| 
   
DÉDICACE
AUX 
FamillesTEJIOGHOet KITIO 
Remerciements
Le travail qui vous est présenté est le fruit de
la collaboration de plusieurs acteurs. Nous remercions tout d'abord LE
TRÈS HAUT de nous avoir toujours conduit et protégé, et
qui a bien voulu que ce travail soit finalisé. Ensuite, nous
remercions :  
- Notre encadreur académique M. DJODDA JACQUES qui n'a
ménagée aucun effort pour l'orientation et l'amélioration
de ce travail ; 
- Tous les enseignants de l'Institut Supérieur du Sahel
(ISS), particulièrement ceux du Département d'Agriculture,
Élevage et des Produits Dérivés (AGEPD) pour la formation
reçue ;  
- Notre encadreur professionnel M. TCHINDA Barthélemy
pour sa disponibilité et son sens du travail bien fait ; 
- ASSOLEFACK Chatelin, GUISSI Berlie, FOUEFACK Olga pour leurs
soutiens inconditionnels ; 
- Notre papa GUIMEYA Bernard et notre maman TELEZING Giselle
pour la vie et pour leurs conseils ; 
- Le PCA de la Coopérative PROMAB, ABDOU GARGA, qui,
à tous les niveaux n'a ménagé aucun effort pour l'accueil
et le bon déroulement du stage  au sein de sa structure ;  
- Tout le personnel de la coopérative  BARKA en
particulier Mme DJOULEYHA MAMOUDOU, M. SADJOU ZOUA, M. ALHADJI BABATCH et M.
ALHADJI  BABAWA, M. ALHADJI  DINGUI et M. NASSOUROU OUMAROU, qui ont
créés un cadre adéquat pour  le bon déroulement de
ce stage ;  
- M. et Mme PACHON qui nous ont toujours orientés lors
de nosdifférents stages; 
- TCHOUPOU TSOULA DANY qui nous a été d'une
grande aide tout au long de ce stage ; 
- Tous
mes ami(e)s et surtout mes camarades de promotion  pour leur esprit de
partage ; 
- Et en fin, merci à tous ceux qui ont contribué
de prêt ou de loin à ce travail et que je n'ai pas pu citer ici,
nous ne vous avons pas oublié. 
Table de matières
DÉDICACE 
i 
Remerciements 
ii 
Table de matières 
iii 
Liste des tableaux 
vii 
Liste des figures 
viii 
Liste des photos 
ix 
Liste des abréviations 
x 
Résumé 
xi 
Abstract 
xii 
Introduction 
1 
CHAPITRE I : Présentation de la
Société Coopérative avec Conseil d'Administration des
Producteurs de maïs de la Bénoué (SCOOP-CA PROMAB)
2 
I.1. Présentation de la
coopérative BARKA 
2 
I.2.  Brève
présentation du sous-projet et du business plan objet du partenariat de
la Coopérative BARKA avec le PIDMA 
3 
I.3. Localisation du siège
social de la coopérative BARKA 
3 
I.4. Localisation des bassins de
production 
4 
I.5. Objectifs, secteurs
d'activité, fonctionnement et organisation de la coopérative
BARKA 
4 
I.5.1. Objectifs 
4 
I.5.2. Secteurs
d'activité 
5 
I.5.2.1. Activités
principales 
5 
I.5.2.2 Activités
secondaires 
5 
I.5.3 Les modalités de
fonctionnement de la coopérative 
5 
I.5.3.1. Adhésion
5 
I.5.3.2. Les organes de la
coopérative 
6 
I.5.4. Les autres acteurs du
groupe 
8 
I.5.5. Organigramme de la
société coopérative BARKA 
8 
I.6.  Partenariat BARKA-PIDMA
8 
I.7. 
Facilités/difficultés dans la réalisation des
activités de la coopérative BARKA 
9 
CHAPITRE II :
Déroulement du stage 
11 
II.1. Chronogramme des
activités du stage 
11 
CHAPITRE III : Traitement
thématique 
15 
III.1.  Revue de la
littérature 
15 
III.1.1. Présentation du
maïs 
15 
III.1.1.1 Description botanique du
maïs 
15 
III.1.1.2. systématique du
maïs 
16 
III.1.1.3. Physiologie et
développement du maïs 
17 
III.1.1.3.1. Germination et
levée 
17 
III.1.1.3.2. Phase
végétative 
17 
III.1.1.3.3. Phase reproductive
17 
III.1.1.4. Écologie du
maïs 
18 
III.1.1.4.1. Le climat favorable
18 
III.1.1.4.2. Les sols propices
18 
III.1.1.5. Production du maïs dans la
région du  Nord Cameroun 
18 
III.1.1.6. Quelques
variétés de maïs cultivées dans la région du
Nord-Cameroun 
19 
III.1.1.7. Itinéraire technique de
production du maïs dans la région du Nord Cameroun 
20 
III.1.1.7.1 Taches avant semis
20 
III.1.1.7.2. Taches au semis
20 
III.1.1.7.3.Taches en cours de culture
21 
III.1.1.8. Utilisation du
maïs 
21 
III.1.1.5 Valeur nutritionnelle
moyenne pour 100 g de maïs 
23 
III.2. 
Généralité sur les engrais 
25 
III.2.1 But de la fertilisation
26 
III.2.2. Les besoins des plantes
26 
III.2.3.  Rôles de quelques
éléments minéraux 
26 
III.2.3.1. L'azote (N) 
26 
III.2.3.2. Le phosphore (P)
27 
III.2.3.3.        Le potassium (K)
27 
III.2.3.4 Le soufre (S) 
27 
III.2.3.5 Le calcium (Ca)
28 
III.2.3.6. Le magnésium
(Mg) 
28 
III.2.3.7 Les
oligo-éléments 
29 
III.2.3.8. Mécanismes de la
nutrition végétale 
29 
III.2.4. Engrais à action
foliaire 
29 
III.2.4.1. Mode d'action des engrais
foliaires 
30 
III.2.4.2. Utilité des
engrais foliaires 
30 
III.2.4.3. Période et doses
d'appliquer des engrais foliaires 
30 
III.2.4.4. Cas de l'engrais foliaire
D.I.Grow 
31 
III.2.4.4.1. Composition et Mode
d'utilisation 
31 
III.2.4.4.2. Dose d'application sur
le maïs 
31 
III. .2.5. Identification
de quelques carences dans le maïs 
32 
III.2.5.1. Carence en azote (N)
32 
III.2.5.2. Carence en phosphore (P)
32 
III.2.5.3. Carence en potassium (K)
33 
III.2.5.4. Carence en magnésium
(Mg) 
33 
III.2.5.5. Carence en soufre (S)
34 
III.2.5.6. Carence en zinc 
34 
III.2.5.7. Carence en bore 
35 
III.2.5.8. Carence en fer (Fe) 
35 
III.2.5.9. Carence en cuivre (Cu)
36 
III.2.6. Diagnostic foliaire 
36 
III.3. Collecte de
données 
37 
III.3.1.  Mise en place et conduite
de l'essai 
37 
III.3.1.1.. Présentation du
site expérimental 
37 
III.3.1.1.2. Situation
géographique et localisation du site d'étude 
37 
III. 3.1.1.3. Climat 
37 
III.3.1.1.4. Relief et
Végétation 
38 
III.3.1.1.5. Le Sol 
38 
III. 3.1.1.6. Hydrographie
38 
III. 3.1.2 Matériels et
méthode 
38 
III.3.1.2.1. Matériels
38 
III.3.1.2.1.1. Matériel
Végétal 
38 
III.3.1.2.1.1.2. Autres
matériels utilisés 
39 
III.3.1.2.1.2. Méthode
39 
III.3.1.2.1.2.1. Dispositif
expérimental 
39 
III. 3.1.2.1.2.2. Réalisation
de l'essai 
40 
III. 3.1.2.1.2.1.1.
Traitement aux engrais racinaires 
40 
III.3.1.2.1.2.1.2.
Traitement aux engrais foliaires 
41 
III3.1.2.1.2.1.3. Combinaison des
deux types d'engrais (14-23-14+5B+1B2O3 et 
41 
III.3.2. Prise de données sur
les paramètres 
41 
III.4. Résultats et
discutions 
42 
III.4.1. Évaluation des
paramètres 
42 
III.4.1.1.  Le Taux de
levée 
42 
III.3.1.2.  La surface foliaire
42 
III.3.1.3.  Le diamètre au
collet 
43 
III.3.1.4. Le nombre de feuilles
44 
III.3.1.5 Longueur des tiges 
45 
CHAPITRE IV: Appréciation du stage
et recommandations 
48 
VI.1. Appréciation du stage
48 
VI.2. Recommandations 
49 
VI.2.1. Recommandations pour la
coopérative 
49 
VI.2. Recommandations sur la qualité
de stage 
50 
Conclusion 
51 
Références
bibliographiques 
52 
Annexes 
53 
Liste des tableaux
Tableau 1 : Fiche signalétique de la
coopérative BARKA 
3 
Tableau 2 : Synthèse du sous-projet et
du business plan 
3 
Tableau 3 : État des superficies
emblavées, et la production de 2016 jusqu'à la date du 31 juillet
2017 
5 
Tableau 4 : Activités de la
première semaine : du 03/07 au 08/07/2017 
11 
Tableau 5 : Activités de la
deuxième semaine : du 10/07 au 15/07/2017 
12 
Tableau 6 : Activités de la
troisième semaine : du 17/07 au 22/07/2017 
12 
Tableau 7 : Activités de la
quatrième semaine : du 24/07 au 29/07/2017 
13 
Tableau 8 : Activités de la
cinquième semaine du 31/07 au 05/08/2017 
13 
Tableau 9 : Activités sixième
semaine : du 07/08 au 12/08/2017 
13 
Tableau 10 : Activités septième
semaine : du14/08 au 19/08/2017 
14 
Tableau 11 : Activités huitième
semaine : du 21/08 au 26/08/2017 
14 
Tableau 12 : Activité neuvième
semaine du 28/08 au 02/09/2017 
14 
Tableau 13 : Quelques variétés
de maïs cultivées au Nord Cameroun et leurs
caractéristiques 
19 
Tableau 14 : Quelques utilisations du
maïs (Coopérative BARKA, 2017) 
22 
Tableau 15 : Valeur nutritionnelle moyenne
pour 100 g de maïs (Souci et al, 2008) 
23 
Tableau 16 : Application de l'engrais foliaire
D.I.Grow sur le maïs 
31 
Tableau 17 Quelques caractéristiques de
l'hybride PANNAR 53 (SCOOP BARKA, 2017) 
38 
Tableau 18 : Faiblesses, forces et
recommandations 
49 
Liste des figures
Figure 1 : Localisation du
siège social de la coopérative BARKA 
3 
Figure 2 : Organigramme de la
coopérative BARKA 
8 
Figure 3 : Morphologie du maïs (Gnis,
2017) 
16 
Figure 4 : Germination de la graine Hortidact,
2017 
17 
Figure
5 Eléments essentielles à la vie
végétale
......................................................................
26 
Figure 6 : Structure des chlorophylles C1 et
 
28 
Figure 7 : Carte géographique de la commune
d'arrondissement de Garoua III 
37 
Figure 8 :Dispositif expérimental 
40 
Figure 9 : Valeur moyenne de la surface
foliaire en fonction des différents 
43 
Figure
10 Comparaison multiple des valeurs moyennes de la surface foliaire en fonction
des différents traitements 
43 
Figure 11 : Valeur moyenne du diamètre au
collet en fonction des différents traitements 
44 
Figure 12 : Comparaison multiple des valeurs
moyennes du diamètre au collet en fonction des différents
traitements 
44 
Figure 13 : Valeur moyenne du nombre de feuilles en
fonction des différents traitements 
45 
Figure 14 : Comparaison multiple des valeurs
moyennes du nombre de feuilles en fonction des différents
traitements 
45 
Figure 15 : Valeur moyenne de la longueur de la
tige en fonction des différents traitements 
46 
Figure 16 : Comparaison multiple des valeurs
moyennes de la longueur de la tige en fonction des différents
traitements 
46 
Figure 17 : Proposition de classement des
produits phytosanitaires dans un magasin 
50 
Liste des photos
photo 1 :  Épis de maïs mature
(NGUEFFO Julio, 2017) 
3 
Photo 2 : Symptôme de carence en azote
dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
32 
photo 3 : Symptôme de carence en phosphore
dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
33 
photo 4 : Symptôme de carence en potassium
dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
33 
photo 5 : Symptôme de carence en
magnésium dans le maïs 
34 
photo 6 : Symptôme de carence en soufre dans
le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
34 
Photo 7 : Symptôme de carence en zinc dans le
maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
35 
Photo 8 : Symptôme de carence en bore
dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
35 
photo 9 : Symptôme de carence en fer dans le
maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
35 
Photo 10 : Symptôme de carence en cuivre dans
le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
36 
photo 11 :: magasin de stockage des produits
de PERMA 
49 
Liste des abréviations
ISS : Institut Supérieur du Sahel 
AGEPD : Agriculture  Élevage  et  Produits 
Dérivés  
CAP : Conseillé Agricole de Proximité 
CMR : Produits ayant des effets
cancérigènes 
FAO : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture 
FCFA : Francde la Communauté Financière
Africaine 
IRAD : Institut de Recherche Agricole pour le
Développement 
MINADER : Ministère  de  l'Agriculture et du
Développement Rural;  
PAM : Programme  Alimentaire  Mondial ;  
PCA: Président du Conseil d'Administration  
PIDMA : Projet  d'Investissement  et  de  Développement
 des  Marchés  Agricoles ; 
PPNU : Produits Phytosanitaires Non
Utilisables ; 
NPK : Engrais  composé en Azote (N),  Phosphore
(P) et  Potassium (K) ; 
SCOOP-CA-PROMAB : Sociétés  Coopératives 
avec  Conseil  d'Administration des  Producteurs  de  Maïs  de  la 
Bénoué ; 
SIFAB : Société  Internationale  de  Fabrication
 d'Aliments  de  la  Bénoué ; 
TD : Travaux Dirigés ; 
TPE : Travail Personnel de l'Étudiant ; 
TP : Travaux Pratiques ; 
UF : Unité Fertilisant. 
Résumé
Le maïs est la céréale la plus
consommé dans laRégion du Nord Cameroun. En dépit de cette
forte consommation, le potentiel de production reste encore faible soit 2t/ha
en moyenne. L'une des raisons qui justifient ce faible rendement est
liée à la baisse de fertilité des sols. L'une des
solutions adoptées par la coopérative BARKA pour palier à
cette difficulté est l'utilisation des engrais chimiques dont l'engrais
racinaire et l'engrais foliaire. Cependant, les coopérateurs restent
encore septiques quant à l'adoption de l'engrais foliaire. Afin de
comprendre et proposer une solution à ce problème, un essai a
été mené dans le bassin de production de Garoua III. Il
ressort clairement que, les valeurs moyennes des surfaces foliaires, des
diamètres au collet, du nombre de feuilles obtenues sur le traitement
à l'engrais racinaire respectivement 396,55 Cm2, 35,83 Cm et
13,66, sont plus élevées que chez tous les autres traitements.
Cependant, les écarts obtenus n'ont pas statistiquement de
différences significatives a en juge par les comparaisons des moyennes
au seuil de 5%. Toutefois les traitements ayant reçu l'engrais foliaire
ont une tige moins longue (25,91 Cm) que chez le témoin négatif
(28,9 Cm. La comparaison multiple des valeurs moyennes de la longueur de la
tige nous montre qu'il y a une différence significative entre les
traitements ayant reçu l'engrais foliaire et les autres traitements.
Fort de ce qui précède il est impératif pour les
utilisateurs de l'engrais foliaire D.I.Grow, non seulement de respecter la
dose, mais aussi de savoir que l'engrais foliaire D.I.Grow est un
accélérateur de croissance qui ne remplace pas l'engrais
racinaire classique. Cependant, l'évaluation des potentialités
réelles de cet engrais reste à évaluer ainsi qu'une
étude financière sur la rentabilité des différents
traitements sus cités.  
Mots clés: maïs, engrais foliaire, engrais
racinaire, Garoua III. 
Abstract
Maize is the most consumed cereal in the North Cameroon
Region. Despite this high consumption, the production potential remains low at
2 t / ha on average. One of the reasons for this low yield is related to the
decline in soil fertility. One of the solutions adopted by the BARKA
cooperative to overcome this difficulty is the use of chemical fertilizers
including root fertilizer and foliar fertilizer. However, the co-operators
still remain skeptical about the adoption of the foliar fertilizer. In order to
understand and propose a solution to this problem, a trial was conducted in the
GAROUA III production basin. It is clear that the average values of leaf area,
neck diameters, number of leaves obtained on the root fertilizer treatment
respectively 396.55 Cm2, 35.83 cm and 13.66 are higher than in all other
treatments. However, the differences obtained do not have statistically
significant differences, judged by comparisons of 5% threshold averages.
However, the treatments receiving the foliar fertilizer have a shorter stem
(25.91 cm) than in the negative control (28.9 cm). The multiple comparison of
the average values of the length of the stem shows us that there is a
significant difference between the treatments that received the foliar
fertilizer and the other treatments.Following the above it is imperative for
users of the D.I.Grow Foliar Fertilizer, not only to respect the dose, but also
to know that the D.I.Grow Foliar Fertilizer D.I.Grow is a growth accelerator
that does not replace conventional root fertilizer However, the evaluation of
the real potential of this fertilizer remains to be evaluated as well as a
financial study on the profitability of the various treatments mentioned above.
 
Key words: maize, foliar fertilizer, root fertilizer, GAROUA
III. 
Introduction
Le système alimentaire de la Région du Nord
Cameroun est basé sur les céréales principalement
maïs, mil et sorgho. Selon les ratios mobilisables, 70 % de cette
production seraient autoconsommés et l'accroissement de la population
urbaine se traduit par une croissance de la demande en maïs (CAON-FED,
2008). En dépit de cette forte demande, le potentiel de production de
maïs reste encore faible soit 2 t/ha en moyenne. L'une des raisons qui
justifient ce faible rendement est liée à la baisse de
fertilité des sols. L'une des solutions adoptées par la
coopérative BARKA pour palier à cette difficulté est
l'utilisation des engrais chimiques dont l'engrais racinaire et l'engrais
foliaire. Cependant, les coopérateurs restent encore septiques quant
à l'adoption de l'engrais foliaire.Compte tenu que l'utilisation
équilibrée de fertilisants est l'un des facteurs de production
les plus importants permettant d'assurer une productivité
élevée et à moindre coût, nous avons consacré
la grande partie de notre stage à chercher une solution adéquate
à ce problème. C'est ainsi que notretravail a été
axé sur l'évaluation de l'effet de ces différents types
d'engrais sur la croissance de la variété hybride de maïs
PANNAR 53. 
Ce présent rapport comporte outre l'introduction et la
conclusion, quatre (04) chapitres dont le premier chapitre présente
d'une façon générale la coopérative BARKA ; le
deuxième chapitre est consacré au déroulement du stage; le
troisième chapitre présente le traitement thématiqueet
enfin le quatrième chapitre est consacré à
l'appréciation et aux recommandations. 
CHAPITRE I : Présentation de la
Société Coopérative avec Conseil d'Administration des
Producteurs de maïs de la Bénoué (SCOOP-CA PROMAB)
La structure qui a bien voulue nous accueillir pour ce stage,
est la Société Coopérative avec Conseil d'Administration
des Producteurs de Maïs de la Bénoué (SCOOP-CA PROMAB)
surnommé coopérative BARKA. Cette coopérative est
spécialisée dans la production et la commercialisation de
maïs grain séché. En outre elle excelle également
dans la production et la commercialisation du soja, du sorgho, des fruits
(agrumes et mangues...) et de quelques cultures maraichères (oignon,
tomate, poireau...). C'est dans le souci de contribuer au bien-être de
ces membres et par là, à la promotion de la
sécurité alimentaire dans le Nord que la coopérative BARKA
a été créée le 15 novembre 2013. Ce chapitre
s'articulera d'une part sur sa localisation,  et d'autre part sur ses
objectifs,  les secteurs d'activités et le fonctionnement de ladite
structure. 
I.1. Présentation de la
coopérative BARKA
La coopérative BARKA se présente comme l'indique
le tableau 1ci-dessous. 
Tableau 1 : Fiche
signalétique de la coopérative BARKA 
| 
 Date de création (Assemblée
Générale constitutive) 
 | 
 15 Novembre 2013 
 | 
 
| 
 Date et numéro d'immatriculation 
 | 
 15 Septembre 2016 
 | 
 
| 
 Nombre total de membres  
 | 
 422 membres 
 | 
 
| 
 Total femmes 
 | 
 150 (35,5%) 
 | 
 
| 
 Organes dirigeants 
 | 
 · Assemblée Générale : 422
membres 
· Conseil d'Administration : 12 membres 
· Comité de Surveillance : 5 membres  
· Direction Générale 
· Comité Technique 
 | 
 
| 
 Localisation de la coopérative 
 | 
 Garoua / Foulbéré / Département de la
Bénoué, Région du Nord 
 | 
 
| 
 Nombre de bassins de production 
 | 
 4  
 | 
 
| 
 Nom du PCA et contact 
 | 
 ABDOU GARGA ; 655 564 657 
 | 
 
| 
 Nom du président du comité de surveillance et
contact 
 | 
 WARLI Pierre ; 697 792 913 
 | 
 
| 
 Nom du directeur et contact 
 | 
 DJOULEYHAMamoudou ; 695 140 472 
 | 
 
| 
 Contact officiels de la coopérative (tél, mail,
BP) 
 | 
 222 273 065 / 693 310 188 ; 
scoopbarka@gmail.com 
 | 
 
  
I.2.  Brève
présentation du sous-projet et du business plan objet du partenariat de
la Coopérative BARKA avec le PIDMA
Le gouvernement Camerounais à travers le programme
PIDMA finance la filière maïs. Le tableau 2 présente une
synthèse du sous-projet et business plan objet du partenariat de la
Coopérative BARKA avec le PIDMA 
Tableau 2 :
Synthèse du sous-projet et du business plan 
| 
 Spéculation  
 | 
 Maïs 
 | 
 
| 
 Nature du produit commercial 
 | 
 Maïs Gain séché 
 | 
 
| 
 Objectif du business plan 
 | 
 Production et commercialisation du maïs grain
séché 
 | 
 
| 
 Projection des productions (quantité/an en tonnes) 
 | 
 Année 2016 :1 506; Année 2017 : 2 259;
Année 2018 : Année 2019 :3 747. Année
2020 : 5 613 
 | 
 
| 
 Montant du business plan (en FCFA) 
 | 
 Total : 336 714 800FCFA 
Subvention PIDMA : 168 357 400 FCFA, 
Crédit banque: 134 685 920 FCFA,  
Contribution coopérative : 33671 480F CFA 
 | 
 
| 
 Banque commerciale partenaire 
 | 
 BICEC 
 | 
 
| 
 Agrobusiness partenaires  
 | 
 ETS TEFILLAH, Avicole FAWA 
 | 
 
| 
 Prix de vente avant le projet (FCFA/tonne) 
 | 
 130 000 FCFA 
 | 
 
| 
 Prix de vente négocié avec agrobusiness
(FCFA/tonne) 
 | 
 160 000 à 167 500FCFA 
 | 
 
  
I.3. Localisation du
siège social de la coopérative BARKA
La coopérative BARKA est basée dans la
Région du Nord Cameroun. Son siège  social est situé dans
l'arrondissement  de  Garoua Ier, au quartier  FOULBERE I à
environ 500 m de la poste  centrale,  en allant vers le pont de la
Bénoué,  et  juste  derrière  le  commissariat  centrale 
de  Garoua. 
  
Figure 1: Localisation du
siège social de la coopérative BARKA 
I.4. Localisation des bassins
de production
Dans le souci de bien suivre les parcelles des
coopérateurs, les  superficies  cultivées  sont reparties en
fonction des bassins de production. Il en existe principalement  quatre 
bassins  de production à savoir les bassins deDEMBO,DEMSA,
MAYOHOURNA, et GAROUA III. Ces bassins  de  production représentent des 
zones d'intense activité  de production de maïs. On retrouve dans 
chaque  bassin  plusieurs  exploitations  et certaines pouvant atteindre 
jusqu'à 70 hectares. Tous  situés dans laRégion du Nord
Cameroun, ces bassins se répartissent dans les quatre arrondissements du
département de la Bénoué. 
I.5.
Objectifs, secteurs d'activité, fonctionnement et organisation de la coopérativeBARKA
I.5.1. Objectifs
 Les objectifs de la coopérative BARKA sont
fondés tant sur le plan socialque sur le plan économique. En
effet, la coopérative a pour objectif principal d'augmenter les revenus
de ses membres afin d'améliorer leurs bien-être par le biais de la
production et de la commercialisation du maïs grain
séché. 
I.5.2. Secteurs d'activité
I.5.2.1. Activités principales
La  coopérative BARKA excelle dans les secteurs
suivants : 
- La production et la vente groupé du
maïs grain séché; 
- La facilitation de l'acquisition des intrants (semence et
engrais minéral) ; 
- La production et la commercialisation de semence de
maïs ; 
- La facilitation de la commercialisation via la recherche des
contrats avec les agrobusiness. 
Le tableau 3 nous
présente l'état des superficies emblavées, et la
production de 2016 jusqu'à la date du 31 juillet 2017 
Tableau 4 : État
des superficies emblavées, et la production de 2016 jusqu'à la
date du 31 juillet 2017 
| 
 Désignation 
 | 
 2016 
 | 
 2017 
 | 
 
| 
 Prévisions 
 | 
 Réalisations 
 | 
 Prévisions 
 | 
 Réalisations 
 | 
 
| 
 Superficies emblavées (ha) 
 | 
 502 
 | 
 840 
 | 
 860 
 | 
 790,3 
 | 
 
| 
 Production (tonne) 
 | 
 1 506 
 | 
 1 664 
 | 
 - 
 | 
 - 
 | 
 
| 
 Rendement (tonne /ha) 
 | 
 3 
 | 
 2 
 | 
 - 
 | 
 - 
 | 
 
  
I.5.2.2 Activités secondaires 
 Les autres activités que mène la
coopérative BARKA sontmultiples et variées. En effet, la
coopérative BARKA excelle également dans l'agro-pastoralisme et
l'horticulture. Elle dispose  de  plusieurs  hectares  de  plantations de
sorgho, de coton, de niébé, de soja, et de cultures
maraichères. Elle dispose également des vergers d'arbres
fruitiers (plus d'une vingtaines d'hectares  de manguier  et  d'agrume).  
I.5.3 Les modalités de fonctionnement de la
coopérative
I.5.3.1. Adhésion
 Est membre de la coopérative  BARKA, toute personne
physique ou morale qui accepte de faire rayonner les objectifs de la
coopérative. L'adhésion  est libre pour tout coopérateur
(sans discrimination de sexe, d'âge, d'ethnie, de religion etc.)
exerçant  une activité dans la culture du maïs ou toutes
autres activités en rapport avec la filière maïs
(commercialisation, transformation, etc.). Toute personne souhaitant faire
partir de la coopérative BARKA se doit de remplir les conditions
suivantes : 
- Adresser  une demande au conseil d'administration ; 
- Être  admise par l'assemblée
générale par vote à la majorité simple des
membres ;  
- Payer les droits d'adhésion de 5000 FCFA non
remboursable pour les personnes physiques et 50 000 FCFA pour les
personnes morales ; 
- Souscrire et libérer au moins une part sociale
remboursable d'un montant de 11 200 FCFA pour les personnes physiques et
100 000 FCFA pour les personnes morales ; le maximum des parts sociale
étant de 1 400 000 FCFA soit 20% du capital social
initial ; 
- Payer les cotisations annuelles fixées par
l'assemblée générale des membres à 10 000
FCFA ; 
- Signer un  contrat  de production  et  de commercialisation 
avec la  coopérative qui lui donne le droit de recevoir de la
coopérative des intrants (engrais composé NPK, urée, et
semences améliorées de maïs) et un appui technique par un
agent de suivi pour l'encadrement. En contrepartie, le coopérateur a le
devoir d'optimiser ces intrants afin d'obtenir les meilleurs rendements
possible. Le  coopérateur s'engage également à livrer
à la coopérative, 80% de sa production. Ces  80% seront vendu aux
partenaires de la coopérative et le prix de la vente
préalablement déduit d'une part d'intérêt par la
coopérative et le reste lui  est remis. 
I.5.3.2. Les organes de la coopérative
Les organes de la SCOOP-CA-PROMAB sont : 
- L'Assemblée
Générale 
L'assemblée générale réunit
l'ensemble des membres titulaires de parts sociales à la date  de sa
convocation. Elle constitue l'organe suprême de
délibération de la coopérative. Ses décisions
valablement adoptées sont applicables à tous, y compris aux
absents. L'assemblée générale se réunit en session
ordinaire ou extraordinaire. 
- Le Conseil d'Administration  
Le conseil d'administration se réunit tous les  mois et
quand un besoin se fait ressentir. Il est administré  par un des trois 
membres dont le Président  élu en assemblée
générale, un Vice-Président, et un Secrétaire
Général.  
- Le Conseil de Surveillance 
Le conseil de surveillance est l'organe de contrôle de
la société coopérative. Il a pour mission de
vérifier ou faire vérifier à  tout moment la gestion des
dirigeants de la société coopérative. Il  a accès
à tous les documents sociaux et peut convoquer à ses
réunions tout membre du conseil d'administration ainsi que toute
personne dont il juge la présence utile.  
- La Direction Générale  
La direction est gérée par un Directeur membre
ou non de la coopérative. Elle exerce ses fonctions sous le
contrôle du Conseil d'Administration et applique la politique
définie par celui-ci et sur délégation écrite des
pouvoirs qui lui permettent de : 
- planification du budget et les propositions
d'investissement ; 
- veiller en permanence à l'utilisation judicieuse des
fonds, à l'entretien des équipements, à l'organisation
interne de service et à la régularité des
comptes ; 
- assurer les payements et les encaissements ; 
- rédiger les rapports de gestion ; 
- confectionner les comptes de l'exercice ou de toute
période définie par le conseil d'administration ; 
- recruter et gérer le personnel conformément 
aux dispositions réglementaires et du cahier de charge de la
coopérative ; 
La direction est composée d'un Directeur, d'un
Comptable, d'un Secrétaire de direction. 
- Les Comités Techniques 
Il est composé de : 
Un comité de la
production agricole chargé de : 
- réfléchir sur les activités à
mener au sein de la coopérative relatives à la production
agricole ; 
- suivi des activités communes et celles des
membres ;  
Un comité de la
commercialisation chargé de : 
 Négocier  avec les clients potentiels partenaires de
la coopérative des prix et les modalités de vente et livraison
des produits ; 
Un comité de
montage des projets/planification, suivi et
évaluation chargé de : 
- Rechercher les projets en cours et/ou avenir et leurs
canevas ; 
- Négocier leur montage et les soumettre au bailleur
concerné, assurer leur suivis jusqu'à aboutissement. 
I.5.4. Les autres acteurs du groupe
- Les partenairescommerciaux : ETS FELILLAH,
SOCAPAEC.COOP/CA, OFFICE CÉRÉALIER, Complexe Agricole FAWA; 
- Les partenaires financiers : PIDMA; MINADER, FAO 
I.5.5. Organigramme de la société
coopérative BARKA
La coopérative BARKA est organisée comme
l'indique la figure 2 : 
  
Figure 2 : Organigramme de
la coopérative BARKA 
I.6.  Partenariat
BARKA-PIDMA
Le Projet d'Investissement et de Développement des
Marchés Agricoles (PIDMA) est une initiative conjointe de la Banque
Mondiale et du Gouvernement Camerounais d'une durée de 5 ans (2015
à 2019) dont la vision est d'amélioration la productivité
et la compétitivité des chaînes de valeur du maïs,
manioc et sorgho, et d'accroître la production pour répondre
à la demande des matières locales exprimée par les
Agro-business. C'est dans cette optique qu'un partenariat BARKA-PIDMAa
été signé afin de contribuer à
l'amélioration de la sécurité alimentaire et satisfaire la
demande quantitative et qualitative en produits agricoles des Agro-business
privés (agro-industries, petites et moyennes entreprises/industries,
grossiste, etc.). L'Objectif de développement du projet est
d'accroître l'offre et la valeur ajoutée du maïs et issu de
la coopérative.  
De manière spécifique, le PIDMA: 
- Favorise un mécanisme de « Partenariat
Économique » direct et durable entre la coopérative et les
acheteurs (principalement le secteur privé de l'agro-business) pour
améliorer leur accès aux marchés ; 
- Finance le sous-projet de la coopérative tant en
intrants de qualité que en moyens  technologiques agricoles plus
performantes (tracteur, motos...) ; 
I.7. 
Facilités/difficultés dans la réalisation des
activités de la coopérative BARKA
Les activités de la coopérative BARKA sont
rendues fluides par les éléments suivant : 
- Présence des femmes au sein des différents
groupes (11% de femmes actives); 
- Respect des dates de début de nettoyage des champs,
de labour et  semis par la plupart des coopérateurs;  
- Les superficies déclarées disponibles ont
significativement augmenté (plus de 60%) par rapport aux
prévisions du business plan ; 
- Presque tous les coopérateurs ont adopté au
moins une innovation promue par le projet ; 
- La plupart utilisent la mécanisation pour le
labour. 
Toutes ces facilités sont sans cesse menacées
par : 
- Difficulté d'un suivi efficace à cause du
faible regroupement des coopérateurs en petites unités de
base ; 
- Attaque sévère et massive des cultures par les
chenilles au stade de levée (3 à 5 feuilles) ; 
- Difficultés de reconstitution du fonds de roulement
destiné à l'acquisition des intrants pour la préparation
de la campagne 2017 ; 
- Retard considérable de paiement par les clients et
agrobusiness de leur commande déjà livrée  
- Difficulté de satisfaire les besoins en engrais de
l'ensemble des coopérateurs. 
Face à la difficulté de satisfaire les besoins
en engrais des coopérateurs, la coopérativea investi un
importante somme d'agent dans l'achat de l'engrais foliaire (D.I.Grow).
Cependant, les coopérateurs semblent très méfiants et
sceptiques quant à l'efficacité de ce nouvel engrais. Cette
difficulté nous a aiguillonné raison pour laquelle nous avons
consacré une grande partie de notre stage à la recherche d'une
solution adéquate. 
CHAPITRE II :
Déroulement du stage
II.1. Chronogramme des activités du stage
L'un des objectifs  de notre stage était de nous
familiariser avec le monde professionnel. C'est ainsi que nous avons
effectué plusieurs visites et menés plusieurs activités
importantes dans les bassins de production avec les différents
responsables de la coopérative. Les différentes activités
effectuées et les dates d'exécutions sont mentionnées dans
les tableaux 4 à 12 : 
Tableau 5 :
Activités de la première semaine : du 03/07 au
08/07/2017 
 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES  
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 - Entretien avec le Secrétaire Général 
- Visite du magasin de stockage des intrants 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 -Tenue de la réunion de la commission de distribution
des intrants 
-Rencontre avec le Conseillé Agricole de
Proximité (CAP) qui par ailleurs seranotre encadreur  
- Proposition de thème 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 -Rencontre du Président du Conseil d'Administration
(PCA) 
 | 
 Bureau PCA 
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 -Visite du bassin de Garoua III (plantation de Pitoayel et de
Perma)  
 | 
 -PERMA ; PITOAYEL 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 -Réunion préparatoire de la Journée
Nationale de Résilience et de la Sécurité Alimentaire
organisée la plateforme EBAFOSA 
-Entretient avec le CAP sur le nouveau thème 
 | 
 Salle de réunion de la Délégation
régionale de l'Emploi et de la Formation Professionnelle 
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 -Suite de la préparatoire de la réunion de
Journée Nationale de Résilience et de la Sécurité
Alimentaire  
- Entretient avec le CAP sur l'orientation du
déroulement de l'expérimentation et sur la rédaction du
rapport de stage 
 | 
 Bureau encadreur 
 | 
 
  
Tableau 6 :
Activités de la deuxième semaine : du 10/07 au
15/07/2017 
 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 -Préparation du champ expérimentale 
-Transport des plants pour le verger d'agrume et de manguier
de Perma 
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 -Réunion préparatoire de Journée
Nationale de Résilience et de la Sécurité Alimentaire 
 | 
 Chambre d'Agriculture de Garoua 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 -Suite préparation du champ expérimental 
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 -Piquetage 
-Semis 
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 Recherche documentaire  
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 -Visite de l'IRAD de Kismatari et visite
générale de l'exploitation de Perma 
 | 
 -Kismatari et Perma 
 | 
 
  
Tableau 7 :
Activités de la troisième semaine : du 17/07 au
22/07/2017 
 
| 
 JOUR 
 | 
 TACHES A EFFECTUER 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 Visite avec le bureau d'étude GFA de l'un des vergers
et l'usine de transformation des produits de récolte de la
coopérative 
 | 
 DJAMBOUTOU 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 Rencontre avec le PCA pour la présentation du rapport
de la journée du lundi 16/07/2017 et du rapport à mi-parcours du
stage 
 | 
 Bureau du PCA 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 Rédaction du rapport de stage 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 Recherche documentaire  
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 Rédaction du rapport de stage 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 Délimitation du champ expérimental à
l'aide des ficelles et piquets  
 | 
 PERMA 
 | 
 
  
Tableau 8 : Activités de la
quatrième semaine : du 24/07 au 29/07/2017 
 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 Sarclage  
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 Rédaction du rapport de stage 
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 Rédaction du rapport de stage 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 Rédaction du rapport de stage 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 Élaboration de la carte de l'exploitation de Perma 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 Segmentation du champ expérimental en blocs et
unités expérimentales 
 | 
 PERMA
  
 | 
 
  
Tableau 9 :
Activités de la cinquième semaine du 31/07 au 05/08/2017 
 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 Réunion avec le Conseil d'Administration de la
coopérative 
 | 
 Bureau du PCA 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 Application des différents traitements 
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 Rédaction du rapport et entretient avec l'encadreur  
 | 
 Siège social 
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 Réunion avec le PCA pour la préparation du
rapport de mise en oeuvre des sous-projets BARKA-PIDMA à mi-parcours de
la campagne agricole 2017 
 | 
 Bureau du PCA 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 Élaboration du rapport de mise en oeuvre des
sous-projets de la coopératives BARKA-PIDMA à mi-parcours de la
campagne agricole 2017 
 | 
 Siège social 
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 -Marquage des plants sur lesquels on prélèvera
les données 
-Démariage 
 | 
 PERMA 
 | 
 
  
Tableau 10 :
Activités sixième semaine : du 07/08 au 12/08/2017 
 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 Atelier : de formation des transformateurs de fruit 
 | 
 Délégation Régionale de l'Agriculture et
du Développement Rural 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 -Suite atelier de formation des transformateurs de fruit 
-Première prise de données dans le champ
expérimental 
 | 
 - Délégation Régionale de l'Agriculture
et du Développement Rural 
- PERMA 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 Suite atelier de formation des transformateurs de fruits 
 | 
 Djamboutou  
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 fin atelier de formation des transformateurs de fruit 
 | 
 Djamboutou 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 Rédaction rapport de l'atelier 
 | 
 Siège social  
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 Réunion de préparation du rapport de mise en
oeuvre des sous-projets BARKA-PIDMA 
 | 
 Bureau du PCA 
 | 
 
  
Tableau 11 : Activités septième
semaine : du14/08 au 19/08/2017 
 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 Réunion de préparation du rapport de mise en
oeuvre des sous-projets BARKA-PIDMA 
 | 
 Bureau du PCA 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 Deuxième prise de données 
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 préparation du rapport de mise en oeuvre des
sous-projets de la coopératives BARKA 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 Visite de la mission d'évaluation du sous-projet
BARKA-PIDMA 
 | 
 GUIBDJOL ;OURA-BARKA ;BOCLE 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 -Deuxième application de traitements 
-Correction du guide de la mission 
 | 
 - PERMA 
-Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Samedi 
 | 
 Réunion de restitution EBAFOSA 
 | 
 Chambre d'Agriculture de Garoua 
 | 
 
  
Tableau 12 :
Activités huitième semaine : du 21/08 au 26/08/2017 
 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 Suite rédaction rapport atelier formation des
transformateurs de fruit 
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 Troisième prise de données  
 | 
 PERMA 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 Rédaction rapport de stage  
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 Préparation de l'assemblée
Générale Ordinaire  
 | 
 Bureau du PCA  
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 Rédaction rapport de stage et rédaction rapport
de la mission d'évaluation du PIDMA  
 | 
 Siège social de la coopérative 
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 Visite d'inspection des activités avec le CAP 
 | 
 PERMA; BANANARE ; TCHOMPA 
 | 
 
  
Tableau 13 :
Activité neuvième semaine du 28/08 au 02/09/2017 
| 
 JOURS 
 | 
 ACTIVITÉS MENÉES 
 | 
 SITES 
 | 
 
| 
 Lundi 
 | 
 Rédaction du rapport et entretient avec l'encadreur  
 | 
 Siège social 
 | 
 
| 
 Mardi 
 | 
 Rédaction du rapport et entretient avec l'encadreur  
 | 
 Siège social 
 | 
 
| 
 Mercredi 
 | 
 Préparation de l'Assemblée
Générale Ordinaire  
 | 
 Bureau du PCA  
 | 
 
| 
 Jeudi 
 | 
 Rédaction du rapport et entretient avec l'encadreur  
 | 
 Siège social 
 | 
 
| 
 Vendredi 
 | 
 Rédaction du rapport et entretient avec l'encadreur  
 | 
 Siège social 
 | 
 
| 
 Samedi  
 | 
 -Entretien avec les utilisateurs de D.I.Grow 
-Préparation de l'Assemblée
Générale Ordinaire  
 | 
 -Garoua  
-Bureau du PCA  
 | 
 
  
Il
convient de noter que les travaux à la coopérative BARKA
débutaient tous les jours ouvrables (lundi à samedi) à
partir de 08h00min et finissait au moins à 17h00min. 
CHAPITRE III : Traitement
thématique
III.1.  Revue de la
littérature
III.1.1. Présentation du maïs
III.1.1.1 Description botanique
du maïs
Le maïs ou blé d'Inde au Canada, de son nom
scientifique Zea maysest une plante herbacée annuelle tropicale
vivace de la famille des Poacées (graminées), largement
cultivé comme céréale pour ses grains riches en amidon,
mais aussi comme plante fourragère (Girardin, 1998). Sa structure
botanique comprend : 
- Les racines : Le système racinaire comprend les
racines séminales issues de la radicule et un très grand nombre
de racines adventives qui naissent sur les noeuds situés à la
base de la tige, formant des couronnes successives, tant sur les noeuds
enterrés que sur les premiers noeuds aériens;  
- La tige qui mesure de 2 à 3m de hauteur et de 3
à 4cm de diamètre avec des noeuds et entre noeuds bien
définis;  
- Les inflorescences ou fleurs : l'inflorescence
mâle appelée panicule et l'inflorescence femelle appelée
épis ; 
- Le fruit (grain), est un caryopse qui se développe en
ligne le long de l'épi (MaybellineEscalante-TenHoopen& Abdou
Maïga).  
Le maïs est une plante 
monoïque
bisexuelle, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont
portées par la même plante mais placées à des
endroits différents. Le maïs est une plante 
allogame
c'est-à-dire que la fécondation est majoritairement
croisée (95% des cas). En effet, les fleurs femelles sont
fécondées par le pollen d'une autre plante, l'
hybridation
est ainsi naturelle. Comme d'autres graminées, le pied de maïs est
capable de tallage, toutefois il a subi une sélection qui fait que
l'apparition de tiges secondaires est plus rare dans la plupart des
variétés cultivées. Par son origine tropicale, le
maïs est une plante en C4, comme le sorgho ou la canne à sucre. Il
diffère du mécanisme en C3, par le mode de fixation du dioxyde de
carbone au cours de la photosynthèse. Ce métabolisme particulier
lui confère un meilleur rendement pour la photosynthèse. 
La figure 3 ci-dessous nous présente la morphologie
d'un plant de maïs : 
  
Figure 3 : Morphologie du
maïs (Gnis, 2017) 
III.1.1.2. systématique
du maïs
D'après la classification de Cronquist de 198, le
maïs est classé comme suite : 
· Règne : Plantae 
· Sous-règne : Tracheobionta 
· Division :  Magnoliophyta 
· Classe : Liliopsida 
· Sous-classe :  Commelinidae 
· Ordre :  Cyperales 
· Famille  Poaceae 
· Sous-famille : Panicoideae 
· Tribu :  Maydeae 
· Genre :  Zea 
· Espèce :  Zeamays 
III.1.1.3. Physiologie et développement du
maïs
III.1.1.3.1. Germination et
levée
La germination déclenchée par l'imbibition de la
graine se traduit par une mobilisation des réserves du scutellum
(Cotylédon de la plantule) puis de l'albumen et par le
développement de la radicule puis des racines séminales
secondaires. À l'autre extrémité de l'embryon, la gemmule
se développe sous forme de 
coléoptile
qui perce le sol et s'ouvre en libérant les premières feuilles.
À partir de ce stade, la jeune plante de maïs devient
progressivement autotrophe (Girardin, 1998). La figure 4 illustre les phases de
germination d'une graine de maïs. 
  
Figure 4 : Germination de
la graine de maïs (Hortidact, 2017) 
III.1.1.3.2. Phase
végétative
Cette phase débute au moment du développement
des feuilles et des organes de reproductions et se termine avec
l'émission des stigmates (Sylvie Brunel 2012). Les professionnels du
maïs utilisent le nombre de feuilles présentes sur la plante pour
décider des actions à mener pendant sa croissance. Ainsi, lorsque
la plante a développé une première feuille complète
(collerette bien apparente), c'est le stade V1 ou il faut désherber par
exemple, etc. 
III.1.1.3.3. Phase
reproductive
La phase reproductive débute par la fécondation
des structures femelles qui donneront les épis et les grains. Le stade
initial de cette phase se caractérise par l'augmentation de poids des
feuilles et des autres parties florales et pendant le second stade, on assiste
à une rapide augmentation du poids des grains (Tanaka et Yamaguchi,
1972). La photo 1 montre un épis de maïs. 
  
Photo1 : Épis de
maïs (NGUEFFO Julio, 2017) 
III.1.1.4. Écologie du
maïs
III.1.1.4.1. Le climat
favorable
La culture du maïs est sensible aux variations de climat.
Elle nécessite des températures élevées et
régulières. Un abaissement de la température
entraîne un allongement du cycle cultural de la plante (Bourdu, 1984). La
culture du maïs nécessite pour une germination active une
température minimale de 10 
°C et au
moins 18 °C pour sa floraison. Le rendement du maïs est
très dépendant de la satisfaction de ses besoins en eau, en
particulier dans les deux semaines qui précédent et suivent la
floraison, période la plus critique.  
III.1.1.4.2. Les sols
propices
Le maïs est une plante très sensible aux
variations de la fertilité des sols. C'est une culture qui
préfère les 
sols
profonds  meubles, bien drainés et riches en éléments
fertilisants mais qui peut s'accommoder de conditions les plus difficiles.  
III.1.1.5. Production du
maïs dans la région du  Nord Cameroun
Depuis les années 1990, le maïs a
bénéficié de nombreuses innovations et a connu une phase
d'expansion malgré les variations interannuelles dues aux aléas
climatiques. En 2014, la production camerounaise en maïs est
évaluée à près de 1 600 000 tonnes (FAOSTAT, 2017).
 De 1990 à 2006, la production au Nord-Cameroun est passée
respectivement de 57 000 tonnes à 457 000 tonnes en
16 ans. La région du Nord à elle seule constitue actuellement
37 % de la production totale de maïs à l'échelle
nationale. Le système alimentaire du Nord-Cameroun est basé sur
les céréales principalement maïs, mil et sorgho. Pourtant,
l'accroissement de la population urbaine se traduit par une croissance de la
production de maïs. Selon les ratios mobilisables, 70 % de cette
production seraient autoconsommés (CAON-FED, 2008). Cela montre la place
considérable  qu'occupe le maïs dans l'alimentation locale.
Malgré cette forte demande, le  potentiel de production de maïs
reste encore faible soit 2.5 t/ha en moyenne. 
III.1.1.6. Quelques
variétés de maïs cultivées dans la région du
Nord-Cameroun
Plus de  deux cent types de maïs répartis sur la
surface du globe présentent des cycles de végétation
étonnamment divers allant de 60 à 70 jours pour les types
très précoces jusqu'à 10 ou 11 mois pour les types tardifs
des régions tropicales. Au Cameroun, la durée du cycle
végétatif permet de déterminer 3 groupes à
savoir : 
- Les  variétés précoces : c'est le
matériel génétique qui boucle son cycle entre  90 et 100
jours comme par exemple la CMS 8806, la CMS 9016 et la CMS 9015 ;  
- Les  variétés extra précoces :
c'est le matériel génétique qui boucle son cycle entre 60
et 90 jours comme par exemple le TZEE-W, Early white ; 
- Les  variétés tardives : c'est le
matériel génétique qui boucle son cycle à environ
120 jours comme par exemple la CMS 8704, CMS 8501, (Colette EdithEKOBO,
2006). 
Tableau 14 : Quelques
variétés de maïs cultivées au Nord Cameroun et leurs
caractéristiques 
| 
 Variétés 
 | 
 Couleur 
 | 
 Rendement 
(tonne / ha) 
 | 
 Cycle 
 | 
 Nature génétique 
 | 
 Durée (jours) 
 | 
 Origine 
 | 
 
| 
 CMS-8501 
 | 
 blanc 
 | 
 8 
 | 
 Long 
 | 
 Composite  
 | 
 105 
 | 
 IRAD 
 | 
 
| 
 CMS-2019 
 | 
 blanc 
 | 
 9 
 | 
 Long 
 | 
 Composite 
 | 
 110 
 | 
 IRAD 
 | 
 
| 
 CMS-8704 
 | 
 Jaune 
 | 
 8 
 | 
 Long 
 | 
 Composite 
 | 
 105 
 | 
 IRAD 
 | 
 
| 
 CMS-9015 
 | 
 blanc 
 | 
 6,5 
 | 
 Court  
 | 
 Composite 
 | 
 95 
 | 
 IRAD 
 | 
 
| 
 CMS-8806 
 | 
 jaune 
 | 
 6,5 
 | 
 Court  
 | 
 Composite 
 | 
 95 
 | 
 IRAD 
 | 
 
| 
 TZEE-W 
 | 
 blanc 
 | 
 5 
 | 
 Court  
 | 
 Composite 
 | 
 85 
 | 
 IRAD 
 | 
 
| 
 Bondofa 
 | 
 blanc 
 | 
 7-9 
 | 
 Court  
 | 
 Hybride  
 | 
 97 
 | 
   | 
 
  
En raison de son rendement élevé et de son
accessibilité, la variété composite CMS-8501 est la plus
utilisée dans la raison du Nord. En cas de retard de semis, les
variétés à court cycle à savoir CMS-9015 et TZEE-W
de rendement moyen sont utilisées. Cependant, les variétés
hybrides à très haut rendement PANNAR 12 et PANNAR 53 (10
à 12 tonnes / ha) en provenance de l'Afrique du Sud ont
été subventionné par PIDMA au sein de la
coopérative 
III.1.1.7. Itinéraire
technique de production du maïs dans la région du Nord Cameroun
III.1.1.7.1Taches avant
semis
Pour la réussite de la culture, plusieurs
opérations sont effectuées avant le semis ; on peut citer
entre autre :  
- Choisir une variété sélectionnée
adaptée à haut rendement ; 
- Choisir un sol sablo-limoneux, limoneux ou argilo-limoneux
profond avec un PH allant de 5 à 7, de préférence
homogène, non inondable avec des précédents culturaux
souhaitables : arachide, coton, niébé, soja ou toute autre
plante de couverture améliorante du sol ; 
- Défrichage ou nettoyage du terrain (dessoucher les
arbres) ; 
- Labour du terrain : profondeur du labour : 15 cm avec les
boeufs  et 20 cm avec le tracteur ; 
- Hersage du terrain : émietter les mottes de
terre ; 
- Piquetage du terrain : tous les 80 cm entre les lignes. 
III.1.1.7.2. Taches au
semis
Il est recommandé pour la culture du maïs
d'effectuer les tâches suivantes : 
- Traitement de semences : Traiter les
semences avec un produit (insecticide + fongicide) efficace afin d'assurer une
bonne levée et une bonne protection des plantules ; 
- Semis : semer après une bonne pluie
(50mm au moins). Semer 2 ou 3 graines par poquet pour assurer une bonne
densité à la levée ou 1 grain par poquet si l'on est
sûr de la qualité de la semence ; 
- Écartement : 80 cm entre les lignes 
et 25 cm ou 50 cm entre les poquets (sur la ligne) ; 
- Profondeur du semis: 3-6 cm ; assurer
un bon contact entre les graines et le sol en tassant moyennement le sol ; 
- Date de semis : entre le 15 et 30 juin (ou
quand la pluie est établie dans votre localité) ; 
- Quantité de semences : 20- 25
kg/ha ; 
- Application de l'herbicide de
pré-émergence : utiliser un herbicide de
prélevée 48h au plus après le semis. Appliquer l'herbicide
quand le sol est mouillé. En cas de labour avec mauvais enfouissement
des adventices, mélanger le produit  avec 3-4 l/ha ou le Biosec (Round
up) à raison de 4 sachets/ha ou un produit équivalent. 
III.1.1.7.3.Taches en cours de
culture
En cours de culture plusieurs taches sont effectuées
parmi lesquelles : 
- Application de l'engrais de fond 7-10 jours
après la levée : faire un sillon (avec une binette)
à 6cm de la ligne de semis et à 5cm de profondeur, et recouvrir
immédiatement de terre. Attention : quand on ne recouvre pas, cela
diminue l'efficacité de l'engrais ; 
Les cultivas synthétiques et hybrides sont capables de
donner un bon rendement avec un apport très haut en azote. Les cultivas
locaux quant à eux ne profitent pas d'un apport au-delà d'un
certain seuil. On préconise pour les cultivas synthétiques et
hybrides 90 à 130 Kg/ha d'azote, 45 à 80 Kg/ha de
P2O5 et de 30 à 60 Kg/ha de K2O (FAO,
2003). 
Pour les variétés hybrides et composites au Nord
Cameroun, il est recommandé d'utiliser sur un hectare : 
-Variétés composite :
Appliquer 150Kg (3 sacs) de 14 N-24 P2O5 - 14
K2O - 3.5 MgO (engrais spécifique maïs) associé
à 4 kg de sulfate de Zinc, 7 à 10 jours après le
semis ; 100Kg (2 sacs) d'urée 30 jours après le semis ;
 
-Pour les variétés hybrides
(PANNAR 12, PANNAR 53) : Appliquer 300 à 400 Kg de 14 N-18
P2O5 - 14 K2O (6 à 8 sacs) au stade 4
à 5 feuilles ; 200 à 400 Kg (4 à 6 sacs)
d'urée 46% 30 jours après le semis et 200 à 400 Kg (4
à 6 sacs) d'urée 46% à 72 jours après le semis 
- Démariage : deux semaines
après levée et après une bonne pluie; laisser un plan par
poquet pour l'écartement de 25 cm ou 2 plants par poquet pour
l'écartement de 50 cm pour une population de 50.000 plants/ha ; 
- Sarclage : à la demande en fonction
de l'état d'enherbement des parcelles ; 
- Application de l'engrais de couverture : 30
jours après semis. Il faut mettre la fumure de couverture à 10 cm
du maïs puis recouvrir immédiatement. 
- Butter les plants immédiatement après
l'application de l'urée de couverture. 
 (Pierre FEUJIO, Alphonse YOURI, fiche technique. 2017. IRAD,
Garoua, Cameroun) 
III.1.1.8. Utilisation du
maïs
Selon les niveaux économiques, les utilisations du
maïs varient fortement. Dans les pays à faible revenu, le maïs
est produit pour la consommation humaine (semoule, maïs de bouche...).
Enrevenge, dans les pays développé, il est produit pour
l'alimentation animale qui est de loin le premier débouché
(environ 2/3 globalement) et il sert de matière première pour les
industries agro-alimentaires, y compris pour la production d'alcool comme
biocarburants, biogaz ou bioplastique etc. Plus de 1 500 utilisations du
maïs ont été répertoriées. Le tableau 14
présente quelques utilisations du maïs.  
Tableau 15 : Quelques
utilisations du maïs (Coopérative BARKA, 2017) 
  
III.1.1.5 Valeur nutritionnelle
moyenne pour 100 g de maïs
Le tableau 15 présente la valeur nutritionnelle moyenne
pour 100 g de maïs. 
Tableau 16 : Valeur
nutritionnelle moyenne pour 100 g de maïs (Souci et al, 2008) 
  
  
III.2. 
Généralité sur les engrais
La connaissance des besoins des plantes en facteurs externes
de croissance, des principes de leurs interactions avec le sol et
l'atmosphère ainsi que l'élaboration des méthodes les plus
parfaites pour satisfaire les plantes constitue le fondement de la production
végétale. L'une des lois de l'agronomie dite loi de la
réserve de la fertilité stipule que, pour maintenir et
améliorer la fertilité du sol et pour produire les rendements
élevés, il faut fournir les matières fertilisantes en
quantité permettant de restituer celle enlevées par les
récoltes et créer une certaine réserve de fertilité
car, à l'inverse le sol s'épuiserait. Les engrais, sont donc les
substances organiques et/ou minérales, destinées à
apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs,
de façon à améliorer leur croissance, et à
augmenter le rendement et la qualité des cultures.  
Les engrais minéraux sont classés selon le
nombre d'éléments fertilisants majeurs (N, P, K)
apportés: 
- Les engrais simples apportent un seul de
ces trois éléments ; ils peuvent contenir en plus certains
éléments secondaires (Ca, S, oligoéléments ...); 
- Les engrais composés contiennent
deux ou trois de ces éléments: ce sont des engrais binaires (NP,
NK, PK) ou ternaires (NPK). Ils sont formés du mélange d'engrais
simples ou sont obtenus en faisant réagir des matières
premières entre elles (engrais complexes, ex.: nitrate de potassium). 
La composition d'un  engrais fait référence aux
teneurs minimum garanties en azote total (exprimée en N), en phosphore
assimilable (exprimée en P2O5) et en potassium
soluble (généralement exprimé en K2O). On
appelle Unités Fertilisantes (UF), la quantité totale
d'éléments fertilisants apportés par l'engrais, tous 
éléments confondus. Ainsi, l'engrais 14-23-14 apporte 51 UF
(=14+23+14). 
Teneurs en éléments minéraux des
engrais minéraux 
- P = 0,436 x P2O5 
- K = 0,830 x K2O 
- Ca = 0,715 x CaO 
- Mg = 0,603 x MgO 
- Na = 0,742 x Na2O 
- S = 0,4 x SO3 
III.2.1 But de la
fertilisation
Comme tous les êtres vivants, les plantes ont besoin de
nourriture pour croître, se développer et se reproduire. L'Homme
et les animaux ne vivent que d'aliments sous forme organique,
c'est-à-dire dérivés de plantes ou d'animaux. Les plantes,
au contraire, peuvent constituer des tissus organiques directement à
partir d'éléments minéraux. Lors  de  la  culture  d'une 
espèce  à des fins  agricoles,  une  partie,  ou  parfois presque
la totalité,  de la plante n'est pas restituée au champ mais
exportée. Toute une partie des éléments minéraux
prélevés dans le sol, ne le réintègrent pas, et ne
sont ainsi pas  disponibles  pour  la  culture  suivante.  Les 
éléments  nutritifs  manquant  pour  les cultures
ultérieures peuvent alors être apportés sous forme de
produits fertilisants. La fertilisation sera donc ce processus qui consistera
à apporter à un milieu de culture, tel que le sol, les
éléments minéraux nécessaires au
développement de la plante.  
III.2.2. Les besoins des
plantes
Pour se développer, les plantes utilisent de l'eau et
des substances minérales à partir du sol, de la lumière
(énergie solaire), du carbone (sous forme de CO2) et
l'oxygène de l'air. Parmi les nombreux éléments que l'on
peut retrouver dans la composition des tissus végétaux, dix-neuf
seulement se sont révélés indispensables à la
croissance, au développement et à la reproduction des plantes.
Ces éléments essentiels sont :   
  
Figure 5 : Eléments
essentielles à la vie végétale 
III.2.3.  Rôles de
quelques éléments minéraux
III.2.3.1. L'azote (N)
L'azote  joue  un  rôle  primordial  dans  le 
métabolisme  des  plantes :  
- C'est  le principal constituant des protéines ;
 
- Il a un rôle physiologique et agronomique car
absorbé sous forme ammoniacale (NH4+) ou sous
forme nitrique  (NO3-) 
- Il favorise la multiplication cellulaire et la croissance
des chloroplastes 
Les plantes,  à  l'exception  des  légumineuses,
 ne  peuvent  pas  absorber  l'azote  sous  sa forme gazeuse. L'azote devra
donc être apporté par les fertilisants. Dans le sol, l'azote se
trouve sous forme organique (humus) ou minérale (ammonium
NH4+ nitrate NO3-) 
III.2.3.2. Le phosphore (P)
Le phosphore intervient dans :  
- Les transferts énergétiques (ATP), dans la
transmission des caractères  héréditaires  (acides 
nucléiques) ;  
- La  photosynthèse  et  la  dégradation  des
glucides ;   
- Il favorise le développement des racines ; 
- Cet  élément  est  essentiel dans la 
nouaison, la  floraison,  le grossissement des fruits et la maturation des
graines ;  
- Il intervient aussi dans la  précocité.   
Seul le phosphore du complexe argilo-humique est rapidement
disponible (0.2 à 1 kg de  
P2O5 par hectare). C'est donc un élément peu
mobile dans le sol. Pour cette raison, il est  
préférable  de  le  placer 
précisément  là  où  les  racines  le 
prélèvent.  Les  risques  de drainage sont très
limités. Certains stades sont plus sensibles au manque de phosphore que
d'autres à l'instar du stade de 4 à 10 feuilles chez le
maïs. 
III.2.3.3. Le potassium (K)
Le  potassium  est  très  mobile  dans  la  plante.  Il
 joue  un  rôle  primordial  dans :   
- l'absorption  des  cations (ions positifs, p.ex. NH
4+, Ca2+, Mg2+, Cu2+,
Fe2+) ;  
- l'accumulation des hydrates des protéines ; 
- l'activation des enzymes  de  la 
photosynthèse ; 
- le  maintien  de  la  turgescence  de  la  cellule  et  la
régulation de l'économie en eau de la plante (régulation
des stomates), 
- C'est aussi un élément de résistance
des plantes au gel, à la sécheresse et aux maladies. 
- Il est essentiel pour le transfert des assimilats vers les
organes de réserve et  il participe  activement  à 
améliorer  la  qualité  des  fruits  et  la  taille  des  grains 
et  des semences. 
Le potassium dans le sol se trouve uniquement sous forme
minérale. 
III.2.3.4 Le soufre (S)
Le  soufre  est  nécessaire  à  la  croissance 
des  plantes :  
- Il est un  constituant des  acides aminés
soufrés  
- Il joue un rôle essentieldans le métabolisme
des vitamines. 
L'alimentation des plantes en soufre s'effectue
essentiellement à partir des sulfates, les racines absorbant les ions
SO42- présents dans le sol.   
D'une façon générale, le soufre n'est que
peu fixé dans les sols ; il peut donc y avoir risque de pertes par
drainage.  
III.2.3.5 Le calcium (Ca)
Le calcium intervient à plusieurs niveaux de la
cellule : 
- Le calcium est un constituant important des membranes
cellulaires ; 
- Il joue également un rôle  dans  la  division 
cellulaire  (mitose)  et  dans  le  maintien  de  la  structure  des
chromosomes. 
- Il  est  un  activateur  important  d'enzymes  et  un 
neutralisant  des acides organiques. 
Au-delà de  ses rôles essentiels au sein de la
plante, le calcium  améliore également la structure du sol,
où il joue un rôle essentiel dans le contrôle du pH
(acidité) du sol et donc  de  la  disponibilité  des  autres 
éléments  du  sol  pour  la  plante  (certains  ions  sont rendus
inaccessibles à des pH trop faibles ou trop élevés).  
III.2.3.6. Le magnésium
(Mg)
Le  magnésium  est  un  constituant  primordial  de  la
 chlorophylle, il  joue  donc  un rôle important dans la
photosynthèse.  
- Il favorise la mobilité des sucres et du phosphore
dans la plante et est aussi un activateur important d'enzymes.  
Comme le calcium, il est aussi destiné à
améliorer la structure du sol (et non pas tant à « nourrir
» la plante) (FAO, 2005). 
La figure 6 montre la structure des chlorophylles C1 et 
avec pour élément centrale le magnésium. 
  
Figure 7 : Structure des
chlorophylles C1 et  
III.2.3.7 Les
oligo-éléments
Les oligo-éléments sont les autres
éléments chimiques dont la plante a besoin en très faible
quantité (Si, Mo, Na, Co, Cu, Mn, B, Cl, Zn et Fe). En
général, ils ne manquent pas mais il peut  cependant parfois
exister des  carences  spécifiques sur  des types  particuliers. 
III.2.3.8. Mécanismes de
la nutrition végétale
Les plantes absorbent normalement les éléments
fertilisants par leurs racines, bien qu'elles puissent le faire
également par leurs feuilles, mais dans une faible mesure et souvent de
manière négligeable. Les éléments fertilisants
pénètrent dans les  racines sous forme  d'ions (particules
infiniment petites porteuses de  charges électriques). 
Pour être disponibles sous forme d'ions, les
éléments fertilisants doivent être en solution dans l'eau
du sol. Dans un sol totalement dépourvu en eau, la plante ne pourra pas
absorber  les éléments minéraux du sol même si
ceux-ci sont disponibles en grande quantité. L'absorption proprement
dite a lieu au niveau de la zone pilifère (ou assise pilifère).
Dans cette dernière zone, chaque poil absorbant est constitué
d'une seule cellule très allongée à grande vacuole, dont
les parois nues permettent l'absorption de l'eau et des sels minéraux
par osmose. Le  nombre  de  ces extrémités semble être le
critère le plus important de l'efficacité d'une plante à
prélever dans le sol de l'eau et des sels minéraux. Le
développement du système racinaire est donc directement
responsable de la capacité qu'aura la plante à se nourrir. 
III.2.4. Engrais à
action foliaire
Un engrais foliaire est un engrais soluble dans l'eau, qu'on
vaporise sur le feuillage d'un végétal. Les engrais foliaires
peuvent être composés aussi bien à partir de produits
chimiques que de produits naturels (algues, poisson...). Les nutriments
délivrés par un engrais foliaire sont assimilés par les
stomates. L'avantage est que l'engrais foliaire est assimilé très
vite par la plante, c'est donc une forme d'administration idéale pour un
traitement « coup de fouet » : rapidement
absorbé par le feuillage, il permet de redonner très vite vigueur
et couleur aux végétaux carencés ou stressés. Il
permet de lutter beaucoup plus efficacement contre les carences et apporte les
éléments nutritifs aux plantes en passant au-dessus des blocages
du processus d'assimilation. 
III.2.4.1. Mode d'action des
engrais foliaires
Les feuilles ne sont pas réellement configurées
pour absorber les sels minéraux. Les minéraux contenus dans les
engrais foliaires doivent franchir un certain nombre d'obstacles avant
d'être absorbés par celles-ci. La première barrière
est la cuticule, une couche de cire qui protège les feuilles. Pour ce
faire, il faut que la feuille soit mouillée. L'eau ramollit la cuticule
et facilite le transit des minéraux. Les éléments
nutritifs s'introduire aussi par les stomates. Cependant, ces dernières
ne s'ouvrent qu'à des périodes précises. Une fois ces
barrière franchies, les sels minéraux intègrent
immédiatement la sève et peuvent être utilisées dans
toutes les parties de la plante. C'est cette dernière
particularité qui explique la rapidité d'action des engrais
foliaires.  
III.2.4.2. Utilité des
engrais foliaires
La Loi du minimum est l'un des fondements de l'agriculture
intensive depuis le milieu du XIXe siècle ; elle énonce que
le rendement d'une culture est limité par celui des
éléments fertilisants qui le premier vient à manquer et
qu'il convient de compenser le manque par un apport, sous forme d'engrais
minéral, complétant le ou les éléments en
quantité insuffisante. Cette loi est couramment illustrée par un
tonneau en bois où chaque planche correspond à un
élément indispensable ; certaines planches sont plus courtes
que les autres, le contenu fuit par la plus courte. À l'identique, la
plante ne parvient pas à se développer de manière
optimale, tant que certains nutriments sont insuffisants. Par ailleurs, il est
inutile d'augmenter l'apport des autres éléments fertilisants, au
risque de pollution et de gaspillage (FAO, 2003). De ce fait il convient
à l'agriculteur de connaitre la composition chimique de son sol, ou
à défaut de se référer à des fertilisants
qui recèlent le maximum d'éléments nutritifs.  
L'engrais foliaire est particulièrement utile :
 
- Lorsque les végétaux subissent ou ont subi des
conditions climatiques difficiles (chaleur, sécheresse) ; 
- Lorsque les végétaux ont subi un stress
(rempotage ou transplantation des plantes d'intérieur) ; 
- En cas de carence d'un élément nutritif en
particulier (par exemple, azote). 
III.2.4.3. Période et
doses d'appliquer des engrais foliaires
D'une manière générale, évitez les
périodes très chaudes, ensoleillées et sèches, qui
favorisent la fermeture des stomates. Préférez le matin tôt
ou en soirée, lorsque l'air plus frais favorise l'ouverture des stomates
et permet une meilleure absorption de l'engrais foliaire.En effet, le feuillage
est un organe fragile des végétaux, qui risque d'être
brûlé par des doses d'engrais foliaire trop fortes. Des doses trop
élevées peuvent stresser le végétal et le conduire
à fermer ses stomates, donc à absorber moins bien l'engrais. On
doit appliquer au moins 200 litres d'eau (bouillie) à l'hectare.
Vaporisez ou pulvérisez plus particulièrement aux points de
croissance des végétaux, car les jeunes feuilles absorbent mieux
l'engrais que les feuilles plus âgées. 
III.2.4.4. Cas de l'engrais
foliaire D.I.Grow
III.2.4.4.1. Composition et
Mode d'utilisation
L'engrais foliaire D.I.Grow est un engrais liquide organique
qui est appliqué à la phase végétative et
productive des cultures. Cet engrais est fabriqué à base d'algues
marines, de macroéléments (N, P, K, Ca, Mg, S) et
microéléments (B, Cu, Fe, Mn, Zn, Mo, Cl), de stimulants de
croissance (Hormones : Auxine, cytokine, gibbérelline) et d'acide
humique. 
- D.I. GROW VERT : Stimulateur de croissance,
il s'utilise pendant la période d'ensemencement et la phase
végétative pour toutes les cultures fruitières et non
fruitières. Il est composé de 4.5% de Matière
organique ; 2.35%  d'Azote (N) ; 4.44% de Phosphore (P) 1,75% de
Potassium (K) et 0.36% de Magnésium (Mg). 
- D.I. GROW ROUGE : Boosteur de floraison et
de fructification, il s'utilise pendant la phase générative
(à l'approche, pendant et après la floraison) pour les cultures
fruitières uniquement. Il est composé de 4.5% de
Matière organique; 1.85% d'Azote (N) ; 1.85% de Phosphore
(P), 3,32% de Potassium (K)et  0.49% de Magnésium (Mg). 
III.2.4.4.2. Dose d'application
sur le maïs
Le tableau 17 donne le temps d'application et les doses
classique à l'hectarede l'engrais foliaire D.I.Grow. 
Tableau 18 : Application
de l'engrais foliaire D.I.Grow sur le maïs (Catalogue DYNAPHARM
AFRICA) 
| 
 Type de fertilisant 
 | 
 Temps d'application 
 | 
 75% de la dose classique 
 | 
 Dose classique à l'hectare 
 | 
 
| 
 Engrais classique 
Urée 
SP-36 
KCl 
 | 
 0 à 7 jours après semis 
 | 
 150 
112 
25 
 | 
 200 
150 
31 
 | 
 
| 
 Vaporisez 
D.I.Grow vert (1) 
 | 
 15jours après semis 
 | 
 80 ml/15l 
 | 
  - 
 | 
 
| 
 Suite de la fertilisation I 
Urée 
KCl25 
 | 
 25 à 30 jours après semis 
 | 
 56 
50 
 | 
 75 
69 
 | 
 
| 
 Vaporisez 
D.I.Grow vert (2) 
 | 
 30jours après semis 
 | 
 112ml/15L 
 | 
  - 
 | 
 
| 
 Augmentez engrais II 
 | 
 15 à 50 jours après semis 
 | 
 56 
 | 
 75 
 | 
 
| 
 Vaporisez 
D.I.Grow rouge (1) 
 | 
 45jours après semis 
 | 
 80 ml/15l 
 | 
 - 
 | 
 
  
III. .2.5. Identification de
quelques carences dans le maïs
III.2.5.1. Carence en azote
(N)
L'azote est un élément mobile dans la plante. On
observe les premiers symptômes d'une déficience sur les feuilles
du bas. Un jaunissement débute à la pointe des feuilles et
progresse le long de la nervure centrale. La décoloration se fait de
l'intérieur de la feuille vers l'extérieur. On la reconnaît
par sa forme en « V ». Si le maïs manque d'azote à une
phase critique, l'épi est petit et le bout déformé. Les
carences en azote sont plus fréquentes dans les sols sablonneux et
après de longues périodes de pluie intense. L'application d'azote
en fractionnement corrige la déficience.  
  
Photo2 : Symptôme de
carence en azote dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
III.2.5.2. Carence en phosphore
(P)
Le phosphore est un élément mobile dans la
plante. On reconnaît une déficience par la couleur bleu-vert
à violacée des feuilles et de la tige. Les plants sont
chétifs et ont des racines sous-développées. Les
symptômes sont fréquents tôt en saison, en conditions
froides et humides. Ils se résorbent quand la température se
réchauffe. Un sol ayant une forte saturation en aluminium est propice
à ce type de carence.  
  
Photo3: Symptôme de
carence en phosphore dans le maïs (Bulletin des agriculteurs,
2006) 
III.2.5.3. Carence en potassium
(K)
Le potassium est  un  élément mobile dans la
plante. Des feuilles plus étroites que la normale sont le premier indice
d'une carence. Les symptômes apparaissent sur les feuilles du bas. Un
jaunissement débute au bout des feuilles et progresse le long des
bordures. La tige fendue sur le sens de la longueur révèle une
couleur brunâtre aux noeuds. Les épis sont petits, souvent tordus
et les grains mal formés. Une carence en potassium diminue la
résistance de la plante aux maladies fongiques Une application de
potassium tôt en saison corrige une déficience. 
  
Photo4: Symptôme de
carence en potassium dans le maïs (Bulletin des agriculteurs,
2006) 
III.2.5.4. Carence en
magnésium (Mg)
Le magnésium est un élément mobile dans
la plante. Les symptômes apparaissent sur les feuilles du bas. Des bandes
jaunes entre les nervures donnent à la feuille une apparence
zébrée. Stries pas toujours parfaitement linéaires. Les
entre-noeuds sont réduits. Les déficiences en magnésium
sont plus fréquentes dans les sols ayant des pH acides. Une application
foliaire de sulfate de magnésium est efficace pour corriger la
carence. 
  
Photo5: Symptôme de
carence en magnésium dans le maïs (Jaunissement du maïs et du
soya : causes possibles et Bulletin des agriculteurs, 2006) 
III.2.5.5. Carence en soufre
(S)
Le soufre est un élément immobile dans la
plante. Les jeunes feuilles des plants carencés sont jaunes ouverts
pâles avec un léger striage. On retrouve des carences de soufre
dans des sols sablonneux sujets au lessivage et dans des sols faibles en
matière organique. Les lits de semences ayant une grande quantité
de résidus de la culture précédente  présentent 
souvent  une carence en soufre. Les problèmes de carence de soufre se
corrigent par l'application d'une  formulation  à  base  de  sulfate
d'ammoniaque ou de sulfate de potassium. 
  
Photo6: Symptôme de
carence en soufre dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
III.2.5.6. Carence en zinc
Le zinc est un élément immobile dans  la 
plante.  Les  nouvelles feuilles  ont  une  ou plusieurs bandes jaunes (ou
translucides) entre le bord et la nervure centrale. Le jaunissement
débute à la base de la feuille et progresse vers le bout. Les
entre-noeuds sont plus courts. La carence en zinc s'apparente  souvent 
à  une  infection virale. Les sols avec un pH supérieur à
7 sont plus sensibles à cette carence. Les  sols  sablonneux  faibles 
en matière organique et ceux avec un niveau élevé en
phosphore sont aussi sujets à des carences en zinc.On corrige le
problème avec une application d'un chélate de zinc directement
sur le feuillage. En prévention, on peut appliquer du zinc en bandes
lors du semis. 
  
Photo7: Symptôme de
carence en zinc dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
III.2.5.7. Carence en bore
Le bore est un élément immobile dans  la 
plante. Les plants carencés ont des épis courts qui sont
stériles ou qui manquent de grains. Une petite quantité de bore
en excès est toxique pour le maïs. Dans ce  cas,  les  feuilles 
deviennent blanches. Les  symptômes  sont  plus  fréquents dans un
sol à pH supérieur à 7 ou dans un sol acide à
texture sablonneuse. 
  
Photo 8 : Symptôme
de carence en bore dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
III.2.5.8. Carence en fer
(Fe)
Le  fer  est  un  élément  très  peu
mobile dans la plante. On observe les symptômes d'une déficience
sur les jeunes feuilles. Elles sont striées de bandes jaunes entre les
veines. Les signes d'une carence en fer ressemblent à ceux d'une carence
en manganèse. Le  plant  a  un  port retombant. On les retrouve dans les
sols calcaires. L'application foliaire de sulfate ferreux ou de chélate
de fer peut corriger la situation. 
  
Photo9: Symptôme de
carence en fer dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
III.2.5.9. Carence en cuivre
(Cu)
Le cuivre est un élément immobile dans la
plante. Les plants qui manquent de cuivre sont rabougris. Les feuilles sont
déformées et tordues. Les jeunes feuilles sont jaunes et
enroulées serrées. Une carence sévère de cuivre
entraîne une mort rapide du plant. La déficience est souvent
associée à des sols organiques acides. On peut prévenir la
carence par l'application de cuivre au sol en pré semis. Cet
épandage corrige le problème pour plusieurs  années.  
  
Photo 10: Symptôme de
carence en cuivre dans le maïs (Bulletin des agriculteurs, 2006) 
III.2.6. Diagnostic
foliaire
Certains symptômes se manifestent sur les feuilles du
bas, la carence est reliée à un élément mobile. Les
éléments mobiles, comme leur nom l'indique, se déplacent
dans la plante. Quand un élément mobile est en déficience,
il est transféré par la plante des feuilles du bas vers les
jeunes feuilles en croissance. Le résultat est que les feuilles du bas
deviennent carencées. En d'autres termes, les feuilles du bas
nourrissent les feuilles du haut. Les éléments immobiles ne se
déplacent pas facilement dans la plante. Quand il y a carence, les
feuilles en croissance sont les premières affectées (bulletin des
agriculteurs, 2006). 
Face aux nombreuses difficultés qui entravent la
production du maïs tel que la baisse de fertilité des sols et la
demande sans cesse croissante (nutrition humaine et animal, bioplastique et
biocarburants), il est impératif d'accroitre la production. Parmi les
solutions qui s'ouvrent à nous, la fertilisation chimique parait
être la plus accessible.  
III.3. Collecte de
données
La collecte des données s'est faite sur les plants
après la mise en place d'un champ expérimentale. 
III.3.1.  Mise en place et
conduite de l'essai
III.3.1.1.. Présentation du site
expérimental
III.3.1.1.2. Situation géographique et localisation du
site d'étude
Les essais ont été conduits dans la
localité de Perma (figure 7), situé dans l'arrondissement de
Garoua III. Il est limite au nord par le fleuve Bénoué, à
l'Est par Kismatari, à l'ouest par TAMPARE,TCHOUMPA I et au sud par
HARANDE.  
  
Figure 8: Carte géographique de la commune
d'arrondissement de Garoua III(Googlemap 2017). 
III. 3.1.1.3. Climat
 Il s'agit du climat tropical de type soudanien. Il est
caractérisé par une longue saison sèche allant de la
deuxième moitié d'octobre jusqu'à avril et une courte
saison de pluies de juin à la première moitié d'octobre
avec des variations selon les années. La pluviométrie moyenne
annuelle s'élève à 1.000 mm d'eau. Les températures
restent élevées avec une moyenne de 29°C et des maxima
atteignant 40 à 45°C en mars et avril et des minima de 18°c en
décembre. 
III.3.1.1.4. Relief et Végétation
 Le relief est essentiellement constitué d'une vaste
plaine qui regorge de nombreuses zones marécageuses. Par endroit, le
relief est caractérise par des pénéplaines interrompues
par des contreforts rocheux collinaires de dizaines de mètres
d'altitude. 
 La végétation est constituée de savanes
boisées et des galeries forestières par endroits (le long des
cours d'eau). Cependant, la pression agricole, les besoins en bois de chauffe,
en bois d'oeuvres  et la production du charbon pour la vente ont
dégradé le paysage qui est devenu plus ou moins arbustif
aujourd'hui. 
III.3.1.1.5. Le Sol
Les sols sont très variés. C'est ainsi qu'on
retrouve les types ferrugineux sur socle et grés, les types sablonneux,
les types alluvionnaire le long de la Bénoué en terrain plat et
les types argileux. 
III. 3.1.1.6. Hydrographie
 Le réseau hydrographique est constitué
principalement du fleuve Bénoué et de quelques oueds
« mayo » qui ne coulent qu'en saison des pluies et
connaissent souvent des inondations. Il existe également quelques mares
qui offrent des opportunités pour diverses activités allant de la
pèche a l'agriculture en passant par
l'élevage. 
III. 3.1.2 Matériels et méthode
III.3.1.2.1.
Matériels
III.3.1.2.1.1. Matériel
Végétal 
 Le matériel végétal
utilisé est la variété de maïs hybrideSud-Africaine
PANNAR 53 à haut rendementen cours de vulgarisation par le PIDMA. Le
tableau 18 fait ressortir quelques caractéristiques propres de
l'hybride. 
Tableau 19 Quelques
caractéristiques de l'hybride PANNAR 53 (SCOOP BARKA, 2017) 
| 
 Libellé  
 | 
 Cycle  
 | 
 Type de grain  
 | 
 Rendement  
 | 
 Nombre d'épis/ plant 
 | 
 Acidité  
 | 
 Maladies  
 | 
 
| 
 PANNAR 53 
 | 
 115-120 jours 
 | 
 Blanc corné  
 | 
 10 à 12 tonnes/ha 
 | 
 1 à 2  
 | 
 Tolérante  
 | 
 Résistante aux principales maladies du maïs  
 | 
 
  
III.3.1.2.1.1.2. Autres matériels utilisés
- Décamètre : Pour mesurer les superficies
des parcelles expérimentales ; 
- Ficelles marquées de 50m ; 
- Machette : pour couper les hautes herbes etpour
semer le maïs ; 
- Piquets : Pour délimiter et tracer les 
parcelles expérimentales ; 
- Houe : pour sarcler et buter ; 
- Kg de semence de maïs ; 
- Peson : pour peser la quantité d'engrais et
semence à utiliser ; 
- Pulvérisateur : pour vaporiser l'engrais
liquide ; 
- Arrosoir : pour contenir de l'eau ; 
- Eau : pour diluer l'engrais foliaire ; 
- Engrais racinaire de fond
(14-23-14+5B+1B2O3) et d'engrais entretien
(urée 46%) ; 
- Engrais foliaire D.I.Grow ; 
- Bottes pour protéger les pieds ; 
- Gants pour protéger les mains ; 
- Pied à coulisse. Pour mesurer le diamètre au
collet. 
III.3.1.2.1.2. Méthode
III.3.1.2.1.2.1. Dispositif
expérimental
Pour l'essai, nous avons utilisé le dispositif
expérimentalen blocs aléatoires complets. Nous l'avons choisi car
nous voulons comparer plusieurs traitements dans une même
expérience. Ce dispositif permet de palier à
l'hétérogénéité du sol. L'essai compte 04
traitements avec 04 répétitions. Le plan expérimental en
blocs aléatoires complets est l'un des dispositifs les plus largement
utilisés en recherche agricole. 
 Le champ expérimental de 1 250 m2 (25 m x 50 m) est
constitué de 4 blocs dont chacun compte 4 unités
expérimentales. Les unités expérimentales ont chacun une
superficie parcellaire de 12 m² (5 m x 2,4 m). Elles  comprennent 3 lignes
(semis) de 20 poquets, soit 60 plants par  unité expérimentale.
Les graine sont semées à des écartements de 80 cm x 25 cm
et à raison d'une graine par poquet après démariage. Les
différents blocs de parcelle test sont distants les uns des autres de
2,5 m. nous allons étendre le semis de part et d'autre de la superficie
parcellaire afin de gérer les effets de bordure.  Le champ
expérimental est illustré par la figure 8. 
  
Figure 9 : Dispositif
expérimental 
III. 3.1.2.1.2.2.
Réalisation de l'essai
Dans le souci que notre expérimentale apporte des
solutions au problème de la coopérative, les différents
traitements effectués ont été appliqués sous la
base des quantités utilisées par ces derniers. 
III. 3.1.2.1.2.1.1. Traitement
aux engrais racinaires
- Doses de l'engrais de fond (14-23-14+5B) 
L'engrais de fond est appliqué à raison de 150Kg
(3 sacs de 50Kg) à l'hectare. Pour notre expérimentation, nous
avons appliqué 0.9 Kg, soit 0.225 Kg par unité. 
- Doses de l'engrais de couverture (urée 46%
N) 
L'engrais de couverture est appliqué à raison de
100Kg (2 sacs de 50Kg) à l'hectare. Pour notre expérimentation,
nous avons appliqué 0.6 Kg, soit 0.15 Kg par unité. 
III.3.1.2.1.2.1.2. Traitement
aux engrais foliaires
L'engrais foliaire est pulvérisé en trois
applications à raison de 3 litres à l'hectare (2 litres de
D.I.Grow vert avant la floraison et 1 litre en début de floraison).  
· Première application  
La première application s'est faite à la dose de
75ml de D.I.Grow vert dans 5 litres, soit 1,25 litres de bouillie par
unité expérimentale. 
· Deuxième application 
La deuxième application s'est faite à la dose de
75ml de D.I.Grow vert dans 5 litres,  soit 1,25 litres  de bouillie par
unité expérimentale. 
III3.1.2.1.2.1.3.
Combinaison des deux types d'engrais (14-23-14+5B+1B2O3 et urée 46%
N)
Pour traiter ces parcelles, nous avons appliqué les
deux doses sus calculées (engrais racinaire et engrais foliaire). 
III.3.2. Prise de
données sur les paramètres
Les données prélevées sont les
suivants : 
ï Le Taux de levée  
Le taux de levée est le nombre de graines levées
après 8 jours sur le nombre de graine semées. Nous l'avons
évalué en comptant le nombre de minutieusement le nombre de
graine levées. 
ï La surface foliaire  
La surface foliaire permet de déterminer la proportion
de rayonnement intercepté à l'origine de la production de la
matière sèche du couvert végétal. Pour la
déterminer, nous avons mesuré à l'aide du mètre
ruban la longueur et la largeur de la feuille auxquelles nous avons
appliqué la formule de Bonhomme et al :La loi  de forme qui relie
longueur et largeur peut s'écrire :  ; avec respectivement Lmax et lmax, longueur et largeur
maximales. 
Cette loi permet de calculer la surface d'une feuille en
décrivant la variation de la largeur en fonction de l'abscisse le long
de la nervure centrale.Le coefficient a, qui est le rapport entre la largeur
à l'origine et la largeur maximale, est compris entre 0 (largeur
maximale au milieu et nulle à la base) et 1 (largeur maximale à
la base), c est compris entre -1 et -4, ce qui donne, pour la surface, des
valeurs de 0,66  aux bornes et 0,75  au  maximum (qui est obtenu pour c
=-2,25). Les valeurs les plus fréquentes de c sont situées entre
-1,5 et -2,25 pour des feuilles adultes, cequi conduit à des valeurs
desurfacecompris respectivement entre 0,72 et 0,75, donc des coefficients peu
variables, d'où la formule suivante 
  
· Le nombre de feuilles 
Pour déterminer le nombre de feuilles, nous avons
compté minutieusement les feuilles de chaque plante. 
· Longueur de la tige 
La tige est la partie de la plante qui fait suite à la
racine et sert d'intermédiaire entre la racine et les feuilles. Sa
longueur s'est mesurée à l'aide du mètre ruban. 
· Le diamètre au collet  
La mesure du diamètre de la tige a été
effectuée à l'aide d'un pied à coulisse
électronique.  
III.4. Résultats et
discutions
III.4.1. Évaluation des
paramètres
Les données ont été traitées
à base des logiciels Microsoft Excel et R. les comparaisons multiples
des valeurs moyennes des données a  été effectuée
selon le test de Tukey à un seuil de confiance à 5%. 
III.4.1.1. Le Taux de
levée
Nous avons obtenu au préalable un taux de germination
de 100% ; ce qui signifie que la semence était de bonne
qualité. Quant au taux de levé, il était de 94%.
Probablement les 6% manquantes ont été déterrés par
les oiseaux ou rongeurs. 
III.3.1.2. La surface
foliaire
Les données contenues dans lesfigures ci-dessous nous
donnent un aperçu sur l'évolution de la surface foliaire des
différents traitements tout au long du cycle de la plante. 
  
Figure 10 : Valeur moyenne
de la surface foliaire en fonction des différents 
Figure 11 Comparaison multiple
des valeurs moyennes de la surface foliaire en fonction des différents
traitements 
 
  
Nous constatons que les valeurs moyennes de la surface
foliaire obtenue sur le traitement à l'engrais racinaire (396,55
Cm2)sont plus élevées que chez tous les autres
traitements. Ceci pourrait être dû à un dommage au
niveau des feuilles, causé par l'engrais foliaire, ce qui a
entrainé un stresse qui a conduit la fermeture des stomates, donc
à la réduction de l'absorption de CO2 et les nutriments.
Cependant, les écarts n'ont pas statistiquement de différences
significativesa en juge par les comparaisons des moyennes au seuil de 5% comme
nous le montre la figure 10 ci-dessus. 
III.3.1.3. Le diamètre
au collet
Les données contenues dans lesfigures ci-dessous nous
donnent un aperçu de l'évolution du diamètre au collet des
différents traitements tout au long du cycle de la plante.   
  
Figure 12: Valeur moyenne du
diamètre au collet en fonction des différents traitements 
  
Figure 13: Comparaison multiple
des valeurs moyennes du diamètre au collet en fonction des
différents traitements 
Nous constatons également que les valeurs moyennes du
diamètre de la tige obtenue sur le traitement à l'engrais
racinaire sont plus élevées (2,75 Cm) que chez tous les autres
traitements. . En plus, nous constatons que le diamètre des traitements
ayant reçu l'engrais foliaire sont élevés (2,48 Cm) que
chez le témoin négatif (2,25 Cm) ; ce qui pourrait signifier
que l'engrais foliaire a eu un effet positif sur le développement du
diamètre de la tige. Cependant, les écarts n'ont pas
statistiquement de différences significatives a en juge par les
comparaisons des moyennes au seuil de 5% comme nous le montre la figure 12
ci-dessus. 
III.3.1.4. Le nombre de
feuilles
Les données contenues dans lesfigures ci-dessous nous
donnent un aperçu de l'évolution du nombre de feuilles des
différents traitements tout au long du cycle de la plante. 
  
Figure 14: Valeur moyenne du
nombre de feuilles en fonction des différents traitements 
  
Figure 15: Comparaison multiple
des valeurs moyennes du nombre de feuilles en fonction des différents
traitements 
Ici, nous constatons que les valeurs moyennesdu nombre de
feuilles obtenues sur le traitement à l'engrais racinaire sont plus
élevées(13,66) que chez tous les autres traitements. Nous
constatons également que les traitements ayant reçu l'engrais
foliaire ont un nombre de feuilles plus élevé que chez le
témoin négatif. Ce qui pourrait signifier que l'engrais foliaire
a eu un effet positif sur le développement de la longueur de la tige.
Cependant, les écarts n'ont pas statistiquement de différences
significatives a en juge par les comparaisons des moyennes au seuil de 5% comme
nous le montre la figure 14 ci-dessus. 
III.3.1.5 Longueur des
tiges
Les données contenues dans les figures ci-dessous nous
donnent un aperçu de l'évolution de la longueur de tige des
différents traitements tout au long du cycle de la plante.   
  
Figure 16: Valeur moyenne de la
longueur de la tige en fonction des différents traitements 
  
Figure 17: Comparaison multiple
des valeurs moyennes de la longueur de la tige en fonction des
différents traitements 
Nous constatons que la valeur moyenne de la longueur de la
tige obtenue sur le traitement à l'engrais racinaire (35,83Cm) est plus
élevée que chez tous les autres traitements. Nous constatons
également que les traitements ayant reçu l'engrais foliaire ont
une tige moins longue (25,91 Cm) que chez le témoin négatif (28,9
Cm). Ce qui pourrait signifier que l'engrais foliaire a inhibé le
développement de la longueur de la tige, effet probable des hormones de
croissance. De plusla comparaison multiple des valeurs moyennes de la longueur
de la tige nous montre qu'il y a une différence significative entre les
traitements ayant reçu l'engrais foliaire et les autres traitements
(figure 16). 
T= témoin négatif  
S= engrais racinaire 
L= engrais foliaire  
C= combinaison de l'engrais racinaire et de l'engrais
foliaire 
CHAPITRE IV:
Appréciation du stage et recommandations
Après trois années passées à
l'Institut Supérieur  du Sahel (ISS), l'opportunité nous est
offerte d'apprécier notre formation, de dire ce que le stage a
apporté de nouveau sur la formation reçu, de proposer des pistes
d'amélioration et enfin d'émettre les critiques et
d'énoncer certaines limites quant au succès du stage.  
VI.1. Appréciation du
stage
La formation à l'Institut  Supérieur du Sahel
est bâtie selon un programme intégrant les cours magistraux, les
travaux dirigés (TD), le travail personnel de l'étudiant (TPE),
les travaux pratiques (TP) et les stages. Ces différents modules nous
ont permis:  
- D'acquérir des connaissances théoriques, afin
de comprendre certains  phénomènes scientifiques; 
- De nous confronter aux exercices afin de vérifier
notre degré de compréhension; 
- De nous initier à faire des recherches et des
analyses sur un sujet donné; 
- De faire des expérimentations sur le terrain ou les
analyses scientifiques au laboratoire, afin de concilier la théorie
à la pratique ;  
- En fin d'effectuer des stages en entreprise afin de
confronter le futur Ingénieur au monde socioprofessionnel. 
En bref, les trois années de formation, nous ont permis
de renforcer nos capacité d'appréhension de certains sujets, de
diagnostiquer un problème donné, de faire des analyses et de
proposer des solutions adéquates. 
En ce qui concerne le stage proprement dit, qui est le point
de chute de la formation des Ingénieurs de Travaux Agricoles, il nous a
permis:  
- De vivre les réalités du monde
professionnel ; 
- De déployer notre savoir-faire et de découvrir
nos propres capacités,  
- De développer les relations humains avec l'ensemble
du personnel ; 
- De développer certaines capacités à
savoir, l'endurance, la modestie et la patience 
- De renforcer nos capacités via là les
réunions, les missions et les ateliers de formation auxquelles nous
avons participé 
C'est ainsi que nous avons par exemple accompagné les
producteurs de la coopérative en leur prodiguant des conseils sur
l'identification de quelques carences dans le maïs ; la connaissance
des mauvaises herbes ; quand et comment faire le repiquage ; les
différents types de taille etc. 
VI.2. Recommandations
Au terme de ce stage très enrichissant, il convient de
souligner quelques irrégularités et de proposer des solutions
alternatives. 
VI.2.1. Recommandations pour
la coopérative
Tableau 20 : Faiblesses,
forces et recommandations 
| 
 Faiblesses et forces 
 | 
 Recommandations 
 | 
 
| 
 Pas de spécialisation des tâches  
 | 
 Affecter chaque ouvrier à une tâche
particulière (chargé de la protection phytosanitaire par
exemple) 
 | 
 
| 
 Pas de précaution lors de la manipulation et du
stockage des pesticides 
 | 
 -Sensibiliser et sanctionner les contrevenants 
-Se conformer à la liste des pesticides
homologués au Cameroun   
-Voir figure 9 : Proposition de classement des produits
phytosanitaires dans un magasin 
 | 
 
| 
 Insuffisance de qualification des techniciens 
(Phytopathologie, Entomologie...)  
 | 
 -Renforcer les capacités des techniciens ; 
-Solliciter les compétences d'un ingénieur
agronome qui sera régulier sur le terrain   
 | 
 
| 
 Présence des partenaires qui appuient la production et
la commercialisation  
 | 
 Multiplier et consolider d'avantage les partenariats 
 | 
 
  
  
photo 11 :: magasin de
stockage des produits de PERMA 
  
Figure 18 : Proposition
de classement des produits phytosanitaires dans un magasin 
PPNU : Produits Phytosanitaires Non
Utilisables 
CMR : Produits ayant des effets
cancérigènes 
VI.2. Recommandations sur la
qualité de stage
Malgré les efforts de perfectionnement consentis par
l'école, il demeure quelques limites dans le stage  et dans le
programme de formation.  Nous recommandons vivement : 
-  De clôturer le programme scolaire avant le
départ en stage afin de permettre aux étudiants de
préparer soigneusement au retour du stage leurs soutenances ; 
-  Le respect des dates de départ en stage afin
d'éviter de causer despolémiques aux étudiants qui
arrivent souvent avec un retard dans les entreprises ; cela perturbe le
programme des entreprises sérieuses, qui ont pris en compte ces derniers
dans leur programme. Ce retard terni ainsi non seulement l'image des
étudiants mais aussi celle de l'école. 
-  D'attribuer les encadreurs académiquesaux
étudiants  avant le départ de ceux-ci en  stage afin mieux les
suivre ; 
-  D'entretenir les étudiants sur les notions de
rédaction de rapport de stage avant le départ en stage afin
qu'ils progressent tout au long de leurs stage conformémentaux normes de
rédaction de rapport de stage.  
-  De suggérer aux étudiants des stages sur les
cultures de contre saisoncar ceux-ci pourront par-là, remédier
aux problèmes que posent la pratique de l'agriculture dans la zone
sahélienne.  
 
Conclusion
Le stage de fin d'étude passé à la
coopérative BARKA où les principales tâches consistait en
des descentes d'inspection sur le terrain, la préparation et la
participation aux réunions, la rédaction des rapports des
activités, la recherche documentaire et la plus importante de toute qui
était l'évaluation de l'effet de l'engrais racinaire (NPK 14,
23,14), de l'engrais foliaire D.I.Grow et de leurs combinaisons sur la
croissance dela variété hybride de maïs PANNAR 53. Afin de
proposer une solution à ce problème, un essai a été
menédans le bassin de production de GAROUA III. Il ressort clairement
que, les valeurs moyennes des surfaces foliaires, des diamètres au
collet, du nombre de feuilles obtenues sur le traitement à l'engrais
racinaire respectivement 396,55 Cm2, 35,83 Cm et 13,66,sont plus
élevées que chez tous les autres traitements. Ceci pourrait
être dû à un dommage au niveau des feuilles des plants
traité à l'engrais foliaire ; ce qui aurait entrainé
un stresse qui a conduit à la fermeture des stomates, donc à la
réduction de l'absorption du CO2 et des nutriments. Cependant, les
écarts obtenus n'ont pas statistiquement de différences
significatives a en juge par les comparaisons des moyennes au seuil de 5%.
Toutefois les traitements ayant reçu l'engrais foliaire ont une tige
moins longue (25,91 Cm) que chez le témoin négatif (28,9 Cm). Ce
qui pourrait signifier que l'engrais foliaire a inhibé le
développement de la longueur de la tige, effet probable des hormones de
croissance. De plus la comparaison multiple des valeurs moyennes de la longueur
de la tige nous montre qu'il y a une différence significative entre les
traitements ayant reçu l'engrais foliaire et les autres traitements.
Fort de ce qui précède il est impératif pour les
utilisateurs de l'engrais foliaire D.I.Grow, non seulement de respecter la dose
de 1 litre de produit commercial dans 200 litres d'eau (12,5
pulvérisateurs), soit 80mL de produit commercial dans un
pulvérisateur de 16 litres d'eau mais aussi de savoir que l'engrais
foliaire D.I.Grow est un accélérateur de croissance qui ne
remplace pas l'engrais racinaire classique. Cependant, l'évaluation des
potentialités réelles de cet engrais reste à
évaluer ainsi qu'une étude financière sur la
rentabilité des différents traitements sus cités. 
Références
bibliographiques
· Maybelline Escalante-Ten Hoopen & Abdou Maïga,
2012. Production et transformation du maïs, COLLECTION PRO-AGRO 
· Tanaka, A. & Yamaguchi, J. 1972. Dry matter
production, yield components and grain yield of the maize plant. J. Fac. Agric
Hakkaido Univ., 57: 71-132. 
· Bourdu,R., 1984. Agromais. Les dossiers du maïs.
Les températures : minimum et maximum à respecter. N°
25. Université de Paris Sud-Centre d'omasay. P 34. 
· Colette Edith EKOBO. Décembre 2006.
Biodiversité et gestion durable des ressources génétiques
du maïs au Cameroun 
· Pierre FEUJIO. 2017. Alphonse YOURI, IRAD, Garoua,
Cameroun 
· FAO. Août 2005. Notions de nutrition des plantes
et de fertilisation des sols 
· Francoise Ruget et al. 1 Jan 1996. Estimation simple de
la surface foliaire de plantes de maïs en croissance, R Bonhomme, M
Chartier 
· FAO. 2003. Les engrais et leurs applications 
· Mario Leblanc,2017. Les règles de base pour
l'utilisation des fertilisants foliaires en culture maraîchère. 
· 10.0 10.1 Sylvie Brunel, 19 octobre 2012. «
Histoire du maïs » émission La Marche de l'Histoire sur France
Inter 
· Souci, Fachmann, Kraut,2008 La composition des
aliments. Tableaux des valeurs nutritives, 7éme édition, MedPharm
Scientific Publishers / Taylor & Francis, ISBN 978-3-8047-5038-8 
· FAOSTAT, 2017 
· Le bulletin des agriculteurs, 2006. identification des
carences dans le maïs.  
· Girardin, 1998 
·
http://www.dynapharmafrica.net/products%20healthy%20plants.htm 
·
https://economierurale.revues.org/2769 
·
www.hortidact.eklablog.com 
· www.gnis.fr 
·
https://agroneo.com/techniques/intrants/intrants-chimiques/engrais/engrais-foliaires#I_principe_de_fonctionnement 
Annexes
Annexe 1 
Tableau : Surfaces foliaires des différents
traitements. 
| 
 Traitements  
 | 
 Valeur moyenne de la surface foliaire en
Cm2 
 | 
 
| 
 Observation 1 
 | 
 Observation 2 
 | 
 Observation 3 
 | 
 
| 
 Témoin négatif (T) 
 | 
 113,035  
1,837117307 
 | 
 254,193333 
2,454124543 
 | 
 361,76 
1,751190072 
 | 
 
| 
 Engrais racinaire (S) 
 | 
 146,78 
1,739877557 
 | 
 324,81 
2,79067712 
 | 
 396,55 
0,816496581 
 | 
 
| 
 Combinaison de l'engrais racinaire et de l'engrais foliaire
(C) 
 | 
 124,8351,293797914 
 | 
 277,042,167249339 
 | 
 356,34 
1,632993162 
 | 
 
| 
 Engrais foliaire (L) 
 | 
 132,51 
1,612900888 
 | 
 246,19 
2,081665999 
 | 
 278,44 
0,516397779 
 | 
 
  
Tableau : Diamètres au collet des différents
traitements. 
| 
 Traitements  
 | 
 Valeur moyenne du diamètre au collet en
Cm 
 | 
 
| 
 Observation 1 
 | 
 Observation 2 
 | 
 Observation 3 
 | 
 
| 
 Témoin négatif (T) 
 | 
 1,3 
0,599868192 
 | 
 1,68666667 
0,473764303 
 | 
 2,25 
0,59245253 
 | 
 
| 
 Engrais racinaire (S) 
 | 
 1,5225 
0,685698711 
 | 
 2,09666667 
0,480366146 
 | 
 2,75 
0,164316767 
 | 
 
| 
 Combinaison de l'engrais racinaire et de l'engrais foliaire
(C) 
 | 
 1,5825 
0,45088299 
 | 
 1,86 
0,632428921 
 | 
 2,48 
0,612372436 
 | 
 
| 
 Engrais foliaire (L) 
 | 
 1,4025 
1,370255385 
 | 
 1,93 
0,498018295 
 | 
 2,45 
0,574166062 
 | 
 
  
Tableau  : Nombre de feuilles selon les
différents traitements.  
| 
 Traitements  
 | 
 Valeur moyenne du nombre de feuilles en Cm 
 | 
 
| 
 Observation 1 
 | 
 Observation 2 
 | 
 Observation 3 
 | 
 
| 
 Témoin négatif (T) 
 | 
 8,3725 
1,837117307 
 | 
 10,7333333 
2,454124543 
 | 
 11,66 
1,751190072 
 | 
 
| 
 Engrais racinaire (S) 
 | 
 8,625 
1,739877557 
 | 
 10,7733333 
2,79067712 
 | 
 13,66 
0,816496581 
 | 
 
| 
 Combinaison de l'engrais racinaire et de l'engrais foliaire
(C) 
 | 
 8,3375  
1,293797914 
 | 
 11,115 
2,167249339 
 | 
 12,66 
1,632993162 
 | 
 
| 
 Engrais foliaire (L) 
 | 
 8,1975 
1,612900888 
 | 
 10,37 
2,081665999 
 | 
 12,33 
0,516397779 
 | 
 
  
Tableau  : Longueur de tiges des
différent traitements.  
| 
 Traitements  
 | 
 Valeur moyenne de la longueur des tiges en Cm 
 | 
 
| 
 Observation 1 
 | 
 Observation 2 
 | 
 Observation 3 
 | 
 
| 
 Témoin négatif (T) 
 | 
 22,655 
15,03900183 
 | 
 22,96 
9,337353826 
 | 
 28,9 
7,174956446 
 | 
 
| 
 Engrais racinaire (S) 
 | 
 15,190625 
7,112613821 
 | 
 25,1933333 
9,00816623 
 | 
 35,83 
2,498332777 
 | 
 
| 
 Combinaison de l'engrais racinaire et de l'engrais foliaire
(C) 
 | 
 16,205 
14,80161566 
 | 
 22,41 
5,319384332 
 | 
 27,28 
12,66754383 
 | 
 
| 
 Engrais foliaire (L) 
 | 
 21,5 
5,650726194 
 | 
 23,9966667 
7,122421561 
 | 
 25,91 
4,005204947 
 | 
 
  
 |