Section 3: Environnement industriel favorable à
la PMI.
La notion d'environnement industriel englobe un certain nombre
de facteurs qui conditionnent la réussite d'une entreprise dans un
espace déterminé et qu'il est difficile de cerner de façon
exhaustive.
Les auteurs de l'étude sur les zones industrielles
entreprises en 1979 avancent que l'entreprise doit disposer 1 :
- De liaisons instantanées avec le monde
extérieur(tel, fax...
- Des transports efficaces pour les marchandises et le personnel
extérieur.
- De conditions d'approvisionnement en énergie et en
eau
- D'un réseau bancaire adapté aux besoins et aux
habitudes de l'industriel.
-De possibilités d'effectuer sur place l'ensemble des
formalités administratives
auxquelles les entreprises sont soumises.
- De possibilités de recrutement de personnel
qualifié.
- De possibilité de s'approvisionner sur place en
fournitures industrielles, pièces de
rechange, etc.
(1) GROUPE DE HUIT / ODI: Les zones industrielles au Maroc, 1979,
p C73.
30
- De moyens rapides pour dépanner, réparer,
entretenir ses équipements... etc.
Toutefois dans le cadre de cette section, nous nous limiterons
à l'étude des efforts déployés par les pouvoirs
publics marocains dans le domaine d'aménagement industriel pour mettre
à la disposition des investisseurs et plus particulièrement des
PMI une infrastructure d'accueil qui leur soit favorable. Il s'agit, en
l'occurrence, du
programme national des zones industrielles (Paragraphe 1) des
zones d'activités économiques (Paragraphe 2) et du programme
des pépinières d'entreprises (Paragraphe 3).
Paragraphe 1: LE PNAZI: Volonté de l'Etat de
régionaliser le développement industriel.
Le programme national des zones industrielles qui est
l'aboutissement d'une étude entreprise par l'ODI en 1979, répond
à un triple souci des pouvoirs publics1 :
- Aménager des zones d'accueil pour les industries dont
l'implantation n'est pas liée à un site spécifique (donc
notamment les PMI).
- Coordonner les actions d'aménagement industriel,
jusque là engagées dans quelques villes en harmonisant des
procédures souvent disparates.
- Favoriser la décentralisation industrielle.
Selon le professeur F. SEFRIOUI, la question des zones
industrielles se situe à un niveau charnière entre deux ordres de
préoccupations 2 :
- Le premier s'inscrit dans le cadre de l'aménagement
de territoire et pose le problème fondamental de la localisation au
niveau des ensembles régionaux.
- Le second intéresse un cadre spatial plus restreint
et pose le problème de l'organisation de l'espace urbain et par voie de
conséquence celui de la planification urbaine.
Ainsi conçue ajoute le même auteur "
la zone industrielle se présente comme étant un outil
privilégié de planification économique et spatiale et ce
à différents échelons: National, régional et local.
Elle est conçue pour servir essentiellement de support au
déploiement des PMI "1 .
Le PNAZI avait démarré avec la sélection
de 22 villes considérées comme potentiellement industrielles et
présentant le plus d'atouts pour attirer l'investissement industriel.
Cependant, et suite à plusieurs réclamations
émanant des collectivités locales, d'autres zones ont
été projetées dans différentes villes du pays.
Le nombre total de zones industrielles recensées en
l'an 2000 est de 70 zones dont 36 aménagées et 34 en cours
d'aménagement correspondant ainsi à une assiette foncière
totale de 3098 ha dont 1535 ha aménagés.
( 1) GROUPE DE HUIT / ODI: Les zones industrielles au Maroc,
1979, p C73.
( 2) SEFRIOUI ( F) : Shéma national
d'aménagement du territoire, Dossier sectoriel Industrie, Octobre 1991,
p 56. (1) SEFRIOUI (F) : Shéma national
d'aménagement du territoire, Dossier sectoriel Industrie, Octobre
1991, p 56.
31
Le tableau suivant fait ressortir la situation du programme
des zones industrielles au 30 Juin 2000.
Tableau n°/3 : Situation des zones industrielles
au Maroc au 30/06/2000
Paramètres
|
zones
aménagées
|
zones en cours d'aménagement
|
total général
|
Nombre de zone
|
36
|
34
|
70
|
Superficie
|
1535
|
1563
|
3098
|
Nombre total e lots
|
4878
|
5314
|
10192
|
Nombre de lots attribués
|
4319
|
3330
|
7649
|
Nombre de lots disponibles
|
559
|
1984
|
2543
|
Unités en production
|
1460
|
315
|
1775
|
Unités en construction
|
936
|
312
|
1248
|
Taux d'attribution
|
88,54
|
62,66
|
75,05
|
Taux de valorisation
|
49,12
|
11,80
|
29,66
|
Source : Ministère de l'Industrie et du Commerce.Rabat
2000.
Bien que ce programme ait permis un développement fort
appréciable du secteur industriel, plusieurs lacunes ont
été constatées lors de la réalisation de ce
programme, notamment:
- Les zones industrielles, à de rares exceptions, sont
plutôt des lotissements industriels et ne disposent pas de services de
maintenance, de gestion ou de facilités au bon fonctionnement des
unités installées.
- L'offre en bâtiments prêts à porter est
pratiquement inexistante.
- La lourdeur des procédures administratives pour
mobiliser les moyens de réalisation de ces zones a engendré des
retards considérables entre l'attribution des lots et la mise à
disposition des terrains équipés. Il s'en est suivi des
opérations de revente qui ont engendré un mouvement
spéculatif sur ses terrains.
- La presque totalité des zones actuelles a
été le fait du secteur public dont la mission s'est
limitée à l'aménagement des zones et leur
commercialisation.
- L'absence d'une vision stratégique en matière
de planification industrielle et de planification territoriale.
- Le recours à une multitude d'aménageurs sans
cohésion entre eux.
- L'absence de capacité de développement et
d'organisation en matière de zones industrielles ( ERAC, SNEC, ANHI,
Collectivités locales.
- Existence de goulots d'étranglements de type
administratif au niveau des différentes étapes de
réalisation des zones ( localisation, acquisition des terrains,
approbation des zones, allocation et affectation des lots, etc..
- Démission des collectivités locales dans leur
rôle d'entretien et de maintenance des équipements dans les zones
industrielles, etc..
Compte tenu de ce qui précède et face aux
contraintes budgétaires, à l'épuisement des
réserves foncières et à la mouvance libérale
actuelle, il est devenu difficile pour l'Etat de continuer à jouer ce
rôle d'aménageur. C'est pourquoi les autorités marocaines
ont adopté le principe de faire participer le secteur privé dans
les activités d'aménagement, de promotion et de gestion de ce
qu'est désormais appelé « parcs
32
industriels »* . Le principe adopté dans la
réalisation de ces structures est "la mise en place d'un cadre de
partenariat entre l'administration et le secteur privé favorisant le
partage des responsabilités et la promotion de l'initiative
privée "1.
Les engagements des «développeurs»
privés incluent en plus de l'aménagement du parc industriel, la
mise en place de structures performantes capables de mener une action
promotionnelle soutenue pour attirer rapidement des investisseurs vers ces
parcs, en leur assurant l'assistance nécessaire pour leur
installation.
Pour sa part, l'Etat s'engage dans la réalisation de parcs
industriels à:
* Aider les «développeurs» privés dans
l'acquisition des terrains à des conditions avantageuses;
* Faciliter la tache aux «développeurs»
privés pour mener à bien la concrétisation de ce
projet;
* Contribuer à la mise en place des équipements
hors site nécessaires aux branchements des parcs aux infrastructures
énergie, d'eau et d'assainissement.
Par ailleurs, il a été décidé de
lancer un programme de réhabilitation et de mise à niveau des
zones industrielles existantes et ce, en vue de les ériger en zones
modernes répondant aux normes internationales.
Paragraphe 2: Les zones d'activités
économiques ou l'implication des collectivités locales dans la
promotion des PMI.
Lancé en 1989, le programme de création des
zones d'activités économiques, à travers le Royaume, vise
à renforcer le rôle entrepris par les collectivités locales
en matière de développement économique et social.
Il vise également l'amélioration du
système incitatif des investissements, la création d'un plus
grand nombre d'emplois et la promotion au niveau local, de nouveaux pôles
de développement favorisant la correction des inégalités
et des déséquilibres régionaux.
Ce projet fournit donc aux collectivités locales la
" double occasion de réaliser des opérations
nouvelles d'investissement en mobilisant les potentialités
économiques locales et d'animer les actions de développement
économique et social conformément à l'esprit de l'article
30 du dahir de 30 Septembre 1976 relatif à l'organisation communale
"1 .
La notion des zones d'activités économiques
concerne aussi bien les secteurs de la petite, moyenne et grande industrie que
les secteurs de l'artisanat, du commerce, du tourisme et des services. Ce
programme comporte 1028 zones d'une superficie totale de 34.379, 9 ha dont 2
:
* Un parc industriel est un espace planifié en
fonction des besoins de développement industriels et des besoins
exprimés par les investisseurs potentiels. Il consiste à mettre
à la disposition des investisseurs des lots dotés de tous les
équipements nécessaires pour l'installation et le fonctionnement
des unités industrielles en particulier: l'énergie, l'eau,
l'assainissement, les voiries et les télécommunications, des
bâtiments prêts à l'emploi, ainsi qu'un ensemble de services
d'accompagnement.
(1) Ministère de l'industrie, du commerce et de
l'artisanat: " les parcs industriels " Rabat, Octobre 1996, p:1.
(1) Circulaire n°24 du 13 Mars 1989 du Ministère de
l'intérieur aux Walis et Gouverneurs relative au programme de
création des zones d'activités économiques à
travers le Royaume.
(2) OURKIA (B): Le rôle des
colléctivités locales dans l'aménagement des zones
industrielles, DESAU, INAU 1993, p 119.
33
- 97 zones achevées, d'une superficie d'environ 2650,2
ha dont 56 intéressent le secteur industriel.
- 103 en cours de réalisation d'une superficie de
2080,7 ha dont 45 intéressent l'industrie. Les collectivités
locales participent avec 7044,9 ha soit 20,50% du total du programme
Paragraphe 3: Les pépinières
d'entreprises: du partenariat en faveur des jeunes promoteurs.
Les pépinières d'entreprises sont de nouvelles
structures d'accueil récemment expérimentées au Maroc.
Pour bien cerner cette notion nous allons voir dans un premier temps l'origine,
la définition et les fonctions de ces pépinières
d'entreprises (3-1) avant d'examiner dans un second temps les grandes lignes du
programme mis en oeuvre au Maroc (3-2 ).
3-1) Origine, définition et fonctions des
pépinières d'entreprises.
Sur les origines du concept " pépinières
d'entreprises " ou " incubateurs"* M. Said Hinti rapporte que ce terme
" passe pour être inventé en 1959 aux USA par
J.L.MANCOSO alors qu'il venait d'aménager un site industriel
désaffecté dans la ville de Batavia (Etat de New York) pour en
faire un centre d'entreprises, recevoir son premier locataire. A un moment de
dure récession pour les Etats de Nord-Est, cet homme d'affaires
souhaitait susciter et préserver des activités et des emplois sur
place par l'octroi à de nouveaux entrepreneurs de facilités
d'installation, de crédits et de services de conseil. Cette
expérience qui fût généralisée à cette
époque fit, en effet, le pari de l'entrepreneuriat et se dota
d'incubateurs pour favoriser la réussite de nouvelles entreprises en
amenuisant les obstacles liés à leur démarrage.
"1
L'ampleur du phénomène des
pépinières dans le monde est donc liée à la crise
de l'emploi. Elle constitue une réponse fondée sur la
capacité des pépinières à favoriser la
création d'entreprises et particulièrement les petites qui sont
les plus aptes à créer de nouveaux emplois.
Mais qu'est ce qu'une pépinière?
Une pépinière est le « lieu où l'on
cultive de jeunes plantes destinées à être
transplantées » (voir le Robert).
Par analogie, dans le domaine économique, une "
pépinière d'entreprise est une structure d'accueil
proposant des locaux, des aides et des services adaptés aux besoins
spécifiques des entreprises nouvellement créées
"2 . Elle est présentée donc comme un
lieu d'accueil temporaire pour porteurs de projets et jeunes créateurs
d'entreprises. Elle a pour objectif de renforcer les chances de succès
et de développement d'une jeune entreprise
(1) Hinti ( Said): Les dynamiques économiques des
collectivités locales, opp cité, p:80.
* Différentes expressions sont utilisées pour
désigner les pépinières d'entreprises parmi lesquelles le
terme " incubateur" est le plus répondu, mais aussi d'autres faisant
référence soit à la biologie soit à l'enfance comme
" nurseries, crèches, pouponnières, couveuses, maternités
d'entreprises " ou d'autres évoquant la localisation passagère "
ateliers relais, Hôtels d'entreprises, centres d'appui...".
(2) Benko ( Georges B) : Géographie des
technopoles, opp, cité, p: 185.
La pépinière d'entreprises présente quatre
caractéristiques principales1 :
1---Une offre immobilière: locaux modulables,
extensibles pour une location d'une durée limitée à des
prix inférieurs aux coûts de marché libre;
2--- Des services et des équipements communs à
l'ensemble des promoteurs ce qui entraînera la diminution des coûts
de fonctionnement. Ils concernent en général les fonctions
administratives (Secrétariat, tel...);
3--- Des conseils aux entreprises en matière de
gestion, de marketing de comptabilité, de recherche, de transfert de
technologie ainsi que la mise en relation privilégiée avec les
milieux d'affaires ou scientifiques;
4--- Un lieu d'échanges et d'animation
inter-entreprises, soutien technique et moral pour le chef d'entreprise par une
intégration aux réseaux professionnels.
3-2 - Présentation du programme des
pépinières d'entreprises au Maroc 2
.
Dans le cadre de la mise en oeuvre du fonds pour la promotion
de l'emploi des jeunes, le département chargé de l'Industrie a
lancé en 1995 une opération de grande envergure visant la
construction de locaux professionnels en partenariat avec les
collectivités locales, dans les différentes régions du
Maroc. Ce programme consiste à mettre en place des infrastructures
appropriées à l'accueil des projets promus par des jeunes
promoteurs et ce, sous forme:
- De locaux modulaires en location de préférence
à l'enceinte d'une zone industrielle; - De cellules d'accueil
d'assistance et d'accompagnement du jeune promoteur dans l'étude et dans
les différentes démarches administratives et bancaires relatives
à la création et au démarrage de son activité.
En fin d'année 1997, l'opération "
Locaux professionnels" changea d'appellation et non
de contenu. On parlera désormais de "pépinière
d'entreprises ". La raison de ce changement est sans doute la volonté
des responsables d'intégrer les locaux professionnels au sein d'un
programme national plus ambitieux et aux grandes finalités et
d'être dans le peloton des pays qui ont déjà pris
conscience de la valeur qu'ont ces pépinières d'entreprises dans
la création d'activités nouvelles et dans le développement
des territoires.
Les bénéficiaires de ces infrastructures sont
les jeunes de 20 à 45 ans notamment les diplômés à
la recherche d'emploi, désireux de créer des entreprises
individuelles, des sociétés de personnes ou des
coopératives.
Le programme est réalisé dans le cadre de
partenariat entre le Ministère du Commerce et de L'industrie, les
collectivités locales et les chambres de commerce et de l'industrie.
L'apport du partenaire local consiste à la mise à disposition du
projet des terrains viabilisés sur lesquels seront construits les
locaux. L'apport du Ministère comprendra aussi bien la
réalisation de locaux que la mise en place de cellules d'accueil et
d'assistance.
(1) Benko ( Georges B) : Géographie des
technopoles, opp, cité, p: 185.
34
( 2) Ministère du Commerce et de l'Industrie: Le programme
des locaux professionnels, Rabat 1995.
35
Soixante opérations sont programmées à
travers les différentes régions du Royaume. Ce qui permettra la
construction de 430 000m2 de locaux, la création de 4 000
micro et petites entreprises et l'emploi de près de 40 000 personnes
selon les estimations des responsables de l'administration de l'Industrie.
La gestion de ces pépinières d'entreprises d'une
superficie moyenne de 2 ha chacune, sera assurée par le partenaire au
niveau local qui dans le cadre d'une convention avec le Ministère du
Commerce, de l'industrie et de L'Artisanat s'engage à réserver
les recettes de location à la maintenance et l'extension de ses
pépinières d'entreprises.
L'investissement global nécessaire à la
réalisation de ce programme est estimé à 600 millions de
dhs dont le financement se présente comme suit:
- Fonds pour la promotion de l'emploi des jeunes : 160 millions
dhs.
-Participation des collectivités locales et des chambres
professionnelles: 160 M dhs. -Financement externe : 280 millions dhs.
Enfin la réalisation de ce programme permettra d'atteindre
les objectifs
suivants:
- La facilitation aux jeunes promoteurs notamment aux
diplômés, de l'acte de création d'entreprises et partant la
contribution à la réduction du chômage.
-La diminution du taux de mortalité des entreprises
créées par les jeunes par le suivi et l'assistance dont elles
bénéficieront.
-La participation à l'émergence d'une nouvelle
génération d'entrepreneurs et la dynamisation de l'action
régionale.
S'agissant du bilan actuel de ce programme, 31 conventions ont
été signées entre le Ministère du Commerce et de
l'industrie et les partenaires locaux dont 4 opérations seulement sont
achevées, 4 autres sont en cours de réalisation, 17 sont en cours
de lancement et 6 opérations sont mises en veilleuse pour des raisons
liées à la non mobilisation des fonds nécessaires à
la viabilisation au niveau des partenaires locaux..
36
Evolution récente des outils
d'aménagement industriel au Maroc.
Avant 1 9 8 0
|
Absence de planification de
l'aménagement
industriel
|
1 9 8 0
|
Prise de conscience de la nécessité de
planifier l'espace industriel
Programme national des zones industrielles
(PNAZI).
Organismes d'intervention
- Caisse de dépôt et de gestion. - ERAC.
- Communes.
|
Etat Aménageur
Dispositifs juridiques et
institutionnels
- Comité interministériel d'orientation
(Ministère de L'industrie, l'Intérieur, l'Habitat, Finances,
Plan).
- Comité du suivi chargé de l'exécution
du programme ( Ministère de l'Industrie, de l'Habitat,
de l'Intérieur, ODI, CDG
- Cahier des charges et des normes techniques
d'équipement
|
1 9 8 9
|
Lancement du programme national des zones
d'activités économiques
|
Décennie 1 9 9 0
|
- Mise en place d'un système de concession au
privé en vue d'aménager des zones industrielles ( parcs
industriels).
- Réhabilitation des zones industrielles
existantes.
- Programme national des pépinières
d'entreprises. Intervenants
- Ministère de l'Industrie.
- Communes.
- Chambres de commerce, de l'industrie et des services. -
Agence du Nord.
|
Dispositifs juridiques
- Fonds pour la promotion de l'emploi des jeunes (loi
13/94).
|
37
|