C- L'évaluation
Le jugement de l'homme demeure toujours nécessaire
particulièrement au moment de la sélection des données et
de l'approbation des résultats d'évaluation. Les hommes sont
à la base de l'amélioration des performances d'une organisation,
d'où la nécessité d'apprécier celles-ci en vue
d'oeuvrer pour son amélioration. De plus avec l'actuel système
d'évaluation mise en place dans la fonction publique burkinabé,
tout le processus est basé sur l'entretien (face à face) entre le
supérieur et son collaborateur. Donc pas besoin de logiciel pour
évaluer dans ce cas.
Paragraphe 2- Les limites des logiciels dans les
activités mobilisatrices de la gestion des ressources
humaines
En matière de communication (A), de
leadership (B) et de mobilisation (C), les
logiciels ne sont pas toujours les mieux indiqués pour mener à
bien ces activités.
A- La communication
Au sein d'une organisation, toutes les informations ne sont
pas normalisées, formelles, de même que les canaux par lesquels
elles sont transmises. Les techniques de communication les plus
sophistiquées ne sont pas toujours les meilleures ou les plus
efficientes. La communication interpersonnelle est probablement la meilleure
d'entre toutes ; elle a le mérite de ne pas dépersonnaliser
le message et permet de mieux coller aux besoins d'information
spécifiques à chacun.
La communication peut être verbale ou informelle ;
celle informelle est source de créativité lorsque les
échanges peuvent avoir lieu entre des personnes de différents
départements. Le volet informel ne peut être pris en compte par un
logiciel, or la constitution de réseaux informels dans une organisation
grâce aux affinités entre employés, aux liens
d'amitié ou à la collaboration favorise la transmission
d'information informelle bénéfique pour l'organisation. De plus,
la communication ne se réduit pas à la simple transmission de
messages, mais consiste d'abord en l'écoute qui ne peut se faire qu'en
tête à tête.
B- Le leadership
Le succès ou l'échec du management dépend
en grande partie à la vision (management inspiré) et à la
capacité d'anticipation et d'innovation du gestionnaire.
Le leadership revient à veiller à ce que le
personnel développe une vision partagée de l'action et des
responsabilités et qu'il puisse « apprendre à
apprendre » individuellement et collectivement dans une perspective
de flexibilité et de mobilité professionnelle.
Le leadership exige une analyse périodique du
quotidien ; le gestionnaire doit être à l'affût de
l'information pertinente (adaptation, flexibilité et rapidité).
Pour cela les organisations ont besoin de personnel qui prend des initiatives,
des décisions, des engagements, et qui communique et fait
communiquer.
La formation au leadership ne peut être exclusivement
basée sur des enseignements électroniques car le leadership
repose aussi sur les animations d'équipe. Pour que cette formation soit
efficace, elle doit être combinée à des ateliers de travail
et à des séances de dynamique de groupe.
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