L'identité et le spectacle vivant à La Réunion( Télécharger le fichier original )par Virginie Verbaere Université Aix-Marseille III - Administration des Institutions Culturelles 2004 |
Le soutien à l'expression réunionnaise entre 1985 et 2004 : quelles priorités ?De 1985 à 1993 : La littérature et la musiqueEn 1985, le Conseil Général met en place un fond d'action culturelle permettant de « redécouvrir les domaines essentiels à l'enrichissement de la culture réunionnaise et au développement de tous les réunionnais. » Dans cet objectif, plus d'une centaine d'associations et d'artistes dans tous les secteurs culturels sont soutenus financièrement. Néanmoins, jusqu'en 1993, les priorités du Département ont été la création littéraire et la musique. Les aides du Conseil Général ont permis à de nombreux groupes réunionnais d'acquérir du matériel et de se faire connaître. Un effort particulier avait été fait pour faire connaître la musique réunionnaise en favorisant la participation de groupes locaux à des festivals sur le territoire national (festival de jazz d'Angoulême, Festival « Nuits Blanches pour Musique Noires »..) ou en permettant leur confrontation à des groupes de l'Océan Indien et d'ailleurs (Festival de jazz et de Musique Populaire de Saint-Denis de la Réunion). De 1995 à 1998 : La danse et l'écritureDans le projet 1995-1998, la musique devient moins prioritaire et le Département favorise des secteurs jusqu'à présent inexplorés tels que la danse et l'écriture. En 2004 : Le spectacle vivant et le patrimoine106(*)Au premier semestre de l'année 2004, la part du budget du département alloué à la culture pour le domaine du théâtre s'élève à 17%, suivit du patrimoine à 10%. Ce sont les deux secteurs les plus financés. Il n'y a plus que 7% du budget culturel qui revient à la musique. * 106 CONSEIL GENERAL, 2004, Rapport B.P. 2004 du Département de La Réunion, pp 1-19. |
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