BIBLIOGRAPHIE AVANT PROPOS
La question du rôle de la philosophie nous interpelle
à plus d'un titre. En effet tout jeune étudiant dans cette
discipline, éprouve le besoin d'interroger celle-ci, non seulement du
point de vue de son fondement théorique, mais aussi de l'importance
qu'elle recèle et qui justifierait de la pertinence qu'il y a à
l'étudier en tant qu'acteur d'une sphère socio-économique,
politique, culturelle, etc. Cela est d'autant plus fondé que l'une des
facettes les plus récurrente de la philosophie demeure de loin, de notre
point de vue, celle où ces spécialistes mêmes
éprouvent des difficultés, sinon n'arrivent pas à la
définir. Aussi longtemps qu'on promène notre regard sur
l'histoire de la pensée philosophique, elle nous offre constamment un
spectacle dans lequel naissent, combattent et/ou disparaissent (pour certaines)
les doctrines les plus diverses. Pour cette raison et bien d'autres encore,
l'étudiant en philosophie est en droit de s'interroger et de porter son
analyse sur celle-ci notamment en son rôle. Car en tant que branche du
savoir humain emmenée à apporter sa pierre de touche dans la
saisie et la construction de tout ce que l'homme considère comme
étant son bien dans cette vie, il y a lieu de s'interroger sur ce que la
philosophie peut y apporter. Mais plus que cela, nous nous proposons d'analyser
le rôle de la philosophie dans une certaine littérature, une
littérature qui s'inscrit dans le cadre de la problématique
philosophique africaine. Cela donne encore plus d'importance à cette
question, compte tenu notamment du fait que jusqu'à une date bien
récente, parler d'une philosophie africaine était
considérée comme une aberration. A cela s'ajoute le fait que sur
bien des plans mais plus particulièrement sur le plan économique,
le continent africain baigne dans une telle léthargie que pour d'aucuns
il importe plus de former des ingénieurs, des économistes,
agronomes etc. Cela s'observe d'ailleurs de manière apodictique dans
bien des universités africaines où les étudiants
désertent les départements de philosophie. L'analyse des
rôles de celle-ci dans les livres de Towa et Hountondji aura l'avantage
de préciser certaines choses dans ce domaine, mais aussi de faire
ressortir une nouvelle vision dans le débat sur la problématique
philosophique en Afrique. Car avec eux, s'opère une rupture radicale
avec les auteurs qui les ont précédés.
Au cours de notre travail nous avons rencontré
d'importantes difficultés relatives notamment à la documentation
et à la saisie. La documentation a fait défaut du fait du manque
de documents consacrés à la littérature philosophique
africaine dans les bibliothèques. Quant à la saisie, elle a
constitué pour nous un dilemme qui s'explique par une insuffisance de
vulgarisation de l'informatique dans notre pays. De plus cette situation est
elle-même aggravée par les difficultés liées
à l'énergie électrique dans nos différents
quartiers. Nous ne saurons terminer ce propos sans avoir adressé notre
profonde reconnaissance à tous ceux qui, d'une manière ou d'une
autre, ont contribué à notre formation couronnée par ce
mémoire de fin de cycle. Nous remercions nos parents Monsieur Diallo
Mamadou Malick, Madame Diallo Fatoumata Binta ainsi que notre petit
frère Diallo Abdoulaye. Nous n'oublions pas tous ceux nous aidé
dès le début à intégrer les Institutions
d'enseignement supérieures de la République de Guinée
comme Docteur Yacouba Diallo. Nous ne cesserons jamais de témoigner
notre gratitude à notre Directeur de mémoire Docteur Mamadou
Bella Baldé qui n'a ménagé aucun effort pour nous aider et
nous encadrer non seulement dans ce travail, mais aussi durant tout notre
parcours universitaire en Guinée. Pour finir que Mademoiselle Diallo
Souadou soit remerciée pour sa contribution inestimable pour
l'impression de ce travail.
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