7
Chapitre I- Revue bibliographique
> Cintres (lourds ou légers) ;
> Plaques métalliques assemblées ;
> Voussoirs en béton ;
> Tubes perforés (voûte parapluie) ;
> Boucliers.
Les soutènements agissant par
consolidation
Dans ce cas il s'agit de modifier les caractéristiques
géotechniques du terrain afin de lui
permettre de se stabiliser par lui-même.
Ils rentrent dans le cadre des traitements des terrains, ce sont
essentiellement :
> Injection.
> Congélation. > Drainage.
> Jet-grouting.
La nouvelle méthode autrichienne
(NATM)
La NATM (New Austrian tunneling method) a été
publiée en 1980 par le Comité National Autrichien pour la
Construction des Cavités, membre de l'AITES (Association Internationale
de Travaux En Souterrain).
La nouvelle méthode autrichienne, consistant en une
excavation par phase, avec la mise en place d'un soutènement provisoire
immédiatement après l'excavation et la construction d'un
système définitif une fois l'excavation complétée.
Elle s'est avérée efficace et permet de limiter la
décompression des terrains au voisinage de 1'excavation. Cette
méthode est caractérisée par :
? La mise en place, aussi rapidement que possible, d'un
soutènement déformable constitué, d'une part, de boulons
qui arment le terrain et d'autre part, d'une couche de béton
projeté.
? Le but de ce soutènement est de garantir la
stabilité de l'excavation en créant un anneau porteur,
constitué par le terrain armé.
? L'excavation se fait à pleine ou à demi
section et parfois en section divisée dans le but de mettre le
soutènement en place rapidement.
? Les ancrages scellés (mortier ou résine)
créent dans le terrain une voûte armée.
? Une coque mince de béton projeté (5 à 25
cm), généralement armé de treillis soudés,
protège le terrain contre l'altération, crée une
continuité entre les éléments du terrain,
8
Chapitre I- Revue bibliographique
apporte une pression radiale de confinement et
répartit les efforts rapportés aux têtes des ancrages.
? Éventuellement, des cintres légers coulissants
renforcent la coque du béton projeté. ? L'ensemble permet donc,
au terrain de participer au soutènement en raison de la formation d'une
voûte monolithique (revêtement + terrain).
La méthode qui peut s'adapter à la plupart des
terrains. Elle est limitée par le terrain est trop peu cohérent,
et les venues d'eau excessives empêchent la mise en oeuvre du
béton projeté, soit en raison de gêne à la
projection ou en raison des sous - pressions qui peuvent se développer
derrière la couche de béton frais, aussi que l'efficacité
du boulonnage est insuffisante, la hauteur de couverture entraîne des
pressions élevées et même le renforcement par des cintres
légers ne pourra suffire.
Méthodes de calculs
On peut classer les méthodes de calcul des tunnels
dans plusieurs catégories selon les hypothèses principales qui
définissent le cadre d'utilisation de chaque méthode. Nous
distinguons trois catégories principales de méthodes de calculs
(François et al) :
? Méthodes empiriques ? Méthodes analytiques ?
Méthodes numériques
Méthodes empiriques
Au stade des études préliminaires, les ouvrages
souterrains sont fréquemment dimensionnés à partir de
classifications des massifs rocheux. En effet, l'art des tunnels est
demeuré jusqu'à ces vingt dernières années une
science essentiellement empirique dont les spécialistes se constituaient
un savoir-faire au travers d'expériences passées, la transmission
des enseignements tirés de ces expériences étant soit
directe pour les spécialistes suivants eux-mêmes le
déroulement des travaux, soit assurée par l'intermédiaire
de relations écrites : compte-rendu, rapports...
Pour essayer de structurer ce savoir et de fournir des outils
d'aide à la conception, certains auteurs ont très tôt
proposé des synthèses sous forme de classifications. Ces
méthodes, rapides d'emploi et donc économiques, reposent sur
différents paramètres géotechniques. C'est donc le choix
de ces paramètres et la façon de les utiliser pour le
dimensionnement de
|