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IDE 1
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IDE 2
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IDE 4
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IDE 5
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Présentation IDE
-Age
-Ancienneté dans le diplôme
-Ancienneté dans la structure etc.
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M P, 54 ans. 27 ans d'expérience.
Exerce à l'UCSA depuis 7ans.
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M J, 38ans, 14 ans d'expérience.
exerce en SMPR depuis 10 ans.
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Mme G, 42 ans. 21 ans d'expérience. Exerce en SMPR depuis
10 ans.
Premier poste occupé au sein d'une prison.
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Mme M, 31 ans. 7 ans d'expérience. Exerce en unité
psychiatrique 1er intention depuis 7 ans
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Mme V, 51 ans. 7 ans d'expérience.
Exerce en unité psychiatrique 1er intention
depuis 7 ans
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Q1 : Selon vous, quelles qualités sont
nécessaires pour être infirmier en prison/ milieu
fermé?
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Ø Travail d'équipe
Ø Etre à l'écoute de soi et des autres.
Ø Avoir un équilibre personnel.
Ø Connaitre ses limites.
Ø Sens de l'organisation
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Ø Pas de jugement de valeurs
Ø Pas d'égo surdimensionné.
Ø Ouverture d'esprit.
Ø Capacité d'adaptation importante.
Ø « Avoir une main de fer dans un gant de
velours »
Ø L'Humour
Ø « vie équilibrée »
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Ø « être bien dans ses
pompes ».
Ø Remise en question.
Ø Etre à l'écoute.
Ø Travail d'équipe.
Ø Cadrant et pédagogue.
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Ø Etre humble.
Ø Ouverture d'esprit.
Ø Savoir se questionner.
Ø Donner du sens à ce qu'on fait.
Ø Ecoute.
Ø Disponibilité.
Ø Travail en équipe.
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Q2 : Existe-t-il selon vous des
limites/difficultés professionnels à l'exercice en milieu
carcéral/ fermé?
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Ø Ne pas connaitre son identité de soignants.
Ø Le sexe du soignant.
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Idée 1 : Double réglementation : lourdeur
administrative.
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Idée 2 : préservation de l'intimité du
patient.
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Idée 1 : ne pas connaitre ses limites.
Idée 2 : ne pas parler de ses difficultés
entraine une souffrance au travail.
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Idée 1 : ne pas connaitre ses limites.
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Q3 : Selon vous, l'environnement carcéral
en terme d'enfermement, de cadre réglementaire influence t-il votre
pratique au quotidien ?
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Idée 1 : règle de sécurité
nécessaire et qui protège le soignant.
Idée 2 : conflit entre valeurs soignantes et
pénitenciers.
Idée 3 : Réglementation qui gène
l'organisation des soins.
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Idée 1 : « la prison est inutile car
à l'enfermement mental s'ajoute l'enfermement social ».
Idée 2 : enfermement = protection, sanction, punition
mais pas soin.
Idée 3 : environnement néfaste pour la
réinsertion du patient. Prison stigmatisante.
Idée 4 : Différence entre la notion d'enfermer
et l'isolement thérapeutique.
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Idée 1 : règle assimilé par
l'équipe et faisant partie du quotidien.
Idée 2 : réglementation faisant partie du soin
et contribue à sa qualité.
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Idée 1 : les règles font partie du soin et
font partie du quotidien.
Idée 2 : Pratique soignante influencé car
pouvoir important du soignant : risque de maltraitance
possible.
Idée 3 : contraintes pour le patient surtout
lorsqu'il est plus stable.
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Q4 : Que signifie pour vous la notion de
neutralité dans les soins ? est-elle toujours possible face
à des patients détenus ?
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Idée 1 : neutralité possible si on connait ses
limites.
Idée 2 : le détachement des soins techniques
permet d'être pleinement dans le soin relationnel.
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Idée 1 : « bien se connaitre contribue
à bien soigner l'autre » ;
Idée 2 : neutralité difficile car on soigne
avec ceux qu'on est. Nos émotions, notre culture, nos croyances.
Idée 3 : Pour être le plus neutre, il faut se
remettre en question, interroger ses propres pratiques soignantes.
Question de relance :
Y a-t-il une bonne distance face aux patients
détenus ?
Idée 1 : Distance professionnelle propre à
chacun
Idée 2 : « distance en
perpétuelle mouvement, instable »
Idée 3 : donner de soi pour recevoir de l'autre.
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Idée 1 : la neutralité est une obligation et
s'impose à nous.
Idée 2 : la neutralité est conditionnée
par la connaissance de soi.
Idée 3 : on est neutre si on se base sur des
critères objectifs de soins.
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Idée 1 : la neutralité n'est pas possible car
le soignant est influencé par ses croyances, sa culture, ses valeurs.
Idée 2 : Pour tenter d'être le plus neutre
possible, il faut connaitre ses limites.
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Q5 : Au regard de votre expérience
professionnelle, avez-vous le sentiment de soigner des patients ou des
détenus ?
Question de relance : Comment vous
perçoivent les détenus ?
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Idée 1 : « je soigne des patients avec des
particularités ».
Idée 2 : sentiment d'être pleinement
soignant.
Idée 3 : patients en demande de relations.
Idée 4 : risque de manipulation par les patients.
« Je suis un choix pour le
patient »
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« On est face à un patient et pas
face à un délit. Le patient doit être
considérer dans toute son humanité. On n'est pas la pour le juger
mais pour le soigner et lui assurer un bien être même entre les
murs. »
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Idée 1 : on soigne des patients, « des
êtres en souffrance »
Idée 2 : le cadre hospitalier définit notre
mission de soignant. A l'hôpital, on soigne des malades donc des
patients.
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Idée 1 : « patients avec des
contraintes particulières ».
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Q6 : Pensez-vous que la prise en charge d'un
détenu « potentiellement dangereux » influence
votre pratique professionnelle ?
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Idée 1 : rapport conflictuel avec le monde
pénitencier en termes de valeurs. Le patient a tous les droits. Valeurs
hospitalières difficilement applicables en prison.
Idée 2 : tous les patients sont dangereux à
différents degrés.
Idée 3 : comportement et attitudes du professionnel
influencé par la dangerosité.
Idée 4 : danger plus important lorsque le soignant ne
se connait pas. risque de manipulation par le
détenu.
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Idée 1 : le travail et la cohésion
d'équipe sont essentiel pour la prise en charge de patient
détenu.
Idée 2 : le danger est de ne pas se connaitre. se
connaitre permet de passer la main
Idée 3 : risque de faire un
« transfert », agression de son
intégrité psychique.
Question de relance :
Le danger est il une réalité et comment
y faire face ?
le danger est une composante du métier. Le soignant
n'est pas un juge même s'il peut être ferme et poser un cadre.
Relance : Comment gérer « un
après » qui n'existe pas ?
Pour les détenus, soignant = souvenir de leur passage en
prison. Mise à distance saine permettant la reconstruction à
l'extérieur.
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Idée 1 : le danger est présent tout le temps
mais les règles de sécurité réduisent les risques
potentiels.
Idée 2 : le danger peut être pour le
patient : risque de passage à l'acte.
Idée 3 : le danger est de ne pas se connaitre.
importance de connaitre ses peurs et rapports à la
violence.
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Idée 1 : pratique soignante constamment
influencée face à des patients en crise.
Idée 2 : « je fais le minimum lorsque
j'ai en face de moi un patient pédophile »
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