EPIGRAPHE
« Ce dont nous avons besoin, c'est ne pas
d'un brillant chauffeur monétaire du véhicule économique
manipulant sans cesse son volant en fonctions des irrégularités
inattendues de la route , mais d'un moyen d'empêcher le passage
monétaire occupant siège arrière en tant que test de se
pencher de temps à autre, provoquant un écart du volant
menaçant de faire sortir la voiture de la route »
Milton FRIEDMAN
DEDICACE
A mon Dieu le tout puissant le
miséricordieux, lui qui nous a gardé, protégé et
fait grâce pendant tous les moments difficiles de nos études.
A mes très chers parents BONIFACE KAZADI et MONIQUE
KINTENGE, mon beau frère BARTELEMY MULOHWE, a mes soeurs MAMY KAZADI,
CHRISTELLE KAZADI, LEATICIA KAZADI, RAISSA KAZADI;
A toute ma famille ;
A ma future femme ;
A mes futurs enfants.
Je dédie ce travail
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
1. Figures
Figure N° 01 : L'agrégat
monétaire Figure N°02 : Evolution de la croissance
économique de 2007 à 2017
Figure N°03 : Evolution de la production du cuivre et
du cobalt Figure N°04 : Evolution du volume de la production du
Ciment en RDC de 2007 à 2017 Figure N°05 : Evolution du
Volume de la production agricole de 2007 à 2017 Figure
N°06 : Evolution du taux d'inflation de 2007 à 2017 Figure
N° 07 : Evolution de l'Indice de prix à la
consommation Figure N°08 : structure des recettes publiques
Figure N°9 : Evolution de la dépréciation
de la monnaie nationale Figure N°10 : Evolution des
réserves de change de 2007 à 2017 Figure N°11 :
Evolution sur le taux directeur de La BCC
Figure N°12 : Tests de stabilité des
paramètres de CUSUM Figure N°13 : Test de stabilité
structurelle
Figure N°14 : test de stabilité
conjoncturel
2. Tableaux
Tableau N°1 : Evolution des indicateurs
économiques de 2007 à 2017
Tableau N°2 : Source de la croissance Tableau
N°3 : Evolution du volume de la production des principaux produit
minières et hydrocarbure de la RDC de 2007 à 2017 Tableau
N°4 : Evolution du volume de production du ciment et des principaux
produits agricoles de la RDC
Tableau N°5 : Résultats des indicateurs
Tableau N°6 : Evolution comparée des recettes du
trésor
Tableau N °7 : Evolution comparée des
dépenses du trésor
Tableau N°8 : Solde des opérations
financières de l'état
Tableau N°9 : Evolution de la
dépréciation de la monnaie nationale de 2007 à
2017 Tableau N°10 : Evolution de la balance de paiement
Tableau N°11 : caractéristiques statistiques des
séries
AVANT - PROPOS
Au terme du cursus académique, il est de coutume de
présenter un travail scientifique communément appeler
mémoire sanctionnant la fin du second cycle d'études
universitaire. Celui-ci pourra justifier une bonne assimilation des cours
durant les cinq années passées. En s'apprêtant à
accomplir cet acte, il sera ingrat de notre part de ne pas penser à ceux
qui de près ou de loin ont contribué à la
concrétisation de ce travail.
Nous adressons nos remerciements aux autorités
académiques de l'Université Protestante Au Congo et à tous
nos enseignants.
Nous témoignons notre gratitude particulièrement
au professeur EMILE NGOIE KASONGO qui, malgré ses multiples occupations
a accepté d'assurer la direction de ce travail. Sa détermination
et sa rigueur dans le travail restera à jamais gravées dans notre
mémoire.
Que nos amis BANZA KAT ALINKA, MBOKOSO KEMPAY CHARTY, KAZADI
ISSA VINNY,BOSEKI IKANGA THERESIA, VEY NSIAMA DICKSON, YAN MUDHERWA, JONATHAN
TSHIBAMBE KOLOMONI, MOKE WAWA CHANTAL, BIPINGANA MWAMBA GRACE, OMARI KADJURU
JOELLE,ELIE NSELE, ROLAND TEDIKA, JESSICA NDJOLI NDJOLI, BATANGA MAKIESE
IVENNE, KYABUTA KASONGO MARLY, ISRAEL MUBENGA ,trouvent ici l'expression d'une
grande reconnaissance pour leur amitié ainsi que leur amour.
Que tous ceux qui, de près ou de loin, d'une
manière ou d'une autre ont contribué pour la réalisation
de ce travail.
KAZADI KITENGE FRANCK
INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Toute économie qui se veut dynamique et prospère
a toujours aspiré a plusieurs objectifs au nombre des quels la
croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix
ainsi que l'équilibre budgétaire et extérieur qui
constituent les quatre objectifs fondamentaux que pour suit tout le
gouvernement.
D'aucun n'ignorent le rôle important que joue la monnaie
au sein de l'économie a travers ses trois fonctions essentiel qu'elle
remplit à savoir : intermédiaires des échanges,
unité de compte et réserve de valeur.
S'inscrivant ainsi à cette logique, la monnaie
nationale ne saurait remplir convenablement ses fonctions essentielles si elle
ne jouit pas d'une certaine stabilité dans ses rapports d'échange
contre les produits et les autres biens. La solidité et la croissance
du système financier en dépendent.
Un regard vers le passé de notre histoire montre
qu'entre les années 1990 et 1996, le système monétaire du
Congo a été marque précisément par un
disfonctionnement qui a entamé fortement la valeur de la monnaie
nationale. Les manifestations le plus évidentes de cette crise de la
monnaie furent l'hyperinflation, la dollarisation de l'économie, la
crise aigue des liquidités dans les banques, la perte de
crédibilité de la Banque Central et le rejet de certains signes
monétaires par la population.
En réalité, l'économie congolaise
relève d'une longue tradition inflationniste qui remonte aux
premières années de l'indépendance du pays. Apres une
période d'inflation modérée caractérisée par
un taux annuel moyen de 16% entre 1967 et 1973, l'économie congolaise
est entrée de 1974 à 1989 dans une phase d'inflation agressive.
Au cours de cette dernière période, le taux annuel moyen
d'accroissement des prix intérieurs s'est situe à 63%.
L'année 1990 à été consacré à
l'hyperinflation au Congo. Subitement le taux d'inflation annuel est
passé de 233,2% en 1990 à 3642% en 1991, 2389% en 1992, 4652 en
1993 et 9799% en 1994.1(*)
Avec le déchainement de l'hyperinflation et le
dérèglement des mécanismes de paiement, l'économie
congolaise avais connu au cours de cette décennie passée un
désordre monétaire sans précédent : le
dysfonctionnement monétaire s'était si amplifie que la monnaie
nationale se déprécie à des taux jamais observés
auparavant à tel point qu'elle finit par être substitue par le
dollar américain.
Cette dérive inflationniste a été
favorisée notamment par le laxisme budgétaire et le rationnement
du financement extérieur consécutif à la suspension des
programmes d'ajustement et de la coopération avec le pays2(*).
Dans un contexte de laxisme tant budgétaire que
monétaire, les liens dynamique entre le taux de change ; le prix et
les impulsions monétaires deviennent quelque peu difficile à
expliquer. Ainsi l'on observe le plus souvent que le marché de change
donne généralement le ton de dépréciation
monétaire, en ce sens que les agents économiques se
réfèrent constamment aux cours de change pour justifier
l'ajustement à la hausse du prix. Par moment le marché des biens
et services développe le premier la tendance inflationniste lorsqu'il se
forme des attentes d'une dépréciation prochaine de la monnaie
nationale face à la devise américaine3(*).
Face a cette réalité, en République
Démocratique du Congo la monnaie nationale et les devises circulent
concomitamment, et les prix intérieurs sont fixés pour certains
et voir la plus part des biens et services en devises, surtout en dollars
américain.
La variation de la cours de change semble avoir une incidence
directe sur les prix des dits biens et services. De même, le mouvement
des prix se répercutent autant sur le taux de change. Seulement, quand
la monnaie nationale s'apprécie les prix intérieurs semblent
être rigides à la baisse.
C'est ainsi que lorsqu'on s'intéresse à la
conjoncture économique Congolaise à très court terme, on
est fort surpris de constater que : la corrélation entre le taux de
change et le prix n'est qu'a un sens unique. Cette association se
vérifie le plus souvent à l' occasion d'une
dépréciation de la monnaie nationale et d'une hausse de prix.
Elle devient difficile à démontrer dans le cas d'une
appréciation de la monnaie nationale, laquelle ne s'accompagne pas
immédiatement et presque jamais d'une baisse de prix des biens et
services4(*).
Il sied de noter qu'a partir des années 2000 est
intervenu plusieurs efforts pour l'amélioration de l'environnement
macroéconomique, parmi lequel nous pouvons citer l'élaboration du
Document stratégique de la croissance et Réduction de la
pauvreté `'DSRP'' en sigle qui s'est déroulée dans un
contexte difficile mais beaucoup plus positif de la mise en oeuvre des actions
préconisées dans la version intermédiaire du même
document5(*).
En dépit des quelques ratés difficilement
évitable à cette période, et les autres actions et
reformes entreprise par le gouvernement ont permis un assainissement du cadre
macroéconomique. Nous notons aussi que durant la décennie allant
de 2001 à aujourd'hui, le taux de change ainsi que l'inflation ont
été relativement maitrises, la monnaie nationale s'est
stabilisé ce qui à permis au pays de renouer avec le taux de
croissance positif.
Au regard de ce qui procède, l'interrogation que
suscite la présente étude se propose d'analyser l'impact de la
variation du taux de change sur l'inflation en RDC dans une période
relativement stable que se proposé la présente étude et de
chercher à répondre aux questions suivantes :
- Existe-t-il une relation de causalité entre le taux
de change et l'inflation en République Démocratique Congo dans
la période sous examen ?
- Quels sont les implications de cette causalité sur la
situation économique du pays pendant au cours de cette même
période ?
0.2. HYPOTHESE
En guise de réponse aux questions soulevées dans la
problématique nous formulons les hypothèses suivantes :
Ø il existerait une relation entre le taux de change et
le taux d'inflation qui aurait des implications sur les équilibres
financiers, la production, la liquidité des devises et de la masse
monétaire du pays ;
Ø toute augmentation du taux de change influencerait
significativement et positivement l'inflation.
0.3. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES
On peut se convenir aisément sur le fait qu'on ne peut
aboutir aux résultats d'une étude scientifique sans envisager
l'usage d'une (des) méthode (s) et des techniques de collecte des
données. Car toute discipline scientifique à un objet et une
méthode.
La méthode peut être entendue comme étant la
marche rationnelle de l'esprit pour arrive à la connaissance ou à
la démonstration d'une vérité.
Pour la réalisation de ce travail, il nous à
été préférable d'utiliser deux
méthodes : la méthode descriptive
et la méthode analytique.
La méthode descriptive, nous à
permis décrire les différents faits observes,
La méthode analytique, nous servira dans
l'analyse de faits observés.
Quant à la collecte des données, nous avons
utilisé deux techniques : la technique
documentaire et la technique
économétrie.
La technique documentaire, qui nous à
conduits dans différentes bibliothèque pour consulter les
ouvrages traitant de notre étude. Celle-ci nous a aussi aidés
à connaitre les théories existantes sur le thème de notre
sujet
La technique économétrie permet de
confronter les résultats de l'analyse théorique avec les
données des résultats empiriques partant de deux variables
retenus dans le cadre de la présente étude.
04. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
En effet le choix que nous portons sur ce sujet se justifie
par le fait de part de notre formation d'économiste le présent
travail nous permet de maitriser les notions relatives aux taux de change et
à l'inflation, les quels conditionnement le pouvoir d'achat de la
population en vue de la bonne prise des décisions politiques au moment
opportun.
Ce présent sujet nous permet de :
- D'évaluer la relation de causalité entre le
taux de change et l'inflation en cherchant à comprendre le sens de cette
causalité ;
- Déterminer les implications de cette causalité
dans l'économie du pays ;
- Ouvrir de nouvelles pistes de recherche en la
matière.
05. DELIMITATION SPATIO
TEMPORELLE
La rigueur scientifique exige que tout travail scientifique
soit délimité dans l'espace et dans le temps :
Dans l'espace, cette étude a porté sur l'impact
de la variation du taux de change sur l'inflation en République
Démocratique du Congo qui est notre champ d'investigation.
Dans le temps, elle à concerné la période
de 2007 à 2016 avec des données mensuelles, période
marquées par une relative stabilité.
06. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, nous avons
articulé ce travail en trois chapitres:
· Le Premier chapitre parlera de la revue de la
littérature, dans cette revue de la littérature nous avons
analysé les différents concepts de base ;
· Deuxième chapitre évoque
l'évolution de l'économie congolaise ;
· et enfin le troisième chapitre se base sur
l'analyse empirique et vérification des hypothèses à
travers le modèle de régression linéaire multiple.
CHAPITRE I : REVUE DE
LA LITTERATURE
Dans ce chapitre, il sera question de définir les
concepts clés qui seront utilisés dans ce travail, nous avons
préféré de commencer par la monnaie car il se retrouve
être le point d'intersection entre le taux de change et l'inflation en ce
sens que le taux de change n'est rien d'autre, le prix d'une monnaie dans une
autre et l'inflation est la variation de l'indice de prix a la consommation qui
est l'expression monétaire agrégée des biens et services
sur le marché réel ; ensuite nous avons abordé le
taux de change ou nous présenterons les différents régime
de change et pour finir nous avons passé en revu quelque notions sur
l'inflation.
I.1. GENERALITES SUR LA
MONNAIE
La monnaie est l'instrument d'échange qui permet
l'achat immédiat de tous les biens, services et titres, sans coûts
de transaction, ni coûts de recherche et qui conserve la valeur entre
deux échanges. C'est un phénomène social car elle repose
sur la confiance des agents dans le système qui la produit.
I.1.1. DEFINITIONS DE LA
MONNAIE
La monnaie est un instrument économique qui à
pour fonction première de servir de moyen de paiement et donc de
faciliter les échanges en permettant une division du travail très
élaborer. Son autre fonction est de réserve de la valeur
(dépôts, épargne).
On peut définir une monnaie dans sont sens le plus
large comme « un accord au sein d'une communauté pour utiliser
quelque chose comme moyen d'échange ». C'est donc une
convention sociale, spontanée ou imposée, destinée
à faciliter les échanges de biens et services, et qui peut se
matérialisé de différentes façons (y compris non
matérielles)6(*).
La monnaie est constituée par l'ensemble des moyens de
paiement dont disposent les agents économiques pour régler leurs
transactions. L'échange monétaire s'est progressivement
substitué au troc. Deux conceptions de la monnaie coexistent : celle qui
voudrait que la monnaie soit un simple intermédiaire entre des valeurs
réelles, et au contraire celle qui donne à la monnaie une
influence économique propre.
I.1.2. LES FORMES DE LA MONNAIE
Si la nature de la monnaie dans tout système
monétaire est unique, il existe plusieurs sortes d'instruments de
circulation que l'on regroupe souvent dans la littérature
économique sous le terme de « formes de la monnaie ». En
réalité, l'étude de ces formes inclut celles des
techniques d'émission des différents instruments
monétaires, tout autant que la description des instruments de
circulation eux-mêmes.
I.1.2.1. MONNAIE
METALLIQUE
Elle fait partie de la catégorie plus vaste de la
monnaie marchandise. On appelle ainsi la monnaie dont la
fonction d'unité de compte est rattachée à une
quantité d'un étalon qui est un bien matériel et une
marchandise ayant un coût de production et une valeur. L'instrument de
paiement est ainsi un objet tangible. Ces objets ont été divers
selon les sociétés (bétail, sel, coquillages, morue....)
mais la monnaie marchandise la plus connue est la monnaie métallique. Si
les métaux tels que le cuivre, le fer, le bronze ont constituées
les premières monnaies, ce sont les métaux précieux (or et
argent), en raison de leurs qualités particulières, qui se sont
progressivement imposés comme instruments monétaires.
Quatre qualités essentielles de l'or
et l'argent peuvent être présentées :
- leur inaltérabilité (l'or et
l'argent peuvent être stockés sans inconvénients)
- leur divisibilité (il est possible
d'obtenir des éléments de dimension voulue, la valeur de ceux-ci
étant proportionnelle à leur poids).
- leur malléabilité (les
métaux précieux peuvent recevoir l'empreinte d'un symbole
monétaire)
- leur simplicité (une valeur
importante pour un faible volume)
Les métaux précieux ont subi de nombreuses
modifications dans leur utilisation comme monnaie, ce qui a permis de favoriser
considérablement les transactions.
I.1.2.2. LA MONNAIE DE PAPIER OU LES BILLETS
(FIDUCIAIRE)
La monnaie papier est acceptée en vertu de la confiance
de son émetteur (d'où sa dénomination de monnaie
fiduciaire). On dit également que c'est un instrument
monétaire qui a une faible valeur intrinsèque en
comparaison de sa valeur faciale.
La mise au point de cet instrument monétaire s'est
révélée relativement longue. Trois grandes étapes
ont marqué l'évolution du billet de banque :
- Dans l'Antiquité, puis au Moyen Age, les particuliers
déposent de l'or et de l'argent auprès de banquiers et
reçoivent en contrepartie des billets représentatifs de ces
dépôts.
Le Billet est alors un certificat représentatif
d'un dépôt de métal précieux.
Utilisé pour effectuer des règlements, le billet ne constitue pas
pour autant une véritable monnaie.
- Il faut attendre le XVIIème siècle pour que le
banquier suédois Palmstruck procède à une réelle
création du billet de banque. En émettant un nombre de billets
supérieur au nombre de dépôts de métal
précieux, Palmstruck fait des billets une véritable
monnaie s'ajoutant à la monnaie métallique.
La circulation de cette nouvelle forme de monnaie repose avant
tout sur la certitude de pouvoir convertir à tout moment les billets en
métal. On parle alors de billet de banque
convertible.
Cette convertibilité du billet de banque fût
favorisée par l'Etat (la loi), qui lui conféra cours
légal (le billet ne pouvait être refusé en
paiement par tous). C'est alors sur la loi que repose la
confiance dans cette forme de monnaie.
A la suite d'événements tels que les guerres et
les demandes massives de conversion des billets en métal
précieux, l'Etat fût amené à prononcer le
cours forcé des billets (il devenait impossible d'en
obtenir le remboursement en pièces). Cette mesure mise en place
temporairement par de nombreux pays, devint définitive après la
crise économique de 1929 et les nombreux chocs monétaires de
cette fin de siècle. On parle alors de billet de banque
inconvertible.
I.1.2.3. LA MONNAIE
SCRIPTURALE OU LA MONNAIE DE BANQUE
On appelle ainsi la forme de la monnaie consistant en une
écriture dans les livres d'une banque sous la forme de l'ouverture d'un
compte à un client donnant naissance à un dépôt qui
est une reconnaissance de dette de la banque envers son titulaire, et qui
circule, sert à payer ses créanciers, est
transférée sur le compte d'un autre agent par
l'intermédiaire d'instruments tels que les chèques, les ordres
de virement et les cartes bancaires. Il s'agit de pratiques très
anciennes. Ainsi les Grecs et les Romains connaissaient les virements de
même que les arabes qui les utilisaient au IXe et Xe siècles.
Cependant leur véritable développement date du XIIe siècle
grâce aux marchands italiens et flamands.
Les premières techniques dites « bancaires »
apparaissent sous la forme de virements effectués
à partir des comptes courants de marchands tenus par des banquiers
changeurs. Les transferts pouvaient s'opérer entre
banques. Les règlements se faisaient par débits et crédits
de comptes et des avances en comptes courants
(découverts ou prêts gagés) étaient possibles.
Les comptes étaient ouverts sans dépôts
d'espèces préalables.
Viendront ensuite les procédés de
paiements à distance et lettres de change. Ces techniques
présentent l'avantage de permettre de payer sur une autre place un
exportateur étranger par exemple. Pour cela, on utilisait les
reconnaissances de dettes écrites à échéance
fixée. Au moment des Foires ou Places, on concentrait en un lieu et une
date, un grand nombre de ses créances pour lesquelles on
procédait à la compensation générale. Les soldes
étaient rarement payés en espèces (car dangereux et
coûteux) et plus généralement par report à la Foire
suivante.
La lettre de change fût le type de
reconnaissance de dette le plus répandu. Elle apparaît au XIVe
siècle et va devenir un outil indispensable du commerce et plus
particulièrement du commerce international. Ce mécanisme permet
le paiement à distance et met en relation plusieurs agents.
Ces pratiques en se généralisant, notamment dans
le cadre de Foires, vont donner lieu à de vastes systèmes de
compensation multilatérale dans lesquels les intermédiaires
spécialisés vont s'interposer pour centraliser les lettres de
change, évaluer leur qualité (juger la liquidité des
débiteurs) et effectuer le change de celles-ci puisqu'elles sont
libellées dans des unités de compte différentes. Ainsi
apparaissent des marchands de dettes spécialisés :
Les banquiers. Le rôle de ces
intermédiaires spécialisés va progressivement
s'accroître. Ils vont tout d'abord permettre au système des
paiements de s'améliorer en accélérant la circulation des
dettes par la technique de l'endossement de lettres de change qui cependant
peut être opéré par n'importe quel agent. Le transfert de
créance s'effectuant alors par signature du nouveau créancier,
les banquiers vont accepter de se substituer aux créanciers, ce qui
permet de régler plus vite les créanciers initiaux. Ils vont
ensuite faciliter le tirage de lettres de change en les émettant
spontanément sur eux-mêmes pour permettre à leur client de
régler et améliorer la compensation.
A partir du XVIIIe siècle, apparaît
l'escompte. A cette occasion, ils ajoutent à leur
fonction de participation aux mécanismes de paiements celle de faire des
crédits. La Banque achète alors la traite à son client et
lui remet en échange des espèces ou des billets. Cette
opération l'oblige à détenir des réserves. Ce sera
un facteur de développement d'une autre activité
caractéristique des banques; celle de recevoir des dépôts
du public.
La monnaie scripturale représente de nos jours, une
part très importante des moyens de règlement. La lettre de change
et le billet à ordre sont cependant de moins en moins utilisés au
profit d'autres instruments :
- Le chèque est un ordre de paiement
écrit adressé à sa banque (le tiré) que le payeur
(le tireur) remet au bénéficiaire. Celui-ci peut se faire payer
auprès de la banque du tiré directement ou le remettre à
sa propre banque pour créditer son compte. Ainsi un dépôt
bancaire (une dette du tiré) sera transféré du compte du
payeur vers le compte du bénéficiaire.
- Le virement est un ordre du payeur
adressé directement à sa banque afin que celle-ci effectue un
transfert de fonds sur le compte d'un bénéficiaire par
débit ou crédit. Celui-ci peut être un ordre automatique
(permanent) donné à la banque afin que cette dernière vire
à date fixe un montant déterminé à un tiers
désigné à l'avance par le payeur. Le virement et le
chèque sont rédigés sur du papier mais sont traités
par l'informatique.
- L'avis de prélèvement automatique
est à l'initiative du créancier qui opère un
Prélèvement dans le cadre d'une autorisation
donnée par le titulaire du compte. Cet instrument est
généralement utilisé pour le paiement des impôts et
des factures (téléphone, électricité...). La somme
est automatiquement et régulièrement prélevée sur
le compte du débiteur.
- Le titre interbancaire de paiement ; le
débiteur donne son accord pour le paiement de chaque opération,
mais le titre fait ultérieurement l'objet d'un traitement
informatique.
- La carte bancaire est l'instrument le plus
dématérialisé. Lors du paiement, les coordonnées
bancaires du payeur sont saisies par lecture d'une piste magnétique de
sa carte.
Elles permettront de pouvoir automatiquement débiter
son compte et créditer le bénéficiaire de façon
immédiate ou différée selon le type de contrat qui lie la
banque et le détenteur de la carte. Il existe des formes
élaborées qui permettent des opérations encore plus
rapides, plus sûres et plus anonymes. Ainsi un code secret peut
être joint à la carte qui est composé par le payeur rendant
le débit immédiat. Les cartes à puces sont des cartes
bancaires possédant un ordinateur miniaturisé permettant de
stocker des informations sur un compte bancaire et de le débiter
très rapidement. On parle également de monnaie
électronique.
I.1.3. FONCTION DE LA
MONNAIE
La monnaie peut être définie par les fonctions
qu'elle assure. Elle remplit trois7(*) fonctions essentielles, c'est à la fois une
unité de compte, un moyen de paiement, une réserve de valeur.
I.1.3.1. LA MONNAIE, UNITE
DE COMPTE
La monnaie sert en tant qu'unité de mesure ou bien un
numéraire qui permet d'exprimer la valeur des différents biens en
une seule unité. Dans le cadre d'une économie de troc, donc
absence de monnaie, la valeur d'un bien est exprimée par rapport aux
autres biens, on parle de prix relatifs, ainsi si on a n biens, on a
C2n= rapports d'échange (prix relatifs). Si parmi ces n biens, un va
jouer le rôle de monnaie, donc assurer le rôle de numéraire,
la valeur de tous les biens va être exprimée par rapport à
ce numéraire, dans ce cas on aura n-1 prix absolus.
I.1.3.2. LA MONNAIE, MOYEN
DE PAIEMENT OU INTERMEDIAIRE D'ECHANGE
Dans cette fonction, la monnaie apparaît comme un bien
intermédiaire qui permet de dissocier les opérations d'achat et
de vente qui sont confondues dans le cadre d'un système de troc. Il
s'agit d'un intermédiaire obligé dans les échanges, tous
les biens s'échangent contre de la monnaie qui, à son tour,
s'échange contre des biens. R.Clower indique que dans une
économie monétaire, les biens achètent la monnaie et
celle-ci achète les biens, mais les biens n'achètent pas les
biens. Pour assurer ce rôle, la monnaie doit avoir cours légal,
elle ne peut être refusée dans les paiements. Dans un
système de troc, l'échange ne peut avoir lieu que s'il y a double
coïncidence des besoins, tout agent doit trouver non seulement quelqu'un
qui soit prêt à lui vendre les biens qu'il cherche mais aussi qui
accepte en échange les biens dont l'agent dispose. Comme cette double
coïncidence risque d'être exceptionnelle, il y aura en fait un
blocage de l'échange. L'introduction de la monnaie comme
intermédiaire des échanges permet ainsi de scinder
l'opération de troc en deux et résoudre le problème de la
double coïncidence.
I.1.3.3. LA MONNAIE,
RESERVE DE VALEUR
La monnaie permet de constituer une réserve de pouvoir
d'achat à partir du moment où les opérations recettes et
dépenses ne sont pas synchronisées. Dès que la monnaie est
moyen d'échange, il est possible de la conserver. La monnaie permet
d'étaler les achats dans le temps, elle représente un lien entre
le présent et le futur, c'est un instrument d'épargne. Il est
à noter que certains biens peuvent constituer une réserve de
valeur plus sûre que la monnaie. Néanmoins, cette dernière
présente l'avantage d'être la plus liquide, elle n'a pas besoin
d'être transformée, elle est utilisée immédiatement
dans les paiements. Mais contrairement aux autres actifs, le rendement nominal
de la monnaie est nul, c'est sa qualité d'être liquide, sans
coût de transaction, qui fait que les agents économiques la
détiennent.
I.1.4. MASSE MONETAIRE
La masse monétaire désigne la quantité de
monnaie en circulation entre les agents non financiers. De nos jour, les
agents, pour effectuer leur règlements, ont a leur disposition des
actifs monétaires diversifies, plus ou moins risquées. Vous
pouvez régler votre achat en utilisant des billets que vous avez en
votre possession, en faisant un cheque ( ce qui suppose que votre compte soit
approvisionné), en puisant dans votre livret d'épargne ou en
vendant vos actions. Telle est la raison pour laquelle a été
dressée une liste des actifs que l'on peut considérer comme
étant de la monnaie : les agrégats
monétaires.
Les agrégats monétaires sont des indicateurs
statistiques de l'ensemble des actifs monétaires ou quasi
monétaires détenus par les agents non financiers. Ils
reflètent la capacité de dépense des agents non financiers
résidents. Il s'agit des moyens de paiement de ces agents, classes
selon leur degré de liquidité (transformable en monnaie). Ces
agrégats donnent aux autorités monétaires une indication
sur l'évolution des différentes liquidités de
manière à adapter la politique monétaire et éviter
des dérapages tels que l'inflation. On en distingue trois qui
s'emboitent :
Figure N°01 : les agrégats
monétaires
Source :
www.google.com/agregats-monétaires
M1 : la monnaie au sens strict. Elle
correspond a une partie de l'épargne monétaire
thésaurisée, celle qui ne rapporte rien. Elle a pour avantage
d'être liquide (c'est-à-dire quelle est un moyen de paiement
immédiat et sans couts de transaction) et sans risque. Elle est
composée de :
Ø La monnaie divisionnaire (pièces dont la
valeur faciale n'a rien a voir avec leur valeur réelle, émises
par le trésor public pour servir de la monnaie) ;
Ø La monnaie fiduciaire (billets émis par une
Banque Centrale qui représentent moins de 10% du total de la
monnaie) ;
Ø Et de la monnaie scripturale (dépôts a
vue dans les banques commerciale).
La quasi-monnaie ou masse monétaire au sens large
englobe l'autre partie de la thésaurisation monétaire, qui n'est
pas immédiatement utilisable (il faut effectuer une démarche pour
la convertir en monnaie liquide), qui est plus risquée (on peut perdre
de l'argent en vendant les actifs moins chers qu'on ne les a acheté) et
qui est rémunérée (ils rapportent un
intérêt) :
M2 : M1+dépôts à
terme de moins de 2 ans + livrets et compte d'épargne ;
M3 : M2+titres d'OPCVM monétaires
(sicav monétaire) + titres du marché monétaire.
I.2. GENERALITES SUR LE
TAUX DE CHANGE
I.2.1. DEFINITIONS
Le taux de change est une manifestation aux agents
économiques de prix de la monnaie d'un pays exprimé par rapport
à la monnaie d'un autre pays : c'est le prix qui permettant
d'évaluer l'évolution de la situation économique. (Mondher
Chérif, 2004).
Le taux de change est le prix de la monnaie lorsqu'il est
exprimé dans une autre monnaie en d'autre terme c'est les prix relatif
d'une monnaie par rapport à une autre.8(*)
Pour André PAGE (1986), le taux de change est le prix
de la monnaie nationale en termes de monnaie étrangère. Cette
définitions se ressemble un peu avec celle de L.DOHNI et C. HAINAUT,
dans leur ouvrage sur « le taux de change : déterminant,
opportunités et risques » ou ils définissent ce dernier
comme étant le prix d'une devise par rapport a l'autre9(*).
En effet, les taux de change jouent un rôle important
dans le commerce international, car ils permettent de comparer les biens et
services produits dans les différents pays.
I.2.2. REGIME DES CHANGES
Le régime des changes et la réglementation de
change sont les deux composantes de la politique de change. La politique
d'échange s'exerce sur la contrepartie des avoirs nets extérieurs
« ANE » qui ne sont rien d'autres que le solde des avoirs
extérieurs soustrait des engagements. Elle jouer sur la contrainte
extérieure alors que le régime de change se réfère
aux modalités de détermination du taux de change, d'intervention
de la Banque Centrale sur le marché des changes et de constitution des
réserves de change.
Généralement, on distingue deux régimes des
changes : le régime des changes fixes et le régime des
changes flottants.
I.2.2.1. REGIME DES CHANGES
FIXES
Un pays a un régime des taux de change fixe s'il
rattache sa monnaie a un taux de change donné et tient prêt de
défendre ce taux les autorités monétaires et ou
gouvernementales de ce pays définissent leur monnaie de
référence a un montant fixe d'or quand il s'agit de
l'étalon d'or qui était le plus courant vers les années
1880-1913.
L'or était ainsi la devise commune a tous les pays,
c'est-a-dire au monde entier. Le paiement se faisait moyennant de l'or tant
dans le niveau national qu'international. La monnaie utilisée qu'a
l'intérieur de la nation. Rattache ainsi à l'or, la valeur de la
monnaie nationale changeait en fonction de la variation du prix d'or.
Ainsi, pour les pays, le taux de change fixe sur
l'étalon d'or ; les taux de change fixe appelés
également « pairs » ou
« parités » de différentes monnaies
étaient déterminés par le contenu en or de leurs
unités monétaires. Les taux de change n'étaient pas
exactement fixes mais la marge de fluctuation était étroite.
Cette marge était appelée « serpent
monétaire ».
« C'est donc un système mis en place par les
pays de la communauté économique européenne (CEE) en avril
1972 afin de limiter l'instabilité croissance des changes au sein de la
communauté malgré l'instabilité monnaies des pays des
membres de la CEE par rapport au dollar en limitant a 2,25% du cours central
l'écart maximal instantané entre deux monnaies. Le flottement
général des monnaies a partir de 1973 a soumis le serpent
monétaire de plus en plus fort de sorte qu'il se peu à peu
réduit à une zone mark. C'est cette situation qui a conduit
à la mise en place du système monétaire
européen »10(*).
Quand le taux de change est fixé de manière
institutionnelle, les autorités monétaires et politiques
déterminent le taux de change officiel et interviennent sur le
marché de change afin de maintenir le niveau choisi, avec plus ou moins
de succès. La hausse ou la baisse du taux de change est
décidée par l'autorité monétaire.
1. La dévaluation : la
dévaluation est la décision que prend l'autorité
monétaire pour diminuer la valeur de sa monnaie par rapport a une
devise.
2. La surévaluation : la
surévaluation est une décision des autorités
monétaires d'un pays consistant à augmenter la parité
officielle de la monnaie nationale. Elle n'a de sens qu'en système de
change fixe.
I.2.2.2. REGIME DES CHANGES
FLOTTANTS (flexible)
« Un système de taux de change flexibles est
celui dans lequel le taux de change est principalement déterminé
par les forces du marché de l'offre et de la
demande »11(*).
Au sein de cette catégorie, deux types importants se
distinguent : il s'agit du flottement pur et du flottement impur autrement
appelé flottement administré. C'est le degré
d'intervention de l'Etat qui les distinguent l'un de l'autre. L'Etat intervient
en vue d'influencer le taux de change par rapport aux objectifs qu'il envisage
sur le plan macroéconomique. Selon que le taux de change est
supérieur ou inferieur a celui qui est désirable.
a) Le flottement pur
Le taux de change est dit flottant pur quand il fluctue
librement pour se déterminer sans aucune intervention de l'Etat et donc
seules les forces du marché agissent. Le plus souvent, le régime
de change est de type intermédiaire : le marché joue le
rôle prépondérant, mais rares sont les autorités
monétaires qui se désintéressent totalement de la valeur
de leur monnaie. L'intervention régulière des banques centrales
sur le marché monétaire vise à agir sur les cours et on
parle dans ce cas de flottement impur.
b) Le flottement impur ou administré
Le taux de change flottant impur ou administré est le
système dans lequel l'Etat intervient sur le taux de change. En pratique
peu des pays laissent flotter librement leurs monnaies, ils interviennent au
contraire pour empêcher d'importantes fluctuations des taux de change et
pour maintenir la parité, car le taux de change est un indicateur
important pour l'équilibre de la balance des paiements dont l'analyse se
focalise tant sur l'offre que sur la demande de monnaie.
Les autorités monétaires observent le taux de
change a court terme mais le laissent pas trop s'écarter, elles
interviennent à long terme pour l'ajuster de temps en temps. Nous
l'avons déjà dit, presque tous les pays ont tendance à
intervenir soit quand le marchés deviennent turbulents soit quand les
taux de change correspondant aux niveaux des prix et des flux commerciaux
actuels.
Le flottement administre ou contrôlé est donc ce
système qui ne constitue un mélange de différentes
composantes, nous l'appelons aussi système hydride.
C'est aussi le système qui avait prévalu depuis
la seconde guerre mondiale jusqu'en 1971. On l'appelé le système
de Bretton Wood et il a permis aux nations de déterminer des parties
fixes entre elle donc des taux de change stable. Des mesures étaient
prises par les nations afin de défendre l'éventail des taux de
change. Si parfois les taux de change s'éloignent vraiment des taux
officiels, les nations modifiaient les parités officielles. Le fait que
le taux de change ont été fixé c'est-a-dire, fixés
a court terme mais ajustables a long terme a constitué l'essence du
système de Bretton Wood.
I.3. GENERALITE SUR
L'INFLATION
I.3.1. DEFINITION DE
L'INFLATION
Il n'existe pas de définition universelle au sujet de
l'inflation, il y'a plusieurs définitions mais qui pour la plus part
dans ce cas convergent.
Ainsi, l'inflation désigne une hausse durable des prix
et services sur le marché.
L'inflation est définit aussi comme étant une
pression de la demande générale sur l'offre relativement
inélastiques12(*).
D'après le dictionnaire le petit robert, précise
que le terme inflation provient du latin « inflatio »
du verbe influé, qui exprime tout simplement une hausse de prix continue
et généralisée souvent causée par un accroissement,
une augmentation exhaustive des paiements et dont l'une des conséquences
être destruction de la monnaie.
D'après le dictionnaire de notre temps, l'inflation est
un phénomène économique qui se traduit par une hausse de
prix généralisée, du à un équilibre entre
l'offre et la demande globale des biens et services disponible sur le
marché.
Signalons d'ors et déjà que lorsqu'il y a hausse
de prix pour un seul ou quelques autres biens, il n'y a pas forcement
inflation.
Mais il faut que cette hausse de prix touche la plupart de
bien et de service de manière durable permanente pendant une longue
période.
Signalons également que si cette hausse des prix touche
la plupart des biens et facteurs se fait de façon
éphémère ou passagère, on parle plutôt de la
flambée des prix.
Signalons enfin qu'en période d'inflation, certains
prix des biens et services augmentent plus vite que les autres. L'inflation
s'accompagne d'une modification des prix relatifs c'est-à-dire de
rapport de prix entre les biens considèrent deux à deux.
I.3.2. AUTRES CONCEPTS LIES A
L'INFLATION
Il serait injuste de parler de l'inflation sans pour autant
dire un mot sur d'autres concepts se rapportant d'une manière ou d'une
autre a celle-ci, notamment : la déflation, la désinflation,
la stagflation etc.
I.3.2.1. DEFLATION
Est un processus de baisse cumulative du niveau
général des prix, est l'inverse de l'inflation. Cette baisse des
prix s'accompagne d'une réduction masse de l'activité et d'une
réduction massive de l'activité et d'un fort accroissement du
chômage.
I.3.2.2. DESINFLATION
Est synonyme de baisse du taux d'inflation, en d'autre termes,
c'est le processus consistant à diminuer le taux d'inflation
élevé, nous pouvons encore dire que c'est le ralentissement du
rythme de croissance du niveau général des prix.
I.3.2.3. STAGFLATION
C'est une situation économique
caractérisée par une croissance ralentie et
simultanéité de la stagnation et de l'inflation, par la
conjonction d'un chômage rapidement croissant et d'une hausse des prix
élevée.
Les causes de la stagflation différent selon les
approches notamment les néolibéraux ou les néo -
keynésiens.
Selon l'approche néolibérale, les causes de la
stagflation résident dans les thérapeutiques
néo-keynésiennes de stimulation de la demande globale par des
crédits trop abondants et trop faciles a l'économie accompagnes
des déficits budgétaires. Ceci entraine une croissance
exagérée de la masse monétaire intérieure.
L'accroissement de la masse monétaire est du a la politique
monétaire laxiste.
En résumé, la création excessive de la
quantité de monnaie à l'intérieur du pays comme au niveau
international aboutit à l'inflation. Malgré cette situation, il y
a eu réduction du chômage. Les autorités monétaires
sont obligées d'intervenir si la situation s'aggrave en adoptant la
politique monétaire restrictive afin de freiner l'inflation soit la
stabiliser simplement.
Selon l'approche néo-keynésienne, la cause de la
stagflation est, selon les néo-keynésiens l'inadaptation de la
politique mène par l'Etat. Ils donnent donc une explication
réelle de l'inflation « donc, la politique monétaire
restrictive destinée à lutter contre l'inflation provoque la
réduction de la politique de l'emploi, réduction qui
elle-même relance l'inflation par la hausse des couts unitaires de
production.
Pour les néo-keynésiennes, la stagflation
apparait donc parce qu'on mène une politique de lutte contre l'inflation
alors que la nature de l'inflation concernée n'est pas ou n'est plus,
pour l'essentiel, un phénomène
monétaire ».13(*)
I.3.3. DEGRE D'INFLATION
I.3.3.1. INFLATION
RAMPANTE
A ce stade, l'inflation est caractérisée par une
augmentation lente du niveau moyen des prix, 2 ou 3% l'an. Il y'a donc
équilibre entre tensions inflationnistes et forces
déflationnistes, on peut aussi dire que cette inflation est
modérée.
I.3.3.2. INFLATION REPRIMEE
OU FREINEE
Elle est caractérisée par un petit nombre des
signes extérieur de l'inflation, l'Etat contrôle processus
cumulatif grâce à la politique monétaire, au contrôle
des salaires et des prix. C'est aussi appelé inflation contenue, parce
que les prix sont rigides a courte période.
I.3.3.3. INFLATION
DECLAREES
Ici toutes les manifestations et les signes majeurs de
l'inflation sont visibles car l'économie est caractérisée
par une situation auto-entretenue de hausse cumulative des prix. C'est alors
que l'inflation s'accélère, devint galopante et pourra aller
jusqu'à l'hyperinflation (qui s'entend comme une hausse
généralisée des prix qui est exponentielle,
imprévisible et continue).
I.3.4. SORTES D'INFLATION
Deux grandes formes d'inflations se distinguent :
l'inflation par le cout et l'inflation par la demande.
I.3.4.1. L'INFLATION PAR LA
DEMANDE
L'inflation par la demande (inflation classique) trouve sa
source dans l'excès de demande de dépense par rapport aux
possibilités immédiates de la production. C'est dans cet ordre
d'idée que Milton Friedman affirme que « la cause de
l'inflation est partout et toujours la même : un accroissement
anormalement rapide de la quantité de monnaie par rapport au volume de
la production ».14(*)
Dans ce sens que le taux de croissance très
élevé de la masse monétaire entraine également de
taux d'inflation très forts.
L'augmentation de la demande peut provenir de plusieurs
facteurs : augmentation autonome de la vitesse de circulation de la
monnaie, entrée de devises, rapatriements de revenus en provenance du
reste du monde, défi budgétaire, déthésaurisation
etc.
I.3.4.2. L'INFLATION PAR LE
COUT
« L'inflation par le cout est la hausse du niveau
général des prix qui résulte d'une augmentation des prix
de production répercutée par les entreprises sur leur prix de
vente. L'augmentation de couts de production peut avoir plusieurs causes. Il
peut agir d'une inflation importée qui découle d'une hausse des
prix mondiaux (l'énergie par exemple) ou des conséquences d'une
dévaluation ou d'une dépréciation de la monnaie.
Il s'agit aussi d'une hausse des revenus de facteurs de
production plus rapide que les gains de
productivité ».15(*)
En d'autres termes, l'inflation par les couts désigne
une forme d'inflation qui ne serait pas provoquée par une insuffisance
de production et d'offre des biens et services mais résulte de
l'augmentation des prix des différents facteurs de production. La cause
de l'inflation par les couts réside dans la hausse d'un
élément du prix de revient de tous les biens produits dans un
pays. Comme éléments ou peut on citer :
- La hausse générale des salaires
(ménages) ;
- L'élévation du cout de crédit (banques
et institution financières) ;
- L'augmentation de profit en l'absence de
concurrence ;
- L'élévation de impôts : par
l'action de l'Etat avec triple influence (les prix des produits agricoles, le
niveau général des prix, le prix des services publics).
Vérification des hypothèses de notre travail.
CHAPITRE II. EVOLUTION DE
L'ECONOMIE CONGOLAISE
Dans ce chapitre, il sera question de présenter
l'évolution de l'économique congolaise de 2007 à 2017,
L'évolution de l'économie congolaise peut être
observée à travers les quatre secteurs de l'économie, a
savoir : le secteur réel, le secteur public, le secteur
monétaire et le secteur extérieur.
De manière générale, les estimations de
la croissance, faites sur base des réalisations de la production de
2017, ont révélé une accélération de la
croissance. En effet, la progression du PIB réel ressortirait à
3,5 % à fin décembre 2017 contre une réalisation de 2,4 %
en 2016. Ce niveau de croissance économique reste supérieur
à la moyenne de l'Afrique Subsaharienne estimée à 2,7 %.
L'amélioration de l'activité économique est
essentiellement imputable à une hausse de la demande internationale de
principaux produits miniers exportés par la RDC, à la faveur de
la bonne tenue de leurs cours sur le marché, laquelle a également
boosté les investissements privés.
Concernant les finances publiques, l'exécution des
opérations financières de l'Etat s'est clôturée par
un excédent de 49,4 milliards de CDF alors qu'un déficit de 503,9
milliards de CDF a été enregistré en 2016. Cette situation
a résulté de l'effort de mobilisation des recettes lors de
l'échéance fiscale du mois de juillet suivi des politiques
conjoncturelles concertées, mises en oeuvre par le Gouvernement et la
Banque Centrale du Congo, tout au long du second semestre 2017. Toutefois,
cette situation ne devrait pas occulter les déficits infra mensuels
réalisés au cours des sept premiers mois et qui ont
contribué à perturber le cadre macroéconomique au cours de
la période.
Sur le plan extérieur, la balance des paiements,
estimée sur base des données à fin septembre 2017, a
enregistré un déficit de 31,5 millions de USD, soit 0,1 % du PIB
contre celui de 501,4 millions soit 1,4 % du PIB en 2016. Cette situation a
induit une consommation des avoirs extérieurs nets de la
République.
Au égard à ce qui précède, les
actions de politique monétaire ont été orientées
dans le sens de son durcissement au regard des pressions observées sur
le marché de change, induites par les anticipations liées aux
incertitudes intérieures et aux effets décalés du
déficit de la balance des paiements réalisé en 2016.
En effet, l'Institut d'Emission a relevé, à deux
reprises, son taux directeur, le faisant passer de 7 % à 14 % puis
à 20 %. Ces modifications sont intervenues dans un contexte
d'accélération de l'inflation induite notamment par la
dépréciation de la monnaie nationale. Pour leur part, les
coefficients de la réserve obligatoire ont été maintenus
inchangés dans la mesure où ils opéraient
déjà une forte ponction de la liquidité dans le
système bancaire.
Toutefois, bien que ces coefficients de la réserve
obligatoire n'aient subi aucune modification par rapport à 2016, leurs
niveaux ont permis de ponctionner 27 milliards de CDF. Quant au bon BCC,
son encours s'est établi à 35,0 milliards de CDF à fin
2017, suite à une ponction de 26,5 milliards.
Le taux d'inflation est passé de 23,6 % en 2016
à 54,7 % en 2017, contre un objectif à moyen terme de 7,0 %. Les
pressions sur les prix intérieurs ont notamment été
alimentées par les révisions à la hausse des prix du
carburant à la pompe, le renchérissement de quelques produits
céréaliers importés et la dépréciation de la
monnaie nationale. Le taux de change a enregistré une
dépréciation de 23,6 % sur le marché interbancaire contre
celle 23,8 % à fin 2016.16(*)
II.1. SECTEUR REEL
II.1.1. LA CROISSANCE
ECONOMIQUE
Tableau N° 01 : Evolution des
indicateurs économique de 2007 à 2017
INDICATEURS
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Taux de croissance du PIB réel
|
6,3
|
6,2
|
2,8
|
7,1
|
6,9
|
7,1
|
8,5
|
9,5
|
6,9
|
2,4
|
3,5
|
Source : Rapports annuels Banque Centrale du Congo 2016
Le tableau ci-dessus montre l'évolution des indicateurs
économiques de 2007 à 2017. Période pendant la quelle la
République Démocratique du Congo renoue avec la croissance
positive.
La production du cuivre et du cobalt a connu une croissance
presqu'exponentielle grâce à la promulgation d'un Code minier en
2002 considéré « progressiste » et libéral ; et
également suite à l'ouverture des concessions de la
Gécamines en faveur d'autres investisseurs.
II.1.1.1. EVOLUTION DE LA
CROISSANCE ECONOMIQUE
Figure N° 02 : Evolution de la
croissance économique de 2007 à 2017
Source : Commission des Etudes statistiques et des comptes
nationaux (CESCN) de la Banque Centrale du Congo.
Le graphique 02 découle les éléments
ci-après :
- Les estimations de la croissance faites sur base des
réalisations de la production ont révélé une
accélération de la croissance en 2017. En effet, initialement
prévue à 4,9 %, la progression du PIB réel ressortirait
à 3,5 % à fin décembre 2017 contre une réalisation
de 2,4 % en 2016.
Ce niveau de croissance économique reste
supérieur à la moyenne de l'Afrique Subsaharienne estimée
à 2,7 %.
II.1.1.2. SOURCE DE LA
CROISSANCE ECONOMIQUE
- Le secteur minier demeure le secteur porteur de croissance avec
une contribution de plus de 25% ;(Croissance
extravertie) ;
- Le commerce est la deuxième source de croissance suivi
de la construction et l'agriculture.
Tableau N°02 : source de la croissance
économique
Branche
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Secteur primaire
|
0,7
|
1,5
|
2,4
|
9,6
|
5,5
|
2,9
|
3,2
|
5,5
|
2,0
|
0,4
|
2,06
|
Agriculture, pêche, foret, elevage, chasse,
pêche
- Agriculture
- Vivrière
- Rente
- Sylviculture
- Elevage, pêche et chasse
- Extraction
|
0,6
0,6
0,6
0,0
0,0
0,0
2,5
|
0,6
0,6
0,6
0,0
0,0
0,0
11,4
|
0,6
0,5
0,5
0,0
0,0
0,0
2,5
|
0,7
0,7
0,7
0,0
0,0
0,0
8,8
|
0,7
0,7
0,7
0,0
0,0
0,0
4,8
|
0,7
0,6
0,6
0,0
0,0
0,0
2,3
|
0,8
0,8
0,8
0,0
0,0
0,0
2,4
|
0,8
0,7
0,6
0,0
0,2
0,0
4,7
|
0,8
0,7
0,7
0,0
0,0
0,0
1,3
|
0,5
0,5
0,5
0,0
0,0
0,0
0,2
|
0,27
0,27
0,27
0,01
0,0
0,0
1,79
|
Secteur secondaire
|
1 ,3
|
0,4
|
-1,4
|
-0,4
|
0,8
|
1,2
|
1,7
|
1,2
|
1,2
|
0,4
|
0,81
|
Industries manufacturiers
- Induste alim, boissons
- Autres industries
- Batiments et travaux
- Gaz, vapeur et eau , el
|
1,1
0,8
0,2
0,2
0,0
|
0,2
0,1
0,1
0 1
0,0
|
-1,4
-1,1
-0,3
0,2
0,2
|
-0,4
0,1
-0,5
0,0
0,0
|
0,2
-0,2
0,4
0,6
-0,0
|
1,1
1,2
-0,1
0,6
0,1
|
1,1
1,2
-0,1
0,0
0,0
|
1,1
1,2
-0,1
0,0
0,0
|
1,5
1,2
0,3
-0,3
-0,0
|
1,0
0,9
0,1
-0,7
0 ,1
|
0,28
0,14
0,15
0,52
0,01
|
Seecteur tertiaire
|
4,9
|
4,2
|
1,8
|
-2,2
|
0 ,4
|
2,7
|
3,2
|
2,6
|
3,5
|
1,7
|
1,00
|
- Commerce
- Trans et com
- Autres services hors adm publique
- Service administration
Public
|
1,7
2,3
0,8
0,4
|
1,6
1,4
0,8
0,7
|
1,5
-0,4
0,4
0,4
|
-0,4
-0,8
-0,6
-0,3
|
0,1
0,1
0,2
0 ,1
|
1,6
0,7
0,4
-0,1
|
1,2
1,2
0,6
0,2
|
0,7
0,8
1,0
0,3
|
1,5
1,2
0,7
0,1
|
0,9
0,4
0,3
0,1
|
0,66
0,21
0,16
-0,03
|
PIB au cout des facteurs
|
6,9
|
6,1
|
2,8
|
7,1
|
6,7
|
6,8
|
8,1
|
9,3
|
6,7
|
2,5
|
3,87
|
Taxe sur les produits
|
-0,6
|
0,1
|
0,1
|
0,1
|
0,2
|
0,3
|
0,4
|
0,2
|
0,2
|
-0,1
|
-0,34
|
PIB aux prix constant
|
6,3
|
6,2
|
2,9
|
7,1
|
6,9
|
7,1
|
8,5
|
9,5
|
6,9
|
2,4
|
3,5
|
Source : commission d'études statistiques et des
comptes nationaux (C.E.S.C.N) de Banque Centrale du Congo 2007-2017
Du point de vue de cette approche, le secteur primaire serait
le principal moteur de la croissance, avec une contribution de 2,06 points
contre 0,4 point l'année dernière. Cette amélioration a
été localisée au niveau de la branche « Extraction
» dont la contribution à la croissance s'est établie
à 1,79 point de pourcentage contre -0,2 point de pourcentage en 2016. De
même, la contribution de la branche « Agriculture, forêt,
élevage, chasse et pêche », quoi qu'inférieure
à celle de l'année passée est demeurée positive
à 0,27 point venant de 0,5 point.
Au niveau du secteur secondaire, la contribution à la
croissance de ce secteur est ressortie à 0,81 point de pourcentage,
impulsée par les « Bâtiments et travaux publics » avec
une contribution de 0,52 point de pourcentage.
Quant au secteur tertiaire, sa contribution à la
croissance a été de 1,00 point en 2017, après 1,75 point
une année plus tôt. Cette situation résulte principalement
de la bonne tenue du « commerce de gros et de détails » dont
la contribution à la croissance s'est établie à 0,66
point.
II.1.1.2.1. EVOLUTION DU
VOLUME DE LA PRODUCTION DES ACTIVITES MINIERES ET HYDROCARBURES DE
L'ECONOMIE
La République Démocratique du Congo (RDC),
premier producteur de métal en Afrique, a enregistré une
augmentation de sa production de cuivre et du cobalt au cours de l'année
2017. Une amélioration de la production minière qui influera
positivement sur l'économie du pays.
La production de cuivre au cours de l'année 2017 s'est
établie à 1094638 tonnes contre 1023687 tonnes en 2016, a
indiqué la banque centrale dans un rapport mensuel, tandis que la
production de cobalt augmentait de 82461 tonnes contre 68822 tonnes en 2016 et
la production d'or augmentait de 5,7% à 31586 kg en 2017 contre 30664 kg
en 2016.
La production totale du zinc s'est légèrement
contractée de 0,7 % en 2016, se chiffrant à 10572 de tonnes,
suite à la baisse de 44,0 % de la production des partenaires de la
Gécamines. A contrario, la production de la Gécamines a connu une
progression de 43,0 %, représentant 71,7 % de la production totale.
Tableau N°03 : Évolution du volume de
production des principaux produits miniers et hydrocarbure de la R.D.C de 2007
à 2017
|
|
|
|
Unités
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Cuivre
|
Tonnes
|
96391
|
335066
|
309181
|
497537
|
499198
|
619942
|
922016
|
1030129
|
1039007
|
1023687
|
10946 38
|
Cobalt
|
Tonnes
|
17886
|
42461
|
56258
|
97693
|
99475
|
86433
|
76593
|
75560
|
83529
|
68822
|
82461
|
Zinc
|
Tonnes
|
33809
|
15465
|
19636
|
9223
|
14758
|
10572
|
12114
|
12737
|
12675
|
12587
|
12 337
|
Diamant industriel
|
1000 C
|
1046,7
|
806,6
|
1008,5
|
912,5
|
997,3
|
569,3
|
245,8
|
244,0
|
328
|
3146
|
3487,8
|
Diamant artisanal
|
1000 C
|
27224
|
20146
|
16871
|
16051
|
17601
|
19154
|
16653
|
14689
|
14284
|
12377
|
15404
|
Or brut
|
Kg
|
122
|
150
|
220
|
178,3
|
414
|
4529
|
6112
|
23937
|
31791
|
30664
|
31586
|
Pétrole brut
|
Brls
|
8816
314
|
8365
264
|
9382
311
|
8628 042
|
8557 920
|
8545 450
|
8351
350
|
8362
023
|
8247
348
|
7837
049
|
7535
551
|
Source : Banque Centrale du Congo, Condensé
d'informations Statistiques 2017
Cette évolution de la production du cuivre et du cobalt
a largement contribué à l'amélioration des recettes
d'exportations de la RDC. La République Démocratique du Congo
(RDC) occupe le premier rang quant aux réserves et à la
production mondiale du cobalt.
Figure N°03 : Evolution de la
production du cuivre et du cobalt
Source : Banque Centrale du Congo, Condensé
d'informations Statistiques 2017
II.1.1.2.2. EVOLUTION DU
VOLUME DE LA PRODUCTION DES ACTIVITES DES CIMENTS ET D'AGRICULTURE
Dans le cadre de la croissance inclusive prônée
par le Gouvernement, la R.D.C attend du secteur privé, des
investissements de création, de diversification ou d'extension dans
d'autres secteurs de la vie nationale, notamment dans l'agriculture, la
pêche, l'élevage, le tourisme, l'industrie agro-alimentaire,
l'industrie des matériaux de construction, l'industrie des emballages,
l'industrie métallurgique, etc.
Plusieurs raisons militent en faveur de la prise des
décisions d'investir dans les secteurs sus mentionnés, à
savoir : la disponibilité de la part du marché,
disponibilité de la main d'oeuvre, le climat des affaires de plus en
plus prospère et sécurisant, la liberté d'entreprendre
reconnue à tous, présence de plusieurs matières
premières dont les calcaires, le quartz ou silice, les bois, le
pétrole, etc.
Pour illustrer la disponibilité de la part du
marché dans le secteur du ciment, l'offre nationale oscille en moyenne
autour de 450.000 tonnes/l'an alors que la taille de la demande est
estimée à 5.000.000 de tonnes l'an. La différence qui en
découle est couverte par des importations à partir de la Chine,
de la Turquie, de l'Egypte, etc. Pourtant, l'idéal serait de valoriser
de nombres sites de calcaires éparpillés à travers le
pays.
La contreperformance enregistrée ces dernières
années dans la production du ciment s'explique par l'arrêt des
activités de la Cimenterie Nationale, de la Cimenterie du Katanga,
etc.
L'opérationnalité de PPC BARNET et de la
cimenterie du Kongo-Central depuis2016, contribuera énormément
à l'accroissement de la production nationale du ciment en RDC. Il sied
également de signaler la présence d'une autre cimenterie CICO
toujours dans la Province du Kongo-Central mais qui est encore dans la phase de
l'investissement.
En dépit de ce qui précède, le
marché reste ouvert pour les nouveaux investisseurs dans cette
filière aussi bien à l'Ouest que dans d'autres sites dont l'Est,
le Sud et le Nord du pays.
En plus, l'installation en cours de la Zone économique
spéciale pilote de Maluku et l'effectivité du projet des parcs
agro-industriels dont celui de la zone Pilote de BUKANGA LONZO dans la Province
du Bandundu, sont autant de facteurs qui garantissent la possibilité de
succès du secteur privé en R.D.C.
L'évolution du volume de production du ciment et de
quelques produits agricoles se présente comme suit :
Tableau N°04 : Évolution du volume de
production du ciment et des principaux produits agricoles de la R.D.C de 2007
à 2017
|
Unités
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Ciment
|
Tonnes
|
530196
|
411212
|
460344
|
489745
|
457761
|
413181
|
446610
|
329205
|
398749
|
253201
|
899533
|
Café
|
Tonnes
|
11979
|
12146
|
9070
|
9607
|
9905
|
8302
|
8629
|
10406
|
9148
|
11010
|
9197
|
Cacao
|
Tonnes
|
1305
|
1315
|
1317
|
1536
|
2643
|
4485
|
5995
|
6340
|
11132
|
15413
|
3776
|
Caoutchouc
|
Tonnes
|
7667
|
2505
|
2594
|
2429
|
1817
|
1740
|
1012
|
1074,8
|
1346
|
1324
|
1293
|
huile de palme
|
Tonnes
|
16110
|
7201
|
5908
|
6621
|
8872
|
7181
|
9543
|
13113
|
13423
|
13339
|
13356
|
Source : Banque Centrale du Congo, Condensé
d'informations statistiques, Kinshasa, janvier 2018.
La croissance de cette branche, perceptible au cours des onze
années précédentes, s'est maintenue au cours de
l'année sous analyse, réconfortant la bonne tenue des
activités dans ce secteur dans son ensemble. En effet, la valeur
ajoutée de la branche d'activité « Agriculture, Forêt,
Elevage, Pêche et Chasse » a connu une progression de 3,3 % contre
4,7 % en 2016. Son indice d'activité s'est accru de 3,7 %,
s'établissant à 118,6 points en 2017. Il sied de relever que ce
comportement est attribuable au renouvellement des engagements pris par les
partenaires techniques et financiers (PTF), particulièrement la
tripartite (FAO-FIDA-PAM) dans l'accompagnement du secteur agricole et celui de
l'agro-industrie.
Figure N°04 : Evolution du volume de
production du ciment de la R.D.C de 2007 à 2017
Source : Rapport politique de la Banque Centrale du
Congo
Il ressort de ce graphique que l'évolution du volume de
production du ciment à été stimulé par la hausse
sensible de la production du ciment provenant de deux cimenteries nouvellement
mises en route (CIMKO et PPC). Nous remarquons que la production du ciment
été de 899533 tonnes en 2017 contre 253201 tonnes en 2016.
Figure N°05 : Evolution du volume de
productions agricoles de la R.D.C de 2007 à 2017
Source : Banque Centrale du Congo, Rapport annuels 2007
à 2017
II.1.2. EVOLUTION DU VOLUME DU
PRIX INTERIEURS DE 2007 à 2017
Il est à noter que, le marché des biens et
services a été globalement marqués par l'intensification
des pressions inflationnistes. Au terme de l'année 2017, le prix des
biens et services sur le marché a indiqué un taux d'inflation
mensuelle de 2,67 % contre 5,05 % un mois plus tôt. Ce recul de
l'inflation est observé suite à la stabilisation du marché
des changes suite aux mesures de riposte prises par le Gouvernement sur le fond
de l'accompagnement de la Banque Centrale.
En cumul, l'année s'est clôturée avec un
taux d'inflation de 54,71 %, soit 31,11 points d'écart rapproché
au niveau de la même période en 2016 contre un objectif à
moyen terme de 7 %. En 2016, l'inflation mesurée par l'indice des prix
à la consommation « IPC »global en RDC a
largement été à la hausse, atteignant 23,60 % après
0,82 % en 2015 et 1,03 % en 2014, contre un objectif annuel de 4,20 %, soit un
écart négatif de 19,40 points. Cette évolution est
consécutive notamment à la dépréciation de la
monnaie nationale par rapport aux devises étrangères. De
même, l'inflation annuelle moyenne s'est établie à 3,69 %
contre 0,63 % en 2015. Les fortes pressions sur les prix au cours de
l'année ont été localisée principalement au niveau
de fonctions « articles d'habillement », « logement »,
« produits alimentaires », « santé »,«
restaurant et hôtel » et « boissons alcoolisées, tabac
et stupéfiants »
Figure N°6 : Evolution du taux
d'inflation de 2007 à 2017
Source : Banque Centrale du Congo , Commission des Etudes
statistiques et des comptes nationaux (CESCN).
Il ressort de ce graphique que, le taux d'inflation s'est
situé à 18% l'année 2008 contre un taux d'inflation de
16,7 % en 2007. Toutefois, en 2009, le taux d'inflation moyen annuel a atteint
46% en liaison avec la hausse des prix des produits alimentaires; ce taux
élevé a pénalisé la croissance. Au cour de cette
année le gouvernement a poursuivi l'exécution de l'ensemble des
mesures retenues dans le cadre du programme économique du gouvernement
(PEG).
En 2012, la Banque Centrale du Congo renseigne une inflation
de moindre ampleur comparativement à celle de 2011, soit une baisse de
6,2 points de pourcentage. En effet, le rythme de formation des prix
intérieurs s'est établi à 5,67 % contre 15,43 % en 2011.
L'inflation en RDC a poursuivi sa tendance baissière en 2014, en
s'établissant à 1,21 %, après 1,16 % en 2013 et 9,34 % en
2012.
Tableau N°5 : Résultat des
indicateurs
Indicateurs
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
IPC (Moyenne annuelle en %)
|
16,7
|
18
|
46,2
|
23,50
|
15,5
|
9,3
|
1,2
|
1,2
|
1,8
|
5,9
|
53,5
|
IPC (Fin de période en %)
|
9,7
|
27,6
|
53,4
|
9,8
|
15,4
|
5,7
|
1,1
|
1,3
|
1,6
|
25,0
|
46,8
|
Source : Banque Centrale du Congo, Rapport annuels 2007
à 2017
Ce tableau donne les indicateurs qui nous permettent de calculer
le taux d'inflation.
Figure N°7 : évolution
d'indice de prix à la consommation
Source : BCC, Commission des Etudes statistiques et des
comptes nationaux (CESCN).
Hormis les facteurs précités, les pressions sur les
prix intérieurs ont été également alimentées
par quelques facteurs ci-après :
- la situation sécuritaire dans l'espace Kasaï,
entrainant une forte hausse de prix des céréales, principalement
du riz et du maïs ;
- le renchérissement des produits
céréaliers importés ;
- les révisions à la hausse des prix du
carburant.
II.2. SECTEUR PUBLIC
Au cours de l'exercice 2017, la gestion des Finances Publiques
a été conduite dans un contexte marqué par une forte
dépréciation de la monnaie nationale et une
accélération de l'inflation accompagnée d'une
légère accélération de l'activité
économique. Cette situation a entraîné une baisse
réelle des recettes publiques comparativement à 2016, nonobstant
la hausse enregistrée en termes nominaux.
Dans le même registre, la promulgation tardive de la Loi
de Finances 2017 n'a pas permis au Gouvernement de mettre en oeuvre, dès
le début de l'année, les mesures d'accompagnement visant
notamment le relèvement des recettes publiques. Ainsi, le budget 2017,
promulgué en juin de la même année, a été
présenté en équilibre en recettes et dépenses d'un
import de 11.524,5 milliards de CDF, soit 24,0 % du PIB. Comparativement
à la Loi de Finances 2016, il s'est observé une progression de
72,1 %.
Pour ce qui est des revenus et dons, ils se sont
établis à 4.549,0 milliards de CDF contre 3.633,1 milliards une
année auparavant. Cette performance en nominal, qui tient notamment de
l'actualisation des taux (ajustés au taux de change) de certains droits,
taxes et redevances dus au Trésor, occulte une contreperformance en
termes réels.
S'agissant des dépenses publiques, elles ont atteint
4.499,3 milliards de CDF, dégageant un accroissement de 8,8 %
comparativement à 2016.
Cette progression se justifie notamment par l'accroissement de
la masse salariale des agents et fonctionnaires de l'Etat et des
dépenses de la Commission Electorale Nationale Indépendante
liées aux élections.
En conséquence, il s'est dégagé un
excédent de 49,7 milliards de CDF contre un déficit de 503,9
milliards, en 2016. Ce résultat se justifie principalement par les
mesures prises concomitamment, par le Gouvernement et la Banque Centrale,
principalement à partir du mois de juillet de l'exercice sous analyse
visant la stabilisation du cadre macroéconomique.
II.2.1. REVENUS ET DONS
En 2017, les revenus et dons se sont chiffrés à
4.549,0 milliards de CDF contre une programmation annuelle de 4.085,4
milliards. Comparativement aux recettes collectées en 2016 d'un montant
de 3.633,1 milliards de CDF, il y a une nette progression de 25,2 % en valeur
nominale. Cette situation s'explique notamment par l'actualisation des taux de
certains droits, taxes et redevances dus au Trésor.
En dépit de cet accroissement, il convient de noter que
le niveau des recettes mobilisées en 2017 en termes réels reste
bien inférieur à celui recouvré une année
auparavant. Pour ce qui est de leurs réalisations, il s'observe des
dépassements enregistrés dans toutes les rubriques. En effet, les
recettes collectées par les trois régies financières
à savoir la DGI, la DGDA et la DGRAD ont dépassé leurs
prévisions annuelles respectivement de 10,4 %, 5,8 % et de 21,2 %. Les
recettes provenant des « Pétroliers producteurs » ont
été exécutées à hauteur de 110,7 % alors que
celles localisées dans la rubrique « Dons et autres » ont
connu un dépassement remarquable de 314,9 % consécutif au
versement, au titre de différentes taxes, par une entreprise
minière au mois d'octobre de l'année sous analyse,
représentant 58,3 % de recettes annuelles de cette rubrique.
Tableau N°6 : Evolution comparée
des recettes du Trésor
Rubrique
|
Année
2016
|
Année 2017
|
Variation
|
Program.
|
Realisation
|
Exec
En %
|
Structure
En %
|
2007/2016
|
Douanes et accises (DGDA)
|
1400,0
|
1311,3
|
1386,4
|
105,7
|
30,9
|
-10
|
Impots direct et indirect (DGI)
|
1680,7
|
1993,2
|
2199,9
|
110,4
|
48,3
|
30,9
|
Recettes non fiscales (DGRAD)
|
420,2
|
585,3
|
709,4
|
121,1
|
15,6
|
68,8
|
Petroliers producteurs
|
81,2
|
183,5
|
203,1
|
110,7
|
4,5
|
150,1
|
Autres recettes
|
51,0
|
12,1
|
502,2
|
414,9
|
1,1
|
-16
|
RECETTES TOT. ET DONS
|
3633,1
|
4085,4
|
4549,0
|
111,3
|
100,0
|
25,2
|
Source : Banque Centrale du Congo, données
tirées du plan de trésorerie du secteur public.
Comparativement à leurs niveaux de recettes de 2016,
toutes les régies financières ont réalisé des
performances, à l'exception de la DGDA. En effet, pendant que les
recettes issues de la DGDA ont légèrement baissé de 1,0 %,
celles mobilisées par la DGI et la DGRAD ont augmenté de 30,9 %
et de 68,8 %. Il sied de signaler que l'augmentation substantielle de 150,1 %
de revenus provenant des « Pétroliers producteurs » est
consécutive notamment à la hausse du cours de pétrole sur
le marché mondial ainsi qu'à l'effet taux de change. Toutefois,
en termes réels, seuls la DGRAD et les « Pétroliers
producteurs » ont été performants alors que les recettes de
la DGI ont connu une régression.
Figure N°8 : Structure des recettes
publiques
Source : Banque Centrale du Congo, données
tirées du plan de trésorerie du secteur public.
S'agissant de la composition des ressources mobilisées,
au cours de l'année 2017, il y a lieu de noter que les recettes
publiques ont été constituées pour l'essentiel des
impôts directs et indirects encadrés par la DGI, soit 48,3 % du
total, suivies de la fiscalité douanière, représentant
30,5 % de l'ensemble de recettes.
Pour ce qui concerne les recettes non fiscales, leur part dans
le total a été de 15,6 % alors que les rubriques «
pétroliers producteurs » et « dons et autres recettes »
ont contribué respectivement à 4,5 % et 1,1 % dan l'ensemble des
recettes publiques.
II.2.2. DEPENSES DU TRESOR
La relative relance de l'activité économique
observée en 2017 n'a pas été relayée
significativement par une augmentation similaire des dépenses publiques.
Ce comportement a montré manifestement la volonté du Gouvernement
de contenir les déficits du Trésor public, facteur de
déstabilisation du cadre macroéconomique de l'économie
congolaise.
C'est ainsi que l'accroissement des dépenses publiques,
dans ces différentes rubriques, en termes nominaux, a occulté des
baisses parfois significatives, en termes réels.
En effet, en dépassement de 10,5 % de leur
programmation annuelle, les dépenses du Trésor public de
l'année sous étude ont atteint 4.499,6 milliards de CDF ; en
progression de 8,8 % par rapport à leur niveau de 2016.
La structure de ces dépenses, comme dans les
années antérieures, a été marquée par la
prépondérance des dépenses courantes. Ces dernières
ont représenté 81,5 % de l'enveloppe totale, en
dépassement de 10,9 % par rapport à leur prévision alors
que celles consacrées aux investissements n'ont représenté
que 5,1 % du total. Quant à la rubrique « Autres dépenses
», elle a représenté 13,4 % du total des dépenses. Il
sied de relever que 43,3 % de cette rubrique ont été
accordés à la Commission Electorale Nationale
Indépendante.
Tableau N°7: Evolution comparé des
dépenses du Trésor
RUBRIQUE
|
Année
|
Année 2017
|
Variation
|
2016
|
Program.
|
Réalisation
|
Exc. En %
|
Structure
En %
|
2017/2016
|
Dépenses Courantes
- Salaire
- Intérêts sur la dette
- Frais de
Fonctionnement
- Subvention
Dépenses en Capital
Autres Dépenses
- Elections
|
3543,7
1957,2
93,1
803,6
526,3
205,3
388,0
232
|
3307,4
2110,1
139,2
525,5
510,0
81,1
684,9
408,4
|
3668,4
2083,9
144,6
896,7
485,7
230,1
601,1
260,1
|
110,9
98,8
103,8
170,7
95,2
283,8
87,8
63,7
|
81,5
46,3
3,2
19,9
10,8
5,1
13,4
5,8
|
3,5
6,5
55,2
11,6
-7,7
12,1
54,9
11,8
|
DEPENSES TOT. (Amorti. Dette compris)
|
4, 137,0
|
4, 073,4
|
4499,6
|
110,5
|
100,0
|
8,8
|
Source : Banque Centrale du Congo, données tirées
du plan de trésorerie du secteur public.
En outre, il sied de noter que les rémunérations
ont représenté la part la plus importante des dépenses
courantes, soit 56,8 %, suivi des frais de fonctionnement des ministères
et des institutions politiques dont la part a été de 24,4 %, mais
en dépassement de 70,7 % rapportés à leur
prévision. Concernant les dépenses en capital, il convient de
signaler que près de 3/4 de celles-ci, soit 73,2 %, ont
été orientées vers les provinces. Par ailleurs, en
comparant l'évolution des dépenses d'une année à
l'autre et selon leur composition, il s'observe globalement des accroissements
en francs congolais courant. Les dépenses courantes ont progressé
de 3,5 %, portées par celles allouées à la
rémunération des agents et fonctionnaires de l'Etat, lesquelles
ont crû de 6,5 %, suite à l'ajustement à la hausse de
l'enveloppe salariale effectuée à partir du mois de novembre. Du
côté des dépenses en capital, il s'est observé un
accroissement de 12,1 %.
II.2.3. SOLDE DES OPERATIONS
FINANCIERES DE L'ETAT
L'exécution des opérations financières de
l'Etat de l'année sous analyse s'est clôturée par un
excédent de 49,4 milliards de CDF alors qu'un déficit de 503,9
milliards de CDF a été enregistré en 2016.
Cette situation résulte de l'effort de mobilisation des
recettes dans l'échéance fiscale du mois de juillet suivi des
politiques conjoncturelles concertées mises en oeuvre par le
Gouvernement et la Banque Centrale tout au long du second semestre 2017.
Toutefois, cette situation ne devrait pas occulter les déficits infra
mensuels réalisés au cours des sept premiers mois et qui ont
contribué à perturber le cadre macroéconomique durant la
période.
TABLEAU N°8 : Solde comparé des
opérations financières de l'Etat entre 2016 à
2017
|
Année
|
Année 2017
|
Variation 2017
|
rubrique
|
2016
|
Progr
|
Realis
|
Exéc. En %
|
Total revenus et dons
|
36 33,1
|
4085,4
|
4549,0
|
111,3
|
25,2
|
Total depense(Amort .Dette)
|
4137,0
|
4073,4
|
4499,6
|
110,5
|
8,8
|
Solde
|
-503,9
|
12,0
|
49,4
|
413,1
|
109,3
|
Source : Banque Centrale du Congo,
données tirées du plan de trésorerie du secteur public
II.3. SECTEUR EXTERIEUR
II.3.1. COMPORTEMENT DU MARCHE
DE CHANGE
A fin décembre 2008, les taux des changes se sont
situés à 606,89 CDF et 621,67 CDF le dollar américain
respectivement à l'indicatif et au parallèle en moyenne venant de
500,67 CDF et 507,97 CDF à fin décembre 2007.
En effet, le taux de change s'est établi à
912,07 CDF le dollar à l'indicatif et 925,10 CDF au parallèle
à fin décembre 2010 contre respectivement 904,31 CDF et 911,20
CDF à la période correspondante de l'année
précédente.
En 2017, la politique de change a été
menée dans un contexte économique marqué par le
relèvement des cours des matières premières sur le
marché international. Toutefois, les pressions observées en 2016
se sont poursuivies en 2017. Ainsi, il a été enregistré
des taux de dépréciation de 23,6 % et 21,7 % respectivement
à l'indicatif et au parallèle, contre des niveaux de 23,7 % et
25,8 % une année auparavant.
Le marché de change est resté sous une forte
pression durant tout le trimestre suite à l'insuffisance de l'offre des
devises.
Le marché des changes a renseigné, d'un mois
à l'autre, une relative stabilité dans ses deux compartiments. En
effet, le taux de change s'est situé à 1.592,19 CDF pour 1 USD et
1.615,53 CDF respectivement à l'interbancaire et au parallèle,
dégageant, des dépréciations mensuelles respectives de
0,37 et 0,51 %.
Toutefois, l'évolution du cours de change, au cours de
l'année 2017 a révélé deux phases :
- la première, de fin décembre 2016 à
juillet 2017, marquée par une dépréciation moyenne
mensuelle de 3,5 % contre une dépréciation de 1,0 % à la
période correspondante de 2016. Cette évolution est
expliquée par les anticipations des agents économiques et les
déficits publics réalisés au premier semestre ;
- la seconde, de fin juillet à fin décembre
2017, caractérisée par une dépréciation moyenne
mensuelle de 0,3 % contre une dépréciation de 3,9 % à la
même période de 2016. Cette décélération
s'explique par les mesures prises par le Gouvernement et la Banque Centrale,
visant à réduire l'expansion de la liquidité bancaire
à travers la baisse du déficit public.
Tableau N°9 : Evolution de la
dépréciation de la monnaie nationale 2007 à
2017
(Taux de change)
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
Indicatif
|
500,67
|
606,89
|
904,31
|
912,07
|
898,12
|
914,99
|
926,43
|
925,51
|
927,51
|
1201,13
|
1592,19
|
parallèle
|
507,97
|
621,67
|
911,20
|
925,10
|
899,21
|
927,18
|
937,70
|
931,73
|
933,61
|
1250,13
|
1615,53
|
Source : banque centrale du Congo, bulletin mensuel
d'informations statistiques 2018
Figure N°9 : Evolution de la
dépréciation de la monnaie nationale 2007 à
2017
Source : banque centrale du Congo, bulletin mensuel
d'informations statistiques 2018
Il ressort de ce graphique qu'au courant de la décennie
allant de 2007 à 2017, la monnaie nationale a connu une forte
dépréciation
II.3.2. NIVEAU DES RESERVES DE
CHANGE
Profitant de l'amélioration des transactions de la
balance des paiements, L'exécution du budget en devises au 31
décembre 2017 a affiché un excèdent mensuel de 48,83
millions de USD. En cumul annuel, il s'observe une augmentation nette des
devises de 13,26 millions de USD, portant les réserves internationales
à 858,70 millions de USD, correspondant à 3,77 semaines
d'importations de biens et services sur ressources propres.
Cet excédent a résulté des recettes
mobilisées de 879,7 millions de USD, impulsées par les
opérations de change, dont les recettes minières de 506,1
millions de USD, ainsi que des dépenses de 866,4 millions de USD
tirées principalement par les dépenses du Trésor.
Figure N°10 : Evolution des
réserves de change de 2007 à 2017
Source : Banque Centrale du Congo , Rapports politiques
2007-2017
II.3.3. BALANCE DE PAIEMENT
La balance des paiements 2017, estimée sur base des
données à fin septembre, a enregistré un faible
déficit, comparativement à l'année
précédente, suite à des améliorations au niveau de
ses deux composantes, dans un contexte de reprise des cours des matières
premières sur le marché international. Ainsi, il a
été noté un déficit de 31,5 millions de USD, soit
0,1 % du PIB contre celui de 501,4 millions soit 1,4 % du PIB en 2016. Cette
situation a induit une consommation des avoirs extérieurs nets de la
République.
Tableau n°10 : Evolution de la
balance de paiement
|
2016
|
2017
|
Variation valeur en %
|
|
Valeur(p)
|
% du PIB
|
Valeur(e)
|
% du PIB
|
Balance des biens
Balance des services
Balance des revenus
Balance des transfert courants
Compte courant
Compte de capital et operations financieres
Erreurs et omission
|
-228,5
-1685,0
-743,8
1323,2
-13341
897,5
-64,7
|
-0,6
-4,5
-2,0
3,6
-3,6
2,4
-0,2
|
364,2
-1426,2
-1097,7
975,5
-1183,3
1697,1
-545,3
|
1,0
-3,8
-2,9
2,6
-3,1
4,5
-1,4
|
-259,3
-15,4
47,6
-26,2
-11,3
89,1
742,6
|
Solde global
|
-501,4
|
-1,4
|
-31,5
|
-0,1
|
-93,7
|
Source : Banque Centrale du Congo, Rapport politique
2017
II.3.3.1. COMPTE
COURANT
En 2017, le compte courant, bien que demeurant
déficitaire, s'est amélioré comparativement à 2016.
En effet, son déficit est passé de 3,6 % du PIB à 3,1 %
suite à l'amélioration des soldes du compte des biens et
services.
II.3.3.2. COMPTE DES
BIENS
La reprise des cours des matières premières sur
le marché international, notamment ceux du cuivre et du cobalt, au
second semestre, et la reprise de la production d'une grande entreprise
minière ont permis d'améliorer sensiblement la balance des biens
en 2017. En effet, le solde annuel de ce compte est passé d'un
déficit de 0,6 % du PIB, une année plus tôt, à un
excédent de 1,0 % du PIB. Ce résultat découle des
exportations des biens de 11.139,0 millions de USD et des importations de
10.774,8 millions. Ces valeurs représentent des accroissements
respectifs de 11,6 % et 5,6 % comparativement à l'année
précédente.
II.3.3.3. COMPTE DES
SERVICES
Le déficit de la balance des services, qui s'est
fixé à 3,8 % du PIB en 2017, s'est amélioré
comparativement à 2016 où il représentait 4,5 % du PIB. Ce
solde reste tiré principalement par les évolutions des charges de
transport et d'assurance.
II.3.3.4. COMPTE DES
REVENUS
Le déficit du compte des revenus s'est
détérioré, passant de 1,0 % du PIB en 2016 à 1,9 %
en 2017. Cette situation découle de la hausse des revenus des
investissements versés au reste du monde, faisant suite à la
hausse des investissements des étrangers en RDC.
II.3.3.5. COMPTE DES
TRANSFERTS COURANTS
L'excédent du compte des transferts courants s'est
contracté en 2017. En effet, il s'est fixé à 2,6 % du PIB
venant de 3,6 % du PIB une année auparavant. Cette évolution est
expliquée notamment par le repli de l'enveloppe internationale
consacrée à l'aide publique au développement en faveur de
la RDC.
II.3.3.6. COMPTE CAPITAL ET
OPERATIONS FINANCIERES
Le compte de capital et des opérations
financières a affiché un solde excédentaire de 4,5 % du
PIB en 2017 contre 2,4 % du PIB observé en 2016. Cette évolution
tient essentiellement des transferts des capitaux reçus au titre des
préfinancements des exportations et de ceux liés à la
reprise de la production d'une grande entreprise minière, incités
par la reprise des cours des matières premières sur le
marché international.
II.4. SECTEUR MONETAIRE
L'année 2017 a été marquée par une
forte accélération de l'inflation et de la
dépréciation de la monnaie nationale, consécutivement aux
chocs externe, dû au comportement des cours des matières
premières sur le marché international, et interne,
résultant des injections de la liquidité induites par le
déficit des opérations financières de l'Etat.
En conséquence, La conduite de la politique
monétaire au cours de l'année 2017 a été
orientée dans le sens du durcissement de son dispositif dans un contexte
des pressions sur le marché de change induites par les anticipations des
agents économiques dues aux incertitudes intérieures et aux
effets décalés du déficit de la balance des paiements
observé en 2016.
La Banque Centrale a procédé à la hausse
de son principal taux directeur tout comme à la majoration des
coefficients de réserve obligatoire sur les dépôts en
devises. Ce durcissement de la politique monétaire a été
justifié par l'accélération de l'inflation induite par la
dépréciation du franc congolais, dans le contexte d'une
économie fortement dollarisée.
II.4.1. POLITIQUE MONETAIRE ET
COMPORTEMENT DU TAUX DIRECTEUR
Dans un contexte marqué par des fortes tensions
inflationnistes, la Banque Centrale du Congo a mené au cours des neufs
premiers mois de l'année 2017 une politique monétaire très
restrictive, via la hausse sensible de ses principaux instruments de politique
monétaire.
Le taux directeur de la BCC est passé de 7% à
14% en janvier et 14 à 20% en juin, et est resté à ce
niveau jusqu'à fin septembre 2017, Ces modifications sont intervenues
dans un contexte d'accélération de l'inflation, induite notamment
par la dépréciation de la monnaie nationale,
consécutivement aux injections de la liquidité résultant
des déficits du Trésor. Mais en dépit de cette importante
hausse, son impact sur la régulation de la liquidité et sur les
taux débiteurs des banques commerciales est demeuré très
négligeable. Le coefficient de réserve a augmenté de 10
à 13% et de 9 à 12% pour les dépôts à vue et
à terme en monnaies étrangères, et diminué de 3 %
à 2% et de 2% à 0% pour les dépôts à vue et
à terme en monnaie nationale sur la période, permettant ainsi la
stérilisation de près de 40 milliards de CDF sur un flux
programmé de 31,91 milliards de CDF. L'évolution divergente et
discriminée du coefficient de réserve suivant le type de monnaie
était motivée par la volonté des autorités
monétaires à dédollariser l'économie et à
ponctionner des liquidités oisives des banques.
Figure N°11 : Evolution sur le taux
directeur de la BCC
Source : Banque Centrale du Congo, Rapport annuels
2007-2017.
II.4.2. OPERATIONS SUR LES BONS
DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO
L'objectif du dernier réajustement visait notamment
l'amélioration de l'attractivité du Bon BCC. Les taux des Bons
BCC sont passés de 4,2% à 20% (maturité 7 jours) et de
3,7% à 14% (maturité 14 jours) sur la période, mais leur
effet sur la régulation de la liquidité est resté
très insignifiant. Son encours sur les neufs premiers mois de
l'année n'a pas excédé 5 milliards de FC. Quant aux Bons
BCC de maturité de 84 jrs, ils ont été inactifs sur la
période suite aux incertitudes intérieures et aux anticipations
défavorables des agents économiques sur le taux de change et
l'inflation (le rendement des Bons BCC longue maturité étant
faible par rapport aux gains espérés sur le marché de
change). Ainsi, en dépit de la hausse sensible de ses principaux
instruments, la politique monétaire de la BCC a été
très inefficace sur ces neufs premiers mois de l'année.
En dehors de la base monétaire (objectif
opératoire de la politique monétaire), dont la variation a
été contenue à 6,2 % sur la période contre une
cible de 7,7 %, tous les autres objectifs de la politique monétaire
n'ont pas été atteints. L'inflation (objectif ultime de la
politique monétaire) s'est établie à 48,3 %
en glissement annuel contre une cible de 7,0 %, et la masse
monétaire (objectif intermédiaire de la politique
monétaire) a connu une augmentation de 5,4 % contre une cible attendue
de 0,09 %.
II.4.3. EVOLUTION DES AGREGATS
MONETAIRES
A fin décembre 2017, la masse monétaire a
augmenté de 212,46 milliards de CDF soit 0,4% par rapport à
l'année précédente. Cette hausse est explique par un
accroissement à la fois des avoirs intérieurs nets et des avoirs
extérieurs nets respectivement de 188,89 milliards et de 23,56 milliards
de CDF. Au niveau des composantes, cette progression est attribuée
essentiellement à la monnaie (M1) à travers la circulation
fiduciaire.
D'un mois à l'autre, l'offre de la monnaie centrale a
augmenté de 74,58 milliards de CDF. Cet accroissement s'explique par une
hausse des avoirs intérieurs nets de 94,58 milliards de CDF,
contrebalancée par une régression des avoirs extérieurs
nets à hauteur de 20,00 milliards de CDF. Au niveau des composantes,
l'augmentation mensuelle de la base monétaire s'est située au
niveau de la circulation fiduciaire avec une hausse de 98,48 milliards alors
que les comptes courants des banques ont baissé de 17,31 milliards de
CDF.
CHAPITRE III. ANALYSE
EMPIRIQUE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES A TRAVERS LE MODELE DE REGRESSION
LINEAIRE MULTIPLE
Dans ce troisième chapitre de notre travail, sera
question d'une analyse empirique et la vérification des
hypothèses que nous avons émises au début de notre travail
à partir du modèle de régression linéaire
multiple.
Ainsi, afin de mieux appréhender un aspect
d'actualité de l'économie congolaise, touchant au débat
sur le taux de change et l'inflation. Nous nous sommes intéressés
à étudier l'impact de taux de change de la RDC sur
l'inflation.
Pour être plus explicite nous avons choisi de voir
l'impact direct entre le taux de change et l'inflation conformément a
l'objectif que nous nous sommes assigné dans le présent travail,
voila pourquoi nous avons limité le choix a deux variables qui sont
repris ci-dessous.
Pour atteindre cet objectif, une démarche simple sera
adoptée celle-ci est dite opérationnalisée a l'aide du
modèle de régression linéaire multiple. Ladite analyse ne
porte que sur les données publiées par la Banque Centrale du
Congo. La période retenu est de 2007 à 2017 pour étayer
notre jugement.
Ce chapitre est organisé autour des trois sections,
nous allons présenter le modèle de régression
linéaire multiple; la deuxième section, nous permettra d'analyser
statistiquement des données publiées ; a la troisième
section, nous allons présenter et évaluer les résultats
obtenus du modelé.
III.1. PRESENTATION DU
MODELE DE REGRESSION LINEAIRE MULTIPLE
On parle de modèle de régression simple car le
modèle ne comporte qu'une seule variable explicative qui est
Xt. Lorsque le modèle comporte plusieurs variables
explicatives, on parlera de modèle de régression multiple.
Le modèle de régression multiple est une
généralisation du modèle de régression simple. On
cherche à estimer les coefficients a1 et a0 de
cette droite dans le but de reproduire le phénomène
observé.17(*)
Le modèle à estimer s'écrit :
Yt = a1x1 +
a0+?t (le modèle régression
linéaire simple)
Yt =a0+ a1x1t +
a2x2t+...+ak-1 x (k-1) +?t
(le modèle régression linéaire multiple)
Pour t=1,2,..., T
Démonstration de t
On a et = Yt - ?t = et
= Yt - a1x1 -a0
En sommant les et , on obtient t= Yt - a1x1 -a0)= y1- a1 xt
Y1=a0+ a1x11+
a2x21+...+ak-1 x(k-1)1+?1
Y2=a0+ a1x12+
a2x22+...+ak-1
x(k-1)2+?2
YT=a0+ a1x1T+
a2x2T+...+ak-1 x(k-1)T+?T
Pour alléger cette écriture, on va écrire ce
système d'équations sous forme matricielle :
Y(T,1)=
X(T,K)a(K,1)+?(T,1)
Ou on a
Y1
1 X11
X12 ... x (k-1) 1 a0
?1
Avec Yt = y ,X= 1 X12
X22 ... x (k-1) 2 , a = a1 et ?=
?2
.
. . . . . . . . . . . . . . . .
YT 1
X1T X2T ... x (k-1)T
ak-1 ?T
III.2. ANALYSE EMPIRIQUE
DES DONNEES DES STATISTIQUE
Notre analyse vise à monter l'influence du taux de
change sur l'inflation en République Démocratique du Congo.
Plusieurs modèles économétriques sont utilisés dans
la littérature pour capter la relation entre le taux de change et
l'inflation. Dans le cadre de notre travail, nous spécifions un
modèle économétrique de régression multiple en
prenant en compte l'influence d'une variable de contrôle, à
savoir, le prix du pétrole sur le marché international. Nous
avons jugé pertinent de retenir un nombre réduit des variables
explicatives afin d'éviter certains problèmes de
multicolinéarité et de perte de degré de liberté,
étant donné que notre échantillon est relativement petit.
D'où la masse monétaire et le PIB ont été
écartés de notre modèle. Notre modèle peut dans ce
cas s'écrire comme suit :
Où :
Représente l'indice général des prix à la
consommation (base 100 en 2010) à la période t ;
Représente le taux de change parallèle à la
période t ;
Représente le prix du pétrole sur le marché
international à la période t. Etant donné que
l'économie congolaise est ouverte au reste du monde, nous supposons que
l'environnement international peut avoir une influence considérable sur
le niveau général des prix pratiqués sur le marché
intérieur.
Les données relatives à l'IPC et au prix du
pétrole sur le marché international proviennent de la base des
données de la Banque Mondiale. Celles relatives au taux de change
proviennent de la Banque Centrale du Congo. Toutes les variables retenues dans
le cadre de notre étude couvrent la période 2007-2017.
L'équation (1) est souvent exprimée sous forme
logarithmique pour capter les effets multiplicatifs dans les niveaux des
variables. Cela permet également de pallier aux problèmes des
unités de mesure des variables et de non linéarité de
certaines variables. De plus, les élasticités estimées
sont obtenues sous la forme des coefficients de l'équation
suivante :
Où représentent des élasticités et le terme d'erreur.
III.2.1. ANALYSE STATISTIQUE
DES DONNEES
III.2.1.1. ANALYSE DES
CARACTERISTIQUES STATISTIQUES DES SERIES
Tableau N°11 :
caractéristiques statistiques des séries
|
LNIPC
|
LNTXCHANGE
|
LNPP
|
Moyenne
|
4.726084
|
6.816271
|
4.308579
|
Médiane
|
4.840479
|
6.832148
|
4.348728
|
Maximum
|
4.924206
|
7.387418
|
4.695468
|
Minimum
|
4.349374
|
6.230285
|
3.705737
|
Ecart-type
|
0.193620
|
0.303041
|
0.351976
|
Skewness
|
-0.734767
|
-0.151662
|
-0.382105
|
Kurtosis
|
2.143602
|
3.337072
|
1.734425
|
Jarque-Bera
|
1.325935
|
0.094244
|
1.001778
|
P-value
|
0.515320
|
0.953971
|
0.605992
|
Source : Nos calculs à l'aide du logiciel E-views
7.
Le test de normalité de Jarque-Bera sur les variables
transformées en logarithme révèle que ces dernières
sont toutes normalement distribuées car les probabilités
critiques sont supérieures au seuil de significativité de 5%,
soit 0.05 pour 1.
III.2.2. STATIONNARITE DES
VARIABLES
La modélisation des séries temporelles
nécessite que ces dernières soient stationnaires. Autrement dit,
la série ne doit comporter ni tendance, ni cycle et ni
saisonnalité. Cette notion de stationnarité représente un
point crucial dans l'économétrie des séries temporelles,
où l'estimation des séries non stationnaires conduit à des
régressions fallacieuses ou illusoires. Pour éviter ces
estimations fallacieuses, les économètres procèdent
à la stationnarisation des séries chronologiques.Nous avons donc
effectué de test de racine unitaire de Dickey Fuller Augmenté
(ADF) sur chacune des variables en logarithme.
Une série temporelle est dite stationnaire au sens
faible si ses propriétés statistiques, à savoir
l'espérance mathématique, la variance et l'auto-covariance, ne
varient pas dans le temps. Il est à noter que la variance doit
être finie. Si l'une de ces conditions n'est pas remplie, on parle alors
de non stationnarité. Une série temporelle non stationnaire peut
alors de ce fait, soit du type DS, soit du type TS.
Un processus TS (Trend Stationary) représente
une non-stationnarité de type déterministe. En d'autres termes,
la série comporte une tendance qui est significative. Dans ce type de
modélisation, l'effet produit par un choc (ou par plusieurs chocs
aléatoires) à un instant t est transitoire.Le
modèle étant déterministe, la chronique retrouve son
mouvement delong terme qui est ici la droite de tendance.
Un processus DS (Differency Stationary) est dit des
processus non stationnairesaléatoires. Ces derniers sont des processus
que l'on peut rendre stationnaires par l'utilisationd'un filtre aux
différences. Dans les processus de type DS, un choc à un instant
donné se répercute à l'infini sur les valeurs futures de
la série ; l'effet du choc est donc permanent etva en
décroissant.
Pour savoir si une série temporelle est stationnaire ou
pas, il existe plusieurs tests. Mais dans le cadre de ce travail pratique, nous
allons appliquer seulement le test de Dickey Fuller augmenté. Ce test
s'effectue suivant 3 modèles, à savoir :
- Modèle 1 : Modèle sans la constante, ni
la tendance ;
- Modèle 2 : Modèle avec la
constante ;
- Modèle 3 : Modèle avec la constante et la
tendance.
Dans la procédure du test, l'on commence toujours par
le modèle 3.
L'hypothèse nulle de ce test est que la série
comporte une racine unitaire, c'est-à-dire que la série est non
stationnaire. Et l'hypothèse alternative est que la série ne
comporte pas une racine unitaire, c'est-à-dire que la série est
stationnaire. Au seuil de significativité choisi, l'on rejette
l'hypothèse nulle si la statistique du test de Dickey Fuller est
strictement supérieure à la valeur critique de Mackinnon. Il est
à noter que dans le cadre de notre étude, le nombre des lags dans
le test ADF est choisi en minimisant le SIC (Schwarz Information Criterion).
Les résultats du test ADF sur les variables de notre
analyse montrent que lesvariables et sont intégrées d'ordre 1 (c'est-à-dire
stationnaires en différence première), alors que la variable est stationnaire en niveau sur la période 2007-2017. De ce fait,
l'équation (2) devient :
Dans le modèle (3) toutes les variables incluses sont
stationnaires. La différence première de la variable notée représente le taux d'inflation. Celle du prix du pétrole
traduit le taux de croissance du prix du pétrole sur le marché
international.
III.2.3. ESTIMATION
ECONOMETRIQUE
Les résultats de l'estimation du modèle (3) se
présentent dans le tableau ci-après. Nous avons fait recours
à la matrice des variances covariances de Newey-West robuste à
l'hétéroscédasticité et à
l'autocorrélation des résidus.
Dependent Variable: DLOG(IPC)
|
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 09/04/18 Time: 11:24
|
|
|
Sample (adjusted): 2008 2017
|
|
|
Included observations: 10 after adjustments
|
|
HAC standard errors & covariance (Bartlett kernel, Newey-West
fixed
|
bandwidth =
3.0000)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.882364
|
0.127647
|
6.912533
|
0.0002
|
LOG(TXCHANGE)
|
-0.119531
|
0.018201
|
-6.567136
|
0.0003
|
DLOG(PP)
|
0.109004
|
0.017604
|
6.191857
|
0.0004
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.721444
|
Mean dependent var
|
0.057483
|
Adjusted R-squared
|
0.641857
|
S.D. dependent var
|
0.056431
|
S.E. of regression
|
0.033771
|
Akaike info criterion
|
-3.695091
|
Sum squared resid
|
0.007983
|
Schwarz criterion
|
-3.604315
|
Log likelihood
|
21.47545
|
Hannan-Quinn criter.
|
-3.794671
|
F-statistic
|
9.064817
|
Durbin-Watson stat
|
1.834813
|
Prob(F-statistic)
|
0.011408
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Nos calculs à l'aide du logiciel
E-Views
L'analyse des résidus montre que ces derniers sont
normalement distribués, car la probabilité critique
associée au test de Jarque-Bera est supérieure au seuil de
significativité de 5%, soit 0.05 pour 1. Ceci nous permet de faire de
l'inférence statistique.
Figure N°12 : tests de
stabilité des Paramètres de CUSUM
Source : Nos calculs à l'aide du logiciel E-views
7.
Les tests de stabilité des paramètres de CUSUM
pour la stabilité structurelle et CUSUM carré pour la
stabilité conjoncturelle révèlent que les
paramètres de notre modèle sont stables sur l'ensemble de
l'échantillon.
Figure N°13 :Test Stabilité
structurelle
Source : Nos calculs à l'aide du logiciel E-views
7.
Au vu de l'allure de l'évolution de taux de change
était très fluctuante pendant la période retenue, ce
graphique présente une tendance à la hausse. En d'autre terme,
nous remarquons que cette séries est non stationnaire.
Figure N°13 :Test Stabilité
conjoncturel
Source : Nos calculs à l'aide du logiciel E-views
7
III.3. INTERPRETATION DES
RESULTATS
Les résultats de notre analyse révèlent
les paramètres de notre modèle sont tous significatifs au seuil
de 5%. En d'autres termes, les deux variables incluses dans notre
modèle, à savoir, le taux de change et le prix du pétrole
sur le marché international exercent une influence significative sur le
taux d'inflation en RDC.
Le coefficient de détermination et le coefficient de
détermination ajusté sont respectivement de 72% et 64%, ce qui
montre que notre modèle de régression est bien ajusté. La
probabilité critique associée test de significativité
globale de Fisher est strictement inférieure au seuil de
significativité de 5%, ce qui montre que notre modèle de
régression est globalement bon. Les tests de stabilité
structurelle et de stabilité conjoncturelle montrent que les
paramètres de notre modèle de régression sont stables sur
l'ensemble de l'échantillon.
Le taux de change influence
négativement le niveau général des prix, alors que le prix
du pétrole sur le marché international influence positivement le
niveau général des prix en RDC. Une augmentation du taux de
change, c'est-à-dire une dépréciation du franc congolais
face au dollar américain entraine une baisse du niveau
général des prix ; et une baisse du taux de change provoque
une hausse du niveau général des prix. Par contre, une
augmentation du prix du pétrole sur le marché international
entraine également une augmentation du niveau général des
prix en RDC ; et une baisse du prix du pétrole sur le marché
international provoque aussi une baisse du niveau général des
prix en RDC.
CONCLUSION
La présente Etude a porté sur l'impact du taux
de change sur l'inflation en RDC, pour y parvenir nous avons utilisé
l'hypothèse a travers le modèle linéaire de
régression multiple, elle a été basée sur une
période allant de 2007 à 2017.
Notre question de recherche était de savoir s'il existe
une relation de causalité entre le taux de change et l'inflation en RDC
dans la période sous examen et aussi quelles sont les implications de
cette causalité sur la situation économique du pays pendant au
cours cette même période relativement stable. En
considération de cette question de recherche, nous avons émis
l'hypothèse selon laquelle « il existerait une relation entre
le taux de change et le taux d'inflation qui aurait des implications sur les
équilibres financiers, la production, la liquidité des devises et
la masse monétaire du pays ».
La méthodologie utilisée est la méthode
descriptive combinée avec la technique documentaire et la technique
économétrique. Pour y arriver, nous avons suivi le cheminement
suivant :
- Le premier chapitre portera sur a revue de la
littérature ;
- Le deuxième chapitre parlera de l'évolution de
l'économie congolaise ;
- Le troisième chapitre présente l'analyse
empirique et vérification des hypothèses à travers le
modèle de régression linéaire multiple.
A l'issue de nos investigations, nous avons abouti aux
résultats selon lesquels l'existence d'une relation positive et
significative entre le taux de change et l'inflation. En effet, une hausse
d'une unité de taux de change sur l'indice de prix à la
consommation entrainera une augmentation de 0,078054 de l'indice de prix
à la consommation donc le taux de change a une influence positive et
significative sur la période sous analyse.
Statistiquement, la variable taux de change utilisé
dans ce modèle est significatif. Ce qui signifie que la variable de
l'année passée peut expliquer la variable de l'année
présente.
Les résultats de notre analyse révèlent
que les paramètres de notre modèle sont tous significatifs au
seuil de 5%. En d'autres termes, les deux variables incluses dans notre
modèle, à savoir, le taux de change et le prix du pétrole
sur le marché international exercent une influence significative sur le
taux d'inflation en RDC.
Le coefficient de détermination est respectivement
ajusté de 72% et 64%, ce qui montre que notre modèle de
régression est bien ajusté. La probabilité critique
associée au test significativité globale de Fisher est
strictement inférieure au seuil de significativité de 5%, ce qui
montre que notre modèle de régression est globalement bon. Les
tests de stabilité structurelle et de stabilité conjoncturelle
montrent que les paramètres de notre modèle de régression
sont stables sur l'ensemble.
Le taux de change influence négativement le niveau
général des prix, alors que le prix du pétrole sur le
marché international influence positivement le niveau
général des prix en RDC. Une augmentation du taux de change,
c'est-à-dire une dépréciation du franc congolais face au
dollar américain entraine une baisse du niveau général des
prix ; et une baisse du taux de change provoque une hausse du niveau
général des prix. Par contre, une augmentation du prix du
pétrole sur le marché international entraine également une
augmentation du niveau général des prix en RDC ; et une
baisse du prix du pétrole sur le marché international provoque
aussi une baisse du niveau général des prix en RDC.
A notre avis, ce travail peut servir d'instrument pratique
pour guider tant les autorités politique que le gouvernement congolais.
D'une manière générale, il revient à ces
autorités de fournir des efforts considérables pour ne plus avoir
une économie qui soit extravertie comme nous le connaissons depuis la
nuit des temps. Car nul ne sans le savoir que l'économie congolaise est
une économie faisant partie de celle tournée beaucoup plus vers
l'extérieur en d'autre termes une économie dont la part des
importations est prépondérante sur celle des exportations, ce qui
signifie qu'il y a beaucoup plus de sortie des fonds que d'entrée et
l'état des choses ne contribue pas à la valorisation de la
monnaie nationale face aux devises étrangères dont on en sert
pour faire face aux importations.
D'une manière particulière, nous
suggérons aux autorités monétaires politiques ainsi que le
gouvernement congolais ce qui suit :
- Multiplier les efforts sur la relance de l'économie
au travers notamment le secteur agricole.
- De continuer à veiller à l'amélioration
du climat des affaires, ceci en vue de favoriser l'accroissement des
investissements qui contribueront surement à l'appréciation de la
monnaie nationale sur le marché de change et par ricochet à la
baisse du taux d'inflation.
- Renforcé la décision lancé il y a peu
sur la nouvelle réglementation de change, qui regorge des mesures visant
à valoriser la monnaie nationale en vue de réussir le projet de
dé dollarisation de l'économie sur lequel s'est lancé le
gouvernement et la Banque Centrale.
Avant de terminer cette conclusion, nous voudrions souligner
ici que nous n'avons nullement la prétention d'avoir vidé tous
les aspects des questions liées à notre problématique.
Limitée dans le temps, l'espace et l'étendue des matières
y abordées, la présente étude qui se veut exploratoire
laisse la porte grandement ouverte pour d'autres recherches pouvant la
répliquer ou élargir. Aussi invitons-nous toutes personnes
intéressées à s'y investir.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
0. Arnold HEERTJE, Patrice PIERETTE, Philipe BARTHELEMY,
Principe d'économie politique, Bruxelles, De Boeck 4eme
éd., 2003 ;
1. BENASSY A.Q, COEURE B, JACQUET P. et PISANI-FERRY J.,
Politique économique, Bruxelles, De Boeck Université,
1ere éd., 2004 ;
2. BETTONE A., CAZORLA A., DOLLO C. et DRAL A.M, Dictionnaire
des sciences économique, Paris, Armand Colin, 2001 ;
3. BONCOEUR J. et THOUEMENT H, Histoires économiques
de Walras aux contemporains, Paris, Nathan, 2emeéd.,
2000 ;
4. BOURBONNAIS, Econométrie, 7eme
éd, Paris, DUNOD, 2009;
5. BRAMOUILLE G. et AUGEY D, Economie monétaire,
Paris, Dalloz, 1978;
6. CAPUL J.K et GARNIER O, Dictionnaire d'économie et
des sciences sociales, Paris, Hatier, 2005 ;
7. Doucoure F.B, Méthodes
économétriques, 5emeéd., Dakar, 2008,
p339.
8. HAL R.V, Introduction à la
microéconomie, Bruxelles, De Boeck, 1992 ;
9. F.KABUYA KALALA et MATATA MPONYO, l'espace
monétaires Kasaiens : crise de légitimité et de
souveraineté monétaire en période d'hyperinflation au
Congo (1993 - 1997), harmattan, paris 1999 ;
10. KINTAMBU M.E.G, Principes d'économétrie,
3emeéd, 2004 ;
11. KRUGMAN P.R et OBTSFELDM M., Economie internationale,
Bruxelles, De Boeck, 1eréd., 1992 ;
12. L. DOHNI et C. HAINAUT, Les taux de change, De Boeck,
Bruxelles, 2004, p.14 ;
13. MABI M., La monnaie dans l'économie, Kinshasa,
éd. CEDI, 2001 ;
14. NATHIS J, Monnaie et banques en Afrique francophone,
Vonces, EDICEF, 1992 ;
15. NSHUE MBO M.A, Macroéconomie, Théories et
exercice résolus, éd. EDUP, UPC, Kinshasa, 2007 ;
16. SAMUELSON P. et NORDHAUS D.W., Macroéconomique,
Paris, éd. D'organisation, 14emeéd. 1995 ;
17. SUMATA C., L'économie parallèle de la RDC,
Taux de change et dynamique de l'hyperinflation au Congo, Harmattan,
2001.
II. AUTRES DOCUMENTS
1. BRUNO M, L'inflation freine-t-elle vraiment la
croissance ?, in Finance & Développement, septembre
1995 ;
2. BOSONGO BOFEKI., Cours d'économétrie L1,
UPC, année académique, 2016 ;
3. HAMANN J.A. et PRATI A, Vaincre l'inflation, in Finance
& développement, juin 2003 ;
4. KABAMBA N., Economie monétaire internationale,
Cours de licence, UNIKIN, Campus de Kinshasa, 2003 ;
5. LECKUCQ H., L'inflation, cause ou conséquence des
mutations structurelles dans une économie sous
développées, in cahiers économiques et sociaux,
n°2, octobre 1964 ;
6. LUKUSA D.B, Cours d'économie politique1, UPC,
année académique 2009-2010 ;
7. MALINGUMU S.C, Incidence de la persistance de
l'hyperinflation de comportement patrimonial des agents économiques du
Congo Kinshasa, in cahiers congolais de sociologie anthropologie
n°12-13, Université de Kinshasa, Mars 2006 ;
8. NGONGA N.V., Essai d'identification des cycles
économiques, Cours de licence, UNIKIN, Campus de Kinshasa,
2007 ;
9. RYLAND.T.B., Prix et politique anti-inflationnistes, in
cahiers économiques et sociaux, n°2, juin1970 ;
10. SASSE Kembe et LUNGELA Ndiangani,
« volatilité de taux de change et dynamique inflationniste en
RDC » in lettre de l'ires, N°. S25 - 26/2004,
Université de Kinshasa octobre 2004 ;
11. SINGOSAKU, flexibilité du taux de change et
rigidité relative des prix, in notes de conjoncture N°15,
Kinshasa, juillet 1994.
III. BULLETINS ET RAPPORTS ANNUELS
1. BCC, condenses statistiques de 2007 à 2017 ;
2. BCC, Evolution économiques et financières, de
2001 à 2013 ;
3. BCC, rapport politique de 2017 ;
4. BCC, notes de conjoncture, de 2007 à 2017 ;
5. BCC, rapport annuel, de 2007 à 2017 ;
6. BCC, tarifs et condition des opérations, Kinshasa,
juin 2002 ;
7. BCC, analyse du cadre macro, Kinshasa 2017 ;
8. BCC, Commission des Etudes statistiques et des comptes
nationaux (CESCN)
9. BCC, données tirées du plan de
trésorerie du secteur public
10. BCC, bulletin mensuel d'informations statistiques
11. Document Stratégique pour la Réduction de
la pauvreté, 2017
IV. WEBOGRAPHIE
1. www.universale.com
2. www.trade-finance.fr
3. www.memoireonline.com
4.
www.wikiberal.org/wiki/monnaie
5. Joandj.free.fr/site logiciel/STG Economie/synthesePDF/E01
Synthese.pdf
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE.............................................................................................................................................................i
DEDICACE..............................................................................................................................................................ii
LISTE DES GRAPHIQUES
.....................................................................................................................................iii
TABLEAUX.............................................................................................................................................................iv
AVANT-PROPOS....................................................................................................................................................V
INTRODUCTION
1
01.
PROBLEMATIQUE
1
02.
HYPOTHESE
4
03.
METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES
4
04. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
05. DELIMITATION SPATIO TEMPORELLE
5
06. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
6
I.1. GENERALITES SUR LA MONNAIE
6
I.1.1. DEFINITIONS DE LA MONNAIE
6
I.1.2. LES FORMES DE LA MONNAIE
7
I.1.2.1. MONNAIE METALLIQUE
7
I.1.2.2. LA MONNAIE DE PAPIER OU LES BILLETS
(FIDUCIAIRE)
8
I.1.2.3. LA MONNAIE SCRIPTURALE OU LA MONNAIE DE
BANQUE
9
I.1.3. FONCTION DE LA MONNAIE
11
I.1.3.1. LA MONNAIE, UNITE DE COMPTE
11
I.1.3.2. LA MONNAIE, MOYEN DE PAIEMENT OU
INTERMEDIAIRE D'ECHANGE
12
I.1.3.3. LA MONNAIE, RESERVE DE VALEUR
12
I.1.4. MASSE MONETAIRE
13
I.2. GENERALITES SUR LE TAUX DE CHANGE
14
I.2.1. DEFINITIONS
14
I.2.2. REGIME DES CHANGES
15
I.2.2.1. REGIME DES CHANGES FIXES
15
I.2.2.2. REGIME DES CHANGES FLOTTANTS
(flexible)
16
I.3. GENERALITE SUR L'INFLATION
18
I.3.1. DEFINITION DE L'INFLATION
18
I.3.2. AUTRES CONCEPTS LIES A L'INFLATION
19
I.3.2.1. DEFLATION
19
I.3.2.2. DESINFLATION
19
I.3.2.3. STAGFLATION
19
I.3.3. DEGRE D'INFLATION
20
I.3.3.1. INFLATION RAMPANTE
20
I.3.3.2. INFLATION REPRIMEE OU FREINEE
20
I.3.3.3. INFLATION DECLAREES
20
I.3.4. SORTES D'INFLATION
21
I.3.4.1. L'INFLATION PAR LA DEMANDE
21
I.3.4.2. L'INFLATION PAR LE COUT
21
CHAPITRE II. EVOLUTION DE L'ECONOMIQUE
CONGOLAISE
23
II.1. SECTEUR REEL
24
II.1.1. LA CROISSANCE ECONOMIQUE
24
II.1.1.1. EVOLUTION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
25
II.1.1.2. SOURCE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
25
II.1.1.2.1. EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION
DES ACTIVITES MINIERES ET HYDROCARBURES DE L'ECONOMIE
27
II.1.1.2.2. EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION
DES ACTIVITES DES CIMENTS ET D'AGRICULTURE
29
II.1.2. EVOLUTION DU VOLUME DU PRIX INTERIEURS DE
2007 à 2017
32
II.2. SECTEUR PUBLIC
34
II.2.1. REVENUS ET DONS
35
II.2.2. DEPENSES DU TRESOR
37
II.2.3. SOLDE DES OPERATIONS FINANCIERES DE
L'ETAT
39
II.3. SECTEUR EXTERIEUR
40
II.3.1. COMPORTEMENT DU MARCHE DE CHANGE
40
II.3.2. NIVEAU DES RESERVES DE CHANGE
42
II.3.3. BALANCE DE PAIEMENT
43
II.3.3.1. COMPTE COURANT
43
II.3.3.2. COMPTE DES BIENS
43
II.3.3.3. COMPTE DES SERVICES
44
II.3.3.4. COMPTE DES REVENUS
44
II.3.3.5. COMPTE DES TRANSFERTS COURANTS
44
II.3.3.6. COMPTE CAPITAL ET OPERATIONS
FINANCIERES
44
II.4. SECTEUR MONETAIRE
45
II.4.1. POLITIQUE MONETAIRE ET COMPORTEMENT DU TAUX
DIRECTEUR
45
II.4.2. OPERATIONS SUR LES BONS DE LA BANQUE
CENTRALE DU CONGO
46
II.4.3. EVOLUTION DES AGREGATS MONETAIRES
47
CHAPITRE III. ANALYSE EMPIRIQUE ET VERIFICATION DES
HYPOTHESES A TRAVERS LE MODELE DE REGRESSION LINEAIRE MULTIPLE
48
III.1. PRESENTATION DU MODELE DE REGRESSION
LINEAIRE MULTIPLE
48
III.2. ANALYSE EMPIRIQUE DES DONNEES DES
STATISTIQUE
50
III.2.1. ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
51
III.2.1.1. ANALYSE DES CARACTERISTIQUES
STATISTIQUES DES SERIES
51
III.2.2. STATIONNARITE DES VARIABLES
51
III.2.3. ESTIMATION ECONOMETRIQUE
53
III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS
56
CONCLUSION
58
BIBLIOGRAPHIE
61
ANNEXES
Statistiques descriptives des variables en niveau
|
IPC
|
TXCHANGE
|
PP
|
Mean
|
114.7000
|
950.9964
|
78.40636
|
Median
|
126.5300
|
927.1800
|
77.38000
|
Maximum
|
137.5800
|
1615.530
|
109.4500
|
Minimum
|
77.43000
|
507.9000
|
40.68000
|
Std. Dev.
|
20.66697
|
290.2120
|
25.47453
|
Skewness
|
-0.579934
|
0.846462
|
-0.114744
|
Kurtosis
|
1.846801
|
3.928613
|
1.488254
|
|
|
|
|
Jarque-Bera
|
1.226116
|
1.708810
|
1.071602
|
Probability
|
0.541692
|
0.425536
|
0.585200
|
|
|
|
|
Sum
|
1261.700
|
10460.96
|
862.4700
|
Sum Sq. Dev.
|
4271.235
|
842229.8
|
6489.519
|
|
|
|
|
Observations
|
11
|
11
|
11
|
Statistiques descriptives des variables en logarithme
|
LOG(IPC)
|
LOG(TXCHANGE)
|
LOG(PP)
|
Mean
|
4.726084
|
6.816271
|
4.308579
|
Median
|
4.840479
|
6.832148
|
4.348728
|
Maximum
|
4.924206
|
7.387418
|
4.695468
|
Minimum
|
4.349374
|
6.230285
|
3.705737
|
Std. Dev.
|
0.193620
|
0.303041
|
0.351976
|
Skewness
|
-0.734767
|
-0.151662
|
-0.382105
|
Kurtosis
|
2.143602
|
3.337072
|
1.734425
|
|
|
|
|
Jarque-Bera
|
1.325935
|
0.094244
|
1.001778
|
Probability
|
0.515320
|
0.953971
|
0.605992
|
|
|
|
|
Sum
|
51.98693
|
74.97898
|
47.39437
|
Sum Sq. Dev.
|
0.374887
|
0.918341
|
1.238869
|
|
|
|
|
Observations
|
11
|
11
|
11
|
Null Hypothesis: LOG(IPC) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-0.736451
|
0.9292
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-5.521860
|
|
|
5% level
|
|
-4.107833
|
|
|
10% level
|
|
-3.515047
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Warning: Probabilities and critical values calculated for 20
observations
|
and may not be
accurate for a sample size of 9
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LOG(IPC))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 09/12/18 Time: 16:42
|
|
|
Sample (adjusted): 2009 2017
|
|
|
Included observations: 9 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(IPC(-1))
|
-0.250173
|
0.339701
|
-0.736451
|
0.4945
|
D(LOG(IPC(-1)))
|
0.073709
|
0.413902
|
0.178083
|
0.8656
|
C
|
1.190966
|
1.485198
|
0.801890
|
0.4590
|
@TREND(2007)
|
0.006332
|
0.021594
|
0.293220
|
0.7811
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.294802
|
Mean dependent var
|
0.046135
|
Adjusted R-squared
|
-0.128316
|
S.D. dependent var
|
0.046193
|
S.E. of regression
|
0.049067
|
Akaike info criterion
|
-2.890155
|
Sum squared resid
|
0.012038
|
Schwarz criterion
|
-2.802499
|
Log likelihood
|
17.00570
|
Hannan-Quinn criter.
|
-3.079315
|
F-statistic
|
0.696737
|
Durbin-Watson stat
|
1.205241
|
Prob(F-statistic)
|
0.592814
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(IPC)) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-4.943606
|
0.0246
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-5.835186
|
|
|
5% level
|
|
-4.246503
|
|
|
10% level
|
|
-3.590496
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Warning: Probabilities and critical values calculated for 20
observations
|
and may not be
accurate for a sample size of 8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LOG(IPC),2)
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 09/12/18 Time: 16:50
|
|
|
Sample (adjusted): 2010 2017
|
|
|
Included observations: 8 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D(LOG(IPC(-1)))
|
-1.477216
|
0.298814
|
-4.943606
|
0.0078
|
D(LOG(IPC(-1)),2)
|
0.647765
|
0.196004
|
3.304858
|
0.0298
|
C
|
0.226696
|
0.049236
|
4.604273
|
0.0100
|
@TREND(2007)
|
-0.022229
|
0.005374
|
-4.136354
|
0.0144
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.865143
|
Mean dependent var
|
-1.18E-05
|
Adjusted R-squared
|
0.764001
|
S.D. dependent var
|
0.049705
|
S.E. of regression
|
0.024146
|
Akaike info criterion
|
-4.302503
|
Sum squared resid
|
0.002332
|
Schwarz criterion
|
-4.262782
|
Log likelihood
|
21.21001
|
Hannan-Quinn criter.
|
-4.570403
|
F-statistic
|
8.553704
|
Durbin-Watson stat
|
1.799629
|
Prob(F-statistic)
|
0.032526
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: LOG(TXCHANGE) has a unit root
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 2 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-0.324506
|
0.9617
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-5.835186
|
|
|
5% level
|
|
-4.246503
|
|
|
10% level
|
|
-3.590496
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Warning: Probabilities and critical values calculated for 20
observations
|
and may not be
accurate for a sample size of 8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LOG(TXCHANGE))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 09/12/18 Time: 16:52
|
|
|
Sample (adjusted): 2010 2017
|
|
|
Included observations: 8 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(TXCHANGE(-1))
|
-0.274298
|
0.845278
|
-0.324506
|
0.7669
|
D(LOG(TXCHANGE(-1)))
|
0.345770
|
0.422741
|
0.817924
|
0.4733
|
D(LOG(TXCHANGE(-2)))
|
0.129197
|
0.447555
|
0.288672
|
0.7916
|
C
|
1.567437
|
5.550871
|
0.282377
|
0.7960
|
@TREND(2007)
|
0.053458
|
0.040811
|
1.309908
|
0.2815
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.650137
|
Mean dependent var
|
0.071582
|
Adjusted R-squared
|
0.183654
|
S.D. dependent var
|
0.126567
|
S.E. of regression
|
0.114355
|
Akaike info criterion
|
-1.229843
|
Sum squared resid
|
0.039231
|
Schwarz criterion
|
-1.180192
|
Log likelihood
|
9.919371
|
Hannan-Quinn criter.
|
-1.564718
|
F-statistic
|
1.393699
|
Durbin-Watson stat
|
2.148132
|
Prob(F-statistic)
|
0.408751
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(TXCHANGE)) has a unit root
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-2.206902
|
0.0342
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.886101
|
|
|
5% level
|
|
-1.995865
|
|
|
10% level
|
|
-1.599088
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Warning: Probabilities and critical values calculated for 20
observations
|
and may not be
accurate for a sample size of 8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LOG(TXCHANGE),2)
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 09/12/18 Time: 16:54
|
|
|
Sample (adjusted): 2010 2017
|
|
|
Included observations: 8 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D(LOG(TXCHANGE(-1)))
|
-0.808302
|
0.366261
|
-2.206902
|
0.0694
|
D(LOG(TXCHANGE(-1)),2)
|
0.234665
|
0.348813
|
0.672753
|
0.5262
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.479399
|
Mean dependent var
|
-0.015742
|
Adjusted R-squared
|
0.392633
|
S.D. dependent var
|
0.179013
|
S.E. of regression
|
0.139511
|
Akaike info criterion
|
-0.889025
|
Sum squared resid
|
0.116780
|
Schwarz criterion
|
-0.869165
|
Log likelihood
|
5.556100
|
Hannan-Quinn criter.
|
-1.022975
|
Durbin-Watson stat
|
1.127643
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: LOG(PP) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-1.418605
|
0.7792
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-5.521860
|
|
|
5% level
|
|
-4.107833
|
|
|
10% level
|
|
-3.515047
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Warning: Probabilities and critical values calculated for 20
observations
|
and may not be
accurate for a sample size of 9
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LOG(PP))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 09/12/18 Time: 16:54
|
|
|
Sample (adjusted): 2009 2017
|
|
|
Included observations: 9 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(PP(-1))
|
-0.654579
|
0.461425
|
-1.418605
|
0.2152
|
D(LOG(PP(-1)))
|
0.313732
|
0.523210
|
0.599629
|
0.5749
|
C
|
2.988793
|
2.101560
|
1.422178
|
0.2142
|
@TREND(2007)
|
-0.030783
|
0.052671
|
-0.584431
|
0.5843
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.302301
|
Mean dependent var
|
-0.066223
|
Adjusted R-squared
|
-0.116318
|
S.D. dependent var
|
0.329146
|
S.E. of regression
|
0.347762
|
Akaike info criterion
|
1.026508
|
Sum squared resid
|
0.604693
|
Schwarz criterion
|
1.114163
|
Log likelihood
|
-0.619285
|
Hannan-Quinn criter.
|
0.837348
|
F-statistic
|
0.722139
|
Durbin-Watson stat
|
1.468046
|
Prob(F-statistic)
|
0.580554
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(PP)) has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-2.185193
|
0.0356
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.886101
|
|
|
5% level
|
|
-1.995865
|
|
|
10% level
|
|
-1.599088
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Warning: Probabilities and critical values calculated for 20
observations
|
and may not be
accurate for a sample size of 8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LOG(PP),2)
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 09/12/18 Time: 16:55
|
|
|
Sample (adjusted): 2010 2017
|
|
|
Included observations: 8 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D(LOG(PP(-1)))
|
-1.062936
|
0.486426
|
-2.185193
|
0.0715
|
D(LOG(PP(-1)),2)
|
0.226034
|
0.346564
|
0.652214
|
0.5384
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.478884
|
Mean dependent var
|
0.084800
|
Adjusted R-squared
|
0.392032
|
S.D. dependent var
|
0.422303
|
S.E. of regression
|
0.329280
|
Akaike info criterion
|
0.828499
|
Sum squared resid
|
0.650551
|
Schwarz criterion
|
0.848360
|
Log likelihood
|
-1.313997
|
Hannan-Quinn criter.
|
0.694549
|
Durbin-Watson stat
|
1.174886
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Base des données
Année
|
IPC
|
TxChange
|
PIP(en USD/baril)
|
2007
|
77.43
|
507.9
|
69.04
|
2008
|
90.83
|
621.67
|
94.1
|
2009
|
93.37
|
911.2
|
60.86
|
2010
|
100
|
925.1
|
77.38
|
2011
|
115.32
|
899.21
|
107.46
|
2012
|
126.53
|
927.18
|
109.45
|
2013
|
127.55
|
937.7
|
105.87
|
2014
|
129.14
|
931.73
|
96.29
|
2015
|
130.1
|
933.61
|
49.49
|
2016
|
133.85
|
1250.13
|
40.68
|
2017
|
137.58
|
1615.53
|
51.85
|
* 1 Extrait de F.KABUYA KALALA
et MATATA MPONYO, l'espace monétaires Kasaiens : crise de
légitimité et de souveraineté monétaire en periode
d'hyperinflation au Congo (1993 - 1997), harmattan, paris 1999, pp 49-51
* 2 SASSE Kembe et LUNGELA
Ndiangani, « volatilité de taux de change et dynamique
inflationniste en RDC » in lettre de l'ires, N°. S25 - 26/2004,
Université de Kinshasa octobre 2004, pp 1-27
* 3 Crispin MALINGUMU SYOSYO,
« incidence de la persistance de l'hyperinflation de comportement
patrimonial des agents économiques du Congo Kinshasa » in
cahier Congolais de sociologie anthropologie, N°.S12-13. Université
de Kinshasa, Mars 2006, pp 196-227
* 4 SINGOSAKU,
flexibilité du taux de change et rigidité relative des prix, in
notes de conjoncture N°15, Kinshasa, juillet 1994, P.2
* 5 DSRP 2006
* 6
http://www.wikiberal.org/wiki/monnaie,
11/7/2018 à 20h20
* 7
http://joandj.free.fr/site
logiciel/STG Economie/ synthese PDF/E01 synthese.pdf, le 28/08/2018
* 8 http:// www.apbt.org.tn
* 9 L. DOHNI et C. HAINAUT, les
taux de change, De Boeck UNIVERSITE, Bruxelles, 2004, p.14
* 10 SAMUELSON P.A et
W ;NORDHAUS, op. cit.p.989
* 11 SAMUELSON P.A et
W ;D ; NORDHAUS, op. Cit. p. 989
* 12 LUKUSA DIA BONDO, cours
d'économie politique1, UPC, année academique 2009-2010, p.72
* 13 MABI MULUMBA, la monnaie
dans l'économie, Kinshasa, éd. CEDI, 2001, p.140
* 14 A.BEITONE,A. CAZORLA,C.
DOLLO et A.M.DRAL,op.cit.,p.249
* 15 Idem
* 16 Rapport annuel de la BCC,
2016
* 17 BOSONGA BOFEKI, Cours
d'econometrie, UPC, 2016
|
|