INTRODUCTION
Il existe plus de vingt mille (20.000) espèces
d'abeilles sur notre planète. Certaines sont petites, d'autres plus
grosses et chacune s'adapte différemment en fonction de l'environnement
(Guerriat, 2000).
La plus grande majorité des abeilles, ont un mode de
vie solitaire mais certaines espèces vivent en colonie, comme les
abeilles mellifères et les abeilles sans dard (Louveaux et al.
1978).
Les abeilles domestiques dont l'aire de répartition
naturelle s'étend de l'Europe à l'Asie et en Afrique (Kauhausen
et al. 1997) sont des insectes sociaux, vivant pour la plupart en
colonies, dans les structures naturelles ou aménagées par l'homme
appelées « ruches » (Louveaux, 1985).
L'homme élève les abeilles pour en tirer le plus
de bénéfice possible sur les produits issus de son exploitation,
à savoir : le miel, la propolis, la gelée royale, le pollen et le
venin.
En effet, parmi tous les produits issus de l'exploitation
apicole, seuls le miel et la cire présentent une importance très
capitale. Ces produits, permettent d'apporter une valeur ajoutée
supplémentaire aux populations, tout en permettant à celles-ci de
diversifier leurs activités et par conséquent, ils contribuent
à lutter contre la famine.
Cependant, pour fabriquer le miel, les abeilles sont
obligées de butiner sur un certain nombre des plantes dites mellifiques
ou mellifères. Ainsi donc, la connaissance des plantes mellifiques est
d'une importance fondamentale, dans la mesure où, elle permet à
l'apiculteur d'optimiser sa production. Les plantes mellifères ou
mellifiques constituent donc un facteur limitant pour la survie d'une colonie
d'abeilles.
Avec une superficie de 342000 km2, la
République du Congo est un pays forestier (plus de 3/4 de la
superficie), dont la végétation est très favorable pour un
développement apicole.
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Malgré cet atout naturel, l'apiculture au Congo reste
encore à promouvoir. En se basant sur cet aspect, nous nous sommes
intéressés à une étude d'inventaire des plantes
mellifiques dans les banlieues nord et sud de Brazzaville.
L'objectif général de ce travail, est de dresser
une liste floristique des plantes mellifères des zones choisies et de
voir si celles - ci peuvent être favorables à un
développement apicole.
Pour atteindre cet objectif, nous sommes proposés comme
objectifs spécifiques :
· Collecter les échantillons ;
· Identifier les échantillons ;
· Classifier les échantillons selon les types
morphologiques, les aliments prélevés et les degrés de
domestications.
Ainsi donc, pour ce travail, nous formulons comme
hypothèses :
· La qualité de la flore définirait le type
de miel ;
· Il se pourrait que nous ayons le même miel produit
à Brazzaville.
Ce travail s'articule en trois parties :
· la première partie concerne les
généralités, qui donnent un bref aperçu, sur les
connaissances biologiques de l'abeille en relation avec la plante, et sur la
description du milieu d'étude ;
· La deuxième partie traite le matériel et
méthodes ;
· La troisième partie est consacrée aux
résultats et à la discussion, puis nous terminerons par une
conclusion.
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