REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE III CONSTANTINE -
FACULTE D'ARCHITECTURE ET D'URBANISME
DEPARTEMENT D'URBANISME
N° d'ordre
Série
Mémoire présenté pour l'obtention du
diplôme de
Master II Urbanisme académique
OPTION : «EMBELLISSEMENT DES VILLES ET ENVIRONNEMENT
»
Objet d'étude :
Eco-citoyenneté un outil pour la prise en
charge
environnementale des espaces
résidentiels
CAS D'ETUDE : NOUVELLE VILLE ALI MENDJLI « UV06
»
Réalisé Par : Mr Hammana Rahim
Eddine
Sous la direction du: Dr Guenadez Zineddine
Jury d'examen
Président : Dr Amri Brahim Maitre de
conférence, université Hadj lakhder -Batna
Rapporteur : Dr Guenadez Zineddine Maitre de
conférence, université Constantine III
Examinateurs: Dr Lazri Yousef Maitre de
conférence, université Constantine III
Mr Moussa Smain Maitre assistant,
université Constantine III
Soutenu le 23/06/2013
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE 01
Objectifs du mémoire
02
Problématique ..02
Hypothèses 04
Méthodologie d'approche du
mémoire .04
PARTIE I - APPROCHE THEORIQUE DE
L'ECOCITOYENNETE
ENTRE CONCEPT ET APPLICABILITE
CHAPITRE I : ETUDE CONCEPTUELLE ET ANALYTIQUES DES
MODLLES SUR
L'ECOCITOYENNETE
Introduction
I.1.Concept 07
I.1.1. Eco-quartier 07
I.1.2. Ecocitoyenneté
07
I.1.3.Eco-geste 08
1.1.4. Eco-école 08
1.1.5. Civisme .09
I. 2.Approche écologique dans la pratique
urbaine études de modèles
I.2.1. L'expérience
étrangère
|
09
|
A) Cas de VAUBAN A FRIBOURG en Allemagne
|
09
|
a) Présentation et situation
|
09
|
b) La démarche participative dans le cas de Vauban
|
.10
|
Les modalités d'organisation de la participation
|
11
|
c) Conclusion de l'expérience
|
12
|
B) Cas de PARIS-RIVE-GAUCHE en France
..14
a) Présentation. .14
b) Objectifs 15
c) Méthode diagnostic partage ..17
d) Partenaires institutionnels 17
e) Communication 19
f) Conclusion de l'expérience 19
Conclusion ..20
PARTIE II : ANALYSE ET ENQUETE SUR TERRAIN D'ETUDE
AVEC
TRAITEMENT CRITIQUE ET RECOMMANDATIONS ET SCENARIOS
D'AMENAGEMENT
CHAPITRE 2 : l'APPROCHE ANALYTIQUE DU TERRAIN
D'ETUDE
ET QUESSTIONNAIRE
Introduction
|
22
|
II.1. Description générale du
terrain d'étude
|
22
|
II.1.1. Situation
|
22
|
II.1.2.Présentation de la
typo-morphologique du cadre bâti
|
.23
|
II.1.3. Types d'activités
économiques et commerciales
|
..23
|
II.1.4. les équipements publics
|
.27
|
II.1.5. étude des espaces
extérieurs
|
27
|
A) Espace vert
|
27
|
B) Espace de convivialité
|
.29
|
C) Aire de jeux
|
..30
|
D) Mobilier urbain
|
32
|
|
II.2.Résultat du questionnaire et de
l'entretien.
|
..35
|
Conclusion
|
40
|
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS ET SCENARIOS
D'AMENAGEMENT
Introduction
|
.41
|
III.1.Recommandations et Proposition personnelle
|
.41
|
Conclusion
|
..45
|
Conclusion générale
|
.46
|
Bibliographie générale
|
.49
|
Glossaire
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..50
|
Listing des Abréviation
|
54
|
Listing des figures
|
..55
|
Annexes
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|
Résumé
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|
A la mémoire de mon défunt père.
A ma Mère, à une femme moderne, qui m inspire le
respect des valeurs et
l'endurance dans la vie..
A la grandeur d'âme.
Hammana Rahim Eddine
REMERCIEMENT SIENTIFIQUE :
Tout d'abord, mes remerciements et mon profond respect à
mon encadreur le Docteur GUENADEZ ZINEDINE maitre de
conférences à la faculté d'architecture et d'urbanisme -
Université de Constantine III pour l'ensemble des
orientations qui m'ont permis de mener à terme
le présent travail ;
A Monsieur Le Docteur LAZRI YOUCEF maitre de
conférences à la faculté d'architecture et d'urbanisme -
Université de Constantine III pour le temps qu'il m'a
consenti afin de permettre l'aboutissement de ce travail.
A Mme BENABBAS KAGHOUCHE SAMIA Professeur au
département d'urbanisme à
université de Constantine
III pour ses précieux conseils.
Mes remerciements vont aussi à Monsieur SMAIN
MOUSSA Ben Youssef maitre assistant
chargé du cours en
urbanisme à l'université de Constantine III pour
ses orientations et son aide.
A l'ensemble de mes enseignants de L.M.D. pour l'ensemble
d'efforts consentis durant ma formation, pour leurs aides et les encouragements
prodigués à mon égard, durant mes études
d'urbanisme.
A tous ces gens et à tous ceux que j'ai omis de citer,
par oubli,
J'exprime ma gratitude et mes remerciements
1
INTRODUCTION GENERALE :
La prise de conscience des enjeux environnementaux dans la
civilisation postindustrielle, a déclenché, depuis le dernier
quart du 20éme siècle, un processus historique, quant à la
mise en place d'une réelle géopolitique planétaire de
sauvegarde et de protection. Les actions limites de celle-ci ont
démontrées, dans les pays du Nord et du Sud, la
nécessité d'un développement homogène dans la
formulation des problématiques ayant trait à
l'environnement...
De ce fait, le recours aux facteurs humains, comme centre
névralgique et synergétique à toute démarche
environnementale, à son intégration dans la vie institutionnelle,
à travers les différents échelles décisionnelles,
s'est vu incontournable, voire salutaire pour notre planète.
L'éducation environnementale d'un citoyen écologique, un
éco-citoyen est devenu, depuis, le challenge prioritaire par
excellence.
L'ouverture du champ de la recherche scientifique à la
notion de l'environnement et à une sociologie environnementale, a permis
la construction d'une conscience collective et individuelle, sur le sens
même de notre vie sur terre, comme sous-système d'un
écosystème/s écologique vulnérable et de surcroit
non renouvelable. Cette prise de conscience collective, qui a vue,
l'émergence d'une écocitoyenneté, qui se conjugue au
pluriel, où la coopération, dans le cadre de la globalisation et
de la mondialisation, devient un argument crédible, et ce afin de
développer un partenariat inter-états sérieux et
engagé.
Le présent mémoire de Master II en urbanisme
académique qui s'intitule : L'Ecocitoyenneté un outil pour la
prise en charge environnementale des espaces résidentiels. Cas
d'étude la ville nouvelle Ali Mendjli - Constantine, confirme le long de
sa construction théorique, notre volonté d'initier les
différents acteurs et partenaires, à mieux se positionner, en
amont et en avale, sur la pertinence de la dimension éco-citoyenne, dans
nos actions à la fois académiques et professionnelles, de ce qui
ressort de notre rhétorique commune de qu'es ce que penser et agir
urbanisme du XXIème siècle ?
Notre approche méthodologique, se soucie long du
présent mémoire, à construire une théorisation de
l'objet d'étude; nous permettant un meilleur positionnement, quant
à une formulation optimale du phénomène urbain et à
l'effort consenti de le problématiser. Dans un deuxième temps, le
rapprochement du terrain d'étude et le recours aux diverses techniques
d'investigations, nous a permis de codifier la complexité des rapports
interactifs de l'espace urbain habité et de sa représentation
socioculturelle, économique et de son sens administré...
2
Ceci nous autorise, en fin de parcours de suggérer une
démarche en mesure de faire valoir notre vision, dans laquelle le
citoyen prend conscience de ses responsabilités et de son implication
dans l'édification d'un environnement urbain habité dit
durable.
OBJECTIF DU MEMOIRE :
Le présent mémoire se projette trois objectifs
à atteindre, à savoir :
y' Aboutir à des recommandations pouvant aider à
mieux comprendre les conditions d'application de la démarche
éco-citoyenne qui tiennent compte du degré de conscience, de
l'intérêt porté par les citoyens à une telle
question et à sa disponibilité à participer à des
actions structurées et concrètes ;
y' Mettre en évidence le bien fondé de
l'approche didacticielle, de son support socio-pédagogique, de ce que
généralement l'école doit entreprendre dans la formation
d'une génération éco-citoyenne.
y' Suggérer une feuille de route en mesure de
constituer une démarche scientifique, sur le plan académique et
professionnel. En ce sens, la proposition d'intervention retenue au sein aire
d'étude, ne constitue qu'un des maillons, de ce que nous devons
opérés, comme solutions aux questions de l'urbanisme.
PROBLEMATIQUE :
La prise de conscience mondiale, des problèmes
environnementaux a permis la mise en oeuvre d'une géopolitique
planétaire, institutionnalisation ainsi la question nos
préoccupations environnementales et notre avenir en commun sur terre...
La production structurelle d'une charte dite 21, en relation avec notre
siècle, autorise, à travers ses différents propos, le
renforcement des questions de l'éducation à l'environnement et de
l'écocitoyenneté.
Être un éco citoyen, cela signifie avoir
conscience que l'on appartient à des écosystèmes naturels,
dont la survie réciproque est dépendante du degré de nos
actions anthropiques dans l'artificialisation et la production de notre espace
habité.
3
L'éco citoyen a des droits et des devoirs envers son
environnement. Dans une représentation sociale dite démocratique,
ses actions sont décisionnelles dans la vie publique. Au niveau local,
elles deviennent le centre même de toute gouvernance, et elles
s'interfèrent dans un processus considérablement complexe dans le
montage et le pilotage, de ce que la communauté internationale
ambitionne dans le projet de développement local durable.
Au niveau individuel, lorsque l'on veut contribuer à
l'amélioration de notre mode de vie afin de promouvoir notre
environnement, on peut adopter des gestes culturellement simples et quotidiens,
les « éco-gestes ». Ceux-ci concernent
principalement la partie « protection de l'environnement » du
développement durable. Il s'agit d'apprendre à économiser
et à partager de manière équitable les ressources de
l'environnement et à tenir compte des facultés non renouvelables
de la Terre à absorber tous risques de pollutions.
Les comportements écologiques et citoyens de tous les
jours, sont le résultat d'un long processus historique, mettant en
exergue, les remises en cause d'une entité sociale dans ses rapports
culturelles avec son environnement naturel ou produit. De ce fait,
l'apprentissage du comportement éco-citoyen au sein des structures
scolaires devient une conséquence logique, d'un acheminement
volontariste, où la construction d'une société
écologique future, traduit fidèlement ce que les
idéologues appellent l'écologisme. Il s'agit là, de
prendre conscience des conséquences directes de nos gestes quotidiens
sur notre environnement, à travers ses différentes
échelles. De ce fait, une école, qui inscrit dans ses
apprentissages des préoccupations citoyennes relevant de la
qualité d'un transport propre, des intérêts à
économiser, à recycler, à organiser des projets
pédagogiques sur l'environnement..., qui semblent au préalable
être des actions simples pour l'ensemble des partenaires qui gravitent
autour de l'école, peuvent en fin de parcours, constituer le projet
éco-citoyen par excellence.
Le présent mémoire de Master II
académique en Urbanisme, traite de la question écologique en
milieu urbain. Notre aire d'étude se situe une zone à
caractère d'habitat social locatif (Ilot 23) situé à UV06
de la ville nouvelle Ali Mendjli de la métropole Constantine.
La complexité des questions de l'environnement et de
son urbanisme, nous oblige à baliser notre problématique, sur des
préoccupations peuvent se résumer dans les questions suivantes :
la conception et les réalités des occupations socio-spatiales et
socioculturelles de la nouvelle ville Ali Mendjli, sur sa production, sa
faisabilité actuelle, sur le constat des comportements observés,
durant nos enquêtes et analyses, nous autorisent-elles à
comprendre la
4
nature même des rapports de l'usager à son
environnement urbain habité ? La démarche éco-citoyenne,
pourra-t-elle constituer le fondement même d'un ancrage de l'usager
à son espace urbain habité ? Quels types de stratégies
éco-citoyenne mettre en place ? Et enfin, quel est le rôle de
l'usager dans ses stratégies ?
HYPOTHESE :
Pour essayer de répondre aux questions et aux
différentes interrogations et problèmes posées au
préalable, nous nous sommes esquissés les hypothèses
principales de travail comme suit :
Le sentiment de l'écocitoyenneté peut être
mesuré à travers les 03 aspects suivants :
1) Une conscientisation individuelle et collective des
problèmes environnementaux.
2) Le montage d'un projet urbain en conformité avec une
gouvernance participative.
3) L'intégration de l'école dans la construction
de l'écocitoyenneté.
Tout en sachant que d'autres aspects de l'organisation
quotidienne des citoyens peuvent contribuer à l'émergence de la
notion d'éco-citoyenneté. Il s'agit notamment de l'influence des
espaces culturels et cultuels, etc. même si ces aspects n'ont pas
été détaillés. Ils demeurent à notre sens,
pertinents, quant à l'élaboration d'une démarche
éco-citoyenneté.
METHODOLOGIE D APPROCHE DU MEMOIRE :
Le choix de la méthodologie dépend de la nature
de la problématique à appréhender dans toutes ses
portées. Globalement l'approche du thème sera articulée
dans les parties suivantes : le présent travail se subdivise en trois
(03) phases, à savoir une phase de recherche théorique suivie par
une deuxième phase d'analyse et d'investigation sur le terrain
d'étude, et une troisième à savoir la partie pratique.
Notre cas d'étude se localise au niveau d l'ilot 22
U.V06 de la nouvelle ville Ali Mendjli, avec une conception dite moderne.
5
Pour cela, la démarche retenue nous mène
à adopter approche méthodologique appelée
hypothétique1. Il s'agit de formuler des hypothèses
qui tenteront d'amener des réponses aux questionnements
formulés.
Phase I - construction théorique de l'objet
d'étude :
Cette phase consiste à construire, sur la base d'un
fond documentaire en corrélation avec l'objet d'étude, d'un
corpus théorique, en mesure d'activer des mécanismes rationnelles
de la construction théorique du mémoire. Celle-ci est
consacrée à la compilation et au traitement documentaire
(Thèses, mémoires, publications, cartes, articles, logiciels,
support informatique, etc.,) s'articulant essentiellement sur les deux concepts
: écocitoyenneté et éco-quartier.
Phase II - Phase de diagnostic :
Pour cette étape, un effort consenti, quant à la
quête d'un maximum de données en relation avec notre site
d'étude : U.V 06 ilot 22 à la nouvelle ville Ali Mendjli. Il
s'agit trop souvent de monographies, de statistiques, de traitements graphiques
et cartographiques, collectés auprès de divers services
concernés. A partir de là, le travail de terrain s'est
imposé en aval, comme succession logique aux démarches
initiales.
En ce sens, on a fait appel à diverses techniques
d'investigations et d'enquêtes telles que l'observation et le
questionnaire pour comprendre les besoins des différents usagers
à travers les comportements constatés, et aussi l'entretien
à l'école pour constater la faisabilité d'impact sur le
citoyen écologique.
Phase III - Phase de recommandations et
scénario d'aménagement
Cette phase est le résultat, des deux premières
phases. Elle suggère une batterie de recommandations, en mesure de faire
valoir une démarche éco-citoyenne, et ce afin de répondre
aux besoins urgents du site et d'ouvrir une voie nécessaire à
tout acte de programmation et de planification urbaine.
1La méthode hypothétique
:( c'est une méthode fondé sur une hypothèse) ou
bien Hypothétique-déductif (se dit de tout processus de
pensée fondé sur une déduction rigoureuse à partir
des principes posés).
Source :(dictionnaire le petit Larousse
illustré1983)
PARTIE I - APPROCHE THEORIQUE DE L'ECOCITOYENNETE
ENTRE CONCEPT ET PRATIQUE
6
7
CHAPITRE I : ETUDE CONCEPTUELLE ET ANALYSE DES
MODLLES SUR L'ECOCITOYENNETE
INTRODUCTION :
Vu l'importance du thème, ce chapitre traitera dans son
premier volet les mots clé du thème comme éco quartier,
écocitoyenneté, civisme, éco-geste, pour bien
entamé notre cas d'étude, et en ce qui concerne le
deuxième volet sera consacré pour les modèles de Vauban en
Allemagne et Paris-rive-gauche en France
I.1.- CONCEPTS :
I.1.1.-Eco-quartier 2 :
Eco : Assurer la qualité
environnementale :
y' Des bâtiments par la maîtrise de
l'énergie, le confort acoustique, la gestion environnementale des
déchets...
y' Des espaces publics par le choix des matériaux
durables, le développement des liaisons douces, la prise en compte de la
nature et de la biodiversité...
Quartier:
Créer une dynamique de quartier par :
y' La création d'un tissu fonctionnel et social mixte
(qualité des espaces publics et collectifs, coordination entre les
différents types d'habitat...)
y' Le développement de pôles de centralité
(commerces, équipements publics...) y' La rencontre des populations au
travers des espaces partagés (aires de jeux, terrains de tennis, locaux
associatifs...)
I.1.2.-L'écocitoyenneté 3:
La citoyenneté est le lien social qui réunit une
personne et l'État, et qui permet à cette personne de
bénéficier de ses droits et d'accomplir ses devoirs civiques et
politiques. Adopter un comportement citoyen, c'est aller au-delà de ses
droits et devoirs civiques :
2 www.l'
éco-quartier.
Durable.org
3
http://www.vedura.fr/social/education/eco-citoyennete
8
C'est être responsable et autonome, individuellement et
collectivement. Le citoyen contribue à donner un sens à la
société dans laquelle il vit.
L'écocitoyenneté fait référence
à l'écologie : la citoyenneté s'exerce aussi
vis-à-vis de l'environnement et de la nature. Le citoyen a des devoirs
envers la planète sur laquelle il vit, et l'environnement dans lequel il
évolue.
Ces devoirs sont indispensables, car ils sont le garant du
maintien des ressources vitales de la Terre. Il s'agit donc pour chaque citoyen
de se comporter quotidiennement en acteur de la préservation de
l'environnement, en accomplissant des éco-gestes dans la vie de tous les
jours. L'éco-citoyen trie ses déchets, économise
l'énergie, protège la nature, consomme de façon
responsable. Il s'informe sur les bonnes pratiques à accomplir,
sensibilise son entourage aux éco-gestes et essaie de faire
évoluer les mentalités et de faire changer les comportements. La
démarche éco-citoyenne ne concerne pas seulement les particuliers
: toutes les organisations, entreprises, collectivités, institutions
doivent mettre en oeuvre des actions éco-citoyennes. Elles s'inscrivent
ainsi dans une démarche globale de développement durable
(A.I.1).
I.1.3.- Eco-geste 4:
Un éco-geste est un geste banal de la vie de tous les
jours (aller au travail, faire la cuisine, se laver, jardiner, faire ses
courses...) qui va prendre en considération les valeurs du
développement durable : la protection de l'environnement,
l'équité sociale, la solidarité, le principe de
responsabilité et de précaution. Les gestes citoyens et
écologiques, chacun peut les accomplir très facilement dans sa
vie quotidienne. Adopter un comportement éco-citoyen, c'est facile : il
s'agit surtout de prendre conscience des conséquences sociales ou
environnementales de chacune de nos actions et de changer ses mauvaises
habitudes. Les gestes éco-citoyens se font à la maison, au
travail, à l'école, en faisant ses courses ou son marché,
dans ses déplacements, en faisant son jardin, en vacances...
Éteindre les lumières, économiser l'eau, utiliser des
transports propres, trier ses déchets, consommer de façon
responsable... Les actions sont multiples.
1.1.4.- Eco-école 5:
Programme international d'éducation à
l'environnement lancé en 2005 par l'office français de la
fondation pour l'éducation à l'environnement en Europe,
éco-école est un label décerné aux écoles
élémentaires et aux établissements qui du secondaire qui
se mobilisent pour
5 http://www.eco-ecole.org/
4
http://www.vedura.fr/eco-geste/
9
l'environnement, dans les établissements qui se portent
volontaires, les élèves, les enseignants, la direction et
personnels travaillent successivement sur quatre thèmes prioritaires :
les déchets, l'eau et l'énergie. Dans le cadre des enseignements
et partenariat avec les élus locaux, des associations locales et des
parents d'élèves notamment, ils mènent un diagnostic qui
débouche sur la réalisation concrètes
d'amélioration des bâtiments scolaires et de leur gestion.
I.1.5. - Civisme 6:
Il consiste, à titre individuel, à respecter et
à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi
à avoir conscience de ses devoirs envers la société. De
façon plus générale le civisme est lié à un
comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C'est agir
pour que l'intérêt général l'emporte sur les
intérêts particuliers.
I. 2.- APPROCHE ECOLOGIQUE DANS LA PRATIQUE URBAINE
ETUDES DE MODELES :
I.2.1.-L'EXPERIENCE ETRANGERE :
A) Cas de VAUBAN A FRIBOURG en
ALLEMAGNE7 :
a) PRESENTATION ET SITUATION :
Le quartier Vauban (Fig01) s'est
développé au sud de Freibourg, à 3 km du centre ville, sur
les 38 ha du site d'anciennes casernes de l'armée française, avec
pour objectif d'y loger plus de 5000 habitants et d'y créer 600
emplois.
Le processus de mise en place du quartier a été
particulièrement rapide si l'on considère la chronologie suivante
des évènements :
· 1994 (Printemps), création du
Forum Vauban par des citoyens et des citoyennes engagés, qui voient dans
le site libéré par le départ des troupes françaises
une grande opportunité de créer un éco-quartier (friche
très attractive en raison de son arborisation, de sa taille et de sa
situation à 2 km du centre-ville) ;
· 1995 (Printemps), la Ville de
Fribourg-en-Brisgau charge le Forum Vauban de mener tout le processus
participatif de la planification du périmètre du quartier de
Vauban. Elle tire par là les leçons de son expérience
précédente de Riesenfeld, où elle avait elle-même
mené une démarche
6
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/citoyennete/definition/definir/quelles-sont-valeurs-attachees-citoyennete.html
7www.forum-vauban.de
10
participative très traditionnelle, essentiellement
basée sur l'information et la sensibilisation du public ;
Source :
www.vauban.de
Fig.01.- Présentation du quartier
Vauban
· Lancement d'un concours d'urbanisme, avec à la
fin de l'année l'élaboration d'un projet d'aménagement du
périmètre du quartier de Vauban par les lauréats, Kohlhoff
& Kohlhoff ;
· 1996, Élaboration du
règlement de construction et vente de terrains dans le 1er secteur ;
· 1997, Assainissement et
équipements des terrains : entrée en vigueur du règlement
de construction ;
· 1998, Début des premières
constructions individuelles et installation des premiers habitants (Septembre)
; modification du règlement de construction ;
· 1999, Mise sur le marché des
terrains du 2ème secteur.
b) LA DEMARCHE PARTICIPATIVE :
La Ville ayant renoncé à assumer elle-même
directement la conception et la conduite du processus participatif, elle a
chargé le Forum de le faire. Il a été mis au
bénéfice d'une subvention communale et a participé, avec
voix consultative, à toutes les délibérations du groupe de
travail du législatif communal.
11
Le Forum a alors mis sur pied, avec divers apports financiers
(de la ville, de fondations privées et de la communauté
européenne), une équipe de travail permanente de 5 à 6
personnes. Celle-ci s'est chargée de mettre sur pied et de renforcer la
participation de la population à travers un projet spécifique.
Dans ce cadre et pour commencer (1995), il a pris l'initiative
de conduire un processus pour élaborer une vision d'un
éco-quartier sous la forme d'un modèle idéal, «
sozial-ökologisch Modellstadtteils Vauban ». La mise en oeuvre de ce
modèle a conduit ensuite le Forum à organiser la participation de
la population pour chacune des neuf dimensions de l'éco-quartier en
créant des groupes de travail spécialisés.
Parmi les modalités participatives mobilisées il
faut retenir leur grande diversité et le souci de leur adéquation
à chaque question spécifique. Il faut aussi souligner que la
participation a été le plus souvent considérée
comme un moyen (complémentaire) pour contribuer aux décisions des
partenaires publics ou privés de la population
intéressée.
c) LES MODALITES D'ORGANISATION DE LA PARTICIPATION :
Le projet de Vauban est une référence en
matière de participation (A.I.5). Elle a pris de
nombreuses formes.
Il y a d'abord des formes traditionnelles, telles que
:
> l'information de la population ;
> la consultation et l'organisation d'ateliers ;
> la mobilisation des ressources (aussi financières)
propres des membres du Forum ou des
personnes intéressées (par exemple avec la
création de groupes d'autopromotion pour
l'achat de parcelles et la construction d'immeubles) ;
> le conseil et l'expertise auprès de groupes
d'autopromotion ;
> la coopération (ou négociation) avec les
autorités locales ou des entités privées ;
> le développement d'activités concrètes,
comme dans le cas de la promotion de la vie
sociale du quartier.
D'autres expériences plus innovantes ont
été conduites :
> la constitution de groupes de travail
spécialisés ;
> la mise en place d'assemblées générales
pour des échanges avec les groupes de travail
> l'échanges et collaboration avec les experts de
l'administration ;
> la participation aux entités de coordination
administratives et au débat politique ;
12
> l'octroi de mandats extérieurs à des
spécialistes pour des questions thématiques (par exemple pour les
aspects juridiques d'un quartier sans voiture) ;
> la promotion du quartier pour inciter la population à
construire son logement propre et/ou y habiter ;
> la réalisation d'enquêtes sur des questions
spécifiques ;
> l'information sur des questions importantes comme
l'autopromotion en groupe, les constructions durables en bois, etc. ;
> la publication d'un journal de quartier pour la
communication générale ;
> l'appui à la création d'une coopérative
Genova et à la conformation de groupes d'autopromotion
> l'organisation d'ateliers publics pour des questions telles
que la planification des espaces collectifs.
d) CONCLUSION DE L'EXPERIENCE :
d.1 - Evaluation du processus
participatif
Même si le processus de conception et de construction de
Vauban a été remarquable à plus d'un aspect, ses auteurs
en ont fait une analyse critique de laquelle il vaut la peine de souligner les
aspects suivants :
> la participation citoyenne et la représentation
d'intérêts spécifiques : il peut exister une tension
réelle entre la représentativité et la capacité
d'innovation des processus participatifs. Dans le cas du Forum, la
priorité partagée par tous ses membres allait clairement vers la
nécessité d'innover. Cela n'empêche pas que toute
innovation doit être soumise à une discussion très franche
et très approfondie, aussi bien pour en garantir la faisabilité
que l'acceptabilité. La place n'était donc ni à l'utopie
la plus radicale ni à la solution du plus grand dénominateur
commun, vidée de sa portée novatrice ;
> le Forum a toujours mis l'accent sur les innovations (on
pourrait dire « au dépend de la représentativité
») tout en veillant à l'adhésion sociale et la
faisabilité technique pour choisir et mettre en oeuvre ses innovations
(on pourrait parler de « nouvelle représentativité
»)
13
> la professionnalisation contre le travail de base :
l'existence d'une structure comme le Forum aurait pu conduire à la
création d'une distance entre les «
délégués-experts » permanents et les membres du
Forum. Cela a en bonne partie pu être évité par un intense
et permanent travail de communication et d'échanges avec l'ensemble des
personnes intéressées. Cette communication permanente a permis de
mettre en valeur les prestations fournies par l'équipe du Forum,
essentielles à la prise en compte des propositions citoyennes au plan
administratif (négociation) et politique (lobby) ;
> les innovations citoyennes contre les propositions
administratives : la force de proposition du Forum a conduit à une
certaine concurrence entre le Forum et l'administration publique, peu
habituée à cette situation. Dans quelques cas, cela est
allé jusqu'à la présentation d'options concurrentes, qui
furent finalement arbitrées par les autorités politiques. Dans
deux cas importants, le législatif communal a donné raison au
Forum, contre les propositions de l'administration communale. Ces
différents ont été résolus, une fois passé
la controverse, par le dialogue entre les personnes et la reconnaissance au
plan international des qualités du« Modèle Vauban
> le forum comme « entrepreneur »
(c'est-à-dire, chargé de mise en oeuvre) : pour aller jusqu'au
bout des intentions des membres du Forum et ne pas se contenter du seul niveau
de la planification, le Forum a été conduit à aller
au-delà de la promotion de la participation, pour accompagner ou
même carrément passer à l'action. C'est ainsi qu'il a
accompagné et appuyé les habitants dans la conception et
l'exécution d'initiatives concrètes, comme avec la
création d'une coopérative (Genova), la création et la
gestion d'une maison de quartier, ainsi que pour tous les groupes
d'autopromotion de la construction d'éco-logements.
d.2 - Facteurs de succès
Sans prétendre épuiser le sujet, il est important
de répondre à la question des facteurs qui ont facilité et
encadré de manière constructive toute la démarche
participative à Vauban.
d.2.1) Les conditions locales
> l'attractivité du terrain, en raison de sa
localisation (en plein centre-ville), de ses caractéristiques propres
(grands espaces, avec des arbres, etc.).
14
d.2.2) La variable foncière
> le fait que la ville était propriétaire des
terrains qu'elle avait rachetés à l'état
fédéral au prix de90 euros/ m2 ;
> une loi du Land de Bade-Wurtemberg qui contraignant les
autorités à la participation.
d.2.3) ) Le climat sociopolitique local
> le support politique des verts et du Parti socialiste local
;
> le caractère universitaire de la ville avec beaucoup
d'étudiants, qui étaient non seulement à la recherche d'un
logement (il y avait dans les années 90 une très grave crise du
logement étudiant) mais qui étaient aussi disposés
à s'investir dans des questions de société ;
> l'ouverture du maire-adjoint (chrétien-social)
à la participation et sa volonté de dialoguer avec le forum
Vauban. L'expérience mitigée Riesefeld, avec une participation
traditionnelle, a été un facteur d'apprentissage important, qui a
permis l'ouverture au processus de Vauban.
d.2..4) La valeur ajoutée par le Forum
Vauban
> un dialogue basé sur des échanges continus
(à tous les stades du processus), progressifs, intensifs, ouverts
(chacun peut interpeller l'autre) et ceci pendant plus de 10 ans ;
> les apports du forum Vauban, en particulier par son
« livre blanc » de 400 pages qui étaient fondés
techniquement, pertinents, plein d'idées et de propositions
concrètes ;
> la communication intense et systématique, avec un
journal, des soirées de discussion, de débat et des ateliers avec
les habitants et d'éventuels futurs habitants, etc.
B) PARIS-RIVE-GAUCHE en FRANCE 8 : a)
PRESENTATION :
Le site de Paris Rive Gauche (Fig.02) se situe au Sud Est du
Centre de Paris. Celui-ci représente une zone longue de 2,7km le long de
la Seine du «Jardin des Plantes» au `Périphérique' et
représente une taille de 130 hectares (325 acres). Paris Rive Gauche
fait partie du 13ème arrondissement, un des arrondissements les plus
grands de Paris, avec une population de 170.000 habitants.
8
http://www.iau-idf.fr/fileadmin/user_upload/Enjeux/gd_projets_urbains/Colloque_22-23_nov_2007/visites/v2/PresentationParisRiveGauche_FRA.pdf
15
Source :
www.paris-rive-gauche.com
Fig.02.- Présentation du quartier
paris-rive-gauche
b) LES OBJECTIFS :
> Créer une dynamique associant habitants,
salariés, étudiants, associations et entreprises...
Paris-Rive-Gauche a des atouts exceptionnels : atouts
économiques (entreprises à vocation mondiale, commerces,
artisans), culturels (Bibliothèque nationale de France), scientifiques
(Université Paris Diderot), sociologiques (mixité de population).
Equipements de qualité. Important réseau de transports en commun.
Services de la Ville de Paris. Ministères. Associations. Potentiel de
bâtiments à construire (environ 40%), sans parler de la
Seine...
... Et ces atouts, il appartient à chacun d'entre nous
de les valoriser et de les développer dans une démarche commune.
Il s'agit de créer une dynamique associant habitants, salariés,
commerçants, étudiants, visiteurs, associations,
représentants d'entreprises, etc...
> Afin de conduire des projets de développement
durable et de citoyenneté...
Innover dans des actions exemplaires de développement
durable à l'échelle du quartier. Innover dans les
déplacements (co-voiturage, auto-partage, voiture électrique,
PDE, etc.), la collecte des
16
déchets, les économies d'énergie,
l'utilisation raisonnée de l'eau (y compris la valorisation de la
Seine), etc.
Expérimenter de nouvelles articulations entre vie
professionnelle, vie personnelle et vie citoyenne. Construire ensemble des
réponses innovantes sur les horaires des services publics
(crèches, par exemple) et privés (commerces), etc.
Améliorer l'accessibilité aux services, en particulier pour les
personnes handicapées. Cela a été fait ailleurs, nous
pouvons le faire ici.
Partager et créer du lien social. Partager nos
attentes, nos pratiques, nos potentiels, nos idées, nos projets, nos
ressources. Mieux nous connaître et mieux connaître notre quartier.
Identifier ensemble des actions concrètes, lisibles, réalisables
à condition de les mener ensemble. Mieux connaître pour mieux
agir.
Optimiser et mutualiser nos potentiels. Nous avons, dans notre
quartier, une concentration de richesses exceptionnelles. Imaginez la
qualité des projets locaux que nous pouvons réaliser si nous
mobilisons, coordonnons et mutualisons l'expertise et les savoir-faire -
concentrés dans notre quartier - des entreprises, publiques et
privées, grandes et petites, des écoles et de
l'Université, des services municipaux, des associations, mais aussi
l'expertise et les savoir-faire des citoyens - tous ceux qui vivent et
travaillent dans le quartier.
Faire vivre des ponts et des passerelles avec nos voisins : le
12ème arrondissement déjà relié par la passerelle
Simone de Beauvoir ; la ville d'Ivry qui accueille des centres de recherche
universitaires et des entreprises liées à celles de la ZAC ; la
gare d'Austerlitz en pleine expansion l'hôpital de la Pitié
Salpêtrière au coeur du système de santé de l'Est
parisien. ... à partir d'un «diagnostic partagé»
Nous proposons de commencer par un «diagnostic
partagé» du quartier afin de construire collectivement le projet
d'une écocitoyenneté dynamique, active dans Paris-Rive-Gauche. Il
ne s'agit pas de se lancer dans un diagnostic exhaustif des forces et
faiblesses du quartier, mais plutôt d'identifier les enjeux locaux du
développement durable et du « vivre ensemble », de recenser
les expériences déjà réalisées ou en cours,
de concevoir de nouveaux projets à l'échelle du quartier et, ce
faisant, de jeter les bases d'une communauté de devenir.
C'est à l'issue de ce diagnostic partagé que
seront identifiés, proposés et hiérarchisés des
chantiers qui seront menés avec un parti pris de partenariat, de
valorisation et d'optimisation des ressources existantes.
17
Le projet est issu d'une démarche menée, depuis
deux ans, sur les questions temporelles, l'articulation des temps
professionnels et personnels et la mobilité par la Ville de Paris
(Bureau des temps), la Caisse nationale des caisses d'épargne, le Fonds
social européen et l'Association française de l'excellence
territoriale. Le projet «éco-citoyen Paris-Rive-Gauche» est
aussi soutenu, depuis janvier 2008, par de nouveaux partenaires : des
entreprises publiques et privées (BNF, Natixis, Port autonome de Paris,
Sémapa), le Ministère de la santé de la jeunesse et des
sports, l'Université Paris Diderot, la ville d'Ivry, le Conseil
général du Val de Marne et plusieurs associations.
c) METHODE DIAGNOSTIC PARTAGE 9 :
La condition de la réussite, c'est que le maximum
d'usagers du quartier s'implique, à un degré ou un autre dans le
projet. Qu'une information de qualité soit largement partagée.
Que la diversité de l'expertise (notamment des usages) soit reconnue.
Que les projets soient conçus et portés par les acteurs
eux-mêmes. Que les règles du jeu de la concertation soient
clairement établies.
Les trois temps du « diagnostic partagé
»
Le diagnostic partagé se déroule en trois temps
:
> Une séance collective (17 juin 2008). Elle
permettra, à un 70-80 d'entre nous, d'exprimer nos attentes
individuelles et collectives et de proposer des pistes d'actions.
> Deux séries d'ateliers thématiques
(septembre-octobre 2008). Ils seront l'occasion de travailler en groupe afin de
dessiner les contours d'actions possibles.
> Le débat public (novembre 2008). Il restituera les
perceptions des ateliers, proposera des chantiers et des méthodes pour
mieux travailler ensemble.
d) PARTENAIRES INSTITUTIONNELS 1) La ville de
paris
La Ville de Paris s'engage dans ce projet à plusieurs
titres. D'abord parce qu'il concerne son territoire, et plus
précisément encore le 13ème arrondissement. Elle est
l'aménageur de ce quartier, via la Sémapa, et elle souhaite qu'il
se dote progressivement d'une véritable identité et
9
http://ecocitoyen-parisrivegauche.org/2-methode-diagnostic-partage/
18
qu'il soit un vecteur de la nouvelle politique de
déplacement et de mobilité de la Ville, notamment en termes de
déplacements doux et d'aménagement des temps et rythmes de vie
des habitants, des salariés, des étudiants, bref des usagers de
ce territoire.
2) La Bibliothèque nationale de France
(B.N.F)
La Bibliothèque nationale de France (B.N.F) occupe, au
propre comme au figuré, une place centrale au sein de la Z.A.C
Paris-Rive Gauche. Chaque jour, plus de 3000 personnes viennent consulter ses
collections, visiter ses expositions, écouter ses conférences.
Elle souhaite devenir le coeur d'un quartier, un lieu de croisement des
itinéraires, d'échanges et de rencontres.
3) La B.P.C.E :
La B.P.C.E soutient et accompagne la démarche «
Pour un quartier éco-citoyen à Paris-Rive-Gauche » qui
s'inscrit dans notre démarche spécifique «
Bénéfices Futur », le programme de développement
durable du Groupe Banque populaire/Caisse d'Epargne.
4) L'Association française de l'excellence
territoriale (A.F.E.T) :
L'A.F.E.T est à l'origine - avec la Ville de Paris, la
Caisse nationale des caisses d'épargne et de la Commission
européenne - d'une expérimentation sur l'amélioration de
la qualité de vie et la durabilité dans le quartier
Paris-Rive-Gauche depuis 2005. Cette démarche a permis notamment la
création d'une agence de mobilité (Bougez futé !) et d'un
premier bouquet de services (« Domiance »). Le projet «
Eco-citoyen » est le prolongement et l'élargissement de cette
initiative
5) Natixis :
Natixis met en oeuvre depuis 2004 une politique de
développement durable visant à maîtriser son impact sur
l'environnement, favoriser le progrès social et s'ouvrir sur la
société civile. Cette démarche nous permet aujourd'hui
d'afficher une expertise dans des domaines aussi variés que le
traitement des déchets, les économies d'énergie, la
gestion des déplacements et l'insertion de travailleurs
handicapés.
e) LA COMMUNICATION :
Dans le cadre du projet Eco-Citoyen, plusieurs outils de
communication sur les espaces verts ont été proposés. Les
projets retenus à terme sont notamment la réalisation d'une
cartographie sur un secteur large, un support de communication (forme papier ou
web) destiné aux
19
habitants et salariés du quartier, des visites des
jardins, l'amélioration des berges de la Seine et un concours photo
professionnel et amateur sur la végétalisation de PRG.
La première phase à laquelle nous participons
est la présentation des projets Eco-Citoyen sous forme d'un
village-exposition à la B.N.F le 17 décembre 2008. L'ensemble des
ateliers sera réuni un après-midi pour exposer aux habitants les
projets dans le quartier.
Concernant les espaces verts, nous avons proposé
d'animer le stand d'exposition de plusieurs manières :
> La diffusion d'un diaporama de photos des formes
végétales recensées dans le secteur.
> L'affichage de plaquettes de présentation grand
format des fonctions de
l'arbre, du rôle de la Petite Ceinture, des mares et du
projet des Grands Moulins. > L'affichage en grand format de la carte des
espaces verts accessibles au public
> La présentation de l'ouvrage « Atlas de la
nature à Paris » édité par l'Atelier
Parisien d'Urbanisme (A.P.U.R).
> La diffusion d'une plaquette synthétique
présentant quelques espaces verts peu connus et intéressants pour
la biodiversité.
> L'affichage de quelques panneaux de l'exposition
réalisée par l'association Noe Conservation.
> La mise en place d'une boite à idées pour
recueillir les avis des habitants du quartier. f) CONCLUSION DE
L'EXPERIENCE :
Les résultats sur les questions d'environnement et de lien
social :
> Le développement durable (plan de réduction
des énergies, développement du parc photovoltaïque, mise en
valeur des espaces verts, optimisation de la gestion des déchets) ;
> La mobilité et les itinéraires (mutualiser
des Plan de Déplacement d'Entreprise (PDE),
> Les espaces publics et leurs temporalités
(valoriser les associations culturelles, réduire les conflits d'usage,
créer un coeur de quartier autour de la BNF) ;
> L'échange des savoirs et la mutualisation des
compétences ;
> Le développement des solidarités ;
> Des dispositifs d'information et de communication.
20
CONCLUSION :
La démarche participative peut s'appuyer sur
différents outils, tels que la création d'un lieu d'information
permanente, l'organisation d'évènements ponctuels
(réunions publiques, ateliers urbains, balades urbaines...),
l'utilisation de supports de communication spécifiques (exposition,
publications de notices, de brochures...), la mobilisation du réseau
associatif auquel on aura octroyé des moyens d'animation et
d'intervention dans la durée ...
Les objectifs de la démarche participative sont les
suivants :
· Aller aussi loin que possible vers la
co-production de l'éco-quartier, associant la population
à l'action publique et aux décisions en lui permettant de jouer
un rôle actif dans le portage du projet ;
· Favoriser l'appropriation de la
démarche d'éco-quartier par les habitants, avant,
pendant et après la réalisation du quartier ;
· Favoriser chez les habitants
l'émergence d'un mode de vie éco-citoyen, susceptible de
réduire leur empreinte écologique, et venant optimiser les
performances environnementales des équipements et bâtiments du
quartier.
PARTIE II : ANALYSE ET ENQUETE SUR TERRAIN
D'ETUDE AVEC
TRAITEMENT CRITIQUE ET RECOMMANDATIONS ET
SCENARIOS
D'AMENAGEMENT
21
CHAPITRE II : l'APPROCHE ANALYTIQUE DU TERRAIN
D'ETUDE ET QUESSTIONNAIRE
INTRODUCTION :
Dans ce chapitre, nous présentons une description
générale du terrain, une lecture sur les espaces
extérieurs. Nous concluons avec les résultats de l'enquête
menée et de l'entretien
II.1. -DESCRIPTION GENERALE DU TERRAIN II.1.1.
-SITUATION :
L'aire d'étude (Fig.03.), située
au sud est d'unité de voisinage 06 (A.II.5), avec une
surface de 2,78 ha
Source : Traitement personnel 24/05/2013
22
Fig.03. - Localisation de l'aire d'étude par
rapport à son environnement immédiat
23
Elle est limitée :
> Au nord par : un centre commercial et un
centre islamique > Au sud par : une unité de
voisinage 8 ;
> A l'est et a l'ouest : habitat collectif
social locatif.
II.1.2 .- PRESENTATION DE LA TYPO-MORPHOLOGIQUE DU CADRE
BATI :
A) La typo-morphologie du cadre bâti :
La typologie de l'habitat de l'aire d'étude, type
social locatif, se distingue par une typo morphologie binaire en formes :
> De U (Fig.4.1), dégage des
espaces extérieures intégrés à la forme du cadre
bâti ;
> De L (Fig.4.2), relatif aux immeubles a
angle, dégage des espaces extérieures intégrés
à la forme du cadre bâti ;
> Des constructions en barres ou bien sous la forme
linéaire (Fig.4.3), se type d'implantation engendrent
bien sur une bonne condition d'ensoleillement et d'aération du au
dispositif d'implantation, espaces intermédiaires (communs) sont ouverts
sur les deux cotés
B) Les hauteurs du cadre bâti :
La hauteur des constructions au niveau de notre aire
d'étude varie entre R+4 et R+9.
(Fig.05),
I.1.3.-Types d'activités économiques et
commerciales :
Les commerces de la première nécessité au
Rez - de chaussée d'habitat (Fig.06), et
approximité de l'aire d'intervention le centre commercial RITADJ .
Fig. 4.2- hlot 22 U.V06 constructions en forme
L
Fig.4.1- hlot 22 U.V06
constructions en forme
U
Fig..4.3. - hlot 22 U.V06
constructions en formes de
barres
24
25
Source : Direction d'urbanisme 04/05/2013
Fig.05.- Les types d'hauteurs de l'ilot 22 U.V 06 da la
ville nouvelle Ali Mendjli
Source : Direction d'urbanisme 04/05/2013
Fig .6.1- Types de commerces occupant l'ilot 22 U.V
06
26
Source : Auteur le 05/05/2013 à 11h34
Fig.6.2. - Etat des lieux de divers types de commerces
de première nécessité
Source : Auteur le 05/05/2013 à 11h30
Fig.6.3 -- Centre commercial EL RITEJ
27
II.1.4.-Les équipements publics:
Notre aire d'étude couvre un seul équipement
public, en l'occurrence : l'école primaire Frantz FANON
(Fig.07),
Source : Auteur le 05/05/2013 à 13h
Fig.07.- Ecole primaire Frantz FANON
II1.5. -ETUDE DES ESPACES EXTERIEURS
A) ESPACE VERT
a) Le plan projeté :
> Aménagement et entretien des espaces verts avec un
ratio de 10 M2 (Fig.08)
> D'âpres la lecture du cahier de charge relatif
à la réalisation de logements promotionnels à la nouvelle
ville il mentionne que « Le promoteur devra préserver les
plantations existantes et les éléments naturels dignes de
protection, il devra en outre réaliser les espaces verts et les aires de
jeux conformément aux plans d'aménagement approuvés.
» (A.II.6)
28
Source : Direction de l'urbanisme avril 2013
Figure.8.1.- Espace vert projeté d'ilot 22 U.V
06 da la ville nouvelle Ali Mendjli
> Selon le règlement du POS1 de la ville nouvelle Ali
Mendjli (A.II.20): Interdits de toute construction
édifiée en matériaux présentant un caractère
précaire
b) Les pratiques sociales : On remarque
:
> l'insuffisance des espaces verts. où la grille des
équipements propose pour chaque
habitant à besoin de 10 M2 ;
> l'absence de leur entretien ;
> l'absence de matériaux nobles pour marquer les
limites ;
> les habitants de RDC ont construit illicitement des
jardins.
29
Source : Auteur 05/05/ 2013 à 14h00
Fig.8.2.- Modes d'occupation de l'espace vert dans
l'UV. 06
B) ESPACE DE CONVIVIALITE
a) Nature des espaces publics:
Il ya un jardin public a U.V07 à proximité de
l'aire d'intervention ilot 23 U.V06 Est un
lieu qui désigne des rapports chaleureux et amicaux entre
les personnes d'un groupe (Fig.09)
Source : Auteur 23/04/2013 à 12h55
Fig.9.1.- Jardin public située à
proximité d'U.V 06
30
b) Les pratiques sociales :
> On remarque que l'espace vécu ne reflète en
aucun cas, l'espace projeté. En effet, la présence de grosses
pierres exposées au cadre bâti, expliquent la reconversion de
celles-ci bancs de repos aux jeunes du quartier. Ceci entraine des
désagréments aux habitants et plus particulièrement ceux
de Rez-de-chaussée
Source : Auteur 23/04/2013 à 12h 34
Fig.9.2.- L'exploitation des résidus du chantier
selon les convenances des usagers
C) AIRE DE JEUX a) Plan projeté :
> Dans le plan de projeté on remarque l'absence des
aires de jeux (Fig.10)
31
Source : Direction d'urbanisme Avril 2013
Fig.10.1.- Constat sur les carences
programmatives
Spatio - fonctionnelles des espaces extérieurs -
Exemple des aires de jeux
b) les pratiques sociales :
> Aire de jeux pour les plus petits à proximité
d'un espace bruyant, très circulant (parking, voie de circulation) ou en
pied de bâtiment
> Aire de jeux pour les plus grands sans visibilité
depuis l'espace et les circulations publics
Source : Auteur 31/05/2013 à 12h30
32
Fig.10.2.- Constat sur les pratiques et les occupations
inappropriées
des espaces extérieures - Exemple des aires de
jeux
C) MOBILIER URBAIN :
a) Les mobiliers luminaires :
Presque la totalité des candélabres l'aire
d'étude, dans un état à lamentable
(Fig.11.)
Source : Auteur 31/05/2013 à 12h38
Fig.11.1.- Constat sur Les mobiliers
luminaires
33
Ce qui a contribué à la dégradation de la
qualité paysagère du site, au lieu d'être un des
éléments d'esthétique. Et empêchent les habitants
d'exercer une vie nocturne.
Source : Auteur 31/05/2013 à 21h00
Fig.11.2.- Constat sur Les mobiliers luminaires b) Le
mobilier de propreté :
L'aire d'étude souffre d'un manque flagrant au niveau
des poubelles, ainsi que leur emplacement loin des blocs et leur petite
capacité qui pose un problème et pousse les habitants à
poser leurs ordures n'importe où et reconvertir l'espace
extérieur.
Source : Auteur 31/05/2013 à 12h45
Fig.12.1- Constat sur propreté au sein de
l'intérieur des bâtiments
34
Ce qui influe sur l'image de l'aire d'étude et sur la
santé des habitants. Cet état de fait Joux un rôle
très importants pour ou dans la gestion et l'entretien et
l'amélioration du cadre de vie dans l'espace extérieurs.
(Fig.12)
Source : Auteur 31/05/2013 à 13h00
Fig.12.2- Constat sur propreté a
l'extérieur des bâtiments c) Le mobilier lié au
transport et stationnement
Ce qui concerne le mobilier liés au transport et au
stationnement on note une présence un seul arrêt de bus
(fig.13).
Source : Auteur 31/05/2013 à 14h00
Fig.13.- Arrêt de bus au sein de l'aire
d'étude
35
d) Mobilier de repos :
Le mobilier de repos et de détente c'est des bancs et
les sièges, sont généralement installés dans les
espaces publics réservés à la promenade (allés,
rues piétonnes, squares, jardins publics, places publiques) ou dans les
zones d'attente des transports collectifs (métros, tramways, gares,
aéroports) devrait être implanté à l'écart de
la circulation automobile, au soleil et face à une vue
agréable.
Dans l'aire d'étude il y'a une absence totale de ce type
d'un taux de 0%.
II.2.-RESULTAT DU QUESTIONNAIRE ET ENTRETIEN :
II.2.1-Présentation d'échantillon:
L'enquête en question (A.II.33) a pour
but de se constituer une idée, sur le rapport de l'usager à son
environnement urbain habité, sur son degré de conscience, quant
à son degré de civisme et de responsabilité individuelle
dans une entité sociale donnée. D'autre part, notre rapprochement
de la structure scolaire nous permet de comprendre, le rôle
prodigué par celle-ci dans la formalisation et la formation de
l'élève-enfant éco-citoyen.
L'échantillonnage suivi, est plus dans le sondage et
entretien sociologiques, que l'enquête sociologique, reconnu dans les
sciences humaines, comme incontournable, pour tous diagnostique.
Désormais, le temps alloué au présent mémoire, ne
nous autorise pleinement, d'entreprendre une démarche en ce sens. Notre
seule, réquisitoire est que nous restons encore en phase de se former
une opinion scientifique en construction et que notre avenir dans la
filière va certainement combler ce déficit.
II.2.2-Résultat :
a) Modes d'appréciation du degré
d'hygiène environnementale au niveau de l'UV 06
Le traitement de cette première préoccupation,
à savoir le rapport social aux questions d'hygiène, fait
ressortir (Fig.14) que plus de 40 % des habitants, remettent
en cause les conditions générales de gestion de l'environnement
extérieur, mettant en péril la santé
générale des riverains, introduisant ainsi, les
préoccupations de santé publique.
24%
46%
30%
Pollution visuelle
Risque de maladie
Présence d'animaux et d'insecte
36
Source : Enquête sur terrain
31/05/2013
Fig.14.-: constat sur le mode d'appréciation du
degré d'hygiène
La deuxième catégorie des préoccupations,
de l'ordre de 30%, se reportent aux conséquences des pratiques sociales
et de leurs rapports à l'espace extérieur. En effet, la pollution
visuelle, est le reflet même du degré de conscientisation des
usagers et de l'intérêt porté à l'environnement
habité. La dernière catégorie de l'ordre approximatif de
25%, sur la présence infortune des animaux en milieux urbains, met en
évidence les contradictions des habitants, quant aux enjeux de
l'éco-gestion de l'espace habité.
b) Utilité de l'espace vert :
Selon l'enquête effectuée sur le terrain, les
espaces verts sont inexistants... Il y a seulement les habitants des R.D.C.,
surtout par un esprit d'appropriation de l'espace par mesure de renforcement de
leurs sécurités, qui ont fait des clôtures et
implantés des arbres.
c) Importance des aires de jeux :
Enfants :
> il ya seulement un aire de jeux au centre commercial du
Ritadj à proximité de l'aire d'étude et absence totale
à proximité des bâtiments.
37
> Les enfants âgés environ de 3ans jouent dans
les halls et les escaliers et ceux de 7 à 12 ans jouent à
proximité des bâtiments.
Adolescents :
> On dénombre des cybers cafés, baby foot,
mais pas d'espaces culturels ni des équipements de sport, de
récréation, à proximité.
Adultes :
> Il n'existe que seulement une aire de jeux au niveau a
U.V 07 destiné pour jouer aux boules les vendredis
d) les améliorations à apporter
à la condition d'hygiène :
> Renforcer le travail de proximité des
associations du quartier ;
> Structurer le travail de contrôle technique des
différents directions et structures de contrôle de
l'environnement, à commencer par la sensibilisation de l'opinion
publique de proximité pour ensuite pénaliser les
différents acteurs, responsable du manque d'hygiène
extérieur aux espaces bâtis ;
> Implanté les bacs des poubelles pour le tri et le
recyclage ;
> Plaider pour une compagne d'une façade publique
homogène. Les travaux de réhabilitation urbaine, doivent
être confiés à des agences et bureaux d'études
spécialisées qui auront pour mission de proposer le montage
d'opérations urbaines, en concertation avec les riverains et de leurs
participations directes dans le bon déroulement des opérations en
question.
e) Participation citoyenne à travers diverses
actions de promotion de l'environnement habité:
Ce traitement est fait pour connaitre le rapport de la
question de participation des citoyens pour les diverses actions de promotions
de l'environnement qui présente plus de 95% ils veulent participer pour
améliorer le cadre de vie (figure 15)
4%
96%
qui veut participer qui ne veut pas participer
38
Source : Enquête sur terrain
31/05/2013
Fig.15.- : constat sur le taux de Participation
citoyenne
f) Les problèmes d'hygiène, espace vert,
aire de jeux
Dans l'appréciation de l'espace vécu de
l'environnement immédiat, les riverains estiment que :
> Les ordures non gérés sont le
résultat des comportements de commerçants riverains, qui occupent
le premier palier du cadre bâti ;
> la gestion de la question d'hygiène est le
résultat d'une étroite collaboration des
habitants et des agents qui s'occupent de la collecte des ordures
;
> le déficit en espaces et supports d'entretien des
espaces extérieurs.
g) Espace vert :
> Absence des espaces verts
> il n'ya pas de moyen pour l'implantations des arbres et
absence des gestions
k) Aire de jeux :
> Manque totale des aires de jeux
> les enfants âgés de 3 ans jouent dans les
espaces en communs des bâtiments; entrainant une cacophonie qui
gêne le minimum exigé dans l'habitation collective ;
39
> ceux âgés de 7 à 12 ans jouent dans
les parkings des bâtiments, mettant en péril leurs vies, et pour
cause essentielle, le nombre croissant des accidents de voitures ;
> le déficit remarqué en support de jeux
extérieurs pour les jeunes, laissent trop souvent présager des
comportements, pour le moins jugés blizzard, les grosses pierres, tribut
des chantiers non finis, servent de bancs publics !
> les adultes attendent patiemment les vendredis, et ce
afin d'assouvir leurs passions de jeu de boules.
h) Le tri des déchets :
Le graphe de la figure 16, démontre que plus de 95 %
d'habitants ne connaissent pas cette opération.
98%
2%
Oui je connais le tri des déchets
non je ne le connais pas le tri des déchets
Source : Enquête sur terrain
31/05/2013
Fig.16.- : Connaissance du tri des
déchets
40
RESULTAT D'ENTRETIEN A L'ECOLE :
a) Il ya une seule matière dans le programme «
étude de l'environnement » qui parle d'une manière
générale la relation entre l'homme et la nature (ex
définir le rôle de la végétation et comment la
protéger, mais c'est insuffisant (A.II.34) ;
b) Il faut créer une participation entre les
établissements et de ce sens il faut déterminer l'importance de
l'énergie, l'eau, comment gérer notre déchet comment
respecter notre environnement, ces petits gestes vont rendre
l'élève qui respect son environnement ;
c) Absence de l'éco-code dans établissement
scolaire
d) habitude de faire des journées de participation
comme la journée mondiale de l'arbre En réalité, on a un
exercice d'applications pour chaque élèves dans cette
matière de « étude de l'environnement » implanter un
arbuste dans la cour l'objectif de cette démarche c'est créer une
relation entre la végétation et élève (comment
faire l'entretien,
implantation ). Mais il ne suffit pas cet exercice
CONCLUSION
Le traitement de l'enquête et des différents
entretiens sur terrain d'étude, nous autorise à diagnostiquer,
une déficience totale, quant aux questions qui se rapportent à
l'environnement. Nous constatons à partir de là une série
de carences qui relèvent de l'absence de civisme citoyen, de
l'irrationalité des programmes pédagogiques pour la protection de
l'environnement, du non professionnalisme des associations en place, ainsi que
les collectivités locales, des comités de quartiers, de la non
concertation entre ces acteurs pour la relève du défi d'un
éco-environnement durable.
De là se dessinent les grandes missions qui nous
attendent, en tant qu'urbanistes, en particulier, la mise en synergie de
stratégies environnementales optimales, en mesure de résoudre
durablement notre futur collectif, de ce qui es l'habité.
41
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS ET SCENARIOS
D'AMENAGEMENT
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, on suggère une batterie de
recommandations, en mesure de faire valoir une démarche
éco-citoyenne, et ce afin de réhabiliter le site, et d'ouvrir la
perspective sur la plus value offerte par les urbanistes, en tant qu'acteurs
directes, d'expertise et de pilotage des opérations urbaines
postérieures, potentiellement écologique.
III.1. RECOMMANDATIONS ET PROPOSITIONS:
Le dénombrement des acteurs jugés essentiels,
à travers les diverses actions, de montage technique / juridique et
modes de financement de cette démarche éco-citoyenne, peut se
résoudre dans les points suivants :
III.1.1.-LE ROLE DE L'ECOLE ET DES INSTITUTIONS SCOLAIRES :
a) Permettre aux enseignants d'intégrer
l'éducation à l'environnement vers un développement
durable dans leurs cours, en établissant des liens avec les
matières qu'ils enseignent;
b) Sensibiliser les élèves aux enjeux
du développement durable, en commençant par les
thèmes de l'alimentation, de la biodiversité, de l'eau, des
déchets, de l'énergie et des solidarités, tels qu'ils se
posent dans leur environnement de proximité, dans ce lieu de vie qu'est
l'établissement scolaire;
c) Rendre les élèves conscients de
l'impact de leurs comportements sur l'environnement et favoriser ainsi
l'éducation à la citoyenneté;
d) Promouvoir les pratiques de gestion
écologique des bâtiments scolaires grâce à
l'implication des élus locaux qui en sont les gestionnaires;
e) Echanger les expériences les plus
fructueuses inter-établissements à l'échelle
nationale, puis l'élargir en directions du réseau international
de la Fondation pour l'Education à l'Environnement.
42
A). Eco-code :
Cette « charte » sera écrite par
l'assemblée des élèves riverains. L'idée est aussi
que chaque élève ait une connaissance approfondie de cet
éco-code lors de la rentrée scolaire. Nous suggérons une
plate forme de charte, pouvant constituer une base de réflexion et de
travail :
a) Tu es inscrit dans une école particulière :
c'est une Eco-école. Respecte-la !
b) En t'inscrivant dans cette école, tu t'engages
à poursuivre le travail entrepris pour respecter notre environnement.
c) La cour doit rester un lieu propre : jette tes déchets
à la poubelle.
d) Quand tu jettes un papier au bac de la couleur
mentionnée, ne le froisse pas, ne le déchire pas : il pourra
être réutilisé.
e) Avant de jeter un papier dans ce bac, vérifie que les
deux faces ont été utilisées.
f) Pour le goûter, évite de manger des
gâteaux emballés individuellement : pense à manger des
fruits!
g) Les épluchures de fruits (sauf agrumes) sont
jetées au composteur.
h) Si tu es le dernier à quitter une pièce, pense
à éteindre la lumière.
i) En habitant près de l'école, tu peux venir
à pied : tu n'es pas tout seul dans ton quartier, tu peux venir avec tes
amis/es.
En respectant cette charte, tu deviens un
Eco-élève! Félicitations !
B). Engagement des élèves :
a) Je marche sur le trottoir et du côté le plus
éloigné de la route.
b) Je traverse toujours sur un passage piéton
après avoir contrôlé à gauche et à droite
qu'il n'y a pas de véhicule et je reste vigilant pendant que je
traverse.
c) Je ne dégrade pas le mobilier urbain, ni les fleurs,
ni les panneaux. Je ne grimpe pas sur les arbres, les lampadaires...
d) Je ne jette pas mes papiers dans la rue.
e) Je ne joue pas avec mes camarades sur le chemin de
l'école et je ne les pousse pas.
C). Engagement des parents d'élèves :
a) J'accompagne à pied mon enfant sur le
trajet voiture - entrée de l'école.
b)
43
Je respecte les horaires d'entrée et de sortie de
l'école et adopte un comportement responsable en cas de retard.
c) J'apprends à mon enfant à traverser en toute
sécurité sur un passage piéton et à adopter un
comportement citoyen sur le chemin de l'école.
d) Je montre l'exemple à mon enfant en matière
de civilité : ne pas jeter ses papiers sur la voie publique, ne pas
dégrader le mobilier urbain...
III.1.2.-L'ASSOCIATION ECOLOGIQUE :
a) sensibiliser la population au comportement d'éco
citoyen ;
b) créer un cadre de concertation entre la population
et les décideurs pour répondre en urgence à :
> La création des aires de jeux pour les
différentes catégories d'âges; (Fig.17)
> La valorisation et à l'entretien les espaces verts, et
à essayer d'appliquer le
cahier de charge et le règlement du P.O.S de la ville
nouvelle Ali Mendjli;
(Fig.18)
> L'installation sur site d'étude, de
l'opération pilote de tri sélective. (Fig.19)
> Implantation de l'éclairage de photovoltaïque.
(Fig.20)
c) conseiller les décideurs de manière à
ce qu'ils optent pour des choix judicieux en faveur de l'environnement.
Les moyens d'action :
a) des campagnes de sensibilisation et d'action dans un
esprit social ancestral « la twiza »;
b) des conférences ;
c) des séminaires ateliers ;
d) des spectacles.
III.1.3.- HABITANT :
A). Respecter notre cadre de vie :
a) Chaque citoyen est tenu de nettoyer
régulièrement son espace extérieur riverain,, de
désherber entre la façade et le trottoir, pour permettre à
la propreté de gagner du terrain dans notre ville.
Source : Traitement personnel 12/06/2013
Source : Traitement personnel 12/06/2013
Source : Traitement personnel 12/06/2013
Fig. 17.- Aires de jeux pour les différentes
catégories d'âges
Fig.20.- Implantation de l'éclairage de
photovoltaïque
Fig.19.- l'opération pilote de tri sélective.
Source : Traitement personnel 12/06/2013
Fig.18.- La valorisation et à l'entretien les espaces
verts.
b)
44
Ne jetons pas les papiers au sol,
provisoirement placés dans notre poche, ils peuvent attendre la poubelle
la plus proche.
c) La rue n'est pas une poubelle... les espaces verts non
plus. Aucun dépôt n'est autorisé sur la voie publique,
quelle que soit sa nature : papier, journaux, emballages, contenu de cendriers,
débris et détritus d'origine animale ou
végétale.
d) La destruction des chardons et mauvaises herbes
est obligatoire ainsi que la taille des arbres qui peuvent gêner les
clôtures des voisins ou le passage dans les voyettes. Le
désherbage des façades est aussi une obligation pour chacun
d'entre nous.
e) En ville, la vitesse est limitée à
50 km/h et à certains endroits à 30 km/h.
B). Respecter les règles d'urbanisme :
a) Planter sans importuner ses voisins Plantez à plus
de deux mètres de la clôture de votre voisin si votre plantation
doit mesurer plus de 2 mètres, et à 50 cm si elle est en dessous
(prévoyez un passage entre la clôture et votre haie pour son
entretien).
b) Planter sans gêner la voie publique : taillez vos
arbres et arbustes plantés le long d'une voie publique. En cas de
dommage à autrui (mauvaise visibilité, blessure...) du fait de
négligence, votre responsabilité serait engagée.
c) Entretenir sa façade : en plus du nettoyage
régulier des façades et clôtures, les propriétaires
sont Légalement tenus d'entretenir et faire ravaler
régulièrement leurs habitations (au moins tous les 10 ans).
d) Déclarer ses travaux : toute modification affectant
la façade, la toiture ou la surface d'une habitation ou de
dépendances doit faire l'objet d'une déclaration en mairie.
e) Bien vivre ensemble, c'est agir pour le civisme, la
citoyenneté et la convivialité dans un esprit d'écoute et
de dialogue permanent.
III.1.4.-LE MODE DE FINANCEMENT :
a) Louer des parkings pour les jeunes pour
diminuer le taux de chômage et les associations bénéficient
d'un certain parentage ;
b)
45
Une pénalité pour chaque habitant ou
usager qui ne respecte pas les horaires des poubelles ;
c) Une pénalité pour les
commerçants qui exposent leurs marchandises sur les trottoirs ceci
gêne la circulation piétonne. ;
d) Une cotisation mensuelle pour les
habitants.
CONCLUSION :
Le citoyen écologique, est la conscience même
d'une nation à son environnement. Il devient claire que pour renforcer
cette démarche éco-citoyenne à travers les
différents échelles de décision et d'intervention, un
travail collective pluridisciplinaire et en synergie est exigée. Au
niveau local, les acteurs comme les différentes directions de
l'exécutif, les collectivités locales, l'école, les
associations, les habitants, etc. auront comme mission d'urgence de mettre en
place une feuille de route, genre une charte écologique en mesure de se
projeter dans un éco-urbanisme durable.
46
CONCLUSION GENERALE :
Il devient récurrent, après ce bref introductif
théorique et pratique à la fois, que si la production de
l'éco-quartier, est la conséquence directe d'une démarche
participative où les habitants sont au centre du débat de la
cité écologiquement urbaine; la question de son urbanité,
est en progression graduelle en direction du statut d'éco-citoyen, en
mesure de composer avec les écosystèmes qui l'environnent et
à les mettre en évidence.
Nos différentes investigations sur le terrain
d'étude, Nous autorise, à ce stade de la réflexion,
à constater que la situation chaotique de notre espace urbain
habité, relève essentiellement d'interactions entre des
paramètres appréciables dans le degré :
- de consensualité vers un projet écologiquement
urbain, où convergent la représentation sociale effective, la
concertation démocratique et la participation citoyenne ;
- du civisme citoyen; dépendant de la qualité :
des compagnes de sensibilisation, de formation et d'accompagnement des
habitants, et ce dans des perspectives d'actions durables pour la protection de
l'environnement,
- de professionnalisme des pouvoirs publiques à faire
promouvoir les fondements même de la cité, en l'occurrence le
droit à une ville, fonctionnelle et hygiénique.
De ce fait, l'intégration optimale des
différents acteurs et partenaires : collectivités locales,
l'université, les médias, la mosquée, l'école, les
associations en place etc. vers le projet d'éco-quartier.
En fin de parcours, il nous semble important de signaler que
le présent mémoire, qui s'inscrit dans un projet d'obtention d'un
master II en urbanisme, ne peut prétendre solutionner des
questionnements qui relèvent de l'urbanisme te de son environnement. Il
ouvre une brèche, à travers le concept
d'écocitoyenneté dans un champ de recherche complexe et de
surcroit globaliste (systémique).
47
Il serait judicieux, afin de tirer des enseignements de
l'expérience de la ville nouvelle Ali Mendjli, où le discours
politique officiel, recadre celle-ci comme une véritable catastrophe
urbaine (propos du ministre de l'Environnement d'Aménagement de
Territoire et de la Ville. A .III.1); d'inscrire les questions
de l'urbanisme et de l'environnement dans une perspective scientifique et
technique, plus élargie. Il dépend, de nous, les
différents producteurs de la ville, à relever le défis
dans la perspective urbaines à venir. Que se soi, les nouvelles villes
implantées à Hassi Messaoud, Sidi Abdellah (Alger), Bouinan
(Blida), Boughezoul (Médéa) et El Menéa
(Ghardaia). (A.I.16), ou celles qui doivent
venir.
Le citoyen écologique doit être en mesure de
respecter et de faire respecter les règles en vigueur, de se constituer
une conscience dans la protection de son environnement. Cette démarche
exige la participation de tout un chacun, où
l'écocitoyenneté serait à l'avant-garde d'un projet de
société prometteur, voire salutaire.
03
4.1
4.2
6.2
6.3
4.3
7
9.2
13
8.2
12.1
11.1
10.2
12.2
48
Source : Traitement personnel 04/05/2013
Fig.21.- Carte des figures
49
BIBLIOGRAPHIE GENERALE Thèse :
> NICOLE SURCHAT VIAL « ville, développement
durable et urbanitaire », Mémoire de doctorat, université de
Genève, 2006
Communication :
> Notre avenir a tous, rapport de la commission Mondiale
sur l'environnement et le développement (Commission Brundtland), les
éditions du fleuve, 1989, traduction française de Our commun
futur, 1987.
Web graphie :
> www.l'
éco-quartier.
Durable.org
>
www.vedura.fr/social/education/eco-citoyennete
>
www.vie-publique.fr/decouverte-
institutions/citoyen/citoyennete/definition/definir/quelles-sont-valeurs-attachees-
citoyennete.html
>
www.forum-vauban.de
>
www.iau-idf.fr/fileadmin/user_upload/Enjeux/gd
projets_urbains/Colloque_22-
23_nov_2007/visites/v2/PresentationParisRiveGauche_FRA.pdf
>
www.paris-rive-gauche.com
>
http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/citoyennete.html
>
energies-renouvelables.consoneo.com/lexique/éco-citoyenneté/295
>
http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/img/pdf/fiche_ecoquartier-2.pdf
50
GLOSSAIRE :
1. Citoyenneté 10 :
Lien social établi entre une personne et l'État
qui la rend apte à exercer l'ensemble des droits politiques
attachés à cette qualité sous réserve qu'elle ne se
trouve pas privée de tout ou partie de cet exercice par une condamnation
pénale (privation de droits civiques). Juridiquement, un citoyen
français jouit de droits civils et politiques et s'acquitte
d'obligations envers la société.
2. Développement Durable :
La notion de développement durable a été
définie en 1987, dans le rapport Brundtland, présenté lors
de la Commission des Nations Unies sur l'Environnement et le
Développement.
« Le développement durable est un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la possibilité, pour les générations à
venir, de pouvoir répondre à leur propres besoins
»11
Le développement durable repose sur trois piliers :
Schémas traditionnel du concept du
développement durable
Ecocitoyenneté 12 :
Ce concept est né dans les pays occidentaux à la
fin des années 70. La Conférence de Rio (1992) lui a donné
une audience très forte. Il implique pour l'écocitoyen d'agir de
manière respectueuse envers l'environnement et de prendre conscience que
chacun de ses actes au quotidien a une incidence. Il s'agit à travers
cette notion de promouvoir les gestes responsables de
10
http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/citoyennete.html
11 Notre avenir a tous, rapport de la commission
Mondiale sur l'environnement et le développement (Commission
Brundtland), les éditions du fleuve, 1989, traduction française
de Our commun futur, 1987.
12
http://energies-renouvelables.consoneo.com/lexique/eco-citoyennete/295/
51
l'environnement, comme le covoiturage, l'usage
modéré de l'eau, la limitation des déplacements en avion,
le contrôle de l'usage des appareils électriques domestiques,
etc.
a) LES QUATRE PILIERS DE L'ECOCITOYENNETE
1. L'éducation environnementale.
2. L'éducation à l'action citoyenne.
3. La prise de conscience collective des acteurs à la
protection de l'environnement.
4. La participation des acteurs à la valorisation des
composantes de l'environnement.
2. Eco-Quartier :
« Un Éco-quartier est un quartier
urbain, conçu de façon à minimiser son impact sur
l'environnement, visant généralement au moins une autonomie
énergétique, et cherchant à diminuer son empreinte
écologique (L'empreinte écologique vise à traduire de
manière facilement compréhensible l'impact d'activités...)
et/ou rembourser sa dette écologique. »13
a) La genèse des éco quartiers: du
sommet de Rio au Grenelle de l'environnement 14 : Le
concept d'éco quartier naît progressivement...5 dates clés
sont à Retenir:
1992: Conférence de Rio de Janeiro :
La ville est considérée comme le champ d'application
privilégié pour concrétiser le développement
durable.
1996 : Charte d'Aalborg. Quelques villes
allemandes, scandinaves ou néerlandaises ouvrent la voie à de
nouvelles approches d'aménagement urbain. Les premiers éco
quartiers naissent, faisant figure de modèle.
24 mai 2007 : Charte de Leipzig sur la ville
européenne durable. Issue d'une concertation entre les 27 ministres
européens en charge du développement urbain, elle « met en
avant les villes européennes traditionnelles comme un bien
économique, social et culturel précieux et
irremplaçable» (source : MEEDDM).
Octobre 2008 : Développement du
mouvement en France dans le cadre du« plan ville durable »
présenté par Jean-Louis Borloo, Ministre de l'Ecologie, de
l'Energie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM).
3 août 2009 : Promulgation de la loi
Grenelle 1. Toutes les communes qui ont des programmes de développement
de « l'habitat significatif » (à définir)
Doivent avoir au moins un éco quartier avant 2012.
13 www.l'
éco-quartier.
Durable.org
14
http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/img/pdf/fiche_ecoquartier-2.pdf
b) Les piliers de l'éco-quartier15:
> Habitations : construire des logements économes en
énergies renouvelables (solaire, éolien, ct)
> Déplacements : marche a pied, vélo,
transports en commun doivent être privilégiés et les
voitures garées a l'extérieure du quartier
> Déchets réduire la quantité de
déchets par le réemploi
> Propreté et eau : améliorer la
propreté des lieux de façon permanente et récupérer
les eaux de pluie.
> Végétaux améliorer les espaces
naturels et patrimoine végétale qui consomme du co2 (gaz à
effet de serre).
3. QUARTIER16. :
Le quartier est « portion de la ville dans lequel on se
déplace à pieds ou pour dire la même chose sous la forme de
la palissade, une partie de la ville dans laquelle on n'a pas besoin de se
rendre, puisqu'on y est »
4. Quartier Durable :
« Un quartier durable est une zone de mixité
fonctionnelle développant un esprit de quartier ; c'est un endroit
où les personnes veulent vivre et travailler, maintenant et dans le
futur. Les quartiers durables répondent aux divers besoins de ses
habitants actuels et futurs, ils sont sensibles à l'environnement et
contribuent à une haute qualité de vie. Ils sont sûrs et
globaux, bien planifiés, construits et gérés, et offrent
des opportunités égales et des services de qualité
à tous. »17
52
15
http://www.cmaintenant.eu
16 Georges Perec, in Espèces d'Espaces. Paris,
1974, éditions de Minuit.
17 Accord de Bristol, 6-7 décembre 2005
5. Ville Durable
18.:
"Une ville qui doit pouvoir offrir une qualité de vie
acceptable en tous lieux et des différentiels maîtrisés
entre les cadres de vie. Cette exigence appelle une mixité sociale et
fonctionnelle, ou, à défaut, des stratégies pour favoriser
l'expression de nouvelles proximités»
6.Nature 19: l'ensemble des
écosystèmes encore vierges ou peu modifiés par l'homme
`ensemble des choses qui présentent un ordre ou se produisent suivant
des lois .
53
18 Sciences Po - 40e anniversaire du Master
Urbanisme-La ville durable est-elle possible ?- 2 avril 2009,
18H30-20H30,paris.
19 NICOLE SURCHAT VIAL « ville,
développement durable et urbanitaire », Mémoire de doctorat
,université de Genève,2006
54
ABREVIATION :
D.D : Développement durable
M.A.T.E : Ministère de
l'Aménagement du Territoire, de. L'Environnement
P.N.A.E-D.D : Plan national d'actions pour
l'environnement et le développement durable
P.N.U.D : Programme des Nations Unies pour le
développement
P.N.UE : Programme des Nations Unies pour
l'environnement
Z.H.U.N : Zone d'Habitat Urbain Nouvelle
U.V : Unité de voisinage
F.E.M : Fonds pour l'environnement mondial
A.F.E.T : Association française de l'excellence
territoriale
B.P.C.E : Banque populaire/Caisse d'Epargne
A .P.U.R : Atelier Parisien d'Urbanisme
B.N.F : Bibliothèque nationale de France
P.O.S : Plan d'occupation du sol
Z.A.C : Zone d'aménagement
concerté
A.P.C : L'assemblée populaire communale
U.N.E.S.CO :United Nations Educational,
Scientific and Cultural Organization
55
LISTING DES FIGURES :
N°
|
Titre des Figures
|
pages
|
01
|
Présentation du quartier Vauban
|
10
|
02
|
Présentation du quartier
Paris-rive-gauche
|
15
|
03
|
Localisation de l'aire d'étude par rapport
à son environnement immédiat
|
22
|
4.1
|
Ilot 22 U.V06 constructions en forme U
|
24
|
4.2
|
Ilot 22 U.V06 constructions en forme L
|
24
|
4.3
|
Ilot 22 U.V06 constructions en formes de
barres
|
24
|
05
|
Les types d'hauteurs de l'ilot 22 U.V 06 da la
ville nouvelle Ali Mendjli
|
25
|
6.1
|
Types de commerces occupant l'ilot 22 U.V 06
|
25
|
6.2
|
Etat des lieux de divers types de commerces
de première nécessité
|
26
|
6.3
|
Centre commercial EL RITEJ
|
26
|
07
|
école primaire
|
27
|
8.1
|
Espace vert projeté d'ilot 22 U.V 06 da la
ville nouvelle Ali Mendjli
|
28
|
8.2
|
Modes d'occupation de l'espace vert dans l'UV.
06
|
29
|
9.1
|
Jardin public située à proximité
d'U.V 06
|
29
|
9.2
|
L'exploitation des résidus du chantier selon
les convenances des usagers
|
30
|
10.1
|
Constat sur les carences programmatives Spatio
- fonctionnelles des espaces extérieurs - Exemple des aires de
jeux
|
31
|
10.2
|
Constat sur les pratiques et les occupations
inappropriées des espaces extérieures Exemple des aires de
jeux
|
32
|
11.1
|
Constat sur Les mobiliers luminaires
|
32
|
11.2
|
Constat sur Les mobiliers luminaires
|
33
|
12.1
|
Constat sur propreté au sein de
l'intérieur des bâtiments
|
33
|
12.2
|
Constat sur propreté a l'extérieur des
bâtiments
|
34
|
13
|
Arrêt de bus au sein de l'aire
d'étude
|
34
|
56
14
|
constat sur le mode d'appréciation du
degré d'hygiène
|
36
|
15
|
constat sur le taux de Participation
citoyenne
|
38
|
16
|
Connaissance du tri des déchets
|
39
|
17
|
Aires de jeux pour les différentes
catégories
d'âges
|
43
|
18
|
La valorisation et à l'entretien les
espaces
verts.
|
43
|
19
|
l'opération pilote de tri
sélective.
|
43
|
20
|
Implantation de l'éclairage de
photovoltaïque
|
43
|
21
|
Carte des figures
|
48
|
ANNEXES
A.I.1
ANNEXE I - CONCEPTS ET APPLICABILITE DE L'OBJET D'ETUDE
DANS LE CONTEXTE ALGERIEN:
1 - LA QUESTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE EN ALGERIE
1:
La stratégie nationale du développement durable
en Algérie est illustrée par le programme du gouvernement, issu
du programme présidentiel, et se matérialise
particulièrement à travers un plan stratégique, en
l'occurrence le plan de relance économique qui y intègre les
trois dimensions du D.D: sociale, économique et Environnementale
Une stratégie nationale de l'environnement,
établie par le ministère de l'aménagement du territoire et
de l'environnement (M.A.T.E) renforce la stratégie gouvernementale, avec
son outil de mise en oeuvre : le plan national d'actions pour l'environnement
et le développement durable (P.N.A.E-D.D).
Cadre législatif :
Voila quelques textes réglementaires relatifs à
l'environnement et au développement durable applicable en ALGERIE
- Loi n° 2001-20 du 12/12/2001 Portant de
l'aménagement et au Développement durable.
- Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la
protection de l'environnement dans le cadre du développement durable.
- Loi n° 04-09 du 14 août 2004 relative à la
promotion des Energies Renouvelables dans le cadre du développement
durable
- Loi n° 01-19 du 12 décembre 2001 relative
à la gestion, au contrôle et à l'élimination des
déchets
- Loi n° 01-20 du 12 décembre 2001 relative
à l'aménagement et au développement durable du
territoire
A.I.2
- Décret exécutif n° 93-160 du 10 juillet
1993 réglementant les rejets d'effluents liquides industriels,
- Décret exécutif n° 04-409 du 14
décembre 2004 fixant les modalités de transport des
déchets spéciaux dangereux.
- Décret exécutif n° 06-02 du 7 janvier
2006 définissant les valeurs limites, les seuils d'alerte et les
objectifs de qualité de l'air en cas de pollution
atmosphérique.
- Décret exécutif n° 06-138 du 15 avril
2006 réglementant l'émission dans l'atmosphère de gaz,
fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les
conditions dans lesquelles s'exerce leur contrôle.
- Décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006
définissant la réglementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l'environnement
- Décret exécutif n° 07-144 du 19 mai 2007
fixant la nomenclature des installations classées pour la protection de
l'environnement
- Décret exécutif n° 07-145 du 19 mai 2007
déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités
d'approbation des études et des notices d'impact sur l'environnement
- Décret exécutif n° 93-184 du 27 juillet
1993 réglementant l'émission des bruits
2- LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA
PRODUCTION
URBAINE EN ALGERIE :
a) Agenda 21 local en Algérie
:
L'action ou agenda 21 en Algérie se concrétise
par son partenariat avec le comité 21 français pour
l'environnement et le développement durable, ce dernier est une
association à but non lucratif née en 1995 pour faire vivre en
France l'Agenda 21. Le comité travaille en collaboration avec les
entreprises, les collectivités, les associations, les
établissements publics, les médias, le P.N.U.E et PNUD.
A.I.3
Le Comité 21français appuie depuis 2003, avec le
concours d'Enda Europe25, la création d'un
Comité 21 algérien dirigé par Layashi Yaker26. Le
Comité 21 accompagne les actions de cette nouvelle structure, en
mobilisant ses collaborateurs (entreprises, associations, médias...) en
Algérie et en animant des sessions de formations. Les principales
missions de ce Comité 21, sont de renforcer la participation de la
société civile aux enjeux de développement durable
(traitement des déchets, protection des zones côtières,
lutte contre la désertification ...) et de soutenir les Agenda 21 locaux
(Tipaza, quartiers d'Alger...). Ces actions sont développées en
partenariat avec l'Ambassade de France en Algérie, le ministère
algérien de l'Environnement et le PNUD. 2
Stratégie de développement durable et
respect de l 'Agenda 21 local3 :
y' Connaître et décrire les principaux
problèmes environnementaux. y' Identifier les causes directes et
indirectes.
y' Etablir un ordre de priorité pour leur traitement.
y' Définir une politique environnementale et proposer
des mesures institutionnelles et juridiques pour renforcer les capacités
de leur prise en charge.
y' Déterminer les besoins et investissements pour y
faire face. b) ville durable et dimension écologique en
Algérie 4:
Les projets de réalisation de cinq nouvelles villes
à travers le territoire national, notamment à Hassi Messaoud et
Boughezoul, constituent une nouvelle vision de promotion de l'efficacité
énergétique et de développement durable, tout en
préservant le modèle architectural traditionnel,
2
http://www.univ-ecosetif.com/seminars/ddurable/61.pdf
3
http://www.univ-ecosetif.com/seminars/ddurable/61.pdf
3
http://www.lexpressiondz.com/actualite/155229-poles-de-developpement-durable.html?print
A.I.4
Les futures villes nouvelles ou villes "durables"
implantées à Hassi Messaoud, Sidi Abdellah (Alger), Bouinan
(Blida), Boughezoul (Médéa) et El Menéa (Ghardaïa)
constituent un concept architectural moderne alliant l'économie
d'énergie et le confort environnemental, ont-ils souligné lors
d'une rencontre sur l'efficacité énergétique dans le
bâtiment. Les avis d'appels d'offres pour la réalisation de la
ville nouvelle de Hassi Messaoud, devant abriter le futur pôle
pétrolier algérien, seront lancés en 2013, a
indiqué M. Mourad Zeriati, directeur général de
l'Etablissement Ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH). Le consortium
algéro-coréen Dongmyeong-Saman-Kun Won-BEREG, avait entamé
fin janvier dernier les études d'aménagement et d'urbanisme de ce
site.
La conception urbaine de cette ville sera un champ
d'application exemplaire des solutions les plus avancées dans le domaine
des énergies renouvelables et du solaire en particulier, tout en
s'inspirant du modèle architectural traditionnel adapté aux
critères sociaux et climatiques algériens, a expliqué pour
sa part, Mme Amel Dif, architecte. Il s'agit également de l'utilisation
de matériaux locaux à forte inertie thermique pour optimiser la
ventilation naturelle, a-t-elle ajouté. Pour intégrer le concept
bioclimatique, 65.000 palmiers sont plantés, huit forages
effectués et un système d'irrigation "goutte à goutte" mis
en place, le tout sur une surface de 6 km de long et 500 mètres de
large, a indiqué M.Zeriati. Mme Maya Moussaoui, responsable au
ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a
expliqué de son côté que la ville nouvelle de Boughezoul,
dédiée notamment aux énergies renouvelables et aux
activités industrielles et logistiques, «est basée sur les
principes du développement durable». D'une superficie de 6000
hectares dont 4000 ha urbanisables, l'architecture de cette future ville,
inclue tous les paramètres de la haute qualité environnementale,
a-t-elle souligné.
La ville de Boughezoul, qui accueillera une population de
près de 35.000 habitants, devrait intégrer l'architecture
bioclimatique, l'efficience énergétique des bâtiments, la
récupération des eaux de pluie, le recyclage des eaux
usées, et la collecte de déchets, a-t-elle expliqué ?
A.I.5
Le cadre législatif :
? la loi n° 02-08 du 25 Safar 1423 correspondant au 8 mai
2002 relative aux conditions de création des villes nouvelles et de leur
aménagement.
? La loi n°06 - 06 du 20 février 2006 portant loi
d'orientation de la ville.
c) Eco-quartier :
Partie de ville ou ensemble de bâtiments qui
intègre les exigences du développement durable, en ce qui
concerne notamment l'énergie, l'environnement, la vie sociale.
2-LES MODELES :
PROJET AUGUSTENBORG, EN SUEDE :
Présentation du quartier
-Site : Ancien quartier d'immeuble collectif Il est construit
en1950
-Superficie : 32 ha dont 3 ha de zones industrielles
- Programme : 1800 logements réhabilités et
quelques logements construits
-Calendrier : 1998 : Prémices du projet 1ère phase
terminée en 2001 - 2ème phase terminée en
2006Prémices
Situation géographique
Géographiquement, Augustenborg se situe dans la
banlieue sud-est de Malmö. Ce quartier d'environ3 000 habitants est
inséré dans le tissu urbain existant. Toutefois, entouré
par des zones industrielles plus que par des quartiers résidentiels, il
est relativement mal intégré au reste de la ville notamment en
termes de transports
A.I.6
Projet de l'éco-quartier Augustenborg
:
Projet de la réhabilitation écologique d'une
ancienne zone portuaire industrielle en quartier moderne et durable.
A.I.7
Qu'est-ce que la concertation ?
La concertation est un mot qui ne se prête pas
aisément à la définition. Le Petit Larousse la
définit comme la « pratique qui consiste à faire
précéder une décision d'une consultation des parties
concernées ».1 La concertation peut se définir comme les
« processus et procédures qui passent par, ou visent à, une
participation du public, d'acteurs de la société civile ou
d'acteurs institutionnels aux processus de décision sur le
développement durable. Entrent dans son champ les consultations,
enquêtes publiques, instructions mixtes, débats publics,
conférences de citoyens, négociations associées aux
processus de décision, dispositifs de discussion électronique,
etc.» (Mermet, 2008).
Les risques si la concertation n'est pas
appliquée:
Le défaut de concertation peut engendrer des
échecs importants, à la hauteur des enjeux indiqués plus
avant: non appropriation du quartier, mauvais usage des équipements,
dégradation des lieux,...
La participation citoyenne :
Dans sa définition des « éco quartiers
», le dictionnaire Wikipédia indique que « de
l'élaboration à la phase d'exploitation, les quartiers durables
sont le résultat de l'action entreprise par une multitude d'acteurs
aussi variés que nombreux. [...]. La participation citoyenne
couplée au principe de subsidiarité est un élément
essentiel d'un quartier durable.»
La participation des habitants peut s'envisager selon
deux types d'approche :
- les collectivités et aménageurs initient la
démarche de participation et associent les acteurs et les habitants.
- les habitants initient la démarche et mobilisent les
collectivités locales.
La participation peut ainsi être graduée
selon plusieurs niveaux : information, consultation, concertation,
co-production.
La démarche participative doit s'effectuer
à différents moments :
- dès l'amont du projet, en sensibilisant les citoyens
aux risques qu'encourt la planète, et à l'importance de leur
implication dans le processus de concertation ;
- pendant la conception et la réalisation du projet, en
recueillant à chaque étape les propositions des habitants ;
- mais aussi après la réalisation du projet, en
informant les habitants des dispositifs environnementaux du quartier, des
« gestes verts », ainsi que des dispositifs permanents de
participation qui permettent de pérenniser dans le temps la
démarche d'éco-quartier et de la partager avec les nouveaux
arrivants.
La démarche peut s'appuyer sur différents
outils :
- La création d'un lieu d'information permanente (ex :
maison du projet),
- l'organisation d'évènements ponctuels
(réunions publiques, ateliers urbains, balades urbaines...),
A.I.8
A.I.9
-l'utilisation de supports de communication spécifiques
(exposition, publications de notices, de brochures...),
- la mobilisation du réseau associatif auquel on aura
octroyé des moyens d'animation et d'intervention dans la durée
...
Les objectifs de la démarche participative sont
les suivants :
- Aller aussi loin que possible vers la co-production
de l'éco-quartier, associant la population à l'action
publique et aux décisions en lui permettant de jouer un rôle actif
dans le portage du projet
;
- Favoriser l'appropriation de la démarche
d'éco-quartier par les habitants, avant, pendant et
après la réalisation du quartier ;
- Favoriser chez les habitants l'émergence d'un
mode de vie éco-citoyen, susceptible de réduire leur
empreinte écologique, et venant optimiser les performances
environnementales des équipements et bâtiments du quartier ;
Les enjeux liés à la participation
citoyenne sont concrètement de deux ordres majeurs :
1. Proposer des habitats urbains différents,
compétitifs et attractifs :
Pour inverser la tendance lourde de l'étalement
urbain, où chaque famille cherche à construire « sa maison
à la campagne », il est impératif que la construction en
ville propose un cadre propice à la « vie familiale »,
répondant aux aspirations modernes et diverses de chacun et permettant
l'expression des choix personnels de vie5 (telle que le propose dans
l'idéal commun la « maison individuelle »).
2. Face à l'urgence environnementale, il est
impératif de valoriser les initiatives
écologiques et de former des Eco-citoyens.
En associant les citoyens aux projets urbains, il est possible
de répondre à ces deux exigences : la participation citoyenne
donne la voix à ceux qui veulent déjà agir et permet de
diffuser l'information, de convaincre ceux qui sont moins sensibilisés
(l'effet d'entraînement étant démontré comme un
élément majeur dans les quartiers durables réalisés
(cf. BedZED-GB, Eva Lanx Meer-NL ou Vesterbro-DK).
A.I.10
Activités éducatives et participation
citoyenne
* Activités, formations, ateliers,
dans les écoles, groupes communautaires, à l'éco-quartier
et dans les institutions de la ville (bibliothèques, camps de jour,
etc.)
* Appui aux comités de rues, ruelles, sur des
thèmes précis qui existent déjà (bruit des trains,
alimentation, etc.)
* Réunions des tables de quartiers et encourager la
participation des citoyens aux forums existants (consultations des quartiers,
de l'arrondissement, de la ville, conseil d'arrondissement, etc.), et
création de nouveaux lieux d'échanges
Le contenu de la gouvernance urbaine :
La gouvernance urbaine intégrant une
participation citoyenne active constitue :
- un mécanisme permettant la prise en compte des
idées, des contributions et ce, le plus tôt possible dans un
projet urbain et ce pour appuyer, aider à LA DECISION,
- Une écoute ouverte avec l'ambition d'intégrer
des points de vues variés pour contribuer à la connaissance des
autres et permettre le rapprochement des objectifs,
- Une démarche encadrée par des règles
indiquant les devoirs de chacun, les limites de l'exercice,
- Une expérimentation locale, tenant compte des acteurs
en présence, où le droit à l'erreur est reconnu
(l'apprentissage de ce fait aussi !) et où la prise en compte du temps
est importante.
Elle ne constitue pas :
- La prise de DECISION elle-même,
- Une écoute tous azimuts et ponctuelle,
- Un alibi à des décisions
prédéfinies,
- La somme des intérêts particuliers,
- Une représentation sociale partielle ou
institutionnelle,
A.I.11
Schéma du jeu des acteurs, en position au
modèle pyramidal
Ainsi, « Le principe de la participation appliqué
à l'urbanisme est une pratique de la politique urbaine qui peut
être comprise comme une offre en direction des habitants, comme un appel
à l'invention ou à la réinvention de la cité par
elle -même », permettant de générer de nouvelles
formes urbaines, de nouvelles pratiques et répondant également
aux attentes de la population.
PROJET BEDZED
(Beddington Zero fossil Energy Development) est le premier et
le plus grand des projets britanniques neutre en carbone. Il est situé
à Sutton, une banlieue résidentielle à 40 minutes au
sud-est de Londres. BedZed est composé de 82 appartements
résidentiels aux statuts divers - 34 à la vente, 23 en
propriété partagée, 10 pour des travailleurs
«essentiels » et 15 logements sociaux à loyer
modéré - ainsi que 1600 m2 d'espaces de travail, une surface
commerciale, un café,
des installations sportives, un centre de santé et des
dispositifs d'accueil de la petite enfance, ainsi que 14 appartements à
coursives destinés à la vente. Les premiers habitants sont
arrivés en mars 2002 ; le quartier en compte actuellement 220.
A.I.12
Le plan de BedZed a été dessiné et
conçu dans l'intention de créer un quartier sans consommation
d'énergie fossile, un quartier capable de produire au moins autant
d'énergie renouvelable qu'il en consomme. L'énergie requise pour
couvrir les besoins de BedZed provenant exclusivement de sources renouvelables,
il donc s'agit bien d'un quartier « neutre en carbone » puisqu'il ne
rejette aucune émission de dioxyde de carbone dans
l'atmosphère.
3-L'éco-conception en pratique :
À la fois simple et ambitieux, le dessein des
pères du projet est de créer un quartier qui réduira de
moitié son empreinte écologique. Pour y parvenir, il faut
évaluer la surface totale requise qui permettra de produire les
ressources utilisées, afin de répondre à la consommation
d'énergie et de fournir l'espace nécessaire aux infrastructures
(logements, routes...). Les partenaires souhaitent construire un quartier qui
ne dégrade pas l'environnement, qui réemploie, recycle et
consomme toutes les sources d'énergie générées (en
unités de CO2) et recourt au maximum aux ressources locales.
Résultat : des transports limités, un développement
économique local renforcé et une identité culturelle
préservée, selon le schéma d'une boucle.
4-Les objectifs de projet : Les objectifs
du projet sont les suivants :
a- Les objectifs sociaux
· Offrir aux résidents une haute qualité de
vie sans sacrifier les avantages que procure le milieu urbain.
· Prendre en compte tous les aspects économiques et
sociaux en proposant à la fois l'accès à la
propriété pour des familles aisées et la location pour des
foyers disposant de revenus modestes.
b- Les objectifs énergétiques
· Réduire la consommation d'énergie de 60%
par rapport à la demande domestique moyenne.
· Ne pas utiliser d'énergies fossiles.
· Réduire de 50% la consommation des énergies
pour le transport.
· Réduire la demande de chauffage de 90%.
· Utiliser des énergies renouvelables.
A.I.13
c- Les objectifs environnementaux
· Réduire la consommation d'eau de 30%.
· Réduire le volume des déchets et
accroître le recyclage.
· Utiliser des matériaux de construction provenant
pour moitié d'un rayon inférieur à 60
kilomètres.
· Développer la biodiversité des espaces
naturels.
5-facteurs déclenchant : Le
principal facteur déclenchant pour le projet BedZed a
été
l'environnement.
Le projet a été pensé pour
réduire l'empreinte écologique à tous les niveaux
(à la maison y compris sur le chantier, énergie et alimentation ;
travail ; mobilité ; vie sociale, etc.)
6-La réalisation :
? Les transports planifiés :
Un plan de déplacements écologique (Green Travel
Plan) a été adopté afin de réduire l'impact
environnemental des déplacements des résidents de
BedZED. L'objectif est la diminution, dans
les dix prochaines années, de 50% de la consommation de
carburant des véhicules. La Fondation
Peabody et Bioregional se sont engagées à
l'intégrer comme obligation réglementaire dans les
critères d'attribution du permis de construire. Quatre
points principaux structurent ce plan.
? Réduire le besoin en déplacements.
? Promouvoir les transports publics.
? Gérer rationnellement les parkings.
? L'énergie maîtrisée :
Les objectifs par logement sont de réduire de 60% la
consommation énergétique et de 90% la
consommation de chauffage, par rapport à un logement
traditionnel au Royaume-Uni.
? Des techniques et sytèmes innovants.
? Le recours aux énergies renouvelables.
A.I.14
? L'eau récupérée et traitée
:
Pour parvenir à réduire de 50% -par rapport
à la moyenne nationale- la consommation d'eau par personne à
BedZED (76 l/ jour à Bedzed contre 150 l/jour), plusieurs solutions ont
été retenues et donnent des résultats.
· Le pré-équipement d'appareils à
faible consommation.
· L'installation de baignoires à plus faible
contenance et l'utilisation de réducteurs de pression.
· La pose de chasses d'eau à double débit 2
et 4 litres- permettant un gain de 11 000 litres par an et par habitant.
· L'utilisation maximale de l'eau de pluie.
· L'incorporation de graviers dans le revêtement de
la surface des parkings, afin de minimiser le ruissellement des eaux.
· La distribution à tous les résidents d'un
guide contenant des conseils pour réduire sa consommation d'eau.
? Des déchets mieux gérés
:
Afin d'encourager la population à adopter les bons
réflexes de tri des déchets, chaque appartement est
équipé de bacs à 4 compartiments : verre, plastique,
emballage et déchets biodégradables, intégrés sous
l'évier.
Dans l'objectif de compléter les équipements de
recyclage existants, un dispositif de compostage des déchets organiques,
sur place, est proposé dans le cadre des actions éco-citoyennes
«green lifestyle project».
? Les matériaux locaux privilégiés
:
Dans la mesure du possible, des matériaux naturels,
recyclés, récupérés et réutilisés ont
été choisis pour la
construction du quartier.
? Les matériaux naturels.
? Les matériaux récupérés.
A.I.15
7-Le résultat :
Mobilité : un plan de mobilité
verte fait la promotion de la marche à pied, de la bicyclette et des
transports publics. BedZed est bien desservi par les transports publics, y
compris par deux gares de chemin de fer, deux lignes de bus et un tram. BedZed
a été le premier quartier sans voitures du Royaume Uni à
développer un club d'auto-partage ; une politique de «
priorité aux piétons » a mis
l'accent sur un bon éclairage, des trottoirs
surbaissés pour les chaises roulantes et les poussettes ainsi que des
ralentisseurs installés pour maintenir la vitesse du trafic à
l'allure des piétons.
? Energie : les bâtiments sont
construits en matériaux massifs qui stockent la chaleur
pendant la
journée et la restituent pendant la nuit. Les bâtiments sont
disposés face au sud de façon à maximiser leur exposition
à la chaleur du soleil,. Toutes les terrasses sont adossées aux
bureaux qui font face au nord, où le solaire passif minimal
réduit la tendance au chauffage excessif, respectivement au
rafraîchissement des locaux. Les logements et les bureaux sont
équipés de systèmes d'éclairage à basse
consommation et d'appareils à haute efficience énergétique
pour réduire les besoins en énergie électrique.cuisines -
dans les habitations tout comme dans les bureaux - sont équipées
d'appareils de mesure pour permettre aux usagers de vérifier leur
consommation de chaleur et d'électricité
? Eau : la consommation d'eau a
été ramenée à 76 litres/jour ; dont 18% sont de
l'eau de
pluie ou de l'eau recyclée ; on a en outre installé
des brise-jet sur tous les robinets, des toilettes à basse consommation
d'eau, des baignoires plus petites. Une innovation remarquable à BedZed
est la mise en place locale d'un système de bio-épuration de
l'eau par des plantes qui filtrent les eaux noires et les transforment en eaux
grises réutilisables pour des usages non-potables tels les chasses d'eau
ou l'eau d'arrosage.
? Déchets : système de
levée des déchets triés.
A.I.16
? Matériaux locaux : Afin de
réduire l'énergie grise de BedZed, les matériaux de
construction ont été choisis en fonction leur faible taux
d'énergie grise et si possible provenant d'un rayon inférieur
à 35 miles du site lui-même. Dans toute la mesure du possible on a
eu recours à des matériaux de construction naturels,
recyclés ou récupérés.
? Social : 50% des logements sont
attribués à des familles à bas revenus ; construction du
BedZed pavillon
PROJET DE SIDI SALAH :
LE CONTEXTE
Le projet de Sidi Abdellah, située à 25 km
à l'ouest d'Alger, s'étend sur Ville Nouvelle de 2 000 ha
formés d'un paysage « collinaire » très calme et
agréable. Il dispose de vues imprenables (versant sud sur les montagnes,
versant nord sur la mer) et est à proximité immédiate des
villes de Mahelma et Rahmania.
I - La démarche mise en place par le projet de Ville
Nouvelle
Le projet de la Ville Nouvelle s'inscrit dans le cadre d'une
politique urbaine et d'aménagement du territoire qui a pour objectif de
limiter l'hyper concentration humaine dans la capitale,
génératrice de difficultés de gestion urbaine
(réseaux, équipements, circulations) et mettre un terme à
l'extension permanente de la ville, souvent au détriment des meilleures
terres agricoles de la région. Il s'agit d'un pôle urbain complet,
capable de participer au fonctionnement économique du potentiel
métropolitain et de prendre en charge toutes les
dimensions (économiques, sociales et
résidentielles) complémentaires à celles d'Alger. Pour
mener le développement de la Ville Nouvelle, les pouvoirs publics ont
créé, en date du 1er septembre 1997, l'Etablissement Public
d'Aménagement de l'Agglomération Nouvelle de Sidi Abdellah
(EPA-ANSA), chargé par délégation d'aménager le
site (2 000 ha) et d'encadrer la réalisation des programmes publics et
privés (30 000 logements, 4 zones d'activités et
équipements d'accompagnement, un parc urbain de 150 ha).
A.I.17
Cette démarche est également celle qui devrait
s'appliquer aux projets de Villes
Nouvelles de :
- Bouinan
- Boughzoul
- El Ménéa
II - Les objectifs
L'objectif des pouvoirs publics est de réaliser des
projets s'inscrivant dans le concept de développement durable, ce qui
conduit, aussi bien dans la conception de la ville que dans la conception et la
gestion de l'aménagement, à rechercher une haute qualité
environnementale. Les orientations suivantes ont été
définies :
1. Préservation des ressources
- Optimisation de la gestion de l'eau pluviale (retenues
collinaires, bassins d'eau...). - Traitement et réutilisation des eaux
usées.
- Tri sélectif et stockage contrôlé des
ordures ménagères et déchets solides
(Déchèteries, recyclage avec production
énergétique).
2. Développement des transports en commun et des
circulations douces :
- La conception de la Ville Nouvelle, des plans de masse de
quartiers et des voiries est faite en favorisant les modes de
déplacements doux, voies piétonnes, places publiques, tout en
permettant des accès spécifiques, tant pour la
sécurité que pour les services.
- Un réseau de transports en commun est à
l'étude pour relier Alger et ses environs tant par la route que par le
rail.
3. A.I.18
Limitation des pollutions :
- Des zones vertes de transition entourent la
périphérie des quartiers d'habitat et d'activités.
- Une sélection des activités non polluantes
est prévue dans les règlements et cahiers des charges de toutes
les zones.
Ville ponctuellement dense, la Ville Nouvelle de Sidi
Abdellah sera un modèle pour le développement durable, puisque,
prise dans son ensemble, elle offrira à terme un tissu urbain
aéré, modèle pour le cadre de vie. Un projet d'une telle
envergure nécessite évidemment une attention particulière,
des procédures spécifiques et des aides financières
appropriées.
4. Organisation d'un cadre de vie qualitatif
La conception de la Ville Nouvelle, réservant
près de 25 % de sa superficie aux espaces verts, avec ses zones
d'activités localisées en périphérie, offre un
environnement de qualité : un cadre de vie harmonieux associant
habitations, éducation, loisirs et emplois, qui aura des impacts
positifs dans tous les aspects de la vie quotidienne.
C'est un projet de dimension nationale avec une architecture
méditerranéenne, une économie ouverte aux investisseurs
algériens et étrangers et des espaces aménagés mis
à la disposition exclusive des opérateurs immobiliers de la
région algéroise.
III - LE PROJET DE SIDI ABDELLAH
1. La réalisation de 30 000 logements
Répartis entre logements aidés et promotion
privée, 30 000 logements collectifs et semi collectifs, seront
construits en 20 ans au rythme moyen de 1 500 logements par an. Ce programme
contribue à réduire la pression de la demande sur Alger, à
atténuer les conséquences de la densité par un
redéploiement équilibré, et peut aussi participer à
la résorption de l'habitat précaire.
2. Une ville de haute technologie
médicale
Le programme prévoit une Cité des Chercheurs
à Rahmania et une Cité de la
Médecine à Sidi Bennour orientées vers
les techniques de pointe cardiovasculaires et de sélioscopie ainsi que
des laboratoires de recherche dans les domaines pharmaceutique et
médical. Ces équipements contribueront au rayonnement
international de la ville d'Alger au travers de la ville nouvelle de Sidi
Abdellah
2. La création de 20 000 emplois
La création de la Ville Nouvelle c'est, à
terme, 20 000 emplois dans les PME/PMI qui seront accueillies dans les quatre
zones d'activités couvrant180 ha (de nombreux emplois seront
également générés par les activités
tertiaires, de services et les grands équipements auxquels il convient
d'ajouter les emplois mobilisés pour la réalisation de la
ville).
3. L'accueil de 1 000 PME-PMI
Le programme de la Ville Nouvelle prévoit l'accueil de
1 000 PME/PMI. Il s'agit d'une action forte en faveur du développement
du secteur économique privé.
5. Un cyberparc comprenant :
Un Institut Supérieur de
Télécommunications, une Agence de
Télécommunications, une Agence Internet, une Ecole Nationale de
Surdoués- Start up.
LE CONSTAT
Les remarques ci-après ne sont que de
premières appréciations qui Mériteraient une observation
plus approfondie. Toutefois, l'impression première est que ce site
remarquable fait actuellement l'objet d'une urbanisation quelque peu
anarchique, se traduisant par des programmes de constructions « au coup
par coup », destinés à répondre à des demandes
d'opportunité et sous la pression de besoins en logements, sans que les
éléments indispensables à un bon fonctionnement urbain
soient mis en place.
A.I.19
A.I.20
I - Le Foncier
L'EPA-ANSA s'applique à faire une politique
foncière indispensable à toute opération
d'aménagement. Il a acquis un peu plus du tiers des terrains
urbanisables et notamment effectué des acquisitions permettant à
l'Union Bank de réaliser un grand équipement hospitalier
spécialisé, à Khalifa Airways la mise en place d'un centre
de formations aéronautiques, à l'ANEP un centre de formation de
production audio-visuelle.
Par ailleurs, il est à noter que déjà
plus de 60 réservations de terrains sont enregistrées sur les
deux zones prioritaires de Sidi Bennour et El Boustène destinées
à accueillir des PME/PMI du secteur privé. Il est donc
incontestable que la démarche foncière de l'EPA-ANSA, qui
constitue pour le moment sa principale activité, est efficace. Il existe
toutefois une interrogation sur l'affectation du foncier acquis ou à
acquérir par rapport à l'aménagement proprement dit de la
future ville.
Ainsi, il n'a pas pu être déterminé, au vu
du bilan, les acquisitions réservées aux infrastructures
primaires de celles devant être réservées aux
infrastructures secondaires Ce qui ne permet pas de déterminer, au
niveau du foncier, si les acquisitions nécessaires à ces emprises
de réseaux et voirie divers (VRD) sont de la responsabilité de
l'EPA ou non.
Incontestablement il est de la responsabilité de
l'aménageur d'imputer dans son bilan les acquisitions foncières
nécessaires aux VRD secondaires, ainsi que les
péréquations financières nécessaires à leur
réalisation. Pour ce qui est des acquisitions nécessaires aux
infrastructures primaires, il n'est pas possible, au vu du bilan foncier, de
savoir si ces dernières sont de la compétence de l'EPA et si
elles font l'objet de compensations financières par L'Etat, qui
normalement est le maître d'ouvrage en titre de ces équipements.
De ce fait, il n'est pas possible à l'heure actuelle d'identifier des
péréquations financières au niveau du bilan global
(emprunts, subventions, financements de l'Etat, remboursements,
répartitions des maîtrises d'ouvrage et des sources de
Financement).
A.I.21
II - Les Infrastructures primaires et secondaires
Au vu du plan d'aménagement qui a été
présenté, il est difficile d'identifier clairement les
réseaux secondaires des réseaux primaires. Manifestement,
l'ensemble du primaire ne fait pas l'objet de financements particuliers et
semble même être en dehors de toute programmation de l'Etat
(à l'exception peut-être de la voie rapide qui doit relier Alger
au cyberparc). L'ensemble des réseaux d'assainissement et de retenue du
pluvial (bassins collinaires, bassins de décantation, stations
d'épuration, etc) étant normalement dédiés à
l'ensemble de la zone, ils auraient dû faire l'objet d'une programmation,
d'un financement et d'un bilan primaire pluriannuel, sur lequel se serait
adapté le bilan aménageur de départ, notamment pour les
livraisons de zones d'activités et de logements.
Il semblerait même que ce soit le bilan secondaire
(recettes foncières et emprunts) qui ait à ce jour financé
les premiers équipements d'infrastructures primaires. Concernant plus
particulièrement les réseaux secondaires, ces derniers sont
provisionnés d'année en année mais leur réalisation
paraît devoir subir les aléas d'une commercialisation des
terrains, dont une partie est affectée à des constructions de
logements « publics ». A ma connaissance, il n'existe aucune
programmation pluriannuelle de ces équipements secondaires, ces derniers
étant réalisés a minima et « au fil de l'eau ».
Peut-être existe t-il une législation ou une réglementation
confiant à l'EPA une délégation de maîtrise
d'ouvrage pour les équipements publics d'infrastructures et de
superstructures primaires, il apparaît toutefois à
l'évidence que l'EPAANSA ne dispose pas des moyens financiers
correspondants.
III - Les superstructures primaires
Il s'agit des équipements liés au bon
fonctionnement de la Ville Nouvelle, tels que les écoles, les
bâtiments administratifs, les équipements sportifs et culturels,
etc. Il n'a pas été possible de « repérer » une
véritable programmation de ces équipements ou de leurs sources de
financement. Sur ce point également il semblerait que ce soit le bilan
aménageur de l'EPA qui ait eu à supporter le coût des
équipements réalisés à ce jour. Concernant plus
particulièrement l'EPA, il convient de signaler que cette structure, qui
porte l'intégralité du développement de la Ville Nouvelle,
ne dispose par d'un cadre de travail satisfaisant (exiguïté, locaux
mal adaptés...).
A.I.22
Le Centre de Formation aux Métiers de la Ville mis en
place est une excellente initiative mais devrait déjà être
lié à une programmation de l'ensemble des équipements de
gestion urbaine, absolument indispensable à un projet tel que celui-ci
(nettoiement, entretien des voiries, assainissement, administration
générale, ateliers...).
IV - Environnement
Les 2 000 ha couverts par le projet de ville ainsi que les 2
000 ha supplémentaires de zones protégées,
bénéficient d'un paysage remarquable mais qui, d'ores et
déjà, semble menacé par des décharges sauvages et
des difficultés de gestion de l'espace.
Il faut noter également une tendance à des
occupations « sauvages » qui favorisent un habitat précaire et
insalubre. La présence de quelques équipements d'assainissement
et de retenue d'eau est insuffisante pour permettre l'ouverture de la zone aux
premières occupations issues déjà du programme de
logements en cours.
La programmation concernant les moyens de transports dits
« doux » n'apparaît nulle part, ce qui reste inquiétant,
notamment si l'ouverture de la Ville Nouvelle se fait avant même la
réalisation des premiers éléments de ces
équipements, car cela induira une fréquentation importante de
véhicules particuliers (cf Alger) et rendra impossible la mise en place
d'un label de qualité environnemental.
V - Les Logements
Un effort tout particulier a été fait pour la
livraison de nombreux groupes de logements (882 logements achevés et 600
logements en cours de construction). Toutefois, ces derniers ne sont pas
actuellement situés dans un environnement urbain propice à un bon
fonctionnement et à une saine gestion. Logiquement, la construction de
ces logements aurait dû être programmée au fur et à
mesure de la mise en place des équipements primaires (VRD) et d'un
maillage secondaire permettant, dès les premières occupations, de
bénéficier d'un environnement d'usage (parcs, commerces,
transports, organismes de gestion, etc).
Il est à noter, par ailleurs, que le premier groupe de
logements qui a été livré a été construit
avec des mal-façons qui le rendent à l'heure actuelle
difficilement habitable (fissure, stabilité...).
VI - Préconisation
Au vu d'une visite rapide de deux jours, il me semble tout
à fait prématuré d'ouvrir cette zone à toute
occupation et ce, quelle que soit la pression des besoins en logements
exprimée par ailleurs. L'absence de réseaux primaires, notamment
d'assainissement et de traitement des déchets, pourrait entraîner
un détournement irréparable de la démarche de
qualité qui a été à l'origine de ce projet de Ville
Nouvelle. L'achèvement de l'ensemble des réseaux secondaires,
liés aux terrains déjà commercialisés, paraît
être un minimum et un préalable à toute occupation. Ceux
qui sont réalisés pour l'heure correspondent à des mesures
d'urgence difficilement compatibles avec les objectifs poursuivis.
L'absence de services de gestion et de régulation
conduirait à livrer cette zone
au « désordre ». Cette remarque est valable
également pour les activités susceptibles de s'implanter sur la
zone, à l'exception peut-être de petites PME/PMI non polluantes et
à condition qu'elles disposent d'un minimum de réseaux, de
viabilité et de zones de services indispensables. La démarche
foncière, au demeurant dynamique, devrait « se caler » sur une
identification précise des terrains nécessaires à la mise
en place des différents projets, mais également à ceux
indispensables à la mise en place de l'ensemble des réseaux et de
la viabilité desdits terrains.
Un bilan clair et précis devrait permettre de savoir
exactement l'effort budgétaire à réaliser entre ces deux
actions. Une des « pistes » pourrait être notamment de demander
à certains promoteurs publics de réaliser ou de payer leur
quote-part aux réseaux et équipements secondaires et aux
promoteurs privés d'ajouter au prix de cession une quote-part du
secondaire qui est nécessaire à la desserte de leurs terrains
Ceci impliquerait peut-être que l'EPA soit dotée de moyens plus
coercitifs au niveau de l'action foncière afin de contenir une
éventuelle spéculation propice au dépassement des charges
foncières et à des surcoûts en matière
d'aménagement.
Il semblerait également utile d'orienter l'action
foncière en priorité sur les terrains nécessaires aux
réseaux et équipements publics et laisser, tout en le
contrôlant, le marché immobilier se développer pour les
fonctions d'habitat et même celles d'activités.
A.I.23
A.I.24
Il n'est pas impossible, par ailleurs, qu'une
vérification et des ajustements du plan d'aménagement de la Ville
Nouvelle doivent être effectués.
En conclusion, il me paraît urgent d'avoir une
démarche beaucoup plus cohérente et surtout plus proche de la
notion de « label de qualité » définit par la
démarche « projet de Villes Nouvelles », avant toute ouverture
au public des programmes envisagés par la Ville Nouvelle de Sidi
Abdellah. En l'occurrence, la notion d'urgence est de nature, si on y
répond, à laisser des séquelles et des lacunes
irréparables, alors que la démarche Ville Nouvelle est
engagée sur un processus de « développement durable ».
Si la question est de répondre à un besoin prioritaire de
logements, mieux vaudrait abandonner la démarche « Ville Nouvelle
» et s'orienter vers une extension classique d'urbanisation. Même
dans ce cas, il serait préjudiciable de ne pas s'efforcer de mettre
préalablement en place les éléments nécessaires
à une bonne gestion urbaine. Ce projet, s'il était repris en
amont et s'il s'engageait à respecter les principes qui ont
été à son origine, pourrait très bien être un
« projet pilote » susceptible de faire l'objet de financements
internationaux (Banque Mondiale, etc).
Ceci présuppose, notamment, la mise en place d'un
véritable marché immobilier permettant à l'économie
locale d'intervenir et à l'EPA-ANSA de se consacrer en priorité
à l'aménagement et surtout à la programmation ainsi
qu'à la réalisation des équipements publics.
VII - Propositions
Afin d'aider ce projet à respecter les principes
auxquels il fait référence, je suggère les interventions
suivantes :
1°) Une expertise approfondie concernant
l'évolution de cette opération, notamment sur les réseaux
et sur le parti d'aménagement retenu (de 10 à 20 jours dont 2
jours sur place).
2°) Une expertise environnementale complète (de 15
à 30 jours dont 4 jours sur place).
3°) Une expertise concernant le bilan foncier et les
différentes solutions à retenir en alternative à celles
aujourd'hui en place (de 2 à 15 jours).
A.I.25
4°) L'organisation de formations de formateurs afin de
positionner dans les meilleurs délais la structure de gestion de la
Ville Nouvelle (1 à 2 mois en immersion dans les services de la Ville de
Marseille ou de la Communauté Urbaine).
5°) La mise en place d'une réflexion concernant la
façon d'appréhender ce dossier pour qu'il puisse être
présenté comme projet pilote dans le cadre du« hub »
Ville de Marseille/Banque Mondiale (2 à 3 mois). Il est à
signaler qu'outre les capacités d'aides que pourrait apporter la Ville
de Marseille et ses « satellites », il existe des accords entre
l'EPA-ANSA et ADEFRANCE, Gie des Aménageurs et Développeurs en
France.
LE PROJET BOUGHEZOUL
« La nouvelle ville de Boughezoul sera un modèle
en matière d'aménagement urbain en Algérie »,
expliquait, hier, le directeur de l'établissement public de la nouvelle
vie, Mohamed Bensetit, lors d'une conférence-débat animée
en marge du Salon international sur les énergies nouvelles et
renouvelables (Era 2010), qui sera clôturé aujourd'hui à
Tamanrasset. Dans le cadre de la nouvelle organisation en matière
d'aménagement des territoires, le projet censé être
réalisé à l'horizon 2030 est un véritable challenge
qui servira de « laboratoire » pour les futurs centres urbains. Dans
la projection proposée par le ministère de l'Aménagement
du territoire et de l'Environnement, il est prévu un
rééquilibrage de l'armature des territoires algériens.
Trois niveaux répartis en zones sont proposés, à savoir
une série de villes relais pour le Tell, une autre pour le
rééquilibrage des Hauts Plateaux et une dernière pour le
développement du Sud. Les objectifs assignés à cette
démarche, tels que présentés par l'orateur, sont le
freinage de la littoralisation, la présentation d'une alternative
à la vulnérabilité due aux risques majeurs, la mise en
place d'un réseau urbain hiérarchisé et articulé
et, enfin, rendre attractifs les sites des Hauts Plateaux.La nouvelle ville de
Boughezoul, située à 170 km d'Alger, s'étend sur une
superficie de 6 000 hectares avec 4 000 hectares habitables pour une population
prévue de 350 000 âmes. « Dans la zone urbaine, il s'agira
d'assurer un réseau vert et un autre bleu », révèle
M. Bensetit. Pour le premier, le conférencier explique que le projet
prévoit de réserver 25% des 4 000 hectares urbains d'espaces
verts.
A.I.26
Pour le réseau bleu, en plus de la gestion du lac de
Boughezoul (25 km2), il est prévu la mise en place d'un système
de traitement des eaux avec, entre autres, une station d'épuration et un
réseau séparateur. S'agissant du plan directeur d'urbanisme, la
ville sera organisée en système linéaire en deux
espaces.
Le premier, coeur de la ville, comprendra des habitations et
un centre d'affaires et administratif avec des bâtiments R+17 (17
étages). En périphérie, des villages écologiques de
1 km carré sont prévus. Pour ce qui est de l'aspect
écologique, des transports propres tels que le tramway, monorail et bus
écologiques figurent dans le programme. Il
est également prévu l'installation d'un
système de tri sélectif et un centre d'enfouissement technique
pour le traitement des déchets. Concernant l'utilisation des
énergies renouvelables, le conférencier rappelle que la situation
géographique de Boughezoul permet d'intégrer différentes
sources d'énergies comme l'éolien grâce à une force
de vent estimée kW/h/an).Dans le domaine de la recherche, la nouvelle
ville comprendra quatre espaces de recherche, des instituts à 3m/seconde
et solaire avec 3 000 heures d'ensoleillement par an (soit une capacité
de 1 900 dédiés à l'agro-écologie, aux
énergies nouvelles et renouvelables, à la gestion des
déchets et à l'efficience énergétique dans le
bâtiment.Ainsi pensée, la nouvelle ville de Boughezoul sera un
modèle de ville moderne, écologique et attractive. Un prototype
qui fera, on l'espère, tache d'huile pour mettre un terme au
déséquilibre urbanistique et démographique qui
étrangle les grandes villes du pays.
A.II.1
ANNEXE 2. LA REALITE DU DEVELOPPEMENT URBAIN
DURABLE
DANS LA VILLE DE CONSTANTINE :
a) Constantine et la ville nouvelle Ali Mendjli
5
A Constantine, la politique d'urbanisation répondait
à des objectifs d'ordre quantitatif et économique, sans trop se
soucier des conséquences sur l'environnement ou des désirs des
habitants. La ville nouvelle cherche à aboutir à une situation
plus équilibrée sur le plan social, économique et
environnemental. Cette unité urbaine planifiée, prône en
accord avec certaines ambitions du développement urbain durable, un
habitat collectif, peu consommateur d'espace et générateur de
déplacements collectifs, s'articule autour d'un cadre d'accueil visant
toutes les catégories sociales, favorise l'établissement de
procédures pour diversifier voir renouveler les modes d'habitat et
encourage la participation des citoyens.
La politique de la création des villes nouvelles
s'intègre dans la politique d'aménagement du territoire, elles
deviennent une solution pour absorber une partie de l'accroissement urbain,
elles doivent être réalisées de façon
complète non seulement sur le plan urbanistique mais aussi sur le plan
fonctionnel et des activités.
La ville nouvelle est récente et planifiée dont
la création a été décidée dans le cadre
d'une politique d'aménagement et d'urbanisme à l'échelle
régionale. Créée dans le cadre du P.U.D du Groupement de
Constantine. Approuvé par l'arrêtée Interministériel
N° 16 du 28/01/1988.
La création confirmée dans le cadre du P.D.A.U
du Groupement de Constantine approuvé par le Décret
Exécutif n° 98/83 du 25/02/1998. Qui couvre cinq
(05) communes Constantine, ElKhroub, Ain Smara, Hamma Bouziane
et Didouche Mourad, nommée Ville Nouvelle « ALI MENDJELI » par
Décret Présidentiel N°2000/17 du
05/08/2000. Administrativement elle est partagée entre la
commune d'ElKhroub et Ain Smara.
5
http://www.unil.ch/webdav/site/ouvdd/shared/Colloque%202005/Communications/B)%20Gouvernance/B3/L.%20Makhloufi.pd
f
A.II.2
La ville d'Ali Mendjeli est divisée en plusieurs
unités de voisinage (20 UV plus l'UV5 Extension).
b) Ville nouvelle Ali Mendjli développement
urbaine durable 6:
La mise en place d'une démarche qui concilie croissance
économique, progrès social et sauvegarde de l'environnement est
très difficile. La ville nouvelle -par son ambitieux programme de
logements (plus de 50.000), ses différents équipements, son
important programme d'infrastructure d'accompagnement- poursuit l'objectif
d'offrir une qualité de vie en tous lieux et Des différentiels
moins forts entre les cadres de vie. Cette nouvelle entité à
vocation de services, ayant des rapports de forces et des relations de
complémentarité avec son environnement, appelle une mixité
sociale et fonctionnelle pour une ville de relative compacité. Lors de
sa conception, les urbanistes pensaient qu'une qualité de vie
satisfaisante s'obtenait grâce à une forte densité, seule
capable de garantir services, transports et animation de quartier. Aussi y
trouve-t-on des traits constants :
La densité de logements, la présence
d'équipements, le tout desservi par les moyens de transport avec pour
objectif la volonté de susciter un sentiment de ville, de créer
une animation, en faisant se rencontrer un grand nombre de circulations, en
installant une forte mixité. ( Fig 1 ).
Les modes de transport, leur pluralité, ainsi que les
logiques de localisation répondent aux principes promus par le
développement urbain durable.
Les fortes densités résidentielles
planifiées dans les secteurs de meilleure accessibilité en
transports collectifs et les proximités pédestres
valorisées visaient à encourager les déplacements
collectifs.
6
http://www.unil.ch/webdav/site/ouvdd/shared/Colloque%202005/Communications/B)%20Gouvernance/B3/L.%20Makhloufi.pdf
A.II.3
Dans le même temps, toutefois, le souhait de ne pas
porter atteinte aux libertés individuelles a conduit à
développer les moyens d'une circulation en automobile (réseau et
stationnement). Les équipements et les activités de service ont
été concentrés en centre ville, leur desserte en transport
en commun favorisée, les piétons ont eu des itinéraires
réservés, aux abords des établissements scolaires
notamment
Fig. 1 - Le schéma directeur de la ville nouvelle Ali
Mendjeli de Constantine
La séparation systématique des piétons et
des voitures a été appliquée de façon plus ou moins
poussée. L'effort permanent pour que les habitants travaillant sur place
soient nombreux, inscrit la ville nouvelle dans une démarche qui veut
réduire les longs déplacements quotidiens entre le domicile et le
travail, diversifier les emplois proposés, créer le
mélange des milieux sociaux et professionnels propres aux vraies villes,
et contribuer à ses propres ressources financières. Cependant,
chaque année, des milliers de logements sont mis en chantier dans la
ville nouvelle. Pour leurs occupants, se loger est nécessaire, mais non
suffisant. Autour du logement, ils s'attendent à trouver un quartier,
avec sa vie et ses échanges, une ville, avec ses services, de l'emploi,
de l'animation.
Ce qui traduit une cadence plus rapide des réalisations
en matière de logements par rapport à l'aménagement de
l'environnement économique et infrastructurel. Les aménageurs,
pour ne pas renouveler l'expérience des Z.H.U.N -quartier dortoirs des
années 1980-, ont mis en service les équipements dès
l'arrivée des premiers habitants, voire même avant l'occupation
des premiers logements. Planification dans le temps, pour une vraie ville, avec
toutes les fonctions que cela suppose, mais aussi dans l'espace, avec des
commerces et des services facilement accessibles, pour jouer leur rôle
dans la vie du quartier. Les habitants trouvent donc à proximité
de chez eux, écoles primaires, collèges, crèches, salle de
sport, mosquée, centres sociaux et commerces de première
nécessité.
En s'éloignant un peu, ils atteignent les
lycées. Enfin, par le bus, ils peuvent rejoindre la mairie, la poste,
les banques, les établissements d'enseignement supérieur et les
équipements sanitaires. C'est le schéma qui prévaut dans
pratiquement toute la ville nouvelle.
Les plans d'aménagement présentaient des
tracés clairs, parfois simplistes, qui laissaient supposer que la
réalisation allait l'être tout autant. Le caractère
rationnel de ces schémas correspondait à l'idée de donner
des cadres de vie équilibrés aux nouvelles
générations. Pour parvenir à concilier forte
densité et qualité du cadre de vie, et plus
particulièrement de la forme urbaine, l'accent a été mis
sur certaines valeurs de l'urbanisme telles que : continuité sur rue,
bâti plus diversifié, réalisation de plusieurs espaces
verts à l'échelle de l'unité de voisinage,
aménagement d'arcades au niveau des rez-de-chaussée des
immeubles. Dans cette famille de réalisations prend place le quartier 2
(UV5, UV6, UV7, UV8) récemment achevé, dans lequel l'accent a
été mis sur ces lieux de rencontre et d'échange que sont
les espaces publics, les rues et les places, sans oublier les terrasses de
cafés, à cela s'ajoute la mixité des formes d'habitat et
le mélange des populations. A présent, avec un parc de 12.566
logements achevés, la ville nouvelle continue de répondre
à un besoin, mais ce besoin évolue. A l'origine, la vocation du
logement y était avant tout sociale et familiale en vertu de
l'équité et de la mixité.
c) Unité de voisinage :
Ensemble de quartiers structurés et coordonnés
possédant des équipements communs Echelon de la vie urbaine
intermédiaire entre la ville et le quartier
A.II.4
A.II.5
c.1.- Apparition historique de l'UV 06
:7
En 1993. La wilaya ayant bénéficié d'un
programme de logement PEC ( Plan économique complémentaire) de
1890 unités, lance par le biais de la D.U.C l'étude
d'aménagement de l'UV06 qui sera élaboré par le BET
DAMBRI, la maitrise d'oeuvre des 1501 proposée sera assuré par le
même BET (étude d'architecture et suivi), la maitrise d'ouvrage
sera assurée par l'O.P.G.I, les chantiers démarrent en
Février 1993 (fig. 2, le début des réalisations au niveau
de l'UV06).
-La réalisation a été confiée
à des entreprises publiques de l'époque socialiste (ECOTEC-ESTE),
ayant recours à la préfabrication lourde, et n'ayant plus
l'efficacité des grandes entreprises qu'elles étaient, les 1501
logements ne seront achevés qu'en 1999.
Source : DUC
Fig. 2 : Émergence de l'UV06 à la nouvelle
ville.
7BOUSSOUF CHIHAB
EDDINE, les acteurs de la mise en oeuvre de la ville nouvelle Ali
Mendjeli, université de Constantine .2008, P128-129.
Une fois les bâtiments terminés, la viabilité
du site est assurée par la DLEP pour les réseaux tertiaires
d'aménagement extérieurs et la DUC pour les réseaux
primaires (la boucle entourant l'UV06 et le boulevard d'accès de la
ville).
Les deux écoles et le C.E.M ainsi que le terrain de
football ont été réalisés par la DLEP en tant que
maitre d'ouvrage délégué des équipements scolaires
pour le compte de l'éducation national. Et marché,
mosquée, gendarmerie.
c.2.- CAHIER DES CHARGES RELATIF A L'OPERATION D'ETUDE ET
DE
REALISATION DU PROGRAMME DE LOGEMENTS PROMOTIONNELS
c.2.1 - DISPOSITIONS GENERALES
Article 01 : CADRE JURIDIQUE
Le présent cahier des charges est établi
conformément aux dispositions de :
- L'ordonnance n°75-58 du 26 Septembre 1975 et
complétée portant code civil.
- La loi n°87-03 du 27 Janvier 1987 relative à
l'aménagement du territoire.
- La loi n°01-20 du 12 Décembre 2001 relative
à l'aménagement et développement durable du territoire.
- La loi n°90-25 du 18 Novembre 1990 portant orientation
foncière.
- La loi n°90-29 du 01 Décembre 1990 relative
à l'aménagement et l'urbanisme modifiée et
complétée par la loi n°04-05 du 14 Août 2005
- Le décret exécutif n°91-175 du 28 Mai
1991 portant sur les règles générales
d'aménagement.
- Le décret exécutif n°91-176 du 28 Mai
1991 fixant les modalités d'instructions et de délivrance du
certificat d'urbanisme du permis de lotir du certificat de morcellement, du
permis de construire du certificat de conformité et du permis de
démolir complété et modifié par le décret
exécutif n°06-03 du 07 janvier 2007.
- Le décret exécutif n°91-177 du 28 Mai
1991 fixant les procédures d'élaboration et d'approbation du Plan
Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme et le contenu y afférent
modifié et complété par le décret exécutif
n°05-317 du 10 septembre 2005
A.II.6
- Le décret exécutif n°91-178 du 28 Mai
1991 fixant les procédures d'élaborations et d'approbation des
Plan d'Occupation des Sols ainsi que les documents y afférent
modifié et complété par le décret exécutif
n°05-318 du 10 septembre 2005
- Le décret exécutif n°94-07 du 18 mai 1994
relatif aux conditions de la création architecturale et à
l'exercice de la profession d'architecte modifié et
complété par la loi n°04-06 du 14 Août 2005
- Le décret exécutif n°98-83 du 25
Février 1998 portant approbation du P.D.A.U intercommunal de
Constantine, El Khroub, Ain-Smara, Didouche Mourad et Hamma Bouziane.
- Le décret présidentiel n°02/250 du
24/07/2002 portant réglementation des marchés publics.
Article 02 : OBJET DU CAHIER DES
CHARGES
Le présent cahier des charges a pour objet
d'édicter les règles et les recommandations requises pour toute
opération de construction ou d'aménagement des assiettes de
terrains destinées à recevoir les programmes de logements
promotionnels situés à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ainsi que
l'aménagement des espaces extérieurs .
Article 03 : Le maître de
l'ouvrage mettra à la disposition des différents promoteurs : Le
cahier des charges et les plans d'aménagements
Article 04 : OBLIGATIONS DU PROMOTEUR
Le lotisseur s'engage à exécuter dans les
délais prescrits tous les travaux de viabilisation et de VRD qui sont
à sa charge et réseaux divers, d'ouvrages d'art,
d'aménagement des espaces à usage collectif, de plantation et
toutes autres sujétions nécessaires à la viabilité
de son programme. Pour alimenter son programme en énergie
électrique le promoteur doit réserver un local qui sera
destiné à recevoir les postes de transformation d'énergie
électrique
A.II.7
A.II.8
Article 05 : DESTINATION DES TERRAINS
Tous les terrains destinés à recevoir des
programmes de logements promotionnels devront garder leur usage principal
d'habitation, cependant les RDC et les premiers étages des logements
collectifs doivent êtres aménagés en commerces et services
et fonctions libérales.
Tout changement de destination ou toute utilisation de toute
ou partie de terrain à d'autres fins que celles fixées dans le
présent cahier des charges entraînent la résiliation pure
et simple de la transaction.
Article 06: DEMARRAGE DES TRAVAUX
Le promoteur devra déposer son dossier de demande de
permis de construire dans un délai n'excédant pas quatre
(04) mois à compter de la date de délivrance du titre de
propriété du terrain. Il devra également faire
démarrer les travaux de son projet dans un délai
n'excédant pas six (06) mois à compter de la
date de délivrance du permis de construire.
Le non respect de ces délais entraînera la
résiliation pure et simple de la transaction.
Article 07 : DELAI D'EXECUTION
Le promoteur devra terminer les travaux dans les délais
prescrits à l'arrêté du permis de construire. Il devra
également présenter un calendrier d'avancement des travaux. Tout
retard non justifié dans les délais d'exécution du projet
privera le promoteur d'éventuelle attribution de terrain pour la
réalisation de nouveaux programmes.
Article 08 : PROLONGATION DES DELAIS
Les délais de démarrage et d'exécution
des travaux prévus au présent cahier des charges seront, si leur
inobservation est due à un cas de force majeure, prolongés d'une
durée égale à celle durant laquelle le promoteur a
été dans l'impossibilité de réaliser ses
obligations.
Les difficultés de financement ne peuvent, en aucun cas
être considérées comme force majeure.
Article 09 : ACHEVEMENT ET CONFORMITE DES
TRAVAUX
Après achèvement des travaux de construction, le
promoteur est tenu de procéder à la déclaration
d'achèvement des travaux, et sollicite obligatoirement le certificat de
conformité dans un délai n'excédant pas un (01)
mois à compter de la date de la déclaration
d'achèvement des travaux.
Il est strictement interdit d'entamer toute modification ou
changement d'affectation du projet et ce après la délivrance du
certificat de conformité
Le promoteur ne peut en aucun cas procéder à des
modifications de son projet avant l'obtention au préalable d'un permis
de construire approuvé selon la réglementation en vigueur.
Article 10 : GARANTIE
Le promoteur est censé bien connaître le terrain
d'assiette acquis. Il le prendra dans l'état ou il trouvera au jour de
l'entrée en jouissance du titre de propriété sans pouvoir
exercer aucun recours contre l'Etat pour quelque cause que ce soit et notamment
pour mauvais état du sol ou du sous sol, il doit par conséquent
supporter toute servitude ou active
Article 11 : OBJET D'ART OU
D'ARCHEOLOGIE
Conformément à la législation en vigueur,
l'Etat se réserve de la propriété des objets d'art ou
d'archéologie qui existeraient ou pourraient être
découverts sur ou dans le terrain.
c.2.2.- DISPOSITIONS PARTICULIERES Article 12 :
CONSISTANCE DU PROJET
Le projet objet du présent cahier des charges consiste
à l'étude et à la réalisation du programme
A.II.9
A.II.10
de N logements promotionnels avec des commerces et des
services aux RDC et aux premiers étages des immeubles ainsi que
l'aménagement des espaces extérieur sur un terrain d'assiette
d'une superficie de . m2
Article 13 : SITUATION DU TERRAIN
Le terrain d'assiette du projet est situé à la
ville nouvelle ville Ali Mendjeli
UV îlot n°
Il est limité :
- Au Nord par
- Au sud par
- A l'Est par
- A l'Ouest par
Article 14 : TYPOLOGIE DE CONSTRUCTION
Les logements à réaliser dans le cadre du
présent programme pourront être de typologie Haut standing simple
ou (en duplex) selon l'approche architecturale du concepteur. Toute approche
d'adaptation ou de répétitivité des variantes est
strictement interdite. Sont interdites toutes les constructions provisoires ou
à caractères précaires.
Article 15 : DELAIS DE REALISATION DES
TRAVAUX
Les délais d'exécution du projet de
logements sont fixés à
mois.
L'achèvement des travaux ne devra pas dépasser
les délais d'exécutions fixés ci-dessus sauf en cas de
force majeurs justifiés.
A.II.11
Article 16 : IMPLANTATION DES
CONSTRUCTIONS
Les règles d'implantation des constructions sont
fixées conformément aux prescriptions des règles
générales d'aménagement et d'urbanisme et de construction
et aux plans d'aménagement des POS approuvés
Les accès des logements collectifs ou individuels
doivent être prévus sur l'intérieur des îlots par
contre les commerces et les services doivent être accessibles à
partir des boulevards et des rues commerçantes.
Article 17 : propreté, hygiène et
sécurité
Le promoteur est obligé à respecter la
législation et la réglementation en matière de
propreté, d'hygiène et de sécurité. Il doit
également prendre les mesures nécessaires contre les risques
d'incendies quelque soit le type de logements promotionnels.
Article 18 : HAUTEUR MAXIMALE DES
CONSTRUCTIONS
La hauteur des constructions doit être comprise entre
R+3 et R+9 pour les logements collectifs et R+2 pour les logements individuels
avec une toiture en pente (totalement ou partiellement,3/4 de la surface)
terrasse pour les logements individuels. Le jeu de volume et des hauteurs est
recommandé.
Il est à rappeler que l'ascenseur est obligatoire pour
les immeubles ayant des hauteurs qui dépassent les
R+5
Article 19 : PAYSAGE ET PLANTATION
Le promoteur devra préserver les plantations existantes
et les éléments naturels dignes de protection, il devra en outre
réaliser les espaces verts et les aires de jeux conformément aux
plans d'aménagement approuvés.
A.II.12
En outre le promoteur doit présenter un plans fixant le
choix des plantations et leurs localisation sur le plan d'aménagement
global. La délivrance du certificat de conformité est
subordonnée aux plantations d'arbres et arbustes conformément aux
prescriptions de l'arrêter du permis de construire.
Article 20 : ASPECT ARCHITECTURAL
La qualité des façades sera assurée par
la conception de forme ainsi que par le choix des matériaux. La
conception des formes évitera les façades monotones, la recherche
doit être accentuée sur une plasticité prononcée,
cette dernière ne sera pas une décoration gratuite, mais
correspond aux éléments constructifs. Les matériaux
choisis pour les façades devront assurer une protection permanente
contre les intempéries et résister aux mauvais traitements aussi
bien qu'a l'entretient.
Afin d'arriver à une unité d'aspect et de
matériaux compatibles avec la bonne économie de la construction,.
Une intégration harmonieuse dans l'ensemble du groupement du voisinage
sera exigée, particulièrement en ce qui concerne les aspects
formels de l'utilisation des couleurs.
- Le logement collectif promotionnel :
la hauteur des RDC doit être de 6.00 m (avec mezzanine)
avec des commerces d'une surface de deux trames minimum pour chaque local,
à condition que la largeur moyenne de la trame ne doit pas être
inférieur à 4.00m. Les sous sols sont
considérés comme des annexes, et partie intégrante des
locaux de commerce du RDC. Les surfaces des cellules ne doivent pas être
inférieures à :
F3
|
. 80 m2
|
F4
|
. 100 m2
|
F5
|
.125m2
|
Duplex
|
200m2
|
Les accès sous cage d'escalier sont à
éviter
A.II.13
- Le logement individuel promotionnel
: une composition de haut standing est recommandée (terrasse, jardin,
toiture inclinée), les lots sont exclusivement à caractère
résidentiel Les surfaces des cellules doivent avoir un CES
égal à 60 %. La zone non aedificandé ZNA
est de 3.00 m.
Les équipements d'accompagnement, s'ils sont
proposés doivent faire partie d'une proposition d'ensemble
(élément de jonction, construction d'angle), tout en
préservant les alignements et l'unité de l'aspect qui
démarque l'îlot. Les aires de stationnement doivent êtres
réservés pour les équipements de proximité. Les
murs extérieurs doivent être réalisés en double
paroi, et en brique.
Article 21 : ENVIRONNEMENT
L'intervention sur le projet, doit tenir compte de
l'environnement immédiat et l'intégration avec site doit
être abordée d'une manière sérieuse. L'accès
aux bâtiments ou aux équipements doit être obligatoirement
prévu sur les voies mécaniques. Un nombre important de place de
parking doit être prévu surtout à l'extérieur des
voies piétonnes ou il y aura concentration de commerces et de services
(à prévoir un minimum de 01 place pour 03 logements).
Le projet doit s'accompagner d'une volonté
d'aménagement des plantations, dont la végétation fera
l'objet d'étude en tant qu'élément essentiel dans la
composition urbaine.
Article 22 : ORIENTATION DES BATIMENTS
Le promoteur est tenu de respecter l'orientation dominante du
cadre bâti existant et du respect du vis-à-vis, la conception de
chaque bloc doit obéir aux normes d'orientation .pour assurer le maximum
d'éclairage et d'ensoleillement utile pour tout confort et du bien
être de l'usager.
A.II.14
Article 23 : AMENAGEMENTS EXTERIEURS
Le promoteur est tenu de réaliser tous les
aménagements extérieurs (Passages, trottoirs, voirie, plantation
d'arbre...etc.), et il ne peut jouir du certificat de conformité
qu'après achèvement des travaux d'aménagement
extérieur
Article 24 : REGLES D'IMPLANTATION
Les constructions doivent être disposées
conformément au plan d'aménagement et d'alignement
approuvé, les règles d'implantation s'entendent des règles
d'alignement, des constructions de marge de recul et de sécurité.
Elles doivent être modulées suivant la situation des lots
(à l'intersection de deux rues, le long d'un boulevard
principal...etc.)
Le promoteur devra respecter l'alignement et les implantations
définis par les plans d'aménagement approuvés. Toute
implantation des blocs doit être effectué par le BET
aménageur et le PV de piquetage doit être annexé à
la demande du permis de lotir ou de construire
Article 25 : ACTIVITES
Conformément à l'article 49 du PDAU du
Groupement Urbain de Constantine les activités et les commerces
nuisibles ne sont pas autorisées sur les axes commerciaux le promoteur
doit proposer des activités de détente de bien être et de
convivialité
Article 26 : LE PERMIS DE LOTIR OU/ET DE
CONSTRUIRE
Le promoteur titulaire d'un programme de logements individuels
promotionnels doit déposer une demande de permis de lotir jointe d'un
cahier des charges qui dicte les travaux à la charge du lotisseur et de
l'acquéreur, il ne peut en aucun entamer une transaction
immobilière qu'après achèvement des travaux de
viabilisation sanctionné par un certificat de bonne exécution des
travaux de VRD. Le promoteur s'engage à respecter les dispositions
contenues dans les documents du dossier d'aménagement des POS du permis
de lotir
Le postulant de parcelle de terrain est tenu de déposer
sa demande de permis de construire dans un délai de 04 mois
après obtention de l'arrêté d'affectation
établis par les services des domaines, dépassé ce
délai d'affectation du terrain est répute caduc et doit faire
l'objet d'une restitution.
Toute étude d'aménagement ou d'architecture doit
être soumise à une approbation préalable par les services
de l'urbanisme de la direction d'urbanisme et de construction.
Le promoteur est tenu de conclure un contrat de suivi avec les
services de contrôle techniques habilités. Il doit
également présenter un PV de réception des fonds des
fouilles, de ferraillage, comme il est tenu d'effectuer périodiquement
des essais d'écrasement des éprouvettes et d'osculations
dynamiques de l'infrastructure et de la superstructure.
Fait à Constantine Le :
Le Directeur de l'Urbanisme et de la Construction Le Promoteur
Approuvé Lu et accepté
c.2.2 - REGLEMENT
ARTICLE 1/- CHAMP TERRITORIAL
D'APPLICATION ARTICLE 2/- PORTEE DU REGLEMENT
ARTICLE 3/- DIVISION DU TERRITOIRE EN
ZONES REGLEMENTAIRES HOMOGENES
ARTICLE 4/ LE COEFFICIENT D'EMPRISE AU
SOL (C.E.S) ARTICLE 5/- LE COEFFICIENT D'OCCUPATION DU
SOL (C.O.S)
A.II.15
ARTICLE 6/ -IDENTIFICATION DES VOIRIES
ET RESEAUX DIVERS ARTICLE 7/-SERVITUDES D'UTILITE
PUBLIQUE
DISPOSITIONS PARTICULIERES APPLICABLES AUX ZONES
HOMOGENES SECTION 1 : DISPOSITIONS PARTICULIERES
APPLICABLES A LA ZONE « U G »
ARTICLE 8/ VOCATION ET
CARACTERISTIQUES
ARTICLE 9/- NATURE DE L'OCCUPATION ET DE
L'UTILISATION DE SOL
AUTORISEES
ARTICLE 10/- OCCUPATION ET
UTILISATION DE SOL INTERDITES
ARTICLE 11/- TYPES D'OCCUPATION OU
D'UTILISATION DU SOL SOUMIS A DES CONDITIONS SPECIALES
ARTICLE 12/- DESSERTE PAR LES RESEAUX
ARTICLE 13/- ACCES ET VOIRIE
ARTICLE 14/- CARACTERISTIQUES DES
TERRAINS
ARTICLE15/- IMPLANTATION DES
CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES
ARTICLE 16/- IMPLANTATION DES
CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES
ARTICLE 17/- IMPLANTATION DES
CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE
ARTICLE 18/- HAUTEUR DES
CONSTRUCTIONS
ARTICLE 19/- COEFFICIENT D'EMPRISE AU SOL
(CES)
ARTICLE 20/-COEFFICIENT D'OCCUPATION DES
SOLS (COS)
ARTICLE 21/- ASPECT EXTERIEUR
ARTICLE 22/- STATIONNEMENT
ARTICLE 23/- ESPACES LIBRES ET
PLANTATIONS
A.II.15
A.II.16
SECTION 3 : DISPOSITIONS PARTICULIERES APPLICABLES A
LA ZONE « U E »
ARTICLE 24/- VOCATION ET
CARACTERISTIQUES
ARTICLE 25/- NATURE DE L'OCCUPATION ET DE
L'UTILISATION DE SOL
AUTORISEES
ARTICLE 26- OCCUPATION ET
UTILISATION DE SOL INTERDITES
ARTICLE 27/- TYPES D'OCCUPATION OU
D'UTILISATION DU SOL SOUMIS A DES CONDITIONS SPECIALES
ARTICLE 28/- DESSERTE PAR LES RESEAUX
ARTICLE 29/- ACCES ET VOIRIE
ARTICLE 30/- CARACTERISTIQUES DES
TERRAINS
ARTICLE31/- IMPLANTATION DES
CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES
ARTICLE 32/- IMPLANTATION DES
CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES
ARTICLE 33/- IMPLANTATION DES
CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE
ARTICLE 34/- HAUTEUR DES
CONSTRUCTIONS
ARTICLE 35/- COEFFICIENT D'EMPRISE AU SOL
(CES)
ARTICLE 36/-COEFFICIENT D'OCCUPATION DES
SOLS (COS) ARTICLE 37/- ASPECT EXTERIEUR
ARTICLE 38/- STATIONNEMENT
ARTICLE 39/- ESPACES LIBRES ET
PLANTATIONS.
Ce règlement est l'ensemble des dispositions juridiques
et réglementaires qui constituent le système de
référence et d'encadrement des actions de production du
bâti et de l'espace, leur contenu et leurs objectifs sont essentiellement
de nature à statuer « ce qu'il faut faire et comment le faire
» d'où le caractère assez contraignant.
A.II.17
La réglementation participe à la
définition d'une image virtuelle de l'organisation et de la
configuration de l'espace socio physique projeté.
Les premières loi urbanistiques , les règlements
de la construction , l'adoption des normes , d'abord expérimentales et
ponctuelles puis de plus en plus articulées et intégrées
pour ce qui est de leur contenu ( sécurité , hygiène ,
confort ...).et avec un caractère obligatoire ou d'orientation ,
constituent les actes concrets bien que timides et parfois ambigus d'un
changements d'attitude de la part des responsable publics et des
opérateurs économiques plus conscients des conditions nouvelles
qui s'imposent à l'utilisation de l'espace .
Les règles d'urbanisme ont un effet très
réel sur la production des formes urbaines et son évolution
.même si elles ne sont pas seules en cause. Il convient dans la
réglementation d'un tissu n'existant et son évolution de retenir
quelques principes très simples :
Une règle d'urbanisme est une règle de droit, un
outil au service d'un objectif.
S'agissant de la forme urbaine, les objectifs définis
par la collectivité peuvent dépendre de trois facteurs :
y' Les formes observables
y' Les tendances d'urbanisme spontanées.
y' Les volontés qui s'y appliquent peuvent conduire
soit à renforcer, soit à contrarier, soit à accompagner
ces tendances.
Ces trois facteurs n'étant pratiquement jamais
identiques d'un lieu à l'autre, il n'est pas possible d'édicter
des règles types qui s'appliqueraient indifféremment dans des
contextes divers .Elles ne pourraient pas être pertinentes, ne serait pas
perçues comme légitimes et donc ne seraient pas
appliquées.
Une règle sera comme légitime si elle relève
de l'intérêt public.
Pour ce qui concerne la forme urbaine, il ne convient
d'utiliser que des règles portant sur des éléments qui
participent effectivement à la production de l'espace public qui sont
perçues depuis celui -ci.
Les règles sont mieux admises et leur utilité
concrétisée si elles sont elles sont expliquées en amont
aux habitants .avant les demandes de permis de construire, ce qui permet de
limiter les situations de conflits.
Les règles sont au service d'un projet, pour celui-ci
se réalise, il doit être rationnel et tenu compte des pratiques
locales.
Pour être appliquées une règle doit
être comprise, elle le sera d'autant mieux qu'elle sera écrite
simplement.
Un règlement d'urbanisme précis et clair permet
d'éviter les problèmes de compréhension lors de la
délivrance des permis de construire, la simplicité des
règles permet d'assurer une plus grande cohérence entre elles.
Une règle d'urbanisme crée les conditions de
l'acceptation ou du refus d'une autorisation qui engage la
responsabilité de l'autorité à l'égard d'un acte
très important de la vie du citoyen .Elle doit être incontestable
et ne pas être sujette à interprétation ou
appréciation et ne comporte ainsi aucune formulation floue .
CHAPITRE 1 : REFERENCES.
Le présent règlement est établi
conformément aux dispositions de :
· L'ordonnance n°66-62 du 26 mars 1966 relative aux
zones et sites historiques et les textes subséquents.
· L'ordonnance n°67-281 du 20 décembre 1967
relative aux fouilles et à la protection des sites et monuments
historiques et naturels.
· la loi N°98/04 du 15 juin 1998 relative à
la protection du patrimoine culturel.
· L'ordonnance n°75-58 du 26 Septembre 1975
modifiée et complétée portant code civil.
· L'ordonnance n°75-74 du 12 Novembre 1975 portant
établissement du cadastre général et institution du livre
foncier.
· L'ordonnance n°76-04 du 20 Février 1976
relative aux règles applicables en matière de
sécurité contre les risques d'incendies et de paniques et
à la création de commissions de préventions et de
protection civile et les textes pris pour son application.
· La loi N°76/36 du 20 février 76 relative
aux établissements publics.
· La n°87/03 du 27 janvier 1987 relative à
l'aménagement du territoire.
· La loi n°87/03 du 05 février 83 relative
à la protection de l'environnement.
· La loi n°88-17 du 10 Mars 1988 portant
orientation et organisation des transports terrestres. A.II.18
·
A.II.19
La loi n°90-08 du 07 Avril 1990 relative à la
commune.
· La loi 83/03 du 05 février 83 relative à
la protection de l'environnement.
· La loi 08/17 du 10 mars 1988 portant
réglementation et organisation du transport terrestre.
· La loi 07/06 du 13 mai 2007 relative à la
gestion et la protection des espaces verts.
· La loi 06/06 du 20 février 2006 portant loi
d'orientation de la ville.
· La loi n°90-09 du 07 Avril 1990 relative à
la wilaya.
· La loi n°90-25 du 18 Novembre 1990 portant
orientation foncière.
· La loi n°90-29 du 01 Décembre 1990
relative à l'aménagement et l'urbanisme modifiée et
complétée.
· La loi n° 90-30 du 01 Décembre 1990
portant loi domaniale.
· La loi n° 91-11 du 27 Avril 91 fixant les
règles relatives à l'expropriation pour cause d'utilité
publique.
· Décret exécutif n°76-34 du 20
février 76 relatif aux entreprises dangereuses.
· Décret exécutif n°76-36 du 20
février 76 favorisant la protection contre les dangers et la panique.
· Décret exécutif n°76-37 du 20
février 76 relatif à la protection contre les incendies des
constructions.
· La loi n°91-11 du 27 avril 91 déterminant
les principes relatifs à
· Le décret exécutif n°87-91 du 21
Avril 1987 relatif à l'étude d'impact d'aménagement du
territoire.
· Le décret exécutif n°90-78 du 27
Février 1990 relatif aux études d'impact sur l'environnement.
· Le décret exécutif n°91-175 du 28
mai 1991 portant sur les règles générales
d'aménagement, d'urbanisme et de construction
· Le décret exécutif n°91-176 du 28
Mai 1991 fixant les modalités d'instructions et de délivrance du
certificat d'urbanisme, du permis de lotir, du certificat de morcellement, du
permis de construire, du certificat de conformité et du permis de
démolir.
· Le décret exécutif n°91-177 du 28
Mai 1991 fixant les procédures d'élaborations et d'approbations
du Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme ainsi que le contenu des
documents y afférents modifiée et complétée.
· Le décret exécutif n°91-178 du 28
Mai 1991 fixant les procédures d'élaboration et d'approbation des
Plans d'Occupation des Sols ainsi que les documents y afférents
modifiée et complétée.
· Le décret exécutif N° 98/83 portant
approbation du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme de la commune
d'Ain Smara
· Décret exécutif n°91-454 du 23
novembre 91 déterminant les conditions de gestion des
propriétés privées et publiques.
A.II.20
REGLEMENT :
Les premières lois urbanistiques, les règlements
de la construction, l'adoption des normes, d'abord expérimentales et
ponctuelles puis de plus en plus articulées et intégrées
pour ce qui est de leur contenu (sécurité, hygiène,
confort...) et avec un caractère obligatoire ou d'orientation,
constituent les actes concrets bien que timides et parfois ambigus d'un
changement d'attitude de la part des responsables publics et des
opérateurs économiques plus conscients des conditions nouvelles
qui s'imposent à l'utilisation de l'espace.
Les règles d'urbanisme ont un effet très
réel sur la production de la forme urbaine et son évolution,
même si elles ne sont pas seules en cause. Il convient dans la
réglementation d'un tissu existant et son évolution de retenir
quelques principes très simples :
Une règle d'urbanisme est une règle de droit, un
outil au service d'un objectif.
S'agissant de la forme urbaine, les objectifs définis
par la collectivité peuvent dépendre de trois facteurs :
- Les formes observables
- Les tendances d'urbanisation spontanée
- Les volontés qui s'y appliquent et qui peuvent
conduire soit à renforcer, soit à contrarier, soit à
accompagner ces tendances.
Ces trois facteurs n'étant pratiquement jamais
identiques d'un lieu à l'autre, il n'est pas possible d'édicter
des règles types qui s'appliqueraient indifféremment dans des
contextes divers. Elles ne pourraient pas être pertinentes, ne seraient
pas perçues comme légitimes et donc ne seraient pas
appliquées.
Une règle sera comme légitime si elle relève
de l'intérêt public.
Pour ce qui concerne la forme urbaine, il ne convient
d'utiliser que des règles portant sur des éléments qui
participent effectivement à la production de l'espace public ou qui sont
perçues depuis celui-ci.
Les règles sont mieux admises et leur utilité
concrétisée si elles sont expliquées en amont aux
habitants, avant les demandes de permis de construire, ce qui permet de limiter
les situations de conflit.
Les règles sont au service d'un projet, pour que
celui-ci se réalise, il doit être rationnel et tenir compte des
pratiques locales.
A.II.21
Pour être appliquée, une règle doit
être comprise, elle le sera d'autant mieux qu'elle sera écrite
simplement.
Un règlement d'urbanisme précis et clair permet
d'éviter les problèmes de compréhension lors de la
délivrance des permis de construire, la simplicité des
règles permet d'assurer une plus grande cohérence entre elles.
Une règle d'urbanisme crée les conditions de
l'acceptation ou du refus d'une autorisation qui engage la
responsabilité de l'autorité à l'égard d'un acte
très important de la vie du citoyen. Elle doit être incontestable
et ne pas être sujette à interprétation ou
appréciation et ne comporter ainsi aucune formulation floue.
CHAPITRE 1- DISPOSITIONS GENERALES APPLICABLES
À L'ENSEMBLE DU SITE DU POS.
ARTICLE 1/- CHAMP TERRITORIAL D'APPLICATION :
Le présent règlement ainsi que les documents
graphiques suivants:
1. Plan de situation
2. Plan topographique
3. Carte géotechnique
4. Carte des pentes.
5. Plan de composition urbaine
6. Plan d'aménagement général
7. Plan de voiries et réseaux divers.
8. Cartes de servitudes.
9. Cartes hydrographique.
10. Carte des zones exposées aux risques naturels et
technologiques
S'appliquent au périmètre d'intervention du
P.O.S 01 de la ville nouvelle des communes d'Ain Smara et d'El-khroub. Ce P.O.S
s'étend sur une superficie totale de 540 ha, il est limité :
- Au Nord : un terrain vague et la future ville universitaire.
- A l'Est : la zone d'activités multiples.
- A l'Ouest : les POS 08 et 09. - Au sud : les POS 02, 04 et
05.
ARTICLE 2/- PORTEE DU REGLEMENT :
- Le présent règlement et les documents
graphiques qui lui sont annexés sont conjointement opposables au tiers.
Ils s'imposent aux particuliers comme aux personnes morales de droit public ou
privé.
- le règlement du POS est complémentaire au
règlement du PDAU des communes d'Ain-Smara et d'El-Khroub.
ARTICLE 3/- DIVISION DU TERRITOIRE EN ZONES
REGLEMENTAIRES
HOMOGENES :
Le territoire couvert par le P.O.S est divisé en zones
affectées à des usages différents. Le zonage permet
d'organiser l'utilisation de l'espace en séparant les activités
et les occupations des sols incompatibles et en réunissant au contraire
celles qui le sont.
Le site couvert par le présent règlement est
composé de cinq (05) zones réglementaires Homogènes :
1. Zone urbanisable d'habitat collectif (UG).
2. Zone d'équipements (UE).
3. Zone urbanisable d'habitat individuel (UP).
4. Zone mixte d'équipements et d'habitat collectif
(UM).
5. Zone de loisirs (UL).
ARTICLE 4/ LE COEFFICIENT D'EMPRISE AU SOL :
(C.E.S)
A.II.21
L'emprise au sol est fixée par le coefficient d'emprise au
sol. C'est le rapport entre la surface bâtie au sol de la construction et
la surface foncière.
A.II.22
Les ouvrages partiellement enterrés non destinés
à usage d'habitation et dont la terrasse est accessible ne sont pas
compris dans la surface bâtie au sol si le niveau de la terrasse ne se
situe pas à plus de 0,5 m au dessus de la côte la plus haute du
terrain naturel.
ARTICLE 5/- LE COEFFICIENT D'OCCUPATION DU SOL
:(C.O.S)
Le coefficient d'occupation du sol (C.O.S) est le rapport
entre la surface de plancher hors oeuvre nette de la construction et la surface
du terrain.
La surface de plancher hors oeuvre nette d'une construction
est exprimée par : la surface de planchers hors oeuvre brute,
égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau de la
construction, déduite :
- des surfaces de planchers hors oeuvre des
toitures-terrasses, de balcons, des loggias ainsi que des surfaces non closes
situées au rez-de-chaussée,
- des surfaces de plancher hors oeuvre des bâtiments ou
des parties de bâtiments aménagés en vue de stationnement
des véhicules,
- des surfaces de plancher hors oeuvre des bâtiments
affectés au logement des récoltes, des animaux ou du
matériel agricoles ainsi que des surfaces des serres de production.
ARTICLE 6/ -IDENTIFICATION DES VOIRIES ET RESEAUX
DIVERS :
-les voiries et réseaux divers à la charge de
l'état et ceux à la charge des collectivités locales sont
identifiés sur le plan intitulé PLAN DE VOIRIE ET RESEAUX
DIVERS.
A.II.23
ARTICLE 7/- SERVITUDES D'UTILITE PUBLIQUE :
Toutes les servitudes d'utilité publique légales
affectant l'occupation des sols et ayant une source juridique
indépendante du POS s'ajoutent aux règles propres du
présent règlement et s'appliquent indépendamment ou par
superposition et les terrains qu'occupent ces servitudes sont
déclarées ZONES NON AEDIFICANDIE
· servitudes de visibilité sur les voies
publiques.
· emprises des VRD existantes et proposées.
· servitudes d'alignement.
· servitudes relatives aux lignes électriques.
· servitudes relatives aux réseaux
téléphoniques.
· et autres.
Et entre autres, les servitudes dégagés par le
présent POS et identifiés sur le PLAN D'AMENAGEMENT GENERALE ou
PLAN DE SERVITUDES.
CHAPITRE 2
SECTION 2-DISPOSITIONS PARTICULIERES APPLICABLES A LA
ZONE « UG »
ARTICLE 08/ VOCATION ET CARACTERISTIQUES :
Occupant la majeure partie du POS, La zone « UG »
couvre le tissu d'habitat collectif
.
ARTICLE 09/- NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION
DE SOL
AUTORISEES :
Sont autorisées :
- Les constructions à usage mixte.
- Les constructions à usage d'équipement et
leurs annexes ainsi que les aménagements urbains qui leur sont
annexés.
- Les aires de stationnement ouvert au public.
A.II.24
- le long de l'axe d'animation identifié sur les
documents graphiques du présent POS, les RDC des constructions peuvent
être aménagés en locaux commerciaux et de services de
première nécessité, comme elles peuvent avoir des
pénétrantes au niveau des batteries des enchaînements pour
rendre les blocs beaucoup plus accessibles.
ARTICLE 10/- OCCUPATION ET UTILISATION DE SOL
INTERDITES :
Sont interdits :
- Les constructions à usage d'habitation de typologie
autre que celle autorisée à l'article 9
- Les établissements industriels pouvant être
nuisibles ou gênants pour l'ensemble de l'agglomération.
- Les campings et caravanings
- Les exploitations de carrières
- Les dépôts divers
- Les lotissements à usage autre que l'habitation.
ARTICLE 11/- TYPES D'OCCUPATION OU D'UTILISATION DU SOL
SOUMIS
A DES CONDITIONS SPECIALES :
- les affouillements et exhaussements de sol devront
être liés aux ouvrages des travaux, aménagements et
constructions autorisées.
- Les installations classées nécessaires
à la commodité des habitants sans pour autant porter atteinte
à la salubrité ou la sécurité publique.
- Les installations et travaux divers dans la mesure où
ils s'intègrent bien aux éléments constitutifs du paysage
et n'altèrent pas son caractère dominant.
ARTICLE 12/- ACCES ET VOIRIE
- Le permis de construire sera refusé sur des terrains
qui ne seront pas desservis par des voies mécaniques ou
piétonnes.
A.II.25
- Toutes les constructions doivent être facilement
accessibles soit par des voies mécaniques, soit par des voies
piétonnes. L'accès doit garantir en plus de la
sécurité de la circulation, la commodité permettant la
lutte efficace contre l'incendie et le ramassage des ordures
ménagères.
- Tous les cheminements secondaires crées par les
usagers pour circuler en voiture sont interdits pour ne pas perturber la
circulation mécanique avec des débouchés imprévus
et déformer l'image globale du site.
- Les accès doivent être aménagés
en fonction de l'importance de la circulation générale et du
trafic de façon à éviter toute difficulté et tout
danger pour celle-ci.- L'ensemble des voies assure une liaison facile et
complète entre toutes les parties du tissu urbain.
-la voie secondaire doit avoir une largeur de la
chaussée de 7 m avec 2.5 m de largeur de trottoir de part et d'autre.
Elle doit être bordée de caniveaux et assurer la
sécurité de circulation que ce soit dans son tracé ou dans
son aménagement du sol.
- Les voies tertiaires doivent être dimensionnées
suivant le débit d'écoulement du trafic journalier. Une route de
desserte ne doit pas dépasser 5 m de chaussée avec 1.5 m de
largeur de trottoirs de part et d'autre. Elle doit assurer la
sécurité de circulation que ce soit dans son tracé ou dans
son aménagement du sol .
-Dérogation admise pour le tissu urbain existant
où il est possible d'aménager des voies d'accès ou de
desserte ou de dessertes carrossables dont l'emprise de la chaussée peut
être réduite à 4m ou 3.5 m au minimum.
- Lorsque les voies se terminent en impasse, elles doivent
être aménagées de telle sorte que les véhicules
peuvent faire demi-tour.
- Les accès doivent être aménagés
dans la mesure du possible sur les voies piétonnes afin d'éviter
toute difficulté et tout danger.
-les équipements proposes sont implantes le long des voies
mécaniques.
-tous les équipements doivent être facilement
accessibles par la voie mécanique, l'accès (mécanique,
piéton et de service)
-l'accès à l'équipement
réservé au public doit être marqué, sa largeur
minimale est de 2m. ARTICLE 13/- DESSERTE PAR LES
RESEAUX
Les réseaux visés par cet article sont
essentiellement les réseaux d'eau et d'assainissement, accessoirement
les autres réseaux (électricité, téléphone,
gaz...).
1- EAU (Alimentation):
- Toute construction ou installation doit être
raccordée au réseau public de distribution d'eau potable.
- Le réseau de distribution d'eau potable doit
être conforme aux règlements en vigueur en matière de lutte
contre l'incendie et ceux relatifs à l'hydraulique.
-Le piquage direct sur le réseau public est strictement
interdit.
- Les bouches d'incendie doivent être
uniformément réparties conformément aux normes de
sécurité.
- Le compteur et le raccordement seront mis en place par le
service public municipal concessionnaire à la charge de
l'acquéreur ou de l'occupant et sur la demande accompagnée de
pièces justificatives (bilan et notes techniques).
- Il appartient à l'APC de prendre toutes les
dispositions afin de s'assurer, à partir des possibilités du
réseau à son branchement, du débit de pointe et de la
pression nécessaire.
2- EAUX USEES :
- Le réseau d'assainissement doit être
exécuté avec tous les soins requis afin d'assurer une totale
étanchéité et un bon fonctionnement.
- Toutes les constructions et installations diverses doivent
être raccordées par des canalisations souterraines au
réseau collectif d'assainissement réalisé après
approbation du plan d'exécution du réseau par les services
habilités.
-L'utilisation des fosses septiques est interdite
-Pour le raccordement au réseau, il sera tenu compte des
prescriptions techniques suivantes :
? Le branchement se fera exclusivement dans le regard de visite
prévu sur le collecteur
? Il ne pourra y avoir plus d'une arrivée de collecteur
tertiaire sur chaque côté du regard de visite.
? Les raccords dans les regards se feront exclusivement par
joints avec les canalisations en attente posées par leur
réalisateur.
? En aucun cas, il ne sera admis de raccorder aux moyens de
regards borgnes ou de boites de branchement borgnes.
? Le fil d'eau du collecteur tertiaire aura une côte
supérieure de 0.20 m à celle de la génératrice
supérieure au collecteur sur lequel se fait le branchement.
A.II.26
A.II.27
? Les branchements particuliers seront réalisés
dans les règles de manière à résister aux pressions
accidentelles ou de refoulement.
3- EAUX PLUVIALES :
-Toutes les eaux de ruissellement doivent être
rejetées dans le réseau d'assainissement. - Le rejet direct aux
fossés ou caniveaux des voies publiques est interdit.
- Le fil d'eau individuel aura une cote supérieure
à 0.50 m au minimum à celle de la génératrice
supérieure des collecteurs principaux
- Tout aménagement réalisé ne doit pas faire
obstacle au libre écoulement des eaux pluviales.
NOTE : Après collecte, transport des eaux usées et
pluviales, celle - ci doivent faire l'objet d'un traitement afin de diminuer la
pollution de l'environnement.
4- ELECTRICITE :
- Toute construction ou installation nouvelle doit être
raccordée au réseau d'électricité selon les
dispositions techniques des projets correspondants.
- Les réseaux doivent être installés pour
chaque immeuble ou ensemble d'immeubles avant les travaux de finition.
- En ce qui concerne l'éclairage public, il doit
assurer plusieurs fonctions liées entre elles
:
- La sécurité et l'agrément des
déplacements
- La sécurité des biens
- L'éclairage d'activités nocturnes
- La signalisation et la facilité du repérage des
édifices
- Pour obtenir une meilleure sécurité, les
installations d'électricité et d'eau (compteurs) doivent
être facilement accessibles pour les services techniques
concernés.
A.II.28
ARTICLE 14/- CARACTERISTIQUES DES TERRAINS
:
- Se conformer au plan d'aménagement
général.
-L'aménagement tertiaire proposé est à
titre indicatif, le lotisseur pourra proposer un autre aménagement
à condition que le nouveau aménagement offre une meilleure
qualité urbaine et une économie dans la réalisation dans
le respect total des règles d'aménagement et d'urbanisme en
vigueur.
ARTICLE 15/- IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR
RAPPORT AUX
VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES :
- Dans le cas d'une régularisation foncière une
construction nouvelle, ou une reconstruction l'implantation des constructions
se fera dans le respect des dispositions, réglementaires suivantes :
- Pour les lots desservis par une voie secondaire,
l'implantation de la construction se fera à 6 m par rapport à
l'axe de la voie.
-Toute obstruction ou empiétement sur les voies publiques
est interdite.
-L'avancée en étage (tels que balcons, corniches
ou terrasses) est interdite sur les voies publiques
-pour l'axe commercial la distance à partir du lot
commercial jusqu'au bord de la route est égale à 2m.
-toutes les constructions doivent être implantées
conformément à l'alignement fixé sur le plan de
composition urbaine.
ARTICLE 16/- IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR
RAPPORT AUX
LIMITES SEPARATIVES
- En règle générale, l'implantation des
constructions au droit des limites séparatives est encouragée.
- L'implantation des constructions doit être conforme
aux dispositions prévues dans le plan de composition urbaine.
La distance qui sépare les maisons est fonction des
ouvertures de façades (dimension et niveau)
A.II.29
Il faut respecter le vis à vis qui est de quatre (4.00)
mètres au minimum à partir des limites séparatives quand
il n'y a pas de mitoyenneté.
- Dans le cas d'une reconstruction, une régularisation,
ou une nouvelle construction.
* Les façades latérales doivent être
écartées d'une distance au moins égale à la
moitié de la hauteur de la construction (L = 11/2) avec un minimum de 4
m et cela afin d'assurer un bon ensoleillement pour les habitations et
préserver l'intimité des usagers.
* Pour les constructions déjà existantes
où ce recul n'est pas respecté, des écrans de verdure sont
à prévoir le long délimites séparatives et cela
afin de mieux préserver l'intimité des usagers.
- Lorsque les façades ne sont pas percées de
baies servant à l'éclairage des pièces d'habitation, leur
distance aux limites peut être réduite au 1/3 de la hauteur (L =
11/3)
Avec un minimum de 2 m.
- L'espace entre deux constructions contiguës devra
être étanche à la pluie et à a
pénétration des animaux et doit être traité sur
toute sa hauteur.
Les écrans de verdure sont cependant à
prévoir le long des limites séparant l'équipement et les
quartiers résidentiels.
ARTICLE 17/- IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES
PAR
RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE :
-l'implantation des constructions devra respecter les
paramètres suivants : -l'ensoleillement
-l'aération
Ainsi, les constructions doivent être
écartées d'une distance au moins égale à la
moitié de la hauteur de la construction la plus haute avec un minimum de
4m.
Les constructions doivent respecter aussi les règlements
schématisés ci-dessous.
ARTICLE 18/- HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS :
La hauteur relative des constructions à usage
d'habitation autorisée est limitée à (R+5) pour l'habitat
collectif social et (R+9) pour l'habitat collectif promotionnel
-La hauteur mesurée du sol fini à plafond fini d'un
niveau habitable est de 3,20 m maximum, et de 2.6m minimum, dans d'autres cas,
cette côte peut être dépassée après
autorisation des services concernés.
Un jeu de hauteurs est toléré pour améliorer
la qualité architecturale de l'équipement.
ARTICLE 19/- COEFFICIENT D'EMPRISE AU SOL (CES) :
Le CES de la parcelle de l'habitat ne doit en aucun cas
dépasser 0.3
ARTICLE 20/-COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS (COS) :
Le COS maximal défini ne doit en aucun cas être
dépassé 2.1
ARTICLE 21/- ASPECT EXTERIEUR :
- Chaque ensemble de constructions doit présenter une
simplicité de volume, une unité d'aspect et de matériaux
compatibles avec la bonne économie de la construction.
- Les constructions doivent s'harmoniser avec l'aspect
général de l'agglomération pour ne pas créer un
contraste brutal.
- Les constructions doivent être en harmonie avec l'aspect
et la forme du paysage.
- Tous les éléments contribuant au traitement
d'une façade balcons, saillies, retraits et encorbellement sont à
encourager
- Les murs séparatifs et les murs aveugles apparents
d'un bâtiment doivent avoir un aspect qui s'harmonise avec celui des
façades.
-Les équipements doivent avoir des formes
variées et riches qui permettront de les faire ressortir par rapport
à l'ensemble du cadre bâti.
-Lorsque l'équipement est situé à l'angle
de deux voies, ce dernier devra être mis en valeur et traité de
manière à refléter la fonction de l'équipement.
-Le rapport plein/ vide des façades dépendra de la
fonction qu'abrite l'équipement. -L'entrée de l'équipement
doit être matérialisée et doit avoir une largeur minimale
de 2m.
A.II.30
- le traitement de la façade de l'équipement doit
refléter la fonction qu'il abrite.
Tous les éléments contribuant au traitement
d'une façade (saillies, retraits, encorbellement) sont à
encourager à condition de tenir compte des règles parasismiques
en vigueur.
1- LES COULEURS :
Les couleurs des constructions doivent être en harmonie
entre elles, Il faut éviter les couleurs criardes et trop vives. Il faut
aussi éviter l'emploi de plus de trois couleurs sur une même
construction. Une pour les volets et persiennes et les ouvertures et deux aux
maximum pour les murs, s'il y a lieu de faire ressortir quelques
éléments en façade tels que bordures saillantes des
fenêtres, des éléments horizontaux limitant les niveaux,
une partie des murs qui sera traitée différemment etc...
2 - LES CLÔTURES :
- La hauteur totale des clôtures ne pourra
excéder 2.40 m le long des voies de circulation. La partie pleine devra
avoir une hauteur inférieure à 1.50 m mesurée à
partir du trottoir.
- Lorsque la clôture sert en même temps de mur de
soutènement, il pourra être dérogé au maximum
fixé ci-dessus.
- Le projet de clôture doit être joint au permis de
construire.
- Les clôtures des jardins doivent être
placées exactement sur la limite de propriété
- Elles doivent être discrètes et simples,
conçues avec les mêmes matériaux que ceux utilisés
dans la maison.
- Les entrées doivent être conçues en
tenant compte des éléments fonctionnels nécessaires tels
que :
- coffret de branchement d'électricité (51 x 50 x
23 cm)
- boite aux lettres (26 x 26 x 34)qui seront encastrés
pour être à l'abri
3 - LES MATERIAUX :
Sont interdits :
- Toute construction édifiée en matériaux
présentant un caractère précaire
A.II.31
A.II.32
- L'emploi à nu en parements extérieurs de
matériaux fabriqués en vue d'être recouvert d'un parement
ou d'un enduit, tels que carreaux de plâtre, briques creuses,
parpaings.
Cette règle ne vise pas les cas où les
matériaux et leur mise en oeuvre sont d'une qualité suffisante
pour rester apparents (briques pleines, pierre de taille...).
4 - LES OUVERTURES :
Les fenêtres et les portes sont des
éléments qui assurent la relation visuelle et spatiale de la
maison avec l'extérieur.
Elles permettent l'aération, l'ensoleillement et
l'éclairement et l'accès des espaces intérieurs, leurs
formes et dimensions doivent être bien choisies, la forme dépend
du style architectural qu'on veut donner à la construction, et les
dimensions sont en fonction de la surface intérieure que la
fenêtre en question aère et éclaire. La surface minimale
d'une fenêtre d'une pièce d'habitation ne doit pas être
inférieure au 1/8 de la surface de la chambre où elle se
trouve.
Sur une façade comportant plusieurs ouvertures,
celles-ci doivent constituer entre elles une harmonie et un agencement
ordonné que ce soit au niveau des formes ou des dimensions, des
alignements ou de l'alternance.
Les fenêtres doivent avoir à leur base un bord
saillant permettant l'écoulement des eaux pluviales et les eaux de
nettoyage des vitres et cadres, ceci pour éviter d'avoir les
écoulements de ces eaux directement sur les façades ce qui peut
laisser des traces désagréables à voir.
Il faut aussi veiller à ce que les ouvertures des
espaces annexes soient en harmonie avec celles des pièces habitables.
ARTICLE 22/- STATIONNEMENT :
Les aires de stationnement ne doivent pas déranger la
fluidité de la circulation. Elles ne doivent pas être à
proximité des carrefours ou en face des intersections.
- Les parkings au sol devront avoir un revêtement
différent des autres espaces (jeux-circulation, voie piétonne).
Ils devront être conçus de façon à participer
à l'aménagement du paysage urbain et à éviter
l'impression de vastes espaces vides.
- Il faut faire en sorte qu'aucune possibilité ne soit
affectée aux usagers des aires réservées au
stationnement.
A.II.33
-Au niveau de cette zone, le stationnement se fera à
l'intérieur des garages annexés à la construction.
Cependant quelques parkings ont été prévus pour les
constructions déjà existantes où les garages ne sont pas
aménagés.
-Le stationnement se fera à l'intérieur de garages
annexés aux constructions.
-Les aires de stationnement à l'intérieur des
îlots devraient être isolées par des écrans de
verdure (haies vives, arbres).
-Les emplacements de stationnement doivent avoir une dimension
de 5.00 m x 2.50 m, disposés, soit en lignes, en bataille ou en
épis.
d) LE QUESTIONNAIRE SOCIOLOGIQUE ET
ENTRETIEN
d.1- LE QUESTIONNAIRE
1) Quelle est selon vous importance d'hygiène
environnementale au niveau de bâtiments ?
a) Pollution visuelle
b) Risque de maladie
c) Présence d'animaux et d'insecte
2) Quelle est selon vous utilité de l'espace
vert
a) Esthétique
b) Convivial
c) Utilitaire (Ombrage, protection, stationnement
A.II.34
d.2) ENTRETIEN SCOLAIRE:
? Est qu'il y a des matières
pédagogiques relatives à la protection de l'environnement
?
Il y a une seule matière dans le programme «
étude de l'environnement » qui parle d'une manière
générale la relation entre l'homme et la nature (ex
définir le rôle de la végétation et comment la
protéger, mais c'est insuffisant
? Comment permettre à l'élève de
prendre conscience des comportements nécessaires sur l'environnement
?
A mon avis il faut créer une participation
inter-établissements et en ce sens il faut déterminer
l'importance de l'énergie, de l'eau, de la manière de
gérer nos déchets et de respecter notre environnement. Ces petits
gestes vont permettre à l'élève, le respect son
environnement.
? Est qu'il ya une charte écrite
(éco-code) par l'ensemble de la pédagogie de
l'établissement ?
Non, il n y a pas ce code, on a encore pensé à
institutionnaliser cette idée, sans omettre de signaler que la prise en
considération de cette question se traite dans l'ensemble du programme
pédagogique.
? Es ce que votre établissement organise des
journées de sensibilisation pour la participation écologique des
espaces verts (implantation et entretien des arbres...) ? Oui, on a
l'habitude de faire des journées de participation comme, la
journée mondiale de l'arbre. En réalité, on a un exercice
d'application pour chaque élève dans cette matière
d'étude de l'environnement, implanter un arbuste dans la cour.
L'objectif de cette démarche c'est de créer une relation de
complémentarité entre l'élève et la nature (comment
faire l'entretien des espaces verts, des implantations...). Nous estimons que
cela ne suffit pas.
ANNEXE III : ARTICLE 8
Le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du
territoire Amara Benyounès, en visite
hier à Constantine, a déploré le mode de
réalisation de la nouvelle ville Ali-Mendjeli qu'il
qualifiede «cité dortoir», avant d'ajouter que
«la nouvelle ville est une véritable catastrophe».
Devant ce constat, le ministre a souligné que
Ali-Mendjeli va être réhabilitée et
réaménagée. Pour cela, il précisera qu'un avis
d'appel d'offres international sera lancé incessamment.
Notons qu'un programme de mise à niveau a
été décidé sur demande des autorités locales
et durant lequel tous les projets lancés ou en cours d'achèvement
ont été réorientés.
Une enveloppe de 18 milliards de dinars a été
consacrée à cette opération de mise à niveau dans
le cadre du programme d'urgence pour le lancement de l'ensemble des projets
inscrits.
Les autorités de wilaya estiment que la mise à
niveau d'Ali-Mendjeli est le programme-défi que l'administration locale
doit relever en respectant les délais d'exécution notamment ; le
wali a avancé le délai de juin 2013 comme rendez-vous où
un point de situation sur les projets doit être fait avant de formuler la
demande auprès de pouvoirs centraux d'accorder à Ali-Mendjeli la
deuxième tranche du programme de mise à niveau.
Par ailleurs, le déplacement de Amara Benyounès
à la ville des Ponts a été effectué à
l'occasion de la tenue de la conférence régionale sur le
schéma d'aménagement de l'espace de programmation territoriale
nord-est (SEPT) qui concerne les wilayas de Constantine, Annaba, Skikda, El
Tarf, Jijel, Mila, Guelma et Souk-Ahras.
A.III.1
8
http://www.algerie360.com/algerie/amara-benyounes-a-partir-de-constantine-%%ABla-nouvelle-ville-ali-mendjeli-est-une-veritable-catastrophe%%BB/
A.III.2
Ce projet s'inscrit dans une démarche prospective
visant à partir des enjeux identifiés à définir une
vision globale collective et partagée, proposer un cadre de
référence pour les futures politiques de développement et
d'aménagement du territoire, ainsi que la polarisation autour des deux
grandes villes de Constantine et Annaba en revitalisant des espaces par la
promotion de l'arrière-pays à l'instar des wilayas de Mila et de
Guelma, sans oublier la mise en valeur des espaces protégés (El
Kala).
Notons que cette conférence constitue la
dernière étape d'une longue série de concertations entre
acteurs partenaires concernés par cet espace de programmation et ce, au
niveau national, régional et local.
Elle s'inscrit également dans l'optique d'une revue
à mi-parcours par rapport au quinquennat 2010-2014 de la mise en oeuvre
effective des outils d'aménagement du territoire.
RESUME :
L'écocitoyenneté constitue un ensemble
d'objectifs et d'actions à court, moyen et long terme qui visent
à changer les comportements, individuels et collectifs, à
modifier les pratiques et les organisations pour mieux préserver la
planète et améliorer la qualité de vie des gens qui y
vivent.
La situation chaotique de l'espace habité, dans la
pratique urbaine algérienne, peut se résumer à travers des
réalités de la nouvelle ville Ali Mendjeli. La question de
l'éco-citoyenneté, relève essentiellement d'interactions
entre des paramètres appréciables dans le degré : de
consensualité vers un projet écologiquement urbain, du civisme
citoyen; et du professionnalisme des pouvoirs publiques à faire
promouvoir les fondements même de la cité, en l'occurrence le
droit à une ville, fonctionnelle et hygiénique.
De ce fait, l'intégration optimale des
différents acteurs et partenaires : collectivités locales,
l'université, les médias, la mosquée, l'école, les
associations en place etc. vers le projet d'éco-quartier. Le citoyen
écologique doit être en mesure de respecter et de faire respecter
les règles en vigueur, de se constituer une conscience dans la
protection de son environnement.
Notre mémoire, ouvre un champ non encore
exploité dans la perspective d'une continuité en ce sens; Il
aspire à constituer le début d'une brèche, dans un long
parcours de la recherche scientifique, et particulièrement celle ayant
un trait à la question du développement urbain durable en
Algérie et à la construction d'une conscience citoyenne
écologique.
MOT CLEF : civisme, éco
école, éco citoyenneté, unité de voisinage.