INTRODUCTION GENERALE
La vue fait partie des cinq sens qui permettent à
l'être humain d'entrer en contact avec le monde qui l'entoure.
I. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'attitude des parents qui amènent en consultation
leurs enfants qui se plaignent des maux de tête à la lecture (mal
voir) et vision défectueuse au tableau, a motivé notre choix.
En entreprenant cette étude « Attitude des
parents face à la correction optique de leurs enfants malvoyants, du
complexe scolaire Ukweli primaire », nous espérons que ce
travail pourrait avoir un impact positif sur les attitude des parents ci haut
cités. Les enseignants et directeurs d'école pourront aussi
découvrir l'aspect positif de ce travail, ils trouveront dans ce travail
une des causes causes de mauvais rendement scolaire des enfants.
II. ETAT DE LA QUESTION
Nous ne sommes pas le premier à entreprendre une
étude de ce sens. Ceux qui nous ont précédés ont
traité de beaucoup de sujet en rapport avec la vue. En
l'occurrence :
1. ESSILOR : « Dépistage des
défauts visuels chez l'enfant ». Les résultats auxquels
il est arrivé sont tels que même si les parents ne sont pas
spécialistes, ils peuvent cependant dépister certains
problèmes visuels chez leurs enfants et prendre rendez-vous chez
l'ophtalmologue, sans attendre.
Un examen complet doit avoir lieu à neuf mois, puis
entre trois et six ans avant le début de l'apprentissage de la
lecture1(*)
2. Nathalie CHRISTOPHE : « Les déficits
visuels, dépistage et prise en charge chez le jeune enfant » a
conclu que la baisse de la vue est un des signes qui doit alerter les parents
et les pousser à consulter l'ophtalmologue.2(*)
Ces chercheurs ont aiguillé leurs investigations dans
le dépistage et la prise en charge des enfants malvoyants, vous nous
orientons notre recherche à l'attitude des parents des enfants
malvoyants face à une correction optique.
III. PROBLEMATIQUE
Lorsque l'acuité visuelle est défectueuse chez
l'enfant suite à une mauvaise réfraction non corrigée,
l'enfant ressent la fatigue et ne parvient pas à lire longtemps, il a
mal aux yeux et peut développer des maux de tête.
Certains enfants peuvent loucher et d'autres peuvent avoir
des paupières gonflées, en frottant constamment les yeux pour
mieux voir.
Porter des lunettes n'est ni honteux ni malsain. Au
contraire, c'est reposant pour l'oeil amétrope.
Nombreux sont les parents qui négligent cet
élément qui, s'il n'est pas pris en compte, entraîne des
conséquences douloureusement dommageables.
De toutes ces considérations, nous nous posons la
question suivante : « Les parents accepteraient-ils la
correction optique de leurs enfants malvoyants ? »
IV. HYPOTHESE
Nous répondrons anticipativement à la question
posée dans notre problématique en disant que malgré les
avantages que l'élève malvoyant peut tirer de la vue
corrigée, certains parents n'accepteraient pas la correction des
amétropies de leurs enfants.
Certaines ordonnances optiques prescrites par des
médecins ophtalmologues resteraient rangées sans suite dans les
tiroirs.
Cependant, les enfants continueraient à mal voir.
Bref, nous dirons que ces parents des élèves malvoyants non,
corrigés ignoreraient le bien fondé de la correction optique et
n'accepteraient pas le port des lunettes par ces derniers.
V. BUTS ET OBJECTIFS
De manière générale, le but de la
présente étude est de montrer l'attitude des parents face
à une correction optique des enfants malvoyants du complexe scolaire
Ukweli.
Pour en arriver là, nous nous fixons comme
paramètres nous servant d'objectifs spécifiques :
· Identifier les enfants malvoyants du complexe scolaire
Ukweli
· Identifier les parents des enfants malvoyants du
complexe scolaire Ukweli
· Déterminer, pour chaque enfant malvoyant les
types d'anomalie de réfraction.
· Evaluer le rendement scolaire de chaque enfant
identifié comme malvoyant.
· Etablir une comparaison ou une association entre la
malvoyance et le rendement scolaire.
· Pour chaque parent d'enfant malvoyant,
déterminer son attitude vis-à-vis de la correction.
VI. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pour aboutir aux résultats escomptés, nous avons
recouru aux méthodes et techniques suivantes :
· Méthode d'enquête descriptive transversale
et rétrospective.3(*)
· Technique d'observation directe et indirecte:
o Questionnaire
o Interview
o Documentaire
o Statistique
VII. DELIMITATTION SPATIO TEMPORALE
a. Dans l'espace
Nous effectuerons nos recherches dans le complexe scolaire
Ukweli primaire situé dans la commune de Manika, ville de Kolwezi,
province du Katanga en République Démocratique du Congo.
b. Dans le temps
Nos investigations se feront durant la période allant
de novembre 2007 au mois de mai 2008
VIII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Nous avons subdivisé notre travail en deux grandes
parties. D'une part, l'approche théorique dans laquelle nous avons
parlé de l'anatomie et physiologie de l'oeil, les amétropies qui
sont à la base de la correction optique et d'autre part, l'approche
pratique où nous avons dépisté les enfants malvoyants,
corrigés ou non et avons observé l'attitude de leurs parents.
PREMIERE PARTIE :
APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
1.1. ELUCIDATION DES CONCEPTS DE BASE
Attitude4(*) : Manière dont on se
comporte avec les autres
Parents5(*) : Personne qui a des liens familiaux
plus ou moins étroits avec quelqu'un.
Correction Optique6(*) : Rectification apportée
à une erreur de la vue dans les amétropies, en compensation
artificielle à une déficience, c'est-à-dire, en cas de
myopie, hypermétropie ou astigmatisme.
Enfants Malvoyants7(*) : Ce sont des enfants qui sont
incapables d'identifier les chiffres ou lettres se trouvant sur un tableau
optométrique bien éclairé et situé à cinq
mètre de distance.
Complexe scolaire8(*) : C'est un établissement
scolaire ayant plusieurs niveaux de classes (Primaire, secondaire, ... ect.)
Notre étude cherche à connaître la
manière dont les parents se comportent face à la compensation
artificielle apportée à une déficience de la vue des
enfants qui sont incapable d'identifier les chiffres ou lettres situés
à cinq mètres d'eux.
1.2. RAPPEL ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE
Il ne peut être question de faire une description totale
de l'anatomie de l'oeil. Nous nous bornerons à rappeler l'essentiel des
fonctions du système visuel.
Au plan embryologique, l'oeil est une expansion du cerveau
antérieur9(*) duquel
pousse un véritable pseudopode accompagné de son système
vasculaire. De ce fait, le nerf optique périphérique n'est pas
structuré comme un nerf périphérique, mais il se comporte
comme un faisceau de substance blanche cérébrale.
Sa vascularisation provenant directement des vaisseaux
cérébraux fait que toute altération rencontrée
à son niveau sera le reflet anatomique et fonctionnel des vaisseaux du
cerveau. Le système visuel s'étend de l'oeil au cortex
occipital.
A.- ANATOMIE
STRUCTURE DE L'OEIL
1. LE GLOBE OCULAIRE10(*)
Le globe oculaire est situé dans la cavité
osseuse de la face, qui le cache en partie (saillie 10 à 12 mm) et le
protège.
L'orbite est en communication :
- en arrière avec l'étage moyen de la base du
crâne par le trou optique au sommet de l'orbite et par la fente
sphénoïde en dehors de celui-ci,
- en bas en arrière avec la fosse
ptérygo-maxillaire par la fente sphéno-maxillaire.
- En avant et en dedans avec les fosses nasales par le canal
lacrymal.
Le globe oculaire est de forme presque sphérique. Son
diamètre est d'environ 2,5 cm. Il varie assez peu d'une personne
à l'autre. L'oeil est ne grande partie caché par les
paupières, ce qui le fait paraître plus petit qu'il ne l'est en
réalité.
Il est constitué de plusieurs tuniques ou
enveloppes :
a. Tunique externe
Coque oculaire fibreuse, résistante, épaisse
d'un millimètre environ ; c'est la sclérotique. Elle est
blanche, nacrée, peu vascularisée appelée :
« EPISCCERE ». La calotte antérieure de
sclérotique est transparente, c'est la CORNEE. Elle est avasculaire.
C'est un disque de 10 à 11 mm de diamètre, enchâssée
dans la portion antérieure de sclérotique.
b. La tunique moyenne
La tunique moyenne ou UVEE est essentiellement nerveuse et
vasculaire. Elle revêt des formes différentes ses parties
antérieures et postérieures.
En arrière : C'est la CHOROÏDE. Très
vascularisée est elle responsable en grande partie de la nutrition
retienne.
En avant, à partir de l'ORA SERRATA (limite de la
rétine sensible), elle est représentée par le CORPS
CILIAIRE, organe à la fois sécrétoire (humeur aqueuse) et
musculaire (responsable de l'accommodation) par modification, traction de la
ZONULE CRISTALLINIENE. L'innervation du corps ciliaire est essentiellement para
sympathique.
Plus avant, c'est l'IRIS, percé en son centre, de la
pupille, fortement pigmentée et mobile, le SPHINCTER IRIEN
innervé par le par sympathique, rétrécit la pupille ;
le dilatateur irien innervé par la sympathique, l'élargit.
La MACULA, située à 1,5 mm en dedans de la
PAPILLE, sur l'axe visuel ; elle est responsable de l'acuité
visuelle.
La rétine est vascularisée par l'artère
centrale de la rétine, née de l'ophtalmique, elle se divise sur
la papille en quatre branches, deux temporales, supérieure et
inférieure, deux nasales, supérieure et inférieure.
1. L'INTERIEUR DU GLOBE
Il est avasculaire et occupé par les MILIEUX
TRANSPARENTS. Le plus important est le CORPS VITRE, sorte de gel dont la trame
est constituée d'une protéine et d'un muco-polysaccharide ;
l'acide HYALURONIQUE.
Il occupe les deux-tiers postérieurs du globe, en
contact avec la rétine, sur son étendue, limité en avant
par le cristallin.
Le CRISTALLIN est une lentille transparente maintenue par des
fibrilles de la ZONULE qui, méridiennes, l'attachent au corps ciliaire
et modifient sa forme au cours de l'accommodation.
En avant du cristallin, la cavité oculaire est remplie
par l'humeur aqueuse, liquidique transparent, dont la composition est proche de
celle du liquide céphalo-rachidien.
L'HUMEUR AQUEUSE, séparée du corps vitré
par le cristallin et la zonule, baigne le cristallin, l'iris et la
cornée. Elle sert de milieu d'échange pour la nutrition des
éléments avasculaires : cristallin et cornée.
L'humeur aqueuse est essentiellement produite par le corps
ciliaire, plus accessoirement par la choroïde et l'iris. Elle
s'évacue en grande partie au niveau de l'angle irido-cornéen par
de petits canaux intra scléraux drainés par le canal de
SCHLEMM.
Les milieux liquides de l'oeil, humeur aqueuse et
vitré, sont responsables du maintien du TONUS OCULAIRE, normalement aux
environs de 20 mm Hg. L'intégrité des milieux transparents et
indispensable pour une perception correcte des images.
B. PHYSIOLOGIE DE LA VUE11(*)
L'image reçue sur la rétine est captée
par des milliers d'éléments sensibles à la
lumière : les cônes et les bâtonnets. Les premiers
(cônes) fonctionnent à la lumière du jour ; ils
permettent de distinguer les couleurs tandis que les derniers (bâtonnets)
fonctionnent dans les faibles éclairages ; ils assurent la vision
de la nuit.
Au centre de la rétine, là où se
projette l'image du point que l'on fixe, se trouve une zone très riche
en cônes : La MUCULA. C'est la macula qui permet de distinguer les
fins détails et, cette capacité s'appelle l'acuité
visuelle.
VISION BINOCULAIRE
Le cerveau reçoit une image provenant de chaque oeil
passant par les nerfs optiques qui se joignent en formant le chiasma optique
(en forme X). Du chiasma partent les bandelettes optiques, formées
chacune des fibres venues de la rétine temporale homonyme et de la
rétine nasale hétéronyme.
Ces deux images légèrement différentes
se combinent en une seule image avec sensation du relief. Voilà qui
permet de situer les objectifs en profondeurs. Cet effet n'est obtenu que si
les deux yeux travaillent bien ensemble.
CHAPITRE DEUXIEME : LA REFRACTION, LES AMETROPIES ET
LEURS TRAITEMENTS
A. LA REFRACTION12(*)
Les rayons lumineux, au moment où ils
pénètrent dans l'oeil, sont influencés dans leur marche.
Ils rencontrent des surfaces de réfraction et des milieux
réfringents dont l'ensemble constitue l'appareil dioptrique de
l'oeil.
Les surfaces sont : la surface antérieure et la
surface postérieure du cristallin.
Les milieux réfringents sont l'humeur aqueuse et le
corps vitré.
La réfraction la plus considérable se produit au
niveau de la surface antérieure de la cornée ; elle est de
45 degrés. Les réfractions additionnelles se réalisent
sur les surfaces antérieures et postérieures du cristallin et
aussi sur les surfaces qui séparent les zones de discontinuité
à l'intérieur du cristallin, spécialement les surfaces du
noyau. Le pouvoir total de l'oeil est de 58 °
L'oeil est un appareil dioptrique très
compliqué. On a cherché à le schématiser en vue de
la constitution de l'image rétinienne.
OEil réduit : C'est une surface
sphérique idéale dont le rayon de courbure et de 5,73 mm,
séparant deux milieux d'indice différent : 1 (air) et 1.336
(milieux réfringents de l'oeil). Cette surface est située
à 1.3 mm derrière la surface antérieure de la
cornée, c'est-à-dire dans la chambre antérieure.
· EMMETROPIE
L'oeil normal est dit emmétrope.
OEil emmétrope
Les rayons parallèles venus de l'infini se transforment
au passage à travers l'objectif, en un faisceau convergent dont le
sommet atteint exactement le plan de la rétine, il en résulte une
image nette de l'objet.
Si l'oeil est emmétrope, un point lumineux lointain
forme sur la rétine une image nette. Si l'oeil est hypermétrope
ou myope, la rétine n'est plus impressionnée par un point net,
mais par un cercle de diffusion trouble.
L'oeil humain à l'état du repos, peut être
considéré comme un instrument d'optique et comparé
à un appareil photographique. La coque sclérale représente
la chambre noire ; l'objectif est représenté
schématiquement surtout par la cornée et le cristallin la plaque
sensible étant représentée par la rétine. Le foyer
de l'objectif est situé sur la rétine.
A l'état statique, l'oeil se comporte comme un appareil
dit « à court foyer » dont la mise au point est
assurée de façon constante pourvu que l'objet soit situé
au-delà de 5 m. Une image petite et renversée se forme sur la
rétine.
B. REFRACTION STATIQUE
Détermination de la réfraction
Pour déterminer l'état de la réfraction
statique de l'oeil, nous disposons des méthodes qui nous
permettent :
Les unes d'apprécier la longueur de l'axe
antéropostérieur du globe (Skiascopie), les
autres de déterminer la courbure de la cornée
(ophtalmométrie).
On peut, à la rigueur, ne déterminer la
réfraction à la skiascopie qu'après avoir examiné
le fond d'oeil, parce que déjà l'ophtalmoscopie à l'image
droite permet de déterminer approximativement la réfraction et
même de diagnostiquer l'astigmatisme. Mais on doit toujours examiner la
réfraction avant de mesurer l'acuité visuelle, pour éviter
toute cause d'erreur.
C'est ainsi que dans les cas de cataracte au début si
l'on n'examine pas la réfraction (d'ailleurs difficile à
examiner), on risque d'attribuer à la cataracte seule la baisse de
l'acuité visuelle qui peut relever pour un part d'une myopie.
On peut avoir déjà une impression sur
l'état de la réfraction avant d'avoir recours à la
skiascopie
Si le malade placé devant l'échelle
d'acuité visuelle voit mal de loin et cherche à se rapprocher
pour mieux voir, on peut soupçonner la myopie. S'il lit les
caractères mais en faisant des erreurs, on peut soupçonner
l'astigmatisme.
1. Détermination objective de la réfraction
par la skiascopie
Principe :
La skiascopie est basée sur l'examen de la marche de
l'ombre pupillaire. Nous savons que la lueur
pupillaire examinée au miroir
plan est uniforme.
Cependant, si on imprime sur un miroir plan des mouvements de va et vient
des quelques amplitudes, la pupille est alors envahie par une ombre qui entre
par un bord, couvre progressivement toute l'aire pupillaire pour
disparaître le bord opposé. Dans le retour à la position
primitive du miroir le même phénomène se produit en sens
inverse ; l'ombre semble regagner le bord pupillaire sur lequel est
basée la skiascopie.
Les instruments nécessaires à la skiascopie
sont :
· Miroir plan
· Règle à skiascopie.
2. Technique :
L'examen se fait dans une chambre noire.
La source lumineuse est placée un peu au dessous et en
arrière de la tête du patient dont le visage est dans
l'obscurité.
Il est bon de placer devant la lampe un écran
percé d'une ouverture rectangulaire large de un centimètre,
hauteur de quatre centimètre limitant la plage lumineuse. C'est mieux
d'utiliser une lampe munie d'un diaphragme.
L'observateur se place en face du sujet, comme pour l'examen
ophtalmoscopique, à distance d'un mètre, chaque oeil est
étudié séparément.
On recommande au patient de regarder au loin,
immédiatement au dessus de l'oreille droite de l'observateur si l'on
examine s'oeil droit, au dessus de l'oreille gauche si l'on examine l'oeil
gauche.
Il est mieux encore de faire regarder le malade droit devant
soi, de façon à déterminer la réfraction sur la
région maculaire et non sur la papille. Si l'examen est rendu difficile
par un myosis serré, on peut dilater la pupille par instillation d'une
goutte de mydiatricum ou d'atropine collyre.
On éclaire avec un miroir plan le champ
pupillaire ; celui-ci apparaît rouge. On ne s'attache qu'à la
lueur pupillaire. Si on imprime au miroir des mouvements de rotation autour de
son axe horizontal ou vertical, on voit apparaître dans le champ
pupillaire un ombre plus ou moins foncée qui, partant du bord de la
pupille envahit d'autant plus le champ pupillaire quand on incline d'avantage
le miroir.
C'est sur la marche de cette ombre par rapport au
mouvement du miroir qu'est basé le diagnostic des vices de
réfraction.
On explore d'abord le méridien horizontal en imprimant
au miroir un mouvement de rotation sur son axe vertical de la tempe vers le
nez, puis du nez vers la tempe. On explore ensuite le méridien vertical
en imprimant au miroir un mouvement de rotation sur son axe horizontal du front
vers la joue, puis de la joue vers le front.
Si l'ombre se déplace dans le même sens
que le miroir, l'ombre est dite « directe ». Le sujet est
emmétrope ou hypermétrope.
Si l'ombre de déplace se déplace en
sens inverse du mouvement imprimé au miroir, l'ombre est dite
« inverse ». Le sujet est myope.
Pour déterminer la réfraction, il suffit de
placer devant l'oeil examiné les verres de forces progressivement
croissantes de la règle à skiascopie : Verres convexes si
l'ombre est directe, verres concaves si l'ombre est inverse.
Les verres doivent être tenus aussi près que
possible de l'oeil. La règle peut être confiée au patient
tout comme l'observateur peut la tenir dans sa main.
Lorsque l'ombre est directe, le numéro du verre
convexe qui la renverse détermine la réfraction exacte
à condition de diminuer le chiffre d'une dioptrie.
Si un verre convexe d'une dioptrie suffit à la
renverser, c'est que l'oeil est emmétrope, puis qu'il a suffit d'une
dioptrie pour rendre l'oeil observé myope. Si un verre convexe de 0.50
dioptrie suffit à renverser l'ombre, l'oeil est probablement myope de
0.50 dioptrie.
Si l'ombre demeure directe, c'est que l'oeil est
hypermétrope. On place alors des verres convexes de plus en plus forts.
L'ombre devient d'abord de plus en plus net ; à un moment
donné, elle devient à peine perceptible ; si alors on
augmente la force du verre, la marche de l'ombre devient inverse. A ce moment,
l'hypermétropie est sur corrigé ; l'oeil est rendu myope
d'une dioptrie. Le numéro de verre (diminué d'une dioptrie)
indique en dioptrie, le degré d'hypermétropie.
Lorsque l'ombre est inverse, c'est que
l'oeil est myope. On place successivement devant l'oeil examiné, des
verres concaves de force croissante jusqu'à ce que l'ombre deviennent
directe. A ce moment là, l'oeil est rendu à peu près
emmétrope. Le numéro du verre qui redresse l'ombre indique en
dioptrie le degré de la myopie.( En réalité la myopie est
supérieure de 0.50 à une dioptrie.
Si l'ombre est directe dans un méridien
examiné, et inverse dans le méridien qui lui est perpendiculaire,
il y a astigmatisme mixte.
Si le chiffre obtenu dans un méridien est
supérieur au chiffre obtenu dans le méridien qui lui est
perpendiculaire, il y a astigmatisme hypermétropique si l'ombre est
directe, astigmatisme myopique sur l'ombre est inverse.
3. Causes d'erreurs
Il a des causes d'erreurs à la skiascopie. La
principale et la plus habituelle, est le spasme d'accommodation.
Il arrive chez l'enfant surtout, que l'ombre apparaisse
tantôt directe, tantôt inverse. C'est peut-être parce que
l'enfant ne regarde pas constamment au loin, mais c'est en
général un signe de spasme d'accommodation. On peut alors
instiller une goutte d'atropine collyre à un pour cent, et reprendre
l'examen à quelques minutes. Le mieux si cella est possible est de
renvoyer l'examen, en recommandant au parent d'instiller une goute d'atropine
chaque jour pendant les quatre jours qui précèdent l'examen.
L'accommodation est alors relâchée. Mais alors, on explosé
à une autre cause d'erreur ; lorsqu'on pratique la skiascopie sur
la pupille en mydriase, on mesure non plus la réfraction de la partie
centrale du cristallin mais une aire périphérique dont la
réfraction peut être un peu différente.
Il est bon alors d'interposer devant l'oeil un écran
à trousse sténopéïque tenu très près de
l'oeil et on examine la réfraction à travers cet orifice.
Même chez l'adulte, si l'accommodation n'est pas complètement
relâchée, on risque de prendre pour la myopie, ce qui n'est que
spasme d'accommodation. On risque d'apprécier l'hypermétropie
à un degré moins élevé que ne l'est en
réalité. C'est pourquoi, il est bon de répéter
plusieurs fois l'examen en recommandant au malade de regarder au loi.
D'autre part, la skiascopie cesse d'être exacte pour le
degré élevé de myopie ou d'hypermétropie.
4. Ophtalmométrie
Elle mesure la courbure de la surface antérieure de la
cornée.
Principe :
La cornée se comporte vis-à vis des objets qui
se réfléchissent à sa surface exactement comme un miroir
convexe. Les images réfléchies sont d'autant plus petite que sa
courbure est plus forte. L'ophtalmomètre est un appareil qui permet de
produire sur la cornée des images réfléchies , au
besoin les mesurer, mais surtout d'apprécier la différence de la
courbure de la cornée dans ses deux méridiens principaux.
5. Méthode subjective de Donders
La skiascopie suffit à déterminer la
réfraction. Elle est seule applicable aux jeunes enfants.
La méthode subjective est basée sur
l'appréciation du sujet lui-même. C'est l'épreuve de
contrôle par laquelle on termine. C'est une sorte de vérification
des résultats obtenus par les méthodes objectives à
laquelle participe le patient. Elle répond en somme au but final de
l'examen qui d'assurer aux malades la correction par les verres à la
fois la plus rapprochée de l'idéale optique avec laquelle il voit
mieux avec le maximum de confort.
Elle n'est pas sans inconvénient surtout lorsqu'elle
s'adresse à des sujets nerveux. Elle représente pour
l'ophtalmologue un exercice salutaire parce qu'elle le familiarise avec les
nuances, avec la souplesse qu'il faut appliquer à la prescription des
verres.
C'est une méthode d'opticien sans doute, mais
l'ophtalmologue ne doit pas la dédaigner.
C. REFRACTION DYNAMIQUE OU ACCOMMODATION.
L'oeil humain possède la faculté d'adapter son
foyer de façon à voir toujours nettement des objets placés
à des distances différentes.
La mise au point est assurée par les mécanismes
de l'accommodation. Celle-ci est due aux modifications que subit le cristallin
sous l'influence de la contraction du muscle ciliaire. L'oeil augmente ainsi sa
réfraction.
Lorsque l'oeil emmétrope est au repos, en état
de réfraction statique, les rayons parallèles venus de l'infini
(d'un objet éloigné) sont rassemblés en un foyer
situé sur la rétine.
L'objet éloigné est vu distinct et sans effort.
En cette situation de réfraction statique, les rayons venus d'un objet
rapproché,(d'un point f) atteignent l'oeil en divergeant. Ils sont
rassemblés en un faisceau convergent dont le foyer, dit
« foyer conjugué » F' est situé en
arrière de la rétine. Les objets rapprochés sont donc vus
indistincts. Si l'oeil est sollicité pour la vision rapprochée,
son pouvoir réfringent est augmenté par l'accommodation. Les
rayons divergents venus de cet objet sont réunis cette fois sur le plan
de la rétine ; l'objet est vu net. Par contre, en cette situation
de réfraction dynamique, les rayons parallèles, venus de cet
objet éloigné forment leur foyers en avant de la rétine en
atteignant le plan de celle-ci sous forme d'un faisceau divergent. Les objets
éloignés sont vus flous.
Ainsi l'oeil ne peut être adapté en même
temps pour deux distances différentes. Il peut modifier sa
réfraction statique en diminuant son pouvoir réfringent, c'est
ainsi que le myope ne peut pas voir sans l'aide des lunettes au-delà de
son ponctum remontum (voir plus loin).
D. LES TROUBLES D'ACCOMMODATION
L'intégrité de l'accommodation
dépend :
- de la plasticité du cristallin.
- de l'innervation du muscle ciliaire.
E. LES AMETROPIES
· HYPERMETROPIE
L'axe de l'oeil étant trop court, les rayons
parallèles venus de l'infini, convergent vers un foyer qui serait
situé en arrière de la rétine. Le faisceau de rayon
rencontre la rétine avant d'avoir achevé sa convergence, il se
forme sur la rétine une zone lumineuse, floue, « un cercle de
diffusion ».
OEil
hypermétrope
· MYOPIE
L'axe antéropostérieur de l'oeil étant
trop long (myopie axile), les rayons venus de l'infini se réunissent en
un foyer situé au devant de la rétine, de sorte que celle-ci
reçoit des rayons divergent. Il est en résultat sur la
rétine, une image diffuse, fait de cercles de diffusion.
Les vices de réfraction ne relèvent pas
seulement d'un défaut ou d'un excès dans le diamètre
antéropostérieur de l'oeil. Nous verrons qu'ils peuvent relever
d'une anomalie de courbure des surfaces de réfraction ou d'une
anomalie de réfringence des milieux.
OEil myope
· ASTIGMATISME
C'est un vice de réfraction résultant
d'une anomalie de courbure de la cornée qui, dans ce cas, n'a pas la
forme d'une surface sphérique.
REFRACTION DYNAMIQUE : ACCOMODATION
Tel est l'état de l'oeil envisagé au repos,
comparé à un appareil photographique à court foyer,
à l'état de réfraction statique.
Dans un appareil photographique, si l'objet est
rapproché, la mise au point est défectueuse ; il faut la
modifier. Elle se fait en augmentant la profondeur de la chambre noire. Dans
l'oeil, dont la coque sclérale est inextensible, la mise au point est
assurée par une augmentation de la réfringence ; celle-ci
est réalisée grâce aux modifications de la courbure du
cristallin, sous l'influence de la contraction du muscle ciliaire, par le
mécanisme de l'accommodation.
TRAITEMENT OU CORRECTION OPTIQUE DES AMETROPIES
1. CORRECTION D'UN OEIL HYPERMETROPE13(*)
L'oeil hypermétrope est un oeil trop court. Les rayons
parallèles provenant d'un objet éloigné convergent vers un
point théorique situé en arrière de la rétine. Pour
que l'image reçue sur la rétine soit nette, il faut faire avancer
son foyer. On obtient ce résultat en plaçant devant l'oeil, un
verre convergent de signet (ou lentille convexe)
2. CORRECTION D'UN OEIL MYOPE14(*)
On corrige l'oeil myope par le port de verres ou lentilles
concaves. Les rayons parallèles qui entrent par une face sortent alors
de l'autre face divergeant. On parle de verres divergeant ou verres
négatifs.
3. CORRECTION D'UN OEIL ASTIGMATE15(*)
L'oeil astigmate est corrigé par une lentille ou verre
cylindrique (ou torique) n'ayant pas le même pouvoir de réfraction
dans tous les secteurs. Ces verres au lieu d'avoir un foyer unique qui est en
forme d'un point, il a deux foyers en forme d'une ligne, qui ne sont pas
à la même distance. Il y a des lentilles ou verres cylindriques
concaves, cylindriques convexes et cylindriques mixtes. Ils servent à
corriger des yeux dont la courbure cornéenne est
irrégulière. Ces verres sont orientés perpendiculairement
au méridien à corriger.
DEUXIEME PARTIE :
APPROCHE PRATIQUE
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DU TERRAIN
D'INVESTIGATION
1. SIUTUATION GEOGRAPHIQUE
Le complexe scolaire UKWELI est situé dans la commune
de Dilala, district de Kolwezi, province du Katanga, en République
Démocratique du Congo.
Il est limité de la manière suivante :
· A l'Est par le quartier général de la
garnison militaire de Kolwezi.
· A l'Ouest par l'avenue Butembo
· Au nord par l'avenue Femmes congolaises
· Au sud par l'avenue Manika
2. ECOLE DE CONTINGENCE
2.1. Historique
Le complexe scolaire Ukweli fut créé en 1977
après la zaïrianisation alors que l'école belge fermait ses
portes. Ne sachant où caser les enfants des agents de cadre zaïrois
à l'époque, la société fût obligée de
construire des nouvelles écoles. C'est le cas de Maadini à L'shi
et Ustawi.
2.2. Services organisés (Administration)
Il existe dans ce complexe, deux niveaux d'études. Le
niveau primaire et le secondaire mais nos recherches se limitent au cycle
primaire qui lui regroupe deux écoles :
A. UKWELI 1.
On y retrouve trois classes de première année et
deux classes de deuxième année au degré
élémentaire.
Deux classes de troisième et deux de quatrième
au degré moyen.
Et, deux classes de cinquième et une de sixième
au degré terminal
B. UKWELI 2.
Il y a deux classes de première année et deux
classes de deuxième année au degré
élémentaire.
Trois classes de troisième et deux de quatrième
au degré moyen.
Et, deux classes de cinquième et deux de sixième
au degré terminal
3. CAPACITE D'ACUEIL16(*)
Le complexe scolaire UKWELI primaire a une capacité
d'accueil de 1635 élèves, encadrés par 25 enseignants et
deux chefs d'école.
4. MOYENS D'ACCES ET DE PARCOURS
Le complexe scolaire UKWELI est situé à une
heure de marche du centre ville, 15 minutes de marche du rond point Mwangeji et
20 minutes de marche du triangle Malu.
Les élèves et les professeurs s'y rendent en
bus, taxis, véhicules familiaux, à vélo ou à pied
selon la distance qui les sépare de l'école.
5. ORGANIGRAMME (Structure et fonctionnement)
D.S.O/ENS/DIR
CHEF DE SERVICE ENS/O
INSPECTION PRIMAIRE ENS PRIMAIRE/O
CHEF D'ECOLE
UWELI 1
CHEF D'ECOLE
UWELI 2
CHAPITRE QUATRIEME : METHODOLOGIE DU TRAVAIL
4.1 METHODE
Pour atteindre nos objectifs, nous nous sommes servi des
méthodes d'enquête descriptive transversale
rétrospective :
· Enquête descriptive menée en vue de
connaître la fréquence et les caractéristiques d'un
problème de santé dans un groupe de personnes ou une population
à l'aide des mesures cliniques ou d'interrogatoire des
personnes.17(*)
· Rétrospective ; en utilisant des dossiers
tels qu'ils ont été préalablement remplis sur un
trimestre, un semestre ou trois trimestres.18(*)
· Transversale, en caractérisant un groupe de
personnes (élèves malvoyants, parents d'élèves
malvoyants) à un moment donné.
4.2 TECHNIQUES
· Observation directe
· Questionnaire (adressé aux parents
d'élèves malvoyants). Cette technique est un outil
standardisé pour recueillir les infirmations de manière
indirecte.
· Interview d'une catégorie des parents des
enfants malvoyants. Elle nous permet de compléter les informations que
le questionnaire n'a pas su nous révéler.
· Documentaire (Consultation de différents
documents scolaires des enfants malvoyants : bulletin, cahier de points,
Internet, livres...).Nous a permis de puiser les informations contenues dans
les dossiers des élèves malvoyants et nous ressourcer chez
différents auteurs dont les ouvrages constituent notre bibliographie)
· Statistiques. Cette technique nous a permis de
dénombrer les effectifs de notre échantillon et leur
répartition selon les tableaux représentés dans ce
travail.
4.3 MATERIEL
Nous nous sommes servi de matériels suivants :
· Registres
· Bic
· Papiers
· Tableaux optométriques
· Monture sans verres
· Caches de l'oeil
· Cahiers des points des élèves....
4.4 POPULATION ET ECHANTILLONNAGE
Notre population a été constituée de
tous les enfants malvoyants et de leurs parents. Il s'agit des enfants inscrits
durant l'année scolaire 2007-2008.
Par un échantillonnage exhaustif, nous avons inclus
toutes nos unités statistiques dans l'échantillon soit 160
élèves et 160 parents
4.5 TYPE D'ETUDE19(*)
A la limite de nos moyens, nous avons opté pour une
étude d'observation à visée descriptive,
rétrospective, transversale, d'une durée d'une année
scolaire.
a. Etude à visée descriptive :
Nous avons opté pour cette étude car les
données descriptives donnent suffisamment d'information pour permettre
aux chercheurs à établir des programmes efficaces.
En plus, les études descriptives ont souvent fourni les
premières pistes importantes sur les déterminants possibles d'un
événement ou une anomalie.
Elles servent surtout à formuler une hypothèse
ou des hypothèses qui pourront être ultérieurement
vérifiées par une approche analytique.
Nous avons également utilisé une étude
transversale, qui a été réalisée à un moment
donné et nous a fourni des renseignements relatifs à la baisse de
l'acuité visuelle(B.A.V) et de l'attitude des parents face à la
correction optique de leurs enfants malvoyants.
b. Etude rétrospective
C'est une étude descriptive dans laquelle le
début de la période d'observation est antérieur à
la date du début d'étude.
c. Observation.
Elle nous a permis d'observer les caractère des
variables à l'étude.
4.6. VARIABLES ET PRINCIPES D'ANALYSES
Dans cette étude, nous nous proposons comme variables
à analyser :
· Fréquence des enfants malvoyants du complexe
scolaire UKWELI primaire en les regroupant selon les classes.
· Types d''anomalie de réfraction selon les
classes.
· Corrélation entre malvoyance et rendement
scolaire.
· Attitudes des parents vis-à-vis de la correction
optique, par port des lunettes optiques, des lentilles optiques ou par une
intervention chirurgicale (Kératectomie radiaire).
· Fréquence enfants corrigés selon les
classes.
· Attitudes des parents des enfants corrigés
Comme Principe d'analyse, nous nous proposons de relever le
pourcentage
4.7 CRITERES DE SELECTION ET D'ACCEPTABILITE
Il faut :
· Etre un ou une élève du complexe scolaire
UKWELI primaire.
· Avoir une baisse de l'acuité visuelle.
C'est-à-dire être malvoyant.
· Etre parent d'un enfant malvoyant du complexe scolaire
UKWELI primaire.
Pour accepter s'une attitude correcte, nous nous fixons comme
critère d'acceptabilité 70% de parents doivent faire montre d'une
attitude correcte de différente variable à l'étude.
4.8 DIFFICULTES RENCONTREES
· Manque d'une bibliothèque fiable dans le milieu
académique
· Absence d'un médecin oculiste à
Kolwezi
· Manque de collaboration et indisponibilité de
certains parents des enfants malvoyants.
CHAPITRE CINQUIEME : PRESENTATION ET ANALYSE DES
RESULTATS
5.1. PRESENTATION
Tableau n°1 : Fréquence des
élèves malvoyants d'UKWELI1 selon les classes.
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
8
|
10,81%
|
2ème année
|
5
|
6,75%
|
3ème année
|
8
|
10,81%
|
4ème année
|
14
|
18,91%
|
5ème année
|
23
|
31,1%
|
6ème année
|
16
|
21,62%
|
TOTAL
|
74
|
100%
|
Commentaire
Les classes de cinquième viennent en tête avec 23
élèves malvoyants soit 31,1%, suivi des classes de
sixième, 16 élèves soit 21,62% d'élèves
malvoyants, 14 en quatrième soit 18,91% d'élèves
amétropes.
Les classes de deuxièmes années viennent boucler
la boucle avec 5 élèves malvoyants soit 6,75%
Graphique
Tableau n°2 : Fréquence des
élèves malvoyants d'UKWELI2 selon les classes:
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
19
|
22,09%
|
2ème année
|
2
|
2,32%
|
3ème année
|
6
|
9,67%
|
4ème année
|
20
|
23,25%
|
5ème année
|
17
|
19,76%
|
6ème année
|
22
|
25.58%
|
TOTAL
|
86
|
100%
|
Commentaire
Dans ce tableau, les classes de sixième se retrouvent
tête avec 22 malvoyants soit 25.8% ; suivi de celles de
quatrième avec 20 élèves malvoyants soit 23.25%. Les
classes de deuxième année ont moins d'élèves
malvoyants : 2 soit 2.32%
Graphique
Tableau n°3 TOTAL DES MALYOYANTS( UKWELI 1 Et
2)
CLASSES
|
UKWELI1
|
UKWELI2
|
TOTAL
|
1° année
|
8
|
19
|
27
|
2ème année
|
5
|
2
|
7
|
3ème année
|
8
|
6
|
14
|
4ème année
|
14
|
20
|
34
|
5ème année
|
23
|
17
|
40
|
6ème année
|
16
|
22
|
38
|
TOTAL
|
74
|
86
|
160
|
Graphique
REPARTITION SELON LES TYPES D'AMETROPIES
Tableau n°4 : Les élèves malvoyants
myopes selon les classes
L'analyse de la variable myope selon les classes nous
permettra de connaître les effectifs des myopes et leurs
conséquences.
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
Total malvoyants
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
20
|
27
|
74.07%
|
2ème année
|
5
|
7
|
71.42%
|
3ème année
|
10
|
14
|
71.42%
|
4ème année
|
28
|
34
|
82.35%
|
5ème année
|
30
|
40
|
75%
|
6ème année
|
32
|
38
|
84.21%
|
TOTAL
|
125
|
160
|
78.12%
|
Commentaire:
Parmi les enfants malvoyants, les classes du degré
moyen et terminal regorgent beaucoup plus de myope soit 84,21% en
sixième, 82,35% en quatrième 75% en cinquième la
troisième et la deuxième année sont au plus bas niveau
avec 71,42%
Graphique
Tableau n°5 :
Les élèves malvoyants hypermétropes
selon les classes.
CLASSES
|
EFFECTIF des Hypermétropes
|
Effectif total des malvoyants
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
5
|
27
|
18,5%
|
2ème année
|
2
|
7
|
28,5
|
3ème année
|
3
|
14
|
21,4
|
4ème année
|
4
|
34
|
11,7
|
5ème année
|
7
|
40
|
23,3
|
6ème année
|
4
|
38
|
12,5
|
TOTAL
|
25
|
160
|
15,6
|
Commentaire :
Dans ce tableau, le classe de deuxième a la plus forte
densité des hypermétropes, soit 28,5% ; suivie de la
cinquième avec 23,3%, enfin la quatrième année avec
11,7%
Graphique
Tableau n°6
Les élèves malvoyants astigmates selon les
classes.
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
Effectif total des malvoyants
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
2
|
27
|
7,4%
|
2ème année
|
0
|
7
|
0%
|
3ème année
|
1
|
14
|
7,1%
|
4ème année
|
2
|
34
|
5,8%
|
5ème année
|
3
|
40
|
10%
|
6ème année
|
2
|
38
|
6,2%
|
TOTAL
|
10
|
160
|
6,2%
|
Commentaires :
Nous constatons que les classes de cinquième un taux
plus élevés d'astigmates soit 3 élèves sur 40
(10%). Les classes de première viennent en deuxième position avec
2 élèves astigmates sur 27 soit 7,4 %, suivies de celles de
troisième année avec 7,1%, suivies de celles de sixième
année avec 6,2%. La quatrième vient en avant dernière
position avec 5,8% et enfin les classes de deuxième sont au bas de
l'échelle avec 0 astigmates soit 0%.
Graphique
Tableau n°7
Rendement scolaire des élèves malvoyants myopes
selon les classes.
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
Effectif total des malvoyants
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
13
|
20
|
65%
|
2ème année
|
3
|
5
|
60%
|
3ème année
|
3
|
10
|
30%
|
4ème année
|
20
|
28
|
71,4%
|
5ème année
|
23
|
68
|
76,6%
|
6ème année
|
27
|
32
|
84,3%
|
TOTAL
|
89
|
125
|
71,2%
|
Commentaire :
Dans ce tableau, les classes de sixième se retrouvent
au sommet avec 27 réussites sur 32 soit 84% qui ont un bon rendement
scolaire. Suivies des classes de cinquième avec 23 sur 30 soit 76,6%,
les classes de quatrième avec 20 Sur 28 soit 71,4 % les classes de
deuxième viennent en avant dernière position avec 60% et enfin
celles de troisième avec 30%.
Graphique
Tableau n°8
Rendement scolaire des élèves malvoyants
hypermétropes selon les classes. (Taux de réussite)
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
Effectif total des malvoyants
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
3
|
5
|
60%
|
2ème année
|
1
|
2
|
50%
|
3ème année
|
1
|
3
|
33%
|
4ème année
|
2
|
4
|
50%
|
5ème année
|
4
|
7
|
57%
|
6ème année
|
2
|
4
|
50%
|
TOTAL
|
13
|
25
|
52%
|
Commentaire
A la lumière de ce tableau, il est à noter que
les classes de première présentent la fréquence plus
élevée des réussites soit 60% suivies de la
cinquième avec 57%, les sixièmes et quatrièmes avec 50%
enfin les troisièmes avec 33%
Graphique.
Tableau n°9
Rendement scolaire des élèves malvoyants
astigmates selon les classes.
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
Effectif total des malvoyants
|
POURCENTAGE
|
1° année
|
0
|
2
|
0%
|
2ème année
|
0
|
0
|
0%
|
3ème année
|
1
|
1
|
100%
|
4ème année
|
1
|
2
|
50%
|
5ème année
|
1
|
3
|
33%
|
6ème année
|
1
|
2
|
50%
|
TOTAL
|
4
|
10
|
40%
|
Commentaire :
Selon le tableau ci- haut, les classements montrent que les
classes de troisième ont le taux de réussite le plus
élevé soit 100% de réussite tandis que la première
année se classe en dernière position avec 0%
Graphique
Tableau n°10
Nombre des enfants malvoyants myopes corrigés selon
les effectifs des malvoyants et porteurs des lunettes optiques selon les
effectifs des malvoyants par classe, tandis que les myopes des classes
restantes ne portent de correction optique.
CLASSES
|
EFFECTIFS des myopes corrigés
|
Total des myopes
|
%
|
1° année
|
1
|
20
|
5
|
2ème année
|
0
|
5
|
0
|
3ème année
|
0
|
10
|
0
|
4ème année
|
0
|
28
|
0
|
5ème année
|
1
|
30
|
3,3
|
6ème année
|
0
|
32
|
0
|
TOTAL
|
2
|
125
|
1,6
|
Commentaire
A la lumière de ce tableau, nous constatons que la
classe de première année vient en tête ave 5% d'effectif
corrigé et porteurs des lunettes et 3% en cinquième année,
tandis que les myopes des classes restantes ne portent pas de correction
optique.
Graphique :
Tableau n°11
Fréquence des enfants malvoyants hypermétropes
corrigés et porteurs des lunettes optiques selon les effectifs
hypermétropes par classes.
CLASSES
|
EFFECTIFS des hypermétropes corrigés
|
Effectifs total des hypermétropes
|
%
|
1° année
|
0
|
5
|
0
|
2ème année
|
0
|
2
|
0
|
3ème année
|
0
|
3
|
0
|
4ème année
|
0
|
4
|
0
|
5ème année
|
0
|
7
|
0
|
6ème année
|
0
|
4
|
0
|
TOTAL
|
0
|
25
|
0
|
Commentaire :
En analysant ce tableau, nous nous rendons compte qu'aucun
hypermétrope n'est porteur des lunettes optiques sur les 25
hypermétropes.
Tableau N°12
Fréquence des enfants malvoyants astigmates
corrigés et porteurs des lunettes optiques selon les effectifs des
astigmates par classe.
CLASSES
|
EFFECTIFS des astigmates corrigés
|
Effectifs des astigmates
|
%
|
1° année
|
0
|
2
|
0
|
2ème année
|
0
|
0
|
0
|
3ème année
|
0
|
1
|
0
|
4ème année
|
1
|
2
|
50
|
5ème année
|
0
|
3
|
0
|
6ème année
|
0
|
2
|
0
|
TOTAL
|
1
|
10
|
10%
|
Commentaire :
A la lumière de cette table, nous constatons que la
seule classe de quatrième 50% de correction et port des lunettes
optiques des astigmates.
Graphique :
Tableau n° 13
Attitude des parents des élèves Myopes face au
port des lunettes ou lentilles optiques.
Attitude
|
Effectifs des parents
|
Pourcentage
|
Favorable
|
21
|
16.8%
|
Non Favorable
|
104
|
83%
|
Total
|
125
|
100%
|
Commentaire :
Selon le tableau ci-dessus, 21 parents soit 16.8% sont
favorables, tandis que les 104 autres parents soit 83.2% sont
défavorables au port des lunettes ou lentilles optiques par leurs
enfants myopes.
Graphique
Tableau n°14
Attitude des parents face au port des lunettes optiques ou
lentilles optiques des enfants malvoyants hypermétropes.
Attitude
|
Effectifs des parents
|
Pourcentage
|
Favorable
|
5
|
20%
|
Non Favorable
|
20
|
80%
|
Total
|
25
|
100%
|
Commentaire :
Dans le tableau ci-dessus, 20% des parents des enfants
malvoyants hypermétropes sont favorables au port des lunettes ou
lentilles optiques par leurs enfants, tandis que 80% des parents sont non
favorables au port des lunettes ou lentilles optiques par leurs enfants.
Graphique
Tableau n°15 :
Attitude des parents face à la correction et port des
lunettes ou lentilles optiques de leurs enfants astigmates.
Attitude
|
Effectifs des parents
|
Pourcentage
|
Favorable
|
4
|
40%
|
Non Favorable
|
6
|
60%
|
Total
|
10
|
100%
|
Commentaire
A la lumière de ce tableau, 40% des parents sont
favorables à la correction et au port des lunettes ou lentilles optiques
de leurs enfants astigmates tandis que 60% ne sont pas favorable
Graphique :
Tableau n°16
Attitude des parents des enfants malvoyants myopes face
à l'intervention chirurgicale sur l'oeil (kératectomie
radiaire)
Attitude
|
Effectifs des parents
|
Pourcentage
|
Favorable
|
4
|
3.2%
|
Non Favorable
|
121
|
96.8%
|
Total
|
125
|
100%
|
Commentaire
Le tableau ci haut met en évidence le fait 3.2% des
parents seulement sont favorables à une kératectomie sur l'oeil
de leurs enfants myopes.
Graphique :
Tableau n°17
Attitude des parents des enfants malvoyants
hypermétropes face à une intervention chirurgicale sur l'oeil
malvoyant.
Attitude
|
Effectifs des parents
|
Pourcentage
|
Favorable
|
2
|
8%
|
Non Favorable
|
23
|
92%
|
Total
|
25
|
100%
|
Commentaire :
Dans ce tableau, 8% des parents sont favorables à une
intervention chirurgicale en faveur de leurs enfants malvoyants
hypermétropes tandis que les 92% des parents ne sont pas favorables
à cette intervention.
Graphique
Tableau n° 18
Attitude des parents des enfants malvoyants astigmates, face
à l'intervention chirurgicale sur l'oeil (kératectomie
radiaire).
Attitude
|
Effectifs des parents
|
Pourcentage
|
Favorable
|
1
|
10%
|
Non Favorable
|
9
|
90%
|
Total
|
10
|
100%
|
Commentaire :
Selon le tableau ci-dessus, 10% des parents des enfants
malvoyants astigmates sont favorables à l'intervention chirurgicale sur
l'oeil astigmate de leurs enfants, tandis que 90% sont non favorables.
Graphique
LES VARIABALES PARASITES
Tableau n°19
Questions en rapport avec la connaissance par les parents des
enfants malvoyants, sur les avantages du port des lunettes médicales.
Réponses attendues
|
Réponses obtenues
|
%
|
160
|
140
|
87,5%
|
Graphique
Tableau n°20.
Questions en rapport avec la connaissance sur la myopie.
Réponses attendues
|
Réponses obtenues
|
%
|
160
|
80
|
50 %
|
Graphique :
Tableau n° 21
Question en rapport avec la connaissance sur les moyens qu'on
utilise pour corriger la myopie.
Réponses attendues
|
Réponses obtenues
|
%
|
160
|
60
|
37,5 %
|
La moyenne de connaissance par les parents sur les moyens
utilisés pour corriger les anomalies de la vision des enfants est de
37,5.3%.
Graphique :
Tableau n°22
Questions en rapport avec la connaissance des parents sur les
conséquences de la non correction d'une myopie.
Réponses attendues
|
Réponses obtenues
|
%
|
160
|
16
|
10 %
|
Graphique
Tableau n° 23.
Question en rapport avec la connaissance sur l'âge
à partir duquel on peut corriger un enfant malvoyant.
Réponses attendues
|
Réponses obtenues
|
%
|
160
|
60
|
37,5 %
|
Graphique
DISCUSSION ET COMMENTAIRE
Au regard des résultats compris dans les tableaux 1 et
2 relatif à la fréquence des élèves malvoyants,
selon les classes, il ressort pour nous de relever pour les deux
écoles, un total de 160 élèves malvoyants. Le constat le
plus saillant est que les plus fortes fréquences s'observent au
degré terminal. Cette situation peut être tributaire. Aux
degrés élémentaire et moyen, l'enfant paraît ne pas
s'apercevoir qu'il est malvoyant. Des facteurs tels que les lectures
intempestives, les devoirs à domiciles et le cerveau en perpétuel
développement expliquant le désir de tout connaître peuvent
expliquer cette disparité.
L'analyse des résultats des tableaux 4, 5 et 6
reprenant la répartition selon les types d'amétropies, il y a
possibilité de conclure délibérément que la myopie
est l'amétropie la plus fréquente à UKWELI. D'ailleurs ce
constat rejoint les idées de H. AMARD & BONET qui stipulent que
toutes de toutes les amétropies, les plus fréquentes sont les
amétropies dynamiques dont la myopie.
En observant les résultats du rendement scolaire des
tous les élèves malvoyants repris dans le tableau 7, 8 et 9,
selon qu'il s'agit des élèves myopes par rapport à notre
critère d'acceptabilité, les classes de première,
deuxième et troisième année nous laissent observer un
rendement médiocre
Pour les hypermétropes aucune classe, ne satisfait
à notre critère d'acceptabilité quant aux astigmatismes,
seule la classe de troisième année satisfait notre
critère d'acceptabilité ? De ces observations, il y a lieu
de déduire clairement que l'hypermétropie et astigmatisme sont
des amétropies dont les conséquences paraissent trop
fâcheuses. Qu'à cela ne tienne, faut-il avoir à l'esprit
que ce phénomène peut aussi s'expliquer par le fait que leur
distribution selon les classes est exiguë ?
L'analyse des tableaux 10, 11 et 12 qui reprennent ces
résultats liés à la correction des amétropies,
selon qu'il s'agisse de la myopie, 2 enfants sur 125 ont été
corrigés.
Les résultats sont décevants. Ce constat
corrobore le résultat des tableaux 7, 8 et 9 relatifs aux
rendements qui, pour nous, ne sont pas reluisants. La question que nous nous
posons et qui constitue notre inquiétude est celle de savoir pourquoi la
plupart de ces enfants ne sont pas corrigés. Les parents savent-ils que
leurs enfants voient mal ? Ou alors, ils le savent et n'acceptent pas
seulement la correction. Quant à la correction des hypermétropes
aucun enfant n'a été corrigé. Seul un enfant astigmate a
été corrigé. Ce qui n'est pas fameux pour nous. Faut-il
envisager les séances d'Information, d'éducation et de
Communication sanitaire ?
Selon qu'il s'agit de l'attitude des parents des
élèves face au port des lunettes ou lentilles optiques. Les
résultats de ce tableau 13, 14 et 15 nous révèlent les
causes pour lesquelles les enfants ne sont pas corrigés. Sur ce, 125
parents des enfants myopes seul 16.8 sont d'avis favorable à la
correction de leurs enfants par les lentilles ; pourcentage très
faible par rapport à notre critère d'acceptabilité.
Ce même constat s'applique aussi aux parents des
élèves malvoyants hypermétropes et astigmates.
L'hypothèse selon laquelle « malgré les avantage que
l'élève malvoyant peut tirer de la vue corrigée, certains
parents n'accepteraient pas la correction des amétropies de leurs
enfants » est entrain d'être corroboré ici.
Au vu des résultats relatifs à l'intervention
chirurgicale sur l'oeil repris dans les tableaux 16, 17 et 18 comme pour le
port des lunettes et au regard de notre critère d'acceptabilité,
les parents ne sont pas d'avis favorable et que le manque d'information serait
l'élément crucial qui expliquerait cette situation.
En rapport aux réponses du questionnaire adressé
aux parents des enfants malvoyants (cfr tableau 19, 20, 21 et 22 et 23), le
pourcentage moyen est très en dessous de notre critère
d'acceptabilité. Ceci confirme le manque d'information des parents de
ces enfants.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre étude menée sur l'attitude des
parents face à la correction optique des enfants malvoyants du complexe
scolaire UKWELI primaire qui s'est étalé sur la période
allant de novembre 2007 au mois de mai 2008.
De manière générale, le but de ce travail
a été de monter l'attitude des parents face à la
correction optique des enfants du complexe scolaire UKWELI.
Nous nous sommes assigné les objectifs
spécifiques suivants :
- Identifier les enfants malvoyants du complexe scolaire
UKWELi primaire.
- Identifier les parents des élèves malvoyants
du complexe UKWELi primaire.
- Déterminer pour chaque enfant malvoyant, le type
d'anomalie de réfraction selon les classes.
Pour atteindre nos objectifs, nous avons utilisé les
méthodes d'enquête descriptive rétrospective transversale
et nous nous sommes servi des techniques d'observation directe, questionnaire,
interview, documentaire, statistique.
Concernant le type d'étude, nous avons fait une
étude d'observation à visée descriptive
rétrospective transversale.
Nous nous sommes fixés les critères
d'acceptabilité à 70 % de parents devant faire montre d'une
attitude correcte des différentes variables à l'étude.
Les résultats auxquels nous sommes arrivé se
présentent de la manière suivante :
- 27 malvoyants en première année dont 20
myopes, 5 hypermétropes et 2 astigmates.
- 7 malvoyants en deuxième année dont 5 myopes,
2 hypermétropes et 0 astigmates.
- 14 malvoyants en troisième dont 10 myopes, 3
hypermétropes et 1 astigmates.
- 34 malvoyants en quatrième année dont 28
myopes, 4 hypermétropes et 2 astigmates.
- 40 malvoyants en cinquième année dont 30
myopes, 7 hypermétropes et 3 astigmates.
- 38 malvoyants en sixième année dont 32
myopes, 4 hypermétropes et 2 astigmates.
Bref, 125 myopes, 25 hypermétropes et 10 astigmates.
- 16.8% des parents sont pour le port des lunettes ou
lentilles par les enfants myopes ce qui est loin de notre critère
d'acceptabilité.
- 20% des parents sont favorables à la correction de
leurs enfants hypermétropes.
- 40% des parents acceptent la correction optique de leurs
enfants astigmates.
- 3.2% sont pour la chirurgie oculaire (kératectomie
radiaire) de leurs enfants myopes.
- 8% des parents sont d'accord avec la chirurgie compensatoire
des yeux de leurs enfants hypermétropes.
- Enfin 10% des parents des enfants malvoyants astigmates sont
pour la chirurgie correctrice de la vue de leurs enfants.
Notre hypothèse selon laquelle
« malgré les avantages que l'élève malvoyant
peut tirer de la vue corrigée, certains parents n'accepteraient pas la
correction des amétropies de leurs enfants » se
vérifie.
SUGGESTIONS.
Les erreurs de la réfraction chez l'enfant ne sont pas
à ignorer par les parents. Lorsqu'elles ne sont pas traitées,
elles entraînent une diminution de la vision et gênent les
activités scolaires de l'enfant.
Les parents doivent veiller aux signes suivants :
- Difficultés à lires les petites lettres a plus
de cinq mètres.
- Froncement des yeux pour essayer de voir les objets distants
tels que la télévision.
- Tenue d'un livre près du visage pour lire.
- Fatigue des yeux si l'enfant essaye de lire longtemps.
- Strabisme.
- Gonflement des paupières et froncement des yeux
à tout instant.
- Oculalgies
- Céphalées.
Les parents doivent amener les enfants chez un ophtalmologue
après avoir constaté un des signes ci -haut cités.
RECOMMANDATIONS
· Aux autorités de l'école primaire
Ukweli :
- Faire passer un test d'acuité visuel aux enfants
utilisant la méthode analphabète.
· Aux autorités médicales de la
Gécamines
- Faire en sorte que chaque hôpital Gécamines ait
un médecin ophtalmologue afin de prendre en charge les enfants
malvoyants.
- Organiser des réunions de formation ou d'information
des enseignants, des infirmiers et même des parents des
élèves et des étudiants afin de vulgariser le
dépistage des malvoyants dans le cadre des soins de santé
primaire.
- Pour les enfants de moins de cinq ans, un examen
ophtalmologique semestriel est souhaitable.
- La médecine scolaire doit être une
activité effective dans sa pratique comme en théorie.
BIBLIOGRAPHIE
A. Livres
1. Dr Abderrahim CHATMI, Epidémiologie,
édition 2003.
2. Dr Jean Keleon., Santé des yeux
3. PAUL BONNET ; Ophtalmologie Clinique,
édition 1978.
4. Henry Hamard, Décision en Ophtalmologie,
édition 1993
5. Maurice Tièce, Guide de formation personnelle,
édition 1974
B. FICHIERS MULTIMEDIAS
1. Encyclopédie du corps humain, Microsoft, édition
2003
2. Encyclopédie médicale, Microsoft, édition
2006
3. Microsoft Etude Encarta 2007
4. Dicos Encarta 2007
C. WEBOGRAPHIE
ESSILOR, http.www.ESSILOR.fr/problem-vision
Nathalie Christophe Melprsse@telbias inserm.fr
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE.......................................................................................I
DEDICACE.........................................................................................II
AVANT
PROPOS................................................................................III
ABREVIATIONS.................................................................................IV
PLAN DU
TRAVAIL..............................................................................V
INTRODUCTION..........................................................................................1
CHOIX DU
SUJET........................................................................................1
PROBLEMATIQUE........................................................................................2
ETAT DE LA
QUESTION................................................................................2
HYPOTHESE_.............................................................................................2
OBJECTIFS.................................................................................................3
APPROCHE
METHODOLOGIQUE...................................................................3
DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE DU
TRAVAIL.........................................4
SUBDIVISION DU
TRAVAIL..................................................................4
PREMIERE PARTIE : APPROCHE
THEORIQUE........................................5
CHAPITRE I :
GENERALITES........................................................................6
ELUCIDATION DES CONCEPTS DE
BASE........................................................6
RAPPEL ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE DU GLOBE
OCCULAIRE........................7
CHAPITRE II : LES REFRACRACTIONS, LES AMETROPIES ET LEURS
CORRECTIONS OPTIQUES
.........................................................................................11
LA
REFRACTION..............................................................................11
LA REFRACTION
STATIQUE...............................................................12
LA REFRACTION DYNAMIQUE OU ACCOMMODATION
.........................18
LES TROUBLES DE
L'ACCOMODATION...............................................18
HYPERMETROPIE............................................................................19
MYOPIE...........................................................................................19
ASTIGMATISME................................................................................20
TRAITEMENT OU CORRECTION
OPTIQUE............................................19
CORRECTION D'UN OEIL
MYOPE..........................................................19
CORRECTION D'UN OEIL
HYPERMETROPE..........................................19
CORRECTION D'UN OEIL
ASTIGMATE..................................................20
DEUXIEME PARTIE APPROCHE
PRATQIUE.........................................22
CHAPITRE IV : PRESENTATION DU TERRAIN
D'INVESTIGATION......................23
SITUATION
GEOGRAPHIQUE.....................................................................23
SERVICES ORGANISES /
ADMINISTRATION.................................................23
CAPACITES
D'ACCEUIL.....................................................................24
CHAPITRE V : METHODOLOGIE DU
TRAVAIL........................................25
METHODES.....................................................................................25
TECHNIQUES..................................................................................26
MATERIEL.......................................................................................26
POPULATION ET
ECHANTILLONNAGE................................................27
TYPE
D'ETUDE.................................................................................27
VARIABLES ET PRINCIPES
D'ANALYSE...............................................27
CRITERES DE SELECTION ET
D'ACCEPTABILITE..................................28
DIFFICULTES
RENCONTREES...........................................................29
CHAPITRE VI : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS.......30
PRESENTATION & INTERPRETATION DES
RESULTATS........................30
DISCUSSION....................................................................................53
CONCLUSION
GENERALE.................................................................55
SUGGESTIONS................................................................................57
RECOMMANDATIONS............................................................................58
BIBLIOGRAPHIE...............................................................................59
TABLE DE
MATIERE.........................................................................60
* 1 ESSILOR,
http.www.ESSILOR.fr/problem-vision
* 2 Nathalie Christophe
Melprsse@telbias inserm.fr
* 3 Dr Abder Rahim CHATMI :
EPIDEMIOLOGIE Coopération. Wallonie P.18
* 4 Dicos, Dictionnaire Encarta
2007 Multimédia
* 5 Idem
* 6 Ib Idem
* 7 Ib Idem
* 8 Ib Idem
* 9 Paul Bonet, NOTIONS
D'OPHTALMOLOGIE, p 66
* 10 Paul Bonet CLINIQUE
OPHTALMOLOGIE, p 87
* 11 M. Fontaine. ELEMENTS
D'OPHTALMOLOGIE, édition 1970
* 12 P. Bonnet. OPHTALMOLOGIE
CLINIQUE, p 42
* 13 Paul Bonet. CLINIQUE
OPHTALMOLOGIQUE, p 28
* 14 Dr Jean Keleon. LA
SANTE DES YEUX. Kangu Mayumbe, p 32
* 15 Dr Jean Keleon. LA
SANTE DES YEUX. Kangu Mayumbe, p 32
* 16 . DSO/ ENS/O/ Bureau des
statistiques
* 17 Dr Abderrahim CHATMI,
EPIDEMIOLOGIE UNILU 2003, p116
* 18 Op-cit
* 19 DR Abderrahim CHATMI.
EIDEMIOLOGIE UNILU 2003 p18
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