SOMMAIRE
SOMMAIRE
1
INTRODUCTION
3
CHAPITRE I: LES METHODES DE VALORISATION DES
SOCIETES COTEES
4
I. L'approche patrimoniale
4
I.1. La méthode de l'
4
I.2. La méthode du Good Will (GW)
4
I.3. la méthode des praticiens
5
II. L'approche actuarielle
5
II.1. La formule fondamentale d'Irving-Fisher
6
II.2. Le modèle de Gordon-Shapiro
7
II.3. Le modèle de Bates
9
II.4. Le modèle de Molodovsky
11
II.5. Le modèle de Holt
11
II.6. Le modèle du Price Earning
12
II.7. La méthode de l'actualisation des
« free cash flows »
13
III. L'approche comparative
15
III.1. Les outils de l'approche comparative
16
III.1.1. Le price earning ratio ()
16
III.1.2 Le ratio cours sur dividende ()
17
III.1.3 Le ratio cours sur cash flow ( ou ou)
17
III.1.4 Le ratio cours sur actif net ()
17
III.1.5 Le ratio valeur de l'entreprise sur chiffre
d'affaires ()
18
III.1.6 Le ratio
19
III.1.7 Le ratio
20
III.1.8 Les ratios capi/CA, capi/Rex et
capi/EBE
20
III.1.9 Le délai de recouvrement (DR)
21
III.2. La comparaison par rapport à des
références transactionnelles
21
III.3. La comparaison par rapport à d'autres
sociétés cotées
21
III.4. La comparaison par rapport à un
indice de référence
22
III.5. La comparaison par rapport à un
secteur d'activité
22
III.6. Analyse critique de l'approche
comparative
23
IV. Les nouvelles approches pratiques
24
IV.1. Les nouveaux indicateurs financiers
utilisés par les praticiens
25
IV.1.1. les multiples des chiffres d'affaires
(VE/CA et Capi/CA)
25
IV.1.2. Le multiple VE/CAG
25
IV.1.3. Le multiple de tmva CA (%)
25
IV.2. La valorisation économique de
l'entreprise
26
IV.3. La valorisation par nombre
d'abonnés
26
IV.4. La valorisation par la méthode des
multiples
27
IV.5. La valorisation par la méthode des
comparables
27
CHAPITRE II : ÉVALUATION DES BANQUES
PARTENAIRES
28
Section 1 : Présentation et
évaluation des banques partenaire :
28
I- La Banque Attijari de Tunisie :
28
I-1-Présentation résumée de La
Banque Attijari de Tunisie (Ex Banque du Sud)
28
I-2- Évaluation de la banque :
31
I-2-1- Choix des méthodes:
31
I-2-2- Application des méthodes:
31
II- L'Arab Tunisian Bank
34
II-1-Présentation résumée de
l'Arab Tunisian Bank
34
II-2- Évaluation de la banque :
38
II-2-1- Choix des méthodes:
38
II-2-2- Application des méthodes:
39
III- la Banque de l'Habitat :
42
III-1-Présentation Résumée De
la Banque de l'Habitat :
43
III-2-Evaluation De la Banque de
l'Habitat :
46
III-2-1-Choix des méthodes:
46
III-2-2-Application des méthodes:
46
Section 2 : La XXXX et ses banques
partenaires :
50
I- Présentation de La XXXX :
50
II- La XXXX et ses partenaires :
50
Section 3 : Interprétation des
résultats :
52
I- Le financement de La XXXX :
53
II- Le choix des partenaires de La XXXX :
53
CONCLUSION
55
BIBLIOGRAPHIE
56
INDEX
57
INTRODUCTION
La pérennité de l'activité dépend
entre autre de la santé des banques et notamment de sa performances
d'où la nécessité d'analyser la situation
financière de nos partenaires financier.
Notre étude va porter sur les banques partenaires de la
``XXXX''
Cette analyse nous permet d'évaluer d'une part, le
cours réel des banques et donc de sa valeur marchande, d'autre part la
situation financière et notamment de sa solvabilité d'où
la nécessité des méthodes d'évaluations qu'on
espèrent les plus proche, suivant les informations et les données
existantes, à fin de répondre aux questions posés à
savoir :
Ø Comment analyser la situation financière de
nos bailleurs de fonds ?
Ø La valeur marchande peut-elle converger vers la
valeur réelle ?
Pour ce faire nous adoptons le plan suivant :
La première partie de ce mémoire va permettre de
présenter les différentes méthodes d'évaluation
utilisées actuellement par les professionnelles sur le marché
financier.
Dans la deuxième partie on va essayer
d'évaluation quelques banques partenaires, par le choix des
méthodes qu'on juge les plus adéquates.
Enfin nous adoptons au choix de la meilleure banque.
CHAPITRE I: LES METHODES DE
VALORISATION DES SOCIETES COTEES
I. L'approche patrimoniale
L'approche patrimoniale, basée sur le bilan comptable,
donne une vision du patrimoine de l'entreprise. Cette approche est
previligée par le vendeur car elle lui permet de valoriser les acquis de
l'entreprise. Elle correspond à l'inventaire exhaustif des actifs et des
dettes de l'entreprise afin de déterminer le solde net appeler actif net
comptable ().
Avec : : L'Actif Total
: Les
Dettes
La valeur des capitaux propres correspond ainsi aux ressources
de l'entreprise qui reviendraient aux actionnaires si on vendait et remboursait
les dettes.
I.1. La méthode de
l'
La valeur de l'entreprise est ainsi mieux approximée en
utilisant l'actif net comptable corrigé (). Cependant, certains retraitements
sont indispensables pour prendre en compte, entre autre les valeurs historiques
et les valeurs marchandes des biens de l'entreprise.
Nous reprendrons comme base de calcul l'actif net comptable
(), précédemment
défini pour lequel nous considérons la valeur économique
des actifs.
= Valeur
économique des actifs - Valeur économique des dettes
= Les retraitements
La méthode de l', lorsqu'elle est appliquée
pour telles entreprises, ne peut être utile que pour porter jugement sur
sa valeur d'exploitation. Pour les sociétés cotées, cette
valeur permet de mesurer la valeur minimale de l'action.
La valeur d'une entreprise, déterminée sur la
base d'une approche patrimoniale, sert généralement de
première base de discussion lors de négociation.
I.2. La méthode du
Good Will (GW)
La méthode du Good Will tente de combler les
défaillances en matière d'exclusion de la rentabilité
actuelle et future et l'omission des éléments incorporels de
l'entreprise (Clientèles, Savoir-faire, Image de marque,....)
La valeur de l'entreprise est donc la somme d'une valeur
patrimoniale et d'une valeur
appelée « Good Will » représentant la
valorisation des éléments incorporels propres à
l'entreprise précédemment citée.
Avec
: Rente
ou superprofit
Le Good Will peut porter sur des rentes
prévisionnelles d'un nombre d'années donné.
La formule du sera donc :
Avec :
Surprofit de l'année
: Taux
d'actualisation
:
Durée.
Le Good Will est toujours fonction d'une prévision tant
des bénéfices que des actifs de l'entreprise.
Cette méthode est par nature mixte, elle emprunte
à la méthode patrimoniale et à la méthode
fondée sur les flux des profits et s'appuis sur des anticipations. Elle
présente de nombreuses variantes selon l'interprétation faite des
paramètres du calcul : actifs économiques, taux de
rentabilité exigé, bénéfice anticipé,...
I.3. la méthode des
praticiens
Cette méthode propose de retenir le Good Will la
moitié de la différence entre :
: Ou
est le résultat net
prévisionnel récurrent constant
:
Actif Net Comptable corrigé
II. L'approche actuarielle
L'approche actuarielle, basée sur l'actualisation des
flux futurs, estime la valeur de l'entreprise à partir de sa
capacité à générer des flux de trésorerie
disponibles qui seront actualisés à un taux (le taux
d'actualisation) qui tient compte du risque de l'actif économique. En
effet, cette approche est basée sur le fait que ce ne sont pas les flux
passés qu'achète l'investisseur, mais les flux futurs. Les
différentes méthodes basées sur l'actualisation que nous
allons, à présent, développer vont tenter d'expliquer la
formation des prix à partir des flux futurs des richesses
dégagées par la société. La valeur actuelle de la
société est alors déterminée comme la somme de ses
flux futurs actualisés. Ces flux futurs, qui vont servir de base aux
calculs d'actualisation, peuvent correspondre aux revenus retirés par
les actionnaires, c'est à dire aux dividendes majoré de la valeur
de revente future du titre, aux résultats dégagés par la
société, ou bien encore à son cash flow. Tout
dépend de ce que l'investisseur considère comme étant la
véritable richesse dégagée par l'entreprise.
II.1. La formule fondamentale d'Irving-Fisher
La justification économique de l'investissement la plus
communément partagée repose sur l'appréciation de la
rentabilité. Concrètement, cette mesure se détermine par
la comparaison entre la somme du profit futur et celle de la dépense
initiale. Chacun des termes de cette comparaison peut se développer sur
plusieurs années, tant pour les dépenses engagées que pour
les revenus futurs. Dans ces conditions, il est nécessaire de prendre en
compte « la valeur du temps » en actualisant les dépenses et
les revenus correspondant à chaque exercice. Cette
réalité, parfaitement applicable à l'investissement
boursier, est décrite par Irving-Fischer qui présente « la
valeur de tout capital comme la somme actuelle de son rendement futur ».
Cette réflexion est matérialisée, dans le cadre d'un
investissement en bourse, par la formule suivante :
Avec : : La valorisation actuelle,
: Le
dividende perçu pour,
: Le
prix de revente de l'action à l'année,
: Le
taux d'actualisation.
Sous une certaine simplicité apparente, cette formule,
qui est à la base de toutes les méthodes d'évaluation
actuarielles, n'en est pas moins difficile à utiliser en pratique,
étant donné qu'il est nécessaire de déterminer au
préalable le taux d'actualisation à appliquer, les dividendes
futurs (fonction des résultats futurs et de la politique de distribution
des dividendes retenue par les dirigeants) et le prix auquel les investisseurs
pourront revendre l'action dans n années. En définitive, on se
rend compte que la contribution concrète de cette approche reste
limitée. En effet, ce modèle fondamental, s'il présente
l'avantage de la simplicité, repose, malgré tout, sur un certain
nombre d'hypothèses fortes qui doivent préalablement être
justifiées. Par contre, d'importants efforts de simplification ont
permis ensuite de développer d'autres modèles (le modèle
de Gordon-Shapiro, le modèle de Bates, ...), plus accessibles et plus
satisfaisants. Ce sont ces modèles (que nous allons à
présent développer) qui vont être utilisées par les
spécialistes de l'évaluation financière pour valoriser les
sociétés cotées en bourse.
II.2. Le modèle de Gordon-Shapiro
Les travaux de Gordon-Shapiro se distinguent entre une
première formule qualifiée et simplifiée et une seconde
dite développée. Comme sa définition le laisse entendre,
la première formule recouvre des hypothèses très
réductrices de l'équation d'Irving-Fischer :
Hypothèse n°1 : la croissance des dividendes est
réputée constante à un taux g avec un Pay-Out ( : taux de distribution des
dividendes) stable,
Hypothèse n°2 : la période
considérée n tend vers l'infini.
Le Pay-Out lié à l'exercice en cours correspond à :
La prise en compte de l'hypothèse de croissance du
dividende au taux permet
d'exprimer :
Soit :
On peut ensuite mettre en facteur dans l'équation
fondamentale d'Irving-Fischer :
Soit :
Au voisinage de l'infinie ;
D'où :
Avec : : Le dividende versé au titre de l'année en cours et
encaissé à l'année ,
: Le
taux de rentabilité risqué,
: Le
taux de croissance du dividende à l'infini.
Si ce modèle est séduisant, par le fait qu'il
est possible de déterminer la valeur d'une action à partir de son
dividende attendu et d'un taux de croissance constant des dividendes futurs, il
souffre d'hypothèses peu réalistes car trop simplificatrices.
Ainsi, l'hypothèse d'un taux de croissance constant des dividendes à
perpétuité est peu vraisemblable. De plus, cette valorisation
s'entend le lendemain du paiement de, et à la condition que t soit notablement supérieur
à. L'extrême
sensibilité de cette valorisation à la différence du dénominateur limite donc
considérablement la crédibilité de cette formule
simplifiée. Pour répondre à ces limites, la formule
développée de Gordon-Shapiro a tenté d'aménager les
hypothèses, ou plutôt de les décaler dans le temps :
Hypothèse n°1 : les prévisions sur les
dividendes portent sur,
avec,
Hypothèse n°2 : à partir de l'année
n, on considère l'existence d'une croissance à l'infini du
dividende à un taux
constant avec un stable.
Cette formule souffre des mêmes contraintes
arithmétiques que la précédente sur . De plus, elle s'avère plus
lourde à calculer. Toutefois, et c'est ce qui explique son utilisation
dans la pratique des marchés. De façon plus globale, l'approche
de Gordon-Shapiro présente un certain nombre d'avantages. En effet, elle
s'appuie sur des flux réels (les dividendes versés aux
actionnaires) et répond sur ce point à la préoccupation de
l'investisseur en quête d'une mesure concrète de retour sur son
placement. Cette approche intègre également dans son
actualisation une des composantes de la valorisation des marchés actions
avec le choix d'un taux t de rentabilité spécifique des actions
risquées. Par contre, cette approche reste éloignée de
toute référence au prix de marché. De plus, la formule,
sous sa forme développée, est fortement dépendante,
à l'issue de la période de prévision des analystes, de la
contribution prépondérante de dans la détermination de. En définitive, si le
modèle de Gordon-Shapiro offre l'avantage de la simplicité, il
reste difficile à mettre en oeuvre dans la mesure où les
dividendes futurs et le taux d'actualisation sont concrètement des
éléments délicats à déterminer.
II.3. Le modèle de Bates
Le modèle de Bates prolonge l'approche
développée par Gordon-Shapiro. Il reprend la même
hypothèse d'une croissance constante du dividende, à un taux, et donc d'une même
stabilité du. Par
contre, la période n devient une probabilité définie par
un nombre d'années déterminé. Ce modèle
d'actualisation va permettre de calculer la valeur actuelle d'une
société en tenant compte des bénéfices et du taux
de distribution des dividendes, au lieu du seul dividende.
La valorisation de Bates se construit sur une logique
comparative. En effet, elle va s'exprimer en fonction d'une
réalité constatée sur le marché et en
référence directe avec le prix actuel du marché. Cette
logique comparative se développe en trois temps :
(1) l'entreprise concernée appartient à un
secteur ou à un échantillon de référence, dont les
caractéristiques de marché sont connues. Ces
caractéristiques sectorielles recouvrent le (Price earning ratio de
l'année de référence), le pay-out, le taux de croissance du
bénéfice pendant n années, le taux de rendement exigé sur le
marché (taux de rentabilité spécifique du marché
actions). Ces données réelles vont permettre d'exprimer le, Price earning ratio
théorique du secteur en,
(2) au-delà de l'année n, limite de l'horizon
des prévisions des analystes sur la société, il est
posé par hypothèse que les prévisions de croissance de
résultat et de pay-out de la société ne peuvent se
distinguer de celles du secteur. Dans ces conditions, les prévisions du
secteur et les prévisions de la société se confondent.
Cette affirmation essentielle de l'approche de Bates permet de
considérer que la valorisation théorique du secteur et de la
société sont identiques à l'année, soit : ,
(3) avec cette valorisation théorique de la
société à l'année, et avec les prévisions
spécifiques des analystes de à sur la
croissance des résultats et sur le pay-out, il est possible de
déterminer le,
valorisation théorique actuelle de la société. Ces trois
hypothèses nous permettent de construire la relation suivante :
Bates présente la formule suivante :
Avec :
:
Paramètre déterminé à partir des tables de
Bates,
:
Paramètre déterminé à partir des tables de
Bates,
Soit d'une façon plus explicite :
Les tables de Bates apportent une résolution rapide de
cette équation par une lecture immédiate des valorisations des
paramètres de calcul et
en fonction de, et. Par cette facilité d'emploi
et son fondement théorique, le modèle de Bates s'est
imposé comme une méthode usuelle d'évaluation du
marché boursier. Ainsi, on peut souligner son utilisation
quasi-systématique pour justifier la valorisation des titres lors des
introductions en bourse. Il faut simplement rappeler que le véritable
enjeu de la formule de Bates porte sur la pertinence de la détermination
de l'échantillon de référence. Le de la société est
déterminé théoriquement par projection, dans le futur, des
données réelles et des hypothèses des analystes.
La méthode de Bates s'appuie pour l'investisseur sur
des flux théoriques : les résultats, ce qui est une faiblesse
dans la mesure concrète du retour sur investissement. Par contre, cette
méthode intègre deux composantes de valorisation du marché
: le taux de capitalisation actuel des bénéfices ( du secteur), et le taux de
rentabilité spécifique des actions (le taux d'actualisation).
II.4. Le modèle de Molodovsky
Très proche du modèle de Bates, le modèle
de Molodovsky se distingue de ce dernier dans la mesure où la croissance
des (bénéfices
nettes par action) et des
(dividendes nets par action) n'est plus constante, ni perpétuelle. En
effet, le modèle de Molodovsky propose de diviser l'avenir d'une
société en trois périodes caractérisées par
des rythmes de croissance différents : la première correspond
à une phase de croissance rapide et stable, la deuxième à
une phase de maturité caractérisée par une
décélération linéaire du taux de croissance, et la
troisième à une phase de relative stagnation avec un taux de
croissance résiduel perpétuel (phase prolongée
jusqu'à l'infini de croissance nulle).Ce modèle va actualiser les
dividendes qui suivent ces trois phases de croissance successives.
L'équation de base du modèle de Molodovsky, avec un seul taux de
croissance, est du type :
Avec : Le
price earning ratio de l'année d'origine,
: Le taux
de croissance des dividendes,
: Le taux
d'actualisation.
Cette formule présente des avantages. En effet, il est
possible de faire varier le taux d'actualisation t en fonction du rendement
exigé, compte tenu du niveau de risque que présente la
société étudiée.
Par contre, cette méthode d'évaluation ne tient
pas compte de la rentabilité de l'entreprise considérée,
ni du contexte (l'inflation en particulier). C'est la raison pour laquelle ce
modèle est très rarement utilisé par les
spécialistes des marchés financiers opérant au sein des
sociétés de bourse. En effet, il repose sur des observations trop
éloignées pour pouvoir être adapté au contexte
économique actuel.
II.5. Le modèle de Holt
Le modèle de Holt répond à la critique
faite au modèle de Bates en ce qui concerne l'hypothèse de
perpétuité de la croissance des dividendes puisqu'il ne la
reprend pas. Au contraire, ce modèle a pour objectif de
déterminer la durée (forcément limitée) de
croissance exceptionnelle de la société implicitement contenue
dans son price earning ratio.
Le principe de cette méthode, qui doit permettre
d'échapper partiellement à la difficulté du choix du taux
d'actualisation, est de comparer le relatif de la société étudiée avec le moyen du marché. La formule
développée par Holt est la suivante :
Avec : Le taux de croissance du bénéfice par action,
: Le taux
de rendement,
:
L'horizon au-delà du quel le de la valeur a rejoint celui du marché.
Simple et clair dans sa conception, le modèle de Holt
souffre lui aussi de ses hypothèses trop peu réalistes. En effet,
il suppose un taux de croissance des (bénéfices nets par action) et un rendement
constants. Or, rien ne prouve que le du marché reste stable et que les risques de non
réalisation des
propres à chaque société soient identiques. De plus, le
modèle de Holt ne s'applique qu'aux sociétés de croissance
qui ont un
élevé. Toutefois, une société de croissance ne le
demeurera pas toujours, et son rejoindra tôt ou tard celui d'entreprises dont l'activité
progresse à un rythme beaucoup plus lent. Les difficultés de
cette méthode résident donc surtout dans la connaissance des
données (, croissance,
rendement) de marché. Par contre, elle peut être pratique à
utiliser pour évaluer une société dotée d'une
croissance exceptionnelle par rapport à d'autres sociétés
du même secteur.
II.6. Le modèle du Price Earning
L'expression la plus sommaire de la simplification de la
formule fondamentale d'Irving-Fisher est le price earning ().Le price earning, qui exprime
combien de fois la valorisation de l'entreprise capitalise le résultat,
est représenté par le rapport, soit entre le cours et le
bénéfice par action, soit entre la capitalisation
boursière ( :valeur de l'entreprise à l'année ) et le bénéfice net
() de la société
:
Trois hypothèses simplificatrices sont néanmoins
nécessaires pour calculer le à partir de la méthode fondamentale :
Hypothèse n°1 : pour le, il s'agit du, et non du dividende,
Hypothèse n°2 : les résultats sont
supposés constants,
Hypothèse n°3 : n est supposé tendre
à l'infini.
Dans ces conditions, la formule fondamentale peut
s'écrire :
Au voisinage de l'infinie ;
D'où :
Avec :
Bénéfice net
: Le taux
d'actualisation risqué
Les hypothèses simplificatrices de ce modèle
sont critiquables sur un plan théorique. En effet, l'utilisation du
bénéfice, et non du dividende, revient à considérer
un pay-out de 100%, irréaliste sur la longue période
(hypothèse n°1). Ensuite, l'affirmation d'un bénéfice
net constant à l'infini reste à l'évidence
définitivement incompatible avec une réalité
économique où la pérennité des résultats est
par nature toujours incertaine (hypothèses n°2 et n°3).Par sa
faiblesse conceptuelle, le price earning () ne peut prétendre à
aucune signification dans l'absolu. Par contre, par la simplicité de sa
construction et sa référence immédiate au cours de bourse,
il présente l'intérêt d'un baromètre simple et
facilement accessible pour toute appréciation relative d'une
société cotée. De plus, par sa fréquence d'emploi,
le occupe une position
dominante dans les références instantanées de valorisation
des marchés actions.
II.7. La méthode de l'actualisation des « free
cash flows »
Étant donné la faiblesse théorique de
l'actualisation des bénéfices futurs pour déterminer la
valeur actuelle d'une société, de nouvelles méthodes
d'évaluation basées sur l'actualisation des flux futurs se sont
développées, en prenant comme flux non plus les
bénéfices, mais les cash flows dégagés par la
société, censés représenter avec plus de
réalisme les flux qui vont être réinjectés dans la
société. La méthode d'évaluation basée sur
l'actualisation des cash flow disponibles, ou free cash flow (), qui bénéficie d'un
pouvoir de séduction réel, répond très directement
aux préoccupations concrètes de l'actionnaire majoritaire en lui
permettant de valoriser les performances financières futures de
l'entreprise. En effet, dans cette nouvelle approche actuarielle, la valeur de
l'entreprise va être égale à la somme actualisée des
flux disponibles dégagés par son exploitation courante.
Avec :
Le cash flow disponible de l'année,
: Le
taux d'actualisation risqué,
: Le
cash flow disponible de l'année.
Le free cash flow () peut s'apprécier à partir de l'excédent brut
d'exploitation (). Il se
calcule alors de la façon suivante :
Le free cash flow peut également s'apprécier
à partir du résultat (du bénéfice net). Il se
calcule alors de la façon suivante :
Avec :
Variation du besoin en fonds de roulement,
:
Investissements d'exploitation,
:
Frais financiers nets,
:
Dividendes distribués,
:
Impôts,
:
Amortissement,
:
Éléments exceptionnels.
Le cash flow disponible de l'année est déterminé selon
une approche classique de capitalisation du flux () de la dernière
année :
Avec : Le taux d'actualisation risqué,
: Le taux
de croissance à l'infini du.
Le plus grand avantage de cette méthode est sa
simplicité. En effet, la méthode de l'actualisation des free cash
flow permet, à partir de calculs très simples, d'aboutir à
une valorisation tenant compte des performances financières futures de
l'entreprise.
Enfin, cette méthode, même si elle prend en
compte un taux d'actualisation risqué exprimant une relation avec le
taux de rentabilité spécifique des actions, ne tient par contre
pas compte du prix du marché, référence pourtant
fondamentale en terme d'évaluation financière. Pour
répondre à cette dernière critique, le cash flow
disponible de l'année n peut être déterminé d'une
autre façon, de manière à tenir compte du prix du
marché.
La valeur terminale ne va plus être calculée en tenant compte de
l'hypothèse d'une croissance à l'infini, mais en tenant compte
d'un théorique
déterminé en fonction des références et des
prévisions actuelles du secteur.
Cette nouvelle formule présente l'avantage de tenir
compte du prix du marché et de la situation économique de la
société en n. En effet, le dernier terme, qui pose souvent des
problèmes dans l'utilisation des modèles d'évaluation
basés sur l'actualisation des flux futurs, est dans cette fois-ci
calculé à partir des prévisions des analystes. La formule
corrigée repose donc sur des hypothèses théoriques moins
fortes que la formule classique d'actualisation des free cash flow. C'est
d'ailleurs cette formule corrigée qui sera la plus souvent
utilisée par les professionnels des marchés financiers. La
méthode d'actualisation des free cash flow est, au milieu de toutes les
méthodes d'évaluation basées sur l'actualisation des flux
futurs, la méthode de référence des marchés
boursiers. En effet, sa simplicité, associée à la
pertinence des flux futurs retenus (les cash flow disponibles) et de son
fondement théorique, en fait la méthode la plus satisfaisante et
la plus facile à argumenter.
III. L'approche
comparative
L'actualisation des flux de trésorerie disponibles ou
des dividendes pouvant dans certains cas paraître une méthode
lourde à mettre en place, la plupart des professionnels des
marchés financier sont pris l'habitude de déterminer la valeur
d'une entreprise par comparaisons boursières, à partir de
l'utilisation d'un certain nombre d'indicateurs financiers simples. L'approche
comparative peut être basée sur les éléments
suivants :
- Des références
transactionnelles : dans ce cas, on va rapprocher la valeur d'une
société des ratios de valorisation utilisés lors
d'opérations de rapprochement récentes (fusion, acquisition,
cession) portant sur des sociétés cotées comparables ;
- Les sociétés cotées
comparables : dans ce cas, on va rapprocher les ratios de la
société étudiée avec d'autres
sociétés aussi semblables que possible (même
activité, même zone géographique, même compartiment
de marché, même risque, ...) ;
- Un indice de référence : dans
ce cas, on va considérer qu'une société est suffisamment
représentative d'une indice de référence (Nouveau
Marché, Mid-Cap, ...) pour pouvoir être directement
comparée à cet indice ;
- Un secteur d'activité : dans ce cas,
on va considérer qu'une société est suffisamment
représentative d'un secteur d'activité (le secteur
agroalimentaire, ...) pour pouvoir être directement comparée
à ce secteur d'activité.
III.1. Les outils de
l'approche comparative
Les professionnels des marchés financiers, pour
valoriser une société cotée à partir de l'approche
comparative, vont utiliser les indicateurs financiers suivants :
III.1.1. Le price earning ratio
()
Le price earning ratio est un multiple de capitalisation
exprimant combien de fois la valorisation de l'entreprise capitalise son
résultat, c'est à dire combien de fois le bénéfice
net par action ()
réalisé par l'entreprise au cours de l'année de
référence est présent dans le cours de l'action. Sa
formule est la suivante :
Avec : : La capitalisation boursière,
: Le
bénéfice net,
: Le
bénéfice net par action.
La logique de cette démarche consiste à retenir
les titres dont le cours capitalise peu de fois les bénéfices.
Dans l'hypothèse où les bénéfices correspondent
à la richesse supplémentaire (distribuée ou non)
dégagée par l'entreprise, le PER indique en
combien d'exercices le capital investi dans le titre est
récupéré. Une analyse en termes de PER
permet donc de juger le prix de marché d'un titre. Toutefois, compte
tenu des grandes disparités observées d'un secteur à
l'autre, voire également d'une place financière à l'autre,
il convient de comparer auparavant le du titre au moyen du
secteur auquel il appartient. C'est pourquoi de nombreux investisseurs
préfèrent comparer le d'un titre au du
secteur, plutôt qu'à celui du marché tout entier, en
utilisant le relatif. Si la
simplicité de cette construction favorise l'universalité de
l'approche, il faut reconnaître qu'une grande disparité dans
l'appréciation des composants du entraîne une large amplitude
dans les résultats de son calcul. De plus, des critiques se sont
développées depuis quelques années pour contester la
pertinence théorique du , critiques qui apparaissent aujourd'hui largement fondées. En
effet, l'utilisation de ce ratio pour valoriser une société
revient à considérer que le bénéfice net reste
constant. Or, cette affirmation est à l'évidence
définitivement incompatible avec une réalité
économique où la pérennité des résultats
est, par nature, toujours fortement incertaine. Par sa faiblesse conceptuelle,
le ne peut donc
prétendre à aucune signification dans l'absolu en termes
d'évaluation financière. Par contre, la simplicité de sa
construction et sa référence immédiate au cours de bourse
présente l'intérêt d'un baromètre, par le biais de
la réalisation de comparaisons boursières, facilement accessible
pour toute appréciation relative d'une société
cotée.
En conclusion, par sa simplicité et sa fréquence
d'emploi, le price earning ratio () occupe une position dominante dans les références
instantanées de valorisation du marché des actions, c'est
à dire lors des différentes comparaisons boursières.
III.1.2 Le ratio cours sur
dividende ()
Le rapport cours / dividendes (ou cours / distribués) est une
variante du price earning ratio () utilisé par les investisseurs soucieux d'obtenir un fort revenu
(ou rendement).Sa logique est voisine de celle du et proche de la notion de
délai de récupération (« PayBack »), puisque
plus le ratio est petit, plus la dépense d'investissement est
récupérée rapidement. Il tend à privilégier
les sociétés dont le taux de distribution des dividendes est
relativement fort, c'est à dire les sociétés que l'on
appelle « les valeurs de rendement ».
III.1.3 Le ratio cours sur cash
flow ( ou ou)
Certains spécialistes préfèrent
remplacer, dans leurs calculs de valorisation, le par le cash flow par action. Le
cash flow correspond alors à la marge brute d'autofinancement () ou à la capacité
d'autofinancement (). Le
multiple cours sur cash flow peut poser des problèmes, étant
donné que les flux de trésorerie disponibles peuvent varier
fortement d'un exercice à l'autre si l'entreprise a
réalisé un très fort investissement, ou un
désinvestissement important. Ce multiple doit donc être
utilisé dans la durée (et non sur un seul exercice) pour
être significatif dans le cadre d'une comparaison boursière.
III.1.4 Le ratio cours sur
actif net ()
Le ratio cours sur actif net par action (), appelé également
le (price book ratio), se
calcule en faisant le rapport entre le cours de bourse (le prix du
marché) et l'actif net par action de la société
étudiée (la valeur comptable des capitaux propres), soit sa
valeur patrimoniale au sens comptable divisée par le nombre d'actions de
la société. Si ce ratio est inférieur à 1, le titre
est jugé sous-évalué par le marché. En effet, le
cours de bourse de l'action de la société est dans ce cas de
figure inférieur à sa valeur comptable unitaire. On parlera alors
de valeur sous-coté, ou décotée. Il s'agit alors
généralement d'un signal d'achat. Dans le cas de figure inverse,
si ce ratio est supérieur à sa valeur intrinsèque, ou bien
au prix du marché pour des sociétés proches, le titre sera
jugé surévalué par le marché. Dans cette situation,
on parlera de valeur sur-cotée. Il s'agira alors
généralement d'un signal de vente.
Il peut être étonnant de procéder à
un rapprochement entre la notion comptable que représentent les capitaux
propres par action, ou l'actif net par action (), et la valeur boursière
d'une entreprise qui résulte des flux futurs
générés par cette entreprise. En effet, apparemment, il
n'y a pas de lien automatique entre le cours de bourse d'une
société et ses capitaux propres par action. Toutefois, il y a
pourtant un lien économique entre ces deux grandeurs, pourvu que les
capitaux propres reflètent bien la valeur des actifs et des passifs de
la société.
III.1.5 Le ratio valeur de
l'entreprise sur chiffre d'affaires ()
Le ratio valeur de l'entreprise (capitalisation
boursière + endettement net (dettes financières
-trésorerie)) sur chiffre d'affaires est un multiple de valorisation
permettant de déterminer le nombre de fois où le chiffre
d'affaires est intégré dans la valeur économique (valeur
des capitaux propres +valeur de l'endettement) d'une société. Ce
ratio, appelé également price sales ratio (), consiste donc à
évaluer l'entreprise sur la base d'un coefficient multiplicateur de ses
ventes. Cette méthode présente certains avantages. En effet, la
multiplicité des transactions permet d'établir une sorte de norme
par secteur d'activité. Ainsi, on dira par exemple dans la pratique des
affaires qu'une entreprise agroalimentaire se valorise 1 fois son chiffre
d'affaires, ou qu'une société de télécommunication
se valorise 2 ou 3 fois le montant de ses ventes. De plus, le chiffre
d'affaires est une donné beaucoup plus fiable que le
bénéfice déclaré.
En effet, autant le bénéfice peut
résulter d'un certain nombre de « choix comptables » plus ou
moins douteux (le montant des provisions, le calcul des amortissements, ...),
autant le chiffre d'affaires pro-format (ou à périmètre
constant) est une donnée brute qui ne souffre d'aucune contestation. Par
contre, ce multiple peut être critiqué dans son principe
même (la valorisation des ventes). En effet, l'utilisation de cette
méthode sur des sociétés identiques (activité,
chiffre d'affaires) donnera des résultats identiques, que ces
sociétés soient bien ou mal gérées, deux
sociétés dégageant un même chiffre d'affaires
pouvant évidemment ressortir des niveaux de rentabilité
très différents. Toutefois, pour répondre à cette
dernière remarque, le fait d'utiliser la valeur d'entreprise, au lieu de
la seule capitalisation boursière, permet de tenir compte de la
structure financière de la société. Ainsi, une
société endettée aura une valeur d'entreprise plus
importante, et donc un ratio
plus important, ce qui la rendra plus chère vis-à-vis de ses
concurrents cotés en bourse. En effet, à partir du moment
où l'on valorise une entreprise à partir de son exploitation, au
travers de la prise en compte de son chiffre d'affaires, il devient
nécessaire de retenir non seulement sa capitalisation boursière,
qui donne uniquement la valeur de ses capitaux propres, mais également
son endettement net, afin de faire ressortir véritablement la valeur
économique de la société.
Dans la pratique, ce ratio est souvent utilisé par
défaut. Par exemple, pour des sociétés innovantes qui
dégagent des pertes récurrentes, les ratios basés sur les
résultats ne peuvent pas être utilisés par les
professionnels des marchés financiers. Ainsi, à partir du moment
où il devient impossible de valoriser une société par
rapport à ses résultats, on va la valoriser par rapport à
ses ventes.
Les conclusions peuvent êtres différentes selon
les secteurs d'activité mais, en règle générale, un
ratio supérieur
à 2 est important pour une société faisant partie d'un
secteur « traditionnel ».En revanche, concernant les valeurs de la
nouvelle économie, la valeur économique de certaines
sociétés peuvent représenter selon les cas entre 10 et 20
fois le montant des ventes annuelles. En conclusion, ce ratio, utilisé
fréquemment par les praticiens en charge de l'évaluation
financière des sociétés cotées, présente
certains avantages. Toutefois, étant donné qu'il valorise le
chiffre d'affaires de la société, et non ses résultats, il
est nécessaire, dans la mesure du possible, d'utiliser ce multiple de
valorisation en complément d'autres indicateurs financiers.
III.1.6 Le ratio
Des variantes du ratio précédent se sont
développées dans la pratique, la valeur économique de
l'entreprise ne valorisant plus le chiffre d'affaires, mais l'EBE
(excédent brut d'exploitation) ou le (résultat d'exploitation).
Le multiple de résultat d'exploitation va ainsi exprimer la valeur de
l'entreprise sur la base d'un nombre d'années de résultats
d'exploitation. Ainsi, une société dont la valeur
économique vaut 100, et dont le résultat d'exploitation est de
12.5 sera rachetée 8 fois son. Cela signifie que si le reste constant, l'investisseur devra attendre 8 ans pour
récupérer sa mise, tout en négligeant la valeur
résiduelle de cet investissement au bout de 8 ans. Si le après impôt de cette
société augmente, l'investisseur devra attendre moins de 8 ans.
S'il diminue, cet investisseur devra par contre attendre une durée plus
longue. Il est à noter que l'on raisonne le plus souvent sur la base du
multiple du résultat d'exploitation, plutôt que sur d'autres
agrégats (excédent brut d'exploitation, ...) pour
déterminer la valeur de l'actif économique, étant
donné que le résultat d'exploitation est le résultat
dégagé par l'actif économique qui lui revient
intégralement. Ce résultat est en effet intégralement
réparti entre ceux qui financent l'actif économique, c'est
à dire entre les créanciers et les actionnaires. Dans la
pratique, et sans que cela soit obligatoire, on retient dans le calcul du
multiple du résultat d'exploitation une estimation du résultat
d'exploitation après impôt de l'exercice en cours. La logique est
donc la même que pour le ratio précédent (), bien que l'on considère
qu'il est plus pertinent de prendre en compte des résultats
intermédiaires (les résultats d'exploitation
dégagés par la société) que le chiffre d'affaires
brut pour valoriser l'exploitation d'une société.
III.1.7 Le ratio
Dans certains secteurs, la notion de dotation aux
amortissements n'est pas significative. Par exemple, dans la production
cinématographique, cette notion correspond à des charges qui ont
été affectées et qui reviennent en compte de
résultat. Dans d'autres secteurs (les télécommunications,
...) l'importance des dotations aux amortissements est telle (parfois
supérieure à 20% des ventes), et les pratiques utilisées
à l'étranger pour constater l'usure des immobilisations sont si
variées, qu'il faut raisonner au niveau du résultat
d'exploitation avant dotation aux amortissements pour pouvoir faire des
comparaisons boursières pertinentes.
On se focalise alors sur l'excédent brut d'exploitation
(), en substituant le ratio
au ratio
précédent.
III.1.8 Les ratios capi/CA,
capi/Rex et capi/EBE
Nous avons vu précédemment que l'approche
comparative utilisait des ratios basés sur la valeur économique
() de l'entreprise (,et ), c'est à dire basés
sur la somme de la capitalisation boursière et de l'endettement net, de
façon à tenir compte de la structure financière des
sociétés entrant dans le périmètre de la
comparaison boursière.
Or, dans certains cas (structure financière identique
ou saine), ou pour certains secteurs d'activité (les
sociétés informatiques, ...), il peut paraître plus
pertinent de ne retenir que la capitalisation boursière au
numérateur, afin de ne tenir compte que du nombre de fois où le
chiffre d'affaires (ou le résultat d'exploitation, ou l'excédent
brut d'exploitation) de la société concernée au titre de
l'année en cours, ou des années suivantes, est comprise dans sa
capitalisation boursière.
C'est ainsi dans ces différents cas de figure que ces
trois ratios (ou l'un d'entre eux) seront utilisés dans le cadre d'une
comparaison boursière.
III.1.9 Le délai de
recouvrement (DR)
La notion de délai de recouvrement (DR) est
définie comme « le délai de recouvrement théorique du
prix d'une action par la somme des flux futurs des bénéfices par
action actualisés au taux de rendement des obligations ». Le
délai de recouvrement correspond ainsi au temps nécessaire pour
récupérer le cours de l'action avec la somme des
bénéfices futurs actualisés de la société
considérée. Plus le délai de recouvrement est faible,
moins la valeur est chère, et plus le délai de recouvrement est
élevé, plus la valeur est jugée surévaluée
par le marché. Le choix du délai de recouvrement suppose le choix
d'un taux d'actualisation et le choix d'un taux de croissance des (bénéfices nets par
action). Ces choix, qui correspondent à des hypothèses fortes,
constituent les limites du délai de recouvrement. Cet indicateur
financier s'inspire directement de la valeur actuelle nette et du délai
de récupération (Pay-Back) utilisé dans l'industrie dans
le choix des investissements, bien qu'il ne traite pas les flux financiers mais
les flux patrimoniaux.
III.2. La comparaison par
rapport à des références transactionnelles
L'approche comparative peut consister à rapprocher les
chiffres financiers (ratios, multiples de valorisation, ...) d'une
société des chiffres de sociétés comparables qui
font, ou qui ont fait l'objet récemment d'opérations
financières de rapprochement (fusion, acquisition, cession, ...).Par
exemple, si une société comparable à la
société analysée a été récemment
acquise lors d'une offre publique d'achat, on va considérer que le prix
de transaction, c'est à dire les multiples financiers utilisés,
peut être rapproché du prix de cette société, ou
tout du moins en constituer une base de départ. En effet, on va ensuite
pouvoir ajuster ce prix, à la hausse ou à la baisse, en fonction
d'un certains nombre d'éléments propres à cette
société (pertinence du business model, prime de leader, potentiel
de croissance, visibilité des commandes, ...).
III.3. La comparaison par
rapport à d'autres sociétés cotées
L'approche comparative peut également être
basée sur l'observation de sociétés aussi comparables que
possible avec la société étudiée (même niveau
de risque, de croissance, de rentabilité, ...).Cette méthode
à l'avantage d'être particulièrement pragmatique et simple.
En effet, pour valoriser une société, il suffit juste de trouver
des sociétés cotées comparables et d'appliquer le multiple
de valorisation moyen de cet échantillon à notre
société pour en déterminer la valeur. Toutefois, cette
méthode n'est pas sans fondement théorique, étant
donné que, sur un marché efficient, on doit pouvoir situer la
valeur d'une société par rapport à celles d'autres
sociétés cotées.
III.4. La comparaison par
rapport à un indice de référence
Parfois, compte tenu de la spécificité d'une
société, ou bien en raison de l'absence de concurrents ou de
données disponibles, il peut s'avérer difficile, voire impossible
de pratiquer l'une ou l'autre des deux comparaisons boursières que nous
venons de développer (comparaison boursière basée sur des
références transactionnelles et/ou sur l'observation de
sociétés cotées comparables) pour aboutir à un
niveau de valorisation cohérent correspondant au prix du marché.
Dans ce cas, et à partir du moment où la société
étudiée peut être considérée comme
étant corrélée à l'évolution d'un indice de
référence, on peut décider de réaliser une
comparaison boursière entre les indicateurs financiers de cette
société et ceux de son indice de référence. De
même que pour les approches comparatives précédentes, il
est évident que cette comparaison boursière peut, selon la
spécificité de la société étudiée et
du secteur d'activité sur lequel elle se trouve, porter sur l'ensemble
des indicateurs financiers (ratios et multiples de valorisation) que nous avons
présenté précédemment.
III.5. La comparaison par
rapport à un secteur d'activité
De la même façon que pour la comparaison
boursière précédente, basée sur le rapprochement
des multiples de valorisation d'un indice de marché (Nouveau
Marché, Mid Cap, ...) avec ceux d'une société, il n'est
pas toujours possible de comparer une société par rapport
à des références transactionnelles, ou par rapport
à d'autres sociétés cotées. Dans ce cas, si l'on
désire retenir une approche comparative pour valoriser une
société, il est nécessaire d'adopter une position plus
large, en dégageant une tendance, à défaut de pouvoir
réaliser une approche plus précise. Si la société
étudiée peut, par ses caractéristiques boursières,
être rapprochée d'un indice de marché, appelé pour
l'occasion indice de référence, il est alors possible de comparer
les indicateurs financiers (ratios et multiples de valorisation) de cet indice
avec ceux de la société étudiée. Seulement, cette
approche n'est pas toujours réalisable. En effet, par exemple, une
société cotée au Nouveau Marché peut voir son cours
de bourse varier de façon différente de celui de l'indice de ce
compartiment action. Ainsi, en début d'année, on peut penser que
les valeurs non technologiques du Nouveau Marché ont quelque peu «
décroché » de l'indice général du Nouveau
Marché. Toutefois, la comparaison boursière basée sur un
indice de référence n'est pas la seule approche comparative
possible. En effet, il est également possible de comparer les chiffres
financiers d'une société avec ceux d'un secteur
d'activité. Ainsi, si l'on prend l'exemple d'une société
présente sur la niche de l'analyse microbiologique industrielle, il
n'est pas possible de la comparer avec d'autres sociétés
cotées, étant donné que celles-ci n'existent pas. Par
contre, si l'on désire déterminer plus ou moins
précisément la valeur de cette société, il est
possible de la comparer à un ou plusieurs secteurs d'activité,
à condition que ceux-ci soient significatifs.
III.6. Analyse critique de
l'approche comparative
Alors que l'approche actuarielle avait pour objectif de
déterminer la valeur intrinsèque des sociétés
cotées, afin de pouvoir comparer celle-ci au prix du marché,
l'approche comparative a pour but de se référer directement au
prix du marché, en considérant que le marché est efficient
et que les prix pratiqués sont représentatifs de la valeur des
sociétés cotées (théorie de l'efficience). La
logique de ces deux approches de valorisation est donc totalement
différente. L'approche comparative, qui est utilisée, sous des
formes variées par les professionnels des marchés financiers
(analystes financiers, ...), dans la plupart des évaluations
financières, notamment lors des introductions en bourse, est la
méthode d'évaluation financière la plus courante et la
plus facile à réaliser. Les méthodes de comparaison
boursière que nous avons développé dans cette partie
(comparaison par rapport à des références
transactionnelles, par rapport à des sociétés
cotées équivalentes, par rapport à un indice de
référence, par rapport à un secteur, ...)
présentent toutes des avantages, dans la mesure où elles
permettent de rapprocher la valeur d'une société du prix du
marché financier, soit du prix que les investisseurs vont être
prêt à payer pour cette valeur.
Toutefois, même si ces méthodes sont simples et
adaptées à la valorisation des sociétés
cotées, leur utilisation peut poser certains problèmes. En effet,
dans la pratique, il est parfois très difficile de trouver des
sociétés comparables à la société faisant
l'objet d'une étude financière. En effet, même si
l'activité est comparable, certains éléments (une position
de leader, un effort de R&D important) peuvent avoir par conséquence
de modifier la valeur d'une société et de finalement remettre en
cause l'utilisation même de l'approche comparative pour déterminer
la valeur de celle-ci.
De plus, même si l'on détermine un
échantillon de sociétés cotées comparables, ce qui
n'est pas toujours possible (sociétés positionnées sur une
niche technologique extrêmement précise, ...), encore faut-il que
celles-ci soient sur le même compartiment de marché et qu'elles
soient de taille comparable. En effet, dans la pratique des marchés
financiers, les sociétés étudiées sont
valorisées différemment selon le compartiment actions sur lequel
elles se trouvent.
Enfin, l'approche comparative, si elle permet de se fixer par
rapport au prix du marché, ne permet pas de déterminer
réellement la valeur de l'entreprise, c'est à dire sa valeur
intrinsèque déterminée à partir de ses fondamentaux
économiques, ce qui, dans la pratique des marchés financiers, ne
permet pas aux investisseurs de savoir si la valeur est chère ou non. La
valorisation qui résulte de toute approche comparative est donc
inévitablement très dépendante des conditions du
marché.
IV. Les nouvelles approches
pratiques
Comme nous venons de le développer, certaines
personnes, pour valoriser les sociétés cotées ou
innovantes qui s'introduisent en bourse, ont développé de
nouvelles méthodes d'évaluation financière basées
sur la théorie financière et sur la modélisation
mathématique. D'autres personnes, plus proches du marché
(investisseurs professionnels, analystes financiers, banques d'affaires,
cabinets d'audit, ...) ont également tenté de résoudre ce
problème. En effet, au plus fort de la hausse des valeurs
technologiques, la majorité des professionnels de la finance
reconnaissaient qu'il était très difficile, voire dans certains
cas impossible, d'estimer la valeur des sociétés innovantes
(télécoms, Internet, transmission de données, commerce
électronique, ...) selon les critères traditionnels de
valorisation des sociétés cotées. En effet, le
problème récurrent de ces sociétés est qu'elles ne
dégagent pas ou peu de bénéfices. Les méthodes de
valorisation traditionnelles (approche actuarielle, approche comparative)
étant le plus souvent basées sur les résultats, elles ne
peuvent donc plus être utilisées à partir du moment
où les résultats historiques (voir même
prévisionnels) des sociétés analysées sont
négatifs.
Le problème est donc de déterminer quelles sont
les nouvelles méthodes d'évaluation financière qui
pourraient être retenues pour valoriser les sociétés
innovantes et, ainsi, remplacer les méthodes traditionnelles
d'évaluation des sociétés cotées. De façon
plus précise, le souhait des professionnels serait de retenir de nouveau
les indicateurs financiers (ratios, multiples,...) permettant de valoriser avec
plus de précision les sociétés cotées.
IV.1. Les nouveaux
indicateurs financiers utilisés par les praticiens
Le premier axe de réflexion choisis par les
professionnels des marchés financiers pour valoriser les
sociétés cotées a été de retenir de nouveaux
indicateurs financiers adaptés à ces sociétés,
c'est à dire de nouveaux ratios financiers et multiples de valorisation
pouvant être utilisés dans le cadre d'une évaluation
financière basée sur l'approche comparative. Ces nouveaux
indicateurs financiers sont les suivants :
IV.1.1. les multiples des
chiffres d'affaires (VE/CA et Capi/CA)
Les multiples des chiffre d'affaires (et) que nous avons
présenté lors de l'étude de l'approche comparative ne sont
pas révolutionnaires, étant donné qu'ils étaient
déjà utilisés pour la valorisation de certaines
sociétés traditionnelles.
Toutefois, ces multiples de valorisation sont très
souvent utilisés par les professionnels des marchés financiers.
En effet, ils permettent de valoriser des sociétés, par le biais
de la comparaison boursière, qui ne réalisent pas des
bénéfices, ce qui est souvent le cas des sociétés
innovantes qui s'introduisent en bourse.
IV.1.2. Le multiple VE/CAG
Ce multiple de valorisation revient à diviser la valeur
de l'entreprise (capitalisation boursière +endettement net) par le
chiffre d'affaires « Growth », c'est à dire le chiffre
d'affaires divisé par le taux de croissance du chiffre d'affaires (soit
CA/t, avec t le taux de croissance du chiffre d'affaires), le chiffre
d'affaires retenu étant celui de la dernière année
prévisionnelle.
Dans la pratique des marchés financiers, ce multiple
est souvent utilisé pour valoriser les sociétés de la
nouvelle économie (Internet,...). En effet, il va permettre, à
partir de l'utilisation d'un taux de croissance du chiffre d'affaires, de tenir
compte du potentiel de croissance de la société, ce qui
représente une des principales revendications des investisseurs en
matière de valorisation des sociétés.
IV.1.3. Le multiple de tmva CA
(%)
Le multiple de taux moyen de variation annuelle du chiffre
d'affaires (tmva CA), exprimé en %, va, de même que pour le
multiple de valorisation précédent (), essayer d'introduire le
potentiel de croissance des sociétés cotées dans les
calculs de valorisation.
Ce multiple, censé représenter le potentiel de
croissance de la société, est un indicateur uniquement
basé sur les données prévisionnelles du business-plan.
Étant donné qu'il n'intègre dans son calcul aucune
donnée historique (la capitalisation boursière, l'endettement de
la société, ...), on préfèrera, dans le cadre d'une
comparaison boursière, l'associer à d'autres multiples prenant en
compte par exemple la valeur économique des sociétés
étudiées.
IV.2. La valorisation
économique de l'entreprise
Cette approche consiste, comme son nom l'indique, à
valoriser les performances économiques des sociétés et non
plus leurs seules performances comptables comme pour les méthodes de
valorisation traditionnelles des sociétés cotées. Elle va
consister à réintégrer dans les profits
réalisés par les sociétés à fort potentiel
de croissance les frais de R&D et d'investissement qui ne sont plus
considérés comme des charges, mais comme des profits réels
qui doivent être capitalisés. En effet, on considère pour
les sociétés cotées que ces éléments
représentent le potentiel de croissance futur de ces
sociétés et doivent donc être valorisées,
étant donné que ce sont ceux-ci que l'investisseur va regarder en
premier lieu pour déceler le potentiel de croissance d'une
société cotée ou innovante qui s'introduit en bourse. Il
est donc logique de ne pas intégrer ces éléments dans les
charges. Dans la pratique, cette méthode est susceptible de donner de
bons résultats. En effet, au prix de quelques retraitements sur les
résultats, les méthodes traditionnelles d'évaluation
financière, basées sur les résultats ou sur le cash flow
dégagés par l'entreprise (évaluation par les multiples,
actualisation des free cash flow) redeviennent applicables dans les calculs de
la valorisation.
IV.3. La valorisation par
nombre d'abonnés
Les sociétés dont la richesse principale est
constituée par leur clientèle ou leur taux de
pénétration (sociétés de
télécommunications, sociétés Internet, ...), sont
valorisées, par les professionnels de l'évaluation
financière, par nombre d'abonnés. On va donc diviser la valeur
d'entreprise (ou valeur économique) de la société
étudiée par le nombre d'abonnés pour déterminer
directement sa valorisation par abonné. Les niveaux de valorisation par
abonné peuvent être très différents, en fonction de
la taille de la société ou de son secteur d'activité,
d'autant plus les sociétés concernées doivent
obligatoirement, compte tenu de la recherche de la taille critique, payer, lors
des opérations de croissance externe, de lourdes primes de
contrôle, faisant ressortir des niveaux de valorisation par abonné
très importants.
IV.4. La valorisation par
la méthode des multiples
La méthode des multiples correspond à la
comparaison boursière par rapport à un secteur d'activité
que nous avons développé lors de la partie sur les
méthodes traditionnelles d'évaluation des sociétés
cotées. En effet, le principe est d'appliquer au résultat ou
à un autre indicateur du compte de résultat (chiffre d'affaires,
résultat d'exploitation, excédent brut d'exploitation, ...) d'une
société le multiple moyen du secteur, ou d'un échantillon
de valeurs que l'on retient comme secteur d'activité.
IV.5. La valorisation par
la méthode des comparables
Cette méthode, qui ne découle d'aucun concept
théorique, est juste basée sur l'observation. En effet, la
méthode des comparables consiste à ajuster la valorisation d'une
société en fonction de la capitalisation de ses concurrents.
Ainsi, si l'on prend l'exemple d'une société de commerce en ligne
qui vise une introduction en bourse sur le Nouveau Marché, sa
valorisation va être alignée sur la base du prix de ses
concurrents cotés en bourse. Cette méthode de valorisation est
particulièrement grossière, étant donné qu'elle
revient juste, sans autre forme d'analyse à se calquer sur la
capitalisation boursière de ses concurrents.
Quelles que soient les nouvelles techniques (pratiques ou
théoriques) développées et utilisées pour valoriser
les sociétés cotées le potentiel de croissance de la
société (et la valorisation de cette croissance future) reste
l'élément prédominant de l'évaluation
financière. En effet, ces sociétés doivent être
valorisées, compte tenu de leurs caractéristiques, par rapport
à leur potentiel de croissance, élément éminemment
difficile à déterminer. Pour le prédire, les
professionnels des marchés financiers se fondent sur la stratégie
de la société, sa position concurrentielle, la qualité de
ses équipes, ses moyens financiers et sa capacité d'innovation,
c'est à dire sur les principaux éléments d'une
évaluation fondamentale classique, et sur le bon sens boursier.
Cependant, ce travail peut s'avérer stérile, étant
donné que certaines sociétés arrivent parfois en bourse
avec un historique comptable très faible, dans l'espoir de lever un
maximum de capitaux destinés à combler leurs énormes
moyens de financement internes (investissements, R&D, ...) et externes
(acquisitions). Dans ce cas de figures, même les scénarios les
plus optimistes ne peuvent prévoir l'apparition de résultats
bénéficiaires pour ces sociétés avant des
années, remettant ainsi en cause l'utilisation des méthodes
traditionnelles d'évaluation financière des
sociétés cotées.
CHAPITRE II :
ÉVALUATION DES BANQUES PARTENAIRES
Dans cette partie nous allons présenter et faire une
évaluation des banques partenaires ; dans une première
section on va appliquer quelques méthodes d'évaluations pour les
banques partenaires de la XXXX et dans une seconde section nous allons
présenter le choix des banques selon les méthodes
étudiées et essentiellement la réponse à la
question :
« Est ce que notre société a bien
choisi ses partenaires financiers en terme de rentabilité et minimum des
charges financier ou pas ? »
Dans cette partie on va supposer et travailler avec les
hypothèses suivantes :
1. t : taux sans risque 5,3%
2. i : taux d'actualisation 10%
3. taux d'imposition 35%
4. PER Moyen des banques 17,350 au 31/12/2006
Section 1 :
Présentation et évaluation des banques partenaire :
Les banques partenaires de la XXXX sont principalement au
nombre de sept, mais nous allons étudier dans cette partie trois banques
à savoir la banque du sud (Attijari Bank), l'Arab Tunisian Bank et la
Banque de l'Habitat. Néanmoins ce choix n'est pas arbitraire mais cela
est dû principalement au manque des données et d'informations dans
notre environnement pour les autres banques partenaires.
I- La Banque Attijari de
Tunisie :
Nommée banque du sud lors de sa création et
devenue Attijari Banque ces dernières années. Cette banque a
connue un développement notable dés sa création. On la
présentera succinctement cette banque dans la partie qui suit.
I-1-Présentation
résumée de La Banque Attijari de Tunisie (Ex Banque du Sud)
Créée en juillet 1968 dans la région du
sud tunisien, la Banque du Sud (Banque Attijari de Tunisie) a contribué
depuis sa constitution au financement de l'économie nationale, et a
étendu sa représentation sur l'ensemble du territoire
tunisien.
Ces efforts lui ont permis de s'affirmer comme acteur de
taille sur la place en Tunisie et de constituer un réseau de
correspondants étrangers lui permettant d'accompagner sa
clientèle. A la date du 30/09/2006, la Banque du Sud (Banque Attijari de
Tunisie) est dotée d'un réseau totalisant 94 agences et 3 centres
d'affaires répartis en 11 zones sur tout le territoire du pays.
S'inscrivant dans la même perspective, la Banque du Sud
(Banque Attijari de Tunisie) s'est substantiellement investie pour suivre les
évolutions observées dans le métier de banque. Un
intérêt particulier a été accordé pour la
mise en place et le développement récurrent de ses
préstations à travers tous ses canaux de distribution : la
Monétique, l'Informatique, L'Internet..., autant de moyens mis en oeuvre
pour répondre aux normes et aux standards de la profession.
En 2005, la Banque du Sud (Banque Attijari de Tunisie) a
réalisé un PNB de 76,878MD accusant une baisse de 3,3% par
rapport à 2004 due essentiellement à la baisse de la marge en
intérêt de 3,00%. Les dépôts de la clientèle
ont enregistré à cette date une évolution de 10,6% passant
à 1 716,5 MD soit une part de marché de 8,8%. Les crédits
ont totalisé un montant de 1 784,1 MD au 31/12/05 affichant une
évolution de 14,3% et accaparant ainsi 8,3% du part du marché.
La Banque Attijari de Tunisie est à la tête d'un
groupe intervenant dans plusieurs domaines :
L'intermédiation en bourse avec SUD INVEST
Le leasing avec GENERAL LEASING
Le recouvrement de créances avec SUD RECOUVREMENT
Le capital risque avec SUD SICAR
L'immobilier avec la Générale Immobilière
du Sud GIS
L'Informatique avec la Générale Tunisienne
d'Informatique GTI
Le chiffre d'affaires et le résultat consolidé
du groupe se sont établis au 31/12/2005 respectivement à 115 846
mD et -5 313 mD.
Après une période de forte croissance, la Banque
du Sud (Banque Attijari de Tunisie) a commencé à connaître
certaines difficultés au début des années 90. Pour y faire
face, la Banque a procédé à trois augmentations de capital
successives, réalisées respectivement en 1995, 1996 et 1997, le
faisant passer de 30 à 100 MD. Cette opération de
recapitalisation de la Banque s'est accompagnée par un
désengagement partiel de l'État du capital de la
société, et l'entrée de nouveaux actionnaires
privés tunisiens. En effet, la participation des entreprises publiques
est passée de 43,94% en 1997 à 33,34% au 31/12/1998.
Au début des années 2000, les pouvoirs publics
ont décidé de céder toute la participation publique
à une institution financière internationale. La cession de la
participation publique a été engagée en avril 2005 et le
processus de privatisation de la banque a été achevé
à la fin de l'exercice 2005, avec l'entrée dans son capital du
consortium Andalumaghreb qui détient désormais 53,54% du capital
de la Banque du Sud (Banque Attijari de Tunisie).
Andalumaghreb est une holding ad hoc de participation de droit
espagnol détenue à 68% par Attijariwafa bank, premier groupe
financier du Maroc, et à 32% par Banco Santander Central Hispano,
première banque de la zone euro.
Attijariwafa bank est la première banque au Maroc avec
500 agences et un Produit Net Bancaire de 5,6 milliards de dirhams.
Banco Santander Central Hispano est le 4ème groupe
bancaire en Europe avec un résultat courant avant impôt de 8 154
millions d'euros. Il est aussi très actif en Amérique du Sud,
leader dans la banque de détail.
L'alliance de la Banque du Sud (Banque Attijari de Tunisie) au
consortium Attijariwafa bank et Banco Santander Central Hispano constitue un
enjeu majeur pour la banque. Celle-ci entrant dans une nouvelle ère
dynamique et novatrice ne peut que tirer profit de l'expertise de ces deux
groupes en se développant dans tous les métiers bancaires et para
bancaires, directement ou à travers ses filiales et ce, toujours dans le
but de permettre une meilleure réponse aux besoins de la
clientèle, et de profiter de la synergie au sein du groupe la BS.
A partir de l'année 2003, la situation des
créances douteuses et litigieuse dans la Banque du Sud (Banque Attijari
de Tunisie) a commencé à connaître de l'aggravation. En
effet, à cette date l'insuffisance de provisions sur les créances
classées a atteint 102,935 MD portant l'insuffisance de provisions
globale de la banque à 120,263 MD contre 24,403MD au 31/12/ 2002. A la
fin de l'exercice 2004, et suite à la cession de certaines
créances à la filiale Sud Recouvrement, l'insuffisance de
provisions globale a diminué se situant à 113,292 MD, mais durant
l'année 2005, elle s'est encore aggravée passant à 123,489
MD.
Le premier semestre 2006 a connu une légère
amélioration de l'insuffisance de provisions globale qui a
été ramenée à 103,176MD soit une baisse de
16,4%.
Par ailleurs les ratios de solvabilité et de
liquidité se sont situés en dessous des seuils
réglementaires exigés tels qu'illustrés dans le tableau
suivant :
Compte tenu de ce qui précède et afin de
présenter une situation financière saine et de respecter les
ratios prudentiels, le nouveau management de la banque a décidé
de provisionner intégralement l'insuffisance de provisions
estimée à 170 MD pour l'année 2006 en vue de la combler en
une seule fois. A cet effet, un programme de recapitalisation a
été arrêté par le conseil d'administration et
approuvé par l'AGE du 22 novembre 2006.
Ce programme consiste en un lancement d'une augmentation de
capital de 50MD suivie d'une émission d'un emprunt obligataire
convertible en actions de 80 MD. La mise en application du dit programme
permettra à la banque de financer ses activités et de redresser
ses ratios réglementaires dès 2007. Ainsi le ratio de
solvabilité se situera à 6% en 2006 et 7% en 2007.
I-2- Évaluation de la
banque :
Dans cette partie on va essayer d'évaluer les actions de
la banque.
I-2-1- Choix des
méthodes:
L'évaluation de la banque du sud est fondée
principalement sur les méthodes suivantes ; La méthode du
Good Will, La méthode des Praticiens, La méthode du coefficient
VE/CA (valeur de l'entreprise sur le marché divisé par le chiffre
d'affaires), La méthode du coefficient VE/PNB.
I-2-2- Application des
méthodes:
· La méthode du Good
Will :
Le Goodwill est la valeur actuelle de la rente du superprofit
que procure un investissement en actifs dans l'entreprise par rapport à
ce même investissement sur le marché financier à un taux
sans risque.
La méthode communément utilisée pour
évaluer le Goodwill consiste à évaluer le
bénéfice attendu de la société, à le
comparer au niveau d'un placement sans risque et à actualiser le
« superprofit » attendu au taux d'actualisation retenu.
Good Will
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
ANCC (a)
|
147 000 000
|
55 000 000
|
85 000 000
|
116 000 000
|
160 000 000
|
212 000 000
|
Taux sans risque BTA 5ans (b)
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
Rémunération de l'ANCC (a)*(b)=(c)
|
|
2 915 000
|
4 505 000
|
6 148 000
|
8 480 000
|
11 236 000
|
Impôt sur société (d)=c*35%
|
|
1 020 250
|
1 576 750
|
2 151 800
|
2 968 000
|
3 932 600
|
Rémunerat° de l'ANCC nette (c)-(d)=(e)
|
|
1 894 750
|
2 928 250
|
3 996 200
|
5 512 000
|
7 303 400
|
Bénéfice net (f)
|
|
-142 000 000
|
30 000 000
|
31 000 000
|
43 000 000
|
53 000 000
|
Surprofits (g)=(f)-(e)
|
|
-143 894 750
|
27 071 750
|
27 003 800
|
37 488 000
|
45 696 600
|
Facteur d'actualisation (h)
|
|
0,909
|
0,826
|
0,751
|
0,683
|
0,621
|
Superprofits actualisés (i)=(g)*(h)
|
|
-130 813 409
|
22 373 347
|
20 288 355
|
25 604 808
|
28 373 993
|
Cumul des super profits
|
|
-130 813 409
|
-108 440 062
|
-88 151 707
|
-62 546 899
|
-34 172 906
|
GOOD WILL (j)
|
|
|
|
|
|
-34 172 906
|
Valeur de l'entreprise (k)=a2010+(j)
|
|
|
|
|
|
112 827 094
|
nombre d'actions
|
|
|
|
|
|
20 000 000
|
prix par action
|
|
|
|
|
|
5,641
|
Selon cette méthode, la valeur de la société
est de 112 827 094 DT, soit une valeur de 5,641 DT par action.
· La méthode des Praticiens:
La valeur de l'entreprise correspond à la moyenne
arithmétique de l'ANCC et de la valeur de rendement ()
Méthode des Praticiens
|
2006
|
ANCC
|
147 000 000
|
Taux d'actualisation soit 10%
|
0,1
|
Bénéfice durable soit
|
25 000 000
|
B/i
|
250 000 000
|
B/i - ANCC
|
103 000 000
|
1/2(B/i - ANCC)
|
51 500 000
|
GOOD WILL (j)
|
51 500 000
|
Valeur de l'entreprise
|
198 500 000
|
nombre d'actions
|
20 000 000
|
prix par action
|
9,925
|
La valeur de la banque selon cette méthode est de
198 500 000 DT soit une valeur de l'action de 9,925DT.
· La méthode du coefficient
VE/CA :
COEFF VE/CA
|
VE
|
CA
|
VE/CA
|
BS
|
145 000 000
|
153 800 000
|
0,943
|
ATB
|
264 000 000
|
156 331 000
|
1,689
|
BH
|
294 000 000
|
216 053 539
|
1,361
|
AB
|
188 720 000
|
190 679 000
|
0,990
|
BT
|
469 500 000
|
136 424 000
|
3,441
|
UBCI
|
320 200 000
|
107 836 000
|
2,969
|
BNA
|
172 000 000
|
306 435 000
|
0,561
|
Moyenne des coefficients :
|
|
|
1,708
|
|
|
|
|
Valeur de l'entreprise
|
|
|
262 648 684
|
nombre d'actions
|
|
|
20 000 000
|
prix par action
|
|
|
13,132
|
La valeur de la banque par cette méthode a atteint
262 648 684 DT soit 13,132 par action.
· La méthode du coefficient
VE/PNB :
COMP VE/CA
|
VE
|
PNB
|
VE/CA
|
BS
|
145 000 000
|
79 600 000
|
1,822
|
ATB
|
264 000 000
|
85 859 000
|
3,075
|
BH
|
294 000 000
|
134 912 703
|
2,179
|
AB
|
188 720 000
|
98 519 000
|
1,916
|
BT
|
469 500 000
|
89 908 000
|
5,222
|
UBCI
|
320 200 000
|
73 481 000
|
4,358
|
BNA
|
172 000 000
|
175 948 000
|
0,978
|
Moyenne des coefficients :
|
|
|
2,793
|
|
|
|
|
Valeur de l'entreprise
|
|
|
222 292 422
|
nombre d'action
|
|
|
20 000 000
|
prix par action
|
|
|
11,115
|
La valeur de la banque par cette méthode a atteint
262 690 400 DT soit 13,134 par action.
· Synthèse des
méthodes :
Synthèse des
méthodes
|
|
|
|
Méthodes utilisées
|
Valeur globale
|
Valeur de l'action
|
Méthode du GoodWill
|
112 827 094
|
5,641
|
Méthode des praticiens
|
198 500 000
|
9,925
|
Moyenne des méthodes du Good Will
|
155 663 547
|
7,783
|
Méthode du coeiff VE/CA
|
262 648 684
|
13,132
|
Méthode du coeiff VE/PNB
|
222 292 422
|
11,115
|
Moyenne des méthodes des comparables
|
242 470 553
|
12,124
|
|
|
|
Moyenne des méthodes
|
199 067 050
|
9,953
|
Cours sur le marché
|
145 000 000
|
7,250
|
Ecart = Val théorique- Val
réelle
|
54 067 050
|
2,703
|
La moyenne des méthodes donne une valeur de 199
millions de dinars, soit 9,953 dinars par action soit un écart de 2,703
dinars.
II- L'Arab Tunisian
Bank
Créée au milieu de l'année 1982 par
l'intégration de l'agence de Tunis de l'ARAB BANK PLC et l'apport de
capitaux tunisiens principalement du secteur privé, l'Arab Tunisian Bank
est venue enrichir le tissu bancaire tunisien en offrant aux professionnels un
service diversifié et de qualité.
II-1-Présentation
résumée de l'Arab Tunisian Bank
L'ARAB BANK PLC, fondatrice de l'ATB avec une participation
majoritaire dans le capital de 64,238%, compte parmi les premiers groupes
bancaires dans le monde arabe en termes de résultats, de taille des
fonds propres et des actifs.
A travers un réseau de 425 succursales réparties
dans tous les coins du monde, le groupe Arab Bank a réalisé au
cours de l'exercice 2005 un bénéfice consolidé net record
franchissant la barre de 500 Millions de dollars américains. La
même année, il a présenté un ratio de rendement des
capitaux propres (ROE) de 13,77% et un total des actifs se situant autour de
27,5 milliards de dollars américains.
L'Arab Bank plc n'a pas cessé d'accompagner le
développement de l'ATB depuis sa création et continue à la
soutenir et à renforcer son ancrage au sein du groupe Arab Bank tant en
termes commerciaux qu'en matière de gestion et de
sécurité.
Bien qu'elle compte parmi les plus récentes banques
commerciales de la place et en dépit de la faible densité de son
réseau, l'ATB a pu consolider sa position au fil des ans et
réaliser des performances appréciables s'inscrivant dans une
perspective de croissance durable de ses résultats.
Au cours des 3 dernières années, une
évolution sensible a été observée aussi bien au
niveau de ses ressources qu'au niveau de ses emplois : En DT
Ces évolutions ont permis une progression notable du
produit net bancaire comme suit :
L'ATB a continué sa stratégie de croissance et
le renforcement de sa position dans le schéma bancaire tunisien à
travers l'expansion de son réseau, passant de 36 agences en 2004
à 66 agences au terme de l'année 2006.
En outre, sa part de marché* en terme de
dépôts est passée de 6,2% en 2003 à 7,9% en 2005. En
termes de crédits, sa part de marché est passée de 4,6%
à 5% sur la même période.
En construisant et en proposant des nouveaux produits et
services financiers par familles professionnelles, l'ATB a opté pour une
stratégie de filialisation par la création d'une dizaine de
sociétés spécialisées particulièrement dans
le domaine des finances répondant ainsi aux attentes des particuliers,
des institutionnels et des entreprises (leasing, factoring, SICAF, SICAR,
intermédiation boursière, gestion des OPCVM...).
En outre, dans une perspective de libéralisation des
services financiers et l'arrivée des banques étrangères,
l'ATB aspire à se hisser au niveau des standards internationaux en
mettant en oeuvre un développement structuré autour de :
- L'amélioration des services rendus à la
clientèle
- L'amélioration de la qualité de ses actifs
- L'adoption des nouveaux métiers liés à
la technologie financière (privet banking, activités des
marchés de capitaux ...)
Pour atteindre cet objectif, l'ATB a adopté une
stratégie fondée sur certains axes prioritaires, à savoir
:
- Le renforcement de ses assises financières
- La maîtrise de ses charges
- La consolidation des moyens de contrôle et d'audit
interne et l'adoption des principes de bonne gouvernance conformes aux normes
usuelles
- La formation continue de ses cadres
- L'adoption d'un système d'information plus
adéquat et la mise en place d'un système de global banking
La rationalisation de ses circuits et procédures et le
développement d'un système d'information performant totalement
orienté client, dénommé projet Carthage, sont les fers de
lance de cette stratégie.
Les prémices de cette nouvelle orientation commencent
à se manifester déjà.
En effet, les années 2004 et 2005 ont été
marquées par :
- La maîtrise des charges d'exploitation ayant pour
conséquences la stabilisation du coefficient d'exploitation (frais
généraux/PNB) qui s'est situé à 51,98% au terme de
l'année 2005 pour une moyenne du secteur se situant à 62,3% ; et
ce malgré les dépenses supplémentaires en matière
d'indemnités de départ à la retraite de certains
employés.
- L'assainissement de ses actifs par des efforts de
recouvrement et une politique de provisionnement visant un taux de couverture
des créances douteuses et litigieuses de 100% d'ici l'année
2011.
En effet, l'effort de provisionnement n'a pas cessé de
croître se concrétisant par l'évolution du taux de
couverture des créances douteuses et litigieuses de 65,11% au 31/12/2004
et à 69,92 % au 31/12/2005.
Evolution du taux de couverture depuis 2004 (en MDT)
- Le renforcement des fonds propres qui s'est
concrétisé au courant de 2005 par la réalisation de
l'augmentation du capital social de 35.000.000 D à 60.000.000 D :
_ 5 MD par incorporation des réserves
_ 20 MD par souscription en numéraire (la prime
d'émission est de 8 dinars par action pour un nominal de 5 dinars, soit
un total de 32.000.000D)
Aussi, les ratios prudentiels se sont améliorés
:
_ Le ratio de solvabilité de la banque a
évolué pendant ces dernières années comme suit:
_ Le ratio de liquidité a évolué comme
suit :
- Enfin, les notations sollicitées par l'ATB
auprès de deux agences internationales Fitch Ratings et Standard &
Poor's confirment cette démarche stratégique de la banque :
_ En juillet 2006, Fitch Ratings a relevé de `BBB-'
(BBB moins) à `BBB' les notes internationales à long terme en
devises et en monnaie locale attribuées à l'Arab Tunisian Bank
(`ATB'). La perspective de la note à long terme en devises est devenue
stable, alors que celle de la note en monnaie locale est restée
positive. La note internationale à long terme en devises et sa
perspective d'évolution sont limitées par la note du risque
souverain tunisien.
Par ailleurs, les notes internationales à court terme
en devises et en monnaie locale, la note intrinsèque et la note de
soutien extérieur ont été confirmées respectivement
à `F3', `D' et `2'. Les notes nationales attribuées à
l'ATB ont également été relevées de `A+(tun)' (A
plus) à `AA-(tun)' (AA moins) pour la note à long terme et de
`F1(tun)' à `F1+(tun)' pour la note à court terme. La perspective
d'évolution de la note nationale à long terme est restée
positive.
Les notes à long terme, court terme et de soutien
extérieur attribuées à l'ATB sont fondées sur la
claire indication du soutien de son actionnaire principal Arab Bank plc (`AB')
qui détient 64,2% de son capital. Le relèvement des notes de
l'ATB résulte de celui de la note à long terme internationale
d'AB de `BBB+' (BBB plus) à `A-` (A moins) intervenu le 23 mars dernier.
En cas de resserrement du contrôle d'AB et de plus grande
intégration de l'ATB dans sa maison - mère, Fitch pourrait
relever les notes internationales en monnaie locale ainsi que la note nationale
à long terme. La note intrinsèque de l'ATB reflète sa
position modeste au sein du paysage bancaire tunisien, son niveau
élevé de créances non performantes par
référence aux normes internationales et les concentrations
élevées observées tant à l'actif qu'au passif de
son bilan. Elle tient également compte d'une rentabilité
satisfaisante, d'une liquidité acceptable et d'une solvabilité en
amélioration.
En septembre 2006, Fitch Ratings a confirmé les notes
attribuées en juillet 2006, tout en relevant la perspective
d'évolution de la note internationale à long terme en devises de
« stable » à « positive ». Cette action fait suite
au relèvement de la note plafond souveraine pour divers pays dont la
Tunisie. Pour la Tunisie, la note plafond souveraine a été
relevée de `BBB' à `BBB +'
_ En janvier 2007, l'agence de notation Standard and Poor's a
révisé les notations attribuées à l'ATB et a
relevé la note de contrepartie sur le long terme de `BB-' à `BB'
avec perspective `stable' et a confirmé la note de contrepartie sur le
court terme à `B'.
Cette action reflète une légère
amélioration de la rentabilité, de la qualité des actifs
et du niveau de capitalisation, ainsi que l'amélioration des
systèmes de gestion des risques de la banque. Les notations de l'ATB
continuent à être soutenues par l'actionnariat majoritaire de
l'Arab Bank plc (AB, BBB/satble/A-3), le profil opérationnel
adéquat et la position de liquidité satisfaisante de la
banque.
La notation de long terme de l'ATB est supérieure
à sa notation intrinsèque, parce que l'agence de notation
considère que la banque représente une filiale
stratégiquement importante pour l'Arab Bank plc et que la
probabilité de soutien en cas de besoin est élevée.
II-2- Évaluation de la
banque :
II-2-1- Choix des
méthodes:
L'évaluation de la banque a été
effectuée selon sept méthodes sur la base d'un
prévisionnel de 5 ans soit : Méthode de FISHER,
Méthode de la valeur de rentabilité, Méthode du GoodWill,
Méthode des praticiens, Méthode du PER, Méthode du coeff
VE/CA et Méthode du coeff VE/PNB.
II-2-2- Application des
méthodes:
· Méthode de FISHER :
Cette méthode est fondée sur l'évaluation
des encaissements reçus par l'investisseur soit les dividendes.
FISHER
|
|
|
|
|
|
Année
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
DIVIDENDES (a)
|
9 600 000
|
9 600 000
|
9 600 000
|
16 000 000
|
16 000 000
|
Taux d'actualisation
|
0,1000
|
|
|
|
|
Facteur d'actualisation (b)
|
0,909
|
0,826
|
0,751
|
0,683
|
0,621
|
Dividendes actualisés (a)*(b)=(c)
|
8 727 273
|
7 933 884
|
7 212 622
|
10 928 215
|
9 934 741
|
Total dividendes actualisés somme ( c )=(d)
|
8 727 273
|
16 661 157
|
23 873 779
|
34 801 994
|
44 736 736
|
Valeur de revente (a2010*(1+g))/ (k-g)=(e)
|
|
|
|
|
259 527 559
|
Valeur de revente actualisée (e)*(b2010)=(f)
|
|
|
|
|
161 146 195
|
Valeur globale de l'entreprise = (f) + (d)
|
|
|
|
|
205 882 931
|
nombre d'action
|
|
|
|
|
60 000 000
|
Valeur de l'action
|
|
|
|
|
3,431
|
· Méthode de la valeur de
rentabilité :
La valeur de l'entreprise selon cette méthode est
égale aux bénéfices que l'actionnaire peut espérer
tirer en contrepartie et en rémunération de l'abandon de la
liquidité de fonds et du risque pris. VE =B/t
Valeur de Rentabilité
|
|
Bénéfice durable
|
20 000 000
|
t
|
0,1000
|
VE
|
200 000 000
|
Nombre d'action
|
60 000 000
|
Prix par action
|
3,333
|
· Méthode du GoodWill :
Le Goodwill est la valeur actuelle de la rente du superprofit
que procure un investissement en actifs dans l'entreprise par rapport à
ce même investissement sur le marché financier à un taux
sans risque.
La méthode communément utilisée pour
évaluer le Goodwill consiste à évaluer le
bénéfice attendu de la société, à le
comparer au niveau d'un placement sans risque et à actualiser le
« superprofit » attendu au taux d'actualisation retenu.
GW
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
ANCC (a)
|
166 970 000
|
181 082 000
|
193 053 000
|
293 191 000
|
314 328 000
|
332 012 000
|
Taux sans risque BTA 5ans (b)
|
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
Rémunération de l'ANCC (a)*(b)=(c)
|
|
9 597 346
|
10 231 809
|
15 539 123
|
16 659 384
|
17 596 636
|
Impôt sur société (d)=c*35%
|
|
3 359 071
|
3 581 133
|
5 438 693
|
5 830 784
|
6 158 823
|
Rémunération de l'ANCC nette (c)-(d)=(e)
|
|
6 238 275
|
6 650 676
|
10 100 430
|
10 828 600
|
11 437 813
|
Bénéfice net (f)
|
|
20 711 000
|
21 571 000
|
26 539 000
|
30 737 000
|
33 685 000
|
Surprofits (g)=(f)-(e)
|
|
14 472 725
|
14 920 324
|
16 438 570
|
19 908 400
|
22 247 187
|
Facteur d'actualisation (h)
|
|
0,909
|
0,826
|
0,751
|
0,683
|
0,621
|
Superprofits actualisés (i)=(g)*(h)
|
|
13 157 023
|
12 330 846
|
12 350 541
|
13 597 705
|
13 813 753
|
Cumul des super profits
|
|
13 157 023
|
25 487 869
|
37 838 410
|
51 436 116
|
65 249 868
|
GOOD WILL (j)
|
|
|
|
|
|
65 249 868
|
Valeur de l'entreprise (k)=a2010+(j)
|
|
|
|
|
|
232 219 868
|
nombre d'actions
|
|
|
|
|
|
60 000 000
|
prix par action
|
|
|
|
|
|
3,870
|
· Méthode des
praticiens :
La valeur de l'entreprise correspond à la moyenne
arithmétique de l'ANCC et de la valeur de rendement () qui va nous donner 3,176DT par
action.
Praticiens
|
2006
|
ANCC
|
181 082 000
|
Taux d'actualisation soit 10%
|
0,1
|
Bénéfice durable soit
|
20 000 000
|
B/i
|
200 000 000
|
B/i - ANCC
|
18 918 000
|
1/2(B/i - ANCC)
|
9 459 000
|
GOOD WILL (j)
|
9 459 000
|
Valeur de l'entreprise
|
190 541 000
|
nombre d'actions
|
60 000 000
|
prix par action
|
3,176
|
· Méthode du PER :
Appelée aussi méthode boursière, elle
s'applique lorsque la société évolue dans un secteur ou
plusieurs sociétés sont cotées. La méthode consiste
à se reporter au PER (ou PER moyen) des sociétés faisant
partie du même secteur observé sur la bourse de la place et
à le multiplier par le bénéfice net espéré
pour l'exercice courant :
V = PER* Bénéfice.
PER
|
|
Bénéfice 2006
|
20 711 000
|
nbre d'action
|
60 000 000
|
Bénéfice Net Par Action BNPA
|
0,345
|
PER moy du marché
|
17,350
|
|
|
Valeur de l'action
|
5,989
|
Valeur de l'entreprise
|
359 335 850
|
La valeur de l'ATB d'après cette méthode est
estimée à 359 millions de dinars et 5,989 dinars par action.
· Méthode du coeff
VE/CA :
COMP VE/CA
|
VE
|
CA
|
VE/CA
|
BS
|
145 000 000
|
153 800 000
|
0,943
|
ATB
|
264 000 000
|
156 331 000
|
1,689
|
BH
|
294 000 000
|
216 053 539
|
1,361
|
AB
|
188 720 000
|
190 679 000
|
0,990
|
BT
|
469 500 000
|
136 424 000
|
3,441
|
UBCI
|
320 200 000
|
107 836 000
|
2,969
|
BNA
|
172 000 000
|
306 435 000
|
0,561
|
Valeur de l'entreprise
|
|
|
266 970 946
|
nombre d'actions
|
|
|
60 000 000
|
prix par action
|
|
|
4,450
|
· Méthode du coeff VE/PNB:
COMP VE/CA
|
VE
|
PNB
|
VE/CA
|
BS
|
145 000 000
|
79 600 000
|
1,822
|
ATB
|
264 000 000
|
85 859 000
|
3,075
|
BH
|
294 000 000
|
134 912 703
|
2,179
|
AB
|
188 720 000
|
98 519 000
|
1,916
|
BT
|
469 500 000
|
89 908 000
|
5,222
|
UBCI
|
320 200 000
|
73 481 000
|
4,358
|
BNA
|
172 000 000
|
175 948 000
|
0,978
|
Moyenne :
|
|
|
2,793
|
Valeur de l'entreprise
|
|
|
239 771 420
|
nombre d'action
|
|
|
60 000 000
|
prix par action
|
|
|
3,996
|
· Synthèse des
méthodes :
Méthodes utilisées
|
Valeur globale
|
Valeur de l'action
|
Méthode de FISHER
|
205 882 931
|
3,431
|
Méthode de la valeur de rentabilité
|
200 000 000
|
3,333
|
Moyenne des méthodes du flux
|
202 941 465
|
3,382
|
Méthode du GoodWill
|
232 219 868
|
3,870
|
Méthode des praticiens
|
190 541 000
|
3,176
|
Moyenne des méthodes du Good Will
|
211 380 434
|
3,523
|
Méthode du PER
|
359 335 850
|
5,989
|
Méthode du coeiff VE/CA
|
266 970 946
|
4,450
|
Méthode du coeiff VE/PNB
|
239 771 420
|
3,996
|
Moyenne des méthodes des comparables
|
288 692 739
|
4,812
|
|
|
|
Moyenne des méthodes
|
242 103 145
|
4,035
|
Cours sur le marché
|
264 000 000
|
4,400
|
Ecart = Val théorique- Val
réelle
|
-21 896 855
|
-0,365
|
La moyenne des méthodes donne une valeur de l'ATB de
242 millions de dinars, soit 4,035 dinars par action soit un écart de
-0,365 dinars.
III- la Banque de
l'Habitat :
La Banque de l'Habitat a été créée
en 1989 à travers la transformation de la Caisse Nationale de
l'Épargne Logement en banque commerciale. La BH appartient à
l'État tunisien à hauteur de 49,20%, et au secteur privé
pour le reste.
III-1-Présentation
Résumée De la Banque de l'Habitat :
Au départ, la banque de l'habitat a comme mission
principale, le financement de l'habitat qui fait partie des premières
priorités des autorités publiques.
Ainsi, la Banque de l'Habitat intervient pour promouvoir les
crédits commerciaux et concourir au développement, à la
promotion et au financement de l'habitat à tous les niveaux, notamment
pour l'acquisition, la construction, l'extension, l'amélioration, la
rénovation de logements anciens et nouveaux, l'aménagement des
terrains à usage d'habitation ainsi que l'octroi de crédits
complémentaires et directs.
Depuis 1992, en sa qualité de banque commerciale,
habilité à effectuer toutes les opérations de banque, la
BH a étendu ses financements à l'ensemble des secteurs
économiques. Pour faire face à ses besoins en ressources, la BH a
opté pour l'intensification de la collecte de l'épargne, la
consolidation de ses fonds propres, le lancement d'emprunts obligataires sur le
marché tunisien et la mobilisation d'emprunts extérieurs.
Depuis sa création, la Banque a connu une expansion
multiforme de son activité à travers la diversité de la
gamme de produits offerts à la clientèle, une intervention plus
importante dans le financement des concours à l'économie et le
renforcement de son réseau qui comprend actuellement 78 agences et 2
succursales.
Bien qu'elle compte parmi les plus jeunes banques commerciales
de la place, la BH a pu consolider au fil des années sa position de
banque des particuliers de la place et réaliser des performances
s'inscrivant dans une perspective de croissance durable de ses
résultats.
A cet effet, la banque a entrepris des actions depuis la fin
de l'année 2003, visant la consolidation financière et
l'amélioration de son positionnement dans le secteur en termes de
potentiel de croissance et de rentabilité. Ces actions ont
été le fondement d'une stratégie à moyen terme
arrêtée pour les années 2004-2008 fixant les axes
stratégiques de la politique générale et qui s'articulant
autour de:
La restructuration de la situation financière à
travers une meilleure diversification des sources de financement et une
meilleure adéquation avec les emplois de la banque.
La consolidation du fonds de commerce en s'orientant de plus
en plus vers les «particuliers» mais aussi en renforçant la
position de la banque avec sa clientèle commerciale.
La mise à niveau et la réorganisation du
réseau : plaçant le client au centre de ses
préoccupations, la banque a réussi à mettre à
niveau ses points de vente par la mise en place de nouvelles procédures
de travail, la décentralisation des crédits,
l'amélioration de la qualité des services, la normalisation des
délais de traitements des dossiers des clients...
La diversification des canaux de communication avec surtout le
démarrage du centre d'appels en vue d'une meilleure satisfaction des
clients.
La revalorisation des ressources humaines par la mise en place
de nouveaux concepts basés sur la nouvelle culture d'entreprise et le
sentiment d'appartenance et l'institution d'un nouveau style de gestion en
rapport avec les nouveaux métiers de Banque.
La mise à niveau et le développement de son
système informatique.
Au cours de l'année 2005, la banque a poursuivi son
développement conformément aux axes stratégiques
tracés pour les années 2004-2008 et aux objectifs retenus pour la
période. L'année 2005 a été en effet marquée
par les faits saillants suivants :
_ Une consolidation importante des ressources
de la banque revenant au bon comportement des dépôts de la
clientèle et au renforcement des réserves.
En effet, au terme de l'année 2005, les ressources de
la banque ont atteint un total de 2 812,0 MD contre 2 577,2 MD une année
auparavant enregistrant une augmentation de 234,8 MD alimentée
principalement par les dépôts de la clientèle qui se sont
hissées de 166,2 MD, soit une part de marché de 10,29% et les
réserves qui ont augmenté de 21,7 MD.
_ Un renforcement des dépôts
à vue de 65,0 MD ou +18,6% contre 48,1 MD (+16%) en 2004.
_ Une consolidation des comptes
d'épargne (+5,3%) impulsée principalement par l'épargne
libre (+16,2%).
_ Une augmentation des dépôts
à échéance (+9,5%) accompagnée d'une plus grande
stabilité et une moindre dépendance.
_ Un encaissement des ressources d'emprunts
pour un montant de 21,9 MD.
_ Un remboursement par anticipation de
l'emprunt syndiqué (libellé en dollar), afin de maîtriser
le coût de cette ressource, et son remplacement par d'autres emprunts
interbancaires (libellés en euro).
_ Une consolidation des capitaux propres de
11,5% contre 6% une année auparavant.
_ Une augmentation des crédits
à la clientèle de 9,2% accaparant ainsi 11,87% du part du
marché.
_ Un développement sans cesse des
opérations d'achat et de vente sur les valeurs du trésor.
_ Une accélération du rythme de
croissance des concours à l'économie (+7,3%)
_ Le financement des concours à
l'économie s'est accompagné en 2005 d'une amélioration de
la qualité de l'actif.
_ Une augmentation du portefeuille titre
commercial de 71,4 MD.
La Banque de l'Habitat est à la tête d'un groupe
composé de 12 sociétés intervenant dans plusieurs domaines
d'activité (société de crédit bail,
société d'assurances multi-branches, société de
promotion immobilière, société d'impression et de
confection de chéquiers, société d'intermédiation
en bourse, deux SICAV, une SICAF, une SICAR, une société de
gestion des fonds communs de créance, une société de
recouvrement des créances et une société d'informatique).
Le chiffre d'affaires et le résultat consolidés
du groupe se sont établis au 31/12/2005 respectivement à 221,101
MD et à 21,449 MD. Par ailleurs, les ratios de la banque ont
évolué comme suit:
Aussi le porte feuille des créances de la banque a
évolué comme suit :
En effet, l'effort de provisionnement de la banque n'a pas
cessé de croître se concrétisant par l'évolution du
taux de couverture des créances douteuses et litigieuses de 41,4% en
2003 à 52,1% en 2005. Au cours de l'exercice 2006, la banque a pu
améliorer ses indicateurs d'activité par rapport à
2005:
_ Les dépôts ont augmenté durant
l'exercice 2006 d'environ 306 MD soit une évolution de 15,13% par
rapport à 2005.
_ Les crédits à la clientèle ont
augmenté durant l'exercice 2006 de 11,46% par rapport à 2005
passant de 2 563,565 MD à 2 857,306 MD.
_ Le produit net bancaire de la banque a atteint 145,270 MD au
31/12/2006 enregistrant une hausse de 17,84% par rapport à 2005.
_ Le résultat net a atteint en 2006 un montant de
28,494 MD soit une progression de 31,24% par rapport à 2005.
Dans le cadre de la consolidation de ses capitaux permanents
et pour se conformer aux obligations des autorités de tutelle concernant
les ratios spécifiques au secteur bancaire notamment en matière
de ratio de solvabilité et en prévision de l'entrée en
application des normes relatives à Bâle II, la Banque de l'Habitat
compte augmenter son capital social de 15 MD pour le porter de 75 MD à
90 MD et ce durant l'exercice 2007. De même, et durant le même
exercice, elle compte lancer un emprunt obligataire et un emprunt
subordonné pour une enveloppe de 140 MD.
En effet, ces deux opérations (augmentation de capital
et emprunts obligataires) permettront à la banque de renforcer ses
assises financières en vue de consolider ses parts du marché dans
le secteur du financement de l'habitat et d'assurer une plus large
diversification de ses produits pour mieux s'adapter tant à la
concurrence nationale qu'étrangère tout en respectant les ratios
réglementaires de structure.
Enfin, la Banque de l'Habitat est notée par l'agence
internationale STANDARD&POOR'S depuis septembre 2003 sur l'échelle
internationale. Les notes initiales attribuées sont " BB" à long
terme avec perspective stable et "B" à court terme. Ces notes ont
été maintenues en 2004 et 2005. Le 30 août 2006, l'agence
de notation a relevé la note de contre partie sur le long terme de "BB"
à "BB+" avec perspective stable et a confirmé la note de
contrepartie sur le court terme à "B". Ces mêmes notes ont
été confirmées en novembre 2006.
III-2-Evaluation De la Banque
de l'Habitat :
III-2-1-Choix des
méthodes:
La banque de l'habitat est évaluer par six
méthodes qui sont ; Méthode de la valeur de
rentabilité, Méthode du GoodWill, Méthode des praticiens,
Méthode du PER, Méthode du coeff VE/CA et Méthode du
coeff VE/PNB.
III-2-2-Application des
méthodes:
· Méthode de la valeur de
rentabilité :
La valeur de l'entreprise selon cette méthode est
égale aux bénéfices que l'actionnaire peut espérer
tirer en contrepartie et en rémunération de l'abandon de la
liquidité de fonds et du risque pris. VE =B/t
Valeur de Rentabilité
|
|
Bénéfice durable
|
30 000 000
|
t
|
0,1000
|
VE
|
300 000 000
|
Nombre d'actions
|
15 000 000
|
Prix par action
|
20,000
|
La valeur de la banque suivant cette méthode est de 300
millions de DT soit 20DT par action.
· Méthode du GoodWill :
Le Goodwill est la valeur actuelle de la rente du superprofit
que procure un investissement en actifs dans l'entreprise par rapport à
ce même investissement sur le marché financier à un taux
sans risque.
La méthode communément utilisée pour
évaluer le Goodwill consiste à évaluer le
bénéfice attendu de la société, à le
comparer au niveau d'un placement sans risque et à actualiser le
« superprofit » attendu au taux d'actualisation retenu.
GW
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
ANCC (a)
|
226 814 643
|
246 355 722
|
304 744 892
|
334 547 456
|
367 002 261
|
402 392 902
|
Taux sans risque BTA 5ans (b)
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
0,053
|
Rémunération de l'ANCC (a)*(b)=(c)
|
|
13 056 853
|
16 151 479
|
17 731 015
|
19 451 120
|
21 326 824
|
Impôt sur société (d)=c*35%
|
|
4 569 899
|
5 653 018
|
6 205 855
|
6 807 892
|
7 464 388
|
Rémunération de l'ANCC nette (c)-(d)=(e)
|
|
8 486 955
|
10 498 462
|
11 525 160
|
12 643 228
|
13 862 435
|
Bénéfice net (f)
|
|
26 401 217
|
35 889 169
|
38 802 564
|
41 454 805
|
44 390 641
|
Surprofits (g)=(f)-(e)
|
|
17 914 262
|
25 390 707
|
27 277 404
|
28 811 577
|
30 528 206
|
Facteur d'actualisation (h)
|
|
0,909
|
0,826
|
0,751
|
0,683
|
0,621
|
Superprofits actualisés (i)=(g)*(h)
|
|
16 285 693
|
20 984 056
|
20 493 917
|
19 678 695
|
18 955 614
|
Cumul des super profits
|
|
16 285 693
|
37 269 749
|
57 763 666
|
77 442 361
|
96 397 975
|
GOOD WILL (j)
|
|
|
|
|
|
96 397 975
|
Valeur de l'entreprise (k)=a2010+(j)
|
|
|
|
|
|
323 212 618
|
nombre d'actions
|
|
|
|
|
|
15 000 000
|
prix par action
|
|
|
|
|
|
21,548
|
Selon cette méthode, la valeur de la banque est de
323 212 618 DT, soit une valeur de 21,548 DT par action.
· Méthode des
praticiens :
La valeur de l'entreprise correspond à la moyenne
arithmétique de l'ANCC et de la valeur de rendement ()
Praticiens
|
2006
|
ANCC
|
246 355 722
|
Taux d'actualisation soit 10%
|
0,1
|
Bénéfice durable soit
|
30 000 000
|
B/i
|
300 000 000
|
B/i - ANCC
|
53 644 278
|
1/2(B/i - ANCC)
|
26 822 139
|
GOOD WILL (j)
|
26 822 139
|
Valeur de l'entreprise
|
273 177 861
|
nombre d'actions
|
15 000 000
|
prix par action
|
18,212
|
La valeur de l'action dégagée par cette
méthode, s'élève à 18,212 DT soit une valeur
globale de banque de 273 177 861 DT.
· Méthode du PER :
Appelée aussi méthode boursière, elle
s'applique lorsque la société évolue dans un secteur ou
plusieurs sociétés sont cotées. La méthode consiste
à se reporter au PER (ou PER moyen) des sociétés faisant
partie du même secteur observé sur la bourse de la place et
à le multiplier par le bénéfice net espéré
pour l'exercice courant :
V = PER* Bénéfice.
PER
|
|
Bénéfice 2006
|
26 401 217
|
nbre d'action
|
15 000 000
|
Bénéfice Net Par Action BNPA
|
1,760
|
PER moy du marché
|
17,350
|
|
|
Valeur de l'action
|
30,537
|
Valeur de l'entreprise
|
458 061 115
|
La valeur de l'action dégagée par cette
méthode, s'élève à 30,537 DT soit une valeur
globale de banque de 458 061 115 DT.
· Méthode du coeffi
VE/CA :
COMP VE/CA
|
VE
|
CA
|
VE/CA
|
BS
|
145 000 000
|
153 800 000
|
0,943
|
ATB
|
264 000 000
|
156 331 000
|
1,689
|
BH
|
294 000 000
|
216 053 539
|
1,361
|
AB
|
188 720 000
|
190 679 000
|
0,990
|
BT
|
469 500 000
|
136 424 000
|
3,441
|
UBCI
|
320 200 000
|
107 836 000
|
2,969
|
BNA
|
172 000 000
|
306 435 000
|
0,561
|
|
|
|
1,708
|
|
|
|
|
Valeur de l'entreprise
|
|
|
368 960 843
|
nombre d'actions
|
|
|
15 000 000
|
prix par action
|
|
|
24,597
|
· Méthode du coeff
VE/PNB :
COMP VE/CA
|
VE
|
PNB
|
VE/CA
|
BS
|
145 000 000
|
79 600 000
|
1,822
|
ATB
|
264 000 000
|
85 859 000
|
3,075
|
BH
|
294 000 000
|
134 912 703
|
2,179
|
AB
|
188 720 000
|
98 519 000
|
1,916
|
BT
|
469 500 000
|
89 908 000
|
5,222
|
UBCI
|
320 200 000
|
73 481 000
|
4,358
|
BNA
|
172 000 000
|
175 948 000
|
0,978
|
|
|
|
2,793
|
|
|
|
|
Valeur de l'entreprise
|
|
|
376 759 692
|
nombre d'actions
|
|
|
15 000 000
|
prix par action
|
|
|
25,117
|
· Synthèse des
méthodes :
Synthèse des
méthodes
|
Méthodes utilisées
|
Valeur globale
|
Valeur de l'action
|
Méthode de la valeur de rentabilité
|
300 000 000
|
20,000
|
Moyenne des méthodes du flux
|
300 000 000
|
20,000
|
Méthode du GoodWill
|
323 212 618
|
21,548
|
Méthode des praticiens
|
273 177 861
|
18,212
|
Moyenne des méthodes du Good Will
|
298 195 239
|
19,880
|
Méthode du PER
|
458 061 115
|
30,537
|
Méthode du coeff VE/CA
|
368 960 843
|
24,597
|
Méthode du coeff VE/PNB
|
376 759 692
|
25,117
|
Moyenne des méthodes des comparables
|
401 260 550
|
26,751
|
|
|
|
Moyenne des méthodes
|
350 028 688
|
23,335
|
Cours sur le marché
|
294 000 000
|
19,600
|
Ecart = Val théorique- Val
réelle
|
56 028 688
|
3,735
|
La moyenne des méthodes donne une valeur de la banque
de 350 millions de dinars, et de 23,335 dinars par action soit un écart
de 3,735 dinars.
Section 2 : La XXXX et
ses banques partenaires :
Dans cette deuxième section on va essayer de voir,
d'après notre travail précédent, quelle est parmi les
banques, objet de notre étude, qu'on doit prendre comme partenaire de
premier ordre toute en négligeant plusieurs facteurs qui peuvent
influencer notre choix (facteur relationnel, fidélisation, facteur des
taux appliqués ;..).
I- Présentation de
La XXXX :
Nommée Société Général de
Gardiennage et de Télésurveillance « XXXX »
créée en avril 1979 à Tunis, elle a contribué
depuis sa constitution le service de gardiennage des différents
établissements et institutions de la Tunisie, et a étendu sa
représentation sur l'ensemble du territoire tunisien et même
à l'étranger (pays du golf arabe), son capital social est
constitué dans sa totalité, 2 500 000 DT, par des
hommes d'affaires tunisiens.
Cette société a connu une croissance
considérable dans les cinq dernières années, elle est
dotée d'un réseau d'environ 25 agences sur toute la Tunisie en
employant plus que 4 500 personnes.
II- La XXXX et ses
partenaires :
Dans les tableaux suivants on a quelques données sur
les banques partenaires de la XXXX ainsi que les chiffres
réalisés avec eux durant les dernières années
2004-2005-2006 ;
|
|
|
|
|
|
|
Chiffre en mD
|
|
BS
|
STB
|
UIB
|
ATB
|
BH
|
AB
|
TOTAUX
|
2004
|
10 300
|
5 100
|
5 200
|
4 100
|
1 950
|
230
|
26 880
|
2005
|
14 000
|
3 700
|
510
|
2 820
|
425
|
1 350
|
22 805
|
2006
|
11 900
|
3 500
|
50
|
1 700
|
535
|
190
|
17 875
|
TOTAUX
|
36 200
|
12 300
|
5 760
|
8 620
|
2 910
|
1 770
|
67 560
|
La variation des chiffres d'affaires et les résultats
de la XXXX pour les années 2004-2005-2006 indiqué dans le tableau
ci-dessous :
|
|
|
Chiffres en mD
|
ANNEE
|
CAPITAL
|
CA BRUT
|
RESULTAT NET
|
2004
|
2 500
|
22 500
|
542
|
2005
|
2 500
|
21 700
|
205
|
2006
|
2 500
|
17 000
|
116
|
La XXXX a connue un développement remarquable durant
les dernières années. Le chiffre d'affaires et comme le montre la
figure suivante a passé de 22,5 MD en 2004 à 17 MD en 2006. Cette
baisse n'est pas due à une diminution des chiffres d'affaires mais la
baisse est due essentiellement à la décomposition de la
société en deux départements indépendants à
savoir le département Sud et le département Nord.
Les mouvements des comptes de la XXXX avec ses principaux
partenaires n'ont pas suivi une tendance stable cela est le résultat de
la diversité des partenaires de la XXXX et qui sont au nombre de sept au
moins.
La plus grande part des mouvements est réalisées
avec la BS pour une valeur de 10,3 MD en 2004 et 11,9 MD en 2006 soit une
augmentation de presque 16% avec un pic de 14 MD en 2005.
Le second partenaire de la XXXX est la STB qui a vu ses
mouvements diminuer de 40% durant la période citée, au profit de
la BH et la AB qui ont enregistré une augmentation nette des mouvements
des comptes avec la XXXX.
La XXXX se finance dans la plus part des cas des banques
clients à savoir la BS la STB, l'AB et la BH. Une baisse tendancielle
des crédits est notée les dernières années et est
la cause de la décomposition, comme on l'a signalé plus haut, de
la société en deux départements. Mais les chiffres restent
significatifs. Les montants des crédits réalisés durant
les quatre dernières années ont passé de 1,58 MD en 2003
à 0,923 MD en 2006.
Notre choix des banques retenus dans cette étude se
justifie donc, par le volume des opérations effectuées et par le
montant des crédits autorisés pour le compte de la XXXX. Les
banques retenues sont donc ; la BS, la BH et l'ATB.
Section 3 :
Interprétation des résultats :
Les petites et moyennes entreprises (PME) forment l'armature
de toutes les économies et sont une source essentielle de croissance
économique, de dynamisme et de flexibilité aussi bien dans les
pays industrialisés avancés que dans les économies
émergentes et en développement.
Elles constituent la forme dominante d'organisation de
l'entreprise, et représentent plus que 90 %, selon le pays, de la
population des entreprises. Elles assurent plus que 70% de la création
nette d'emplois. Les petites entreprises jouent un rôle
particulièrement important dans la mise sur le marché de
techniques ou de produits innovants.
Si toutes les petites entreprises ne deviennent pas des
multinationales, elles sont toutes confrontées au même
problème: trouver l'argent qui leur permettra de se lancer, de
croître et de tester leurs produits ou services.
Dans cette partie on va choisir qu'elle est la banque la plus
proche d'être le partenaire principale de la XXXX pour le financement de
son activité et l'octroi des crédits, on se basant sur les
donnés théoriques négligeant toute les autres
critères qui peuvent être intervenir.
I- Le financement de La
XXXX :
Les PME sont vitales pour la croissance et le
développement économiques des pays tant industrialisés
qu'en développement, car elles jouent un rôle essentiel dans la
création d'emplois nouveaux.
Des financements sont nécessaires pour les aider
à se créer et étendre leur activité,
développer de nouveaux produits et investir dans de nouvelles recrues ou
de nouveaux sites de production. Comme la XXXX, de nombreuses entreprises
naissent d'une idée formulée par une ou deux personnes qui
investissent leur propre argent et, probablement, font appel à leur
famille et à leurs amis pour qu'ils les aident financièrement en
échange d'une part dans l'entreprise. Mais une fois la réussite
au rendez-vous, toutes les PME en croissance ont à un moment ou à
un autre besoin d'investir pour se développer ou innover davantage.
C'est à ce moment là que, souvent, se pose le problème de
l'obtention de financements auprès des banques, des marchés
financiers ou d'autres bailleurs de crédits, qui sont beaucoup moins
ouverts à leurs demandes qu'à celles des entreprises de plus
grande taille.
La XXXX doit a chaque fin du mois fournir la masse salariale
des agents représentant environ 80% du chiffre d'affaires, donc elle
doit garantir cette somme auprès des banques, mais les délais de
recouvrement peuvent ne pas confondre avec ces données.
Le financement de la XXXX c'est de garantir un fond de paie
par une banque, mais les banques et les autres sources traditionnelles de
crédit peuvent décider que les PME représentent un risque
plus élevé que les entreprises de plus grande taille, et
réagir en facturant un taux d'intérêt plus
élevé. Les PME connaissent alors davantage des difficultés
pour emprunter les grandes entreprises, et peuvent même ne pas pouvoir
emprunter du tout en raison d'un coût du crédit trop
élevé, la XXXX doit dans ce cas obliger de choisir un partenaire
pour ses besoins de financement.
II- Le choix des
partenaires de La XXXX :
Dans le cas de figure la société XXXX est
financée en premier lieu par les banques qu'on cite entre autres la BS,
la BH, L'ATB, la STB et aussi les sociétés de leasing s'il s'agit
des nouvelles acquisitions.
L'analyse précédemment présenter va nous
permettre de déterminer le choix dit optimal et efficace fait par la
XXXX concernant ses partenaires.
Dans notre travail on constate, d'après le tableau
ci-dessous, que la différence entre la valeur théorique et la
valeur marchante, la plus significative et la plus importante est la valeur de
la banque de l'Habitat et la banque de sud, que la XXXX doit tenir comme
partenaire principale dans toute ses opérations de financement.
Finalement on procède au choix de la banque, qui est
actuellement, et d'après les données existant, la seule banque
partenaire principale, assurant la majorité des mouvements de
financement et la ligne de crédits, donc c'est un choix adéquat
pour la XXXX.
Banques
|
Valeur théorique
|
Valeur marchante
|
Ecart
|
BS
|
9,953
|
7,250
|
+2,703
|
ATB
|
4,035
|
4,400
|
-0,365
|
BH
|
23,335
|
19,600
|
+3,735
|
CONCLUSION
Dans ce mémoire de fin d'étude nous avons
essayé de répondre avec la façon la plus exhaustive, la
plus détaillée, et la plus précise possible au question de
choix d'une ou plusieurs banques pour être partenaire à la
société XXXX par une étude approximative qui permet
l'évaluation de ces banques.
Dans la première partie, nous avons essayé de
présenter les outils actuellement à disposition des
professionnels des marchés financiers nous avons tenté de
montrer, un inventaire et une analyse critique des méthodes
d'évaluation financières traditionnelles, ainsi que des
méthodes d'évaluation plus récentes.
Ensuite, dans une deuxième partie, nous avons
présenté les banques partenaires avec une évaluation
approximative par les méthodes qui leurs corresponds, notre choix porte
uniquement sur trois banques vu l'absence de l'information publié dans
les supports officiels, les banques retenus dans notre étude sont ;
BS, L'ATB, La BH à partir de leur document de référence
publier au cite de la CMF (Conseil de Marché Financier) on a aussi
présenter la société XXXX et ses mouvement avec les
banques.
En conclusion, ce travail de fin d'étude permet de
faire le point sur le problème récurrent de la valeur des banques
partenaires, et de fournir des éléments de réflexion et
des solutions aux dirigeants de la société.
BIBLIOGRAPHIE
À¾ Revues
- « Évaluer une entreprise, un exercice difficile
» - Problèmes Economiques n°2.251 - Nov. 1991.
- « L'évaluation des actions » -
Banques et Marchés - Nov. / Déc. 1999.
À¾ Livres
· Bertrand Jacquillart et Bruno Solnik «
Marchés financiers » Dunod - 1997.
· Bruno Biais, Didier Davydoff, Bertrand Jacquillat
« Organisation et qualité des marchés financiers »
PUF - 1997.
· Bruno Biais, Thierry Foucault, Pierre Hillion «
Microstructure des marchés financiers » PUF -1997.
· Elie Cohen « Analyse financière »
Economica - 1997.
· Emmanuel Techemeni « Evaluation des entreprises
» Economica - 1998.
· François Quinttard Pinon « Marchés
des capitaux et théorie financière » Economica -
1998.
· Hervé Gastinel et Eric Bernard « Les
marchés boursiers dans le monde » Economica - 1996.
· Jean claude et Jean Baptiste Tournier «
Évaluation d'entreprise, le guide » Organisation - 1998.
· Josette Peyrard « Analyse financière
» Vuibert - 1998.
· Juliette Pilverdier - Latreyte « Finance
d'entreprise » Economica - 1999.
· Laurent Batsch « Finance et stratégie
» Economica - 1999.
· Michel Levasseur et Aimable Quintart « Finance
» Economica - 1998.
· Mondher Bellaha « Finance moderne d'entreprise
» Economica - 1998.
· Mondher Bellaha « Gestion financière
» Economica - 1998.
· Patrick Navatte « Finance d'entreprise et
théorie des options » Economica - 1998.
· Pierre Conso « Gestion financière de
l'entreprise » Dunod - 1996.
· Robert Le Duff « Encyclopédie de la
gestion et du management » Dalloz - 1999.
· Yves Simon « Encyclopédie des
marchés financiers » Economica - 1997.
· Yves Simon et Patrick Joffre «
Encyclopédie de la gestion » Economica - 1997.
INDEX
A
Andalumaghreb, 30
approche actuarielle, 5, 13, 22, 24
ARAB BANK PLC, 34
Arab Tunisian Bank, 28, 34, 37
ATB, 33, 34, 35, 37, 38, 41, 42, 49, 51, 52, 53, 54, 55
Attijari Bank, 28
Attijari Banque, 28
Attijariwafa bank, 30
B
Banco Santander Central Hispano, 30
Banque de l'Habitat, 28, 42, 43, 45, 46
Banque de l'Habitat, 46
Banque du Sud, 28, 29, 30
Bates, 1, 7, 9, 10, 11
BH, 33, 41, 42, 43, 49, 51, 52, 53, 54, 55
BS, 30, 33, 41, 49, 51, 52, 53, 54, 55
C
capitalisation boursière, 12, 16, 18, 20, 25, 27
cash flow, 13, 14, 17
chiffre d'affaires, 18, 19, 20, 25, 26, 29
D
délai de recouvrement, 20
dividende, 1, 6, 7, 8, 9, 12, 13, 17
E
évaluation, 1, 3, 6, 10, 13, 14, 16, 19, 23, 24, 26, 27,
28, 38, 39, 53, 55
excédent brut d'exploitation, 14, 19, 20, 26
F
Fisher, 1
Fitch Ratings, 37, 38
free cash flows, 1, 13, 14, 15, 26
G
Good Will, 1, 4, 5, 31, 33, 42, 50
Goodwill, 31, 40, 47
Gordon-Shapiro, 1, 7, 8, 9
H
Holt, 1, 11
I
Irving-Fischer, 6, 7
Irving-Fisher, 1, 6, 12
M
marge brute d'autofinancement, 17
méthode des comparables, 26
méthode des multiples, 26
Molodovsky, 1, 11
multiple de taux moyen, 25
multiple de valorisation, 18, 19, 21, 25
multiples de chiffre d'affaires, 24
P
patrimoniale, 1, 4, 5, 17
pay-out, 7, 9, 13
price earning, 9, 11, 12, 13, 15, 16, 17
Price Earning, 1, 12
R
ratio valeur, 18
résultat d'exploitation, 19, 20, 26
S
SICAF, 35, 45
SICAR, 29, 35, 45
SICAV, 45
XXXX, 3, 28, 50, 51, 52, 53, 54, 55
T
taux d'actualisation, 5, 6, 9, 10, 11, 13, 14, 21, 28, 31, 40,
47
taux de rendement, 11, 20
V
valeur économique, 4, 18, 19, 20, 25, 26
|