UNIVERSITE SAINT AUGUSTIN DE KINSHASA
FACULTE DE PHILOSOPHIE
SITE DE MBENSEKE
B.P. 2143 Kinshasa I
République Démocratique du
Congo
UBUNTU ET LES SAVOIRS ENDOGENES CHEZ LE PEUPLE NANDE
(BANANDE, YIRA)
Par :
KAKULE KANAMUNGOYA
Freddy
Février 2022
Introduction
La philosophie africaine dès son départ a
été longuement contestée par les occidentaux qui niaient
à l'homme africain la possibilité d'avoir une philosophie.
L'appellation et la définition même de ce que nous appelons
aujourd'hui « philosophie africaine » posaient
déjà problème parmi les africains et à fortiori
pour les africanistes. Loin de vouloir ressasser la question de
l'identité de la philosophie africaine qui avait été
soulevée plusieurs fois par des philosophes africains, nous nous
rallieronsau long de notre travail à la définition de la
philosophie africaine telle que proposée en 1959 par la sous-commission
de philosophie lors du IIe congrès des artistes et
écrivains africains à Rome. En effet, pour eux la philosophie
africaine est définie comme « une réflexion
philosophique sur les faits africains de cultures ». À travers
cette définition nous comprenons que la philosophie africaine doit
nécessairement s'enraciner dans la culture africaine. Autrement dit, la
réflexion philosophique doit partir des données culturelles dans
lesquelles elle est encrée.
C'est dans cettemême perspective d'idée que nous
voulons présenter la notion d'Ubuntu et savoirs endogènes en
partant de la culture Nande (Yira). Il sera question de présenter d'une
part la compréhension de la notion d'Ubuntu chez les nandes (banande)et
d'autre part de parler des savoirs endogènes oul'ethnoscience dans la
culture nande.
I. Présentation du
peuple Nande (Yira)
Les Nandes sont une population
bantoue d'Afrique centrale établie dans l'est de
la République démocratique du Congo dans les
territoires de Beni et Lubero, dans la province du Nord-Kivu,
également en Ouganda où ils sont
appelés Konjo. Les Nande, constituent dans les territoires de Beni
et de Lubero, la population prédominante du point de vue
numérique,à part la province de Beni et Lubero ils se trouvent
aussi les territoires voisins de Rutshuru, Walikale, Masisi, Nyiragongo et dans
la ville touristique de Goma. Les Nande se retrouvent aussi dans la province
voisine orientale (ex-Haut Zaïre) ainsi que dans les principales
agglomérations du pays.
Le peuple Nande est connu dans tout le pays et dans les pays
voisins (notamment, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie)
comme étant un des peuples les plus entreprenants sur le plan
économique1(*). Les
hommes d'affaires Nande approvisionnent toute la sous-région et la
République Démocratique du Congo, non seulement en produits
agricoles (légumes, oignons, pommes de terre, choux, carottes, fruits
divers, café,thé, papaïne...) par suite du travail de la
terre, son bien le plus précieux, mais également en biens
industriels et manufactures provenant des contrées lointaines telles que
Emirats Arabes Unis (Dubaï), Europe, Hong Kong, Japon, Nigeria, Taiwan
etc...
I.1. Origine du peuple
Nande
Parlant de l'origine du peuple Nande, la tradition veut que le
16ème et le 17èmesiècle, soit le
temps où les divers clans Nande auraient commencé, les uns
après les autres, à se mouvoir de la vallée, à
monter et pénétrer dans la forêt des Mitumba suite à
certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, sanitaire et
peut-être démographique. En effet, la sécheresse
prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites)
et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria,
auraient contribué à ce déplacement progressif.
La sédentarisation du peuple Nande a pris environs
trois siècles pour être effective (16e, 17e
et 18eSiècle). C'est au bout de ces trois sièclesque
la confédération de Nande composée des plusieurs clans
dont les Bamate, Basukali, Baswagha, et les
Batangi, s'installa dans l'actuelle province du
Nord-Kivu précisémentdans les territoires deBeni et Lubero.
II. La conception d'Ubuntu
dans la culture Nande
Pour comprendre la notion de l'homme il s'avère
important de signaler que chez le peupleNande, la femme a toujours
occupé une place importante dans la vie sociale. Il ne s'agit pas ici de
vouloir identifier la femme à l'homme, mais il s'agit plutôt de
comprendrequ'ils sont complémentaires dans la conception de la vie
sociale chez le peuple Nande. Sur ce, dans la culture Nande, il est reconnu que
c'est la femme qui honore l'homme, autrement dit un homme qui n'a pas de femme
est sans valeur.De ce fait, il ne peut pas prendre parole devant d'autres
hommes dans le « kyahanda » ou la
palabre. D'ailleurs, l'expression particulière et honorifique
souvent utilisée pour designer la femmeest
« Mughole » au singulier et
« Baghole » au pluriel. Ceci veut dire la
femme-reine ou la reine tout simplement. Ainsi,par
cette expression nous comprenons que chez les banandes chaque homme est
invité à traiter sa femme comme une reine.
Ø Ubuntu comme homme travaillant
L'Ubuntu chez le Nande se comprend de plusieurs
manières. En premier lieu, l'Ubuntu se comprend par rapport au travail.
Un vrai Homme est celui qui travaille pour la survie et sa famille. Le nande
étant un peuple particulièrementagriculteur, éleveur et
commerçant, est reconnu par les autres peuples voisins par leurs
sérieux dans le travail. De ce fait, le vrai Ubuntu dans la culture
Nande c'est l'homme travaillant d'autant plus que le travail honore l'homme.
Ø Ubuntu comme progéniture
En deuxième lieu, l'Ubuntu s'exprime par la
progéniture. Cet élément est très capital dans la
culture Nande dans ce sens qu'un homme ou une femme qui n'avait pas d'enfants
était comme un « mundubule »
c'est-à-dire un vaurien. C'est pourquoi, seuls les hommes ayant
les enfants étaient autorisés àprendre les lourdes
responsabilités au sein du clan. Les nandes tiennent beaucoup à
la progéniture etpour montrer son importance dans la culture
Nandeprévoit une nomenclature.
Les personnes quiremplissaient ces deux
éléments, étaient pleines de vertus et étaient
considérées comme desbashakulu ou des sages. Et
c'est grâce aux valeurs et à leurs manières de vivre que
les voisins témoignaient d'eux en disant : «
oyo ni mudu musa musa » ce qui veut dire, celui-ci c'est un
homme entier, un homme accompli, un homme vertueux etc.2(*)
Ø Ubuntu comme vie communautaire
Nous le savons déjà avec Aristote que l'homme
est un animal social c'est-à-dire que son essence est de vivre en
société. La société joue un grand rôle dans
l'humanisation de l'homme d'autant plus c'est à travers elle que l'homme
reçoit les valeurs qui sont utiles pour la vie d'ensemble dans la
société. Le peuple Nande vit particulièrement en
profondeur cet aspect de la vie communautaire.Cela étant, d'après
la culture Nande l'Ubuntu ou l'humanité est le fruit de la
société dans ce sens que c'est cette dernière qui transmet
les valeurs travers l'éducation, les initiations, les proverbes et les
chants3(*).On peut naitre
homme mais si on est abandonné dans une brousse dès la naissance,
vivant avec les animaux et les bêtes, c'est possible qu'on acquiert les
habitudes plus bestiales qu'humaines
Ce faisant, dans la culture Nande la vie d'ensemble a une
place particulière parce qu'elle est le lieu où s'exprime le vrai
Ubuntuqui ne rien d'autre que la charité, solidarité et
l'entraide mutuelle dans une société qui est
désignée par le concept « Kyahanda ».
Dans ce sens, le kyahanda est un lieu d'échange et de communication
qui réunissait les membres d'un même village pour discuter les
questions relatives à l'éducationdes enfants, aux conflits de
terre, aux conflits interfamiliaux, aux problèmes du foyer de l'un des
membres du village etc.
1. Différentes pratiques d'Ubuntu
dans la culture Nande
Voici les différentes pratiques à travers
lesquelles l'Ubuntu se concrétise dans la culture Nande4(*) :
- Erihukulirana : s'échanger de la
nourriture qu'on a préparée : les mères de famille
qui ont eu à apprêter assez tôt le repas familial du soir en
apportent aux autres familles voisines. Les bénéficiaires se font
le devoir de ne pas retourner les récipients vides.
- Eriheker'embene : « transporter pour
une chèvre » pratique consistant à apporter à
une famille de son choix une quantité réglementaire de paniers de
vivres ou de calebasses de bière. A la fin de l'opération, le
bénéficiaire donne en contrepartie une chèvre.
- Erikokya avagheni : « accueillir des
hôtes » : tous les amis et voisins du visité
participent à la réception des hôtes. Ils s'entretiennent
avec ceux-ci et leur apportent de la nourriture.
- Erilira'haghuma : « manger
ensemble » : les hommes du village prennent leur repas ensemble
dans le « Kyaghanda » du village. Certains
soirs, les enfants du village, au rythme de leur chanson :
« ebengele », passent de porte à porte pour
recueillir de la nourriture. Ils se la partagent à la fin du jeu.
- Eriyawanako : « apporter les uns aux
autres du réconfort moral » : toute famille
éprouvée reçoit le réconfort moral de la part de la
communauté. A cette occasion elle reçoit un soutien
matériel en bois de chauffage, nourriture et en animaux. Il y a en plus,
pour le village, suspension de tous les travaux lourds et champêtres pour
deux jours.
- Eriyalembera : « rendre visite au
nouveau-né » : tout nouveau-né est objet de
sollicitude de la part de la communauté. Lui rendre visite est un devoir
social. A l'occasion, sa mère a droit à des congratulations,
appuyées des dons. L'annonce de la naissance du nouveau-né
à ses grand-parents maternels de même que leurs visites
obéissent à un cérémonial couvert par ces deux
verbes : « eriyaghembya » et « erisumbukya ».
- Eriyaghembya : « annoncer aux
beaux-parents la naissance du nouveau-né » : l'annonce se
fait en apportant un cadeau aux grand-parents maternels de l'enfant. A cette
occasion, ceux-ci se font couper quelques touffes de cheveux dans la partie
frontale. C'est cet acte de couper les cheveux que traduit le sens
étymologique du verbe, car il signifie « aller faire couper
les cheveux ».
- Erisumbukya : « rendre visite
au nouveau-né ». Après l'annonce ritualisée de
la naissance du bébé, sa grand-mère maternelle lui rend
alors visite. Le cadeau offert au grand-parent maternel est la condition pour
celui-ci de bercer le bébé.
- Eriya mbululi : « aller
à la quête des informations ». Aller s'enquérir
de nouvelles sur les événements malheureux survenus chez les
autres. Le mot mbululi vient du
verbe erivalinya qui veut dire « demander des
informations au sujet de ».
- Eritwala
o'ghundi : « accompagner l'autre » :
lorsqu'un membre du village est convoqué ou se déplace pour une
affaire d'une certaine importance sociale, il est toujours accompagné de
quelques personnes (=des hommes surtout) qui seront témoins de ce qui se
passera.
II. Les savoirs
endogènes et l'ethnoscience dans la culture Nande
Les nandes ont leurs propres manières de comprendre et
l'utiliser la Science et la Technique. En effet, les activités qui
véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage,
la chasse et le commerce. A ces activités s'ajoute la structure sociale
dans l'organisation de ses activités et des cérémonies
socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.
II.1. L'écologie et
l'agriculture
Le peuple Nande est un peuple agriculteur et forestieret ses
activités sont faites d'abord pour subvenir aux besoins de la famille et
de toute la communauté et âpres pour la conservation de la nature.
Les nandes cultivent5(*) :
? Dans les régions de montagnes, les Erythrina
abyssinicus sont planté à un endroit
caractérisé par des érosions pour jouer un rôle
écologique. Aussi, les fortes pentes sont abandonnées et
réservées souvent à la chasse ou à la production du
bois de chauffage.
? Le bananier dans les plateaux et la cuvette sont des plantes
utilisées comme devant jouer un rôle écologique dans la
fertilisation du sol et le maintien d'une humidité sur le sol. Il
produit aussi de l'ombrage pour l'agriculteur. L'intérêt
porté à cette plante dans les champs se fonde sur le fait que les
feuilles mortes sont utilisées comme matelas sur les lits, les feuilles
fraîches comme couvercles lors de la préparation de certains
repas, les lanières servent à couvrir des cases comme paille.
? Le ricin, « amabono », est souvent planté
par les personnes âgées. La tombée de son feuillage
contribue à la fertilisation du sol, ses grains sont
préférés par les colombes, ce qui permet aux
piégeurs d'en profiter pour capturer certains. Ses feuilles et son huile
sont utilisées dans le traitement des plaies, des fractures, des
empoisonnements, des ulcères,
? Le « kilau », Cupressus lusitanica au
bord des chemins pour la production de l'ombre aux passants qui veulent se
reposer surtout qu'il s'agit des régions de montagnes et savanicoles. La
plante est également utilisée pour des usages médicaux et
sociaux telles que la production des planches en vue de la fabrication des
portes, fenêtres, chaises, tables, cercueils etc.
? Les « mikaramba », Eucalyptus citriodora
et le « kilima » Acacia mearnsü (decurrens)
ces arbres sont utilisés pour diverses fonctions : la production des
supports pour les cultures des haricots et les ignames, du bois pour la
construction des cases, la fabrication du charbon du bois, et du bois de
chauffage, etc. Sur le plan écologique, ces arbres sont alternés
dans des champs avec du millet ou du maïs. Ils enrichissent donc le sol
après une certaine durée d'exploitation dans les plateaux et les
montagnes, ils freinent les érosions et jouent de ce fait un rôle
très important
· L'élevage : Les animaux les plus
élevés sont les poules, les chèvres, les moutons, les
cobayes, les chiens, les vaches. Ces animaux peuvent intervenir dans plusieurs
cérémonies
II.2. L'intronisation du
chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un
mouton, un coq, un bouc et une chèvre.
? Le mouton symbole de la paix est destiné à
représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un
bracelet pour imager ce pouvoir de paix. Dans la vie courante, si un mouton
crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.
? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas
généralement présente dans les cérémonies
d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les
ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par
les ancêtres.
? La chèvre et le bouc symbolise la
fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que
viendra son successeur. Si le bouc et la chèvre ne sont pas
présentés, la génération suivante trouvera des
chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la
fécondité dans la famille du chef n'ayant pas
présenté la chèvre et le bouc.
? La chair des autres animaux peut être consommée
dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence
de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est
considéré comme témoin de l'accession de son neveu au
trône. Les personnes destinées à introniser un chef sont
culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les
étapes de rites à la matière. La cérémonie
se déroule la nuit.
b) La circoncision
? La circoncision se fait en brousse souvent dans une
forêt non exploitée et où les femmes ne
pénètrent pas. Cette cérémonie dure au moins un
mois. Pendant tout ce temps les circoncis consomment généralement
des aliments ne pouvant pas nuire à la cicatrisation des plaies. Les
viandes ayant trop de graisse sont interdites. C'est l'exemple de la viande du
porc. La viande de brousse est la plus consommée à cette
période. On l'obtient puisque la cérémonie se
déroule en forêt et le piégeage est très connu. Les
animaux les plus piégés sont les rats. La viande du porc est
considérée par plusieurs personnes comme la porte d'entrer pour
les mauvais esprits. C'est pour cette raison que l'élevage des porcs n'a
pas connu un essor considérable dans la coutume.
? La guérison des plaies des jeunes circoncis est
effective grâce à l'application d'un certain nombre des produits
issus des plantes telles que le « mundeya ». La valeur de ses plantes
pour la circoncision a ainsi conduit à leur conservation par la
population.
c) La dot et le mariage
? Dans ces cérémonies, les animaux
utilisés sont la chèvre, le mouton et la poule. Le porc et la
vache sont aussi utilisés mais sont considérés comme des
porte-malheur. Le porc fait penser à l'enterrement et la vache à
la sorcellerie surtout dans l'interprétation des rêves.
? Le corbeau est considéré comme poison. La
consommation de sa viande est interdite. D'où une abondance des corbeaux
dans les milieux Nande. Il est aussi le symbole du vol.
? Le crapaud : il est interdit aux personnes de le tuer car il
symbolise les grands-mères. Tuer un crapaud c'est mettre sa
grand-mère en danger
? Le hibou est le symbole d'un sorcier. Il est chassé
toutes les fois que l'on découvre l'endroit où il niche.
? Le léopard, la tortue, l'éléphant, le
crocodile, le serpent sont des totems pour les différents clans chez les
Nande. D'où l'interdiction de tuer.
? Les chenilles, les escargots, et plusieurs insectes de la
forêt ne sont pas généralement consommés. Les seuls
insectes consommés sont les sauterelles.
Conclusion
A travers ce travail, nous sommes rentrés aux origines
de notre culture pour y puiser la source de la vraie connaissance de la valeur
de l'homme qui tend à s'oblitérer dans ce monde saturé par
les idéologiesavilissantes. En effet, l'Ubuntu se comprend de plusieurs
manières chez le peuple Nande, il est compris comme : homme
travaillant, la progéniture, la vie en commun etc. En d'autres termes,
l'Ubuntu se résume en un homme vertueux : omundu musa
musa.
Les savoirs endogènes constituent une grande richesse
dans ce sens qu'ils sont porteurs de la techno-science traditionnelle. Avant
l'avènement de la civilisation, le peuple Nande avait déjà
développé certaines technique d'agriculture et l'élevage
et, ilpréconisait déjà d'idée de la conservation de
la nature qui ne pas loin de ce que prônent les sciences modernes. Pour
finir, nous avons invoque certaine pratiques à travers lesquelles sont
véhiculées les savoirs endogènes à l'instar de
l'intronisation eu chef, la circoncision, le mariage et la dote etc.
BIBLIOGRAPHIE
ANONYME, « L'ethnoscience chez le peuple
nande » in https : //
www.docplayer.fr visité le
19 juin 2021
ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du
Nord-Kivu) » in https//
www.congoautrement.com
visité le 16 juin 2021
NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA, Samuel, Le déclin des
Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en Afrique centrale.
Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo, Genève,
Globethics.net, 2018
TABLE DES MATIERES
Introduction
1
I. Présentation du peuple Nande (Yira)
1
I.1. Origine du peuple Nande
2
II. La conception d'Ubuntu dans la culture Nande
2
Ø Ubuntu comme homme travaillant
3
Ø Ubuntu comme progéniture
3
Ø Ubuntu comme vie communautaire
3
1. Différentes pratiques d'ubuntu dans
la culture nande
4
II. Les savoirs endogènes et l'ethnoscience
dans la culture Nande
5
II.1. L'écologie et l'agriculture
5
II.2. L'intronisation du chef
6
b) La circoncision
7
c) La dot et le mariage
7
Conclusion
8
TABLE DES MATIERES
8
* 1Cf.
ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) »
in https//
www.congoautrement.com
visité le 16 juin 2021
* 2Cf. S. NGAYIHEMBAKO, Le
déclin des Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en
Afrique centrale. Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo,
Genève, Globethics.net, 2018, p. 89.
* 3Cf. S. NGAYIHEMBAKO, Le
déclin des Baghole, op. cit., p. 134.
* 4Cf. ANONYME,
« L'ethnoscience chez le peuple nande » in https : //
www.docplayer.fr visité le
19 juin 2021
* 5Cf. ANONYME,
« L'ethnoscience chez le peuple nande » in https : //
www.docplayer.fr visité le
19 juin 2021.
|