Evaluation des caractères phénotypiques des différents génotypes de maà¯s (zea mays l.) bio-fortifiés dans les conditions édapho-climatiques de Kalemiepar Jacques LWAMBA MINANGA Université de Kalemie - Diplôme d'Ingénieur Agronome 2020 |
1.3. Exigences écologiques1.3.1. ClimatLe maïs aime les climats chauds : c'est une plante tropicale. Il est cultivé sur le plateau jusqu'à 750 m d'altitude environ. Le maïs est un grand consommateur d'eau. Il consomme la moitié de l'eau dont il a besoin pour sa croissance durant la période allant de trois semaines avant à trois semaines après la floraison. Un manque d'eau à ce moment-là se traduit par une chute de rendement(Anonyme, 2007). Cultivé dans de nombreuses régions (forêt équatoriale, savane...), la zone climatique la plus propice est celle des savanes avec une pluviométrie de 800 à 1 200 mm et un ensoleillement important qui réduit le parasitisme. Le maïs a besoin d'une température de 10 °C à 30 °C. L'altitude ne doit pas dépasser 1800 m. les semences du maïs germent à une température qui se situe aux alentours de 16 °C à 18 °C ; si la température est voisine de 20 °C, les plantules apparaissent 5 à 6 jours après le semis. Les températures optimales pour la croissance et le développement du maïs sont comprises entre 25 °C et 30 °C (Maybelline et al.,2013 ; Rouanet, 1984).Pour Gross (1967), le maïs est héliophile et présente une croissance exagérée de la tige avec une moindre vigueur de la tige et une susceptibilité à la verse lorsqu'il est sous l'ombrage. Étant une plante en C4 : ayant une photosynthèse efficace, le maïs nécessite beaucoup de lumières compte tenu de son métabolisme. 1.3.2. SolLe maïs affectionne le sol profond, bien structuré, riche en éléments nutritifs, à limons sablonneux, régulièrement approvisionné en eau et à un pH entre 6 et 7,5. Il n'aime pas un sol lourd à humidité stagnante, très sec, lent à se réchauffer ni à limons battants (Anonyme, 2007).Il est une plante très exigeante en ce qui concerne la fertilité du sol ; une bonne production exige un sol riche en matière organique et en sel minéraux lui conviennent particulièrement et les meilleurs rendements sont obtenus dans des sols du bas du fond bien drainés avec une bonne économie d'eau (Dupriez et De Leener, 1987). 1.4. Techniques culturalesØ Précédent cultural : Il dépend de la texture du sol et de son état de dégradation. La production obtenue sur un sol déjà cultivé (amélioré) est généralement meilleure. Les meilleurs précédents sont les légumineuses et les tubercules ou racines (pomme de terre et manioc) qui facilitent par la suite un meilleur enracinement du maïs (Hubert, 1978). Ø Préparation du sol : Il faut une bonne présentation du sol, pas trop fin (terres battantes) ni trop tassé afin que l'eau de pluie puisse pénétrer facilement dans les agrégats et pour que les grains puissent se lever rapidement et toujours travailler perpendiculairement au sens de la pente, en suivant les courbes de niveau, pour éviter l'érosion du sol (Hubert, 1978). Ø Semis : Choisir les grains sains provenant d'une variété pure et améliorée si possible et bien adaptée à la région, les variétés locales peuvent donner entière satisfaction si l'on prend soin de choisir les épis les plus gros et sains. Pour faciliter la germination, il faut un sol humide. La quantité de semences est en général de 15 à 25 Kg /ha pour le maïs grains ou 80 Kg/ha pour le maïs fourrage. Tremper les graines 4 à 6 heures dans l'eau juste avant le semis (Anonyme, 2006 ; Hubert, 1978). Lorsque le maïs est semé en ligne, on aménage habituellement un espace de 75 à 90 cm entre les lignes et de 25 à 50 cm dans les lignes, en mettant 1 à 3 grains par poquet ; ce qui donne une densité de plantation de 20000 à 60000 plantes à l'hectare en fonction de la variété et de la fertilité du sol (Ristanovic, 2001). 1.5. Maladieset ravageursLes plus importants maladies et ravageurs du maïs en Afrique tropicale sont repris dans le tableau 3 ci-dessous : Tableau 3 : Principaux maladies et ravageurs du maïs.
1.6. Variabilités agro-morphologiques et génétiquesLa création de variabilité est un préalable à l'amélioration des écotypes locaux tropicaux.La connaissance de la variabilité génétique est essentielle en sélection variétale. La mise en évidence de cette variabilité génétique pour certains caractères morphologiques constitue la première étape indispensable dans la description des ressources génétiques (Radhouane, 2004 ; Deffan et al., 2015). 1.6.1. Variabilités agro-morphologiquesPour Barre et al., (1995), le maïs présente une large diversité agro morphologique. Son cycle du semis àla maturité varie de deux à onze mois, le nombre de ses feuilles de 8 à 48, lahauteur de sa tige de 0,6 à 6 mètres. Certaines variétés produisent plus de quatorzetalles par plante. L'épi, long de 2,5 à 30 centimètres, peut comporterhuit à plus de vingt rangées de grains. La couleur des grainsva du blanc au noir, en passant par le jaune, l'orange, le rouge, le vert et lebleu. Les rendements moyens sont de l'ordre de 0,5 tonne par hectare dansles zones défavorables, mais atteignent plus de 12 tonnes par hectare dans lesplaines du Middle West américain, le record mondial étant de 25 tonnes parhectare. A en croire l'auteur, malgré cette diversité, toutes les variétés de maïs appartiennent à lamême espèce et sont inter fertiles. 1.6.2. Variabilités génétiquesLe maïs est l'espèce végétale dont la génétique est la mieux connue; il est eneffet aisé d'y réaliser des fécondations contrôlées. Il a fait l'objet d'études génétiques approfondies, qui se fondent sur les nombreux outils développés dans ce domaine (Helent et al., 1995). Dans le domaine de la cytogénétique, on a étudiéles noeuds chromatidiens, la présence d'unchromosome 10 anormal et celle de chromosomes B surnuméraires. Une centaine de translocations entre les chromosomes A et B ainsi que plus d'un millierde translocations réciproques A-A ont été cartographiées. Ces études montrent que le maïs est vraisemblablement un allo tétraploïde avec n = 2 x 5 (Helent et al., 1995). 1.7. Fertilisation et entretien1.7.1. Fertilisation du maïs
Le maïs a un développement très rapide, l'élément fertilisant doit être disponible au moment où la plante en a besoin. La majeure partie des éléments nutritifs est prélevée durant la période relativement courte qui couvre la floraison et la ; formation de l'épi et plus précisément, 10 jours avant l'apparition des fleurs mâles jusqu'à 25 jours à 30 jours après. Durant cette période la plante absorbera 70% à 75% d'Azote et 2/3 de ses besoins en phosphore et potasse. L'apport en Azote influencera non seulement la croissance juvénile du maïs mais également sa teneur en protéines brutes digestibles enfin de saison ; le phosphore intervient dans le mécanisme de la maturation et influencera donc directement la teneur en matière sèche ; quant à la potasse, elle conduit à la formation de l'épi et des grains (Oost, 2006). 1.7.1.1. Rôles agronomiques de l'azoteSelon Lambert et al., (1994), l'azote est le facteur principal de la croissance des plantes et du rendement des cultures. Il favorise l'augmentation de la densité foliaire des couverts végétaux. Il tend à prolonger la durée du fonctionnement des organes verts; à retarder la sénescence et la maturation. Il est responsable de l'affaiblissement de résistance mécanique de la plante et de la sensibilité à certaines maladies cryptogamiques. 1.7.1.2. Excès d'azotePour Lambert et al., (1994), l'excès d'azote peut avoir des conséquences variables selon la culture. Chez le Maïs; on distingue: · Un retard de maturité dû à l'allongement excessif de la période végétative ; · Une sensibilité plus grande à des accidents tels que la verse. En effet l'excès d'azote en début montaison est souvent la cause favorisante de la verse. 1.7.1.3. Carences AzotéesLa carence ou déficience est une situation d'insuffisance d'un élément nutritif Caractérisée par l'apparition de symptômes (Lambert et al., 1994). Les symptômes de la carence en azote se manifestent par des plantes malingres et petites (signes communs à tous les types de carence) très peu développées et de tailles courtes. Les plantes perdent leur couleur verte (symptômes communs à toutes les carences) et il y a une décoloration des feuilles qui deviennent jaunâtres du sommet à la base (chlorose de l'apex), les vielles feuilles demeurent brunes. Une sénescence prématurée des feuilles les plus basses alors que celles se trouvant en haut de la plante restent vertes (Rabat, 2003). 1.7.1.4. Carences en éléments Fertilisants outre L'azoteD'autres éléments comme le potassium, le phosphore, le soufre, le magnésium, le calcium et les oligoéléments peuvent influer sur les réponses à l'azote dans la plante. Mais dans le cas du soufre, il ne semble pas être limitant pour les céréales (Bado et al., 1991). 1.7.2. EntretiensLes soins d'entretien se limitent au contrôle de la densité (démariage et le regarnissage des vides respectivement 21-28 jours et 7 à 10 jours après semis), au sarclage et au buttage. Le sarclage dont le nombre dépend de la croissance des mauvaises herbes est fait à la houe dans les exploitations paysannes. En agriculture moderne, le contrôle des adventices est surtout assuré par les herbicides (Marchand et al, 1997). Le buttage est réalisé lorsque les plantes ont 40 à 45 Cm de hauteur, cette opération stimule le développement des racines adventices, ce qui améliore la stabilité et la nutrition des plantes (Cope, 1995). 1.8. La biofortificationLa biofortification est un processus qui permet d'obtenir des cultures dont la valeur nutritionnelle est accrue. L'objectif de la biofortification est de cultiver des plantes nutritives, processus que les experts considèrent beaucoup moins coûteux que d'ajouter des micronutriments à des aliments déjà transformés. Il s'agit d'une méthode intelligente de lutte contre la malnutrition, affirment les agriculteurs et les nutritionnistes. Pour l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la malnutrition - causée par un manque de micronutriments essentiels dans l'alimentation tels que l'iode, le fer, le zinc et la vitamine A - menace la survie de millions d'Africains (FAO, 2018) La recherche mondiale sur les cultures biofortifiées est dirigée par le système du CGIAR. Ce dernier mène actuellement des recherches pour développer du riz, du blé, du sorgho, des bananes, des lentilles, des pommes de terre, des patates douces, du manioc, des haricots et du maïs biofortifiés(Anonyme, 2019). 1.9. L'amélioration du maïs biofortifiéEn Afrique le maïs biofortifiéest disponibilisépar le Centre international pour l'amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) du GCRAI afin d'apporter de la provitamine A et du zinc. Comme la patate douce biofortifiée, il est orange au lieu du jaune ou du blanc habituel. Il a été introduit dans environ huit pays, dont le Ghana, le Mali, le Nigéria, le Zimbabwe, la Tanzanie, le Malawi et le Rwanda, avec un financement des gouvernements et du secteur privé. Un millet perlé enrichi en fer a été introduit pour la première fois en Afrique en 2018 au Niger, le pays historique du millet (Anonyme, 2019). Comme en Asie et en Afrique, quelques centres du CGIAR ont dirigé des recherches sur les cultures biofortifiées en Amérique latine. Le CIMMYT, par exemple, a joué un rôle important dans la biofortification du maïs, une culture originaire du Mexique qui possède une valeur culturelle et symbolique considérable pour les communautés autochtones et d'autres communautés en Amérique latine. Le CIMMYT a commencé ses recherches sur la biofortification sur le maïs en 2004 et commence maintenant à introduire des variétés (Anonyme, 2019). 1.10. Exigences édapho-climatiques du maïs biofortiféQuant aux conditions édapho-climatiques de maïsbiofortifé, notons que toute culture biofortifiée n'est pas forcément un OGM, elle subit juste des modifications au niveau de sa composition chimique, et cela lui donne une bonne valeur nutritionnelle et permet de bien lutter contre la malnutrition à l'échelle mondiale. 1.9. Composition chimique du grain de maïsOn dispose d'informations abondantes sur la composition chimique du maïs. Les principaux éléments nutritifs qui entrent dans sa composition présentent une grande variabilité. Cette variabilité constatée est à la fois d'ordre génétique et environnemental. La composition chimique des différentes parties est résumée dans le tableau 3 ci-dessous. Tableau 4 : la composition chimique des grains de maïs en pourcentage (KATO, 1984).
1.10. Caractéristique du grain maïsLe grain de maïs entier se divise en trois parties et chaque partie présente des différences importantes: · Le péricarpe, qui représente cinq (5) % du poids du grain. · L'albumen, qui est la structure la plus grande, représente environ quatre-vingt-trois (83) % du poids du grain. · Le germe, qui vient juste après l'albumen et qui constitue en moyenne onze (11) % du poids (FAO, 1993). 1.11. Composition des différents éléments nutritifs du maïs grainL'amidon est la principale source d'énergie du maïs et la proportion d'amidon contenu dans le maïs est déterminée par la génétique. Il constitue de 72 à 73 % du poids du grain (FAO, 1993). Les autres glucides sont des sucres simples présents sous forme de glucose, de saccharose et de fructose dans des proportions variant de 1à 3 pour cent du grain. 1.12. Récolte et rendementLe maïs peut être récolté en épis frais pour une consommation rapide ou en maturité complète pour une consommation en graine. En agriculture traditionnelle la récolte se fait à la main (épis après épis); les épis sont séchés au soleil si possible dépourvue de leurs spathes tandis qu'en agriculture mécanisée le moissonneuse batteuse récolte les épis, enlève les spathes, égrènent et nettoient les grains mécaniquement à un taux d'humidité allant de 35 à 45% ; les épis sont séchés naturellement en silos cage (cribs). La récolte en grain suppose un taux d'humidité entre 25 et 35% le grain doit être séché pour ramener le taux d'humidité de 14 à15% permettant un stockage prolongé ; mais le maïs fourrage se récolte à l'aide d'ensileuse qui hache les plantes entières lorsque le taux de maturité sèche atteint 30%(Ristanovic 2001). Le rendement varie selon les régions et les soins apportés à la culture ; en Afrique le rendement excède rarement 12t/ha et rendement actuellement mondial du mais est de 4.4t/ha mais le rendement en grain de plus de 20 tonnes est possible (Duba et al.,2006). Selon la même source, le rendement des paysans avec les variétés non améliorées varient de l'ordre de 0.8 à 1t/ha et pour les OGM 10 tonnes à l'hectare. Pour Ristanovic(2001), en RDC le rendement moyen est de 0,8t/ha en culture paysanne où est dépassée rarement une tonne par hectare. En culture semi-intensive on attient 5 à 7t/ha voire même plus. Dans l'Est de la RDC avec des variétés tardives on attient jusqu'à 3 t/ha ; au nord du Katanga au tour de Kasese et Kaniama les sols étaient très fertiles, on obtenait avec la variété SHABA I le rendement de 5 à 8 tonnes à l'hectare (Anonyme, 1989). 1.13. Traitement après récolteDans la plupart des régions de production, les principaux problèmes qui se posent au maïs après la récolte sont la réduction du taux d'humidité du grain à 12-15%, la protection contre les insectes et les rongeurs, et la qualité du stockage. Un taux d'humidité élevé associé à des températures ambiantes élevées peut entraîner des avaries considérables et rendre la production impropre à la consommation, tant par les humains que le bétail. C'est pourquoi le maïs-grain destiné à l'autoconsommation est séché au soleil pendant plusieurs jours en suspendant les épis attachés par les spathes, ou en les mettant dans un endroit bien aéré ou dans un crib (Burkill, 1994). 1.14. La production et commercialisation mondiale de maïs biofortifé1.14.1. La production mondiale de maïsbiofortiféLe maïs est la première céréale cultivée dans le monde en termes de quantité et de surface, devant le blé et le riz. Dans le monde, les zones à haut rendement restent relativement limitées : elles se situent principalement aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest. Dans ces régions, le maïs est cultivé de façon intensive et destiné essentiellement à l'alimentation animale et aux industries de transformation. Il y a 4 principaux bassins de production du maïs grain qui assurent environ 80% des disponibilités mondiales : Ø Les Etats-Unis, notamment dans la région au sud des Grands Lacs, la « Corn Belt », produisent environ 40% du maïs mondial (350 millions de tonnes) ; Ø La Chine produit environ 20% du maïs mondial. Ø L'Europe qui regroupe à la fois les pays producteurs de l'UE et de l'Europe de l'Est (notamment l'Ukraine) représente environ 10 % de la production de maïs mondiale. Ø L'Amérique du Sud produit 10 % du maïs dans le monde, grâce au Brésil, au Mexique et à l'Argentine. Le tableau 3 présente la production de maïs en million de tonnes en classant les pays Africains. Tableau 5 : La production de maïs en million de tonnes en Afrique (mays-mouissi.com).
1.14.2. Le commerce mondial de maïsbiofortiféEn Afrique, qui est toujours décrite comme un continent « affamé », les cultures biofortifiées sont commercialisées comme une solution miracle pour remédier aux carences en éléments nutritifs. Le président de la Banque africaine de développement, le Dr AkinwumiAdesina,a déclaré : « Les cultures biofortifiées vont changer la donne dans la réponse à apporter au problème de la malnutrition dans notre monde d'aujourd'hui. » En 2018, l'Union africaine est allée jusqu'à adopter la biofortification en tant que nouvelle stratégie de sécurité alimentaire pour le continent. Cependant, l'Afrique possède de riches cultures culinaires locales, qui s'appuient sur des relations sociales locales spécifiques dans lesquelles les femmes jouent souvent un rôle central(Anonyme, 2019). Chapitre 2 :Milieu, Matériel et Méthode2.1. Milieu2.1.1. Localisation du site d'étude et climat.2.1.1.1. LocalisationL'étude a été menée à Kalemie chef-lieu de la province du Tanganyika, dans la station agricole de l'Université de Kalemie qui est le site expérimental de la Faculté des Sciences Agronomiques, située du côté Ouest de la ville sur 5? 49' 47.7" latitude sud 29? 15'009" longitude Est et une altitude moyenne 780m. Figure 4 ci-après donne un repérage du site expérimental
Figure 4 : Repérage du site expérimental2.1.1.2. ClimatD'après la classification de Köppen, Kalemie appartient au type AW5. Cette partie du Tanganyika jouit d'un climat du type tropical humide avec alternance de deux saisons. Son régime pluviométrique est bimodal, avec la grande saison A, ayant des pluies abondantes et bien réparties de septembre à mi-janvier et la deuxième, la saison B avec des pluies rares et mal reparties de Mars à Avril (Anonyme, 2010). La saison sèche débute au mois de juin et s'étend jusqu'au mois de septembre. Le mois de mai étant transitionnel. La température moyenne est comprise entre 25 et 27 °C ; l'humidité relative variant entre 52 et 84 % alors que la pluviométrie annuelle est de 1400mm à 1500 mm. L'insolation est de 70 à 80 % de la radiation totale possible. Les conditions climatiques ayant prévalu pendant l'expérimentation sont reprises dans le tableau 6 ci-dessous. Tableau 6 : Fluctuation des données climatiques durant l'étude.2.1.2. Sol et végétationBien que la majorité de ces sols présentent des caractéristiques ultimes et profondes (ferralitique), on y trouve cependant aussi, des sols avec une charge graveleuse en fonction du matériau parental entre 50 et 100cm dans le profil des sols jeunes. Pour ce faire ; le sol ayant servi de support à cet essai est du type argilo-sableux présentant une coloration variable selon que l'on s'éloigne de la pente ; on va du ocre-jaune (et moins profonds) au noir- pâle (et profonds). La végétation du site expérimental est généralement dominée par les espèces suivantes : Cynodondactylon, Bidenspilosa, Penissetumpurpureum, Imperatacylindrica, Euleisineindica, Urenalobata, Ageratum conyzoides, Boerhavia diffusa. 2.1.4. Choix du terrainLe choix du terrain était motivé par son accessibilité et la sécurité étant donné que c'est un site de l'Université de Kalemie. C'est Sur ce site que la Faculté des Sciences Agronomiques conduit différentes expérimentations surtout dans le domaine de la production végétale dans le but de la recherche mais aussi de sa mise en valeur. 2.1.5. Précédents culturauxAvant l'installation; le terrain expérimental du site a été colonisé par les espèces suivantes:Imperatacylindrica, Hypareniarufa, Conyzasumentrensis, Bidenspilosa, Cynodondactylon, Euleisineindica,dont l'abondance et la dominance reviennent à Hypareniarufa car son occupation était de presque 95% sur l'ensemble du terrain où l'expérimentation a été conduite. 2.2. Matériel2.2.1. Matériel végétalLe matériel biologique utilisé dans cette étude provenait d'HarvestPlus, qui est une plate-forme intégrée pour développer et diffuser des plantes alimentaires bio-fortifiées. Au total 17 génotypes en provenance d'HarvestPlus et une variété considérée comme locale (Moba) qui constituait le 18ème génotype, ces 18 génotypes ont été testés dans les conditions édapho-climatiques de la Province du Tanganyika particulièrement dans la ville de Kalemie. Ces génotypes sont : PVA SYN - 2, PVA SYN - 3, PVA SYN - 8, PVA SYN - 9, PVA SYN - 10, PVA SYN - 11, PVA SYN - 13, PVA SYN HGA, PVA SYN HGA C1, PVA SYN HGB C1, F2 TWLY 13124, F2 TWLY 100123, F2 TWLY 131228, MZ 627 - KITOKO, ACR 91 SWW AN1-SR C1, SIMBA et SAM4VITA les tous comparés à la Variété locale Moba considérée comme témoin. Le tableau 7 ci-dessous présente les caractéristiques agro-morphologiques des génotypes
2.2.2. Autres matérielsOutre le matériel végétal qui nous a été fourni par HarvestPlus, nous avons utilisé d'autres matériels pour mener au bout la présenteexpérimentation, il s'agit de : la corde de semis, les piquets en bois, les décamètres, la balance électronique, le GPS,... 2.3. Méthode2.3.1. Préparation du terrainLes opérations, depuis la préparation jusqu'à la récolte ont été faites manuellement. Parmi lesquelles on peut citer : - La délimitation et le piquetage à l'aide d'un décamètre et des piquets en bois ; - Le fauchage à l'aide de la machette et de la faux; - Le labour et le hersage à l'aide de la houe. 2.3.2. Dispositif expérimental et traitementsLe sujet de l'étude a conféré le dispositif mono-factoriel en blocs complets randomisés comprenant un seul facteur quireprésente les 17 Génotypes bio-fortifiés fournis par HarvestPlus comparés autémoin local maïs de Moba. Ce dispositif comprenait 3 blocs ou répétions et 54 traitements, répartis en ordre de 18 par répétition et ayant des dimensions de 5x5m soit 25m² chacun, le dispositif est illustré sur la figure 3 ci-dessous: La figure 5 ci-dessous montre le schéma du dispositif expérimental
Figure 5 : Schéma du dispositif expérimental Légende : B1 : Premier bloc G1 : PVA SYN - 2 G5 : PVA SYN - 10, G9 : PVA SYN HGA C1 G13 : F2 TWLY 131228 B2 : Deuxième bloc G2 : PVA SYN - 3 G6 : PVA SYN - 11 G10 : PVA SYN HGB C1 G14 : MZ 627 - KITOKO B3 : Troisième bloc G3 : PVA SYN - 8 G7 : PVA SYN - 13 G11 : F2 TWLY 13124 G15 : ACR 91 SWW AN1-SR C1 G0 : Variété Moba G4 : PVA SYN - 9 G8 : PVA SYN HGA G12 : F2 TWLY 100123, G16 : SIMBA, G17 : SAM VIT. 2.3.3. Gestion de la culture2.3.3.1. SemisLe semis de tous les génotypes a été fait à raison de deux grains par poquet. La densité a été de 50000plants/ha justifiée par les écartements de 80 cm x 50 cm. Il convient de signaler que lors du semis un engrais de fond a été utilisé il s'agit bien de NPK 17-17-17 acheté au marché Kisebwe. Le NPK a été appliqué à 10cm de profondeur dans les poquets. Outre le NPK 17-17-17 qui est un engrais de fond, un autre engrais dit de couverture a été appliqué à 45jours après semis il s'agit bien de l'Urée 46%. 2.3.3.2. EntretienLes soins culturaux ont commencé à partir de 10jours après le semis avec le contrôle de la densité et le regarnissage de vides alors que le sarclage et le buttage ont intervenu seulement quand la nuisibilité des mauvaises herbes a s'avéré importante visiblement, ainsi deux sarclages ont été effectués, le premier le 19/01/2020 soit à 30jours après le semis et le second le 18/02/2020 soit à 60jours après semis; en vue de stabiliser les plantes et favoriser de plus l'activité biologique, le buttage a été réalisé au même moment que le second sarclage, ces activités ont été réalisées à l'aide d'une houe. 2.3.3.3. RécolteLa récolte des épis de maïs à maturité complète a été effectuée manuellement le 20 avril 2020 soit 120ème jour après semis. Les épis de maïs ont été séchés au soleil en vue de diminuer la teneur en eau des grains. 2.3.4. Paramètres observesLes différentes observations faites sur la croissance et le développement de la culture en partant de la levée jusqu'à la récolte, pour évaluer les aptitudes d'adaptation des différents génotypes ont porté sur : 2.3.4.1. Paramètres végétatifs2.3.4.1.1. Le taux de levéeLe taux de levée a été déterminé 10 jours après le semis pour chaque parcelle. De ce fait, le nombre de semences ayant été mises en terre au niveau de chaque parcelle a été indiqué, ainsi que le nombre de plantules émergées au niveau de chaque parcelle. Il est donc important de signaler que ce paramètre nous a permis de déterminer les génotypes à levée précoce, moyenne et tardive. Et pour ce faire, Le taux de levée a été calculé avec la formule suivante : 2.3.4.1.2. Hauteur des plants 30 jours après semisUn échantillon de cinq (5) plantes a été choisi aléatoirement dans chaque répétition pour le mesurage de la hauteur. La hauteur des plants (cm) à 30 jours après semis était évaluée en tenant compte de la croissance des plants en hauteur, en les mesurant du collet jusqu'à l'apex de la dernière feuille, dans chaque sous parcelle, à l'aide du mètre ruban. La photo 1 ci-dessous présente les plants dans le champ expérimental au 30ème jour après semis. La photo 1 ci-dessous présenteles plants dans le champ expérimental à 30 jours après semis. Photo 1. Présentation des plants dans le champ expérimental lors du prélèvement de la hauteur à 30jours après semis.Source : Auteur. 2.3.4.1.3. Le jour à la floraison maleQuant aux jours à la floraison mâle et femelle, il était question de considérer la date à laquelle 50% de sujets avaient fleurit dans chaque sous parcelle ; la différence entre cette date et celle du semis est alors considérée comme le nombre de jours à la floraison du génotype. 2.3.4.1.4. Hauteur des plants à la floraisonLa hauteur de plants à la floraison mâle a été prise en respectant le même principe comme pour la hauteur des plants à 30jours après semis, à l'aide d'un ruban métrique, le mesurage a été appliquédu collet à l'insertion de la panicule. 2.3.4.1.5. Hauteur à l'insertion de l'épiLa hauteur de plants à l'insertion du premier épi a été déterminée en choisissant de manière aléatoire un échantillon de cinq plants par chaque génotype, sur lequel le mesurage a été appliquée à l'aide d'un mettre ruban, le mesurage était appliqué du colletau noeud où s'insère l'épi sur le pied du sujet. 2.3.4.2. Paramètres de rendement2.3.4.2.1. Longueur de l'épiA l'aide d'un ruban métrique, la longueur moyenne des épis au niveau de chaque parcelle a été mesurée sur un échantillon de 5 épis séchés dépouillés de leurs spathes, après la récolte. 2.3.4.2.2. Diamètre de l'épi par plantLe diamètre de l'épi par plant a été obtenu à l'aide d'un ruban métrique. La circonférence de l'épi a été mesurée sur un nombre de 5 échantillons d'épis et, à partir de cette dernière, le diamètre a été déduit par la formule suivante : Diamètre = Circonférence de la tige / ð. 2.3.4.2.3. Nombre des rangées par épi.Le nombre de rangées par épi a été trouvé en comptant les lignes trouvées sur un échantillon de 5 épis de chaque sous parcelle. 2.3.4.2.4. Poids d'épi par plantLe poids d'épis par plant a été obtenu en ayant pesé cinq épis considérés comme échantillon pour chaque génotype et ceci à l'aide d'une balance électronique. 2.3.4.2.5. Poids moyen de maïs-grainsLe poids des maïs-grains par plant (g) qui consistait à considérer la moyenne de poids indiqué par les grains de maïs des épis de la sous parcelle après les avoir égrainé, ceci à l'aide d'une balance de précision. 2.3.4.2.6. Poids de mille (1000) grainsLe poids de mille (1000) grains (g), trouvé en pesant mille grains sains issues de chaque plant dans chaque sous parcelle. 2.3.4.2.7. Rendement des maïs-grainsLe rendement des maïs-grains en (t/ha) était obtenu en considérant le poids moyen des maïs-grains par épi (g) multiplié par la densité à l'hectare qui est de 50000pieds. 2.5. Analyse des donnesLes résultats bruts obtenus ont été soumis à l'analyse de la variance (ANOVA) puis les moyennes ont été comparées entre elles d'après le test de LSD (Low Significative Difference) ou la Plus Petite Différence Significative (ppds). En analysant la variance, si Fisher calculé (Fcal) est supérieur à Fisher Théorique (Fth) du seuil de 5% : il y a rejet de l'hypothèse nulle, il existe une différence significative entre les moyennes obtenues avec différents traitements ; pour comparer les différentes moyennes on passe alors au test de comparaison des moyennes de la ppds ou LSD. Si Fisher calculé (Fcal) est inférieur à Fisher Théorique (Fth), l'hypothèse nulle est acceptée, ceci signifie qu'il n'existe pas de différences entre les moyennes de traitement comparées, dans ce cas les différents génotypes induisent les effets similaires sur le comportement soit le rendement du maïs. Chapitre 3 :RésultatsAu cours de ce chapitre il sera bien évidement question de présenter les résultats des tous les paramètres récoltés sur terrain. Il s'agit bien de : ü Paramètres végétatifs dont (taux de levée (%), hauteur des plants à 30jours après semis (cm), jour à la floraison mâle (jr), hauteur des plants à la floraison (cm) et la hauteur à l'insertion de l'épi (cm). ü Paramètres de rendement dont (Longueur de l'épi (cm), diamètre de l'épi (cm), nombre des rangées par épi), poids d'épi par plant (g), poids de maïs-grains par plant(g), poids de 1000grains (g) et le rendement (t/ha). 3.1. Paramètres végétatifs3.1.1. Taux de levée (%)La figure 6 ci-dessous présente les résultats du taux de levée (%) par génotype. Figure 6. Présentation graphique des résultats du Taux de levée. Légende : % = Pourcentage, * = Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Les résultats tels que présentés dans la figure 6 ci-dessus, révèlent que le taux de levée a varié entre 6,88% (pour le PVA SYN-13) et 91,01% (pour le PVA SYN HGA C1). L'analyse de la variance (ANOVA) montre qu'il y a des différences significatives (*) entre les différents génotypes bio-fortifiés testés au cours de l'expérimentation. La plus petite différence significative (PPDS ou LSD) est de 21,04 ainsi donc les résultats après comparaison des moyennes ont révélé que :G10=G6?G2=G0=G8=G12=G4=G14=G15=G16=G1=G13=G11?G3=G5=G9=G17=G7, ce qui veut direque les génotypes PVA SYN-13 et PVA SYN-11 ont eu une levée régulière et précoce avec un bon taux par rapport aux autres génotypes qui ont eu une levée tardive et d'autres ont été regarnis. 3.1.2. Hauteur des plants 30jours après semis (cm)La figure 7ci-dessous présente les résultats de la hauteur des plants à 30jours (cm). Figure 7. Présentation graphique des résultats de la hauteur des plants à 30 jours.Légende : cm = centimètre, * =Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Les résultats tels que présentés dans la figure 7 ci-dessus montrent que les moyennes ont varié entre 27,67cm pour la variété locale MOBA et 13,47cm pour le PVA SYN-13. Ainsi l'analyse de la variance ANOVA a révélé qu'il existe des différences significatives (*) entre les génotypes.La plus petite différence significative (ppds) est de 3,64. Cependant les moyennes ont été soumises à la comparaison et ont révélé que :G0=G16=G14=G2=G8=G17=G6=G13=G12=G10=G4=G3=G15=G9=G11=G1>G5=G7. 3.1.3. Jour à la floraison male (jr)La figure 8 ci-dessous présente les résultats du jour à la floraison mâle (jour). Figure 8. Présentation graphique des résultats du jour à la floraison mâle.Légende : jr = jour, * = Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Pour le jour à la floraison, lesmoyennes ont varié entre 60 jours pour la variété locale MOBA à 64,33 jours pour le F2 TWLY 100123. D'après l'analyse de la variance il existe de différences significatives. Face à la plus petite différence significative (PPDS ou LSD) de 1,31, les moyennes ont été comparées et ont révélé que :G12=G3=G1=G6=G8=G15=G16=G2=G14=G17=G7=G9=G10=G5=G11=G4>G0. Ceci veut tout simplement dire que le G0 a présenté une floraison très précoce.Quant à la floraison femelle elle est apparue peu de temps après la floraison mâle, 3 à 7 jours après en fonction des génotypes. 3.1.4. Hauteur des plants à la floraison (cm)La figure 9 ci-dessous présente les résultats de la hauteur des plants à la floraison Figure 9. Présentation graphique des résultats de la hauteur des plants à la floraison.Légende : cm = centimètre, * = Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Les résultats tels que présentés dans la figure 9 ci-dessus montrent que les moyennes ont varié entre 159,93 cm pour le MZ 627-KITOKO et 97,27 pour le PVA SYN-13. L'analyse de la variance ANOVA montre qu'il des différences significatives ainsi donc face à la plus petite différence significative (PPDS ou LSD) de 24,49 les moyennes ont été comparées et ont révélé que : G14 = G16 = G8 = G2 = G13 = G12 = G10 > G11 = G4 = G17 = G0 = G6 = G15 = G9 > G1 = G5 = G3 = G7. 3.1.5. Hauteur de plants à l'insertion de l'épi (cm)La figure 10ci-dessous présente les résultats de la hauteur des plants à l'insertion de l'épi Figure 10. Présentation graphique des résultats de la hauteur de plants à l'insertion de l'épi.Légende : cm = centimètre, NS = Pas des différences significatives. Quant à la hauteur des plants à l'insertion de l'épi, les résultats montrent que les moyennes ont varié entre 88,13 cm pour PVA SYN-3 et 46,67 cm pour le PVA SYN-10. Ainsi il ressort de l'analyse de la variance ANOVA qu'il n'existe pas de différences significatives (NS) entre les hauteurs réalisées par les différents génotypes. 3.2. Paramètres de rendement3.2.1. Longueur de l'épi (cm)La figure 11 ci-dessous présente les résultats de la longueur de l'épi (cm) Figure 11. Présentation graphique des résultats de la longueur de l'épi.Légende : cm = centimètre, NS = Pas des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. La longueur moyenne des épis développés par les différents génotypes varie entre14,53cm pour SIMBA et 11,4cm pour le PVA SYN HGB C1. Les résultats de l'analyse de variance effectuée avec le logiciel Excel révèlent qu'il n'y a pas des différences significatives (NS). 3.2.2. Diamètre de l'épi (cm)La figure 12 ci-dessous présente les résultats du diamètre de l'épi (cm) Figure 12. Présentation graphique des résultats du diamètre de l'épi.Légende : cm = centimètre, * = Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Quant au diamètre d'épi par plant les moyennes ont varié entre 6,73cm pour SAMVITA et 4,67cm pour le F2 TWLY 100123. L'analyse de la variance ANOVA montre qu'il existe des différences significatives. La plus petite différence significative (PPDS ou LSD) est de 1,05. La comparaison des moyennes a révélé que :G17 = G16 = G1 = G7 = G12 = G15 = G4 = G2 = G5 = G6 = G13 = G14 > G9 = G10 = G11 = G0 = G3 = G10. 3.2.3. Nombre des rangées par épi (cm)La figure 13 ci-dessous présente les résultats du nombre des rangées par épi Figure 13. Présentation graphique des résultats du nombre des rangées à l'épi.Légende : * = Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Le nombre moyen des rangées par épi a varié entre 13 lignes pour MZ 627 - KITOKO et 10,53 pour la variété locale MOBA. Les résultats de l'analyse de variance effectuée sur Excel révèlent qu'il existe des différences significatives (*) entre les différents génotypes. La plus petite différence significative est de 1,36.La comparaison des moyennes a révélé que : G14 = G4 = G8 = G2 = G6 = G17 = G16 = G1 = G5 = G9 = G11 = G3 = G15 = G7 = G10 = G12 > G13 = G0. 3.2.4. Poids d'épis par plantLa figure 14 ci-dessous présente les résultats du d'épis par plant (g) Figure 14. Présentation graphique des résultats de poids de l'épi par plant.Légende : g = gramme, NS = Pas des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Quant aux paramètres de rendement et plus précisément le poids de l'épi par plant, les résultats montrent que les moyennes ont varié entre 183g pour SIMBA et 122,83g pour F2 TWLY 100123. Ainsi donc il ressort de l'analyse de la variance ANOVA qu'il n'existe pas de différences significatives (NS) entre les poids réalisées par les épis des différents génotypes. 3.2.5. Poids moyen de maïs-grains par épiLa figure 15 ci-dessous présente les résultats des poids moyen de maïs grains par épi (g) Figure 15. Présentation graphique des résultats du poids moyen des maïs grains par épi.Légende : g = gramme, * = Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Les résultats montrent que les moyennes ont varié entre 162g pour SIMBA et 94,2 pour F2 TWLY 100123. L'analyse de la variance ANOVA, montre qu'il existe des différences significatives (*) entre les différents génotypes. La plus petite différence significative est de 32. La comparaison des moyennes a révélé que : G16 = G15 = G11 = G4 = G8 = G1 = G3 = G6 = G5 = G17 = G9 = G2 = G10 = G14 = G13 > G0 = G7 = G12. 3.2.3. Poids des 1000grainsLa figure 16 ci-dessous présente les résultats des poids des 1000grains (g) Figure 16. Présentation graphique des résultats du poids des 1000grains par plant.Légende : g = gramme, NS = Pas des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Les résultats tels que présentés dans la figure 16 ci-dessus montrent que le poids des 1000grains par plant a varié entre 355,33g pour SIMBA et 213,67g pour la variété locale MOBA. L'analyse de la variance ANOVA montre qu'il n'existe pas des différences significatives (NS). 3.2.4. Rendement (t/ha)La figure 17 ci-dessous présente les résultats du rendement (t/ha) Figure 17. Présentation graphique des résultats du rendement en T/ha.Légende : T = Tonne, ha = hectare, * = Il existe des différences significatives, LSD = LowSignificativDifference, ppds = plus petite différence significative. Le rendement par génotype a varié entre 4,05T pour le génotype SIMBA et 2,36T pour le génotype F2 TWLY 100123. Les résultats de l'analyse de variance effectuée sur Excel révèlent qu'il existe des différences significatives (*) entre les différents génotypes. Face à la plus petite différence significative (PPDS ou LSD) de 0,80 les moyennes ont été comparées et révélé que :G16 = G15 = G11 = G4 = G8 = G1 = G3 = G6 = G5 = G17 = G9 = G2 = G10 = G14 = G13 > G0 = G7 = G12. Ceci veut tout simplement dire qu'après la pèse les maïs grains des génotypes SIMBA, ACR 91 SWW AN1-SR C1, F2 TWLY 13124, PVA SYN - 9, PVA SYN HGA, PVA SYN - 2, PVA SYN - 8, PVA SYN - 11, PVA SYN - 10, SAMVITA, PVA SYN HGA C1, PVA SYN - 3, PVA SYN HGB C1, MZ 627 - KITOKO et le génotype F2 TWLY 131228 ont donné des meilleurs rendements dans les conditions édapho-climatiques de Kalemie par rapport aux autres génotypes et à la variété locale Moba utilisée comme témoin. Chapitre 4 : Discussion4.1. Evaluation des caractères phénotypiques des génotypes de maïs biofortifés sur les paramètres végétatifsLa caractérisation morphologique est une des étapes importantes dansla description et la classification du germoplasme des plantes cultivées(Manzanoet al.,2001 ; Yobiet al., 2002; Radhouane, 2004). En effet, toutprogramme d`amélioration s`appuie nécessairement sur la variabilitémorpho-phenologique (Smith et al., 1991). Le taux de levée à 10 jours du semis a varié entre 6,88% et 91,1% en fonction des génotypes. Ce résultat ne parait pas intéressant car environ plus de 50% de mortalité des grains semés a été observée à la levée, ce qui a fait que la quantité supplémentaire de semences pour le regarnissage des vides était vraiment considérable. Ces moyennes sont extrêmement inférieures à celles trouvées par Muzungu (2019) qui ont varié entre64,17 #177; 3,82 et 100,00 #177; 0,00 % sur les mêmes matériels biologiques.Mais sont presque similaires à celles trouvées par Chaussat et Bouinot (1984) qui varient entre 70% et 25%. Cependant, selon la même source la levée serait beaucoup plus influencée par des facteurs qui interviennent au moment de la germination mais aussi tout au long de la vie d'une semence. Au sujet des céréales, Chaussat et Bouinot (1984) parlent de la prédétermination physiologique des semences. Ainsi, la qualité germinative d'une semence est fonction de son génome mais aussi de multiples facteurs que Côme (1993) regroupe en quatre catégories : les facteurs avant la récolte, les facteurs de la récolte, les facteurs après la récolte et les facteurs de la germination. Quant à la hauteur des plants à 30 jours après semis les moyennes ont varié entre 13,47cm à 27,67cm. Ces moyennes sont inférieures à celles obtenues par Petro (2016) qui auraientvarié respectivement entre 30,88cm à 34,42cm dans les conditions édapho-climatiques de Kalemie. Cependant, ce même résultat se révèle supérieur à celui trouvé par Kitangala(2014) qui aurait varié entre 12 à 19 cm. Mais ce même résultat reste similaire à celui trouvé par Muzungu (2019) sur les mêmes matériels biologiques. La première hypothèse qu'il faudra avancer en est que cette hauteur présentée par les génotypes à 30 jours après le semis est un caractère phénotypique de ces génotypes. En outre, les travaux deTshibabwa (1981), renseignent qu'à 30 jours après semis le plant de maïs atteint une hauteur variant entre 40 et 50 cm en région tropicale dans un sol limoneux et de Malamu (2015) et Kilongozi (2015) cité par Petro (2016) renseignent aussi qu'à 30 jours après semis les plants peuvent atteindre une hauteur allant de 48,33cm à 59,88 cm. En effet, cette faible taille des plantes en cette période peut être attribuée au fait que les conditions climatiques ayant prévalues pendant cette période de l'expérimentations n'étaient pas favorables pour accélérer la croissance végétative des plantes ; à cette cause il faut sans doute accuser aussi la pauvreté en éléments nutritifs dans les sols ayant servi de substrat pour cette expérimentation étant donné que le maïs est une culture exigeante en ce qui concerne la fertilisation et surtout en azote(N) car l'azote contribue au développement végétatif de toutes les parties aériennes de la plante. Les nombre des jours du semi à la floraison ont varié entre 60 à 64,33jours. Ce résultat parait similaire à celui trouvé par Nyembo et al., (2014) variant entre 60 à 67 avec les variétés Pannar dans les conditions édapho-climatiques de Lubumbashi et à celui trouvé par Moussa et al(2018) avec les variétés CZH au NIGER dont les moyennes des nombres de jours à la floraison ont varié entre 55 à 63jours. Mais notons cependant que ce résultat est inférieur à celui trouvé par Hubert (1978) cité par Petro (2016) variant entre 70 à 95 jours. Le jour à la floraison est une caractéristique variétale importante en permettant de classer les variétés en différentes catégories (cycle court, cycle moyen et le cycle long) (Nyembo, 2010).Ces faibles résultats seraient certainement dus à des différences entre les génotypes (transmissibles de génération en génération) sans négliger les effets de l'environnement (température, humidité relative, etc). En effet, de nombreux travaux ont montré que la longueur du jour (Harris et Azam-Ali, 1993; Linnemannetal., 1995; Brink, 1999), la température (Linnemann et Craufurd, 1994; Brink, 1998) et l'humidité relative (Collinson et al., 1996) entraînent des effets variables sur le développement végétatif et physiologique des plantes. Dans la plupart des cas, ces deux causes de variation interagissent fortement (interactions génotype-environnement) et il n'est pas aisé de mesurer leur part relative dans la variation phénotypique totale. Par ailleurs la hauteur des plants à la floraison mâlea varié entre 97,27cm et 159,93cm. Ce résultat est similaire à ceux trouvés par Ristanovic et Remaerkers (2001) et Ledent (1992) qui sont respectivement des 139 cm et 126 cm.Mais parait inférieur à ceux trouvés par Nyembo et al., (2012) et Moussa et al. (2018) qui varient respectivement entre 171cm et 222,7cm et 166,7cm. Cette différence des hauteurs se justifie d'un côté par les caractères phénotypiques des génotypes et d'un autre côté par le fait qu'une courte période de sécheresse au mois de février (absence de pluie d'environ 20 jours) était intervenue au cours de l'essai plus précisément pendant la phase de croissance (étant donné que celle-ci est définie comme étant toute élongation irréversible en hauteur ou volume d'un être vivant) a eu un impact négatif sur le potentiel de certaines variétés testées. En ce qui concerne la Hauteur des plants à l'insertion de l'épi les moyennes ont varié entre 46,67cm et 88,13cm en fonction des génotypes. Ces moyennes se révèlent supérieures àcelles trouvées par Kitangala (2014) et Malamu (2015) qui étaient respectivement de 23,5 cm et 55,67 cm. Mais similaire celles trouvées par Petro (2016) et Muzungu (2019) qui étaient respectivement de 67,21 cm à 75,22 cm et 85,47cm et 57,60cm.Et inférieure à celles données par Anonyme (2006) qui varient entre 95 cm et 1m dans les régions tropicales ainsi qu'entre 1,15m à 1,25m dans les régions tempérées.Ce résultat peut être dû aux différences génotypiques des variétés auxquelles peuvent s'ajouter les conditions édapho-climatiques ayant sévi pendant la période d'avant l'insertion de l'épi. 4.2. Evaluation des caractères phénotypiques des génotypes de maïs biofortifés sur les paramètres de rendement Par ailleurs la longueur de l'épi (cm) a varié entre 11,4cm et 14,53cm en fonction des génotypes. Ce résultat parait similaire à celui trouvé par Tchibingu et al (2017) pour qui la longueur de l'épi a varié entre 10,16cm et 14,26cm mais inférieur à celui trouvé par Muzungu (2019) qui a varié entre 14,47cm à 18,80cm sur le même matériel végétal et à celui trouvé par Hugues et al. (2014) qui a varié entre 13,60cm à 19,50cm. Ce faible résultat serait dû aux conditions édapho-climatiques qui ont prévalu au cours de l'expérimentation mais aussi à la richesse du sol en éléments nutritifs entre autre l'Azote (N) et le Phosphore (P) comme noté par. En ce qui concerne le diamètre de l'épi (cm), Les résultats de ce paramètre montrent une variation des moyennes allant de 4,67cm à6,73cm. Ce résultat est supérieur à celui trouvé par Moussa et al. (2018)variant respectivement entre 1,43cm à 2,9cm et à celui trouvé par Hugues et al. (2014) qui ont varié entre2,70 à 4,98. Et similaire à celui trouvé par Muzungu (2019) ce résultat serait attribué au patrimoine génétique de ces génotypes. Quant au nombre des rangées par épi, Hugues et al. (2014) renseignent que ce paramètre varie entre 11,80 à 20,2rangées. Or, les résultats de la présente étude tels que présentés dans la figure 14 donnent un nombre de rangées allant de 10,53 lignes à 13 lignes. Ce résultat est inférieur à celui trouvé par Hugues et al., 2014 qui a varié entre 11 et 16 mais parait tout de même égal à celui trouvé par Petro (2016) et Muzungu (2019) qui varie respectivement entre 11 à 12lignes et 11,60lignes à 14,80lignes. Cependant, il est important de noter que ce résultat est justifié par le patrimoine génétique de ces génotypes utilisés au cours de l'expérimentation. Le poids d'épis par plant a varié entre 122,83g à 183g. Ce résultat est similaire à celui trouvé par Muzungu (2019) avec les mêmes matériels biologiques qui aurait trouvé un poids d'épis variant entre108,47g à 176,53g. Ce résultat serait attribué aux patrimoines génétiques des génotypes mais aussi aux conditions écologiques (biotiques et abiotiques) ayant prévalu au cours de l'expérimentation.Quant au poids moyen des maïs-grains par épi, les moyennes telles que présentées dans la figure 16 montrent que les résultats ont varié entre 94,2g à 162g. Ce résultat est inférieur à celui trouvé par Nyembo et al., (2012) qui aurait trouvé un résultat variant entre 281,3g à 153,3g dans les conditions édapho-climatiques de Lubumbashi mais supérieur à celui trouvé par Kitangala (2014), Petro (2016) ayant trouvé des moyennes variant entre 56,2g à 70,7g et 69,44g et 73,66g. Et similaire à celui trouvé par Malamu (2015) qui a été de 169,86g.En effet ; ce faible résultat est dû au fait que des mauvaises conditions ont prévalu pendant la période de remplissage des grains sur l'épi lors de l'expérimentation mais aussi aux patrimoines génétiques des génotypes. En ce qui concerne le poids des 1000grains par plant, les résultats ont varié entre et 213,67g à 355,33g. Ce résultat est inférieur à celui trouvé par Kikumbi (2013) ayant respectivement obtenu les résultats de 377,5g, également inférieur aux résultats trouvés par Petro (2016) ayant obtenu les moyennes variant entre 332.66g à 386.66g. Mais il revient de dire que ce même résultat issu de cette étude est supérieur à celui trouvé parMalanda en 2003 avec la variété Babungo 319,1 g mais similaire à celui trouvéepar Kapinga en 2007 avec les variétés Kasaï I x 67 (318,7 g) et Kasaï x Pan 6363 (324,1g). Ce résultat serait en grande partie attribué aux patrimoines génétiques des génotypes mais aussi aux conditions écologiques ayant prévalu pendant la période du remplissage des grains. Par ailleurs, le rendement a varié entre 2,36T à 4,05T en fonction des génotypes. Ce résultat parait supérieur à ceux obtenus par Kitangala (2014), Kilongozi (2015) et Petro (2016) qui ont été respectivement de 2,84 t/ha, 2,88 t/ha et 2,35 t/ha à 3,23, elle montre un grand écart comparativement aux moyennes données par Ibu (2008), Malamu (2015) et muzungu(2019) qui ont trouvé respectivement 7,5 t/ha, 8,9 t/ha et 4,27T à 7,13T. Le faible rendement que présente cette étude serait justifié par les conditions climatiques défavorables qui ont sévi durant la période de floraison, où il y a eu une sècheresse pendant que la période critique du cycle végétatif tant pour l'eau que pour la nutrition azotée s'étend d'environ deux semaines avant, jusqu'à trois semaines après la floraison mâle c'est-à-dire la formation des épis et le premier stade de la croissance des grains (Ristanovic, 2001).Selon (Lacharme, 2001 ; N'cho et al., 2001 ; Akintayo et al., 2008) cité par Kitangala (2014) la chute du rendement montre que la phase de remplissage des grains est un stade déterminant dans l'élaboration du rendement et qu'elle aurait été perturbée. Conclusion et perspectivesLe présent travail s'inscrit dans le cadre des essais multilocaux d'adaptation des génotypes biofortifiés en République Démocratique du Congo, ainsi, il a été question d'évaluer l'adaptabilité de 17 génotypes de maïs biofortifié dans les conditions édapho-climatiques de Kalemie comparativement à une variété locale qui est la variété Moba. 12 paramètres ont été observés parmi lesquels 5 paramètres végétatifs et 7 paramètres de rendement et leurs résultats ont été soumis à l'analyse de la variance (ANOVA).Et il en ressort de celui-ci que les 17 génotypes se sont mieux comportés et ont donné des meilleurs rendements par rapport à la variété locale. Quant aux paramètres végétatifs, les différences significatives se sont montrées pour le taux de levée, la hauteur des plants 30jours après semis, le nombre des jours à la floraison, la hauteur des plants à la floraison. Et pour la hauteur à l'insertion de l'épi aucune différence significative n'a été révélée. Et quant aux paramètres de rendement aucune différence significative n'a été révélée quant à la longueur de l'épi, le poids de l'épi par plant et le poids des 1000grains mais au contraire les différences significatives se sont révélées entre les génotypes pour le diamètre de l'épi, le nombre des rangées par épi, le poids moyen des maïs-grains par plant et le rendement des maïs-grains en tonne par hectare oùle génotype SIMBA a donné un meilleur rendement de 4,05T/ha tandis que la variété locale Moba utilisée comme témoin a donné un rendement de 2,98T/ha. Dans les conditions de cet essai, les Congolais en général et en particulier les agriculteurs de Kalemie ont intérêt à utiliser les génotypes SIMBA (4,05 t/ha), ACR 91 SWW AN1-SR (4t/ha), F2TWLY 13124 (3,95t/ha) et PVA SYN-9 (3,85t/ha) qui ont donné des bons rendements. Et surtout les génotypes bio fortifiées SIMBA(4,05 t/ha) et le génotype MZ 627-KITOKO (3,47 t/ha) qui ont montré une prédominance par rapport aux autres génotypes pour la plupart des paramètres observés. De ce fait, Les recommandations suivantes sont faites afin de confirmer les résultats obtenus. Il est conseillé de répéter l'étude dans d'autres zones ou dans la même zone d'étude mais en ayant ajusté les moments de semis, ou en ayant ajusté les pratiques et options culturales. Références bibliographiquesA.A. MOUSSA1, V.K. SALAKO1, D.S.J. CHARLEMAGNE GBEMAVO, M. ZAMAN-ALLAH, R.G. KAKAÏ et Y. BAKASSO., 2018. Performances agro-morphologiques des variétés locales et améliorées de maïs au sud-ouest du Niger. AfricanCrop Science Journal, Vol. 26, No. 2, pp. 157 - 173 AMUNDALA B., 2010. Culture de Maïs source d'autorise en charge et son impact socio-économique à Kalemie.Travail de Fin de Cycle. Faculté des Sciences Agronomiques, UNIKAL ANONYME, 2002.Mémento de l'agronome. 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