AVERTISSEMENT
"L'Université de Yaoundé II- SOA,
n'entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises
dans ce mémoire. Ces opinions doivent être
considérées comme propres à leur auteur".
EPIGRAPHE
« Les journaux numériques sont
des journaux dématérialisés sous la forme de fichiers
informatiques. Ces fichiers contiennent les articles et les
spécifications de présentation (mise en forme, rubrique...). Ils
peuvent être transportés, archivés et lus sur
différents supports électroniques.»
Charlotte NIKITENKO, la Publication en ligne, 2001
p.93
DEDICACE
A ma mère, Marcelline NDOA
A M. et Mme MVODO
REMERCIEMENTS
La rédaction de ce mémoire n'aurait pas
été possible sans la contribution de certaines personnes que nous
tenons à remercier sincèrement.
· Ma profonde gratitude va d'abord vers le Pr.
Marc-Joseph OMGBA, qui, malgré ses nombreuses occupations a
bien voulu diriger ce mémoire.
· A tout le personnel administratif et au corps
enseignant pour leur précieuse contribution à notre formation.
Particulièrement à M. NDAM pour son assistance.
· A J.B. ESSISSIMA pour sa contribution technique.
· A mes frères et soeurs : M. l'abbé Roger
Blaise MENDOUGA, Catherine ZOUA AHANDA, Bernadette NTOLO, Sylvie AHANDA,
Madeleine ABENG, Félix EYA'A, Marie Thérèse AMENDJO,
Marthe MBALLA et EDZIMBI Claudine pour leurs encouragements.
· A mes neveux et nièces.
· Aux familles: BETANA, BALLA MEKONGO, MEKONGO,
MVOGO et BIWOLE pour leurs précieux conseils.
· A Edwige Bertine EMVOUTOU BIWOLE, pour sa
précieuse et chaleureuse compagnie depuis trois ans.
· A M. et Mme TSOGO, Marie BISSA, Mme MEBENDE,
Philomène MBENGONO, Solve Edwige AKAMBA, M. et Mme ABADA, pour leurs
encouragements sans cesse renouvelés.
· A tous mes Camarades de promotion (la 32e)
pour tous les moments heureux et malheureux passés ensemble.
· A tous ceux (amis et proches) qui de près ou de
loin ont contribué à la réalisation de ce travail.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
---------------------------------------------------1
CHAPITRE LIMINAIRE -PRESENTATION D'INTERNET
----------------17
Section 1: Le réseau
planétaire--------------------------------------------------------17
Section 2: Quelques services d'Internet
---------------------------------------------19
PREMIERE PARTIE : LA PRESSE SUR INTERNET
----------------------25
Introduction de la première partie
----------------------------------------26
CHAPITRE I : LA CYBERPRESSE
---------------------------------------------27
Section 1: La genèse de la presse sur Internet
---------------------------------------27
Section 2 : Les avantages et les limites de la presse sur
Internet ------------------28
CHAPITRE II : C.T ON LINE EN APERÇU
-----------------------------------33
Section 1: Fiche signalétique de C.T on line
----------------------------------------34
Section 2 : Fonctionnement de C.T. on line
------------------------------------------36
CHAPITRE III : ANALYSE QUANTITATIVE DU CONTENU DE C.T. ON
LINE.
-------------------------------------------------------------------------------39
Section 1: La production journalistique
----------------------------------------------39
Section 2: Les liens hypertextes
-------------------------------------------------------42
Section 3 : Les illustrations
-------------------------------------------------------------43
Conclusion de la première partie
--------------------------------------------------47
DEUXIEME PARTIE : ETUDE QUALITATIVE DU CONTENU
DU CYBERJOURNAL
--------------------------------------------------------------------48
Introduction de la deuxième partie
-----------------------------------------------49
CHAPITRE I : LA MISE EN VALEUR DU
JOURNAL ----------------------50
Section 1: La page d'accueil
----------------------------------------------------------50
Section 2 : Organisation spatiale
------------------------------------------------------55
Section 3: La navigation
----------------------------------------------------------------56
CHAPITRE II : LA MISE EN FORME DES DISCOURS JOURNALISTIQUES
----------------------------------------------------------------58
Section 1 : Analyse structurelle et
thématique ---------------------------------------58
Section 2: Analyse stylistique
----------------------------------------------------------65
CHAPITRE III: LA PRATIQUE DU CYBERJOURALISME A C.T. ON LINE
-------------------------------------------------------------------------------------70
Section 1 : Du concept à la pratique
--------------------------------------------------70
Conclusion de la deuxième
partie----------------------------------------------------76
CONCLUSION
GENERALE---------------------------------------------------------77
BIBLIOGRAPHIE-----------------------------------------------------------------------80
ANNEXES--------------------------------------------------------------------------------85
TABLE DES MATIERES
-------------------------------------------------------------90
Pages
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Fréquence d'apparition des rubriques
-------------------------------------40
Tableau 2 : production d'articles par rubriques
----------------------------------------41
Tableau 3 : nombre d'illustrations par édition
du journal -----------------------------44
Tableau 4 : nombre des illustrations par rubriques du
journal -----------------------45
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
AFP: Agence Française de Presse
AP : Associated Press
ARPANET: Advanced Research Projects Agency
Network
BTS: brevet des techniciens supérieurs
CAMTEL : Cameroon
telecommunications
CERN : Centre Européen de Recherche
Nucléaire
CD ROM: Compact Disk Read Only
Memory
CREOLINK : fournisseur d'accès de la
SOPECAM
C.T. : Cameroon-Tribune,
quotidien bilingue camerounais de service public.
C.T. on line : Cameroon-Tribune on
line, version numérique de Cameroon-Tribune.
DSTIC: Diplôme des Sciences et Techniques
de l'Information et de la
Communication.
DSSTIC : Diplôme Supérieur des
Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication.
E-mail : electronic mail, en
français, courrier électronique
Le FTP (File Transfer Protocol) :
application qui permet de recopier et de transférer les fichiers
d'un ordinateur (serveur) à son micro-ordinateur.
GCNET : Global Communication
Network
HTML (Hyper Text Markup Language):
format utilise pour la composition des pages web.
Idem : mot latin signifiant le même.
IRC (Internet Relay Chat) :
service qui gère toutes les discussions en direct sur Internet.
MMDS (Microwave Multipoint Distribution
Service)
Modem (abréviation de modulateur
- démodulateur) : appareil qui permet la transition des
informations entre un micro-ordinateur et le réseau. Cet appareil permet
à un ordinateur de transmettre et de recevoir des données via une
ligne téléphonique. En effet, l'ordinateur fonctionne avec des
données numériques (signaux électriques
séparés représentant des 0 et des 1), alors que la ligne
téléphonique est analogique (signaux électriques à
variation continue). Le modem sert à convertir les signaux digitaux en
signaux analogiques et vice versa.
Le Net :
abréviation du mot Internet
NEWTECH: New Technology Incorporation
Network.
NSF: National Science Foundation
NTIC : Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication
Op.cit : opere citato , terme latin qui
signifie en Français, dans le même ouvrage cité.
SMTP : Simple Mail Transfer
Protocol
SOPECAM : Société de Presse
et d'Edition du Cameroun
TIC : Technologies de l'Information et de
la Communication.
URL (Universal Ressource
Locator) : adresse unique de chaque page d'information disponible sur
le Web
VSAT (Very Small Aperture Terminal):
antenne qui permet d'établir une connexion Internet (directe) à
partir du satellite.
LISTE DES TERMES TECHNIQUES
Cyberjournalisme : journalisme qui se
pratique sur Internet.
La home page ou page
d'accueil en français. Première page que l'on rencontre lorsqu'on
ouvre un site Internet.
Internet : acronyme de international
network
Jump page ou landing page
l'équivalent en français de: page de renvoi.
C'est une page web publicitaire vers laquelle renvoie un
hyperlien, à la suite d'un clic de l'internaute sur une publicité
en ligne ou dans un courriel commercial, et dont le rôle est de confirmer
et de renforcer, par son contenu, l'attrait de l'offre initiale.
Spécialement conçue pour une campagne de publicité en
ligne, la page de renvoi doit idéalement présenter un contenu
optimisé, afin d'inciter les internautes à profiter de l'offre
proposée.
Logiciels : programme informatique
utilisé pour accomplir certaines tâches sur l'ordinateur.
Moteur de recherche (search
engine) : système de recherche par mots clefs des informations
disponibles sur internet. Parmi les plus connus il y a : Yahoo, Lycos,
Google.
Serveur : ordinateur dans lequel sont
stockées les informations. On distingue les serveurs en fonction du
format qu'ils utilisent pour présenter ces informations (serveur
Web, Gopher, FTP, etc.).
Splash page ou splash
screen Synonyme de page de garde français.
Page écran affichant une image, un graphique ou un court
texte avant d'amener l'internaute visiteur vers la page d'accueil proprement
dite d'un site Web.
La page de garde, qui est également affichée lors
du lancement de certains logiciels, s'efface automatiquement après
quelques secondes ou après un clic de l'utilisateur pour laisser la
place à la page principale.
Une page de garde peut comporter, par exemple, un logo, le nom
de l'entreprise, la référence de l'auteur ou de l'éditeur,
le choix d'une langue ainsi que des informations sur les droits d'auteur.
La "Toile" : ensemble des sites
Internet qui composent le 3w.
RESUME
Avec l'arrivée du noeud de connexion à
Internet dans notre pays (Cameroun) en 1997, une certaine presse s'est
portée dans le cyberespace. Parmi les organes de presse qui ont
pris le train de la modernité, il y a C.T. En 1998, le
quotidien bilingue se dote d'une version électronique
dénommée : C.T. on line.
Mais après six ans de présence sur le
Net, C.T. on line a de la peine à respecter les normes
de la cyberpresse (multimédia, instantanéité,
interactivité, les liens hypertextes...). Cette situation est le
résultat de la transposition sur la
« Toile », de certains articles de la version
imprimée, car, le site tire, 95% de sa production journalistique de
C.T. Cette opération se fait sans un moindre effort de
réécriture, afin d'apporter une plus value
internétique au contenu. Les 5% restant, sont des
dépêches d'agences copier sur le Web et coller dans le
journal. Jusqu'à ce jour, C.T. on line, n'est pas encore un
véritable journal « interactif » au sens premier du
terme. Les deux journalistes (un anglophone et un francophone)
désignés pour assurer la réécriture des articles ne
sont pas à la hauteur de la tâche qui leur a été
assignée. Vu le volume de l'information nécessaire pour assurer
l'instantanéité du volet actualité du journal. Pis encore,
les deux n'ont aucune formation sur la pratique du cyberjournalisme.
Dans ce site, on note l'absence de certains
éléments clefs de la presse en ligne : le multimédia,
l'instantanéité et le bon usage des liens hypertextes à
l'intérieur des articles.
En somme, C.T. on line est un cyberjournal qui
cherche encore ses repères dans le cyberespace.
ABSTRACT
With the arrival of the node of connection to Internet
in our country (Cameroon) in 1997, a certain press went in the
cyberspace. Among the bodies of press, which took the train of modernity,
there is C.T. In 1998, the bilingual daily newspaper obtains an
electronic version called: C.T. one line.
But after six years of presence on the Net, C.T. on
line is sorrow to respect the standards of the cyberpress (multi-media,
instantaneity, interactivity, the bonds hypertexts...). This situation is the
result of the transposition on the "Fabric ", certain articles of the
printed version, because, the site draws, 95 % of its journalistic production
of C.T. This operation is done without a less effort of rewriting, in
order to bring one more been worth interned tick to the contents. The
5% remainder, are dispatches agencies to copy from the Web and to
stick in the newspaper. So far, C.T. one line, is not yet a true
"interactive" newspaper with the direction first of the term. The two
journalists (an English-speaking and a French-speaking person) appointed to
ensure the rewriting of the articles are not equal to the task, which was
assigned to them. Considering the volume of information necessary to ensure the
instantaneity of the shutter topicality of the newspaper. Worse still, both do
not have any formation on the practice of the cyberjournalism.
In this site, one notes the absence of certain key
elements of the press on line: the multi-media one, the instantaneity and the
good usage of the bonds hypertexts inside the articles.
All things considered, C.T. one line is a
cyberjournal, which still seeks its reference marks in the cyberspace.
INTRODUCTION GENERALE
A- SUJET
Plus de cinq siècles séparent Gutenberg de
l'Internet. L'apparition de
l'imprimerie et l'émergence du "réseau des
réseaux"1 constituent les deux
révolutions technologiques majeures de l'histoire de la
presse dans le monde. La
première s'est appuyée sur le support papier pour
se développer; la seconde
l'abandonne au profit de la numérisation. Le nouveau
papyrus "numérique ", qui
s'inscrit déjà comme le principal support du
troisième millénaire, va non seulement
épargner des hectares de forêt sur toute la
planète mais surtout avoir des
conséquences impressionnantes - voire inattendues - sur
l'avenir de la presse écrite,
la stratégie des éditeurs traditionnels et
l'exercice même du métier de journaliste.
L'essor de l'Internet dans le monde a incité la presse
à se mettre au goût du jour,
à rénover, bref à s'adapter aux nouvelles
technologies de l'information et de la
communication. Les Américains s'y sont mis dès le
début des années 1990. En
effet, dès lors qu'il y a eu un public, un "marché"
des internautes, la presse
américaine a investi le terrain.
En Europe, la presse anglo-saxonne est la pionnière de la
presse en ligne. Dans
le monde francophone précisément, Serge
Guérin écrit que "dans un premier
temps, la presse française a regardé avec
intérêt le développement des réseaux en
ligne et les expériences menées par les journaux
anglo-saxons. Puis dès le début de
1995, plusieurs titres ont sauté le pas, de
Libération au Soir de Bruxelles, des
Dernières Nouvelles d'Alsace à l'Hebdo suisse.
Depuis, le mouvement s'accélère
1 L'une des différentes appellations d'internet.
même s'il y a souvent un important décalage entre
les effets d'annonce et la réalité.
Mais du site du Monde Diplomatique à celui de l'Express,
en passant par
l'étonnante expérience de Cybersphère,
certaines expérimentations de journaux en
ligne ouvrent des perspectives passionnantes"2.
L'Institut Panos et l'Agence panafricaine d'information (PANA)
ont organisé à
Dakar (Sénégal) en 1997, ce qui apparaît
comme la première rencontre d'envergure
sur la problématique de l'appropriation de l'Internet par
les médias africains
francophones. Lors de ce séminaire, on recensait à
peine une cinquantaine de
médias africains connectés à Internet dont
plus de la moitié en Afrique du Sud.
L'Afrique francophone en avait une dizaine dont près de la
moitié en Côte
d'ivoire. En février 1999, on recensait environ 200
médias africains sur la "toile"3,
radios et télévisions incluses. A part quelques
radios (essentiellement en Afrique du
Sud, au Sénégal et au Ghana) diffusant sur
Internet, ce sont surtout les journaux qui
sont montés sur le Net.4
Au Cameroun, l'Internet n'a pris un véritable essor au
sein du public, qu'au
tournant de l' an 2000, ce qui explique que les journaux
camerounais aient mis tant
de temps à être vraiment actifs sur le Net. D'autre
part, l'Internet, a longtemps
gardé une image de gadget de luxe ne concernant que les
Tout-Internet,5 ce qui
donnait l'impression que ce nouveau média restait
sélectif. Au-delà de l'effet de
mode, Internet est effectivement et incontestablement un outil
qui a amélioré et
même redynamisé la presse écrite. Mais il
faut sans doute lui garder sa juste
2 Serge Guérin, La Cyberpresse: la presse et
l'écrit, off line, on line, Paris, Hermès,1996 p. 32
tre appellation d'Internet
3 Au
4 Cyriaque Paré, L'utilisation d'Internet dans la presse
écrite francophone africaine : le cas du Burkina Faso,
Mémoire de Diplôme universitaire de recherche (DUR),
Université Michel de Montaigne- Bordeaux 3, 1999.
http://membres.lycos.fr/mediafriq/memoire.html
5 Les adaptes d'Internet, encore appelés les
cybereuphoriques.
mesure. Internet, pensons-nous, ne fera pas de miracle.
Néanmoins, les plus
clairvoyants des éditeurs des sites des journaux, ont
été ceux qui ont anticipé
l'évolution de l'Internet d'un média facultatif
vers un mode de communication
incontournable. La presse a donc elle aussi dû s'y adapter.
La presse camerounaise
s'est alors révélée très
réceptive à la nécessité de créer des volets
"interactifs" de
leur édition papier. Certains animateurs camerounais de
sites sur Internet disent
"vouloir valoriser l'information camerounaise"6.
Cameroon-Tribune, quotidien
bilingue de service public a voulu "renforcer l'aura d'un journal
pionnier soucieux
de soigner son image de modernité"7 en créant une
version électronique de
l'imprimé dénommée Cameroon-Tribune on line.
Notre travail s'intitule donc : « Les journaux camerounais
face au défi de la
publication en ligne : analyse de contenu de Cameroon -Tribune on
line. »
B- OBJET DE L'ETUDE
Ce travail se propose de faire une étude de contenu
doublée d'une enquête
auprès des journalistes de C.T. Ceci, afin de valider ou
d'invalider nos différentes
hypothèses de recherche.
C- INTERETS DU CHOIX
Notre travail est sous-tendu par trois intérêts
à savoir: les intérêts scientifique,
professionnel et personnel.
L'intérêt scientifique : Cette recherche se justifie
par le besoin d'examiner le
niveau d'adaptation de Cameroon-Tribune on line à la
publication en ligne après
6 Augustin Fongang -rédacteur -en -chef technique à
C.T.et superviseur de C.T. on line.
7 Idem
six ans de présence sur la "Toile". Cette étude
pourra donc être utile à tous les
chercheurs qui s'intéresseront plus tard au rayonnement
des journaux camerounais
sur le Net.
L'intérêt professionnel: nous soulevons, à
travers cette étude, un problème qui
concerne tous les journaux camerounais qui sont actifs sur le
Net. A travers ce
travail, nous interpellons les éditeurs des sites
journalistiques, sur la nécessité de
s'arrimer aux normes de la cyberpresse. Pour davantage de
performance, de
lisibilité et de visibilité sur le Net.
L'intérêt personnel : Celui-ci trouve ses origines
dans nos interrogations sur les
nouvelles normes établies par le nouveau média ;
surtout dans ses relations avec
les autres médias en général et la presse
écrite en particulier. Et nous, en tant que
futur journaliste, nous nous devons de reconnaître une
bonne publication en ligne et
connaître comment réussir la mise en ligne d'un
journal.
D- RAISONS DU CHOIX
Puisque Recherche rime le plus souvent avec nouveauté,
notre choix naît de notre
fascination pour le nouveau média (Internet). La
publication en ligne en général et
la cyberpresse en particulier, dans les sciences de l'information
et de la
communication, présentent plusieurs "pistes" de recherche.
C'est donc pour cette
raison que nous, dans le cadre de notre mémoire de fin
formation à l'ESSTIC,
avons choisi ce média comme support de notre étude.
En effet, nous avons choisi de mener notre étude sur C.T.
on line, parce que ce
journal est dans une certaine mesure, emblématique de ce
qu'est la presse
camerounaise sur le Net. Et en considérant le nombre des
internautes qui visitent
son site, C.T. on line pourrait être le leader de la presse
camerounaise active sur le
Net.
E- PROBLEMATIQUE
Des trois médias traditionnels - radio,
télévision et presse écrite- cette dernière
est celui qui semble le plus fécond en matière
d'initiatives sur Internet. Serge
Guérin note ainsi que "paradoxalement c'est la presse et
le livre, ces médias
antiques, qui font preuve de la plus grande alacrité face
aux nouvelles techniques
de diffusion et de présentation de l'imaginaire. (...)
Loin de tuer l'écrit, l'apparition
du multimédia et d'Internet semble lui donner une seconde
jeunesse".8 En somme,
avec les nouvelles technologies de l'information et de la
communication, on assiste
comme à une revanche de Gutenberg sur Marconi, de
l'écrit sur l'audiovisuel.
Les principaux acteurs de la presse écrite semblent
mesurer tous les enjeux et les
nouvelles occasions que leur offre le multimédia. Ainsi,
le 52è congrès de
l'Association mondiale des journaux (13 - 16 juin 1999 à
Zurich, Suisse), qui a
réuni un millier d'éditeurs et de
rédacteurs- en -chef, a conclu que si " les organes
de presse abordent l'Internet de manière différente
pour le traitement de
l'information (...), ce nouveau support de diffusion est
dorénavant incontournable.
Après s'être inquiétés d'une possible
concurrence avec le support papier, les
éditeurs s'accordent à dire que l'Internet est un
moyen d'approcher une cible autre
que les consommateurs de journaux papier".9 Au point qu'aux
Etats-Unis, les sites
web se construisent et se maintiennent aux dépens des
salles de rédaction de la
version papier, avec une réduction des budgets
éditoriaux. Tout cela se déroule
alors même que la cible que vise la presse
électronique reste encore très volatile, et
8 Serge Guérin, op.cit. p.12
9 Cyriaque Paré, op.cit.
que le positionnement de la presse dans ce nouvel espace souffre
encore de
beaucoup de tâtonnements. Mais, l'offensive de la presse
sur Internet, est
néanmoins incontestable aujourd'hui.
A la faveur du raccordement du Cameroun au noeud international10
le 05 avril
1997, plusieurs journaux se sont efforcés (et certains
s'efforcent encore) de
disposer d'une version en ligne de leurs produits. A regarder de
près la presse
camerounaise n'a rien compris à la révolution
techno-électronique. Depuis plus de
cinq ans, les journaux camerounais investissent massivement dans
les éditions
électroniques. Dans leur esprit, Internet ne
représente rien de plus qu'une nouvelle
forme d'impression, un complément du papier, commettant
exactement la même
erreur que Gutenberg, qui ne voyait dans l'imprimerie qu'un moyen
de produire des
manuscrits illustrés de qualité supérieure.
Ce jugement caractérise bien le contenu
éditorial qui est celui de beaucoup de cyberjournaux.
Ceux-ci ont été conçus juste
comme un prolongement du journal papier et non comme un support
médiatique
total. Ainsi presque la totalité des journaux camerounais
en ligne puisent au moins
80% de leur contenu dans la version imprimée.
Une lecture synoptique de C.T. on line, impose d'emblée un
constat. Il ne se
distingue en règle générale pas par son
degré d'originalité au regard du support
imprimé dont il manifeste virtuellement l'existence. Notre
problématique part du
constat que C.T. on line a du mal à s'adapter à la
publication en ligne. D'où notre
interrogation : pourquoi Cameroon-Tribune on line ne parvient-il
pas à assurer
une publication efficiente?
Cette question générale se subdivise en trois
questions spécifiques.
10 Internet
F- QUESTIONS SPECIFIQUES
1- Cameroon-Tribune on line répond-il aux normes de la
cyberpresse?
2- Les journalistes de C.T. ont-ils le profil des
cyberjournalistes?
G- HYPOTHESES
Selon Michel Beaud : « l'hypothèse est une
proposition de réponses aux
questions que l'on se pose à propos de l'objet de
recherche formulé en des termes
tels que l'observation et l ' analyse puissent fournir une
réponse » 11.
L'hypothèse est donc une réponse anticipée
aux interrogations suscitées par les
questions de recherche. Et comme hypothèses nous avons:
1- Cameroon-Tribune on line ne répond pas aux normes de la
cyberpresse.
2- Les journalistes de C.T.n'ont le profil des cyberjounalistes.
H- METHODOLOGIE
Selon le Dictionnaire Universel, la méthodologie est :
« Une démarche
rationnelle de l'esprit et un ensemble de procédés
et de moyens utilisés pour
arriver à la connaissance, à la
démonstration ou à un résultat »12.
De cette définition, nous retenons deux termes importants
: procédés et moyens.
Termes qui renvoient à la méthode.
Pour Madeleine Grawitz, la méthode est : « Un moyen
de parvenir à la vérité. De
répondre plus particulièrement à la question
comment. »13.
11 Michel Beaud, L'Art de la thèse, paris, la
Découverte, 1990, p.31
12- Dictionnaire Universel, Paris, Edicef &Hachette, 1998,
p.761
13 - Madeleine Grawitz, Méthodes en sciences sociales,
Paris ,8e éd. Dalloz, p.698
Ainsi les méthodes utilisées pour conduire à
bien notre étude sont les méthodes
de collecte de données et l'analyse de contenu.
a) Les méthodes de collecte de données
- La recherche documentaire ;
- L'observation directe ;
- Les entretiens ;
-L'enquête par questionnaire.
1. La recherche documentaire
Elle nous permet de faire un état des lieux sur le sujet.
Cette technique permet
de connaître ceux des chercheurs qui ont déjà
abordé le sujet et sous quel angle. Au
cas où les approches seraient différentes, la
recherche documentaire permet de
noter les innovations de la recherche que l'on effectue.
2. L'observation directe
C `est une « méthode au sens strict, basée sur
l'observation visuelle. Les méthodes
d'observation directe constituent les seules méthodes de
recherche sociale qui
captent les comportements au moment où ils se produisent
sans l'intermédiaire
d'un document ou d'un témoignage. »14
Ainsi, nous sommes allé au siège de C.T. on line,
pour observer son
fonctionnement. Nous avons également assisté au
processus de mise en ligne du
journal.
14 - Quivyet Raymond et Van Campenhoudt Luc, Manuel de recherche
en sciences sociales, Paris, Nouvelle
édition, éd. Dunod,1996. p.199
3. Entretiens
L'entretien est une méthode de recueil des informations
à partir des déclarations
des acteurs. Les méthodes d ` entretien : « se
caractérisent par un contact direct
entre le chercheur et ses interlocuteurs et par une faible
directivité de sa part »15.
Nos entretiens avec les personnes ressources de la chaîne
de mise sur le réseau, du
journal nous ont permis de connaître l'importance qu'ils
accordent à la publication
en ligne de leur journal et les principales difficultés
auxquelles ils font face.
4. Enquête par questionnaire
C'est une méthode qui : « consiste à poser
à un ensemble de répondants, le plus
souvent représentatif d'une population, une série
de questions relatives à leur
situation sociale, professionnelle ou encore sur tout autre point
qui intéresse le
chercheur »16. Cette méthode, nous a permis
d'apprécier la conduite des
journalistes de C.T. face à Internet et à la
version web de leur journal.
b) L'analyse de contenu
Selon Roger Mucchielli : « analyser le contenu (d'un
document ou d'une
communication), c'est, par des méthodes sûres,
rechercher les informations qui s'y
trouvent, dégager le sens ou les sens de ce qui y est
présenté, formuler et classer
tout ce que « contient » ce document ou cette
information »17. L'analyse de contenu
offre ainsi la possibilité de traiter de manière
méthodique des informations et des
témoignages qui présentent un certain degré
de profondeur et de complexité.
15 - Quivyet Raymond et Van Campenhoudt Luc, op.cit.p.194
16- Quivyet Raymond et Van Campenhoudt Luc, op.cit.p.190
17 - Roger Mucchielli, Analyse de contenu des documents et des
communications, Paris, E.S.F.7e éd. 1979
Notre analyse de contenu est donc un examen critique du contenu
de Cameroon-
Tribune on line face aux normes de la production en ligne.
I- REVUE DE LITTERATURE
En raison de la rareté des documents sur la publication en
ligne, notre revue de
littérature reste peu fournie. Néanmoins, nous
avons trouvé quelques ouvrages qui,
bien que n'ayant pas de rapport direct avec le sujet,
édifient sur Internet et ses
différentes applications.
Internet à l'usage des journalistes africains18, de Naidoo
Kameshnee.
L'auteur a pour objectif majeur dans cet ouvrage :
répondre à toutes les
questions que se posent les journalistes africains sur
l'utilisation d'Internet dans
leur contexte quotidien. Dans le chapitre 5, l'auteur
détaille la stratégie qu'un
journal doit mettre en oeuvre pour une mise en ligne
réussie.
La Publication en ligne19, l'auteur, Charlotte Nikitenko,
s'interroge sur l'avenir
de l'imprimé et sur la réaction du monde de la
presse face à l'Internet. Dans cette
analyse, il ressort que Internet engendre des contraintes
spécifiques liées à son
support, à son écriture, au multimédia,
à son immédiateté, et son caractère
universel. Pour l'auteur, Internet est une chance pour les
médias qui rêvent de
modernisation et de rayonnement mondial.
18 - Naidoo Kameshnee, Internet à l'usage des journalistes
africains, Paris, Institut Panos/ Karthala, 1999,95p.
19 - Charlotte Nikitenko, La Publication en ligne, Paris, Cahier
du Numérique, 2000.
Réussir le design de son site web20, Robin Williams et
John Tollet, dans ce livre,
abordent l'ensemble des notions techniques qu'il est
nécessaire de connaître et
mettent un accent sur le processus et les moyens indispensables
pour la création des
pages web. Ils démontrent que l'émergence de la
publication web, a engendré la
naissance d'un nouveau concept de publication accompagné
de son propre jargon et
de sa propre technologie.
S'agissant de la recherche à l ' ESSTIC, nous avons
trouvé des mémoires qui se
sont penchés sur la publication en ligne au Cameroun et
l'introduction des NTIC à
Cameroon- Tribune.
Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication et
Production de l'Information. Influences sur les Pratiques
Professionnelles en
Presse Ecrite21, Sophie Hortense Ntsouala, présente une
étude panoramique sur les
niveaux et les processus d'application des NTIC à C.T. Il
ressort de cette étude que
C.T. utilise les NTIC pour optimiser son travail dans la
production de l'information.
Dans ce travail, l'auteur procède à un double
inventaire des NTIC. L'un recense
tous les NTIC applicables à la presse écrite et
l'autre présente les NTIC utilisées
par C.T. En somme, cette recherche présente uniquement les
tâches qu'accomplit
chaque NTIC dans le processus de la production de l'information
à C.T. Et partant
du fait qu'Internet est une NTIC, Sophie Hortense Ntsouala, la
présente comme une
source d'informations qui permet aux journalistes de C.T. de
collecter une kyrielle
d'informations.
20 Robin Williams et John Tollet, Réussir le design de son
site web, Paris, Campuspress, 2000.
21 - Sophie Hortense Ntsouala, Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication et Production de
l'Information.Influences sur les Pratiques Professionnelles en
Presse Ecrite, ESSTIC,mémoire DSTIC ,1999
Cependant, nous, dans notre approche, considérons Internet
sous une autre
forme: un nouveau média et un outil de diffusion. Nouveau
média utilisé par C.T.
pour avoir une dimension planétaire.
La Cyberpresse au Cameroun : analyse critique du contenu de
Cameroun
Actualité22, de Oswalde Lewat, l'auteur montre que
Cameroun Actualité est une
entreprise qui répond aux normes d'un organe de presse. A
l'aube de la
Cyberpresse au Cameroun, cette étude démontre que
Cameroun Actualité est un
cyberjournal « hybride ». De nature
cybernétique, son contenu présente les
caractéristiques d'un journal imprimé.
Notre travail va donc dans le même sens que cette
recherche. Mais à la
différence que, Cameroun Actualité est un e-zine
donc, un journal né avec Internet
et uniquement sur Internet. Tandis que, notre support Cameroon-
Tribune on line
est un « produit » dérivé de C.T qui est
lui, un support imprimé.
Ecriture dans un journal en ligne : le cas de la rubrique
politique de
Cameroon-Info.Net23, l'auteur, Séverin Alega Mbelé,
démontre que Cameroon-
Info.Net, s'inscrit dans la lignée des médias de
communication. Seulement, dans la
publication en ligne, le respect des canons de l'écriture
hypertexte commande
l'intégration des liens dans les contenus afin de les
rendre dynamiques. Il aboutit à
la conclusion que Cameroon -Info.Net ne respecte pas les
principes de l'écriture en
ligne.
22 - Oswalde Lewat, La Cyberpresse au Cameroun: analyse critique
du contenu de Cameroun Actualité, ESSTIC,
mémoire DSTIC, 1999.
23 - Séverin Alega Mbelé, Ecriture dans un journal
en ligne : le cas de la rubrique politique de Cameroon -Info.Net,
ESSTIC, mémoire DSTIC, 2001.
L'auteur a travaillé sur un support essentiellement
virtuel. Et il s'est intéressé
uniquement à l'écriture en ligne. Tandis que nous
procédons à une étude
panoramique du contenu de Cameroon- Tribune on line.
Notre souci à travers cette recherche, est d'apporter
notre contribution dans la
recherche en Sciences de l ' Information et de la Communication
(SIC) par une
étude honnête et crédible.
J- CONCEPTS OPERATOIRES
Selon Emile Durkheim, il « faut définir les choses
qu'on traite afin que l'on
sache de quoi il est question « parce que »la
signification réelle d'un mot (et
spécifiquement d'un mot chargé de valeur) ne peut
se définir que par la proposition
(ou situation) de ce mot dans un espace sémantique
à n dimensions ».24
Afin que nos concepts ne prêtent pas à
équivoque, nous les avons définis en
rapport avec notre champ d'étude : la publication en
ligne.
Connexion : opération qui consiste à relier par
câble, téléphone ou satellite, un
ordinateur au réseau Internet.
Information : en journalisme, c'est un compte rendu
d'actualité sur des
événements, des faits et des opinions qui
intéressent un grand nombre de gens.
Internaute : utilisateur d'Internet.
Internet : réseaux d'ordinateurs du monde entier qui sont
interconnectés et qui
utilisent le protocole de communication " Internet protocol ".
Lien hypertexte ou hyper lien : c'est une image ou un bout de
texte souligné ou
présenté dans une couleur différente, sur
lequel l'Internaute est invité à cliquer.
Lorsqu'il le fait, il se retrouve « propulser »dans le
site que lui indique cet hyper-
lien.
24 - Emile Durkheim, cité par Madeleine Grawitz, op.cit,
p.302, 308.
Mise en ligne: opération de transposition du contenu
informationnel du support
papier au support virtuel.
Multimédia : combinaison sur un même support,
différents types de documents
(textes, sons, graphiques et images) et la possibilité de
« naviguer »entre ces
différentes informations quelles que soient leurs formes.
Provider : fournisseur d'accès à Internet,
société qui propose des abonnements à
Internet.
Serveur : ordinateur qui dispose des informations que viendront
consulter des
ordinateurs clients.
Traitement de l'information : en journalisme, c'est le processus
que les
journalistes font suivre à tout fait d'actualité,
de la collecte à la diffusion en passant
par la sélection et la mise en forme.
WWW: World Wide Web. Le sens de ce nom en français est la
"Toile d'araignée
mondiale". Les 3w sont une subdivision du réseau Internet
regroupant des
documents reliés entre eux par des liens hypertextes.
Webmaster : personne qui s'occupe ou qui supervise un site.
K- DELIMITATION DE LA PERIODE D'ETUDE
Nous avons choisi le mois de juin pour plusieurs raisons. Juin,
au Cameroun, a
été marqué par des évènements
sociaux et politiques d'envergure. Au niveau
social, les examens de l'enseignement secondaire
général (le Baccalauréat, le
Probatoire et le BEPC) et les 30 ans de C.T. Sur le plan
politique, la fameuse
rumeur sur la mort de Paul Biya, président de la
république du Cameroun. Une
semaine plus tard il y a eu l'inauguration à Kribi du
pipeline Tchad- Cameroun.
Enfin, la visite du roi Mohammed VI, du Maroc. Cette intense
activité politique et
sociale justifie le choix de notre période d'étude.
L - CORPUS
D'après Roger Mucchielli, le corpus est : «
l'ensemble des données sur
lesquelles doit s'effectuer l'analyse de contenu ».25
Notre corpus est constitué de toutes les éditions
de C.T. on line du mois de
juin, 2004. Nous avons un corpus de 22 éditions avec au
total de 712 articles qui
servent de base à notre étude.
M- LIMITES ET DIFFICULTES
Pour cette recherche, nous avons fait face à plusieurs
difficultés. Contrairement
à certaines grandes écoles, l'ESSTIC n'a pas
prévu une période exclusivement
consacrée à la recherche. Il était donc
difficile pour nous, de suivre les cours tout en
préparant le mémoire.
En plus, notre objet d'étude étant
numérique, il nous fallait faire des recherches
sur le Net. Ces recherches ont été très
onéreuses. De surcroît nous avons été
confrontés à la faiblesse et au manque de connexion
dans les cybercafés.
Notre travail, comme toute oeuvre humaine, est loin d'être
parfait. C'est pourquoi,
il présente quelques limites. La première a trait
au sujet. Il est vaste. La deuxième
est le manque d'approfondissement. Nous espérons que ces
limites seront prises
en compte par d'autres chercheurs, afin de faire avancer la
recherche sur la presse
camerounaise sur la « Toile ». Par conséquent,
notre travail aurait été plus
intéressant en faisant une comparaison entre le support
papier de C.T. et le support
numérique. Mais, pour des raisons personnelles, nous avons
opté vérifier si C.T. on
line épouse les exigences de la publication en ligne.
25 - Roger Mucchielli, op.cit. P.38
N- PLAN GENERAL DE TRAVAIL
Notre mémoire se divise en deux grandes parties ayant
chacune trois chapitres.
Ces deux parties sont couronnées par un chapitre
liminaire. Celui-ci est une
présentation générale d'Internet.
La première partie axée sur la presse sur Internet
présente: la cyberpresse, C.T. on
line et procède à une analyse quantitative du
contenu de C.T. on line.
La deuxième partie quant à elle s'appesantit sur
l'étude qualitative du contenu de
C.T. on line. Le chapitre I, est un examen critique des
éléments de mise en valeur
du journal. Le chapitre 2 analyse la mise en forme des discours
journalistiques.
Enfin, le dernier chapitre examine la pratique du
cyberjournalisme à C.T. on line.
Chapitre Liminaire : présentation
d'internet
Ce chapitre est un exposé sur Internet. Il procède
d'abord à une présentation
générale d'Internet, ensuite retrace son historique
et enfin présente quelques-uns
de ses services.
Section 1 : Le réseau planétaire
1. Présentation générale
Plus communément appelées TIC, les technologies de
l'information et de la
communication recouvrent l'ensemble des techniques permettant
d'accéder à
l'information numérisée (c'est-à-dire
traduite en langage informatique), de la créer
ou de la transmettre. Actuellement, les principales technologies
utilisées en ce sens
sont les CD-ROM et l'Internet.
L'Internet, acronyme de : international network (réseau
international), désigne un
ensemble de réseaux informatiques reliés entre eux
dont certains services sont
accessibles librement. Il représente également une
communauté d'utilisateurs qui
dialoguent, échangent des informations par du courrier
électronique. L'Internet est
souvent associé à un monde qualifié de
cyberespace. Il s'agit d'une sorte de planète
virtuelle où, le temps et l'espace ont une toute autre
dimension. "Les autoroutes de
l'information, le Net, le cyberespace, l'Internet, etc.": toutes
ces dénominations sont
utilisées pour désigner l'accès au plus
grand réseau du monde. Un accès à des
centaines de milliers de gigabits de données. Ces
informations (sous forme de
Organigramme : Alternative: CHAPITRE LIMINAIRE: PRESENTATION
D'INTERNET
texte, d'images, de son, de vidéos...) traitent de tous
les sujets, ce qui constitue le
point fort de l'Internet; pratiquement, tout existe quelque part.
2. Historique d'Internet
Internet est issu du réseau ARPANET, créé en
1968 par le département
américain de la Défense pour relier ses centres de
recherche. En 1979, des étudiants
de Duke University (Caroline du Nord) prennent l'initiative de
faire correspondre
des ordinateurs afin d'échanger des informations
scientifiques. Ce premier "inter-
réseaux" s'étend alors progressivement aux
universités.
En 1983, le réseau ARPANET est complètement
surchargé, la NSF décide de
lancer son propre réseau et d'y connecter l'Europe et le
reste du monde. Plus simple
d'accès et plus rapide que le réseau ARPANET, ce
dernier s'étend rapidement. En
1990, ARPANET ferme définitivement ses portes, faute
d'utilisateurs.
En 1991 apparaît le World Wide Web (WWW) ou "toile
d'araignée mondiale",
qui n'est autre qu'une interface constituant un moyen simple
d'organiser
l'information et la navigation sur l'Internet par la mise en
place de liens
(hypertextes et hypermédias). Cette innovation permet
d'ouvrir le réseau au grand
public.
Les réseaux des fournisseurs d'accès à
Internet ou providers, devenant de plus
en plus nombreux et rentables, la NSF décide en 1993, de
cesser le financement de
l'ossature centrale d'Internet. L'explosion du réseau des
réseaux est sans conteste
fulgurante.
Actuellement, les utilisateurs de l'Internet se chiffrent
à plusieurs millions.
Cette expansion est loin d'être terminée. Cela
constitue une nouvelle donne dans le
monde des télécommunications.
3. Accès à Internet
Pour se connecter à Internet, il faut disposer d'un
ordinateur bien sûr, mais
également d'un modem relié à une ligne
téléphonique. Cet appareil permet à un
ordinateur de transmettre et de recevoir des données via
une ligne téléphonique. En
effet, l'ordinateur fonctionne avec des données
numériques (signaux électriques
séparés représentant des 0 et des 1), alors
que la ligne téléphonique est analogique
(signaux électriques à variation continue). Le
modem sert à convertir les signaux
digitaux en signaux analogiques et vice versa. La connexion peut
également se faire
à partir du téléphone numérique, du
câble, de l'ADSL, du satellite via le VSAT ou
par ondes hertziennes.
Il est également nécessaire de souscrire un
abonnement auprès d'un
fournisseur d'accès qui est en fait une
société (commerciale) connectée à
l'Internet. Au prix de l'abonnement auprès du fournisseur
d'accès, il faut ajouter le
coût de la communication téléphonique
(à partir du lieu d'appel jusqu'au
fournisseur d'accès).
L'ordinateur répondant à toutes les exigences
énumérées ci-dessus doit
pouvoir établir la connexion avec l'Internet et
accéder à ses différentes ressources.
Pour ce faire, il est nécessaire que soient
installés dans l'ordinateur des logiciels
permettant d'établir la connexion, de « naviguer
» sur les différents sites Web
(pages reliées par des hypermédias dont est
constitué le WWW), d'envoyer ou de
recevoir du courrier électronique, etc.
Section 2 : Quelques services d'Internet
Parler d'Internet revient aujourd'hui souvent à
n'évoquer que le World Wide
Web. À tort peut-être, vu que le WWW n'est qu'un des
multiples services du réseau
Internet. Ces applications sont assurées par des
ordinateurs appelés serveurs. Ces
machines sont connectées en permanence sur Internet de
manière à assurer un
service ininterrompu et indépendant des fuseaux horaires.
Parmi ces nombreuses composantes on peut par exemple mentionner :
1) Le FTP (File Transfer Protocol) ou transfert de fichiers
Le FTP est un logiciel (gratuit) qui permet le transfert des
documents et de
fichiers utilisés sur Internet tels que des programmes,
des bases de données, des
logiciels, des vidéos, des animations... depuis un
ordinateur distant (serveur)
connecté au réseau dans lequel ils sont
stockés jusqu'à l'ordinateur de l'utilisateur et
vice versa.
En outre, un nom d'identification de l'utilisateur (Username) et
un mot de passe
secret (Password) sont généralement requis. Le
service FTP est par exemple utilisé
pour installer ou mettre à jour les sites sur le Net.
2) Le WWW
Le World Wide Web est une interface créée par le
CERN (Centre Européen de
Recherche Nucléaire) en 1991. Il a pour objectif de
structurer les informations
disponibles sur Internet et d'en rendre l'accès plus
simple au grand public. Support
par excellence d ' Internet, il a permis sa fulgurante expansion.
Il regroupe un
ensemble de sites comparables à des livres reliés
entre eux par des liens
hypertextes. Ces sites sont créés et mis à
jour par différents organismes
(gouvernementaux, militaires, commerciaux, etc.) ou par des
particuliers et
proposent des informations sous forme de pages fonctionnant selon
le principe de
l'hypermédia. La navigation (ou surf) dans ces sites,
nécessite l'utilisation d'un
logiciel appelé "navigateur web". En plus du simple
affichage des pages
d'informations, il permet la recherche d'informations via des
répertoires structurés
de sites ou des moteurs de recherche, fonctionnant par mots
clefs.
3) La messagerie électronique (ou e- mail)
De tous les services qu'offre le réseau des
réseaux, la messagerie électronique
(ou e-mail) est le plus demandé. Il est basé sur le
principe du courrier postal
traditionnel. Chaque personne communicant par e-mail
possède une adresse
électronique. Cette adresse se compose du nom de la
personne suivi de l'organisme
d'appartenance. Cette adresse est nécessaire pour
expédier son courrier mais aussi,
pour identifier l'expéditeur d'un courrier reçu.
Les messages électroniques sont
stockés dans des boîtes aux lettres
électroniques qui sont gérées elles-mêmes par
les serveurs de messagerie. Les échanges de données
pour le service de messagerie
électronique s'appuient sur le protocole SMTP. La
messagerie électronique se
pratique surtout entre personnes de connaissance ou ayant des
relations
professionnelles.
4) Les groupes de discussion
Par le biais de la messagerie électronique, il est
également possible d'accéder aux
messageries collectives : ces services permettent aux internautes
de dialoguer entre
"experts" sur un sujet donné. L'internaute peut s'abonner
à un groupe de discussion,
ayant ainsi d'une part, l'accès aux remarques,
suggestions, informations et questions
des autres internautes, et d'autre part, la possibilité
d'intervenir lui-même dans les
débats.
On distingue deux types de groupes de discussion :
a) Les newsletters ou liste de diffusion
Elles sont utilisées pour des discussions
étalées dans le temps sur un sujet précis.
Elles sont comparables à un magazine auquel il est
possible de s'abonner. Elles
fonctionnent parfois à sens unique : en effet, des
organismes réalisant des
publications en ligne (sur le WWW) s'en servent pour tenir leurs
abonnés au
courant de leurs nouvelles publications.
b) Les newsgroups ou les Forums de discussions
Les Forums de discussions (newsgroups) constituent un autre moyen
de
communication pour diffuser et échanger des informations
sur Internet. Les forums
sont des conférences thématiques qui
réunissent des individus partageant les
mêmes intérêts: la musique, les voitures, les
voyages, les top models etc.
Ces groupes de discussions fonctionnent grâce à la
participation active des
utilisateurs, invités à envoyer des messages qui
peuvent être consultés par
l'ensemble des internautes sans inscription préalable.
Du point de vue technologique, la principale différence
entre ces deux types de
groupes de discussion réside dans le fait que dans le cas
des listes de diffusion, les
messages postés sur la liste parviennent directement dans
la boîte électronique,
tandis que dans le cas des newsgroups, ils sont
hébergés sur des boîtes aux lettres
communes dans lesquelles les abonnés vont lire les
messages qui les intéressent.
5) IRC (Internet Relay Chat) ou dialogues en direct
Dans le cadre des services de l'Internet axés sur la
communication, l'IRC suscite
l'engouement d'un grand nombre d'utilisateurs. Acronyme de
l'Internet Relay Chat,
ce service permet de dialoguer en temps réel soit par
écrit (à l'aide du clavier) soit
oralement (par l'intermédiaire d'écouteurs et d'un
micro) entre internautes du
monde entier disposant d'un logiciel adapté à ce
type de fonction (Microsoft Chat,
NetMeeting). L'utilisateur peut ainsi participer à une
téléconférence (ou une
visioconférence dans le cas où il dispose d'une
caméra spéciale) avec un nombre
illimité d'interlocuteurs. Cette dernière
utilisation de l'Internet a suscité de vives
protestations de la part des organismes de
télécommunication, en raison des
possibilités qu'elle offrait. En effet, il est maintenant
possible de communiquer
oralement et même visuellement avec un interlocuteur
résidant à l'autre bout de la
planète pour le prix d'une communication zonale.
Depuis un ordinateur connecté à Internet, il suffit
de posséder un ordinateur
multimédia (carte sons full dupex, micro, haut-parleurs),
et d'un logiciel approprié.
On peut téléphoner à un autre ordinateur
connecté ou même appeler un poste
téléphonique traditionnel. Dans le premier cas, la
communication ne coûte rien de
plus que la connexion. Dans le second, vous ne payez guère
plus que le tarif local
quelle que soit la localisation de votre correspondant.
Tout ce qui est valable pour la téléphonie l'est
aussi, et dans une mesure encore
plus grande, pour la visioconférence. Elle
nécessite également un matériel adéquat
(petite caméra webcam ou plus), une connexion à
Internet de grande qualité et
vous pouvez organiser des réunions virtuelles.
6- Commerce électronique ou le e-business
C'est un processus d'achat et de vente en utilisant Internet.
C'est l'utilisation des
moyens numériques de communication pour enclencher,
soutenir ou conclure la
location, l'achat ou la vente de produits et services avec un
paiement électronique et
une livraison physique ou numérique.
7- Le Telnet
Application qui permet l'accès à des ordinateurs
distants. Grâce au Telnet, un
utilisateur d'Internet peut se connecter à un ordinateur
plus puissant comme si son
micro-ordinateur n'était qu'un simple terminal par exemple
pour effectuer des
calculs complexes ou travailler en parallèle avec d'autres
utilisateurs.
Parchemin horizontal:
PREMIERE PARTIE :
LA PRESSE SUR
INTERNET
Introduction Première partie
Cette première partie de notre travail s'intéresse
essentiellement à la presse sur
Internet. Elle comprend trois chapitres. Le premier est un
exposé explicatif sur la
cyberpresse. Le deuxième est une présentation
panoramique de Cameroon-Tribune
on line. Enfin, le troisième procède à une
étude quantitative du contenu de
Cameroon-Tribune on line.
Ce chapitre comporte trois sections. Il sera donc question de
présenter la genèse
de la presse sur Internet (section 1). La deuxième section
montrera les avantages et
les limites de la cyberpresse et la troisième effectuera
une présentation
panoramique de C.T. on line
Section 1 : La genèse de la presse sur Internet
1. Les débuts de la presse sur la "Toile" dans le monde
Les débuts de la presse en ligne remontent à 1992
aux Etats-Unis; en France, il
faut attendre 1995. La première expérience de mise
en ligne a été faite par le
Chicago Tribune au début de l'année 1992. Mais le
quotidien qui fait figure de cas
d'école est le Mercury News, créé en mai
1993 par un quotidien de la Silicon
Valley, le San José Mercury News.
Il offre de nombreuses informations supplémentaires :
documents d'agence de
presse, des articles non parus dans l'édition papier, des
textes intégraux de
conférences, des données boursières et
économiques, les programmes complets des
chaînes de télévision et des cinémas
locaux, des petites annonces.
Il propose aussi les archives, de 1985 à nos jours, du
Mercury News ainsi que celles
d'autres journaux. La navigation est soignée et
l'interactivité est privilégiée. Ainsi,
il est possible de s'adresser directement aux journalistes,
chaque article est
accompagné de l'adresse électronique de l'auteur.
Organigramme : Alternative:
CHAPITRE I : LA CYBERPRESSE
1. Les conditions de mise en ligne
Apres avoir rempli les conditions d'accès à
Internet (cf. page 19), l'utilisateur qui
souhaite publier en ligne doit avoir :
· une adresse (URL) ou un nom de domaine fourni par un
provider ;
· le site doit posséder des serveurs pour
l'hébergement et la messagerie.
Section 2: Les avantages et les limites de la presse sur Internet
1-Les avantages
1-1- Des coûts réduits
Entre l'écriture de l'article et sa diffusion, le circuit
est réduit au minimum. La
phase industrielle disparaît, ce qui représente une
économie significative de frais
d'impression, de stockage, de distribution, d'invendus, de papier
et surtout de
masse salariale. Les délais sont moindres.
1-2- L'instantanéité
La mise en ligne permet de réagir immédiatement et
de diffuser instantanément
l'information. La rapidité, la course au "scoop" ne pourra
que s'accélérer avec les
technologies de la communication. Mais parallèlement, il
est aussi possible de faire
le lien avec des articles précédents ou des
analyses de fond qui permettent la mise
en perspective de l'information pour éviter que
l'émotion ne remplace l'explication.
1-3-L'interactivité
L'interactivité entre le journaliste et son lecteur n'est
pas née avec Internet
puisque, depuis l'invention du courrier des lecteurs,
émetteurs et récepteurs
dialoguent. Mais Internet donne une ampleur nouvelle à
l'interactivité, transforme
les rapports entre le journaliste et son lecteur. Grâce au
courrier électronique, le
lecteur peut réagir sur un article, demander des
précisions à son auteur. Par-là
même, la fonction communautaire du journal (et la
fidélité pour la publication) se
renforce, comme en témoigne la multiplication des forums
de discussions sur les
sites web des journaux. La discussion porte sur des thèmes
lancés par le journal ou
même par les lecteurs. Le fait que le lecteur soit de plus
en plus critique, et surtout
qu'il dispose désormais des moyens de faire part de ses
réactions, oblige le
médiateur à rechercher une plus grande
fiabilité, à faire preuve d'un plus grand
sérieux.
1.4 Une offre de plus en plus ciblée
Internet offre un prolongement intéressant au livre ou
à toute autre publication
de la chaîne d'édition. Des ressources
complémentaires sont parfois proposées sur
CD Rom et la mise à jour peut s'effectuer en ligne. Des
ressources thématiques,
spécialisées ou non, les archives des journaux
peuvent être proposées. Leur accès
sera facilité par les moteurs de recherche. Des journaux
économiques fournissent
leurs bases de données, des analyses et des conseils sur
abonnement.
Comme pour la presse magazine, la segmentation du marché
et la personnalisation
de la presse en ligne sont de plus en plus recherchés.
1-5 Le multimédia
Il est désormais possible d'insérer l'image, le son
ou la vidéo dans son processus
éditorial. De plus en plus, ces différents types
d'expression sont associés.
1-6 Valorisation du fond documentaire
Les services en ligne de nombreux journaux mettent à la
disposition du lecteur
une partie de leurs archives. La recherche est facilitée
par un classement thématique
et l'utilisation de moteurs de recherche. La mise en ligne permet
également de
valoriser le fond documentaire des journaux par l'accès
aux bases de données
développé par les services de documentions et les
journalistes.
1-7 Profondeur et volume de l'information
Grâce aux hyperliens, l'information acquiert une nouvelle
dimension, une
nouvelle profondeur. On relie l'article à des documents
complémentaires tels que
des cartes géographiques, des notices biographiques, des
textes officiels, des
informations de nature économique, culturelle, des
articles antérieurs... Le
journaliste peut également mettre à la disposition
du lecteur, une partie de ses
sources, afin d'étayer ce qu'il avance. La presse
écrite s'affranchit, en quelques
sortes, des contraintes espace-temps et peut espérer
augmenter son crédit auprès
des lecteurs. L'arrivée sur la " toile" de la presse
écrite élargit le contenu de
l'information offerte.
1-8 La personnalisation
La révolution numérique, c'est aussi la
possibilité de développer un système
d'informations segmentées en fonction des « cibles
», du public recherché. Au lieu
du message collectif pour un public indifférencié,
on est sur le point d'atteindre le
« message unique pour un destinataire unique », du one
to many on passe au one to
one .Pour la presse, il est désormais possible d'informer
l'internaute selon ses goûts
et ses préférences.
2. Les limites
2-1. Le confort de lecture
La presse électronique utilise l'écran comme
support de lecture. Les
inconvénients sont nombreux. Soit la taille de
l'écran est satisfaisante (17 ou 20
pouces) mais le support est fixe, soit le support est mobile mais
la taille devient
trop limitée. La fatigue oculaire est souvent un
problème. Les industriels et
chercheurs s'activent pour trouver des supports plus
adaptés. .
La cyberpresse portable se développe, mais on peut
s'interroger sur la qualité de
l'offre éditoriale du fait de la taille réduite de
l'écran : pas d'illustrations, peu ou pas
de développement.
2-2- L'écriture
Ce nouveau média a des contraintes et des
possibilités qui nécessitent une
nouvelle écriture. La question du contenu de l'information
et de sa recherche se
pose. Il faut trouver un style qui se traduise bien à
l'écran et qui associe bien les
différents médias. Pour Serge Guérin, «
il semble que le passage à l'écran nécessite
une écriture moins littéraire, plus proche de
l'oralité. Les phrases doivent être plus
courtes et il importe de rechercher un vocabulaire simple mais
imagé ».26 .
26 -· Serge Guérin, op.cit. p.29
D'autres éléments sont à prendre en compte :
le temps de chargement des pages
qui peut détourner le lecteur, le cheminement est
différent et moins facile que pour
le journal papier.
2-3-Le droit d'auteur
Les questions qui concernent les droits d'auteur et le respect de
la propriété
intellectuelle se posent avec acuité. Car, Internet,
à travers son réseau planétaire,
augmente les risques de copie, de diffusion illicite des oeuvres
et limite les
possibilités de contrôle.
2.4 Les limites graphiques
Les limites graphiques sont le plus souvent liées à
la taille des fichiers des
images. Sur le web, la taille de fichier des images est
mesurée en kilo-octets ou en
octets, et indique le volume d'espace occupé par le
fichier. Plus la taille de l'image
est grande, plus son transfert et son
téléchargement par le réseau seront longs. Ce
qui risque de décourager les internautes à revenir
visiter le site en question. Pour
des raisons technique et esthétique, finies les photos
grands formats que l'on voit à
la une et dans les pages intérieures de la presse
écrite et de la presse magazine.
Chapitre 2 : C.T. Online en aperçu
Ce chapitre est entièrement consacré à C.T.
on line. Il présente d'une part, la
fiche signalétique du cyberjournal (section 1), et d'autre
part, son fonctionnement
(section 2). Mais avant, nous marquerons un temps d'arrêt
sur les débuts de la
presse en ligne au Cameroun.
Les débuts de la presse en ligne au Cameroun
Au Cameroun, la connexion au réseau Internet date du 05
avril 199727.
La même année, « on dénombrait
près de 1300 titres légalisés ou existants de fait,
et non pas 400 à 600, tel qu'on le mentionne souvent (...)
Seulement près de 200
paraissent effectivement ou ont paru dans une période
récente. La plupart des titres
n'existent que sur le papier »28. Sur la toile seuls deux
webzines quotidiens y sont
présents. Il s'agit d'Isaha'a Bob Cameroun et de Cameroun
Actualité. Ce dernier a
été créé par le fournisseur
d'accès ICCnet.
La première initiative de mise en ligne de la presse
écrite camerounaise est
l'oeuvre de la presse privée. En effet, le journal
Mutations, après son interdiction
Organigramme : Alternative: CHAPITRE II : C.T. ON LINE EN
APERCU
27 Mais elle a été inaugurée officiellement
le 09 février 1998.
28Jean-Jacques CHEVAL, Annie LENOBLE-BART,Cyriaque PARÉ,
André-Jean TUDESQ, Médias africains et
Internet, Juin 2001, disponible sur le site :
http://www.msha.fr/msha/publi/en_ligne/Netafriq/media/Partie1.htm#_ftnref23
.
par le ministre de l'Administration Territoriale, le 26 juin
1997, a immédiatement
publié ses éditions sur Internet29.
Quelques mois plus tard, le site du quotidien gouvernemental,
Cameroon-
Tribune30, voit le jour, juste après celui du journal Le
patriote31 . Les articles étaient
répartis en 13 rubriques bilingues ; mais certaines
étaient vides.
Peu de temps après, les trihebdomadaires : Le Messager32
et La Nouvelle
Expression33 mirent leurs éditions en ligne.
Malheureusement, pour ces pionniers
de la presse écrite en ligne, leur site était
rarement actualisé. Ils présentaient donc
aux internautes, des informations erronées. Vieilles de
plusieurs semaines voire
d'un mois.
Section 1 : Fiche signalétique de C.T on line
1. Présentation générale de C.T on line
C.T. on line est un cyberjournal bilingue d'informations
générales sur le
Cameroun. Il s'appuie sur un support numérique pour
diffuser et informer une
masse de la population non seulement nationale ; surtout
internationale. C'est un
journal dont la mise à jour est quotidienne (de lundi
à vendredi). Pour retrouver
toutes les informations sur le Cameroun et l'actualité
nationale et internationale, il
suffit de taper l'URL suivante dans la barre d'adresse du
navigateur:
http://www.cameroon-tribune.net.
29 Oswalde Lewat, La Cyberpresse au Cameroun: Analyse critique du
contenu de Cameroun Actualité, ESSTIC,
mémoire DSTIC, 1999.p.3.
30 Le 1 décembre 1998.er
31 Septembre 1998.
32 21 juillet 1999.
33 Janvier 1999.
2. Son historique
La naissance de C.T. on line obéît à la
politique de restructuration et de
modernisation de C.T. engagée par la direction de la
SOPECAM à la fin des
années 90. Selon le directeur de publication, Marie Claire
Nnana : « il y a des
raisons d'être fiers de ce que le journal est devenu
aujourd'hui: 32 pages, la
quadrichromie, un nouveau logo, des contenus denses et
diversifiés, un site
Internet... » 34.
Lors de sa première expérience 35 avec le provider,
Gcnet, C.T. on line 36
propose un site sans aucun design. La conception et la
programmation sont
approximatives. Gcnet offre à C.T. on line, une connexion
à distance par modem
entre 24 et 33 Kbits/s dans le meilleur des cas37. Pour des
raisons techniques, C.T.
on line met un terme au contrat qui le lie à GCNET et
signe un nouveau avec
Newtech, un autre fournisseur d'accès de la capitale.
C'est le début d'une deuxième expérience qui
commence pour C.T. on line.
Celle-ci est un peu plus construite et un peu plus ambitieuse.
Cette rénovation
durera le temps d'un feu de paille. Puisque peu de temps
après il y a eu rupture de
contrat « nos relations ont reçu un coup de fouet
nous dépendions totalement de
la technologie de NEWTECH»38. Cette dépendance
entraîne la confiscation du
serveur dédié à la page de C.T. on line et
la perte de la banque des données. A la
suite de cette brève expérience, C.T. on line signe
des accords avec CREOLINK39.
Le 1er juillet 2002, marque le début de « C.T. on
line expérience 3 ». Le
nouveau provider apporte du "sang neuf" avec sa technologie de
pointe. La page
34Citée par Yves ATANGA, Cameroon-Tribune devant le
miroir, édition du 29/06/2004, sur
http://www.cameroon-tribune.net
35 Du 1er décembre 1998 à la fin de l'an 2000.
36 http://www.gcnet.cm/camtrib/
37 Augustin Fongang -rédacteur en chef technique à
C.T.et superviseur de C.T. on line.
38 Idem
39 Fournisseur d'accès Internet.
du site est reconfigurée. Le journal change de nom de
domaine et acquiert un
nouveau40 auprès de CAMTEL. Bref, tout est parti pour une
grande aventure.
3- Ses objectifs
Les principaux objectifs de C.T. on line sont :
· Proposer une information complète, la plus
équilibrée possible et en temps
réel.
· Donner des informations authentiques sur le Cameroun.
· Assurer le rayonnement du journal sur le réseau
Internet.
Section 2: Fonctionnement de C.T. on line
1- Dimension administrative
1-1- Equipe managériale
C.T. on line, ne figure pas dans l'organigramme de la SOPECAM.
Par
conséquent, le journal n'a pas de statut. Mais pour son
suivi, il est placé sous le
contrôle du directeur de publication. Et au quotidien, le
rédacteur-en-chef technique
veille au bon fonctionnement du journal.
1-2- Equipe rédactionnelle
Contrairement aux grands journaux occidentaux ayant une
rédaction web à
grande échelle, C.T on line, lui n'en dispose pas. Sa
rédaction internétique se réduit
à deux journalistes : un anglophone et un francophone.
Pour un journal qui veut
faire face à la concurrence et qui recherche la
performance, ce nombre est
40 http://www.cameroon-tribune.cm/. Avant il n'y avait pas de nom
de domaine propre à C.T on line.
insignifiant. Deux journalistes ne pouvant pas satisfaire la
demande
informationnelle d'un cyberjournal. Par conséquent donc,
l'équipe rédactionnelle
de C.T. on line est relativement la même que celle de C.T.
Car, comme nous
l'avons souligné plus haut, C.T on line n'est que la
transposition de l'édition
imprimée sur Internet.
1-3- Equipe technique
Ici, l'équipe technique se réduit au webmaster et
au provider. Le webmaster est
chargé de la gestion quotidienne du site. Le provider
quant à lui offre une
connexion Internet et héberge le serveur du journal. Il
intervient aussi dans la
programmation du site.
2- Dimension pratique
2-1 Ligne éditoriale
A C.T. on line, comme à C.T. la maison mère, il n'y
a pas une ligne éditoriale
clairement édictée. Néanmoins, celle-ci
repose sur certains principes :
· traitement équilibré de l'information ;
· présentation la meilleure possible des
activités du gouvernement ;
· informations de proximité ;
· bonne différenciation entre les faits et les
commentaires.
2-2 Les services
L'on relève entre autres:
· le forum;
· les archives du journal;
· des annonces;
· des numéros utiles;
· le livre d'or;
· le téléchargement,
· la présentation du Cameroun et de la SOPECAM.
2-3 Les rubriques
Dans son volet actualités, il y a une douzaine de
rubriques. Ces rubriques
permettent de classer les informations selon les thèmes et
les régions. Ce rubricage
permet à l'internaute de repérer facilement
l'information. On a entre autres
l'éditorial, la politique, l'économie, la
société, la culture, les régions, les sports, le
coup de griffe, le dossier de la rédaction,
l'étranger, la cyber tribune, et les
carnets de justice.
2-4 L'aspect technique
La SOPECAM est reliée à CREOLINK par une connexion
radio. Cette
connexion a un débit variable, mais estimé à
128 kbits /s. Le journal dispose d'un
serveur hébergé par son provider. Pour la
publication des articles sur le web, le
journal utilise un module d'administration41. Les logiciels
Fireworks et Photoshop
sont utilisés pour le traitement des images.
41 Programme conçu à partir d'un logiciel
Les méthodes de l'analyse quantitative sont extensives,
c'est -à- dire, qu'elles
analysent un grand nombre d'informations sommaires et ont comme
indications de
base, la fréquence d'apparition de certaines
caractéristiques de contenu ou les
corrélations entre elles. Notre analyse repose donc sur:
l'évaluation quantitative de
la production journalistique (section1), les liens hypertextes
(section 2) et les
illustrations (section3).
Section 1 : La production journalistique
1. La production par édition
Il s'agit ici, d'évaluer la fréquence des rubriques
pendant les 22 éditions. Sur
les 12 rubriques du volet actualités, seules 3 (politique,
sport et étranger) ont une
mise à jour sans faute. Soit, une récurrence de 22
sur 22. Les rubriques
économie et société, elles apparaissent 21
fois. La culture et les régions ont une
fréquence de 16 sur 22. Les rubriques, dossier de la
rédaction et carnet de justice
ont une mise à jour en deçà de 10, soit 6 et
4 respectivement. On a également des
rubriques qui n'ont pas été mises à jour
pendant les 22 éditions. Il s'agit de :
l'éditorial, le coup de griffe et la cyber tribune (cf.
tableau1).
Organigramme : Alternative:
CHAPITRE III : ANALYSE QUANTITATIVE DU
CONTENU DE C.T ON LINE
Tableau 1 : Fréquence d'apparition des rubriques.
Rubriques
Nombre total
d'apparition
des rubriques
Editorial
0
Politique
22
Economie
21
Société
21
Culture
16
Régions
16
Sports
22
Coup de griffe
0
Dossier de la rédaction
6
International
22
Carnets de justice
4
Cyber tribune
0
Source : analyse faite par l'auteur sur la base du corpus.
2. La production par rubrique
La production par rubrique évalue le nombre d'articles
publiés dans chaque
rubrique. Notre évaluation ne considère que les
rubriques qui ont une mise à jour
supérieure ou égale 1. Ainsi, la rubrique
société se taille la part du lion avec 178
articles soient un pourcentage de 25 %. La rubrique politique a
144 articles, pour,
20.23%. Un peu plus loin, suivent les rubriques régions et
étranger avec 100 et 80
articles, avec respectivement : 14.04% et 11.24%. Pour les
rubriques, économie,
sport, dossier de la rédaction, culture et carnets de
justice le nombre de leurs
articles oscillent entre 70 et 10 Avec des pourcentages variant
de 1.4% (Carnets
de justice) à 9.83% (Economie) (cf. tableau 2)
.
Tableau 2 : production d'articles par rubriques.
Rubriques
Nombre total
d'articles par rubrique
%
Politique
144
20.23
Economie
70
9.83
Société
178
25
Sports
60
8.42
Culture
36
5.06
Etranger
80
11.24
Carnets de justice
10
1.4
Dossier de la rédaction
34
4.78
Régions
100
14.04
Total
712
100
Source : analyse de l'auteur à partir du corpus
3. La production par article
La production par article fait référence au nombre
de signes imprimés que
compte chaque article. Etant donné que le contenu de C.T.
on line est la
transposition de l'édition imprimée de C.T, on
remarque une disproportion entre le
nombre de signes des articles et la norme42 de la cyberpresse. A
C.T. on line, cette
norme est largement dépassée. On y retrouve des
articles qui atteignent 4228
42 Entre 1500 et 2500 signes.
signes43. Mais, malgré cette plume
généreuse, fille de la presse écrite, on a
également des articles de 1276 signes44 qui sont en phase
avec la norme.
Section 2 : Les liens hypertextes
1. Définition
Les liens sont un élément essentiel du langage
HTML. Ils permettent de
naviguer entre les différentes pages de votre site. Sans
eux, Internet serait
totalement inconcevable. Les liens hypertextes ou hyper liens
sont en général, une
icône, un bout de texte souligné ou
présenté dans une couleur différente, sur lequel
l'Internaute est invité à cliquer. Lorsqu'il le
fait, il se retrouve « propulser » dans le
site ou la page que lui indiquait cet hyperlien.
2. Leur nature
Les liens hypertextes recensés sont de deux natures : les
icônes et les bouts de
texte.
Les icônes, situées au bas du logo du journal
renvoient : la première à la page
d'accueil du journal, la deuxième au livre d'or, la
troisième au forum, la quatrième
au courriel du provider et la cinquième aux archives.
Au niveau des bouts de texte, on distingue : les soulignés
et ceux présentés dans
une couleur différente. Le bout de texte souligné
est situé au bas de chaque
chapeau que ce soit à la home page du journal ou à
la home page des rubriques. Ce
bout de texte est estampillé : l'article. Les bouts de
texte présentés dans une autre
couleur sont essentiellement de couleur bleue. Le bleu ciel pour
les différentes
43 Nicolas Amayena, Voici le président, rubrique
politique, 10/06/2004.
44 Raphaël Mvogo, Yaoundé ovationne Paul Biya,
rubrique politique, 09/06/2004.
rubriques qui figurent dans la home page du journal. Et le bleu
foncé pour les titres
des articles dans la page d'accueil du journal et des rubriques.
Les images quant à elles sont représentées
par la une de l'édition papier et le dessin
du jour.
3. Les types de liens
Il existe 2 types de liens hypertextes. Les liens externes,
internes.
Les liens externes permettent de faire un « renvoi »
vers une autre page. Ainsi
le visiteur, en cliquant sur le lien, affichera une page du site
dans lequel il se
trouve ou une page d'un site extérieur. Les liens internes
permettent de renvoyer le
visiteur vers un endroit précis de la même page.
A C.T. on line, on constate que les liens internes sont
inexistants. Seuls les liens
externes existent (lien vers une autre page du site). Ces liens
sont dans les pages
d'accueil du journal et des rubriques, les titres des rubriques
et des articles.
Aucune trace de liens vers d'autres sites.
Section 3 : Les illustrations
1. Leur nature
Au total, il y a 124 illustrations reparties entre les
différentes rubriques. On
distingue trois types d'illustrations à savoir
photographies, dessin et carte : soient
122 photographies, 1 dessin et une carte géographique.
2. Illustrations par édition
Dans les 22 éditions de notre corpus, seules les 19
premières éditions
comptent des illustrations. Les trois dernières sont non
illustrées (les images ne se
chargent pas) pour des raisons techniques. Cependant, pour les
éditions illustrées,
le nombre des illustrations varie d'une édition à
une autre. Néanmoins, il y a un
nombre qui oscille entre 4 et 9 illustrations par édition
(cf. tableau 3).
Tableau 3 : nombre d'illustrations par édition du journal
Nombre des éditions
Total des illustrations par édition
Total
%
2
4
8
6.45
3
5
15
12.09
3
6
18
14.52
6
7
42
33.89
4
8
32
25.8
1
9
9
7.25
Source : analyse faite par l'auteur à partir du corpus.
3. Illustrations par rubrique
La rubrique politique se taille la part du lion avec 41
illustrations, soit 33.06 %.
La rubrique société suit avec 22 illustrations pour
un pourcentage de 17.74 %. La
rubrique international compte 17 illustrations, soit, 13.7 %. La
rubrique sport
enregistre 16 illustrations, donc, 12.9 %. Les rubriques
économie et culture
comptent chacune, 12 illustrations soit un pourcentage de 9.67 %.
Quant à la
rubrique dossier de la rédaction, elle totalise 4
illustrations, donc un pourcentage
de 3.26 %. Il y a également des rubriques qui n'ont aucune
illustration
(cf.tableau4).
Tableau 4 : nombre des illustrations par rubriques du journal.
Rubriques
Nombre des illustrations
%
Politique
41
33.06
Economie
12
9.67
Société
22
17.74
Sport
16
12.9
Culture
12
9.67
International
17
13.7
Carnets de justice
0
0
Dossier de la rédaction
4
3.26
Régions
0
0
Total
124
100
Source : analyse faite par l'auteur à partir du corpus.
4. Les légendes
La légende est un texte court accompagnant une
photographie. Elle peut-être
descriptive, interprétative, informative. La
légende dans la presse écrite comme
dans le cyberjournalisme, est un des éléments du
deuxième niveau de lecture. Elle
doit aussi retenir l'attention du lecteur. Sur 124 illustrations
enregistrées dans notre
corpus, nous dénombrons seulement 6 légendes. Elles
sont présentes dans quatre
rubriques : politique, culture et sport. La rubrique politique en
compte 4. Les
rubriques culture et sport totalisent une légende chacune.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Cette première partie de notre travail a été
essentiellement consacrée à la
presse sur Internet.
En son chapitre premier nous avons abordé tour à
tour : la genèse de la presse
sur Internet, les avantages et les inconvénients de la
presse internétique.
Dans le chapitre deuxième, nous avons fait une
présentation panoramique de
C.T.on line. Nous avons dans un premier temps,
présenté la fiche signalétique du
journal ceci afin de pouvoir l'identifier et dans un second temps
nous avons
considéré le fonctionnement du cyberjournal.
Là, il s'agissait de montré les
différentes structures qui participent à la mise en
réseau du journal et à l'entretien
du site.
Le chapitre troisième a été consacré
à l'analyse quantitative du contenu de C.T.
on line. Dans ce dernier chapitre, nous avons fait l'inventaire
de la production
journalistique, des illustrations, et des liens hypertextes.
Parchemin horizontal:
DEUXIEME PARTIE : ETUDE QUALITATIVE DU CONTENU
DE C.T. ON LINE
Introduction de la deuxième partie
Cette deuxième partie de notre travail est essentiellement
consacrée à l'analyse
qualitative du contenu du cyberjournal. L'analyse qualitative est
elle-même, basée
sur des méthodes intensives qui étudient un petit
nombre d'informations complexes
et détaillées et ont comme indications de base la
présence ou l'absence d'une
caractéristique ou la manière dont les
éléments du ``discours'' sont articulés les uns
aux autres. Dans cette deuxième partie, nous analyserons
la mise en valeur du
journal (chapitre I), ensuite, la mise en forme des discours
journalistiques
(chapitre II ) enfin, la pratique du cyberjournalisme à
C.T. on line (chapitre III).
Ce chapitre essentiellement consacré à la mise en
valeur du journal. Il est divisé
en trois sections : la première procède à
une analyse de la page d'accueil, la
deuxième examine l'organisation spatiale des pages
intérieures et la troisième
passe en revue la navigation à la home page et entre les
pages du journal.
Section 1 : La page d'accueil
1. définition
On parle de "page d'accueil" pour désigner la principale
page d'un site web,
permettant l'accès aux autres pages du site et accessible
par le nom de domaine.
Une vraie page d'accueil est une page qui sert, qui
présente l'information et permet
de naviguer. Une page d'accueil n'est pas une splash page ou jump
page, qui ne
sont qu'une sorte d'introduction précédant la
véritable page d'accueil. La page
d'accueil doit réellement représenter le site dans
son ensemble, donner des indices
sur les contenus qu'il aborde, sur la société ou
les personnes qui en sont
responsables, sur l'actualité des mises à jour,
etc.
Organigramme : Alternative:
CHAPITRE I : LA MISE EN VALEUR DU JOURNAL
2. le design
La page d'accueil d'un site a le pouvoir d'influer fortement sur
le comportement
d'un internaute: si elle lui plaît, il continue son
"voyage". Sinon, il en sort pour
aller voir "ailleurs".
Une page d'accueil, c'est l'image du site tout entier, le design
doit donc jouer un
rôle considérable. Quand on parle de "design", on
n'évoque pas forcément la
multiplication d'images surdimensionnées. Il s'agit de
trouver un juste équilibre
entre les différents éléments de la home
page et de mesurer cet équilibre en
fonction du type de site. Il est en tout cas évident
qu'une page d'accueil doit être
visuellement "plus tape à l'oeil " qu'une page interne de
contenu. Avant tout, elle
doit donner envie. Et cette envie découle d'une
expérience globale, résultat de
contenus incitatifs mais aussi d'un design étudié.
Le rapport entre design et
ergonomie doit être considéré de telle sorte
que le design serve l'utilisabilité de la
page d'accueil, en appuyant certains contenus, en mettant en
valeur des groupes
d'informations, en soulignant la hiérarchie d'importance
des éléments par leur
apparence. La page d'accueil est la page spéciale d'un
site web. Elle doit donc se
distinguer par une mise en page spécifique. Cependant, les
éléments clés du site
doivent être cohérents avec les autres pages. Les
éléments conventionnels d'une
page d'accueil et leurs emplacements les plus fréquents
sont les suivants:
- Le logo
Le logo est le symbole graphique d'une entreprise. Il
représente l'entreprise ainsi
que l'image qu'elle désire communiquer.
Le logo de C.T. est le même que celui de C.T. on line (voir
annexe). Il est situé au
coin supérieur gauche de la page. Ce logo est formé
au premier plan de mots : au
dessus, Cameroon (en vert) et en bas Tribune (en rouge). Et
à l'arrière plan, un
globe terrestre ovale sur l'horizontal, de couleurs bleue et
jaune.
- Les illustrations
Dans la cyberpresse comme dans la presse écrite, les
illustrations sont
indispensables. Elles ne sont pas seulement là pour faire
joli. Elles participent du
premier niveau de lecture. Les illustrations aèrent la
mise en page, lui donnent plus
de " force", de lisibilité. Elles complètent
également l'information en apportant un
autre mode de lecture, plus directement sensible. Les images
égayent la
présentation d'une page, mais elles doivent surtout
enrichir la page en aidant à la
compréhension et à la navigation ou en apportant
des éléments nouveaux, afin de
donner une plus value au texte.
A la page d'accueil de C.T. on line, on observe une bonne
présence des
illustrations. Celles-ci sont pour la plupart des photographies.
Dans notre corpus,
nous avons une moyenne de quatre photos à la home page45.
Ces illustrations
accordent une priorité à l'humain. Car, la
majorité de ces illustrations, donc 122
photos (sur 124 illustrations) présentent des hommes ou
des femmes en situation.
Ceci, parce que le corps humain est l'élément
graphique qui attire le plus.
- La couleur
Dans la cyberpresse comme dans la presse magazine, la couleur est
un élément
important dans la présentation et l'attrait du journal.
Mais pour une cohérence de
son site, chaque webmaster doit avoir une charte graphique. La
charte graphique
étant l'ensemble des codes graphiques (ou l'ensemble
d'éléments visuels), colorés
et formels créés pour la communication visuelle
d'un site web. C.T. on line,
45 Observation faite par l'auteur, à base du corpus.
présente une relative charte graphique
épurée46. On note la présence de trois
couleurs :
· Le blanc sur la colonne centrale ; mais cette couleur
peut nuire au confort
de lecture, puisque l'écran dégage un maximum de
luminosité.
· Le bleu sur la colonne de gauche ; couleur froide par
excellence, le bleu
convient aux chartes épurées.
· Le gris - à différent pourcentage de
crame - sur l'en-tête et la colonne de
droite. Cette couleur est mieux indiquée pour le contenu.
3. Structure de la page d'accueil
La home page donne une vision globale du contenu, une
présentation de ce
qu'on trouve à l'intérieur du journal sur
écran47 .Les éléments de la page d'accueil
de C.T. on line sont divisés en cinq sections
fonctionnelles :
a) En-tête
L'en-tête représente pour l'essentiel la
présentation du site. Il contient la bannière
et le nom du site, ainsi que les logos de C.T. et de la SOPECAM.
L'en-tête contient en outre, un bandeau publicitaire sur
L'anthropologie des
discours et interviews du président de la
République du Cameroun,1982-2002, un
compteur et des icônes qui renvoient vers:
· l'accueil ;
· le livre d'or ;
46 Une charte graphique épurée se
caractérise par la prédominance de blanc ponctuée de
légères touches de couleurs.
47 Séverin Alega Mbelé, Ecriture dans un journal en
ligne : le cas de la rubrique politique de Cameroon -Info .Net,
ESSTIC, mémoire DSTIC, 2001, p 32
· le forum ;
· l'e-mail ;
· les archives.
b) Barre latérale ou colonne de gauche
La colonne de gauche est le principal point de départ pour
parcourir les
différentes parties du site où se trouve le contenu
et les différentes sections du site.
Vous trouverez dans la colonne de gauche des liens vers:
· l'ensemble des rubriques de l'actualité ;
· exprimez-vous (forum et le livre d'or);
· à votre service ;
· SOPECAM ;
· le Cameroun.
c) Colonne centrale
La colonne centrale est le «sommaire » de C.T. on line.
Elle contient des
chapeaux et des illustrations de certains articles repartis par
rubriques.
d) Colonne de droite
La colonne de droite présente également des liens
vers :
· la une du jour (édition papier) ;
· l'information en continu (les dépêches
d'agence) ;
· nos archives ;
· le dessin du jour ;
· à votre avis ;
· la lettre d'information (newsletter).
e) Pied de page
Le bas de page propose des liens vers la page d'accueil et vers
quelques
rubriques du site. Il y figure également des informations
relatives à l'adresse du
site, à l'éditeur et au copyright.
4. Le titrage
L'écriture des contenus de la page d'accueil est une des
principales thématiques
dans la cyberpresse. Ici et plus que par ailleurs, on doit
adopter une écriture propre
à Internet. C'est -à -dire, une écriture
sous forme de listes, de paragraphes et de
phrases courtes, de mots explicites. Il faut également
utiliser des termes factuels.
En effet, la page d'accueil est le premier niveau de lecture,
celle que les
utilisateurs "liront" le plus. La page d'accueil n'est vue que
comme un moyen
d'accéder aux contenus réellement
intéressants. On est donc dans une
problématique tout à fait différente d'une
page de contenu.
Section 2 : Organisation spatiale
1. Dans les pages intérieures
On accède aux pages intérieures à partir de
la page d'accueil ou toute autre page
du journal. Et pour cela, il suffit de cliquer sur un des liens
(noms des rubriques)
situés sur la colonne gauche du journal.
Au niveau de l'organisation spatiale, les pages de
présentation des rubriques
affichent la même structure que la page d'accueil.
L'en-tête, les colonnes gauche et
droite et le bas de page sont identiques. Seule la colonne
centrale malgré ses
similitudes structurelles avec la home page, affiche tout de
même des contenus plus
spécifiques. Les chapeaux qui y figurent sont ceux des
articles classés dans ladite
rubrique.
Les pages texte ou les pages de contenu sont celles où
figurent les articles. On
peut y accéder à partir de deux niveaux : la page
d'accueil du journal ou la page
d'accueil des rubriques. L'organisation spatiale de ces pages
texte est la même que
celle des home pages (mêmes en-tête et bas de page,
mêmes colonnes gauche et
droite). Sur la colonne centrale se dresse le corps de l'article
et l'illustration qui
accompagne l'article (si ce dernier en a une). Au pied de
l'article, se trouvent
quatre icônes jouant chacune une fonction. La
première icône permet d'envoyer
ledit article par e-mail à un correspondant de son choix.
La deuxième icône indique
la possibilité d'impression de l'article. La
troisième icône présente l'éventualité
pour l'internaute de réagir sur l'article. Tandis que la
quatrième icône permet de
remonter la page. Au-dessus de ce lien, se trouve la marque
commentaire, celle-ci
indique le nombre de commentaires fait par les internautes sur
l'article.
Section 3 : La navigation
1- A la page d'accueil
La page d'accueil doit permettre d'accéder aux pages de
présentation de chacune
des rubriques ou à des contenus plus spécifiques.
Elle a donc une fonction de
navigation. Cette fonction permet de parvenir aux contenus
internes du journal. La
page d'accueil doit respecter le principe de navigation commun
à tout le site, mais
on peut doubler cette navigation en insistant sur des
éléments précis (thématique,
en fonction des cibles, en fonction d'une actualité,
etc.). Les liens sont un moyen
de mettre en avant les contenus.
A C.T. on line, l'accès aux pages de présentation
des rubriques et à quelques
pages de contenu est effectif à partir de la home page. Un
clic de souris suffit pour
entrer dans une page de présentation des rubriques. Par
ailleurs, un ou deux clics48
suffisent pour parvenir à une page texte.
2- Entre les pages
Le site du journal fonctionne sur un mode de navigation
linéaire. C'est le plus
simple. Les rubriques sont visibles et ordonnées sur
toutes les pages. Cet
ordonnancement permet aux internautes de se retrouver facilement
dans le site. A
C.T. on line, la navigation se fait exclusivement entre les
pages. La navigation dans
les pages est inexistante à cause du manque de liens
hypertextes à l'intérieur des
articles.
Pour accéder aux rubriques, il y a une barre de navigation
sur la colonne
gauche et en bas de l'écran; on peut donc changer de
rubrique à tout moment lors de
la consultation. Pour ouvrir une nouvelle page texte dans la
même rubrique,
l'internaute doit revenir dans la page d'accueil de la rubrique
et sélectionner
l'article qu'il souhait lire.
La navigation linéaire est le modèle le plus simple
sur la "toile". Car il permet à
un internaute "moyen" de "naviguer" aisément. Mais il
utilise peu les
fonctionnalités de l'hypertexte. Par conséquent, la
visite est monotone et parfois
pénible.
48 Il suffit d'un clic pour accéder aux articles dont les
chapeaux figurent à la home page du journal. Et il faut deux
clics pour ceux des articles dont les chapeaux ne figurent pas
à la page d'accueil : un clic pour accéder à la page
d'accueil de la rubrique indiquée et un autre clic pour
accéder à la page texte.
Ce chapitre basé sur l'analyse de la mise en forme des
discours journalistiques
comporte deux sections. La première section procède
à une analyse structurelle et
thématique des éléments du journal. La
deuxième section quant à elle, effectue une
étude stylistique des différents discours
journalistiques enregistrés.
Section 1 : Analyse structurelle et thématique
1- Analyse structurelle
1.1 Les genres rédactionnels
Les techniques journalistiques offrent aux journalistes de C.T,
un éventail
d'outils très différents. La production
journalistique peut donc être classée en trois
genres : l'information rapportée, l'information
commentée et l'information
expliquée.
1-1-1 L'information rapportée
Elle constitue la matière brute, la substance
première, suffisante et nécessaire, à
partir de laquelle chacun peut se faire sa propre opinion. Et
parmi les genres de
l'information rapportée présents sur C.T. on line,
il y a :
a) Les dépêches
Elles ont pour principales origines, des agences de presse telles
que : l'AFP,
l'AP, Reuter. Ces dépêches ne subissent aucun
traitement au niveau de C.T. on line.
Organigramme : Alternative:
CHAPITRE II : LA MISE EN FORME DES
DISCOURS JOURNALISTIQUES
Elles sont reproduites in extenso. On retrouve certaines
dépêches dans la rubrique
international. En dehors de ces dépêches
publiées dans la rubrique international,
on a également accès à ces
dépêches dans la rubrique information en continu
(colonne gauche du site).
b) Le compte rendu
Le compte rendu est beaucoup plus utilisé dans la relation
des séminaires, des
colloques et des ateliers. Il se caractérise par son
caractère impersonnel et son
manque de « couleurs. » Ce genre journalistique est
plus présent dans la rubrique
carnets de justice et dans une moindre mesure dans les rubriques
politique et
société.
c) Le reportage
C'est le genre par excellence des rubriques politique,
société, régions et culture.
d) L'interview
On rencontre uniquement des interviews des hommes politiques et
des artistes.
Par conséquent, seules les rubriques politique et culture
possèdent ce genre
journalistique.
1-1-2 L'information commentée
a) Le commentaire
C'est le genre le plus prisé dans les rubriques sports et
étranger. Dans cette
dernière, les journalistes, faute d'être sur le
terrain, se contentent de commentaires
sur l'actualité qu'ils jugent importante.
1-1-3 L'information expliquée
a) L'analyse
La rubrique économie est le « berceau » des
analyses. On retrouve également ce
genre, dans la rubrique politique.
b) Le dossier
C'est un genre éponyme à une rubrique du journal
(dossier de la rédaction.) Il
est composé d'une série de textes qui projette une
vue d'ensemble d'un problème ou
d'une situation. Le traitement choisi se fait selon plusieurs
approches en parallèle. Il
contient des éléments de reportage, des
éléments d'analyse, des interviews, le
portrait de certains personnages clés ou de certains
groupes actifs. Les différents
articles du dossier (de la rédaction) sont signés
par des journalistes distincts. Les
dossiers abordent les problèmes de différentes
natures : sociaux49, sportifs50 et
économiques51.
1.2 Hiérarchisation
Jacob Nielsen,52 figure bien connue dans le monde
internétique et spécialiste en
utilisation des sites web, suggère la technique de la
pyramide inversée. Elle
privilégie l'information au détriment du
commentaire. Or si le journaliste écrit sur
une page-écran comme il le fait sur une feuille de papier,
il se prive d'immenses
possibilités d'approfondir l'information.
Au sein d'une page web, il est particulièrement
conseillé de placer le message
principal en amont et les détails plus bas.
L'expérience démontre que l'internaute (à
49 Dossier du 22/06/04, sur l'accès à l'eau potable
à Yaoundé.
50 Dossier du 15/06/04, sur l'encadrement technique des Lions
indomptables.
51 Dossier du 07/ 06/04, sur les retombées du Pipeline
Tchad-Cameroun.
l'instar du lecteur de l'imprimé) commence par lire le
haut de l'article et décroche
dès que le sujet ne l'intéresse pas ou qu'il estime
en avoir appris assez. Par ailleurs
les études53 montrent que la majorité des visiteurs
n'utilisent pas la fonction de
défilement des pages web, 79% des utilisateurs "scannent"
le texte et seulement
16% lisent mot par mot. De plus, la lecture sur écran se
fait 25% plus lentement.
Dans le même ordre d'idée, il est conseillé
de consacrer un paragraphe à une seule
idée, le lecteur pouvant prendre la décision de
sauter un paragraphe entier après
lecture des premières lignes.
La seule différence entre l'Internet et le papier -mais
elle est notable-, c'est que
l'effet "pyramide" peut être obtenu sur Internet, non pas
forcément au sein d'une
même page, mais à travers la navigation hypertexte.
Ce procédé s'adapte
singulièrement à la lecture sur écran (et au
"zapping" hypertexte sur le web) : un
lecteur pressé et volage, les yeux fatigués, ne lit
jamais les textes longs jusqu'au
bout. Il faut donc lui fournir les informations essentielles le
plus vite possible, dès
les premières lignes. Ainsi, on pourra proposer, sur la
page d'accueil, de brèves
accroches, conduisant vers des articles plus complets, conduisant
eux-mêmes vers
des informations plus détaillées.
A C.T. on line, tous les articles ont une structure
linéaire. L'internaute pour lire
tout l'article, doit faire défiler le texte verticalement
sur l'écran. Aucune trace de
l'hypertexte. Il est usuel de rencontrer les articles qui
commencent par des
commentaires. A titre d'exemple : « Contrairement à
ce que quelques-uns avaient
pensé, le meeting de lancement de campagne de l'Union
nationale pour la
52 Spécialiste américain en tests et ergonomie
d'utilisation de sites, auteur de : "Design web usability", Ed. Eyrolles,
2 octobre 2002, 320 pages
53 Francine Duval, Ecrire pour le web ou le secret de la pyramide
inversée ! - (c)Thot/Cursus 8-10-2002
http://thot.cursus.edu/rubrique.asp?no=17705
démocratie et le progrès (UNDP) pour les
municipales partielles du 13 juin
prochain à Bayangam a fait foule. »54
Ou encore, « Devant la commission des Lois
constitutionnelles et des Libertés,
présidée par le député RDPC, Zondol
Hersesse, entouré des deux secrétaires
généraux adjoints de l'Assemblée nationale
et de 19 autres députés, l'on a retrouvé
une forte équipe gouvernementale, composée du
ministre d'Etat chargé de
l'Administration territoriale et de la Décentralisation,
Marafa Hamidou Yaya, du
ministre de la Ville, le Pr. Lekene Donfack, du ministre
délégué à la
présidence... »55
Pourtant, la règle des 5 "W" reste très utile pour
l'écriture en ligne. L'hypertexte
permet même une application tout à fait explicite de
cette règle via une navigation
contextuelle. Au regard d'un article synthétique, il est
tout à fait possible de
proposer des liens contextuels ciblés sur
différentes questions spécifiques. Cette
manière de faire est très efficace.
1.3 Interactivité
L'interactivité à C.T. on line, se fait dans deux
sens :
1-3-1 Du journal vers les internautes
Grâce, aux lettres de diffusion, le journal envoie des
articles et des
communiqués aux internautes par e-mail. Tout internaute
qui souhaite recevoir ces
informations doit s'inscrire dans la lettre d'information
située sur la colonne droite
du site. L'internaute s'inscrit en saisissant tout simplement son
adresse e-mail
54 Bayangam : SDF et UNDP, deux stratégies, article du
09/06/2004, rubrique politique,
http://www.cameroon-tribune.net/article.
55 Décentralisation : le gouvernement défend son
projet, Edition du 30/06/2004, rubrique politique,
http://www.cameroon-tribune.net/article.
dans la petite fenêtre réservée à cet
effet. Et pour parfaire son inscription,
l'internaute doit cliquer sur le lien « enregistrer.»
1-3-2 Des internautes vers le journal
Les internautes ont l'opportunité de réagir aux
différents articles publiés dans le
journal. Pour cela, il leur faut cliquer sur le lien
Réagir situé au bas de tout article.
Et juste au-dessus de ce lien, en décalant vers la droite,
le nombre de réactions des
internautes par article s'affiche devant le lien commentaire.
Pour lire ces réactions,
il suffit d'un clic de souris sur ledit lien.
Au regard des commentaires enregistrés par article, on
constate une réaction
timide de la part des internautes. Néanmoins, il y a des
éditions56 et des articles57
qui « pulvérisent » des records de
réactions.
2. Analyse thématique
Dans les différents articles publiés par C.T. on
line, plusieurs thèmes y sont
traités. Ces thèmes peuvent être
classés en deux principales catégories : les thèmes
ouverts et les thèmes restreints.
2-1 Les thèmes ouverts
Ce sont des thèmes susceptibles d'intéresser un
internaute canadien, japonais,
belge, bref tout internaute quelle que soit sa situation sur le
globe. Parmi ces
thèmes, il y a à titre d'exemple dans
l'actualité nationale : le pipeline Tchad-
Cameroun, la crise ivoirienne, la guerre en Irak...
56 Edition du lundi 07/06/04 après la rumeur sur la mort
du chef de l'Etat, Paul Biya. Cette édition totalise 69
réactions de la part des internautes.
57 Yaoundé ovationne le chef de l'Etat, du 09/06/2004, 38
réactions.
2-2 Les thèmes restreints
Ce sont ceux qui intéresseraient au premier chef, les
internautes africains en
général et les internautes camerounais en
particulier. Ici, on parlera de proximité
géographique. Parmi ces thèmes, on peut citer :
· le déroulement du baccalauréat, du
probatoire et du BEP;
· les 30 ans de Cameroon-Tribune;
· le regroupement des leaders de l'opposition au sein de
la coalition;
· les actions de Synergies africaines;
· le problème de l'accès à l'eau
potable à Yaoundé ;
· la visite pastorale de Monseigneur Jérôme
Owono Mimboé à Okola...
3- Critères de sélection des articles
Les articles qui figurent dans le site, sont le fruit d'une
sélection qui s'opère dans
la version imprimée du journal. Cette sélection est
l'oeuvre du webmaster. « Je
choisis les articles phares qui sont à même
d'intéresser les internautes. »58, déclare
Jean-Baptiste ESSISSIMA. Comme on peut le remarquer, il n'y a pas
de véritables
critères de sélection des articles à
proprement parler. Le webmaster étant un
technicien, il n'est pas mieux placé pour juger de la
pertinence des articles
susceptibles de captiver les internautes. Ceci pourrait
également expliquer les non
mises à jour de certaines rubriques par édition.
Alors que ces rubriques sont
"fournies" dans la version papier.
58 Interview du 25/10/04
Section 2 : Analyse stylistique
1- La titraille
Dans la cyberpresse et plus que par ailleurs, la titraille doit
répondre aux
principales questions de référence. Les titrailles
de C.T. on line, sont composées
uniquement de titres.
1.1 Les titres
Le titre d'un article est une étiquette qui renseigne sur
le contenu. Il doit donner
la perception immédiate du message essentiel. Il faut
éviter sigles, abréviations
mots et des noms inconnus sur le plan international. Mais
à C.T. on line, ce n'est
pas toujours le cas. On rencontre des titres tels que :
· "Le BTS à la croisée des chemins" ;
· "Bayangam : le RDPC assure» ;
· "South West : New S.W. Customs Boss Commissioned»
;
· «Un étudiant arnaque au nom du Sed" ;
· "Le Minas accueille ses nouvelles recrues" ;
· "CNPS : les pensionnés à la caisse" ;
· "South West : 2004 GCE Begins Unperturbed in
Buea»;
· "Camair : Le Dja à nouveau dans la flotte"
Ces différents sigles, pour la plupart, ne sont
compréhensibles que dans
l'environnement camerounais. Conséquence, ces titres ne
sont pas intelligibles
pour tous les internautes.
Dans le cyberjournalisme, les titres allusifs, incitatifs et
mixtes sont proscrits. Ici,
le titre n'est pas avec l'article dans un rapport de succession;
mais un rapport de
substitution. « Il est en amont, le sens choisi par
l'émetteur et en aval, le premier et
parfois le seul contact que le lecteur aura avec l'information.
»59.
Au regard des titres de notre corpus, nous les avons
classés en trois catégories :
les titres informatifs, les incitatifs et les titres
métaphores.
1-1-1 Titres informatifs
Ils répondent avant tout aux questions de
référence qui, quoi, où, quand, et
représentent le degré stylistique le plus neutre.
Leur principale qualité est de
contenir l'essentiel de l'information dans son sens exact et
précis60. A titre
d'exemple nous avons :
« Un émissaire burkinabé à Synergies
africaines », « Rugby : le Maroc domine le
Cameroun », « Volleyball: Cameroon out of Olympic Games
», « RDC :
affrontements meurtriers à Bukavu », « Douala
accueille Tiken Jah Fakoly »,
« Jean Claude Ottou : DGA de MTN ».
1-1-2 Les titres incitatifs
Par toutes sortes de procédés, ils cherchent avant
tout à piquer la curiosité du
lecteur, suggèrent, donnent envie d'en savoir plus. Les
titres incitatifs ne sont pas
des résumés de l'information contenue dans le
texte. Ils en relèvent l'esprit plutôt
que la matière exacte, et sont destinés à
attirer le lecteur. A titre d'exemple nous
avons :
« Tué pour 5000 F » ; « Voici le
président ! » ; « L'UPC dérape » ; « Il
"vendait"
son épouse à des amants »...
59 Jean François TETU & Michel Mouillaud, Le journal
quotidien, Lyon, Presse universitaire de Lyon, 1989
60 Jean-Luc Martin-Lagardette, Le guide de l'écriture
journalistique, Paris, 4e éd. Syros, 2000.p127.
1-1-3 Les titres métaphores
C'est une variété de titres incitatifs jouant sur
des effets stylistiques et des
images, qui sont déjà un commentaire de
l'information61. Dans le corpus nous
avons relevé des titres tels que : « Tabac :
plusieurs vies en fumée » ; « Cameroon
Tribune devant le miroir » ; « Peinture : sur les dunes
du Sahel » ; « Centre -
Yaoundé IV : Biteng fait sa toilette » ; « The
King in Town » ; « RDC : Bruits de
bottes à Bukavu ».
2- Les textes
En fonction du sujet et de l'intérêt du lecteur, le
texte a le droit d'être long. C'est
même recommandé pour les articles de fond qui traite
d'un sujet spécifique. Dans
ce cas, les paragraphes doivent être courts. L'internaute
qui lit le texte sur l'écran
aura besoin de "respirer" à intervalles réguliers.
Ainsi est-il nécessaire de trouver
un style d'écriture qui se traduise bien à
l'écran. En général, le passage sur écran
nécessite une écriture moins littéraire,
plus proche de l'oralité, une «écriture
radio » en quelque sorte. Les phrases doivent être
courtes et il importe de
rechercher un vocabulaire simple mais imagé. Etant
donné la dimension
internationale de la presse en ligne, il importe également
d'utiliser des mots qui
soient aisément traduisibles. Un visiteur sera plus enclin
à commencer la lecture s'il
se rend compte dés le premier instant que le texte est
bien structuré et aéré. La seule
chose à éviter est de placer un très long
texte sur la page d'accueil ou sur la
première page d'une rubrique. Le sujet traité doit
être annoncé sur une page qui
précède un texte d'introduction qui résume
le contenu. Si le texte est très long, on
peut découper le contenu sur plusieurs pages et placer des
graphiques, des tableaux
61Les titres dans la presse : traitements stylistiques
http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/presse/analyse-titres.htm
ainsi des informations complémentaires dans les nouvelles
fenêtres.
3- Les chapeaux
Placé entre le titre et le début de l'article, le
chapeau est un texte court qui, en
quelques mots, permet au lecteur de connaître l'essentiel
de ce qu'il va lire. Sur
C.T. on line, on distingue deux types de chapeaux: les chapeaux
informatifs et les
chapeaux incitatifs.
3-1 Les chapeaux informatifs
Avec brièveté et concision, le chapeau informatif
indique le sujet et l'angle de
l'article. L'essentiel de l'information est exprimée de
manière condensée.
Exemple : " Sabne Koanda, coordinateur de la Fondation Suka de
Chantal
Compaoré a été reçu hier par le
secrétaire exécutif, Jean Stéphane Biatcha, après
un passage à la Fondation Chantal Biya."62.
3-2 les chapeaux incitatifs
Il donne envie de lire : c'est un avant-goût de l'article.
Généralement il est plus
court que les autres. Nous avons par exemple pour le chapeau
suivant : « L'espace
réservé à la télévision
nationale est devenue une tribune d'attaques injustifiées. »63.
4- La signature
Dans la cyberpressse comme dans la presse écrite, il est
d'usage de signer son
oeuvre. A C.T. on line, les signatures sont uniquement dans les
pages texte. Elles
sont matérialisées par le nom du journaliste
(auteur de l'article). Toutes ces
62 Un émissaire burkinabé à Synergies
africaines, édition 01/06/2004
63 L'UPC dérape, Edition du 10/06/2004,rubrique politique
signatures sont situées au-dessous des titres. Mais
étant donné que Internet est un
média interactif, il aurait été plus
judicieux pour les journalistes de signer
également par leur e-mail. Cela favoriserait un dialogue
plus direct entre les
internautes et les journalistes.
5- Les légendes
La légende explique ce que montre la photo et/ou donne une
information
complémentaire. Les six légendes que compte notre
corpus sont classées en une
seule catégorie: les informatives.
Elles résument l'information qu'illustre la photo en
ajoutant les éléments utiles
pour situer le contexte. Certaines des légendes du corpus
expliquent ce que
montrent les photos -"Hystérie générale
à l'aéroport" ; "Arrivée au palais de
l'Unité" ; "Passage du président devant la SOPECAM"
; " L'apothéose" - d'autres
par contre, permettent d'identifier les personnalités
qu'elles montrent : "Jean
Claude Ottou" ; " Chahine Kaid Bey".
6- Les liens hypertextes
Les usages veulent qu'une portion de texte correspondant à
un lien apparaisse en
bleu et soit soulignée. De même, il est courant
qu'un lien déjà sollicité apparaisse
en rouge. Le lien "Accueil" n'apparaît en effet que dans
les pages intérieures. De
toutes ces normes, C.T. on line n'obéit à aucune.
Les liens qu'on y rencontre, quand
ils sont de couleur bleue ne sont pas soulignés. Et quand
ils sont soulignés, ils ne
sont pas en bleu. Tous ces liens après "mille et une"
sollicitations n'apparaissent
pas en rouge. Ils gardent leur couleur d'origine. Le lien
"accueil" quant à lui
apparaît dans la page d'accueil et dans toutes les pages
intérieures
L'avènement du cyberjournalisme a bouleversé
certaines pratiques
journalistiques dans les médias traditionnels, surtout
dans la presse écrite. Ce
chapitre est consacré à la pratique du journalisme
numérique à C.T. on line. Mais
avant, nous procédons à la présentation du
journalisme sur le Net.
Section 1: Du concept à la pratique
1- Définition du cyberjournalisme
Le journalisme en ligne, le journalisme électronique, le
journalisme numérique
ou encore le journalisme sur Internet voilà quelques-uns
des synonymes du
"cyberjournalisme". Le journalisme en ligne constitue un nouveau
mode
d'expression journalistique possédant ses propres normes.
Mais le
"cyberjournalisme " ne diffère pas, quant à sa
substance et à sa raison d'être, d'un
journalisme plus traditionnel, que celui-ci tienne du mode
écrit, radiophonique ou
télévisuel. En fait, seul le support technologique
a changé.
2- Comment devenir e-journaliste?
Les publications on line ne cessent de s'accroître
rapidement. C'est un nouveau
support qui a besoin de gens formés à l'utilisation
de ce médium. L'apparition d'un
enseignement plus spécialisé dans le journalisme
sur Internet confirme sa pérennité.
L'avenir d'un e-journalisme ne fait pas de doute. Il s'inscrit
désormais dans la durée
Organigramme : Alternative:
CHAPITRE 2 : LA PRATIQUE DU CYBERJOURNALISME A C.T. ON
LINE
et gagne en légitimité. Mais être un
cyberjournaliste exige des qualités bien
particulières. Ce sont ces aptitudes que J.D. Lasica,
rédacteur en chef du San
Francisco Sidewalk, le guide on line de Microsoft pour San
Francisco, s'est efforcé
de recenser:
2-1 Avoir une passion pour le journalisme on line
Seul le talent n'est pas suffisant. Il faut un travail à
la base pour l'écriture sur
Internet, savoir que la lecture d'un texte se doit d'y être
plus percutante que sur un
support papier. Il faut avoir le désir de faire ce
métier, cela requiert une véritable
vocation pour travailler autant. Il faut accepter de passer des
heures entières devant
un écran. Les meilleurs sites journalistiques on line
attirent des individus
courageux, des gagneurs, avec de bonnes qualités
relationnelles.
2-2 Assimiler et intégrer les principes du journalisme
L'acquisition d'un jugement perspicace sur l'information n'est
pas innée. C'est le
fruit d'une longue expérience qui ne s'acquiert que dans
le monde réel. C'est
pourquoi il faut apprendre à travailler dans une
rédaction, intégrer les leçons tirées
des relations avec les gens, apprendre le pouvoir des mots qui
peuvent éduquer,
instruire, mais aussi blesser. En fait, il faut apprendre
à informer par les faits et par
l'analyse. Les journalistes on line doivent avoir les mêmes
compétences que les
journalistes des autres médias: de bonnes techniques
d'interview, une solide
capacité à l'investigation, de la
ténacité, de la vitesse, de la précision, de la
flexibilité, un bon diplôme de détective, du
tranchant et une écriture vivante.
2-3 Apprendre ce qui fonctionne sur le web
Afficher une histoire de 10 pages, sans image, sur un site web et
y ajouter des
liens n'en fait pas du journalisme on line. Il faut au contraire,
se demander avant
tout, comment cette histoire peut être rendue plus
performante. Cela signifie qu'il
faut s'interroger sur la manière dont on va s'y prendre
pour que cette histoire
reçoive une valeur ajoutée. On peut utiliser des
forums, des sondages, des
documents complémentaires, du son, de la vidéo, des
cartes interactives, des
moteurs de recherche, etc. Toutes les ressources du web doivent
être utilisées. En
fait, il faut posséder une connaissance précise de
la façon dont les gens utilisent le
web pour la communication, l'information et le divertissement. Il
est essentiel, en
définitive, de savoir faire la différence entre une
histoire affichée en ligne ou
imprimée. Il ne suffit pas de savoir convertir une
histoire en mots. Un
cyberjournaliste a besoin des compétences du journalisme
traditionnel, mais il doit
aussi avoir un certain recul.
2-4 Apprendre les outils du métier
L'univers on line a été l'occasion de la
création de nouveaux outils
technologiques. Il est absolument nécessaire de savoir les
utiliser si l'on souhaite
devenir un journaliste on line. Il faut donc s'exercer à
la manipulation des TIC. Il
est également important d'avoir des notions dans les
logiciels tels que Photoshop ou
Quark Xpress. Mais le cyberjournaliste n'est pas
nécessairement un programmateur
informatique, inutile d'apprendre à se servir de tous les
programmes (même si cela
peut être intéressant). Enfin, il est
conseillé de se tenir au courant des nouveaux
outils ou des applications. L'étude du langage HTML et la
connaissance des
pratiques design sur le Web sont capitales si l'on veut
travailler sur Internet. On
peut aussi apprendre à numériser des images ou
créer des séquences audio. Ce qui
est important sur le Net, c'est de posséder des
compétences étendues à toutes les
formes de technologies présentes sur les réseaux de
communication et de ne pas se
laisser dépasser par les innovations.
3- Le profil des journalistes
C.T. étant un média de service public, les
journalistes qui y travaillent sont pour
la plupart des hommes et des femmes recrutés pour leur
talent ou pour leur
expérience. Les journalistes sont pour la majorité
des communicateurs formés dans
les écoles de journalisme et communication du Cameroun et
de l'étranger.
Les journalistes formés au Cameroun ont des diplômes
professionnels tels que : le
DSSTIC, le DSTIC ou le BTS en journalisme. Parmi ces
journalistes, on retrouve
des docteurs et des maîtres en sciences sociales.
On a également des autodidactes qui disposent des
diplômes universitaires et qui
ont appris le métier sur le tas.
4- Le niveau d'appropriation d'Internet et des normes du
cyberjournalisme par les journalistes de C.T.
Entre l'euphorie des discours enthousiastes qui inspire de
multiples initiatives
d'appropriation des NTIC et le relatif attentisme des
journalistes de C.T. il y a une
marge qui peut-être synonyme de la volonté de ces
professionnels d'adopter les
nouvelles technologies à leur rythme. On constate que :
« Les NTIC ne sont pas la
grande passion de certains journalistes (surtout les anciens).
Pour l'instant, il y a
un problème d'adaptation pour ceux-là. »64
64 Augustin FONGANG rédacteur-en-chef technique de C.T. et
superviseur de C.T. on line.
Les journalistes qui utilisent l'Internet le font essentiellement
pour rechercher de
l'information, avant la fonction de messagerie. Ceci parce qu'
« il y a encore des
gens qui n'ont pas de boîte aux lettres
électroniques »65. Internet pour les
journalistes, reste un outil de travail important donc la
manipulation reste à
parfaire.
Avec l'avènement d'Internet, les normes journalistiques
connaissent une grande
évolution. Le cyberjournalisme a établi des
nouvelles normes dans l'exercice du
journalisme. Le multimédia, les liens hypertextes,
l'interactivité autant de
nouveautés qui ne sont pas pratiquées par les
journalistes de C.T. Comme dans la
presse écrite traditionnelle, le style journalistique de
la cyberpresse a des règles
propres, des modes d'accroche pour retenir l'attention du
lecteur. Mais ces règles
restent un lointain objectif pour ces journalistes
attachés à la presse écrite.
5- Le discours des journalistes sur Internet
De l'utilité d'Internet.
Les journalistes sont presque unanimes (93,1%) pour dire que
l'Internet est utile
et qu'il n'est pas un gadget. Et que, Internet peut faciliter
leur travail quotidien. Les
arguments qu'ils donnent pour appuyer cela se résument
comme suit :
- une meilleure visibilité du journal et une
facilité d'accès à l'information extérieure;
- une facilité de traitement de l'information ;
- un support de diffusion internationale ;
- une diversification des sources d'informations et donc
d'illustration des articles ;
- un accès rapide à l'information et à la
documentation;
- un moyen de communication efficace et peu coûteux;
65 Augustin FONGANG
- un outil de formation.
Ceux qui boudent l'Internet disent : "qu'il ne pourra jamais
remplacer la faculté
du journaliste à cerner les grands problèmes de
l'heure" 66 ou que le niveau de
développement est tel que l'Internet ne peut pas
résoudre tous les problèmes que
rencontre le journaliste camerounais dans l'exercice de son
travail. Par ailleurs, peu
d'institutions ou d'entreprises de presse au Cameroun ont des
sites intéressants
pouvant servir de source d'informations. Il est alors plus facile
de recueillir des
informations auprès d'elles ou par d'autres sources.
Une forte majorité des journalistes reconnaît que
l'Internet va bouleverser
"profondément" l'exercice de la profession de journaliste.
Quant au délai que cela
va prendre, ils sont un peu plus hésitants. La
majorité opte pour au moins cinq ans,
suivi par ceux qui pensent que ces bouleversements n'arriveront
pas dans moins de
dix ans.
66 Résultat de nos enquêtes auprès des
journalistes de C.T.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Cette deuxième partie nous a permis d'apprécier le
contenu de C.T.on line. Car,
le rayonnement d'un organe de presse qu'il soit écrit,
audiovisuel ou cybernétique
passe d'abord par la qualité de son contenu. Ainsi, pour
évaluer le contenu de ce
cyberjournal, nous avons passé au "scanner" les
éléments qui constituent la mise en
valeur du journal (chapitre I). Cet examen nous a permis
d'estimer la page
d'accueil, l'organisation spatiale des pages intérieures
et la navigation à la home
page et entre les pages.
Etant donné qu'un journal quelle que soit sa nature a pour
« matière première »
la production des journalistes, nous avons marqué un temps
d'arrêt pour peser la
mise en forme de des discours journalistiques (chapitre II). Ici,
il a été question
pour nous de procéder à une analyse structurelle et
thématique des éléments du
journal et de mener une étude stylistique des
différents discours journalistiques
enregistrés.
Dans cette partie de notre travail, nous ne pouvions pas parler
de la production
journalistique sans évoquer la pratique du
cyberjournalisme à C.T. on line
(chapitre III). Il ressort de ce chapitre qu'il n'y a aucune
pratique du
cyberjournalisme à C.T. on line.
CONCLUSION GENERALE
La société de l'information annoncée par le
développement des nouveaux
réseaux de communication que préfigure Internet
bouleverse le secteur des médias
en créant de nouvelles méthodes de collecte, de
traitement et de diffusion de
l'information.
Internet étant un média à part
entière, il n'est donc pas le prolongement des
médias traditionnels que sont la presse écrite, la
radio et la télévision. La
convergence de l'écrit, du son et de l'image sur les
réseaux électroniques modifie
les règles jusqu'ici adoptées en matière de
collecte, de traitement et de diffusion de
l'information journalistique. Les possibilités offertes
par l'Internet (multimédia,
interactivité, instantanéité, liens
hypertextes, profusion de données, etc.)
bouleversent les repères qui guidaient les organes de
presse en général et la presse
écrite en particulier.
Face à l'impossibilité qui était la
nôtre d'analyser toute la presse camerounaise
sur le Net, notre choix s'est porté sur C.T. on line. En
choisissant ce support comme
objet de notre étude, nous recherchions un cyberjournal
qui serait représentatif de la
presse camerounaise sur le Net. En insistant sur l'analyse de
contenu de C.T. on
line, l'objectif était d'apprécier le niveau
d'adaptation de ce journal à la publication
en ligne. En fait, c'est en partant du constat que C.T. on line
ne respecte pas les
possibilités sus-citées offertes par l'Internet.
Pour mener à bien ce travail nous nous sommes posé
deux questions :
- Cameroon-Tribune on line répond-il aux normes de la
cyberpresse?
- Les journalistes de C.T. ont-ils le profil des
cyberjournalistes?
A ces deux questions, nous avons émis deux
hypothèses à savoir :
- Cameroon-Tribune on line ne répond pas aux normes de la
cyberpresse.
- Les journalistes de C.T ne sont pas intéressés
par la publication en ligne de
leur journal.
Après étude, analyse et observation, nos deux
hypothèses sont confirmées.
La première hypothèse est justifiée par : le
manque du multimédia, le manque de
l'instantanéité (celle-ci change le cycle de
production de l'information qui ne vit
plus sur 24 heures, comme cela l'est pour l'imprimé ; mais
subit un renouvellement
au gré de l'actualité), le manque des liens
hypertextes dans les articles.
La deuxième, est le fruit du manque de volonté des
journalistes de s'arrimer à la
révolution numérique.
Pour arriver à la validation de ces hypothèses,
nous avons utilisé plusieurs
méthodes parmi lesquelles : la recherche documentaire,
l'observation directe, les
entretiens, une enquête par questionnaire et une analyse de
contenu du journal.
Quant à notre travail lui-même, nous l'avons
divisé en deux parties de trois
chapitres chacune. La première partie
réservée à la presse sur Internet, procède à
la présentation de la cyberpresse et de Cameroon-Tribune
on line et mène une
étude quantitative du contenu de Cameroon-Tribune on line.
La deuxième partie quant à elle, nous a permis
d'apprécier la qualité du contenu
du cyberjournal à travers l'analyse des
éléments de la mise en valeur du journal, la
mise en discours journalistiques et la pratique du
cyberjournalisme dans ce journal.
- Propositions et suggestions
Nos suggestions s'adressent d'une part à la direction
générale de la SOPECAM
(société éditrice de C.T. et de C.T.on line)
et d'autre part, aux journalistes.
A la direction générale de la SOPECAM, nous
proposons la création d'une
rédaction cybernétique indépendante de la
rédaction écrite et employant des
journalistes à plein temps. Si le recrutement des
journalistes externes coûte cher, la
sélection et la formation aux TIC et aux techniques du
cyberjounalisme, de certains
journalistes de C.T. reste la solution. En lui donnant des moyens
matériels,
techniques et financiers, C.T. on line, pourra donc faire face
à la concurrence qui
règne sur le cyberespace.
Aux journalistes de C.T. nous suggérons de
s'intéresser davantage à Internet en
général et au cyberjournalisme en particulier. Car,
aucun journaliste qu'il soit de la
presse écrite ou de la presse audiovisuelle ne sera pas
épargné par la révolution
numérique.
BIBLIOGRAPHIE
.. OUVRAGES DE MÉTHODOLOGIE.
.. CHINDJI- KOULEU (Ferdinand), Mes premiers pas dans la
recherche,
Yaoundé, Saagraph, 2001.
.. FRAGNIERE (Jean-pierre), Comment réussir un
mémoire, Paris, éd.
Dunod, 1996.
.. Grawitz (Madeleine), Méthodes en sciences sociales,
Paris, 8e édition,
Dalloz, 1980.
.. MUCCHIELLI (Roger), L'analyse de contenu de documents et des
communications, Paris, E.S.F, 7e éd. 1979.
.. QUIVYET (Raymond) et VAN CAMPENHOUDT (Luc), Manuel de
recherche en sciences sociales, Paris, Nouvelle édition,
éd. Dunod, 1996.
.. OUVRAGES SPECIALISES (Cyberpresse, Internet,
journalisme et médias).
.. BAUGNIET (Luc), Mieux écrire sur Internet, P.U.F,
Paris, 1997 in :
Rédaction.be ( Qwentis, 2002 html).
.. DREFUS (Michel), Créez votre page web, Paris,
Campuspress, 2000.
.. GUERIN (Serge), La Cyberpresse : la presse et l'écrit,
off line, on line,
Paris, Hermès, 1996
.. MARTIN-LAGARDETTE (Jean-Luc), Le guide de l'écriture
journalistique, Paris, 4e éd. Syros, 2000
.. LAPOINTE (Pascal), Le Journalisme à l'heure du Net :
guide pratique,
les Presses de l'université de Laval, Laval, 1999,216p.
.. MC LUHAN (Marshall), Comprendre les médias, les
fondements
technologiques de l'homme, Tours/Paris, Manu/ Seuil, Collection
Intuition 1969.
.. NAIDOO (Kameshnee), Internet à l'usage des journalistes
africains,
Paris, Institut Panos/ Karthala, 1999.
.. NIKITENKO (Charlotte), la Publication en ligne, Paris, les
cahiers du
numérique, 2000.
.. TETU (Jean François) & MOUILLAUD (Michel), Le
journal
quotidien, Lyon, Presse universitaire de Lyon, 1989
.. ROBIN (Williams), Réussir le design de son site,
Campuspress, 2000.
.. MEMOIRES
.. PARE (Cyriaque), L'utilisation d'Internet dans la presse
écrite
francophone africaine : le cas du Burkina Faso, Mémoire de
Diplôme
universitaire de recherche (DUR), Université Michel de
Montaigne-
Bordeaux 3, 1999. http://membres.lycos.fr/mediafriq/memoire.html
.. NTSOUALA (Sophie Hortense), Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication et Production de
l'Information.
Influences sur les Pratiques Professionnelles en Presse Ecrite,
ESSTIC, mémoire DSTIC ,1999.
.. LEWAT (Oswalde), La Cyberpresse au Cameroun : analyse critique
du
contenu de Cameroun Actualité, ESSTIC, mémoire
DSTIC ,1999.
.. ALEGA MBELE Séverin, Ecriture dans un journal en ligne
: le cas de
la rubrique politique de Cameroon-Info.Net, ESSTIC,
mémoire
DSTIC ,2001.
.. REVUES ET ARTICLES
.. Les Cahiers du Journalisme n° 5, journalisme et
technologies nouvelles :
les mutations obligées, Lille, ESJ, décembre 1998.
.. MOTEURS DE RECHERCHE ET SITES WEB.
.. Google : http://www.google.com
.. Netscape: http://www.netscape.fr
.. Yahoo: http://www.yahoo.com
.. Altavista: http://www.altavista.com
.. «A Little History of the World Wide Web»,
http://www.w3.org/History.html
.. BERNERS-LEE (Tim), «The World Wide Web: Past, Present and
Future»
http://www.w3.org/People/Berners-Lee/1996/ppf.html,
consulté le
8/06/2004.
.. BERNERS-LEE (Tim), «A short history»,
http://www.w3.org/People/Berners-Lee/ShortHistory.html,
consulté le
9/06/2004.
.. CERN, «CERN's Web History»,
http://www.cern.ch/Public/ACHIEVEMENTS/WEB/history.html,
consulté
le 8/06/2004.
.. CHEVAL (Jean-Jacques), LENOBLE-BART (Annie), PARÉ
(Cyriaque),
TUDESQ (André-Jean), Médias africains et Internet,
Juin 2001, disponible sur
le site :
http://www.msha.fr/msha/publi/en_ligne/Netafriq/media/Partie1.htm#_ftnref23
.. DUVAL (Francine), Ecrire pour le web ou le secret de la
pyramide inversée !
(c)Thot/Cursus 8-10-2002
http://thot.cursus.edu/rubrique.asp?no=17705
.. Les titres dans la presse : traitements stylistiques
http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/presse/analyse-titres.htm
.. DURIEZ (Laurent), « Le réseau Internet »,
http://perso.wanadoo.fr/laurent.duriez/internet.htm,
consulté le 10/06/2004.
.. LEXICOLOGIE
.. BENENSON (James), Dictionnaire bilingue d'Internet
.. Dictionnaire Universel, Hachette & Edicef, 1998.
.. Le Petit Larousse illustré, 2004.
ANNEXES
Zone de Texte: Home page de l'édition du 14/06/2004Zone de
Texte: Page texte de la rubrique politique du14/06/2004
Zone de Texte: Home page de l'édition du 16/06/2004Zone de
Texte: Page texte de la rubrique politique du 16/06/2004
Questionnaire destiné aux journalistes de Cameroon-Tribune
Le questionnaire auquel vous êtes soumis fait partie d'un
travail scientifique que
nous effectuons dans le cadre de notre mémoire de fin
formation à l'Ecole
Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et
de la Communication
(ESSTIC).
La qualité des résultats auxquels nous
parviendrons, dépendra de la franchise de
vos réponses.
Quels sont les avantages qu'Internet offre aux journalistes?
------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------
Quels sont les avantages qu'offre Internet à votre journal
?
------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------
Quels usages faites-vous d'Internet?
--------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------
Avez-vous une formation sur les nouvelles technologies de
l'information et de
la communication ?
OUI NON
Participez -vous à la publication en ligne de
Cameroon-Tribune?
OUI NON
Si OUI, de quelle manière ?
------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Si NON, pourquoi ?
-----------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
C'est quoi le cyberjournalisme pour vous?
-------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------
Comment influence t-il votre profession?
---------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------
Repondez-vous aux e-mails des internautes sur vos articles ?
OUI NON
Etes-vous pour l'érection de CTon line en un service
employant des
journalistes à plein temps ?
OUI NON
Pourquoi?------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------
Accepteriez-vous de travailler uniquement comme journaliste
permanent à CT
on line ? OUI NON
TABLE DES MATIERES
Pages
AVERTISSEMENT---------------------------------------------------------------------------I
EPIGRAPHE----------------------------------------------------------------------------------II
DEDICACE----------------------------------------------------------------------------------III
REMERCIEMENTS------------------------------------------------------------------------IV
SOMMAIRE----------------------------------------------------------------------------------V
LISTE DES
TABLEAUX-----------------------------------------------------------------VII
LISTE DES ABREVIATIONS ET
SIGLES------------------------------------------VIII
LISTE DES TERMES
TECHNIQUES---------------------------------------------------X
RESUME------------------------------------------------------------------------------------XII
ABSTRACT-------------------------------------------------------------------------------XIII
INTRODUCTION GENERALE
--------------------------------------------------------1
a.
Sujet------------------------------------------------------------------------------------------1
b. Objet de
l'étude------------------------------------------------------------------------3
c. Intérêts du choix
----------------------------------------------------------------------3
d. Raisons du
choix-----------------------------------------------------------------------4
e.
Problématique--------------------------------------------------------------------------5
f. Questions spécifiques
----------------------------------------------------------------7
g. Hypothèses
----------------------------------------------------------------------------7
h. Méthodologie
-------------------------------------------------------------------------7
i. Revue de littérature
-----------------------------------------------------------------10
j. Concepts opératoires
----------------------------------------------------------------13
k. Délimitation de la période
d'étude-------------------------------------------------14
l. Corpus
--------------------------------------------------------------------------------15
m. Limites et difficultés
----------------------------------------------------------------15
n. Plan général de
travail---------------------------------------------------------------16
CHAPITRE LIMINAIRE -PRESENTATION D'INTERNET -----------------17
Section 1 : Le réseau
planétaire---------------------------------------------------------17
1- Présentation
générale----------------------------------------------------------------17
2- Historique
d'Internet----------------------------------------------------------------18
3- Accès à
Internet---------------------------------------------------------------------------19
Section 2 : Quelques services d'Internet
----------------------------------------------19
1-Le FTP (File Transfer Protocol) ou transfert de
fichiers---------------------------20
pages
2- Le
WWW----------------------------------------------------------------------------------20
3- La messagerie électronique (ou e-
mail)----------------------------------------------21
4- Les groupes de
discussion---------------------------------------------------------------21
5- IRC (Internet Relay Chat) ou dialogues en direct
-----------------------------------22
6- Commerce électronique ou le
e-business---------------------------------------------23
7- Le
Telnet----------------------------------------------------------------------------------23
PREMIERE PARTIE : LA PRESSE SUR INTERNET
--------------------------24
Introduction de la première partie
--------------------------------------------------------25
CHAPITRE I : LA CYBERPRESSE
---------------------------------------------------26
Section 1 : La genèse de la presse sur Internet
--------------------------------------26
1. Les débuts de la presse sur la «toile » dans
le monde-------------------------------26
2. Les conditions de mise en ligne
--------------------------------------------------------27
Section 2 : Les avantages et les limites de la presse sur
Internet ----------------27
1. Les
avantages----------------------------------------------------------------------------27
1-1. Des coûts
réduits---------------------------------------------------------------------27
1-2.
L'instantanéité------------------------------------------------------------------------27
1-3.
L'interactivité------------------------------------------------------------------------28
1-4. Une offre de plus en plus
ciblée---------------------------------------------------28
1-5. Le
multimédia------------------------------------------------------------------------29
1-6. Valorisation du fond
documentaire------------------------------------------------29
1-7 Profondeur et volume de
l'information-------------------------------------------29
1-8 La
personnalisation------------------------------------------------------------------29
2- Les
limites-----------------------------------------------------------------------------30
2-1. Le confort de
lecture-----------------------------------------------------------------30
2-2.
L'écriture------------------------------------------------------------------------------30
2-3. Le droit
d'auteur---------------------------------------------------------------------31
2-4. Les limites
graphiques--------------------------------------------------------------31
CHAPITRE II : C.T ON LINE EN APERÇU
--------------------------------------32
Les débuts de la presse en ligne au
Cameroun------------------------------------------32
Section 1 : Fiche signalétique de C.T on
line------------------------------------------33
1- Présentation générale de C.T. on
line-------------------------------------------------33
2- Son historique
---------------------------------------------------------------------------34
Pages
3- Ses
objectifs------------------------------------------------------------------------------35
Section 2 : Fonctionnement de C.T. on
line-------------------------------------------35
1- Dimension
administrative--------------------------------------------------------------35
1-1. Equipe
managériale------------------------------------------------------------------35
1-2. Equipe rédactionnelle
---------------------------------------------------------------35
1-3. Equipe technique
--------------------------------------------------------------------36
2-. Dimension pratique
---------------------------------------------------------------------36
2-1. Ligne éditoriale
----------------------------------------------------------------------36
2-2. Les
services-------------------------------------------------------------------------36
2-3. Les rubriques
------------------------------------------------------------------------37
2-4. L'aspect
technique-------------------------------------------------------------------37
CHAPITRE III : ANALYSE QUANTITATIVE DU CONTENU DE C.T. ON
LINE.
-----------------------------------------------------------------------------------------38
Section 1 : La production journalistique
---------------------------------------------38
1- Production par
édition-----------------------------------------------------------------38
2- Production par
rubrique----------------------------------------------------------------39
3- Production par
article-------------------------------------------------------------------40
Section 2 : Les liens hypertextes
--------------------------------------------------------41
1- Définition
--------------------------------------------------------------------------------41
2- Leur
nature-------------------------------------------------------------------------------41
3- Les types de
liens------------------------------------------------------------------------42
Section 3 : Les illustrations
--------------------------------------------------------------42
1- Leur
nature-------------------------------------------------------------------------------42
2- Illustrations par
édition-----------------------------------------------------------------43
3- Illustrations par
rubrique---------------------------------------------------------------43
4- Les légendes
-----------------------------------------------------------------------------44
Conclusion de la première partie
-------------------------------------------------------46
DEUXIEME PARTIE : ETUDE QUALITATIVE DU CONTENU DU
CYBERJOURNAL
------------------------------------------------------------------------47
Introduction de la deuxième partie
----------------------------------------------------48
CHAPITRE I :LA MISE EN VALEUR DU JOURNAL
--------------------------49
Pages
Section 1 : La page d'accueil
------------------------------------------------------------49
1- Définition
-------------------------------------------------------------------------------49
2- Le
design---------------------------------------------------------------------------------50
3- La structure de la page d'accueil
-----------------------------------------------------52
4- Le
titrage---------------------------------------------------------------------------------54
Section 2 : Organisation spatiale
-------------------------------------------------------54
1- Dans les pages
internes-----------------------------------------------------------------54
Section 3 : La navigation
-----------------------------------------------------------------55
1- A la page
d'accueil----------------------------------------------------------------------55
2- Entre les
pages---------------------------------------------------------------------------57
CHAPITRE II : LA MISE EN FORME DES DISCOURS
JOURNALISTIQUES
--------------------------------------------------------------------57
Section 1 : Analyse structurelle et thématique
---------------------------------------57
1- Analyse
structurelle---------------------------------------------------------------------57
1-1. Les genres rédactionnels
-----------------------------------------------------------57
1-1-1 L'information
rapportée------------------------------------------------------------57
1-1-2 L'information
commentée----------------------------------------------------------58
1-1-3 L'information
expliquée------------------------------------------------------------59
1-2.
Hiérarchisation-----------------------------------------------------------------------59
1-3. Interactivité
--------------------------------------------------------------------------61
1-3-1 Du journal vers les
internautes-----------------------------------------------------61
1-3-2 Des internautes vers le journal
----------------------------------------------------62
2- Analyse thématique
------------------------------------------------------------------62
2-1 Les thèmes
ouverts------------------------------------------------------------------62
2-2 Les thèmes
restreints----------------------------------------------------------------63
3- Critères de sélection des
articles----------------------------------------------------63
Section 2 : Analyse stylistique
----------------------------------------------------------64
1- La
titraille--------------------------------------------------------------------------------64
1-1 Les titres
-----------------------------------------------------------------------------64
Pages
1-1-1 Les titres
informatifs---------------------------------------------------------------65
1-1-2 Les titres
incitatifs------------------------------------------------------------------65
1-1-3 Les titres métaphores
--------------------------------------------------------------66
2- Les
textes---------------------------------------------------------------------------------66
3- Les
chapeaux-----------------------------------------------------------------------------67
3-1 Les chapeaux
informatifs-----------------------------------------------------------67
3-2 Les chapeaux
incitatifs--------------------------------------------------------------67
4- La
signature-------------------------------------------------------------------------------67
5- Les légendes
-----------------------------------------------------------------------------68
6- Les liens
hypertextes--------------------------------------------------------------------68
CHAPITRE III : LA PRATIQUE DU CYBERJOURALISME A C.T. ON
LINE
-----------------------------------------------------------------------------------------69
Section 1 : Du concept à la pratique
---------------------------------------------------69
1- Définition du
cyberjournalisme--------------------------------------------------------69
2- Comment devenir e-journaliste
?------------------------------------------------------69
2-1 Avoir une passion pour le journalisme on line
----------------------------------70
2-2 Assimiler et intégrer les principes du
journalisme------------------------------70
2-3 Apprendre ce qui fonctionne sur le
Web------------------------------------------71
2-4 Apprendre les outils du
métier-----------------------------------------------------71
3- Le profil des journalistes
---------------------------------------------------------------72
4- Le niveau d'appropriation d'Internet et des normes du
cyberjournalisme par les
journalistes de
C.T.----------------------------------------------------------------------72
5- Le discours des journalistes sur Internet
---------------------------------------------73
Pages
Conclusion de la deuxième
partie------------------------------------------------------75
CONCLUSION
GENERALE-------------------------------------------------------------76
BIBLIOGRAPHIE--------------------------------------------------------------------------79
ANNEXES-----------------------------------------------------------------------------------84
TABLE DES MATIERES
-----------------------------------------------------------------89