Table des matières
Introduction générale
2
CHAPITRE 1 : L'introduction en bourse
et les facteurs explicatifs de la sous-évaluation initiale.
6
Introduction :
6
Section I : Les conséquences de
l'introduction en bourse :
6
I.1-Les avantages de l'introduction en
bourse :
6
1.1-Le renforcement de la
notoriété :
7
1.2-L'assurance de la
pérennité :
7
1.3-Diversification des sources de
financement :
7
1.4-Un pouvoir de négociation plus
important avec les banques :
8
1.5-La motivation du personnel :
8
1.6-La liquidité :
8
I.2-Les inconvénients de
l'introduction en bourse :
9
2.1-La perte de contrôle :
9
2.2-La dilution du capital :
9
2.3-Les coûts préalables
à l'introduction :
10
2.4-La perte de
confidentialité :
10
2.5-La sélection adverse et le
risque moral :
10
2.6-La sous-évaluation initiale des
titres :
11
Section II : La rentabilité
initiale de l'introduction en bourse :
11
II.1- Définition de la
rentabilité initiale :
11
II.2-Mise en évidence de la
rentabilité initiale :
11
Section III : Les facteurs explicatifs
de la sous-évaluation initiale :
12
III.1-Définition de la
sous-évaluation :
12
III.2- Les facteurs explicatifs de la
sous-évaluation initiale
12
2.1-Hypothèse des bulles
spéculatives :
13
2.2-Hypothèse d'aversion au risque
des banquiers :
13
2.3-Hypothèse d'assurance des
banques introductrices :
13
2.4-Hypothèse de pouvoir de
monopsone du banquier introducteur :
14
2.5-Hypothèse d'asymétrie
d'information :
14
2.6-Hypothèse de la dispersion de la
propriété et de liquidité du
marché :
15
2.7-Hypothèse de
signalisation :
15
2.8-Hypothèse du comportement
stratégique :
16
Conclusion :
17
CHAPITRE II : Effet de la
sous-évaluation initiale sur la liquidité des titres nouvellement
introduits en bourse
18
Introduction :
18
Section I : Définition et
mesures du concept de la liquidité
18
I.1-Définition de la
liquidité :
18
I.2-Les mesures de
liquidité :
19
A-Le volume de transaction :
19
B-L'immédiateté des
échanges :
19
C-Les coûts
d'exécution :
20
1-La fourchette de prix :
20
1.1-La fourchette affichée ou
cotée :
20
1.2-La fourchette effective ou
affichée :
21
D-La profondeur :
22
E-Le ratio de liquidité :
23
F-Le MEC (Market Efficiency
Coefficient) :
23
G- Le flottant :
24
Section II : Sous-évaluation
initiale et liquidité des titres nouvellement introduits
24
II.1-L'effet du taux des actions retenues
et la sous-évaluation initiale sur la liquidité :
25
II.2-La relation entre la
sous-évaluation initiale et la liquidité :
26
II.3-La relation entre la
sous-évaluation et le taux des actions retenues :
26
Conclusion :
28
CHAPITRE III : Etude empirique sur la
relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité sur
la BVMT
29
Introduction :
29
Section I : Etude de la
sous-évaluation sur la BVMT :
29
I.1-Hypothèses
testées :
29
I.2-Méthodologie :
29
I.3-Statistiques descriptives :
31
I.4- Résultat de
l'étude :
34
Section II : Etude de la relation
entre la sous-évaluation initiale et la liquidité sur la
BVMT :
36
II.1-Hypothèses
testées :
36
II.2- Méthodologie :
36
II.3-Résultat de
l'étude :
37
Conclusion :
40
Conclusion générale
41
ANNEXES
43
Bibliographie
55
Introduction générale
La décision d'introduction en bourse, qui
représente un choix stratégique pour l'entreprise, reste l'une
des questions les plus importantes et les moins étudiées en
finance de l'entreprise. De nos jours, on assiste à une
désintermédiation bancaire caractérisant une
évolution des moyens de financement. En effet, jusqu'aux milieux des
années 80, la majorité des entreprises garantissaient leur
financement à travers les banques ou l'autofinancement ce qui traduisait
leur dimension qui était soit de petites tailles soit familiales mais au
début des années 90, le développement de l'économie
d'endettement a motivé les entreprises à évolué
leur dimension et à opter pour l'international à travers le
marché financier défini comme un facteur important pour la
croissance de l'entreprise. Actuellement, se faire coter en bourse est un acte
capital dans la vie d'une entreprise qui doit s'inscrire dans une
stratégie globale. Plusieurs avantages peuvent motiver cette
opération à savoir :
· L'amélioration du pouvoir de
négociation.
· La diversification et le partage du risque.
· La liquidité du patrimoine et l'accès
à des nouvelles sources de financement.
· Le renforcement de la notoriété de
l'entreprise.
Néanmoins, l'introduction à la bourse implique
également des coûts dont les plus importants sont :
· Le risque de perte de contrôle ;
· La transparence vis-à-vis de la concurrence ce qui
traduit la perte de la
confidentialité.
· La sélection adverse et le risque moral
engendré par l'asymétrie de l'information entre la firme
émettrice et le marché.
· La sous-évaluation initiale des titres
émis.
Plusieurs chercheurs se sont intéressés à
la sous-évaluation et plus précisément aux facteurs
explicatifs de ce phénomène et par conséquent plusieurs
hypothèses ont été développées.
A cet effet, ils ont défini la sous-évaluation
comme étant un manque à gagner pour l'émetteur des titres,
il s'agit de la différence entre le prix d'équilibre du premier
jour de cotation et le prix d'offre.
Le cadre de recherche sur ce sujet demeure riche de nouvelles
orientations, le présent mémoire constitue un essai de
contribution à ces études. Il a pour objectifs principal de
répondre à la problématique suivante : Quels sont les
facteurs explicatifs de la sous évaluation lors de l'introduction
à la bourse.
L'intérêt de notre travail de recherche
s'articule autour de deux objectifs. Le premier consistera à
définir la sous-évaluation initiale et à mettre en
évidence les facteurs explicatifs de ce phénomène. En
effet, les recherches déjà effectuées proposent plusieurs
facteurs dont les plus importants :
· L'hypothèse de l'assurance.
· L'hypothèse de l'asymétrie de
l'information entre les banquiers introducteurs et la firme émettrice.
· L'hypothèse de information entre les
investisseurs informés les investisseurs non informés.
· L'hypothèse de la signalisation.
Le second intérêt de notre recherche portera sur
la relation : sous-évaluation initiale et liquidité des
titres nouvellement émis, à ce stade, on s'intéressera aux
recherches qui ont montré que la sous-évaluation initiale
augmente le nombre d'investisseurs intéressés, ceci va
améliorer la liquidité des titres nouvellement émis
puisqu'ils seront plus échangés à court terme.
Pour aboutir à bout de nos deux objectifs, nous
proposons trois hypothèses basées des théories
déjà existantes afin de les vérifier empiriquement. En
effet, des études ont montré l'existence d'une relation positive
entre la sous-évaluation initiale et le taux des actions retenues par
les propriétaires lors de l'introduction en bourse, ce qui nous permet
d'aboutir à nos premières hypothèses :
· Hypothèse 1 : L'augmentation du
pourcentage du capital retenu lors de l'introduction en bourse a pour effet
l'accroissement de la sous-évaluation initiale ;
· Hypothèse 2 : On observe une faible
sous-évaluation sur le marché lorsque les propriétaires
retiennent peu d'actions lors de l'introduction en bourse.
D'autres études ont démontré que plus le
nombre des actions retenues lors de l'introduction on bourse est
élevé, moins le marché est liquide. D'où notre
troisième et dernière hypothèse :
· Hypothèse 3 : Pour améliorer la
liquidité des titres nouvellement introduits en bourse, les
propriétaires sous-évaluent leurs émissions.
Notre recherche s'intéressera initialement à
déterminer le degré de la sous-évaluation initiale sur le
marché boursier tunisien. La rentabilité initiale sera
calculée à travers la différence entre le prix de
clôture du premier jour de cotation et le prix de l'offre. A partir des
résultats obtenus nous procéderons au calcul de la
rentabilité anormale par la différence entre la
rentabilité initiale et la rentabilité correspondante de l'indice
de la bourse des valeurs mobilières de Tunis.
Ensuite, on procédera à l'analyse de la relation
de la sous-évaluation initiale avec le taux des titres retenus et la
liquidité. Cette dernière sera mesurée à partir du
volume de transaction journalier ajusté au nombre des actions
offertes.
Le présent mémoire sera organisé de la
manière suivante :
Au niveau du premier chapitre, nous allons présenter,
en premier lieu, les principaux avantages et inconvénients liés
à la décision de l'introduction en bourse. En second lieu, nous
allons définir et mettre en évidence la sous-évaluation
initiale sur le marché boursier tunisien. A cet effet, nous mettrons
l'accent sur les facteurs explicatifs de la sous-évaluation initiale
lors de l'introduction en bourse.
Au niveau du second chapitre, nous allons présenter le
concept de liquidité et déterminer la nature de la relation entre
la sous-évaluation initiale et la liquidité des titres
nouvellement introduits.
Enfin, le dernier chapitre traitera la validation empirique
qui s'intéressera à la sous-évaluation initiale sur la
bourse des valeurs mobilières de Tunis et la nature de la relation de ce
phénomène avec la liquidité des titres nouvellement
introduits.
CHAPITRE 1 : L'introduction en bourse et les facteurs
explicatifs de la sous-évaluation initiale.
Introduction :
L'introduction en bourse constitue un acte de première
importance dans la vie d'une entreprise. C'est l'acte par lequel l'entreprise
devient « publique » avec toutes les opportunités
que cela représente. En effet, l'introduction en bourse offre plusieurs
avantages aux sociétés et à leurs actionnaires d'origine
qui décident de vendre ou d'acheter au public une partie des titres
qu'ils détiennent. Néanmoins, si l'introduction lui ouvre les
portes du marché des capitaux pour financer sa croissance, le fait
d'être cotée va créer de nouvelles contraintes.
On s'intéressera au niveau de ce chapitre à
exposer les facteurs explicatifs de la sous-évaluation tout en traitant
les avantages et les inconvénients de l'introduction en bourse.
Section I : Les
conséquences de l'introduction en bourse :
Bien que jusqu'à la création du second
marché les dirigeants d'entreprises hésitaient à faire
coter leurs sociétés en bourse, ils ont, depuis,
réalisé tous les avantages qu'ils pouvaient tirer d'une telle
opération. Néanmoins, une telle décision implique
également des coûts. Le but de cette section est d'étudier
les principaux avantages et inconvénients liés à la
décision d'introduction en bourse.
I.1-Les avantages de l'introduction en bourse :
Une multitude d'avantages peut découler de la
décision de l'introduction en bourse, parmi lesquels :
1.1-Le renforcement de la
notoriété :
De nos jours, les entreprises doivent avoir des politiques
d'image de marque qui leur permettent de se faire connaître, de
même que leurs produits. L'entreprise cotée en bourse verra
rapidement son image et sa crédibilité s'affirmer auprès
des banquiers, des fournisseurs, des clients, de ses partenaires financiers,
mais aussi de ses salariés dans la mesure où elle confère
à celle-ci un prestige et un caractère de sérieux
important. En effet, le capital social suffisamment diffusé
auprès d'un large public permet à la société de
s'assurer une clientèle potentielle importante. La cotation en bourse se
révèle ainsi pour l'entreprise un moyen privilégié
de communication et de publicité et contribue par conséquent
à renforcer sa notoriété dans la mesure où elle la
fait mieux connaître, accroît son renom et celui de ses
produits.
1.2-L'assurance de la pérennité :
L'introduction en bourse évite à la firme tout
éclatement ou dissolution à la suite du départ de l'un de
ses actionnaires majoritaires ou bien dans certains cas de successions, celui
qui a l'intention de sortir peut toujours trouver un acquéreur des
titres du moment que la valeur jouit d'une notoriété, d'une
évaluation marchande et donc d'une liquidité. Aussi, elle
facilite l'entrée de nouveaux actionnaires dont la firme pourrait avoir
besoin au cours de son développement, ces derniers pourront par la suite
sortir à leur guise par le biais de la bourse.
Enfin, la cotation permet à l'entreprise de s'ouvrir
sur l'extérieur tout en préservant l'autonomie des dirigeants
puisqu'il n'est pas nécessaire de diffuser dans le public les droits de
vote correspondant à une majorité et même à une
minorité de blocage.
1.3-Diversification des sources de
financement :
Dans le but de financer son exploitation et ses
investissements, l'entreprise utilise soit ses ressources propres soit elle
recourt aux concours extérieurs qui sont représentés par
les banques ou les organismes spécialisés. Cependant, ces
ressources présentent deux limites : d'une part, les conditions
imposées par ceux-ci ne sont pas nécessairement remplies par
toutes les entreprises, d'autre part, les crédits en volume comme en
charge ne peuvent dépasser
certains seuils. C'est pour ces raisons que l'entreprise doit
diversifier ses sources de financement grâce à la bourse qui lui
en offre la possibilité par la gamme étendue des produits qu'elle
propose à l'épargnant tout en protégeant l'actionnariat
d'origine de l'entreprise. Ainsi, dés son introduction en bourse,
l'entreprise peut se procurer sur le marché les fonds propres et les
capitaux d'emprunt dont elle a besoin.
1.4-Un pouvoir de
négociation plus important avec les banques :
L'introduction en bourse permet à l'entreprise de
baisser son effet de levier financier et par conséquent devenir solvable
à court et à long terme. De plus, les banques dépensent
moins pour la collecte d'informations concernant les entreprises cotées.
Enfin, l'introduction en bourse permet à l'entreprise de diversifier ses
possibilités de financement grâce à une gamme
étendue de produits qui sont concurrents aux crédits bancaires ce
qui offre à la firme un pouvoir de négociation plus important
avec les banques.
1.5-La motivation du
personnel :
Une entreprise non cotée peut mener une politique de
participation de ses salariés en leur distribuant une partie du capital
social. Cependant, cette politique pose des problèmes lorsque ceux-ci
désirent se désengager. La cotation en bourse favorise la
participation des salariés dans la mesure où les actions qu'ils
reçoivent sont beaucoup plus liquides. Cette participation
représente un système d'intéressement des salariés,
par exemple, sous la forme de stock-option. L'introduction en bourse permet,
d'une part, aux salariés de se constituer un patrimoine ; d'autre
part, elle permet la fidélisation des dirigeants et des cadres à
leurs entreprises.
1.6-La liquidité :
Les actionnaires d'une entreprise non cotée se trouvent
souvent en difficulté pour liquider leurs participations et pour trouver
le prix exact de leurs actions à moindres coûts. Par contre, une
entreprise cotée offre à ses actionnaires la possibilité
d'acheter et de vendre des actions à des coûts moins
élevés. En effet, l'un des principaux avantages du second
marché est de fournir la liquidité aux actionnaires d'une
entreprise cotée. La valeur des actions cotées dépendra
donc de leur degré de liquidité. Cependant, cette
liquidité peut s'avérer difficilement mesurable en raison de
l'incertitude due aux mouvements imprévisibles sur le marché
financier.
I.2-Les inconvénients de l'introduction en
bourse :
L'introduction en bourse ne peut qu'être avantageuse
pour l'entreprise qui cherche à se faire coter, elle doit, en contre
partie, se soumettre à diverses contraintes qu'elle doit
maîtriser.
2.1-La perte de contrôle :
Une structure de propriété dispersée
entraîne la perte de contrôle de l'entreprise mais tout
dépend de la taille de cette dernière. En effet, pour les petites
et moyennes entreprises, les propriétaires conservent une part de
participation importante après leur cotation en bourse pour
éviter la perte de contrôle. Par contre, pour les grandes
entreprises, les propriétaires conservent une modeste participation ce
qui implique le risque de perte de contrôle. Ainsi, l'introduction en
bourse entraîne la dispersion des actions entre les investisseurs
extérieurs et par suite, la dispersion du pouvoir de contrôle.
2.2-La dilution du capital :
La dilution du capital peut être définie comme
étant la différence entre le nouveau cours des actions d'une
entreprise et celui qui précède l'augmentation du capital. Cette
dilution peut avoir deux formes : soit une dilution sur les
bénéfices soit une dilution du contrôle. La première
ne peut avoir lieu que si l'émission de nouvelles actions a pour effet
la baisse du cours des actions de la firme. Quant à la dilution du
contrôle, elle peut intervenir suite à l'augmentation du nombre
d'actions.
2.3-Les coûts préalables à
l'introduction :
Les coûts préalables à l'introduction sont
souvent liés à la restructuration juridique et structurelle qui a
pour but de se conformer à certaines dispositions du marché. Ces
coûts sont constitués par :
· les dépenses engagées par l'entreprise
avant son introduction en bourse afin de répondre aux exigences de la
cotation.
· la rémunération des intermédiaires
financiers.
· les frais administratifs et de publicité
liés à l'introduction.
· les frais postérieurs à l'introduction
(contrôle des comptes, obligation d'information...).
L'introduction en bourse dégage non seulement tant de
coûts pour l'entreprise mais aussi du temps. En effet, les dirigeants
consacrent beaucoup de temps à l'étude de la décision
d'introduction au détriment des affaires ordinaires de l'entreprise.
2.4-La perte de
confidentialité :
Le placement des titres d'une firme dans le public
entraîne pour ses dirigeants des nouvelles responsabilités en
matière d'information. En effet, l'entreprise doit publier des
informations économiques et financières concernant son
fonctionnement interne afin de répondre aux exigences des
autorités boursières et satisfaire la curiosité des
investisseurs, ce qui pose de nombreux problèmes à l'entreprise
puisque les concurrents, les clients et les fournisseurs pourront avoir
accès à toute sorte d'information concernant le fonctionnement
interne de l'entreprise.
2.5-La sélection adverse et le risque
moral :
L'introduction en bourse engendre des problèmes
liés à sélection adverse et au risque moral. Ces
problèmes peuvent être expliqués par l'asymétrie de
l'information qui existe, d'une part, entre l'entreprise et ses
intermédiaires financiers et d'autre par entre les investisseurs
informés et les investisseurs mal informés ou non
informés. En effet, les investisseurs informés persuadent les
autres mal ou non informés à ce qu'ils perçoivent les
actions des mauvaises entreprises ce qui motivent ces dernières de
s'introduire en bourse par conséquent, le cours d'émission des
nouvelles actions sera défavorablement affecté.
2.6-La sous-évaluation initiale des
titres :
De nombreuses études ont évalué les
rendements anormaux lors des introductions en bourse. Elles
s'intéressent à deux types de performances : d'une part, la
performance initiale calculée à partir de l'introduction et,
d'autre part, la performance des titres sur le marché après
l'introduction. La sous-évaluation initiale peut être
définie comme un coût d'opportunité pour l'entreprise
puisque celle-ci subit une perte par rapport à sa valeur réelle
au moment de son introduction. Ce coût provient d'une part, de
l'asymétrie de l'information entre les investisseurs et d'autre part, de
la possibilité qu'offre le marché boursier aux firmes
émettrices de se procurer de l'argent liquide à court terme.
Section II : La rentabilité initiale de
l'introduction en bourse :
II.1- Définition de la rentabilité
initiale :
La rentabilité initiale peut être définie
comme étant le pourcentage de la différence entre le cours de
clôture du premier jour de cotation et le prix d'offre. La plus part des
études menées sur ce phénomène ont aboutit au
résultat suivant : il existe une forte rentabilité initiale
c'est-à-dire, une sous-évaluation importante lors de
l'introduction en bourse.
II.2-Mise en évidence de la rentabilité
initiale :
Les études qui s'intéressent à la
rentabilité initiale sont principalement américaines. Ibbotson
(1975) a mené des études sur le marché américain et
a conclu que pour 5000 entreprises nouvellement introduites en bourse pendant
la période 1960-1982, la rentabilité initiale moyenne est de
18,8%. En suivant la méthodologie de d'Ibbotson et Jaffe (1975), Ritter
J. (1984) a démontré durant la période 1977-1982, que les
émissions initiales sur le marché américain avaient
enregistrées une rentabilité initiale moyenne égale
à 16,3% pendant le premier jour de cotation. Ritter J. a expliqué
cette forte rentabilité par la présence de marché
hautement réceptif face aux premières émissions des titres
sur le second marché.
Durant la période 1960-1992, Ibbotson et Al (1994) ont
enregistré une rentabilité initiale moyenne égale à
15,3% pour les émissions nouvelles en amérique.
Récemment, de Ritter J. et Welch I. (2002) ont
travaillé sur un échantillon composé de 6249 entreprises
nouvellement introduites en bourse sur le marché américain durant
la période 1980-2001 et ont enregistré une rentabilité
initiale moyenne de 18,8%. Les études de Ljungqvist A. et Wilhem W.J
(2004) pendant la période 1993-2000 ont montré que la
rentabilité initiale moyenne des nouvelles émissions est
égale à 28,1% et ce pour un échantillon composé de
3435 entreprises américaines. Nous pouvons présenter un tableau
résumant la sous-évaluation initiale dans différents
pays :
Section III : Les facteurs explicatifs de la
sous-évaluation initiale :
III.1-Définition de la
sous-évaluation :
La forte demande de titres lors de l'introduction des
entreprises est motivée par l'espoir de plus-values à court
terme, qui résulteraient d'une sous-évaluation du prix auquel les
titres sont offerts. En effet, le prix d'offre minimum d'une émission
est généralement inférieur à sa valeur
théorique ce qui explique la sous-évaluation initiale. Cette
dernière peut être calculée à partir de la
différence entre le prix d'équilibre déterminé par
la loi de l'offre et de la demande et le prix d'offre payé par les
acquéreurs. Un certain nombre d'études ont été
réalisées à partir des données empiriques afin de
démontrer s'il y a réellement sous-évaluation et dans
quelle proportion. Nous présenterons au niveau de cette section les
explications de nature théorique justifiant une telle
sous-évaluation.
III.2- Les facteurs explicatifs de la sous-évaluation
initiale
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer la
sous-évaluation initiale, on s'intéressera dans ce qui suit
à présenter les facteurs les plus importants qui sont au nombre
de huit.
2.1-Hypothèse des bulles
spéculatives :
Cette hypothèse suggère que les rendements
anormaux positifs constatés sur le marché des titres
récemment introduits en bourse s'expliqueraient par les achats
spéculatifs des investisseurs qui n'auraient pas reçu de titres
à l'introduction. En d'autres termes, les prix d'offre des titres
introduits seraient en rapport avec leur vraie valeur économique, mais
la spéculation s'empare de ces titres après qu'ils soient
introduits et poussent leurs prix à des niveaux
déraisonnablement élevés. L'hypothèse des bulles
spéculatives implique pour être vraie que les rendements anormaux
positifs soient suivis de rendements anormaux négatifs, une fois le
« soufflé retombé », ce qui ne correspond
à aucune évidence empirique comme l'ont montré Jacquillat,
Mac Donald et Rolfo pour le marché français et Ritter pour le
marché américain.
2.2-Hypothèse d'aversion au risque des
banquiers :
Selon cette hypothèse, les banquiers introducteurs qui
conseillent les sociétés sous-évalueraient le prix des
titres des sociétés dont ils conseillent l'introduction afin de
réduire leurs risques et leurs coûts. En d'autres termes, la
sous-évaluation aurait pour objet de réduire la
probabilité que la demande de titres soit inférieure à
l'offre et les risques qui en découlent.
2.3-Hypothèse d'assurance des banques
introductrices :
Selon Tinic (1988), la sous-évaluation sert d'assurance
implicite aux banquiers introducteurs qui engagent leur responsabilité
civile auprès des investisseurs. La sous-évaluation est donc
considérée comme une forme d'assurance contre les poursuites
éventuelles que pourraient encourir conjointement l'entreprise
émettrice et le courtier de la part d'acheteurs d'émissions mal
évaluées.
2.4-Hypothèse de pouvoir de monopsone du
banquier introducteur :
Certains auteurs dont Ritter (1984) ont montré que la
sous-évaluation des titres à l'introduction résultait du
pouvoir de monopsone qu'exerceraient les grandes banques introductrices
vis-à-vis des petites et moyennes entreprises. En effet, les banques ont
tendance à sous-évaluer les titres de ces sociétés
dans le but de les placer ultérieurement auprès d'institutions
avec lesquelles les banques entretiennent des relations d'affaires.
2.5-Hypothèse d'asymétrie
d'information :
Une première explication théorique, due à
Rock (1986), de la sous-évaluation est basée sur
l'asymétrie de l'information qui existe entre les demandeurs de titres
informés et non informés. Rock a aboutit à partir de son
modèle à démontrer que si un investisseur non
informé reçoit des actions lors d'une introduction en bourse, il
a des chances supérieures à la moyenne de recevoir des actions
qui se négocieront ensuite sur le marché à un cours
inférieur au prix d'introduction.
Le modèle de Baron (1982) repose sur un type
d'asymétrie de l'information totalement différent puisqu'il
s'agit de celle pouvant exister entre la société qui s'introduit
et son banquier. Ainsi, il cherche à voir s'il existe un contrat optimal
entre la firme émettrice et son banquier sachant que :
· La firme émettrice ne peut pas observer
l'effort réalisé par le banquier pour placer ses titres. Or, la
demande pour l'émission va dépendre de cet effort de distribution
dans la mesure où le banquier peut persuader les investisseurs d'acheter
des titres et peut influencer leurs anticipations à travers
l'information qu'il donne sur l'introduction.
· Le banquier possède avant de signer le
contrat, des informations privilégiées sur le marché des
capitaux et donc sur le marché futur des titres.
Sachant cela, l'entreprise émettrice aura pour objectif
de trouver une fonction de compensation pour le banquier qui le poussera
à augmenter son effort de placement et à utiliser ses
connaissances sur le marché des titres. Le contrat prendra donc en
compte le partage du risque entre la firme émettrice et son banquier
avec une compensation payée au banquier pour ses conseils sur le prix
d'offre et pour les efforts qu'il fait pour vendre les titres émis.
En premier lieu, Baron (1982) arrive à conclure que, si
la firme émettrice et son banquier possédaient des informations
équivalentes sur le marché des capitaux, un prix
d'émission optimal pourrait être obtenu. Par contre, si la firme
émettrice ne connaît pas les conditions du marché, elle est
obligée de compenser le banquier afin de le pousser à faire
état de ses informations privilégiées. Ceci va
éloigner le prix d'offre et l'effort de placement du banquier de
l'optimum trouvé précédemment.
De plus, Baron montre que la valeur de la
délégation au banquier du choix du prix d'offre est une fonction
croissante de l'incertitude de la firme émettrice en ce qui concerne la
demande future pour ses titres. Ainsi, le prix d'offre est une fonction
décroissante de l'incertitude ce qui implique que plus l'incertitude est
grande, plus l'émission est sous-évaluée.
Beatty et Ritter (1986) ont, quant à eux essayé
de tester les hypothèses concernant la sous-évaluation en
utilisant des données empiriques sur les émissions.
Bien que ses modèles sont différents, les
implications sont les mêmes en ce qui concerne la sous-évaluation
des titres à l'introduction.
2.6-Hypothèse de la dispersion de la
propriété et de liquidité du
marché :
Cette hypothèse suggère que la
sous-évaluation provient de la volonté du propriétaire de
disposer le capital offert lors de l'introduction en bourse pour assurer au
titre une liquidité plus importante sur le marché. De plus, la
liquidité supplémentaire promise devrait contribuer au fur et
à mesure de la cotation du titre de faire progresser le cours. Le taux
de rendement requis par les investisseurs baisera en raison d'une
réduction du risque de liquidité.
2.7-Hypothèse de
signalisation :
Welch (1989) Grinblatt et Hwang (1989) et Allen et Faulhaber
(1989) expliquent la sous-évaluation par l'hypothèse de la
signalisation. En effet, les entreprises introduites en bourse recourent
à la sous-évaluation pour refléter le signal non apparent
de leur qualité récupérant ainsi le coût de la
signalisation sur le marché boursier. N'oublions pas de signaler selon
cette même hypothèse que les performances positives correspondent
à des entreprises de bonnes qualité et susceptibles de
performances à long terme.
2.8-Hypothèse du comportement
stratégique :
Les performances anormales à court terme sont dues
d'une part, au choix de la période propice d'introduction et d'autre
part, à la sélection de la méthode de cotation la plus
appropriée.
Conclusion :
Au cours de ce premier chapitre, nous avons
présenté les conséquences de l'introduction en bourse en
expliquant les principaux avantages et inconvénients liés
à cette décision stratégique. Ensuite, nous avons
étudié la rentabilité initiale et en particulier la
rentabilité initiale anormale des nouvelles émissions. Enfin,
nous avons présenté les facteurs explicatifs de la
sous-évaluation initiale lors de l'introduction en bourse.
Dans la première section, nous avons
présenté les principaux avantages liés à la
décision de l'introduction en bourse dont les plus importants
sont : le renforcement de la notoriété, l'assurance de la
pérennité, la diversification des sources de financement,
l'acquisition d'un pouvoir de négociation plus important avec les
banques, la motivation du personnel et l'amélioration du degré de
liquidité des titres nouvellement introduits en bourse. Parmi ces
inconvénients : la perte de contrôle la dilution du capital,
les coûts préalables à l'introduction, la perte de
confidentialité la sélection adverse et le risque moral et enfin,
la sous-évaluation initiales des titres.
Au niveau de la seconde section, nous avons défini la
rentabilité initiale lors de l'introduction en bourse tout en ayant
recours à plusieurs études déjà effectuées
concernant ce sujet afin de mettre en évidence sur la rentabilité
initiale anormale.
Au cours de la dernière section, nous avons
présenté les facteurs explicatifs de la sous-évaluation
initiale. Les principales hypothèses qui peuvent expliquer ce
phénomène sont : l'hypothèse des bulles
spéculatives, l'hypothèse d'aversion au risque des banquiers,
l'hypothèse d'assurance des banques introductrices, l'hypothèse
du pouvoir de monopsone du banquier introducteur, l'hypothèse de
l'asymétrie d'information, l'hypothèse de la dispersion de la
propriété et de liquidité du marché,
l'hypothèse de signalisation et l'hypothèse du comportement
stratégique.
Enfin, il faut noter que le facteur principal de la
sous-évaluation initiale est que cette dernière améliore
la liquidité des titres nouvellement introduits en bourse. Cette
hypothèse fera l'objet du deuxième chapitre.
CHAPITRE II : Effet de la sous-évaluation initiale
sur la liquidité des titres nouvellement introduits en bourse
Introduction :
Le but des dirigeants de l'entreprise nouvellement introduite
en bourse est d'attirer le plus grand d'investisseurs, ils doivent, par
conséquent, garantir la liquidité des titres. Pour atteindre leur
objectif, les propriétaires de ces entreprises doivent
sous-évaluer leurs émissions. En effet, cette
sous-évaluation influence d'une manière directe la
décision d'investissement des acquéreurs.
Section I : Définition et mesures du
concept de la liquidité
I.1-Définition de la
liquidité :
La liquidité est un concept essentiel pour les
investisseurs. En effet, elle constitue un critère essentiel
d'intervention sur le second marché. Les propriétaires des firmes
nouvellement introduites en bourse sont conscients de l'importance que
représente la liquidité sur leurs produits, si l'on veut
définir ce concept de liquidité, on peut l'approcher par le
concept de profondeur qui se définit comme le volume de titres
susceptibles d'être mobilisés à l'achat ou à la
vente sans variation sensible du cours.
La liquidité est un concept à facettes multiples
dont : la capacité ou la profondeur d'absorption d'ordre de grande
taille sans variation du cours, la vitesse de convergence vers un nouveau
niveau d'équilibre. Il s'agit donc d'apprécier non seulement le
délai nécessaire pour réaliser une transaction, mais
également de mesurer les coûts de transactions explicites et
implicites qui y sont associés.
I.2-Les mesures de liquidité :
Après avoir défini le concept de la
liquidité, nous allons présenter dans ce qui suit les mesures les
plus souvent utilisés dans la littérature pour estimer la
liquidité d'un titre. Plusieurs indicateurs de liquidité sont
proposés dont :
A-Le volume de transaction :
L'exigence de liquidité se traduit par des conditions
minimales relatives à la fréquence des cotations et des
échanges. La réponse à ces exigences passe par la
diffusion dans le public du plus grand nombre d'ordres. Lors de la
création du second marché, il est apparu que le seul moyen
d'améliorer la liquidité était de faciliter la
confrontation des ordres d'achat et des ordres de vente par la contrepartie.
Cette dernière constitue l'un des premiers éléments de la
liquidité qui offre à l'investisseur la possibilité de
négocier. Cette mesure d'activité peut être
approchée soit par le nombre de transactions effectuées, soit par
le nombre de titres échangés ou d'ordres passés, ou encore
par le montant des capitaux échangés.
Sur le second marché, l'information
révélée est généralement difficile à
identifier ce qui traduit par conséquent, la difficulté
d'évaluer la relation prix-volume.
Easley et O'Hara (1987) se sont intéressés
à étudier l'importance du volume de transaction sur un
marché. Ces auteurs ont essayé d'analyser le rôle
joué par la taille d'une transaction et son impact sur les prix. Ils ont
conclu que plus la taille de transaction est importante, moins les prix sont
favorables. Par conséquent, la quantité échangée
constitue un facteur essentiel pour la détermination du prix.
B-L'immédiateté des
échanges :
Le déterminant essentiel de la liquidité du
marché est l'immédiateté des échanges. En effet,
elle constitue le facteur temporel de la liquidité. Or, le pouvoir de la
rapidité de négociation dépend essentiellement du volume
de transaction qui peut être mesuré par la formule suivante :
T
?nt
Nombre moyen de transactions = t=1
T
Où nt est le nombre de transactions à l'instant
T et t est la durée de la séance boursière.
Dans leur modèle qui s'articule autour de l'effet des
contraintes relatives à la vente à découvert sur la
vitesse d'ajustement des prix à l'information privée, Diamond et
Verrechia (1987) définissent le temps comme étant une source
d'information et associent par conséquent, l'absence de transaction
à l'arrivée d'une mauvaise nouvelle.
Easley et O'Hara (1992) ont eux aussi associé le temps
au moyen d'une variable aléatoire qui correspond à
l'arrivée d'une information sur le marché. Dans ce cadre, les
auteurs montrent que le cours d'un titre dépend essentiellement de
l'intervalle de temps qui sépare deux transactions. Ils concluent par la
suite, q'en l'absence d'information il n'y aura pas de transaction.
C-Les coûts d'exécution :
Les coûts d'exécution se répartissent en
deux catégories : les coûts explicites et les coûts
implicites. La première catégorie se compose des commissions, des
courtages, TVA et impôts. Tandis que la seconde est constituée par
la fourchette de prix et l'impact de marché.
1-La fourchette de prix :
La meilleure mesure de la liquidité est celle de la
fourchette de prix acheteur-vendeur (bid-ask spread). On distingues deux types
de fourchettes : la fourchette affichée ou cotée et la
fourchette effective ou pratiquée.
1.1-La fourchette affichée ou
cotée :
Dans un marché dirigé par les prix, la
fourchette est définie comme la différence entre le prix de vente
(ask price) et le prix d'achat (bid price). Sur ce marché
caractérisé par plusieurs teneurs, la fourchette peut être
mesurée à chaque instant à travers le ask le plus faible
et le bid le plus fort.
La fourchette cotée est exprimée en pourcentage
à un instant t donné de la manière suivante :
Fourchette affichée :
ft (%)
= Askt - Bidt
Askt +Bidt
2
1.2-La fourchette effective ou
affichée :
Sur les marchés hybrides c'est-à-dire les
marchés gouvernés à la fois par les prix et par les
ordres, les teneurs de marché peuvent négocier à
l'intérieur de la fourchette affichée. Dans ce cas, la fourchette
cotée ne constitue pas une bonne mesure des coûts implicites subis
par les opérateurs. En effet, un teneur de marché peut accorder
une remise par rapport à la fourchette affichée lorsqu'il traite
avec un investisseur mal informé.
La fourchette effective dépend du volume de
transactions et des prix proposés par les teneurs de marché. Par
conséquent, les coûts implicites sont mieux mesurés par la
fourchette pratiquée que par la fourchette affichée.
On peut définir la fourchette effective comme la
différence entre le cours à l'instant t et le milieu de la
fourchette devisée par cette dernière.
Fourchette effective : Ft = Pt -
Mt
Mt
Où Ft est la fourchette effective, Pt est le cours
à l'instant t auquel la transaction est effectuée et Mt est le
milieu de la fourchette.
Par conséquent, nous pouvons conclure que
l'organisation des marchés affecte directement les valeurs de la
fourchette.
2-L'impact de marché :
Le prix d'équilibre, qui est impliqué par le
volume d'ordres sur le marché, est généralement
mesuré par l'impact de marché. En effet, Berkowitz, Logue et
Noser (1988) avancent une méthode de calcul du coût
d'exécution, il s'agit de la différence entre le prix de
transaction et le prix moyen pondéré par les quantités.
Par conséquent, l'impact de marché noté MICij (Market
Impact Cost) est calculé de la manière suivante :
N
MICij = Volume _ BPij avec Volume = ?
(Vij)*(Pij)
WAPj WAPj i=1
Vj
Où WAPj est le prix moyen pondéré, BPij
est le prix acheteur, Vij est le nombre de titres j négociés
à la ième transaction, Pij est le prix de cette transaction et N
est le nombre de transactions effectuées à chaque
séance.
D-La profondeur :
Sur le second marché, lorsque la taille des ordres
transmis est supérieure au volume demandé ou offert, les
investisseurs subissent une variation défavorable de prix.
Handa (1992) défini la profondeur moyenne (average
depth) comme la somme des quantités disponibles aux meilleurs prix
affichés divisés par deux, nous obtenons par conséquent la
formule suivante :
Average depth = Average depth at bid + Average depth at ask
2
La profondeur moyenne à l'achat correspond au volume
demandé sur le prix acheteur calculé au prorata temporisé
sur une période d'une demi-heure. De même pour la profondeur
moyenne à la vente qui correspond au volume offert sur le prix vendeur
calculé au prorata temporisé également sur une
période d'une demi-heure. Nous obtenons donc:
Depth at bid = ? Depth at bid * Seconds quote
valid
1800
Depth at ask = ? Depth at ask * Seconds quote valid
1800
Cependant, pour une bonne mesure de liquidité, on doit
utiliser non seulement la profondeur, mais également la fourchette de
prix. En effet, Mucklow et Ready (1993) montrent que les changements survenant
dans le risque engendré par l'asymétrie de l'information
influencent les fournisseurs de liquidité. Les auteurs concluent que
pour contrôler ce risque, il faut utiliser la fourchette de prix et la
profondeur.
Sous l'hypothèse de l'asymétrie de
l'information, Dupont (2000) développe quant à lui un
modèle de fourchette de prix et de profondeur en présence d'un
teneur de marché. L'auteur conclu qu'en situation de monopole, un teneur
de marché neutre vis-à-vis du risque ajuste d'une manière
plus proportionnelle la quantité qu'il est disposé à
échanger que les prix lorsqu'il y a des variations au niveau des
conditions de marché.
E-Le ratio de liquidité :
Le ratio de liquidité correspond à la
différence entre le cours de clôture lors de la séance t et
le cours de clôture lors de la séance t-1 divisée par le
volume échangé durant la séance de cotation :
Mt = Pt - Pt-1
Vt
Ce ratio met en évidence le volume de titres
nécessaires pendant une séance pour obtenir une variation de prix
donnée. Néanmoins, il existe plusieurs limites inhérentes
à la profondeur qui rend cette mesure inadéquate pour
apprécier cette dernière.
F-Le MEC (Market Efficiency
Coefficient) :
Le principe du MEC est que les cours d'un titre peu liquide
sont dus à des perturbations dans le cours terme, l'action des
investisseurs pressés écartant temporairement le cours
affiché de la valeur informationnelle de l'action.Le MEC se calcule en
rapportant la variance des rentabilités d'un titre sur de longues
périodes à la variance des rentabilités de ce même
actif sur des sous-périodes plus courtes où la longue
période est divisée en n sous-périodes :
MEC= Var (Rt)
n*Var (Rt/n)
G- Le flottant :
Le flottant est une mesure utilisée
généralement par les gérants de portefeuilles, son
estimation ne peut être faite sans arbitraire.
Hamon (1995) défini le flottant comme la part de
capitalisation d'une action qui circule effectivement en bourse et n'est donc
pas gelée, pour des raisons stratégiques ou en raison de pactes
d'actionnaires, dans les portefeuilles.
Section II : Sous-évaluation initiale et
liquidité des titres nouvellement introduits
Le cours d'un titre dépend principalement des
anticipations des investisseurs quant aux flux monétaires. En effet, si
leurs anticipations sont à la hausse, le cours du titre augmente, par
contre, si leurs anticipations sont à la baisse alors le prix de
l'action baisse.
Lors de nouvelles émissions, le taux des actions
retenues par les propriétaires est élevé, ce qui va avoir
un effet négatif sur le volume de transactions des titres nouvellement
introduits en bourse, ceci aura pour conséquence la baisse du niveau de
cours.
Les propriétaires envisagent, dans ce cas, de recourir
à la sous-évaluation initiale lors de l'introduction en bourse.
En effet, cette stratégie permet, d'une part, de motiver les
investisseurs à investir dans leurs émissions, par
conséquent, la demande des actions va augmenter ainsi que leur prix.
D'autre part, la sous-évaluation permet aux propriétaires de
refléter la qualité de leurs firmes améliorant ainsi le
niveau des anticipations des investisseurs.
II.1-L'effet du taux des actions retenues et la
sous-évaluation initiale sur la liquidité :
La motivation principale des dirigeants des firmes qui
s'introduisent nouvellement en bourse est de garantir la liquidité de
leurs actions sur le marché. Généralement, les
propriétaires retiennent une part des actions lors de l'émission
cette part est en moyenne égale à 2/3 de leur entreprise. Cette
décision influence le degré de liquidité sur le
marché. En effet, ces titres ne peuvent pas faire l'objet de transaction
librement sur le second marché. En effet, plus le taux des actions
retenues est élevé, plus la probabilité que les
investisseurs externes échangent leurs actions avec les
propriétaires est élevée.
Reese (1998) met en évidence la relation entre le taux
des actions retenues et le volume de transaction. Il s'est basé sur
l'idée que les investisseurs sont exposés à un risque
moral, par conséquent, ils seront découragés de faire des
transactions sur le marché et il a conclu qu'il existe une relation
négative entre le taux des actions retenues et volume de transaction.
Par contre, Reese (1998) montre qu'il existe une relation positive entre la
sous-évaluation initiale et le degré de liquidité lors de
l'introduction en bourse et il conclut que pour investir dans une nouvelle
émission, l'investisseur se base non seulement sur la rentabilité
initiale mais également sur le volume de transaction des titres
nouvellement introduits en bourse.
Pour améliorer la liquidité des titres
nouvellement introduits en bourse, les propriétaires
sous-évaluent leur émission. Cette hypothèse a
été développée par Zheng, Ogden et Jen (2002). En
effet, si le marché est liquide, les actions retenues par les
propriétaires seront échangées plus facilement. De plus,
plus le volume échangé est important, mieux les actions retenues
seront valorisées puisque les investisseurs exigeront une faible prime
de liquidité. Par conséquent, les auteurs concluent que la
sous-évaluation initiale améliore la liquidité et augmente
le volume de transaction. Néanmoins, la sous-évaluation implique
également des coûts. Or, ces coûts baissent avec le taux des
actions retenues. Ainsi, les actions nouvellement introduites en bourse seront
plus sous-évaluées si le taux des actions est retenues est
élevé.
II.2-La relation entre la sous-évaluation
initiale et la liquidité :
Nous avons dis récemment que la sous-évaluation
initiale améliore la liquidité. En effet, la
sous-évaluation initiale augmente le nombre de transactions à
court terme, d'autre part, la sous-évaluation motive les investisseurs
à investir dans les nouvelles émissions. Enfin, elle baisse la
fourchette de prix réservée de la part des investisseurs et
augmente la sensibilité des transactions face à l'arrivée
d'une nouvelle information.
Lorsque une nouvelle introduction en bourse est
sous-évaluée, cette nouvelle émission encouragera les
investisseurs intéressés et non intéressés à
investir et par conséquent la demande de ces actions va augmenter.
L'offre est limitée donc les demandes des investisseurs
intéressés ne vont pas être satisfaites ce qui les poussera
à faire des transactions auprès des investisseurs non
intéressés augmentant par conséquent le volume
d'échange.
L'arrivée d'une nouvelle information sur le
marché poussera les investisseurs à ajuster leurs
espérances et à réserver par conséquent, une faible
fourchette de prix ce qui va générer un volume de transactions
important.
II.3-La relation entre la sous-évaluation et le
taux des actions retenues :
Le taux des actions retenues lors de l'introduction en bourse
influence la sous-évaluation. Ces effets sont au nombre de trois.
En premier lieu, si le pourcentage d'actions retenues est
élevé, le flottant sera faible et le marché sera peu
liquide c'est pour cette raison qu'il est important de sous-évaluer les
titres nouvellement introduits en bourse afin d'améliorer la
liquidité.
Ensuite, la perte sera minime pour les propriétaires
qui retiennent un taux d'actions élevé et leurs gains seront
futurs seront maximisés si ces actions nouvellement émises sont
sous-évaluées. En effet, lorsque le taux d'actions retenues est
élevé, le nombre d'actions qui seront vendues après
l'émission sera important. D'autre part, les investisseurs vont demander
une faible prime de liquidité si le marché d'actions nouvellement
introduites en bourse est liquide, de plus, les coûts de transactions ne
seront pas élevés ce qui implique l'amélioration le prix
des actions retenues avant l'émission par les propriétaires. Par
conséquent, pour améliorer la liquidité des titres
retenus, il est nécessaire de sous-évaluer les nouvelles
émissions si le taux des actions retenues est élevé. Par
contre, lorsque le pourcentage des actions retenues est faible, les
propriétaires ne seront pas incités à favoriser la
liquidité des actions émises mais ils chercheront à
maximiser le prix de leur offre, par conséquent, les ils n'ont pas
intérêt à sous-évaluer leurs émissions.
Enfin, les propriétaires peuvent minimiser la perte
engendrée par la sous-évaluation s'ils retiennent un grand nombre
d'actions lors de l'introduction en bourse.
Conclusion :
Au niveau de ce chapitre, nous avons défini et
présenté les mesures de liquidité des titres nouvellement
introduits en bourse, ensuite, nous avons mit en évidence la relation
entre la sous-évaluation initiale et la liquidité des titres
nouvellement émis en bourse.
Au cours de la première section, nous avons, en premier
lieu, défini le concept de liquidité. En second lieu, nous avons
présenté les différentes mesures de liquidité
à savoir : le volume de transaction, l'immédiateté,
les couts d'exécution, la profondeur, le MEC (Market Efficiency
Coeffcient) et le flottant.
Au niveau de la seconde section, nous avons
étudié l'impact du taux des actions retenues et de la
sous-évaluation initiale et la liquidité des titres lors de
l'introduction en bourse. Enfin, nous avons traité théoriquement
la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité des
actions nouvellement introduites en bourse.
L'objectif de ce chapitre réside dans l'importance que
représente le concept de liquidité et sa capacité à
expliquer la sous-évaluation lors de l'introduction en bourse.
Nous traiterons la validation empirique concernant la
sous-évaluation initiale et son impact sur la liquidité des
titres au niveau du troisième et dernier chapitre.
CHAPITRE III : Etude empirique sur la relation entre
la sous-évaluation initiale et la liquidité sur la BVMT
Introduction :
Au cours de ce chapitre et en premier lieu, nous allons
étudier empiriquement la sous-évaluation initiale sur le
marché boursier tunisien. Ensuite, on s'intéressera à la
relation entre la sous-évaluation initiale et le taux des actions
retenues lors de l'introduction en bourse, à cet effet, nous
introduirons une panoplie de variables de contrôle afin d'expliquer la
sous-évaluation initiale sur la BVMT. Enfin, nous essayerons d'analyser
la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité sur
la BVMT.
Section I : Etude de la sous-évaluation
sur la BVMT :
I.1-Hypothèses
testées :
Le but de notre travail est de montrer qu'il existe une
relation positive entre la sous-évaluation initiale et le taux des
actions retenues lors de l'introduction en bourse. Par conséquent, nous
testerons les hypothèses suivantes :
H1 : Si le taux des actions retenues est
élevé lors de l'introduction en bourse, on observe une forte
sous-évaluation ;
H2 : Une faible sous-évaluation sera
constatée sur le marché si les propriétaires
décident de retenir peu d'actions lors de l'introduction en bourse.
I.2-Méthodologie :
Zheng, Ogden et Jen (2002) ont montré qu'il existe une
relation positive entre la sous-évaluation initiale et le des actions
retenues sur le marché américain. De plus ils ont expliqué
que ce taux n'est pas l'unique facteur explicatif de la sous-évaluation
initiale. Au cours de notre étude, et en utilisant la
méthodologie de Zheng, Ogden et Jen (2002), nous allons introduire les
autres facteurs qui peuvent avoir une relation avec le degré de la
sous-évaluation initiale. Soit le modèle suivant :
IRi = b0 + b1 Retention l i +
X'i B + ui
Avec:
· IRi : Rentabilité initiale lors de
l'introduction en bourse de l'entreprise i.
· Retention l i : Taux des actions retenues lors de
l'introduction en bourse de l'entreprise i, il est égal à 1-% de
la diffusion au public.
· X : Vecteur de variables de contrôle.
Zheng, Ogden et Jen (2002) utilisent la variable Retard
noté LAG et la définissent comme étant la
rentabilité initiale moyenne de toutes les introductions en bourse du
jour 1 jusqu'au 30ème jour avant la date de
l'émission. Par conséquent, cette variable sera incluse dans
notre travail.
Il existe une corrélation positive entre la
sous-évaluation initiale et la rentabilité de marché avant
l'émission. Cette relation a été démontrée
par Hanley (1993). Il a également utilisé la variable RUNUP en la
définissant comme étant le taux de la rentabilité
cumulée de l'indice de la BVMT quinze jours avant la date de
l'émission.
Les études précédentes ont
démontré que le degré de la sous-évaluation
initiale est lié à trois facteurs : le prix de l'offre, les
actions détenues par les intermédiaires en bourse et la taille de
l'émission. Ainsi, nous allons introduire ces trois facteurs :
· INVP : l'inverse du prix de l'offre.
· UWMS : le taux des introductions effectuées
à travers des intermédiaires boursiers.
· LISIZE : le logarithme népérien du
nombre des actions offertes sur le marché boursier.
N'oublions pas l'importance de l'effet de l'asymétrie
de l'informations sur la sous-évaluation initiale, par conséquent
il nous semble nécessaire de recourir à une autre variable qui
fait référence à la taille de la firme : LN qui
représente le logarithme népérien de la capitalisation
boursière. Cette variable peut être calculée à
partir du premier cours d'équilibre. On suppose, dans notre travail, que
pour les grandes entreprises qui publient plus d'informations,
l'asymétrie d'information est moindre.
Nous obtenons par conséquent le modèle 1 sous
forme de la régression suivante :
IRi = b0 + b1Retention1 i + b2LAGi + b3RUNUP + b4UWMSi +
b5LISIZEi + b6INVPi+ b7LNi + Ui
I.3-Statistiques descriptives :
Notre étude sera effectuée à partir de 38
entreprises nouvellement introduites en bourse sur la BVMT durant la
période de 1994-2006.
IL est nécessaire de recourir à certaines
statistiques descriptives pour obtenir un portrait plus détaillé
de l'échantillon à tester.
Le tableau (1-1) représente la répartition du
taux des actions retenues des entreprises tunisiennes composant
l'échantillon lord de l'introduction en bourse durnt la période
1994-2006.
Tableau 1-1 : Caractéristiques de
l'échantillon.
Années
|
Introductions effectuées
|
Taux des actions retenues
|
Nombre de titres offerts
|
Prix d'introduction en bourse
|
Prix de clôture de premier jour de
cotation
|
1994
|
AMEN BANK
|
60%
|
4000000
|
52,38
|
61,65
|
1994
|
AMS
|
80%
|
172000
|
8,6
|
8,85
|
1995
|
PALM BEACH
|
90%
|
280681
|
11
|
20,74
|
1995
|
SFBT
|
80%
|
380000
|
36,5
|
85
|
1995
|
TUNISAIR
|
85%
|
900000
|
23,5
|
24,2
|
1995
|
BTEI
|
78%
|
9000000
|
20
|
20,6
|
1995
|
MONOPRIX
|
90%
|
161788
|
34
|
35,02
|
1995
|
SPDIT-SICAF
|
83%
|
268000
|
19
|
56,94
|
1996
|
LA CARTE
|
89%
|
100000
|
28
|
28,84
|
1996
|
SPCD
|
90%
|
8000
|
56
|
57,12
|
1996
|
UIB
|
60%
|
3500000
|
13,63
|
13,72
|
1996
|
AL KIMIA
|
69%
|
460989
|
43
|
43,46
|
1997
|
SIMPAR
|
70%
|
9000
|
27
|
27,8
|
1997
|
STAR
|
75%
|
375000
|
17
|
17
|
1997
|
CIL
|
68%
|
750000
|
15,61
|
15,61
|
1997
|
ATL
|
90%
|
100000
|
15
|
15,4
|
1998
|
AMEN LEAS
|
80%
|
200000
|
14
|
14,02
|
1998
|
EL MAZRAA
|
80%
|
580000
|
13
|
13,9
|
1998
|
SOTETEL
|
59%
|
317625
|
23
|
26,6
|
1998
|
Tunivest-SICAR
|
80%
|
300000
|
11,1
|
11,17
|
1999
|
SOTUVER
|
85%
|
254697
|
13
|
13
|
1999
|
SOTUMAG
|
65%
|
315000
|
15
|
15
|
1999
|
BATAM
|
70%
|
600000
|
23
|
23
|
1999
|
GENERAL LEASING
|
70%
|
225000
|
18,5
|
18,5
|
1999
|
SIAME
|
77%
|
159048
|
17,2
|
17,2
|
1999
|
MAGASIN GENERAL
|
89%
|
170000
|
12,67
|
15,56
|
2001
|
SOTRAPIL
|
70%
|
780000
|
12,5
|
12,5
|
2001
|
SIPHAT
|
70%
|
580000
|
10,5
|
15,01
|
2001
|
ELECTROSTAR
|
70%
|
450000
|
16,5
|
17,98
|
2001
|
STEQ
|
65%
|
350000
|
15
|
15
|
2002
|
STIP
|
90%
|
382529
|
16,1
|
16,2
|
2002
|
SOMOCER
|
88%
|
336000
|
16,5
|
17,5
|
2005
|
GIF FILTER
|
70%
|
540000
|
13
|
12,3
|
2005
|
ASSAD
|
70%
|
1500000
|
15,5
|
15,5
|
2005
|
KARTHAGO AIRLINES
|
80%
|
418000
|
12
|
13,6
|
2006
|
ESSOUKNA
|
70%
|
550000
|
14,5
|
14
|
2006
|
ELWIFACK LEASING
|
70%
|
254800
|
10,2
|
11
|
2006
|
SITS
|
70%
|
340000
|
10
|
10
|
Moyenne
|
76,18%
|
|
Médiane
|
78%
|
Maximum
|
90%
|
Minimum
|
58%
|
On constate, d'après ce tableau, qu'une grande partie
des entreprises tunisiennes retiennent une part importante de leurs titres lors
de leur introduction en bourse. En effet, la moyenne du taux des actions
retenues s'effectue aux alentours de 76,18%. Le taux des actions retenues lors
de l'introduction en bourse est généralement supérieur
à 75% pour la majorité des émissions sur la BVMT.
Concernant les intermédiaires boursiers, nous avons pu
dégager, à partir du bulletin officiel du CMF, ceux qui sont les
plus réputés sur le marché boursier tunisien pendant la
période 1994-2006 et qui sont les suivant :
-BNA Capitaux.
-BDET Capitaliss.
-Tunisie Valeur.
Par conséquent, nous pouvons présenter le
pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires
les plus réputés sur le marché boursier tunisien ainsi que
les taux des actions retenues dans le tableau ci -dessous :
Tableau 1-2 : Le
pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires
les plus réputés et le taux des actions
retenues :
Années
|
Introductions effectuées par les
intermédiaires réputés en %
|
Taux des actions retenues
|
1994
|
0%
|
70%
|
1995
|
66,7%
|
84,3%
|
1996
|
50%
|
77%
|
1997
|
75%
|
75,7%
|
1998
|
100%
|
74,7%
|
1999
|
66,7%
|
76%
|
2000*
|
_
|
_
|
2001
|
75%
|
68,7%
|
2002
|
0%
|
89%
|
2003*
|
_
|
_
|
2004*
|
_
|
_
|
2005
|
0%
|
78,4%
|
2006
|
41,5%
|
70%
|
*En 2000, 2003 et 2004 il n'y a eu aucune introduction sur
la BVMT.
On constate d'après ce tableau qu'en 1995 et 2002 le
taux des actions retenues lors de l'introduction des entreprises tunisiennes en
bourse est très élevé (ce taux est supérieur
à 85%). En effet, les entreprises nouvellement introduites en bourse
retiennent en moyenne plus que 75% de leurs titres.
I.4- Résultat de
l'étude :
Les résultats de l'étude des régressions
multiples sont illustrés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 1-3 : Estimation par la méthode
des moindres carrés ordinaires de la relation entre la
sous-évaluation et le taux des actions retenues lors de l'introduction
en bourse.
|
Régression 1
|
Régression 2
|
Régression 3
|
Régression 4
|
Régression 5
|
Coef.
|
t-stat
|
Coef.
|
t-stat
|
Coef.
|
t-stat
|
Coef.
|
t-stat
|
Coef.
|
t-stat
|
Retention1
|
0,770
|
1,21
|
1,346
|
1,713*
|
0,668
|
0,787
|
0,373
|
0,728
|
0,014
|
0,280
|
LAG
|
1,037
|
0,169
|
1,125
|
-0,189
|
|
|
|
|
-7,217
|
-1,971*
|
RUNUP
|
0,313
|
0,544
|
|
|
-0,268
|
-0,456
|
|
|
0,038
|
0 ,113
|
UWMS
|
|
|
0,195
|
0,219
|
0,595
|
0,652
|
|
|
1,378
|
2,153**
|
LISIZE
|
|
|
|
|
0,013
|
0,151
|
-1,024
|
-6,587***
|
-1.167
|
-7,840***
|
INVP
|
|
|
|
|
|
|
14,474
|
5,712***
|
18,249
|
6,882***
|
LN
|
|
|
0,157
|
2,063**
|
|
|
1,018
|
7,312***
|
1,140
|
8,545***
|
Constante
|
0,431
|
0,816
|
3,519
|
-2,309**
|
-0,981
|
-0,570
|
-4,022
|
-3,647***
|
-5,053
|
-4,629***
|
F
|
0,449
|
1,478
|
0,434
|
14,244***
|
11,220
|
R² ajusté
|
0,047
|
0,049
|
-0,065
|
0,589
|
0,659
|
Test D-W
|
2,009
|
2,008
|
2,013
|
2,346
|
2,190
|
*Significatif au seuil de 10%.
**Significatif au seuil de 5%.
***Significatif au seuil de 1%.
On remarque d'après le tableau (1-3), que dans la
régression 2 le coefficient du taux des actions retenues lors de
l'introduction en bourse est positif et significatif au seuil de 10% avec un
R² ajusté faible égal à 0,049 mais pour les autres
régressions, ce coefficient est positif mais non significatif. Par
conséquent, il n'existe pas une corrélation entre la
sous-évaluation initiale et le taux des actions retenues. Par contre, on
peut affirmer qu'il existe une relation positive entre la
sous-évaluation initiale et le taux des actions retenues lors de
l'introduction des entreprises tunisiennes en bourse. Ce qui nous amène
à rejeter notre première et deuxième hypothèse.
En ce qui concerne la taille de l'entreprise qui est
approchée par le niveau de l'asymétrie de l'information, les
résultats de l'étude affirment que cette variable a un impact
positif et significatif sur la sous-évaluation initiale. En effet, au
niveau de la quatrième et la cinquième régression, la
taille de l'introduction a un effet positif significatif au seuil de 1% sur la
sous-évaluation avec un R² ajusté égal à 0,589
et dans la régression 2, la taille de l'introduction a une influence
positive significative au seuil de 5%.
On constate l'existence d'une relation négative et
significative au seuil de 1% dans les régressions 4 et 5 entre la
sous-évaluation initiale et le nombre des actions offertes lors de
l'introduction en bourse.
Dans le tableau (1-3) et au niveau de la régression5,
nous pouvons également constater l'existence d'une relation positive et
significative au seuil de 5% entre la sous-évaluation initiale et le
pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires
en bourse les plus réputés sur le marché boursier
tunisien, ce qui nous amène à déduire que les
introductions les plus sous-évaluées sont celles
effectuées par les intermédiaires boursiers les plus
réputés.
Enfin, ce tableau nous permet de conclure qu'il n'existe pas
une corrélation entre les introductions effectuées sur la BVMT.
En effet, il existe une relation négative significative au seuil de 5%
entre la sous-évaluation initiale et la moyenne de la rentabilité
initiale 30 jours après l'introduction en bourse.
Section II : Etude de la relation entre la
sous-évaluation initiale et la liquidité sur la
BVMT :
II.1-Hypothèses
testées :
Au cours de cette section, nous essayerons de vérifier
la nature de la relation entre la sous-évaluation initiale et la
liquidité des titres nouvellement introduits sur la BVMT. En effet, il
s'agit de montrer que la liquidité du marché est importante suite
à une forte sous-évaluation initiale. D'où les
hypothèses suivantes :
H3 : Les entreprises qui procèdent à une
sous-évaluation initiale observent une liquidité importante des
titres introduits en bourse.
H3 bis : Les entreprises les plus
sous-évaluées ont une probabilité plus grande d'avoir une
liquidité élevée des titres introduits en bourse.
II.2- Méthodologie :
Zheng, Ogden et Jen (2002) ont montré qu'il existe une
relation positive entre la sous-évaluation initiale et le volume de
transaction après l'émission. Ces auteurs ont utilisé le
volume de transaction journalier durant 500 jours après la date de
l'émission afin de mesurer la liquidité.
Afin de vérifier la relation entre la
sous-évaluation initiale, le volume de transaction et la
liquidité, nous allons suivre la méthodologie de Zheng, Ogden et
Jen (2002). D'où le modèle suivant :
VOi = h0 + h1LIRi + h2Retention 1i + Xi'H +
ui
Avec :
· VOi : La moyenne ajustée du volume de
transaction journalier ;
VOi = Volume de transaction journalier ×1000
Nombre de titres offerts*
· LIR : Le logarithme népérien de la
rentabilité initiale.
· Retention 1 : La proportion des actions retenues
lors de l'introduction en bourse.
· X : Le vecteur des variables de contrôle
suivants :
-Runup : La rentabilité moyenne cumulée du
marché quinze jours suivants la date de l'introduction.
-LISIZE : Le logarithme népérien du nombre
des actions offertes sur la marché boursier.
-LN : Le logarithme népérien de la
capitalisation boursière calculé à partir du premier cours
de clôture.
-LAG : La moyenne de la rentabilité initiale
durant trente jours de la date de l'introduction.
-INVP : L'inverse du prix de l'offre.
-UWMS : Le taux des introductions effectuées par
les intermédiaires boursiers.
Nous obtenons le modèle 2 sous forme de la
régression suivante :
VOi = h0 + h1LIRi + h2Retention1i + h3LAGi + h4RUNUPi +
h5UWMSi + h6LISIZEi + h7INVPi + h8LNi + ui.
Notre étude portera sur trois régressions afin
d'approfondir la nature de la relation entre la sous-évaluation initiale
et la liquidité des titres nouvellement émis :
-Régression 1 : Volume de
transaction du jour 1 jusqu'au jour 125.
-Régression 2 : Volume de transaction du jour
125 jusqu'au jour 500.
-Régression 3 : Volume de transaction du jour 1
jusqu'au jour 500.
II.3-Résultat de
l'étude :
Les résultats de notre étude sont
illustrés dans le tableau (2-1) ci-après :
Tableau 2-1 : Estimation par la méthode
des moindres carrés ordinaires de la relation entre la liquidité
et la sous-évaluation initiale lors de l'introduction en
bourse.
|
Régression1 : volume de transaction du j1 jusqu'au
j125
|
Régression2 : volume de transaction du j125
jusqu'au j500
|
Régression3 : volume de transactions du j1
jusqu'au j500
|
Coef
|
t-stat
|
Coef
|
t-stat
|
Coef
|
t-stat
|
Constante
|
87,592
|
2,165**
|
33,388
|
1,118
|
55,235
|
2,762***
|
LIR
|
1,205
|
1,516*
|
0,553
|
1,943*
|
0,825
|
2,340***
|
Retention1
|
-18,882
|
-0,925
|
-4,934
|
-0,328
|
-9,434
|
-0,597
|
LAG
|
471,164
|
3,124***
|
77,309
|
3,694***
|
231,702
|
3,982**
|
RUNUP
|
5,889
|
0,545
|
0,694
|
0,087
|
2,638
|
0,315
|
UWMS
|
-13,303
|
-0,511
|
-7,743
|
-2,403***
|
-11,064
|
-3,548***
|
LISIZE
|
-7,039
|
-2,796***
|
-4,013
|
-2,160**
|
-4,909
|
-2,516**
|
INVP
|
31,247
|
0,532
|
41,772
|
0,963
|
32,308
|
0,710
|
LN
|
1,921
|
0,882
|
1,716
|
1,067
|
1,543
|
1,914
|
F
|
4,205***
|
3,358***
|
2,692**
|
R² ajusté
|
0,409
|
0,507
|
0,527
|
Test D-W
|
1,110
|
1,271
|
0,920
|
*Significatif au seuil de 10%.
**Significatif au seuil de 5%.
***Significatif au seuil de 1%.
Les résultats obtenus dans ce tableau nous amène
à conclure que la liquidité augmente avec le degré de la
sous-évaluation initiale sur le marché boursier tunisien.
Néanmoins, ces résultats sont significatifs au seuil de 10%
seulement au niveau de la régression 1 et 2 et au seuil de 1% au niveau
de la troisième régression.
En ayant recours aux annexes et plus précisément
aux tableaux de corrélation entre les variables, on peut constater
l'existence d'une corrélation positive entre le volume de transaction
quotidien et la sous-évaluation initiale. Par conséquent, notre
troisième hypothèse est validée.
Au niveau des régressions 1 et 2, le coefficient de
régression de la variable LAG est positif significatif au seuil de 1% et
au seuil de 5% pour la troisième régression. Quant au coefficient
de r égression de la variable LISIZE, il est négatif et
significatif au seuil de 1% pour la première régression et au
seuil de 5% pour la deuxième et la troisième régression.
Ces résultats sont dus au fait que la liquidité positivement
corrélée à la moyenne de la rentabilité initiale
des entreprises tunisiennes nouvellement introduites en bourse et
négativement corrélée au nombre d'actions offertes sur le
marché boursier tunisien.
Concernant le coefficient de régression de la variable
UWMS, il est négatif significatif au seuil de 1% pour la
régression 2 et 3. Par conséquent, il existe une relation
positive entre la liquidité et le pourcentage des introductions
effectuées par les intermédiaires les plus réputés
sur le marché boursier tunisien. En effet, ces intermédiaires ont
l'opportunité de promouvoir leurs émissions. De plus, les
investisseurs sont confiants quant aux émissions effectuées par
les intermédiaires les plus réputés sur le marché
boursier tunisien.
Conclusion :
Au cours de ce troisième et dernier chapitre, nous
avons présenté les modèles qui permettent d'identifier la
relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité lors
de l'introduction en bourse.
Grâce à notre étude empirique et en se
référant aux régressions multiples, nous avons pu conclure
que le nombre d'actions offertes au public et la moyenne de la
rentabilité initiale après l'introduction en bourse ont une
relation négative et significative sur la sous-évaluation
initiale.
Par contre, nous avons pu dégager des relations
positives significatives entre la sous-évaluation initiale et la taille
des entreprises nouvellement introduites sur la BVMT, le pourcentage des
introductions effectuées par les intermédiaires
réputés sur le marché boursier tunisien et l'inverse du
prix de l'offre.
Ces résultats nous ont permit d'identifier la relation
entre la sous-évaluation initiale et la liquidité. En effet, nous
avons pu dégagé une corrélation positive et significative
entre la liquidité du marché et la sous-évaluation
initiale sur la BVMT pendant la période 1994-2006.
L'objectif de ce chapitre consistait à mesurer
l'importance du concept de liquidité et la capacité de ses
modèles à expliquer la sous-évaluation initiale.
Conclusion générale
De nos jours, l'introduction en bourse constitue un acte
décisif qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie de
développement de l'entreprise qui opère dans un environnement
incertain où la concurrence est de plus en plus croissante.
Plusieurs études ont été menées
pour expliquer la sous-évaluation initiale lors de l'introduction en
bourse. Ce phénomène a été défini comme
étant un manque à gagner pour l'entreprise émettrice.
Grâce à ces études nous avons pu dégager
l'importance de la liquidité dans l'explication de la
sous-évaluation initiale.
L'intérêt de ce présent mémoire
était de mesurer le degré de la sous-évaluation initiale
sur la BVMT et d'identifier la nature de la relation entre cette
dernière et la liquidité.
Au cours du premier chapitre, nous avons
présenté, dans une première section, les principaux
avantages et inconvénients liés à la décision de
l'introduction en bourse.
Nous avons consacré la deuxième section à
l'étude des principaux facteurs explicatifs de la sous-évaluation
initiale.
Au niveau du second chapitre, nous avons définit et
présenté le concept de liquidité qui est souvent
considéré comme le principal facteur explicatif de la
sous-évaluation initiale.
Enfin, dans le troisième et dernier chapitre nous avons
essayé d'affirmer qu'il existe une relation entre la liquidité et
la sous-évaluation initiale sur le marché boursier tunisien.
Les résultats obtenus nous ont amené à
conclure que la sous-évaluation initiale améliore le volume de
transaction des actions nouvellement émises sur la BVMT. On a pu
également conclure que d'autres facteurs ont une relation positive avec
les sous-évaluations initiales telles que le pourcentage des
introductions effectuées par les intermédiaires les plus
réputés sur le marché boursier tunisien et la taille des
entreprises nouvellement introduites en bourse. En revanche, il existe des
facteurs qui ont une relation négative avec la sous-évaluation
initiale tels que le prix d'offre lors de l'introduction en bourse et le nombre
d'actions offertes au public.
Le présent travail de recherche nous a fourni quelques
résultats intéressants concernant les facteurs explicatifs de la
sous-évaluation initiale sur le marché boursier tunisien. Il nous
a également permis de développer quelques axes de recherche tels
que la prise en compte des conséquences de la décision de
l'introduction en bourse dans la mise en évidence de la
sous-évaluation initiale.
Toute fois, quelques résultats ne sont pas assez
concluants. Ceci est probablement du à l'étroitesse du
marché boursier tunisien ainsi qu'au faible nombre d'observations (38
entreprises seulement qui n'est que de 38 entreprises) que nous avons
utilisé dans notre étude empirique. Néanmoins, cette
faible taille de l'échantillon est expliquée par la non
disponibilité des informations nécessaires à ces tests.
ANNEXES
Plan des annexes :
Annexe 1 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 1 de la relation entre la
sous-évaluation et le taux des actions retenues.
Annexes 2 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 2 de la relation entre la
sous-évaluation et le taux des actions retenues.
Annexes 3 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 3 de la relation entre la
sous-évaluation et le taux des actions retenues.
Annexes 4 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 4 de la relation entre la
sous-évaluation et la taux des actions retenues.
Annexes 5 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 5 de la relation entre la
sous-évaluation et le taux des actions retenues.
Annexes 6 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 1 de la relation entre la
liquidité et la sous-évaluation initiale.
Annexes 7 : Tableau de
corrélations des variables de la régression 1 de la relation
entre la liquidité et la sous-évaluation initiale.
Annexes 8 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 2 de la relation entre la
liquidité et la sous-évaluation initiale.
Annexes 9 : Tableau de
corrélations des variables de la régression 2 de la relation
entre la liquidité et la sous-évaluation initiale.
Annexes 10 : Estimation par la
méthode des MCO de la régression 3 de la relation entre la
liquidité et la sous-évaluation initiale.
Annexes 11 : Tableau de
corrélations des variables de la régression 3 de la relation
entre la liquidité et la sous-évaluation initiale.
Annexe.1 : Estimation par la méthode MCO de
la régression 1 du modèle.1.
Coefficientsa
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients
standardisés
|
t
|
Signification
|
B
|
Erreur
standard
|
Bêta
|
1 (constante) Retention1
LAG
RUNUP
|
-,431
,770
-1,037
-,313
|
,528
,687
6,157
,575
|
,195
-,029
-,094
|
-,816
1,121
-,168
-,544
|
,420
270
,867
,590
|
a. Variable dépendante: RI
Récapitulatif du
modèleb
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Durbin-W
atson
|
1
|
,195a
|
,038
|
-,047
|
2,009
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Runup, LAG,
Retention1
b.Variable dépendante : RI
ANOVAb
Modèle
|
Somme
des carrés
|
ddl
|
Carré moyen
|
F
|
Signification
|
1 Régression
Résidu
Total
|
,230
5,808
6,039
|
3
34
37
|
,077
,171
|
,449
|
,720a
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Runup, LAG,
Retention1
b. Variable dépendante : RI
Corrélations
|
RI
|
Retention 1
|
LAG
|
RUNUP
|
Corrélation de Pearson RI
Retention1
LAG
RUNUP
|
1,000
,171
-,004-
-,050
|
,171
1,000
,104
,218
|
-,004
,104
1,000
-,049_
|
-,050
,218
-,049
1,000
|
Signification (unilatérale) RI
Retention1
LAG
RUNUP
|
,
,152
,491
,382
|
,152
,
,267
,095
|
,491
,267
,
,385
|
,382
,095
, 385
,
|
N RI
Retention1
LAG
RUNUP
|
38
38
38
38
|
38
38
38
38
|
38
38
38
38
|
38
38
38
38
|
Annexe.2 : Estimation par la méthode
MCO de la régression 2 du modèle.1.
Coefficients a
Modèle
|
Coefficients non
standardisés
|
Coefficients
standardisés
|
t
|
Signification
|
B
|
Erreur
standard
|
Bêta
|
1 (constante)
Retention1
LAG
UWMS
LN
|
-3,519
1,346
-1,125
,195
,157
|
1,524
,786
5,940
,891
,076
|
,340
-,031
,039
,384
|
-2,309
1,713
-,189
,219
2,063
|
,027
,096
,851
,828
,047
|
a. Variable dépendante: RI
ANOVA
Modèle
|
Somme
des carrés
|
ddl
|
Carré moyen
|
F
|
Signification
|
1 Régression
Résidu
Total
|
,917
5,121
6,039
|
4
33
37
|
,229
,155
|
1,478
|
,231
|
Récapitulatif du
modèle
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Durbin-W
atson
|
1
|
,390
|
,152
|
,049
|
,008
|
Corrélations
|
RI
|
Retention1
|
LAG
|
UWMS
|
LN
|
Corrélation de Pearson RI
Retention1
LAG
UWMS
LN
|
1,000
,171
-,004
,164
,227
|
,171
1,000
,104
,323
-,465
|
-,004
,104
1,000
-,109
-,010
|
,164
,323
-,109
1,000
,032
|
,227
-,465
-,010
,032
1,000
|
Signification(unilatérale) RI
Retention1
LAG
UWMS
LN
|
,
,152
,491
,163
,085
|
,152
,
,267
,024
,002
|
,491
,267
,,258
,475
|
,163
,024
,258
,
,424
|
,085
,002
,475
,424
,
|
N RI
Retention1
LAG
UWMS
LN
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
Annexe.3: Estimation par la méthode MCO de
la régression 3 du modèle.1.
Coefficients a
Modèle
|
Coefficients non
standardisés
|
Coefficients
standardisés
|
t
|
Signification
|
B
|
Erreur `
standard
|
Bêta
|
1 (constante)
Retntion1 RUNUP UWMS LISIZE
|
-,981
,668
-,268
,595
1,386
|
1,720
,849
,587
,912
,092
|
,169
-,080
,117
,032
|
-,570
,787
-,456
,652
,151
|
,572
,437
,651
,519
,881
|
a. Variable dépendante: RI
AN OVA
Modèle
|
Somme
des carrés
|
ddl
|
Carré moyen
|
F
|
Signification
|
1 Régression
Résidu
Total
|
,301
5,737
6,039
|
4
33
37
|
,075
,174
|
,434
|
,783
|
Récapitulatif du modèle
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Durbin-W
atson
|
1
|
,223
|
,050
|
-,065
|
2,013
|
Corrélations
|
RI
|
Retention1
|
RUNUP
|
UWMS
|
LISIZE
|
Corrélation dePearson RI
Retention1
RUNUP
UWMS
LISIZE
|
1,000
,171
-,050
,164
-,071
|
,171
1,000
,218
,323
-,571
|
-,050
,218
1,000
,010
-,244
|
,164
,323
,010
1,000
-,224
|
,071
-,571
-,244
-,224
1,000
|
Signification (unilatérale) RI
Retention1
RUNUP
UWMS
LISIZE
|
,
,152
,382
,163
,335
|
152
,
,095
,024
,000
|
,382
,095
,
,476
,070
|
,163
,024
,476
,
,089
|
,335
,000
,070
,089
,
|
N RI
Retention1
RUNUP
UWMS
LISIZE
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
Annexe.4: Estimation par la méthode MCO de
la régression 4 du modèle.1.
Coefficients
a
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficien standardisés
s
|
t
|
Signification
|
B
|
Erreur
standard
|
Bêta
|
1 (constante)
Retention1
LISIZE
INVP
LN
|
-4,022
,373
-1,024
14,474
1,018
|
1,103
,513
,155
2,534
,139
|
,094
-2,338
1,172
2,482
|
-3,647
,728
-6,587
5,712
7,312
|
,001
,472
,000
,000
,000
|
a. Variable dépendante: RI
ANOVA
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Carré moyen
|
F
|
Signification
|
1 Régression
Résidu
Total
|
3,824
2,215
6,039
|
4
33
37
|
,956
,067
|
14,244
|
,000
|
Récapitulatif du
modèle
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Durbin-W
atson
|
1
|
,796
|
,633
|
,589
|
2,346
|
Corrélations
|
RI
|
Retention1
|
LISIZE
|
INVP
|
LN
|
Corrélation de Pearson RI
Retention1
LISIZE
INVP
LN
|
1,000
,171
-,071
-,098
,227
|
,171
1,000
-,571
-,091
-,465
|
-,071
-,571
1,000
,259
,813
|
-,098
-,091
,259
1,000
-,264
|
,227
-,465
,813
-,264
1,000
|
Signification (unilatérale) RI
Retention1
LISIZE
INVP
LN
|
,
,152
,335
,280.
,085
|
,152
,
,000
,293
,002
|
,335
,000
,
,058
,000
|
,280
,293
,058
,
,054
|
,085
,002
,000
,054
,
|
N RI
Retention1
LISIZE
INVP
LN
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38 38
|
38
38
38
38
38
|
38
38
38
38
38
|
Annexe.5: Estimation par la méthode MCO de
la régression 5 du modèle.1.
Coefficientsa
Modèle
|
Coefficients non
standardisés
|
Coefficients
standardisés
|
t
|
Signification
|
B
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1 (constante)
Retention1
LAG
RUNUP
UWMS
LISIZE
INVP
LN
|
-5,053
1,403E-02
-7,217
3,809E-02
1,378
-1,167
18,249
1,140
|
1,092
,505
3,661
,336
,640
,149
2,652
,133
|
,004
-,199
,011
,272
-2,666
1,477
2,779
|
-4,629
,028
-1,971
,113
2,153
-7,840
6,882
8,545
|
,000
,978
,058
,910
,039
000
,000
,000
|
a. Variable dépendante: RI
ANOVA
Modèle
|
Somme
des carrés
|
ddl
|
Carré moyen
|
F
|
Signification
|
1 Régression
Résidu
Total
|
4,370
1,669
6,039
|
7
30
37
|
,624
,056
|
11,220
|
,000
|
Récapitulatif du
modèle
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Durbin-W
atson
|
1
|
,851
|
,724
|
,659
|
2,190
|
Corrélation
|
RI
|
Retention1
|
LAG
|
RUNUP
|
UWMS
|
LISIZE
|
INVP
|
Corrélation de Pearson RI
Retention1
LAG
RUNUP
UWMS
LISIZE
INVP
LN
|
1,000
,171
-,004
-,050
,164
-,071
-,098
,227
|
,171
1,000
,104
,218
,323
-,571
-,091
-,465
|
-,004
,104
1,000
-,049
-,109
-,093
,003
-,010
|
-,050
,218
-,049
1,000
,010
-,244
,019
-,271
|
,164
,323
-,109
,010
1,000
-,224
-,552
,032
|
-,071
,571
-,093
-,244
-,244
1,000
,259
,813
|
-,098
-,91
,003
,019
-,552
,259
1,000
-,264
|
Signification (unilatérale) RI
Retention1
LAG
RUNUP
UWMS
LISIZE
INVP
LN
|
,
,152
,491
,382
,163
,335
,280
,085
|
,152
,
,267
,095
,024
,000
,293
,002
|
,491
,267
,385
,258
,288
,493
,475
|
,382
,095
,385
,
,476
,070
,455
,050
|
,163
,024
,258
,476
,
,089
,000
,424
|
,335
,000
,288
,070
,089
,
,058
,000
|
,280
,293
,493
,455
,000
,058
,
,054
|
Annexe.6. Tableau de corrélations des
variables de la régression 1 du modèle.2.
Coefficients a
Model
|
Unstandardized
Coefficients
|
Standardi
zed
Coefficien
ts
|
t
|
Sig.
|
B
|
Std. Error
|
Beta
|
1 (Constant)
log RI
LAG
RUNP
RETENTION1
LISIZE
UWMS
INVP
LN
|
87,592
1,205
471,164
5,889
-18,882
-7,039
-13,303
31,247
1,921
|
40,453
,795
150,817
10,811
20,407
2,517
26,029
58,752
2,178
|
,210
,450
,074
-,167
-,564
-,080
,089
,159
|
2,165
1,516
3,124
,545
-,925
-2,796
-,511
,532
,882
|
,039
,140
,004
,590
362
,009
,613
,599
,385
|
a. Dependent Variable: moy volume transaction j1-j125.
ANOVAb
Model
|
Sum of
Squares
|
df
|
Mean
Square
|
F
|
Sig.
|
1 Regression
Residual
Total
|
2637,756
2274,070
4911,826
|
8
29
37
|
329,720
78,416
|
4,205
|
002a
|
a. Predictors: (Constant), LN, RETENTION1, LAG, RUNP, log RI,
INVP, UWMS, LISIZE
b. Dependent Variable: moy volume transaction
j1-j125.
Model Summaryb
Model
|
R
|
R Square
|
Adjusted R Square
|
Std .Error of the Estimate
|
Durbin -W
atson
|
1
|
,733a
|
,537
|
,409
|
8,8553
|
1,110
|
a. Predictors: (Constant), LN, RETENTION1, LAG, RUNP, log RI,
INVP, UWMS, LISIZE
b. Dependent Variable: moy volume transaction j1-j125.
Annexe.7. Tableau de corrélations des
variables de la régression 1 du modèle.2.
Correlations
|
log RI
|
LLAG
|
RUNUP
|
RETENTI
ON1
|
LLISIZE
|
UUWMS
|
INVP
|
L
L LN
|
Moy de volume de
Transaction
J1-j125
|
log RI Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
1,000
,
38
|
,164
,325
38
|
-,111
,509
38
|
-,291
,076
38
|
,132
,429
38
|
-.057
,733
38
|
,084
,618
38
|
,140
,401
38
|
,284
,084
38
|
LAG Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,164
,325
38
|
1,000
,
38
|
-,051
,763
38
|
-,023
,891
38
|
,060
,722
38
|
-,387*
,016
38
|
105
',529
38
|
,219
,187
38
|
,525**
,001
38
|
RUNP Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,111
,509
38
|
-,051
,763
38
|
1,000
,
38
|
,210
,206
38
|
-,242
,144
38
|
-,197
,236
38
|
,016
,925
38
|
-,090
,591
38
|
,132
,428
38
|
RETENTION Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,291
,076
38
|
-,023
,891
38
|
,210
,206
38
|
1,000
,
38
|
-,571**
,000
38
|
,188
,259
38
|
-,091
,586
38
|
-,074
,658
38
|
,064
,702
38
|
LISIZE Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,132
,429
38
|
,060
,722
38
|
-,242
,144
38
|
-,571
,000
38
|
1,000
,
38
|
,024
,888
38
|
,259
,117
38
|
,330*
,043
38
|
-3,58*
,027
38
|
UWMS Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,057
,733
38
|
-,387*
,016
38
|
-,197
,236
38
|
,188
,259
38
|
,024
,888
38
|
1,000
,
38
|
-,064
,703
38
|
-,203
,222
38
|
-3,63
,025
38
|
INVP Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,084
,618
38
|
,105
,529
38
|
,016
,923
38
|
-,091
,586
38
|
,259
,117
38
|
-,064
,703
38
|
1,000
,
38
|
-,383
,018
38
|
,032
,851
38
|
LN Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,140
,401
38
|
,219
,187
38
|
-,090
,591
38
|
-,074
,658
38
|
,330*
,043
38
|
-,203
,222
38
|
-,383
,018
38
|
1,000
,
38
|
,089
,596
38
|
moy volume Pearson Correlation
transaction jl-j125 Sig. (2-tailed)
N
|
,284
,084
38
|
,525**
,001
38
|
,132
,428
38
|
,064
,702
38
|
-,358*
,027
38
|
-.363*
,025
38
|
-,032.
,851
38
|
,089
,596
38
|
1.000
,
38
|
*Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
**Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Annexe.8. Tableau de corrélations des
variables de la régression 2 du modèle.2.
Coefficients a
Model
|
Unstandardized
Coefficients
|
Standardi
zed
Coefficien
ts
|
t
|
Sig.
|
B
|
Std. Error
|
Beta
|
1 (Constant)
log RI
LAG
RUNUP
RETENTION1
LISIZE
UWMS
INVP
LN
|
33,388
,553
77,309
,694
-4,934
-4,013
-7,743
41,772
1,716
|
29,859
,586
111,319
7,979
15,062
1,858
19,212
43,365
1,608
|
,163
,125
,015
-,074
-,546
-,079
,201
,241
|
1,118
1,943
3,694
,087
-,328
-2,160
2,403
,963
1,067
|
,273
,074
,005
,931
,746
,039
,007
,343
,295
|
a. Dependent Variable: moy volume transaction j125 j500
ANOVAb
Model
|
Sum of
Squares
|
df
|
Mean
Square
|
F
|
Siq.
|
1 Regression
Residual
Total
|
464,132
1238,924
1703,056
|
8
29
37
|
58,017
42,722
|
3,358
|
,002a
|
a. Predictors: (Constant), LN, RETENTION1, LAG, RUNUP, log RI,
INVP, UWMS, LISIZE
b. Dependent Variable: moy volume transaction j125 j500
Model
Summary b
Model
|
R
|
R Square
|
Adjusted
R Square
|
Std. Error
of the
Estimate
|
Durbin-W
atson
|
1
|
,722a
|
,673
|
,507
|
6,5362
|
1,271
|
a. Predictors: (Constant), LN, RETENTION1, LAG, RUNP, log RI,
INVP, UWMS, LISIZE
b. Dependent Variable: moy volume transaction j125 j500
Annexe.9. Tableau de corrélations des
variables de la régression 2 du modèle.2.
Corrélation
|
log RI
|
LAG
|
RUNUP
|
RETENTION1
|
LISIZE
|
U
UUWMS
|
I
IINVP
|
LN
|
Moy de volume de
Transaction
J125-j500
|
log RI Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
1,000
,
38
|
,164
3,25
38
|
-,111
,509
38
|
-,291
,076
38
|
,132
,429
38
|
-,057
,733
38
|
,084
,618
38
|
,140
,401
38
|
,187
,261
38
|
LAG Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,164
,325
38
|
1,000
,
38
|
-,051
,763
38
|
-,023
,891
38
|
,060
,722
38
|
-,387*
,016
38
|
,105
,529
38
|
,219
,187
38
|
,225
,174
38
|
RUNUP Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,111
,509
38
|
,051
,763
38
|
1,000
,
38
|
,210
,206
38
|
-,242
,144
38
|
-,197
,236
38
|
,016
,923
38
|
-,090
,591
38
|
,104
,535
38
|
RETENTION1 Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,291
,076
38
|
-,023
,891
38
|
,210
,206
38
|
1,000
,
38
|
-,571**
,000
38
|
,188
,259
38
|
-,091
,586
38
|
-,074
,658
38
|
,139
,404
38
|
LISIZE Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,132
,429
38
|
,060
,722
38
|
,242
,144
38
|
-,571
,000
38
|
1,000
,
38
|
,024
,888
38
|
,259
,117
38
|
,330*
,043
38
|
-3,48*
,032
38
|
UWMS Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,057
,733
38
|
-,387*
,016
38
|
-,197
,236
38
|
,188
,259
38
|
,024
,888
38
|
1,000
,
38
|
-,064
,703
38
|
-,203
,222
38
|
-,228
,168
38
|
INVP Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,084
,618
38
|
,105
,529
38
|
,016
,923
38
|
-,091
,586
38
|
,259
,117
38
|
-,064
,703
38
|
1,000
,
38
|
-,383*
,018
38
|
,007
,968
38
|
LN Pearson Coorelation
Sig.(2-tailed)
N
|
,140
,401
38
|
,219
,187
38
|
-,090
,591
38
|
-,074
,658
38
|
,330*
,043
38
|
-,203
,222
38
|
-,383*
,018
38
|
1,000
,
38
|
,054
,764
38
|
Moy volume Pearson Correlation transaction Sig.
(2-tailed)
j125-j500 N
|
,187
,261
38
|
,225
,174
38
|
,104
,535
38
|
,139
,404
38
|
-,348
,032
38
|
-,228
,168
38
|
,007
,968
38
|
,054
,746
38
|
1,000
,
38
|
* Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
**Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Annexe.10. Tableau de corrélations des
variables de la régression 2 du modèle.2.
Coefficients a
Model
|
Unstandardized
Coefficients
|
Standardi
zed
Coefficien
ts
|
t
|
Sig.
|
B
|
Std. Error
|
Beta
|
1 (Constant)
Log RI
LAG
RUNP
RETENTION1
LISIZE
UWMS
INVP
LN
|
55,235
,825
231,702
2,638
-9,434
-4,909
-11,064
32,308
1,543
|
31,351
,616
116,882
8,378
15,815
1,951
20,172
45,532
1,688
|
,206
,318
,048
-,120
-,565
-,095
,132
,183
|
2,762
2,340
3,982
,315
-,597
-2,516
-3,548
,710
1,914
|
,009.
,002
,016
,755
,555
,018
,002
,484
,368
|
a. Dependent Variable: moy volume de transaction 500j
ANOVAb
Model
|
Sum of
Squares
|
df
|
Mean
Square
|
F
|
Sig.
|
1 Regression
Residual
Total
|
1014,117
1365,831
2379,948
|
8
29
37
|
126,765
47,098
|
2,692
|
,024a
|
a. Predictors: (Constant), LN, RETENTION1, LAG, RUNP, log RI,
INVP, UWMS, LISIZE
b. Dependent Variable: moy volume de transaction 500j
Model Summaryb
Model
|
R
|
R Square
|
Adjusted
R Square
|
Std. Error
of the
Estimate
|
Durbin-Watson
|
1
|
,753a
|
,626
|
,527
|
,8628
|
,920
|
a. Predictors: (Constant), LN, RETENTIONI, LAG, RUNP, log RI,
INVP, UWMS, LISIZE
b. Dependent Variable: moy volume de transaction 500j
Annexe.11. Tableau de corrélations des
variables de la répression 3 du modèle.2.
Corrélations
|
moy
volume de
transaction
500j
|
log RI
|
LAG
|
RUNP
|
RETENTI
ON1
|
LISIZE
|
UWMS
|
INVP
|
LN
|
moy volume de Pearson Correlation
transaction 500) Sig. (2-tailed)
N
|
1,000
,
38
|
,256
122
38
|
.409*
011
38
|
,125
,456
38
|
,102
,543
3B
|
-,369*
023
38
|
-,321*
,049
38
|
-,016
,923
38
|
,069
,680
,38
|
log RI Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
256
.122
38
|
1,000
,
38
|
,164
325
38
|
-,111
,509
38
|
-,291
.076
38
|
132
.429
38
|
-,057
733
38
|
084
,618
38
|
,140
,401
,38
|
LAG Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
409'
,011
38
|
.164
,325
38
|
1,000
- 38
|
-,051
,763
- 38
|
-,023
891
38
|
,060
,722
38
|
-,378**
,016
38
|
,105
,529
38
|
,219
,187
,38
|
RUNP Pearson Correlation,
Sig.(2-tailed)
N
|
,125*
,456
38
|
-,111
,509
38
|
-,051
,763
38
|
1,000
,
38
|
210
,206
38
|
-,242
.144
38
|
-,197
,236
38
|
,016
,923
38
|
-,090
,511
38
|
RETENTION1 Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,102
543
38
|
-,291
076
38
|
-,023
,891
38
|
210
206
38
|
1,000
,
38
|
-,571**
,000
38
|
,188
,259
38
|
-.091
586
38
|
-,074
;658
38
|
LISIZE Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,369*
,023
38
|
,132
,429
38
|
,060
,722
38
|
-,242
,144
38
|
-,571**
,000
38
|
1,000
,
38
|
,024
888
38
|
,259
,117
38
|
,330*
,043
38
|
UWMS Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,321*
,049
38
|
-,057
,733
38
|
-,387*
,016
38
|
-,197
,236
38
|
,188
,25
38
|
,024
,888
38
|
1,000
,
38
|
-,064
703
38
|
-,203
,222
38
|
INVP Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
-,016
,923
38
|
,084
,618
38
|
,105
,529
38
|
,016
,923
38
|
-,091
,586
38
|
,259
,117
38
|
-,064
,703
38
|
1,000
,,
38
|
-,383
,018
38
|
LN Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
|
,069
,680
38
|
,140
,401
38
|
,219
,187
38
|
-,090
,591
38
|
-,074
,658
38
|
330*
,043
38
|
-,203
,222
38
|
-,383*
,018
38
|
1,000
,
38
|
* Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
**Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Bibliographie
Ouvrages :
-Bertrand Jacquillat :
« L'introduction en bourse » Edition QUE SAIS-JE (1989).
-B. Solnik et B.
Jacquillat : « Marché financier :
Gestion des portefeuilles et des risques » Edition Dunod (1997).
-Bruno Biais, Thierry
Faucault : « Microstructure des marchés
financiers » Edition Paris PUF (1997).
-Hachette
I « Opérations financières et transfert
de richesse » Edition Paris PUFI (1994).
-Hamon
Jacques : « Marchés d'actions, Architecture
et microstructure » Edition ECONOMICA (1995).
Articles et papiers de
recherche :
- Aggarwal Reena, 2003, Allocation of initial public offering
and flipping activity, Journal of Financial Economics 68,111-135.
- Asquith. P et Mullins. D, 1986, Equity isses and offering
dilution, Journal of Financial Economics 15, 61-89.
- Baron David P, 1982, A model of the demand for investment
banking advising and distribution services for new issues, Journal of Finance
37, 955-976.
- Beatty, Ranolph P., et Jay R. Ritter, 1986, Investment
banking, reputation, and the underpricing of initial public offering, Journal
of Financial Economics 15, 213-232.
- Dupont, 2000, Market making, price, trade size, and quantity
limits, Working paper, Boad of governors of the federal reserve system.
- Easley, D et O'Hara. M, 1987, Price, trade size, and
information in securities markets. Journal of Financial Economics 19, 69-90.
- Easley. D et O'Hara. M, 1992, Adverse selection and large
trade volume the implications for market efficiency, Journal of Financial and
Quantitative Analysis 27, 185-208.
- Faugeron-Crouzet, Anne-Marie et Edith Ginglinger, 2001,
introduction en bourse, signal et émissions d'actions nouvelles sur le
second marché français, Finance 22, 51-74
- Fisher C, 2000, Why do companies go publics ? Empirical
evidence from Germany's Neuro market, Working paper.
- Grinblatt M, et C. Y. Hwang, 1989, Signalling and the
pricing of new issues, Journal of Finance 44, 393-419.
- Habib, Michel et Aleander Ljungqvist, 2001, Underpricing and
entrepreneurial xealth losses in IPO's: Theory and evidence, Review of
Financial Studies 14,433-458.
- Husson B. Jacquillat B., 1990, Sous-évaluation des
titres et méthodes d'introduction au second marché (1983-1986),
Finance 11,123-134.
- Ibboston, Roger G., 1975, Price performance of common stock
new issues, Journal of Financial Economics 2,235-272.
- Ibboston R. G., Sindelar J., et Ritter J., 1994, The
market's problems with the pricing of initial public offering, Journal of
applied corporate Finance 7, 66-74.
- Lougharan T. et Ritter J., 1995, The new issues puzzle,
Journal of Finance 50, 23-51.
- Loughran Tim et Jay Ritter, 2000, Uniformly least powerful
tests of market efficiency, Journal of Financial Economics 55, 361-389.
- Loughran Tim et Jay Ritter, 2001, Why has IPO underpricing
increased over time? Working Paper, University of Florida.
- Loughran Tim, Jay Ritter et Kristain Rydqvist, 1994, Initial
public offering: International insights, Pacific-Basin Finance Journal.
- Masulis R. et Korwar A., 1986, An empirical investigation.
Journal of Financial Economics 15, 91-118.
- Pagano M., 1989, Trading volume and asset liquidity,
Quarterly Journal of Economics 104, 255-274.
- Pagano M., 1993, The flotation of companies on the stock
market: A Coordination failure model, European economic review 37,
1101-1125.
- Pagano M., Zingales L. et Panetta F., 1998, Why do companies
go public? An empirical analysis, Journal of finance 53, 27-64.
- Pagano M. et Roel A., 1998: The choice of stock ownership
structure: agency costs, monitoring and the decision to go public, The
quarterly journal of economics, 187-225.
- Reese W., 1998, IPO underpricing, trading volume and
investor interest, Working paper.
- Ritter Jay R., 1984, The hot issue Market of 1980, Journal
of Business 57, 215-239.
- Ritter Jay R., 1987, The costs of going public, Journal of
Financial Economics 19,269-281.
- Ritter Jay R. et Ivo Welch, 2002, A review of IPO activity,
pricing and allocation, Journal of Finance 57, 1795-1828.
- Sherman Ann et Sheridan Titman, 2002, Building the IPO order
book: Underpricing and participation limits with costly information, Journal of
Financial Economics 65, 3-29.
- Tinic Seha M., 1988, Anatomy of initial public offering of
common stock, Journal of Finance 42,789-822.
- Welch Ivo, 1989, Seasoned offering, imitation costs, and the
underpricing of initial public offering, Journal of Finance 44, 421-450.
- Welch Ivo, 1992,Sequential sales, learning and cascades,
Journal of Finance 47, 695-732.
- Yosha O., 1995, Information disclosure costs and the choice
of financing source, Journal of financial intermediation 4, 3-20.
- Zheng Steven, Joseph Ogden et Frank Jen (2002): Pursuing
Value Through Liquidity: Share Retention, Lockup and Underpricing in IPOs
Working Paper.
- Zingales Luigi 1995, Insiders ownership and the decision to
go public, Review Economic Studies 62,425-448.
Sites Internet:
Ø www.ssrn.com
Ø www.NBER.org
Ø www.BVMT.com.tn
Ø www.CMF.com.tn
Ø www.comprendrelabourse.com
Ø www.proquest.umi.com
|
|