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étude cartographique, pétrographique et structurale de Nyamilima.


par Trésor et Héritier MATABISHI KAYIRE et KAKULE MASTAKI
Université de Goma, département de géologie - Licence en Géologie 2017
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Notre secteur d'étude est situé en République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, territoire de Rutshuru, groupement de Binza.

En général, la région comprend deux saisons différentes à savoir la saison pluvieuse et la saison sèche et cela d'une façon alternative. La région de NYAMILIMA jouie d'une même végétation caractéristique du parc des Virunga et son réseau hydrographique est contrôlé par la tectonique qui avait affectée la région.

Ce secteur a été affecté par l'orogénèse Kibarienne du groupe Burundien qui est l'une des périodes précambrienne, caractérisée par plusieurs métamorphismes qui ont affectée la région d'étude. La région serait ainsi constituée essentiellement des roches métamorphiques comme les Schistes, Quartzites, Méta-conglomérats, Itabirites,... mais aussi les roches sédimentaires du Cénozoïque.

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CHAP. II. LEVES AU MARTEAU ET

DESCRIPTION DES ECHANTILLONS

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II. 0. INTRODUCTION

Les levés géologiques permettent de discerner et de localiser les différentes formations et structures géologiques dans un terrain pour en déduire une carte géologique traduisant de manière cryptée l'état de connaissance géologique de son histoire.

Pour y parvenir, nous avons cherché et localiser les affleurements en vue d'y faire des études géologiques tout en prenant les différentes mesures, en déterminant le degré d'altération, les différentes structures géologiques dont la stratification, la schistosité, le plongement, etc. Nous avons procédés par un lever cartographique pour parvenir à élaborer une carte d'affleurement où nous avons localisés géographiquement les zones d'affleurements et aussi une carte d'échantillonnage portant les zones où nous avons échantillonnées les roches.

Il est aussi question dans ce chapitre de faire une présentation et description des affleurements (description macroscopique et microscopique) pour déterminer la nature pétrographique des roches.

Ainsi pour cela, nous avons utilisés les outils comme la boussole, le GPS, le clinomètre, le décamètre, les marteaux,... pour échantillonner, prendre des mesures géologiques et les coordonnées géographiques.

II. 1. LEVER CARTOCRAPHIQUE
II. 1. 0. INTRODUCTION

Le lever cartographique est une technique utilisée par des géologues, elle consiste à collectionner des données en vue de l'élaboration d'une carte géologique qui est construite à partir de levers de terrains peu denses. La carte géologique est obtenue par une corrélation de points, par extrapolation raisonnée du non-vu. Le passage de la minute de terrain (portion de carte topographique sur laquelle des points numérotés indiquent les affleurements étudiés) à la carte géologique est une reconstruction intellectuelle à partir d'informations incomplètes. Transformer une minute en une carte, c'est donc transformer quelques nuages de points de répartition hétérogène, en une surface continue.

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Lever une carte formée à partir des observations et des mesures nécessite plus des précisions géologiques sur la région d'étude, c'est une transformation indispensable à la production de la carte. Le géologue cartographe va compléter ses levers et les organiser en s'appuyant sur les connaissances géologiques admises par la communauté internationale de géologues. Sans lui, il n'y a pas de carte, il n'y a que des informations éparses, partielles et partiales.

Cartographier un terrain c'est savoir poser sur la nature un regard descriptif, analytique. C'est aussi faire la part de l'imaginaire, de la sensation, des émotions. C'est se construire une grille d'observation à partir de règles, de principes, de caractéristiques clairement identifiées.

II. 1. 1. CARTE TOPOGRAPHIQUE

Une carte topographique est une représentation plane à une échelle déterminée d'une partie de la surface terrestre, c'est une représentation des éléments du relief situés en latitude et en longitude par rapport à un ellipsoïde de référence ou encore une projection sur une surface plane. Sur n'importe quelle carte, le rapport de la longueur mesurée sur la carte (Lc) à la distance horizontale correspondante sur le terrain (Lt) : E = Lc/Lt est plus nécessaire, c'est l'échelle d'une carte (E).

Pour présenter une carte topographique, on fait l'intersection de plans horizontaux équidistants avec la surface topographique et une corrélation des courbes d'égale altitude (isohypses ou courbes hypsométriques). Le choix de l'équidistance dépend du type de relief à représenter, de l'échelle de la carte et aussi du topographe.

Cartographier un terrain, établir des levés, c'est savoir lire une carte topographique, c'est-à-dire savoir y situer un point et savoir trouver sur le terrain, un point à partir de celle-ci. La technique utilisée pour élaborer le fond topographique de notre région d'étude consiste à une opération orographique (présentation de relief du terrain) à courbes des niveaux. Des campagnes de terrain pour le prélèvement des coordonnées géographiques et l'analyse des images satellitaires (Google Earth et Image RASTER) nous ont fournis des données nécessaires pour l'élaboration de ce fond topographique (fig. 9) et de la surface 3D du secteur d'étude (fig. 10). Ces données ont été introduites dans une base des données puis traitées dans le Surfer 13.

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Fig. 9 : Carte topographique de la région d'étude. (Elaborée à partir de QGIS 2.18.1-1).

Fig. 10 : Visualisation en 3D du secteur d'étude (Nyamilima). (Elaborée à partir de Surfer).

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Ces différentes figures (Fig. 9 et 10) montrent le profil topographique de notre secteur d'étude qui est composé d'une partie montagneuse (partie surélevée) qui forme la chaîne montagneuse (chaîne KALVARI) du précambrien et c'est une bordure du rift à même temps une frontière entre la RDC et l'OUGANDA et d'une vallée qui constituerait un bassin d'accumulation des sédiments provenant des montagnes pendant la saison de pluie, d'où un bassin sédimentaire. La partie SW sur ces cartes loge le Parc National des Virunga, au milieu nous avons la cité de Nyamilima et vers le NE il y a la chaîne KALVARI.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote