WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Pratique physique et sportive des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire dans la ville de Porto-Novo


par Finagnon Ferdinand VIDAGBANDJI
Université Gustave Eiffel - Master Sport et Sciences Sociales 2023
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

    MEMOIRE

    POUR L'OBTENTION DU MASTER EN SCIENCES ET TECHNIQUES DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES (STAPS)

    PARCOURS : Sport et sciences sociales

    PRATIQUE PHYSIQUE ET SPORTIVE DES

    JEUNES EN MILIEU SCOLAIRE ET EXTRA-

    SCOLAIRE DANS LA VILLE PORTO-NOVO

    Présenté par :

    VIDAGBANDJI Finagnon Ferdinand

    Sous la direction de :

    Cécile COLLINET

    2022-2023

    MEMOIRE

    POUR L'OBTENTION DU MASTER EN SCIENCES ET TECHNIQUES DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES (STAPS)

    PARCOURS : Sport et sciences sociales

    PRATIQUE PHYSIQUE ET SPORTIVE DES

    JEUNES EN MILIEU SCOLAIRE ET EXTRA-

    SCOLAIRE DANS LA VILLE PORTO-NOVO

    Présenté par :

    VIDAGBANDJI Finagnon Ferdinand

    Sous la direction de :

    Cécile COLLINET

    2022-2023

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI i

    REMERCIEMENTS

    Ce mémoire est le fruit de l'engagement et de la collaboration de plusieurs individus dont l'altruisme et la détermination m'ont permis de suivre ma formation universitaire à Gustave Eiffel avec succès.

    - Je suis reconnaissant envers Mme COLLINET, mon encadrante de mémoire, professeur de sociologie à l'UFRSTAPS, Directrice adjointe du laboratoire ACP à l'université de Champs-sur-Marne, Gustave Eiffel, pour son soutien indéfectible dans ce projet malgré les obstacles que j'ai pu rencontrer en cours de route.

    - Je souhaite exprimer ma gratitude envers M. Jérémy Pierre, enseignant en sociologie du sport et Directeur à l'université de Champs-sur-Marne, Gustave Eiffel, pour son dévouement à garantir une formation de qualité ainsi que pour les multiples initiatives qu'il a entreprises pour faciliter la réalisation de ce mémoire.

    - Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers l'équipe enseignante de la formation STAPS et le personnel administratif, notamment Mme Allibert, pour leur engagement à nous dispenser des connaissances et compétences constamment actualisées, ainsi qu'à nous préparer de manière optimale à notre carrière future.

    - Je voudrais remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce document, trouvez ici le témoignage de ma profonde gratitude.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI ii

    SOMMAIRE

    REMERCIEMENTS i

    SOMMAIRE ii

    SIGLES ET ABREVIATIONS iv

    LISTE DES TABLEAUX v

    LISTE DES FIGURES vi

    LISTE DES GRAPHIQUES vi

    INTRODUCTION 2

    CADRE THEORIQUE 5

    1- CLARIFICATION CONCEPTUELLE 5

    1.1- Notion de pratique sportive 5

    1.2- Jeune 6

    1.3- Milieu scolaire 7

    2- LES TRAVEAUX DANS LA LITTERATURE 8

    2.1- Dans le monde 8

    2.2- En Afrique 13

    2.3- Au Bénin 15

    3- PROBLEMATIQUE 16

    METHODOLOGIE 19

    1- Introduction 19

    2- Présentation du terrain d'enquête 20

    3- Présentation de la population 22

    a- Méthode quantitative : 22

    b- Méthode qualitative : 23

    4-

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI iii

    Présentation de l'outil d'enquête 24

    5- Réalisation concrète de l'enquête 24

    6- Protocole de collecte de donnée sur le terrain 25

    7- Mode de traitement des données 26

    PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 28

    CHAPITRE I : PROFIL SOCIAL DES JEUNES INTERROGES 28

    CHAPITRE II : LES PRATIQUES PHYSIQUES ET SPORTIVES : PANORAMA

    GENERAL 31

    CHAPITRE III : LES MOTIVATIONS DE PRATIQUE 42

    CHAPITRE IV : POLITIQUE SPORTIVE 47

    1- Accessibilité des jeunes de la ville de Porto-Novo à la pratique sportive 47

    2- Infrastructures et équipements sportifs au sein de la ville de Porto-Novo 49

    3- Le projet de territoire : autour du développement du sport santé 50

    CONCLUSION ET PERSPECTIVE 53

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIEQUE 66

    ANNEXES 70

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI iv

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    STAPS : Sciences et Technique des Activités Physiques et Sportives

    UGE : Université Gustave Eiffel

    ACP : Analyse Comparée des Pouvoir

    OMS : Organisation Mondiale de la santé

    UNESCO : Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture

    APS : Activité Physique et Sportive

    CEG : Collège d'enseignement générale

    INSEP : L'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance

    CIO : Comité International Olympique

    FIFA : Fédération internationale de football association

    PVD : Pays en voie de développement

    PAF : Pays Africains

    EPS : Education Physique et sportive

    MJSL : Ministère de la Jeunesse des sports et des Loisirs

    RGPH : Recensement général de la population et de l'habitat

    DDS : Direction Départementale du Sport

    MS : Ministère des Sports

    PPDAS : Programme de Promotion et de développement des Activités Sportives

    Tableau XIV : Raison de l'augmentation de la pratique sportive... ...

    ... ...

    46

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau I : Répartition des sujets par sexe... ... ... ... ... ... ...

    28

    Tableau II : Répartition des sujets selon l'âge... ... ... ... ... ... 28

    Tableau III : Répartition des sujets selon leur milieu d'habitation... ... ... ... 29
    Tableau IV : Répartition des sujets selon la catégorie socio-professionnelle des parents... 29 Tableau V : Répartition des sujets selon le revenu mensuel des parents... ...

    ... 30

    ... 32

    Tableau VI : Déclaration de pratique d'une APS selon le genre...

    Tableau VII : Déclaration de pratique d'une APS selon la catégorie

    socio-professionnelle des parents... ... ... ... ... ... ... ... 35

    Tableau VIII : Les activités physiques et sportives où les femmes et les

    ... ... ... ... ... ... 37

    hommes sont les plus représentés... ...

    38

    39

    Tableau IX : Lieu de pratique des APS des répondants... ... ... ... ...

    Tableau X : Période de pratique d'une APS des répondants... ... ... ...

    Tableau XI : Licences sportives délivrées par les fédérations... Tableau XII : Motivation de pratique d'APS des répondants... Tableau XIII : Les raisons de démotivation pour les APS... ...

    ... ... ...

    ... ... ...

    ... ... ...

    41

    43

    45

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI V

    LISTE DES FIGURES

    ...9

    ...21

    des pratiquants et des non-pratiquants d'une APS... ...

    ... ... ...

    ...44

    Figure 1 : L'évolution des pratiques sportives des jeunes... ... ... ...

    Figure 2 : Situation géographique de la commune de Porto-Novo... ...

    LISTE DES GRAPHIQUES

    Graphique 1 : Les différentes activités physiques et sportives (APS) pratiquées par

    les répondants... ... ... ... ... ... ... ... ...

    ...31

    Graphique 2 : Déclaration de pratique d'une APS selon l'âge... ... ...

    ...33

    Graphique 3 : Déclaration de pratique d'une APS selon le milieu d'habitation...

    ...34

    Graphique 4 : Déclaration de pratique d'une APS selon le revenu des parents...

    ...36

    Graphique 5 : Pratique d'une APS en association... ... ... ...

    ...39

    Graphique 6 : Nature de la pratique des répondants... ... ... ...

    ...40

    Graphique 7 : Relation de Pratique d'une APS... ... ... ... ...

    ...42

    Graphique 8 : Influence de la sportivité des parents ou des tuteurs sur la motivation

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI vi

    INTRODUCTION

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 1

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 2

    INTRODUCTION

    Il existe de nombreuses définitions à la pratique sportive, tout aussi valable les unes que les autres. Ici les activités physiques et sportives sont définies comme l'ensemble des pratiques, qu'elles soient sportives, compétitives, de loisirs, extrêmes, libre, au cours desquelles le corps est utilisé, mis en jeu et ceci quelle que soit la valeur (Psychologique, physiologique, sociologique) que la pratiquante lui prête. Ainsi, la pratique sportive s'est diversifiée : codifiée, encadrée, orientée vers la compétition, spectacularisée, elle est aussi devenue pratique d'entretien du corps et de loisir physique (Bahegne et al,2019).

    Selon l'OMS, l'activité physique se définit comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques, entrainant une dépense d'énergie supérieure à celle du repos. Les activités physiques et sportives représentent donc un continuum allant de l'inactivité à une activité au moins modérée jusqu'à la pratique d'activités d'intensité élevée de façon régulière (comme chez les sportifs de haut niveau).

    De nos jours la pratique des activités physiques et sportives est sans doute influencée par l'évolution du temps où tout le monde aspire à la modernité. Mais cette influence n'a tout de même pas de conséquence négative sur le caractère du bien-être et de la santé que le sport présente en général.

    Le champ d'études auquel s'applique notre problématique est très vaste dans la mesure où nous avons simplifié et fait une délimitation afin de prendre en compte que les « Pratiques sportive des jeunes ». Au vu du nombre de travaux de recherche qui ont été déjà effectués en ayant pour thématique la pratique sportive en France et plus précisément auprès des jeunes, nous allons plus concentrer notre étude sur la pratique sportive des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire.

    Par ailleurs depuis près d'un siècle, les bienfaits d'une activité physique quotidienne sont nombreux puisque l'activité physique a des effets positifs sur le corps, sur l'esprit et même sur le rendement scolaire. Elle favorise notamment une croissance et un développement sains puisqu'en bougeant et en faisant de l'exercice, un enfant fait travailler ses muscles, améliore sa motricité, son endurance et sa force. Les effets positifs sur l'esprit sont également nombreux puisqu'une activité physique régulière favorise une meilleure estime de soi, une meilleure confiance ou encore une meilleure image de soi Canneva (2005). De plus, elle peut aider les jeunes à réduire leur stress, leur anxiété ou leurs symptômes de dépression. Une activité physique quotidienne a aussi une

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 3

    influence sur le rendement scolaire puisque les études prouvent que la mémoire, la concentration et la relaxation en bénéficient (Herbert et al, 2020).

    Les jeunes de la commune de Porto-Novo ne sont pas exclus de cette considération. Ils devraient considérer les activités physiques et sportives comme un moyen de mener des activités pour leur délassement, leur divertissement, leur détente et leur épanouissement physique, mental et socio-affectif. Ceci concerne naturellement tout hommes et femmes au premier plan, les couches juvéniles et infantiles.

    C'est fort de tout ce qui précède que nous nous sommes intéressés aux jeunes en milieu scolaire dans la commune de Porto-Novo afin de rechercher importance qu'ils accordent aux pratiques sportives dans leur vie quotidienne. Ceci nous permettra d'abord d'identifier les activités physiques pratiquées par ces jeunes, ensuite de déterminer les vrais problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur pratique et enfin d'envisager les solutions pour faciliter leur accès aux activités physiques et sportives de leur choix.

    Pour le faire, nous allons aborder dans un premier temps, le cadre général de la recherche et la problématisation de notre étude. Nous définirons ensuite la démarche méthodologique pour finir par la présentation, analyse et l'interprétation des résultats.

    CADRE

    THEORIQUE

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 4

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 5

    CADRE THEORIQUE

    1- CLARIFICATION CONCEPTUELLE

    1.1- Notion de pratique sportive

    La pratique sportive appelle des définitions précises et le recours à un corpus théorique important, tant les acceptions diffèrent d'un auteur à l'autre. Pour aborder un tel objet de recherche, un travail sémantique préalable s'avère donc nécessaire, pour mieux en arrêter les contours et construire un référentiel de compréhension et d'analyse des données mobilisées.

    Il existe de multiples définitions de la pratique sportive, toutes aussi valables les unes que les autres. Ces dernières varient en fonction des objectifs de l'étude et de ce que le commanditaire cherche à mesurer (indicateur de santé, ou de loisir par exemple). Certains travaux emploient le terme de « sport », d'autres parlent « d'activités physiques » ou encore « d'activités physiques ou sportives ».

    Les termes d'Activités Physiques ou Sportives (APS) regroupent toutes les pratiques, qu'elles soient sportives, compétitives, de loisirs, extrêmes, libres, au cours desquelles le corps est utilisé, mis en jeu et ceci quelle que soit la valeur (physiologique, psychologique, sociologique) que le pratiquant lui prête. (Instruction n°94-049 JS).

    Selon l'OMS, l'activité physique se définit comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques, entrainant une dépense d'énergie supérieure à celle du repos. Ainsi les activités physiques et sportives représentent un continuum allant de l'inactivité à une activité au moins modérée jusqu'à la pratique d'activités d'intensité élevée de façon régulière (comme chez les sportifs de haut niveau). Le sport est un sous-ensemble de l'activité physique, spécialisé et organisé, c'est une activité revêtant la forme d'exercices et ou des compétitions, facilitées par les organisations sportives. En d'autres termes, le sport est la forme la plus sophistiquée de l'activité physique, mais l'activité physique ne se réduit pas au sport, elle comprend aussi l'activité physique dans la vie de tous les jours, à la maison, au travail, dans les transports et au cours des loisirs non compétitifs (INSERM,2008).

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 6

    1.2- Jeune

    Il n'est pas aisé aujourd'hui de donner une définition du mot `'jeune» étant donné la vérité des approches qui sont faites autour de ce concept. En effet, le terme jeune est une notion relative qui peut varier selon les milieux, les groupes socioculturels ou encore selon les catégories de spécialités scientifiques. Aussi tenterons-nous de préciser dans le cadre de ce travail ce qu'il faut entendre par ce concept après avoir parcouru quelques définitions que certains auteurs en donnent.

    Pour l'UNESCO cité par AZOULAY (2018), « La jeunesse est une phase décisive dans la construction des personnalités. C'est l'âge où l'on s'aventure vers l'inconnu, où l'on recherche de nouveaux horizons ; c'est une période de rencontres, souvent marquantes ; c'est le temps des premiers engagements. Mais la jeunesse est aussi un âge vulnérable, où des expériences négatives peuvent rapidement conduire au repli sur soi, à l'isolement, à la marginalisation ».

    Dans ce sens, la jeunesse est conçue en termes de tranche d'âge comprise entre la naissance et l'âge adulte. Il s'agit d'un processus de développement dans lequel se trouve l'être humain en croissance. Il s'exprime à la fois en termes de vitalité, de force physique, de robustesse, de résistance, du mouvement... ; toutes dont l'être en développement est l'expression. Toutefois la tranche d'âge ou la période de la vie où les individus sont considérés comme jeunes, varie d'un pays à un autre.

    D'autres auteurs préfèrent définir la jeunesse par rapport à l'état d'esprit, à la vitalité mentale connotant la pensée positive ou encore la période de la vie durant laquelle s'acquièrent les compétences et les virtualités sociales en vue de responsabilités et rétributions de la vie adulte.

    Ainsi, pour ROUDET (2012), la jeunesse est « l'âge des possibles et des expérimentations, l'âge des engagements et des choix, la jeunesse est une période d'apprentissage des responsabilités, d'accès à l'indépendance matérielle et de construction identitaire de l'autonomie ». La classe d'âge des 15-24 ans a longtemps été retenue, et l'est encore dans divers sondages ou enquêtes, pour délimiter cette période de la vie. Toutefois, afin de prendre en compte l'allongement de la jeunesse, l'INSEE a repoussé la borne supérieure de cette périodisation pour adjoindre aux 15-19 ans et aux 20-24 ans la classe quinquennale suivante : 25-29 ans. L'extension à la fois sociologique et statistique des frontières de la jeunesse conduit donc à retenir 15 ans et 29 ans pour délimiter la jeunesse.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 7

    La loi 91-007 portant charte de la jeunesse en République du Bénin comme pour faire la synthèse de toutes les définitions précédentes dispose pour sa part que « la jeunesse est aussi bien un fait biologique que physiologique et un fait social ».

    1.3- Milieu scolaire

    Le milieu scolaire est l'endroit où les jeunes passent le plus de temps hors vacances et weekend comme dans nos écoles où l'on accueille des individus appelés écoliers ou élèves qui suivent l'enseignement que dispense les professeurs. Dans le système éducatif Français, l'enseignement secondaire s'étend sur une durée de 7 ans, de la classe de sixième (élèves âgés de 11 ans) à la classe de terminale (élèves âgés de 18 ans). Il se répartit entre deux niveaux d'enseignement : le premier cycle de l'enseignement secondaire (4 ans), dispensé en collège, et le second cycle de l'enseignement secondaire (3 ans), dispensé en lycée.

    Selon la Loi N°2003-17 du 11 novembre 2003 portant orientation de l'éducation nationale en république du Bénin, l'enseignement secondaire général vise à approfondir chez l'élève les apprentissages de l'enseignement primaire, le savoir, le savoir-faire et le savoir-être, notamment le sens de l'observation, le raisonnement logique et l'esprit de recherche. Il est dispensé dans deux types d'établissements : le collège d'enseignement général (CEG) et les lycées.

    Dans le cadre de notre étude, nous allons prendre en compte plusieurs collèges d'enseignements généraux où l'enseignement a une durée totale de sept (07) ans et est réparti en deux cycles comme ci- après : un premier cycle de quatre (04) ans qui est sanctionné par un examen du brevet d'études du premier cycle (BEPC) et un deuxième cycle de trois (03) an sanctionné par l'examen du baccalauréat (BAC). Au sein de ces collèges, notre population va concerner que le deuxième cycle.

    2- LES TRAVEAUX DANS LA LITTERATURE

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 8

    2.1- Dans le monde

    Bon nombre d'études ont été réalisées dans le domaine des pratiques sportives mais aucune n'a porté sur la pratique sportive des jeunes de la commune de Porto-Novo au Bénin. Ainsi, avant de faire le point de ces différentes études, il faut noter que des initiatives tendant à la réorganisation des pratiques sportives ont été prises au niveau des institutions nationales et internationales. C'est suite à cela que notre revue de littérature adoptera un plan qui nous permettra de recenser tous les travaux étrangers effectués sur les pratiques sportives des jeunes qui sont contenus dans les articles, dans les thèses, les mémoires, les rapports de fin de stage. Dans le même temps nous n'allons pas négliger les autres travaux des auteurs béninois.

    Comme plusieurs études l'ont toujours souligné depuis les années cinquante en France, les jeunes sont la classe d'âge la plus sportive. Aujourd'hui près de 80 % d'entre eux disent pratiquer une activité sportive, même si les rythmes et l'intensité de celle-ci sont variables (INSEP,2010). La pratique sportive demeure ainsi un marqueur de la jeunesse, malgré les diverses affiliations qui se produit à l'adolescence. Cette pratique se caractérise toutefois par une forte pluralité sportive que sont les sports de compétitions, les sports de loisirs et les sports encadré ou libre.

    Les travaux de Augustin et Fuchs (2014) constituent une référence parmi les sociologues contemporains, parce qu'il identifie quatre temps par tranches de vingt ans pour caractériser l'évolution des pratiques sportives des jeunes de 1960 à 2020. Ces pratiques sportives regroupent : le sport de haut niveau où les jeunes athlètes sont engagés dans les compétitions fédérales, le sport de masse qui rassemble la majorité des jeunes licenciés aux seins des fédérations scolaires et qui sont engagés dans les compétitions de masse et enfin le sport de loisir qui réunit les jeunes qui s'adonnent à une pratique sportive dans le but d'épanouissement ou ludique.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 9

    Figure 1 : L'évolution des pratiques sportives des jeunes. (Source : J.-P. Augustin, 2014)

    Il faut noter que la pratique sportive des jeunes dépend avant tout du temps libre dont ils disposent. Selon Olivier David (2010), la réflexion sur le temps libre a montré l'importance de ce temps social pour l'épanouissement des individus ainsi que pour leur réalisation personnelle. Il offre en effet un cadre propice qui permet de pratiquer des activités épanouissantes et libératoires tout en se dégageant de l'ensemble des contraintes sociales, qu'elles soient liées au travail, à l'école, à la famille ou à toute autre institution. En ce qui concerne les enfants et les jeunes, la place

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 10

    occupée par le temps libre dans leur emploi du temps quotidien est désormais importante. Mais malgré la disponibilité de ce temps libre que disposent les jeunes en milieux scolaire, l'engagement à la pratique sportive reste à moitié.

    Pour Claude Lafabrègue (2001), l'amour de la pratique sportive des jeunes dépend de plusieurs logiques relationnelles hétérogènes. D'une part il montre que les jeunes ne peuvent réaliser leurs rêves sportifs sans tenir compte des contraintes éducatives que souhaitent leurs parents. Certains jeunes doivent veiller à ne pas reprendre une année scolaire, ce qui fait qu'ils ont moins d'engagement vis-à-vis des pratiques sportives. Donc la vocation des jeunes à la pratique sportives n'est pas définitivement acquise mais dépend avant tout de l'action éducative des parents ou de la position sociale occupée par les parents. Le niveau de diplôme des parents est également un facteur décisif qui influence la pratique sportive des jeunes. Ainsi plus le niveau de diplôme des parents est élevé plus les jeunes pratiques une activité physique et sportive. De même que pour le type de filière choisi par les jeunes dans les lycées, les élèves des formations professionnelles sont moins sportifs que ceux des cursus généraux. (Muller, 2005).

    En France, selon une enquête épidémiologique effectuée sur la mesure de l'activité physique des enfants, il ressort que 50,7% des garçons et 33.3% des filles âgés de 6-17 ans remplissent les recommandations de 60 minutes d'activité physique d'intensité modérée a vigoureuse par jour (Verdot et al., 2020). Ainsi les filles par rapport aux garçons, ont une diminution bien plus importante de leur activité physique d'intensité modérée à partir de 11 ans.

    Les données officielles en particulier celles de la mission statistique de l'INSEP (2010) montrent toujours l'importance de l'environnement social et du niveau social dans les pratiques sportives. Pour les deux tiers des adolescents de 12 à 17 ans qui pratiquent un sport en dehors des cours d'éducation physique, l'influence sociale est déterminante : c'est dans les milieux sociaux les plus favorisés que les jeunes font le plus de sport. Les caractéristiques individuelles, le milieu social d'appartenance et le lieu de résidence familiale des jeunes influences leurs pratiques. Les enfants de cadres et de professions intellectuelles restent majoritaires dans les pratiques individuelles (tennis, golf, voile, etc.) et dans les principales activités de pleine nature, alors que le football ou les sports de combat demeurent l'apanage des milieux populaires (Mignon, Truchot, 2002). Le genre et la situation sociale influencent encore fortement les pratiques sportives, artistiques et culturelles. Les activités féminines sont plus diversifiées que celles des garçons, avec une proportion d'activités culturelles plus importante.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 11

    Le travail de LAVENU (2001) sur la sociabilité des jeunes à la sortie de l'adolescence montre que le mode de sociabilité des jeunes à l'âge de la post-adolescence vers l'âge adulte se traduisent par une réduction des activités de loisir collective et par une réorientation vers l'activité individuelle ou solitaire. Donc en ce qui concerne l'âge, plus les enfants ou les jeunes sont âgés, moins le taux de pratique sportive est élevé.

    Patrick Mignon (2004) soutient les résultats de cette étude sur la sociabilité des jeunes en montrant que la pratique sportive est principalement associée à la jeunesse et au statut d'élèves ou d'étudiants, mais son augmentation est due à son allongement. La quasi-totalité, 91 %, des 15-18 ans ont pratiqué une activité physique ou sportive et la moitié des personnes participant à des compétitions a entre 15 et 30 ans. La pratique sportive des jeunes diminue de manière significative après l'âge de 24 ans, notamment pour certaines activités qui sont spécifiques à cette tranche d'âge. On peut citer le basket-ball, le handball, le patinage ou des sports de combat. Par ailleurs, les jeunes constituent les gros effectifs de sports comme l'athlétisme, les sports collectifs, les nouveaux sports ou les sports de pleine nature, le tennis ou encore les arts martiaux.

    Par ailleurs, la pratique sportive a pour rôle premier la santé et le bien-être. Ces deux déterminants de la thérapie non médicamenteuse ont d'abord pour objectif de produire une capacité réflexive chez l'individus afin qu'ils adoptent un mode de vie actif. Ainsi l'État dans de nombreux champs d'action publique fait de la pratique des activités physiques et sportive un élément majeur de la société (Honta et Illivi, 2017). Deux préoccupations paraissent dominer l'entrée dans la pratique sportive. D'un côté, la recherche du bien-être et d'un équilibre personnel ; de l'autre, l'affirmation de la sociabilité. Pour la majorité des personnes, l'attrait du sport est d'être d'abord une pratique sociale, cette dimension primant sans conteste sur la recherche de la performance, le désir de compétition ou le goût du risque. Les lieux de pratique suggèrent aussi, outre la recherche du contact avec la nature, le refus des contraintes : 63 % des activités se déroulent en pleine nature, 47 % dans des espaces aménagés, comme les parcs ou les parcours de santé, 34 % dans la rue, des pourcentages très supérieurs à celui des pratiques faisant appel à l'utilisation d'équipements dont l'accès est payant comme les piscines (26 %) (Mignon, 2004). Les raisons qu'indiquent les jeunes en faveur d'une pratique sportive sont pour partie semblables : le plaisir, les rencontres et la santé, mais les garçons évoquent plutôt la finalité de compétition, de performance tandis que les filles l'amaigrissement (Choquet, 2001).

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 12

    Selon une étude de l'organisation mondiale de la santé sur la pratique des activités physiques et sportives chez les adolescents âgés de 11 à 17 ans, il est impérieux d'augmenter la pratique physique des jeunes filles et garçons. Cette étude montre que plus de 80% des adolescents en milieu scolaire soit 78% des garçons et 85% des filles ne respectent par la recommandation actuelle, qui est de pratiquer au moins une heure d'activité physique par jour. Un tel manque d'activité physique menace la santé des jeunes adolescents. Or la pratique des activités physiques pendant l'adolescence est bénéfique pour la santé car il améliore tout d'abord la forme cardiorespiratoire et musculaire ainsi que l'état des os et la santé cardiométabolique, et a des effets positifs sur le poids. Ensuite elle permet de parfaire le développement cognitif et la socialisation (OMS, 2019).

    Par contre toujours pour la même organisation en 2016, cette différence entre la part de filles et de garçons obéir à la recommandation. De plus vu la masse des 146 pays étudiés pendant la période de 2001 à 2016, les garçons étaient plus actifs que les filles mais avec l'exception de quatre pays qui sont le royaume des Tonga, le Samoa, l'Afghanistan et la Zambie. Les Philippines étaient le pays où la prévalence du manque d'activité physique chez les garçons était la plus élevée (93 %), et la Corée du Sud était celui où celle-ci était la plus élevée chez les filles (97 %) et chez les deux sexes confondus (94 %). Le Bangladesh était le pays où ces chiffres étaient les plus bas chez les garçons, les filles et les deux sexes confondus (63 %, 69 % et 66 %, respectivement). Les pays où le manque d'activité physique est le plus fréquent chez les filles sont notamment le Bangladesh et l'Inde car il est dû aux facteurs sociétaux tel que le fait qu'elle assument d'avantage les travaux domestiques (OMS, 2016).

    Il faut noter que le niveau d'activité physique et sportive diminue avec l'âge surtout dans la période de puberté où 70% des garçons et 56% des filles âgés de 6 à 10 ans atteignent les recommandations (une heure d'APS par jour) contre seulement 34% des garçons et 20% des filles de 11-14 ans et 40% des garçons et 16% des filles de 15-17 ans (Verdot et al., 2020).

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 13

    2.2- En Afrique

    Sur le continent Africain, le sport est porteur d'enjeux de développement socio-économiques, un instrument éducatif et un vecteur d'épanouissement. Cette dynamique est portée d'une part par la jeunesse qui est au coeur de ce développement et par les membres de l'élite politique.

    Selon Jean-Pierre Augustin (2010) la place du sport en Afrique n'a pas cessé de s'affirmer depuis les Indépendances des années 1960. Après une longue période de mise à l'écart des populations soumises au code de l'indigénat, les Africains ont bénéficié de pôles de diffusions civile, militaire et scolaire pour la création de clubs et de compétitions. Le temps des indépendances leur donne l'occasion d'utiliser le sport pour affirmer leurs identités nationales en adhérant au Comité International Olympique (CIO), à la Fédération Internationale du Football Association (FIFA), à celle d'athlétisme et à bien d'autres encore. Ainsi les pratiques sportives comme l'athlétisme et le football sont devenus le sport préféré des Africains.

    La décision des membres de la Fédération internationale de football association (FIFA), le 14 mars 2004 à Zurich, d'octroyer l'organisation du Mondial de football 2010 à l'Afrique du Sud a été perçue comme une opportunité pour le seul continent n'ayant jamais eu le privilège d'accueillir les Jeux olympiques ou un Mondial de football, les deux manifestations les plus médiatisées du village planétaire. Six pays africains sont qualifiés pour ce Mondial : l'Afrique du Sud, l'Algérie, la Côte-d'Ivoire, le Cameroun, le Ghana et le Nigeria. Le continent, par ses participations et ses performances dans les compétitions de football des Jeux olympiques et des Coupes du monde devient incontournables en termes de pratique sportive.

    Bouchet et Kaach (2004) travaillant sur « le modèle sportif dans les pays africains francophones » sont parvenu à des résultats selon lesquels les pays riches ayant un fort taux d'urbanisation sont ceux où les sports de compétition et de loisir sont les plus développés, alors que dans les pays pauvres, particulièrement les plus enclavés ou les plus ruraux, le sport a peu pénétré la société dans son ensemble. Étant considéré comme un marché du sport sous-développé, l'analyse des résultats des Jeux olympiques montre à l'évidence que les nations africaines restent dominées et sous-développées en raison de quasi mono-pratiques autour du football et de l'athlétisme en plus de la dépossession des ressources par un marché de joueurs à sens unique (Augustin,2010). Force est de constater que le développement du sport dans les pays Africains francophone s'est souvent réduit à la recherche de la haute performance aux détriments des

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 14

    pratiques physiques traditionnelles. Ce qui justifie le sous-développement du sport en général et dans les autres entités sportives comme, le sport scolaire et universitaire, le sport fédéral, du tourisme et des loisirs sportifs.

    Sur le plan des infrastructures sportives, il y a un sous-équipement général dans les Pays Africains francophones. Au Maroc par exemple, il n'y a que 4424 installations sportives sur un axe urbain Kenitra, Rabat, Casablanca qui regroupe à lui seul plus de 70 % du parc d'équipements sportifs. Cela donne un ratio de 1,152 m2 par habitant contre 8,5 m2 en France avec un total de 40 160 unités sportives et 9,25 m2 par habitant en Allemagne (Bouchet et Kaach ,2004).

    Andreff (2001), d'après son l'étude sur l'économie sous développé, sport sous-développé montre à travers l'UNESCO les 16 pays les moins avancés en termes d'équipement sportif. Il note donc le Sénégal, le Bénin et le Congo. Malgré ce déficit en dotation d'infrastructures, tous les pays Africains francophones ont au moins un complexe sportif dans la capitale pour accueillir les grandes compétitions (éliminatoires de la Coupe du Monde et de la Coupe d'Afrique).

    Si le sport scolaire et universitaire est souvent considéré dans les pays dits développés comme le vivier ou le réservoir du sport civil permettant aux différentes fédérations sportives de recruter leurs athlètes, en revanche, ce secteur connaît beaucoup de difficultés dans les Pays en voie de développement (PVD) en général et dans les pays Africains (PAF) en particulier. En effet, le faible taux de scolarisation dans ces pays ne dépasse pas 60 % des enfants en âge d'être scolarisés. Il est encore plus faible dans les pays subsahariens avec seulement 30 à 40 %. Et moins les enfants sont scolarisés, moins ils ont de chance de pratiquer régulièrement un sport. Et même ceux qui sont scolarisés actuellement n'ont pas tous la possibilité ou les moyens de faire du sport. Il est à constater que dans beaucoup de pays africains, l'EPS est inexistante à l'école primaire, et même très peu pratiquée dans le secondaire et à l'université pour des raisons matérielles (manque d'infrastructure) et humains (faible nombre d'enseignants formés). Ce sous-développement de la pratique d'EPS dans le secteur scolaire et universitaire se répercute, d'une manière négative, sur le nombre de licenciés dans le sport fédéral (Bouchet et Kaach ,2004).

    Vignal, et al (2009) ont réfléchi sur « les pratiques sportives au Cameroun : intérêts et spécificités d'une approche par les formes de pratique ». Le constat fait est que la pratique sportive des camerounais de la région du centre apparaît comme étant essentiellement reliée au sexe, à l'âge et au revenu et plus rarement à la zone d'habitation et à l'ethnie. De plus 71% de la population d'étude s'adonnent aux pratiques sportives moderne contre 16% en pratiques traditionnelles.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 15

    2.3- Au Bénin

    Les recherches sur les institutions, les pratiques sportives, les aménagements sportifs, et l'olympisme en Afrique sont peu développées et peut être en faire un thème majeur d'analyse. Ainsi très peu d'étude ont été réaliser au Bénin sur les pratiques sportives en particulier celle des jeunes.

    Parmi ses études effectuées, on note les travaux de Baba-Moussa (2004), sur l'organisation du sport au Bénin : continuité et rupture depuis 1990. Les résultats de cette étude montrent que l'utilisation du sport comme moyen d'éducation est donc rendue difficile par l'attitude des dirigeants qui considèrent souvent que « la fédération et le club sportif constituent l'un des modes d'organisation parmi les plus légitimes ». Or, l'éducation physique et sportive au niveau scolaire et les actions menées par certaines associations socio-éducatives de jeunesse, dépendant du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs (MJSL) et dont le sport est un moyen d'intervention, pourraient être considérées comme des occasions propices à l'utilisation du sport comme moyen d'éducation et d'insertion sociale des jeunes.

    AKOUETE (2012), en travaillant sur les politiques sportives au Bénin souligne que les équipements sportifs construits par l'État privilégient le sport de haut niveau et sont inégalement répartis dans le pays. Dans les communes du Bénin, les équipements sportifs sont insuffisants et inadaptés à la demande du public sportif (associations sportives, pratiquants auto-organisés et établissements scolaires).

    De même, Kakossou (2008), dans son mémoire intitulé « Place des loisirs dans la vie quotidienne des étudiants de l'Université l'Abomey-Calavi », nous a montré que les étudiants aiment bien les activités de loisirs sportifs mais malheureusement ont des difficultés en ce qui concerne leur pratique. Ces difficultés sont : le manque de moyens financiers, le manque d'infrastructures, le manque de centre de loisirs et le non proximité des centres de loisir du milieu universitaire.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 16

    3- PROBLEMATIQUE

    Les sociétés occidentales, qu'elles soient européennes ou nord-américaines, disposent d'enquêtes régulières auprès de leurs populations afin de connaître les taux de pratique sportive et les types d'activités sportives et de loisir pratiqués. Ce type d'informations, collectées auprès des usagers, manque cruellement pour d'autres sociétés telles que les sociétés africaines et particulièrement à certains pays comme le Bénin.

    Dans nos sociétés traditionnelles, les pratiques sportives occupaient une place privilégiée lors des moments de détente et mobilisaient le déplacement des gens d'une localité à une autre. De nos jours la pratique des activités physiques et sportives est sans doute influencée par le temps et la modernité. Mais cette influence n'a tout de même pas de conséquence négative sur le caractère du bien-être et de la santé que le sport présente en général. Mieux l'introduction des activités physiques et sportives dans notre continent ne fait qu'accroître leur diversité et sont une référence de plus en plus importante d'équilibre psychologique, physiologique ou de bien-être social pour ceux qui s'y adonnent. Si nous prenons le cas des jeunes de la commune de Porto-Novo, on constate qu'ils n'ont pas les mêmes préoccupations. Certains se débrouillent pour subvenir à leurs besoins, d'autres sont sous la tutelle de leurs parents. Soumis à un rythme de travail qui diffère d'une activité à une autre, ils ont le souci de terminer l'année académique avec succès pour certains et la satisfaction des besoins vitaux pour d'autres. Mais les problèmes existent à divers niveaux : le manque des moyens financiers pour subvenir à ces besoins, les problèmes de chômage, le manque de soutien, les problèmes de santé, le déroulement des cours dans les conditions difficiles, le manque de survie familiale, le manque d'infrastructure, et le manque d'équipement sportif, etc. C'est d'ailleurs à la vue de ces situations peu désirable, variables d'une année à une autre que la pédagogie a prévu des heures de cours d'éducation physique et sportive dans les différents collèges et lycées. Mais des questions se posent :

    De quoi dépend l'engagement dans la pratique sportive, Retrouve-t-on les mêmes variables que dans les études des pays occidentaux : sexe, âge, milieu social ? Toutes ces questions constituent vraiment une préoccupation à prendre en compte.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 17

    Plusieurs auteurs ont évoqué le problème de la pratique sportive des jeunes. C'est dans ce contexte que Canneva (2005), montre que le rôle de la pratique sportive est, au plan individuel, un vecteur d'émancipation, d'insertion et d'amélioration de la santé et, au plan collectif, un facteur de cohésion nationale et d'amélioration de la santé publique. Un certain nombre d'études réalisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont aussi souligné que l'exercice physique peut avoir un effet positif sur la santé mentale et les fonctions cognitives. Il améliore l'estime de soi et la confiance en soi et réduit la dépression et l'anxiété. La pratique régulière d'une activité sportive ou physique a un effet bénéfique sur la vie sociale et la santé.

    D'ailleurs, Crosnier (2018) explique qu'il est impossible d'isoler ce qui, dans la pratique des activités physiques et sportives, influe directement sur la construction sociale d'un individu de ce qui n'est que le reflet d'une construction élaborée (éducation, héritage familial, niveau de vie...). La pratique des activités physiques et sportives concourt à l'apprentissage social de l'individu comme elle est le reflet de son niveau d'intégration. Elle l'aide à se placer dans ce processus et se développe en même temps que ces identifications sociales évoluent. Ce caractère se retrouve au niveau collectif, dans la mesure où la pratique des activités physiques et sportives par les adolescents traduit un de leurs modes d'adaptation et de réaction aux évolutions de nos sociétés.

    Si les pratiques sportives constituent un élément d'équilibre psychologique, physiologique, et de développement de l'homme en général, ils devraient être particulièrement un élément vital des jeunes. Mais que retirent les jeunes de Porto-Novo de leur pratique sportive ?

    Vu les avantages de la pratique sportive pour l'être humain, pourquoi les jeunes béninois particulièrement ceux de la commune de Porto-Novo n'accordent pas une importance aux activités physiques et sportive ? Quelles sont les activités physiques pratiquées par ces jeunes ? Existe-t-il des infrastructures adéquates pour la pratique sportive dans les différentes régions de Porto-Novo ?

    Voilà autant de questions qui nous amènent à diagnostiquer sur la pratique sportive des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire dans notre commune. L'analyse de ces différentes préoccupations explique l'intérêt et les raisons de cette étude.

    METHODOLOGIE

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 18

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 19

    METHODOLOGIE 1- Introduction

    Le champ d'études auquel s'applique ma problématique est très vaste dans la mesure où nous avons simplifié et fait une délimitation afin de prendre en compte que les « Pratiques sportive des jeunes ». Au vu du nombre de travaux de recherche qui ont été déjà effectués en ayant pour thématique la pratique sportive en France et plus précisément auprès des jeunes, nous allons plus concentrer notre étude sur la pratique sportive des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire. D'où le thème provisoire de notre recherche peut être intitulé les pratiques sportives des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire.

    Dans le but de mieux connaître notre terrain d'enquête, nous allons identifier les différents acteurs qui le constituent. Mais sachant que nous ne pouvons pas interroger tous les enseignants d'EPS et tous les élèves de la commune, nous allons cibler trois différents établissements de référence afin de porter notre choix sur toutes les promotions du lycée soit de la seconde en terminale dans chaque établissement. Avec quelques personnages politiques y compris les enseignants d'EPS, nous allons en interroger six.

    Par ailleurs, l'approche méthodologique envisager pour notre recherche aura un aspect quantitatif plutôt que qualitatif. Car en effet, l'enquête principale est une enquête par questionnaire auprès des jeunes scolarisés dans le but de mesurer leurs pratiques physiques et sportives. Cette enquête sera complétée par quelques entretiens auprès des enseignants d'EPS et quelques personnages politiques.

    Pour mener à bien cette étude, un article que j'ai pu étudier au cours de mon cursus et qui a énormément fait sens dans ma réflexion est celui de Bourdieu, Chamboredon, Passeron (1968) intitulé le métier de sociologue. Dans cet article, les auteurs définissent l'enquête par questionnaire comme un mode de collecte des matériaux parmi d'autres. Sa particularité est d'avoir pour seul objectif d'appréhender l'identité sociale des individus pour établir un lien de causalité entre une pratique étudiée et le milieu social. Ensuite, elle permet de rassembler une grande quantité d'informations aussi bien factuelles que subjectives, auprès d'un nombre important d'individus (Isabelle Parizot, 2012). L'intérêt de cette méthode est qu'elle permet de mesurer la fréquence des

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 20

    caractéristiques (situation, comportement, opinions ou attitudes) dans une population donnée et plus loin les relations entre ses caractéristiques.

    Dans mon cas ici, cette méthode se propose d'abord de mesurer la pratique sportive des jeunes de la ville de Porto-Novo. De plus elle nous permettra d'identifier les freins et leviers à cette pratique. Une fois ces données collectés (les caractéristiques socio-démographiques, les pratiques scolaire et extra-scolaire, le temps libre, les moyens de déplacement, l'existence des clubs et association etc....) au sein de la population cible, nous pourrons donc établir les relations entre ses différentes variables.

    L'enquête par entretien dans un deuxième temps nous permettra de recueillir quelques données auprès des enseignants d'EPS et des dirigeants politiques du sport dans ce milieu. Ces données recueillies vont nous permettre d'envisager les perspectives à mettre en oeuvre pour promouvoir les pratiques sportives dans ce milieu.

    L'un des travaux sur lequel nous allons aussi nous appuyer sur le plan méthodologique est celui de Janine Barbot, 2012. Elle définit l'enquête par entretien comme un mode d'investigation ou comme une technique de collecte de données qui contribue au développement de connaissances favorisant des approches qualitatives et interprétatives. L'objectif de l'enquête par entretien est de saisir le sens vrai d'un phénomène complexe et sa réalisation nécessite certains nombres d'éléments comme le but de l'étude, le cadre conceptuel, les questions de recherche et bien d'autres (Geneviève Imbert, 2010). Ce type d'entretien dit semi-directif est caractérisé par un discours dont l'ordre est bien déterminé avec quelques points de repère pour le chercheur. En gros, l'information recueillie est de bonne qualité et prise dans un temps modéré. Ce qui justifie d'ailleurs la nécessité de cette méthode inductive dans notre étude.

    2- Présentation du terrain d'enquête

    Le terrain que j'ai choisi de prendre pour mener ma recherche afin de répondre à ma problématique est la commune de Porto-Novo situé dans le sud du Bénin.

    La commune de Porto-Novo est la capitale située au Sud du Bénin, dans le département de l'Ouémé. Elle couvre une superficie de 52 km2 et représente 4,0 % de la superficie totale du

    département de l'Ouémé (1281 km2) et 0,05% de la superficie du territoire national (114763 km2). Elle est subdivisée en cinq (5) arrondissements et est limitée :

    - Au Nord par la Commune d'Akpro-Missérété, et d`Avrankou, - Au Sud par les Communes de Sèmè-kpodji,

    - À l'Est par la Commune d'Adjarra,

    - À l'Ouest par la Commune des Aguégué.

    Figure 2 : Situation géographique de la commune de Porto-Novo (Source : Archives du
    Ministère du plan et du développement INSAE, 2016).

    Le choix de ce terrain en particulier me semblait pertinent parce que cette commune dispose plusieurs arrondissements qui regroupent les individus provenant de différentes classes sociales. Le fait que cette commune est la capitale du Pays, a pour caractéristique d'être assez pertinent sur le plan social. Certains quartiers de ville qui constituent cette commune sont considérés comme étant assez aisés et d'autres plutôt populaires à la limite d'une zone urbaine ou non. De plus cette commune est caractérisée par une grande diversité ethnique. Ce brassage autour des langues peut être un frein dans la construction sociale des individus.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 21

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 22

    3- Présentation de la population

    a- Méthode quantitative :

    Selon le 4 ème recensement général de la population et de l'habitation (RGPH-4) effectué en 2013, il faut souligner que la population de la commune de Porto-Novo est jeune et active car les jeunes ayant moins de 15 ans représentent une frange importante de la population (40,30%). Toute cette proportion de la jeunesse constitue un facteur de dynamisme pour le développement et en même temps un problème majeur de la société du fait de l'investissement que nécessite sa scolarisation, son accès aux soins de santé et à l'emploi.

    C'est d'ailleurs pourquoi nous nous sommes intéressés à cette population de 12 à 25 ans qui est plus concentrée de nos jours dans les milieux scolaires précisément dans l'enseignement secondaire au lycée. Notons que l'enseignement secondaire dans la commune est assuré par deux (02) lycées que sont les lycées Toffa 1er et Béhanzin et une douzaine de collèges (6éme en Terminale). L'effectif moyen d'élèves formés chaque année est évalué à 20.044 élèves.

    En ce qui concerne le cadre de notre étude, la population sera constituée uniquement des jeunes de la commune de Porto-Novo issues de trois différents établissements scolaires de référence tels que le Lycée Béhanzin, le CEG Koutongbé et le CEG DKP. Nous avons choisi ces établissements parce que ce sont des établissements à statut particulier grâce à leur valeur historique, scientifique et socioculturel. Ces établissements ont été longtemps réservés à une certaine caste avant de s'ouvrir à toutes les classes sociales.

    Etablissements

    Filles

    Garçons

    Total

    KOUTONGBE

    322

    332

    654

    BEHANZIN

    329

    464

    793

    DJEGAN-KPEVI

    353

    309

    662

    Total

    1004

    1105

    2109

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 23

    Pour la méthode d'échantillonnage, nous allons utiliser l'échantillon non probabiliste car le questionnaire sera administré à tous les jeunes de seconde en terminale dans chaque établissement.

    Taille de l'échantillon :

    Afin de déterminer la taille de l'échantillon nécessaire pour notre étude, nous avons utilisé le site https://fr.checkmarket.com/calculateur-taille-echantillon/. Avec une population totale de 2109, nous avons décidé d'avoir un niveau de confiance de 95%. Le nombre de répondants requis pour notre échantillon est de 994, ce qui nous a permis d'avoir une marge d'erreur de 2,26%. En utilisant ces paramètres, nous avons pu garantir que les résultats de notre étude seraient fiables et représentatifs de la population étudiée. Il est important de déterminer la taille de l'échantillon correcte pour éviter les biais et les conclusions erronées basées sur un échantillon non représentatif.

    b- Méthode qualitative :

    En termes des pratiques sportives, il semble intéressant de parler avec tous les professionnels faisant partie du secteur sportif. On parle ici, des professionnels du sport ainsi que les acteurs politiques. Malheureusement il n'aura pas été possible de prendre contact avec tous les professionnels du sport de la zone d'étude. Ainsi nous avons effectué six entretiens semi-directif dans le cadre de notre étude.

    Acteur

    Rôle

    Prénom

    Acteur 1

    Enseignant d'EPS

    Elie

    Acteur 2

    Enseignant d'EPS

    Pamelo

    Acteur 3

    Enseignant d'EPS

    Léon

    Acteur politique 1

    Responsable chargé de la promotion et du
    développement des APS à la DDS

    Mélain

    Acteur politique 2

    Chef du Service des Sports à la DDS

    Germain

    Acteur politique 3

    Responsable chargé de projet sportif au MS

    Achille

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 24

    4- Présentation de l'outil d'enquête

    Les trois outils d'enquête sont accessibles dans l'annexe.

    N°1 : Questionnaire destiné aux élèves

    (Lien : http://193.50.159.112/pratiquesporti_15gt/Formulaire.html)

    N°2 : Grille d'entretien pour les enseignants d'EPS

    N°3 : Grille d'entretien pour les acteurs politiques du sport

    5- Réalisation concrète de l'enquête

    Lors de la réalisation de l'enquête j'ai eu plusieurs difficultés.

    La première était l'accès au terrain, il m'a été difficile d'être présent sur le terrain vu les contraintes du temps académique. Par ailleurs, une fois mon questionnaire rédigé, je l'ai mise en ligne. Ce qui veut dire que les élèves peuvent répondre aux questions à travers un smartphone, un ordinateur ou une tablette grâce à l'internet. Mais malheureusement pour moi que tous les élèves ne peuvent pas disposer de ces matériels électroniques avec internet pour répondre aux questionnaires. Le pire est que dans les établissements, l'utilisation des téléphones portables est interdite par le ministère de l'éducation nationale. Vu cela, je suis passé à l'ancienne méthode qui s'agit d'imprimer les questionnaires en version papier pour permettre aux apprenants de répondre par écrit.

    À cet effet, j'ai engagé une équipe dynamique de 3 personnes dont un enseignant d'EPS et deux étudiants. L'objectif de l'équipe engagée est de faire passer le questionnaire aux apprenants pour qu'ils le remplissent dans de bonnes conditions et récupérer quelques images lors du remplissage. Après une explication du protocole de collecte de données sur le terrain aux membres de l'équipe, j'ai décidé de réaliser une pré-enquête. Elle m'a permis de tester mon questionnaire auprès d'un petit groupe d'apprenant et de trouver la meilleure solution pour administrer ce questionnaire. Après administration de ces questionnaires grâce à l'équipe engagée, j'ai apporté des corrections nécessaires pour une recueillent des données de qualité.

    En ce qui concerne l'enquête proprement dite, j'ai fait un rappel d'objectif à l'équipe de collecte de données puis ensemble nous avons déterminé le temps d'administration des questionnaires dans chaque établissement. Au regard des réalités du terrain, c'est-à-dire la procédure administrative à effectuer en premier lieu auprès des chefs d'établissements et des censeurs pour avoir l'autorisation

    d'accès aux apprenants et à leur l'emploi du temps, nous avons décidé de passer 3 jours au sein d'un établissement. Ce qui fait 10 jours au total dont une journée décernée pour arrangement et emballage des questionnaires récupérer. Rappelons que ma discussion avec l'équipe de collecte de données quantitatives tout au long de l'enquête a été via téléphone portable.

    6- Protocole de collecte de donnée sur le terrain

    Objectif

    - Fait passer le questionnaire aux apprenants pour qu'ils le

    remplissent dans de bonnes conditions et récupérer quelques images lors du remplissage.

    Matériels

    - Le questionnaire en papier

    - Des enveloppes pour emballage après remplissage

    - Clé USB pour garder les photos

    - Agrafeuse

    Etablissement cible

    - Lycée Béhanzin

    - CEG Djégan-kpèvi (DKP)

    - CEG Koutongbé

    Population cible

    - Tous les élèves de la seconde en terminale de chaque

    établissement.

    Photographie

    - Créer un fichier pour chaque établissement

    - Prendre des photos du portail de chaque établissement

    - Prendre des photos lors du remplissage par les apprenants

    - Faire une petite vidéo de 4 à 5 min lors de la présentation du

    questionnaire par le directeur de l'enquête aux apprenants.

    Lieu du passage des
    questionnaires

    - Fait passer les questionnaires dans les salles de classe mais

    aussi lors des pratiques d'EPS.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 25

    Temps

    - 3 jours par établissement et une journée d'emballage. Soit 10

    jours de collecte de données.

    Financement

    - Directeur de l'enquête : 30000f

    - Adjoints (pour les prises de photos et autres) : 15000f

    - Déplacement : 5000f

    Afin de prendre contact avec les acteurs politiques, nous passons tout d'abord par leur numéro téléphone et/ou boîte mail. Sur ce nous leur expliquons notre projet de recherche et ensuite la démarche dans laquelle on se trouve. Une fois en contact avec l'acteur, on cherche à obtenir un rendez-vous d'entretien selon sa disponibilité. Le rendez-vous étant obtenu c'est-à-dire le jour et l'heure à laquelle va tenir l'entretien, on tient à rappeler les critères d'éthique dans le cadre de la recherche. Le but est d'assurer une bonne communication via les appels téléphoniques pour permettre de récupérer une information de qualité, afin d'étudier les perspectives à mettre en oeuvre pour le développement et la promotion des pratiques sportives.

    7- Mode de traitement des données

    Les questionnaires de notre enquête de terrain une fois récupérés ont été énumérés, puis les données recueillies sont introduites dans le logiciel Modalisa qui m'a permis d'obtenir les tableaux et les graphiques selon les différentes variables et les croisements entre ces variables.

    En ce qui concerne les entretiens, je me suis appuyée sur la retranscription des entretiens que j'ai pu réaliser. Puis j'ai réalisé un tableau d'analyse sous la forme d'un tableau Excel. Dans lequel j'ai pu mettre chaque thématique qui ressortait de mes retranscriptions et que j'avais préalablement choisie pour ma grille d'entretien. J'ai ensuite reporté chacun des verbatim des personnes interrogées.

    Cela m'a permis de faire une analyse approfondir sur l'aspect pratique qui ressort des données quantitatives et l'aspect théorique qui ressort des données qualitatives. C'est d'ailleurs en ce sens que les entretiens m'ont permis de construire des propos sérieux et vérifiés.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 26

    PRESENTATION, ANALYSE

    ET INTERPRETATION DES

    RESULTATS

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 27

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 28

    PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    CHAPITRE I : PROFIL SOCIAL DES JEUNES INTERROGES Tableau I : Répartition des sujets par sexe

    Genre Effectifs Fréquence

    Un homme 309 52,0%

    Une femme 285 48,0%

    Total 594 100%

    Le tableau I montre que sur les 594 jeunes du lycée interrogés, 309 sont des hommes, ce qui représente 52,0 % de l'échantillon, tandis que 285 sont des femmes, soit 48,0 % de l'échantillon. Le total des effectifs est de 594 personnes, ce qui est également représentatif de 100 % de l'échantillon.

    Tableau II : Répartition des sujets selon l'âge.

    Ages des jeunes Effectifs Fréquence

    15-18 ans 393 68,3%

    18-22 ans 175 30,4%

    23-25 ans 7 1,2%

    Total 575 100%

    Il ressort de ce tableau que la plupart des jeunes de l'échantillon, soit 393 sur 575, soit 68,3 %, ont entre 15 et 18 ans. La deuxième catégorie d'âge est de 19 à 22 ans, qui comprend 175 jeunes, soit 30,4 % de l'échantillon. Enfin, la catégorie d'âge la plus âgée, soit 23 à 25 ans, ne représente que 1,2 % de l'échantillon, avec seulement 7 jeunes. En somme, la majorité des jeunes interrogés ont entre 15 et 18 ans, tandis que la proportion de jeunes dans les autres groupes d'âge est beaucoup plus faible. La moyenne d'âge dans notre échantillon est 18 ans.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 29

    Tableau III : Répartition des sujets selon leur milieu d'habitation.

    Quartier d'habitation Effectifs Fréquence

    Quartier avec lycée 397 68,4%

    Quartier sans lycée 183 31,6%

    Total 580 100%

    L'analyse de ce tableau révèle que 68,4% des jeunes résident dans un quartier où il y a un lycée, tandis que 31,6% résident dans un quartier sans lycée. Cela suggère que la majorité des jeunes interrogés ont accès à un lycée dans leur quartier de résidence.

    Tableau IV : Répartition des sujets selon la catégorie socio-professionnelle des parents.

    CSP des parents

    Effectifs

    Fréquence

    Agriculteur exploitant

    196

    33,1 %

    Artisan, commerçant ou assimilé, chef d'entreprise de 10 salariés ou plus

    161

    27,2 %

    Cadres, professions libérales, professions intellectuelles supérieures

    34

    5,7 %

    Professions intermédiaires, professeurs des écoles, instituteurs, techniciens

    59

    10,0 %

    Contremaîtres, agents de maîtrise, clergé

    3

    0,5 %

    Employés, agents de service de la fonction publique, personnels de service

    54

    9,1 %

    Ouvrier, chauffeurs

    74

    12,5 %

    Hommes au foyer

    5

    0,8 %

    Autres inactifs

    2

    0,3 %

    Ne sait pas

    2

    0,3 %

    Refus

    1

    0,2 %

    Total

    591

    99,8 %

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 30

    On constate de ce tableau que la profession la plus représentée est celle des agriculteurs exploitants, qui représentent 33,1% des parents. Viennent ensuite les artisans, commerçants ou assimilés, chefs d'entreprise de 10 salariés ou plus, avec une fréquence de 27,2%. Les cadres, professions libérales et intellectuelles supérieures représentent une faible proportion des parents, seulement 5,7%. Les professions intermédiaires, les professeurs des écoles, les instituteurs et les techniciens représentent 10%. Les employés, agents de service de la fonction publique et les personnels de service représentent 9,1% des parents. Les ouvriers et les chauffeurs représentent 12,5%. Les hommes au foyer et les autres inactifs ont une faible représentation.

    Tableau V : Répartition des sujets selon le revenu mensuel des parents.

    Revenus des parents

    Effectifs

    Fréquence

    Moins de 200 000 FCFA

    437

    74,1 %

    Entre 200 001 et 400 000 FCFA

    108

    18,3 %

    Entre 400 001 et 600 000 FCFA

    29

    4,9 %

    Plus de 600 000 FCFA

    16

    2,7 %

    Total

    590

    100,0 %

    Le tableau ci-dessus révèle que la catégorie de revenus la plus fréquente est celle des moins de 200 000 FCFA, qui représente 74,1 % de l'échantillon. Cela signifie que la plupart des parents des jeunes ont un revenu inférieur à 200 000 FCFA. La deuxième catégorie de revenus la plus représentée est celle des revenus entre 200 001 et 400 000 FCFA, avec une fréquence de 18,3 %. La catégorie de revenus suivante, entre 400 001 et 600 000 FCFA, représente seulement 4,9 % de l'échantillon, tandis que la catégorie de revenus la plus élevés, plus de 600 000 FCFA, ne représente que 2,7 % de l'échantillon.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 31

    CHAPITRE II : LES PRATIQUES PHYSIQUES ET SPORTIVES : PANORAMA

    GENERAL

    Ø Engouement pour les activités physiques et sportives

    L'analyse des taux d'activités physiques et sportives des jeunes du lycée de la ville de Porto-Novo obtenus lors de notre enquête révèle tout d'abord un grand enthousiasme à l'égard de la pratique sportive. Les données montrent que 95,8 % des jeunes déclarent avoir pratiquer une activité physique et sportive en dehors des cours obligatoires d'éducation physique et sportive (EPS), tandis que 4,2 %, ne pratiquent pas de sport en dehors des cours d'EPS. Cela indique un fort engouement des jeunes pour la pratique sportive, avec une grande majorité des répondants affirmant pratiquer un sport au cours des douze derniers mois. Ce résultat confirme le rapport de l'INSEP (2010) en France, qui démontre que la pratique sportive reste un indicateur de la jeunesse, même avec les différentes affiliations qui se produisent à l'adolescence.

    Parmi les jeunes qui pratiquent une activité physique et sportive en dehors des cours d'EPS, 74% ont une pratique régulière c'est-à-dire une fois par semaine. Ceux qui ont une pratique intensive (plus d'une fois par semaine) représentent 15,7% de la population de référence. En somme la pratique sportive est très répandue chez les jeunes interrogés, avec une majorité de jeunes pratiquant un sport au moins une fois par semaine.

    APS

    Total! répondants

    Autres

    Badminton

    Marche ! Randonnée

    Fitness

    Judo

    Pétanque

    Gymnastique

    Handball

    Volleyball

    Basketball

    Football

    Athlétisme

    0 100 200 300 400 500 600 700

    Graphique 1 : Les différentes activités physiques et sportives (APS) pratiquées par les répondants.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 32

    Les données du graphique indiquent que les répondants ont pu déclarer plusieurs APS. On peut observer que le football est l'APS la plus pratiquée avec 424 répondants, soit 71,4% de la population de référence. La gymnastique et le basketball suivent avec respectivement 45,3% et 29,3% répondants. Les autres APS telles que l'athlétisme, le volleyball, le handball, la marche/randonnée, le fitness, le judo et la pétanque sont pratiquées par moins de 20% des répondants. Il est donc important de savoir que les préférences sportives des jeunes du lycée de la ville de Porto-Novo sont le football en tête des choix, suivi par la gymnastique et le basketball.

    Tableau VI : Déclaration de pratique d'une APS selon le genre

    Un homme Une femme Total

    Oui 52,9 47,1 100,0

    Non 31,7 68,3 100,0

    Total 52,0 48,0 100,0

    En analysant ce tableau, on peut remarquer que les hommes pratiquent plus souvent une activité physique et sportive que les femmes, avec 52,9% des hommes contre seulement 47,1% des femmes. On observe donc une différence significative entre les genres en termes de pratique sportive, avec une proportion plus élevée d'hommes pratiquant un sport contre une proportion faible de femmes. Selon Catherine Louveau (2006), il est observé qu'un grand nombre de filles arrêtent de pratiquer le sport entre l'âge de 12 et 14 ans. Elles ont fréquemment intériorisé l'idée que le sport n'était pas destiné aux filles. Par conséquent, il est évident que le genre continue d'avoir une influence significative sur les choix liés à la pratique sportive, artistique et culturelle.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 33

    Graphique 2 : Déclaration de pratique d'une APS selon l'âge

    APS selon l'âge

    70 60 50 40

     
     

    64,4

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    30

     
     
     
     

    30

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    20

    10

    0

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    0,5

     

    1,2

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    15-18 ans 19-22 ans 23-25 ans

    Oui Non

    Parmi les jeunes lycéens et lycéennes qui ont déclaré avoir pratiquer une activité physique et sportive en dehors des cours d'EPS, 64,4 % sont âgés de 15 à 18 ans, 30 % sont âgés de 19 à 22 ans et seulement 1,2 % sont âgés de 23 à 25 ans. On constate donc que la pratique sportive diminue avec l'âge des répondants, avec les taux les plus élevés chez les 15-18 ans et les taux les plus bas chez les 23-25 ans. Les conclusions de cette étude confirment les résultats obtenus par Lavenu (2001), qui démontrent que les jeunes, à partir de la fin de l'adolescence jusqu'à l'âge adulte, réduisent leur participation aux activités de loisirs collectives au profit d'activités individuelles ou solitaires. Ainsi, on constate qu'avec l'âge, le niveau de pratique sportive diminue chez les enfants et les jeunes.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 34

    Graphique 3 : Déclaration de pratique d'une APS selon le milieu d'habitation

    APS selon le milieu d'habitation

    Quartier sans lycée

    Quartier avec lycée

    1,4

    30,3

    3

    65,4

    0 10 20 30 40 50 60 70

    Non Oui

    On peut noter que parmi les personnes vivant dans des quartiers avec lycée, 65,4% pratiquent un sport, tandis que parmi les personnes vivant dans des quartiers sans lycée, seulement 30,3% pratiquent un sport. En somme, on peut conclure que le milieu d'habitation influence la pratique sportive car on observe une forte différence dans la proportion de personnes pratiquant un sport entre les quartiers avec et sans lycée. Ce résultat corrobore l'étude de Mignon & Truchot (2002) selon laquelle les deux tiers des adolescents âgés de 12 à 17 ans qui pratiquent un sport en dehors des cours d'éducation physique sont fortement influencés par des facteurs sociaux. Le milieu social auquel ils appartiennent ainsi que le lieu de résidence de leur famille influencent leurs choix de pratique sportive.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 35

    Tableau VII : Déclaration de pratique d'une APS selon la catégorie socio-professionnelle des parents.

     

    Oui Non

    Total

    Agriculteur exploitant

    Artisan, commerçant ou assimilé, chef d'entreprise de 10 salariés ou plus

    Cadres, professions libérales, professions intellectuelles supérieures

    Professions intermédiaires, professeurs des écoles, instituteurs, techniciens

    Contremaîtres, agents de maîtrise, clergé

    Employés, agents de service de la fonction publique, personnels de service

    Ouvrier, chauffeurs Hommes au foyer Autres inactifs

    Ne sait pas

    Refus

    Total

    32,8

    0,3

    1,4

    0,2

    0,3

    33,1

    27,2

    5,9

    10,0

    0,5

    9,1

    12,5 0,8 0,3 0,3 0,2

    100,0

     
     
     
     
     
     

    En termes de pratique sportive, 32,8% des jeunes qui pratique une APS en dehors des cours d'EPS ont des parents agriculteurs exploitants et 25,8% ont des parents artisans, commerçants ou assimilés, chef d'entreprise de 10 salariés ou plus. Par contre les jeunes dont les parents sont des cadres professionnels intellectuelles supérieures, de professions intermédiaires, professeurs des écoles, instituteurs, pratiquent moins de sport soit respectivement 5,7% et 9,6%. On peut donc conclure que plus les jeunes ont des parents cadres, exerçant des professions intellectuelles supérieures ou étant des enseignants, moins ils pratiquent d'activités physiques et sportives en tant que loisir. Ainsi, la propension des jeunes à s'engager dans la pratique sportive n'est pas définitivement établie, mais dépend principalement de l'éducation dispensée par les parents ou de la position sociale qu'ils occupent, comme l'a souligné Claude Lafabrègue (2001). Le niveau de diplôme des parents constitue également un facteur décisif influençant la participation sportive des jeunes.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 36

    Graphique 4 : Déclaration de pratique d'une APS selon le revenu des parents

    A travers ce graphique, on peut noter que 70% des jeunes pratiquants une APS en dehors des cours d'EPS ont des parents dont le revenu mensuel est inférieur à 200 000 FCFA. Les autres catégories de revenus des parents ont des proportions de jeunes pratiquants sportifs plus faibles, allant de 18,1% pour la catégorie entre 200 001 et 400 000 FCFA, à 2,7% pour les catégories au-dessus de 400 001 FCFA. Ainsi les jeunes interrogés dont les parents ont des revenus inférieurs à 200 000 FCFA sont les plus représentatifs de la population de référence. En somme, on peut conclure que plus le revenu des parents est faible, plus la pratique sportives des jeunes interrogés augmente. Ce résultat vient corroborer les conclusions de l'étude menée par Vignal et al. (2009) au Cameroun, démontrant que la pratique sportive des habitants de la région du centre est principalement liée au niveau de revenu.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 37

    Tableau VIII : Les activités physiques et sportives où les femmes et les hommes sont les plus représentés.

    Un homme Une femme

    Total

    Athlétisme 3,1 2,3

    5,4

    Football

    19,9

    9,8

    29,7

    Basketball 6,6 5,6

    12,1

    Volleyball 3,9 4,4

    8,3

    Handball 2,7

    4,5

    7,1

    Gymnastique 8,5

    10,5

    18,9

    Pétanque 0,5 0,1

    0,6

    Judo

    1,5

    0,5

    2,0

    Fitness 2,2 2,8

    5,0

    Marche / Randonnée 3,4

    6,8

    10,3

    Badminton 0,1

    0,1

    Autres 0,1 0,1

    0,1

    Total 52,4 47,6

    100,0

     

    En examinant le tableau, on peut voir que les APS les plus pratiqué par les hommes sont le football avec 19,9% et le judo avec 1,5%. Par contre les femmes pratiquent plus la Gymnastique soit 10,8 %, la marche/randonnée et le handball avec des proportions respective de 6,8% et 4,5%. Le sport le moins pratiqué est le badminton avec seulement 2 pratiquants au total. Ajoutons aussi que le nombre de pratiquants masculins est supérieur au nombre de pratiquantes féminines pour tous les sports, à l'exception de la gymnastique et de la marche/randonnée. On en déduire donc que les garçons sont plus dirigés vers les sports collectifs comme le football et les sports de combat tandis que les femmes sont plus dirigées vers les sports individuels comme la gymnastique et la marche. Ce constat est cohérent avec les résultats d'une enquête réalisée en 2010 par le ministère responsable des Sports et l'Institut National du Sport et de l'Expertise (INSEP) en France. Cette enquête révèle que la danse, la gymnastique et l'équitation sont des activités largement pratiquées par les femmes (plus de 70 % de femmes parmi les participants). En revanche, le rugby, le football, la pêche et la chasse sont des activités majoritairement masculines (plus de 80 % d'hommes parmi les participants).

    Tableau IX : Lieu de pratique des APS des répondants

     

    Effectifs Fréquence

    Dans une installation sportive : école, stade, gymnase, fitness

    252

    42,57 %

    En ville : dans un parc, un jardin public, une rue

    239

    40,37 %

    En milieu naturel : dans une forêt, sur un lac, à la montagne

    53

    8,95 %

    A votre domicile, ou au domicile d'une personne

    41

    6,93 %

    Autres (Préciser)

    7

    1,18 %

    Total

    592

    100,00 %

     

    On peut observer que la majorité des jeunes interrogés soit 42,6% pratiquent les APS dans une installation sportive telle que les installations sportives d'un établissement scolaire, d'un stade, ou d'un gymnase. En deuxième position, 40,4% de jeunes pratiquent les APS dans un parc, un jardin public ou dans la rue. Les jeunes pratiquant une APS en milieu naturel, comme dans une forêt, sur un lac ou à la montagne, représentent une proportion plus faible soit 9% de l'échantillon. Il est également intéressant de noter que seulement 6,9% des jeunes pratiquent les APS à domicile ou chez une autre personne, tandis que 1,2% pratiquent dans d'autres lieux non précisés. En résumé, les installations sportives des établissements scolaires sont les lieux de pratique les plus populaires pour les activités sportives, suivis par les espaces verts en ville. Cela confirme les résultats d'Akouété (2012), qui met en évidence l'existence d'infrastructures sportives au Bénin, mais qui sont principalement privilégiées pour le sport de performance plutôt que pour le sport de loisir.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 38

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 39

    Graphique 5 : Pratique d'une APS en association

    Parmi les jeunes qui pratiquent une activité physique et sportive en dehors des cours d'EPS, 80,4% ne sont pas membres d'un club ou d'une association sportive, tandis que seulement 15,3% sont membres. Cela montre que la majorité des pratiques sportives des jeunes interrogés ne sont pas encadré.

    Tableau X : Période de pratique d'une APS des répondants

     

    Effectifs Fréquence

    Tout au long de l'année, à la fois durant vos vacances et hors période de vacances

    381

    64,6 %

    Uniquement pendant les cours d'EPS

    195

    33,1 %

    Seulement pendant vos vacances

    14

    2,4 %

    Total

    590

    100,0 %

     

    On peut observer que la grande majorité des jeunes interrogés soit 64,6% de la population de référence pratiquent une activité physique et sportive tout au long de l'année, à la fois pendant les vacances et hors période de vacances. Ensuite, les jeunes pratiquant uniquement pendant les cours d'éducation physique et sportive (EPS) représentent 33,1% de l'échantillon. Seulement 2,4% des jeunes pratiquent une activité physique et sportive uniquement pendant leurs vacances. En conclusion, on note que la grande majorité des jeunes pratiquent une activité physique et sportive tout au long de l'année, et que l'EPS est également un facteur important pour la pratique.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 40

    Graphique 6 : Nature de la pratique des répondants

    Ce graphe présente la répartition de la pratique des répondants en termes de loisirs et de compétition. Les données indiquent que 86,50% des jeunes pratiquent leur activité physique ou sportive en loisirs, tandis que 13,50% la pratiquent en compétition. Cela suggère que la plupart des jeunes pratiquent leur activité physique ou sportive pour le plaisir ou pour maintenir leur santé, plutôt que dans un but compétitif. On note donc que la majorité des jeunes interrogés ont une pratique sportive dirigé vers le loisir que la compétition.

    Ø Nature de la pratique et la catégorie socio-professionnelle des parents

    Il est intéressant de voir la corrélation entre la profession des parents et la nature de la pratique sportive des jeunes de la ville de Porto-Novo. Sur ce, les jeunes dont les parents sont agriculteurs exploitants, artisans, commerçants ou assimilés sont plus enclins à pratiquer des activités physiques ou sportives à des fins de loisirs. En revanche, les jeunes dont la pratique sportive est orientée vers la compétition ont des parents cadres, exerçant des professions intellectuelles supérieures ou étant enseignants. Selon Muller (2005), on observe une corrélation entre un niveau de diplôme élevé des parents et la participation des jeunes à des activités physiques et sportives à des fins compétitives. En d'autres termes, plus les parents ont un niveau de diplôme élevé, plus les jeunes sont susceptibles de s'engager dans des activités physiques et sportives orientées vers la compétition.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 41

    Ces observations soulèvent des questions sur les facteurs qui influencent les choix et les motivations des jeunes en matière de pratique sportive. La profession des parents joue un rôle dans la disponibilité des ressources, des opportunités et de l'encadrement pour la pratique sportive. Les jeunes issus de milieux professionnels plus favorisés peuvent avoir un accès plus facile aux infrastructures sportives, aux entraîneurs spécialisés et à un soutien financier pour participer à des compétitions (INSEP, 2010).

    En conclusion, cela souligne l'importance de prendre en compte les inégalités socio-économiques dans l'accès aux activités sportives et la nécessité de promouvoir des opportunités équitables pour tous les jeunes, indépendamment de leur milieu familial.

    Tableau XI : Licences sportives délivrées par fédération

     

    Effectifs

    Fréquence

    Oui

    41

    7,2 %

    Non

    528

    92,8 %

    Total

    569

    100,0 %

    Le tableau présente le nombre de jeunes répondants ayant obtenu une licence sportive délivrée par la fédération. Sur un total de 569 répondants, 7,2% jeunes ont déclaré avoir obtenu une licence, tandis que la grande majorité de 92,8% (soit 528 répondants) n'ont pas obtenu de licence. Ces résultats suggèrent que la plupart des jeunes ne pratiquent pas d'activité physique ou sportive nécessitant une licence délivrée par la fédération. Cela peut être dû à différents facteurs tels que le coût élevé d'une licence ou l'absence d'intérêt pour la pratique en compétition.

    Il est important de noter que le faible taux de licence présent au sein de notre population de référence justifie le faite que leur pratique physique et sportive est plus dirigée vers le loisir que la compétition.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 42

    CHAPITRE III : LES MOTIVATIONS DE PRATIQUE

    La pratique physique ou sportive peut avoir de nombreux avantages pour les jeunes, tels que l'amélioration de la santé physique et mentale, la socialisation et le développement de compétences sociales et la réduction du stress. Cependant, pour maintenir une pratique régulière, il est essentiel de comprendre les facteurs qui motivent les jeunes à participer à des activités sportives ou physiques. Dans cette optique, de nombreuses études ont examiné les motivations de la pratique physique ou sportive chez les jeunes, afin de mieux comprendre ce qui les pousse à s'engager dans une activité sportive ou physique.

    Graphique 7 : Relation de Pratique d'une APS

    Relation de pratique

    88,60%

    30,00%

    90,00%

    80,00%

    70,00%

    60,00%

    50,00%

    40,00%

    20,00%

    10,00%

    0,00%

    10,20%

    0,50% 0,50%

    47,10%

    13,90%

    Avec des En famille Avec Seul Entre amis En

    camarades d'autres association

    de classe personnes sportive

    Le graphique présente la relation de pratique sportive des jeunes selon différentes catégories. La pratique sportive avec des camarades de classe est la relation la plus fréquente, avec 88,60% des jeunes indiquant cette modalité. Cela suggère que les jeunes sont souvent engagés dans des activités sportives avec leurs pairs à l'école. La pratique sportive entre amis est indiquée par 47,10% des jeunes. Cela met en évidence l'importance des relations amicales dans la participation sportive des jeunes, suggérant que les amis jouent un rôle clé dans la motivation et l'engagement des jeunes dans des activités sportives. L'engagement dans une association sportive représente 13,90% des réponses.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 43

    Cela suggère que certains jeunes choisissent de s'impliquer dans des clubs ou des organisations sportives pour pratiquer leur activité physique préférée. On peut en conclure que les jeunes s'engagent principalement dans la pratique sportive avec une forte participation de leurs camarades de classe et de leurs amis. Bien que les activités sportives en famille et au sein d'associations sportives soient également présentes, elles sont moins fréquentes.

    Tableau XII : Motivation de pratique d'APS des répondants

     
     
     
     

    Effectifs Fréquence

    La gagne, la compétition, la performance

     

    79 4,9

    %

    La santé

     

    560

    35,0

    %

    Le contact avec la nature

     

    13 0,8

    %

    Le plaisir d'être avec mes proches

     

    249

    15,6

    %

    Le risque

     
     
     

    Les sensations

     
     
     

    L'exercice, l'entretien physique

     

    268

    16,7

    %

    La détente

     

    8 0,5

    %

    L'amélioration de mes performance

     

    60 3,7

    %

    La dépense physique

     

    39 2,4

    %

    Le plaisir, l'amusement

     

    297

    18,6

    %

    L'engagement physique

     

    7 0,4

    %

    Être bien dans ma peau

     

    21 1,3

    %

    Autres raisons de pratique

     
     
     

    Total/ réponses

    1

    601 100,0

    %

    Le tableau présente les raisons pour lesquelles les jeunes pratiquent une activité physique. La raison la plus fréquente pour pratiquer une activité physique est la santé, soit 35,0 % de la population de référence. La deuxième raison la plus fréquente est le plaisir d'être avec ses proches, soit 15,6 %. La troisième raison la plus fréquente pour pratiquer une activité physique est le plaisir et l'amusement, avec un pourcentage de 18,6 % de toutes les réponses.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 44

    En résumé, les raisons les plus fréquentes de pratiquer une activité physique sont liées à la santé, au plaisir de passer du temps avec ses proches, ainsi qu'à l'amusement et au plaisir en général. Ce résultat est en accord avec les conclusions de l'étude menée par Choquet (2001), qui démontre que les raisons évoquées par les jeunes en faveur de la pratique sportive sont en partie similaires : le plaisir, les rencontres et la préservation de la santé.

    Graphique 8 : Influence de la sportivité des parents ou des tuteurs sur la motivation des pratiquants et des non-pratiquants d'une APS.

    Le graphe présente les résultats sur l'influence de la sportivité des parents ou des tuteurs sur la motivation des pratiquants et des non-pratiquants d'une activité physique ou sportive. Les résultats indiquent que parmi les répondants dont les parents pratiquent une activité physique ou sportive, 6,5% se sentent motivés à pratiquer également, tandis que seulement 1% ne se sentent pas motivés. En revanche, parmi les répondants dont les parents ne pratiquent pas d'activité physique ou sportive, 89,2% se sentent motivés à pratiquer une activité physique ou sportive, tandis que 3,3% ne se sentent pas motivés. Ainsi, on peut tirer la conclusion que plus les parents sont engagés dans une activité physique et sportive, plus la pratique sportive des jeunes augmente.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 45

    Cette observation est corroborée par les travaux de Claude Lafabrègue (2001), qui démontre que le niveau sportif et de diplôme des parents constituent également un facteur déterminant influençant

    la participation sportive des jeunes.

    Tableau XIII : Les raisons de démotivation pour les APS

     
     
     

    Fréquence

    Je suis bloqué(e) par les préjugés sur le sport

    3,6

    %

    Je ne sais pas quel sport ou quelle activité physique choisir

    2,7

    %

    Le fonctionnement des clubs/association est trop rigide

     
     

    Les activités proposées sont trop inadaptées pour mon niveau sportif

    7,2

    %

    J'ai des contraintes professionnelles/scolaires

    27,0

    %

    J'ai abandonné à cause d'une blessure

     
     

    Ça m'ennuie

    0,9

    %

    Le coût de l'inscription est trop élevé

    0,9

    %

    Le cout des équipements est trop élevé

    0,9

    %

    Les installations sportives ne sont pas proches ou accessibles

    48,6

    %

    Mes parents ne sont pas d'accord

    7,2

    %

    Pour d'autres raisons

    0,9

    %

    Total/ réponses

    100,0

    %

    Le tableau montre que les jeunes peuvent être démotivés à pratiquer une activité physique ou sportive pour différentes raisons. Les contraintes professionnelles ou scolaires sont la raison la plus fréquente, suivies de près par l'inaccessibilité des installations sportives. Les raisons telles que les préjugés sur le sport, l'indécision quant au choix de l'activité ou la rigidité des clubs/associations sont moins fréquentes.

    Cette analyse montre que les jeunes peuvent rencontrer différents obstacles pour pratiquer une activité physique ou sportive, ce qui souligne l'importance de prendre en compte les besoins et les contraintes individuelles de chaque jeune (Mignon, Truchot, 2002). Il est également crucial d'assurer un accès facile aux installations sportives pour encourager la pratique régulière d'activités physiques et sportives. En outre, les clubs et associations devraient travailler à être plus flexibles

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 46

    pour répondre aux besoins individuels des jeunes, plutôt que d'avoir un fonctionnement rigide qui peut décourager les jeunes.

    En résumé, pour promouvoir la pratique d'activités physiques et sportives chez les jeunes, il est essentiel de prendre en considération à la fois les besoins individuels et les contraintes sociales. Les recherches menées par Olivier David (2010) confirment que se libérer des contraintes sociales, qu'elles soient liées au travail, à l'école, à la famille ou à d'autres institutions, favorise l'engagement des jeunes dans la pratique sportive.

    Tableau XIV : Raison de l'augmentation de la pratique sportive

     
     

    Fréquence

     

    J'ai plus de temps libre

    35,8

    %

     

    J'ai plus accès aux infrastructures sportives 0,8

    %

    J'ai plus de matériel 0,1

    %

    J'ai un encadreur ou un moniteur 0,8

    %

    J'ai envie de découvrir d'autres APS

    62,5

    %

     

    Autres raisons 0,1

    %

    Total/ réponses 100,0

    %

     

    Le tableau présente les raisons de l'augmentation de la pratique sportive parmi les jeunes répondants. Les résultats montrent que la principale raison de l'augmentation de la pratique sportive chez les jeunes est l'envie de découvrir d'autres activités physiques et sportives, avec un pourcentage élevé de 62,5%. Cela suggère que les jeunes de Porto-Novo sont motivés à explorer de nouvelles formes d'activités physiques et sportives, peut-être pour diversifier leurs expériences, découvrir de nouveaux défis ou simplement par curiosité.

    En ce qui concerne les autres raisons, une proportion significative de répondants (35,8%) indique qu'ils ont plus de temps libre, ce qui peut être attribué à des facteurs tels que des changements dans leur emploi du temps, des vacances ou des périodes de congé. En revanche, une petite partie des répondants mentionne avoir un accès amélioré aux infrastructures sportives (0,8%) ou disposer de plus de matériel (0,1%), ce qui peut faciliter leur engagement dans des activités physiques et sportives.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 47

    En conclusion, les résultats indiquent que l'envie de découvrir de nouvelles activités physiques et sportives est la principale raison qui motive les jeunes à pratiquer davantage. Cela souligne l'importance de proposer une variété d'activités et de programmes sportifs pour répondre à leur intérêt croissant pour l'exploration et la diversité dans leurs pratiques. De plus, l'identification du temps libre disponible comme un facteur de motivation souligne l'importance de créer des opportunités et des aménagements adaptés pour permettre aux jeunes de s'engager davantage dans des activités physiques et sportives.

    CHAPITRE IV : POLITIQUE SPORTIVE

    La politique sportive nationale se structure autour de quatre domaines d'action : le développement du sport pour tous, en particulier en direction des publics les plus éloignés de la pratique sportive, notamment par la politique éducative et sociale de la pratique sportive (Callède, 2002). Cette politique envers la jeunesse de la ville de Porto-Novo représente une composante essentielle de l'engagement des autorités locales en faveur du développement physique, social et mental des jeunes. Elle met l'accent sur la promotion de la pratique sportive chez les jeunes en tant que moyen de favoriser leur bien-être, leur épanouissement personnel et leur intégration sociale. En reconnaissant l'importance du sport comme outil éducatif (Besson, 2015), la politique sportive nationale de Porto-Novo vise à fournir des opportunités d'accès équitable à des activités sportives de qualité, à encourager la découverte de nouveaux sports, et à promouvoir des valeurs de fair-play, de respect et d'esprit d'équipe. Notre résultat va mettre en lumière l'engagement de la ville de Porto-Novo à travers sa politique sportive envers la jeunesse, qui vise à soutenir leur développement global et à favoriser une génération active et équilibrée.

    1- Accessibilité des jeunes de la ville de Porto-Novo à la pratique sportive

    La revue de littérature démontre que l'accès des jeunes à la pratique sportive est principalement conditionné par les politiques sportives mises en place par diverses entités, telles que le ministère des sports et les comités olympiques nationaux (Bouchet et Kaach, 2004). Un consensus se dégage parmi tous nos acteurs concernant les différentes activités entreprises par les entités sportives en ce qui concerne l'accessibilité des jeunes à la pratique sportive.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 48

    « Oui, oui, bien sûr que oui. Il faut répondre par l'affirmation directe et absolue d'ailleurs. Les jeunes pratiquent une APS au moins avec les différentes actions et initiatives que nous menons au sein de la commune. En fait c'est pour dire entre autres : c'est même dans une telle dynamique que s'inscrit l'État Béninois en décrétant un certain nombre de jours en semaine pour la pratique à la fois des APS ainsi que des activités culturelles dans toutes les communes du Bénin. » (Acteur politique 1, Responsable chargé de la promotion et du développement des APS à la DDS)

    De ce fait, les difficultés d'accès à la pratique sportive restent relativement modérées au Bénin en raison des actions et initiatives mises en place par la politique sportive nationale, qui se concentrent principalement sur la jeunesse. C'est ce que nous explique le responsable chargé de projet sportif au ministère des sports.

    « Oui, plusieurs projets sportifs sont développés à l'intention des jeunes. Chaque jeune a la chance de participer à une APS au moins. Les difficultés sont moyennes. Au moins 70% des jeunes ont accès à nos activités sportives sur le territoire. » (Acteur politique 3, Responsable chargé de projet sportif au MS)

    On peut donc conclut que le gouvernement Béninois à travers sa politique sportive met en place des projets sportifs à l'intention de la jeunesse. Comme nous à expliquer le responsable chargé de la promotion et du développement des APS.

    « Comme le nom l'indique, Programme de Promotion et de Développement des Activités Sportives (PPDAS) initié en 2020-2021, C'est un programme spécialement conçu qui n'a que pour unique objectif de promouvoir la pratique du sport et son développement dans tout le Bénin entier. Faire promouvoir et développer le sport et que tout citoyen lambda quelle que soit sa position géographique sur le territoire national puisse se diriger et prendre le gout de la pratique sportive. » (Acteur politique 1, Responsable chargé de la promotion et du développement des APS à la DDS)

    Au cours des dernières années, la politique sportive du Bénin a réellement lancé des programmes visant à promouvoir et développer le sport. Cela suggère que par le passé, le sport était principalement perçu sous un aspect commercial, mettant l'accent sur le professionnalisme (Abalot, É-J et al, 2017). Aujourd'hui, le sport suit véritablement une progression de l'amateurisme

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 49

    vers le professionnalisme, marquant ainsi un changement significatif dans sa vision et son approche.

    2- Infrastructures et équipements sportifs au sein de la ville de Porto-Novo

    Les infrastructures et équipements sportifs au sein de la ville de Porto-Novo font référence aux installations et aux espaces dédiés à la pratique du sport dans cette localité. Ils sont conçus pour accueillir diverses activités sportives et promouvoir un mode de vie sain et actif pour les résidents de la ville. D'après nos entretiens, il est confirmé que ces équipements et infrastructures sont bien présents dans la commune.

    « Dans le but de répondre à l'existence des équipements et infrastructures sportives adéquat pour favoriser la pratique sportive, je dirai un grand oui. Je m'explique : à travers le programme PPDAS, et également à travers le fonds national pour le développement des activités de jeunesse des sports et des loisirs (FNDAJSL) qui sont les institutions techniques sous la tutelle du ministère sport, Ils oeuvrent et mènent diverses actions et initiatives qui concourent à l'octroi à la fois des équipements sportifs ainsi que la construction et ou l'aménagement des infrastructures sportives pouvant faciliter le bon déroulement et la pratique des APS ; que la ville elle soit urbaine ou en zone rurale, ces initiatives sont menées par ces institutions phares et techniques qui l'ont que pour réel but et objectif la promotion et le développement du sport sur toutes ses formes. » (Acteur politique 1, Responsable chargé de la promotion et du développement des APS à la DDS)

    Il peut donc être conclu que la ville dispose d'un niveau d'équipements et d'infrastructures sportives minimal pour répondre aux besoins des associations sportives et des cours sportifs existants. Cependant, afin de promouvoir et de développer le sport à Porto-Novo, la politique sportive locale bénéficie toujours de la construction de stades grâce aux programmes mis en place par le gouvernement béninois, comme l'indique le responsable chargé des projets sportifs au Ministère des Sports.

    « Oui, un projet de construction est en cours depuis au moins deux an. Ces stades comportent des airs de jeu de football, de handball, de basketball et de volleyball. » (Acteur politique 3, Responsable chargé de projet sportif au MS)

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 50

    En outre, nos entrevues avec les acteurs politiques ont révélé que le financement de ces projets de construction et d'aménagement des infrastructures et équipements sportives est assuré par diverses institutions sportives, tant nationales qu'internationales qui vise que le sport de haut niveau.

    « Les projets d'aménagement et de construction des infrastructures sont financés par le ministère des Sports en collaboration avec le Fonds National pour le Développement des Activités de Jeunesse, des Sports et des Loisirs (FNDAJSL). Maintenant il y a des fonds qui sont alloués à la FNDAJSL pour faciliter la mise en oeuvre de ces activités qui sont l'aménagement et la construction des infrastructures sportives. De plus le ministère des sports à travers ses différents partenariats à la fois avec la FIFA ou la CAF et d'autres institutions internationales bénéficie des financements et l'accompagnement dans la construction des nouvelles infrastructures sportives sur le territoire mais dont l'exploitation est souvent destinée au sport de haut niveau. » (Acteur politique 1, Responsable chargé de la promotion et du développement des APS à la DDS)

    Cette constatation corrobore les recherches d'Akouété (2012), qui mettent en évidence que l'État béninois accorde davantage de ressources financières au sport de performance ou de haut niveau, en particulier pour le football, au détriment du sport axé sur la santé et le sport pour tous.

    3- Le projet de territoire : autour du développement du sport santé

    Afin de mieux comprendre les idées de la politique sportive nationale béninoise, il convient de souligner qu'elle vise non seulement à promouvoir et développer la pratique sportive, mais également à mettre en place des dispositifs sportifs visant à permettre à la population béninoise, en particulier les jeunes, de préserver leur santé grâce à la pratique sportive. Selon Besson (2015), le sport favorise l'accomplissement personnel et agit positivement sur la santé, s'il est pratiqué sans excès. Cette approche met l'accent sur les bienfaits du sport en tant que moyen de prévention pour maintenir une bonne santé.

    Voici en quelque mot ce que nous explique le responsable chargé des projets sportifs au Ministère des Sports.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 51

    « C'est une question bien fondée, pour revenu un peu plus haut je dirai que les bienfaits du sport n'aient plus à démontrer. Nous avons assez de projet sur le sport de masse qui est vu comme le sport pour la santé. On observe de nos jours des petits groupes et des petites associations qui pratiquent le sport à des fins de santé sur tout étendus du territoire national. Leurs jours de pratique sont essentiellement les samedis matin et dimanches matin. Chaque année, le ministère des sports en collaboration avec le ministère de la santé prend des initiatives pour quand même ensemble mettre en place des dispositifs vis-à-vis de la population. Ces dispositifs signalent ce qui suit : qui fait du sport résout indirectement ces problèmes de santé. Donc à travers des initiatives comme la marche de coeur organiser périodiquement c'est-à-dire chaque 3 mois pour mettre en lumière les dispositifs de prévention de la santé à travers le sport. » (Acteur politique 3, Responsable chargé de projet sportif au MS)

    En conclusion, la politique sportive nationale du Bénin, en tant que pays en voie de développement (PVD), montre une évolution modérée dans le domaine du sport.

    Rappelons que le seul modèle du développement sportif retenu en Afrique noire francophone a été celui du sport de performance tel qu'il a été proposé par la charte olympique (Gouda & Kpazaï, 2012). De nos jours, on constate que les efforts sont déployés par le gouvernement Béninois à travers sa politique sportive pour promouvoir et développer la pratique sportive, tout en mettant en place des dispositifs visant à préserver la santé de la population, en particulier des jeunes. Bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre pleinement les objectifs de développement sportif du pays. Cependant, l'engagement du gouvernement béninois, en collaboration avec les institutions sportives nationales et internationales, ainsi que les initiatives de financement, contribuent à soutenir et à renforcer la politique sportive nationale (Akouété et al, 2020). Avec une attention continue et des investissements adéquats, le Bénin a le potentiel de favoriser une culture sportive plus dynamique, qui bénéficie à la santé, à l'épanouissement individuel et à la cohésion sociale de sa population.

    CONCLUSION ET

    PERSPECTIVE

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 52

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 53

    CONCLUSION ET PERSPECTIVE

    En conclusion, il est évident que la pratique physique et sportive des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire dans la ville de Porto-Novo est influencée par plusieurs facteurs, tels que l'âge, le sexe, la catégorie socio-professionnelle des parents et la proximité des infrastructures. Ces éléments déterminent dans une large mesure l'accès et la participation des jeunes aux activités physiques et sportives. Il est crucial de reconnaître que les jeunes ont des besoins et des intérêts différents en matière de pratique physique et sportive. Les politiques sportives actuelles doivent tenir compte de ces différences et veiller à ce que des opportunités adaptées soient disponibles pour tous les jeunes, indépendamment de leur sexe, de leur milieu social ou de leur proximité géographique aux infrastructures sportives.

    Les autorités politico-administratives à divers niveaux ont un rôle essentiel à jouer dans la promotion et le développement des pratiques physiques et sportives chez les jeunes. Il est nécessaire qu'elles revoient leurs politiques sportives actuelles afin de créer un environnement favorable à la participation des jeunes. Cela peut impliquer la mise en place de programmes sportifs scolaires et extra-scolaires variés, l'amélioration de l'accès aux infrastructures sportives, la formation adéquate des éducateurs et des entraîneurs, ainsi que la sensibilisation des familles et des communautés à l'importance de l'activité physique et du sport pour le bien-être des jeunes. De plus, il est essentiel d'établir des partenariats solides entre les autorités politico-administratives, les établissements scolaires, les associations sportives locales et les organisations communautaires pour garantir la mise en oeuvre efficace de politiques sportives axées sur les jeunes. Ces collaborations peuvent faciliter la coordination des ressources, la promotion de la diversité des activités physiques et sportives, ainsi que la création d'un environnement inclusif où tous les jeunes ont la possibilité de s'engager dans des pratiques physiques et sportives qui correspondent à leurs intérêts et à leurs capacités.

    En fin de compte, la pratique physique et sportive des jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire dans la ville de Porto-Novo doit être considérée comme une priorité pour favoriser leur développement global et leur bien-être. En reconsidérant les politiques sportives actuelles et en adoptant une approche inclusive et adaptée aux besoins des jeunes, les autorités peuvent créer des opportunités équitables pour tous les jeunes de s'engager dans des activités physiques et sportives, contribuant ainsi à leur épanouissement personnel et à la construction d'une société en meilleure santé et plus dynamique.

    REFERENCES

    BIBLIOGRAPHIQUES

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 65

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 66

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIEQUE

    1. Abalot, É.-J., Agbodjogbe, D., & Gaglozoun, A. (2017). Les politiques sportives en Afrique noire francophone: Permanence, rupture et/ou continuité des enjeux (1920-2010). Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles, 12, 1-14. https://doi.org/10.55765/atps.i12.596

    2. Akouete, D. C., Aikpe, F. J. A., Hounsou, S., Dansou, H. P., & Haschar-Noe, N. (s. d.). TITRE: Financement et performance du sport individuel de haut niveau au Bénin.

    3. Augustin, J.-P. (2010a). Éléments géopolitiques du sport africain. Cahiers d'Outre-Mer, 63(250), 175-190. https://doi.org/10.4000/com.5922

    4. Augustin, J.-P. (2010b). En Afrique aussi, le sport n'est pas qu'un jeu: Not just a game. Cahiers d'Outre-Mer, 63(250), 167-174. https://doi.org/10.4000/com.5920

    5. Augustin, J.-P., & Fuchs, J. (2014). Le sport, un marqueur majeur de la jeunesse. Agora débats/jeunesses, 68(3), 61. https://doi.org/10.3917/agora.068.0061

    6. Augustini, M., Duret, P., Irlinger, P., & Louveau, C. (1994). Pratiques sportives des enfants et rôle socialisateur du sport. Enfance, 47(2), 171-185. https://doi.org/10.3406/enfan.1994.2097

    7. Baba-Moussa, A. (2004). L'organisation du sport au Benin. Continuités et ruptures depuis 1990: Staps, no 65(3), 61-78. https://doi.org/10.3917/sta.065.0061

    8. Barbot, J. (2012). 6 - Mener un entretien de face à face. Presses Universitaires de France. https://www-cairn-info.univ-eiffel.idm.oclc.org/l-enquete-sociologique--9782130608738-page-115.htm

    9. Bénédicte, V., Stéphane, C., & Thierry, T. (s. d.). Étudier les pratiques sportives au
    Cameroun : Intérêts et spécificités d'une approche par les formes de pratique.
    2.

    10.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 67

    Besson, R., Machu, P., & Mougin, J.-P. (2015). Le rôle éducatif du sport. Informations sociales, n° 187(1), 87. https://doi.org/10.3917/inso.187.0087

    11. Bosquet, P. L. (s. d.). Coordinateur de la Chaire Sport Santé. 54.

    12. Bouchet, P., & Kaach, M. (2004). Existe-t-il un « modèle sportif» dans les pays africains francophones?: Staps, no 65(3), 7-26. https://doi.org/10.3917/sta.065.0007

    13. Callède, J.-P. (2002). Les politiques du sport en France: L'Année sociologique, Vol. 52(2), 437-457. https://doi.org/10.3917/anso.022.0437

    14. Canneva, H. (Éd.). (2005). La pratique des activités physiques et sportives en France. Enquête 2003 - Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative Ministère de la Culture et de la Communication, Insee. INSEP-Éditions. https://doi.org/10.4000/books.insep.796

    15. Crosnier, D. (2018). Chapitre I. La pratique des activités physiques et sportives chez les adolescents: Une composante de la construction sociale des individus. In G. Truchot & H. Canneva (Éds.), Les adolescents et le sport (p. 11-26). INSEP-Éditions. http://books.openedition.org/insep/588

    16. Fontayne, P., & Sarrazin, P. (2001). 10. Genre et motivation dans le domaine du sport. In Théories de la motivation et pratiques sportives (p. 277-295). Presses Universitaires de France; Cairn.info. https://doi.org/10.3917/puf.sarr.2001.01.0277

    17. Gouda, S., & Kpazaï, G. (2012). Le développement du sport de performance au Bénin. De l'analyse d'un modèle à un essai de problématique globale. 2.

    18. Herbert, C., Meixner, F., Wiebking, C., & Gilg, V. (2020). Regular Physical Activity, Short-Term Exercise, Mental Health, and Well-Being Among University Students: The Results of an Online and a Laboratory Study. Frontiers in Psychology, 11, 509.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 68

    https://doi.org/10.3389/fpsyg.2020.00509

    19. Honta, M., & Illivi, F. (2017). L'accès de tous à la pratique sportive: L'État local en action. Revue française d'administration publique, 164(4), 873. https://doi.org/10.3917/rfap.164.0873

    20. Inpes, 2004,La santé vient en bougeant, Guide élaboré dans le cadre du Programme national Nutrition Santé.

    21. Inserm, 2008, Activité physique. Contextes et effets sur la santé, rapport d'expertise collective, Paris, Inserm, 864 p.

    22. Irlinger P., Louveau C., Metoudi M., 1987, Les pratiques sportives des Français ; usages sportifs du temps libéré, Paris, Insep, 225 p

    23. L'enquête « Pratique sportive 2010 » porte sur les individus âgés de 15 ans et plus résidant

    en France. Pour en savoir plus, voir MÉOS, INSEP, 2016.

    24. Lafabrègue, C. (2001). La dynamique de la pratique sportive des jeunes. Loisir et Société, 24(1), 81. https://doi.org/10.7202/000164ar

    25. Lavenu, D. (2001). Activités du temps libre et sociabilité de jeunes à la sortie de l'adolescence. Loisir et Société, 24(2), 403. https://doi.org/10.7202/000189ar

    26. Liverneaux, E. (2018). Chapitre VI. Une grande diversité de disciplines pratiquées. In G. Truchot & H. Canneva (Éds.), Les adolescents et le sport (p. 87-103). INSEP-Éditions. http://books.openedition.org/insep/595

    27. Mayer, N. (1995). L'entretien selon Pierre Bourdieu. Analyse critique de La misère du monde. Revue française de sociologie, 36(2), 355-370.

    28. Mignon, P. (s. d.). Les pratiques sportives: Quelles évolutions ? 7.

    29. Muller, L. (2018). Chapitre II. La pratique sportive des adolescents dépend avant tout de leur milieu socio-culturel. In G. Truchot & H. Canneva (Éds.), Les adolescents et le sport

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 69

    (p. 29-40). INSEP-Éditions. http://books.openedition.org/insep/590

    30. Olivier, D. (2010). Le temps libre des enfants et des jeunes à l'épreuve des contextes territoriaux : Les pratiques sociales, l'offre de services, les politiques locales. 328.

    31. Parizot, I. (2012). 5 - L'enquête par questionnaire. Presses Universitaires de France. https://www-cairn-info.univ-eiffel.idm.oclc.org/l-enquete-sociologique--9782130608738-page-93.htm

    32. Poggi, M.-P., Musard, M., & Wallian, N. (2009). Éducation à la santé en EPS et attentes familiales: Confusion entre sphère privée et espace public: Carrefours de l'éducation, n° 27(1), 153-168. https://doi.org/10.3917/cdle.027.0153

    33. Thèse- David AKOUETE - Décentralisation et politiques sportives locales au Bénin (2003-2008). (s. d.). 318.

    34. Travaillot, Y., & Haissat, S. (2007). Corps sportifs: Corps à la mode au féminin depuis
    les années soixante?: Corps, n° 2(1), 19-24. https://doi.org/10.3917/corp.002.0019

    35. Truchot, G. (2018). Chapitre III. L'absence de pratique sportive entre éviction sociale et méconnaissance du sport. In H. Canneva (Éd.), Les adolescents et le sport (p. 41-54). INSEP-Éditions. http://books.openedition.org/insep/591

    36. Wilfried Lemke, U. (2015). Le rôle du sport dans la réalisation des objectifs de développement durable | Nations Unies. United Nations; United Nations. https://www.un.org/fr/chronicle/article/le-role-du-sport-dans-la-realisation-des-objectifs-de-developpement-durable

    ANNEXES

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 70

    ENQUETE SUR LA MESURE DE LA PRATIQUE

    PHYSIQUE ET SPORTIVE DES JEUNES EN MILIEU

    SCOLAIRE DANS LA VILLE DE PORTO-NOVO

    Bonjour, Cette enquête s'inscrit dans le cadre d'un mémoire de Master consacrée à la mesure de la pratique physique et sportive des jeunes en milieu scolaire dans la ville de Porto-Novo. Ce questionnaire est destiné à toutes les élèves du lycée, que vous pratiquiez ou non une activité physique et sportive. L'objectif de cette enquête est d'identifier les freins et les leviers de la pratique sportive. Le questionnaire est totalement anonyme et dure environ 15 minutes.

    Merci d'avance pour votre participation à cette première enquête communale sur ce sujet

    !

    PARTIE 1 : PRATIQUE PHYSIQUE ET SPORTIVE

    1. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous fait, même occasionnellement y compris pendant vos vacances, des activités physiques et sportives en dehors des cours obligatoires d'éducation physique et sportive à l'école ?

    Oui Non

    2. Veuillez cocher sur chaque activité pratiquée au cours des 12 derniers mois ?

    Athlétisme Pétanque

    Football Judo

    Basketball Fitness

    Volleyball Marche / Randonnée

    Handball Badminton

    Gymnastique Autres

    3. Si vous avez pratiqué d'autres sports qui ne figurent pas ci-dessus, merci de les lister:

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI A

    4. Vous avez répondu non à la question 1. Néanmoins, au cours des 12 derniers mois, il se peut que vous ayez tout de même pratiqué certaines activités dans la liste ci-dessous. Si oui, merci de les cocher :

    Athlétisme Pétanque

    Football Judo

    Basketball Fitness

    Volleyball Marche / Randonnée

    Handball Badminton

    Gymnastique Autres

    5. Veuillez préciser les autres sports pratiqués !

    PARTIE 2 : LES CONDITIONS DE PRATIQUE

    6. Au cours des 12 derniers mois, quand avez-vous pratiqué une activité physique et sportive ?

     

    Tout au long de l'année, à la fois durant vos vacances et hors période de vacances Uniquement pendant les cours d'EPS

    Seulement pendant vos vacances

    7. Pratiquez-vous cette ou ces activités sportives sur la commune ?

    Oui Non

    8. Si non où ?

    9.

    Selon quelle fréquence pratiquez-vous ce ou ces sports ?

    Une fois par semaine

    Plusieurs fois par semaine Une à deux fois par mois

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI B

    Moins d'une fois par mois

    10. Globalement, quelle est la durée de vos séances ?

    Moins de 30 minutes Entre 1 heure et 1h30 Entre 1h30 et 2 heures Entre 2heures et 2h30 Entre 2h30 et 3 heures Plus de 3 heures

    11. Généralement, où avez-vous pratiqué ces activités physiques et sportives ?

    Dans une installation sportive : stade, gymnase, piscine, fitness En milieu naturel : dans une forêt, sur un lac, à la montagne

    En ville : dans un parc, un jardin public, une rue A votre domicile, ou au domicile d'une personne Autres (Préciser)

    12. Si dans une installation sportive, veuillez préciser la quelle?

    Infrastructures sportives d'un collège ou lycée Place de l'Unité d'Akonaboè

    Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo Centre santé Plus de l'Assemblée nationale

    Gym- Fitness club Joy de Ouando Autres (Préciser)

    13. Avez- vous pratiqué une ou plusieurs de ces activités, en tant que membre d'un club public ou d'une association sportive ou d'une structure privée à caractère commercial d centre de fitness, d'un club de gym, d'un centre de remise en forme etc ?

    Oui Non

    14. Pouvez-vous préciser pour quelle(s) activité(s) ?

    Athlétisme Pétanque

    Football Judo

    Basketball Fitness

    Volleyball Marche / Randonnée

    Handball Badminton

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI C

    Gymnastique Autres

    15.

    Autres activités physiques et sportives à préciser!

    16. Pour la pratique d'une ou plusieurs de ces activités, avez-vous été encadré(e) par un entraineur, moniteur, professeur, éducateur ou animateur, toujours dans les 12 dernier mois ?

    Oui Non

    17. Pratiquez-vous ces activités physiques ou sportives ?

    En loisirs

    En compétition

    18. Si oui, vous participez à une compétition ?

    1 à 2 fois par an 3 à 5 fois par an

    Plus de 5 fois par an

    19. Pour la pratique d'une ou plusieurs de ces activités, avez-vous eu une ou plusieurs li sportives délivrées par des fédérations sportives durant ces 12 derniers mois ?

    20. Pouvez-vous préciser le nombre de licence(s) ?

    Oui Non

    21. Pouvez-vous préciser pour quelles activités physiques et sportives ?

    Athlétisme Pétanque

    Football Judo

    Basketball Fitness

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI D

    Volleyball Marche / Randonnée

    Handball Badminton

    Gymnastique Autres

    22.

    Autres activités physiques et sportives à préciser

    23. Pratiquez-vous cette ou ces activités physiques et sportives :

    Avec des camarades de classe Seul

    En famille Entre amis

    Avec d'autres personnes En association sportive

    PARTIE 3 : LES MOTIVATIONS ET QUESTIONS

    SPECIFIQUES

    24. Diriez-vous qu'en pratiquant une activité physique ou sportive vous recherchez :

    La gagne, la compétition, la performance La détente

    La santé L'amélioration de mes performance

    Le contact avec la nature La dépense physique

    Le plaisir d'être avec mes proches Le plaisir, l'amusement

    Le risque L'engagement physique

    Les sensations Être bien dans ma peau

    L'exercice, l'entretien physique Autres raisons de pratique

    25.

    Veuillez préciser les autres raisons !

    26. Souhaiteriez-vous augmenter votre fréquence de pratique sportive ?

    Oui Non

    27. Quelles sont les raisons qui vous poussent à vouloir pratiquer plus du sport ?

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI E

    J'ai plus de temps libre J'ai un encadreur ou un moniteur

    J'ai plus accès aux infrastructures sportives J'ai envie de découvrir d'autres APS

    J'ai plus de matériel Autres raisons

    28. Quelles sont les activités physiques et sportives que vous aimeriez découvrir ou faire davantage ?

     

    29. Si vous avez répondu non à la question 1, quelles sont les raisons pour lesquelles vo pratiquez aucune activité physique et sportive en dehors des cours d'EPS ?

    Je suis bloqué(e) par les préjugés sur le sport Ça m'ennuie

    Je ne sais pas quel sport ou quelle activité physique choisir Le coût de l'inscription est trop élevé

    Le fonctionnement des clubs/association est trop rigide Le cout des équipements est trop élev

    Les activités proposées sont trop inadaptées pour mon Les installations sportives ne sont pas

    niveau sportif proches ou accessibles

    J'ai des contraintes professionnelles/scolaires Mes parents ne sont pas d'accord

    J'ai abandonné à cause d'une blessure Pour d'autres raisons

    30.

    Veuillez citer les autres raisons !

    31. Qu'est-ce qui pourrait expliquer votre refus de ne pas vouloir faire plus du sport ?

    Manque de temps Problèmes de santé

    Objectif(s) atteint(s) en matière de pratique Autres raisons

    sportive

    32.

    Veuillez citer la ou les autres raisons !

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI F

    33.

    Mes parents, ou l'un des deux seulement, font régulièrement du sport ?

    Oui Non

    PARTIE 4 : CARACTERISTIQUES DE LA

    PERSONNE INTERROGEE

    34. Vous êtes :

    Un homme Une femme

    35. Quel est votre âge ?

     

    ans

    36. Dans quel quartier habitez-vous ?

    Oulinda Houinmè Vedo

    Allaga Kandévié Gbodjè

    Catchi Ananvié Agata

    Kokoyé Agbokoun Djegan-daho

    Attakè Tchinvié Topkota

    Avakpa Ouando Koutongbé

    37.

    Si autre quartier, veuillez préciser !

    38. Quelle est votre nationalité ?

    Béninoise Etranger

    39. A quelle ethnie appartenez-vous :

    Fon Goun

    Adja Bariba

    Yoruba Betamaribe

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI G

    Peuls Autre

    40.

    Si autre, veuillez préciser votre ethnie !

    41. Vous êtes :

    Musulman (e) Animiste

    Chrétien(e) Autre religion

    42. Vous vivez avec :

    Vos deux parents (ou deux adultes) Votre mère seule

    Votre père seul Autre situation

    43. Quelle est la profession de votre père :

    Agriculteur exploitant

    Artisan, commerçant ou assimilé, chef d'entreprise de 10 salariés ou plus

    Cadres, professions libérales, professions intellectuelles supérieures

    Professions intermédiaires, professeurs des écoles, instituteurs, techniciens

    Contremaîtres, agents de maîtrise, clergé

    Employés, agents de service de la fonction publique, personnels de service

    Ouvrier, chauffeurs

    Hommes au foyer

    Autres inactifs

    Ne sait pas

    Refus

    44. Quelle est la profession de votre mère :

    Agriculteur exploitant

    Artisan, commerçant ou assimilé, chef d'entreprise de 10 salariés ou plus Cadres, professions libérales, professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires, professeurs des écoles, instituteurs, techniciens Contremaîtres, agents de maîtrise, clergé

    Employés, agents de service de la fonction publique, personnels de service

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI H

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI I

    Ouvrier, chauffeur Femme au foyer Autres inactifs Ne sait pas

    Refus

    45. Quels sont les revenus nets mensuels de vos parents ?

    Moins de 100 000 FCFA Entre 600 001 et 700 000 FCFA

    Entre 100 000 et 200 000 FCFA Entre 700 001 et 800 000 FCFA

    Entre 200 001 et 300 000 FCFA Entre 800 001 et 900 000 FCFA

    Entre 300 001 et 400 000 FCFA Entre 900 001 et 1 000 000 FCFA

    Entre 400 001 et 500 000 FCFA +1 000 000 FCFA

    Entre 500 001 et 600 000 FCFA

    GRILLE D'ENTRETIEN- 1

    Politique sportive

    La politique sportive nationale se structure autour de quatre domaines d'action : le développement du sport pour tous, en particulier en direction des publics les plus éloignés de la pratique sportive, notamment par la politique éducative et sociale de la pratique sportive.

    Quels sont les enjeux d'une politique sportive ?

    Elle explique en quoi les politiques sportives doivent tenir compte de trois enjeux majeurs - fracture sociale, santé publique et environnement -, faire en sorte que le sport "s'impose comme élément incontournable dans le quotidien de la population" et promouvoir "un aménagement résilient" en matière d'équipements.

    Thèmes

    Questions

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI J

    Présentation

     

    - Pouvez-vous vous présenter ?

    - Pouvez-vous m'expliquer votre rôle au sein de votre

    poste ?

    Accessibilité à la pratique sportive

    - Est-il possible selon vous que les jeunes pratiques une

    activité physique et sportive au moins, avec les

    différents travaux que vous menez au sein de la commune ?

    - Pensez-vous qu'il est difficile dans votre département

    de pratiquer une activité physique et sportive ?

    - Pensez-vous que les jeunes ont accès à la pratique
    sportive ?

    Infrastructures et équipements
    sportifs

    - Existe-t-il un projet dans le cadre des équipements et

    infrastructures sportives adéquat à la pratique sportive ? Si oui pour qu'elle discipline ?

    - Pouvez-vous me dire si votre direction prévoit un
    budget financier dans le cadre de la gestion des

    matériels et infrastructures dans la commune ?

    - Votre direction, s'engage-t-elle au développement et à
    la promotion du sport ?

    - Les espaces sur lesquels se déroulent les pratiques
    sportives favorisent-ils la réalisation personnelle et le « vivre-ensemble » d'usagers divers ?

    - Combien d'infrastructure (terrain, salle de sport, stade,
    gymnase) dispose votre commune ?

     

    - Qu'elles sont les Activités Physiques et Sportives

    effectuer dans la commune ?

    Activité physique et sportive au sein de la commune

    - Disposez-vous des associations sportives au sein de

    votre commune ?

    - Si oui, dans combien d'activité physique et sportive ?
    Préciser les APS ?

    - Pouvez-vous me parler explicitement du programme

     

    PPDAS (Programme de Promotion et de

     

    Développement des Activités Sportives) de 2020-

     

    2021 ?

     

    - Quels objectifs poursuivez-vous à travers ce

    programme ?

     

    - Il y a des compétitions sportives organisées au sein de

    votre commune ?

     

    - Élaborez-vous des projets autour du développement du

    sport santé ?

     

    - Élaborez-vous des projets autour de la mise en place

    d'activités dans le secteur rural ?

    Le projet de territoire

    - Disposez-vous des projets sur la pratique de la

    discipline au travers des nouvelles activités périscolaires ?

     

    - Disposez-vous des projets sur la programmation

    d'action dans les quartiers politiques de la ville ?

    Je vous remercie.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI K

    GRILLE D'ENTRETIEN- 2

    Population : Les enseignants d'Education Physique et Sportive (EPS) Identité de l'enquêté

    NOM :

    PRENOM :

    SEXE :

    ETABLISSEMENT SCOLAIRE :

    Thèmes

    Questions

     

    - Pouvez-vous me résumer votre parcours avant

    votre poste dans cet établissement ?

     

    - Pouvez-vous me dire pourquoi avez-vous choisi de

    suivre une formation dans le domaine du sport ?

     

    - Vous enseignez l'EPS depuis combien d'année ?

     

    - Pouvez-vous me dire sur combien d'établissements

    avez-vous enseigné durant votre parcours ?

    Profil et parcours dans le

     

    domaine du sport

    - Pratiquez-vous un sport ? si oui quel est votre sport

    de prédilection ?

     

    - Dans quel contexte le pratiquez-vous ? Sont-ils

    pratiques ou entraineur ?

     

    - Pouvez-vous me dire quelle est l'importance du

    sport ?

     

    - Pouvez-vous me donner quelques avantages du

    sport chez les jeunes ?

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI L

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI M

    Rôle de la pratique sportive pour
    l'être humain en particulier les

    jeunes

    - Est-il important selon vous que les jeunes pratiques

    une APS ?

    - Pour quels bénéfices ?

     

    - Pensez-vous qu'il soit difficile à Porto-Novo de

    pratiquer pour les jeunes ?

     

    - Votre établissement dispose t'ils des équipements

    et infrastructures sportifs adéquat à la pratique de chaque APS ?

    Infrastructures et équipements

    - Pouvez-vous me dire si votre établissement prévoir

    sportives

    un budget financier dans le cadre de la gestion des matériels et infrastructures en EPS au début de chaque année ?

     

    - Votre établissement s'engage t'ils au

    développement et à la promotion du sport ?

     

    - Combien êtes-vous d'enseignant au sein de votre

    établissement ?

     

    - Qu'elles sont les Activités Physiques et Sportives

    dans le programme d'EPS au niveau de chaque classe ?

     

    - Disposez-vous des associations sportives au sein de

    votre établissement ?

     

    - Si oui, dans combien d'activité physique et

    Education physique et sportive
    au sein de l'établissement

    sportive ? Préciser l'APS ?

     

    - Pouvez-vous me dire si votre établissement faire

    partir des 88 classes sportives mise en place par le

     

    gouvernement grâce au programme PPDAS en 2021 ?

    - Votre établissement participe t'ils au championnat
    scolaire organiser par OBSSU ?

    -

     

    - Pouvez-vous me dire si vos apprenants ont de

    motivation pour votre discipline ?

     

    - Entre les filles et les garçons dans vos classes

    respectives, quel sexe s'adonne plus à la pratique sportive ?

     

    - Si votre établissement dispose d'association

    Rapport de l'Education physique

    sportive, pouvez-vous me dire le nombre d'élèves

    et sportive et les élèves

    au sein de chaque association selon le sexe ?

     

    - Pouvez-vous me dire quelle est votre approche par

    rapport aux élèves qui sont inscrits au sein des clubs ou des associations scolaires ?

    Je vous remercie.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI N

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI O

    ENTRETIEN ACTEUR POLITIQUE 1 Nom : HOUEDOKINGBE

    Prénom : Mélain

    Fonction : Responsable chargé des APS à la DDS

    Rôle : Chargé de la promotion et du développement des APS, entre autres la responsabilité de coordonner les APS et de faciliter le brassage entre les différentes ligues départementales et plus notamment de veuillez à la mise en oeuvre et à l'exécution des plans de travail annuel entre les différentes ligues départementales.

    Rôle du sport pour l'être humain : De nos jours, les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer. Même un sédentaire qui est en fonction au bureau, il sait quand même avec une heure du temps dégager afin de remettre la santé au point à travers la marche ou une activité sportive.

    Ø Accessibilité à la pratique sportive

    Q1- Est-il possible selon vous que les jeunes pratiques une activité physique et sportive au moins, avec les différents travaux que vous menez au sein de la commune ?

    R1- Oui, oui, bien sûr que oui. Il faut répondre par l'affirmation directe et absolue d'ailleurs. Les jeunes pratiquent une APS au moins avec les différentes actions et initiatives que nous menons au sein de la commune. En fait c'est pour dire entre autres : c'est même dans une telle dynamique que s'inscrit l'État Béninois en décrétant un certain nombre de jours en semaine pour la pratique à la fois des APS ainsi que des activités culturelles dans toutes les communes du Bénin. Voilà un peu ! L'État Béninois à penser à la chose et pour dans sa dynamique toujours de promouvoir le sport lié à la base pour que le Béninois lambda tel qu'on le dit qui se trouve dans une zone X, parce que les talents existent de part et d'autre. Les talents ne sont pas seulement concentrés dans les villes attractives, non. Mais aussi dans les régions reculées, les talents y sont et existent. Donc de ce fait l'État Béninois à décréter des jours de la semaine comme les mercredis soir, les vendredis soir les samedis et dimanches pour les consacrer uniquement et exclusivement à la pratique et à la fois des APS d'une part et des activités culturelles d'autre part. Pour que dans une projection de 5 ans, 10 ans pour ne pas dit 15 ans qu'on ait une relève de qualité et compétitive qui prête à défendre les

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI P

    couleurs du pays aux différentes compétitions nationales et internationales que ce soit dans le football, basket-ball, handball et de l'athlétisme pour ne citer que ceux-là.

    Q2- Pensez-vous qu'il est difficile dans votre département de pratiquer une activité physique et sportive ?

    R2- Je dirais non, pas autant. Hey...parce qu'aujourd'hui le sport est pratiquement à la portée de tous. Tous les jeunes pratiquent le sport de par les APS, d'abord qui sont menées dans les lycées et collèges. Il faut dire que l'EPS chez nous au Bénin est une activité phare et qui a les mêmes connotations que les activités scientifiques et littéraires un peu de tout ça. Donc déjà dans les lycées et collèges ça existe dans le programme scolaire et tous les enfants sont tenus impérativement de pratiquer les APS. On observe déjà là qu'on inculque aux jeunes les bienfaits du sport et mieux on les oriente vers leur passion à travers les associations sportives existantes, les différentes classes sportives existant dans ces lycées et collèges pour qu'ils puissent prendre le gout du sport dès le bas âge. En résumé le sport est pratiquement à la portée de tous dans le département et il n'y a pas de difficulté majeure pour la pratique d'une APS. Mais il est vrai que quelques difficultés sont constatées dans les zones un peu reculées. C'est-à-dire les difficultés liées à la civilisation qui fait que les parents ne comprenant pas profondément les réalités et les bienfaits de la pratique sportive et ne sachant pas qu'aujourd'hui l'enfant peut gagner sa vie active et professionnelle tout en pratiquant le sport. Mais néanmoins on essaie de faire ce qu'on peut pour que dans les prochains mois et prochaines années les parents soient convaincus et prennent connaissance des bienfaits de la pratique sportive à travers les séances de sensibilisation et de vulgarisation afin de mettre en lumière les efforts du gouvernement dans le domaine du sport. En gros, mettre en place des dispositifs pour le développement et la promotion du sport sur le territoire national.

    Ø Infrastructures et équipements sportifs

    Q3- Existe-t-il un projet dans le cadre des équipements et infrastructures sportives adéquat à la pratique sportive ? Si oui pour qu'elle discipline ?

    R3- Oui bien sûr, Je dirais que c'est un truc qui est bien pensé à travers les réflexions menées par le gouvernement. Notons qu'avant l'exécution du programme actuel PPDAS (Programme de Promotion et de Développement des Activités Sportives) du gouvernement, il y a eu une phase expérimentale. Et suite à la phase expérimentale, il y a eu une phase d'évaluation. C'est un truc qui

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI Q

    est bien pensé dont les idées et les réflexions ont été bien menée et murir surtout avant qu'on ne puisse passer à la phase d'exécution. Dans le but de répondre à l'existence des équipements et infrastructures sportives adéquat pour favoriser la pratique sportive, je dirai un grand oui. Je m'explique : à travers le programme PPDAS, et également à travers le fonds national pour le développement des activités de jeunesse des sports et des loisirs qui sont les institutions techniques sous la tutelle du ministère sport, Ils oeuvrent et mènent diverses actions et initiatives qui concourent à l'octroi à la fois des équipements sportifs ainsi que la construction et ou l'aménagement des infrastructures sportives pouvant faciliter le bon déroulement et la pratique des APS ; que la ville elle soit urbaine ou en zone rurale, ces initiatives sont menées par ces institutions phares et techniques qui l'ont que pour réel but et objectif la promotion et le développement du sport sur toutes ses formes. Donc en matière d'équipements sportifs les matériels sont mis à la disposition des associations sportives existant et ou des classes sportives au sein de chaque commune. De ce fait il y a un projet qui se développe dans le but d'aménagement des infrastructures qui sont en voie de dégradation et aussi pour la construction de ces infrastructures afin de satisfaire et favoriser le déroulement des APS.

    Q4- Pouvez-vous me dire si votre direction prévoit un budget financier dans le cadre de la gestion des matériels et infrastructures dans la commune ?

    R4- Les projets d'aménagements et de constructions des infrastructures sont financés par le ministère des sports en collaboration avec le fonds national pour le développement des activités de jeunesse des sports et des loisirs (FNDAJSL). Maintenant il y a des fonds qui sont alloués à la FNDAJSL pour faciliter la mise en oeuvre de ces activités qui sont l'aménagement et la construction des infrastructures sportives. De plus le ministère des sports à travers ses différents partenariats à la fois avec la FIFA ou la CAF et d'autres institutions internationales bénéficie des financements et l'accompagnement dans la construction des nouvelles infrastructures sportives sur le territoire mais dont l'exploitation est souvent destinée au sport de haut niveau.

    Q5- Votre direction, s'engage-t-elle au développement et à la promotion du sport ?

    R5- La direction départementale n'a pas des fonds propres pour la gestion, le développement et la promotion du sport surtout en matière d'infrastructures et équipements sportifs. Je dirais une décentralisation du pouvoir de la part du ministère des sports. Mais l'État Béninois toujours dans

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI R

    sa perspective de la promotion et du développement du sport au sens large du thème à fait penser un fond que nous appelons fond FADEC et qui sont affecté dans chaque commune du pays. Et ce fond intitulé fond FADEC sont orienté vers la mise en oeuvre, le déroulement, l'exécution, l'équipement l'aménagement et ou la construction des infrastructures sportives. La direction effectue un travail technique en application des décisions du ministère des sports et fait une gestion efficace des fonds alloués pour la promotion et le développement du sport.

    Q6- Les espaces sur lesquels se déroulent les pratiques sportives favorisent-ils la réalisation personnelle et le « vivre-ensemble » d'usagers divers ?

    R6- Oui, il y a une organisation autour des espaces sur lequel se déroulent les pratiques sportives. L'exploitation de ces infrastructures est bien planifiée à notre sein. Notre direction essaie de faire un arbitrage pour qu'il n'y a pas de chevauchement dans l'utilisation de ces infrastructures afin de faciliter le vivre ensemble, le fait play qui a toujours existé entre les sportifs.

    Q7- Combien d'infrastructure (terrain, salle de sport, stade, gymnase) dispose votre commune ?

    R7- De nos jours, il y a un très grand travail qui a été faire par le gouvernement actuel celui du Président Talon, dans le cas de la disponibilité des infrastructures sportives. Sur les 54 stades annoncés dans le programme PPDAS, 22 ont été déjà construit suivant les normes internationales. Ces nouvelles constructions en plus des terrains existants favorisent le déroulement des APS. Donc on n'observe pas de chevauchement dans les zones rurales mais plutôt dans les zones urbaines vu qu'il y a assez d'associations et de classes sportives dans les villes.

    Ø Développement et la promotion du sport par les programmes d'action

    Q8- Pouvez-vous me parler explicitement du programme PPDAS (Programme de Promotion et de Développement des Activités Sportives) de 2020-2021 ?

    R8- Comme le nom l'indique, Programme de Promotion et de Développement des Activités Sportives, C'est un programme spécialement conçu qui n'a que pour unique objectif de promouvoir la pratique du sport et son développement dans tout le Bénin entier. Faire promouvoir et développer le sport et que tout citoyen lambda quelle que soit sa position géographique sur le territoire national puisse se diriger et prendre le gout de la pratique sportive.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI S

    Q9- Il y a des compétitions sportives organisées au sein de votre commune ?

    R9- Parlant des compétitions, oui il y en a qui sont organisés à plusieurs en droit. On peut déjà noter les ligues départementales qui sont de bras opérationnel de la fédération de tutelle dans les différents départements qui en fonction du nombre d'associations dont dispose le département dans la discipline concernée essaient d'élaborer un calendrier pour l'organisation des compétitions.

    Ø Le projet de territoire

    Q10- Élaborez-vous des projets autour du développement du sport santé ?

    R10- C'est une question bien fondée, pour revenu un peu plus haut je dirai que les bienfaits du sport n'aient plus à démontrer. Nous avons assez de projet sur le sport de masse qui est vu comme le sport pour la santé. On observe de nos jours des petits groupes et des petites associations qui pratiquent le sport à des fins de santé sur tout étendus du territoire national. Leurs jours de pratique sont essentiellement les samedis matin et dimanches matin. Chaque année, le ministère des sports en collaboration avec le ministère de la santé prend des initiatives pour quand même ensemble mettre en place des dispositifs vis-à-vis de la population. Ces dispositifs signalent ce qui suit : qui fait du sport résout indirectement ces problèmes de santé. Donc à travers des initiatives comme la marche de coeur organiser périodiquement c'est-à-dire chaque 3 mois pour mettre en lumière les dispositifs de prévention de la santé à travers le sport.

    Q11- Disposez-vous des projets sur la pratique de la discipline au travers des nouvelles activités périscolaires ?

    R11- Dans tous les lycées et collèges du Bénin, les journées du mercredi soir, du vendredi soir et du samedi et aussi du dimanche sont décrétées pour la pratique des APS. Les enseignants d'EPS déjà font un travail de fond qui permet d'orienter les apprenants vers les classes sportives, qui a la suite vont choisir leur APS de prédilection afin de pratiquer en loisir ou en compétition. Donc les classes sportives facilitent l'immersion et l'engouement des apprenants vers la pratique sportive.

    Mot de fin : Je vous remercie.

    Présenté par Ferdinand VIDAGBANDJI 0

    RESUMÉ

    La pratique sportive englobe toutes les activités physiques et sportives, qu'elles soient de nature sportive, compétitive, de loisirs, extrême, ou libre, où le corps est utilisé et impliqué, indépendamment de leur valeur psychologique, physiologique et sociologique. L'objectif de cette étude est de démontrer les facteurs qui influencent l'engagement des jeunes dans la pratique sportive, tant à l'école qu'en dehors, dans la commune de Porto-Novo. Cette étude a été réalisée sous forme d'enquête quantitative auprès de 2109 jeunes, ainsi que d'enquête qualitative auprès des personnalités politiques de ladite commune. Les résultats de notre étude démontrent que la pratique physique et sportive des jeunes, à la fois dans le milieu scolaire et en dehors, dans la ville de Porto-Novo, est influencée par plusieurs variables telles que l'âge, le sexe, la catégorie socioprofessionnelle des parents et la proximité des infrastructures. Par conséquent, il est nécessaire que les autorités politico-administratives révisent leurs politiques sportives actuelles afin de créer un environnement favorable à la participation des jeunes. Cela peut impliquer la mise en place de programmes sportifs variés, à la fois scolaires et extrascolaires, l'amélioration de l'accès aux infrastructures sportives, la formation adéquate des éducateurs et des entraîneurs, ainsi que la sensibilisation des familles et des communautés à l'importance de l'activité physique et du sport pour le bien-être des jeunes.

    Mots clés : Pratique sportive, jeunes, milieu scolaire, extrascolaire, Porto-Novo

    ABSTRAT

    Sports practice encompasses all physical and sporting activities, whether they are of a competitive, recreational, extreme, or free nature, where the body is used and involved, regardless of their psychological, physiological, and sociological value. The objective of this study is to demonstrate the factors that influence the engagement of young people in sports practice, both in school and outside, in the municipality of Porto-Novo. This study was conducted through a quantitative survey among 2109 young people, as well as a qualitative survey among political figures in the aforementioned municipality. The results of our study demonstrate that the physical and sports practice of young people, both in the school environment and outside of it, in the city of Porto-Novo, is influenced by several variables such as age, gender, parents' socio-professional category, and proximity to sports facilities. Therefore, it is necessary for the political and administrative authorities to review their current sports policies in order to create an environment conducive to youth participation. This may involve the implementation of diverse sports programs, both in schools and in extracurricular settings, improving access to sports facilities, providing adequate training for educators and coaches, as well as raising awareness among families and communities about the importance of physical activity and sports for the well-being of young people.

    Keywords: Sports practice, youth, school environment, extracurricular, Porto-Novo






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo