3.3.4. ETAPE 4: CONCLUSION ET ORIENTATION
Bien que ce modèle soit basésur une étude
ayant quelques limites nous allons vous proposer quelques conclusions et
interprétations.
Premièrement en s'intéressant au
déterminant polvert. On observe bien que les personnes étant
favorable àune économie verte ont de meilleurs scores
en environ-
nement. Il serait donc potentiellement plus judicieux d'agir
sur les personnes n'étant pas favorable à une politique
centrée sur l'écologie.
Deuxièmement, on constate que les hommes sont en
moyenne moins « écolo ». Il faudrait probablement axer sur les
hommes les actions visant à changer les comportements.
Et pour conclure, nous conseillerons de sensibiliser davantage
les jeunes aux pratiques écologiques.
Maintenant que nous en savons plus sur les comportements
moyens des individus en matière environnementale, nous allons nous
pencher plus précisément sur des aspects plus pratiques des
nudges, en nous intéressant aux différents modèles
d'influence et en mettant en avant certains exemples d'expérimentations
d'incitations vertes.
4. Modèles d'influence et acteurs
vard, les individus s'identifient d'après 3 grands
processus d'influence: la compliance, l'identification et
l'intériorisation. Les individus adopteraient donc des réactions
différentes selon le mode d'influence.
La compliance correspond à une sorte d'influence qui
détermine les individus à changer de comportement en
échange d'une récompense, ou, pour éviter d'être
sous-estimédevant d'autres individus ou groupes. Un des effets majeurs
de la compliance est « l'effet boomerang » qui repose sur la
comparaison à autrui. Visiblement cet effet s'est
avérépositif en Californie, lors d'une expérience
oùprès de 1000 foyers ont reçu leur facture
énergétique et celle de leurs voisins. Comme attendu, la facture
d'après était bien moins élevée surtout pour les
foyers qui dépensaient beaucoup d'énergie.
L'identification se manifeste par un changement de
comportement chez un individu lors de son identification à un groupe qui
constitue la source d'influence. («Si tout le monde le fait, il doit
être raisonnable de le faire.») Cialdini (1988). Dans un quartier
oùles déchets se trouvent souvent au sol, les personnes auront
d'avantage tendance à jeter leurs déchets par terre plutôt
que dans un quartier oùtout le monde respecte les règles de
propreté. C'est un résultat prouvéscien-tifiquement et
souvent assez évident.
L'intériorisation est congruente au changement de
valeurs et croyances d'un individu. Elle déclenche un comportement
responsable et écologique. Le tri des déchets, la
préférence pour le transport en commun écologique et
l'achat de produits biologique font partie intégrante des
premières actions responsables qui sont adoptées par les
individus favorables à la protection de l'environnement.
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