IAE Savoie Mont Blanc
Mémoire de master 1
Stratégie et Communication
Digitale
Encadrante pédagogique :
Aurore Fossard De Almeida
Etudiant :
Evan Giraud
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 2 sur 45
Sommaire
Table des illustrations 3
Introduction 4
Revue de littérature 5
Élément A : La communication via les
réseaux sociaux et la création audiovisuelle 5
Introduction 5
Les concepts 6
Conclusion 10
Élément B : La E-réputation
12
Introduction 12
Les concepts 12
Conclusion 13
Le monde des sports extrêmes 14
Les particularités 14
GAP Théorique 17
Hypothèses 18
Conclusion 21
Recherche pratique 22
Méthodologie 22
Outil de collecte 22
Choix des profils étudiés : 22
Collecte de données quantitatives : 22
Collecte de données qualitatives : 24
Analyse des résultats 25
Choix des profils 25
Impact audiovisuel : vidéo, photo et texte 26
Présence Multi-support digitale 28
Performance sur les SERP 30
E-Notoriété 31
Régularité 34
Sponsoring 35
Originalité 36
Story-Telling 38
Faire le BUZZ 38
Proximité athlète - internaute 39
Statut particulier- professionnel 40
L'auto-formation 41
Conclusion 42
Réponse aux hypothèses 42
Recommandations managériales 42
Critique 44
Ouverture 44
Bibliographie 45
Sources utilisées la revue de littérature
45
Sources utilisées pour la recherche pratique
45
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Table des illustrations
Tableaux
Tableau 1 : Liste des profils "sportif de l'extrême
à forte notoriété" choisis 25
Tableau 2 : Mesure de l'impact de l'audiovisuel sur Facebook
26
Tableau 3 : Observation de la présence des
athlètes sur différents réseaux sociaux 28
Tableau 4 : Analyse de la présence SERP des
athlètes 30
Tableau 5 : Mesure de la e-notoriété sur
Facebook et Instagram 31
Tableau 6 : Fréquence moyenne de post sur Facebook sur
5 jours 34
Tableau 7 : Répartition du choix des sponsors par sport
35
Figures
Figure 1 : Répartition des posts Facebook par type de
format audiovisuel 27
Figure 2 : Mesure du nombre de réactions par type de
format audiovisuel 27
Figure 3 : Répartition du nombre de réactions
sur Facebook par type de post 28
Figure 4 : Mesure de la présence des athlètes
sur différents réseaux sociaux 29
Figure 5 : Mesure de la présence SERP des
athlètes 30
Figure 6 : Répartition des réactions sur
Facebook par sport 32
Figure 7 : Rapport entre le nombre de publications et
d'abonnés sur Instagram 33
Figure 8 : Répartition de la fréquence de post
Facebbok par sport 34
Figure 9 : Répartition des sponsors par sport 36
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Introduction
En tant que sportif de l'extrême, comment se
créer une image de marque professionnelle et développer sa
e-notoriété à travers les réseaux sociaux et la
création audiovisuelle ?
La problématique à laquelle nous chercherons
à répondre sera : « Dans quelle mesure la communication via
les réseaux sociaux et la création audiovisuelle influence-t-elle
la e-notoriété des athlètes de sports extrêmes ?
»
En quoi cette question est-elle importante ? Tout d'abord,
cette question est à l'ordre du jour car elle est directement en lien
avec l'essor du digital dans notre quotidien. De plus, le
phénomène d'identité numérique des athlètes
touche particulièrement le domaine des sports extrêmes, qui sont
des sports individuels où l'athlète se transforme en produit, en
marque.
Ces deux points sont donc d'actualité et leur essor
n'est un phénomène que très récent, aucune
étude n'a été menée sur cette problématique
précise. Voilà pourquoi des recherches sur ce
phénomène méritent d'être menées.
L'objet étudié sera la communication sur les
réseaux sociaux et la création audiovisuelle. Cette étude
s'adresse aux athlètes amateurs de sport extrême qui souhaitent
vivre de leur activité et de leurs exploits sportifs afin de booster
leur e-notoriété et de devenir des professionnels.
Les champs théoriques étudiés seront :
sport extrême, e-réputation, réseau sociaux, image de
marque, sponsoring, audiovisuel, vidéo embarquée, drones.
Plusieurs méthodes seront utilisées, d'une part
quantitative à l'aide de données chiffrées prises sur les
réseaux sociaux et le web, et d'autre part qualitative en observant les
le contenu digital de certains athlètes.
Les résultats apportés permettront d'identifier
les différents concepts qui impactent la e-notoriété des
sportifs et d'établir des recommandations managériales à
court, moyen et long terme.
Pour ce faire, nous allons mener nos recherches autour des
notions de e-notoriété, de communication via les réseaux
sociaux, de la création audiovisuelle et des spécificités
du domaine des sports extrêmes. Nous emmétrons des
hypothèses et définiront le gap théorique à
combler, puis nous tenterons de les vérifier avec des données
chiffrées et des exemples concrets.
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Revue de littérature
Élément A : La communication via les réseaux
sociaux et la création
audiovisuelle
Introduction
La communication sur les réseaux sociaux devient le
support de promotion le plus efficace pour les entreprises (sauf quelques
secteurs d'activités comme l'industrie). Pour les jeunes Start-up et les
multinationales ayant des cibles qui sont dites « connectées
», il est devenu incontournable d'être omniprésent sur les
réseaux sociaux.
Google +, Pinterest, Twitter... le nombre de réseaux
sociaux augmente régulièrement. Pas facile pour les entreprises
de savoir sur lesquels il est pertinent de se positionner. Leur degré de
maturité sur ces questions est très
hétérogène, et dépend beaucoup des budgets qu'elles
peuvent y consacrer. Certaines choisissent de se faire accompagner pour
élaborer des stratégies digitales dont elles attendent des
retombées en termes d'image et de réputation, mais aussi des
relations plus étroites avec leurs clients, et par là même
occasion, une consolidation de leur chiffre d'affaire. (Ariane Steller,
2013)
La communication sur les réseaux sociaux
représente maintenant une part importante dans le budget « pub
» des entreprises et il est souvent indispensable de posséder
certains de ces nouveaux corps de métiers au sein de son équipe
comme les « Community Manager ».
En matière de stratégie sur les réseaux
sociaux, les grands groupes sont évidemment plus en avance que les PME,
dans la mesure où ils peuvent se permettre d'y consacrer des moyens
très importants, avec parfois même des équipes
entièrement dédiées au e-marketing. Mais la donne ne cesse
d'évoluer... Toutefois, les structures de plus petite taille commencent
à prendre conscience que le fait d'être présent sur les
réseaux sociaux leur permet d'accroître leurs performances
économiques. (Ariane Steller, 2013) Ce type de communication
n'est pas encore arrivée à son apogée d'évolution
et les nouvelles générations qui sont de plus en plus
connectées et proches de la technologie ne vont qu'accentuer ce
phénomène.
Il est temps de réaliser que le monde virtuel existe et
que la croissance de sa population est exponentielle, que cette population est
jeune et qu'elle ignore de plus en plus les médias traditionnels. Celle
de Facebook est aujourd'hui équivalente à celle de la Chine;
celle de Twitter dépasse celle du Brésil. (Gilles Babinet,
2014)
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Les concepts
Les réseaux sociaux pour les particuliers
Les réseaux sociaux sont aujourd'hui
omniprésents dans la société et dans notre quotidien. Ils
constituent des plateformes d'échange d'information qui permettent de
mettre en relation des personnes à l'échelle internationale de
manière directe ou indirecte. Le contenu de ses informations peut
être de type texte, vidéo, image, son, qui sera stocké en
ligne, sur le réseau social concerné.
En définition, un réseau social est un
:Ç Mode d'interaction sociale qui facilite la création et
l'échange d'information et de contenu entre des individus et entre
individus et organisations. Désigne aussi les plateformes qui rendent
ces interactions possibles (telles que Facebook, Twitter, etc.) ».
(Mercator 11e édition)
Le partage des informations est un facteur clé du
succès de ces plateformes, le fait de pouvoir montrer à ces amis
ce que l'on a vu, fait ou même leur montrer nos opinions avec ce qu'on
« aime » ou « N'aime pas », ce que l'on « Follow
» etc.
Suite au succès fulgurant de ce type de plateformes,
leur utilisation a évolué et est passée d'une cible de
particuliers avec une fonction de communication loisir/amis à une cible
professionnelle avec un intérêt réel pour le
développement de nombreux business. Ce qui nous amène au concept
suivant...
Le business sur les réseaux sociaux
La popularité et la couverture des réseaux
sociaux s'étendent maintenant à l'échelle internationale
et touche une très importante partie de la population : « Sur les
7,4 milliards d'habitants, 3,42 milliards sont des internautes (46%) et 2,31
milliards sont actifs sur les réseaux sociaux (31% de la population
mondiale). (Source : We Are Social Singapore) Cela représente
donc un support de communication de grosse échelle pour les entreprises
qui souhaitent communiquer sur leurs produits et leurs services et ainsi
toucher un maximum de personnes. De plus, les personnes touchées
accordent un temps d'attention et d'utilisation important sur ces plateformes :
« Temps passé sur les réseaux sociaux : 1h20 par jour en
France. ». ( Source : We Are Social Singapore)
Un autre aspect qui fait des réseaux sociaux l'un des
moyens de communication les plus efficace, c'est l'instantanéité.
En effet, Le point fort des réseaux sociaux, c'est leur
immédiateté et leur rapidité. Il suffit qu'un internaute
découvre un produit, un service ou une personne qui l'intéresse
pour qu'il en informe en temps réel tous ses « amis ». Le
potentiel des
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réseaux sociaux est donc énorme pour les
entreprises qui veulent développer leur base de clients, leur
notoriété et leur chiffre d'affaires. (Genereli,
2017)
Toutes ces fonctionnalités sont, pour la
majorité des réseaux sociaux, gratuites. Cependant, depuis peu,
des fonctions récentes présentes sur certains réseaux
sociaux permettent de mener des campagnes de prospections payantes dans
lesquelles la cible visée peut être choisie selon des
critères de sélection affinée leurs centres
d'intérêts et des critères démographiques.
L'auto-formation, un recours
Dans ce contexte, qu'est-ce concrètement ? Voici
l'exemple de Sophie Solano, une jeune cadre dynamique à la tête du
site Design From Paris, spécialisée dans la décoration et
le design indépendant : «je lis beaucoup d'articles sur le Web
marketing et j'adapte mes stratégies en conséquence. Je me suis
tellement documentée que je suis même devenue consultante
e-commerce pour faire partager mon expérience à d'autres
structures».
À défaut de pouvoir s'offrir un community
manager à temps plein, certaines entreprises optent pour des formations,
afin d'être à même de prendre la parole sur les
réseaux sociaux. «Nous avons développé une offre de
social media training pour permettre aux dirigeants d'être autonomes dans
leur prise de parole sur les réseaux sociaux», précise David
Réguer, chez RCA Factory.
Un lien de proximité et une dimension relationnelle
Aller sur les réseaux sociaux est une façon pour
les entreprises de se rapprocher de leur public et de mieux connaître
leurs attentes. D'après Isabelle Cambreleng (2013) : «Les
réseaux sociaux permettent de créer une nouvelle forme de
proximité sur un mode plus authentique, moins censuré, plus
personnalisé. Ils autorisent de nouvelles formes de partage et de
création de valeur au bénéfice de l'entreprise et de ses
clients».
Elles ont bien conscience que les deux ne font pas toujours
bon ménage et que ce qui séduit les communautés, c'est la
dimension relationnelle et non pas promotionnelle. Ariane Steller
(2013)
La co-construction
La co-construction est d'ailleurs l'une des grandes tendances
actuelles. Il s'agit d'impliquer davantage les internautes dans la conception
des offres et des produits. Nous accompagnons les entreprises pour les aider
à chercher les meilleurs modes opératoires. Elles ont en effet
à coeur de se développer sur d'autres communautés et de
socialiser leurs sites
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Web. Autrement dit, d'intégrer les médias
sociaux dans des architectures existantes. David Réguer (2013)
C'est faire participer la communauté et interagir avec
la communauté avec par exemple des jeux concours, ex : Un concours mis
en place par le club de foot du Paris Saint germain. Pour ce concours, le PSG
propose au gagnant non pas un Ipad mais É de devenir le porteur d'un
drapeau du PSG et de représenter cette équipe de football avant
le début du match. L'objectif ici est de créer un cadeau à
valeur symbolique et pourtant qui a de fortes chances de rencontrer beaucoup de
succès.
Une autre forme de participation est celle du vote et du
sondage dans lesquels les internautes peuvent choisir l'issue, le thème
d'un événement prochain ou même du futur service ou produit
qui sera créé par la marque. Cette démarche permet aux
entreprises de toucher directement les attentes des internautes et de proposer
une offre vraiment adaptée à leurs besoins. Les internautes se
sentent écoutés et ont le sentiment de pouvoir intervenir et de
faire leurs propres choix, ils seront alors davantage réceptifs aux
futures offres et propositions de la marque.
Souvent, les fans jouent un peu à leurs façons
le rôle d'une agence. D'ailleurs, ce sont souvent eux qui prennent
l'initiative de la prise de parole. Ainsi, la page Facebook de Michel et
Augustin, la désormais célèbre marque de petits
sablés et de desserts gourmands, a été créée
non pas par l'entreprise elle-même, mais par un fan ! Ce qui prouve, une
fois de plus, que les consommateurs ont souvent une longueur d'avance... Si les
grands groupes peuvent se permettre d'embaucher un community manager, tel n'est
pas toujours le cas des PME, qui ont plutôt intérêt à
sous-traiter à des agences spécialisées en la
matière.
Le Story-Telling
D'abord, qu'est-ce que le Story-Telling ? «
Le storytelling est littéralement le fait de raconter
une histoire à des fins de communication. Dans un contexte marketing, le
story-telling est le plus souvent le fait d'utiliser le récit dans la
communication publicitaire. Le terme anglais de story-telling est
généralement traduit en français par celui de
communication narrative. » (B.Bathelot 2017). Le Story-Telling
s'exerce à travers différents supports, dans notre cas, les
supports sont des réseaux sociaux qui ont tous leurs fonctions dans une
campagne « d'histoire » à travers les réseaux
sociaux.
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Ce type de plateforme offre des possibilités
illimitées à celui qui les utilise et permet ainsi à des
marques de se démarquer de la concurrence en faisant place à leur
imagination et ainsi s'imposer sur leur marché.
Ce procédé permet de créer une
communauté de fans fidèles en les sensibilisant à une
histoire de création d'entreprise (exemple de Michel et Augustin) ou
d'autres formes tels que des jeux et l'histoire de personnages fictifs. Ils
permettront de créer une certaine addiction chez l'internaute qui suivra
les nouveautés concernant la personne ou l'entreprise et sera ainsi
acteur majeur de la vie sur les réseaux sociaux.
Gestion du contenu
Décider de s'installer sur les réseaux sociaux
est un premier pas, reste ensuite à donner, transmettre du contenu et
à animer la communauté. (Ariane Steller, 2013)
De nombreux articles traitent sur la manière de «
cartonner » sur les réseaux sociaux. En effet, il existe de
nombreuses techniques pour faire de notre animation sociale une
réussite. En ressorte des techniques de référencements des
publications (les hashtags, les recherches de pages...), le choix de bons
supports comme les vidéos et les images qui ont un potentiel de
visibilité très élevés. De nombreux conseils
portent sur le fait d'être omniprésent et d'animer
régulièrement notre réseau, des modes de programmation des
publications sont fréquemment évoqués. Une autre
démarche est de s'immiscer au sein de la communauté pour prendre
du recul et tenter de comprendre l'impact de notre animation sur les
internautes.
Le buzz
Le buzz sur les réseaux sociaux, c'est souvent le
principal objectif ! Arriver à faire le « Buzz », c'est
créer un poste, une vidéo, une image, un événement
qui sera partagé et vu par les internautes à très grosse
échelle et en un temps record, on parle alors de « viralité
». Evidemment, quand on fait le buzz, notre entreprise ou la personne
concernée se dote très rapidement d'une notoriété
et d'une visibilité sur les réseaux sociaux inégalable.
Pour les entreprises, on parle de « Business Buzz ».
Mais justement, attention à ce qu'on appelle les «
Bad Buzz », qui pourront nuire aux entités concernées ou
à l'origine de celui-ci. L'image de marque d'une entreprise ou
l'e-réputation d'une personne se verrait alors atteinte voire
détruite.
C'est donc un phénomène à manier avec
prudence, créé par les internautes eux-mêmes et qui
possède donc un caractère incontrôlable.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 10 sur 45
Campagnes financées
De nombreuses formes de campagne de promotion payantes sont
disponibles sur les réseaux comme Google avec Adwords, LinkedIn et
surtout Facebook qui proposent un paramétrage de promotion très
complet et simple d'utilisation. Celles-ci permettent de choisir une audience,
un budget et un planning de diffusion soit pour une publication, soit pour une
page. Cette pratique est en pleine expansion et ne cesse d'être
utilisée par toutes les pages Facebook d'une activité
professionnelle.
Campagnes participatives
Il existe deux types de campagnes participatives :
- Les campagnes qui permettent de soulever des fonds.
- Les campagnes qui permettent de faire la promotion de la
marque. 9
Ces dernières se définissent comme : «
Innovantes, ses publicités jouent sur plusieurs ressorts habituels de la
communication qui réussit et qui marque : la curiosité,
l'intérêt personnel, le fun... Souvent, les vidéos qui
suivent dans ce billet reprennent le principe de l'événement. La
marque s'invite dans votre quotidien, vous interpelle et vous bouscule dans vos
habitudes. L'expérience de marque devient aussi importante que
l'expérience produit (ne rêvons pas, un produit pourri restera
pourri et mal aimé), mais le branding s'appuie énormément
sur cela et n'essaie pas que de donner du sens à votre façon de
consommer mais vous intègre dedans. » (Vincent MASSIN, 2012)
Le deuxième type de campagne participative est un moyen
souvent efficace de soulever des fonds, elle consiste à créer une
collecte de dons pour soutenir un projet, un artiste, un sportif, une
idée etc. De nombreuses plateformes web proposent leurs services pour
gérer ce type de campagne, qui sont ensuite reliées sur les
réseaux sociaux.
Conclusion
La communication sur les réseaux sociaux est donc un
phénomène omniprésent tant dans la vie des particuliers
que des petites ou des entreprises de tailles importantes. Elle est
caractérisée par de nombreux concepts ce qui en fait actuellement
un des types de plateforme les plus compliqués à comprendre et
à maitriser actuellement.
Les concepts qui la caractérise sont nombreux et
possèdent tous des fonctions précises selon les besoins et les
types d'utilisateurs.
De plus, les réseaux sociaux ne cessent
d'évoluer et de se multiplier, prenant de plus en plus de place et
devenant ainsi des plateformes incontournables pour la communication des
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entreprises. Cette évolution créée de
nouveaux corps de métiers dont l'investissement en ressources humaines
est possible pour les entreprises importantes mais qui doit se traduire par de
l'auto-formation pour les petites structures.
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Élément B : La E-réputation
Introduction
Voici d'abord une définition : «
L'e-réputation peut être définie comme l'image
véhiculée et / ou subie par une entreprise ou une marque sur
Internet et autres supports numériques. L'e-réputation peut
également s'appliquer à un produit ou service. »
(B.Bathelot, 2017)
L'e-réputation est le résultat en terme d'image
des contenus produits et diffusés par l'entreprise, mais aussi et
surtout celui des contenus produits par les internautes sur les blogs,
réseaux sociaux, plateformes d'échanges vidéos, forums et
autres espaces communautaires. L'e-réputation est davantage
influencée par la visibilité des contenus / avis et opinions
relatifs à une marque que par la quantité. Ainsi, selon Chris
Anderson, » Votre marque n'est pas ce que vous en dites, mais ce que
Google en dit ! ». (B.Bathelot, 2017)
Les concepts
Différence entre e-réputation et
e-notoriété
Ces deux concepts sont certes, complémentaires, mais ne
signifient pas du tout la même chose. L'e-notoriété est la
capacité de notre identité numérique à être
vue par un volume de personne important. Disposer d'une
e-notoriété élevée ne signifie pas que notre image
sur les réseaux sociaux ou autre support numérique est bonne. En
effet, elle reflète simplement l'impact et le nombre de personnes
touchées, mais l'image et les avis peuvent être très
négatifs, par exemple : les « Bad BUZZ ».
L'e-réputation, elle, définira l'image «
bonne » ou « mauvaise » que les internautes ont de
l'entité concernée. Couplée avec une
e-notoriété importante, c'est l'objectif recherché par les
entreprises et les auto-entrepreneurs. Une forte notoriété
représente un fort potentiel de pub, mais elle présente donc
proportionnellement plus de risques en cas mauvaise e-réputation. Ces
deux notions sont donc à manier avec prudence mais peuvent être
des facteurs clés de succès pour les entreprises présentes
sur les réseaux sociaux.
Notion de SERP
La notion de réputation SERP fait
référence à l'image donnée d'une entreprise, marque
ou produit sur les pages de résultats de Google (SERP) liées aux
requêtes les plus courantes sur cette marque (nom de marque sec, marque +
avis, marque + plaintes, etc..). Comme le dit Chris Anderson : « Votre
marque n'est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit ! ».
Cette notion s'applique également aux individus. (B.Bathelot, 2017)
La
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réputation SERP est notamment influencée par le
nombre d'étoiles, d'avis, de commentaires laissés sur des blogs,
sites web et des pages sur les réseaux sociaux.
Ses effets peuvent être dévastateurs sur des
prospects ou recruteurs dans le cas d'un individu. (B.Bathelot, 2017) La
réputation SERP peut être améliorée par le SERP
sculpting ou par des prestations de nettoyage e-reputation. (B.Bathelot, 2017)
La réputation SERP est donc une partie importante de la notion plus
globale d'e-réputation bien qu'elle ne soit pas toujours
représentative de cette dernière. Une entreprise ayant
plutôt une bonne réputation globale peut parfois voir sa
réputation SERP polluée par un vieil article de presse qui se
maintient sur une page de résultat ou par une critique isolée
mais bien référencée. (B.Bathelot, 2017)
Rôle du consommateur
Citation : « Ce qui rend une marque influente, ce n'est
pas sa taille mais sa communauté » - Chuck Byrne. En effet, ce sont
les consommateurs, les fans qui vont être les maitres de
l'e-réputation d'un artiste/sportif ou d'une entreprise. Les interfaces
pour donner son avis sur un produit ou une prestation sont de plus en plus
rependues et deviennent l'un des repères majoritaire pour un futur
client qui souhaite se renseigner sur la qualité d'une offre. La
réputation est donc clairement définie par la satisfaction client
qui est maintenant, grâce aux supports numériques,
transparente.
Viralité
Les contenus et les informations digitales sont disponibles
sur de multiples supports et sont accessibles, pour la plupart, publiquement et
peuvent être stockées par n'importe quel internaute. La diffusion
est donc incontrôlable par les entreprises et un contenu peut refaire
surface à n'importe quel moment. Cette caractéristique peut
être à double tranchant pour l'image de marque des entreprises, ou
même des particuliers.
Conclusion
On constate alors que la e-notoriété
dépend beaucoup des consommateurs et est actuellement un
élément clé de réussite des entreprises. C'est
aussi un outil à manier avec précaution qui peuvent très
vite avoir des effets négatifs sur le business.
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Le monde des sports extrêmes
Les particularités
Une identité double
À la fois personnelle et professionnelle, devenir une
e-image de marque, la e-réputation mélange le personnage et la
personne. Le sportif devient une entité professionnelle, il devient le
business.
Le but, dans le cas du sportif, sera de communiquer sur un
personnage et ses performances, et parfois savoir mettre en scène la
personne qu'il y a derrière celui-ci.
Un athlète « entreprise »
Dans le domaine des sports extrêmes, les athlètes
sont solitaires et, avant d'être sponsorisés, ils doivent
gérer un budget pour pouvoir assurer leurs préparations et leurs
entrainements. Ils doivent, au début, gérer eux-mêmes leur
communication pour faire valoir leurs exploits/performances sportives. Il faut
également gérer les relations avec les partenaires, notamment les
sponsors.
Un athlète « produit »
La performance et les exploits de l'athlète sont ce
qu'attendent le public et la communauté d'internaute. De plus, dans ce
type de sport, la personne elle-même est souvent mise en avant, venant
accompagner la communication sur ses performances. C'est pourquoi le sportif
devient alors lui-même le « produit » à commercialiser
et à « vendre » au public.
Impact fort de l'audiovisuel
Ce type de sport est caractérisé par des
performances spectaculaires qui en mettent plein les yeux aux spectateurs et
aux internautes. La création d'image et de vidéo mettant en avant
les exploits des athlètes est donc la clé de la diffusion et de
la communication dans ce domaine. C'est l'arme principale pour les sportifs
afin de se faire connaitre et de décrocher les sponsors qui leur
permettront de se professionnaliser et de vivre pleinement de leur
activité.
La prolifération et la popularité des
caméras embarquées jouent aujourd'hui un rôle majeur dans
la médiatisation. (The rider post, 2014). L'arrivée des drones
vient également changer la donne et permet de proposer au public des
images exceptionnelles de leurs sportifs préférés en
pleine action. L'audiovisuel permet ainsi de mettre en scène les
athlètes, de créer de véritables spectacles visuels qui
arrivent parfois à faire des buzz sur les réseaux sociaux en
touchant des milliers, voir des millions d'internautes. La communauté
des sports extrêmes est
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 15 sur 45
particulièrement sensible à ce type de support
qui lui permet d'apprécier les performances des sportifs.
Médiatisation web importante
Effectivement, la popularité de ce type de sport est
loin de celle du football américain, du rudgy ou du foot. La
médiatisation tv pour ce domaine est donc quasiment inexistante mais
s'étend énormément sur les plateformes web sociales qui
permettent de diffuser du contenu audiovisuel : YouTube, Dailymotion, Facebook,
etc. Il existe même des plateformes spécialement
dédiées à la diffusion de performances extrêmes
comme « Zapiks ».
Les sponsors : les tremplins indispensables de la
réussite
C'est l'incontournable pour la réussite d'un sportif de
l'extrême. Etre sponsorisé est pour les sportifs de
l'extrême un objectif qui définira ou non la possibilité de
vivre de leur passion et de réaliser des exploits qui feront le buzz et
surtout d'obtenir les moyens de réaliser des projets qu'ils n'auraient
pas pu financer ou construire seul.
- Redbull :
Le parfait exemple de ceci est Danny MacAskill ! Il a
posté une vidéo de street trail VTT qui, après avoir
été vue une bonne vingtaine de millions de fois, lui a ouvert les
portes de RedBull. C'est actuellement sa vidéo la plus vue, avec plus de
35 millions de vues ! RedBull lui a ensuite permis de réaliser un grand
nombres de rêves (avec l'aide de GoPro) comme la magnifique vidéo
«Imaginate» où on le voit jouer dans un chambre comme s'il
avait la taille d'un jouet ou la vidéo le montrant évoluer dans
la ville «Epucuén» dévastée par un raz de
marée il y a plusieurs années ! (Sebastien, 2015)
De plus, la force de cette marque est de créer des
événements dont la médiatisation touchera un public
très large. L'évent Redbull Stratos dans lequel Felix
Baumgarthner réalise le record du monde de chute libre en partant de la
stratosphère a été diffusé en direct à la
télévision et a touché toute la famille.
- Monster :
D'autres marques de boissons énergisantes sont,
toutefois, très présentes dans le sponsoring et l'image dans le
sport extrême. Monster est la seconde marque qui a le mérite de
communiquer fortement sur ces athlètes et à fournir le même
type de service. Si la marque est aussi très connue, elle n'égale
pas RedBull pour autant. (Sebastien, 2015)
- GoPro
Mais une autre marque a également travaillé son
image, c'est d'ailleurs son business model ! Il s'agit bien sûr de GoPro
! Elle est partout et joue beaucoup sur le sponsoring et
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l'image que chacun de ses sportifs peut faire. Il s'agit bien
de la marque de caméra embarquée la plus connue à travers
le monde. GoPro a inondé le monde de ses images et maintenant, quand on
pense sport, on pense GoProÉ Et pourtant, elle n'est pas utilisée
que dans le sport ! (Sebastien, 2015)
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GAP Théorique
Nous avons donc bien identifié les concepts de
l'E-réputation et de la communication sur les réseaux sociaux
ainsi que les spécificités du domaine des sports
extrêmes.
Le GAP théorique est ici de comprendre comment les
concepts identifiés dans la partie précédente s'adaptent
au cas du sport extrême. L'entité concernée par la
communication ne sera plus une entreprise mais une personne, un athlète.
De même pour l'objet de la communication qui ne sera plus un produit ou
un service mais une performance, un exploit sportif.
Il adviendra également de prendre compte les
particularités de ce cas, notamment la notion d'identité double
dans laquelle l'entité qui communique est à la fois
particulière et professionnelle.
L'objet de la démarche pratique sera donc d'aller
vérifier les hypothèses émises précédemment
mais aussi d'identifier d'éventuels concepts qui seraient propre au cas
des sports extrêmes.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 18 sur 45
Hypothèses
Trois facteurs clés pour une implication réussie
des internautes et une communauté fidèle et investie et ainsi se
construire une e-réputation solide dans le sport extrême.
Story-Telling
En utilisant ce concept, le sportif va pouvoir raconter
l'histoire de sa vie d'athlète depuis ses débuts et donc partager
une partie de sa vie personnelle avec les internautes. Ils auront alors le
sentiment d'être privilégiés. Le fait de raconter son
histoire et de l'alimenter quotidiennement met le sportif dans une position de
personnage dont l'évolution est constamment suivie par la
communauté. Cette forme de story-telling permet de captiver les
spectateurs (internautes) et de leur donner l'impression de suivre un
personnage (athlète) dans un film (sa vie) constitué de
nombreuses péripéties (exploits, défis,
compétition...) sauf que cette fois-ci, tout est réel.
Co-construction
Les internautes sont alors immergés et captivés
par l'histoire de cet athlète, il faut maintenant les faire participer.
En effet, en utilisant les principes de la co-construction, les personnes
membres de la communauté qui suivent cet athlète et son histoire
se sentiront réellement concernées. Ils passeront alors du statut
de spectateur à celui de participant et c'est ce statut qui fera de ces
internautes une communauté de fans fidèles au sportif. Ils
pourront par exemple fixer des défis physiques et techniques que
l'athlète devra réussir pour le plaisir des yeux de sa
communauté, une forme de récompense pour leur soutien. Ces
exploits seront des sources potentielles de buzz qui pourront augmenter le
nombre de fans qui le suivent.
Campagne participative
Cette étape, qui peut être associée
à une forme de co-construction, permettra à l'athlète
d'obtenir un soutien financier de la part de chaque internaute qui aura fait un
geste pour soutenir celui-ci et ses projets. Dans le cas des athlètes de
sports extrêmes, ce type de campagne est souvent mise en place pour la
réalisation d'exploits sportifs ou le financement d'un processus
d'entrainement qui permettra à l'athlète d'atteindre un niveau
supérieur et d'intégrer le monde des professionnels.
Ces trois concepts réunis et associés les uns
aux autres autour d'un même athlète permettront de créer un
véritable lien entre celui-ci et les internautes qui le suivent. Ils se
sentiront impliqués et en partie responsable de la réussite du
sportif qu'ils ont suivi et soutenu. Ils auront en quelque sorte écrit
ensemble cette histoire de réussite (ou non) sportive. Une
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 19 sur 45
expérience d'une telle sorte réussie sera la
source d'une E-réputation en pleine évolution et de
qualité et permettra à l'athlète de se faire connaitre
d'avantage et d'attirer les sponsors.
Je pense que ces trois concepts réunis sont la
clé de l'implication des internautes au suivi et au soutien des
sportifs.
Choix des sponsors
Il convient simplement d'attirer l'attention et de contracter
avec les sponsors qui permettront à l'athlète de réaliser
ses « rêves » et de mettre en valeur ses performances sportives
et donc de satisfaire d'avantage les internautes en alimenter l'image de marque
du sportif.
Un particulier professionnel
Le sportif de l'extrême doit à la fois utiliser
les aspects de la communication d'un particulier et à la fois ceux d'un
professionnel sur les réseaux sociaux. On parlera par exemple sur
Facebook d'un sportif qui se créer une page dite « professionnelle
» qu'il animera également comme un particulier.
Faire le buzz
Il faut évidemment faire le buzz, d'autant plus que le
domaine des sports extrêmes est un étalage des compétences
et des exploits. Il ne peut y avoir que très difficilement de contenu
qui pourrait mener à un « BAD BUZZ ». Dans ce domaine, sauf
cas exceptionnel comme de l'irrespect en compétition ou un manque de
fairplay, si l'e-notoriété est présente,
l'e-réputation est bonne.
Présence SERP
Pour arriver à des e-réputations et
notoriétés importantes, travailler sa présence sur les
SERP sera indispensable. Dans le domaine des sports extrêmes, le sportif
devra certes, faire parler de lui sur les réseaux sociaux, mais il devra
réaliser des performances en compétition, créer des
défis, des évènements médiatisés qui lui
permettrons d'apparaitre dans des articles, des forums, sites Webs... qui
boosteront sa présence sur Google.
Impact de la vidéo
Elle permet de mettre en scène son activité dans
des lieux ou autour de défis hors du commun et surtout de mettre en
avant ses capacités sportives et techniques. Support indispensable dans
le domaine des sports extrêmes pour attirer les internautes, faire le
buzz et surtout attirer les sponsors.
De plus, la création vidéo est maintenant
devenue accessible au grand public avec l'essor des caméras
embarquées et les drones. Ainsi, le grand public est capable de
réaliser des contenus
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 20 sur 45
vidéos de haute qualité et avec
différentes prises de vue. Elles permettent à la fois de suivre
le sportif (fonction de suivi GPS des drones ou même en pilotage manuel)
ou même de filmer ses exploits de manière embarquée pour
donner l'impression au spectateur d'être immergé dans l'action et
de ressentir les impressions du sportifs, d'être à sa place.
La qualité de la vidéo va également jouer
un rôle indispensable, plus le montage sera professionnel, plus l'impact
de son contenu pourra marquer les internautes et créer le Buzz. Ainsi,
même un sportif seul, dans ses débuts, peut créer une
vidéo de ses performances extrêmes avec différentes prises
de vue : embarquées (caméra type Gopro) et en mode suivi de la
personne (Drone type Phantom, Karma...). Le résultat, après
montage peut alors être très professionnel et permettre à
l'athlète d'attirer les internautes et les sponsors. Il convient,
cependant, de se former à ce type de technologie et de pratique, ce qui
nous amène au point suivant...
Une auto-formation indispensable
Pour finir, l'auto-formation à la création de
contenu vidéo et à l'animation des réseaux sociaux est
indispensable. Certes, passé un certain niveau, les athlètes
disposent d'un community manager attitré et d'une équipe de
tournage pour les créations audiovisuelles. Cependant, c'est un domaine
où les prises de vues, grâce à l'essor de caméras
embarquées, sont réalisées par l'athlète
lui-même. Ces prises de vues sont indispensables et donnent l'impression
au spectateur d'être immergé à la place des sportifs, en
pleine action. Le sportif se doit donc d'être un minimum formé
pour réaliser de la prise de vue exploitable. De plus, comme dans les
parties précédentes, le sportif doit animer les réseaux
sociaux avec ses performances et ses exploits, mais doit également
apporter son histoire et se mettre en avant, en tant que personne. Il doit donc
être capable d'animer correctement les réseaux sociaux afin de
« rassasier » sa communauté et de ne pas faire des erreurs qui
pourraient mener au Bad Buzz ou à la baisse de sa
e-notoriété.
Originalité
« L'originalité », c'est ce qu'attendent les
internautes et ce qui fera de l'athlète une image de marque à
haute notoriété. En effet, les sportifs de l'extrême sont
nombreux, et une fois arrivée au haut niveau, leurs performances
deviennent difficilement discernables les unes des autres. Pour gagner le coeur
des internautes, il faut donc créer du contenu hors du commun alliant
ses capacités sportives à un cadre, une histoire, un objectif, ce
qui permettra de mettre en scène les compétences du sportif
autour d'un contenu qui « vend du rêve ». On rejoint alors les
notions de story-telling et de participation des internautes, il faut donner
à notre
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 21 sur 45
communauté ce qu'elle veut mais aussi la surprendre
avec des mises en scène audiovisuelles hors du commun, il faut
être créatif.
Ainsi, on en revient à l'importance de la
création audiovisuelle dans ce domaine, notamment la vidéo, qui
permet à un sportif de moins bon niveau qu'un autre de créer
d'avantage le buzz avec du contenu audiovisuel original et travaillé.
Conclusion
Pour conclure, on suppose que la communication sur les
réseaux sociaux permet à un sportif de l'extrême de se
créer une e-réputation bonne et une e-notoriété
importante et d'attirer les sponsors afin de se professionnaliser. On peut
alors émettre l'hypothèse du cheminement suivant : Atteindre un
certain niveau de performance dans son sport extrême ; s'auto-former
à la création audiovisuelle du sport et à l'animation sur
les réseaux sociaux ; se créer une identité
numérique sur les réseaux sociaux ; créer du contenu
vidéos qui « vend du rêve », original et avec de la
performance extrême ; interagir et co-construire avec sa
communauté d'internaute ; débloquer des fonds participatif pour
créer des événements et contenus permettant de faire le
buzz ; contracter avec les bons sponsors ; Alimenter son image de marque
professionnel à travers les réseaux.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 22 sur 45
Recherche pratique
Méthodologie
Remarque: Pendant le déroulement de la recherche
pratique, de nouvelles hypothèses à vérifier ont
émergées : l'impact d'une présence multi-supports sociaux
et webs ainsi que la présence régulière sur ceux-ci, sur
la e-notoriété.
Outil de collecte
L'étude porte sur des sportifs de l'extrême qui
sont connus et qui ont une notoriété importante. Il serait donc
très difficile d'obtenir des entretiens téléphoniques ou
physiques avec l'un d'entre eux. La possibilité qu'ils répondent
à un e-sondage ou une enquête papier est encore plus faible. La
collecte de donnée sera donc basée sur une méthode
d'observation et de collecte de données disponible en ligne.
La source d'information sera internet, notamment les pages des
réseaux sociaux des sportifs qui feront l'objet de l'étude. Une
fois les données collectées, elles seront traitées sur
Excel afin de les comparer entre elles et d'obtenir des mises en forme tableurs
et graphiques permettant une interprétation pertinente.
Choix des profils étudiés :
Au total, entre cinq et dix profils scrupuleusement choisis
seront étudiés afin d'apporter les réponses à notre
gap théorique. Ils seront choisis de pays et de nationalités
différentes afin d'assurer la véracité à
l'échelle internationale de nos affirmations. Les domaines d'exercice de
leurs activités sportives seront bien différents afin de
définir si ce facteur entre en jeux dans la démarche
d'acquisition de e-notoriété des athlètes. Le
troisième critère de différenciation choisis est
l'âge de l'athlète. Cela permettra de constater, ou non, un impact
de la génération sur la e-notoriété des sportifs.
Enfin, il faudra qu'il possède un minimum de 100 000 abonnés
Facebook pour faire partie de l'étude, auquel cas, ils ne seront pas
considérés comme représentatifs d'une
e-notoriété aboutie.
Collecte de données quantitatives :
Afin de vérifier plusieurs hypothèses, les
données collectées seront quantitatives, elles seront
chiffrées et seront analysées sous forme de tableau et de
graphiques. Ce type de
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 23 sur 45
collecte permettra également de quantifier
l'élément B de la problématique: la
e-notoriété. Voici les titres concernés :
- Impact de l'audiovisuel: Photos et Vidéos
Le pourcentage de vidéos, de photos et de texte sur les
dix derniers postes seront établis et comparés à la
notoriété de chaque sportif afin de définir si le type de
médias posté à un impact sur la e-notoriété
des sportifs.
- Présence sur plusieurs supports sociaux et web
La part de l'échantillon possédant un compte
Facebook, YouTube, Instagram ou un site web sera défini. On pourra alors
en déduire, toujours en comparant à l'élément B
l'importance d'être présent sur certains supports sociaux ou sur
le web ou même s'il est important d'avoir une présence
multi-support.
- Performance des SERP (Search Engine Results Page)
En tapant le nom du sportif sur Google, définir le
pourcentage des propositions Google concernant directement l'athlète
concerné sur la première page. Il conviendra également de
noter si l'athlète possède sa biographie Wikipédia
affichée en haut à droite de la page de résultat.
- E-Notoriété
La e-notoriété des sujets étudiés
sera mesurée par le nombre d'abonnés et de « J'aime»
sur la page Facebook ainsi que le nombre d'abonnés et de suivis
Instagram. Mesurer la présence sur YouTube ou les autres réseaux
sociaux n'est pas nécessaire car ces deux supports sont le
résultat final de la e-notoriété. Par exemple, un sportif
va acquérir un certain nombre d'abonnés supplémentaires
sur Facebook grâce au buzz d'une vidéo YouTube, et non l'inverse.
Un rapport entre le nombre de publications Instagram et le nombre
d'abonnés sera également calculé pour voir, ou non, si ces
deux valeurs sont corrélées entre elles.
- Présence régulière
La présence régulière sur les
réseaux sociaux sera illustrée par le nombre de posts
observés sur la page Facebook pour une durée de cinq jours. Cela
permettra de définir si un lien de corrélation existe avec notre
élément B.
- Sponsoring Gopro ou Redbull
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 24 sur 45
Un pourcentage des athlètes possédant au moins
un de ses sponsors sera simplement définit et comparé à
l'impact des posts multimédias de leurs posts multimédias pour
définir s'il y a corrélation, ou non.
Collecte de données qualitatives :
Les notions suivantes seront analysées au cas par cas
afin de mieux comprendre les phénomènes et d'obtenir des
explications précises. Celles qui seront étudiées sont:
- Faire le Buzz :
Il s'agira ici d'observer la « montée» en
notoriété de l'athlète en retraçant son histoire et
définir si sa croissance s'est faite progressivement ou grâce
à un « Buzz » qui a captivé le public et boosté
le nombre de « Followers » très rapidement.
- Proximité:
La proximité avec les internautes sera d'abord
définie par la recherche de co-construction ou de campagnes
participatives réalisées par le sportif. D'autre observations qui
restent encore à définir seront relevées pour
déterminer s'il y a, ou non, un impact de la proximité avec les
internautes sur la e-popularité.
- Statut particulier et professionnel:
Ici, on relèvera simplement si des articles (goodies,
livres...) sont commercialisés au nom de l'athlète
concerné.
- Story-Telling:
Pour cette partie, il s'agira de recenser toute forme de
storytelling présente dans le fil d'actualité Facebook ou dans
les autres réseaux sociaux concernant le sportif et ses
activités. Il faudra observer si des campagnes avec une histoire sont
créées ou si le sportif met sa vie personnelle ou sont histoire
en avant dans ses posts sur les réseaux sociaux.
- Originalité:
Enfin, on observera le caractère « original
», « hors du commun » de chaque athlète. Il faudra
définir si cette originalité possède un impact quant
à la possibilité de faire le « Buzz » et de
posséder un grand nombre important de fans.
Analyse des résultats
Choix des profils
Profils étudiés
|
Sportif
|
Danny MacAskill
|
Kilian Jornet
|
Candide Thovex
|
Felix Baumgartner
|
Kelly Slater
|
Alex Honnold
|
Jeb Corliss
|
Domaine
|
Vélo
|
Trail/alpinisme
|
Ski
freeride/freestyle
|
Saut / Parchutisme
|
Surf
|
Free Climbing
|
Wingsuit
|
Tableau 1 : Liste des profils "sportif de l'extrême
à forte notoriété" choisis
Voici les 7 profils retenus qui seront représentatifs
de leurs domaines respectifs en tant qu'athlète de l'extrême
professionnel à forte e-notoriété.
- Danny MacAskill : un célèbre cycliste acrobate
qui a fait le buzz dans une vidéo dans laquelle il diffuse ses exploits
en milieu urbain. Il est maintenant le pionner de cette discipline qu'est le
street-trial.
- Kilian Jornet : Un trailer de montagne et champion de ski de
fond qui est une force de la nature. Il a réalisé de nombreux
records d'ascension tel que le mont Cervin, le Mont Blanc, l'Everest... le tout
en course à pied et sans oxygène. Il est maintenant
surnommé « l'ultra-terrestre » et connu du grand public pour
ses exploits hors normes.
- Candide Thovex : Cet ancien champion de ski freestyle s'est
reconverti dans la réalisation de vidéos et la pratique du
ski-freestyle en compétition. Il a su toucher son public avec les
vidéos « One of those days » dans lesquelles il réalise
des figures, « des jump » (jargon du sport) et performances de ski
unique.
- Felix Baumgartner : Ce passionné de saut en chute
libre a réalisé le saut tant médiatisé «
Redbull Stratos » depuis la stratosphère, de plus de 39 000 m et
atteint une vitesse de 1300 km /h. Depuis, il profite de sa
notoriété pour ce mettre en avant, lui et son entourage, telle un
people caricaturé.
- Kelly Slater : Tout simplement 11 fois champion du monde de
surf, c'est la légende de cette discipline. Sa notoriété
et sa réputation sont à l'image de ses résultats sportifs.
Il est respecté et connu de tous. Il est également connu pour
avoir surfé des vagues mythiques.
- Alex Honnold : Ce grimpeur « free »,
c'est-à-dire sans sécurité en cas de chute, est
très respecté et connu dans son milieu. Ce sport étant peu
médiatisé et peu sponsorisé, la communication en reste
très limitée. Cependant, Alex a su, à travers des
ascensions
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 25 sur 45
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 26 sur 45
hallucinantes telle que El Capitan, longue de plus de 900 m,
se créer une véritable notoriété en touchant le
grand public.
- Jeb Corliss : Il possédait déjà un nom
dans le milieu de la chute libre, connu pour ses performances en wingsuit et
des vidéos impressionnantes. Mais ce qui a véritablement
boosté sa notoriété, c'est cette fameuse vidéo de
plus de quatre millions de vues dans laquelle on voit Jeb se hurter à
pleine vitesse contre la paroi d'un rocher. Maintenant, le nom Jeb Corliss dans
Google est très souvent rattaché à ce crash.
Impact audiovisuel : vidéo, photo et
texte
Impact de l'audiovisuel sur la page
Facebook
|
Sportif
|
Les !0 derniers posts
|
Les 5 dernières photos
postées
|
Les 5 dernières
vidéos postées
|
Nombre de photos
|
Nombre de vidéos
|
Nombre de posts type texte
|
Nombre de
réactions
|
Moyenne des réactions par
photo
|
Nombre de
réactions
|
Moyenne des réactions
par vidéo
|
Danny MacAskill
|
5
|
5
|
0
|
9295
|
1859
|
23269
|
4654
|
Kilian Jornet
|
3
|
6
|
1
|
93053
|
18611
|
74556
|
14911
|
Candide Thovex
|
3
|
7
|
0
|
85800
|
17160
|
219734
|
43947
|
Felix
Baumgartner
|
5
|
5
|
0
|
8716
|
1743
|
5319
|
1064
|
Kelly Slater
|
7
|
3
|
0
|
9786
|
1957,2
|
5436
|
1087,2
|
Alex Honnold
|
9
|
1
|
0
|
18000
|
3600
|
5213
|
1042,6
|
Jeb Corliss
|
8
|
2
|
0
|
1874
|
374,8
|
3213
|
642,6
|
Tableau 2 : Mesure de l'impact de l'audiovisuel sur
Facebook
Voici les données récupérées
concernant l'étude sur l'impact de l'audiovisuel dans les posts
Facebook. Nous allons tout d'abord chercher à déterminer quel
type de post est le plus souvent utilisé par nos athlètes.
Ensuite, nous chercherons à définir quel type de format
possède le plus gros impact en générant le plus de
réactions.
Répartition des posts par type de format
Photo Vidéo Texte
42%
1%
57%
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 27 sur 45
Figure 1 : Répartition des posts Facebook par type
de format audiovisuel
Nombre moyen de réactions par type de format
PHOTO VIDÉO
Type de post
Nombre de réactions
|
10000
5000
0
|
Figure 2 : Mesure du nombre de réactions par type
deformat audiovisuel
D'après le graphique de gauche, le contenu audiovisuel est
utilisé pour majorité à 99 %, avec une prédominance
pour la photo. D'après le graphique de droite, la vidéo (9 621)
suscite clairement plus de réactions que la photo (6 472) avec 67%
d'impact en plus.
Cependant, on pourra remarquer dans le tableau de données
que certains sportifs ont plus d'impact avec la photo que la vidéo. Il
convient alors d'analyser les données par type de domaine
d'activité...
Répartition du nombre de réactions par type de
post et
par sport
50000
40000 30000 20000 10000
0
|
|
|
|
|
|
|
|
Photo Vidéo
Nombre de réactions
Figure 3 : Répartition du nombre de réactions
sur Facebook par type de post
On remarque que le trail, le surf et le free climbing ont un
impact plus important avec leurs vidéos et leurs photos. Certes, la
différence n'est pas flagrante et l'analyse ne porte que sur un
échantillon faible, mais on retiendra un résultat global qui
présente la vidéo comme aillant un plus fort impact que les
autres supports.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc préférable de
privilégier les posts vidéos et de bannir le texte. Il reste
néanmoins intéressant d'accompagner sa page par des posts photos,
qui possèdent aussi un impact important.
Présence Multi-support digitale
Présence des athlètes sur trois
réseaux sociaux et le web
|
Sportif
|
Compte Facebook
|
Compte Instagram
|
Chaine YouTube
|
Site web
|
Danny MacAskill
|
Oui
|
Oui
|
Chaine des sponsors
|
Oui
|
Kilian Jornet
|
Oui
|
Oui
|
Chaine des sponsors
|
Oui
|
Candide Thovex
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Felix Baumgartner
|
Oui
|
Oui
|
Chaine des sponsors
|
Non
|
Kelly Slater
|
Oui
|
Oui
|
Chaine des sponsors
|
Oui
|
Alex Honnold
|
Oui
|
Oui
|
Non, apparition dans des reportages ponctuels.
|
Oui
|
Jeb Corliss
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Tableau 3 : Observation de la présence des
athlètes sur différents réseaux sociaux
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 28 sur 45
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 29 sur 45
Remarque : D'autres réseaux sociaux très
influents comme Twitter n'ont pas été retenus car ils ne
présentent aucune fonction de publication photo ou vidéo, qui
font parties de notre objet d'étude.
Ici, le but sera de faire ressortir les réseaux sociaux
essentiels à la e-réussite de nos sportifs, nous nous orientons
alors vers un diagramme en bâton :
% d'athlètes présent sur le support
100
40
90
80
70
60
50
30
20
10
0
Compte FB Compte Instagram Chaine Youtube Site web
Présence digitale multi-supports
Types de supports digitaux
Figure 4 : Mesure de la présence des athlètes
sur différents réseaux sociaux
On remarque que 100 % des sujets utilisent des comptes
Instagram et Facebook, 43 % possèdent une chaine YouTube et 57 % un site
web à leur nom. Les 57 % restants ne possédant pas de chaine
Youtube sont tout de même présents sur le réseau, à
travers les vidéos diffusées par leurs sponsors et les reportages
réalisés sur eux.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc indispensable de se créer une page
Facebook, de posséder un compte Instagram et d'être présent
sur YouTube. La création d'un site web à son nom est
conseillé mais pas nécessaire.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 30 sur 45
Performance sur les SERP
Performance SERP
|
Sportif
|
Profil Wikipedia
|
Place de 1ere page
|
Danny MacAskill
|
Oui
|
100%
|
Kilian Jornet
|
Oui
|
100%
|
Candide Thovex
|
Oui
|
100%
|
Felix Baumgartner
|
Oui
|
100%
|
Kelly Slater
|
Oui
|
100%
|
Alex Honnold
|
Oui
|
100%
|
Jeb Corliss
|
Oui
|
100%
|
Tableau 4 : Analyse de la présence SERP des
athlètes
Les SERP, Search Engine Results Page, sont des outils qui
définissent le référencement dans la page de
résultat Google. La place de la première page définit le
pourcentage de résultats de la première page Google renvoyant
à un contenu web mettant directement en scène l'athlète
concerné. Il s'agira aussi de définir le pourcentage de sportifs
possédant un récit biographique sur Wikipedia qui est souvent
rédigé et entretenu par des fans, en faisant un contenu
relativement incontrôlable.
Performance SERP
Profil Wikipedia Place referencement
Critère de performance
100
50
0
% de présence
Figure 5 : Mesure de la présence SERP des
athlètes
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 31 sur 45
On constate que 100 % des athlètes possèdent une
biographie Wikipédia ainsi qu'un référencement complet sur
la première page Google en tapant leur nom.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc indispensable d'avoir un profil
Wikipédia et d'optimiser son référencement. Cependant, ce
sont des contenus qui se créent naturellement par la
notoriété, c'est donc plutôt un résultat non
contrôlable de la portée du sportif.
E-Notoriété
E-notoriété
|
|
Facebook
|
Instagram
|
Sportif
|
Nombre d'abonnés
|
Nombre de
« J'aime »
|
Nombre de publications
|
Nombre d'abonnées
|
Nombre de suivis
|
Danny MacAskill
|
1 040 885
|
1 058 763
|
663
|
549 000
|
196
|
Kilian Jornet
|
696 286
|
707 783
|
1 283
|
400 000
|
439
|
Candide Thovex
|
683 646
|
683 960
|
546
|
362 000
|
341
|
Felix Baumgartner
|
1 393 123
|
1 466 239
|
530
|
18 100
|
29
|
Kelly Slater
|
1 833 959
|
1 872 416
|
1 199
|
2 000 000
|
1 414
|
Alex Honnold
|
340 035
|
342 803
|
346
|
562 000
|
119
|
Jeb Corliss
|
354 433
|
371 773
|
1 882
|
68 500
|
267
|
Tableau 5 : Mesure de la e-notoriété sur
Facebook et Instagram
Ici, la notoriété sera mesurée par une
analyse des abonnements, réactions et publications des réseaux
sociaux Instagram et Facebook, précédemment définis comme
indispensables pour la e-réussite des athlètes.
Répartition des "j'aime" et des abonnés sur
Facebook par
sport
0
Abonnés J'aimes
Nombre
2000000
1500000
1000000
500000
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Figure 6 : Répartition des réactions
sur Facebook par sport
Tout d'abord, on constate que les deux courbes
possèdent la même évolution, on peut conclure sur le fait
que le nombre de « J'aime » est proportionnel au nombre
d'abonnés sur Facebook. On remarque aussi des différences de
notoriété selon le type de sport pratiqué.
En effet, cela ne servira pas à la réponse de la
problématique, mais il est intéressant de noter que les sports
à « spectacle » tel que le surf, le vélo acrobatique
touchent un plus grand public que les sports de performances purement sportive
tel que le trail et l'escalade.
NOMBRE DE OUBLICATIONS
2000
1800
1600
1400
1200
1000
400
800
600
200
Répartition du nombre de publications et d'abonnés
sur Instagram par sport
0
Nombre de publications Nombre d'abonnés
500000
0
2500000
2000000
1500000
1000000
NOMBRE D'ABONNÉS
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Figure 7 : Rapport entre le nombre de publications et
d'abonnés sur Instagram
Concernant Instagram, on peut clairement affirmer que le
nombre de publications n'est pas lié au nombre d'abonnés de la
page. Par exemple, Jeb Corliss possède cinq fois plus de publications
que Alex Honnold pour dix fois moins d'abonnés que notre free climbeur.
Kelly slater, lui possède autant de publications que Kylian Jornett en
touchant cinq fois plus d'abonnés que notre ami traileur.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
e-notoriété, il est donc indispensable de posséder un
nombre important de « j'aime » dans les publications de sa page
Facebook et ainsi augmenter son nombre d'abonnés.
Pour Instagram, il a été clairement
démontré qu'il faut miser sur de la qualité de post pour
attirer et conserver les internautes. Il faut contrôler ses publications
et « vendre du rêve » aux internautes afin qu'ils aient envie
de s'abonner au profil Instagram de l'athlète.
De plus, ces deux réseaux sociaux sont actuellement
les piliers d'une e-notoriété aboutie, il convient alors de
gérer ces abonnés sur ces deux supports et d'adapter son
comportement sur chacun de ces supports.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 34 sur 45
Régularité
Présence régulière sur
Facebook
|
Sportif
|
Domaine
|
Fréquence de post (nombre de posts sur
les
5 derniers jours)
|
Danny MacAskill
|
Vélo
|
6
|
Kilian Jornet
|
Trail/alpinisme
|
1
|
Candide Thovex
|
Ski freeride/freestyle
|
0,066
|
Felix Baumgartner
|
Saut / Parchutisme
|
5
|
Kelly Slater
|
Surf
|
8
|
Alex Honnold
|
Free Climbing
|
3
|
Jeb Corliss
|
Wingsuit
|
4
|
Tableau 6 : Fréquence moyenne de post sur Facebook
sur 5 jours
La régularité étudiée sera en fait
la fréquence à laquelle chaque athlète alimente sa page
Facebook. Pour faire une mesure égale à chaque sujet, on
comptabilise le nombre de posts fait sur une période de cinq jours.
Présence régulière sur Facebook par sport
15%
22%
11%
4%
0%
18%
30%
Vélo Trail/alpinisme Ski freeride/freestyle Saut /
Parchutisme Surf Free Climbing Wingsuit
Figure 8 : Répartition de la fréquence de
post Facebbok par sport
On constate alors de grosses différences selon les
sujets, par exemple, le surfeur anime deux fois plus sa page que Jeb Corliss et
8 fois plus que Kilian Jornet. On constate que
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 35 sur 45
Candide Thovex anime très peu sa page en
été, étant donné que son sport se pratique l'hiver.
De plus, si on compare la fréquence de publication au tableau de
notoriété Facebook vu précédemment, on remarque que
les trois fréquences les plus importantes correspondent aux plus grosses
e-notoriétés. On en déduit que le nombre de publication
est proportionnel au nombre d'abonnés Facebook.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc indispensable d'alimenter
régulièrement sa page Facebook et de se placer à une
moyenne d'environ 1 post par jour.
Sponsoring
Choix des sponsors
|
Sportif
|
Sponsor : Gopro ou Redbull ?
|
Danny MacAskill
|
Oui
|
Kilian Jornet
|
Non, autres sponsors.
|
Candide Thovex
|
Non, autres sponsors.
|
Felix Baumgartner
|
Oui
|
Kelly Slater
|
Oui
|
Alex Honnold
|
Non, autres sponsors
|
Jeb Corliss
|
Oui
|
Tableau 7 : Répartition du choix des sponsors par
sport
Ici, on définira simplement le pourcentage
d'athlètes sponsorisés par Redbull et/ou Gopro, puis les
autres...
Répartition des sponsors sur le total de
l'échantillon en %
Gopro ou Redbull Autre
Autre
43%
Gopro ou Redbull
57%
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 36 sur 45
Figure 9 : Répartition des sponsors par
sport
On remarque qu'une majorité seulement très
faible des athlètes est sponsorisée par l'un des deux sponsors
phares. Cependant, en comparant avec le tableau «
e-notoriété », on remarque que les sportifs les plus connus
sont tous sponsorisés par l'une des deux marques.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc fortement conseillé d'être
sous la garde d'un des sponsors phare des sports extrêmes : Gopro et
Redbul. Il sera possible d'atteindre une certaine notoriété sans
ces derniers, mais la portée sera très vite limitée sans
le soutien de ces deux géants. Le cas de Kilian Jornet pourrait remettre
en cause cette affirmation. En effet, l'athlète atteint une
portée internationale grâce à son sponsor principal :
Salomon. Cependant, il reste tout de même limité à un champ
d'action européen et ne peut étendre d'avantage sa
notoriété à travers les supports digitaux.
Originalité
Ici, il convient de définir si la prestation, les
performances, les exploits ou même les créations audiovisuelles de
l'athlète doivent être unique et sortir de l'ordinaire. Le terme
d' « originalité » sera accordé sous deux conditions :
l'aspect hors norme de la prestation et/ou l'exclusivité de celle-ci.
- Danny Macaskill : Il possède sans
aucun doute des compétences techniques hors norme dans son domaine, mais
ne présente pas d'exclusivité quant à sa prestation.
Cependant l'exclusivité est présente dans les créations
audiovisuelles telles que « Danny Macaskill Imaginate » dans laquelle
il réalise des prouesses techniques dans un décor imitant une
chambre d'enfant grandeur nature.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 37 sur 45
- Kilian Jornet : Kilian ne possède
pas de mise en scène extravagante, mais c'est le personnage et ses
performances qui en font l'originalité et le caractère unique. En
effet, c'est le seul à avoir réalisé des ascensions en
courant et sans oxygène tel que l'Everest.
- Candide Thovex : Ce freestyler a su se
démarquer par des mises en scènes impressionnantes et avec une
touche d'humour de ses exploits en ski freestyle, dans la nature. Il est, par
exemple, connu pour une de ses vidéos dans laquelle il réalise
des performances de ski sur de l'herbe et des feuilles, en pleine automne.
- Felix Baumgartner : Felix est tout
simplement l'homme qui a réalisé la plus haute chute libre jamais
réalisée. Il est à l'origine d'autres nombreux records
tels que la traversée de la manche en chute libre, à l'aide d'une
aile en fibre de carbone. Son originalité est donc due au
caractère exclusif de ses prestations.
- Kelly Slater : Ce champion de surf a certes
surfé des grosses vagues et été onze fois champion du
monde, il ne possède aucun caractère exclusif ou original
à présenter. Il a surfé des vagues mythiques, mais ce
n'est pas le seul. Peut-on lui accorder une exclusivité pour le fait
d'être le seul à avoir été onze fois champion du
monde ?
- Alex Honnold : Le free climbing, il n'est
pas le seul à le pratiquer. Cependant, il est l'unique homme à
avoir grimpé El Capitan (connue pour être la falaise la plus haute
difficile à grimper du monde et la plus dangereuse), haute de
près de 900 mètres. D'autres exploits semblables à
celui-ci en font un athlète aux exploits uniques.
- Jeb Corliss : Aucun exploit exclusif, mais
l'unique Basejumper à avoir été filmé et à
avoir survécu à un crash à pleine vitesse en Wingsuit.
On constate que tous les sportifs, sauf Kelly Slater,
possèdent un caractère original ou exclusif autour de leur
performance et de leurs exploits.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc fortement conseillé de
réaliser des performances exceptionnelles et/ou de se mettre en avant de
manière originale. Cela permet de se démarquer des pratiquants du
même sport et surtout de captiver l'attention du public qui aura
l'impression d'être privilégié et de participer à
quelque chose d'unique en visionnant les vidéos et en s'abonnant sur les
réseaux sociaux.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 38 sur 45
Story-Telling
On définira simplement quelles athlètes ont
utilisé une campagne de story-telling parmi les sujets
étudiés.
- Danny Macaskill : Il devient, au fils de
ses réalisations, de plus en plus amateur du storytelling dans ses
vidéos. Par exemple, avec « Way Back Home » et «
Macaskill Wee Day Out » qui sont des vidéos dans lesquelles il
raconte son histoire à travers un mélange de performances
technique et de mise en scènes théâtrales. Ces deux
vidéos se passent dans la ville où a grandi notre athlète,
il raconte en réalité sa propre histoire à travers ces
deux vidéos.
- Kilian Jornet : Kilian poste
régulièrement des suivis de ces entrainements et par exemple,
pour son ascension du mont Everest, il a posté sur les réseaux
sociaux chaque étape du challenge. Il a ainsi permis à tous ses
internautes de suivre quasiment en direct son évolution dans le plus
important défi de sa carrière.
- Candide Thovex : Il a créé
une série de vidéos, les « One of These Days 1,2 et 3
», chaque vidéo est la suite de la précédente. Il
raconte ainsi une histoire de ses exploits, mettant ces internautes en suspens,
attendant la suite avec impatience.
Concernant le reste de nos sujets d'étude, aucune trace
de Story-Telling n'a été relevée. On a donc moins de 50 %
des athlètes étudiés utilisant cette pratique. Cependant,
on remarquera que les deux sujets les plus concernés par ce
procédé sont ceux qui utilisent des productions vidéos
pour booster leur notoriété.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc fortement conseillé de
réaliser des campagnes de story-telling si l'athlète compte
mettre en avant ses exploits à travers des productions
audiovisuelles.
Faire le BUZZ
Faut-il faire le buzz pour être connu ?
- Danny Macaskill : Inconnu du grand public
auparavant, il a fait le buzz grâce à sa vidéos «
Insepired Bicycles » qui a fait le buzz sur YouTube en 2009, avec
plusieurs millions de vues. Ce BUZZ a sans aucun doute boosté la
carrière de Danny, qui
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 39 sur 45
depuis, ne cesse de se mettre en scène avec des
productions vidéos atteignant des dizaines de millions de vues.
- Kilian Jornet : Kilian n'a jamais fait le
« BUZZ », il s'est forgé une réputation au fur et
à mesure de ses exploits, de plus en plus impressionnants,
conquérant ainsi son public de manière progressive. Il n'en reste
pas moins que sa notoriété s'est faite dans le milieu lors de ses
records d'ascensions du mont Cervin et du Mont Blanc
- Candide Thovex : Candide a sans aucun doute
fait le buzz à travers sa première production vidéo de
freeride/ freestyle en ski : « One of These Days 1 » qui a atteint
plusieurs millions de vues sur YouTube.
- Felix Baumgartner : Felix a tout simplement
fait le buzz légendaire et ultra médiatisé du record de la
chute libre la plus haute jamais réalisée.
- Kelly Slater : Kelly n'a jamais vraiment
fait le buzz, il s'est forgé une réputation au fils de ses
victoires en compétition de surf.
- Alex Honnold : Alex a fait plusieurs petits
buzz mettant en scènes ses ascensions en « free » et
atteignant plusieurs centaines de milliers de vues sur YouTube.
- Jeb Corliss : Paradoxalement, Jeb a fait le
buzz à travers une vidéo mettant en scène un « ratage
», un accident où il calcul mal sa trajectoire et percute un rocher
de plein fouet. Cette vidéo met alors en scène un « non
performance » qui aura tout de même propulsé la
notoriété de ce professionnel du Wingsuit.
On constate que la majorité des athlètes ont
lancé leurs carrières à un ou plusieurs exploits dont la
mise en scène audiovisuelle a fait le buzz.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc fortement conseillé d'arriver
à mettre en scène sous forme de vidéo ses exploits et ses
performances sportives afin d'arriver à créer une «
viralité » dans la diffusion de ce contenu sur la toile, notamment
les réseaux sociaux.
Proximité athlète - internaute
Dans cette partie, nous définirons si les
athlètes établissent une certaine proximité avec leurs
fans, notamment à travers des outils tels que les campagnes
participatives et la co-construction.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 40 sur 45
- Danny Macaskill : On observe quelques
événements de rencontre où l'athlète est assez
proche de son public et expose ses prouesses techniques en vélo.
- Kilian Jornet : Kilian poste beaucoup de
lives Facebook dans le feu de l'action de ses entrainements et poste des photos
de lui après ou pendant l'effort qui ont la particularité de ne
pas mettre forcément l'athlète en valeur et d'offrir une certaine
authenticité à ses internautes. Il utilise également un
aspect de la co-construction avec sa campagne « Our Everest » dans
laquelle il dit clairement que cet exploit, ses fans aussi en sont
responsables.
A part Kelly Slater qui a lancé une campagne
participative pour récupérer des fonds pour une association de
préservation des océans : Ocean Conservacy, aucun
n'athlète n'est dans une démarche de proximité avec ses
fans.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il ne parait donc pas nécessaire
d'établir de lien de proximité avec sa communauté de fan.
Il est également probable que plus la notoriété devient
importante, plus la gestion de la proximité client devient difficile
à gérer. En tout cas, les résultats ne définissent
pas la proximité athlète-internaute comme un
élément clé de la e-notoriété.
Statut particulier - professionnel
On constate que Kilian Jornet, Alex Honnold et Danny Macaskill
possèdent tous les trois un livre disponible à la vente,
racontant leur vie, leur parcours et/ou leur philosophie concernant leur
activité de l'extrême. Cependant, ils conservent tous un statut de
particulier, la vente de leur livre étant comme une autobiographie, il
n'acquière pas le statut de « business ».
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il ne parait donc pas nécessaire
d'acquérir un statut d'entreprise, rester à une échelle
humaine de particulier est suffisante.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 41 sur 45
L'auto-formation
Ici, il sera défini si les sujets étudiés
se sont auto-formés à l'animation de leur statut de sportif de
l'extrême sur les réseaux sociaux ainsi qu'à la
création de contenu audiovisuel.
On remarque que la vidéo de Danny Macaskill «
Inspired Bycicles » qui a lancé sa carrière était
très peu professionnelle. En effet, les prises de vues et la
réalisation du montage vidéo est semblable à celle d'un
amateur. Maintenant, on observe que ses sponsors lui offrent une équipe
de production qui permet de mettre clairement en avant ses compétences
avec des réalisations impressionnantes et très professionnelles.
On en déduit alors que pour démarrer, n'ayant pas de sponsors ou
de soutiens financiers importants, il est indispensable de se former
soi-même à la création audiovisuelle.
On notera que Candide Thovex, qui réalise ses
vidéos et se met en avant lui-même, élabore des prises de
vues dans les « One of These Days » majoritairement en caméra
embarquée. De plus, il a réalisé lui-même les
montages de ses vidéos « buzz », à travers des
vidéos simples techniquement, mais originales et efficaces pour toucher
le public. Enfin, le fait de prendre des prises de vues en caméra
embarquée permet au spectateur de s'identifier au rider et de s'imaginer
à sa place en train de réaliser ses exploits. Jeb Corliss
réalise également lui-même ses vidéos en
caméra embarquée, une pratique très courante dans le
domaine de la chute libre.
Le reste des sujets étudiés animent
eux-mêmes leurs réseaux sociaux (Facebook/ Instagram) mais les
réalisations audiovisuelles visant à toucher le grand public sont
sous traités par des professionnels du métier, eux même
financés par les sponsors de l'athlète.
Recommandation managériale
En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa
notoriété, il est donc indispensable de maitriser les
réseaux sociaux et de savoir animer soit même sa page Facebook et
son compte Instagram. Cependant, sauf si votre public est réceptif aux
prises de vues en caméra embarquée avec un aspect d'images non
traités et authentiques, il est préférable de laisser ses
sponsors et des professionnels de l'audiovisuel réaliser les
vidéos.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 42 sur 45
Conclusion
Réponse aux hypothèses
D'après nos recherches quantitatives, nous pouvons donc
répondre aux hypothèses émises dans la première
partie de ce mémoire. On constate que les athlètes à forte
notoriété sont présents sur Facebook, Instagram et YouTube
et animent leur page Facebook avec quasiment 100 % des posts en format
vidéo et photo. Le bon référencement sur les SERP est
également inévitable chez les athlètes. On observe
également que la régularité des posts Facebook est
proportionnelle au nombre de « J'aime » et d'abonnés, alors
que les internautes d'Instagram sont d'avantage réceptifs à des
publications de qualité et non à la fréquence de
publication.
Concernant les recherches qualitatives, il a été
défini que le soutien des sponsors Gopro ou Redbull deviennent
indispensables si l'athlète souhaite acquérir une portée
internationale. De plus, il est conseillé de réaliser des mises
en scènes des exploits sportifs en format vidéo de manière
originale afin de créer le buzz et de lancer une viralité au sein
de la publication. La proximité avec les internautes n'a pas
été retenue comme indispensable pour la e-réussite, mais
les campagnes de story-telling et de co-construction ont été
relevées comme de très bon outils pour captiver le public et
augmenter le nombre de fans.
Recommandations managériales
Court terme :
À court terme, l'athlète devra donc créer
un maximum de contenu multimédia et tenter de faire le buzz avec une
vidéo mettant en avant ses exploits et ses performances, si possible de
manière originale pour arriver à captiver l'attention du grand
public. Pour ce faire, le sportif de l'extrême devra se créer un
compte sur, au minimum, Facebook et Instagram et YouTube. Pour ces
débuts, le sportif devra gérer les réseaux sociaux et les
productions audiovisuels lui-même, via l'autoformation.
Ainsi, il pourra être présent sur la toile, se
créer une identité numérique et commencer à former
sa première communauté de fans.
Moyen terme :
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 43 sur 45
À moyen terme, l'athlète devra essayer de
trouver des sponsors en rapport avec son activité, ce qui lui permettra
d'avoir une image de marque professionnel et de booster sa
notoriété. Cela lui permettra également d'être suivi
et d'obtenir des fonds pour avoir du matériel qui lui permettra de
progresser et de réaliser des vidéos au caractère plus
professionnel comme l'évolution que nous avons constaté avec
Danny Macaskill. Ainsi, l'athlète pourra continuer d'alimenter son
identité numérique sur les réseaux sociaux et
éventuellement sous-traiter la production audiovisuelle par des
professionnels si la recherche de sponsor s'avère fructueuse.
Long terme :
Une fois que le sportif a acquéri des sponsors, il peut
tenter d'attirer l'attention des géants du sport extrême : Gopro
et Redbull. Cela lui permettra de réaliser des productions vidéo
impressionnantes qui mettrons largement en avant ses capacités. Il se
démarquera alors avec des scénarios, des prises de vues
travaillées ainsi que des mises en scènes à haut budget.
Le nombre de vues sur les vidéos sera propulsé et la
communauté de fans de l'athlète sur les réseaux sociaux
évoluera de façon exponentielle.
Ensuite, il faudra que le sujet concerné alimente
quotidiennement (au minimum avec une fréquence hebdomadaire) sa page
Facebook et arrive à poster du contenu de qualité sur Instagram.
Il faudra trouver constamment de nouvelles idées de productions, de
nouveaux défis, de nouveaux challenges qui permettront à
l'athlète de se surpasser et de surprendre continuellement ses
internautes. L'objectif à long terme est de générer une
quantité importante de réaction à chaque post d'alimenter
constamment sa communauté avec du contenu. On constate que le bad buzz
est inexistant chez les athlètes, seul l'aspect de
e-notoriété est à travailler dans le domaine des sports
extrêmes.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 44 sur 45
Critique
Dans la globalité, notre recherche apporte les
réponses attendues à la problématique et quelques
précisions supplémentaires. Cependant, il aurait
été pertinent de pouvoir interroger de vive voix des
athlètes tels que Danny Macaskill ou Candide Thovex qui ont forgé
leur réputation et le lancement de leur notoriété en solo.
Les difficultés rencontrées par ces deux athlètes lors de
leur progression auraient pu apporter des indications visant à
améliorer les recommandations managériales faites
précédemment. Pour améliorer la fiabilité de
l'étude, il aurait été préférable, avec plus
de temps et d'outils, d'analyser un échantillon plus important.
Ouverture
Maintenant que nous avons défini comment un sportif de
l'extrême peut se créer une image de marque professionnelle et
développer sa e-notoriété à travers les
réseaux sociaux et la création audiovisuelle, il serait
intéressant d'approfondir l'étude en cherchant à
définir les subtilités selon chaque sport extrême. Ceci
nécessitera de réaliser une étude quantitative avec un
échantillon important pour chaque sport afin de les comparer entres eux
et définir les recommandations managériales spécifiques
à chacun.
Evan Giraud - 15/06/2017 Page 45 sur 45
Bibliographie
Sources utilisées pour la revue de
littérature
Ariane Steller, 2013 :
http://cprint-communication.blogspot.fr/2013/04/la-communication-sur-les-reseaux-sociaux.html
Source : We Are Social Singapore :
https://wearesocial.com/sg/
Vincent Massin 2012:
http://aperipub.fr/blog/web-marketing/41-les-publicit
Sebatien Marchal 2015 :
http://www.sebastienmarechal.com/outbound-marketing/redbull-marketing-du-sport-extreme/
(Gilles Babinet, 2014) :
https://www.definitions-marketing.com/definition/e-reputation/
(Mercator 11e édition) :
http://www.mercator-publicitor.fr/lexique-marketing-definition-reseaux-sociaux
Sources utilisées pour la recherche pratique
Toutes les recherches pour la recherche pratique ont
été effectué rigoureusement pour
chaque sujet étudié et datant de Juin 2017, elles
sont, pour chacun des athlètes :
Facebook
Instagram
YouTube
Wikipédia
Google
|