INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
Le climat politique de notre pays attire l'attention de plus
d'une personne. En effet, certains chercheurs se sont déjà
intéressés à ce domaine politique. Aussi, il sied de
rappeler que le climat politique du milieu n'est toujours pas sans influence
sur la situation économique.
Ces différentes situations ne laissent pas
indifférents certains chercheurs. A titre illustratif, nous pouvons
citer les travaux réalisés par KAMBALE MUKIRANIA, JECHONIE MUSA
pour ne citer que ceux-là.
KAMBALE MUKIRANIA, dans son étude sur l'exploitation
anarchique du Parc National de Virunga, plus particulièrement le cas de
MAYANGOSE, s'est penché sur les raisons qui poussaient les paysans
à l'exploitation multidimensionnelle du PNVi.
Il pensait que la population était manipulée par
les politiciens qui cherchaient à rétablir leurs confiances. A
l'issu de ses analyses, il a compris que la sensibilisation liées
à l'importance du Parc avait échoué, l'encadrement
technique en matière agronomique par le pouvoir public pour
l'exploitation raisonnée de la chefferie n'avait jamais
été initiée pour la protection des aires
protégées1.
Quant à JECHONIE MBUSA, dans son étude sur
l'attitude de la population détruisant le Parc National de Virunga face
à l'opération de réhabilitation des limites Authentiques.
Tout en considérant la nature avec sa valeur et le rôle que joue
le parc national, la destruction de ce patrimoine lui a amené à
se demander pourquoi la population s'attaquait au PNVi.
Il pensait que l'attitude de la population serait favorable si
l'on arrivait à réhabilité les limites régies par
les décrets loi du 26/11/1934 et du 12/11/1935 en assurant l'encadrement
technique et financier de celle-ci dans les actions de développement au
tour du parc pour une bonne gestion participative.
1KAMBALE MUKIRANIA, Exploitation anarchique du Parc
National de Virunga, cas de Mayangose, TFC, inédit, ISDR/BENI,
2015.
2
Il a conclu qu'un bon nombre de personnes étaient
prêtes à quitter le parc sous certaines conditions posées.
Il a même proposé un projet axé sur la procédure
à utiliser pour amener la population sur la gestion participative du
Parc, se prendre en charge pour arriver à améliorer les
conditions de vie socio-économique de tout riverain du parc à
BASONGORA et à MALAMBO2.
De la lecture des travaux de nos prédécesseurs,
il ressort que la plupart d'entre eux se sont plus penchés sur l'aspect
conflit en matière de limites du Parc National de Virunga. Personne
d'entre eux ne s'est préoccupé de l'aspect économique ou
du manque à gagner engendré par ce climat conflictuel ou la
situation politique du milieu. C'est donc cet aspect qui constitue l'objet de
notre étude.
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