1.3. NOTIONS D'EXPLOITATION DU CHARBON
1.3.1 Carbonisation
La carbonisation est un processus chimique, appelé
pyrolyse ou dégradation thermique, au cours duquel un matériel
organique est décomposé dans une variété de
substances, des quelles le charbon de bois est le plus important. Ce processus
n'est pas possible que dans des circonstances de température
élevée et de manque relatif d'oxygène. Dès lors, il
est très important que les fours soient bien construits afin de
prévenir l'introduction de l'air extérieur et de créer une
situation de manque d'oxygène qui garantit la combustion partielle du
bois et non pas une combustion complète qui ne résulterait qu'en
cendres (Hendriks et al., 2008).
1.3.2. Mode de production du charbon
Le charbon du bois, peut être produit de telle
manière qu'à partir de n'importe quelle matière organique
comme le bois, la paille, les noix de coco de sons de riz ou os.
Néanmoins les bois est une matière premier la plus rependue et
produit également les meilleurs résultats. La raison principale
de l'évolution du bois de chauffe vers le charbon de bois et que ce
dernier a une densité énergétique plus
élevée c'est-à-dire que le charbon produit
d'énergie plus par unité de poids utilise. Ceci implique que les
coûts de transport de charbon de bois sont plus abordables que ceux du
bois de chauffe et que le développement d'une filière vers les
villes devient d'une activité rentable (Foley ;
1986).
Le bois des arbres feuillus donnant un charbon qui brûle
de façon lente et propre, le bois conifères produisant un charbon
qui brûle plus vite et avec plus de fumée. Le processus de la
production de charbon de bois commence bien avec la collecte de bois qui est
alors haché en pièces. Puis on construit un four de carbonisation
en terre. Alors on y empile de 1 à 5 tonnes de bois coupé et on
allume le four pour commencer le processus de la carbonisation. Bien que le
four soit toujours bien fermé on y laisse quelques trous pour permettre
l'évacuation de la vapeur et de la fumée produites. Si ces
émissions changent de couleur de plus a plus de trous sont fermés
pour assurer une pyrolyse de bonne qualité. Si
10
le four est éteint il ouvert et on ramasse le charbon
de bois pour les mettre dans des sacs. Tout ce processus peut durer deux
semaines lors des quelles une moitié de l'énergie est perdue.
D'une manuaire générale les méthodes de production
traductionnelles sont généralement peu efficaces kg de charbon de
bois est produit à partir de 8 à 12kg de bois (Stassen,
2002).
La production chez Babila Bakwanza on procède tout
d'abord par la recherche de l'espèce préférée dans
la forêt. Une fois cette espèce trouvée les fabricants
procèdent à des travaux d'échafaudage constituant des
supports autour de l'arbre pour ainsi faciliter le découpage rapide au
niveau élève du tronc car la base présente de
contrefort.
Après avoir coupé l'arbre, les fabricants
procèdent à des travaux d'échafaudage selon longueur qui
leur semble convenable à la carbonisation ; la longueur du troc d'arbre
varie de1 à 2 m. Cette étape permet aux fabricants de passer
à l'étape suivante qui consiste à sélectionner un
site approprié pour la carbonisation. Cela veut dire on choisit un
endroit à proximité de la et puis on arrange avec ordre le
branches découpées afin de les couvrir avec les limons et enfin
on met le feu pour la carbonisation .L'opération de la carbonisation
peut pendre 2 à 3 semaines selon la qualité ou grandeur du four
et les caractéristiques physique de l'espèce choisie dans le but
de «« makala »».
Ainsi pour réaliser toutes ces opérations, il y
a deux outils ou matériels à utiliser. Le premier, très
lent mais moins coûteux, consiste à utiliser la machette pour
découper les branches, la houe pour arranger la surface de la
carbonisation, la bêche pour dégager la terre, la hache pour
abattre les arbres et une lime pour aiguiser ces outils ; cependant il est
très fatigant. Le second, très rapide mais coûteux,
consiste à utiliser la machine tronçonneuse pour faire tomber
l'arbre et l'arranger. Ce moyen n'épuise pas sensiblement
l'énergie humaine comme le premier ; mais permet une dévastation
rapide du milieu voire l'impact de la carbonisation sur le milieu (Rapport
annuel de la production « makala » a Bakwanza 2010).
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