REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
« E .S.U. »
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
MEDICALES DE BENI
« ISTM - BENI »
B.P. 16 BENI/NORD-KIVU
DETERMINANTS DE LA CONJOCTIVITE NEONATALE A NEISSERIA
GONORRHEA A L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE BENI
E-mail :
istmbeni@yahoo.fr
Par
KAMBALE MAMBO Joël
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention du grade de licencié en Techniques
Médicales.
Option : Pédiatrie
Directeur : Prof. Dr.
KATEMBO KAMBERE
Thaddée
Encadreur : CT. Dr. MUKASA
SATHIRO
Thélésphore
ANNEE ACADEMIQUE 20162017
EPIGRAPHE
Nunc laborare opportet !
Maintenant il faut travailler !
DEDICACE
A mon père et ma mère
A toute ma famille
A mon épouse
Aux ami(e)s et connaissances
REMERCIEMENTS
A la fin de ce travail, nous avons l'obligation morale
d'exprimer nos sentiments de gratitude et de sincères remerciements
à tous ceux qui ont apportés leur soutien à notre
formation et à la réalisation du présent travail, il
s'agit de :
- A Dieu pour son souffle de vie, sa protection et la sagesse
qu'il ne cesse de nous garantir, à lui les louanges et la gloire pour
des siècles des siècles ;
- Au Prof. Dr. KATEMBO KAMBERE Thaddée qui,
malgré ses multiples occupations a accepté de diriger ce
travail ;
- Au C.T Dr. Sathiro MUKASA pour l'encadrement de ce
travail ;
- A tous nos formateurs dont : Prof. Dr. Alworonga, Prof.
Dr. KATENGA, Prof. Dr. NDAVARO, C.T Dr. SATIRO, CT Dr. SONNY, C.T NZUVA, C.T
KIDICHO, C.T DRAFERO, C.T POSHO, Ass. KABUNGA, Ass. Moïse, Ass. KIRERE,
Ass. ALPHA, ass. MAKASANI et les autres.
- A toute l'équipe de l'HGRBeni pour nous avoir
reçu et encadrer pendant les descentes sur terrain.
- Nos remerciements s'adressent à l'assistant Kabunga
pour l'orientation de marque, l'analyse et le traitement des
résultats ;
- A mon papa MAMBO BILAZIAKA et à ma mère Louise
KYAVU pour leurs efforts consentis et la scolarisation depuis l'école
primaire jusqu'aux études supérieures ;
- A mon épouse Georgine BWENGE pour l'amour, la
soutenance morale et la fidélité ;
- A mes frères et soeurs Samuel MAMBO, Michée
Mambo, Adelard MACHOZI, Fabrice NZANZU, Barnabas KISAVAVIRI, Jonathan PIMBO,
Jonathan ALIHO, Eliphelet MALIHI, Dorcas MAMBO, Meda mambo, Esther MAMBO,
Yochebed MAMBO, Anne MAMBO, Micheline, FURaha etc. pour leurs soutiens
mutuels.
- A mes compagnons de lutte ; MAKWANO HANGI, Thierry
Kalwaghe, Kaputsu, Wayitswalo, Metya et Danny KAMATHE pour leurs soutiens
mutuels.
En fin, nous pensons à tous les autres dont les noms ne
sont pas figurés ici et nous n'oublierons jamais leurs appuis (moral et
physique) et ils restent vraiment gravés dans notre coeur.
KAMBALE MAMBO Joël
RESUME
Notre sujet est intitulé: " Déterminants de la
conjonctivite néonatale à Neissseria gonorrhea à l'
HGRBeni".
L'ophtalmie néonatale est un problème de
santé publique important dabs les pays émergents ou les
infections néonatales sont l'une de premières causes de
morbidités et de mortalité.
Les objectifs spécifiques sont les suivants:
1. Décrire la distribution des déterminants de
la conjonctivite à Neisseria gonorrhea entre les cas
et les témoins.
2. Etablir la différence des déterminants de
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea entre les
cas et les témoins.
3. Etablir la relation entre la conjonctivite du
nouveau-né à Neisseria Gonorrhea et certaines
caractéristiques sociodémographiques des mères des
nouveauxnés parmi les cas et les témoins.
C'est donc une étude analytique castémoins
effectuée à l'HGRBeni pour une période de Mai à
Septembre 2017. Nous avons réalisé un échantillonnage
exhaustif. La taille de l'échantillon est de 46. L'analyse est
effectuée à l'aide du logiciel SPPSS. La force d'association
entre l'exposition et la maladie est estimée par le rapport de cote
(OR). La stabilité de l'association est testée par le
khicarré de Pearson. La précision de odds ratio (OR) est
donnée par son intervalle de confiance. Cette maladie a une
prédilection à l'HGRBeni. Notre étude a indentifié
les déterminants suivants :
Ø La présence de la gonococcie chez la
mère
Ø L'accouchement par voie basse
Ø La rupture prématurée de la poche des
eaux
Ø Le non respect de rendezvous
Ø Le non réalisation test après
traitement pour confirmer la guérison
Ø Le non traitement du partenaire
Ø Le manque d'éducation sanitaire sur la
gravité de la conjonctivite néonatale à Neisseria
gonorrhea
Ø Le dépistage tardif de la gonococcie chez la
mère
ABSRACT
Our topic is titled: "Determinants of neonatal conjunctivitis
at Neissseria gonorrhea at HGRBeni".
Neonatal ophthalmia is a major public health problem in
emerging countries where neonatal infections are one of the leading causes of
morbidity and mortality.
The specific objectives are as follows:
1. Describe the distribution of determinants of Neisseria
gonorrhea conjunctivitis between cases and controls.
2. Differentiate Neisseria gonorrhea neonatal conjunctivitis
determinants between cases and controls.
3. To establish the relationship between neisseria Gonorrhea's
neonatal conjunctivitis and certain socio-demographic characteristics of
newborn mothers among cases and controls.
It is therefore an analytical study castemoins carried out at
HGRBeni for a period from May to September 2017. We conducted a comprehensive
sampling. The sample size is 46. The analysis is performed using the SPPSS
software. The strength of association between exposure and disease is estimated
by the odds ratio (OR). The stability of the association is tested by the
Pearson khicarré. The odds ratio (OR) accuracy is given by its
confidence interval. This disease has a predilection for HGRBeni. Our study
identified the following determinants:
Ø The presence of gonorrhea in the mother
Ø Vaginal delivery
Ø Premature rupture of the water pocket
Ø Failure to meet appointments
Ø Failure to perform test after treatment to confirm
healing
Ø The non treatment of the partner
Ø Lack of health education on the severity of neonatal
conjunctivitis in Neisseria gonorrhea
Ø Late detection of gonorrhea in mothers
SIGLES, ABREVIATION ET
SYMBOLES
% : Pourcentage
- > : Supérieur
- : Khicarré de Pearson
- < : Inférieur
- A.N.R : Agence Nationale de Renseignement
- Ass. : Assistant
- H.A : Hypothèse Alternative
- HGRBeni : Hôpital Général de
référence de Beni
- H.O : Hypothèse nulle
- I.C : Intervalle de confiance
- I.M : IntraMusculaire
- I.S.T : Infection sexuellement
transmissible
I.S.T.MBeni : Institut Supérieur des Techniques
Médicales de Beni
- I.V : Interprétation Verbale
- I.V : IntraVeineux
- L.O.S : LipoOligoSaccharides
- M.S.T : Maladie Sexuellement Transmisible
- N.S : Non Significatif
- OMS : Organisation mondiale de la santé
- O.P.C : Organisation pour la
Prévention de la Cécité
- O.R : Odds ratio
- P : Seuil de signification
- RDC : République Démocratique du
Congo
- S : Significatif
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Services organisés à
l'hôpital général de référence de
Beni
2
Tableau 2 : Parité de la
mère
22
Tableau 3 : Mode d'accouchement
22
Tableau 4 : Poche des eaux
23
Tableau 5 : Respect de rendez-vous
23
Tableau 6 : Diagnostic de la gonococcie pendant
la grossesse
24
Tableau 7 : Signes d'IST
24
Tableau 8 : Réalisation test
après traitement
24
Tableau 9 : Dépistage de la gonococcie
au 3ème trimestre
25
Tableau 10 : Dépistage de la gonococcie
avant accouchement
25
Tableau 11 : Traitement du partenaire
26
Tableau 12 : Education sanitaire
26
Tableau 13 : Traitement reçu par la
mère
26
Tableau 14 : Moment de dépistage de la
gonococcie
27
Tableau 15 : Collyre utilisé à la
maternité
27
Tableau 16 : Echantillon prélevé
pour tester la gonococcie
28
Tableau 17 : Fiche de plan de soins
28
Tableau 18 : Parité de la
mère
29
Tableau 19 : Mode d'accouchement
29
Tableau 20 : Etat de la poche des eaux
30
Tableau 21: Respect de rendez-vous
30
Tableau 22: Diagnostic de la gonococcie pendant
la grossesse
31
Tableau 23: Signes d'IST
31
Tableau 24: Réalisation test
après traitement
32
Tableau 25: Dépistage de la gonococcie
au 3ème trimestre
32
Tableau 26: Dépistage de la gonococcie
avant accouchement
33
Tableau 27: Traitement du partenaire
33
Tableau 28: Education sanitaire
34
Tableau 29: Traitement reçu par la
mère
34
Tableau 30: Moment de dépistage de la
gonococcie
35
Tableau 31: Collyre utilisé à la
maternité
36
Tableau 32: Echantillon prélevé
pour tester la gonococcie
36
Tableau 33: Fiche de plan de soins
37
Tableau 34: Age du nouveau-né
37
Tableau 35: Sexe du nouveau-né
38
Tableau 36: Rang dans la fratrie
38
Tableau 37: Age de la mère
39
LISTE DE FIGURE
Figure 1 : Déterminants de la
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea
2
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
RESUME
V
ABSRACT
VII
SIGLES, ABREVIATION ET SYMBOLES
VIII
LISTE DES TABLEAUX
IX
LISTE DE FIGURE
X
INTRODUCTION
1
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèses
4
0.3. Objectifs
5
0.3.1. Objectif général
5
0.3.2. Objectifs spécifiques
5
0.4. Choix et intérêt du
sujet
6
0.5. Approche méthodologie
6
0.6. Délimitation du sujet
7
0.7. Subdivision du travail
7
CHAPITRE I: REVUE DE LA LITTERATURE
8
1.1. Définition des concepts
8
1.1.1. Déterminants
8
1.1.2. Neisseria gonorrhea
8
1.1.3. La conjonctivite
8
1.1.4. La conjonctivite néonatale
9
1.1.5. Le nouveau-né
9
1.1.6. Période néonatale
9
1.2. Généralités sur
les conjonctivites néonatales à Neisseria gonorrhea
9
1.2.1. Historique et étiologie
9
1.2.2. Physiopathologie de l'infection à
Neisseria gonorrhea
10
1.2.3. Diagnostic
11
1.2.4. Prévention
11
1.2.5. Complications
12
1.2.6. Traitement
12
1.3. Déterminants de la
conjonctivite néonatale à Neisseria
gonorrhea
13
1.3.1. Déterminants liés à la
mère
13
1.3.2. Déterminants liés au personnel
soignant
13
1.4. Quelques études
antérieures
14
1.4.1 .Etude sur la prévalence
de la conjonctivite néonatale à neisseria gonorrhea
14
1.4.2. Etudes sur les déterminants de la
conjonctivite néonatale à neisseria gonorrhea
14
1.5. Paradigme de recherche
16
CHAPITRE II:PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
ET METHODOLOGIE
17
2.1. Brève présentation de
l'Hôpital Général de Référence de Beni
17
2.1.1 Situation géographique de
l'HGR-Beni
17
2.1.2. Historique de
l'HGR-Beni
17
2.1.3. Services organisés à
l'HGR/Beni
18
2.2. Méthodologie
19
2.2.1. Type d'étude
19
2.2.2. Population d'étude
19
2.2.3. Echantillon et échantillonnage
19
2.2.4. Critères d'inclusion et
d'exclusion
20
2.2.5. Techniques de collecte de données
20
2.2.6. Procédure de collecte des
données
20
2.2.7. Analyse statistique des données
20
CHAPITRE III: PRESENTATION,
ANALYSE ET DISCUSSION DE RESULTATS
22
3.1. Présentation et Analyse des
données
22
3.1.1. Distribution des facteurs de la
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea
22
3.1.2. Signification de l'association entre les
déterminants et la conjonctivite
28
3.1.3. Relation entre la conjonctivite
néonatale et les caractéristiques sociodémographiques
37
3.1.3.1. Age du nouveau-né
37
3.2. Discussion des résultats
40
3.2.1. Distribution des facteurs liés
à la mère, au personnel soignant et à la structure dans la
survenue de la conjonctivite néonatale à neisseria gonorrhea
40
3.2.2. Relation entre la conjonctivite
néonatale et les caractéristiques sociodémographiques
43
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
45
BIBLIOGRAPHIE
49
ANNEXES
52
GRILLE DE COLLECTE DES DONNEES
DOCUMENTAIRES
52
L'HOPITAL GENERAL DE REFERENNCE DE
BENI"
52
I.PROFIL DES ENQUETES
52
I.1. PROFIL DU NOUVEAU-NÉ
52
1= 1-2JOURS ; 2 = 3-4JOURS ; 3 =
5 JOURS ET PLUS
52
I.2. PROFIL DE L'ACCOUCHÉE
52
II. FACTEURS LIES A LA MERE
52
III. FACTEURS LIES AU PERSONNEL
SOIGNANT
53
INTRODUCTION
0.1. Problématique
L'ophtalmie néonatale est un problème de
santé publique important dans les pays émergents où les
infections néonatales sont l'une de premières causes de
morbidité et de mortalité ( Lawn, Wilczynska-Ketende et
Cousens , 2006).A l'échelle mondiale en 2008, pas moins de
4000nouveaux nés perdaient la vue à la suite d'une infection
ophtalmique due à une gonococcie ou une chlamydia maternelle qui n'avait
pas été soignée (OMS, 2008).
L'ophtalmie néonatale purulente touchait jusqu'à
8% des nouveaux nés et représentait la première cause de
cécité de l'enfant en Europe au XIXème siècle
(Isenberg et al., 2003).En France, ils ont conclu aux résultats de 4,5%
de conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea en
2001(Yip, Chan, Que et Kwong,2008). Selon les données publiées en
2007, au Canada, le taux était de 0,9%, aux Etats-Unis dans la ville de
New-York au cours de l'année 2013, ils avaient détecté 10
cas de conjonctivite causée par le Neisseria gonorrhea et
seulement 7 cas sur 100.000 nouveau-nés de conjonctivite due au
Trachmatis, la bactérie causant la chlamyadia. Les cas
retrouvés étaient 9 cas sur 100.000 nouveau-nés (Ali et
al. ,2013). Cependant, ce taux paraissait élevé dans les pays en
voie de développement et plus particulièrement en Afrique
tropicale où l'on estimait que sur 15millions des naissances vivantes,
environ 10milles des nouveau-nés étaient atteints de la
conjonctivite néonatale (Yip et al., 2008).La conjonctive est une
infection périnatale relativement fréquente qui s'observe chez 1%
à 2% des nouveau-nés des pays industrialisés et
jusqu'à 12% dans les pays en développent(OMS,2005).
En Afrique, la fréquence élevée (3
à 22%) des maladies sexuellement transmises chez les femmes se traduit
par des taux importants de conjonctivite du nouveau-né. A l'absence de
mesures préventives, la fréquence est de 30 à 50% (O.P.C,
2009).
Selon le ministère de la santé du Ghana dans son
rapport annuel de 2003, le taux au niveau national a été de 0,8
à 1,2% comme en Ethiopie où les cas étaient de 50 cas sur
1 million de nouveau-né (Ministère de la Santé du Ghana,
2003). Au Mali, 10% de l'ensemble de consultations sont les cas de
conjonctivites dont 5% des conjonctivites à trachomatis, 2%
des conjonctives à chlamydia et 3% de conjonctive à Neiseria
gonorrhea (Ministère de la Santé du Mali, 2008).Au Togo,
l'incidence de la conjonctivite néonatale à Neisseria
gonorhea varie entre 0,5 à 33%(Gilbert et Foster, 2001).Les
données sur l'épidémiologie ont montré que 5% de
consultations étaient de conjonctivites néonatales à
Neisseria gonorrhea au Sénégal (OMS, 2004).
En RDC en 2008, les données statistiques ont
montré que 3,7% de consultations étaient des conjonctives
néonatales qui sont dues soit à Neisseria gonorhea soit
à trachomatis soit mixte (Technology for health cora, 2006).
Partant des informations résultant de notre observation
réalisée à l'HGR-Beni au mois de février 2017, sur
14 conjonctivites enregistrés, 9 soit 64,4% provenaient des mères
qui étaient dépisté gonococcie positive et 5 soit 35,7%
des mères qui étaient dépisté gonococcie
négative (Registre HGRBeni). La protection de la mère pendant la
grossesse et de l'enfant constitue une activité primordiale et
prioritaire dans le domaine de la santé. Nous devons choisir quels sont
les problèmes les plus importants qui menacent les nouveaux nés
et intégrer les solutions envisagées dans une perspective
promotionnelle (De Hertaing et Courte Joie, 1977).
S'agissant des facteurs, on sait que les nouveau-nés
à risque de souffrir d'une conjonctivite néonatale sont en fait
ceux qui naissent des mères porteuses d'une infection sexuellement
transmissible (IST). En effet, 30 à 50% des nouveaux nés
exposés à la gonorrhée pendant l'accouchement
développeront une conjonctivite. C'est aussi le cas des
bébés exposés à la chlamydiase (OMS, 2005). La
présence de la maladie est une preuve de non efficacité de sa
prévention et de sa prise en charge (Minsanté Cameroun, 2008).La
conjonctivite à gonocoque est une urgence thérapeutique, imposant
une prise en charge rigoureuse qui doit être parfaitement codifiée
(Lee, Choi et Oum, 2002).Les facteurs qui sont liés à cette
pathologie sont multiples:
Le non dépistage systématique des infections
à Neisseria gonorrhea chez toutes les femmes enceintes à
la première visite soit par les prestataires sanitaires soit par le
manque de matériels de laboratoire adéquat.
Le non réalisation du second dépistage au
troisième trimestre, ou à défaut lors de
l'accouchement.
Le non traitement du partenaire.
Le manque d'information sur la gravité de la conjonctivite
du nouveauné à Neisseria gonorrhea (Mew et Seal,
1982).
Pour les conséquences, en l'absence de traitement
adapté, elle peut évoluer de façon fulminante et conduire
à la perforation oculaire en moins de 24heures (Lee, Choi et Oum,
2002).Les nouveau-nés sont particulièrement vulnérables
face à certaines maladies, leur système immunitaire
n'étant pas à juste proportion développé pour
résister aux diverses agression, notamment les infections
néonatales. Ainsi, lors de la prise en charge d'une conjonctivite
néonatale à l'Hôpital, le séjour sera
prolongé et le coût de soins sera ainsi élevé. Une
faiblesse de la prise en charge peut conduire aux complications futures telles
que la cécité (Lee et al. ,2002).
Si cette pathologie n'est pas traitée, les
conséquences sont aussi multiples:
La conjonctivite causée par le Neisseria gonorrhae
ou le Chlamydia Trachomatis peut entrainer une perforation
cornéenne, une cécité voire un décès (Mew et
Seal, 1982).
Eu égard à cette situation évoquée
et avec les conséquences liées aux conjonctivites du
nouveauné à Neisseria gonorrhea, nous avons
pensé qu'il était utile de mener une recherche sur les
déterminants de cette pathologie néonatale à Beni.
La principale question posée était celle de
savoir quels sont les facteurs sur lesquels on devrait agir pour
prévenir et contrôler cette pathologie.
De cette question générale, a
découlé les questions spécifiques suivantes:
1) Quelle est la distribution des déterminants de la
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorhea à
l'HGRBeni en termes de facteurs liés à la mère, au
personnel soignant et à la structure sanitaire?
2) Est-ce qu'il existe une association significative entre la
survenue de la conjonctivite néonatale et les différents
déterminants, lorsqu'on considère les cas et les
témoins?
3) Les caractéristiques sociodémographiques des
nouveauxnés et de leurs mères dont l'âge du
nouveauné, sexe du nouveau né, le rang dans la fratrie du
nouveauné et l'âge de la mère influencentelles
significativement le risque de conjonctivite à Neisseria
gonorhea à l'HGRBeni chez le nouveau-né entre les cas et les
témoins?
0.2. Hypothèses
La présente recherche a
été guidée par les hypothèses
ci-après :
1) Il existe une différence significative de risque
entre les cas de conjonctivites des nouveaux nés à Neisseria
gonorhea et leurs témoins lorsqu'on considère les facteurs
liés à la mère, ceux liés au personnel soignant et
ceux liés à la structure sanitaire.
2) Il existe une différence significative entre les cas
et leurs témoins lorsqu'on considère les différentes
caractéristiques sociodémographiques de nouveauxnés et de
leurs mères.
3) Les caractéristiques
sociodémographiques des nouveauxnés et de leurs mères dont
l'âge du nouveau né, sexe du nouveauné, rang dans la
fratrie du nouveauné et l'âge de la mère influencentelles
significativement le risque de conjonctivite à Neisseria
gonorhea à l'HGRBeni chez le nouveau-né entre les cas et les
témoins.
0.3. Objectifs
0.3.1. Objectif
général
Ce présent travail vise à contribuer à
l'amélioration de la prise en charge des nouveaux nés par la
prévention de la conjonctivite néonatale à Neisseria
gonorrhea à l'HGRBeni.
0.3.2. Objectifs
spécifiques
1. Décrire la distribution des déterminants de
la conjonctivite à Neisseria gonorrhea entre les cas
et les témoins.
2. Etablir la différence des déterminants de
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea entre les
cas et les témoins.
3. Etablir la relation entre la conjonctivite du
nouveau-né à Neisseria Gonorrhea et certaines
caractéristiques sociodémographiques des mères des
nouveauxnés parmi les cas et les témoins.
0.4. Choix et
intérêt du sujet
Le choix de ce sujet a été motivé par un
constat découlé d'une observation des enfants ayant des
écoulements purulents dans leurs yeux dès la naissance. En outre,
pareille étude n'était pas encore traitée jusqu'à
notre identification de ce problème à l'HGRBeni.
S'agissant du bénéfice sur le plan scientifique,
les déterminants identifiés pourront servir de base utile pour le
personnel de santé voire les chercheurs dans la prise en charge
préventive et curative des conjonctivites néonatales à
Neisseria gonorhea et surtout dans le programme d'éducation
sanitaire.Dans la communauté, ce travail pourra permettre à la
population d'avoir des notions sur les conjonctivites néonatale en
général et sur la conjonctivite néonatale en
Neisserria gonnorhea.
0.5. Approche
méthodologie
Notre étude a été analytique du type cas
témoins qui portait sur les déterminants de la conjonctivite
néonatale à Neisseria gonorrhea à l'HGRBeni.
L'étude était documentaire, de par la source des données.
L'échantillon a porté sur les fiches des femmes enceintes qui ont
été testé gonococcie positive avec leurs
nouveauxnés ayant la conjonctivite et les femmes enceintes
testées gonococcie négative ayant données naissances aux
nouveauxnés sans conjonctivite à Neisseria gonorrhea
comme témoins et les nouveauxnés avec
conjonctivite comme cas.
S'agissant de la collecte des données, nous avons
recouru à l'analyse documentaire et l'observation passive avec comme
outils de collecte une grille de collecte des données documentaires.
Ainsi, les tests statistiques utilisés dans ce travail étaient
l'odds ratio et le khicarré.
0.6. Délimitation du
sujet
Ce travail relatif aux déterminants de la conjonctivite
néonatale à Neisseria gonorrhea a été
effectué à l'Hôpital Général de
référence de Beni de pour les mères ayant
accouchées de Mai 2017 à Septembre 2017, en province du Nordkivu,
R.D.C.Dans le contenu, il a porté sur les femmes enceintes qui ont
été testé gonococcie positive et leurs nouveauxnés
avec conjonctivite et les femmes enceintes testées gonococcie
négative ayant données naissances aux nouveauxnés qui
n'ont pas contractés la conjonctivite à Neisseria
gonorrhea comme cas et les nouveauxnés ayant contractés la
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea comme
témoins.
0.7. Subdivision du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre étude
comprenait trois chapitres. Le premier chapitre traite de la revue de la
littérature consacrée aux généralités sur la
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea et les
études antérieures. Le deuxième décrit le
milieu d'étude et la méthodologie. Le troisième chapitre
traite les résultats en termes de présentation, analyse et
discussion.
CHAPITRE I: REVUE DE LA
LITTERATURE
Ce chapitre présente tout d'abord quelques
définitions des concepts clefs de cette étude, les
généralités sur la conjonctivite néonatale, les
facteurs favorisants la conjonctivite néonatale, les études
antérieures et le paradigme de recherche.
1.1. Définition des
concepts
1.1.1. Déterminants
Les déterminants de la santé sont des facteurs
personnels, sociaux, économiques, et environnementaux qui
déterminent l'état de santé de l'individu ou de la
population (O.M.S, 1999).Dans ce travail, nous retenons comme
déterminant, des caractéristiques qui augmentaient le risque de
conjonctivite Neisseria gonorrhea chez le nouveauné.
1.1.2. Neisseria gonorrhea
C'est diplocoque à Gram négatif, agent de la
blennorragie et des autres gonococcies (Bernard et
Geneviève ,1989). C'est un diplocoque à gram négatif
qui cause les gonococcies (O.P.C., 2009).Dans ce travail nous retenons comme
Neisseria gonorrhea, un microorganisme qui cause les gonococcies.
1.1.3. La conjonctivite
C'est une inflammation de la conjonctive
provoquée par un virus (conjonctivite allergique) ou encore une
irritation (Rietveld, Van Weert, Ter Riet et Bindels, 2003).c'est une
inflammation de la conjonctive (Larousse, 2012). Dans ce travail, nous retenons
comme conjonctivite, inflammation de la conjonctive palpébrale.
1.1.4. La conjonctivite
néonatale
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS),
la conjonctivite néonatale est une inflammation de la conjonctive qui
survient au cours des 28 premiers jours de vie (World Health Organization,
1986). Selon le Larousse Médical, la conjonctivite néonatale
c'est une inflammation de la conjonctive au cours de 30premiers jours de la vie
(Larousse Médical, 2011).
Dans ce travail, nous retenons la conjonctivite
néonatale comme une inflammation de la conjonctive palpébrale qui
survient dans les 28 premiers jours de la vie.
1.1.5. Le nouveau-né
C'est enfant à partir de sa première heure de
vie et jusqu'à 28 jours(Le cadet, 2015).Qualifie un bébé
depuis le moment de sa naissance jusqu'à l'âge de 28 jours
(Larousse, 2012). Dans ce travail, nous retenons comme nouveau-né, un
enfant à partir de la naissance jusqu'à 28jours.
1.1.6. Période
néonatale
C'est une période allant de la naissance jusque 30
jours (O.M.S., 2004). Selon Deant et al. (2006) cités par Opara indique
que C'est une période qui va de la naissance jusqu'à 28 jours
(Deant et al., 2006). Dans ce travail on retient la période
néonatale comme période allant de la naissance jusqu'à 28
jours.
1.2.
Généralités sur les conjonctivites néonatales
à Neisseria gonorrhea
1.2.1. Historique et
étiologie
Selon l'agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé, la bactérie
Neisseria gonorhea a été observée pour la
première fois sous le microscope du scientifique Allemand Albert Neisser
en 1879(ANSM, 2008).A l'origine, elle désignait une infection du
nouveau-né causée par un germe spécifique, agent d'une
maladie sexuellement transmissible (MST), Neisseia gonorhea. Mais le
terme inclut désormais tous types de conjonctive au sein de ce groupe
d'âgé, quelle qu'en soit la cause. Dans la plupart de cas, la
transmission de la mère infectée au nouveau-né se fait au
moment de l'accouchement (O.P.C, 2009).
1.2.2. Physiopathologie de
l'infection à Neisseria gonorrhea
Le gonocoque a développé une relation
sophistiquée avec son hôte : il possède des composants qui
permettent à la fois d'infecter l'hôte puis d'échapper
à sa réponse immunitaire. Le gonocoque adhère aux
micro-villosités des cellules épithéliales dans lesquelles
il pénètre par endocytose et se multiplie, puis il est
libéré par exocytose au niveau de la membrane basale. Son
opsonisation par les phagocytes et la libération de LOS (Lipo-
Oligo-Saccharides) contribuent à la production de
cytokines inflammatoires (comme le TNF ou Tumor Necrosis Factor) responsables
de dommages cellulaires et de l'afflux de polynucléaires neutrophiles.
Les capacités d'adhésion, de survie et de multiplication du
gonocoque ont été attribuées à ces
éléments qui semblent jouer un rôle-clé dans sa
virulence.
Après son internalisation, le gonocoque se multiplie
dans les vacuoles d'endocytose qui deviennent de plus en plus grosses. A
l'intérieur des cellules, les gonocoques sont protégés des
anticorps du sérum et des leucocytes. Le point de départ d'une
inflammation locale ou d'une infection disséminée est
marqué par le passage sanguin des bactéries avec exocytose au
niveau de la membrane basale (Medete, 2010).
1.2.3. Diagnostic
La conjonctivite du nouveau-né du gonocoque est la
forme la plus dangereuse de ce type de conjonctive. Cette maladie se manifeste
par un écoulement oculaire purulent, vite très abondant, qui
survient dans la semaine qui suit la naissance. Après quelques heures
les paupières sont fortement gonflées. Si le traitement tarde ou
n'est pas appliqué, il apparaît rapidement des ulcérations
de la cornée, puis une perforation et une perte de l'oeil (O.P.C,
2009).La contamination gonococcique peut se traduire chez le nouveau-né
par une infection généralisée, mais la manifestation la
plus habituelle est une conjonctivite bilatérale purulente. Elle
apparaît le plus souvent dans les 2 à 5 premiers jours de vie.
L'atteinte des yeux est sévère, souvent associée à
une atteinte cornéenne avec ulcération ou opacification.
L'évolution, rapidement progressive, peut conduire à la
cécité (Sauvain, 2010).Le prélèvement de
sécrétions conjonctives et la mise en culture sont indispensables
pour identifier le germe et préciser le traitement (O.P.C, 2009).
1.2.4. Prévention
Il s'agit en tout premier lieu de nettoyer soigneusement les
yeux du nouveau-né immédiatement après l'accouchement. La
prophylaxie au nitrate d'argent contre l'ophtalmie néonatale
causée par Neisseria gonorhea, utilisée par d'autres
espèces bactériennes. Cependant, le nitrate d'argent n'est pas
parfait. Il ne prévient pas tous les cas d'ophtalmie gonococcique. Il
occasionne une conjonctive clinique transitoire chez 50% à 90% des
nourrissons. Une autre antiseptique, la povidone iodine et des antibiotiques
(tétracycline et érythromycine) sont tout aussi efficaces
localement le nitrate d'argent et sont considérés comme des
alternatives acceptables. Mais ces recommandations prophylactiques sont souvent
négligées dans le pays les moins développés (O.P.C,
2009). Selon Moore et Donald, les autres moyens préventifs de la
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea sont les
suivants: Le dépistage systématique des infections à
Neisseria gonorrrhea chez toutes les femmes enceintes à la
première visite par le personnel soignant, le respect de rendez vous, la
réalisation du second dépistage au troisième trimestre ou
à défaut lors de l'accouchement, le traitement du partenaire et
la formation de personnels soignants sur la gravité de la conjonctivite
néonatale à Neisseria gonorrhea (Moore et Donald,
2010).
1.2.5. Complications
Les complications cornéennes de la conjonctive
néonatale représentent une part importante des causes de
cécité infantile dans les pays moins développés. Il
y a aussi les ulcérations de la cornée, performation de l'oeil
(O.P.C, 2009).
1.2.6. Traitement
Un nouveau-né souffrant d'ophtalmie gonococcique est
hospitalisé afin de surveiller la survenue d'une infection
systématique. Il est traité par une dose unique ceftriaxone 25
à 50 mg|kg en IM, à une posologie maximale de 125 mg (Chez les
enfants présentant une hyper-bilirubinémie ou recevant des
liquides contenant du calcium, il faut administrer une seule dose de
céfotaxime 100 mg/Kg en IV ou IM). L'irrigation fréquente des
yeux par du sérum physiologique prévient la formation
d'adhérences. Les pommades locales antimicrobiennes seules sont
inefficaces et elles ne sont pas nécessaires si un traitement
systématique et administré (Caserta, 2017).Les conjonctivites
à d'autres germes répondent habituellement aux traitements
contenant de la polymyxime associée à la bacitracine, de
l'érythromycine ou une tétracycline (Caserta, 2017).
1.3. Déterminants de
la conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea
1.3.1. Déterminants
liés à la mère
- La négligence des recommandations
- Le non respect de rendez vous
- L'accouchement par voie basse
- La parité (Moore et Donald, 2012).
- La rupture prématurée des membranes
(Thanathanee et O'Brien, 2011).
1.3.2. Déterminants
liés au personnel soignant
- Le non dépistage systématique des infections
à Neisseria gonorrhea chez toutes les femmes enceintes à
la première visite soit par les prestataires sanitaires soit par le
manque de matériels de laboratoire adéquat.
- Le non réalisation du second dépistage au
troisième trimestre, ou à défaut lors de
l'accouchement.
- Le non traitement du partenaire.
- Le manque d'information sur la gravité de la
conjonctivite du nouveau né à Neisseria gonorrhea.
- Le non réalisation du test après traitement pour
confirmer la guérison.
- Le Manque de surveillance et stratégie de contrôle
(American Academy of Pediatrics, 2012).
1.4. Quelques études
antérieures
1.4.1 .Etude sur la
prévalence de la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea
Selon une étude menée par Vonor et al. en 2011
sur les conjonctivites néonatales dans le Carton de Glidjiu Sud du Togo,
Sur les 159 nouveauxnés, 7 cas de conjonctivite ont été
diagnostiqués, soit une incidence de 4,4% (Vonor et al., 2011).
1.4.2. Etudes sur les
déterminants de la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea
Selon l'Académie Américaine de Pédiatrie,
les onguents de tétracycline et d'érythromycine étaient
considérés comme des solutions acceptables pour prévenir
la conjonctivite gonococcique (American Academy of Pediatrics, 2012).Selon une
étude menée par Vonor et al. en 2011 sur les conjonctivites
néonatales dans le carton de Glidjiu au Sud du Togo, les soins oculaires
institués à la naissance étaient dominés par
l'administration de collyre ou pommade antibiotique dans 125 cas soit 78,6%.
Sur cas 7 cas de conjonctivite, aucun soin oculaire à la naissance n'a
été institué dans 5 cas (Vonor et al., 2011).
Selon une étude menée par Vonor et al. en 2011 sur
les conjonctivites néonatales dans le Carton de Glidjiu Sud du Togo, les
résultats ont indiqué ce qui suit: la moyenne d'âge
était de 10,9 jours avec des extrêmes de 0 à 28 jours. Il y
avait 80 garçons pour 79 filles soit un sexe-ratio de 1,01. En fonction
des antécédents, les facteurs de risques identifiés
étaient l'accouchement par voie basse dans 157 cas soit 98,7% des cas,
la rupture précoce de la poche des eaux dans 34 cas soit 21,4% des cas,
l'absence de consultations prénatales dans 34 cas soit 21,4% des cas et
la présence de signes d'infections sexuellement transmissibles dans 51
cas soit 31,4%. (Vonor et al., 2011).
Dans une étude menée par Monebenimp et al., sur
l'efficacité de la polyvidone iodée à 2,5%
dans la prevention de l'ophtalmie néonatale à
Yaoundé, les résultats ont indiqué que la polyvidone
iodée à 2,5% était utilisé pour 245
nouveau-nés , soit 50,1% et le groupe collyres usuels 244 (49,9%).
Dans ce dernier groupe, le collyre à base de gentamycine était le
plus représenté 170/244 (69,7%) (Monebenimp, Francisca, Lokolo,
Zou et Tetanye ,2013).
Dans une étude menée par Laga et al., les
résultats ont indiqué ce qui suit: l'infection à
Neisseria gonorrhoeae sans mesures préventives se
déclare chez 30 % à 50 % des nourrissons exposés à
l'infection pendant l'accouchement (Laga et al .,1986).
Selon une étude menée par Ranjit et al. en 2014
cité par Vonor et al. sur Maternal and neonatal risk factors
associated with vertical transmission of ophthalmianeonatorum in neonates
receiving health care in Blantyre, Malawi.MiddleEastAfrJOphthalmol, les
résultats ont montré ce qui suit: les facteurs de risque
identifiés dans cette étude étaient l'accouchement par
voie basse (98,7%), la rupture précoce de la poche des eaux (21,4%),
l'absence de consultations prénatales (44%) et la présence de
signes d'infections sexuellement transmissibles (31,4%) (Ranjit et
al. ,2014).
Dans une étude menée au Malawi par Thanathnee et
O'Brien en 2011 cité par Vonoretal.sur Conjunctivitis system
approach to diagnisis and therapy cure infect disease, les
résultats ont montré ce qui suit: les facteurs de risques de
conjonctivite néonatale étaient la rupture
prématurée des membranes, l'infection maternelle au cours du
travail, les infections sexuellement transmissibles (Thanathanee et O'Brien,
2011).
1.5. Paradigme de
recherche
Variables indépendantes Variables
dépendantes
Facteurs liés au personnel:
Dépistage tardif
Collyre administré
Manque de surveillance et stratégie de
contrôle
Manque d'éducation sanitaire
Manque de notification du partenaire
Non réalisation test après traitement pour
confirmer la guérison
Facteurs liés à la mère:
Négligences des recommandations
Non respect de rendez vous
Rupture précoce de la poche des eaux
Mode d accouchement
Parité
Cas de conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea
Age du nouveauné ; Age de la mère ;
sexe du nouveauné; parité de la mère
Témoins sans conjonctivite néonatale à
neisseria gonorrhea
Variables sociodémographiques
Figure 1 :
Déterminants de la conjonctivite néonatale
à Neisseria gonorrhea
CHAPITRE II:PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE
Ce chapitre reprend essentiellement les informations sur le
milieu d'investigation et la méthodologie de l'étude avec :
le type d'étude, la population, la taille de l'échantillon, la
technique d'échantillonnage, y compris les critères d'inclusion
et d'exclusion, les outils de collecte des données, la procédure
de collecte des données, le traitement statistique des données,
et enfin, les caractéristiques de l'échantillon.
2.1. Brève
présentation de l'Hôpital Général de
Référence de Beni
2.1.1 Situation
géographique de l'HGR-Beni
L'HGRBeni est une institution sanitaire de l'Etat congolais
situé en RDC, province du Nord-Kivu, ville de Beni dans la commune
Bungulu, Quartier Résidentiel. Il est implanté le long de la
route nationale N°4 qui mène vers Butembo du côté
droit, à environ 1400 mètres du rond point du 30 juin de Beni et
à plus au moins 100 mètres de l'Hôtel de ville de Beni.
Sa concession occupe une superficie d'environ 200m2.
Il est limité: A l'Est par la concession de l'agence
national de renseignement (A .N.R). A l'ouest par le bureau de l'auditorat
militaire de Beni et le camp de certains agents de l'Etat. Au Nord par le
quartier résidentiel. Au Sud par le centre pour handicapés
physiques et certaines habitations des agents de l'Etat.
2.1.2. Historique de l'HGR-Beni
L'HGR-Beni a été construit
à l'époque colonial belge vers les années 1930, il
fonctionnait jadis comme dispensaire qui s'occupait de la prise en charge des
victimes de la trypanosomiase qui ravageait la population du village Matongo
dans la vallée de la rivière Semuliki. Ce village n'existe plus
suite au déplacement de la population qui forme l'actuelle ville de
Beni. A cette époque, il fonctionnait avec un infirmier responsable, un
autre comme aide et une accoucheuse. L'accroissement démographique et
l'épanouissement des structures de la cité de Beni ont conduit
à la transformation de ce dispensaire en Hôpital, l'actuel
Hôpital Général de Référence de Beni.
(Rapport Annuel HGR-Beni, 2016).
2.1.3. Services
organisés à l'HGR/Beni
La capacité d'accueil de l'HGRBeni est de 170 lits
repartis comme suit:
Tableau 1 :
Services organisés à l'hôpital
général de référence de Beni
N° Services Nombre
des lits
|
1 Maternité et Gynéco et
Obstétrique 34
|
2 Salle d urgence
9
3 Pédiatrie
40
4 Médecine interne homme
19
5 Médecine interne femme
6
6 Chirurgie homme
13
7 Chirurgie femme
30
8 Clinique Nyamwisi
12
9 Clinique saint Luc
5
10 Néonatologie
2
Total
170
Source: Rapport Trimestriel 2017 de l'HGRBeni
Le service de néonatologie est constitué de deux
lits et quand il y a plus de cas que deux les autres cas sont
hospitalisés dans le service de maternité en plus ce sont les
infirmiers de la maternité qui s'occupent du service de
néonatologie de l'HGRBeni sous la supervision des médecins
affectés à la maternité et le médecin
spécialiste en pédiatrie le Docteur Sathiro Mukasa.
|
2.2. Méthodologie
2.2.1. Type d'étude
Notre étude a été
analytique cas-témoins. Selon Polit et Beck(2010), Il s'agit d'une
approche rétrospective consistant à comparer a posteriori, la
fréquence de l'exposition à un facteur de risque chez les malades
et chez les témoins sains, partant de la maladie dans le présent
pour rechercher l'exposition ou facteur dans le passé. Ce type
d'étude indiqué pour les maladies rares ou pour celles dont les
manifestations prennent longtemps pour apparaître (maladie
d'évolution lente) (Polit et Beck, 2010). Dans ce travail, les cas
étaient les fiches des femmes gonococcies positives, leurs
nouveauxnés avec conjonctivite et les témoins étaient les
fiches des femmes gonococcies négatives et leurs nouveauxnés
présentant la conjonctivite néonatale gonococcique.
2.2.2. Population
d'étude
Dans ce travail, la population de notre
étude a été faite de fiches des femmes enceintes avec
gonococcie positive et dont leurs nouveauxnés ont eu la conjonctivite
gonococcique et les fiches des femmes enceintes gonococcie négative et
leurs nouveauxnés sans conjonctivite gonococcique hospitalisés
à l'HGR-Beni. Le total était de 46 de Mai à septembre
2017.
2.2.3. Echantillon et
échantillonnage
Pour des raisons d'efficacité, nous avons vu mieux de
travailler avec toute la population d'étude qui était de 46, il
s'agissait d'un échantillon exhaustif. Les cas étaient au nombre
de 23 et les témoins étaient de 23.
2.2.4. Critères
d'inclusion et d'exclusion
2.2.4.1. Critères d'inclusion
Ont été dans la population tous
les nouveau-nés présentant les conjonctivites et les
nouveauxnés ne présentant pas la conjonctivite ainsi que leurs
mères présentant l'infection à Neisseria gonorrhea et les
mères ne presentant pas la gonococcie.
2.2.4.2. Critère d'exclusion
Nous avons exclus toutes les femmes ne
présentant pas l'infection à Neisseria gonorrhea et leur
nouveau-nés n'ayant pas la conjonctivite.
2.2.5. Techniques de collecte
de données
S'agissant de la collecte des données nous avons
mené une étude sur base d'analyse documentaire et l'observation
passive avec comme outils de collecte une grille de collecte des données
documentaires.
2.2.6. Procédure de
collecte des données
Après validation de notre grille de collecte des
données documentaires par le directeur, nous sommes descendus sur
terrain pour collecter les données dans les fiches des femmes
présentant la gonococcie, les fiches de leurs nouveauxnés
présentant la conjonctivite et les fiches des femmes gonococcies
négatives et leurs nouveaux nés ne présentant pas la
conjonctivite néonatale.
2.2.7. Analyse statistique des
données
Nos données ainsi récoltées ont
été dépouillées à l'aide d'un logiciel
informatique SPSS. Nos données ont été analysées
à l'aide des techniques suivantes: l'odds ratio ; permet de voir la
variable à laquelle est liée l'apparition d'un
évènement ou encore qui augmente la probabilité de
survenue d'un évènement (Gentillini, 2001). Le khicarré de
Pearson; c'est un test statistique qui permet de se prononcer sur le lien entre
deux variables qualitatives (Khaneboubi, 2012).
2.2.8. Caractéristiques de l'échantillon
2.2.8.1. Par l'âge du nouveau-né
18 sont âgés de trois à quatre jours parmi
les cas et les témoins, 20 sont âgés de cinq jours et plus
et 8 sont âgés de un à deux jours pour les cas et les
témoins.
2.2.8.2. Par le sexe du nouveau-né
32 sont de sexe masculin pour les cas et les témoins et 14
sont de sexe féminin pour les cas et les témoins.
2.2.8.3. Par l'âge de la mère
9 sont âgées de 31 à 35 ans, 3 sont
âgées de 18 ans et moins, 16 sont âgées de 19
à 25 ans et 18 sont âgées de 26 à 30 ans pour les
cas et les témoins.
2.2.8.4. Par le rang dans la fratrie
26 sont nés au 6ème et plus et 20 sont
nés du 1er au 5ème enfant pour les cas et
les témoins.
2.2.8.5. Par la parité de la mère
33 ont une parité de 6 et plus et 13 ont une
parité de 1 à 5.
CHAPITRE III:
PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DE RESULTATS
3.1. Présentation et
Analyse des données
3.1.1. Distribution des
facteurs de la conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea
3.1.1.1. Facteurs liés à la
mère
3.1.1.1.1. Parité de la mère
Les résultats du tableau 2 montrent que sur de 46
mères enquêtées, 33 (dont 54,5% parmi les cas et 45,5%
parmi les témoins) avaient une parité de six et plus contre
seulement 13 (dont 5 cas et 8 témoins) avec une parité de un
à cinq.
Tableau 2 : Parité de la
mère
Parité
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Six et plus
|
18
|
54,5
|
15
|
45,5
|
33
|
Primipare à Cinq enfants
|
5
|
38,4
|
8
|
61,6
|
13
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.1.2. Mode d'accouchement
S'agissant du mode d'accouchement, 34 sur 46(dont 56 % parmi
les cas et 44% parmi les témoins) avaient accouchées par voie
basse contre seulement douze (dont quatre cas et 7 témoins) avaient
accouchés par voie haute.
Tableau 3 :
Mode d'accouchement
Mode d'accouchement
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Voie basse
|
19
|
56
|
16
|
44
|
34
|
Voie haute
|
4
|
33,3
|
7
|
66,7
|
12
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.1.3. Poche des eaux
Les résultats du tableau 4 relèvent que sur 46
mères enquêtées 21 (dont 81% parmi les cas et 19 % parmi
les témoins) leurs poches des eaux étaient rompues
précocement contre 25 (dont 6 parmi les cas et 19 parmi les
témoins) leurs poches des eaux étaient intactes.
Tableau 4 :
Poche des eaux
Poche des eaux
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Rompu Précocement
|
17
|
81
|
4
|
19
|
21
|
Intact
|
6
|
24
|
19
|
76
|
25
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.1.4. Respect de rendez-vous
Les résultats du tableau 5 révèlent que
sur 46 mères enquêtées 34 dont (61,7% parmi les cas et
38,3% parmi les témoins) ne respectaient pas les rendez-vous contre
seulement douze (dont 2 cas et 10 témoins) qui respectaient les
rendez-vous.
Tableau 5 :
Respect de rendez-vous
Respect de rendez-vous
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Non
|
21
|
61,7
|
13
|
38,3
|
34
|
Oui
|
2
|
24
|
10
|
76
|
12
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2. Facteurs liés au personnel soignant
3.1.1.2.1. Diagnostic de la gonococcie pendant la grossesse
Les résultats du tableau 6 révèlent que
sur 46 mères enquêtées, 25 (dont 24 % parmi les cas et 76 %
parmi les témoins) avaient été diagnostiqué
négative pendant la grossesse contre 21 (dont 17 cas et 4
témoins) étaient positive pendant la grossesse.
Tableau 6 :
Diagnostic de la gonococcie pendant la grossesse
Diagnostic pendant la grossesse
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Négatif
|
6
|
24
|
19
|
76
|
25
|
Positif
|
17
|
81
|
4
|
19
|
21
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.2. Signes d'IST
Les résultats du tableau 7 montrent que sur 46
mères enquêtées 24 (dont 19 cas et 5 témoins)
présentaient les signes d'IST contre 22 (dont 4 cas et 18
témoins) ne présentaient pas les signes d'IST.
Tableau 7 :
Signes d'IST
Signes d'IST
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Présence
|
19
|
|
5
|
|
24
|
Absence
|
4
|
|
18
|
|
22
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.3. Réalisation test après traitement
pour confirmer la guérison
S'agissant de la réalisation test après
traitement pour confirmer la guérison 39 sur 46 (dont 46,2% parmi les
cas et 53,8% parmi les témoins) n'avaient pas réalisées le
test après traitement pour confirmer la guérison contre 8(dont 5
cas et 2 témoins) avaient réalisées le test après
traitement pour confirmer la guérison.
Tableau 8 :
Réalisation test après traitement
Réalisation test après traitement
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Non
|
18
|
46,2
|
21
|
53,8
|
39
|
Oui
|
5
|
71,4
|
2
|
28,6
|
7
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.4. Dépistage de la gonococcie au
3ème trimestre
Les résultats du tableau 9 montrent que sur 46
mères enquêtées 38(dont 44,7% parmi les cas et 55,3% parmi
les témoins) étaient dépistées gonococcies
négatives au 3ème trimestre contre seulement huit
(dont 6 cas et 2 témoins) étaient dépistées
gonococcies positives au 3ème trimestre.
Tableau 9 :
Dépistage de la gonococcie au 3ème trimestre
Dépistage de la gonococcie au 3ème
trimestre
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Non
|
17
|
44,7
|
21
|
55,3
|
38
|
Oui
|
6
|
75
|
2
|
25
|
8
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.5. Dépistage de la gonococcie avant
accouchement
S'agissant du dépistage de la gonococcie avant
accouchement, 38 (dont 18 cas et 20 témoins) étaient
dépistées gonococcies négatives avant accouchement contre
seulement 8(dont 5 cas et 3 témoins) étaient
dépistées gonococcies positives.
Tableau 10 :
Dépistage de la gonococcie avant accouchement
Dépistage de la gonococcie avant accouchement
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Non
|
18
|
47,3
|
20
|
52,7
|
38
|
Oui
|
5
|
62,5
|
3
|
37,5
|
8
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.6. Traitement du partenaire
Traitement du partenaire
S'agissant du traitement du partenaire, 39 sur 46 (dont 19 cas
et 20 témoins) leurs partenaires n'étaient pas traités
contre seulement 7 (dont 4 ca et 3 témoins) leurs partenaires
étaient traités.
Tableau 11 :
Traitement du partenaire
Traitement du partenaire
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Non
|
19
|
48,7
|
20
|
51,3
|
39
|
Oui
|
4
|
57,1
|
3
|
42,9
|
7
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.7. Education sanitaire
Les résultats du tableau 16 relèvent que sur 46
mères enquêtées, 36(dont 41,7% parmi les cas et 58,3% parmi
les témoins) n'avaient pas reçu l'éducation sanitaire
contre seulement dix (dont 8 cas et 2 témoins) avaient reçu
l'éducation sanitaire.
Tableau 12 :
Education sanitaire
Education sanitaire
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Non
|
15
|
41,7
|
21
|
58,3
|
36
|
Oui
|
8
|
80
|
2
|
20
|
10
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.8. Traitement reçu par la mère
S'agissant du traitement reçu par la mère, 35
sur 46(dont 20 cas et 15 témoins) avaient reçu la
pénicilline et cefixime contre onze (dont 3 cas et 8 témoins)
avaient reçu le ceftriaxone.
Tableau 13 :
Traitement reçu par la mère
Traitement reçu
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Pénicilline et Cefixime
|
20
|
57,1
|
15
|
42,9
|
35
|
Ceftriaxone
|
3
|
27,2
|
8
|
72,8
|
11
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.9. Moment de dépistage de la
gonococcie
Les résultats du tableau 14 relèvent que sur 46
mères enquêtées, 24(dont 20,8% parmi les cas et 79,2% parmi
les témoins n'avaient pas été dépistées
contre seulement 15(dont 13 cas et 2 témoins qui avaient pas
été dépistées au 2ème
trimestre.
Tableau 14 :
Moment de dépistage de la gonococcie
Moment de dépistage
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Pas de dépistage
|
5
|
20,8
|
19
|
79,2
|
24
|
1er trimestre
|
3
|
75
|
1
|
25
|
4
|
2ème trimestre
|
13
|
86,7
|
2
|
13,3
|
15
|
3ème trimestre
|
2
|
66,7
|
1
|
33,3
|
3
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.10. Collyre utilisé à la
maternité
S'agissant du collyre utilisé à la
maternité, 3(dont 1 cas et 2 témoins) n'avaient pas reçu
le collyre contre 12(dont 7 cas et 5 témoins) qui avaient reçu la
polyvidone iodé 2,5 %.
Tableau 15 :
Collyre utilisé à la maternité
Collyre utilisé
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Pas de collyre
|
1
|
33,3
|
2
|
66,7
|
3
|
Gentamycine
|
3
|
42,8
|
4
|
57,2
|
7
|
Tétracycline
|
9
|
56,2
|
7
|
43,8
|
16
|
Polyvidone iodé 2,5%
|
7
|
58,3
|
5
|
41,7
|
12
|
Argyrol
|
3
|
37,5
|
5
|
62,5
|
8
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.11. Echantillon prélevé pour tester
la gonococcie
Les résultats du tableau 16 montrent que sur 46
mères enquêtées 6 (dont 16,6% parmi les cas et 83,4% parmi
les témoins) n'avaient pas été prélevée pour
tester la gonococcie contre 40 (dont 22 cas et 18 témoins) avaient
été prélevée les urines et le frottis vaginal pour
tester la gonococcie.
Tableau 16 :
Echantillon prélevé pour tester la
gonococcie
Echantillon prélevé
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Pas d'échantillon
|
1
|
16,6
|
5
|
83,4
|
6
|
FV et Urines
|
22
|
55
|
18
|
45
|
40
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.1.2.12. Fiche de plan de soins
Les résultats du tableau 17 montrent que sur 46
mères enquêtées (dont 48,7% parmi les cas et 51,3% parmi
les témoins) n'avaient pas de fiches de plan de soins contre seulement
cinq (dont 3 cas et 2 témoins) avaient de fiches de plan de soins.
Tableau 17 :
Fiche de plan de soins
Fiche de plan de soins
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
Absente
|
20
|
48,7
|
21
|
51,3
|
41
|
Présente
|
3
|
60
|
2
|
40
|
5
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
3.1.2. Signification de
l'association entre les déterminants et la conjonctivite
3.1.2.1. Déterminants liés à la
mère
3.1.2.1.1. Parité de la mère
Les résultats du tableau 18 révèlent que
la valeur de Chicarré de Pearson était de 0,0143 avec un p de
0,415 supérieur à 0,05 càd la différence
était non significative. D'ou avoir atteint la parité de six et
plus n'influence pas la survenue de la conjonctivite néonatale.
Tableau 18 :
Parité de la mère
Parité
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
6 et plus
|
18
|
54,5
|
15
|
45,5
|
33
|
|
|
|
Primipare à 5 enfants
|
5
|
41,7
|
8
|
58,3
|
12
|
0,0143
|
0,415
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
32
|
|
|
|
3.1.2.1.2. Mode d'accouchement
Les résultats du tableau 19 relèvent que la
valeur de khicarré de Pearson était de 4,412 avec un p de 0,0058
inférieur à 0,05. Ce résultat nous amène à
rejeter l'Ho à faveur de l'HA selon laquelle le mode d'accouchement
influence la survenue de la conjonctivite néonatale. Ainsi, avec
l'analyse de risque, on observe un OR de 7,102,[1,4526,35] qui signifie un
facteur de risque. En effet, le mode d'accouchement par voie basse expose 6,102
fois le nouveau-né à la conjonctivite néonatale que la
voie haute.
Tableau 19 :
Mode d'accouchement
Mode d'accouchement
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Odds ratio
|
Voie basse
|
19
|
54,2
|
16
|
45,8
|
35
|
|
|
|
|
Voie haute
|
4
|
36,3
|
7
|
63,7
|
11
|
4,412
|
0,0058
|
S
|
7,102,[1,4526,35]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
|
3.1.2.1.3. Etat de la poche des eaux
Les résultats du tableau 20 relèvent que la
valeur de khicarré de Pearson était de 8,24 avec un p de 0,00118
inférieur à 0,05. Ce résultat nous amène à
rejeter l'Ho à faveur de l'HA selon laquelle la rupture précoce
de la poche des eaux influence la survenue de la conjonctivite
néonatale. Ainsi, avec l'analyse de risque, on observe un OR de
4,54,[1,16417,62] qui signifie un facteur de risque. En effet, la poche des
eaux rompues précocement expose 4,52 fois le nouveau-né à
la conjonctivite néonatale que celle intacte.
Tableau 20 :
Etat de la poche des eaux
Poche des eaux
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Odds ratio
|
Rompue précocement
|
17
|
81
|
4
|
119
|
21
|
|
|
|
|
Intacte
|
6
|
24
|
19
|
76
|
25
|
8,24
|
0,00118
|
S
|
4,54,[1,16417,62]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
|
3.1.2.1.4. Respect de rendez-vous
Les résultats du tableau 21 révèlent que
la valeur de khicarré de Pearson était de 3,132 avec un p de
0,004535 inférieur à 0,05. Ce résultat nous amène
à rejeter l'Ho à faveur de l'HA selon laquelle le non respect de
rendez-vous influence la présence de la conjonctivite néonatale.
Ainsi, avec l'analyse de risque, on observe un OR de 10,[1,45748,56] qui
signifie un facteur de risque. En effet, le non respect de rendez-vous expose 9
fois le nouveau-né à la conjonctivite néonatale que celle
qui respectait le rendez-vous.
Tableau 21:
Respect de rendez-vous
Respect de rendez-vous
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Odds ratio
|
Non
|
21
|
61,7
|
13
|
38,3
|
34
|
|
|
|
|
Oui
|
2
|
16,7
|
10
|
83,3
|
12
|
3,132
|
0,004535
|
S
|
10,[1,45748,56]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
|
3.1.2.2. Déterminants liés au personnel
soignant
3.1.2.2.1. Diagnostic de la gonococcie pendant la
grossesse
Les résultats du tableau 22 révèlent que
la valeur de Chicarré de Pearson était de 1,056 avec un p de
O,454 supérieur à 0,05 ; L'interprétation verbale
était non significative. D'ou le non diagnostic de la gonococcie pendant
la grossesse n'influence pas la survenue de la grossesse.
Tableau 22:
Diagnostic de la gonococcie pendant la grossesse
Diagnostic pendant la grossesse
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Négatif
|
6
|
24
|
19
|
76
|
25
|
|
|
|
Positif
|
17
|
81
|
4
|
19
|
21
|
1,056
|
O,454
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.2.2.2. Signes d'IST
Les résultats du tableau 23 montrent que la valeur de
khicarré de Pearson était de 0,657 avec un p de 0,453
supérieur à 0,05. Ce résultat nous amène à
rejeter l'HA à faveur de l'HO selon laquelle la présence des
signes d'IST n'influence pas la survenue de la conjonctivite
néonatale.
Tableau 23: Signes d'IST
Signe d'ist
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Présence
|
19
|
79,2
|
5
|
20,8
|
24
|
|
|
|
Absence
|
4
|
18,1
|
18
|
81,9
|
22
|
0,657
|
0,453
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.2.2.3. Réalisation test après
traitement
Les résultats du tableau 24 relèvent que la
valeur de khicarré de Pearson était de 28,269 avec un p de 0,0040
inférieur à 0,05. Ces résultats nous amènent
à rejeter l'Ho à faveur de l'HA selon laquelle le non
réalisation test après traitement pour confirmer la
guérison influence la présence de la conjonctivite
néonatale. Ainsi, avec l'analyse de risque, on observe un OR de
8,57,[1,7940,98] qui signifie un facteur de risque. En effet, la rupture
précoce de la poche des eaux expose 7,57 fois le nouveau-né
à la conjonctivite néonatale que la femme enceinte ayant
réalisée le test après traitement pour confirmer la
guérison.
Tableau 24: Réalisation test
après traitement
Réalisation test après traitement
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Odds ratio
|
Non
|
18
|
46,2
|
21
|
53,8
|
39
|
|
|
|
|
Oui
|
5
|
71,4
|
2
|
28,6
|
7
|
28,269
|
0,0040
|
S
|
8,57[1,7940,98]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
32
|
|
|
|
|
3.1.2.2.4. Dépistage de la gonococcie au
3ème trimestre
Les résultats du tableau 25 montrent que la valeur de
khicarré de Pearson était de 0,124 avec un p de 0,725
supérieur à 0,05 ; càd le test est non significatif.
Ces résultats nous amènent à rejeter l'HA à faveur
de l'HO selon laquelle le non dépistage de la gonococcie au
3ème trimestre n'influence pas la survenue de la
conjonctivite néonatale.
Tableau 25:
Dépistage de la gonococcie au 3ème trimestre
Dépistage de la gonococcie au 3ème
trimestre
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Non
|
17
|
44,7
|
21
|
55,3
|
38
|
|
|
|
Oui
|
6
|
75
|
2
|
25
|
8
|
0,124
|
0,725
|
TNS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.2.2.5. Dépistage de la gonococcie avant
accouchement
Les résultats du tableau 26 montrent que la valeur de
khicarré de Pearson était de 0,006 avec un p de 0,939
supérieur à 0,05 ; càd la différence a
été non significative. Ces résultats nous amènent
à rejeter l'HA à faveur de l'HO selon laquelle le non
dépistage de la gonococcie avant accouchement n'influence pas la
survenue de la conjonctivite néonatale.
Tableau 26:
Dépistage de la gonococcie avant accouchement
Dépistage de la gonococcie avant accouchement
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Non
|
18
|
47,3
|
20
|
52,7
|
38
|
|
|
|
Oui
|
5
|
62,5
|
3
|
37,5
|
8
|
0,006
|
0,939
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
|
|
|
|
3.1.2.2.6. Traitement du partenaire
Les résultats du tableau 27 relèvent que la
valeur de khicarré de Pearson était de 6,412 avec un p de 0,00113
inférieur à 0,05. Ce résultat nous amène à
rejeter l'Ho à faveur de l'HA selon laquelle le non traitement du
partenaire influence la présence de la conjonctivite néonatale.
Ainsi, avec l'analyse de risque, on observe un OR de 6,107,[1,41526,35] qui
signifie un facteur de risque. En effet, le non traitement du partenaire expose
5,107 fois le nouveau-né à la conjonctivite néonatale que
le partenaire ayant été traité.
Tableau 27: Traitement du
partenaire
Traitement du partenaire
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Odds ratio
|
Non
|
19
|
48,7
|
20
|
51,3
|
39
|
|
|
|
|
Oui
|
4
|
57,1
|
3
|
42,9
|
7
|
6,412
|
0,00113
|
TS
|
6,107[1,41526,35]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
|
3.1.2.2.7. Education sanitaire
Les résultats du tableau 28 relèvent que la
valeur de khicarré de Pearson était de 6,109 avec un p de 0,013
inférieur à 0,05 ; càd la différence est non
significative. Ces résultats nous amènent à rejeter l'Ho
à faveur de l'HA selon laquelle le non éducation sanitaire des
mères influence la présence de la conjonctivite
néonatale. Ainsi, avec l'analyse de risque, on observe un OR de
5,62,[1,3636,27] qui signifie un facteur de risque. En effet, le non
éducation sanitaire des mères expose 4,62 fois le
nouveau-né à la conjonctivite néonatale que les
mères ayant reçu l'éducation sanitaire.
Tableau 28: Education sanitaire
Education sanitaire
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
p
|
IV
|
Odds ratio
|
Non
|
15
|
41,7
|
21
|
58,3
|
36
|
|
|
|
|
Oui
|
8
|
80
|
2
|
20
|
10
|
6,109
|
0,013
|
TS
|
5,62[1,3623,27]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
|
3.1.2.2.8. Traitement reçu par la mère
Les résultats du tableau 29 montrent que la valeur de
khicarré de Pearson était de 3,234 avec un p de 0,745
supérieur à 0,05. Ces résultats nous amènent
à rejeter l'HA à faveur de l'HO selon laquelle il n'y a pas une
différence significative entre les mères ayant reçu la
pénicilline soit le cefixime soit le ceftriaxone en terme de survenue de
la conjonctivite néonatale.
Tableau 29:
Traitement reçu par la mère
Traitement reçu
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
p
|
IV
|
Pénicilline et Cefixime
|
20
|
57,1
|
15
|
42,9
|
35
|
|
|
|
Ceftriaxone
|
3
|
27,2
|
8
|
72,8
|
11
|
3,234
|
0,745
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.2.2.9. Moment de dépistage de la
gonococcie
Les résultats du tableau 30 relèvent que la
valeur de khicarré1 était de 6,008 avec un p de 0,014
inférieur à 0,05 et la valeur de khicarré3 était de
4,26 avec un p de 0,039 inférieur à 0,05. Ces résultats
nous amènent à rejeter l'Ho à faveur de l'HA selon
laquelle le dépistage tardif de la gonococcie influence la
présence de la conjonctivite néonatale. Ainsi, avec l'analyse de
risque, on observe un OR1 de 16,[1,22210,6] et un OR2 de 13,[1,04316,32]qui
signifie un facteur de risque. En effet, le non dépistage de la
gonococcie au premier trimestre expose 15 fois le nouveau-né à la
conjonctivite néonatale et le non dépistage au troisième
trimestre expose 12 fois le nouveau-né à la conjonctivite
néonatale que le dépistage précoce.
Tableau 30:
Moment de dépistage de la gonococcie
Moment de dépistage de la gonococcie
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
p
|
IV
|
Odds ratio
|
Pas de dépistage
|
5
|
20,8
|
19
|
79,2
|
24
|
|
|
|
|
1er trimestre
|
3
|
75
|
1
|
25
|
4
|
6,008
|
0,014
|
S
|
16[1,22210,6]
|
2ème trimestre
|
13
|
86,7
|
2
|
13,3
|
15
|
2
|
0,15
|
NS
|
|
3ème trimestre
|
2
|
66,7
|
1
|
33,3
|
3
|
4,26
|
0,039
|
S
|
13[1,04316,32]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
32
|
|
|
|
|
3.1.2.2.10. Collyre utilisé à la
maternité
Les résultats du tableau 31 montrent que la valeur de
khicarré de Pearson était de 1,812 avec un p de 0,770
supérieur à 0,05 ; càd test non significatif. Ces
résultats nous amènent à rejeter l'HA à faveur de
l'HO selon laquelle il n'y a pas une différence significative entre les
nouveauxnés ayant reçu la gentamycine soit la tetracycline soit
la polyvidone iodée à 2,5% soit l'argyrol en terme de survenue de
la conjonctivite néonatale.
Tableau
31: Collyre utilisé à la maternité
Collyre utilisé
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Pas de collyre
|
1
|
33,3
|
2
|
66,6
|
3
|
|
|
|
Gentamycine
|
3
|
42,8
|
4
|
57,2
|
7
|
|
|
|
Tétracycline
|
9
|
56,6
|
7
|
43,4
|
16
|
|
|
|
Polyvidone iodé 2,5%
|
7
|
53,8
|
5
|
46,2
|
13
|
|
|
|
Argyrol
|
3
|
37,5
|
5
|
62,5
|
8
|
1,812
|
0,770
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.2.2.11. Echantillon prélevé pour tester
la gonococcie
Les résultats du tableau 32 montrent que la valeur de
khicarré de Pearson était de 1,454 avec un p de 0,453
supérieur à 0,05. Ces résultats nous amènent
à rejeter l'HA à faveur de l'HO selon laquelle il n'y a pas une
différence significative entre les mères ayant donné les
urines soit le frottis vaginal comme échantillon et celles qui n'en
avaient pas données pour tester la gonococcie en terme de survenue de la
conjonctivite néonatale.
Tableau 32:
Echantillon prélevé pour tester la
gonococcie
Echantillon prélevé
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Pas d'échantillon
|
1
|
16,7
|
5
|
83,3
|
6
|
|
|
|
FV et Urines
|
22
|
55
|
18
|
45
|
40
|
1,454
|
0,453
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
|
16
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.2.2.12. Fiche de plan de soins
Les résultats du tableau 33 montrent que la valeur de
khicarré de Pearson était de 0,002 avec un p de 0,675
supérieur à 0,05. Ces résultats nous amènent
à rejeter l'HA à faveur de l'HO selon laquelle il n'y a pas une
différence significative entre les mères qui avaient les fiches
de plans de soins et celles qui n'en avaient pas en terme de la survenue de la
conjonctivite néonatale.
Tableau 33: Fiche de plan de
soins
Fiche de plan de soins
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Absente
|
20
|
48,7
|
21
|
51,3
|
41
|
|
|
|
Présente
|
3
|
60
|
2
|
40
|
5
|
0,002
|
0,675
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.3. Relation entre la
conjonctivite néonatale et les caractéristiques
sociodémographiques
3.1.3.1. Age du
nouveau-né
Les nouveau-nés qui ont été retenus dans
notre échantillon sont répartis en trois tranches d'âge en
jours. Il s'agit de celles de trois à quatre jours avec 13 cas et 5
témoins, celle de cinq et plus avec 9 cas et 11 témoins et celle
de un à deux jours avec 1 cas et 7 témoins.
Tableau 34: Age du
nouveau-né
Age du nouveauné
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Trois à quatre jours
|
13
|
72,2
|
5
|
27,8
|
18
|
|
|
|
cinq et plus
|
9
|
45
|
11
|
55
|
20
|
0,2763
|
0,2996
|
NS
|
un à deux jours
|
1
|
12,5
|
7
|
87,5
|
8
|
1,301
|
0,1274
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.3.2. Sexe du nouveau-né
S'agissant du sexe du nouveauné, une différence
significative entre la probabilité d'une infection par le Neisseria
gonorrhea parmi les cas par rapport aux témoins. L'odds ratio
était 0,1989 ; p= 0,006746, IC 95% [0,030,771] et le
chicarré de Pearson 3,324, interprétée comme
significative. Ce qui signifie qu'être né fille protège le
nouveau né à la conjonctivite néonatale à Neisseria
gonorrhea.
Tableau 35: Sexe du
nouveau-né
Sexe du Nouveauné
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
Odds ratio
|
Féminin
|
7
|
50
|
7
|
50
|
14
|
|
|
|
|
Masculin
|
16
|
50
|
16
|
50
|
32
|
3,324
|
0,006746
|
S
|
0,1989,[0,030,771]
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
|
3.1.3.3. Rang dans la fratrie
Les résultats présentés dans le tableau
36 montrent que la valeur de était de 0,030 avec un p de 0,4309 supérieur à
0,05 d'où le test est non significatif. Càd être né
6ème enfant et plus n'influence pas la survenue de la
conjonctivite.
Tableau 36: Rang dans la fratrie
Rang dans la fratrie
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
6ème et plus
|
8
|
69,2
|
18
|
30,8
|
26
|
|
|
|
1er au 5ème
|
15
|
75
|
5
|
25
|
20
|
0,030
|
0,4309
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.1.3.4. Age de la mère
Les mères qui ont été retenus dans
notre échantillon étaient réparties en trois tranches
d'âge. Il s'agit de celles de 31 à 35 ans avec 5 cas et 4
témoins, celle inferieur à 18ans avec 1 cas et 2 témoins
et celle de 19 à 25 ans avec 39 et 7 témoins et celle de 26
à 30 ans avec 8 cas et 10 témoins.
Tableau 37: Age de la mère
Age de la mère
|
Cas
|
%
|
Témoins
|
%
|
Total
|
|
P
|
IV
|
31 à 35ans
|
5
|
55,5
|
4
|
45,5
|
9
|
|
|
|
Inférieur à 18ans
|
1
|
33,3
|
2
|
66,7
|
3
|
1,27
|
0,1304
|
NS
|
19 à 25 ans
|
9
|
56,2
|
7
|
43,8
|
16
|
0,029
|
0,4323
|
NS
|
26 à 30 ans
|
8
|
44,4
|
10
|
55,6
|
18
|
1,186
|
0,1387
|
NS
|
TOTAL
|
23
|
50
|
23
|
50
|
46
|
|
|
|
3.2. Discussion des
résultats
Dans cette partie, nous allons discuter nos résultats
en comparant avec les résultats des autres chercheurs et nous allons
essayer de donner ce que nous pensons personnellement à chacun des
résultats. Il s'agit du déterminant de la conjonctivite
néonatale à neisseria gonorrhea à l'Hôpital
Général de Référence de Beni.
3.2.1. Distribution des
facteurs liés à la mère, au personnel soignant et à
la structure dans la survenue de la conjonctivite néonatale à
neisseria gonorrhea
3.2.1.1. Facteurs liés à la
mère
Après analyse, la valeur de Chicarré de Pearson
était de 0,0143 avec un p de 0,415 supérieur à 0,05
càd différence non significative pour la parité, le
khicarré était de 4,412 avec un p de 0,0058 inferieur à
0,05 càd différence significative avec un odds ratio de
7,102,[1,4526,35] pour le mode d'accouchement, le khicarré était
de 3,132 avec un p de 0,004535 inferieur à 0,05 càd
différence significative et un odds ratio de 10,[1,45748,56] pour le
respect de rendezvous, le khicarré était de 8,24 avec un p de
0,00118 inferieur à 0,05 càd différence significative et
un odds ratio de 4,54[1,16417,62] pour la poches des eaux.
Par rapport à la parité nos résultats
différent de ceux de Thanathanee et O'Brien(2011) dans leur étude
menée au Malawi sur conjonctivitis system approach to diagnisis and
therapy cure infect disease soulignent que la multiparité est un facteur
de risque de la conjonctivite néonatale. Selon Moore et Donald(2012), la
multiparité augmente le risque de la conjonctivite néonatale. Ces
résultats diffèrent de notre ; ceci serait du à notre
échantillon qui a été minime.
Par rapport au mode d'accouchement, nos résultats sont
similaires à ceux de Ranjit et al.(2014) dans leur étude
menée au Malawi sur Maternal and neonatal risk factors associated with
vertical transmission of ophthalmia neonatorum in neonates receiving health
care in blantyre qui avaient trouvé que l'accouchement par voie basse
est un facteur de risque de la conjonctivite néonatale. Selon Moore et
Donald(2012), l'accouchement par voie basse augmente le risque de la
conjonctivite néonatale.
Par rapport au respect de rendezvous, nos résultats
sont similaires à ceux de Thanathanee et al. (2011) qui soulignent que
le non respect de rendezvous est un déterminant de la conjonctivite
néonatale. Selon Ranjit et al. (2014) qui ont mené une
étude sur Maternal and neonatal risk factors associated with vertical
transmission of ophthalmia neonatorum in neonates receiving health care in
blantyre soulignent que l'absence de consultations prénatales est un
acteur de risqué de la conjonctivite néonatale.
Par rapport à la poche des eaux, nos résultats
sont similaires à ceux de Ranjit et al. (2014) qui ont monté que
la rupture précoce de la poche des eaux est un facteur de risque de la
conjonctivite néonatale. Selon Thanathanee et al. (2011), la rupture
prématurée des membranes est un facteur de risque de la
conjonctivite néonatale.
3.2.1.2. Facteurs liés au personnel
Apres analyse, le khicarré de Pearson a
été de 1,056 avec un p de 0,454 supérieur à 0,05
càd différence non significative pour le diagnostic de la
gonococcie pendant la grossesse, le khicarré a été de
0,657 avec un p de 0,453 superieur à 0,05 càd différence
non significative pour les signes d' ist, le khicarré a
été de 28,269 avec un p de 0,0040 inferieur à 0,05
càd différence significative avec un odds ratio de
8,57,[1,7940,98] pour la réalisation test après traitement pour
confirmer la guérison, le khicarré a été de 0,006
avec un p de 0,939 supérieur à 0,05 différence non
significative pour le dépistage de la gonococcie avant accouchement, le
khicarré a été de 6,412 avec un p de 0,00113 inferieur
à 0,05 càd différence significative avec un odds ratio de
6,107,[1,41526,35] pour le traitement du partenaire, le khicarré a
été de 6,109 avec un p de 0,013 inferieur à 0,05
càd différence significative avec un odds ratio de
5,62,[1,3623,27] pour l'éducation sanitaire, le khicarré a
été de 4,26 avec un p de 0,039 inferieur à 0,05 càd
différence significative avec un odds ratio de 13,[1,04316,32] pour le
moment de dépistage de la gonococcie.
Par rapport au diagnostic de la gonococcie pendant la
grossesse, nos résultats diffèrent de ceux de l'Académie
Américaine de Pédiatrie(2012) qui souligne que le non
dépistage systématique des infections à neisseria
gonorrhea chez la femme enceinte est un facteur de risque de la conjonctivite
néonatale à neisseria gonorrhea.
Par rapport à la réalisation du test
après traitement pour confirmer la guérison, nos résultats
sont similaires à ceux de l'Académie Américaine de
Pédiatrie(2012) qui stipule que le non réalisation du test
après traitement pour confirmer la guérison est un
déterminant de la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea.
Par raport au dépistage de la gonococcie avant
accouchement, nos résultats divergent de ceux de l'Académie
Américaine de Pédiatrie(2012) qui souligne que le
dépistage tardif de la gonococcie chez la femme enceinte est un
déterminant de la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea. Cette différence serait du à notre échantillon
qui a été minime.
Par rapport au traitement du partenaire, nos résultats
sont similaires à ceux de l'Académie Américaine de
Pédiatrie(2012) qui a trouvé que le non traitement du partenaire
est un déterminant de la conjonctivite néonatale à
neisseria gonorrhea.
Par rapport à l'éducation sanitaire, nos
résultats convergent de ceux de Thanathanee et al. (2011) qui soulignent
que la négligence des recommandations des mères est un
déterminant de la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea.
Par rapport au moment de dépistage de la gonococcie,
nos résultats sont similaires à ceux de l'Académie
Américaine de Pédiatrie qui souligne que le non
réalisation du second dépistage au 3ème
trimestre ou à défaut lors de l'accouchement est un
déterminant de la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea.
3.2.2. Relation entre la
conjonctivite néonatale et les caractéristiques
sociodémographiques
3.2.2.1. Age du nouveauné
Ce tableau nous a montré que le khicarré1 a
été de 0,2763 avec un p de 0,2996 supérieur à 0,05
et le khi carré2 a été de 1,301 avec un p de 0,1274
supérieur à 0,05. Ces résultats nous amènent
à dire que les tests sont non significatifs par rapport à
l'âge du nouveau-né.
3.2.2.2. Sexe du nouveauné
Ce tableau nous a montré que le khicarré a
été de 3,324 avec un p de 0,006746 inferieur à 0,05
càd TS avec un odds ratio de 0,1989,[0,050,791]. Nos résultats
diffèrent de ceux de Vonor et al. (2011) qui ont mené une
étude sur les conjonctivites néonatales dans le Carton de Glidjiu
Sud du Togo qui ont trouvé que plus de garçons que des filles
avec un sexe ratio de 1,01.
3.2.2.3. Rang dans la fratrie
Ce tableau nous a montré que le khi carré1 a
été de 1,27 avec un p de 0,1304, le khi carré2 a
été de 0,0029 avec un p de 0,4323 et le khi carré3 a
été de 1,186 avec un p de 0,1387. Comme tous les p sont
supérieurs à 0,05 càd tous les tests ont été
non significatifs. Ceci serait dû à notre échantillon qui a
été minime.
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Nous voici au terme de notre travail de mémoire
intitulé " Déterminant de la conjonctivite néonatale
à neisseria gonorrhea à l'HGRBeni ", nous avons été
touchés par la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea à l'HGRBeni. Eu égard de ce qui précède,
nous nous sommes posé les questions suivantes:
1. Quels sont les facteurs sur lesquels on devrait agir pour
prévenir et contrôler cette pathologie?
2. Quelle est la distribution des déterminants de la
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorhea à
l'HGRBeni en termes de facteurs liés à la mère, au
personnel soignant et à la structure sanitaire?
3. Est-ce qu'il existe une association significative entre la
survenue de la conjonctivite néonatale et les différents
déterminants, lorsqu'on considère les cas et les
témoins?
4. Les caractéristiques sociodémographiques des
nouveauxnés et de leurs mères dont l'âge du nouveau
né, sexe du nouveau né, l'âge de la mère et le rang
dans la fratrie influencentelles significativement le risque de conjonctivite
à Neisseria gonorhea à l'HGRBeni chez le
nouveau-né entre les cas et les témoins?
Sur ce, les objectifs poursuivis dans ce travail sont:
1. contribuer à l'amélioration de la prise en
charge des nouveauxnés par la prévention de la conjonctivite
néonatale à Neisseria gonorrhea à l'HGRBeni.
2. Décrire la distribution des déterminants de
la conjonctivite à Neisseria gonorrhea entre les cas
et les témoins.
3. Etablir la différence des déterminants de
conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrhea entre les
cas et les témoins.
4. Etablir la relation entre la conjonctivite du
nouveau-né à Neisseria Gonorrhea et certaines
caractéristiques sociodémographiques des mères des
nouveauxnés parmi les cas et les témoins.
Ainsi, pour vérifier ces hypothèses et atteindre
nos objectifs, nous avons enquêtés 46 fiches de mères et de
leurs nouveauxnés sur les déterminants de la conjonctivite
néonatale à neisseria gonorrhea à l'HGRBeni. Sur base de
nos analyses des données sur les déterminants de la conjonctivite
néonatale à neisseria gonorrhea, nous avons utilisé le
khicarré de Pearson et le test de odds ratio ont permis d'aboutir aux
résultats suivants: après analyse, d'une synthèse de
déterminant de la conjonctivite néonatale à neisseria
gonorrhea liés à la mère: la valeur de Chicarré de
Pearson était de 0,01183 avec un p de 0,913 supérieur à
0,05 càd différence non significative pour la parité, le
khicarré était de 6,412 avec un p de 0,0056 inferieur à
0,05 càd différence significative avec un odds ratio de
6,107,[1,4526,35] pour le mode d'accouchement, le khicarré était
de 8,313 avec un p de 0,003936 inferieur à 0,05 càd
différence significative et un odds ratio de 10,[1,79855,62] pour le
respect de rendezvous, le khicarré était de 5,17 avec un p de
0,001148 inferieur à 0,05 càd différence significative
pour la poches des eaux.
Après analyse, pour les déterminants liés au
personnel soignant, les résultats ont été les suivants: le
khicarré de Pearson a été de 1,048 avec un p de 0,306
supérieur à 0,05 càd différence non significative
pour le diagnostic de la gonococcie pendant la grossesse, le khicarré a
été de 0,883 avec un p de 0,347 supérieur à 0,05
càd différence non significative pour les signes d' ist, le
khicarré a été de 28,269 avec un p de 0,0040 inferieur
à 0,05 càd différence significative avec un odds ratio de
8,57,[1,7940,98] pour la réalisation test après traitement pour
confirmer la guérison, le khicarré a été de 0,006
avec un p de 0,939 supérieur à 0,05 différence non
significative pour le dépistage de la gonococcie avant accouchement, le
khicarré a été de 6,412 avec un p de 0,00113 inferieur
à 0,05 càd différence significative avec un odds ratio de
6,107,[1,41526,35] pour le traitement du partenaire, le khicarré a
été de 6,109 avec un p de 0,013 inferieur à 0,05
càd différence significative avec un odds ratio de
5,62,[1,3623,27] pour l'éducation sanitaire, le khicarré a
été de 4,26 avec un p de 0,039 inferieur à 0,05 càd
différence significative avec un odds ratio de 13,[1,04316,32] pour le
moment de dépistage de la gonococcie.
Après analyse, pour les déterminants liés
à la structure, les résultats ont été les suivants:
le khicarré de Pearson a été de 5,77 avec un p de 0,016
inferieur à 0,05 càd différence significative avec un odds
ratio de 5,14,[1,29920,39] pour le kit ist, le khicarré a
été de 6,53 avec un p de 0,0106 inferieur à 0,05
càd différence significative avec un odds ratio de
8,167,[1,4147,22] pour la formation du personnel sur la gonococcie.
En ce qui concerne la relation entre la conjonctivite et les
caractéristiques sociodémographiques, après analyse, le
khicarré1 a été de 0,2763 avec un p de 0,2996
supérieur à 0,05 et le khi carré2 a été de
1,301 avec un p de 0,1274 supérieur à 0,05 pour l'âge du
nouveauné. Ces résultats nous amènent à dire que
les différences sont non significatives par rapport à l'âge
du nouveau-né, le khicarré a été de 5,574 avec un p
de 0,009115 inferieur à 0,05 càd différence significative
avec un odds ratio de 0,1989,[0,050,791]pour le sexe du nouveauné, le
khicarré1 a été de 1,27 avec un p de 0,1304, le
khicarré2 a été de 0,0029 avec un p de 0,4323 et le
khicarré3 a été de 1,186 avec un p de 0,1387 Comme tous
les p sont supérieurs à 0,05 càd toutes les
différences ont été non significatives pour le rang dans
la fratrie.
Eu égard à ce qui précède, nous
suggérons:
Aux autorités de la zone de santé, d'organiser
les séances de formation du personnel sur la gonococcie en
général et sur la gonococcie néonatale en particulier.
Aux personnels soignants de reprendre conscience et de mettre
en pratiques les principes de prise en charge des nouveauxnés atteints
et ceux exposés à la conjonctivite néonatale à
neisseria gonorrhea.
Aux chercheurs de refaire ce même travail dans la zone
de santé de Beni.
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ANNEXE 1
GRILLE DE COLLECTE DES
DONNEES DOCUMENTAIRES
SUJET : DETERMINANTS DE LA CONJONCTIVITE NEONATALE
A NEISSERIA GONORRHEA A
L'HOPITAL GENERAL DE
REFERENNCE DE BENI"
I.PROFIL DES ENQUETES
I.1. Profil du
nouveau-né
V1. Diagnostic de la conjonctivite à
Néisseria gonorrhea chez le nouveau-né:
1 = Cas (Présence) ; 0 = Témoins
(Absence)
V2.Age du nouveau-né en jours :
1= 1-2jours ; 2 =
3-4jours ; 3 = 5 jours et plus
V3. Sexe de l'enfant : 0 = Masculin 1 = Féminin
V4. Rang dans la fratrie : 1 = Premier enfant ; 2 =
2ème à 5ème ; 3 =
6ème et plus
I.2. Profil de
l'accouchée
V5. Age de la mère en années : 1= <
à 18 ans ; 2=1925 ans ; 3= 2630 ans ; 4= 3135
ans
V6 Parité : 1 =Primipare ; 2= 2 à
5 ; 3 = 6 et plus
II. FACTEURS LIES A LA MERE
V7. Diagnostic de la gonococcie chez la femme pendant la
grossesse :
0 = négatif 1 = Positif
V8. Mode d'accouchement : 0 = Par voie basse ; 1 =
Par césarienne
V9.Signes d'IST : 0 = Absence ; 1 =
Présence
V10. Poches des eaux : 0= Intact ; 1 = Rompu
précocement
V11. Respect du rendez-vous après traitement : 0 =
Oui ; 1 = Non
III. FACTEURS LIES AU PERSONNEL
SOIGNANT
V12.Réalisation du test après traitement de la
gonococcie pour confirmer la guérison chez la femme enceinte : 0=
Oui ; 1 = Non
V13. Dépistage de la gonococcie au 3e
trimestre chez la femme enceinte : 0 = Oui ; 1 = Non
V14.Dépistage de la gonococcie avant
l'accouchement : 0 = 0ui ; 1 = Non
V15. Traitement du partenaire : 0= Oui ; 1 = Non
V16. Education sanitaire sur la gonococcie : 0 = Oui ; 1
= Non
V17.Traitement reçu : 1= pénicilline
2 =cefixime 3 = ceftriaxone
V18.Moment de dépistage de la gonococcie 1 =
1e trimestre 2= 2etrimestre 3 =
3e trimestre 4 = Pas de dépistage
V19.Collyre utilisé à la maternité :
1= Argyrol 2= Gentamycine 3= Tetracycline
4= Polyvidone iodée à 2,5% ; 5 = Pas collyre
V20. Echantillon prélevé pour tester la
gonococcie : 1 = F.V ; 2 = Urines ; 3 = Pas
d'échantillon prélevé
V21. Fiche de plan de soins: 0= Présente 1= Absente
ANNEXE 2
CURRICULUM VITAE
KAMBALE MAMBO Joel
|
Né le 04/02/1994 à Beni
Nationalité: Congo (RDC)
Marié
|
Cellule Kalongo, Quartier Butanuka Beni,
NordKivu(RDCongo) Tél.:(+243)992437835 E-mail:
joelmambo19
@gmail.com
|
Etudes Faites
|
2015 à 2017
|
Licencié en techniques médicales option:
Pédiatrie
Institut supérieur des techniques médicales de
Beni
Beni/ RD Congo
|
2012 à 2015
|
Graduat en techniques médicales option:
sciences infirmières orientation: Pédiatrie
Institut Supérieur des techniques médicales de
Beni Beni / RD Congo
|
2006 à 2012
|
Diplôme D'Etat des Humanités
Littéraires, Option: Latin Philo
Institut Bungulu Beni Formation
secondaire des Humanités Beni/RDCongo
|
Autres formations pertinentes
|
· Participation à la formation en leadership
|
Forum des Jeunes Leaders Africains
|
· Participation au Recyclage sur les codes de la route
|
Commission Nationale de Prévention
Routière
|
· Participation à la formation de Protection de
l'Enfant
|
WORLD VISION
|
· Formation en Informatique
|
Maison Ideal
|
|
Expériences Professionnelles
|
Mai à Juin 2015
|
Stage de professionnalisation à l'Hôpital
général de référence de Beni
|
Mai à Juin 2017
|
Stage de professionnalisation de Licence au centre
évangélique de Nyakunde Clinique de Beni
|
Sept 2015 à nos jours
|
Chargé de la communication à 3 DS
Studio
- Couverture de différentes cérémonies
- Impression de toutes sortes de Photos
|
LANGUES
|
Français
|
Niveau parlé : Excellent Niveau écrit :
Excellent
|
Anglais
|
Niveau parlé : moyen Niveau écrit : moyen
|
Swahili
|
Niveau parlé : Langue maternelle Niveau écrit :
Langue maternelle
|
Autres Informations
|
· Capacité d'organisation, d'administrer, de diriger
et de s'adapter à tout apprentissage.
· Bonne capacité d'analyse, de rapportage.
· Connaissance dans la logistique (gestion de transport,
standards sphère de distribution, gestion de stock)
· Bonne connaissance dans les procédures des
achats
· Bonne connaissance en communication
· Bonne connaissance de capacité de travailler en
groupe
· Bonne connaissance dans la consultation Pédiatrique
et Adulte
· Habileté à travailler sous pression et dans
les situations d'extrême urgence
· Bonne maîtrise de l'environnement Windows et des
logiciels Word et Excel
· Connaissance dans la conduite engins roulants
· Bonne maîtrise de Filmage
PERSONNES DE REFERENCE
|
Nom et Post -nom
|
Institution /organisation
|
Fonction /Activités
|
N° de téléphone et adresse E-mail
|
1.Muvawa Baptist
|
Ocha
INTERNATIONAL/ Nord Kivu
|
LOGISTICIEN
|
Tél. +243998386542
Email :jean_baptist@gmail.com
|
2.Thembo Posho Adam
|
I.S.TM. Beni
|
Chef de travaux
|
Tél. +243997730889
|
3.Samy Kavota
|
Beni/ NORD KIVU
|
Maitre Avocat
|
Tél : +24399774732
|
4. AGIDIRO Brigitte
|
I.S.TM. Beni
|
DIRECTRICE GENERALE
|
Tel. +243973973890
|
Je certifie sur mon honneur que les renseignements fournis
ci-dessus sont exacts et sincères.
KAMBALE MAMBO Joël