ANNEXES
Annexe A
Système braille et normes de transcription
Le braille est un système d'écriture tactile
inventé en 1829 par Louis Braille, qui reprend et améliore le
« code Barbier » utilisé dans l'armée
napoléonienne pour la communication écrite de nuit. Le code
braille est basé sur une matrice de six points, dite cellule braille
:
é
|
La cellule braille complète, codant la lettre «
é ».
|
En élevant ou abaissant les points saillants, on
obtient ( 26 - 1 ) = 63 combinaisons, codant pour les
caractères de l'alphabet, les chiffres, la ponctuation ; les
associations de points restantes permettent de coder certains caractères
spéciaux ou certains indicateurs (« @ », « % »,
signe d'italique, majuscule, etc.). Par convention, on numérote les
points braille du haut vers le bas, de gauche à droite. La lettre «
é » est ainsi codée par les points [1,2,3,4,5,6] tandis que
la lettre « a » est codée par le point [1], la lettre « b
» par les points [1,2]... :
« Abbé »
·abbé o
(maj.) a b b é
|
La lettre « o », points [1,3,5].
|
Les points [4,6] sont utilisés pour indiquer que la
lettre suivante sera majuscule ; ils ne codent pour aucune lettre en braille
intégral. En braille dit abrégé, ces
points servent à contracter le son / eur
/, sauf en début de mot :
·lab·
|
« Labeur » en braille abrégé.
|
L a b / eur /
L'expression mathématique plus haut peut aussi se coder,
cette fois à l'aide du braille mathématique :
`(2^6-1)=63 (26 - 1 ) = 63
(math.) ( 2 ^ 6 - 1 ) = 6 3
Il est nécessaire d'indiquer, à l'aide de
caractères spécifiques, qu'il s'agit d'une expression
mathématique (avec le point [6]) puis qu'un chiffre est en exposant
(à l'aide du point [4]).
On comprend alors que, si les caractères restent
identiques d'un type de braille à l'autre, en revanche leur
transcription et leur dé-transcription nécessitent des
étapes d'interprétation des expressions qui vont
au-delà du simple transcodage « caractère à
caractère ».
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Annexe B
Récapitulatif succinct des Critères ergonomiques
de Bastien et Scapin (1996)
1. Guidage
1.1. Incitation
Faciliter la navigation, indiquer le mode ou l'état en
cours
Fournir directement les diverses actions possibles
1.2. Groupement / distinction par le format ou le
groupement
Arrangement, positionnement, distinction des items
1.3. Feedback immédiat
Information instantanée de l'utilisateur sur le
résultat de ses actions
1.4. Lisibilité
Caractéristiques lexicales et typographiques :
caractères, mots, phrases
2. Charge de travail
2.1. Brièveté
2.1.1. Concision
Les entrées courtes limitent les risques d'erreurs ; les
items succincts sont mieux lus
2.1.2. Actions minimales
Limiter autant que possible le nombre d'actions pour atteindre
un but
2.2. Densité informationnelle
(Charge de travail prise du point de vue des ensembles
d'éléments et non du point de vue des items)
3. Contrôle explicite
3.1. Actions explicites
Le système effectue uniquement les opérations
demandées, au moment où elles sont demandées 3.2.
Contrôle utilisateur
L'utilisateur doit pouvoir contrôler le déroulement
des traitements informatiques en cours
4. Adaptabilité
4.1. Flexibilité
Capacité de l'interface à s'adapter à des
actions variées de l'utilisateur 4.1. Prise en compte de
l'expérience
Moyens mis en oeuvre pour respecter le niveau d'expertise de
l'utilisateur
5. Gestion des erreurs
5.1. Protection contre les erreurs
Moyens de prévenir les erreurs d'entrée, de
commandes, ou les actions néfastes
5.2. Qualité des messages d'erreurs
Pertinence, facilité de lecture et exactitude des
informations sur les erreurs commises
5.3. Correction des erreurs
Moyens mis à disposition pour la correction d'erreurs
6. Homogénéité /
cohérence
Conservation, ou non, des choix d'interface pour des contextes
identiques ou différents
7. Signifiance des codes et
dénominations
Les codes et significations doivent disposer d'une relation
sémantique forte avec leur référent
8. Compatibilité
Les performances sont meilleures lorsque l'information est
présentée sous une forme directement utilisable.
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