SOMMAIRE
Introduction.................................................................................2
I- Les objectifs assignés à la
recherche.................................................4
II- Situation de la recherche agronomique en Côte
d'Ivoire..........................5
II-1 : Structures, organisation et fonctionnement de la
recherche agronomique...5
II-1.1. La typologie des structures de
recherche.......................................5
II-1.2. Les grands établissements de recherche agronomique
en Côte d'Ivoire....6
a. L'Institut des Forêts
(IDEFOR).......................................................6
b. L'Institut des Savanes
(IDESSA)....................................................11
II-2 : Programmes et principaux acquis de la recherche
agronomique en Côte
d'Ivoire....................................................................................15
II-2.1. Les thèmes et
programmes......................................................15
a- Les principaux thèmes et axes
prioritaires.........................................15
b- Les programmes de recherche
agronomique.......................................15
II-2.2. Les acquis de la recherche
agronomique......................................16
III- Impacts de la recherche sur le
développement...................................18
IV- La restructuration de la recherche
agronomique.................................21
IV-1. Les
objectifs........................................................................21
IV-2. Les structures de recherche
agronomique......................................21
IV-3. Les missions du
CNRA...........................................................22
Conclusion.................................................................................24
Bibliographie..............................................................................25
INTRODUCTION
La Recherche Scientifique est par essence le meilleur outil
d'accumulation et de transfert du savoir et du savoir-faire. Aussi, est-elle
considérée comme le moteur le plus puissant du
développement socio-économique et culturel d'une Nation.
En effet, qu'il s'agisse de la sécurité
alimentaire, de la lutte contre la pauvreté, de l'agriculture, de la
santé humaine et animale, de l'énergie, de l'économie
monétaire, de la démographie ou de l'environnement, la recherche
scientifique est interpellée pour fournir des réponses
adéquates à travers des programmes et activités de
recherche, des structures et des mécanismes de concertation et de
réflexion de plus en plus opérationnels et performants. Le
dispositif ivoirien national de recherche fonctionnant actuellement est
l'aboutissement d'un long processus évolutif dans la coopération
entre la Côte d'Ivoire et des institutions françaises de recherche
comme le CIRAD (Centre International de Recherche Agricole
pour le Développement) et l'ORSTOM (Institut
Français de Recherche Scientifique pour le
Développement).
Pendant les premières années de
l'indépendance de la Côte d'Ivoire, la recherche scientifique
ivoirienne très performante a connu et a permis au pays d'accomplir des
progrès substantiels notamment dans le domaine agricole.
Ce succès fut freiné entre 1980-1990,
décennie durant laquelle le dispositif a été durement
affecté d'une part par les difficultés économiques
auxquelles le pays était confronté, d'autre part par sa propre
histoire essentiellement marquée par l'héritage d'une vocation
internationale trop importante et enfin par la forte réduction des
relations avec ses partenaires étrangers traditionnels. Cette situation
a posé avec acuité le problème des structures de recherche
trop nombreuses, sans lien entre elles et peu maîtrisées par la
tutelle.
Aussi, aujourd'hui, les défis à relever sont-ils
sans précédent dans l'histoire de la Côte d'Ivoire. En
effet, tant au plan de ses relations avec le reste du monde qu'au plan interne,
pour la première fois, les questions qui se posent à la
société ivoirienne exigent non seulement des réponses
globales, rapides et spécifiques, mais aussi et surtout une mobilisation
et une sollicitation permanentes des structures de la recherche.
Conscientes des nouveaux enjeux de la mondialisation de la
recherche et aussi des implications de la détérioration du
dispositif national de la recherche en Cote d'Ivoire, les Autorités
Nationales ont entrepris d'imprimer à la recherche scientifique
ivoirienne une dynamique nouvelle sur des bases mieux maîtrisées
et durablement assurées.
Le service public de la recherche scientifique en Côte
d'Ivoire est présentement en mutation et actuellement assuré par
un nombre relativement élevé de structures de recherche,
caractérisées par la diversité de :
· Leurs statuts juridiques,
· Leur mandat,
· Leurs ressources humaines, matérielles et
financières,
· Leur vitalité scientifique.
Ce travail de recherche fait le point de la situation actuelle
de la recherche agronomique en Côte d'Ivoire, des possibilités
d'amélioration de son dispositif national et des stratégies mises
en oeuvre pour faire face aux nouveaux enjeux de la mondialisation.
Il s'agit donc de donner des éléments de
réponses aux questions suivantes :
q Quelles structures pour la recherche agronomique ivoirienne
(statut, organisation, implantation...) ?
q Quels sont les objectifs (missions, programmes)
assignés à cette recherche ?
q Quels sont les acquis de cette recherche et quel est son
impact sur le développement de la Côte d'Ivoire ?
I- LES OBJECTIFS ASSIGNES A LA RECHERCHE
La recherche scientifique ivoirienne, conçue comme le
véritable moteur du développement culturel, social et
économique de la Nation, est le support indispensable aux
formations disponibles dans les universités et les grandes écoles
et à l'élévation du niveau scientifique, culturel,
technologique et professionnel de la Nation.
La politique ivoirienne de Recherche Scientifique et
Technologique vise à :
ü L'accroissement des connaissances et la mise au point
d'innovations technologiques dans tous les domaines,
ü L'amélioration des techniques existantes,
ü La valorisation des résultats de la recherche
à des fins de développement culturel, social et
économique,
ü La diffusion des connaissances scientifiques et
technologiques et le développement de pôles technologiques
régionaux,
ü La formation à la recherche par la recherche.
La Recherche Scientifique et Technologique est une
activité au service du développement qu'elle doit constamment
accompagner et soutenir.
Pour assurer le maintien de l'information scientifique,
technique et technologique, indispensable au progrès, culturel et
économique de l'Ivoirien et de la Nation, trois fonctions essentielles
sont assignées à la Recherche Scientifique en Côte
d'Ivoire :
ü Une fonction d'anticipation et de prévision,
ü Une fonction d'accompagnement du
développement,
ü Une fonction de formation, d'information, de diffusion
et de vulgarisation.
Pour garantir son développement économique,
social et culturel et assurer le bien-être de l'Ivoirien, l'Etat de
Côte d'Ivoire assure la promotion de la science et de la technologie,
à travers une politique nationale cohérente qui garantit la
liberté du travail scientifique et l'insertion de la science et de la
technologie dans la vie de la Nation.
Pour favoriser l'esprit de recherche, d'innovation et de
créativité, l'Etat s'appuie sur l'enseignement supérieur,
l'éducation scolaire et la formation continue pour réaliser le
développement et la diffusion de la culture scientifique et
technologique en Cote d'Ivoire.
II- SITUATION DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE EN COTE
D'IVOIRE
II-1 : Structures, organisation et fonctionnement de
la recherche agronomique
II-1.1. La typologie des structures de recherche
Jusqu'en Avril 1998 date de création du
CNRA (Centre National de Recherche Agronomique), la
recherche agronomique ivoirienne était constituée de deux
(2) catégories d'organismes : les services publics, notamment les
Instituts et Centres nationaux de recherche et les Institutions internationales
implantées en Côte d'Ivoire.
Au titre des Etablissements Publics Nationaux
(EPN) de recherche agronomique, on distingue :
· L'IDESSA (Institut des Savanes),
· L'IDEFOR (Institut des
Forêts),
Concernant les Institutions Internationales de Recherche
agronomique installées ou représentées en Côte
d'Ivoire, nous avons :
· L'ADRAO (Association pour le
Développement de la Riziculture en Afrique de l'Ouest) qui a son
siège social à Bouaké,
· L'I.I.T.A. (Institut International
d'Agriculture Tropicale) qui a une station à Ferkéssedougou et
une représentation à Bouaké,
· Le CIMMYT (Centre International pour
l'Amélioration du Mais et du Blé).
II-1.2. Les grands établissements de recherche
agronomique en Côte d'Ivoire
a. L'Institut des Forêts
(IDEFOR)
Sa mission
L'IDEFOR est un institut chargé de la recherche
agronomique qui a repris pour son compte les activités en zone
forestière des anciennes structures françaises (IRCC, IRHO,IRCA,
IRFA,CTFT).
Ses missions portent à la fois sur un volet Recherche
et sur un volet Recherche - Développement - Valorisation,
appliqués aux spéculations suivantes :
· Le caféier, le cacaoyer, le colatier et autres
plantes stimulantes,
· Le palmier à huile, le cocotier et autres
plantes oléagineuses,
· L'hévéa et autres plantes à
latex,
· Les fruitiers et les agrumes,
· La sylviculture et l'agroforesterie.
Domaines d'intervention de l'IDEFOR
L'IDEFOR intervient dans deux domaines : la recherche et
la recherche / développement.
Dans le domaine de la recherche, les activités portent
sur :
ü La sélection et l'amélioration
variétales par des interventions génétiques, biotechniques
et agronomiques ;
ü La défense des cultures ;
ü La définition de système de culture, de
production et de récolte ;
ü La technologie de transformation post-récolte
adaptée.
Les activités de recherche - développement -
valorisation portent sur le transfert des acquis scientifiques par :
ü La mise en place de parcelles
d'expérimentation ;
ü La recherche - développement sur les parcelles
des opérateurs agricoles ;
ü L'élaboration et la mise à disposition
d'itinéraires techniques ;
ü L'assistance - conseil aux structures d'encadrement du
monde rural.
Les moyens de l'IDEFOR
Moyens humains
Environ 3200 agents répartis comme suit :
ü 2576 permanents,
ü 424 occasionnels,
ü 112 cadres de recherche dont 16 expatriés du
CIRAD.
Moyens matériels
ü laboratoires et équipements de laboratoire
performants,
ü équipements et matériels agricoles,
ü outil informatique performant,
ü patrimoine foncier : 20.000 hectares.
L'organisation de l'IDEFOR
L'IDEFOR est dirigé par une Cellule Centrale de
Gestion (CCG). Ses activités s'exercent au sein de cinq
départements :
ü le Département des Plantes Oléagineuses
(DPO),
ü le Département Café - Cacao (DCC),
ü le Département Fruits et Agrumes (DFA),
ü le Département Plantes à Latex (DPL),
ü le Département Foresterie (DFO).
Département des Plantes
Oléagineuses (DPO)
Objectifs
ü Amélioration génétique du cocotier
et du palmier à huile,
ü Agronomie et physiologie du cocotier et du palmier
à huile,
ü Défense des cultures,
ü Développement des plantations de palmier
à huile et du cocotier,
ü Etude de faisabilité des huileries,
ü Recherche d'une meilleure valorisation de la noix de
coco et de ses dérivés.
Activités
ü Conduite des travaux de recherche et
d'expérimentation sur le cocotier et le palmier à huile,
ü Création d'hybrides adaptés aux climats
tropicaux,
ü Fourniture de semences sélectionnées aux
planteurs de la filière palmier à huile - cocotier,
ü Exploitation expérimentale d'usines de
production d'huile de palme,
ü Formation des cadres et techniciens de la
filière palmier à huile - cocotier,
ü Entretien d'une très grande collection de
matériel végétal fourni aux pays étrangers à
leur demande.
Département Café - Cacao
(DCC)
Objectifs
ü Amélioration de la production et de la
qualité du Café, du Cacao et de la Cola,
ü Réduction de la pénibilité du
travail des agriculteurs.
Activités
ü Mise au point du matériel végétal,
des techniques de culture et de protection de la récolte, des techniques
de traitement post-récolte,
ü Protection du matériel végétal,
ü Appui scientifique et technique aux différentes
structures concernées par la filière café, cacao et
cola,
ü Formation des cadres ivoiriens et étrangers de
la recherche, du développement et du contrôle de la qualité
du café, du cacao et de la cola.
Département Plantes à Latex
(DPL)
Objectifs
ü Amélioration de la productivité de
l'hévéa dans la perspective de l'accroissement de la part du
marché ivoirien de 1.3 à 5%,
ü Exploitation rationnelle de l'hévéa
grâce à une meilleure connaissance de l'arbre,
ü Soutien au développement,
ü Amélioration de la qualité et
réduction de la variabilité technologique du caoutchouc.
Activités
ü Enrichissement et gestion du patrimoine
génétique de l'hévéa,
ü Sélection et création de matériel
végétal,
ü Etude des relations sol / plante / climat,
ü Développement de l'association de cultures
pérennes et vivrières à l'hévéa,
ü Etude de méthode de lutte contre les maladies de
l'hévéa,
ü Etude des phénomènes physiologiques et
moléculaires impliqués dans la production du latex,
ü Etude des systèmes d'exploitation.
Département Fruits et Agrumes
(DFA)
Objectifs
ü Augmentation de la productivité des fruitiers et
agrumes,
ü Amélioration de la qualité des fruits
tropicaux,
ü Diversification fruitière pour la consommation
locale et l'exportation,
ü Identification des facteurs limitants (biotiques et
abiotiques) de leurs productions.
Activités
ü Recherche d'hybrides performants d'ananas pour
l'exportation et les marchés locaux,
ü Recherche de stratégies de lutte contre les
déprédateurs animaux et végétaux des fruitiers,
ü Prospection phytosanitaire des cultures
maraîchères et horticoles,
ü Conseils et assistance aux opérateurs
agricoles,
ü Recherche sur divers fruits : manguier,
mangoustanier, goyavier, safoutier, papayer, avocatier, passiflore, melon.
Département Foresterie
(DFO)
Objectifs
ü Stabilisation du reboisement du pays à environ
20% de son territoire incluant les parc nationaux,
ü Aménagement des formations naturelles,
définition des règles sylvicoles pour la réalisation de
plantations industrielles à forte productivité,
ü Conservation et mise en valeur des ressources
génétiques des bois d'oeuvre à moyenne
révolution,
ü Protection des reboisements contre les parasites,
ü Valorisation rationnelle des produits ligneux (bois
d'oeuvre, bois d'énergie),
ü Affinement des pratiques agro-forestières pour
une exploitation intensive et durable des sols,
ü Gestion rationnelle de la ressource forestière
et des espaces protégés.
Activités
ü Amélioration des essences de reboisement, des
ressources génétiques,
ü Multiplication du matériel végétal
(clonage),
ü Mise en action des règles sylvicoles des
essences,
ü Etablissement de trafic de cubage,
ü Protection des reboisement,
ü Dynamique de la forêt naturelle,
régénération, règles sylvicoles en forêt
naturelle,
ü Identification et collecte d'espèces à
usages multiples,
ü Association d'espèces forestières et
agricoles,
ü Maintien de la fertilité des sols,
ü Caractéristiques physiques, mécaniques,
transformation et mise en oeuvre du bois,
ü Procédés performants de transformation
thermochimique (carbonisation, gazéification, torréfaction),
ü Amélioration et diversification des produits
résultants.
b. L'Institut des Savanes (IDESSA)
Sa présentation
Créé par le décret n°82-1085 du 15
Novembre 1982, l'Institut des Savanes (IDESSA) est un établissement
public à caractère industriel et commercial placé sous la
tutelle du Ministère de la Recherche Scientifique.
L'IDESSA a repris les activités de six (6) anciennes
structures françaises de recherche travaillant en zone de savanes (IRAT,
CRZ, IRCT, IRCPS, CTFT, ORSTOM). En vue de rendre l'institut
opérationnel, une réorganisation interne a permis de structurer
l'IDESSA en trois (3) grands départements :
ü Le Département des Cultures Vivrières
(DCV),
ü Le Département des Cultures Industrielles
(DCI),
ü Le Département des Ressources Animales (DRA).
Les activités de recherche couvrent donc les domaines
de production agricoles au sens large : cultures vivrières,
élevage, cultures fourragères, pêche, pisciculture, culture
du coton et de la canna à sucre, ainsi que les interactions
socio-économiques qu'engendrent ces spéculations. Dans les faits,
les activités des recherche devant contribuer à la
réalisation de l'autosuffisance alimentaire couvrent toute
l'étendue du territoire national (région des savanes,
région forestière).
Par ailleurs, l'IDESSA mène des recherches sur les
points d'observation de la CIDT (recherche cotonnière), sur les
complexes sucriers (recherche sur la canne à sucre) et sur les points
d'application et les exploitations SARS (Site d'Appui à la recherche
Système) de l'ANADER (Recherche - Développement).
Son mandat
L'IDESSA a pour mandat de :
ü Coordonner les recherches pluridisciplinaires en vue du
développement des cultures vivrières et industrielles, de
l'élevage et de l'amélioration des systèmes de production
en région des savanes et sur toute l'étendue du territoire
ivoirien,
ü Assurer le transfert et le valorisation des
résultats de la recherche auprès des organismes de
développement et dans le monde rural,
ü Assurer un appui à la formation des personnels
de la recherche dans les domaines de sa compétence,
ü Assurer l'exploitation et la gestion des biens
mobiliers et immobiliers qui lui sont affectés pour la conduite de ses
activités.
L'organisation de ses activités de
recherche
Les trois (3) départements regroupent neuf (9)
unités scientifiques ou « filières » dont
chacune comporte une équipe pluridisciplinaire d'amélioration
variétale, de phytotechnie, de défense des cultures pour les
plantes et d'amélioration génétique de reproduction et
d'alimentation pour les animaux.
Les neuf (9) filières de recherche sont :
ü Filière de recherche sur les
céréales,
ü Filière de recherche sur les plantes à
racines et tubercules,
ü Filière de recherche sur les plantes
maraîchères et légumières,
ü Filière Recherche - Développement,
ü Filière de recherche sur le coton,
ü Filière de recherche sur la canne à
sucre,
ü Filière de recherche sur les productions
d'élevage,
ü Filière de recherche sur les cultures
fourragères,
ü Filière de recherche sur la pêche et la
pisciculture continentales.
Les programmes de recherches de
l'IDESSA
La typologie des programmes a évolué depuis la
création du Ministère de la Recherche Scientifique qui a
conçu et élaboré une programmation scientifique pour
l'ensemble des institutions de recherche notamment la recherche agronomique.
Dans le passé, les programmes de recherche
étaient bâtis autour des disciplines scientifiques.
Récemment, la programmation a été conçu autour des
thèmes. Aujourd'hui, c'est la programmation par filière qui
évoluera demain en programme plantes ou programme produits,
thèmes et disciplines scientifiques devenant des opérations ou
des actions de recherche.
Au niveau du Département des Cultures
Vivrières, les activités de recherche se répartissent en
quatre (4) filières :
ü La filière
« céréales » qui comporte trois (3)
programmes : amélioration végétale, agronomie,
défense des cultures,
ü La filière « plantes à
racines et tubercules » qui comporte également trois (3)
programmes : amélioration végétale, agronomie,
défense des cultures,
ü La filière
« légumes » (cultures maraîchères
et horticoles) comportant aussi trois (3) programmes : amélioration
végétale, agronomie, défense des cultures,
ü La filière « recherche -
développement » qui comporte quatre (4)
programmes :
- programme caractérisation et amélioration du
milieu naturel et stabilisation des systèmes de culture,
- programme association agriculture - élevage,
- programme mécanisation des cultures annuelles en zone
des savanes et de transition,
- programme étude de terroirs.
Au Département des Cultures Industrielles, les
activités de recherche se repartissent en deux (2)
filières :
ü La
filière « coton » qui comporte trois (3)
programmes : amélioration végétale, agronomie,
défense des cultures,
ü La filière « canne à
sucre » qui comporte également trois (3)
programmes : amélioration végétale, agronomie,
défense des cultures,
Au Département des Ressources Animales, les
activités se repartissent en trois (3) filières :
ü La filière « productions
animales » qui comporte trois (3) programmes : bovins,
petits ruminants, volailles
ü La filière « plantes
fourragères » qui comporte également (3)
programmes : gestion et conservation des ressources fourragères,
pâturages artificiels, pâturages naturels et ressources
renouvelables.
ü La filière « pêche et
pisciculture » qui comporte deux (2) programmes :
pêche continentale et pisciculture en étangs.
On dénombre pour l'ensemble des activités de
recherche conduites par l'IDESSA, au total neuf (9) filières qui
comportent vingt-sept (27) programmes comprenant quatre-vingt quatorze (94)
opérations de recherche.
II-2 : Programmes et principaux acquis de la recherche
agronomique en Cote d'Ivoire
II-2.1. Les thèmes et programmes
a- Les principaux thèmes et axes prioritaires
Sept (7) axes prioritaires de recherche ont été
retenus. En effet, pour aider la production et le développement agricole
à atteindre les objectifs qui leur sont assignés, les
priorités suivantes ont été retenues :
ü Les recherches liés à
l'amélioration de la productivité agricole ;
ü Les recherches liées à la stabilisation
de l'agriculture par l'expérimentation et l'adoption de systèmes
de culture agro - sylvo - pastoraux garantissant la sécurité
alimentaire et l'apport de revenu au monde paysan ;
ü Les recherches liées à l'intensification
de l'agriculture par la valorisation des jachères au
bénéfice du maintien et de la reconstitution des massifs
forestiers ;
ü Les recherches liées à la maîtrise
et à l'utilisation des biotechnologies à des fins
d'amélioration de la productivité agricole.
b- Les programmes de recherche agronomique
Ils porteront essentiellement sur :
ü La sélection et l'amélioration
variétale, par des interventions génétiques et
agronomiques permettant d'obtenir des produits de qualité et aux
rendements élevés ;
ü La défense des cultures contre les maladies et
autres ravageurs ;
ü Les systèmes culturaux, dans l'optique de la
définition des techniques de cultures, de production, de récolte
et de transformation post-récolte adaptées aux aptitudes du
paysan ;
ü Les systèmes de production d'élevage et
agro-pastorale ;
ü Le transfert et la valorisation des résultats de
la recherche auprès des organismes de développement et dans le
monde rural ;
ü L'assistance conseil aux structures de
développement et au paysannat ;
ü La technologie et les biotechnologies.
II-2.2. Les acquis de la recherche agronomique
Malgré la vétusté des moyens
matériels et l'insuffisance des moyens financiers, les chercheurs
ivoiriens ont, par leur dévouement, su préserver leur outil de
travail et accumuler d'importants résultats dont la Côte d'Ivoire
peut, à juste titre, être fière.
L'IDESSA et l'IDEFOR ont acquis d'importants résultats
dont une grande partie est directement passée par le
développement.
Ainsi, l'IDESSA a mis au point :
ü Un répertoire iconographique de poissons d'eau
douce de Côte d'Ivoire ;
ü Une technique d'élevage de poissons d'eau douce
(Tilapia) monosexe mâle par une inversion hormonale ;
ü Une gamme variée d'itinéraires techniques
pour accroître la productivité des principales spéculations
agricoles ;
ü L'IDESSA dispose d'une part, d'une très
importante collection de plantes fourragères et une importante
collection d'igname, et d'autre part de nombreuses informations pour le
potentiel halieutique des eaux continentales fluvio-lacustres.
Parmi les autres éléments qui font la
fierté scientifique et technique de notre pays, il convient de signaler,
d'une part, la création du coton sans gossipol (coton glandless) qui
donne au cotonnier une valeur de culture vivrière, et d'autre part, la
mise au point d'une variété de coton à fibre naturellement
colorée (kaki et vert).
Grâce à la recherche, la précocité
du riz est passée de 160 et 110 jours, les rendements de 0,8 à 3
tonnes par hectare pour le riz pluvial, 2 à 8 tonnes par hectare pour le
riz aquatique. L'igname, la banane plantain, le manioc et le maïs ont
également connu une amélioration de leur rendement.
L'IDEFOR a mis au point :
ü Des clones d'hévéa hauts producteurs et
de nouveaux produits issus du caoutchouc naturel ;
ü Des hybrides d'ananas qui se caractérisent par
un cycle de production relativement court, des feuilles sans épines, une
forte teneur en acide ascorbique et une fermeté relative de la
chair ;
ü Des techniques de création variétale et
de production de matériel de palmier à huile et de
cocotier ;
ü Des biotechnologies performantes (culture in vitro,
tests précoces) qui assurent au Département des Plantes
Oléagineuses (DPO) un rayonnement scientifique international ;
ü Des variétés à haut rendement
constitués par des clones de caféier Robusta, un mélange
clonal de caféier Arabusta, des hybrides sélectionnés de
cacaoyer et des clones sélectionnés de colatier ;
ü Des règles sylvicoles pour la conduite des
peuplements d'espèces natives et exotiques ;
ü Des technologies nouvelles pour la valorisation de la
biomasse par voie thermochimique.
La Côte d'Ivoire est détentrice des plus
importantes collections mondiales d'ananas, de caféiers, de palmier
à huile et cocotier. C'est également la Côte d'Ivoire
qui détient le meilleur rendement mondial de caoutchouc naturel, avec 2
tonnes de latex à l'hectare.
III- IMPACTS DE LA RECHERCHE SUR LE DEVELOPPEMENT
Les progrès substantiels accomplis par notre pays, dans
le domaine agricole, sont le fruit d'une activité de recherche
agronomique efficace, non seulement dans le domaine de l'économie
d'exportation, mais aussi dans celui de la sécurité et de
l'autosuffisance alimentaire.
De nombreuses performances de rang africain ou mondial sont
révélatrices de cette situation, notamment au niveau des
cultures d'exportation, telles que le café, le cacao, le palmier
à huile, le cocotier, l'ananas, la banane, pour lesquelles des
améliorations sensibles de productivité ont été
obtenues.
Au plan de l'alimentation, la Côte d'Ivoire a pu se
libérer des importations de certaines denrées d'origine
végétale ou animale, dont les volumes de production nationale
sont tels que la Côte d'Ivoire a pu écarter de son territoire, le
spectre de la famine et de la faim. Des efforts sont aujourd'hui
déployés pour diversifier les productions, améliorer la
productivité, assurer la conservation, la transformation et la
valorisation de l'agriculture alimentaire.
Les missions des structures de recherches agronomiques portent
à la fois sur un volet
« Recherche » et un volet
« Recherche - Développement -
Valorisation » appliqués aussi bien sur les
cultures pérennes qu'aux cultures annuelles.
Ainsi, grâce à la maîtrise des techniques
de création et de sélection variétale et des
itinéraires de techniques culturales et de production de
matériel végétal, l'IDEFOR, pour les cultures
pérennes (Café, Cacao, palmier à huile, cocotier,
colatier, hévéa) et l'IDESSA, pour les cultures
annuelles (céréales, plantes à racines et tubercules,
coton, canne à sucre et cultures maraîchères) et pour les
ressources animales, sont devenus les partenaires incontournables du
développement agricole.
A titre d'exemple, l'IDEFOR tient à la disposition des
organisations professionnelles agricoles et des organisations
paysannes :
ü Un potentiel génétique unique en Afrique
sur le palmier à huile et le cocotier ;
ü Un modèle de surveillance phytosanitaire et de
conduite agronomique qui est intégralement adopté par les
partenaire du développement agricole ;
ü Une collection choisie comme germoplasme international
des ressources génétiques du cocotier.
La certification de la totalité du caoutchouc produit
en Côte d'Ivoire et dans certains pays de la Sous - Région est
confiée au Département Plantes à Latex de l'IDEFOR.
L'IDEFOR dispose aujourd'hui d'une expertise mondialement
reconnue, en matière d'hévéaculture et de production
de caoutchouc naturel.
Par la qualité de ses résultats, de leur
savoir-faire en matière de transfert d'innovations technologiques au
développement, et par l'expertise de leurs chercheurs, au plan national
et international, l'IDEFOR et l'IDESSA sont devenus des centres
d'excellence en matière de recherche agronomique, reconnus et
sollicités par les partenaires du développement. En effet, les
chercheurs de l'IDEFOR sont constamment sollicités comme consultants par
certains pays voisins : Guinée, Togo, Bénin, etc.
De nombreux résultats vulgarisables ont
été acquis par L'IDESSA dans le domaine des recherches
cotonnières et sucrières et ont permis de :
ü Guider la politique d'engrais de la SODESUCRE en
conseillant les ajustements nécessaires pour être plus près
des besoins de la canne à sucre ;
ü Etablir, en hydraulique agricole, une analyse
fréquentielle des pluies et des besoins en eau de la canne .
Par ailleurs, l'IDESSA a mis au point une démarche
révolutionnaire en matière de système de production et de
transfert des innovations en milieu réel. Cette interface entre la
recherche appliquée et la vulgarisation a pour fondement la
stabilisation et la sédentarisation de l'agriculture et du paysan qui,
attaché à un terroir agricole propre à lui, où il
devient à la fois agriculteur, éleveur et forestier.
Ce dispositif, expérimenté en zone de savane
humide, en zone de savane sèche et en zone forestière, a permis
d'acquérir de nombreux résultats vulgarisables, relatifs au
contrôle de l'érosion, à la maîtrise de l'enherbement
et au maintien de la fertilité.
Avant la création de l'ANADER, les bonnes performances
de l'agriculture ivoirienne reposaient sur une parfaite synergie entre les
structures de recherche agronomique et les sociétés de
développement agricole.
En effet,
ü A la PALMINDUSTRIE correspondait le Département
des Plantes Oléagineuses (D.P.O) de l'IDEFOR ;
ü A la CIDT correspondait la filière coton de
l'IDESSA ;
ü A la SODEPRA correspondait le Département des
Ressources Animales (D.R.A) de l'IDESSA;
ü A la SODEFOR correspondait le Département
Foresterie (D.F.O) de l'IDEFOR;
ü A la SAPH et la SOGB correspondait le
Département Plantes à Latex (D.P.L) de l'IDEFOR;
ü A la SATMACI, le Département Café-Cacao
(D.C.C) de l'IDEFOR;
ü A la Direction des Pêches, à la SIAL
(Sociétés Ivoirienne d'Aquaculture Lagunaire) et au PAL (Projet
Aquaculture Lagunaire), correspondaient le Centre de Recherches
Océanologique (C.R.O) et la Station Piscicole de l'IDESSA.
Avec l'avènement de l'ANADER, un mécanisme
nouveau et de nouveaux outils de recherches participatives permettent
aujourd'hui une plus forte implication de la recherche dans le milieu rural.
Ces mécanismes se traduisent par un renforcement du partenariat entre la
recherche, la vulgarisation et les organisations professionnelles agricoles, en
vue d'un meilleur transfert des innovations technologiques chez le paysan
ivoirien.
La réalité de l'intervention de la science
agronomique est établie ou mesurée par la facilité de plus
en plus grande des études de faisabilité pour la mise en oeuvre
de grands aménagements agricoles. Grâce à l'intervention de
la recherche agronomique, la Côte d'Ivoire est mieux connue et les
décisions de mise en valeur sont plus objectives car basées sur
des résultats scientifiques éprouvés tant au plan national
qu'international.
IV- LA RESTRUCTURATION DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE
IV-1. Les objectifs
Les objectifs poursuivis par la restructuration de la
recherche agronomique sont :
ü Le
renforcement du rôle du Ministère de tutelle en matière
d'élaboration, de coordination, et d'orientation de la politique
générale de la recherche agronomique ;
ü
L'implication et le renforcement du rôle et de l'influence des
utilisateurs des résultats de la recherche agronomique (agriculteurs,
ONG, Sociétés de développement, organisations
professionnelles agricoles) sur le processus de formulation et
d'exécution des politiques de la recherche agronomique ;
ü La
rationalisation et la décentralisation des activités de recherche
agronomique à travers tout le territoire national.
IV-2. Les structures de recherche agronomique
En fait, il n'y a pas plusieurs structures de recherche
agronomique. La restructuration de ce secteur de recherche visait
essentiellement le regroupement en un centre unique de dérision, afin de
faciliter la mise en oeuvre de la politique nationale en matière de
recherche agronomique et de mieux coordonner les activités.
Ce centre unique, créé le 22 Avril
1998, est le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA). Il regroupe
les structures anciennes de recherche agronomique tels que l'IDEFOR, l'IDESSA
et le CIRT.
Le CNRA est doté du statut de société
à participation financière minoritaire de l'Etat et d'un Conseil
d'Administration composé par des représentants de l'Etat, des
agro-industriels et des organisations professionnelles agricoles.
Le capital du CNRA est de 500 millions de francs CFA
constitué à 40% par l'apport de l'Etat et à 60% pour
l'apport des partenaires privés (agro-industries, organisations
professionnelles agricoles). Le Conseil d'Administration est composé de
douze (12) représentants d'Etat et huit (8) représentants des
partenaires privés.
Au plan opérationnel, l'emprise du CNRA sur l'ensemble
du territoire se matérialise par la création de cinq (5)
directions régionales et par quatre (4) laboratoires centraux..
IV-3. Les missions du CNRA
Le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) a pour
missions essentielles :
1) d'initier et d'exécuter les recherches en
vue d'assurer :
ü L'amélioration de la productivité des
cultures destinées à l'exportation (café, cacao,
hévéa, coton, ananas, banane, bois) ;
ü L'amélioration de la productivité des
cultures vivrières destinées à assurer la
sécurité alimentaire ( riz, maïs, igname, manioc, bananes
plantains, etc...) et susceptible, à terme, de faire reculer la
pauvreté de façon significative ;
ü La promotion et le développement de nouveaux
produits exportables (fruits, légumes, maraîchers, fleurs,
feuillage, etc...) ;
ü L'intensification et la pérennisation des
systèmes d'élevage et des systèmes de production à
base de vivriers à travers une modernisation de l'agriculture (gestion
de la fertilité des sols, gestion des ressources en eau, gestion de
l'environnement) ;
ü L'amélioration et la diversification des
productions d'origine animale (élevage, pêche, pisciculture,
aquaculture) ;
ü La dynamisation des activités de recherche
technologique notamment la conservation, la transformation des produits
agricoles et l'adaptation de la petite technologie en milieu rural ;
ü Les conditions d'acceptabilité et de transfert
des acquis de la recherche agronomique dans le monde du développement
grâce à une meilleure articulation entre la recherche agronomique
et la recherche socio-économique d'une part et à une meilleure
implication des opérateurs agricoles, utilisateurs des acquis
scientifiques, d'autre part.
2) de mobiliser autour de la recherche agronomique
nationale, au plan financier comme au plan technique, les partenaires
privés (institutions scientifiques extérieures, organisations
professionnelles agricoles, agro-industrielles...) et l'Etat, afin de garantir
et pérenniser ses ressources financières, les compétences
pour l'exécution de ses activités. Cela se fera grâce
à son statut juridique qui lui confère une autonomie de gestion
et un fonctionnement de type privé.
3) de doter ses services
régionalisés d'une capacité de productions, de
moyens humains, matériels et financiers en rapport avec les
activités planifiées.
Ce centre est entré en fonctionnement depuis fin
Août 1998 avec la nomination de tous les responsables régionaux et
départementaux.
CONCLUSION
Au terme de ce travail de recherche, il convient de souligner
la place incontournable de la recherche agronomique dans le
développement de la Côte d'Ivoire.
Durant la décennie 1980-1990, la recherche
agronomique a été fortement ébranlée par la crise
économique, tant et si bien que sa place et son rôle ont
été contestés dans la dynamique de l'économie
nationale.
Depuis 1994, l'Etat ivoirien a décidé
de se donner les moyens et de créer les conditions et l'environnement
indispensables pour permettre à la Côte d'Ivoire de faire face aux
défis majeurs qui s'imposent à lui, à savoir la
sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté.
En ce qui concerne la recherche agronomique, la
restructuration engagée est une véritable révolution
jamais réaliser. En effet, la réforme entreprise dans ce domaine
vise à optimiser la contribution des chercheurs à l'avancement
des sciences agronomiques, dans un contexte socio-économique et
politique en pleine mutation. Aussi, cette réforme vise-t-elle à
organiser le dispositif national pour lui permettre de fournir des
réponses adéquates à travers des mécanismes de
concertation et de réflexion et des programmes de recherche de plus en
plus opérationnels et performants.
Les nombreux progrès accomplis dans le domaine
agricole, sont le fruit d'une activité de recherche agronomique
efficace, non seulement dans le domaine de l'économie d'exportation,
mais aussi dans celui de la sécurité et de l'autosuffisance
alimentaire ce qui a eu pour effet l'amélioration des conditions de vie
et de travail du monde paysan.
Bibliographie
ü AISA, 1992 : Actes du
séminaire de l'Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques (AISA)
sur la « gestion des résultats de la recherche en
Afrique ». Yamoussoukro, 6-9 Mai 1992.
ü Banque Mondiale, 1988 :
Séminaire sur la formulation des politiques de recherche
agricole pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Yamoussoukro, 25-58 Janvier
1988.
ü FAO, 1994 : Le Système
National de Recherche Agronomique de la Côte d'Ivoire. Analyse de la
situation présente et propositions de stratégies à long
terme. TCP/IVC/2335, Décembre 1994.
ü MESRIT/DR, 1997 : Commission
Consultative de Gestion de l'IDESSA. Session 1997.
- Rapport de présentation générale des
activités de l'IDESSA.
- Rapport scientifique.
ü MESRIT/STNRRA, 1997 : Projet de
restructuration de la recherche agronomique en Côte d'Ivoire.
Document de pré-évaluation, Juin 1997.
ü MESRIT/STNRRA, 1997 : Projet de
restructuration de la recherche agronomique : « séminaire
national de restitution des principales composantes de la restructuration.
Yamoussoukro, 26-27 Mai 1997.
ü MESRIT/STNRRA, 1997 : Projet de
restructuration de la recherche agronomique en Côte d'Ivoire.
Document d'évaluation finale, Décembre 1997.
ü MESRIT/STNRRA, 1998 : Documents
(statut, décrets, arrêtés) à la création du
Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), Avril 1998.
ü MINAGRA/MESRS/PNASA, 1992 :
Recherche / Développement. Document de travail.
ü Ministère de la Recherche Scientifique,
1987 : Séminaire sur la recherche scientifique et
l'amélioration de la productivité. Yamoussoukro. 6-11 Avril
1987.
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