1 INTRODUCTION
On attend par un médicament toute substance
possédant les propriétés curatives ou préventives a
l'égard des maladies humaines ou animales en vu d'établir un
diagnostique médical ou de restaurer, corriger ou modifier les
fonctions d'un organe, soit également considéré comme les
médicaments les produits hygiéniques, les produits
préventifs (vaccins et les sérums etc.) les produits de
diagnostiques (produit modificateur, contraceptif etc. (1)
Les cephalosporines sont des molécules très
largement prescrites que se soit à l'hôpital ou en médecine
de la ville. Leur pharmacocinétique est favorable et leurs spectres
d'action englobent la plupart des germes d'intérêt médical.
Ce dernier varie néanmoins d'une génération à
l'autre, s'élargissant aux bacilles à Gram négatif et plus
particulièrement vers le Pseudomonas aeruginosa. (2)
Depuis leurs introductions en thérapeutique, les
céphalosporines portent un grand bénéfice
considérable sur l'état de la santé de la population
vis-à-vis des nombreuses infections bactériennes. C'est dans ce
grand groupe, où les législateurs mettent pratiquement leur
accent sur le médicament contenant les substances veineuses ou
microbiennes.
Aussi a-t-il classé en génération en y
associant des dispositions relatives à leur prescription,
délivrance et leur consommation conformément à leurs
spectres tout en adoptant à la dose. Au prescripteur, aux malades, la
législation pharmaceutique souhaite que ces médicaments soient
délivrés à partir d'une ordonnance médicale
correctement rédigée et dont la confirmation sera probablement
attestée par le pharmacien ou ses collaborateurs. (3)
Pour ce qui concerne la commercialisation, le
pharmacien est astreint au respect de la
législation pharmaceutique associée d'un code de
déontologie, Malheureusement l'application stricte de la
législation et de la déontologie pharmaceutique a toujours
posé un problème au Congo tout comme dans nos hôpitaux de
la ville de Kisangani.
Ces médicaments sont prescrits en toute personne, en
faisant plus d'attentions aux femmes enceintes, dans le but de limiter les
infections dues aux germes définis comme pathogènes (des
infections orales, angine, sinusite etc.) Broncho-pulmonaire, maladie de lyme
etc. (4)
Cependant leurs utilisations doivent se faire avec prudence
car s'entrainent de diarrhée et une inflammation du colon. Tout comme
chez la femme enceinte ça attaque le tube digestif de foetus. (5)
Cette molécule (ceftriaxone présente une faible
biodisponibilité par la voie orale par conséquent la plupart sont
donc administré par la voie intraveineuse (iv)). Ces effets
bactériens sont synergiques avec les aminosides, cette classe est
susceptible par ailleurs d'entrainer les effets neuropsychique. (6)
OMS signale que pour limiter la survenue d'effet
indésirable la prescription doit être réservée aux
seules situations où leurs efficacités ont été
démontrées, cas de pneumopathie.
En tenant compte de ce triste constant qui se passe dans la
ville de Kisangani plus précisément dans l'hôpital du
cinquantenaire et de polyclinique de millénaire vis-à-vis de la
consommation et de la prescription des ceftriaxone, cela suscite à nous,
de nous poser 3 grandes questions qui constitueront la charpente de la
dite étude.
0. Des quelles façons passent-elles, la prescription et
la consommation des ceftriaxone dans les deux hôpitaux ciblés de
la ville?
1. Est-ce que la prescription de ceftriaxone respecte-elle la
déontologie pharmaceutique ?
2. Est-ce que la consommation de ceftriaxone est-elle
respectée/appropriée ?
0.2 HYPOTHESE
Ø L'hôpital du cinquantenaire et de la
polyclinique de millénaire respecteraient la prescription et la
consommation des ceftriaxone.
Ø Utilisation de ceftriaxone serait
appropriée.
0.3 LES OBJECTIFS
0.3.1 OBJECTIF GENERAL
L'objectif général est de comparer la
prescription et la consommation des ceftriaxone dans l'hôpital du
cinquantenaire et de polyclinique de millénaire.
0 .3.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
Pour attendre nos résultats nous nous sommes assujettis
d'autres objectifs ici-bas :
Ø Comparer la prescription du cinquantenaire et celle
de la polyclinique de millénaire.
Ø Vérifier l'utilisation de ceftriaxone chez de
ces deux hôpitaux ciblés.
Ø Appréciations conformément aux normes
déontologiques ou pharmaceutiques.
0.4 INTERETS
Ce travail rêve deux grands intérêts sur
le plan :
Ø Scientifique : toute personne qui le consistera
aura un ajout de plus, du fait, des ces 2 hôpitaux prétendus
meilleurs de la ville, respectent-ils la déontologie professionnelle
(médicale)
Ø Pratique : grâce à ce travail
certaines âmes seront sauvées par les meilleures informations.
0.5 SUBDIVISION
Hormis l'introduction et la conclusion la présente
étude se présente suivante :
Premier chapitre : portera sur la
généralité sur la prescription de ceftriaxone
Deuxième chapitre : matériels et
méthodes
Troisième chapitre : présentera le
résultat et la discussion.
PREMIER CHAPITRE GENERALITES
I.1 UNE BREVE HISTORIQUE SUR LA DECOUVERTE DES
ANTIBIOTIQUES(7)
L'histoire des antibiotiques est liée à la
découverte des micro-organismes bactériens. Le début
remonte à 1887 avec les travaux de PASTEUR et JOUBERT qui
constatèrent que les cultures des bactéries de charbon poussaient
difficilement lorsqu'elles étaient au contact des bactéries
aérobies saprophytes. Ils conclurent qu'il était possible
d'obtenir des médicaments à partir de cette expérience. En
1897, DUCHESNE aboutit aux mêmes conclusions.
Plus tard, VUILLEMEN émit la théorie de
l'antibiose après avoir constaté que les être vivants pour
survivre se livraient à la lutte. Ces notions de concurrence vitale ne
restèrent pas vaines, car elles permirent la découverte de la
pénicilline par A. FLEMING, Bactériologue à Londres. En
effet A. FLEMING remarqua en 1929 que l'action du pénicillium notatum
était liée à une moisissure verte qui provoquait la
lyse des colonies de staphylocoques. Dix ans plus tard, l'équipe
d'Oxford dirigée par LORAY et CHAIN réussirent à
préparer en petite quantité stable et purifiée, la
pénicilline. (8)
Elle sera utilisée dans le traitement à
staphylocoque et dans les méningites intrarachidiennes.
En 1935, l'allemand DOMAGK a utilisé le premier
antimicrobien produit Synthétiquement (la sulfanilamide). Cet
antibiotique fut employé pour traiter les fièvres
puerpérales et les septicémies post partum à streptocoques
fréquentes et fatales à cette époque. En 1944, SCHARTZ,
BUGIE et WAKEMAN ont découvert les substances antibactériennes
à spectre large comme la pénicilline, la streptomycine, premier
antituberculeux efficace. En 1945 et la fin des années 80, le rythme de
la création de nouveaux Antimicrobiens devançait la progression
de la résistance que développaient les bactéries. (9)
Dans les années 50 et 70, on découvert de
nouvelles catégories d'antibiotiques, notamment, le
chloramphénicol actif sur les bacilles typhiques qui sera utilisé
dans le traitement des fièvres typhoïde et paratyphoïde ; les
tétracyclines ont été synthétisées à
partir de streptomyces albo-Niger par Duggar : la méthylcycline (1961),
la doxycycline (1965).
Ainsi, la méticilline et oxacilline ont
été obtenues en 1960, la dicloxacilline en 1965,
pénicilline G ayant un spectre étroit, des métampicilline
(1967), amoxicilline (1971). Sur 2500 molécules obtenues par la
recherche systématique, une centaine seulement est utilisée en
thérapeutique.
La science médicale a alors utilisée les
antibiotiques non seulement pour traiter les maladies, mais aussi pour donner
accès à des interventions chirurgicales qui auraient
été trop risquées sans la disponibilité
d'antibiotiques permettant de combattre le risque accru d'infection.
A titre d'exemple, lors de greffes d'organes, on se fie aux
antibiotiques pour combattre l'infection.
La recherche continue et on découvre de nouvelles
thérapies tous les ans.
Cependant, les bactéries vont immanquablement
développer une résistance aux nouveaux médicaments et ces
derniers seront aussi inefficaces tôt ou tard.
I.2. Définition d'un
antibiotique(10)
Les antibiotiques sont au sens large des substances
antimicrobiennes ou Anti-tumorales peu ou pas toxiques pour l'organisme de
sorte que l'on peut, au moins pour la plupart d'entre eux les administrer par
voie générale : condition nécessaire au traitement de la
majorité des infections.
Au sens strict, ce sont des substances antibactériennes
à activité sélective, c'est-à-dire toxiques pour la
bactérie non toxiques pour la cellule hôte et à
activité spécifique liée à un mécanisme
d'action précis.
I.3. Notion du spectre
d'activité(11)
Le spectre d'activité d'un antibiotique, c'est la liste
des espèces sur lesquelles il est actif. Le spectre d'activité
est une notion théorique qui dépend de la résistance
naturelle des souches dites sauvages mais diverses modifications
génétiques peuvent entraîner une résistance acquise
chez certaines souches dont la fréquence peut augmenter
considérablement grâce à la pression de sélection
exercée par l'antibiotique au cours de son utilisation, limitant ainsi
son spectre initial.
I.4 Les différentes
familles d'antibiotiques(12)
Il existe plusieurs familles ou classes d'antibiotiques. Les
principales sont :
ü Les bêta-lactamines (pénicillines et
céphalosporines),
ü Les macrolides,
ü Les aminosides,
ü Les cyclines et
ü Les quinolones.
I.4.1 Céphalosporines: (13), (14)
Elles sont classées par génération
· Céphalosporine de 1ère
génération
Ø Céfalotine (keflin®),Céfacectrile
(célospor ®),Céfapirine (céfaloject®)
Céfaloridine (céporine®),Céfazoline (kefzol®,
céfacidal®),Céfradine (Eskacef®,
vélocef®),Céfalezine (keforal®,
Orex®),Céfadroxil (Oracefal®, biodroxil®),Céfaclor
(Alfatil®, Cloracef®),Céfatrizine (céfaperos®)
Leur spectre englobe celui des pénicillines M et des
aminopénicillines. Elles résistent à la
pénicillinase staphylococcique et sont actives sur certains bacilles
à Gram négatif producteurs de pénicillinases.
Elles sont cependant détruites par les
céphalosporinases des Enterobacter, serratia, Acinetobacter et
Proteus indole positif par ouverture du cycle bêtalactame.
Elles sont par contre moins actives que la pénicillineG
sur les streptocoques en particulier streptococcus pneumoniae.
· Céphalosporines de 2ème
génération
Ø Céfamandole (kéfandol®)
Ø Céfuroxime (Curoxime®, Zinnat®,
Zamur®)
Ø Céfoxitine (Méfoxin®)
Elles se distinguent des premières par une
résistance accrue vis-à-vis des céphalosporinases et un
gain d'activité sur les souches sensibles
· Céphalosporines de 3ème
génération
Céfotaxime (Claforan®),Céftriaxone
(Rocéphine®, Mesporin®),Céftizoxime
(Cefizox®),Céfopérazone
(Céfobis®),Céftazidime (Fortum®),Céfotelan
(Apacef®),Latamocef
(Moxalactam®),Céfotiam(pansporine®),Céfixime
(Oroken®),Céfmenoxime
Elles sont différentes des deux premières par
une meilleure activité sur les Souches Sensibles, une certaine
activité sur le bacille pyocyanique, une bonne diffusion Dans le liquide
céphalo-rachidien et une plus grande résistance aux
céphalosporinases
I.4.1.1CETFRIAXONE(15)
I.4.1.1.1 MECANISME D'ACTION
Des études in vitro indiquent que l'effet
bactéricide de la ceftriaxone résulte de l'inhibition de la
synthèse de la paroi cellulaire qui va conduire à la lyse de la
bactérie.
I.4.1.1.2 INDICATIONS ET USAGES CLINIQUES
Traitement des infections suivantes lorsque celles-ci sont
causées par des souches sensibles des germes
énumérés :
ü Infections des voies respiratoires
inférieures causées par E. coli,
H. influenzæ, K. pneumoniæ et des
espèces de Klebsiella, Staphylococcus aureus, Streptococcus
pneumoniæ et des espèces de Streptococcus (à
l'exception des entérocoques).
ü Infections urinaires (avec ou sans
complications) causées par E. coli, des espèces de
Klebsiella, P. mirabilis et P. vulgaris.
ü Septicémie bactérienne
causée par E. coli, H. influenzæ, K. pneumoniæ,
Staphylococcus aureus et Streptococcus pneumoniæ (à
l'exception des entérocoques).
ü Infections de la peau et des structures
cutanées causées par K. pneumoniæ et des
espèces de Klebsiella, P. mirabilis, Staphylococcus aureus,
Staphylococcus epidermidis et des espèces de Streptococcus
(à l'exception des entérocoques).
ü Infections osseuses et articulaires
causées par Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniæ
et des espèces de Streptococcus (à l'exception des
entérocoques).
ü Infections intra-abdominales causées par
E. coli et K. pneumoniæ.
Méningite causée par H. influenzæ, N.
meningitidis et Streptococcus pneumoniæ.
I.4.1.1.3 CONTRE-INDICATIONS
L'emploi de CEFTRIAXONE (ceftriaxone sodique) est
contre-indiqué dans les cas connus d'hypersensibilité à la
ceftriaxone sodique ou à toute autre composante du contenant, à
d'autres céphalosporines ou aux pénicillines
ü Chez Les nouveau-nés atteints
d'hyperbilirubinémie et les bébés nés avant terme
ne doivent pas être traités par la ceftriaxone.
ü Hypersensibilité
L'administration de CEFTRIAXONE (ceftriaxone
sodique) nécessite un interrogatoire préalable minutieux
concernant les antécédents de réactions
d'hypersensibilité à la ceftriaxone et autres
céphalosporines, aux pénicillines ou à d'autres
allergènes.
On doit administrer CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP
avec précaution chez tout patient ayant manifesté une forme
quelconque d'allergie, particulièrement aux médicaments.
Comme pour les autres céphalosporines, des
réactions anaphylactiques à l'issue mortelle ont
été signalées, même si l'allergie du patient ou son
exposition préalable au médicament étaient inconnues.
ü Anémie hémolytique
Ne pas administrer le ceftriaxone sodique
en présence d'antécédents d'anémie
hémolytique associée aux cephalosporines, car un
hémolytique récidivant est beaucoup plus grave.
Des cas graves d'anémie hémolytique, même
mortels, ont été signalés chez des adultes et des enfants.
Si un patient développe une anémie en tout temps pendant
l'administration de CEFTRIAXONE ou dans les 2 à 3 semaines qui suivent,
un diagnostic d'anémie associée aux céphalosporines est
à envisager, et le traitement doit être arrêté
jusqu'à ce que l'on détermine l'origine de la maladie.
ü Infection à Clostridium difficile
ü Interaction avec les produits contenant du calcium
risque de précipitation est de former le lithiase
I.4.1.1.4 PRÉCAUTIONS
Généralités
L'emploi prolongé de CEFTRIAXONE SODIQUE POUR
INJECTION BP peut entraîner une prolifération de microorganismes
non sensibles et de microorganismes initialement sensibles au
médicament.
En cas de surinfection, interrompre l'administration et
prendre les mesures qui s'imposent.
CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP doit être
administré avec précaution chez les personnes ayant des
antécédents de maladie gastro-intestinale,
particulièrement de colite.
ü Insuffisance rénale et hépatique
ü Interactions
ü Grossesse
ü Allaitement
ü Nouveau-nés
L'innocuité de CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP
chez le nouveau-né (de la naissance à 28 jours) n'a pas
été établie
Des études in vitro ont
montré que la ceftriaxone peut déloger la bilirubine de
l'albumine sérique. On ne doit pas administrer CEFTRIAXONE SODIQUE POUR
INJECTION BP à des nouveau-nés (surtout s'il s'agit de
prématurés) présentant un risque d'encéphalopathie
bilirubinique
ü Personnes âgées
L'élimination de la ceftriaxone peut être
réduite chez les personnes âgées probablement à
cause d'une insuffisance à la fois de la fonction rénale et de la
fonction hépatique
I.4.1.1.5 RÉACTIONS INDÉSIRABLES
Les essais cliniques sur la ceftriaxone sodique et
l'expérience post-commercialisation ont montré les
réactions indésirables suivantes :
Manifestations cliniques
ü Dermatologiques: Éruptions cutanées,
exanthème, eczéma allergique et prurit, urticaire (rapports de
post-commercialisation).
On a aussi rapporté des cas isolés de
réactions cutanées graves (érythème polymorphe,
syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell [nécrolyse
épidermique toxique]).
ü Hématologiques : Anémie,anémie
hémolytique auto-immune et maladie,sérique,anémie
hémolytique immunoallergique, granulopénie),
ü Hépatiques : Ictère,boue biliaire
ü Génito-urinaires : Candidose et vaginite,
oligurie et néphrolithiase.
ü Digestives : Diarrhée, nausée,
vomissements, dysgueusie et douleurs gastriques, douleurs abdominales, colite,
flatulence, dyspepsie, colite pseudo-membraneuse et stomatite.
ü Neurologiques : Étourdissements et
céphalées, ataxie et paresthésie Diverses : Fièvre,
frissons, diaphorèse, malaise, langue brûlante, bouffées
vasomotrices, oedèmes et choc anaphylactique, bronchospasmes,
palpitations et épistaxis; oedème glottique/laryngé.
I.4.1.1.6 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
On peut administrer CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP
(ceftriaxone sodique) par voie intraveineuse ou par voie intramusculaire
après reconstitution.
La posologie et la voie d'administration doivent être
déterminées en fonction de la gravité de l'infection, de
la sensibilité de l'agent infectieux et de l'état du patient.
La voie intraveineuse est préférable chez les
patients atteints de septicémie ou d'autres infections graves
menaçant le pronostic vital.
POSOLOGIE
Adultes
Type d'infection Voie d'administration Dose
Fréquence Posologie quotidienne totale Infections moyennes et
graves i.v. ou i.m. 1 ou 2 g aux 24 h 1 ou 2 g 0,5 ou 1 g aux 12 h 1 ou 2 g Peu
d'essais ont été faits avec des posologies quotidiennes de 3
à 4 g administrées en une dose unique ou en deux doses
fractionnées égales. La posologie quotidienne totale ne devrait
pas dépasser 4 g. Gonorrhée sans complications i.m. 250 mg dose
unique -
|
Nourrissons et enfants (de 1 mois à 12
ans)
Nourrissons et enfants (de 1 mois à 12 ans) Type
d'infection
|
Voie d'administration
|
Dose
|
Fréquence
|
Posologie quotidienne totale
|
Infections graves diverses
|
i.v. ou i.m.
|
25 ou
37,5 mg/kg
|
aux 12 h
|
50 ou 75 mg/kg
|
La posologie quotidienne totale ne devrait pas dépasser 2
g. Si le poids corporel est de 50 kg ou plus, utiliser la posologie pour
adultes.
|
Méningite
|
i.v. ou i.m.
|
50 mg/kg*
|
aux 12 h
|
100 mg/kg
|
* Avec ou sans une dose d'attaque de 75 mg/kg.
La posologie quotidienne totale ne devrait pas dépasser 4
g.
|
I.5 Ordonnance médicale :
Pièce écrite remise par le médecin
à un malade ou à une personne de son entourage qui résume
les prescriptions résultant de l'examen clinique et de
l'interprétation des examens biologiques. Ces prescriptions sont d'ordre
diététique, hygiénique, physiothérapie,
médicamenteux, la dose des médicaments et leur voie
d'administration doivent être indiquées, l'ordonnance est la
propriété du malade. (16)
I.5.1 CARACTERISTIQUES D'UNE ORDONNANCE:
(17)
ü Identité, adresse du prescripteur ;
ü Le nom, prénom, âge et sexe du malade ;
ü Date, signature du prescripteur ;
ü Dénomination des médicaments, la
posologie, forme galénique, mode d'administration, dosage ;
ü Quantité prescrite ou durée de traitement
;
ü Eventuellement le nombre de renouvellements ;
I.6 REGLES D'UTILISATION DES ANTIBIOTIQUES
:
Le rôle du laboratoire est essentiel dans l'utilisation
des antibiotiques :
ü Orienter pour le meilleur choix de l'antibiotique
(Antibiogramme CMI, CMB et association d'antibiotiques, cinétique de
bactéricidie).
ü Surveiller l'activité et l'efficacité de
l'antibiotique (Dosage d'antibiotique).
Les antibiotiques sont des médicaments destinés
à traiter des infections bactériennes ou fongiques. L'utilisation
d'un antibiotique ne doit s'envisager qu'après avoir posé un
diagnostic de certitude ou au moins de forte présomption d'infection
bactérienne(18)
Le choix de l'antibiotique est fonction de 6
caractères:
Bactériologique, pharmacologique, individuel
(lié au patient), toxicologique, écologique et
économique.
Les trois premiers critères sont des critères
majeurs et doivent être obligatoirement respectés.
I.7 REGLES GENERALES DE PRESCRIPTION:
La prescription d'antibiotiques doit être le
résultat d'une étude méthodiquement menée. Elle ne
doit en aucun prétexte être systématique devant toute
maladie fébrile. Ces molécules sont inactives sur les maladies
virales et les fièvres non infectieuses. (19)
Selon AZELE FERRON la décision de prescrire ce
traitement doit donc être fondée sur des arguments réels,
tirés de l'examen clinique et si nécessaire des examens
biologiques ayant permis de mieux établir un diagnostic précis,
à défaut une hypothèse diagnostique
vraisemblable. (20)
Les paramètres étudiés sont les suivants
:
ü Identification du prescripteur (nom, signature, date et
service) ;
ü Identification du patient (nom, prénom,
âge, poids, sexe) ;
ü Identification du médicament (nom, dosage,
quantité, posologie, durée, famille etc.) ;
La démarche thérapeutique se fait par
étapes successives :
Il faut répondre aux questions suivantes :
1) Faut-il prescrire l'antibiothérapie ?
2) Quel antibiotique choisir ?
3) Faut-il utiliser une mono antibiothérapie ou une
association d'antibiotiques ?
4) Quelle posologie prescrire ?
5) Quelle durée de traitement ?
6) Faut-il considérer les effets secondaires ?
1-Faut-il prescrire l'antibiothérapie
?
Y'a-t-il une infection ?
L'infection est-elle bactérienne ?
ü Avoir des arguments cliniques, biologiques et / ou
radiologiques.
ü Hyperthermie isolée.
2- Choix de l'antibiotique :
Ce choix nécessite la connaissance de cinq points
fondamentaux :
a) La connaissance des antibiotiques mis à notre
disposition: de leur propriétés chimiques, pharmacologiques et
leurs modes d'action.
b) La connaissance de la nature de l'infection et de la
sensibilité du germe vis-à-vis des antibiotiques : permet de
choisir l'antibiotique le plus actif.
c) La localisation de l'infection : permet de choisir parmi
les antibiotiques actifs sur le germe identifié celui qui parvient
à forte concentration au site même de l'infection.
d) La connaissance des modes d'administrations des
antibiotiques : elle dépend de la présentation du
médicament et des possibilités d'administration chez le patient.
En cas d'urgence et / ou vomissement, la meilleure voie d'administration des
antibiotiques est la voie parentale (Intraveineuse lente et Intramusculaire).
Pour les autres cas, la voie orale (pers os) est la plus utilisée et
elle nécessite la répétition des doses unitaires.
e) La connaissance du terrain : elle se traduit par la
toxicité du médicament et l'état du patient. A titre
d'exemple : le terrain au service de pédiatrie, ce sont des enfants de 0
à 14 ans.
3- Mono antibiothérapie ou association
?
Les prescriptions d'associations ont pour but
l'élargissement du spectre antibactérien (traitement d'urgence
d'infections sévères) ou l'accélération d'une
bactéricidie ou réduction du risque de sélection de
mutants résistants ou la recherche d'un effet synergique.
Ces associations peuvent avoir des contreparties : majoration
du risque toxique, risque d'inactivation ou antagonisme, majoration du risque
écologique, majoration du coût.
Pour quelles bactéries une association ?
ü Les Cocci (Gram positif et Gram négatif) :
pneumocoque, méningocoque, staphylocoque...
ü Enterobacter, Haemophilis, Salmonella...
L'association d'antibiotique est cependant justifiée
dans les circonstances suivantes : les septicémies, la méningite,
la pneumopathie, la pneumopathie
aiguë, l'accident de la voie publique (les fractures
ouvertes et lésions infectées).
En pratique la synergie est toujours obtenue lorsqu'on associe
deux antibiotiques bactéricides de familles différentes et de
mécanismes d'action différents (bêta-lactamines +
aminosides par exemple). C'est pourquoi la mono thérapie doit rester la
règle, notamment en pratique médicale courante. (21)
4-Quelle posologie prescrire ?
Pas de sous dosage pour les infections
sévères.
La posologie est écrite sur la liste médicale
des malades hospitalisés, pour les patients externes, c'est inscrit sur
l'ordonnance.
5-Quelle durée de traitement ?
Elle dépend de la bactérie en cause de
l'infection. La durée maximum est de 7jours.
6-Les principaux effets Indésirables des
antibiotiques
Bêta-lactamines : Allergie, convulsions
(pénicilline à très forte dose)
Fluoroquinolones : Myalgies, arthralgies
Phénicolés : Hématotoxicité Aminosides :
Nephrotoxicité, ototoxicité.
a)- Définition d'une substance
vénéneuse: (22)
Elle est définie à l'article 39 de
l'arrêté 4318 /MSP-AS-PF/CAB du 03 octobre 1991 comme suite
:<< on entend par substance vénéneuse, toute substance dont
l'administration peut engendrer des effets nocifs.
Ces substances sont classées en 3 tableaux ou listes
qui sont :
Tableau A : substances toxiques
Tableau B : substances stupéfiantes
Tableau C : substances dangereuses
L'inscription d'une substance dans l'un des tableaux
dépend de la nature de sa toxicité, réactions secondaires,
contre-indications.
Concernant les substances stupéfiantes, elles sont
soumises à un régime particulièrement strict dans la
mesure où leur usage intéresse seulement l'individu en tant que
consommateur mais aussi la société. Elles peuvent induire chez
l'utilisateur un état de dépendance physique mais aussi
psychique.
b)-Caractère d'une ordonnance prescrivant une
substance vénéneuse:
· Caractères communs :
Toutes les ordonnances inscrivantes les substances
vénéneuses doivent être datées et signées par
leurs auteurs dont le nom du prescripteur doit être indiqué de
façon lisible ainsi que le mode d'emploi du médicament, nom,
âge et sexe du malade.
· Caractères particuliers
Substance du tableau A :
Pour une ordonnance prescrivant les substances du tableau A,
les doses et le nombre d'unité thérapeutique doivent être
écrites en toute lettre, Le renouvellement est interdit sauf indication
de l'auteur.
Substance du tableau B :
Pour une ordonnance prescrivant les substances du tableau B,
elle doit satisfaire les conditions suivantes :
- être rédigée sur des feuilles d'un
carnet à souche, d'un modèle déterminé par le
Ministère de la santé,
- les doses des substances prescrites et le nombre
d'unité thérapeutique écrite en toute lettre,
- l'ordonnance doit être rendue au client revêtue
du cachet de l'officine où elle a été
exécutée,
- la date de livraison,
- le n° sous lequel la prescription est inscrite à
l'ordonnancier,
- le renouvellement de l'ordonnance est interdit, une nouvelle
prescription sur carnet est obligatoire,
- la durée du traitement est égale au
délai déterminé par le mode d'emploi du médicament
indiqué par le prescripteur,
Substance du tableau C :
- la posologie ou le nombre d'unité
thérapeutique peuvent être écrits en chiffre,
-le renouvellement est possible sauf mention formelle de non
renouvellement par l'auteur,
- durée de traitement et le délai indiqué
par le mode d'emploi.
c)Dispositions légales relatives à la
prescription des médicaments classés parmi les substances
vénéneuses : (23)
Par ailleurs, pour attirer l'attention de
l'utilisateur et ceux qui manipulent le médicament, les
caractères particuliers sont portés sur l'emballage :
-un rectangle qui entouré d'un filet
CHAPITRE DEUX LES MATERIELS ET METHODES
II.1 METHODES
II.1.1 CADRE D'ETUDE
L'hôpital général du cinquantenaire et de
polyclinique du millénaire ont été choisi comme cadre
d'étude en raison de ses caractéristiques socioéconomiques
et de la situation géographique de la commune qui est la suivante :
L'hôpital général du cinquantenaire,
situé dans la commune MAKISO ville de KISANGANI, Crée en 2012 et
Opérationnel 2013.
Est limitée à :
ü A l'EST part le bureau de travaux publics de l'office
de route.
ü A l'OUEST par le ministère principe de
l'agriculture et la société chinoise de la construction ZETC
ü Au sud par la faculté de science et
ü Au Nord est bordé par la route TP
Quand à la polyclinique du millénaire
situé dans la commune MAKISO, 7eme plateau
II.1.2 TYPE D'ETUDES
Il s'agit d'une étude prospective portant sur la
vérification des fiches et ordonnances des
antibiotiques (ceftriaxone) prescrits dans l'hôpital du
cinquantenaire et de polyclinique du millénaire.
II.1.3 PERIODE DE L'ETUDE
Elle s'entend sur une période de 06 Septembre au 02
octobre 2021
II.1.4 ECHANTILLON
Notre échantillon comporté des ordonnances
prescrites et fiches Du 01 aout 2021 au 01 octobre 2021 dans des
hôpitaux
II.1.4.1 CRITERES D'INCLUSIONS
Ont été inclus dans notre enquête, toutes
ordonnances comportant le ceftriaxone exécuté ou pas.
II.1.4.2 CRITERES DE NON INCLUSIONS
Toutes les ordonnances, fiche qui ne contiennent pas le
ceftriaxone.
II.1.5 PROCEDES DE COLLECTIVES DES DONNEES
L'hôpital général du cinquantenaire Nous
sommes servis à l'observation de guise comme méthode tout en se
focalisant sur :
I. La particularité du prescripteur
ü Nom
ü Cachet
ü Signature
ü Date
ü Adresse
ü Unité des prescriptions
II. La particularité du patient
ü Age
ü Poids
ü Sexe
III. Particularité de médicament
ü Dénomination
ü Forme galénique
ü Posologie
ü Durée du traitement
IV. Autres Particularité
ü Type de Maladie
II.2 MATERIELS D'ANALYSE ET REDACTION
Nos données ont été codifiées en
Excel puis transféré en logiciel SPSS en fin le logiciel Windows
18 m'a servi pour la rédaction.
CHAPITRE TROIS : RESULTATS ET
CONCLUSION
III.1 RESULTATS
Tableau n°1 Répartition de fiche selon
les hôpitaux
Hôpital
|
Effectif
|
Pourcentage
|
HGR 50aire
|
64
|
42
|
Polyclinique du millénaire
|
89
|
58
|
TOT
|
153
|
100%
|
42% de nos données sont récoltés
à l'hôpital du cinquantenaire et 58% autre dans la polyclinique
du millénaire.
Tableau n°2 Répartition selon le sexe
SEXE
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
TOTAUX
|
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
|
MASCULIN
|
42
|
66%
|
52
|
58%
|
94
|
FEMININ
|
22
|
34%
|
37
|
42
|
42
|
Le sexe masculin est plus consommateur de ceftriaxone avec
62% que le sexe féminin 38%
Tableau n°3 Répartition selon
l'âge
AGEHGR 50airePolyclinique du
millénaireTOTAUXPOURCE0
-109182718%11-207101711%21-311421610,4%32-4213263925,5%43-537132013%54-6412102214,4%65-75270906%76-86030302%TOT6489153100%
|
La classe de 32-42 ans est plus représentée
soit 25%, suivi de 0-10ans soit 18% et lasse 76-86ans est la moins
représenté dans tous ces hôpitaux
Tableau n°4 Répartition de la prescription
la qualification du prescripteur
Qualification
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
Pourcentage
|
effectif
|
Pourcentage
|
Médecin
|
64
|
100%
|
75
|
84%
|
Infirmier
|
0
|
|
10
|
11%
|
Sage femme
|
0
|
|
4
|
5%
|
TOTAUX
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
100% d'ordonnance de l'hôpital de cinquantaine ont
été prescrit par les médecins, 84% des ordonnances de
polyclinique du millénaire ont été prescrit par les
médecins et 11% prescrit par les infirmiers et 5% autre par les sage
femmes.
Tableau n°5 Répartition selon
présence ou absence du nom du prescripteur
HGR 50airePolyclinique du
millénaireeffectifPourcentageeffectifPourcentagePRESENCE64100%8089%ABSENCE00000911%TOT64100%89100%
|
Toutes les ordonnances de l'hôpital de
référence de cinquantenaire comportées de nom du
prescripteur, 11% de l'ordonnance de la polyclinique du millénaire ne
comportés pas de nom et 89% qui comportaient cela prouve que le
personnel non qualifié occupe une part importante dans la prescription
médicale
Tableau n°6 Répartition selon
présence ou absence de l'adresse du prescripteur
ADRESSE
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
Comportant
|
64
|
100%
|
14
|
16%
|
comportant pas
|
00
|
00
|
75
|
84%
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
84% des ordonnances de polyclinique du millénaire ne
comportés pas les adresses du prescripteur et 16% qui en ont
contrairement toutes les ordonnances du cinquantenaire qui comportent
Tableau n°7 Répartition selon
présence ou absence de cachet/Signature
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
PRESENCE
|
64
|
100%
|
82
|
92%
|
ABSENCE
|
00
|
00
|
07
|
08%
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
8% des ordonnances de polyclinique du millénaire ne
comportaient pas de cachet, signature cela prouve que les personnels non
qualifiés à une part importante dans la prescription
médicale
Tableau n°8 Répartition selon
présence ou absence du nom de patient
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
PRESENCE
|
64
|
100%
|
88
|
99%
|
ABSENCE
|
00
|
00
|
01
|
01%
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
1% de prescription de millénaire ne comporte pas le nom
du patient avec une différence de 99% qu'en contiennent et 100% de
l'hôpital de cinquantenaire
Tableau n°9 Répartition selon
présence ou absence de la date
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
Comportant
|
64
|
100%
|
82
|
92%
|
Comportant pas
|
00
|
00
|
07
|
08%
|
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
Toutes les ordonnances du cinquantenaire contiennent de la
date et 8% du millénaire ne contiennent pas la date
Tableau n°10 Répartition selon les
unités demandées
MARQUES
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
Pourcentage
|
DCI
|
|
|
|
|
SPECIALITE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°11 Répartition selon les marques
de spécialités prescrites
MARQUES
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
Pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
IDA
|
|
|
|
|
SODIQUE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°12 Répartition selon la
présence ou l'absence de la posologie
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
Comporte
|
64
|
100%
|
88
|
98%
|
Ne comportant
|
00
|
00
|
02
|
02%
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
La posologie est représentés de 100% dans
l'hôpital du cinquantenaire, 98% à l'hôpital du
millénaire et 2% qui ne contiennent pas cela signal l'implication de
sage femme dans la prescription
Tableau n°13 Répartition selon la
présence ou l'absence de durée du traitement
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
PRESENCE
|
60
|
94%
|
85
|
94%
|
ABSENCE
|
04
|
06%
|
04
|
06%
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
6% des ordonnances de deux hôpitaux ne contiennent pas
la durée du traitement avec une différence de 94%
Tableau n°14 Répartition selon la forme
pharmaceutique
Formes
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
injectable
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
Sirop
|
00
|
00
|
00
|
00
|
Comprimés
|
00
|
00
|
00
|
00
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
La forme pharmaceutique de ceftriaxone la plus utilisé
dans ces hôpitaux c'est injection (100%)
Tableau n°15 Répartition selon
l'association avec les autres antibiotiques
Types
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
Monothérapie
|
42
|
66%
|
73
|
82%
|
Bithérapie
|
22
|
34%
|
10
|
11%
|
Trithérapie
|
00
|
00
|
06
|
07%
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
La monothérapie est la plus utilisé dans les
deux hôpitaux, la trithérapie a été observée
qu'à l'hôpital du millénaire avec une
prépondérance de 7%
Tableau n°16 Répartition selon Le type
d'antibiotique associé
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
effectif
|
pourcentage
|
Gentamicine
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
pénicilline
|
0
|
00
|
|
00
|
streptomycine
|
0
|
00
|
|
00
|
TOT
|
64
|
100%
|
|
100%
|
La gentamicine est l'antibiotique la plus associé avec
le ceftriaxone lors de certains traitements
Tableau n° 17 Répartition selon des ordonnances
selon les unités de soins
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
Médecine interne
|
26
|
40,6%
|
22
|
25%
|
PEDIATRIE
|
09
|
14%
|
18
|
20%
|
GYNE
|
21
|
32,8%
|
35
|
39%
|
CHIR
|
08
|
12,5%
|
14
|
16%
|
TOT
|
|
100%
|
89
|
100%
|
Le ceftriaxone est plus utilisé en gynécologie
35%, et moins utilisé en chirurgie 14% dans les deux hôpitaux
consultés
Tableau n°18 Répartition selon de la
molécule selon le type malade
MALADIES
|
HGR 50aire
|
Polyclinique du millénaire
|
effectif
|
pourcentage
|
Effectif
|
pourcentage
|
FIEVRE TYP
|
35
|
54,7%
|
48
|
54%
|
DOULEUR épi hypogast
|
05
|
7,8%
|
10
|
11,2%
|
Asthénie phy
|
06
|
9,4%
|
06
|
6,7%
|
Dysurie
|
03
|
4,7%
|
02
|
2,2%
|
Céphalée insensée et frisson,
maleria
|
05
|
7,8%
|
08
|
9,3
|
Prurit vulvo
|
10
|
15,6%
|
15
|
16,8%
|
TOT
|
64
|
100%
|
89
|
100%
|
Le ceftriaxone est plus utilisé dans le traitement de
la fièvre typhoïde, suivi des infections vulvo-vaginite, et en
moindre mesure en cas de dysurie
III.1.2 DISCUSSION ET COMPARAISON
III.1.2.1 COMPARAISON DE DEUX HOPITAUX
Après les analysés nous nous sommés
arrivés à découvrir que la polyclinique du
millénaire comporte plusieurs failles que l'hôpital du
cinquantenaire malgré son aspect extérieur frappant, elle
héberge 8% de personnels non qualifiés que l'hôpital du
cinquantenaire.
11% des ordonnances analysées dans cet hôpital
ne comportés pas le nom du prescripteurs contrairement à
l'hôpital du cinquantenaire que toute comportées.
84% des prescriptions médicales ne comportées
pas l'adresse du prescripteurs à la polyclinique du millénaire,
8% ne renfermés ni cachets, ni posologie, 1% ne comporté pas le
nom du patient et 6% ne comportées pas la durée du traitement
identique à l'hôpital du cinquantenaire ;
III.1.2.2 COMPARAISON A LA LITTERATURE
En Afrique, peu d'études ont été
réalisé sur ce sujet, nous pouvons évoquer
l'enquête de AMADOU YAYA à Bamako, relève que le sexe
féminin est plus consommable de ceftriaxone soit 56% contrairement
à la notre 38%, 74% des ordonnances ne comportées pas le nom du
prescripteur contre 06 % à la notre.
En Algérie une étude menée par NAFISSA
radja signalé que 94,5% des ordonnances ne comportés pas
l'adresse du prescripteur contre 49% à la notre.
KONATE trouve 68.5% des ordonnances ont comporté une
mono antibiothérapie contre 29.4% pour la bi antibiothérapie
suivie de l'association de 3 antibiotiques 2.1%. Contre 75% mono
antibiothérapie ,20% pour la bi antibiothérapie suivie de
l'association de 3 antibiotiques 05%. Dans notre étude
III.2 CONCLUSION
Le ceftriaxone est la molécule très largement
prescrite dans l'hôpital du cinquantenaire et de polyclinique du
millénaire. Leur pharmacocinétique est favorable et leurs
spectres d'action englobent la plupart des germes d'intérêt
médical (Salmonella Typhi) ce qui fait son utilisation
importante dans la gynécologie, chirurgie, en médecine interne et
en moindre mesure en pédiatrie ce qui prouve sa grande gamme de
consommation à la population de Kisangani.
Du faite de son caractère sophistiqué de
l'informatique, l'hôpital du cinquantenaire, respecte les normes de la
prescription, délivrance de la dite molécule, inversement de la
polyclinique du millénaire qui présente plusieurs failles
vis-à-vis de la molécule en question, par l'occupation importante
de personnels non qualifiées (sage femme, infirmier) dans la
prescription médicale
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
A l'hôpital :
Ø A la polyclinique du millénaire de respecter
les normes de la prescription médicale.
Ø De bien vouloir mentionner le nom du patient, la
date, marque et la posologie
Ø A L'hôpital du cinquantenaire de continuer
garder son aspect
Aux prescripteurs :
Ø De bien mentionner leurs adresses, signature et
cachet si possible
REFERENCES
1. cours pharmacologie générale p11: ed
2019-2020
2. ww.em-consulle.com consulté le 09 juin 2021 a 11h
3. Amadou Yaya.2008.Etude prospective de la prescription et de
consommation des ATB Thèse présentée à BAMAKO
4. Www.objectif-preservation-ATB.ch. consulté le 09
juin 2021 a 11h
5. ww.msdmanuel.com consulté le 09 juin 2021 a 11h
6.
Www.invenio.1.UVC.edu.a/la place de céphalosporine dans la
prescription médicale
7. Haidara.B. Législation et réglementation
pharmaceutiques des états del'Afrique de ouest Africain. Doctorat
d'état en sciences pharmaceutiques ;Monpellier (France).
8. ALEXANDER Fleming: le 04sept1945:Discours de prix
Nobel.publ.dans le journal l'orient du jour
9. Azele-Ferron. Classification des antibiotiques ; In :
BactériologieMédicale. Crouen et roques ed. Lille. 1982, 73-1.
10. Carbon C, Mariel C, Veyssier P. Les grandes
famillesd'antibiotiques. In : Carbon C, Mariel C, Veyssier P.eds. Guide
pratique de l'antibiothérapie. Paris, Midy, 1993 ; 9-1
11. Thabaut A. Structure, classification, activité
antibactérienne, et pharmacocinétique des macrolides en 1992.
Lettre infect 1992, VII ( 98)
12. http://www.notretemps.com.consulté le 26 JUIN
2021
13. Moatti J. Les nouvelles bêtalactamines. Med mal
infect 1983
14. Sarr A.M. Nature et sensibilité aux antibiotiques des
germes rencontrés dans les maux perforants plantaires d'origine
lépreuse à l'institut Marchoux de Bamako. Thèse de
pharmacie Bamako 1997.
15. Arisawa M, Ohshima J, Ohsawa E, et al. Bacteriological
comparison of the activities of ceftriaxone, a new long-acting cephalosporin
with those of other new cephalosporins. Chem Pharm Bull 1982;30:2544
16. Sangaré .CK : Problématique de la prescription
et de la délivrance des psychotropes à Bamako, Thèse de
pharmacie, Bamako, 2002, 3, 66 Pages.
17. Diarra.A : Automédication dans les officines de
Bamako, thèse de pharmacie, Bamako 2004, 64 pages.
18. G.Beaucaire, S. Alfandari, B .Guery, M. Roussel, N. le
maître, A. du rocher. Faculté de médecine,
Université Lille II.
19. Duval J. Soussy C.J. Comment choisir et prescrire un
traitement antibiotique. In : Abrégé d'antibiothérapie.
Masson ed. Paris.;
20. Azele-Ferron. Classification des antibiotiques ; In :
Bactériologie Médicale. Crouen et roques ed. Lille.
21. J.P.Brion-1995. Consultation du corpus médical :
maladies infectieuses et parasitaires. Antibiotique : règle
d'utilisation. Htm.
22. Traoré N'Goro : Contribution à l'étude
de la réglementation de médicament et de la pharmacie au Mali,
thèse de pharmacie au Mali, Bamako 1996, 23, 60 pages.
23. Loi 01-078/ Du 18 Juillet 2001 portant sur le
contrôle des drogues et des précurseurs
TABLES DES MATIERES
0.1 INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
0.2 HYPOTHESE
2
0.3 LES OBJECTIFS
3
0.3.1 OBJECTIF GENERAL
3
0 .3.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
3
0.4 INTERETS
3
0.5 SUBDIVISION
3
PREMIER CHAPITRE GENERALITES
4
I.1 UNE BREVE HISTORIQUE SUR LA DECOUVERTE DES
ANTIBIOTIQUES(7)
4
I.2. Définition d'un antibiotique(10)
5
I.3. Notion du spectre d'activité(11)
5
I.4 Les différentes familles d'antibiotiques(12)
6
I.4.1 Céphalosporines: (13), (14)
6
· Céphalosporine de 1ère
génération
6
· Céphalosporines de 2ème
génération
6
· Céphalosporines de 3ème
génération
7
I.4.1.1CETFRIAXONE(15)
7
I.4.1.1.1 MECANISME D'ACTION
7
I.4.1.1.2 INDICATIONS ET USAGES CLINIQUES
7
I.4.1.1.3 CONTRE-INDICATIONS
8
I.4.1.1.4 PRÉCAUTIONS
9
Généralités
9
I.4.1.1.5 RÉACTIONS INDÉSIRABLES
9
I.4.1.1.6 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
10
I.5 Ordonnance médicale :
11
I.5.1 CARACTERISTIQUES D'UNE ORDONNANCE: (17)
11
I.6 REGLES D'UTILISATION DES ANTIBIOTIQUES :
12
I.7 REGLES GENERALES DE PRESCRIPTION:
12
CHAPITRE DEUX LES MATERIELS ET METHODES
16
II.1 METHODES
16
II.1.1 CADRE D'ETUDE
16
II.1.2 TYPE D'ETUDES
17
II.1.3 PERIODE DE L'ETUDE
17
II.1.4 ECHANTILLON
17
II.1.4.1 CRITERES D'INCLUSIONS
17
II.1.4.2 CRITERES DE NON INCLUSIONS
17
II.1.5 PROCEDES DE COLLECTIVES DES DONNEES
17
II.2 MATERIELS D'ANALYSE ET REDACTION
18
CHAPITRE TROIS : RESULTATS ET CONCLUSION
19
III.1 RESULTATS
19
III.1.2 DISCUSSION ET COMPARAISON
24
III.1.2.1 COMPARAISON DE DEUX HOPITAUX
24
III.1.2.2 COMPARAISON A LA LITTERATURE
25
III.2 CONCLUSION
26
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
26
A l'hôpital :
26
Aux prescripteurs :
27
REFERENCES
28
LISTES DE TABLEAUX
Tableau n°1 Répartition de fiche selon
les hôpitaux
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau n°2 Répartition selon le
sexe
18
Tableau n°3 Répartition selon
l'âge
18
Tableau n°4 Répartition de la
prescription la qualification du prescripteur
19
Tableau n°5 Répartition selon
présence ou absence du nom du prescripteur
19
Tableau n°6 Répartition selon
présence ou absence de l'adresse du prescripteur
20
Tableau n°7 Répartition selon
présence ou absence de cachet/Signature
20
Tableau n°8 Répartition selon
présence ou absence du nom de patient
20
Tableau n°9 Répartition selon
présence ou absence de la date
21
Tableau n°10 Répartition selon les
unités demandées
21
Tableau n°11 Répartition selon les
marques de spécialités prescrites
21
Tableau n°12 Répartition selon la
présence ou l'absence de la posologie
21
Tableau n°13 Répartition selon la
présence ou l'absence de durée du traitement
22
Tableau n°14 Répartition selon la forme
pharmaceutique
22
Tableau n°15 Répartition selon
l'association avec les autres antibiotiques
22
Tableau n°16 Répartition selon Le type
d'antibiotique associé
23
Tableau n° 17 Répartition selon des
ordonnances selon les unités de soins
23
Tableau n°18 Répartition selon de la
molécule selon le type malade
23
|