CONCLUSION PARTIELLE
Notre secteur d'étude est situé en
République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu,
territoire de Rutshuru, groupement de Binza.
En général, la région comprend deux
saisons différentes à savoir la saison pluvieuse et la saison
sèche et cela d'une façon alternative. La région de
NYAMILIMA jouie d'une même végétation
caractéristique du parc des Virunga et son réseau hydrographique
est contrôlé par la tectonique qui avait affectée la
région.
Ce secteur a été affecté par
l'orogénèse Kibarienne du groupe Burundien qui est l'une des
périodes précambrienne, caractérisée par plusieurs
métamorphismes qui ont affectée la région d'étude.
La région serait ainsi constituée essentiellement des roches
métamorphiques comme les Schistes, Quartzites,
Méta-conglomérats, Itabirites,... mais aussi les roches
sédimentaires du Cénozoïque.
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CHAP. II. LEVES AU MARTEAU ET
DESCRIPTION DES ECHANTILLONS
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II. 0. INTRODUCTION
Les levés géologiques permettent de discerner et
de localiser les différentes formations et structures géologiques
dans un terrain pour en déduire une carte géologique traduisant
de manière cryptée l'état de connaissance
géologique de son histoire.
Pour y parvenir, nous avons cherché et localiser les
affleurements en vue d'y faire des études géologiques tout en
prenant les différentes mesures, en déterminant le degré
d'altération, les différentes structures géologiques dont
la stratification, la schistosité, le plongement, etc. Nous avons
procédés par un lever cartographique pour parvenir à
élaborer une carte d'affleurement où nous avons localisés
géographiquement les zones d'affleurements et aussi une carte
d'échantillonnage portant les zones où nous avons
échantillonnées les roches.
Il est aussi question dans ce chapitre de faire une
présentation et description des affleurements (description macroscopique
et microscopique) pour déterminer la nature pétrographique des
roches.
Ainsi pour cela, nous avons utilisés les outils comme
la boussole, le GPS, le clinomètre, le décamètre, les
marteaux,... pour échantillonner, prendre des mesures géologiques
et les coordonnées géographiques.
II. 1. LEVER CARTOCRAPHIQUE II. 1. 0.
INTRODUCTION
Le lever cartographique est une technique utilisée par
des géologues, elle consiste à collectionner des données
en vue de l'élaboration d'une carte géologique qui est construite
à partir de levers de terrains peu denses. La carte géologique
est obtenue par une corrélation de points, par extrapolation
raisonnée du non-vu. Le passage de la minute de terrain (portion de
carte topographique sur laquelle des points numérotés indiquent
les affleurements étudiés) à la carte géologique
est une reconstruction intellectuelle à partir d'informations
incomplètes. Transformer une minute en une carte, c'est donc transformer
quelques nuages de points de répartition
hétérogène, en une surface continue.
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Lever une carte formée à partir des observations
et des mesures nécessite plus des précisions géologiques
sur la région d'étude, c'est une transformation indispensable
à la production de la carte. Le géologue cartographe va
compléter ses levers et les organiser en s'appuyant sur les
connaissances géologiques admises par la communauté
internationale de géologues. Sans lui, il n'y a pas de carte, il n'y a
que des informations éparses, partielles et partiales.
Cartographier un terrain c'est savoir poser sur la nature un
regard descriptif, analytique. C'est aussi faire la part de l'imaginaire, de la
sensation, des émotions. C'est se construire une grille d'observation
à partir de règles, de principes, de caractéristiques
clairement identifiées.
II. 1. 1. CARTE TOPOGRAPHIQUE
Une carte topographique est une représentation plane
à une échelle déterminée d'une partie de la surface
terrestre, c'est une représentation des éléments du relief
situés en latitude et en longitude par rapport à un
ellipsoïde de référence ou encore une projection sur une
surface plane. Sur n'importe quelle carte, le rapport de la longueur
mesurée sur la carte (Lc) à la distance horizontale
correspondante sur le terrain (Lt) : E = Lc/Lt est plus nécessaire,
c'est l'échelle d'une carte (E).
Pour présenter une carte topographique, on fait
l'intersection de plans horizontaux équidistants avec la surface
topographique et une corrélation des courbes d'égale altitude
(isohypses ou courbes hypsométriques). Le choix de l'équidistance
dépend du type de relief à représenter, de
l'échelle de la carte et aussi du topographe.
Cartographier un terrain, établir des levés,
c'est savoir lire une carte topographique, c'est-à-dire savoir y situer
un point et savoir trouver sur le terrain, un point à partir de
celle-ci. La technique utilisée pour élaborer le fond
topographique de notre région d'étude consiste à une
opération orographique (présentation de relief du terrain)
à courbes des niveaux. Des campagnes de terrain pour le
prélèvement des coordonnées géographiques et
l'analyse des images satellitaires (Google Earth et Image RASTER) nous ont
fournis des données nécessaires pour l'élaboration de ce
fond topographique (fig. 9) et de la surface 3D du secteur d'étude (fig.
10). Ces données ont été introduites dans une base des
données puis traitées dans le Surfer 13.
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Fig. 9 : Carte topographique de la région
d'étude. (Elaborée à partir de QGIS 2.18.1-1).
Fig. 10 : Visualisation en 3D du secteur d'étude
(Nyamilima). (Elaborée à partir de Surfer).
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Ces différentes figures (Fig. 9 et 10) montrent le
profil topographique de notre secteur d'étude qui est composé
d'une partie montagneuse (partie surélevée) qui forme la
chaîne montagneuse (chaîne KALVARI) du précambrien et c'est
une bordure du rift à même temps une frontière entre la RDC
et l'OUGANDA et d'une vallée qui constituerait un bassin d'accumulation
des sédiments provenant des montagnes pendant la saison de pluie,
d'où un bassin sédimentaire. La partie SW sur ces cartes loge le
Parc National des Virunga, au milieu nous avons la cité de Nyamilima et
vers le NE il y a la chaîne KALVARI.
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