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Developpement d'une solution numerique pour la gestion des notifications et sensibilisations en cas des maladies pandemique dans une juridiction sanitaire « cas de la division provinciale de kinshasa »


par Sylvain-Mozart NGANDU KANUMAYI
Université Pédagogique Nationale  - Licence 2021
  

Disponible en mode multipage

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République Démocratique du Congo

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

DEPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES, ADMINISTRATIVES ET

DE GESTION INFORMATIQUE

B.P. 8815

Kinshasa / Ngaliema

DEVELOPPEMENT D'UNE SOLUTION NUMERIQUE POUR LA GESTION DES NOTIFICATIONS ET SENSIBILISATIONS EN CAS DES MALADIES PANDEMIQUE DANS UNE JURIDICTION SANITAIRE

« CAS DE LA DIVISION PROVINCIALE DE KINSHASA »

NGANDU KANUMAYI Sylvain-Mozart

Mémoire de fin d'études présenté et défendu pour l'obtention du grade de licencié en Sciences Commerciales et Administratives.

Option  : Gestion Informatique

Orientation: Systèmes d'Information et Bases de

Données

Directeur  : Richard KITONDUA

Professeur

Rapporteur : Patrick KUNGUDI

Assistant

Année-Académique : 2020-2021

Épigraphe

« Prends soin de ton corps, c'est le seul endroit permanent dans lequel tu es amené à vivre. »

Jim ROHN

IN LOVE MEMORIAM

Il m'est difficile de cocher ses quelques lignes en terme du travail sans faire une dédicace particulière à titre posthume à ma feu regretté Mère

Annie KIPENDO KABEYA.

Que la terre de nos ancêtres ait arraché sitôt, je n'ai pas eu la chance de vous connaitre ! J'aurais voulu que vous soyez présenteen ce jour Mémorable, mais le destin jaloux vousa arraché bien avant !de là où vous êtes, sachez que votre semence a porté des fruits.Que ce travail trouve en vous une satisfaction pour l'achèvement de l'ouvrage laissé inachevé.

NGANDU KANUMAYI Sylvain-Mozart

Dédicace

À mes parents MBUYAMBA MBOMBO KANUMAYI Jean-Bosco et NGALULA MASANKA, j'ai la joie de vous offrir le présent travail, fruit de votre labeur et le couronnement des inoubliable sacrifices consentis, pour que je deviens un produit fini et bien cultivé.

Votre apport dans ma vie est inestimable, trouvez ici une profonde satisfaction à travers ces lignes, car c'est le résultat de votre investissement.

.

NGANDU KANUMAYI Sylvain-Mozart

REMERCIEMENTS

La vie est une pièce de théâtre où chacun vient pour jouer son rôle et disparaître. Il est cependant souhaitable que chacun le joue positivement en laissant des traces utiles pour les générations futures.

Ce rôle ne peut ainsi être valablement joué qu'à l'issu d'un parcours édifiant et permettant d'acquérir des connaissances nouvelles, ce qui justifie d'ailleurs notre passage à l'Université Pédagogique Nationale « UPN » en sigle.

Au seuil de ce mémoire qui couronne la fin de notre deuxième cycle à l'Université Pédagogique Nationale (option : Système d'Information et Base de données), qu'il me soit permis d'exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui ont contribué d'une manière ou d'autre.

Le présent mémoire constitue, en lui-même l'émanation de tant d'efforts et sacrifices consentis et se veut être l'un des tremplins pour un troisième cycle prometteur au sein de cette même Alma mater.

À l'Éternel Dieu tout puissant source de toute oeuvre splendide et voluptueuse pour ton infini assistance sur tous les plans.

Nous nous faisons aussi l'obligation de remercier avec sincérité les Autorités Académiques et Scientifiques de l'Université Pédagogique Nationale pour nous avoir donné cette formation, qui nous permet de concilier les notions théoriques aux réalités de la vie professionnelle.

Eu égard à l'aboutissement de ce mémoire, ne serait pas ce qu'il est sans l'implication de mon Directeur le Professeur Richard KITONDUA, avec ses orientations, sa rigueur scientifique, sa disponibilité, en dépit de ses multiples occupations ainsi que ces conseils qui nous ont permis d'arriver au bout, qu'il trouve ici, l'expression de mes vibrants hommages.

Nos vifs remerciements s'adressent aussi à l'Assistant Patrick KUNGUDI, pour son encadrement, conseils, orientation, remarques pour la réalisation de ce mémoire

Nous tenons également à exprimer notre gratitude à l'égard de nos très chers soeurs et frères de la famille KANUMAYI : Bernadette BANA, Marie NKAYA, Nadine BIPENDU, Anne-Fifi NZEBA, Nathalie NGALULA, Moïse MWANGE, Eugène MUKENGESHAYI, Jean-Bosco MBUYAMBA, Prince-Arthur KATANGUDI, Joseph KABONGO.

À mes neveux et nièces : Carole Keho, Jemima NK, John,Ketsia, Mechak, Sephorah, Regina, Blessing,Jean-Denis, Chrisnovic,Dimerce, Aubrey, Ngalula, Annie NZEBA,Auricia etc....

À mes cousins et cousines : Famille KISONGA, Famille MUKENGESHAY, Mamie PALA ;

À mes Beaux-frères : Théodore MUKENDI, en particulier Fiston BIENZI NTULKWE, votre femme Anne-Fifi NZEBA et tous vos enfants, personne formidable, pour avoir contribué à la quasi-totalité de cette oeuvre de longue haleine depuis de nombreuses années, recevez nos très sincères remerciements respectueux, que Dieu de l'Esperance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance dans toute vie par la puissance du Saint-Esprit. Faisant beaucoup des efforts et sacrifices financières, pour nous ramener à la raison de poursuivre nos études universitaireset n'avez cessé de nous encourager à donner le meilleur de nous-même avant et pendant la rédaction de ce mémoire, trouvez dans cette phrase l'expression de notre reconnaissance ;

À ma future femme ; mes futurs enfants, qui seront mon espoir et ma couronne ;

A Monsieur Claude KABIKA, Assistant TSUNGU MIJIMBU et tous les cadres du Smart Solutions Society.

Ceci est le signe de reconnaissance de tout ce que vous avez eu à manifester pour nous.

Nous ne pouvons clore notre séance de remerciements sans penser à nos compagnons de lutte qui ont été à la hauteur d'une digne collaboration scientifique, il s'agit de : Mermondie MUTUMBU, Géneviève MAYIRA, Hornella MVINGU, Thérèse MAKENGO,Falonne ZIATA, Scoot KENGE, Grâce AWANDJA, Guelord KAFUMVU, Shekinah MUSUASUA, Cynthia YALA, Prescilia DIANGU, Benedicte MIWANDA, Cathy NGEFA, Souzy MAYIDI, Angela MABINDOLO, et d'autre pour l'amour qu'ils ont éprouvé envers notre personne nous leur disons grand merci.

À ma dulcinée : Ketsia MUTUMBU NKUSU, celle qui a fait de moi, une nouvelle personne reçois à travers ce lignes la gratitude d'amour ;

À nos amis et connaissances :Christian KANDO, Dorcas TSHIAMALA, Daniel TSHIAMALA,Jemima KATOLO, Keren KAMOLE Maguy MUSAU, Belinda BYAMANA, Amani BYAMANA, Elvis IFALI, Glody MWIMBA, Etienne MBOMBO, Cédrick WATSUMBA, Fabrice MUZINGU ;

Par ailleurs, nous ne saurons citer nominalement toutes les personnes qui nous ont assistés d'une manière ou d'une autre au cours de la rédaction de ce travail. N'empêche que nous leur adressions de tout coeur notre remerciement.

NGANDU KANUMAYI Sylvain-Mozart

SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

2G  : Deuxième Génération  

3GPP2  : 3rd Génération Partnership Project 2

4g (LTE)  : Quatrième Génération, Long Term Evolution

5g  : Cinquième Génération

API  : Application Programming Interface

APN : Service Apple Push Notification

ATL : Couche de transport Android

C#  : Langage de programmation orientée objet, fortement typé, dérivé de C et de C++, ressemblant au langage Java

CDMA  : Accès multiple par répartition en code

CMS : Content management system

CSS  : Langages principaux du Web

DOM : Document Object Model

DPS : Division Provinciale de la Santé

DTA : Date au plus tard

DTO : Date au plus tôt

EvDO  : Evolution-Data Optimized

FCM : Firebase Cloud Messaging

FNE : France Nature Environnement 

GPRS  : General Packet Radio Service.

GPS  : Global Positioning System

GSM  : Global System for Mobile 

Hp  : Hewlett-Packard

HTML  : Hypertext Markup Language

I.T : Infirmier Titulaire

INFOSANN  : Information Sanitaire

iOS  : Système d'exploitation strictement contrôlé par Apple 

ITIL  : Information Technology Infrastructure Library

ITMS : Institut technique médicale de la santé

JSON  : JavaScript Object Notation

M.P.M : Méthode de potentiels métra

MCZ  : Médecin Chef de zone

MHz  : Mégahertz

ML : Marge libre

NTIC  : Nouvelles Technologies de l'Information et de Communication

P.E.R.T : Program Evaluation and Review Technique

PERT  : Program Evaluation Review and Technique

PHP : Langage de programmation libre

RECO : RélaisCommunautaire

Rj45 : Registered jack 45

SDK  : Sotfware Development Kit

SGBD  : Système de gestion de base de données

TCP/IP  : Transmission Control Protocol/Internet Protocol

UHF  : Ultra hautes fréquences

UML  : Unified Modeling Language

UMTS  : Universal Mobile Telecommunications System

UP  : Unified Process ouProcessusUnifié

UX  : User experience 

W3C : World Wide Web Consortium

WAP : Wireless Application Protocol

Wi-Fi  : Wireless Fidelity

XHTML  : Extensible HyperText Markup Language)

XML  : Extensible Markup Language

ZS  : Zones de Santé

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Architecture FCM 3

Figure 2 Architecture Webview - 17 -

Figure 3 Architecture Application IONIC - 18 -

Figure 4 Organigramme General DPS 25

Figure 5 Organigramme INFOSAN 26

Figure 6 : Graphe P.E.R.T Non-ordonné 40

Figure 7 : Graphe P.E.R.T Ordonné 42

Figure 8 : Chemin critique 46

Figure 9 : Diagramme de GANTT 48

Figure 10 : Diagramme des cas d'utilisation 56

Figure 11 : Diagramme de séquences 58

Figure 12 : Diagramme d'activités 59

Figure 13 : Diagramme de classes 61

Figure 14 : Diagramme de déploiement 62

Figure 15 : Architecture de la solution proposée 65

Figure 16 illustration d'une Table dans la BDD 68

Figure 17 Page de connexion 69

Figure 18 Formulaire de publication d'articles 70

Figure 19 Formulaire de publication d'articles 71

Figure 20 Page d'actualités et Presse (sensibilisation) 71

Figure 21 Page d'actualités et Presse (sensibilisation) 72

Figure 22 Page d'actualités et Presse (sensibilisation) 72

Figure 23 Interfaces de l'application NOTIFICATION 73

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 Description Fiche Individuel 3

Tableau 2 Fiche d'Enregistrement du cas contact 29

Tableau 3 Description du relevé épidémiologique 30

Tableau 4 Analyse des moyens humains 31

Tableau 5 Analyse des moyens matériels 31

Tableau 6 Evaluation du coût de matériels et de logiciels 35

Tableau 7 Enchainement logique des tâches avec leurs durées 36

Tableau 8 Quelques concepts 38

Tableau 9 Spécification des tâches 45

Tableau 10 Identification des acteurs du système 55

Tableau 11 : Description de cas d'utilisation 57

Tableau 12 : Plan de formation des utilisateurs 76

0. INTRODUCTION

0. CONTEXTE DU TRAVAIL

Grâce aux avancées technologiques réalisées dans le domaine de la science, l'informatique s'impose à l'heure actuelle dans la plupart des domaines de la vie tant professionnelle que privée ; car elle a résolu le problème des systèmes de gestion manuelle des données qui, jadis était difficile pour les gestionnaires.

Les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de Communication) regroupent l'ensemble des outils mis en place pour manipuler, produire, faire circuler et permettre une meilleure diffusion de l'information. Les secteurs des TIC englobent l'ensemble des entreprises qui exercent leurs activités dans les domaines de l'électronique, des télécommunications ou d'Internet...

Pour l'entreprise le but est de s'adapter à ces évolutions, de mettre en place un management adapté, pour une meilleure communication autant interne (circulation de l'information via intranet, vidéo conférence etc.) qu'externe en diffusant l'information au public par le biais de nouveaux moyens de communication.

La téléphonie mobile a connu une explosion dans les années 2000 mais aucune révolution n'a semblé arriver depuis : les appareils tendaient à tous se ressembler, les innovations n'avaient plus vraiment de saveur ; les applications étaient difficiles d'accès de par leur mode de distribution et souvent peu performantes à cause des faibles capacités des appareils.

Depuis quelques années, les smartphones sont dotés d'une puissance plus importante et d'espaces de stockage conséquents. Les téléphones tendent à devenir des objets artistiques, presque de reconnaissance sociale, et possèdent des fonctionnalités qu'aucun téléphone ne pouvait espérer auparavant : connexion haut débit, localisation GPS, boussole, accéléromètre, écran tactile souvent multipoint, marché d'applications en ligne... Autant de qualités permettant de créer des applications innovantes et de les distribuer en toute simplicité.

Sur le marché des smartphones, il existe trois grands concurrents en ce qui concerne les systèmes d'exploitation :

Ø Apple avec iOS,

Ø Google avec Android,

Ø et Microsoft avec Windows. 

Chaque système comporte ses propres capacités, ses propres défauts, et surtout, son propre système d'applications : 

· Pour iOS, il y a les langages Objective-C et Swift ;

· Pour Android, on code en Java ;

· Pour Windows, on utilise habituellement le C# et le XML

Pendant longtemps, le résultat de cette concurrence était que si on voulait développer une application pour les trois plateformes, il fallait la coder trois fois, en trois langages et de trois manières différentes.

C'est ainsi que, l'arrivée des Framework (Ionic, ReactJs,...) a tout changé et a permis aux développeurs web de créer des applications mobiles multiplateformes avec une seule base de code en HTML, CSS et JavaScript, donnant accès aux différents API natifs des téléphones : l'appareil photo ou la géolocalisation mais aussi, en intégrant beaucoup de components très utiles pour l'UX.

Par ailleurs, la notification et la sensibilisation de la population devient de plus en plus célèbre dans nos Zones de Santé « ZS ». La capacité de notifier et de sensibiliser la population en temps réels est perçue comme un processus routinier qui rentre dans le cadre de suivi du bon fonctionnement des activités au sein de la division provinciale de la santé.

Etant donné que le monde actuel est frappé par des pandémies, le développement d'une solution numérique constitue une des ressources stratégiques pour le bon fonctionnement du Bureau d'Information Sanitaire au sein de la Division Provinciale de la Santé. Il conviendra néanmoins d'admettre qu'au-delà de la mise sur pied de ladite solution numérique, une campagne de notification et sensibilisation de cas des pandémies s'avère indispensable pour maximiser la connaissance et les précautions à prendre mais aussi, garantir la transmission de l'information à la majorité de la population, de la Division Provinciale de la Santé, des comportements qui doivent y être pris au sérieux.

Notre projet s'articule ainsi autour du développement d'une solution numérique pour la gestion des notifications et sensibilisation de cas de maladies pandémiques, mise en oeuvre sous forme d'une application web, mobile hybride. L'objectif de ce travail est d'essayer de résoudre le problème de notifications et sensibilisation de la population au moyen d'appareils mobiles. Pour cela, nous avons développé une solution numérique web, mobile présenté par le biais d'un site WordPress, et une application mobile dédiée à la notification et sensibilisation des habitants de la Division Provinciale de la Santé ; car dans un monde en constante évolution et dans unejuridiction sanitaire, être notifié et sensibilisé en temps réel constitue un avantage pour bénéficier de l'information, au moment et à l'endroit voulu.

1. PROBLEMATIQUE

En ce qui concerne le travail scientifique, il est recommandé à tout chercheur qu'avant d'entrer dans le vif du sujet, de définir le contexte de la « Problématique » de son travail en vue d'éviter toutes les éventuelles difficultés sémantiques mais aussi de cerner le contour du problème qui se pose dans sa gestion.

Pour KIYUNSA Bidum G. et SHOMBA Kinyamba S., la problématique désigne l'ensemble de questions posées dans un domaine de la science, en vue d'une recherche de solutions1(*).

A la recherche d'une bonne stratégie de développement d'une solution numérique pour la gestion des notifications et sensibilisation de cas de maladies pandémiques, et pour mieux circonscrire le contour du problème qui se pose dans notre gestion, quelques questions ont suscité notre attention :

· Comment faire pour faciliter la notification et sensibilisation en cas des maladies pandémiques au sein de la Division Provinciale de la Santé en temps réel, au moment et à l'endroit voulus ?

· Quelle technologie faut-il utiliser pour aboutir à une meilleure solution numérique en temps réel ?

· Quel sera l'apport du nouveau système dans le fonctionnement de la DPS/KINSHASA ?

Des réponses anticipatives valent la peine d'être suggérées face à la persistance des questions ci-haut énumérées.

2. HYPOTHESES

Par l'hypothèse, il faut entendre une proposition résultant d'une observation que l'on vérifie par déduction ou encore une réponse anticipée fondée sur une expérience et sur une connaissance théorique de notre part.

Selon Pinto, « L'hypothèse est la proposition aux questions que l'on se pose à propos de l'observation et de l'analyse afin qu'elles puissent fournir une réponse »2(*)

Elle se définit aussi comme étant un ensemble de réponses provisoires aux questions posées dans la problématique pouvant être confirmée ou infirmée par la suite.

Face à la problématique citée ci-haut, nous proposons de développer une solution numérique pour la gestion des notifications et sensibilisation de cas de maladies pandémiques dans une juridiction sanitaire « Cas de la Division Provinciale de la Santé », étant donné que le système en place ne parvient pas à sensibiliser ni à notifier en temps réel.

3. ETAT DE LA QUESTION

Il est défini comme étant un état des lieux décrivant les travaux effectués sur un sujet donné pendant une période déterminée et pouvant de présenter sous forme orale ou écrite3(*).

Son but est de ne pas tomber dans « le plagiat » ; il s'agit de s'informer si la problématique élaborée par nous l'a déjà été faite par d'autres chercheurs, dans d'autres circonstances et dans d'autres champs d'investigation. Ce qui amène à circonscrire le sujet dans le temps et dans l'espace par rapport aux travaux similaires antérieurs.

En dépit de cela, après avoir fait la ronde des quelques bibliothèques de la place et à l'issue de plusieurs recherches menées sur Internet, nous avons constaté, sans prétention aucune, que le champ d'application de notre travail n'a pas fait l'objet de plusieurs recherches antérieures.

Dans cette optique, nous allons consacrer toute notre énergie à aborder la question avec beaucoup de minutie dans le but d'aboutir à une solution qui répondrait véritablement aux besoins de la Division Provinciale de la Santé en matière de gestion des notifications et sensibilisation de cas de maladies pandémiques.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre choix a porté sur le développement d'une solution numérique pour la gestion des notifications et sensibilisation en cas des maladies pandémiques dans la Division Provinciale de la Santé Kinshasa « DPS/KINSHASA » avec pour objectifs principaux de :

· Notifier et Sensibiliser ;

· La grande rapidité de transmission de l'information.

5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

a. Méthodes

Une méthode est un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifies4(*).

Nous avons, dans le cadre de ce travail, utilisé les méthodes suivantes :

v UP: veut dire Unified Process ou Processus Unifié. C'est un processus de développement logiciel construit sur UML. Ses caractéristiques essentielles suivantes peuvent être mises en avant.

Elle reste l'une des méthodes les plus employées en entreprise. C'est ainsi que nous l'avons choisie pour la modélisation et la marche à suivre lors de la conception. Cette méthode nous a permis de nous imprégner de la réalité du système d'information existant afin de proposer une solution de modélisation appropriée et relative à notre sujet.

v Méthode Structuro-fonctionnaliste : Elle nous a permis d'étudier la structure et le fonctionnement du bureau d'infosannde la « Division Provinciale de la Santé » afin de saisir la partie faiblissante ;

v Méthode Analytique : cette méthode consiste à analyser les procédures de traitement de l'information dans un système d'information ; elle nous a permis d'analyser et de découper notre système en plusieurs domaines en vue de proposer un modèle de traitement de données adéquat.

v La méthode PERT : signifie Program Evaluation Review and Technique. Elle nous a permis de faire le planning prévisionnel en vue de déterminer le coût et la durée totale de notre projet.

b. Techniques

Les techniques sont des outils mis à la disposition de la recherche et organisées par la méthode dans ce but. Ce sont des moyens utilisés pour la collecte des données sur le terrain5(*).

Quant en ce qui nous concerne, nous avons recouru à :

- La Technique Documentaire : qui a consisté à l'exploitation des documents mis à notre disposition par la bibliothèque et certains ouvrages qui cadrent avec notre sujet.

- La Technique d'interview libre : qui consiste à la descente sur terrain et à interroger les agents de l'infosande la « DPS/KINSHASA ». Elle nous a permis de récolter les informations sur les problèmes et de relever les objectifs du système futur.

6. DELIMITATION DU SUJET

Sur le plan spatial, ce travail se focalise le développement d'une solution numérique pour la gestion des notifications et sensibilisation de cas de maladie pandémique dans une juridiction sanitaire.

Par ailleurs sur le plan temporel, la période d'étude prise en compte dans notre travail pour notre étude s'étend du 05 Mars 2021 au 22 Aout 2021, soit 5 mois.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail sera subdivisé en 3 grands chapitres répartis comme suit :

Ø Chapitre premier  :Généralités Théoriques Sur La Technologie Mobile, Technologie Hybride, Wordpress Et Les Concepts De Base ;

Ø Chapitre deuxième :Présentation Du Champ D'étude, Spécification Des Besoins Et Cadrage Du Projet

Ø Chapitre troisième :Mise En OEuvre Du Nouveau Système

CHAPITRE PREMIER

GENERALITES THEORIQUE SUR LA TECHNOLOGIEMOBILE ET LA TECHNOLOGIE HYBRIDE, WORDPRESS ET LES CONCEPTS DE BASE 

SECTION 1 : TECHNOLOGIE MOBILE

§1NOTIONS

La téléphonie mobile, ou téléphonie cellulaire est un moyen de  télécommunication, plus précisément de  radiocommunication, par  téléphone mobile. Ce moyen de communication s'est largement répandu à la fin des  années 1990. La  technologie associée bénéficie des améliorations des  composants électroniques, notamment leur miniaturisation, ce qui permet aux téléphones d'acquérir des fonctions jusqu'alors réservées aux ordinateurs.

L'appareil téléphonique en lui-même peut être nommé « mobile », « téléphone portable », « portable », « téléphone cellulaire » (en  Amérique du Nord), « cell » (au  Québec dans le langage familier), «  natel » (en  Suisse), «  GSM » (en  Belgique et au  Luxembourg), «  vini » (en  Polynésie française). Quand il est doté de fonctions évoluées, c'est un  smartphone, ordiphone ou téléphone intelligent.

La téléphonie mobile est fondée sur la  radiocommunication, c'est-à-dire la transmission de la voix et de données à l'aide d' ondes radioélectriques ( fréquences dans les bandes  UHF allant de 700 à 2 600  MHz) entre une  station de base qui peut couvrir une zone de plusieurs dizaines de kilomètres de rayon et le  téléphone mobile de l'utilisateur.

Les premiers systèmes mobiles fonctionnaient en mode  analogique. Les terminaux étaient de taille importante, seulement utilisables dans les  automobiles où ils occupaient une partie du coffre et profitaient de l'alimentation électrique du véhicule.

Les systèmes mobiles actuels fonctionnent en mode  numérique : la voix, comme les données, est échantillonnée, numérisée et transmise sous forme de  bits, puis synthétisée lors de la réception. Les progrès de la  microélectronique ont permis de réduire la taille des téléphones mobiles à un format de poche. Les avantages des systèmes numériques sont la baisse du prix des terminaux, un plus grand nombre de services, l'augmentation du nombre d'abonnés et enfin une meilleure qualité de réception de la voix.

Les  bases de transmission sont réparties sur le territoire selon un schéma de cellules. En technologie  GSM/ GPRS (2G), chaque antenne utilise un groupe de fréquences hertziennes différent de ses voisines. Les mêmes fréquences ne sont alors réutilisées qu'à une distance suffisante afin de ne pas créer d' interférences.

Les systèmes mobiles sont standardisés pour être compatibles d'un pays à l'autre et pouvoir s'interconnecter avec les réseaux de  téléphonie fixe. Il existe dans le monde deux grandes familles de standards de systèmes mobiles : les standards  IS41/CDMA d'origine  américaine (normes  ANSI-41 /  CDMA /  CDMA EvDO) définis par l'organisme  3GPP2 et la famille des standards  GSMUMTS et  LTE, définis à l'origine en  Europe par l' ETSI, puis par le  3GPP qui est la plus répandue.

Pour savoir sur quelle antenne relais diriger un appel entrant, le réseau mobile échange périodiquement avec les téléphones mobiles des informations de localisation sous forme de messages de signalisation.

Les normes de radiocommunication

· 4G :

§ LTE : « Long Term Evolution » : Le LTE qui était considéré comme une norme « pré-4G » (3,9G) est maintenant commercialisé sous l'appellation « 4G » ; depuis octobre 2010, l' UIT a en effet accordé à la norme LTE la possibilité commerciale d'être considérée comme « 4G » 4. Le débit  descendant (en 2013) peut théoriquement atteindre 150 Mbit/s avec des terminaux compatibles.

§ LTE Advanced : évolution de la norme LTE vers des débits plus élevés tout en gardant une compatibilité ascendante avec les terminaux LTE ; les premiers déploiements commencent en 2014 dans certains pays. Les débits descendants peuvent dépasser 1 Gbit/s grâce à l' agrégation de porteuses, si l'opérateur dispose d'assez de  bandes de fréquences.

§ 5G :

§ Premiers réseaux commerciaux en  2020.

§2 LES SMARTPHONES ET MÉDIAS DE VISUALISATION6(*)

Un smartphone (également appelé téléphone intelligent7(*), téléphone multifonction 1 ou encore mobile multifonction8(*) ) est un  téléphone mobile disposant en général d'un  écran tactile, d'un  appareil photographique numérique, des fonctions d'un  assistant numérique personnel et de certaines fonctions d'un  ordinateur portable.

La saisie des données se fait le plus souvent à l'aide d'un  écran tactile ou, plus rarement, d'un  clavier ou d'un  stylet. Selon le principe d'un ordinateur, il peut exécuter divers logiciels/applications grâce à un  système d'exploitation spécialement conçu pour mobiles, et donc en particulier fournir des fonctionnalités en plus de celles des téléphones mobiles classiques comme : l'agenda, la  télévision, le calendrier, la navigation sur le  Web, la consultation et l'envoi de  courrier électronique, la  géolocalisation, le  dictaphone/ magnétophone, la  calculatrice, la  boussole, l' accéléromètre, le  gyromètre la  messagerie vocale visuelle, la  cartographie numérique, etc. La plupart des appareils bénéficient de la  reconnaissance vocale et de la  synthèse vocale.

Il est possible de personnaliser son smartphone en y installant des  applications additionnelles telles que des jeux ou des utilitaires via un  magasin d'applications en ligne différent pour chaque système d'exploitation. Il est nécessaire d'avoir une  connexion à Internet par l'intermédiaire d'un  réseau de téléphonie mobile ou d'un réseau  Wi-Fi pour pouvoir utiliser leur potentiel.

Les précurseurs des smartphones sont apparus à la fin des années 1990 a, mais il faut attendre 2007, année de commercialisation de l' iPhone (premier smartphone avec interface tactile multipoint), pour que ce marché s'étende considérablement9(*)  jusqu'à dépasser en quelques années celui des  téléphones mobiles basiques10(*).

En 2014, les ventes mondiales annuelles de smartphones dépassaient le milliard d'unités 5. À partir de 2018, des smartphones de plus en plus performants viennent concurrencer sur le plan photographique les appareils photographiques numériques compacts 6, bien que le zoom optique soit souvent minimum.À l'instar de tous les appareils utilisant des composants électroniques, les smartphones ont un impact important sur l'environnement qui augmente avec leurdiffusion.

En France, l' ADEME etl'agence  France Nature Environnement (FNE) ont publié conjointement un rapport sur l' impact environnemental de ces produits 11(*).

§3 WEB MOBILE

Le Web Mobile ou Webmobile est une technique qui permet d'accéder à  Internet depuis un  téléphone mobile, on parle alors de l'Internet Mobile et des  smartphones. Le web mobile se matérialise notamment par l'utilisation de  navigateurs sur  téléphones mobiles ou d'applications pour Smartphones mais aussi par des  widgets, la consultation de mails de façon instantanée... C'est l'évolution des équipements, des usages et des forfaits de téléphone mobile qui ont permis le démarrage du web mobile.

Le Web mobile est né avec le  protocole WAP (Wireless Application Protocol), langage de description dérivé du HTML, qui permettait d'adapter les formats d'Internet aux contraintes des téléphones portables. C'est en octobre 1999, grâce au premier téléphone  Nokia 7110, que le grand public découvre cette nouvelle technologie. Dès les années 2000, les premiers navigateurs mobiles comme Blazer sur Palm et Pocket Internet Explorer sur PocketPC font leur apparition, vient ensuite la technologie  Bluetooth qui permet de se connecter avec son Palm ou Pocket PC avec un débit de 5 kb/s mais un surcoût important sur son forfait mobile.

En 2003, Nokia annonce la troisième génération de téléphone mobile appelée  3G avec son modèle « 6100 » qui permet l'accès à Internet en haut débit et l'année 2005 voit se généraliser la technologie du  Wi-Fi (Wireless Fidelity). Le développement des Smartphones, en 2010, avec forfait « Internet illimité » a permis l'essor du web mobile, ils fonctionnent en combinant plusieurs technologies comme le  Wi-Fi, le EDGE ( Enhanced Data Rates for GSM Evolution), l' UMTS (3G) et le  LTE. En une décennie le web mobile et les technologies qui lui sont associées ont considérablement évolués, aujourd'hui les sites mobiles sont en plein développement sur Internet et un nombre toujours plus important d'applications pour  Smartphone voit le jour sur  App Store et  Google Play.

§4 LES NAVIGATEURS MOBILES

Un navigateur mobile, microbrowser, micronavigateur(ou encore minibrowser) est un  navigateur web conçu pour être utilisé dans les dispositifs portables et miniatures comme les  PDA, les  téléphones mobiles ou les  smartphones.

Technologies utilisées

La première génération de microbrowsers n'était pas capable se connecter à des serveurs web classiques en utilisant une connexion  HTTP standard. Les microbrowsers utilisaient le protocole WAP. Le réseau cellulaire renvoie dans ce cas des contenus écrits pour le microbrowser. Cela peut être du  XHTML (WAP 2.0) ou du  WML (Wap 1.3 basé sur du HDML). WML et HDML sont des formats adaptés à la transmission d'informations à travers des bandes passantes faibles.

Au  Japon, la société  DoCoMo, a basé son  i-mode sur le  HTML i-mode. Le  HTML i-mode est en fait une extension du c-HTML (HTML Compact).La norme  WAP 2.0 supporte une version mobile de  XHTML et de la norme  CSS. Ces versions mobiles sont très proches des standards définis pour ces technologies par le  W3C.Les microbrowsers les plus récents supportentnativement touteslestechnologiesmodernesdu web

HTMLWML,HTML  imodecHTMLCSSECMAScript,etdes  plug-ins comme la technologie  Flash de  Adobe.

Contraintes techniques

Comme cela a été évoqué plus haut, les microbrowsers doivent utiliser moins de mémoire et s'adapter à des écrans de plus petite taille que les navigateurs classiques.

Une attention toute particulière doit être apportée au rendu. De plus, la bande passante est limitée et les déconnexions sont fréquentes.

Microbrowsers à installer soi-même

· Minimo de la Fondation Mozilla.

· Firefox Mobile de la Fondation Mozilla (remplace Minimo).

· Palm web Browser Pro de PalmOne, Inc. (Milpitas, États-Unis)

· Picsel de Picsel Technologies Ltd (Glasgow, Écosse).

· Pixo de Sun Microsystems (Pixo a été acquis par Sun en juillet 2003)

· RocketBrowser Rocket Mobile, Inc. (Silicon Valley, États-Unis).

· SAS

· Skweezer de Greenlight Wireless Corporation

· Thunderhawk de Bitstream Inc. (Cambridge, États-Unis)

· Wapaka de Digital Airways (France)

· WebViewer de Reqwireless

· Novarra

SECTION 2 : TECHNOLOGIE MOBILE HYBRIDE

§1DESCRIPTION ET HISTORIQUE

La réalisation normale de l'application mobile hybride fait toujours peur et beaucoup de personne ne veut pas l'affronter car elle demande la connaissance de java applicable aux Android et que parfois les utilisateurs des anciennes versions de java sont astreints à se documenter ardemment pour y parvenir.

Alors les développeurs qui se sont sacrifiés au développement des applications statiques et celles des applications dynamiques en passant par les serveurs reconnaissant les scripts PHP restent loin et meurt de peur. Ainsi pour pallier à ces vicissitudes il y a de ces informaticiens qui se sont mis en ensemble dans le but de nous produire des Framework qui facilitent les développeurs usant le serveur comprenant aisément les scripts PHP. C'est ainsi que durant nos recherches nous sous sommes retrouvé devant un amalgame des Framework qui pourront nous faciliter de réaliser les mêmes fins et ainsi, faciliter la réalisation des applications web desktop à être transformé en application mobile hybride de n'importe quelle plateforme selon son choix.

§2ENVIRONNEMENT DE DÉVELOPPEMENT ET TECHNOLOGIE UTILISÉE

Les outils à utiliser sont nombreux mais un avantage ils sont gratuits en générale. Mais ne soyez pas surpris des multiples éléments que nous allons utiliser dans le but de réaliser ces applications sans autres difficultés.

2.1. NODEJS26

Node.js est une plateforme de développement JavaScript. Ce n'est pas un serveur, ce n'est pas un Framework, c'est juste le langage JavaScript avec des bibliothèques permettant de réaliser des actions comme écrire sur la sortie standard, ouvrir/fermer des connections réseau ou encore créer un fichier. Il est souvent confondu avec un serveur car c'est son origine : Node.js a été créé par Ryan Dahl dans le but de pouvoir créer des applications temps réel où le serveur est capable de pousser de l'information au client. C'est dans ce but qu'il utilise la bibliothèque pour réaliser son modèle d'entrée sortie non bloquante.

2.2. IONIC12(*)

Ionic, librement disponible, open-source, est un frameworkSDK frontal qui vous permet de créer des applications mobiles pour les téléphones iOS, Windows et Android en utilisant la même base de code. Il s'avère être un outil multiplateforme pour le développement mobile.

Cet outil vous permet de créer des applications mobiles hybrides. Cette plateforme vous permet de développer des applications mobiles à l'aide d'applications web et de langages tels que HTML, CSS, Javascript, Angular et Typescript. Ionic a une collection de composants qui fournit la fonctionnalité d'une plateforme mobile. Ionic offre des performances efficaces avec une manipulation minimale du DOM.

2.3. ANGULAR13(*)

Angular est un framework  JavaScript open-source écrit en TypeScript. Google en assure la maintenance et fournit une structure standard permettant aux développeurs d'y travailler. Angular utilise la syntaxe HTML pour définir clairement les composants du programme. Il permet aux développeurs de créer de grandes applications faciles à maintenir.

2.4. TYPESCRIPT14(*)

Est un  langage de programmation  libre et  open source développé par  Microsoft qui a pour but d'améliorer et de sécuriser la production de code  JavaScript. Il s'agit d'un sur-ensemble syntaxique strict de JavaScript (c'est-à-dire que tout code JavaScript correct peut être utilisé avec TypeScript). Le code TypeScript est  transcompilé en  JavaScript, et peut ainsi être interprété par n'importe quel navigateur web ou  moteur JavaScript

2.5. SCSS15(*)

Est un type de fichier spécial pour SASS, un programme écrit en Ruby qui assemble des feuilles de style CSS pour un navigateur et pour information. SASS ajoute de nombreuses fonctionnalités supplémentaires aux CSS, telles qu'écrire CSS plus facilement et plus rapidement. Les fichiers SCSS sont traités par le serveur exécutant une application Web pour générer un fichier CSS traditionnel que votre navigateur peut comprendre.

2.6. HTML16(*)

Langage de balisage utilisé pour la création de pages web, permettant notamment de définir des liens hypertextes.

2.7. NOTIONS SUR LA TECHNOLOGIE FCM ET LE SITE WORDPRESS

2.7.1. Firebase Cloud Messaging (FCM)

Est une solution de messagerie multiplateforme qui vous permet d'envoyer des messages de manière fiable et gratuite.

À l'aide de FCM, vous pouvez informer une application cliente qu'un nouvel e-mail ou d'autres données sont disponibles pour la synchronisation. Vous pouvez envoyer des messages de notification pour stimuler le réengagement et la rétention des utilisateurs. Pour les cas d'utilisation tels que la messagerie instantanée, un message peut transférer une charge utile allant jusqu'à 4 Ko vers une application cliente.

2.7.2. Aperçu de l'architecture de la FCM

FCM s'appuie sur l'ensemble suivant de composants qui génèrent, transportent et reçoivent des messages :

a) Outils pour composer ou créer des demandes de messages. Le composeur de notifications fournit une option basée sur l'interface graphique pour créer des demandes de notification. Pour une automatisation complète et une prise en charge de tous les types de messages , vous devez créer des demandes de message dans un environnement de serveur approuvé qui prend en charge le SDK Firebase Admin ou les protocoles de serveur FCM. Cet environnement peut être Cloud Functions pour Firebase, App Engine ou votre propre serveur d'applications.

Figure 1 : Architecture FCM17(*)

b) Le backend FCM, qui (entre autres fonctions) accepte les demandes de messages, effectue la diffusion des messages via des rubriques et génère des métadonnées de message telles que l'ID de message.

c) Une couche de transport au niveau de la plate-forme, qui achemine le message vers l'appareil ciblé, gère la remise des messages et applique une configuration spécifique à la plate-forme, le cas échéant. Cette couche de transport comprend :

Ø Couche de transport Android (ATL) pour les appareils Android avec les services Google Play

Ø Service Apple Push Notification (APN) pour les appareils iOS

Ø Protocole Web push pour les applications Web

d) Le SDK FCM sur l'appareil de l'utilisateur, où la notification est affichée ou le message est traité en fonction de l'état de premier plan/arrière-plan de l'application et de toute logique d'application pertinente.

2.7.3. Enregistrez les appareils pour recevoir des messages du FCM.

Une instance d'une application cliente s'enregistre pour recevoir des messages, obtenant un jeton d'enregistrement qui identifie de manière unique l'instance d'application.

2.7.4. Envoyez et recevez des messages en aval.

Ä Envoyer un message. Le serveur d'applications envoie des messages à l'application cliente :

· Le message est composé, soit dans le composeur de notifications, soit dans l'environnement de confiance, et une demande de message est envoyée au backend FCM.

· Le backend FCM reçoit la demande de message, génère un ID de message et d'autres métadonnées, et l'envoie à la couche de transport spécifique à la plate-forme.

· Lorsque l'appareil est en ligne, le message est envoyé via la couche de transport spécifique à la plate-forme à l'appareil.

· Sur l'appareil, l'application cliente reçoit le message ou la notification.

2.8. WordPress18(*)

2.8.1. Definition

WordPress est un système de gestion de contenu (SGC ou content management system (CMS) en anglais) gratuit, libre et open-source.

Ce logiciel écrit en PHP repose sur une base de données MySQL et est distribué par la fondation WordPress.org. Les fonctionnalités de WordPress lui permettent de créer et gérer différents types de sites Web : site vitrine, site de vente en ligne, site applicatif, blog, portfolio, site institutionnel, site d'enseignement...

2.9. BASE DE DONNÉES ET MYSQL

Une base de données stocke des informations structurées dans des tables pour ensuite les traiter, les trier, ou encore les filtrer afin d'extraire des statistiques ou récupérer des données précises. L'ensemble de ces informations et bases de données sont gérées par un logiciel serveur19(*).

WordPress utilise MySQL qui est un système de gestion de base de données relationnelles libre, gratuit et très utilisé. WordPress peut ainsi stocker et récupérer les informations présentes sur le site internet par le biais de plusieurs tables présentes dès l'installation du système de gestion de contenu.

Ces tables par défaut permettent de structurer les informations de base pour créer rapidement un site ou un blog opérationnel.

On retrouve par exemple :

Ø Une table pour stocker les commentaires : pseudo/nom, date, message, e-mail ;

Ø Une autre pour stocker le contenu des publications : articles, pages, catégories ;

Ø Une table concernant les utilisateurs : nom, e-mail, droit accordé ;

Ø Une table pour les paramètres et le pilotage global des extensions.

2.8.2. Fonctionnalités

WordPress est réputé pour ses nombreuses fonctionnalités permettant à des utilisateurs avancés ou non de créer un site Internet et de le personnaliser. Ces fonctionnalités sont conçues dans le but de rendre l'expérience de publication la plus simple possible et accessible à tous.

§3AVANTAGES DE LA TECHNOLOGIE HYBRIDE20(*)

Ä L'application mobile développée peut être déployée sur plusieurs plate-formes : Android, iOS, Windows y compris des objets connectés comme des  montres connectées (Tizen/smartwach)

Ä Temps de développement réduit et cycles courts 

Ä Maintenance simplifiée 

Ä Utilisation de technologies web «classiques» (HTML, CSS, AngularJS, Cordova)

Ä Outils «open-source» 

Ä Optimisation des budgets de développement et de maintenance

 §4CONSTITUANTS D'APPLICATION MOBILE HYBRIDE (ARCHITECTURE)

1. Principe de base21(*)

Figure 2 Architecture Webview

Les technologies permettant de développer des applications mobiles de type webview sont toutes construites autour de la même architecture. Le principal élément de cette architecture est le fait d'utiliser un navigateur web qui va recouvrir toute la fenêtre de l'application. Ce navigateur web sera directement lancé par le système d'exploitation du smartphone et celui-ci exécutera l'application web embarquée dans le package. Ce sera alors cette application, composée de code HTML, CSS et JavaScript, qui sera rendue à l'utilisateur, qui pourra interagir avec elle comme n'importe quelle page web.Lorsqu'il est nécessaire d'appeler des fonctionnalités natives, le code JavaScript ne suffit plus ; il faut alors échanger avec du code Java sur Android, Swift ou Objective-C sur iOS et C# sur Windows. Des plugins remplissent ce rôle en proposant d'interroger des méthodes écrites en langage natif, accessibles via des fonctions JavaScript.

2. Structure projet IONIC

Figure 3 Architecture Application IONIC

Source : site codingthesmartway22(*)

SECTION 3 : LES CONCEPTS DU SUJET

§1. INTRODUCTION

Toute recherche exige l'utilisation d'un certain nombre des représentations mentales générales et abstraites des objets étudiés dénommés « concept ». Ces concepts, pour être bien saisis méritent d'être définis au préalable.

MERTON le souligne clairement en affirmant : « une recherche consciente de ses besoins ne peut passer outre à la nécessité de clarifier car une exigence essentielle de la recherche est que les concepts soient définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de progresser ».23(*)

C'est pourquoi, pour rendre notre mémoire intelligible et permettre une lecture aisée aux lecteurs, et de ce fait, pour éviter des interprétations contradictoires et avoir ainsi un cadre de référence unique, nous nous sommes assignés comme objectif dans la première partie, et plus précisément au premier chapitre, de faire une approche lexicologique de quelques notions clés desquelles gravitera notre démarche scientifique.

§2. DÉFINITION DES CONCEPTS SPÉCIFIQUES :

- Développement :

En informatique, il désigne le fait de développer des logiciels, d'en effectuer l'analyse et la programmation24(*) 

- Solution  :

Ensemble d'étapes permettant de résoudre un problème25(*)

- Numérique  :

Qui  se fait  grâce à  l' utilisation  de  nombres.26(*)

- Notification  :

Action de notifier, de faire connaître expressément quelque chose...27(*)

- Sensibilisation  :

Action, fait de susciter l'intérêt, la curiosité de quelqu'un ; résultat de cette action.28(*)

- Maladie  :

Est une altération des fonctions ou de la  santé d'un  organisme vivant.29(*)

- Pandémique :

Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), on parle de pandémie de cas de propagation mondiale d'une nouvelle maladie.30(*)

- Juridiction  :

Attribution de compétence conférée par la loi.31(*)

- Sanitaire  :

Relatif au domaine de la santé et plus spécifiquement àla manière de protéger la santé d'une vaste population à l'échelle d'un pays.32(*)

§3. DÉFINITION DES CONCEPTS CONNEXES

Les concepts connexes sont ceux qui interviennent tout au long de la rédaction du travail pour soutenir et renforcer les concepts de base. Dans le cadre de cette étude, il s'agit des concepts suivants :

- Division Provinciale de la Santé (DPS) :

Est l'administration en charge de l'offre de soins dans chaque province de la RD Congo.33(*)

CHAPITRE DEUXIEME

PRESENTATION DU CHAMP D'ETUDE, SPECIFICATION DES BESOINS ET CADRAGE DU PROJET

SECTION 1 : PRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE D'ACCUEIL

Le présent chapitre décrit terrain de l'étude, le matériel, la méthode et les techniques utilisées, la collecte ainsi que le traitement des données. Les considérations d'ordre éthique concluent ce chapitre.

1. ÉTUDE DE L'EXISTANT

1.1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE LA DPS

La DPS /Kinshasa, est une Division qui se trouve dans la commune de la Gombe, au quartier Comité urbain, sur l'avenue CADECO n°33, mais l'étendue de son pouvoir dépasse ses quatre mures ; Elle s'étant sur une superficie de 9965Km2, elle est limitée :

· Au Nord et à l'ouest par la République du Congo-Brazza

· Au sud par la province du Kongo Central

· À l'est par la province de le Grand Bandundu

1.2. ASPECT HISTORIQUE

A l'époque coloniale, y avait un médecin inspecteur provincial qui travaillait là-bas à mont Ngaliema attache au gouvernorat de Léopold II ; Son bureau s'est trouvé aussi à Mont Ngaliema jusqu'à l'indépendance la situation est resté la même.

Le président Mobutu a pris une ordonnance créant les nouvelles provinces en république démocratique du Congo dont la province de Léopold ville qui regroupe le pool de Kinshasa, Bas-Congo et Bandundu

C'est pourquoi l'Inspecteur Médical Provincial a quitté le quartier et place ici là où se trouve l'actuel ville et le Médecin Inspecteur Provinciale qui avait un siège au quartier général de Mont Ngaliema s'est vu sans local/sans bureau de travail et il fut installé à l'avenue de justice à l'actuelle bâtiment du secrétariat général.

L'inspection est localisée là-bas jusqu'à un certain temps avant d'être installé définitivement sur l'actuelle local situé à l'avenue Cadeco N°33 à la commune de la Gombe

Mais l'un de gouverneur de la ville province de Kinshasa a constaté que le Médecin Inspecteur qui est son proche collaborateur en matière de la santé avait un Bureau loin de lui, il va l'interpelle et le mettre à côté de son bureau et ils ont travaillé jusqu'à la fin du projet santé pour tous.

Apres la fin du projet santé pour tous les bureaux du médecin inspecteur est de nouveau délocalisé pour revenir sur l'avenue Cadeco jusqu'aujourd'hui.

1.3.EFFECTIF DES AGENTS DE SANTE DE LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA

v Le Ministère Provincial de la santé de la Ville Province de Kinshasa dispose à ce jour d'un effectif total de 28.800 agents. 

v De cet effectif, la Ville utilise :

1. Les Médecins ;

2. Les Pharmaciens ;

3. Les chirurgiens-dentistes ; 

4. Les Pro-Santé (Infirmiers, Nutritionnistes, AG, Kinésithérapeutes...)

5. et Les administratifs

I. MATERIELS/EQUIPEMENTS/CHARROIS AUTOMOBILES

v La DPS/Kinshasa est dotée de trois véhicules Toyota Land cruiser dont l'un est en mauvais état.

II. Dotation des Fonds Mondial

Les deux véhicules dotation des Fonds/Mondial via SANRU sont en bon état de marche. L'un sert de fonction au Chef de Division et le deuxième pour l'accompagnement des Zones de santé et autres services, les supervisions, le suivi, les investigations etc..

III. Dotation de l'UNICEF

Le troisième véhicule aussi de marque Toyota Land cruizer est une dotation de l'UNICEF dans le cadre du projet Village assaini. Bien qu'en état de marche, il est assez vieux et soumis à des réparations sinon à être déclassé.

Le volume et complexité de travail dans les 35 Zones de santé, 2.574 formations sanitaires, 46 ITMS de Kinshasa etc... requiert un parc automobile complémentaire.

v La DPS dispose de 9 Kits informatiques fixes obsolètes car tous usagers et de plus de cinq ans exception faite de celui du secrétariat qui est une dotation récente de l'UNICEF et les PC de la comptabilité, dotation de F.M.

IV. CARTOGRAPHIE DES PARTENAIRES / INTERVENANTS ET SERVICES DE LA DPS

La ville province de Kinshasa compte 15 partenaires et Intervenants du secteur de la santé. Leur apport et paquets d'intervention s'avèrent indispensables dans l'administration des soins de santé de qualité. La Cartographie des Partenaires Techniques et Financiers comprenant leurs domaines et Zones d'intervention est disponible à la DPS Kinshasa.

2. MISSION DE LA DPS

La DPS est l'échelon intermédiaire du système de santé de la RDC ayant pour mission d'apporter un appui technique, managérial et logistique aux Zones de Santé pour une offre de qualité et une bonne accessibilité des populations aux soins de santé.

La Division Provinciale de la Santé de Kinshasa est la colonne vertébrale du Ministère Provincial de la Santé. Elle met en synergie plusieurs stratégies et activités qui toutes concourent à la mise en oeuvre de la Politique dudit Ministère telle qu'édictée par le Gouvernement. La DPS qui est une structure décentralisée travaille sous l'autorité hiérarchique du Ministère Provincial de la Santé et sa tutelle administrative relève de la compétence de son Excellence Monsieur le Gouverneur.

I. SITUATION SANITAIRE ET PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DE KINSHASA

La ville de Kinshasa a une population estimée à 13.195.533(Source : DPS/Kinshasa) sur une superficie de 9.965m2 soit une densité de 970 habitants /km2. Cette ville est une mégapole ou sévit plusieurs épidémies, endémies, et autres urgences de Santé publique de première importance du fait du mouvement important de la population ainsi que de son environnement sans oublier le contexte socio - économique précaire.

Le paludisme reste la pathologie la plus notifiée quant à sa morbi-mortalité, pour cette année 2021 de la Semaine une à la semaine 26, nous avons déjà 827.750cas dont 201 décès. Elle concerne 35 Zones de santé. Elle est plus mortelle pour les enfants de moins de 5 ans.

Quant aux autres grandes endémies, la situation de la Ville reste préoccupante car la ville de Kinshasa prend la plus grande charge de morbidité de la RD Congo en ce qui concerne la tuberculose, le VIH/Sida et la covid-19.

Le décès maternel constitue également un problème qui prend de l'ampleur.

En 2021, La Ville Province de Kinshasa est affectée par la troisième vague de la pandémie de corona virus qui s'est manifesté à la semaine 21 soit le 24 mai 2021.

1.4. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA DPS

§ COMPOSITION DE LA DPS

La Division Provinciale de la Santé dans sa configuration actuelle comprend 6 bureaux issus de la réforme matérialisée en septembre 2016 partant de l'IPS laquelle avait 13 bureaux. L'inspection Provinciale de la Santé par contre est un service déconcentré du Gouvernement Central en province. Elle assure l'inspection et contrôle eu égard aux normes, instructions et directives édictées.

La DPS quant à elle assure la tutelle administrative et technique directe des Zones de Santé et toutes les Structures de Santé de la province.

La DPS/Kinshasa à l'instar des autres est animée par un Chef de Division Provinciale et composée de six bureaux suivants :

1. Bureau de gestion des ressources

2. Bureau d'appui technique aux Zones de santé

3. Bureau d'information sanitaire, d'appui à la recherche et de communication

4. Bureau de l'inspection-contrôle

5. Bureau de l'hygiène et salubrité publique

6. Bureau de de l'enseignement des sciences de la santé

Outre ces six bureaux, la DPS comprend :

Ä 10 Coordinations Provinciales,

Ä 35 Zones de santé réparties dans les 24 communes

Ä 28 hôpitaux généraux de référence

Ä 143 Formations Sanitaires étatiques (total Fosa privées, confessionnelles et étatiques : 2.574 et total officines : 4.000)

Ä 46 ITMS

Ä Et 416 aires de santé.

Les bureaux sont animés par les chefs des bureaux assistés par des chefs des cellules, des chargés des divers domaines, des Experts, analystes etc....

a) ORGANIGRAMME GENERALE DE LA DPS

Figure 4 Organigramme General DPS

Source : Division Provinciale de la Santé

SECTION 2 : SPÉCIFICATION DES BESOINS

§1 ANALYSE DU CADRE DE L'ÉTUDE

A) ORGANIGRAMME INFOSANN

Figure 5 Organigramme INFOSANN

Source : Division Provinciale de la Santé

Description des tâches

ü Chef de bureau : coordonne les activités de toutes les cellules et donnes des orientations et la politique du bureau ;

ü Cellule système National d'Information Sanitaire : s'occupe de données dans le système DHS2

ü Cellule surveillance épidémiologique :s'occupe de données et en cas des maladies à potentiels épidémique et oriente les décisions apprendre

ü Cellule communication : s'occupe de la sensibilisation, élaboration des messages à communiquer

B) ETUDE DES DOCUMENTS

Cette étude nous aide à recenser et à décrire les documents qui sont utilisés pour la gestion de sensibilisation en cas de maladie pandémique au sein de ma DPS/Kinshasa.

C) RECENSEMENT DES DOCUMENTS

Nous avons recensé trois documents pour la gestion de sensibilisation à savoir :

Ø Fiche de suivi individuel des contacts covid-19.

Ø Fiche d'enregistrement des contacts du cas suspect/probable/confirmé de covid-19.

Ø Relevé épidémiologique Hebdomadaire.

D) DESCRIPTION DES DOCUMENTS

La description des documents concernés par ce processus s'est faite en trois volets ; en donnant le rôle, le modèle et la description proprement dite de chacun d'eux.

a) Fiche de suivi individuel des contacts covid-19 :

· Rôle : C'est un document qui reprend l'identification patient ayant tous les symptômes de la maladie t'elle qu'établis par le scientifique.

· Origine  : Relais communautaire.

· Destination : Zone de Santé.

· Fréquence  : Journalière.

· Volume  : +/- 10 Fiche/jour.

ü Modèle  : Voir en annexe

ü Description

Tableau 1 Description Fiche Individuel

Code

Rubrique

Type

Taille

1

Codequipe

Code de l'équipent

AN

10

2

Nomagent

Nom de l'agent

AN

30

3

Telagent

Téléphone

AN

16

4

Chefquart

Nom du chef se quartier

AN

30

5

Id

Contact

AN

5

6

Nomscont

Nom du contact

AN

30

7

Genre

Genre

AN

1

8

Age

Age du contact

AN

2

9

Telcont

Numeros de téléphone

AN

16

10

AirS

Air de santé

AN

25

11

ZS

Zone de santé

AN

16

12

DPS

Division Provincial de la Santé

AN

30

13

Nomscs

Nom du cas source

AN

30

14

Idcs

Identifiant cas source

AN

5

15

Datnais

Date de naissance

D

10

16

Lieucont

Lieu de naissance du contact

AN

15

17

Typecont

Type de contact

AN

5

18

Libsymp

Libellé symptôme

AN

30

19

Valprel

Valeur prélevé

N

4

20

Datesympt

Date de symptôme

D

10

Total

300

Source : Division Provinciale de la Santé

b) Fiche d'enregistrement des contacts du cas suspect/probable/confirmé de covid-19

· Rôle : C'est un document qui reprend l'identification du cas contact qui est une personne ayant été en contact avec un cas confirmé durant une période symptomatique.

· Origine  : Relais communautaire.

· Destination : équipe de la riposte.

· Fréquence  : Journalière.

· Volume  : +/- 10 fiche/jour.

· Description :

ü Modèle  : Voir en annexe

ü Description

Tableau 2Fiche d'Enregistrement du cas contact

Code

Rubrique

Type

Taille

1

Fichenr

Fiche d'enregistrement

AN

30

2

Nomssup

Noms du superviseur

AN

30

3

Telagent

Téléphone

AN

16

4

Nompat

Nom du patient

AN

30

5

Id

Id unique

AN

5

6

Natiopat

Nationalité du patient

AN

30

7

Genre

Genre

AN

1

8

Age

Age du contact

AN

2

9

Telcont

Numeros de téléphone

AN

16

10

AirS

Air de santé

AN

25

11

ZS

Zone de santé

AN

16

12

Nomchefq

Nom du chef de quartier

AN

30

13

Nomrel

Nom du relais communautaire

AN

30

14

Hospit

Nom de l'hôpital

AN

35

15

Datadmi

Date d'admission

D

10

16

Nomcontac

Nom du contact

AN

30

17

Lienrel

Relation avec le cas

AN

15

18

Age

Age

AN

2

19

Genre

Genre

AN

1

20

Adres

Adresse du contact

AN

30

21

Profe

Profession du contact

AN

20

22

TypCont

Type de contact

AN

30

23

Datdern

Date dernier contact

D

10

24

Datprem

Date premier jour de suivi

D

10

25

Datdernjs

Date du dernier jour

D

10

Total

464

Source : Division Provinciale de la Santé

c) Relevé Epidémiologique Hebdomadaire

· Rôle : C'est un document qui reprend les notifications des cas et décès par maladie.

· Origine  : Zone de Santé.

· Destination : Bureau Infosann.

· Fréquence  : hebdomadaire.

· Volume  : +/- 10 fiche/jour.

· Description :

ü Modèle  : Voir en annexe

ü Description

Tableau 3Description du relevé épidémiologique

Code

Rubrique

Type

Taille

1

Zs

Zone de santé

AN

30

2

Etabl

Nom de l'établissement

AN

40

3

Popzs

Population de la zone de santé

N

3

4

Date

Date d'investigation

D

20

5

Comple

Complétude air de santé

AN

5

6

Fosa

Information Sanitaire

AN

7

7

Maladie

Les noms de maladies

AN

40

8

Notifcas

Notification de cas par tranche d'âge

N

2

9

Statut

Status

AN

12

10

Path

Pathologie

AN

16

11

Dat

Date investigation

D

10

Total

464

Source : Division Provinciale de la Santé

E) MOYENS HUMAINS

L'analyse des moyens humains est nécessaire pour bien comprendre les capacités requises du personnel travaillant dans les postes sous étude. Cependant, il est certain que les qualités et les aptitudes des employés qui occupent les postes apparaissent nettement.

Tableau 4Analyse des moyens humains

Fonction

Effectif

Niveau d'études

Ancienneté

Chef de bureau

1

L2

2 ans

Chef Cell SNIS

1

L2

2 ans

Chef Cell SE

1

L2

8 ans

Chef Cell COM

1

L2

25 ans

Source : Division Provinciale de la Santé

F) MOYENS MATÉRIELS

L'analyse des moyens matériels est nécessaire pour bien comprendre les qualités des matériels utilisées dans les postes sous étude.

Le tableau ci-dessous décrit les moyens matériels utilisés dans les postes sous étude :

Tableau 5Analyse des moyens matériels

Matériel

Marque

Nombre

Année d'Acquisition

Etat

Armoire

 

8

2012

Bon

Chaises en plastique

 

14

2012

Mauvais

Banc

 

3

2009

Bon

Laptop

HP

8

2021

Bon

Imprimante

HP All in One

4

2021

Bon

Classeur

 

89

2008

Mauvaise

Stabilisateur

 

2

2010

Bon

Table en Bois

 

5

2009

Bon

Plafonnier

 

4

2011

Bon

Desktop

Dell

2

2007

Mauvaise

Split

Hisens

2

2012

Bon

Source : Division Provinciale de la Santé

§2CAHIER DES CHARGES

Un cahier des charges est un document contractuel soumis au maitre d'oeuvre par le maitre d'ouvrage qui renferme ce qu'il attend de lui et qui, en cas de non réalisation, pourra faire l'objet de poursuite judiciaire34(*)

Par conséquent, la réalisation d'un portail documentaire, à l'état de projet, nécessite la conception et le suivi d'un cahier des charges qui décrira spécifiquement l'organisation structurée dudit portail.

Ainsi, il nous a d'abord permis d'identifier les besoins spécifiques pour la réalisation du projet, ensuite de dégager les exigences techniques au niveau informatique et enfin, faire éventuellement des propositions, l'animation et la promotion du portail documentaire.

1. PRESENTATION DU PROJET

Le projet soumis à notre étude porte sur le développement d'une solution numérique pour la gestion des notifications et sensibilisations en cas de maladies pandémiques. Il vise à sensibiliser et à notifier en temps réel les habitants de la Division Provinciale de la SantéKinshasa encas de pandémies quelconques.

Ces services s'étendent à toutes les zones et aires de santé dans ladite division.

1.1. CONTEXTE DU PROJET

La Division Provinciale de Kinshasa« DPS/KINSHASA » précisée dans le service d'informations sanitaires, mets à sa disposition les équipes de relais communautaires pour prévenir et sensibiliser la population. Ces derniers, ayant un effectif limité, ne parviennent pas à être en contact direct à l'arrivée de l'information. Ils doivent au préalable être formésavant d'effectuer une descente sur le terrain.

Cela prend du temps et occasionne ainsi la propagation (ou la contamination) des pandémies par manque d'information en temps réelavec risque des conséquences majeurs.

C'est ce qui a justifié notre choix de proposer le développement d'une solution numérique en vue d'apporter une réponse idoine, qui tient compte de l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication « NTIC ».

Par ailleurs, le terme projet est aussi perçu comme étant un ensemble d'activités interreliées dans le but d'atteindre un objectif prédéfini à l'aide d'un budget de ressources pendant une période de temps déterminé.35(*)

1.2. RÉSULTATS ATTENDUS

Le but poursuivi dans ce projet est celui de développer une solution numérique dédiée à la gestion de sensibilisations et notifications de la population en cas de pandémies.

En effet, notre souhait vise une satisfaction totale de la population cible en ce qui concerne l'acquisition en temps réel desinformations transmisespar la DPS/KINSHASA, grâce aux différentes fonctionnalités qui seront mises en oeuvre dans notre application.

2. EXPRESSIONS DES BESOINS

Au sens le plus large, les besoins peuvent être définis comme résultant d'un écart entre ce qui est (Etude de l'existant) et ce qui devrait être (Analyse de la demande).

L'analyse de l'existant conduit à porter des critiques sur les plans de l'efficacité administrative, de la qualité et de la fiabilité de l'information produite.

2.1. BESOINS FONCTIONNELS

Un besoin fonctionnel spécifie l'action qu'un système doit être capable d'effectuer, hors contrainte physique : besoin spécifiant un comportement d'entrée/sortie d'un système.36(*)

Le système doit permettre :

o Aux chargés de la Communication Sanitaire de la DPS/KINSHASA de(d') :

- S'identifier ;

- Consulter ;

- Voir des postes publiés ;

- Modifier des publications ;

- Notifier ;

- Sensibiliser ;

- Échanger avec la population.

o A la population cible de(d') :

- Êtrenotifiée ;

- Être sensibilisée ;

- Entre en contact avec un membre de la communication de l'infosan.

2.2. BESOINS TECHNIQUES

Les besoins non-fonctionnels(techniques) décrivent toutes les contraintes techniques, ergonomiques et esthétiques auxquelles est soumis le système pour sa réalisation et pour son bon fonctionnement.

A part les besoins fondamentaux, notre système doit répondre aux critères suivants :

o La rapidité de transmission d'information : En effet, vu le nombre important d'informations quotidiennes et journalières, il est impérativement nécessaire que la durée d'exécution des traitements s'approche le plus possible du temps réel.

o La performance : Un logiciel doit être avant tout performant c'est-à-dire à travers ses fonctionnalités, répond à toutes les exigences des usagers d'une manière optimale.

o La convivialité : Le futur logiciel doit être facile à utiliser. En effet, les interfaces utilisateurs doivent être conviviales c'est-à-dire simples, ergonomiques et adaptées à l'utilisateur.

o La portabilité : l'application doit être portable, fonctionnelle sur n'importe quel terminal Informatique (Mobile, Ordinateur).

o La sécurité : l'application doit assurer un niveau minimum de sécurité pour les informations traitées.

3. CONTRAINTES DU PROJET

3.1. CONTRAINTES BUDGÉTAIRES

Cette étape comprend principalement les sous-branches suivantes :

· Equipements

· Etudes

· Budget

· Contraintes éventuelles

3.1.1. Les équipements et logiciels

Tableau 6Evaluation du coût de matériels et de logiciels

Matériel

Quantité nécessaire

Quantitéexistante

PU ($)

Quantité à acheter

PT ($)

1

Serveur

1

-

1800

1

1800

2

Ordinateur

3

1

800

2

1600

3

Routeur/Modem (TpLink)

1

-

500

1

500

4

Switch (8 ports)

1

-

400

1

400

5

Imprimante réseau

1

-

600

1

600

6

Imprimante locale

1

-

400

1

400

7

Onduleur

5

1

80

4

320

8

Connecteur blindé Rj45

40

-

0.5

20

10

9

Câble UTP Cat6

200 m

-

0.6

150 m

90

10

Climatiseur 900BTU

2

-

250

2

500

11

Stabilisateur 5000 Watts

3

-

150

3

450

S/TOTAL 1

6.670

Logiciel

Quantité nécessaire

Quantité existante

PU ($)

Quantité à acheter

PT ($)

12

Windows Server 2018

1

-

250

1

250

13

Windows Professionnel 10

1

-

150

1

150

14

Xampp 2019

1

-

45

1

45

15

Licence (FCM)

1

-

100

1

100

16

Microsoft Office 2019

1

-

80

1

80

17

Hébergement (site web)

1

-

100

1

100

18

Plugin SMS

1

-

4

1

4

 

S/TOTAL 2

729

TOTAL

7.399

Source : Par Nous-même

3.1.2. Les études

Tableau 7 Enchainement logique des tâches avec leurs durées

Etape

Code tâche

Désignation Tâche

Activité antérieur

Durée

(jrs)

Coût

($)

Nombres de personnes

Qualification/Qualité

1

A

Elaboration cahier des charges

-

6

400

3

Analyste Concepteur et Responsables MCZ

2

B

Analyse des besoins

A

8

2 500

5

Analyste Concepteur

3

C

Etude détaillée

B

7

3 000

6

Analyste Concepteur

4

D

Etude technique

C

7

3 000

3

Analyste Concepteur, Technicien Réseau, Mainteneur

5

E

Aménagement des locaux

D

3

1 000

7

1 Technicien Froid, 2 Maçons, 2 Electriciens, 2 Peintres

6

F

Commande et livraison des matériels et logiciels

D

4

7 399

4

2 Fournisseurs labélisés, 2 Mainteneurs

7

G

Développement / Réalisation

E, F

8

3 000

7

3 Programmeurs, 2 Ingénieurs Système, 2 Mainteneurs

8

H

Test du Nouveau Système

G

2

1 000

8

3 Programmeurs, 3 Ingénieurs Système, 2 Mainteneurs

9

I

Déploiement

H

3

800

5

2 Programmeurs, 2 Ingénieur Système, 1 Mainteneur

10

J

Formation des utilisateurs

I

2

1200

5

2 Programmeurs, 2 Ingénieurs Système, 1 Mainteneur

11

K

Maintenance

J

2

1500

5

2 Programmeurs, 2 Ingénieurs Système, 1 Mainteneur

Source : nous même

COUT GLOBAL = Etudes + Matériels + Logiciels

= 17.400 + 6670 + 729

= 24.799 $

SECTION 3 : CADRAGE DU PROJET

Un même projet peut regrouper une dizaine ou millier de tâches qu'il est nécessaire de gérer dans le temps.37(*)

3.1.1 METHODES D'ORDONNANCEMENT DES TACHES

Il existe plusieurs méthodes d'ordonnancement des tâches entre autres :

- La méthode M.P.M (Méthode de potentiels métra) développée en France par la SEMA.

- La méthode de P.E.R.T (Program Evaluation andReview Technique)

- La méthode de type diagramme de Gantt (ou diagramme de Barre)

Il sied de rappeler que dans le cadre de notre étude, nous avons utilisé la méthode PERT.

3.1.2.1. Principesde représentation en P.E.R.T

Dans un réseau PERT, il faudra prévoir une entrée et une sortie, ensuite les taches sont représentées par les flèches, tandis que les sommets représentent l'ordre dans lequel les opérations vont se dérouler.38(*)

3.1.2.2. Description de la méthode

Définitions :

Ø Tâches consécutives : Tâches qui se suivent ;

Ø Tâche antérieure : Tâche qui, par rapport à une autre, doit être

réaliséeavant ;

Ø Tâche antécédente : Tâche immédiatement antérieure à une autre.

3.1.2.3. Quelques concepts

Tableau 8 Quelques concepts

Terme

Définition

Représentation graphique

A

10

 
 
 

10

18

1

 
 
 

10

10

1

0

0

0

27

27

1

4

16

1

A

10

4

B

3

0

9

C

 
 
 

3

2

6

4

A

C

B

D

1

5

E

D suit seulement B

 
 
 

Source : Boni KIBAMBE39(*)

3.1.2.4. Conventions

1. Toute tâche a pour début une étape d'origine et pour extrémité une étape de fin.

2. Une étape ne peut être atteinte que lorsque toutes les tâches qui la précèdent sont terminées.

3. Aucune tâche ne peut être réalisée si l'étape d'origine n'a pas été atteinte.

3.1.2.5. Recensement des tâches du projet

Pour la réalisation du projet, les principales tâches seront puisées dans les étapes de développement du système d'informations. Il s'agit des tâches suivantes :

ü Elaboration cahier des charges

ü Analyse des besoins

ü Etude détaillée

ü Etude technique

ü Aménagement des locaux

ü Commande et livraison des matériels et logiciels

ü Développement / Réalisation

ü Test du Nouveau Système

ü Déploiement

ü Formation des utilisateurs

ü Maintenance

3.2. EVALUATION DU TEMPS ET COUT TOTAL DU PROJET

3.2.1. Construction du graphe P.E.R.T non ordonné

12

A(6)

1

2

3

4

B(8)

C(7)

5

D(7)

6

7

E(3)

F(4)

8

E'(0)

G(8)

9

H(2)

10

I(3)

11

J(2)

K(2)

Figure 6 : Graphe P.E.R.T Non-ordonné

Source : Boni KIBAMBE

A) Calcul de rangs

R(n) = {12} = R11

R(n-1) = {11} = R10

R(n-2) = {10}= R9

R(n-3) ={ 9 }= R8

R(n-4) = {8} = R7

R(n-5) = {7} = R6

R(n-6)= {6} = R5

R(n-7)= {5} = R4

R(n-8) = {4} = R3

R(n-9) = {3} = R2

R(n-10) = {2} = R1

R(n-11) = {1} = R0

Posons R(n-11) = R0 n-11 = 0

n = 11

3.2.2. Graphe P.E.R.T ordonné

Figure 7 : Graphe P.E.R.T Ordonné

A(6)

0

0

1

6

6

2

14

14

3

21

21

4

28

28

5

32

31

6

32

32

7

40

40

8

42

42

9

47

47

11

45

45

10

49

49

12

B(8)

C(7)

D(7)

F(4)

E(3)

E'(0)

G(8)

H(3)

I(3)

J(2)

K(2)

R0

R1

R2

R3

R4

R5

R6

R7

R8

R9

R10

R11

Source : Boni KIBAMBE

3.3. COÛT ET DURÉE TOTALE DU PROJET

Ä Recherches des dates au plus tôt et des dates au plus tard

a) Date au plus tôt

C'est la date au plus tôt de démarrage d'une tâche du projet

DTO(x) = Max {DTO(y) +d(i)}

DTO(1) = 0

DTO(2) = DTO(1) + d(A) = 0+6 = 6

DTO(3) = DTO(2) + d(B) = 6+8 = 14

DTO(4) = DTO(3) + d(C) = 14+7 = 21

DTO(5) = DTO(4) + d(D) = 21+7 = 28

DTO(6) = DTO(5) + d(E) = 28+3 = 31

32

DTO(7) = Max DTO(5) + d(F) = 28+4 = 32

DTO(6) + d(E') = 31+0 = 30

DTO(8) = DTO(7) + d(G) = 32+8 = 40

DTO(9) = DTO(8) + d(H) = 40+2 = 42

DTO(10) = DTO(9) + d(I) = 40+3 = 43

DTO(11) = DTO(10) + d(J) = 45+2 = 47

DTO(12) = DTO(11) + d(K) = 47+2 = 49

b) Date au plus tard

Elle représente la date au plus tard de fin d'une tâche du projet.

DTA(x) = Min {DTA(y) +d(i)}

DTA(12) = DTO(12) = 49

DTA(11) = DTA(12) + d(K) = 49-2 = 47

DTA(10) = DTA(11) + d(J) = 47-2 = 45

DTA(9) = DTA(10) + d(I) = 45-3 = 42

DTA(8) = DTA(9) + d(H) = 42-2 = 40

DTA(7) = DTA(8) + d(G) = 40-8 = 32

DTA(6) = DTA(7) + d(E') = 32-0= 32

28

DTA(5) = MIN DTA(7) + d(F) = 32-4= 28

DTA(6) + d(E) = 32-3 = 31

DTA(4) = DTA(5) + d(D) = 28-7 = 21

DTA(3) = DTA(4) + d(C) = 21-7 = 14

DTA(2) = DTA(3) + d(B) = 14-8 = 6

DTA(1) = DTA(2) + d(A) = 6-6= 0

Ä Marges libre et Totale

Les taches à marge sont des taches disposant d'un battement possible dans le temps (date au plus tôt < date de fin au plus tard)

On distingue deux types de marge :

a) Marge Libre

C'est le retard maximum que l'on peut prendre pour débuter une tâche sans remettre en cause les dates au plus tôt des tâches suivantes :

ML(i) = DTO(J) - DTO(i)-d(i)

ML(A) = DTO(2)- DTO(1) - d(A) = 6-0-6 =0

ML(B) = DTO(3)- DTO(2) - d(B) =14-6-8 = 0

ML(C) = DTO(4)- DTO(3) - d(C) =21-14-7 = 0

ML(D) = DTO(5) - DTO(4) - d(D) =28-21-7 = 0

ML(E) = DTO(6) - DTO(5) - d(E) =31-28-3 = 0

ML(E') = DTO(7) - DTO(6) - d(E') =32-31-0 = 1

ML(F) = DTO(7)- DTO(5) - d(F) =32-28-4 = 0

ML(G) = DTO(8)- DTO(7) - d(G) =40-32-8 = 0

ML(H) = DTO(9)- DTO(8) - d(H) =42-40-2 = 0

ML(I) = DTO(10) - DTO(9) - d(I) =45-42-3 = 0

ML(J) = DTO(11) - DTO(10) - d(J) =47-45-2 = 0

ML(K) = DTO(12) - DTO(11) - d(K) =49-47-2 = 0

b) Marge Totale

Elle désigne le retard maximum que l'on peut prendre pour débuter une tâche sans remettre en cause les dates au plus tard des tâches suivantes :

MT(i) = DTA(J) - DTO(i)-d(i)

ML(A) = DTA(2) - DTO(1) - d(A) =6-0-6 = 0

ML(B) = DTA(3) - DTO(2) - d(B) =14-6-8 = 0

ML(C) = DTA(4) - DTO(3) - d(C) =21-14-7 = 0

ML(D) = DTA(5) - DTO(4) - d(D) =28-21-7 = 0

ML(E) = DTA(6) - DTO(5) - d(E) =32-28-3 = 1

ML(E') = DTA(7) - DTO(6) - d(E') =32-31-0 = 1

ML(F) = DTA(7) - DTO(5) - d(F) =32-28-4 = 0

ML(G) = DTA(8) - DTO(7) - d(G) =40-32-8 = 0

ML(H) = DTA(9) - DTO(8) - d(H) =42-40-2 = 0

ML(I) = DTA(10) - DTO(9) - d(I) =45-42-3 = 0

ML(J) = DTA(11) - DTO(10) - d(J) =47-45-2 = 0

ML(K) = DTA(12) - DTO(11) - d(K) =49-47-2 = 0

Ä TABLEAU DE SPECIFICATION DES TACHES

Tableau 9 Spécification des tâches

Tâches

DTO

DTA

ML

MT

Observations

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

0

6

14

21

28

31

32

40

42

45

47

49

0

6

14

21

28

32

32

40

42

45

47

49

0

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

0

0

0

0

0

0

Critique

Critique

Critique

Critique

Non- Critique

Non- Critique

Critique

Critique

Critique

Critique

Critique

Critique

Source : Charles KUTU40(*)

3.4. DÉTERMINATION DU CHEMIN CRITIQUE

Le chemin critique constitue le chemin le plus long d'un graphe d'activités. Il reprend toutes les activités critiques du projet.

Il désigne par ailleurs une suite de tâches du réseau ne comportant aucune marge (date au plus tôt = date au plus tard). La durée totale des tâches critiques donne la durée minimale de réalisation du projet. Le moindre retard au démarrage de l'une de ces tâches entraine un retard équivalent sur la date de fin du projet.

Du tableau précédent, il se dégage le chemin critique suivant :

A B C D F G H I J K

Figure 8 : Chemin critique

A(6)

0

0

1

6

6

2

14

14

3

21

21

4

28

28

5

32

31

6

32

32

7

40

40

8

42

42

9

47

47

11

45

45

10

49

49

12

B(8)

C(7)

D(7)

F(4)

E(3)

E'(0)

G(8)

H(3)

I(3)

J(2)

K(2)

R0

R1

R2

R3

R4

R5

R6

R7

R8

R9

R10

R11

Chemin critique :

Source : Boni KIBAMBE

3.5. COÛT ET DURÉE TOTALE DU PROJET

a. Coût total

CT = CA + CB + CC + CD + CE + CF + CG + CH + CI + CJ + CK

=400 + 2.500 + 3.000 + 3.000 + 1.000 + 7.399 + 3.000 + 1.000 + 800 + 1.200 + 1.500

= 24 799 $

b. Durée totale

Avec i au chemin critique

= DA + DB + DC + DD + DF + DG + DH + DI + DJ + DK

= 6+8+7+7+4+8+2+3+2+2

= 49 Jours

1.1.1.1. 3.7. DIAGRAMME DE GANTT

Figure 9 : Diagramme de GANTT

Source : Par Nous-même

Contraintes

v Jours ouvrables  : Du Lundi au Vendredi

v Durée du travail  : De 08h00' à 16h30'

3.8. Intervenants dans le projet

Le commanditaire (Maître d'ouvrage) et le chef de projet (Maitred'oeuvre) sont les deux acteurs de la première phase.

· Maître d'ouvrage : désigne une personne physique ou morale qui prend la décision de construire un ouvrage, en réalise le financement et confie le projet à un maitre d'oeuvre. Il précise les conditions, les règles et les exigences d'une mission, d'une intervention, d'un travail à accomplir ou d'une tâche à exécuter par la maitrise d'oeuvre41(*).

· Maitre d'oeuvre : désigne toute personne physique ou morale qui conçoit un ouvrage et en dirige la réalisation.

Ils se mettent d'accord sur :

- Les objectifs à atteindre

- La faisabilité du projet

- La planification globale du projet

La phase de préparation peut être décomposée en deux étapes :

- Le commanditaire passe la commande au chef de projet

- Le chef de projet reformule cette commande en termes d'objectifs (Coût, qualité et délais) dans la note de cadrage.

CHAPITRE TROISIEME

MISE EN OEUVRE DU NOUVEAU SYSTEME

SECTION 1 : MODÉLISATION

Cette partie est consacrée aux étapes fondamentales pour le développement de notre système de gestion, c'est-à-dire pour la conception et la réalisation de notre système. Nous avons choisi de modéliser avec la méthode UP et la notation UML qui offre une flexibilité à travers l'utilisation des diagrammes.

A. Conception du système

1. Présentation de la méthode Unified Process (UP)

a) Définition42(*)

Un processus de développement logiciel se définit comme une séquence d'étapes, en parties ordonnées, qui concourent à l'obtention d'un système logiciel ou à l'évolution d'un système existant.

UML est souvent qualifié de langage de modélisation des données et permet en fait de « penser objet » au moment de la conception, de la modélisation, pour permettre le développement objet plus aisé.

b) Les caractéristiques du processus unifié

· UP est itératif et incrémental

Le projet est découpé en itérations ou étapes de courte durée qui permettent de mieux suivre l'avancement global. A la fin de chaque itération, une partie exécutable du système final est produite, de façon incrémentale (par ajout).

· UP est centré sur l'architecture

Tout système complexe doit être décomposé en parties modulaires afin d'en faciliter la maintenance et l'évolution. Cette architecture (fonctionnelle, logique, matérielle, etc.) doit être modélisée en UML, et pas seulement documentée en texte.

· UP est guidé par les cas d'utilisations d'UML

Le but principal d'un système d'information est de satisfaire les besoins du client. Le processus de développement sera donc axé sur l'utilisateur.

Les cas d'utilisation permettent d'illustrer ces besoins. Ils détectent puis décrivent les besoins fonctionnels et leur ensemble constitue le modèle de cas d'utilisation qui dicte les fonctionnalités complètes du système.

B. Principes du langage UML

a) La notation UML

UML (Unified Modeling Language), se définit comme un langage de modélisation graphique et textuel destiné à comprendre et à définir des besoins, spécifier et documenter des systèmes, esquisser des architectures logicielles, concevoir des solutions et communiquer des points de vue.43(*)

La notation UML est un langage visuel constitué d'un ensemble de schémas ; appelés des diagrammes ; qui donnent chacun une vision différente du projet à traiter.44(*)

b) Présentation de l'UML45(*)

Avec le succès grandissant de la programmation orientée objet, de nombreuses méthodes semi-formelles d'analyse et de conception ont été dédiées à ce nouveau paradigme.

UML est né de la fusion des trois (3) méthodes qui ont le plus influencé la modélisation objet au début des années 90 : OMT, OOAD et OOSE. Le projet, initié par Rumbaugh, Booch et Jacobson au sein de la société Rational, devient en 1997 une norme de l'Object Management Group.Ce mode de conception repose donc sur les principes de la programmation objet. UML modélise les objets et leurs liens au moyen de vues constituées de diagrammes.

c) Avantages d'UML

ü Sa notation graphique permet d'exprimer visuellement une solution objet ;

ü L'aspect formel de sa notation limite les ambiguïtés et les incompréhensions en offrant un gain de précision et de stabilité ;

ü Son aspect visuel facilite la comparaison et l'évaluation de solutions ;

ü Son indépendance (par rapport aux langages d'implémentation, domaine d'application, processus...) en fait un langage universel ;

ü Facilite la compréhension de représentations abstraites complexes.

d) Inconvénients d'UML

ü La mise en pratique d'UML nécessite un apprentissage et passe par une période d'adaptation ;

ü Le processus (non couvert par UML) est une autre clé de la réussite d'un projet. Et, les auteurs d'UML sont tout à fait conscients de l'importance du processus46(*)

e) Les diagrammes

Un diagramme UML est une représentation graphique, qui s'intéresse à un aspect précis du modèle ; c'est une perspective du modèle. Les diagrammes sont dépendants hiérarchiquement et se complètent, de façon à permettre la modélisation d'un projet tout au long de son cycle de vie.

Il en existe treize (13) depuis UML 2.2 reparti en 2 catégories :

- Les diagrammes structurels ou diagrammes statiques ;

- Les diagrammes comportementaux ou dynamiques.

e.1. Les diagrammes structurels

Ont comme vocation de représenter l'aspect statistique d'un système. Ils permettent d'identifier les objets constituant le programme, leurs attributs, etc. Les diagrammes de structure rassemblent sept (7) diagrammes, à savoir :

Ø Diagramme de classes : représente les entités (des informations) manipulées par les utilisateurs. Il représente la structure objet d'un développement orienté objet.

Ø Diagramme d'objets : sert à illustrer les classes complexes en utilisant des exemples d'instances.

Ø Diagramme de paquetages : permet de décomposer le système en catégories ou parties plus facilement observables, appelés « packages ».

Ø Diagramme de structures composites : décrit un objet complexe lors de son exécution ;

Ø Diagramme de composants : décrit tous les composants utiles à l'exécution du système (application, librairies, instances de base de données, exécutables, etc.) ;

Ø Diagramme de déploiement : correspond à la description de l'environnement d'exécution du système (matériel, réseau, etc.) et de la façon dont les composants y sont installés.

e.2. Les diagrammes comportementaux

Ils représentent la partie dynamique d'un système réagissant aux événements et permettant de produire les résultats attendus par les utilisateurs. Les diagrammes de structure rassemblent sept (7) diagrammes, qui sont :

Ø Diagramme de cas d'utilisation : représente les fonctionnalités (ou dit cas d'utilisation) nécessaires aux utilisateurs ;

Ø Diagramme global des interactions : permet de donner une vue d'ensemble des interactions du système ;

Ø Diagramme de séquence : permet de décrire les différents scénarios d'utilisation du système ;

Ø Diagramme de communication (appelé aussi diagramme de collaboration) : permet de mettre en évidence les échanges de messages entre objets ;

Ø Diagramme de temps : est destiné à l'analyse et la conception de systèmes ayant les contraintes temps-réel ;

Ø Diagramme d'activité : représente le déroulement des actions, sans utiliser les objets ;

Ø Diagramme d'états-transitions : permet de décrire le cycle de vie des objets d'une classe.

IV.2.4 Conception détaillée

La conception détaillée met en oeuvre itérativement un microprocessus de construction et c'est en cette phase que l'on génère le plus de volume d'informations.

En tant que concepteur, nous allons élaborer le modèle de conception qui va donner une image « prête à coder » de notre solution. Cette partie se fera par étape afin d'aboutir à un système fonctionnel reflétant une réalité physique.

a) Vue dynamique

1. Diagramme des cas d'utilisation

Le diagramme de cas d'utilisation a pour but de donner une vision globale sur les interfaces de la future application. C'est le premier diagramme UML constitué d'un ensemble d'acteurs qui agit sur des cas d'utilisation et qui décrit sous la forme d'actions et des réactions, le comportement d'un système du point de vue utilisateur.

Ø Acteur : un acteur est un utilisateur qui communique et interagit avec les cas d'utilisation du système. C'est une entité ayant un comportement comme une personne, système ou une entreprise.

Ø Système : cet élément fixe les limites du système en relation avec les acteurs qui l'utilisent (en dehors de système) et les fonctions qu'il doit fournir (à l'intérieur du système).

Ø Cas d'utilisation : un cas d'utilisation représente un ensemble de séquences d'actions à réaliser par le système et produisant un résultat observable intéressant pour un acteur particulier représenté par des ellipses et limité par un rectangle pour représenter le système.

1.2 Identification des acteurs

Tableau 10 Identification des acteurs du système

Acteur

Rôle

RECO (Infirmier)

- Prélever des symptômes

- Notifier zone de santé

- Sensibiliser et notifier population

Patient (Ménage)

- Faire appel des nouveaux-venus

- Convier au protocole

Centre de santé

- Examiner et traiter

Zone de santé

- Recevoir des notifications

I.T

- Recevoir des notifications

MCZ

- Envoyer équipes des IS

- Envoyer bulletin épidémiologique

Equipe des IS

- Investiguer

- Isoler et transférer vers centre de santé.

- Identifier et détecter les personnes qui étaient en contact

Chef de division

- Informer le Ministre

Ministre

- Déclarer pandémie

Equipe de riposte

-Faire l'étude sur le thème de la pandémie

Formateur

- Former les RECO

Source : Par Nous-même

Figure 10 : Diagramme des cas d'utilisation

Source : Par Nous-même

IV.2.4.1.3 Description des cas d'utilisation

Nous allons présenter ci-après la description de quelques cas d'utilisation dans notre diagramme des cas d'utilisation.

v Cas d'utilisation : « Notifier la zone de santé » 

Tableau 11 : Description de cas d'utilisation

SOMMAIRE

Titre :

Notifier la zone de santé  

But  :

Permet de notifier la zone de santé en cas de détection des symptômes de la pandémie.

Acteur  :

RECO

DESCRIPTION DES ENCHAINEMENTS

Pré-conditions

Post-conditions

- Prélever les symptômes

- Mener les investigations

Scénario nominal

- Prélever les symptômes

- Notifier la zone de santé  

- Mener les investigations

Scénario alternatif

- Si les symptômes ne sont semblables à ceux de la pandémie, orienter les patients vers le centre de santé pour faire des examens appropriés et y être traités.  

v Cas d'utilisation : « Isoler et transférer les patients »

SOMMAIRE

Titre :

Isoler et transférer les patients

But  :

Permet de mettre en quarantaine les patients présentant les symptômes de la pandémie.

Acteur  :

Equipe des IS

DESCRIPTION DES ENCHAINEMENTS

Pré-conditions

Post-conditions

- Notifier l'I.T et la zone de santé

- Isoler les personnes en contact avec le patient

Scénario nominal

1. Notifier l'I.T et la zone de santé

2. Isoler et transférer les patients

3. Isoler les personnes en contact avec le patient

Source : Par Nous-même

IV.2.4.1.4 Diagramme de séquences

Il donne une représentation séquentielle du déroulement des traitements et des interactions entre les éléments du système et/ou des acteurs47(*).

Figure 11 : Diagramme de séquences

Source : Par Nous-même

IV.2.4.1.5. Diagramme d'activités

Variante du diagramme d'états-transitions, il permet de représenter le déclenchement d'événements en fonction des états du système et de modéliser des comportements parallélisables (multithreads ou multiprocessus)48(*).

Dans la phase de conception, les diagrammes d'activités sont particulièrement adaptés à la description textuelle des cas d'utilisation. Plus précisément, ils insistent sur le flot de contrôle d'une activité à l'autre. De plus, leur représentation sous forme d'organigrammes les rend facilement intelligibles.

Figure 12 : Diagramme d'activités

Source : Par Nous-même

IV.2.4.2 Vue statique

IV.2.4.2.1 Diagramme de classes

Il exprime de manière générale la structure statique d'un système, en termes de classes et de relations entre ces classes49(*).

Lecture de multiplicités

- Un patient subit un ou plusieurs prélèvements

- Une pandémie peut à voir un ou plusieurs symptômes

- Un centre de santé se trouve dans une et une seule zone de santé

- Un dépisteur effectuer un ou plusieurs prélèvements

- Un prélèvement occasionne une ou plusieurs notifications

- Un corp-médicalepeut décider de faire un ou plusieurs isolements

- Un patient contaminé un ou plusieurs isolements

- Un prélèvement concerne une et un seul symptôme

- Un patient passer un ou plusieurs traitements

Figure 13 : Diagramme de classes

Source : Par Nous-même

IV.2.4.2.2 Diagramme de déploiement

Le diagramme de déploiement sert à représenter les éléments matériels (ordinateurs, périphériques, réseaux, systèmes de stockage...) et la manière dont les composants du système sont répartis sur ces éléments matériels et interagissent avec eux50(*).

Figure 14 : Diagramme de déploiement

Source : Par Nous-même

SECTION 2: IMPLÉMENTATION

2.1 PRÉSENTATION DU MATÉRIEL INFORMATIQUE

2.1.1. ASPECT HARDWARE

Compte tenu de la volumétrie du système d'informations étudié et des besoins des utilisateurs, notre choix sera porté sur les matériels et les logiciels dont les caractéristiques techniques sont les suivantes :

Ø Smartphones :

· Android

Marque :Google Nexus ou Samsung

API :Android 5.1.1 - API Level 22

Mémoire RAM:32 Go ou plus

Operating System:Android

Taille :1080 x 1920

Densité :320 xxhdpi

· Apple

Marque :Iphone 6/7/8 ou Plus

Mémoire RAM :1 Go ou plus

Operating System :Ios

Taille :1334 x 750

DPI :326 dppp

v Serveur non-dédié :

Marque :Dell ou Hp

Format :Pentium Intel i-Core 9 64 bits

Mémoire RAM :au moins 8 Go (DDR-4)

Fréquence d'horloge :4 Ghz ou plus

Disque dur :2 To

Lecteur DVD/CD-ROM/RW :IDE 56''

Interface réseau :10/100 Mb

Ecran :LCD 17'' ou Plasma 19''

Clavier :Azerty

Souris :Microsoft PS2

v Ordinateur client :

Marque :Dell ou Hp

Processeur :Pentium Intel i-Core7 32 bits

Mémoire RAM : au moins 8 Go (DDR-4)

Fréquence d'horloge :3.3 Ghz

Disque dur :1 To

Lecteur DVD/CD-ROM/RW :IDE 56''

Interface réseau : 10/100 Mb

Ecran :LCD 17'' ou Plasma 19''

Clavier :Azerty

Souris :Microsoft PS2

2.2.2. Aspect software

Ä Système d'exploitation client :

- Android avec licence

- Ios avec licence

- Windows 7 ou plus

Navigateur web : Opera, Safari ou Google chrome avec licence

SGBDr  :MySQL Server avec licence

Ä Système d'Exploitation Server : Windows Server 2019 aveclicence

SGBD  :MySQL Server + licence

Framework : Ionic, Angular, TypeScript, Scss

Antivirus : Symantec avec licence

Logiciel d'application: Ms Office 2019 avec licence

2.2. ARCHITECTURE DE LA SOLUTION PROPOSÉE51(*)

Figure 15 : Architecture de la solution proposée

La solution numérique développée, pour la gestion des notifications et sensibilisation en cas des maladies pandémiques est une solution hybride.

Cette solution permet, à titre exemplatif, à une personne d'être notifiée et sensibilisé à partir d'un terminal mobile pour bénéficier des services informationnels sanitairesau niveau d'un serveur distant.

Le réseau internet via la suite des protocoles TCP/IP permet la connexion entre le terminal mobile et serveur d'application et la transmission de message se fait par le langage JSON (JavaScript Object Notation) qui constitue un moyen de communication fiable. Le terminal mobile envoie les informations afin s'authentifier et une demande au serveur qui décode ces données et les analyse pour décision.Ionic est un Framework de développement hybride pour smartphone conçu par Max Lynch, Ben Sperry, et Adam Bradley.

Basé initialement sur  AngularJS et  Apache Cordova52(*), Ionic permet de créer un code multisupport en utilisant des outils  Web comme  HTML, S CSSTypeScript, afin de générer des applications  iOSAndroid, et bien d'autres. Le développement des applications mobiles hybrides ouvre de larges perspectives.

En effet, les terminales mobiles possèdent maintenant des accéléromètres, des connexions sans-fil et des GPS. Dans le cadre de travail, nous avons recouru à une architecture 3-tiers et les web services. Cette architecture divise l'application en trois parties. Le client (téléphone), (ordinateur) se connecte à un serveur (Middleware) via des web services et ce serveur interroge la base de données.

Dans l'architecture à trois niveaux, les applications au niveau serveur sont délocalisées, c'est-à-dire que chaque serveur est spécialisé dans une tâche (serveur web/serveur de base de données par exemple). Il permet :

ü Une plus grande flexibilité/souplesse ;

ü Une sécurité accrue car la sécurité peur être définie indépendamment pour chaque service, et à chaque niveau ;

ü De meilleures performances, étant donné le partage des tâches entre les différents serveurs.

L'architecture 3-tiers fait ainsi intervenir trois parties indépendantes les unes des autres : - la couche des données

- la couche applicative

- la couche présentation

2.3. IMPLANTATION DE LA BASE DE DONNÉES

Les lignes de code qui suivent montrent le cheminement qui a permis d'implanter notre base de données sur un support physique grâce au SGBD choisi.

-- Concepteur : NGANDU KANUMAYI Sylvain-Mozart --

-- Création de la base de données--

CreatedatabasewpMibatelaApp

-- Création de tables permanentes

CREATE TABLE `wp_postmeta` (

`meta_id` bigint(20) UNSIGNED NOT NULL,

`post_id` bigint(20) UNSIGNED NOT NULL DEFAULT 0,

`meta_key` varchar(255) COLLATE utf8mb4_unicode_ci DEFAULT NULL,

`meta_value` longtext COLLATE utf8mb4_unicode_ci DEFAULT NULL

) ENGINE=InnoDB DEFAULT CHARSET=utf8mb4 COLLATE=utf8mb4_unicode_ci;

-- Création des tables mouvements

CREATE TABLE `wp_posts` (

`ID` bigint(20) UNSIGNED NOT NULL,

`post_auteur` varchar(20) UNSIGNED NOT NULL DEFAULT 0,

`post_date` datetime NOT NULL,

`post_contenu` longtext COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL,

`post_title` text COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL,

`post_status` varchar(20) COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL DEFAULT 'publish',

`comment_status` varchar(20) COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL DEFAULT 'open',

`post_password` varchar(255) COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL DEFAULT '',

`post_nom` varchar(200) COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL DEFAULT '',

`post_modifier` datetime NOT NULL,

`post_modifier_gmt` datetime NOT NULL,

`post_content_filtre` longtext COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL,

`post_parent` bigint(20) UNSIGNED NOT NULL DEFAULT 0,

`guid` varchar(255) COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL DEFAULT '',

`menu_ordre` int(11) NOT NULL DEFAULT 0,

`post_type` varchar(20) COLLATE utf8mb4_unicode_ci NOT NULL DEFAULT 'post',

`comment_cont` bigint(20) NOT NULL DEFAULT 0

) ENGINE=InnoDB DEFAULT CHARSET=utf8mb4 COLLATE=utf8mb4_unicode_ci;

-- Index pour la table `wp_posts`

ALTER TABLE `wp_posts`

ADD PRIMARY KEY (`ID`),

ADD KEY `post_nom` (`post_nom`(191)),

ADD KEY `type_status_date` (`post_type`,`post_status`,`post_date`,`ID`),

ADD KEY `post_parent` (`post_parent`),

ADD KEY `post_auteur` (`post_auteur`);

--

-- AUTO_INCREMENT pour les tables déchargées

--

-- AUTO_INCREMENT pour la table `wp_posts`

--

ALTER TABLE `wp_posts`

MODIFY `ID` bigint(20) UNSIGNED NOT NULL AUTO_INCREMENT, AUTO_INCREMENT=1903;

Figure 16 illustration d'une Table dans la BDD

Source : par nous-même

2.4. INTERFACES GRAPHIQUES DE L'APPLICATION

Page de connexion

- Web

- Mobile ??

Figure 17 Page de connexion

Source : Par nous-même

Page d'accueil

- Web

Formulaire de publication d'articles

Figure 18 Formulaire de publication d'articles

Source : nous même

Titre

Corps du texte

Pour publier les documents

Nom de l'éditeur

Date de la publication

Figure 19 Formulaire de publication d'articles

Source : Par nous-même

Page d'actualités et Presse (sensibilisation)

- Web

Figure 20 Page d'actualités et Presse (sensibilisation)

Source : Par nous-même

- Mobiles ??

Figure 21 Page d'actualités et Presse (sensibilisation)

Source : Par nous-même

Figure 22 Page d'actualités et Presse (sensibilisation)

Source : Par nous-même

Notifications??

- Android - IPhone

Figure 23 Interfaces de l'application NOTIFICATION

Source : Par nous-même

2.5. ESQUISSE DE LA PROGRAMMATION FAITE

La programmation est un processus qui permet d'établir un programme exécutable sur la machine, c'est-à-dire la manière d'organiser et d'écrire les instructions d'un programme de manière correcte et cohérente pour contraindre l'ordinateur à exécuter une tâche spécifique. Elle apporte donc une réponse à la question : « Comment résoudre un problème dans l'esprit informatique ? »

Par contre un programme est une suite ordonnée d'instructions enregistrées sur un support et permettant d'exécuter une série de tâches.

2.5.1. CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION

Un langage informatique est un langage destiné à décrire l'ensemble des actions consécutives qu'un ordinateur doit executer pour résoudre un problème donné. Il existe cependant une multitude de langages de programmation. Dans le contexte de ce travail, nous avons porté le choix sur les outils logiciels suivants : le HTML, le CSS, le PHP, le framwork IONIC, Angular, TypeScript, Capacitor pour les multiples avantages entre autres :

· Plus rapide à l'exécution ;

· La portabilité du code source ;

· Garantit la sécurité du code source ;

· L'indépendance vis-à-vis de la plate-forme ;

· Le multi-thread...

2.5.2. EXTRAIT DES CODES SOURCES

Codification de la page d'accueil de l'application Mobile (Html-ION)

<ion-header [translucent]="true">

    <ion-title class="ion-align-items-start">DIVISION PROVINCIALE DE SANTE</ion-title>

    <ion-toolbar color="primary">

        <ion-buttons slot="start">

            <ion-menu-button menu="main-menu"></ion-menu-button>

        </ion-buttons>

        <ion-buttons slot="end">

            <ion-button color="light" click="logout()">

                <ion-icon name="log-out" slot="icon-only"></ion-icon>

            </ion-button>

        </ion-buttons>

        <ion-title>DPS/KINSHASA</ion-title>

    </ion-toolbar>

</ion-header>

<ion-content [fullscreen]="true">

    <ion-header collapse="condense">

        <ion-toolbar>

            <ion-title size="large">

                DPS KINSHASA

            </ion-title>

        </ion-toolbar>

    </ion-header>

    <ion-list>

        <ion-item *ngFor="let posts of postData ">

            <ion-card (click)="postView(posts.id) ">

                <ion-title>{{posts.title.rendered}}</ion-title>

            </ion-card>

        </ion-item>

    </ion-list>

</ion-content>

SECTION 3 : TRANSITION

Un groupe d'utilisateurs essaie le produit et détecte les anomalies et défauts. Cette phase suppose des activités comme la formation des utilisateurs clients, la mise en oeuvre d'un service d'assistance, la recommandation au client sur la mise à jour de l'environnement logiciel, l'élaboration des manuels et de la documentation concernant la version du produit, l'adaptation du logiciel et la correction des anomalies constatées...etc.

3.1. FORMATION DES UTILISATEURS

La formation des utilisateurs est un terme que les dirigeants d'entreprises entendent souvent quand ils sont en train de mettre en oeuvre un nouveau système de logiciel, mais le plus souvent, beaucoup choisissent de ne pas recevoir cette formation pour leur personnel. Comme il s'agit d'une dépense supplémentaire et de nombreuses personnes de nos jours sont accro en ordinateurs, les gestionnaires d'entreprise décident que leurs employés peuvent apprendre à utiliser le nouveau système par eux même. Malheureusement, cette façon de penser peut causer plus de problèmes pendant et après le processus de mise en oeuvre.

La mise en oeuvre d'un nouveau système dans une entreprise est un grand changement pour de nombreux employés. Plusieurs fois, une nouvelle solution ou mise à jour comprendra de nouvelles sections, des outils, des touches et des processus améliorés qui permettront aux entreprises d'être plus productives à long terme et de réduire les erreurs humaines. Toutefois, en raison de tous ces changements et des nouveaux processus, il est peu probable que tous les utilisateurs (employés) seront sur la même longueur d'onde lors de l'apprentissage du nouveau système par eux-mêmes, ce qui peut empêcher la société de voir toutes les efficacités du système amélioré promis par le fournisseur informatique. C'est généralement le moment où les cadres blâment le système informatique et / ou le fournisseur pour ne pas exécuter comme prévu initialement. Ce que beaucoup semblent oublier, c'est que les logiciels informatiques ne peuvent montrer tous ses avantages que s'ils sont utilisés correctement.

Par conséquent, investir dans la formation permettra aux entreprises de voir les avantages qui viennent avec la mise en oeuvre d'un nouveau système informatique. La formation avant que le système soit officiellement en fonction à l'entreprise donnera aux employés une chance de s'adapter à tous les nouveaux processus et résoudre tous les problèmes avec le système avant qu'il soit mis en oeuvre. Cela aidera également à toute résistance provenant des employés qui sont hésitants de changement. En enseignant aux employés des différents départements de la société sur la façon d'utiliser le nouveau système de la façon dont il était destiné à être utilisé éliminera les doutes, les malentendus, les erreurs inutiles et les problèmes.

En conclusion, la formation des utilisateurs peut vraiment aider à la mise en oeuvre d'un nouveau système chez une entreprise et assurer une efficacité maximale dès le début. Le fournisseur informatique peut former les utilisateurs sur leur logiciel en quelques heures et peut toujours fournir un soutien après la mise en oeuvre si les employés ont des questions à une date ultérieure.

PLAN DE FORMATION DES UTILISATEURS

 

1ère phase

2ème phase

3ème phase

Evaluation & Essai

Réco (Infirmier)

6 jours

-

-

6 jours

MCZ

-

3 jours

-

3 jours

DATA

-

-

Chef de Division

-

-

2 jours

2 jours

Tableau 12 : Plan de formation des utilisateurs

Source : Par Nous-même

3.2. MISE EN oeUVRE D'UN SERVICE D'ASSISTANCE53(*)

En entreprise ou auprès des particuliers, le Technicien d'Assistance en Informatique intervient, installe, met en service et dépanne des équipements informatiques (PC, périphériques et logiciels) et numériques (voix, images et données) reliées en réseau. Il assiste à distance par téléassistance informatique, ou sur site, les utilisateurs et les clients afin de résoudre au plus vite leurs demandes tout en respectant le cadre des contrats de services.

Un logiciel de gestion des services d'assistance est un  logiciel applicatif qui permet le suivi de l'activité des  services d'assistance dans des organisations vouées à ce type d'activité ( centre d'assistance, cellules d'assistance réparties,  centre d'appel, ...) et, répond à la norme ITIL.

L'expression la plus adéquate en anglais pour désigner un logiciel de gestion des services d'assistance est Issue Tracking System.

Idéalement, un logiciel de gestion des  services d'assistance devrait couvrir l'ensemble des processus d' ITIL  Service Support. Cette exigence est déjà présente dans la version 2 de la norme (ITIL V2). Elle est maintenue dans la version ITIL V3.

Il y a six domaines couverts par la norme, répartis en un centre de service et cinq répartitions d'incidents :

· Centre de services ;

· Gestion des incidents ;

· Gestion des problèmes ;

· Gestion des changements ;

· Gestion des mises en production ;

· Gestion des configurations.

En pratique, beaucoup de logiciels disponibles sur le marché ne se conforment pas complètement aux bonnes pratiques  ITIL. Ils ne couvrent qu'une partie du périmètre défini par ITIL, et ne gèrent le plus souvent que les problèmes (ou  bugs), sans accès direct aux utilisateurs. Ce sont de simples  logiciels de suivi de problèmes. De même, ils ne font pas la distinction entre un incident et un problème : le même problème (panne d'un serveur) pouvant se répercuter sur de multiples utilisateurs en autant d'incidents. Dans ce cas, ce ne sont pas de véritables logiciels de gestion des  services d'assistance.

3.3.ÉLABORATION DES MANUELS ET DE LA DOCUMENTATION DU LOGICIEL54(*)

Une documentation pour logiciel efficace aide les utilisateurs du logiciel à comprendre ses fonctionnalités, ses fonctions et à exécuter des tâches spécifiques. Pour les rédacteurs techniques, la question est de savoir comment le faire exactement, tout en écrivant pour des utilisateurs avec très peu ou pas de connaissances techniques ?

En voici quelques consignes pouvant faciliter l'adaptation de la documentation de logiciel pour la rendre plus attrayante pour les usagers :

1. Comprendre les raisons commerciales de vos documentations

Bien que la principale raison de réaliser des documentations de programmes informatiques soit d'aider les utilisateurs à comprendre comment les utiliser, il y a plusieurs autres raisons majeures. Une de ces raisons est d'aider à la commercialisation du logiciel, au renforcement de l'image de la DPS, et plus encore, à la réduction des coûts d'assistance clientèle. Mais dans certains cas, la documentation doit se conformer aux exigences légales ou à d'autres réglementations.

2. Assurez-vous de comprendre votre public cible

Dans de nombreux cas, les utilisateurs ont peu ou pas de connaissances informatiques au-delà des tâches qu'ils accomplissent avec leurs logiciels habituels. Cependant, il y a plusieurs approches pour apporter des solutions à leurs besoins avec votre documentation.

Prenez en compte les intitulés de poste des utilisateurs potentiels du logiciel. Un utilisateur administrateur système est éventuellement un expert pouvant travailler avec plusieurs applications différentes. Mais un commis à la saisie de données, peut n'être seulement compétent qu'avec le logiciel qu'il ou elle emploie pour l'entrée de données.

Envisagez de discuter avec de nombreux utilisateurs potentiels pour savoir si leurs intitulés de poste indiquent réellement ce qu'ils font. Maîtriser l'art d'interviewer la cible éventuelle est l'une des compétences dont vous avez besoin pour être un bon rédacteur technique.

Examinez les documentations existantes, en particulier celles de versions précédentes de votre logiciel. Cherchez les caractéristiques fonctionnelles, de manière à pouvoir fournir des indications sur ce que les utilisateurs doivent savoir afin d'utiliser le logiciel.

3. CHOISISSEZ LES FORMATS APPROPRIÉS POUR VOTRE DOCUMENTATION

Plusieurs documentations sont structurées dans 1 des 2 formats suivants : le manuel d'utilisation et le manuel de référence. Dans certains cas, une combinaison des deux formats est plus appropriée.

Un format de référence est fait pour expliquer les fonctionnalités d'une application (bouton, onglet, champ et boîte de dialogue) et leur fonctionnement. De nombreux fichiers d'aide sont souvent dans ce format. La plupart de ces fichiers d'aide sont une aide contextuelle affichant une rubrique appropriée chaque fois qu'un utilisateur clique sur le bouton d'aide sur un écran spécifique.

L'autre, le format manuel d'utilisation, est dédié à la façon d'utiliser le logiciel pour effectuer une tâche spécifique. Les manuels d'utilisation sont généralement sous forme de PDF ou en version imprimée.

4. Faites-vous une idée de la forme que la documentation doit prendre

La documentation du logiciel pour les usagers peut être publiée sous plusieurs formes différentes ou une seule. La documentation peut prendre la forme de manuels imprimés, documents PDF, fichiers d'aide ou aide en ligne.

Chaque format est créé pour montrer à l'utilisateur comment utiliser les différentes fonctionnalités du logiciel. Il peut prendre la forme d'un tutoriel ou d'un guide pas à pas. Certains fichiers d'aide et aides en ligne peuvent avoir des vidéos de démonstration, du texte et des graphiques.

5. Utilisez l'outil de documentation approprié

Il est facile de conclure qu'un logiciel de traitement de texte comme Microsoft Word sera adéquat pour écrire n'importe quelle documentation. Les logiciels de traitement de texte ne sont pas conçus pour la rédaction de documentations techniques. La rédaction d'un manuel de qualité peut s'avérer être le meilleur investissement réalisé par une entreprise, et il est conseillé qu'elle soit faite avec un outil de création d'aide.

CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur « Le développement d'une solution numérique pour la gestion des notifications et sensibilisations en cas des maladies pandémiques dans une juridiction sanitaire», cas de la Division Provinciale de la Santé de Kinshasa, du 05 Mars 2021 au 22 aout 2021, dans le but d'informer et sensibiliser la population cible en temps réels. Cela permettra de résoudre le problème de manque d'information sur la pandémie.

Tout au long de cette étude, nous avons relevé un certain nombre de lacunes qui émaillent la notification et sensibilisation en cas des maladies pandémiques au sein de ladite DPS.

A cet effet, pour mieux circonscrire le problème qui se pose dans cette gestion, nous avons relevé les préoccupations suivantes :

· Comment faire pour faciliter la notification et sensibilisation en cas des maladies pandémiques au sein de la Division Provinciale de la Santé en temps réel, au moment et à l'endroit voulus ?

· Quelle technologie faut-il utiliser pour aboutir à une meilleure solution numérique en temps réel ?

· Quel sera l'apport du nouveau système dans le fonctionnement de la DPS-Kinshasa ?

Au regard de ce qui précède, nous avons préconisé le développement d'une solution numérique pour permettre la mise en place d'une technologie moderne visant à faciliter la gestion des notifications et sensibilisation en cas des maladies pandémiques.

Ce projet de fin d'études nous a été bénéfique car il nous a permis de bien nous familiariser à la programmation des applications web et mobile.

Néanmoins, nous envisageons améliorer cette application en lui ajoutant d'autres plugins comme le call service et intégrer d'autres API pour sensibiliser les utilisateurs qui n'ont pas de smartphones et enfin, de pouvoir l'exploiter dans un but purement sanitaire.

En effet, si nous avons eu le mérite d'avoir posé les jalons à travers la solution proposée dans ce travail, d'autres chercheurs pourront s'en inspirer en vue d'entreprendre d'autres recherches beaucoup plus enrichissantes et innovantes sur les cas non-abordés dans le but de relancer gentiment la pérennité scientifique.

Enfin, signalons également que la solution proposée tout au long de notre développement n'est pas unique, moins encore la plus commode ou définitive en dépit de son unique finalité ; les remarques et suggestions seront les bienvenues pour l'amélioration de ce travail.

BIBLIOGRAPHIE

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Blaise Barré (2018), Concevez des applications mobiles avec React Native : Développement, publication sur les stores et stratégie marketing, éd. Eyrolles, Paris

Booch G., J. Rumbaugh et I. Jacobson (1999), Le processus unifié de développement logiciel, éd. Eyrolles, Paris

BOOCH, G., RUMBAUGH, J. et JACOBSON I., (2000) Le guide de l'utilisateur UML, Eyrolles, Paris

C. Morley, J. Hugues, B. Leblanc (2008), UML 2 pour l'analyse d'un système d'information, Le cahier des charges du maître d'ouvrage, InfoPro, Dunod

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Claude CHRISMENT (2012), Geneviève PUJOLLE and Gilles ZURFLUH, Base de données, éd. ENI, Paris

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2. Articles

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3. Notes de cours

M. BOKONGO, Notes du cours d'initiation à la recherche scientifique, inédites, UPN, G1GI, 2015-2016

Boni KIBAMBE, Méthode de conduite des projets informatiques, éd. Feu Torrent, Kinshasa, 2021, p.35

Charles KUTU, Support du cours d'évaluation des projets, éd. Feu Torrent, Kinshasa 2014, p.18

Adolphe VUMA VUMA, Notes de Cours de recherche opérationnelle, L1 BDD, ISIPA/Matadi, inédit, 2012-2013.

4. Webographie

www.Larousse.fr/Dictionnaire, consulté Jeudi, 1er Août 2021

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https://www.universalis.fr/dictionnaire/developpement/

http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Solution/fr-fr/

https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/numerique/

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https://openclassrooms.com, 10/06/2021

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http://www.uml.org, 02/06/2021

http://www.developpez.com, 13/04/2021

http://www.bestcours.com, 21/05/2021

5. Dictionnaires et Autres documentations

ü Le petit Robert Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française Normandie, Roto Impression, paris, 2012

ü 38 Dictionnaires indispensables

ü Microsoft Encarta Junior 2009 Collection

ü Jargon informatique version 1.3.6, 2006.

ü Dictionnaire français, le petit Larousse illustré

ü Précis de grammaire française

ü Dictionnaire francophone universel

Annexes

TABLE DES MATIERES

Épigraphe i

IN LOVE MEMORIAM ii

Dédicace iii

REMERCIEMENTS iv

SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS vi

LISTE DES FIGURES viii

LISTE DES TABLEAUX ix

0. INTRODUCTION - 1 -

1. CONTEXTE DU TRAVAIL - 1 -

2. PROBLEMATIQUE - 3 -

3. HYPOTHESES - 3 -

4. ETAT DE LA QUESTION - 4 -

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 4 -

6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES - 4 -

7. DELIMITATION DU SUJET - 6 -

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL - 6 -

CHAPITRE PREMIER - 7 -

GENERALITES THEORIQUE SUR LA TECHNOLOGIE MOBILE ET LA TECHNOLOGIE HYBRIDE, WORDPRESS ET LES CONCEPTS DE BASE - 7 -

Section 1 : TECHNOLOGIE MOBILE - 7 -

§1Notions - 7 -

§2 Les Smartphones et médias de visualisation - 8 -

§3 Web mobile - 9 -

§4 Les navigateurs mobiles - 10 -

Section 2 : Technologie mobile hybride - 11 -

§1Description et Historique - 11 -

§2Environnement De Développement Et Technologie Utilisée - 12 -

§3 Avantages de la technologie hybride - 16 -

§4 Constituants d'application mobile hybride (architecture) - 17 -

Section 3 : Les concepts du sujet - 19 -

§1. Introduction - 19 -

§2. Définition des concepts spécifiques : - 19 -

§3. Définition des concepts connexes - 20 -

CHAPITRE DEUXIEME - 21 -

PRESENTATION DU CHAMP D'ETUDE, SPECIFICATION DES BESOINS ET CADRAGE DU PROJET - 21 -

Section 1 : Présentation de l'entreprise d'accueil - 21 -

1. ÉTUDE DE L'EXISTANT - 21 -

1.1. Situation géographique de la DPS - 21 -

1.2. Aspect historique - 21 -

1.3. Effectif Des Agents De Sante De La Ville Province De Kinshasa - 22 -

2. Mission de la DPS - 23 -

1.4. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA DPS - 24 -

Section 2 : Spécification des besoins 26

§1 Analyse du cadre de l'étude 26

A) ORGANIGRAMME INFOSANn 26

B) Etude des documents 27

C) Recensement des documents 27

D) Description des documents 27

E) Moyens humains 30

F) Moyens matériels 31

§2 Cahier des charges 31

1. PRESENTATION DU PROJET 32

1.1. Contexte du projet 32

1.2. Résultats attendus 32

2. Expressions des besoins 33

2.1. Besoins Fonctionnels 33

2.2. Besoins TechniqueS 33

3. CONTRAINTES DU PROJET 34

3.1. Contraintes budgétaires 34

Section 3 : Cadrage du projet 37

3.2. Evaluation du temps et cout total du projet 40

3.3. Coût et durée totale du projet 43

3.4. Détermination du chemin critique 45

3.5. Coût et durée totale du projet 47

3.7. Diagramme de GANTT 48

CHAPITRE TROISIEME 50

MISE EN OEUVRE DU NOUVEAU SYSTEME 50

Section 1 : Modélisation 50

Section 2 : Implémentation 63

2.1 Présentation du matériel informatique 63

2.2. Architecture de la solution proposée 65

2.3. Implantation de la base de données 66

2.4. Interfaces graphiques de l'application 69

2.5. Esquisse de la programmation faite 73

Section 3 : TRANSITION 75

3.1. Formation des utilisateurs 75

3.2. Mise en oeuvre d'un service d'assistance 76

3.3. Élaboration des manuels et de la documentation du logiciel 77

CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES 80

BIBLIOGRAPHIE 82

Annexes 86

* 1 KIYUNSA Bidum G. et SHOMBA Kinyamba S., Initiation de recherche en Sciences Sociales, éd. PUZ, Kinshasa, 1995, p.41

* 2 Pinto, et M. Grawitz, Méthodes en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, pp. 20, 288, 423

* 3 www.Larousse.fr/Dictionnaire, consulté Jeudi, 1er Août 2021

* 4 Pinto et M. Grawitz, Op. Cit, p. 51

* 5M. BOKONGO, Notes du cours d'initiation à la recherche scientifique, inédites, UPN, G1GI, 2015-2016

* 6 https://fr.wikipedia.org/wiki/Navigateur_mobile

* 7 « téléphone intelligent » [ archive],  Le Grand Dictionnaire terminologique Office québécois de la langue française.

* 8 [PDF]  Commission d'enrichissement de la langue française, « Vocabulaire des télécommunications (liste de termes, expressions et définitions adoptés) »,  Journal officiel de la République française no 0008 du 11 janvier 2018 [ lire en ligne [ archive]].

* 9 Vous êtes déjà en 2020 : « Bientôt la 5G ! » [ archive],  zdnet.fr, 25 février 2011.

* 10 Le marché du smartphone en 2012... [ archive], Capitole Mobile.

* 11 L'empreinte environnementale des smartphones s'alourdit" [ archive], actu-environnement.com du 13 septembre 2017.

* 12 www.agencewebgram.com/2021/09que-signifie-ionic-framwork-et.html consulté le 15 nov 2021 à 23h25

* 13 https://mobiskill.fr/blog/conseils-emploi-tech/angular-vs-angularjs-quelles-differences/ consulté le 15 nov 2021, à 23h34

* 14 https://mobiskill.fr/blog/conseils-emploi-tech/angular-vs-angularjs-quelles-differences/ consulté le 15 nov 2021, à 23h35

* 15 https://www.it-swarm-fr.com/fr/css/quelle-est-la-difference-entre-css-et-scss/834127539/ consulté le 15 nov 2021, à 23h39

* 16 https://www.it-swarm-fr.com/fr/css/quelle-est-la-difference-entre-css-et-scss/83412725/ consulté le 15 nov 2021, à 23h42

* 17 https://firebase.google.com/docs/cloud-messaging/fcm-architecture consulté le 15/nov/2021 à 23h49

* 18 https://fr.wikipedia.org/wiki/WordPress le 12 mars 2021 à 16h35'

* 19 « Introduction aux bases de données - SQL Facile ! » , sur sqlfacile.com (consulté le 29 juillet 2021)

* 20 https://www.imagescreations.fr/developpement-application-mobile-ionic/ Co consulté le 15 nov 2021 à 23h58'

* 21 https://www.editions-eni.fr/open/mediabook.aspx?idR=64d7c46eeb667a5857c40db4e2a5bf89 consulté le 15 nov 2021 à 00h02'

* 22 https://codingthesmartway.com/ionic-5-project-structure/

* 23MENDES FRANCE cité par jean LACOUTURE in Pierre MENDES France Seuil, Paris, 1981, page 37.

* 24 https://www.universalis.fr/dictionnaire/developpement/

* 25 http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Solution/fr-fr/

* 26 https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/numerique/

* 27 https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/notification/55059

* 28 https://www.cnrtl.fr/definition/sensibilisation

* 29 https://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie

* 30 https://www.who.int/csr/disease/swineflu/frequently_asked_questions/pandemic/fr/

* 31 https://www.wiktionnaire.fr./dictionnaire/fr/definition/jjuridiction/ 23 juillet 2021 à 07h25'

* 32 https://www.linternaute.fr./dictionnaire/fr/definition/sanitaire/ 23 juillet 2021 à 06h41'

* 33 https://www.caid.cd/index.php/sante/

* 34 Boni KIBAMBE, Méthode de conduite des projets informatiques, éd. Feu Torrent, Kinshasa, 2021, p.35

* 35 Charles KUTU, Support du cours d'évaluation des projets, éd. Feu Torrent, Kinshasa 2014, p.18

* 36Helmi GNICHI, Conception et réalisation d'une application de gestion des marchés par appel d'offres au sein de l'Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières

* 37 Boni KIBAMBE, Op.cit. p117

* 38 Adolphe VUMA VUMA, Notes de Cours de recherche opérationnelle, L1 BDD, ISIPA/Matadi, inédit, 2012-2013.

* 39 Boni KIBAMBE, Op.cit. p.86

* 40 Charles KUTU, Support du cours d'évaluation des projets, éd. Feu Torrent, Kinshasa 2014, p.11

* 41 www.Larousse.fr/Dictionnaire, consulté Jeudi, 24 juin 2021, 03 h31

* 42Wikipedia.org (consulté le 6 mai 2021 à 20h30')

* 43Julliard, F., UML Unified Modeling Language,

* 44https://openclassrooms.com (consulté 7 Juin 2021 à 20h17)

* 45Muller, A., et Gartner, N., Modélisation avec UML, Université du Québec 2009.

20 https://openclassrooms.com (consulté 7 Avril 2021 à 20h20')

* 46Di Gallo Frédéric, Op. Cit, p.40

* 47 VILLEMIN, Y., Op. Cit, p.2

* 48VILLEMIN, Y., Op. Cit,, p.7

* 49 Bernardi F., Méthode d'analyse orientée objet UML, éd. Dunod, Lyon, 2002, p.9

* 50Di Gallo Frédéric, Op. Cit, p.39

* 51 https://www.google.com/imgres?imgurlwww.fiverr.com%2Fumer_majeed92%2Fwrite-web-services-fro-your-android-or-ios-a, consulté Jeudi 15/10/2021, 20h00'

* 52https://www. ionicframework.com

* 53 https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_de_gestion_des_services_d%27assistance

* 54https://www.helpauthoringsoftware.com/fr/articles/la-redaction-de-documentations-de-logiciels-pour-les-utilisateurs-comment-bien-la-realiser






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