Chapitre Premier : Présentation du
thème.
Introduction
Problematique
Intentions Et Objectifs
1.1. Introduction
Aujourd'hui, les architectes, sont amenés à
intervenir sur des ?édifices existants?, Leurs rôle
consiste à intervenir sur ces édifices de manière à
leurspermettre de rester en vie, ces édifices peuvent être en
état de ruine, d'usage, en mauvais état ou hors d'usage.
C'est une pratique existe depuis la nuit des temps, tout au
long de l'histoires des bâtiments ont été adaptés
àdifférentsusages. La nature de ces interventions diffère
selon le type d'édifice ainsi qu'en fonction des raisons qui conduisent
à le transformer : on intervient sur les lieux de culte lors d'un
changement de culte, sur les lieux de pouvoir, sur les lieux de production et
sur les lieux de vie qui ne sont plus adaptés.
L'expression ?d'édifice existant? peut
englober autant des ensembles d'édifices que des parties d'un
bâtiment. Si peu d'édifices existant peuvent encore abriter la
même fonction pour laquelle ils ont été conçus, ces
interventions implique généralement un changement de fonction.
Par ?reconversion? on entend l'introduction d'une fonction
nouvelle dans un bâtimentdésaffecté.Si elle s'est
pratiquée de tout temps, la reconversion n'a accède que
récemment au rang de technique architecturale
réfléchie1(*).
Quel que soit les raisons pour lesquelles on intervient sur un
édifice existant, et au-delà de ses caractéristiques
(forme, structure, volume, espaces ...,) la question de la valeur patrimoniale
qu'on lui attribue se pose toujours.Mais comme la
notion de patrimoine est aujourd'hui extrêmement floue2(*), l'intervention sur un
bâtiment existant ne saurait donc se réduire à
l'application d'une méthode générique, comme le
préconisait les chartes d'Athènes et de Venise, mais doit
être l'aboutissement d'une réflexion raisonnée et
singulière sur le site concerné.
1.2. Problématique
La synagogue de Sétif est sans aucun doute le reflet du
temp passé, véhiculant une symbolique forte. Elle est aussi le
reflet des esprits de son temps et de la société qui l 'a
bâtie.
Porteuse de sens et objet de mémoire, elle occupe une
place fondamentale dans notre imaginaire. De ce fait, cet édifice
? est inséparable de l 'histoire dont il est
témoin et du milieu où il se situe3(*) ?.
Ayant perdu sa fonction originelle, elle trouve difficilement
sa place dans notre société.
Cependant, sa survie, sa transmission a des
générations futures, dépend souvent de son
intégration dans la société actuelle et de son
appropriation par les individus.
Le meilleur moyen pour la protéger serait de lui
? trouver une fonction ?dans le
présent, afin d'assurer sa pérennité.
Comment lui redonner sens et vie et faire de cet
édifice une véritable valeur ajoutée pour la ville
?
Comment faire cohabiter un bâti existant avec
une nouvelle fonction, sans nuire à l 'authenticité du lieu
?
1.3.
Intentions et objectifs
ï Donner sens et vie à la synagogue, c'est faire
en sorte que qu'elle (re) devienne utile pour tous. Il s'agit
non seulement de la conserver et l'ancrer dans la vie contemporaine, mais aussi
conserver l'identité et la mémoire d'un lieu, se le
réapproprier et assurer la transmission d'un héritage et
s'inscrire ainsi, dans une démarche de développement durable.
ï La question de la dimension marchande des usages du
patrimoines faisant débat, il faut donc concilier les enjeux
économiques les enjeux culturels, afin de permettre un équilibre
sain entre usage économique et pérennité symbolique de la
synagogue.
Chapitre II : Approche théorique
Introduction
Notion de patrimoine
Un patrimoine spécifique : les édifices de cultes
non musulmans en Algérie
Les enjeux du patrimoine
La conservation du patrimoine
Conclusion
2.1 Introduction
Pour comprendre ce qu'est la reconversion du patrimoine, il
est nécessaire d'abord de définir clairement le patrimoine d'une
manière générale et le patrimoine religieux d'une
manière spécifique, et par quoi il se concrétise. Il est
aussi important de De comprendre les relations qu'il entretient avec la
mémoire et l'identité. Avec la multiplication des menaces qui
pèsent sur lui, qui sont le résultat d'un phénomène
double :
· D'une part, l'action du temps. Incarnée par le
vieillissement, puis aggravée par la pollution atmosphérique.
Elle a pour effet d'accroitre et d'étendre les phénomènes
chimiques de destruction des matériaux d'un édifice. De plus le
vieillissement est précipité par les vibrations dues aux moyens
de transports contemporains ou de la nature, ces effets sont
particulièrement graves sur des bâtiments qui sont de plus en plus
vulnérables et soumettent les structures des édifices anciens a
une dégradation accrue.4(*)
· D'autres part, l'action de l'homme qui est une action
destructive directe. Il y a les destructions volontaires occasionnées
par l'ignorance, le manque de culture, d'information ou le désir de
récupération d'un territoire. Ensuite le jugement
esthétique qui est subjectif et reste très fluctuant et fragile,
est aussi à l'origine de la détérioration du patrimoine
architectural5(*). Enfin,
par la perte de fonction d'un bâtiment est aussi une forme de
dégradation induite par l'homme. Ce phénomène s'applique
à toutes les architectures, et particulièrement celles d'ordre
religieux.
En conséquence, des visions de sauvegarde se sont
développées, évoluant dans le temps avec les pratiques et
les courants de pensés architecturales. 9acompleter)
La question de la conservation est venue donc se poser, au
travers de nouveaux usages, l'enjeu résidera dans la capacité de
respecter et de garder la spécificité initiale du lieu, son
unicité, voire sa signification sociale, tout en lui apportant une
fonctionnalité nouvelle6(*).
2.2 Notion de patrimoine
2.2.1 Qu'est-ce que le patrimoine ?
Au sens propre, le patrimoine concerne, d'une manière
générale : ? Ensemble des biens que l'on hérite de ses
ascendants ou que l'on constitue pour le transmettre à ses
descendants7(*)?. Au
sens figuré, le patrimoine a une acception plus large et concerne :
?Ce qui est transmis à une personne, une collectivité par les
ancêtres, les générations précédentes, et qui
est considéré comme un héritage commun8(*)?, mais ? c'est par une
généralisation du terme de patrimoine que nous en sommes venus
à y inscrire la notion de propriété commune, née de
la conscience d'une collectivité9(*)?.
Le passage d'une notion réservée au strict
domaine familial à une notion collective estle résultat d'une
longue évolution de la société, sous l'effet de plusieurs
causes que Jean-Pierre Babelon et André Chastel, dans leur ouvrage
La notion de patrimoine, ont identifiées autour de six facteurs
historiques du phénomène : le fait religieux, le fait
monarchique, le fait familial, le fait national, le fait administratif et le
fait scientifique. Malgré que cet ordre ne constitue pas une chronologie
en soi, mais on pourrait tout de même reliés ces faits à
des époques plus au moins bien définies, pour aboutir à la
définition actuelle du patrimoine dans le langage officiel et commun,
une définition qui englobe une grande variété de
biens10(*).
La définition est donnée par Jean-Pierre Babelon
et André Chastel, dans leur ouvrage précité : ? Le
patrimoine, au sens où on l'entend aujourd'hui dans le langage officiel
et dans le langage commun, est une notion toute récente, qui couvre de
façon nécessairement vague tous les biens, tous les ?
trésors ? du passé. En fait, cette notion comporte un certain
nombre de couches superposées qu'il peut être utile de distinguer.
Car elle intervient au terme d'une longue et chaotique histoire du domaine
français, des biens français, de la sensibilité
française au passé. [...] Dans toute société,
dès la préhistoire, comme l'indique la belle étude
d'André Leroi-Gourhan, le sens du sacré intervient en invitant
à traiter certains objets, certains lieux, certains biens
matériels, comme échappant à la loi de l'utilité
immédiate. L'existence des lares familiaux, celle du palladium de la
cité doivent probablement être replacées à l'origine
ou au fond du problème du patrimoine. Il faut en rapprocher le sort de
certains objets usuels, armes et bijoux, et même d'édifices, qui,
pour des raisons diverses, ont échappé à l'obsolescence et
à la destruction fatale pour se voir doter d'un prestige particulier,
susciter un attachement passionné, voire un véritable culte.
L'histoire du développement humain est liée aux comportements
à l'égard des morts.... Mais il est lié aussi à des
attitudes, à des règles concernant des objets
privilégiés qui méritent d'échapper aux
fatalités naturelles11(*)... ?
Dans une approche pluridisciplinaire du groupe patrimoine et
développement du GEMDEV12(*), Le patrimoine est, ..., défini comme un
ensemble de biens, reconnu comme tel par la collectivité locale
considérée. Cette dernière lui confère une valeur,
liée à son passé, qu'elle souhaite transmettre à
ses descendants. Il s'agit de biens, matériels ou immatériels,
dont l'une des caractéristiques essentielles est de permettre
d'établir un lien entre les générations, tant
passées que futures. Le patrimoine est donc lié à un
héritage à transmettre, issu de l'histoire, plus ou moins
ancienne, du territoire étudié13(*).
C'est ainsi qu'aujourd'hui, le patrimoine recouvre un ensemble
de biens matériels ou immatériels à caractère
naturel, culturel, architectural ou historique. Ceux-ci ne sont pas seulement
des vestiges du passé : tout élément est susceptible de
devenir patrimoine, dès lors qu'il suscite un intérêt
communautaire local national ou international, qu'il résulte d'une forme
d'attachement collectif et qu'il présente un intérêt
à être transmis aux générations futures14(*)
2.2.2 Qu'est-ce que le patrimoine architectural ?
Le patrimoine architectural est
l'ensemble des constructions humaines qui ont une grande valeur parce qu'elles
caractérisent une époque, une civilisation ou
un événement et que, à cause de cette valeur,
nous voulons transmettre aux générations futures15(*).
La Convention pour la sauvegarde du patrimoine architectural
de l'Europe définit le? patrimoinearchitectural ? comme
comprenant16(*) :
· Les monuments : on entend par
monuments toutes réalisations particulièrement remarquables en
raison de leur intérêt historique, archéologique,
artistique, scientifique, social ou technique, y compris les installations ou
les éléments décoratifs faisant partie intégrante
de ces réalisations.
· Les ensembles architecturaux : par ce
qualificatif on désigne tout groupements homogènes de
constructions urbaines ou rurales remarquables par leur intérêt
historique, archéologique, artistique, scientifique, social ou technique
et suffisamment cohérents pour faire l'objet d'une délimitation
topographique.
· Les sites : les sites sont des oeuvres
combinées de l'homme et de la nature, partiellement construites et
constituent des espaces suffisamment caractéristiques et
homogènes pour faire l'objet d'une délimitation topographique,
remarquables par leur intérêt historique, archéologique,
artistique, scientifique, social ou technique.
Les monuments historiques sont ?toute création
architecturale isolée ou groupée qui témoigne d'une
civilisation donnée, d'une évolution significative et d'un
événement historique?17(*).
?Toute création? désigne autant les
grandes oeuvres que les oeuvres modestes. Ainsi les palais ont la même
importance que les modestes fermes rurales. On sauvegarde donc
l'authenticité du témoignage, sa propre
originalité.?La conservation et la restauration des monuments visent
à sauvegarder tout autant l'oeuvre d'art que le témoin
d'histoire18(*)?.
2.2.3 Qu'est-ce que le patrimoine religieux ?
? Le patrimoine religieux est composé de biens
immobiliers, mobiliers ouarchivistiques qui appartiennent ou ont appartenu
à une église ou à une tradition religieuse, qui lui sont
reliés ou l'ont été dans le passé. Ces biens ont
été constitués, construits, fabriqués ou acquis
dans le contexte des fonctions inhérentes ou corollaires à la
mission religieuse, institutionnelle ou sociales de leur propriétaire ou
à des fins de témoignage.19(*)?
Majoritairement constitué par des édifices de
culte, on ne peut observer le patrimoine architectural sans prendre en compte
sa dimension religieuse, le patrimoine religieux constitue, compte tenu de
l'importance quantitative des témoignages encore existants,
l'élément le plus visible de ce patrimoine20(*).
Toutes les civilisations ont marqué le rôle
essentiel des édifices de cultes dans la vie social de la ville, ces
édifices sont le fruit de la religion et, en même temps
structurent le paysage, les villes, les quartiers. Les minarets des
mosquées, les clochers des églises sont inscrits dans le paysage,
de nombreux nom de lieux, de villes, de rues font référence aux
prophètes et au saints. Nul ne peut occulter les implications
culturelles, anthropologiques et sociologiques soulevées par la pratique
d'un culte. Ainsi, le patrimoine religieux est une composante
mémorielle, culturelle et identitaire fondamentale de la
société21(*)
2.2.4 Le patrimoine culturel religieux dans la culture
musulmane :
Si dans la tradition musulmane l'immortalité est
accordée exclusivement au divin, et nul objet ou personne ne peut
prétendre à ce privilège, par-là tous les objets
sont voués à la finitude et ne méritent pas la
vénération, on insiste d'un autre coté sur l'aspect
immatériel avec l'essence des objets et la transmission des savoirs et
des traditions. Mais cela n'empêche pas le développement de
traditions de conservation d'objets matériels liés à la
personne du prophète (s.a.w.s) et à ses compagnons.
Le seul objet qui met en évidence un rapport direct entre un objet
matériel et Dieu `Çááå' est la mosquée
`ÇáãÓÌÏ ' qui est communément
appelé `ÈíÊ Çááå ',
littéralement ? la maison de dieu ?, même si elle est plus
définie par l'espace qu'elle occupe et les fonctions qu'elle remplit que
par l'objet architectural en lui-même22(*).
Dans le droit islamique, le patrimoine culturel religieux est
géré par l'institution juridique que l'on qualifie de biens
wakfs23(*)ou de biens
habous ; les fonds placés sous ce régime sont immobilisés
de sorte qu'ils ne sont ni vendus ni donnés, et leurs revenus reviennent
à l'aumône ; Autrement dit il s'agit d'un bien placé hors
de la sphère du commerce et à l'abri de toute aliénation
en raison de sa finalité d'intérêt
général24(*). Ce système des habous autorise l'affectation
à perpétuité d'un bien mobilier ou immobilier à une
oeuvre pieuse ou d'utilité publique, ce qui fait qu'on retrouve ce
rapport direct entre le divin et les biens matériels dans la culture
islamique, du fait que ces biens acquièrent le statut de bien habous et
deviennent inaliénable pour l'éternité25(*).
2.3 Un patrimoine
spécifique : les édifices de cultes non musulmans en
Algérie26(*)
Une nation tel que la nôtre,
qui a vu se succéder une multitude de civilisations, a
hérité, d'un patrimoine cultuel foisonnant et nuancé.
Allant des traces et objets de cultes pré et protohistoriques jusqu'aux
édifices religieux hérités de la colonisation
française, en passant par les vestiges romains, byzantins et
berbéro-musulmans. Malheureusement ce patrimoine n'est pas aujourd'hui
reconnu dans son intégralité. En effet le patrimoine religieux
dans sa globalité représente près de 25% des biens
culturels protégés en Algérie, dont 18% en tant que
monuments isolés et le reste soit. 7% inclus dans des secteurs
sauvegardés. Pour des raisons socioculturelles et historiques
évidentes 92.5% des biens cultuels protégés appartiennent
au culte musulman. Le patrimoine religieux de culte non musulman ne
représente qu'à peine 2% de l'ensemble des biens culturels
protégés en Algérie. Ce legs est jusqu'à
aujourd'hui victime de rejet et méconnaissance.
Bienquethéoriquementl'acquisitiond'unstatutofficiel27(*) par un bien,
estlareconnaissanceultimedesvaleursvéhiculéesparcelui-ci et lui
permet de bénéficierd'uneprotectionetdesfondsdes institutions
chargées de la préservation du patrimoine pour des
éventuelles restaurations ou réhabilitation et
uneobligationdetransmission auxgénérationsfuturs,
cetteprotectiondemeureprécaireetpastangible. Dans
lapratique,protéger n'estpasforcémentsynonymedeconserver.
Cesédificessontcompétemmentà
l'abandonousouffrentdesconséquencesde reconversions faites souvent dans
la hâte et la loi28(*) stipule clairement que le bien inscrit sur cet
inventaire, peut être radié de la liste s'il n'est
pasclasséauboutdedixans.
2.3.1 Les édifices inscrits sur la liste des biens
culturels protégés29(*)
Les biens religieux de cultes non-musulmans classés
comportent quatre (4) églises, trois (3) objets de culte juif, un objet
de culte protestant, un séminaire et de nombreuses mosaïques et
restes d'églises antiques. Outre les édifices inscrits sur la
liste des biens protégés, l'inventaire supplémentaire
comportent quant à lui, cinq autres édifices. Les édifices
religieux de culte non-musulman, ne constituent que 0.7% des biens culturels
classés sur la liste nationale des biens culturels
protégés.
· Chapelle de Santa Cruz - Oran :
Classéeen1950, classement reconduit en 1968.
· L'ex église Saint Louis d'Oran :
Classéen 1952 etreconduit1968.L'édifice actuellement est
à l'abandon.
· L'ex église Saint Cyprien d'El
Kala - ElTaref : Classéeen 1953.Leclassementest
reconduit en 1968. L'édifice est actuellement fermé.
· La basilique Notre Dame d'Afrique -
Alger : Le bienestclasséen 2012.
· L'ex grand Séminaire de Kouba -
Alger : Lebienestclasséen 2012.
L'édificeabritantaujourd'huileministèredesressourceseneau.
Figure 1: L'ex église Saint Louis
d'Oran
Source :
www.tripadvior.fr
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Figure 2: L'église Saint
Cyprien d'El Kala
Source :
www.vitaminedz.org
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Figure 3: La basilique Notre
Dame d'Afrique
Source : Wikipédia
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Figure 4:
Le grand Séminaire de Kouba
Source :
www.wikimapia.org
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Figure 5: Chapelle de Santa
Cruz - Oran
Source :
www.flickr.com
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2.3.2 Les édifices
inscrits sur l'inventaire supplémentaire30(*)
L'inventaire supplémentaire
comportequantàlui,cinqédifices religieux
decultenon-musulmansurunpeuplusdedeux cent quatre-vingt (280), que contient la
liste de 201331(*).
· Temple juif Idrissia - Djelfa :
inscrit en 2009 il est aujourd'hui le siège d'une association
· Eglise Saint André Collo -
Skikda : inscrit en 2013, il est aujourd'hui Centre
culturelle,
· Basilique Saint Augustin -
Annaba : inscrit en 2011,
· Ex église D'Ouargla :
inscrit en 2010 , l'édifice est aujourd'hui le Musée communal du
Moudjahid
· Eglise de Djelfa : inscrit en
2011, l'édifice est aujourd'hui abandonné.
2.4 Les enjeux du
patrimoine
Partout dans le monde, la question du patrimoine prend
aujourd'hui un nouveau sens. Les interrogations se dirigent plus vers les
rôles que l'on peut attribuer aux traces du passé et vers les
enjeux liés aux lieux de mémoire.Dans le cas de l'Algérie,
ou la société est toujours en quête de repères, la
notion de patrimoine accompagne un mouvement d'appropriation et
d'identification, la sélection des objets et leur conservation jouent un
rôle essentiel32(*).
Les débats sur ce qui doit faire partie ou non du patrimoine, et sur la
place qu'on lui laisse, ne sont pas encore dépassés.? La
notion de patrimoine ne se fonde pas sur un véritable consensus et
demeure au contraire au centre de débats d'opinion
larvés33(*)?.
Le patrimoine n'existe pas donc a
priori,mais il a émergé en tant que question sociale,
à partir du moment où certains groupes ont réussi à
l'imposer comme norme, à travers leurs revendications et leurs
interventions34(*). Le
patrimoine est donc une affaire de pouvoir, pour asseoir, légitimer,
assumer ou combattre une autorité. ? Celui qui contrôle
le passé contrôle le futur, celui qui contrôle le
présent contrôle le passé?35(*). Le patrimoine est devenu
enjeu de développement économique et de légitimation
politique, c'est pourquoi il est lapréoccupation des pouvoirs
politique36(*)et, mis au
service de la construction de la Nation.?Construire la Nation, c'est aussi
pour l'État contribuer à lui donner un visage sensible inscrit
dans le temps. Car il n'y a pas de nation sans mémoire37(*)?. Le fait d'invoquer le
patrimoine contribue à susciter l'adhésion du plus grand nombre
à un espace, et par là même à ceux qui y exercent le
pouvoir38(*), c'est aussi
le point autour duquel tendent à se focaliser les résistances,
celles des peuples et des sociétés dominées, celles du
local face à l'emprise de la globalisation, celles des
communautés de croyance...
2.4.1 L'appropriation du patrimoine
Si initialement, le patrimoine désigne un bien transmis
de génération en génération, ? c'est par
une généralisation du terme de patrimoine que nous en sommes
venus à y inscrire la notion de propriété commune,
née de la conscience d'une collectivité39(*)?. Mais on assiste de
plus en plus, à la dilution de cette notion dans celles de culture et de
civilisation pour englober tout ce qu'un groupe social peut construire,
acquérir et transmettre. Cela suppose un processus d'adoption qui
s'appelle l'appropriation.
Théoriquement, toute appropriation suppose la mise en
oeuvre d'une règle, qui est l'expression d'un choix collectif
lui-même issue d'une volonté individuelle libre. Elle constitue
donc un système, relevant à la fois de l'individuel et du
collectif.Mais la construction d'un choix collectif est plus complexe qu'une
simple agrégation de décisions individuelles.
La notion d'appropriationest un processus
d'activation, de gestion, de renouvellement et, en définitive, et plus
précisément d'appropriation collective,qui est une
capacité à identifier les ressources collectives, à
lesdéfinir, à en faire usage, à les transformer, à
les aménager, à en tirer bénéfice et à les
transmettre. Elle se distingue de l'appropriation individuelle par la
diversité de ses formes et modalités, et repose comme
l'appropriation individuelle sur le principe de l'exclusion. C'est l'importance
de cette appropriation individuelle qui explique le succès de
l'appropriation dans une connotation collective40(*).
Mais comme il n'y a pas d'appropriation collective sans
exclusion, le patrimoine est aussi ? ce dont la préservation demande
des sacrifices et ce dont la perte constitue un sacrifice41(*)
2.4.2 Les différents types d'appropriation42(*)
· L'appropriation affective : qui
peut être aussi qualifiée d'existentielle. Ce sentiment
d'attachement se dessine par le ? le simple fait de s'être
mobilisé pour sauver un édifice de la démolition ou de la
dégradation créant un rapport affectif à cet objet. ? Cet
appropriation naitra aussi du sentiment d'être à sa place voire
chez soi quelque part, induisant de ce fait un sentiment d'appartenance. Le
rapport aux lieux est alors vécu dans une réciprocité. ?
Un lieu est à nous parce qu'on est à lui, il fait partie de nous
parce que nous faisons partie de lui. ?
· L'appropriation cognitive : le
développement d'une connaissance approfondie théoriques et
pratiques, des savoirs et des savoir-faire qui entourent
l'élément patrimonial permet de devenir un initié et de
s'approprier les lieux de manière symbolique mais aussi d'en user de
façon pertinente ou stratégique. Cette démarche sera
concrètement accomplie à travers la recherche documentaire,
historique et l'établissement de cartographies et d'inventaires.
· L'appropriation identitaire : Ce mode
d'appropriation décrit au mieux le rapport que les citoyens ont avec
leur patrimoine. Ce dernier sera ?associé à un groupe social
ou une catégorie au point de devenir l'un de ses attributs,
c'est-à-dire participe à définir son identité
sociale ?. L'enjeu étant, d'affirmer une visibilité, une
existence sociale des individus et des groupes.
2.4.3 Patrimoine, mémoire et identité
Evoquer le patrimoine, c'est renvoyer à l'histoire et
à la mémoire. Une mémoire collective, mobilisée
à la fois pour s'identifier, se reconnaître et agir
ensemble.? La mémoire collective est la mémoire que le
groupe ne partage avec aucun autre groupe. Cettemémoire ne connait pas
de rupture car elle entretient avec le passé un rapport continu. Le
passé est transmis par une mémoire vivante, réelle, par le
milieu matériel qui nous entoure, et non savante ?43(*).L'enfermement et le repli sur
soi, ne pourrait être que le résultat d'une mémoire
sélective et plastique. Le patrimoine apparaît souvent comme une
notion consensuelle instituant, à partir d'un rapport partagé
à l'histoire et à la mémoire, un nouveau type de bien
commun44(*).Qu'elle soit
collective ou individuelle, la mémoire repose sur un rapport au sol et
aux cadres matériels qui constituent pour les sociétés
?un abri et un appui sur lequel poser leurs traditions ?. Il se trouve
que l'histoire urbaine de façon générale est une histoire
mouvementée, fragmentée et poreuse45(*).
Fortement liée à la notion de patrimoine,
l'identité collective en est même la fonction principale. En
effet, l'histoire du patrimoine s'articule, autour de la promotion d'une
identité fédératrice propre à chaque pays. Le
Patrimoine ? joue en effet un rôle éminent dans la formation
des identités individuelles et collectives, et constitue à ce
titre un élément fédérateur et souvent consensuel.
Il peut aussi devenir un enjeu, voire une cible, en cas de conflits ou de
crises politiques majeurs, ou servir de prétexte à des
débordements régionalistes et nationalistes. Telle est donc
l'ambivalence des passions identitaires, à la fois dévastatrices
lorsqu'elles alimentent les replis sur soi et créatrices lorsqu'elles
enracinent dans l'amour du passé l'aptitude à vivre
ensemble46(*)?.
La patrimonialisation renvoie à l'idée de tri,
de sélection, aucun élément n'a à priori le statut
de patrimoine, il le devient à un moment donné de l'histoire si
certains groupes de population le sélectionnent sur la base d'un
ensemble de valeurs collectivement admises. Il exprimera une affectation
collective qui traduit un accord social implicite, témoignage tacite
d'une indéniable identité partagée47(*).
Ces liens entre identité et patrimoine laissent
entrevoir le potentiel du patrimoine en tant qu'instrument de cohésion
sociale et spatiale. Si son instrumentalisation est susceptible, dans certains
contextes, de nourrir des tensions ethniques ou religieuses, ces risques ne
doivent pas occulter l'intérêt de sa valorisation, notamment dans
les pays en développement soumis aux enjeux de la reconquête de
leur culture et de leur histoire. Le patrimoine joue par ailleurs un rôle
de premier plan dans la résilience des sociétés soumises
à des mutations rapides : à l'articulation du passé et du
présent, inscrit dans la durée, il procure un sentiment de
continuité indispensable pour permettre aux groupes sociaux d'incorporer
les changements sans sombrer dans la crise identitaire48(*).
2.5
La conservation du patrimoine
D'une manière générale, ce qui doit
être transmis doit d'abord être conservé :il n'y a donc pas
de patrimoine sans intention de le conserver, cette question est jusqu'à
nos jours au coeur de débats incessants, elle est l'expression d'une
volonté commune de préserver l'héritage du passé.
?Chargées d'un message spirituel du passé, les oeuvres
monumentales des peuples demeurent dans la vie présente le
témoignage vivant de leurs traditions séculaires.
L'humanité, qui prend chaque jour conscience de l'unité des
valeurs humaines, les considère comme un patrimoine commun, et,
vis-à-vis des générations futures, se reconnaît
solidairement responsable de leur sauvegarde. Elle se doit de les leur
transmettre dans toute la richesse de leur authenticité49(*)?
2.5.1 Les théories de la conservation du patrimoine
bâti
Les réflexions autour de cette question s'articulent
essentiellement à la pensée de trois auteurs : Ruskin,
Sitte et Giovannoni. Bien que ces derniers partagent
l'idée que c'est l'ensemble qui est porteur de valeur patrimoniale, ils
présentent des points de vue passablement divergents quant aux buts et
modalités de la conservation du patrimoine urbain50(*). Nous évoquerons ici
les pensées les plus marquantes
a) John RUSKIN51(*)
John RUSKIN reconnu au XXe siècle comme le père
du mouvement de la conservation, son approche est fondée sur la notion
d'authenticité, qui interdit toute intervention sur le
patrimoine, dans but d'une transmission de la vérité aux
générations futures.
La conservation des bâtiments d'architecture
vernaculaire étant le plus précieux témoignage d'un
savoir-faire historiques développé en réponse
à des impératifs culturels et contextuels.
Ses principales thèses sont présentées
dans son ouvrage ?The Seven Lamps of
Architecture?,l'oeuvre de RUSKIN est
représentative de la dialectique entre mémoire et oubli, qui peut
être interprétée par le processus de résistance
naturelle des individus ou des groupes face au changement rapide d'une
société.
L'architecture représente pour RUSKIN un gage de
mémoire considérée comme l'expression identitaire
par excellence, le reflet d'un savoir-faire qu'il est impossible de recopier.
Il définit l'architecture comme un être humain qu'il faut
préserver (en le restaurant le moins possible) mais qu'il faut laisser
mourir.
Son analyse du monument historique se fait non seulement du
point de vue de la conservation, mais à la recherche des qualités
inhérentes au monument que l'architecture nouvelle devrait adopter.
Pour comprendre la position conservatrice de RUSKIN, il faut
savoir qu'elle est intimement liée à sa théorie de la
beauté, qui selon lui est fondée sur les lois des formes
naturelles. Pour résoudre le problème du rôle de
l'émotion dans la beauté et l'art ; cette théorie est
complétée par sa théorie sur le sublime. Selon
lui la beauté se retrouve dans l'impression de l'âge52(*), que l'on caractérise
à l'époque sous la notion de pittoresque.
Cependant Il fait une distinction entre le sublime
véritable tel que les montagnes, le ciel, les paysages, etle
sublime parasite qui se retrouve dans l'art, parce que le sublime parasite
adjoint ou accidentel ? se trouve le plus souvent incompatible avec la
conservation du caractère original53(*) ?.La restauration pour RUSKIN est donc un ?
mensonge ?. Elle signifie ainsi la destruction la plus complète
que puisse souffrir un édifice. ? Il est impossible, aussi
impossible que de ressusciter les morts, de restaurer ce qui ne fut jamais
grand ou beau en architecture54(*) ?.
RUSKIN privilégie l'authenticité du
bâtit quitte à renoncer à le laisser se
délabrer. Il défend une restauration
légère qui viserait uniquement à renforcer
la structure de l'édifice. Les autres dégradations du temps
seraient laissées visible et aucune transformation ne pourrait
être tolérée. Tout élément nouveau même
s'il a vocation à remplacer à l'identique un
élément ancien abimé, est considéré comme
? une falsification ?, Car la restauration
serait pour lui un principe des temps modernes avec un objectif
économique. ? Le principe des temps modernes consiste d'abord
à négliger les édifices puis à les restaurer.
Prenez soins de vos monuments et vous n'aurez nul besoin de les
restaurer55(*) ?. Il préconise la prévention, et
parle Indirectement de protection et de consolidation sans se préoccuper
de l'esthétique.
RUSKIN fut le premier à souligner la valeur
patrimoniale des ensembles urbains anciens, et il insiste sur leurs
préservations. Pour lui le monument d'architecture ne peut être
considéré en lui seul, il s'inscrit dans son milieu. À cet
effet, la conservation du bâtiment nécessite que soit prise en
compte celle de son environnement.
La conservation intégrale de la ville
préindustrielle est pour lui la seule option envisageable56(*), elle apparaît
primordiale à la sauvegarde d'une identité collective. Les
ensembles urbains anciens permettent à la fois d'enraciner les
habitants dans l'espace et dans le temps57(*).
b) Camillo Sitte58(*)
SITTE fut le premier à souligner l'intérêt
didactique et esthétique des ensembles urbains anciens, ses
réflexions sont à l'origine de l'émergence d'un
intérêt patrimonial pour les ensembles urbains anciens. Bien qu'il
n'aborde pas directement la question de la conservation des villes anciennes,
le regard que pose Sitte sur ces ensembles débouche sur leur
muséification59(*).
La ville et les quartiers anciens sont perçus comme des
ensembles ? historiques ? dont l'usage est périmé et qui, pour la
vie moderne, n'ont plus d'intérêt que pour l'art et le savoir. Son
étude minutieuse des tissus anciens est essentiellement motivée
par l'espoir de découvrir des règles d'organisation
esthétique de l'espace, transposables aux créations de
l'urbanisme contemporain. L'objectif propre de Sitte n'était pas la
préservation des espaces traditionnels. Cependant, ses analyses sont
à l'origine d'une conservation muséale des villes historiques que
traduit en partie la notion de ? ville d'art et d'histoire ?60(*).
C'est lui qui s'intéressa le premier à la ville
ancienne comme source de connaissances et de plaisir esthétique marquant
ainsi un intérêt pour la ville historique. C'est le rôle
didactique et la valeur esthétique de la ville ancienne qui
l'intéresse61(*).
Son modèle se fonde sur une valorisation
inconsidérée du passé. L'esthétique prend chez
Sitte, l'importance du rôle que joue l'hygiène chez les premiers
progressistes. C'est un urbaniste qui cherchant dans le passé des points
d'appui - historiques et artistiques - pour justifier sa démarche
urbaine. Il faut nécessairement étudier les oeuvres du
passé et remplacer la tradition artistique perdue par la recherche des
causes de la beauté des créations des anciens. De cette
façon seulement nous pourrons formuler les principes de
l'esthétique des villes et nos cités regarderont le charme
qu'elles ont perdues, si du moins il en est encore temps62(*).
Ce modèle, en raison de l'importance accordée au
passé et plus spécifiquement aux formes bâties
antérieures, constitue le foyer à partir duquel germe une
approche patrimoniale des ensembles urbains. La ville préindustrielle
est perçue comme un idéal d'aménagement dont
l'unité organique aurait été perdue en raison de
l'industrialisation.
Il a tendance à aborder la ville ancienne comme source
de connaissances et de plaisir esthétique, ce modèle s'appuie sur
une conception de la ville ancienne comme monument et débouche
éventuellement sur sa muséification.Comme cette dernière
n'a pas la capacité de jouer de rôle central dans la ville
contemporaine, elles ne peuvent servir que le savoir historique et le plaisir
esthétique. A cet effet, les villes anciennes ne sont vouées
qu'à devenir les reliques d'un passé révolu.
En soulignant l'intérêt didactique et
esthétique des ensembles urbains anciens, Sitte ne prévoit pas
l'intégration de ces milieux aux dynamiques de la ville moderne. Pour
lui, leur sauvegarde passe par leur conservation intégrale, quitte
à les voir vidés de leur vie urbaine et des activités qui
les animent. SITTE créé ainsi la ville historique. Au même
titre que le monument historique, les ensembles urbains anciens constituent
pour lui une source de connaissances et de plaisirs esthétiques.
c) Gustavo Giovannoni63(*)
Giovannoni assimile, en les dépassant, les
deux démarches opposées de Ruskin et de Sitte.,
fait de la ville historique un monument en soi, irréductible à la
somme de ses parties, et surtout élabore une théorie qui
réintroduit les tissus anciens dans la vie contemporaine en les
intégrant dans les plans directeurs d'urbanisme et en les
réservant à des usages adaptés à leur morphologie
spécifique. Giovannoni a également
développé une méthode de curetage
(diradamento) des ensembles anciens64(*).
Dans son ouvrage ? L'urbanisme face aux villes
anciennes ?, publié en 1931, Giovannoni propose un
ensemble de notions et de concepts qui permettent d'aborder la conservation du
patrimoine urbain, mais aussi, de penser la ville moderne.
? L'urbanisme face aux villes anciennes ? est
considéré comme le premier ouvrage théorique de
l'urbanisme, puisque c'est la première fois que la question du
patrimoine urbain est partie prenante d'une réflexion urbanistique.
Ainsi, il s'attache à démontrer que la destruction des quartiers
anciens entraîne un appauvrissement culturel au sens large, mais elle
s'avère tout aussi désavantageuse tant du point de vue financier
et économique qu'en termes d'efficacité de fonctionnement de la
ville moderne65(*).
La notion de patrimoine urbain constitue un
élément clé de l'approche Giovannonienne,
puisqu'elle aborde conjointement le patrimoine urbain et l'urbanisme. Il voit
dans la conservation de la ville ancienne, du patrimoine urbain en
général, le ? catalyseur dans la création d'un nouvel
organisme urbain. ?
Pour Giovannoni, l'élaboration d'une vision
globale réaliste est primordiale, elle exige une approche conceptuelle
qui intègre la prise en considération des ensembles existants.
Ses analyses lui ont permis de contester point par point l'urbanisme
fonctionnaliste.
Il s'agit pour Giovannoni d'élaborer une
approche conceptuelle capable de prendre en charge les enjeux auxquels sont
confrontées les villes. L'approche qu'il propose s'articule autour de
deux axes indissociables : le premier a trait au patrimoine urbain et à
sa conservation tandis que le deuxième, porte sur les pratiques
urbanistiques. Sa motivation principale en termes de conservation du
patrimoine, est de redéfinir le rôle du centre historique dans de
nouveaux ensembles ?métropolitains? dans le contexte d'un
nouvel assemblage urbain, c'est une ?conservation vivante? qu'il
propose. C'est ainsi qu'il réactualise ainsi l'apport de ses
prédécesseurs en accordant à l'ensemble ancien un
rôle significatif dans l'élaboration de la ville contemporaine.
?La quête du savoir-être de Ruskin et celle du savoir-faire de
Sitte fondent la recherche du savoir devenir de Giovannoni?66(*).
2.5.2 Objectifs de la conservation du patrimoine
Parmi les grands objectifs de la conservation du patrimoine
selon le consensus international, nous pouvons citer67(*) :
· Conserver la dimension civilisationnelle pour la
mémoire et l'identité de la société,
· Enrichir la culture humaine en préservant la
diversité culturelle des peuples
· Les valeurs culturelles et sociales du patrimoine sont
source éducative, scientifique, artistique, culturelle et sociale.
· La conservation d'une matière stratégique
ayant un rôle dans le développement économique local.
2.5.3 Moyens et outils de la conservation du patrimoine
bâti
Dans la notion de patrimoine, il y a clairement une
idée de sauvegarde, de
transmission. La recommandation de Varsovie-Nairobi (Unesco, 1976)
définit la sauvegarde commeidentification, protection, conservation,
réhabilitation, entretien etrevitalisation desensembles historiques ou
traditionnels et de leur environnement68(*).
Les énoncés de la Charte
d'Athènes, rédigés en 1933, tendent à la
? sauvegarde ? des ? valeurs
architecturales69(*) ?. Certes, cette position est subordonnée
à un certain nombre de conditions : ? Elles seront
sauvegardées si elles sont l'expression d'une culture antérieure
et si elles répondent à un intérêt
général...... La mort qui n'épargne aucun être
vivant frappe aussi les oeuvres des hommes. Il faut savoir, dans les
témoignages du passé, reconnaître et discriminer ceux qui
sont encore bien vivants. Tout ce qui est passé n'a pas, par
définition, droit à la pérennité : il convient de
choisir avec sagesse ce qui doit être respecté. ?70(*)
Par ailleurs, dans la notion de patrimoine, il y
a également la notion de transmission. Il émane
donc l'idée que les hommes, qui sont aujourd'hui, de plus en plus
nombreux à vouloir protéger un patrimoine menacé par
l'économie de marché et par la société
contemporaine, ne sont que les dépositaires d'un bien71(*), et que les
générations futures seront en droit d'avoir un regard sur ce qui
a été conservé.Les débats se heurtent alors
fréquemment à cette difficulté de faire vivre un
héritage, une richesse dans un environnement socio-économique
totalement en rupture avec les conditions qui ont présidé
à sa création. Concilier l'inconciliable relève souvent du
périlleux. Il s'agit là d'être novateur, imaginatif,
ouvert, à l'écoute, respectueux de l'environnement, empreint du
passé mais résolument tourné vers l'avenir72(*).La question se complique avec
l'invention du patrimoine national, un héritage culturel
protégé par l'Etat et qui appartient à tous les citoyens.
Le passage de la responsabilité de la conservation du patrimoine du
niveau de l'individu ou de la famille à celui de l'Etat73(*).
Les mots de conservation, protection et préservation
sont souvent employés indifféremment à propos du
patrimoine ; or ils ont des sens très différents. La notion de
conservation insiste plus sur le résultat, qui est l'absence de
changement ; celle de protection insiste plus sur le moyen, la défense
contre des agressions extérieures ; le terme de préservation
est intermédiaire74(*).
Si dans le domaine de l'architecture, la notion de
conservation désigne le recours à des techniques et
procédés matériels, servant à maintenir les
édifices dans leur intégrité physique. La conservation
vise à préserver l'objet architectural de l'altération et
de la destruction afin d'en garantir la transmission. Elle exclut toute
intervention qui amènerait des modifications et, de manière plus
générale, toute atteinte à l'édifice75(*).Dans le domaine du patrimoine
bâti, l'acception de sauvegarde est plus large que celle de conservation.
D'un usage récent, elle est davantage liée au concept d'ensemble
et à leur intégration dans la vie de la société
contemporaine.On parle alors de Conservation
intégrée76(*), Résultat de l'action
conjuguée des techniques de la restauration et de la recherche de
fonctions compatibles avec la substance en présence. Son but est de
conserver, restaurer ou réhabiliter des constructions ou des ensembles
urbains. Elle porte son effort simultanément sur la valeur culturelle
des édifices et sur leur valeur d'usage. Elle suppose que conservation
du patrimoine et aménagement du territoire fassent l'objet d'une
politique et d'une législation coordonnées. La conservation
intégrée constitue aujourd'hui une dimension importante de
l'urbanisme77(*).
Conclusion
Il est tout à fait clair que l'identification d'un
héritage ne suffit pas pour le propulser au rang de patrimoine, il faut
pour cela qu'une communauté se l'approprie. C'est à travers cette
appropriation que nait la relation entre l'objet patrimonial et son
environnement. Elle permet aussi d'estimer l'intérêt
spécifique que l'individu entretient avec les objets de l'environnement
physique en leur attribuant des valeurs propres à les
caractériser comme étant un patrimoine78(*).
L'enjeu n'est plus alors, la conservation du patrimoine, mais
sa mise en valeur de ce dernier par l'intermédiaire d'un ensemble de
pratiques et d'usage de la communauté qui, par cet acte affiche son
attachement et sa volonté de sauvegarder ce qu'elle désigne comme
étant l'héritage de ces ancêtres. La meilleure garantie
de conservation des monuments et oeuvres d'art leur vient du respect et de
l'attachement des peuples eux-mêmes79(*).
Chapitre III : De la synagogue à la maison de
l'architecture
Introduction
Intérêts de la reconversion
La synagogue
La synagogue de Sétif
Les étapes de la mise en valeur et la reconversion de la
synagogue 45
Le projet
3.1 Introduction
Le développement, dans le chapitre
précédent, les différentes attitudes liées à
la conservation du patrimoine architectural, va maintenant nous permettre
d'entamer une réflexion sur le devenir de ce patrimoine et plus
spécifiquement le devenir de la synagogue de Sétif, faces aux
changements imposés par la dynamique de transformation urbaine et sa
participation à cette dynamique de renouvellement urbain.
Comme tout édifice, la synagogue, en plus d'être
une création architectural singulière, peut aussi, être
l'illustration de l'architecture d'une époque. Elle contient une
empreinte laissée par l'histoire qu'elle a traversée, les motifs
de sa construction, les choix techniques et architecturaux. C'est aussi
à la fois le témoin de son histoire propre, et de l'Histoire en
général80(*).Toute décision sur l'avenir de la synagogue ne
saurait être pris sans une connaissance de cette histoire.
Le premier inspecteur général des monuments
historiques en France, Ludovic Vitet, définit ainsi en 1831, les
missions qui lui sont confiées : ? Constater l'existence et
faire la description critique de tous les édifices du royaume qui, soit
par leur date, soit par le caractère de leur
architecture, soit par les événements dont ils
furent les témoins ?81(*), il faut donc connaître suffisamment le
site et son histoire pour développer un plan d'action en
adéquation avec ses particularités.
3.2 Intérêts de la
reconversion
La reconversion est à la jonction de deux
problématiques : le devenir d'un bâtiment désaffecté
: la recherche d'une implantation pour un programme. Alors que tant d'ouvrages
désaffectés ou laissés à l'abandon risquent de
tomber en ruine, il semble opportun aujourd'hui de se poser la question de leur
réutilisation82(*).
Même si l'idée de reconvertir un ouvrage est
rarement évidente a priori, parce ce que l'on n'est pas
propriétaire, parce que cela semble compliqué ou insensé,
parce que tout simplement on n'y pense pas ..., il parait pourtant logique
d'utiliser ce qui existe avant d'entreprendre de nouvelles constructions. La
reconversion d'un bâtiment désaffecté présente un
certain nombre d'avantages et s'inscrit dans le développement
durable83(*) :
ï La reconversion représente une économie
de terrain, de voirie et de réseaux, dans la mesure où elle
évite de construire un bâtiment sur un terrain excentre ou
extérieur ii l'agglomération,
ï L'insertion paysagère d'un bâtiment ancien
existant est plus facilement réussie que celle d'un bâtiment neuf
implanté à l'entrée d'un bourg ou d'une ville.
ï Même si la reconversion ne s'avère pas
toujours économique en termes de travaux, elle apporte souvent une
valeur ajoutée sur le plan architectural (volume, matériaux,
modénature ...), qualité qu'un bâtiment neuf n'atteint pas
toujours.
ï Un bâtiment reconverti peut offrir des espaces
généreux, inattendus, voire insolites qui préexistent et
dont le maintien ne pose pas de problème. Cette originalité est
une qualité que l'on ne retrouve pas souvent dans une construction neuve
soumise à des contraintes financières,
ï La reconversion peut permettre de sauvegarder un
bâtiment dont l'histoire est digne d'intérêt ou dont la
seule présence témoigne du passé local. Ces dimensions
patrimoniales et sociales sont importantes car elles assurent la permanence de
la mémoire du lieu et une certaine continuité et
solidarité entre générations.
ï Réutiliser un bâtiment
désaffecté permet non seulement sa remise en état, mais
aussi sa revalorisation. II faut donc saisir toute opportunité
dès qu'elle se présente.
ï L'extension d'un équipement public dans un
bâtiment contigu reconverti ou construit ex-nihilo peut permettre
d'éviter son déménagement.
ï La reconversion d'un bâtiment
désaffecté a des effets induits bénéfiques.
L'aménagement des abords supprime ce qui était souvent devenue
une friche. Son nouvel usage recrée aussi une animation.
3.3 La synagogue
3.3.1 Origine et Histoire
La synagogue,
du grec Sunagôgê, en
hébreu Beit
Knesset, qui veut dire ? maison de l'assemblée ?84(*),désigne
le lieu de célébration du culte
juif85(*). A
l'origine le terme synagogue désignait une fonction et non un
type architectural défini par une tradition86(*), puisque selon la
définition du droit canonique judaïque, une synagogue est n'importe
quel endroit où dix hommes âgés de plus de treize (13) ans
peuvent se réunir pour prier et étudier87(*). Cequorum est
nécessaire pour que le culte public puisse se dérouler ; le
rassemblement des hommes importe plus que le lieu physique qui n'est donc pas
l'objet d'une quelconque consécration.Dans certains pays, la fonction
d'étude, bet hamidrach, est tellement primordiale que la
synagogue est désignée comme scuola ou schule,
école88(*).Originellement elle ne possède pas un
caractère sacré, mais l'acquiert au fil du temps.
Figure 10 : Beth Sholom Synagogue: Frank Lloyd
Wright
Source : -
www.savingplaces.org
Au sujet de la date d'apparition des synagogues, les
thèses s'opposent. Si pour certains auteurs, la synagogue naquit dans la
captivité de Babylone, la plupart d'entre eux placent la naissance de la
synagogue à l'époque postexilique89(*), et donc elle ne remonte pas au-delà du
IIème siècle avant l'ère
chrétienne90(*).
Les vestiges des anciennes synagogues qui existent aujourd'hui
et les plus conservées des anciennes, comme la grande synagogue de Kafr
Bir'im, ou celle de Capharnaüm, ne présentent que de très
maigres données, tout en contenant beaucoup d'intérêt et de
nombreuses formes caractéristiques, Sur la façade principale de
la synagogue Kafr Bir'im, il y avait évidemment trois portes avec des
architraves ornées, la centrale étant surmontée d'une
arche semi-circulaire enrichie. Du plan il n'y a pratiquement aucune
indication, excepté que le bâtiment était rectangulaire,
avec un portique en avant soutenu par des colonnes91(*).
Figure 11 : Ruines de l'ancienne synagogue
à Kafr Bir'im, en Palestine.
Source :
www.jewishencyclopedia.com
D'autres vestiges, tout en offrant des suggestions de moulures
et d'ornements, ajoutent peu d'informations. La porte de la synagogue
faisait face à l'arche était à l'autre
l'extrémité est orienté vers Jérusalem.
L'almemar était placé approximativement au centre du
bâtiment ; l'espace de chaque côté était
consacré aux hommes, tandis que les femmes occupaient une galerie
réservée à leur usage exclusif92(*).
Figure 12:La synagogue blanche de
Capharnaüm
Source :
www.capharnaum.custodia.org
La synagogue de Capharnaüm dans le village de
Galilée93(*) qui
porte le même nom, célèbre pour être
fréquenté par Jésus et citée dans la bible94(*). Nous donne plus
d'indications. Découverte en 1905 par des archéologues allemands,
Son plan est simple ; on le retrouve dans plusieurs autres synagogues de
Galilée, qui ont été construites à peu près
à la même époque. Un atrium (A sur le plan), formant
un quadrilatère irrégulier, est situé à l'est de la
synagogue proprement dite. C'est par lui qu'on a accès cette
dernière, orientée vers Jérusalem (B). Une colonnade
divise la salle sur trois côtés ; le côté sud est
demeuré libre, car c'est en son milieu que l'armoire aux livres saints
était aménagée (C). Une entrée secondaire à
escalier était apposée au coin nord-ouest de cette salle (D) ;
elle s'ouvrait sur une galerie intérieure où prenaient place les
femmes95(*).
3.3.2 Architecture des
synagogues
Ces édifices n'ont pas de caractère
spécial et ne requièrent aucune architecture
particulière ; cependant, ils comprennent habituellement une salle
centrale avec des bancs pour les assistants, un pupitre surélevé
pour la lecture de la Loi et une niche pour placer les Rouleaux de la Loi. Des
pièces adjacentes sont utilisées pour l'administration de la
communauté96(*).Ils
suivent l'architecture des temps et des lieux où ils furent
élevés, mais afin de saisir l'architecture du sanctuaire, il est
d'abord nécessaire de connaître les éléments
clés et les traditions qui l'ont façonné. Le sanctuaire
est formé de deux éléments essentiels : la bimah,
qui consiste en une plate-forme ou estrade sur laquelle on lit la Torah pour la
congrégation, et l'arche sainte aron kodesh où sont
rangés les rouleaux de la Torah97(*).L'arche doit être plus élevée que
l'estrade98(*).La relation
entre ces deux éléments (bimah et aronkodesh)
détermine l'architecture de la synagogue. À l'origine, la
bimah était toujours placée au centre de la pièce
et une allée menait tout droit à l'aronkodesh.Le rituel
consistant à prendre les rouleaux de la Torah de l'aronkodesh,
à les transporter jusqu'à la bimah pour les lire, puis
les replacer ensuite dans l'arche. Cependant, au fil du temps, la disposition
de ces éléments permettant ce rituel a été
légèrement modifiée. Dans certains cas la bimah
et l'aronkodesh sont placés côte à côte sur
la même plate-forme le long du mur Est99(*).
a) L'Arche
L'Arche, aron kodeshfait référence
àl'arche de l'Alliance100(*), qui contenait les tablettes portant les Dix
Commandements. C'est l'endroit le plus saint dans une synagogue. Dans sa
forme la plus rudimentaire, l'Arche était généralement un
meuble mobile, il ne s'agissait que d'une caisse ou d'un placard en bois,
soulevé suffisamment du sol.
Parfois, l'arche est façonnée comme un
renfoncement ou une niche dans le mur. Lorsque cette méthode est
adoptée, elle est généralement ornée de colonnes,
de corniches et d'arcs ; c'est une niche à rideaux dans un mur
semi-circulaire, flanqué de pilastres et de colonnes.
L'Arche est toujours surmontée d'une
représentation des deux tables de la Loi, tandis qu'une lampe
perpétuelle est suspendue en avant ; des lampes d'argent et de
bronze sont parfois placées sur les côtés. Les portes,
sont couvertes de rideaux, et les murs de l'intérieur sont
également ornés. L'Arche est toujours abordée par au moins
trois marches, mais il en utilise parfois beaucoup101(*).
b) La Bimah
La bimah, appelée aussi Almemar ou
Almemor102(*),est une plate-forme élevée dans
la synagogue, sur laquelle il y a un bureau est recouvert de draperies.
L'Almemar est généralement de forme rectangulaire, Les
côtés sont ouverts et sont approchés par des marches,
jamais moins de trois et parfois plus. On trouve divers aménagements de
balustrades ou de balustrades avec des lampes sur les poteaux d'angle. En
règle générale, le bois est le matériau
employé ; mais il y a des cas où le marbre et le bronze sont
utilisés.
Figure 17:Almemar de la synagogue de Florence
Source :
www.jewishencyclopedia.com
Dans la plupart des synagogues anciennes, la position de
l'Almemar est invariablement soit au centre du bâtiment, soit
plus loin, plus près de l'entrée. L'espace entre celui-ci et
l'arche est laissé ouvert et entièrement libre de
sièges. Récemment, cependant, combiner l'Almemar
avec l'Arche est devenue générale. Ainsi, alors que la
tradition exige que l'Almemar reste au centre de la pièce, la
nécessité pratique d'un plus grand nombre de sièges a
entraîné l'adoption de l'arrangement le plus récent dans la
grande majorité des synagogues modernes. En conséquence, le
développement logique de ce système a conduit à
élargir la plate-forme sur laquelle repose l'Arche, lui donnant une
capacité suffisante pour le bureau de lecture et la chaire, qui est une
structure séparée souvent placée devant le bureau de
lecture sur une légère niveau inférieur103(*).
3.4
La synagogue de Sétif
3.4.1 Histoire
Inaugurée en grande pompe le 22 juillet 1853104(*),en présence des
autorités civils et militaires de l'époque. La presse de
relève qu'il s'agit d'un édifice ? digne de plusieurs de
ses soeurs de France et d'Algérie ? et surtout que c'est
? le premier édifice religieux israélite, construit dans
ce pays, dans le style européens ?. La construction de la
synagogue, dans un projet plus global de l'administration coloniale de
?régénération? des ?israélites
indigènes?, jugés arriérés105(*). Cette volonté est
clairement énoncée dans un rapport soumis au gouvernement
français en 1842, à la suite d'un voyage d'enquête en
Algérie106(*).
L'enjeu étant d'abord idéologique et politique,
il faut noter que les juifs d'Algérie sont, dès 1830,
parrainé par les institutions juives de France. C'est ainsi que
l'ordonnance de 1845 prévoit une organisation des communautés
juives calquée sur celle de la métropole. Trois consistoires sont
alors institués dans la colonie, sur le modèle
napoléonien. Les consistoires des provinces d'Oran et de Constantine
sont placés sous la direction du Consistoire algérien,
basé à Alger et lui-même soumis à l'autorité
du ministre de la Guerre.Par la mainmise sur la nomination des rabbins et des
ministres officiants, le ministère de la Guerre et, à travers
lui, l'État français sont censés pouvoir contrôler
tous les détails du culte juif. Tout en offrant au judaïsme
algérien une organisation centralisée et
hiérarchisée qu'il ne connaissait pas
jusque-là107(*).
3.4.2 Les enjeux de
l'édification
Dans cette volonté de réformer le culte et les
moeurs des Juifs algériens, il est d'ailleurs significatif que la
première synagogue de Sétif offre la forme d'une synagogue de
campagnefrançaise, avec toit pentu a quatre pans, pilastres en
façades. Edifiée sur les plans d'un architecte
français? Montbabut ? et avec le secours du
ministère de la guerre, pour réaliser les charpentes, on utilisa
du bois de France108(*).Lors de l'inauguration le commissaire de la
synagogue fit cette remarque ? En adoptant pour cette synagogue le style de
l'architecture moderne, en la rendant accessible au beau sexe, vous avez
donné une preuve de l'influence qu'exerce sur vous votre contact avec la
population française, qui est destinée à opérer un
si heureux changement dans les moeurs de ce pays. La subvention que le
gouvernement a bien voulu nous accorder est un honneur dont nous saurons nous
rendre dignes en nous attachant de plus en plus à notre nouvelle patrie
cette bienheureuse France qui a un droit si sacré à notre amour
et à notre patriotisme ?109(*).
Si lors de sa construction, l'adoption d'une architecture dite
?moderne?, est l'expression d'un projet de francisation des juifs
algériens, la reconstruction de cette même synagogue vers 1900dans
un style ? Orientaliste ?110(*) est une façon de montrer que les juifs
restent du côté des colonisés et ne peuvent pas passer pour
des européens111(*).Même si par sa fonction, cet édifice ne
requiert aucune architecture particulière ; il comprend donc, une
salle centrale avec des bancs pour les assistants, un pupitre
surélevé pour la lecture de la Loi et une niche pour placer les
Rouleaux de la Loi.
3.4.3 Architecture de la
synagogue
La construction en pierre de taille et en brique, abritaient
une salle principale, que deux rangées de colonnes, longeant les deux
murs nord et sud, divisaient en un espace central et deux
bas-côtés. L'arche est située sur le mur Est de la
synagogue en direction de Jérusalem. Sa
façade, orientée vers le l'Ouest, comportait trois
entrées, la porte centrale étant surmontée d'un arc en
plein cintre. Trois fenêtres sont percées dans la partie
supérieure de la façade.
Figure 18: Reconstitution de la
façade de la synagogue de Sétif
|
Figure 19: Plan Reconstitution
de la synagogue de Sétif
|
Figure 20: Coupe sur la
synagogue de Sétif
|
Dessinés par : Asma Dekkar - Architecte
|
Figure 21: Synagogue de
Sétif
Source : Morel. D
|
Figure 22: Intérieur de
la Synagogue de Sétif
Source Auteur
|
Si la description de la façade de la synagogue
correspond à celle des synagogues de Kafr Bir'im, ou celle de
Capharnaüm112(*). Il semblerait que le modèle servant de
référence, soit la synagogue de Belcourt à Alger
construite plutôt en 1890, de Souk Ahras construite en 1880,
elles-mêmes ayant pris comme modèle la synagogue de la rue
Buffault à Paris construite elle en 1877113(*).
Figure 23: Synagogue de la rue
Buffault
https://met2015.wordpress.com/le-judaisme/
|
Figure 24: Synagogue de
Belcourt
Source :
www.JudaicAlgeria.com
|
Figure 25: Synagogue de Souk
Ahras
Source :
www.JudaicAlgeria.com
|
Figure 26: Vue
intérieure de la synagogue de la rue Bouffaut
Source : Archives Juives, vol. vol. 42, no. 2,
2009
|
Figure 27: Intérieur de
la synagogue de Sétif
Source : Assan, V
|
Figure 28: Synagogue de
Sétif
Source : Auteur
|
3.4.4. La place de la synagogue
dans la ville
Comme Sous la domination turque, l'emplacement de la synagogue
dans la ville est lié au sort réservé aux Juifs et
à leur obligation de résider dans un quartier spécifique.
Ils étaient ordinairement refoulés vers la
périphérie, le long de l'enceinte.114(*) » A Sétif,
La construction de la synagogue est tolérée (financée
même) mais contrainte à la discrétion. En effet, la
synagogue se distinguaient mal des habitations.
3.4.5. Diagnostic et
état des lieux
La loi du 9 décembre 1905 dite de "séparation
des Eglises et de l'Etat", rendue applicable en Algérie à compter
du 01 Janvier 1908, avait mis sous la juridiction des communes tous les
édifices cultuels construits avant 1905, ayant
bénéficiés des subventions étatiques.
L'Algérie une fois indépendante avait fait valoir cette loi pour
récupérer la propriété des édifices
religieux de culte non-musulman désaffectés115(*). En effet, la synagogue de
Sétif comme tous les édifices construits avant 1905, sont
systématiquement devenues propriétés des communes
algériennes.Après quoi elle fut cédée pour le
compte des services des "Wakfs" selon les clauses de l'arrêté
n° 74/04 du 10/06/1974. La synagogue de Sétif a accueilli les
services de l'état civil de la commune de Sétif jusqu'en .......,
depuis cette date elle est abandonnée.116(*)
Le système porteur du bâtiment
ainsi que les murs de refend sont constitués de pierres.
L'ensemble est en bon état mais les
infiltrations des eaux de pluies ont fait des dommages réparables au
niveau de la structure (fissures superficielles).
La couverture est en mauvais état vue
les dégâts dues aux agents agressifs, de nombreuses tuiles ont
glissé et la structure en bois de la charpente est
altérées.
Les façades sont
dégradées au fait des intempéries : les corniches et les
éléments décoratifs abimés. Le mortier
détaché dans plusieurs endroits.
3.5. Les étapes de la
mise en valeur et la reconversion de la synagogue
3.5.1.Introduction
La mise en valeur du patrimoine ne se résume pas
à sa sauvegarde, sa protection et son enrichissement. Elle consiste
aussi à lui donner de la valeur, étant un atout majeur pour
l'attractivité des territoires, l'équilibre économique,
l'identité et la cohésion sociale.
Il n'y a pas de recette miracle pour un projet de mise en
valeur du patrimoine. Toutefois, une approche adéquate
(démarche continue de lecture, d'analyse et de projet)
permettra de faire la lumière sur le sujet afin de réaliser un
projet fructueux.
La mise en valeur du patrimoine comporte trois
phases117(*) :
· Diagnostic et bilan,
· Elaboration du plan d'actions pour la mise en valeur.
· Projets d'exécution détaillée des
actions retenues.
Pour la synagogue, on s'est posés les questions
suivantes.,
· A-t-elle effectivement une valeur
patrimoniale ?
· Quelles sont ses formes urbaines signifiantes du
site ?
· Quelles sont les mesures de protection et de mise en
valeur adéquates à adopter ?
Les réponses à ces questions nous permettront
peut-être de reconcilier ce bâtiment avec la ville dans le cadre
d'un projet de mise en valeur.
3.5.2.Première
Phase : Diagnostic et bilan :
C'est une étape de connaissance et de maitrise. On a
donc essayé de de rechercher et rassembler un maximum de documents
historiques afin d'établir son histoire et de comprendre son
évolution à travers le temps. C'est un travail d'enquête
pour une connaissance approfondie sur le sujet.Pour cela on a pris en
considération différentes échelles :
· La première : L'échelle du
territoire,
· La deuxième, l'échelle de la
ville ;
· La troisième : l'échelle du
quartier.
Cette connaissance est indispensable, puisque c'est à
travers l'observation et la compréhension des différentes
composantes urbaines, qu'on a pu plus tard évaluer les
potentialités du bâtiment et du site, mais pas avant d'avoir
confirmé sa valeur patrimoniale, c'est-à-dire répondre
à la fameuse question : en quoi est-ce du patrimoine
?
L'identification de cette valeur ne s'est pas faite uniquement
sur la bases des énoncés de classement cités dans la loi,
mais aussi dans les documents consultés.
a) L'échelle du territoire :
La charte de l'urbanisme et de la politique urbaine coloniale,
permet de comprendre la logique de l'implantation de la ville de Sétif,
dans une perspective de colonisation et de domination française, comme
du temps des romains.Selon les sept principes118(*) :
ï Les villes sont créées à la
discrétion de celui qui aménage le territoire ;
ï L'armature urbaine répond à une
stratégie d'aménagement du territoire qui poursuit un nombre
très limité d'objectifs, principalement deux : le maintien de
l'ordre public et le développement du commerce colonial ;
ï La hiérarchie des villes est fondée sur
leurs fonctions de service et de commerce ;
ï Les institutions urbaines diffèrent d'une ville
à l'autre ; ces différences tiennent compte d'une part de la
place de la ville dans la hiérarchie des villes et d'autre part de sa
propre dynamique socio-politique ;
ï Les sites des villes à créer - et les
sites de leurs extensions ultérieures - sont réputés
vierges de tout établissement humain, de tout droit foncier et de toute
histoire ;
ï La même autorité prend en charge la
totalité des tâches de conception d'implantation, de
découpage et d'attribution des sols ;
ï Ia place de chacun dans la ville résulte de son
statut qui grossièrement se ramène à ce qu'il est convenu
d'appeler aujourd'hui son «appartenance raciale».
Figure 29: Réseau
routier de la Maurétanie Sétifienne
Source : Salama Pierre.
Cela se confirme avec la promulgation du décret de
18/04/1841 et la création d'une armature urbaine dédiée
à la colonisation, par l'ménagement des grandes villes du
littoral, la Création des centres d'accueil des garnisons de 6000
à 7000 hommes (Bases de ravitaillement) à l'intérieur du
pays et à la limite de la région désertique et enfin
Compléter le réseau des centres par l'implantation des villages
agricoles.
Figure 30: Les village de la
colonisation 1830-1847
b) L'échelle de la ville :
À travers la lecture des différents documents,
la compréhension de son évolution historique et de ses
transformations, nous a permis de comprendre la logique du tracé de la
ville par le génie - militaire.
b.1) Le premier tracé de la ville
Il y avait une similitude entre le camp militaire et la ville
coloniale.
Le premier projet du 1843 intitulé « Village
coloniale » avait les mêmes éléments
caractéristiques d'un camp :
ï La fortification (la muraille ou les remparts)
ï Des règles de symétrie et de proportions
[parcelles (ou tente) et les rues]
Le projet du 1844 a pris la forme d'une ville et cela se
manifeste dans :
ï La taille de la ville,
ï La taille des ilots,
ï La place qui accueille plus d'équipements
Figure 31: Sétif
1843_1844
Source : Malverti
b.2) Le tracé final de la ville
La ville a toujours pris l'Est comme axe principale pour son
étalement urbain, le mur byzantin unique obstacle pour l'ordre
symétrique de la ville et l'excentricité de la place. La ville a
adopté la même logique du tracé de tous les centres
coloniaux à cette époque :
ï La fortification (l'enceinte bâti en 1844).
ï La rigueur et la simplicité (les règles
du Génie).
ï La régularité et l'ordre (voies larges et
carrefours vastes).
ï Les axes structurants : Est-Ouest et Nord-Sud.
ï La place générale entourée par les
équipements (Temple, Mosquée, Ecole, ... etc.).
ï Promenades et jardins bien répartis.
c) L'échelle du quartier :
A travers la description et l'analyse des
caractéristiques et spécificités typos morphologiques du
quartier et de la ville à l'étude (typologies architecturales,
formes urbaines), qui nous a permis de comprendre la logique de l'implantation
de la synagogue dans la ville, et toute la situation de
malaise qu'il exprime. C'est un bâtiment public, qui a
été construit pour accueillir les fidèles, mais qui ne
doit pas être trop visible dans le contexte de l'époque de sa
construction (et même plus tard), d'autant plus qu'il est situé
dans l'ilot qui a connu le plus grand nombre de morcèlement et de
transformation dans le centre coloniale de Sétif.
Figure 32: Le réseau
viaire
Source : Auteur
Figure 33: Morphologie urbaine
de l'ilot
Source : Auteur
3.5.3.Deuxième
phase : Elaboration du plan d'actions pour la mise en valeur.
Dans l'introduction on a parlé d'une
démarche continue, cette phase est donc la
suite logique de la première phase. Afin de définir les objectifs
du projet de mise en valeur.
Après avoir statuer sur le site étudié,
c'est à dire identifier les menaces et les opportunités du
bâtiment (la synagogue) et du site, on peut à nouveau se poser les
questions suivantes :
· Quelles sont les protections légales qui
existent ?
· Quelles sont les actions à prendre pour la mise
en valeur ?
La réponse à la première question se
trouve non seulement dans la règlementation en vigueur, notamment la loi
98-04 relative au patrimoine et ses textes d'applications qui ont
apportés les outils de protection légales pour le patrimoine
immobilier, mais aussi dans les différentes chartes internationales.
La réponse à la deuxième question trouve sa
réponse dans le fait que le projet de mise en valeur répond
àun double objectif relevant à la fois du patrimoine et de
l'urbanisme :
· Un objectif patrimonial : étendre le
champ d'intervention : Au-delà des mesures prise sur le
bâtiment lui-même il faut à tout prix étendre le
champ d'intervention dans le cadre d'une approche patrimoniale
? urbaine ? qui considère que l'intérêt
historique, culturel et esthétique de la ville ne peut être
réduit à la seule présence de bâtiments historiques,
mais résidait dans l'harmonie et la qualité de l'ensemble des
édifices et des espaces qui le composaient119(*).
· Un objectif urbain : offrir une alternative
à la rénovation. Avec l'état de
dégradation dans lesquels se trouvent la plupart des ilots de cette
partie du centre-ville, victime d'un succès économique mal
maîtrisé qui a conduit à une hypertrophie de
l'activité de l'hôtellerie, la flambée des prix du foncier,
la tentation est grande d'appliquer la solution radicale : Démolir
et reconstruire120(*).
3.5.4.Troisième
phase : Projets d'exécution détaillée des actions
retenues.
L'objectif premier du projet de mise en valeur est bien un
objectif patrimonial, mais la question du patrimoine urbain n'est pas
uniquement posée en termes d'image et d'identité mais
également et simultanément en termes de fonctionnalité et
d'usage121(*).En cela,
on peut dire que le projet de mise en valeur est porteur d'un projet urbain
spécifique fondé sur la protection et la mise en valeur du
patrimoine urbain.
Notre proposition d'intervention fait appel à tous les
éléments forts du site
· La synagogue
· Le temple protestant
· La mosquée
· Le jardin barral
· Le rempart byzantin
Figure 34: Les points de
repères
Source : Auteur
Figure 35: Les lieux de
cultes
Source : Auteur
Même si l'objectif initial est de
? reconcilier ? le bâtiment qu'est la synagogue avec son
environnement et avec la ville.L'intégration des différents
élément cités plus haut dans une démarche aboutie
d'intégration de la politique patrimoniale et de la politique
d'urbanisme susceptible de se saisir de leurs dimensions fonctionnelles et
sociales, de leur vocation historique à être des lieux de
plurifonctionnalités, des lieux de coexistence, pour aller à
l'encontre de ce refus de l'histoire, de la mémoire, par des
aménagements qui respectent leurs échelles tant formelles que
fonctionnelle122(*).
« Car le patrimoine aujourd'hui, n'est plus
considéré comme uniquement ayant une valeur culturelle et
symbolique, mais comme un produit à monnayer source de progrès et
de développement. Il doit être intégré dans un
processus global défini dans le cadre d'un projet urbain ou projet de
ville ... Ainsi le concept de conservation du patrimoine doit, non seulement,
prendre en compte des bâtiments exceptionnels mais aussi la
reconnaissance de l'environnement qui les entoure123(*)». En prenant en
compte ces dix critères124(*) :
· Respect de l'environnement immédiat,
· Respect de la substance ancienne,
· Respect de la logique constructive,
· Respect du décor existant,
· Mise en valeur de la construction,
· Réversibilité de l'intervention,
· Distinction entre le nouveau et l'ancien,
· Compatibilité de la fonction avec la forme
existante de la construction,
· Durabilité et évolutivité
· Et enfin le critère innovation et
créativité
a) Les actions retenues
a.1) Actions sur le quartier :
· Mise en valeur des édifices symboliques qui sont
dans le quartier.
o Le mur byzantin
o Le temple protestant
o Le jardin raffaoui
o La mosquée El-Atik
· Créer une dynamique globale, qui permettra
d'offrir au quartier une nouvelle image (identité)
o Les parcours et les itinéraires urbain.
a.2) Actions sur l'édifice.
· Réparation des dégâts, sans
altérer l'édifice.
o La couverture : changer toutes les
tuiles.
o La charpente en bois : reprendre
l'ensemble.
o Enduit de façades : effectuer un
traitement de l'ensemble des murs
· Affectation d'une nouvelle fonction.
o Maison de l'architecture : Structure
d'action culturelle, qui a pour mission de promouvoir la culture architecturale
et urbaine auprès de tous les publics.
o La maison de l'architecture conçoit et
met en oeuvre des actions de médiation, des expositions,
des conférences, des rencontres, des débats, des visites,
des parcours (itinéraires urbains), et des ateliers
pour accomplir sa mission.
Figure 36: Itinéraires
urbains
Source : auteur
· Conserver l'esprit du lieu.
o C'est un édifice qui a été construit pour
être caché (invisible)
o L'édifice a été toujours un lieu de
d'accueil (comme tous les lieux de culte).
o Il est témoin des transformations qu'il a subi (il a
abrité les services de l'état civil)
a.3) Implication de plusieurs acteurs :
· Publics, Privé, associations
3.6. Le projet
Le projet est donc le support de la mise en oeuvre d'un double
objectif patrimonial et urbain. Il est le support de l'identification et de la
protection du patrimoine urbain ; et il doit intégrer toutes les
dimensions urbaines : dimensions sociales, économiques,
fonctionnelles... ;Il doit être intégré dans un
processus global défini dans le cadre d'un projet urbain ou projet de
ville ....Par conséquent l'idée de sauvegarde s'impose par
elle-même125(*).Cetteréflexion sur la relation entre le
bâtiment ancien et le projet nouveau, nous permettra de mettre en
lumière les qualités architecturales et historiques de
l'édifice existant.
La volonté de conserver le bâtiment est à
l'origine du choix de la reconversion. Dans ce cas, il ne s'agit
évidemment pas de mettre au goût du jour un bâtiment
existant, mais d'élaborer un projet qui utilisera la singularité
de son architecture au service de son usage, à travers :
· La mise en valeur du projet par l'existant
· La mise en valeur de l'existant par projet
Cette dialectique est au coeur de la conception
architecturale, et a fait l'objet de remises en question
régulières au cours de l'élaboration du projet.
3.6.1. La maison de
l'architecture
L'idée prend source dans la volonté de
créer des lieux particuliers de valorisation de notre patrimoine
culturel en général et du patrimoine architectural en
particulier, initiée par l'ordre des architectes durant le mandat
2013-2017. Le choix d'implanter une Maison de l'Architecture à
Sétif s'avère pertinent dans la conjoncture actuelle. Dans
un contexte de globalisation et de profusion des discours identitaires.
En effet, au-delà de l'idée d'inventer
simplement un projet qui parle d'architecture, il s'agit aussi de
participer à la construction de l'identité culturelle
contemporaine de la ville et par conséquent, celle du pays. L'ordre des
architectes126(*) est un
partenaire incontournable dans cette quette d'identité. L'article 02 du
décret qui porte la création de l'ordre définit
l'architecture comme l'expression d'un ensemble de connaissances et un
savoir-faire réuni dans l'art de bâtir. Elle est
l'émanation et la traduction d'une culture127(*).
La mission de la Maison de l'Architecture est la
sensibilisation au rôle de l'Architecture dans la société
algérienne, et de promotion de la recherche dans ce domaine,
puisque La qualité des constructions et leur insertion dans le
milieu environnant, le respect des paysages naturels et urbains, la
préservation du patrimoine et de l'environnement bâti sont
d'intérêt public128(*).
3.6.2. Exemple : La maison
de l'architecture en Île-de-France
a) Informations générales
· Architectes : Chartier - Corbasson Architectes
· Client : CROAIF129(*)
· Budget 1, 250 M€
· Surface : 1000 m2
b) Situation
La Maison de l'architecture se trouve dans l'ancien Couvent
des Récollets, entre gare de l'Est et canal Saint- Martin, dans le Xe
arrondissement de Paris.Le couvent des récollets est un
élément incontournable du Xème arrondissement qui a
traversé les époques depuis le XVIIème siècle en se
renouvelant sans cesse.
Figure 37: Situation du couvent
des Récollets
Source : Googlemaps
|
Figure 38: Vue
générale de l'ancien couvent des Récollets
Source : Wikipédia
|
c) Histoire
Sur le site de la maison de l'architecture de
l'Île-de-France on peut trouver les informations suivantes sur son
histoire130(*)
· 1603 : Fondation du couvent par Marie de
Médicis131(*).
· 1614 : la première chapelle est
remplacée par une seconde.
· 1619 : reconstruction du couvent.
· 1789 : À la Révolution, le couvent
est pillé, réquisitionné pour y loger une caserne de
grenadiers de la garde nationale, avant que s'y installe un atelier de
filature.
· 1794 : le couvent est transformé en
hospice.
· 1802 : Il devient hospice des incurables, la
chapelle est réduite, et dotée d'une nouvelle façade
néoclassique.
· 1860 : le couvent devient hôpital militaire
Saint-Martin. Des travaux sont engagés, un niveau est ajouté, et
la façade est unifiée.
· 1913 : il prend le nom de Villemin, médecin
militaire découvreur de l'inoculabilité de la tuberculose.
· 1926 : une partie du cloitre est détruite
pour la construction de l'avenue de Verdun, devenue rue du faubourg
Saint-Martin,
· 1931 : une partie du terrain est
cédée à la Compagnie des Chemins de Fer, pour
l'agrandissement la gare de l'Est,
· 1968 : Devenu vétuste, l'hôpital
ferme ses portes.
· 1973 :Deux ailes sont détruites. Les
anciens jardins sont affectés à la réalisation du centre
hospitalier et universitaire Saint Louis - Lariboisière, et à la
création d'un jardin public de la Ville de Paris - le square Villemin.
Les restes de l'ancien couvent sont affectés à une école
d'architecture, Paris - Villemin132(*). Elle y restera près d'une vingtaine
d'années.
· 1974 : Par arrêté du 25 juillet, les
façades, les toitures, et l'escalier intérieur avec sa rampe en
fer forgé du bâtiment subsistant du 18e siècle ; ainsi que
la chapelle, sont inscrit au titre des monument historique de France133(*).
· Entre 1991 et 1992, le bâtiment est
squatté par un collectif d'artistes, ?Les anges des Récollets?,
jusqu'à ce qu'un incendie oblige à la fermeture des lieux.
· 1999 : Les bâtiments, classés, sont
confiés à la Régie immobilière de la Ville de Paris
(RIVP), qui les restaure.
· 2003 : entièrement rénové, Il
abrite :
o Le Conseil régional de l'Ordre des architectes en
Île-de-France, dont la mission est de garantir au public la
qualité du service architectural.
o Le Centre international d'accueil et d'échange des
Récollets offre résidence à des chercheurs et des artistes
venus du monde entier ;
o La Maison de l'architecture en Île-de-France,
association oeuvrant à la promotion et la valorisation de l'architecture
auprès du grand public et des professionnels (architectes,
maîtrise d'ouvrage, bureaux d'étude, entreprises, ...).
d) L'architecture du lieu
L'aménagement intérieur des locaux a
été confié par l'Ordre des architectes en
Île-de-France à une équipe de jeunes architectes,
Karine Chartier et Thomas Corbasson. Leur projet concilie,
avec intelligence et finesse, économie et respect de toutes les traces
de la longue histoire des Récollets. Les murs en gardent les marques,
tandis que les volumes sont rendus à leur noblesse. Traités comme
des meubles, les équipements d'aujourd'hui renvoient discrètement
à la mémoire des lieux134(*).
L'ancienne chapelle a été transformée en
un lieu polyvalent, destiné aussi bien à des rencontres
qu'à des spectacles. Dans l'espace de la chapelle, une grande
plaque de métal est incrustée dans le sol. Elle se
soulève, se déplie et se transforme en une série de
gradins et en scène135(*).
Figure 39: Coupe sur le
projet
Source :
http://chartcorb.free.fr/
L'espace qui la prolonge, accessible depuis l'ancien
cloître, est dédié à l'accueil aux expositions et
évènements variés. L'arrière-chapelle abrite
également un café, qui profite aux beaux jours d'un
jardin136(*).
Conçu dans la continuité de la chapelle, un
grand hall, traversé par une mezzanine existante regroupe les espaces de
réunion, d'exposition et de réception. A l'étage, se
trouvent les bureaux du conseil de l'ordre. Dans un souci de
cohérence globale, nous avons choisi une matière
unique, l'acier corten137(*), qui contient du temps, elle s'inscrit dans
l'histoire du lieu138(*).
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Liste des figures
Figure 1: L'ex église Saint Louis d'Oran
12
Figure 2: L'église Saint Cyprien d'El
Kala
12
Figure 3: La basilique Notre Dame d'Afrique
12
Figure 4: Le grand Séminaire de Kouba
12
Figure 5: Chapelle de Santa Cruz - Oran
12
Figure 6: Eglise Saint André Collo -
Skikda
13
Figure 7: Basilique Saint Augustin - Annaba
13
Figure 8: Eglise de Ouargla
14
Figure 9: Eglise de Djelfa
14
Figure 10 : Beth Sholom Synagogue: Frank Lloyd
Wright
32
Figure 11 : Ruines de l'ancienne synagogue
à Kafr Bir'im, en Palestine.
33
Figure 12:La synagogue blanche de
Capharnaüm
33
Figure 15:Plan de la synagogue de
Capharnaüm
34
Figure 16: Synagogue de Capharnaüm
34
Figure 17: L'arche de l'alliance
36
Figure 18: Arche de la loi dans la synagogue de
Gibraltar
36
Figure 19:Almemar de la synagogue de Florence
37
Figure 20: Reconstitution de la façade de la
synagogue de Sétif
40
Figure 21: Plan Reconstitution de la synagogue de
Sétif
40
Figure 22: Coupe sur la synagogue de
Sétif
40
Figure 23: Synagogue de Sétif
41
Figure 24: Intérieur de la Synagogue de
Sétif
41
Figure 25: Synagogue de la rue Buffault
41
Figure 26: Synagogue de Belcourt
41
Figure 27: Synagogue de Souk Ahras
41
Figure 28: Vue intérieure de la synagogue de
la rue Bouffaut
42
Figure 29: Intérieur de la synagogue de
Sétif
42
Figure 30: Synagogue de Sétif
42
Figure 31: Réseau routier de la
Maurétanie Sétifienne
46
Figure 32: Les village de la colonisation
1830-1847
46
Figure 33: Sétif 1843_1844
47
Figure 34: Le réseau viaire
48
Figure 35: Morphologie urbaine de l'ilot
48
Figure 36: Les points de repères
51
Figure 37: Les lieux de cultes
51
Figure 38: Itinéraires urbains
53
Figure 39: Situation du couvent des
Récollets
56
Figure 40: Vue générale de l'ancien
couvent des Récollets
56
Figure 41: Coupe sur le projet
59
Figure 42: La chapelle du Couvent des
Récollets option A
59
Figure 43: La chapelle du Couvent des
Récollets option B
59
Figure 44: Système dans la grande salle de
la chapelle des Récollets
60
Figure 45: La chapelle du Couvent des
Récollets option C
60
Figure 46: La chapelle du Couvent des
Récollets pendant les travaux
60
Table des matières
CHAPITRE PREMIER : PRÉSENTATION
DU THÈME.
0
1.1. Introduction
0
1.2. Problématique
2
1.3. Intentions et objectifs
3
CHAPITRE II : APPROCHE
THÉORIQUE
4
2.1 Introduction
4
2.2 Notion de patrimoine
5
2.2.1 Qu'est-ce que le patrimoine ?
5
2.2.2 Qu'est-ce que le patrimoine architectural
?
7
2.2.3 Qu'est-ce que le patrimoine religieux ?
9
2.2.4 Le patrimoine culturel religieux dans la
culture musulmane :
9
2.3 Un patrimoine spécifique :
les édifices de cultes non musulmans en Algérie
10
2.3.1 Les édifices inscrits sur la liste des
biens culturels protégés
11
2.3.2 Les édifices inscrits sur l'inventaire
supplémentaire
13
2.4 Les enjeux du patrimoine
14
2.4.1 L'appropriation du patrimoine
15
2.4.2 Les différents types
d'appropriation
16
2.4.3 Patrimoine, mémoire et
identité
17
2.5 La conservation du patrimoine
18
2.5.1 Les théories de la conservation du
patrimoine bâti
19
2.5.2 Objectifs de la conservation du
patrimoine
25
2.5.3 Moyens et outils de la conservation du
patrimoine bâti
25
Conclusion
28
CHAPITRE III : DE LA SYNAGOGUE
À LA MAISON DE L'ARCHITECTURE
29
3.1 Introduction
29
3.2 Intérêts de la
reconversion
30
3.3 La synagogue
31
3.3.1 Origine et Histoire
31
3.3.2 Architecture des synagogues
34
3.4 La synagogue de Sétif
38
3.4.1 Histoire
38
3.4.2 Les enjeux de l'édification
39
3.4.3 Architecture de la synagogue
40
3.4.4. La place de la synagogue dans la ville
42
3.4.5. Diagnostic et état des lieux
42
3.5. Les étapes de la mise en valeur
et la reconversion de la synagogue
43
3.5.1. Introduction
43
3.5.2. Première Phase : Diagnostic et
bilan :
44
3.5.3. Deuxième phase : Elaboration du
plan d'actions pour la mise en valeur.
49
3.5.4. Troisième phase : Projets
d'exécution détaillée des actions retenues.
50
3.6. Le projet
54
3.6.1. La maison de l'architecture
55
3.6.2. Exemple : La maison de l'architecture
en Île-de-France
56
BIBLIOGRAPHIE
61
Livres
61
Revues
62
Thèses
63
Articles
64
Colloques et rapports
67
Vidéos
67
Webographie
68
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70
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l'hébreu Yehûdî, désigne primitivement
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* 106 Le rapport est connu
sous le nom de ses deux auteurs Isaac Altaras & Joseph Cohen, sous le titre
de : « Rapport sur l'état moral et politique des
Israélites de l'Algérie et les moyens de l'améliorer
», il présente les principales conclusions qui ont permis la
naturalisation des juifs d'Algérie.
* 107 Assan V 2004
* 108Dominique
Jarrassé, `Deux Synagogues d'Algérie Ou L'orientalisme Peut-Il
Devenir Une Modalité de La Francisation??', in Contributions
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Editions, 2013), pp. 397-411.
* 109`La Synagogue de
Sétif', L'Univers Israélite, 1853,
* 110 Jarrassé D
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* 113Jarrassé, `Deux
Synagogues d'Algérie Ou L'orientalisme Peut-Il Devenir Une
Modalité de La Francisation??'
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* 115Nessark.
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* 125Chouadra.
* 126Institution crée
par le décret législatif n° 94-07 du 18 mai 1994 relatif aux
conditions de la production architecturale et à l'exercice de la
profession d'architecte, il regroupe l'ensemble des architectes inscrit au
tableau national
* 127 D. L 94 -07, Article
02
* 128 Idem
* 129Conseil
Régional de l'Ordre des Architectes d'Ile-de-France
* 130`La Maison de
L'architecture En Île-de-France'
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* 131 Marie de
Médicis (1575 - 1642) : Reine de France et de Navarre de 1600
à 1617
* 132L'école
d'architecture de Paris Villemin a été créée en
1969, par suite de la fin de la section architecture de l'Ecole nationale
supérieure de beaux-arts (ENSBA). En 2001, L'école d'architecture
de Paris Villemin est supprimée suite à la création de
l'école d'architecture de Paris-Val de Seine,
* 133 Notice no PA00086485,
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http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00086485
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* 135`Chartier - Corbasson
Architectes' <http://chartcorb.free.fr/> [accessed 10 October 2017].
* 136`La Maison de
L'architecture En Île-de-France'.
* 137Corten : Acier
auquel un certain nombre d'alliages ont été ajoutés, tels
que P, Cu, Cr, Ni, Mo, afin d'en accroître la résistance à
la corrosion atmosphérique par la formation d'une couche
auto-protectrice d'oxyde sur le métal de base sous l'influence des
conditions atmosphériques. » Définition de l'Acier CORTEN
selon l'AFNOR (EN 10025-5 : 2005).
http://www.eurokorten.com
* 138`Chartier - Corbasson
Architectes'
|