2.5. L'analyse des
données
Les outils d'analyse sont les moyens qui permettent de tester
les hypothèses et de comprendre les différentes relations qui
existent entre les variables mesurées.
L'analyse des données a consisté en une
étape préliminaire de dépouillement des fiches
d'enquête. Ensuite nous avons procédé à la saisie
des données puis leur traitement statistique à l'aide du tableur
Excel pour la comparaison des paramètres statistiques tels que les
moyennes, et les marges brutes. L'analyse systémique a été
également utilisée. En prélude à la saisie, le
dépouillement a consisté en la conception de la base de
données des informations collectées et de leur codification.
CHAPITRE III : LA PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
La commune de Savalou où s'est
déroulée cette étude présente des
caractéristiques naturelles, socio-économiques et culturelles qui
constituent des facteurs explicatifs des migrations de population qui y
habitent.
3.1. La situation
géographique
La Commune de Savalou est comprise entre 7°35 et
8°13 Nord d'une part et 1°30 et 2°6 Est d'autre part. Elle
partage ses frontières avec les communes de Dassa-Zoumè et de
Glazoué à l'Est; de Djidja au Sud, de Bantè au Nord
et la République du Togo à l'Ouest sur environ 65 km (limite
Nord-sud). Elle s'étend sur près de 58 km de l'Ouest à
l'Est et couvre une superficie de 2.674 km² ; soit 2,37% du
territoire national (voir figure 1).
La commune de Savalou est administrativement
subdivisée en quatorze (14) arrondissements dont quatre (04) urbains
(Aga, Agbado, Attakè et Ouessè). Elle comprend dix sept (17)
quartiers de ville et cinquante- deux (52) villages (voir figure 2).
3.2.
Le milieu physique
Le site occupé par la commune de Savalou repose sur du
matériel précambrien du vieux socle granito-gneissique. Le
modelé est une pénéplaine avec des dômes
isolés appelés inselbergs et de petites chaînes dont l'une
s'étend sur près de 20 Km donnant à la commune son
appellation du "pays de la chaîne des collines". Les pittoresques
collines servaient dans le passé, de refuges aux populations contre les
invasions des royaumes voisins. (ZANOU C. 1986). Les autres types de sols
très répandus ont généralement un faible pouvoir de
rétention d'eau et sont pauvres en sels minéraux comme l'azote,
le phosphore. Ceci limite le choix des cultures sur les immenses terres
cultivables disponibles.
Figure 1: Situation
géographique de la commune de Savalou
Figure 2: Carte
administrative de la commune de Savalou
La morphologie du site de la commune et le régime
pluviométrique permettent au réseau hydrographique d'être
assez bien alimenté par des cours d'eau saisonniers dont les principaux
sont : Agbado, Klou, Gbogui, Azokan, d'une longueur total d'environ
161km. L'espace urbain est traversé par de nombreux affluents de la
rivière Agbado. Il s'agit d'un petit bassin riche en ruisseaux à
écoulement intermittent. Les plus importants de ce bassin urbain sont:
kinsissa, Sèhossou, Agbéto et Lévia.
Les pentes, assez fortes par endroits et la
perméabilité de certains sols, font que les nappes
phréatiques facilement mobilisables sous forme de puits, sont
masquées par les dos de baleine qui affleurent à faible
profondeur ; empêchant ainsi les populations d'avoir des sources
d'eau permanentes.
Il apparaît alors ici et là, des réserves
d'eau logées dans des poches rocheuses ou bien de véritables
mares boueuses parsemées de végétation, souvent
exploitées par les pasteurs.
La plupart de ces rivières, ruisseaux et mares
périodiques sont infectées de maladies dont la plus redoutable
est la dracunculose encore appelée ver de guinée qui rendait
jadis, invalide les populations pour une bonne partie de l'année. Ainsi,
en dépit de l'existence d'abondantes quantités d'eau pendant une
bonne partie de l'année et qui offrent de nombreuses possibilités
d'installations de micro-barrages, l'eau est rare pendant la saison
sèche et devient malsaine.
3.2.2.
La géologie- le relief.
Le site occupé par la commune de Savalou repose sur du
matériel précambrien du vieux socle granito-gneissique. Le
modelé est une pénéplaine avec des dômes
isolés appelés inselbergs et de petites chaînes dont l'une
s'étend sur près de 20 km donnant à la commune son
appellation du "pays de la chaîne des collines". Les pittoresques
collines servaient dans le passé, de refuges aux populations contre les
invasions des royaumes voisins.
Le relief culmine entre 120 et 500 m avec des pentes variant
entre 3 et 10% dans les sites agglomérés. Nous sommes ici en
présence d'une plaine érodée développée sur
du gneiss et laissant en relief les éléments granitiques ou des
carapaces ferrugineuses les plus résistantes.
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