WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Café-cacao en Côte d'Ivoire: etude et analyse des risques encourus par les exportateurs/usiniers dans le financement de la commercialisation intérieure

( Télécharger le fichier original )
par Steve Hermann DJE
ESG - Paris (UFRA) - MBA en Finance et eContrôle de risques 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2 : LES PRINCIPAUX OPERATEURS ET LES MARCHES DE

LA COMMERCIALISATION DE CAFE-CACAO

I. Les principaux opérateurs de la filière6

A. Les opérateurs actifs

Nous retiendrons dans cette catégorie tous ceux qui participent directement ou indirectement à la production et à la commercialisation des produits bruts ou transformés de café - cacao. Nous avons à la base, les producteurs, ensuite les intermédiaires locaux : sociétés coopératives de base et traitants agréés. Puis,

6 Source : www.agriculture.gouv.ci (Programme Nationale d'Investissement Agricole / PNIA)

20

ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE

« Étude et Analyse des risques encourus par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire »

nous avons les sociétés détentrices d'un agrément à l'exportation désigné « Exportateur ». Nous faisons une description succincte de ces principaux opérateurs.

1. Les producteurs

Ils constituent le premier maillon de la chaîne de production et de commercialisation. Leur effectif est estimé à plus six cents milles (600.000) producteurs. Ils cultivent sur des superficies de petites et de moyennes tailles (environ 5 à 6 hectares).Leur revenu est essentiellement constitué de la vente de leurs productions aux intermédiaires ou acheteurs brousse à un prix garanti fixé en début de traite par l'organe de gestion et de régulation de la filière, le Conseil du Café - Cacao (CCC).

2. Les intermédiaires locaux (fournisseurs des sociétés exportatrices)

a) Les sociétés coopératives (SCOOP)

Il existe dans la Côte d'ivoire plus de trois milles organisations de producteurs agricoles (OPA) désignées sous le terme de sociétés coopératives selon le traité OHADA, entré en vigueur en mars 2011.

Plus des deux tiers de ces organisations bien qu'étant légalement constituées n'exercent pas effectivement ; et n'ont pas de véritables adhérents.

Ces organisations n'assuraient que vingt pour cent (20%) de la collecte nationale des produits selon une étude diagnostic menée par la SOCODEVI en 19997. Les parts de marché des sociétés coopératives se rétrécissent au fil des campagnes en raison principalement de l'opacité dans la gestion de ces organisations, de la qualité du personnel et du recul de l'esprit coopératif (lié à la perte de confiance des producteurs en ces organisations).

21

7Op cité. SOCODEVI, 1999. Bilan diagnostic entreprises coopératives de la filière café-cacao

ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE

« Étude et Analyse des risques encourus par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire »

b) Les traitants agréés

Ils constituent une sorte de« négociants » et sont agréés par le Conseil. Ils travaillent étroitement avec des pisteurs qui sont aussi agréés par le Conseil. Ces derniers assurent, pour le compte des traitants auxquels ils sont directement rattachés, la collecte des récoltes aux mains des producteurs.

Le traitant peut être directement rattaché à une société exportatrice qui lui fournit les financements nécessaires à son activité. Selon une étude de la SOCODEVI (1999), ce groupe était leader du marché de la commercialisation intérieure avec plus de soixante-cinq pour cent (65%) de la collecte nationale.

3. Les exportateurs

Ce sont toutes les entreprises titulaires d'un agrément ou licence d'exportation obtenue auprès de l'organe de régulation, le Conseil du café-cacao.

On peut les subdiviser en deux catégories selon la taille de leurs exportations : les petits exportateurs avec une limite des exportations inférieures à vingt-cinq mille tonnes (25.0000 T) de produits bruts ; et les multinationales, moins nombreuses, qui exportent des produits bruts ou transformés à des niveaux d'exportations atteignant cent mille tonnes (100.000 T).

On peut aussi les classer dans les trois catégories suivantes :

? Les COOPEX : sociétés coopératives détentrices d'un agrément à l'exportation délivré par le Conseil, regroupées au sein de l'UCOOPEX CI.

? Les PMEX : les petites et moyennes entreprises détentrices d'un agrément à l'exportation, regroupées au sein de l'UNOCC et du GNI.

? Les multinationales : les filiales ou représentants de négociants et industriels étrangers, regroupées au sein du GEPEX.

22

ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE

« Étude et Analyse des risques encourus par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire »

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon