de cette nouvelle analyse de l'Etat, on
considéra seulement comme dépenses publiques celle que l'Etat
fait dans l'exercice de son pouvoir de commandement : au contraire, les
dépenses faites par l'Etat (et les autres collectivités
publiques) dans les conditions analogues à celles de particuliers ou
organismes privés sont considérés comme des
dépenses privées.8(*)
Ainsi, désormais, toutes les dépenses des
collectivités publiques ne sont pas des dépenses publiques, mais
une partie d'entre elles seulement. En France, les dépenses de la
Régie Renault, celles de l'électricité de France ne sont
pas les dépenses publiques.9(*)
2.1.2. LE CONTENU DES DEPENSES PUBLIQUES
L'Etat donne un traitement à un fonctionnaire du
service des hypothèques ; il paie un entrepreneur qui a construit
un barrage : il verse une subvention à un exportateur ; il
alloue une pension à un ancien combattant ; il distribue des
secours à des sinistrés ; il achète des armes
à une nation étrangère ; il couvre les frais de
modernisation d'une grande entreprise industrielle : dans tous les cas, il
y a dépense publique.10(*)
2.2. LES RESSOURCES PUBLIQUES
Pour couvrir les dépenses publiques, l'Etat peut
recourir aux procédés monétaires (créer de la
monnaie), emprunter de l'argent, acquérir des revenus ; pour ces
derniers les principales sources de revenus des Etats et des
collectivités locales selon IKAS KASIAM sont : les
domaines, les entreprises industrielles ou commerciale exploitées par
l'Etat ou par une autre communauté politique et les monopoles fiscaux,
les taxes, les recettes parafiscales et les impôts.11(*)
2.2.1. IMPÔT
2.2.1.1. Bref aperçu historique et
légitimité de l'impôt
A. PANORAMA HISTORIQUE
Sans doute, aucun chercheur ne pourra fixer un jour avec
exactitude la date d'apparition du phénomène fiscal. Ce fait
social en effet, remonte de nuits de temps. Les travaux de chercheurs sur cette
matière précise dont le plus connu est celui de GABRIEL
ARDANT ne nous fournissent que des approximations
temporelles.12(*)
Toutefois, il n'est pas sans intérêt de connaître les
origines de l'impôt, ce qui pourrait jeter un brin de lumière sur
la période pendant laquelle il y a eu une certaine manifestation
fiscale.
B. LES ORIGINES ECONOMIQUES DE L'IMPÔT
Le Néanthropien ou
« L'homo » devenu
« Sapiens » passe progressivement de
l'économie prédatrice (la chasse, la cueillette et la
pêche) à celle de l'agriculture et de l'élevage. L'on se
situe entre 40.000 et 8.000 avant Jésus-Christ.13(*)
Le nomadisme cède peu à peu au
sédentarisme. La sédentarisation amène nos aïeux
à produire et à stocker une partie de la production laquelle
devrait servir à couvrir les besoins de consommation pendant les
périodes d'intempérie (hiver, grandes sécheresses,
etc.).14(*)
C. LES ORIGINES RELIGIEUSES DE L'IMPÔT
Certains anthropologues et sociologues trouvent une origine
religieuse au phénomène fiscal. Leur postulat est que l'homme est
par essence débiteur de
« l'au-delà » du surnaturel, de
Dieu, sa vie, il la doit à lui. Il doit perpétuellement la
« négocier ». C'est le prix de la
conservation de cette vie sous le soleil. Cet immanentisme se traduit par une
certaine forme de l'impôt à payer consistant jadis en des rituels
sacrificiels. La Bible y consacre d'ailleurs de nombreux chapitres et
versets.15(*)
2.2.1.2. L'objectif de l'impôt
Ainsi que venait de le dire ci-dessus le professeur
TROTABAS, l'impôt contemporain « a largement
dépassé son rôle primitif purement fiscal pour remplir une
fonction extra-fiscale à l'objectif économique et
socio-politique. Ces objectifs, mal connus ou méconnus par
ceux-là mêmes qui paient les impôts méritent un
développement qui pourrait avoir pour effet de tasser les ressentiments
envers les impôts.16(*)
· Les objectifs économiques de l'impôt
La fonction économique très
médiatisée de l'impôt a très souvent occulté
sa fonction socio-politique mésestimée.17(*) Par le double mécanisme
de transfert des capitaux de l'économie privée à
l'économie publique et d'octroi d'avantages fiscaux par le code des
investissements, la fiscalité joue le rôle de levier
économique de grande importance.
2.2.1.3. Définition de l'impôt
D'après GASTON JEZE, l'impôt est
une prestation pécuniaire reprise de particuliers par la voie
d'autorité à titre définitif et sans contre partie en vue
de couverture des charges publiques.18(*)
2.2.1.4. Sorte de l'impôt
A. L'impôt direct
L'impôt direct est un prélèvement qui est
opéré directement sur le revenu ou le capital. Il frappe les
personnes physiques et les Entreprises et se force de s'adapter à leur
situation particulière.19(*)
B. L'impôt indirect
L'impôt indirect est un prélèvement sur la
dépense des personnes, des ménages et des Entreprises. Il porte
sur l'utilisation du revenu ou du capital. Il y a impôt indirect lorsque
celui qui verse l'impôt fiscal n'en supporte pas directement le poids car
l'impôt est répercuté sur des tiers.20(*)
Exemple : Les droits d'entrée sur les
importations. C'est l'importation qui le paie, mais les droits ont
répercuté sur les consommateurs.
SECTION 3 : LES DOUANES ET ACCISES
3.1. LES DOUANES
3.1.1. DEFINITION
A. Etymologiquement
Le mot douane vient du mot latin « en
persan douane ». Le terme a évolué et a
été transformé en italien douana ou dogana pour prendre le
sens actuel de douane.
B. Au sens classique
Le petit Larousse nous dit : la douane est
l'administration chargée de percevoir les droits sur les marchandises
importées ou exportées.
Les douanes sont des droits et taxes qui frappent les
marchandises qui franchissent la frontière nationale.
3.1.2. Les droits de douane
A. DEFINITION
Les droits de douane sont des impôts sur la
dépense pesant sur les marchandises importées ou
exportées. Ils sont les premiers impôts qui ont servi à un
interventionnisme économique accentué.21(*)
B. CLASSIFICATION DES DROITS DE DOUANE
La classification se fait d'après le mode de perception
et le but proposé. Il y a deux manières de percevoir :
· Les droits spécifiques
· Les droits advalorem
Ø Les droits spécifiques
La taxation spécifique est de loin la plus simple
à mettre en oeuvre, les droits à percevoir étant
basés sur les quantités mesurables telles que le nombre, le
poids. Ce fut le système employé pendant très longtemps
par les douanes pratiquement jusqu'à près la première
guerre mondiale.22(*)
A cette époque le défaut majeure de ce
système est apparu : en effet, la taxation spécifique n'a
pas résisté à l'instabilité monétaire qui a
caractérisé les années 30 en Europe et aux Etats-Unis, la
procédure de réajustement des droits de douane, relevant dans la
quasi-totalité des pays à la procédure légale ne
permettait pas à la taxation spécifique de suivre les
progrès de l'inflation. Seule la confédération
helvétique garantie par l'incroyable stabilité de franc suisse, a
pu se permettre de conserver ce mode de taxation.23(*)
Ø Les droits advalorem
Ces droits sont des conceptions beaucoup plus
recentrées et protègent la fiscalité douanière
contre l'érosion monétaire puisque l'ajustement est
réalisé par le système lui-même. Les droits sont
alors exprimés en pourcentage de la valeur totale et le revenu de
protection tout comme celui des recettes sont sans perte
d'efficacité.24(*)
Tout au plus doit-on observer le coté inflationniste du
système.
Autres avantages non négligeable de la taxation
advalorem c'est qu'elle permet d'ajuster avec très grande finesse la
protection liée au droit de douane.
3.1.3. LA POLITIQUE DOUANIERE
A. DEFINITION
C'est un ensemble de stratégie de conduites dans le
processus de perception des droits et taxes douanières et d'accises sur
les marchandises ainsi que dans la protection de l'économie de pays en
général. Ainsi, la politique douanière est fondée
sur l'impérieuse nécessité d'harmoniser les
échanges commerciaux entre les différents pays.25(*)
B. OBJECTIF
Parmi les objectifs, il y a :
Ø prélèvement des recettes fiscales
nécessaires à la couverture des dépenses publiques de
l'Etat ;
Ø protéger la Production Intérieure
Nationale ;
Ø sauvegarder l'emploi national en luttant contre
l'importation des marchandises étrangères ;
Ø promouvoir l'exportation des produits
internes ;
Ø défendre le pouvoir d'achat de la
population ;
Ø participer à l'équilibre de la balance
de paiement de l'Etat.
3.1.4. Le tarif en douane
Le tarif en douane est un recueil officiel des droits auxquels
les marchandises sont assujetties lors de leurs importations ou exportations ou
lors de leurs transits sur le territoire national.26(*)
Le tarif contient principalement le tableau des taux des
droits d'entrée et de sortie. Ainsi toutes les marchandises qui entrant
sur le territoire ou qui en sortent sont possibles.27(*)
Selon le cas des droits prévus par le tarif douanier
d'entrée ou de sortie le taux de tarif sont fixés par la loi.
Dans son principe l'opération de la taxation
douanière est d'une grande simplicité. Elle consiste à
appliquer une marchandise dont les caractères sont connus les droits
prévoient pour elles au tarif.
Il convient de signaler que le principe universellement admis
veut qu'il n'y ait pas d'impôt douanier sans qu'une loi prévoie.
Au cas particulier de l'impôt douanier, c'est la loi tarif qui fixe les
impositions qui seront prélevées sur les marchandises en trafic
international par les services des douanes.
Le tarif se compose de deux éléments essentiels,
d'un coté, il y a la nomenclature et de l'autre côté, le
niveau des droits.
A. SORTES DE TARIFS
Nous distinguons selon leur nature :
a) Les tarifs autonomes
Les droits sont fixes de manière unilatérale
par les autorités nationales et apparaissent ainsi comme une
manifestation de la souveraineté.28(*)
b) Les tarifs conventionnels
La fixation des taux du droit découle d'un engagement
international et l'Etat ne peut modifier le taux sans enfreindre la
convention.29(*)
3.2. ACCISES
3.2.1. DEFINITION ET APPLICATION
Accises sont les impôts indirects frappant certains
produits ou objet de consommation (alcool, bijoux, carburant, tabac,
etc.).30(*)
L'accise est une taxe qui porte sur une quantité et non
sur une valeur : ainsi la taxe sur les alcools consiste à
prélever par hectolitre d'alcool vendu. Au contraire, une taxe ad
valorem porte sur la valeur d'un bien ou d'un service, comme la Taxe sur la
Valeur Ajoutée le terme accise est dérivée du terme
accès : il s'agit donc d'un droit à acquitter pour
accéder à la consommation de certains produits.31(*)
En général, cette taxe frappe les alcools, les
tabacs, les produits énergétiques (Pétrole, gaz, etc.),
les véhicules ou les produits dits « de
luxe ». Le but recherché par le législateur
est de dissuader la consommation.
Le droit d'accise est une taxe perçue sur la
consommation (parfois aussi commerce) des certains produits dans un
territoire.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'OFIDA
SECTION 1 : OBJET SOCIAL
L'OFIDA, en tant qu'Office, a été
créé par l'ordonnance n°78-457 du 6decembre 1978 qui a fait
de lui un établissement public à caractère administratif,
économique et financier doté de la personnalité juridique
et sera mis aux pouvoirs de la tutelle du ministère des Finances.
L'OFIDA est régi par les dispositions générales aux
entreprises publiques. Conformément à l'ordonnance n°78-457
du 06 décembre 1978 fixant les allocations des membres des conseils
d'administrations des commissions aux comptes ainsi que les
délégués généraux des Entreprises
publiques.
L'OFIDA a son siège à Kinshasa. Il exerce son
activité sur toute l'étendue du territoire national. Outre
l'administration centrale, l'Office dispose, suivant les
nécessités et les moyens dont il dispose des directions
provinciales, des succursales, des bureaux et des postes frontaliers.
SECTION 2 : MISSIONS ASSIGNEES A L'OFIDA
L'administration des douanes congolaises a reçu du
législateur et de la collectivité nationale sept principales
missions.32(*)
2.1. La mission fiscale
L'OFIDA est chargée par le législateur du
prélèvement de l'impôt direct et indirect par la mise en
oeuvre des législations des douanes, des accises et du tarif
douanier.
2.2. La mission économique
Elle consiste à protéger l'espace
économique national et l'élaboration des statistiques du commerce
extérieur.
2.3. La mission de surveillance
La surveillance aux frontières se trouve parmi les
fonctions traditionnelles de la douane. Des bureaux des douanes sont
installés dans plusieurs points d'entrées et de sorties sur toute
l'entendue du territoire nationale.
2.4. La mission commerciale
L'Administration des douanes est appelée à
servir l'intérêt commercial du pays en essayant de faciliter le
dédouanement et de concevoir des régimes douaniers
destinés à offrir aux imports et exports un service rapide et
efficace.
2.5. La mission de formation
L'OFIDA s'occupe de la formation de personnel aux techniques
modernes de gestion dans le domaine des douanes et des accises.
2.6. La mission financière
Elle consiste à procurer à l'Etat des ressources
financières de fonctionnement.
2.7. La mission en collaboration avec d'autres
Administrations
En raison de sa présence aux frontières l'OFIDA
prête un concours actif aux administrations publiques.
SECTION 3 : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE
L'OFIDA
3.1. STRUCTURE ADMINISTRATIVE
La structure administrative de l'OFIDA conformément aux
dernières réformes par le comité de gestion de l'Office se
présente de la manière suivante :
Ø un conseil d'administration : organe ayant les
pouvoirs les plus étendus sur l'entreprise ;
Ø un comité de gestion : lequel assure la
gestion courante et exerce par délégation, les pouvoirs du
conseil d'administration ;
Ø un collège des commissaires aux
comptes : qui n'a jamais été mis en place ;
Ø un secrétariat
général ;
Ø deux Départements (Département
administratif et financier, et le Département technique) ;
Ø douze directions provinciales ;
Ø quinze divisions centrales, abritées à
la Direction Générale sur le boulevard du 30 juin, place
« royal », à Kinshasa ;
Ø sept cent vingt-deux postes frontaliers ;
Ø quatre cent quarante succursales.
L'OFIDA a un double tutelle, à savoir :
1. La tutelle technique : le
Ministère des Finances
2. La tutelle administrative et
financière : le Ministère du Portefeuille.
En dépit de cette organisation structurelle de l'OFIDA,
nous tenterons d'expliciter les fonctionnements des certains organes :
3.1.1. Le conseil d'administration
Le conseil d'administration de l'OFIDA est l'organe qui
légalise tous les actes administratifs posés dans l'Office. Il a
les pouvoirs les plus étendus sur l'entreprise, comme nous l'avons dit
ci-haut ; ceci pour poser tous les actes administratifs et de dispositions
en rapport avec l'objet social de l'Office. Cependant, le conseil
d'administration délégue au comité des gestions tous les
pouvoirs nécessaires pour lui permettre d'assurer la gestion des
affaires de l'Office des Douanes et Accises, dont il détermine
lui-même les procédures et surveille son exécution.
Le conseil d'administration est composé de 11 membres
dont certains sont internes et d'autres externes, à savoir :
1. Le Président du Conseil d'administration (le
P.C.A.) ;
2. Tous les membres du comité de gestion sauf le
délégué syndicale principal, c'est-à-dire :
· l'Administrateur Délégué
Général ;
· L'Administrateur Délégué
Général Adjoint ;
· l'Administrateur Directeur Financier ;
· l'Administrateur Directeur Technique ;
3. Quatre Administrateurs nommés par le décret
présidentiel ;
4. Un représentant du Ministère de
Finances ;
5. Un représentant du Ministère de
Portefeuille.
Il se réunit une fois par trimestre, par contre des
réunions extraordinaires peuvent être convoquées soit
par :
· le Budget de l'Office
· le Bilan annuel
· les Statuts du personnel
· les Modifications des tarifs douaniers, etc.
3.1.2. Le Comité de Gestion
Le Comité de gestion de l'OFIDA est un organe, qui
s'occupe de l'exécution des décisions du conseil
d'Administration, des directives gouvernementales et de la tutelle. Le
comité de gestion assure également la gestion des affaires
courantes de l'office dans les limites des pouvoirs émanant du conseil
d'administration.
Le comité de gestion est composé de 5 membres,
à savoir :
· le Président Délégué
Général
· l'Administrateur Directeur Financier
· L'Administrateur Directeur Technique
· le Délégué Général
Adjoint
· le représentant du personnel (le
Délégué syndical principal).
Il dirige et surveille l'ensemble des services. A noter que,
le comité de gestion se réuni une fois par semaine. A chaque fois
que l'intérêt de l'Office l'exige, le comité de gestion se
réunit.
3.1.3. Le Collège des commissaires aux comptes
Le collège des commissaires aux comptes a un droit
limité de surveillance et de contrôle sur les opérations
qu'effectue l'office. De ce fait, il a le mandat de vérifier les Livres,
la caisse, le portefeuille et les valeurs de l'office, de contrôler la
régularité et l'honnêteté des inventaires et
l'exactitude des informations données sur les comptes de l'Office dans
le rapport du conseil d'Administration.
3.1.4. La Délégation Générale
La Délégation générale gère
l'ensemble des services à partir de la Direction Générale.
Il lui revient de fixer les lignes de conduite à suivre au niveau de
tous les échelons de l'OFIDA, et tracer les directives correspondantes
aux services extérieurs.
3.1.5. Les Départements
L'OFIDA a deux Départements qui sont :
1. Le Département Administratif et Financier : Ce
département est géré par un Administrateur Directeur
Financier (ADF) qu'on retrouve à sa tête.
2. Le Département Technique : géré
par un Administrateur Directeur Technique.
Ces deux départements regroupent les divisions
centrales en deux grands ensembles, selon les préférences
matérielles.
Leurs rôles sont d'atténuer la congestion de la
délégation pour raison d'efficacité. L'avantage qu'ont les
deux Administrateurs directeurs de ces deux départements, est la
facilité d'appréhender tous les problèmes de l'office
à travers les divisions qu'ils gèrent, et ils ont de ce fait, la
possibilité de poser ces problèmes ou de les expliquer à
d'autres membres du comité d'Administration.
3.1.6. Les Divisions Centrales
Ces divisions centrales sont abritées à la
Direction Générale de l'office à Kinshasa, la capitale.
Ils sont au nombre de 15, à savoir :
Dans le Département Administratif et Financier, nous
avons 5 Divisions centrales, et une Direction qui sont :
· la Division des ressources Humaines propres,
· la Division du personnel,
· la Division de Formation,
· la Division des recettes,
· la Division des services Généraux,
· la Direction Brigade.
Dans le Département Technique, nous avons 6 Divisions
centrales, qui sont les suivantes :
· la Division des Douanes et Accises,
· la Division Etudes,
· la Division de l'Informatique,
· la Division des contentieux,
· la division valeur,
· la Division statistique et documentation.
Le Staff Technique regroupe en son sein 3 divisions centrales
dont :
· la Division de l'Audit interne
· la Division Juridique
· la division LCTNO
3.1.7. Les Directions provinciales
Les Directions provinciales sont au nombre de 12 sur tout
l'ensemble du territoire national. Ces directions provinciales
représentent l'OFIDA partout où elles sont installées.
Elles font de leur mieux pour encadrer et réaliser chaque mois les
recettes que la Direction Générale de Kinshasa attend d'elles en
luttant contre la fraude douanière.
Ces Directions provinciales sont les suivantes :
· la Direction provinciale de KIN-Est,
· la Direction provinciale de KIN-Aéro,
· la Direction provinciale de Bas-Congo,
· la Direction provinciale de Katanga,
· la Direction provinciale de l'Equateur,
· la Direction provinciale du Kasaï Oriental,
· la Direction provinciale du Kasaï Occidental,
· la Direction provinciale de la Province Orientale,
· la Direction provinciale du Nord-Kivu,
· la Direction provinciale du Sud-Kivu,
· la Direction provinciale du Bandundu,
· la Direction provinciale du Maniema.
Ces douze directions provinciales ont chacune à sa
tête un Directeur provincial ; ce directeur provincial
représente l'Office des Douanes et Accises auprès des
autorités administratives, gèrent les activités
douanières de son entité et reçoivent de la
délégation des pouvoirs du Président
délégué général.
La structure de base d'une Direction provinciale type se
présente comme suit :
· l'Inspection de Comptabilité,
· l'Inspection des recettes,
· l'Inspection du personnel,
· l'Inspection des douanes et accises,
· l'Inspection des contentieux et recherches,
· l'Inspection de la brigade douanière.
A part les Directions provinciales que nous avons
citées, l'OFIDA comprend aussi des bureaux succursales et des postes de
surveillance vers les frontières.
Voici de façon schématique le cadre organique de
l'OFIDA
Tutelle
Conseil d'administration
Comité de gestion
Délégation générale
Représentations Extérieures OMD, COMESA, CEEAC,
SADEC
Secrétariat Général
Dép. Admin. et Fin.
Staff technique
Département Technique
Div. Ress. Propres
Div. Audit interne
Div. Douane
Div. Accise
Div. Personnel
Div. Juridique
Div. Informa.
Div. Etudes
Div. Formation
Div. Recettes
Div. LCTNO
Div. Valeur
Div. Contentieux
Div. Services G.
Div. Statistiques et Docum.
Direction Brigade
D.P. KIN-EST
D.P. Prov. Orientale
D.P. KIN-AERO
D.P. BAS-CONGO
D.P. Nord Kivu
D.P. KATANGA
D.P. Sud Kivu
D.P. Bandundu
D.P. EQUATEUR
D.P. KASAÏ-OR
D.P. KASAÏ-OCC.
D.P. Maniema
Source : OFIDA
3.2. LA STRUCTURE COMPTABLE
La structure comptable de l'OFIDA comprend des bureaux des
recettes (avec leurs succursales et leurs postes frontaliers) et des
dépenses sur l'ensemble du territoire national de la République
Démocratique du Congo.
3.3. LA STRUCTURE JURIDIQUE
Sur le plan de la loi, l'OFIDA est régi par plusieurs
textes juridiques dont :
· la loi n°78-002 du 06 janvier 1978 portant
dispositions générales applicables aux entreprises
publiques ;
· l'ordonnance n°79-114 du 15 mai 1979 portant
création et statut d'un Etablissement public
dénommé : Office des Douanes et Accises (OFIDA) ;
· l'ordonnance n°33/342 portant règlement
général sur la comptabilité publique ;
· la loi financière.
CHAPITRE III : LA CONTRIBUTION DES RECETTES
FISCALES MOBILISEES PAR L'OFIDA DANS LE FINANCEMENT DES DEPENSES PUBLIQUES DE
L'ETAT DE 2002 à 2007
SECTION 1 : LA NOMENCLATURE DES RECETTES
DOUANIERES
La composition du tarif de l'OFIDA se compose de deux
éléments essentiels d'un côté, il y a la
nomenclature et de l'autre côté, le niveau des droits.
La nomenclature est le système de classification des
marchandises utilisées par la douane. Elle constitue le relevé
des marchandises classées par catégories, par section, chapitre
et numéro suivant leurs affinités. L'espèce tarifaire
d'une marchandise est la désignation qui lui est attribuée par le
tarif douanier. Cette dénomination s'écarte de la
désignation commerciale et courante d'une marchandise.
Il est déterminé par le vote de la loi
budgétaire et figure au regard de chaque position de la nomenclature
afférents aux différents produits.
1.1. La classification de nature des recettes
I. DROITS ET TAXES / EXPORTATION
ART & PARA NATURE DES RECETTES
· 15-32 Diamant industriel
· 15-32 Diamant artisanal
· 15-33 Or industriel
· 15-34 Or artisanal
· 15-35 Argent
· 15-38 Autres produits minéraux
· 15-41 Café robusta
· 15-42 Café arabica
· 15-43 Bois en grumes
· 15-49 Autres produits végétaux
· 15-58 Amendes
II. DROITS ET TAXES / IMPORTATION
ART & PARA NATURE DES RECETTES
· 15-11 Droits de douane
· 15-21 I.C.A.
· 15-23 Redevance administrative
· 15-28 Amendes
III. DROITS DE CONSOMMATION
III.A. A L'IMPORTATION
ART & PARA NATURE DES RECETTES
· 15-81 Bières
· 15-82 Alcools et boissons alcooliques
· 15-83 Eaux de table et limonades
· 15-84 Tabacs importés
· 15-85 Huiles minérales
· 15-86 Sucres importés
· 15-87 Parfums liquides importés
· 15-89 Ciments importés
· 15-88 Allumettes importées
· 15-80 Amendes
III.B. A LA PRODUCTION LOCALE
ART & PARA NATURE DES
RECETTES
· 15-71 Bières
· 15-72 Alcools et boissons alcooliques
· 15-73 Eaux de table et limonades
· 15-74 Tabacs fabriqués
· 15-76 Sucres
· 15-79 Parfums liquides
· 15-77 Ciments
· 15-78 Allumettes
· 15-70 Amendes
IV.A. RECETTES D'ENTREPOTS
ART & PARA NATURE DES
RECETTES
· 15-61 Droits de magasin
· 15-62 Taxes progressives
· 15-63 Taxes d'ouverture d'entrepôts
· 15-64 Taxes d'entreposage d'Office
IV.B. RECETTES DIVERSES
ART & PARA NATURE DES
RECETTES
· 15-91 Produit partiel verts publiques
· 15-92 Travaux extraordinaires
· 15-94 Retenus sur restitution
· 15-96 Taxes sur ventes publiques
· 15-35 Taxes pétrolières
1.2. Les principaux postes des douanes et accises pourvoyeurs
des recettes
1.2.1. Les droits et taxes à l'importation
La loi n°002/03 du 13 mars 2003, institue un nouveau
tarif des droits et taxes à l'importation.
A l'importation, le nouveau tarif des
droits et taxes prévoient les taux suivants :
--pour les biens d'équipements lourds, matières premières
industrielles, intrant pharmaceutique, les collections assemblages, etc. le
tarif est de 5%.
-Pour les produits alimentaires de grande consommation y
compris le sel iodé, les produits pharmaceutiques à l'exception
des saletés massifs pour profession, les produits à vocation
solide, pièces de rechanges, pièces détachées et
accessoires et les collections d'assemblage est de 15%.
-Pour les produits dont il existé une production locale
à quantité moindre par rapport aux besoins nationaux est de 20%.
Est de 30% les produits de luxe dont il existe une production nationale
insuffisante par rapport aux besoins nationaux.
1.2.2. Les droits et taxes à l'exportation
La loi n°003/03 du 13 mars 2003 institue un nouveau tarif
des droits et taxes à l'exportation.
A l'exploitation le nouveau tarif des droits et taxes
prévoit les taux suivants:
· de 0,15% pour l'or et le diamant artisanal
· de 1% pour le café vert
· de 3% pour l'or et le diamant d'exploitation
industrielle
· de 5% pour toutes les marchandises minières
antérieurement taxé dans le pays
· de 10% pour les produits miniers
1.2.3. Les droits d'accises et consommation
En République Démocratique du Congo, il n'y a
pas la distinction entre le droit d'accise et de consommation.
Les produits soumis à ces droits sont : les
alcools, les boissons alcooliques, les eaux de tables, le sucre, les ciments
hydrauliques, les aliments, les parfums, liquides alcooliques.
Cette taxation nous rappelle la taxation ad valorem qui
nécessite une définition claire de la valeur de douane et exige
une nomenclature de classement tarifaire particulièrement
sophistiquée. On connaît les difficultés que
soulèvent les deux points particuliers de la technique
douanière.
1.2.4. Les autres recettes
Nous entendons par cette catégorie le régime
susceptible des droits conçus dans le but de permettre la production
nationale d'être compétitive sur le marché étranger
ou international.
Nous avons les recettes d'entrepôts, le produit partiel
(15% des ventes publiques, le retenu de 10% sur les restitutions et les
taxes).
Les droits de douane et les taxes sont perçus
conformément au tarif en vigueur lors du dédouanement, Ces tarifs
sont fixés suivant un taux variable selon la nature de la
marchandise.
SECTION 2 : EVOLUTION DES RECETTES DE L'OFIDA DE
2002 à 2007
1.
Années
Mois
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Janvier
|
12,01
|
11.01
|
18,70
|
18,43
|
26,20
|
36,46
|
Février
|
10,26
|
11,71
|
20,16
|
18,61
|
34,60
|
32,15
|
Mars
|
12,47
|
11,72
|
23,63
|
22,82
|
37,16
|
35,83
|
Avril
|
14,37
|
11,74
|
24,38
|
19,52
|
31,38
|
37,45
|
Mai
|
11,57
|
10,69
|
22,14
|
22,71
|
36,38
|
37,37
|
Juin
|
10,71
|
10,91
|
21,68
|
21,01
|
32,47
|
44,21
|
Juillet
|
15,75
|
16,79
|
21,68
|
24,67
|
37,44
|
44,45
|
Août
|
15,08
|
15,74
|
20,43
|
26,81
|
34,30
|
56,59
|
Septembre
|
15,29
|
21,44
|
25,08
|
34,11
|
33,67
|
48,94
|
Octobre
|
14,64
|
22,44
|
19,81
|
31,36
|
39,98
|
56,40
|
Novembre
|
12,73
|
17,93
|
21,38
|
33,53
|
34,29
|
-
|
Décembre
|
13,32
|
19,75
|
22,18
|
35,46
|
37,89
|
-
|
Total
|
158,12
|
180,87
|
261,44
|
309,04
|
416,26
|
|
Tableau n°1 : Réalisation en dollars de 2002
à 2007 en millions de $
Source : OFIDA /DG/DAF/DRD.33(*)
2.2. Constatations
L'évolution des recettes mobilisées par l'Office
des douanes et accises en millions de dollars allant de l'année 2002
à 2007 nous montre une augmentation importante ; comme l'illustre
le tableau n°1.
En 2003, les recettes mobilisées par l'OFIDA se sont
établies à 180,87 millions de dollars contre 158,13 millions une
année plus tôt, soit un accroissement de 22,74 millions de
dollars. Et en 2004, les recettes mobilisées par l'OFIDA augmentent de
261,44 millions de dollars. Ce niveau de recettes s'explique par l'attentisme
observé par certains opérateurs économiques à
l'annonce d'un nouveau tarif douanier ainsi qu'à la réduction du
volume des importations en provenance de l'Asie du Sud-est liée aux
contraintes dues à l'apparition de la pneumonie atypique.
Depuis que le comité de gestion actuel est entré
en fonction le 09 août 2005, l'OFIDA a connu une ascension spectaculaire
d'une année à une autre. Le comité sortant a
réalisé de janvier 2005 à juillet 2005 un sous total de
71.634.220.273 dollars tandis que le comité entrant a
réalisé d'Août à décembre 2005 un sous-sol de
73.942.520.573 dollars.
De 2004 à 2005, l'OFIDA a connu un accroissement de
47,6 millions de dollars.
Ainsi, au terme de l'année 2006, le nouveau
comité de gestion met sur pied une administration fiscale luttant contre
la corruption et la fraude douanière, d'où une augmentation des
recettes de 107,22 millions de dollar par rapport à l'année
passée (2005).
De 2006 à 2007, les recettes des douanes et accises
sont passées de 416,26 millions de dollars accusant une augmentation des
recettes très importantes comme l'illustre le graphique n°1
ci-dessous.
4.3. GRAPHIQUE
SECTION 3 : LA PART DE L'OFIDA DANS LE BUDGET DE
L'ETAT
3.1. La part de l'OFIDA dans le budget de l'Etat pour
l'exercice 2002
Le Budget pour l'exercice 2002, a été
élaboré sur base de paramètres macroéconomiques
ci-après :
· Taux de change moyen : 348 CDF/USD.
Ainsi, le Budget a été arrêté en
équilibre en recettes et en dépenses à CDF 201.455.940
(francs congolais Deux cent un milliards neuf cent et cinq millions quatre
cent cinquante-cinq mille neuf cents quarante).
Les recettes totales de l'Etat pour l'exercice 2002 se
chiffrent à CDF 201.905.455.940 contre CDF 58.915.000.000 pour
l'exercice 2001.
Les recettes des douanes et accises (OFIDA) ont
été estimées à CDF 60.552.000.000, soit 30% des
recettes totales.
3.2. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice 2003
Le présent Budget a été
élaboré sur base des paramètres macroéconomiques
ci-après :
· le taux de change moyen annuel : 399,0 CDF/$
· pression fiscale : 8,7%
· PIB (en milliards de CDF) : 2.134,0
Confectionné en équilibre, le Budget de l'Etat
pour l'exercice 2003 est arrêté en recettes et en dépenses
à CDF 361.231.805.742 contre CDF 201.905.455.340 en 2002.
Par ailleurs, le gouvernement s'impose plus de rigueur dans la
gestion des dépenses. Les recettes excédentaires
éventuelles serviront principalement à satisfaire les besoins
sociaux de la population.
a) Les recettes des douanes et accises : CDF
72.660.000.000, soit 20,1% des recettes totales.
Les principaux postes des douanes et accises pourvoyeurs des
recettes sont :
· droits et taxes à l'exportation : CDF
2.115.030.304
· droits et taxes à l'importation : CDF
52.514.900.708
· droits de consommation : CDF 14.809.159.739
· autres recettes : CDF 3.22.909.249
3.3. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice 2004
Le Budget aménagé pour l'exercice 2004 a
été arrêté en équilibre à CDF
528.333.000.000, en recettes et en dépenses. Les recettes des douanes et
accises ont été maintenues à CDF 108.602.000.000, soit
20,55% des recettes totales.
3.4. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice 2005
Le Budget de l'Etat pour l'exercice 2005 est
arrêté en équilibre, en recettes et en dépenses
à CDF 806.169.426.000. Les recettes des douanes et accises ont
été évoluées à CDF 139.662.069.420 contre
CDF 108.602.000.000 du Budget aménagé 2004.
3.5. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice 2006
Le Budget de l'Etat pour l'exercice 2006 est
arrêté en équilibre, en recettes et en dépenses,
à CDF 1.089.365.970.124, équivalent à USD 2.175.685.980
comparé au Budget 2005 de CDF 806.169.426.000. Ce Budget dégage
un taux d'accroissement de 35,1%.
Les recettes des douanes et accises sont
évoluées à CDF 174.002.122.489 contre CDF 139.662.069.420
du Budget 2005.
Au regard des défis à relever au cours de
l'année 2006 (élections, accès au point
d'achèvement de l'initiative PPTE, mise en oeuvres du nouveau programme
économique axé sur le DSRP), un accent particulier est mis sur la
mobilisation optimale des ressources, sur le choix judicieux des projets
productifs et rentables, en vue d'impulser la croissance. Il s'agit aussi de
prendre toutes les dispositions pour améliorer la qualité de la
dépense publique.
3.6. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice 2007
Du point de vue formel, les recettes et les dépenses de
l'exercice 2007 ont été arrêté en équilibre
à FC 1.370.309.606.010 équivalent à 2.446.881.439 dollars
américains.
Les recettes de l'exercice 2007 sont constituées des
recettes courantes de l'ordre de FC 883.482.606.010 représentant 65,24%
des recettes totalement et 17,93% de PIB. Par rapport aux recettes de la
même nature de l'exercice 2006 établies à FC
495.714.000.000, les recettes courantes de l'exercice 2007 dégagent un
taux d'accroissement de 78,22%.
Elles sont constituées des recettes de douanes et
accises évoluées à FC 273.696.979.252, soit 19,97% des
recettes totales.
L'exécution de ce Budget est fonction du respect
scrupuleux des lois et règlements en matière des Finances
publiques, des mesures d'encaissement et des recommandations d'Assemblée
national et du Sénat.
SECTION 4 : STRATEGIE POUR AMELIORER LE
FONCTIONNEMENT DES DOUANIERS
La République Démocratique du Congo est
certainement l'un des pays les plus concernés par la fraude
douanière en Afrique. Il convient d'affirmer que la fraude
douanière est un comportement naturel des opérations
économiques. Il revient à l'Etat de se doter des
mécanismes voulus pour lutter contre ce comportement. La
difficulté en République Démocratique du Congo est
amplifiée par le fait que la fraude est favorisée par ceux
là même dont la mission est de la combattre. L'existence aux
frontières de plusieurs services de l'Etat qui n'ont aucune raison d'y
être n'a pour objectif que de solliciter la fraude.
La fraude en République Démocratique du Congo
revêt plusieurs formes et peut, par conséquent, être
perçue sous différents angles (fraude d'après les agents
fraudeurs, fraude d'après les produits fraudés, fraude
d'après les pays de destination, fraude sur les documents douaniers,
fraude par le biais des régimes privilégiés, fraude lors
du transfert d'entrepôt à l'entrepôt (par exemple de Matadi
à Kinshasa : détournement en cours de route) et fraude sur
les textes juridiques).
Le problème, en ce qui concerne le Congo, c'est que
tout le monde semble s'accommoder de la situation, au premier rang de fraudeurs
figurant malheureusement les expatriés. Cet élément,
à lui tout seul, démontre le caractère dramatique de la
fraude douanière au Congo. En effet, les fonds provenant de la fraude,
au lieu d'être investis au Congo. Servant ainsi dans certaine mesure aux
fils du pays, sont expatriés à l'étranger, allant faire le
bonheur des populations tierces.
D'où, la nécessité de concevoir une
véritable stratégie pour arrêter la dégradation de
la situation et favoriser un accroissement des recettes. Une telle
stratégie suppose la prise en compte de plusieurs
éléments ; nous nous bornerons d'en souligner cinq. Il
s'agit de : l'élément politique, l'élément
financier et logistique, l'élément humain,
l'élément juridique.
4.1. L'élément politique
Monsieur SILVANI, du Fonds Monétaire
International (FMI) considère que l'élément essentiel pour
améliorer l'efficacité de l'administration de l'impôt est
une équipe d'hommes et de femmes ayant la volonté et
l'autorité politique nécessaires pour mener à bien les
changements. Ils devraient, poursuit-il avoir le courage de s'aventurer dans
l'inconnu et prendre toutes les précautions nécessaires pour
éviter l'échec.34(*)
4.2. L'élément financier et logistique
L'administration fiscale chargée de mettre en oeuvre le
système fiscal doit disposer de tous les moyens nécessaires pour
réaliser la mission qui lui est assigné. La mise en oeuvre de la
reforme fiscale exige un certain nombre de contraintes liées à la
capacité de l'administration fiscale.
La gestion des moyens financiers et matériels dont
doivent être dotés les services fiscaux, prend tout son sens dans
un pays comme le nôtre, étant donné les exigences
énormes imposées à ces services dans le cadre de la
mobilisation des recettes de l'Etat.
Bien souvent, on émet des jugements trop
sévères à l'endroit des services mobilisateurs des
recettes en raison de ce qu'on a coutume d'appeler leur «
incapacité notoire » ou leur
« mauvaise gestion », mais on a toujours
oublié de doter ces services des moyens opérationnels
suffisants.
Si le service ne peut disposer d'un potentiel
opérationnel garantissant un contact permanent avec le contribuable, ce,
à la lumière des nouvelles formes raffinées de fraude et
des moyens logistiques exorbitants utilisés par les fraudeurs
d'aujourd'hui, son efficacité s'en trouvera, toujours limitée.
4.3. L'élément humain
Au centre de tout système administratif figure l'homme,
qui en est l'animateur principal. Même avec les moyens financiers les
plus colossaux et les machines les plus sophistiquées du monde,
sans un collectif d'hommes déterminés,
intégrés et murs par l'intérêt général
de la notion, les résultats seront toujours décevants.
Dans les années 1960-1980, l'administration fiscale
était tenue majoritairement par des fonctionnaires formés sur les
tas avant l'indépendance ou qui n'avaient pas dépassé
leurs 4 ans d'études moyennes. Et cela fonctionnait à la
satisfaction générale.35(*)
Ensuite l'administration fiscale a été ouverte
à des certaines et des certaines d'universitaires congolais, et son
rendement laisse à désirer.
On peut dès lors se demander si les congolais, qu'ils
soient universitaires ou pas, sont des êtres d'une capacité
notoire les rendant inaptes à servir loyalement leur nation.
Le problème n'est pas d'émettre des jugements
stéréotypés du genre : le congolais est comme ceci ou
l'universitaire congolais est comme cela. L'homme, dit J.J. Rousseau, est bon
par essence, seule la société le corrompt36(*). Ainsi, par-delà la
pureté de sa nature l'homme peut très rapidement devenir un loup
pour ses semblables, s'il n'est pas soumis à des contraintes
légales réellement opérationnelles.
En raison de la politisation des fonctions administratives de
l'inexistence des conditions matérielles minimales reconnues
officiellement aux agents fiscaux et de l'absence de la sanction, la plupart de
nos fonctionnaires ne sont plus d'une utilité quelconque pour
l'administration.
On voit se dégager, en filigrane, la solution au
dilemme du fonctionnaire congolais : il nous paraît important
d'insister sur la dépolitisation de l'administration, de telle sorte que
le slogan « l'homme qu'il faut à la place qu'il
faut » prenne tout son sens. On devrait en outre penser à
assurer une rémunération décente à des
fonctionnaires appelés à manier les deniers de l'Etat, et
renforcer à leur égard les sanctions tant positives que
négatives un fonctionnaire bien payé est un homme libre et
responsable. En revanche, un fonctionnaire mal payé ou impayé
n'est rien d'autre qu'un esclave à la merci de toutes les
sollicitations, même les plus objectes.
4.4. L'élément juridique
Il s'avère nécessaire de rédiger un
véritable code des douanes, qui s'articulerait autour des principes
suivants :
Ø définir le territoire douanier congolais,
à ne plus confondre avec l'ancien territoire du Congo-Belge et du
Rwanda-Burundi ;
Ø poser le principe de l'applicabilité des lois
douanières à tous les citoyens, quel que soit leur rang ou leur
position sociale ;
Ø soumettre strictement aux droits les marchandises
importées par l'Etat, les Entreprises publiques et certaines
associations sans but lucratif ;
Ø envisager le niveau de taux à inscrire aux
tarifs des droits d'entrée et de sortie ; soumettre les
matières premières telles que le diamant et l'or à
l'imposition lors de l'exportation ;
Ø confier aux agents de douane le droit de
consommation ;
Ø prévoir de nouveaux taux d'amendes fiscales
pouvant être réellement dissuasifs ;
Ø créer la commission d'arbitrage des litiges
douanières ;
Ø etc.
CONCLUSION
Face à la crise actuelle que traverse le pays, la
République Démocratique du Congo, l'Etat doit remplir son
rôle traditionnel de financer les dépenses publiques.
Au terme de ce travail, le lecteur aura découvert que
les taxes douanières procurent les recettes budgétaires à
l'Etat, ce qui est négligeable pour les pays industrialisés qui
bénéficient d'une assiette fiscale importante, mais non pas pour
les pays en développement dans lesquels les recettes tarifaires peuvent
représenter une quantité importante des ressources publiques
d'une part, on ne trouve pas de justification à ces droits dont le seul
but est de financer les dépenses publique, d'autre part on justifie par
la création de gains sociaux tirés du financement des biens
collectifs. Bien qu' « impure »,
cette argumentation paraît acceptable, lorsque l'on accepte de quitter
les sphères de la théorie pure.
Ainsi, le nouveau comité de gestion de l'OFIDA a
conservé une véritable stratégie pour arrêter la
dégradation de la situation, telle stratégie suppose la prise en
compte de plusieurs éléments ; nous nous borderons d'en
souligner cinq. Il s'agit de l'élément politique,
l'élément financier et logistique, l'élément
humain, l'élément juridique.
Enfin, malgré cet accroissement spectaculaire des
recettes, l'Office des Douanes et Accises est encore pauvre suite au
caractère dramatique de la fraude douanière au Congo. En effet,
les fonds provenant de la fraude au lieu d'être investis au pays, servent
ainsi dans une certaine mesure aux fils du pays, sont expatriés à
l'étranger, allant faire le bonheur des populations tierces.
BIBLIOGRAPHIE
Ø OUVRAGES
Ø ARDANT Gabriel, histoire de l'impôt, 2T
FOYARD, PARIS ,1972.
Ø BUABUA WA KAYEMBE, Traité de
droit fiscal, Puz, Kinshasa, 1993.
Ø CHALON, Organisation et document du commerce
extérieur, éd De Boeck, Bruxelles, 1960.
Ø DUVERGER M, Finances publiques, PUF, PARIS,
1984.
Ø HENRI F. HENNER, Commerce international,
éd Montchrestien
Ø IKAS KASIAM, Code fiscal annoté,
éd Wongongom, Kinshasa, 2002.
Ø MANDJUBA M., Chronologie générale
de l'histoire du Zaïre, Kinshasa ,CRP, 1977.
Ø Turq André, Fiscalité de
l'entreprise, 4ème Ed. Paris Sirey 1977
Ø ZUKA F, La fiscalité des entités
administratives décentralisées au Congo-zaïre,
éd FIMAD, Kinshasa, 1998.
Ø AUTRES DOCUMENTS
Ø LUKUSA DIA BONDO, Cours de Finances publiques,
3ème Graduat, FASE, UPC, 2007-2008.
Ø Agenda 2008-Office des douanes et accises-OFIDA
Ø MUBAKE MUNENE , Cours de Finances publiques,
Ière licence, FASE, UPC 1998-1999
Ø Tarif des droits et taxes à l'importation
Ø Rapport annuel de la BCC 2003-2004
Ø Larousse, le petit Larousse illustré 2004,
Larousse/VUEF 2003
Ø Condensé statistique de l'Etat de 2002-2005
(Réf. BCC) (Ministère des Finances)
Ø Condensé statistique de l'Etat de 2004-2007
(Réf. BCC) (Ministère de Budget)
Ø Exposé des motifs de l'exécution de
Budget de l'Etat de l'exercice 2002 à 2007
Ø Site internet
www.wikipedia.com
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
GENERALE............................................................... 1
1. Problématique
.......................................................................................................
1
2. Hypothèse de travail
.........................................................................................
2
3. Choix et intérêt du sujet
................................................................................
2
4. Délimitation spatio-temporelle
..................................................................... 2
5. Méthodes et technique de recherche
........................................................ 3
6. Difficultés rencontrées
.................................................................................
3
7. Canevas du travail
...............................................................................................
3
CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR LES
CONCEPTS.......... 5
SECTION 1 : BUDGET
........................................................................................
5
1.1. Définition
....................................................................................................
5
1.2. Préparation du Budget
.......................................................................... 5
SECTION 2 : LES DEPENSES PUBLIQUES ET LES RESSOURCES
PUBLIQUES.........................................................................
6
2.1. Les dépenses
publiques.........................................................................
6
2.1.1. Définition
.......................................................................................
6
A. Définition juridique des dépenses
publiques....................... 6
B. Définition socio-économique des
dépenses
publiques...........................................................................................
6
2.1.2. Le contenu des dépenses
publiques...................................... 6
2.2. Les ressources
publiques......................................................................
7
2.2.1. Impôt
...............................................................................................
7
2.2.1.1. Bref aperçu historique et législatif de
l'impôt............................................................................................
7
A. Panorama
historique...................................................................
7
B. Les origines économiques de
l'impôt.................................... 8
C. Les origines religieuses de
l'impôt...................................... 8
2.2.1.2. L'objectif de
l'impôt............................................. .................
9
2.2.1.3.
Définition..................................................................
................. 9
2.2.1.4. Sorte de
l'impôt......................................................
................ ç
A. L'impôt
direct...............................................................................
9
B. L'impôt
indirect............................................................................
10
SECTION 3 : LES DOUANES ET
ACCISES............................................... 10
3.1. Les
douanes..................................................................................................
10
3.1.1.
Définition..................................................................................................
10
3.1.2. Les droits de
douane............................................................................
11
A. Définition
.....................................................................
................. 11
B.
Classification................................................................................
11
3.1.3. La politique
douanière.........................................................................
12
A. Définition
......................................................................................
12
B. Objectif
.......................................................................................
12
3.1.4. Le tarif en douane
............................................................................
13
A. Sortes de
tarifs.........................................................................
14
a. Les tarifs
autonomes..................................................... 14
b. Les tarifs
conventionnels............................................. 14
3.2.
Accises.......................................................................................
................. 14
3.2.1. Définition et
application...................................................
................. 14
CHAPITRE II : PRESENTATION DE
L'OFIDA............................ 16
SECTION 1 : L'OBJET
SOCIAL.................................................... .................
16
SECTION 2 : MISSION ASSIGNEES A L'OFIDA...............
.................. 16
2.1. La mission
fiscale....................................................................
.................. 16
2.2. La mission
économique..........................................................
................. 16
2.3. La mission de
surveillance...................................................
................. 17
2.4. La mission
commerciale.........................................................
................. 17
2.5. La mission de
formation........................................................................
17
2.6. La mission
financière.............................................................................
17
2.7. La mission en collaboration avec d'autres
Administrations......... 17
SECTION 3 : STRUCTURES ORGANISATIONNELLES DE
L'OFIDA............................................................................
18
3.1. Structure
administrative.....................................................................
18
3.1.1. Le conseil
d'administration...............................................................
18
3.1.2. Le comité de
gestion..........................................................................
19
3.1.3. Le collège des commissaires aux
comptes................................ 20
3.1.4. La délégation
générale......................................................................
20
3.1.5. Les
Départements.............................................................................
20
3.1.6. Les divisions
centrales.....................................................................
21
3.1.7. Les
Directions.....................................................................................
22
Le cadre organique de
l'OFIDA................................................................ 24
3.2. La structure
comptable......................................................................
25
3.3. La structure
juridique.........................................................................
25
CHAPITRE III : LA CONTRIBUTION DES RECETTES FISCALES
MOBILISEES PAR L'OFIDA DANS LE FINANCEMENT DES DEPENSES PUBLIQUES DE L'ETAT DE
2002 à 2007................................. 26
SECTION 1 : LA NOMENCLATURE DES RECETTES
DOUANIERES...................................................... 26
1.1. La classification de nature des
recettes....................... ............. 26
I. Droits et
taxes/exportation....................................................... 26
II. Droits et
taxes/importation....................................................... 27
III. Droits de
consommation................................................................
27
III.A. A
l'importation....................................................................
27
III.B. A la production
locale....................................................... 27
IV.A. Recettes
d'entrepôts............................................................
............ 28
IV.B. Recettes
diverses..............................................................................
28
1.2. Les principaux postes des douanes et accises pour
pourvoyeurs des
recettes...........................................................................................
28
1.2.1. Les droits et taxes à
l'importation.......................................... 28
1.2.2. Les droits et taxes à
l'exportation........................................ 29
1.2.3. Les droits d'accises et
consommation.................................... 29
1.2.4. Les autres
recettes......................................................................
30
SECTION 2 : EVOLUTION DES RECETTES DE L'OFIDA DE 2002
à
2007...................................................................................
30
2.1. Tableau
n°1............................................................................................
30
2.2.
Constatation.........................................................................................
31
SECTION 3 : LA PART DE L'OFIDA DANS LE BUDGET DE L'ETAT
..................................................................................................
32
3.1. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice
2002.......................................................................................................
32
3.2. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice
2003.......................................................................................................
33
3.3. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice
2004.......................................................................................................
33
3.4. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice
2005.......................................................................................................
34
3.5. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice
2006.......................................................................................................
34
3.6. La part de l'OFIDA dans le Budget de l'Etat pour
l'exercice
2007........................................................................................................
34
SECTION 4 : STRATEGIE POUR AMELIORER LE FONCTIONNEMENT
DES SERVICES DOUANIERS........................................... 35
4.1. L'élément
politique..................................................................
................ 36
4.2. L'élément financier et
logistique.................................................... 36
4.3. L'élément
humain....................................................................
................. 37
4.4. L'élément
juridique................................................................
................. 38
CONCLUSION..........................................................................................
.... 39
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................
.... 40
TABLE DES
MATIERES.........................................................................
..... 41
* 1 IKAS KASIAM, code fiscal
annoté, Ed. Wangngom, juillet 2002
* 2 HENRI, F, HENNER,
Commerce international, Ed. Montchrestien.
* 3 LUKUSA DIA BONDO, Cours
Finances publiques, G3, FASE UPC, 2007-2008
* 4 IKAS KASIAM, Code fiscal
annoté, Ed. Wangngnom, Kinshasa, 2002, p.52
* 5 LUKUSA, Op.cit
* 6 M.DUVERGER, finances
publiques, 5ème Ed. PUF, Paris, 1984, p.28
* 7 Idem, p.30
* 8 Ibidem, p.32
* 9 DUVERGER M., Op.cit.
p.30
* 10 Idem, p.27
* 11 IKAS KASIAM, Op.cit,
p.57
* 12 GABRIEL ARDANT,
Histoire de l'impôt, 2T Royard, Paris, 1972, p.6
* 13 MANDJUMBA M.,
Chronologie générale de l'histoire du Zaïre,
Kinshasa, CRP, 1977, p.17
* 14 ZUKA G., La
finalité des entités administratives décentralisées
au Congo-Zaïre, Ed. Finances, management et développement
(FIMAD), Kinshasa, 1998, p.6
* 15 Idem, p.17-18
* 16 ZUKA G., Op.cit.,
p.19-20
* 17 Idem, p.20
* 18 LUKUSA, Op.cit.
* 19 Idem
* 20 LUKUSA, Op.cit.
* 21 DUVERGER M., Op.cit.,
p.209
* 22 MUBAKE MUNENE, Cours
de finances publiques, 1ère licence, UPC, FASE,
1997-1998.
* 23 Idem
* 24 MUBAKE MUNENE, Op.cit.,
* 25 CHALON, Organisation
et document du commerce extérieur, Ed. De Boeck, Bruxelles, 1964,
p.47
* 26 CHALON, Organisation
et document de commerce extérieur, Ed. De Boeck, Bruxelles, 1964,
p.47
* 27 Idem, p.48
* 28 CHALON, Op.cit., p.52
* 29 Idem, p.52
* 30 Site internet,
w.w.w.wikipédia.com
* 31 idem
* 32 Ofida/direction
générale /département administratif et fin/division
formation
* 33 Agenda 2008-Office des
douanes et accises-OFIDA
* 34 BUABUA WA KAYEMBE,
traité de droit fiscal zaïrois, PUZ, KINSHASA, 1993, p253
* 35 BUABUA WA KAYEMBE, op
cit, p255
* 36 Idem
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