Contre histoire de la philosophie / le laboratoire de la philosophie vivante chez Michel Onfray( Télécharger le fichier original )par Rania Kassir Universite Libanaise - DEA 2008 |
C. L'Occident judéo-chrétien et l'Orient musulman :En observateur de la guerre religieuse qui a menacé et qui menace le monde, Michel Onfray, comme nous l'avons déjà montré, a dit son projet d'instituer par la philosophie et non par la force « l'athéisme athée » qui s'avère le seul remède propice. Certainement, la solution donnée par Onfray est considérable car, à notre avis, seul l'athée permet de lancer des ponts entre les hommes, alors que les croyants qui portent des étiquettes lourdes (en tant que sunnite, en tant que maronite, en tant que druze....) ne font qu'élever des murs et s'abstenir de voir l'homme en tant qu'homme.731(*) Dans ces conditions, il est tort de croire que seule la perte d'identité (c'est -à-dire la religion pour les uns) permet de rencontrer l'autre car, à notre avis, la religion n'est pas ce qui fait ce que l'homme est ce qu'il est. L'essence de l'homme réside, en revanche, dans sa nature humaine et athée. Nous naissons athées, mais nous devenons croyants. A ce titre, nous reprenons à notre compte la phrase de Ghazali selon laquelle les fils des chrétiens sont dirigés spirituellement vers le christianisme, ceux des musulmans vers l'islam, ceux des juifs vers le judaïsme.732(*) Cependant, bien que nous soyons favorables à la résolution d'Onfray, il reste que deux remarques peuvent s'imposer à la façon dont Michel Onfray sépare le monde. Pour lui, ce monde est divisé entre un Occident, avec en tête les Etats-Unis, judéo-chrétien et un Orient musulman. Or cette idée mérite d'être discutée, car d'une part Michel Onfray ne traite pas à fond la conjonction entre le christianisme et le judaïsme. Quel est le sens conféré au judéo-christianisme ? Y a-t-il des chrétiens qui se dégagent de la liaison avec le judaïsme ? Ou bien toutes les sectes au sein du christianisme se valent-elles à ce propos ? Et d'autre part, Michel Onfray laisse penser que les Etats-Unis mettent tout le monde musulman dans le même panier en faisant abstraction de la diversité qui régit ce monde. A cet instar, nous nous demandons : les Etats-Unis n'ont-il pas séparé entre une secte et une autre au sein de l'islam ? Les Etats-Unis ne sont-ils pas parvenus à une entente avec l'une des sectes qui servira leurs intérêts ? C'est afin de résoudre ces questions que nous montrons dans un premier lieu en quoi les évangéliques se séparent des autres chrétiens et en un second lieu nous montrons comment les Etats-Unis ne tiennent aucune attitude unilatérale à l'égard d'aucune secte de l'islam mais que ses visées varient en fonction des circonstances et des évènements produits. Commençons par le premier point. Les évangéliques, à l'encontre des autres chrétiens, sont ceux qui croient au deuxième retour du Messie. Dès lors, pour accélérer ce retour, ils soutiennent la fondation de l'Etat d'Israël en Palestine et le rassemblement du peuple juif dans la Terre sainte car, à leurs yeux, le Christ ne reviendra en terre promise qu'après le retour de tout le peuple juif. Ces évangéliques trouvent que le Moyen-Orient va entrer dans une série de guerres jusqu'à la guerre d'Armageddon ou la bataille finale dans laquelle Israël (l'axe du Bien) va triompher au monde arabe (l'axe du Mal). Sur ce, le Messie descendra pour bâtir le royaume de Dieu en Israël. Ce royaume va durer mille années.733(*) Pour parfaire la prophétie biblique, les évangéliques et l'Etat d'Israël devraient donc se prêter main forte. On se propose alors de parler de trois mesures adoptées pour imposer leur suprématie. Tout d'abord, les évangéliques mettent à disposition des juifs qui s'installent à Rome les capitaux nécessaires pour les faire immigrer en Israël : « selon le rabbin Yechiel Eckstein qui dirige une des principales agences de collecte de fonds pour Israël auprès des évangéliques états-uniens, son association a receuilli, en l'espace de sept ans plus de 100 millions de dollars états-uniens »734(*) Deuxièmement, les évangéliques s'emploient à gagner un grand nombre des chrétiens arabes et à imposer par la suite leurs idées favorables à Israël. Au Liban, nous lisons dans ce même article que des missionnaires évangéliques en contact avec l'ambassade des Etats-Unis, sont chargés chaque été d'organiser des sorties (concerts, festivals, rencontres sur les plages) dans lesquels ils exhortent les jeunes, surtout maronites, à se rallier à leur secte. Ces sorties sont associées à plusieurs avantages offerts aux chrétiens : promettre un visa pour les Etats-Unis, apporter l'aide nécessaire pour leurs études et leurs emplois. Cette procédure de conversion des chrétiens non-évangéliques, nous la trouvons mêmement en Iraq, en Syrie (mais d'une manière discrète) et en Palestine.735(*) Toutefois, la plus grande conversion se déroule en Iraq car pendant la guerre, les Irakiens se sont appauvris et un certain nombre d'entre eux trouvent dans les facilités offertes par les missionnaires évangéliques un havre longtemps revendiqué. Mazen, un ingénieur civil de Mossoul décrit hardiment son état qui coïncidera avec l'état d'un grand nombre d'Irakiens. « Le christ est le même dans toutes les Eglises. Si je quitte l'Eglise syriaque-orthodoxe pour adhérer à l'Eglise évangéliste, je m'assurerais un emploi, des allocations pour mes enfants.... »736(*) Troisièmement, Israël - l'alliée des évangéliques - se bat avec détermination pour l'exode des chrétiens d'Israël et de Palestine. Seulement les évangéliques sont très bien accueillis par les dirigeants israéliens. Selon les médias israéliens, le nombre des chrétiens des territoires occupés qui représentaient, il y a quelques années, 15% ne représentaient aujourd'hui que 2 ou 3%. De même, les chrétiens d'Israël qui constituaient en 1948 le cinquième de la population israélienne ne représentaient aujourd'hui que 10%. Le départ des chrétiens relève de la responsabilité des dirigeants israéliens qui imposent des actions coercitives aux Palestiniens. Mais comme les Palestiniens chrétiens sont plus aisés que les musulmans, ils choisissent le départ plutôt que vivre étrangers dans leurs pays. Parmi ces mesures abusives, on cite la difficulté d'accès aux études universitaires pour les Palestiniens tant en Israël que dans les territoires occupés. En Israël, par exemple, les Palestiniens qui ont la citoyenneté israélienne trouvent beaucoup de difficulté à faire des études universitaires et encore plus à se spécialiser en médecine et en architecture, ces deux formations les plus désirées. De même, dans les terres occupées il est impossible de préparer un Doctorat et Israël refuse catégoriquement de recevoir des citoyens non israéliens dans ses propres universités. Le seul moyen pour les étudiants de suivre leur étude était de partir à l'étranger. Or les chrétiens ont une relation étroite avec les Églises étrangères, ce qui facilite également leur départ par rapport aux musulmans. L'oppression de l'Etat d'Israël ne se limite pas à l'exode mais s'étend également au retour des émigrés. En dépit du droit international, Israël ne permet pas aux Palestiniens de retourner aux terres occupés et d'y résider qu'un temps limité.737(*) Elle leur donne tout d'abord des visas touristiques à renouveler chaque deux ou trois mois pour finir à refuser leurs visas et les pousser hors Palestine. Ces trois mesures prises nous montrent que tous les chrétiens ne sont pas avec le judaïsme, comme prétend Onfray, sinon pourquoi employer toutes ces forces inutilement. Pour consolider cette opinion, nous nous appuyons sur quelques témoignages soulignant la répugnance des chrétiens eux-mêmes à l'égard des évangéliques. Notre référence, à ce propos, est le père Raphaël Benyamin, curé du village chrétien de Ain-Kawa près de Mossoul.738(*) Ce père témoigne que les Eglises traditionnelles se défient des Eglises évangélistes et de ses missionnaires. Il s'exprime ainsi : « lors de cérémonies religieuses, nous expliquons aux fidèles que ces missionnaires sont en réalité des agents américains qui cherchent à soudoyer les Irakiens avec leur argent. (...) nous répétons aux fidèles qu'il faut interdire à ces gens l'accès à leurs résidences et aux lieux de rassemblement de leurs enfants. ». De même, ajoute le père Benyamin, ces missionnaires ne se limitent pas à convertir les chrétiens mais ils attisent également la haine entre les chrétiens et les musulmans d'Iraq en poussant certains musulmans démunis à adhérer à leur secte. Benyamin explique que depuis longtemps les chrétiens et les musulmans vivaient ensemble sans que chacun cherchait à se mêler dans la croyance de l'autre. Leur relation se restreint au commerce et aux visites de courtoisie. Subitement, le prêche appliqué par les évangélistes perturbe le calme qui régit dans le pays et pousse les extrémistes musulmans à massacrer les chrétiens innocents du pays. Face à ce paysage désastreux, le père Benyamin poursuit : « Nous tentons en toute occasion d'expliquer aux chefs religieux musulmans les divisions qui existent au sein de l'Eglise. Nous leur disons que ces gens ne dépendent d'aucune autorité religieuse connue. Mais parfois, il nous semble que nos paroles tombent dans de sourdes oreilles. ». Et il ajoute : « qu'ils soient soldats ou évangélistes, les Américains cherchent à nous anéantir. Mais des milliers de martyrs chrétiens sont morts sur cette terre. Nous leur devons ce combat. » De son côté, le pape Benoît XVI vient développer une conception analogue à celle du père Benyamin. L'événement le plus marquant l'été passé était le refus du pape de recevoir la secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice. Sous l'alibi d'un besoin de vacances, Benoît XVI cache sa vraie intention qui est sa désapprobation de la politique des Etats-Unis qui s'abstient de protéger les minorités chrétiennes en Irak. 739(*) Si en Irak, la plupart des chrétiens sont hostiles aux chrétiens évangéliques, de même, pour revenir en Palestine, la plupart des intellectuels qui critique durement Israël sont des chrétiens. Azmi Bishara740(*), bien que chrétien, critique L'Etat d'Israël qui, à ses yeux, est un Etat pour les juifs seulement et non pour tous les citoyens. Cet Etat, à ce qu'il dit, reconnaît les droits et les privilèges de tous les juifs, tandis qu'il refuse de les attribuer aux non juifs. Azmi milite pour faire régner la laïcité en Israël et la transformer en un Etat binational judéo-arabe. Il trouve que si les juifs immigrés ont créé un Etat au sein d'un Etat qui n'est pas le leur, ils devront au moins atténuer leur acte et accepter la vie commune741(*). Il nous faut traiter maintenant le deuxième volet de la question et montrer que tous les musulmans ne sont pas traités sur le même pied d'égalité par les Etats-Unis. Pour montrer que les Etats-Unis sont tantôt avec une secte de l'islam tantôt avec une autre, nous nous penchons sur l'analyse faite par Seymour Hersh742(*) de la politique adoptée par son pays au Moyen-Orient.743(*) Toutefois, il peut y avoir un désaccord sur la position que prendra Seymour Hersh sur certains détails mais il est important de rappeler que notre but ici est de contrecarrer l'hypothèse totalisante d'Onfray plus que d'adopter un ton polémique. Comment alors l'hypothèse de Seymour enveloppe et dépasse-t-elle celle de Michel Onfray ? Seymour Hersh remonte tout d'abord à la révolution iranienne qui a eu lieu en 1979. Il trouve que cette révolution en mettant en place un gouvernement religieux a incité les Etats-Unis à briser les liens avec l'Iran (majoritairement chiite) et à entretenir, en revanche, des relations étroites avec les chefs d'Etat sunnites comme la Jordanie, l'Arabie saoudite et l'Egypte. Dans cette première étape, les Etats-Unis se rangent alors du côté des sunnites. Néanmoins ces relations entre les deux vont être dénouées suite aux assauts du 11 septembre accompli par Al Qaeda dont le chef est Ben Laden ; un extrémiste sunnite saoudien. L'hostilité naissante vis-à-vis des sunnites se déploie en Iraq par le renversement du gouvernement de Saddam Hussein et par la remontée des chiites longtemps opprimés par ce dictateur. Jusqu'ici les Etats-Unis et les chiites peuvent bien se mettre d'accord. Subitement, les Etats-Unis se heurtent à la politique nucléaire de l'Iran. Leur inquiétude de son programme nucléaire a été clairement rapporté par Seymour : « Le 14 janvier, Cheyne a alerté Fox news de l'éventualité de voir, dans quelque années, « un Iran nucléaire, a cheval sur l'offre mondiale du pétrole, capable d'affecter défavorablement l'économie globale et prêt à utiliser des organisations terroristes et /ou ses armes nucléaires pour menacer ses voisins et d'autres dans le monde. ». Il [Cheyne] a également dit, « si vous allez voir les Etats du Golfe et que vous parlez avec eux ou si vous parlez avec les Saoudiens ou les Israéliens ou les Jordaniens, vous trouverez toute une région inquiète. ...La menace que représente l'Iran grandit chaque jour. ». Sur ce, disait Seymour, « l'Administration Bush » opère une transformation dans sa stratégie au Moyen-Orient. Cette nouvelle stratégie conduit les Etats-Unis à s'affronter à l'Iran et ses alliés dans la région, le Hezbollah et la Syrie. Ceci, remarque Seymour, est manifeste dans le discours de la secrétaire d'Etat Condoleeza Rice qui établit dans ce « nouvel alignement stratégique » une distinction entre les « réformateurs » et les « extrémistes ». Les premiers pour Rice sont les Etats sunnites modérés et les seconds sont l'Iran, le Hezbollah et la Syrie (qui est gouvernée par la minorité alaouite). Dans ce contexte et pour réduire ces trois forces de la région, les Etats-Unis, ajoute Seymour, trouve un allié favorable ; c'est le prince Bandar ben Sultan.744(*) En 2006, rapporte Seymour, les Saoudiens, les Israéliens et l'Administration Bush se sont parvenus à un accord Israélo-arabes selon lequel ils s'engagent à assurer la sécurité d'Israël et de la protéger de l'invasion des terroristes. Cette sécurité étant un feu rouge pour les Etats-Unis. Deuxièmement, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite collaborent ensemble pour affaiblir leur ennemi commun : les chiites. Ceci étant posé, l'Arabie Saoudite avec l'appui des Etats-Unis s'accordent à affaiblir le Hezbollah ; l'organisation chiite et alliée de l'Iran au Liban. Pour ce faire, l'Arabie saoudite finance des écoles qui diffusent l'extrémisme et les envoient au Liban.744(*) Cette pression contre le Hezbollah libanais se manifeste également contre la Syrie qui auparavant était l'excellente alliée des Etats-Unis notamment en ce qui concerne la politique libanaise. Ici nous quittons Seymour pour rejoindre un autre journaliste qui décrit à merveille cette attitude contradictoire des Etats-Unis 745(*): « l'ironie ultime, peut être, dans la crise actuelle c'est que la Syrie est mise en joue par l'impérialisme américain pour une occupation qui a été cautionnée a l'origine par Washington comme un pas pour garantir la stabilité et étouffer le « terrorisme » au Liban. » Et plus loin : « la campagne américaine actuelle contre Damas n'a rien voir avec de la sympathie pour le sort du peuple libanais sous occupation syrienne. » Subséquemment à ces analyses, on parvient à prouver que tous les chrétiens ne sont pas avec le judaïsme et que tous les musulmans ne sont pas contre les Etats-Unis. * 731 La guerre libanaise en témoigne. * 732 traduction personnelle. ÑÇÌÚ ÇáÛÒÇá ÇáãäÞÐ ãä ÇáÖáÇá æ ÇáãæÕá Çáì Ðí ÇáÚÒÉ æÇáÌáÇá( ÊÑ. ÑíÏ ÌÈÑ) Ø.2 ÈíÑæÊ ÇááÌäÉ ÇááÈäÇäíÉ áÊÑÌãÉ ÇáÑæÇÆÚ 1969 Õ.11 * 733 ÑÇÌÚ .ãÍãÏ ÚÇÑ ÒßÇÁ Çáøáå ÇáÏíä æ ÇáÓíÇÓÉ í ãíÑßÇ - ÕÚæÏ ÇáãÓíÍííä ÇáÇäÌíáííä ËÑåã - ÈíÑæÊ ãÑßÒ ÇáÒíÊæäÉ ááÏÑÇÓÇÊ æ ÇáÇÓÊÔÇÑÇÊ áÈäÇä2007 Õ. 47 147?141 * 734 Charles Saint-Prote, «Les Eglises évangélistes et le jeu des Etats-Unis dans le monde arabe»: www.voltairenet.org/article130687.html. * 735 Cf.« Les Eglises évangéliques et le jeu des Etats-Unis dans le monde arabe », op.cit. * 736 Cf. Charles Saint-Prot: « Evangélistes américains contre chrétiens irakiens » sur le site suivant: fsa.ulaval.ca/personnel/VernaG/EH/.../lectures /Irak_chr%C3%a9tiens.htm * 737 Cf. Jonathan Cook « L'épuration des Palestiniens chrétiens par Israël » : www.tlaxsala.es/pp.asp?reference=1896&lag=fr * 738 Cf. « Evangélistes américains contre chrétiens irakiens ». op.cit * 739 Voir : Madame Condoleeza Rice n'a pas été reçue par le Pape début août sur le site suivant : http//fr.rian.ru/world/20070919/79662785.html * 740 C'est un Palestinien chrétien. Il est l'un des membres fondateurs du parti Balad. Il devient membre de la Knesset en 1996. Il a publié des ouvrages en langues arabe, anglaise, allemande et hébraïque. * 741 Cf. Azmi Bishara, « Les raisons pour lesquelles Israël m'en veut » : voltairenet.org * 742 Seymour M. Hersh est un journaliste américain spécialisé dans la politique américaine et les services secrets. Il écrit pour The New Yorker. * 743 Voir l'article de Seymour M.Hersh : The Redirection. Is the Administration's new politicy benefiting our enemies in the war on terrorism?. Cet article a été publié le 5 mars dans The New Yorker. Vous pouvez le consultez sur le site suivant : http://www.newyorker.com/printables/fact/070305fa_fact_hersh. Il est traduit de l'anglais par D.Hachilif sur le site suivant : http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article * 744 Georges Corm a écrit le 24 mai 2007 un article dans le quotidien La Vanguardia dans lequel il soutient la thèse de Seymour .il dit alors : « on n'oubliera pas aussi que le très sérieux journaliste américain Seymour Hersh nous a averti depuis mars passé, que certains branches de l'administration américaine et un membre très influent de la famille royale saoudienne (le prince Bandar ben Sultan, ancien ambassadeur à Washington) ont = = décidé de faciliter l'entrée au Liban et le financement de groupes sunnites jihadistes terroristes, notamment le Fath el Islam, hostiles aux chiites et ceci pour embarrasser le Hezbollah.» * 745 Voir l'article : Les Etats-Unis rejettent les concessions d'Assad et multiplient les menaces contre la Syrie, par Patrick Martin sur le site suivant : http://www.wsws.org/ |
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