Paragraphe 2 : Les Bourses
« sauvages »
Dès le Moyen Age, les maisons de commerce italiennes et
les « changeurs » se vendaient les uns aux autres des
lettres de change. De même naquirent les Bourses de commerce, où
l'on achetait et vendait des titres représentatifs de marchandises. La
première semble avoir été celle d'Anvers, en 1515.
dès la fin du XVIe siècle, la Bourse des tulipes de Rotterdam
était en pleine activité. Bien entendu, on se mit très
vite à échanger les titres des sociétés par actions
devenues permanentes. Ces échanges se passaient dans des lieux publics
comme les « cafés Garraway's » et
« Jonathan » à Londres, ou la rue
« Quincampoix » en France, lieu de krach de la Banque
générale de Law. On échangeait aussi, dans ces divers
lieux, les titres des dettes des Etats, ceux-ci préférant avoir
désormais des milliers de débiteurs plutôt que quelques
riches bourgeois.
Paragraphe 3 : une organisation progressive libre ou
réglementée
Peu à peu, les brokers (intermédiaire sur les
Bourses anglo-saxonnes ne pouvant opérer que pour compte de tiers)
anglais et américains s'organisèrent en professions
fermées, fixant des règles et des horaires pour les transactions.
Certains d'entre eux s'installèrent comme spécialistes, offrant
aux brokers, en permanence, chacun pour une série de titres, des prix
d'achat et de vente.
Dans la plupart des pays, des Bourses de valeurs s'ouvrirent dans
les principales villes.
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