REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNIVERSITE DE
KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT DE GESTION
DES RESSOURCES NATURELLES OPTION : EAUX ET FORETS
B.P 117 KINSHASA XI
INVENTAIRE DENDROMETRIQUE ET FLORISTIQUE DES ARBRES DU
JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA
ABANDA MASWELI Samuel. 3éme GRADUAT
Travail de fin de cycle présenté
en vue d'obtention du titre de Gradué en Sciences Agronomiques
Directeur : Prof. Jean SEMEKI NGABINZEKE
Encadreur: Chef de Travaux Jean-Paul TASI MBUANGI
ANNEE ACADEMIQUE
2020-2021
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES I
TABLE DES FIGURES ET TABLEAUX III
LISTE DES ABREVIATIONS IV
DÉDICACE. V
REMERCIEMENTS VI
RESUME VIII
INTRODUCTION 1
1. MISE EN CONTEXTE DE L'ETUDE 1
2. INTERET DE L'ETUDE 2
3. QUESTIONS DE RECHERCHE 2
4. OBJECTIF DE L'ETUDE 3
5. HYPOTHESES 3
CHAPITRE I. REVUE DE LA LUTTERATURE 4
I.1. JARDIN BOTANIQUE 4
I.1.1. Historique de Jardin Botanique 4
I.1.2. Statut du Jardin Botanique en RDC 5
I.1.3. Rôle de Jardin Botanique 6
I.1.4. Les types de conservations de la Nature 7
a. La Conservation In Situ 7
b. La Conservation ex situ 8
I.2. ROLE ECOLOGIQUE L'ARBRES EN MILIEU URBAIN 8
I.3. INVENTAIRE FLORISTIQUE 9
I.4. ETUDE DENDROMETRIQUE 9
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES 11
II.1 MILIEU D'ETUDE 11
II.1.1 Situation Géographique 11
Figure 1. Localisation du Jardin Botanique de Kinshasa
11
II.1.2 Le Climat 12
II
II.1. 3. Les Sols 12
II.1.4. La Végétation 13
II.2 MATERIEL BIOLOGIQUE 13
II.3. ECHANTILLONNAGE SUR LE TERRAIN 13
II.4. ANALYSE ET TRAITEMENT STATISTIQUES 14
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION 16
III.1. LA COMPOSITION FLORISTIQUE 16
III.2. ABONDANCE RELATIVE 18
III.3. DOMINANCE RELATIVE 19
III.4. STRUCTURE DIAMETRIQUE 21
III.5. ESTIMATION DE LA PRODUCTION LIGNEUSE 23
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 26
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 27
ANNEXE 30
III
TABLE DES FIGURES ET TABLEAUX
Figure 1. Localisation du Jardin Botanique de Kinshasa
11
Figure 2. Mesure de DHP (compas) 14
Figure 3. Mesure de hauteur(clinomètre) 14
Figure 4. Taux d'occupation des familles Botaniques
17
Figure 5. Abondantes relatives de toutes les espèces
inventoriées 19
Figure 6. Dominance relative de toutes les espèces
inventoriées. 21
Figure 7. Structure diamétrique des espèces
inventoriées. 23
Tableau 1 : Liste des essences inventoriées
17
Tableau 2 : Productivité ligneuse des espèces
inventoriées. 25
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
BGCI : Association Internationale des Jardins
Botaniques
CAFI : Initiative pour la Forêt de
l'Afrique Centrale
CDB : Convention sur la Diversité
Biologique
CIFOR : Centre de recherche forestière
internationale
CIRAD : Centre de coopération
internationale en recherche agronomique pour le
développement
COMIFAC : Commission Internationale des
Forets d'Afrique Centrale
DIAF : Direction d'Inventaire et
d'Aménagement Forestier
DHP : Diamètre à Hauteur de la
Poitrine
ERAIFT : École Régionale
post-universitaire d'Aménagement et de gestion
Intégrés des Forêts et territoires
Tropicaux
FAO : Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture
FRA : Evaluation des ressource
Forestière Mondiale
ICCN : Institut Congolais pour la
Conservation de la Nature
GES : Gaz à Effet de Serre
JBK : Jardin Botanique de Kinshasa
UICN : Union Internationale pour la
Conservation de la Nature
UNIKIN : Université de Kinshasa
RDC : République Démocratique
du Congo
OFAC : Observatoire des Forêts
d'Afrique Centrale
RAPAC : Réseau des Aires
Protégées d'Afrique Centrale
V
Dédicace.
A ma défunte mère Joséphine
ABANDA qui aurait voulu voir les rêves de son fils se
concrétiser et que le destin s'est présenté
autrement.
A ma tante Jeanne Marie ABANDA pour sa
ténacité, son soutien et son amour inconditionnel à mon
égard.
A tous ceux qui donnent le meilleur d'eux sans
relâche, et qu'ils se battent bec et ongles dans la loyauté sans
toucher l'illégale pour réussir leur vie.
Je dédie ce travail.
ABANDA MASWELI Samuel
vi
REMERCIEMENTS
A l'issue de ce travail qui marque la fin de nos études
de premier cycle en Sciences Agronomiques, il est pour nous un devoir
d'exprimer notre gratitude, car la réalisation du présent travail
a impliqué la contribution de beaucoup de personnes et des contacts
multiples au cours desquels nous avons compté sur leur précieux
appuis, c'est pour nous un réel plaisir et un grand honneur de leur
avouer nos reconnaissances.
Nous présentons nos remerciements à Dieu tout
puissant pour l'aimable opportunité qu'il a mise à notre
égard, et une protection sans fin, afin que notre détermination
ne soit pas vaine et que nos rêves de chaque jour poursuivent son
chemin.
Ensuite, nous sommes censés exprimer notre profonde
reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin, ont
apporté un plus à notre formation tout au long de notre premier
cycle ; nous tenons à adresser nos sincères gratitudes à
toutes les autorités académiques, particulièrement celles
de la Faculté des Sciences Agronomiques pour leur dévouement
à notre formation.
Nous remercions également le Professeur Jean SEMEKI
NGABINZEKE et le Chef de Travaux, pour avoir respectivement dirigé et
encadré ce travail de fin de cycle.
A toutes nos familles maternelle et paternelle, nos
frères et soeurs, nos cousins et cousines, nos tantes et oncles nos
neveux et nièces qui nous ont assisté d'une manière ou
d'une autre, mais dont les noms ne sont pas repris ici, nous leur adressons nos
remerciements les plus sincères pour leur secours indéniable
à la réussite de notre cursus et leur accompagnement.
A nos frères et soeurs de la communauté de
l'Emmanuel de Kinshasa avec un coeur plain d'amour, nous vous remercions pour
votre accompagnement spirituel qui nous ont aidé à nous focaliser
sur l'essentiel dans la crainte de Dieu.
Nous pensons également à tous nos amis et
camarades avec qui nous avons passé des moments inoubliables au cours du
premier cycle de notre cursus académique : Joëlle MATIA, Jean Paul
DIMBI, Jacque ISIOGO, Di-nar LOTIMA, Simon EMOKO, Don BOMASHI, Jason EKUMU,
Cherubin KIUNGU, trouvent ici l'expression de notre amour. Merci pour votre
attachement et conseil pendant les moments difficiles.
vii
Que tous ceux dont les noms ne sont pas repris dans cette
oeuvre, ne se sentent pas oublier, mais qu'ils considèrent que leurs
noms sont marqués d'un caractère indélébile dans le
plus profond de nous.
VIII
RESUME
Au 21eme siècle, nul ne peut
amoindrir le rôle indélébile que jouent les espèces
floristiques aux survies de l'humanité, ainsi la présente
étude a porté sur l'inventaire des arbres au sein de Jardin
Botanique de Kinshasa.
Cette étude s'avère indispensable dans la mesure
où elle apporte une plus-value sur la connaissance scientifique du
jardin botanique de Kinshasa étant une aires protégées
urbaines, hormis les valeurs socio-culturelles reconnues pour celles-ci.
Sur ce, 50 individus d'arbres ont été
inventoriés dans une aire-échantillons de 0.9 ha
représentant les 10% de la superficie totale boisée du jardin
botanique de Kinshasa. Sur les 50 individus repartis en 20 espèces
différentes, la richesse spécifique Aréale de ce
peuplement est de 22,2 espèces/ha. La majorité des espèces
appartiennent à la famille des Fabaceae avec 38% de taux d'occupation,
suivi de la famille des Combretaceae avec 16%, ainsi que la famille des
Myrtaceae avec 14%. Les espèces suivantes : (i) Eucalyptus citrodora
représentant 10% d'abondance relative, (ii) Ceiba pentandra
qui représentent 8%, et (iii) Terminalia superba
qui représente également 8%. Ce sont des espèces
abondantes car elles comptent plusieurs individus arbres.
La dominance relative prouve que les espèces comme
Terminalia superba, occupe une surface terrière totale de 1.19
m2/ha soit une dominance relative de 18% ; Ceiba pentandra,
avec une surface terrière totale de 0,79 m2/ha soit une
dominance relative de 12%, et Millettia laurentii avec 0,66
m2/ha, soit une dominance relative de 10%. Ainsi la structure
diamétrique a révélé que la majorité des
espèces sont dans les deux premières classes, ce qui prouve qu'il
s'agit d'un peuplement en plaine régénération. La
productivité ligneuse démontre que l'espèce Terminalia
superba avec un volume de 172,1097 m3, l'espèce
Ceiba pentandra avec un volume de 107,9772 m3 et
Pachyclasma tessmani qui a un volume de 56,0163 m3 sont donc des
espèces dont la production ligneuse est plus élevée, ce
qui se justifie par leurs surfaces terrières et leurs hauteurs.
Mots-clés : inventaire floristique, Arbre,
dendrométrie, jardin botanique.
1
INTRODUCTION
1. Mise en contexte de l'étude
Ces dernières décennies ont été
marquées par une intensification de l'exode rural. En
conséquence, depuis 2008 et pour la première fois dans
l'histoire, plus de la moitié de la population mondiale vit actuellement
en zone urbaine. Les villes se remodèlent et modifient les paysages
naturels au fil de leur expansion, créant des microclimats dans lesquels
les températures, les précipitations et les vents
diffèrent de ceux de la campagne environnante (FAO, 2017).
Avec le temps, il a été admis que la
régression de la forêt urbaine et périurbaine se
résument autour de l'accélération démographique.
Les raisons de cette urbanisation croissante sont complexes. Elle s'explique
essentiellement par un exode rural et une migration internationale, mais aussi
par le mouvement des citadins vers les zones rurales qui deviennent
urbanisées (UICN,2016).
Ainsi l'urbanisation accélérée des pays
africains est un facteur prédominant dans la déforestation dans
des milieux urbains. L'accroissement de la population, les tendances
démographiques et le développement économique sont depuis
longtemps reconnus comme les principaux vecteurs de modification de
l'environnement (FAO,2020).
La RDC est le troisième pays au monde pour la
croissance démographique en termes absolus (CAFI,2015). 15 villes
comptent plus de 1 000 000 habitants (soit 20 millions d'habitants sur un total
de 53). Elles exercent un impact fort sur le déséquilibre entre
l'exploitation et la régénération naturelle (FAO,2010)
C'est le cas typique de la ville de Kinshasa qui connait une
forte dégradation de son paysage et disparition d'espaces verts
(Sambieni, et al, 2018).
Les foresterie urbaines sont comme des réseaux ou des
systèmes incluant toutes les surfaces boisées, les groupes
d'arbres et les arbres individuels se trouvant en zone urbaine et
périurbaine, y compris, les arbres des parcs et des jardins, ainsi ces
arbres sont les piliers des infrastructures vertes, reliant les zones rurales
aux zones urbaines et améliorant l'empreinte de l'environnementale des
villes, ayant pour objectif de gérer les forêts urbaines en vue
d'assurer leur contribution optimale au bien-être physiologique,
sociologique et économique de la société urbaine (FAO,
2017)
2
Cependant, la nature a subi des altérations d'une
ampleur considérable dans la plupart des régions du globe, ce qui
a eu des conséquences principalement négatives sur la
biodiversité et aussi, dans bien des cas, sur les groupes les plus
vulnérables de la société (FAO,2020).
Enfin, certaines mégalopoles, comme Kinshasa,
connaissent des situations très délicates : augmentations
très fortes des populations urbaines dues aux conflits et à la
pauvreté rurale, dégradation très importante des
écosystèmes périurbains dans tous leurs bassins
d'approvisionnement. (FAO,2010).
La violence croissante des phénomènes
climatiques met en évidence l'importance des aires
protégées pour les villes (UICN,2016).
En effet, dans ce cas, la ville de Kinshasa étant
touchée par l'urbanisation et une démographie a forte
échelle nécessite une prise en charge efficace et une bonne
gestion de ses aires protégées urbaines. Car les aires
protégées urbaines sont au coeur de la lutte qui vise à
créer des perspectives durables pour la nature et les hommes. Leur
importance ne peut pas être sous-estimée (IUCN,2016).
2. Intérêt de l'étude
La forêt urbaine de la ville de Kinshasa étant
menacé par l'urbanisation, le Jardin Botanique qui est une aire
protégée urbaine nécessite une gestion efficace quant
à ce. Face à tous ces problèmes précités, il
sera question de cerner l'impact de l'existence du jardin botanique de Kinshasa
dans la lutte contre ces fléaux. Cependant, dans un premier temps, la
connaissance des arbres de ladite aire protégée s'avère
indispensable pour contribuer à sa gestion durable. C'est dans ce
contexte que le présent travail s'inscrit.
3. Questions de Recherche
Les questions de recherche retenues pour cette étude sont
les suivantes :
Ø La structure diamétrique est-elle
dépendante de la classe de diamètre ?
Ø Le DHP et la hauteur des espèces explique-t-il
mieux la production ligneuse ?
3
4. Objectif de l'étude
Tout au long de cette étude, il sera question de
connaitre :
Ø La composition floristique du jardin,
Ø L'abondance et la dominance relative du peuplement du
jardin,
Ø La structure diamétrique et l'estimation de la
production ligneuse.
5. Hypothèses
La ville province de Kinshasa étant une ville
touchée par l'urbanisation et la démographie qui ont des effets
néfastes sur la foresterie urbaine et périurbaine, les aires
protégée ex-situ de la ville de Kinshasa (Jardin Botanique)
assure la conservation de la flore, participe dans l'atténuation des
effets de l'urbanisation sur l'environnement.
Outre l'introduction et la conclusion, le travail comporte
trois chapitres. Le premier chapitre traite de la revue de la
littérature ; le deuxième chapitre aborde le matériel et
les méthodes ; et le troisième chapitre présente et
discute des résultats.
4
CHAPITRE I. REVUE DE LA LUTTERATURE
I.1. Jardin Botanique
Selon le botaniste français Jean Robin, un jardin
botanique est une zone protégée dans laquelle des
végétaux sont plantés, entretenus et reproduits dans
plusieurs buts: Pédagogique : montrer et faire connaître au public
des plantes du monde entier ; Protecteur : conserver et multiplier des plantes
menacées de disparition dans leur environnement naturel, avec ou sans
l'intention de les réintroduire dans leur milieu d'origine ;
Scientifique : étudier les plantes sous tous leurs aspects (notamment
à la recherche de molécules utilisables en
médecine),Touristique : attirer les touristes dans le pays, dans la
région, dans la ville, (AAEN-CI,2013).
I.1.1. Historique de Jardin Botanique
Le jardin botanique est inventé à la
Renaissance, période de grande curiosité encyclopédique,
prenant le pas sur le jardin de simples du Moyen Âge. Ce dernier est
alors orienté essentiellement vers l'alimentation et l'utilisation
médicinale des plantes, mais se caractérise par l'apparition
d'une classification et d'une nomenclature plus scientifique. Le premier jardin
botanique est créé sous le nom d'Orto botanico à Pise en
1543. En 1545, Padoue puis Florence ouvrent le leur. Rapidement, celui de
Padoue -- le plus ancien encore existant -- acquiert une grande
renommée, sans doute en raison de la chaire universitaire à
laquelle il est attaché (Wikipédia).
En République Démocratique du Congo le
réseau actuel des aires protégées comprend plus de 25
catégories nationales d'aires protégées in et ex situ,
dont notamment les parcs nationaux, les réserves de faune, les
réserves naturelles, les domaines de chasse et les jardins zoologiques
et botaniques, est le fruit d'une longue histoire, s'étalant sur plus de
115 ans, et qui, par bien des aspects, est intimement liée à la
celle de l'État congolais. Le concept d'aire protégée,
notamment en ce qui concerne leurs rôles en matière de
conservation et de développement, a donc connu des évolutions au
cours de cette période. Les principaux éléments
caractérisant cette trajectoire historique sont brièvement
rappelés ci-après :
À la fin du XIXe siècle, et au début du
XXe e à propos de la nécessité de protéger
certaines espèces d'une surexploitation, les premières
réserves in situ sont mises en place pour réglementer les
prélèvements de bois, de quelques espèces de grands
mammifères (Comme
Les principaux textes législatifs de RDC se rapportant
aux aires protégées sont listés ci-dessous :
5
les éléphants et les hippopotames) et des stocks
de poissons. Les populations résidentes ne
bénéficièrent que d'une reconnaissance marginale de leurs
droits fonciers et droits d'usage. En 1900, les trois jardins botaniques sont
créés (Kinshasa, Kisantu et Eala). Destinés à
l'origine à la culture de fruits et légumes et à
l'acclimatation de plantes exotiques d'intérêt, ces jardins ont
rassemblé progressivement les espèces végétales les
plus caractéristiques des écosystèmes du pays, ainsi
quatre jardins zoologiques (Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi et Gbadolite). Sept
jardins botaniques et zoologiques sont au total créé entre 1900
et 1955. Ils acquièrent leur reconnaissance en tant qu'aire
protégée ex situ au XXIe siècle, Sept parcs nationaux,
créés entre 1925 et 1975 et couvrant plus de 8 millions
d'hectares, constituent le coeur. Celles-ci incluent 26 réserves et
domaines de chasse, 6 réserves de divers statuts et 12 réserves
naturelles et plus de 40 zones dédiées à la gestion des
activités cynégétiques (domaines et réserves de
chasse), pour la plupart créées avant les années 1950.
Près d'une vingtaine sont spécifiquement consacrées
à la gestion des habitats ou des espèces (OFAC, 2015).
I.1.2. Statut du Jardin Botanique en ROC
Il convient enfin de préciser que la conservation de la
nature en République Démocratique du Congo se conçoit en
termes des aires protégées, des espèces à
sauvegarder et des superficies soustraites en principe à l'action de
l'homme. Elle se fait soit par le biais des lois nationales, soit par les
conventions internationales auxquelles le pays a adhéré
(MEDD.1997).
Ainsi la Stratégie Nationale de Conservation de la
Biodiversité dans les Aires Protégées in et ex situ de la
RDC consiste en un processus de planification stratégique, participatif
et récurrent destiné à atteindre, de manière
équilibrée et intégrée à tous les niveaux,
des objectifs de conservation de la biodiversité, dans une perspective
d'équité intra et intergénérationnelle. Cette
Stratégie constitue une contribution qui traduit la détermination
du Gouvernement de la RDC à jouer un rôle majeur dans la
préservation et l'utilisation rationnelle et durable de ses ressources
naturelles et culturelles en faveur des générations
présentes, futures et de l'humanité toute entière (ICCN,
2012)
6
· Loi 14/003 du 11 février 2014 relative à la
conservation de la nature
· Loi 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes
fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement
· Loi 011/2002 du 29 août 2002 portant Code
forestier
· Loi 82/002 du 28 mai 1982 portant
réglementation de la chasse
· Loi 75/024 du 22 juillet 1975 relative à la
création de secteurs sauvegardés.
Le concept d'aire protégée apparaît
nommément pour la première fois au sein du corpus juridique dans
le décret 10/15 du 10 avril 2010. Il n'est véritablement
défini que dans la loi 11/009, puis dans la loi 14/003. Cette
dernière en donne la définition suivante : « espace
géographique clairement défini, reconnu, consacré et
géré par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d'assurer
à long terme la conservation de la nature ainsi que les services des
écosystèmes et les valeurs culturelles qui lui sont
associées » (OFAC, et al 2015).
I.1.3. Rôle de Jardin Botanique
L'Association Internationale des Jardins Botaniques
précise que par l'intermédiaire de la Convention des Nations
Unies sur la Diversité Biologique (CDB), La communauté mondiale a
reconnu les effets négatifs de la perte de cette biodiversité
pour la qualité de la vie, la survie de l'humanité et la vie en
général sur notre planète, Cette Convention devint
effective en décembre 1993, 18 mois après sa signature à
la Convention des Nations Unies de Rio de Janeiro, Brésil 1992 sur
l'éducation et le Développement (UNCED). Et cette Convention
avait les objectifs suivants :
Ø Conserver la biodiversité mondiale.
Ø Favoriser l'utilisation durable de ces composants.
Ø Prévoir le partage équitable des
bénéfices provenant de l'utilisation de la biodiversité y
compris l'évaluation des ressources génétiques et
l'échange de technologies appropriées (BGCI, 2000).
En tant que partie contractante, l'Etat Congolais acceptait
les obligations et les engagements contenus en ce qui concerne cette Convention
et, de même, s'engageait à collaborer en ce qui le concerne,
à la réalisation des objectifs fixés par celle-ci et qui
se résument en trois points (MEDD,1997).
7
Les jardins botaniques jouent un rôle important pour
faire aboutir ces objectifs. Leurs collections et l'application de leurs
compétences dans des domaines tels que la taxonomie, la recherche en
botanique, la conservation, la propagation et la culture, contribuent de
façon significative à la mise en place de la Convention sur la
Diversité Biologique. Ils établissent également un lien
important entre la conservation in situ et ex-situ. Ils sont fréquemment
impliqués dans des processus d'organisation nationale tels que des
stratégies de biodiversité. Leur travail dans d'autres secteurs
allant du développement de nouvelles cultures pour l'agriculture et la
découverte de nouvelles médecines basées sur
l'étude des plantes à l'éducation, illustre le rôle
important qu'ils peuvent jouer dans la mise en application de la convention
(BGCI,2000).
Un des principaux buts d'un jardin botanique peut être
d'accomplir la conservation de la flore de sa propre région
(BGCI,2000)
La conservation de la nature est définie comme `'un
ensemble de mesures de gestion permettant une utilisation durable des
ressources naturelles et des écosystèmes forestiers, y compris
leur protection, entretien, restauration et amélioration de
manière à ce que les générations actuelles tirent
le maximum d'avantages des ressources vivantes tout en assurant leur
pérennité pour pouvoir satisfaire aux besoins et aux aspirations
des générations futures». Celle-ci touche
spécifiquement la flore et la faune, mais aussi les
éléments non vivants du milieu naturel, dont elles sont
tributaires (ICCN,2012).
I.1.4. Les types de conservations de la
Nature
a. La Conservation In Situ
La conservation in situ ou sur site est définie comme
la conservation de la biodiversité à l'intérieur des
habitats naturels et des écosystèmes. Dans le cas des plantes
cultivées, la conservation in situ se fait lorsqu'elles sont
conservées dans les terres environnantes où elles ont
été développées et utilisées
L'objectif de la conservation in situ est de permettre le
maintien de la biodiversité dans le contexte de
l'écosystème où elle se trouve. Dans le cas de la
population végétale, ceci va inclure sa capacité à
se maintenir par multiplication spontanée et à conserver son
potentiel d'évolution. (BGCI,2000)
8
b. La Conservation ex situ
La conservation ex-situ est reconnue comme l'un des outils les
plus importants, que les jardins botaniques peuvent mettre en place dans la
conservation de la biodiversité. The Botanics Gardens Conservation
Strategy établit que « Le but de la conservation ex situ est de
fournir une "réserve" pour la protection. Ceci ne se justifie que comme
un des éléments d'une stratégie globale de conservation
qui, à terme, assure une survie des espèces dans la nature. Son
rôle devrait être perçu comme un moyen d'atteindre un
objectif et non comme un objectif en lui-même
La conservation ex-situ des plantes sauvages est un rôle
unique et central des jardins botaniques. Ils possèdent les
installations appropriées et le personnel compétent en botanique
et en horticulture pour être « la police d'assurance »
Contre l'extinction des végétaux. La
conservation ex-situ peut inclure le maintien d'échantillons de
populations, aussi bien que les graines, le pollen, les propagules, la culture
cellulaire et tissulaire. (BGCI,2000)
I.2. Rôle écologique l'arbres en milieu
Urbain
Dans un article publié par le Ministère
Français de l'éducation Nationale sur le site Eduscol, un arbre
est une plante particulière en raison de sa forme et de sa taille, de
son organisation sous la forme d'une tige dont sont issus des rameaux,
d'où son anatomie particulière, et par son tissu organique
ligneux. La croissance d'un arbre peut s'étendre sur des
décennies et s'effectue par le sommet. Au cours de leur très
longue évolution, les arbres ont développé des racines
capables de s'étendre suffisamment pour capter les quantités
d'eau et de nutriments nécessaires.
Dans un rapport de la FAO, Foret Resources Assessment (2000)
précise que les arbres hors forêt sont définis comme tous
les arbres exclus de la définition de la forêt et des autres
terres boisées. Ils se situent sur « d'autres terres »
principalement sur les terres agricoles et les espaces construits, tant en zone
rurale qu'en zone urbaine. Un grand nombre de ces arbres est planté ou
domestiqué. Parmi eux figurent les arbres introduits dans les
systèmes agroforestiers, les vergers et les petits boisements. Ils
peuvent pousser dans les prairies, les pâturages et les exploitations ou
le long des cours d'eau, des canaux et des routes,
9
ou encore dans les villes, les jardins et les parcs. Certains
systèmes d'exploitation comprennent des cultures en couloirs et
l'agriculture itinérante, des cultures sous couvert arboré
permanent (caféiers, cacaoyers, par exemple), des brise-vent, des haies,
des jardins familiaux et des plantations d'arbres fruitiers.
Il est essentiel de bien comprendre les différentes
fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un
paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les
effets dommageables sur notre environnement (pollution) et notre santé.
De plus, non seulement les arbres en milieu urbain remplissent des fonctions
écologiques et thérapeutiques, mais ils peuvent aussi contribuer
à notre confort et notre sécurité et jouer un rôle
social, esthétique et même économique (Lessard, Boulfroy,
2008).
Les arbres hors forêts jouent un important rôle
écologique. Les arbres et arbustes plantés dans les champs
contribuent à freiner le ruissellement et l'érosion, à
maîtriser les inondations, ainsi qu'à purifier l'eau et à
protéger les champs contre le vent. Les arbres qui bordent les
rivières et 6les ruisseaux aident à sauvegarder la
diversité biologique, offrant des frayères aux poissons et aux
crustacées, et de l'ombre qui réduit l'eutrophisation
(FAO,2000)
L'un des plus importants bienfaits que procurent les arbres
à notre environnement est certainement la fonction de purificateur d'air
: en produisant l'oxygène que tout être vivant respire, en
réduisant les gaz polluants ou encore en captant en partie les fines
particules en suspension dans l'air (Lessard, Boulfroy, 2008).
I.3. Inventaire floristique
Inventaire floristique consiste à la
réalisation de relevés systématique des taxons,
espèces, genres, classes, familles et ordres du monde de la flore. Il
permet le recensement des différentes espèces via des
observations sur une surface délimitée1, ils précisent la
qualité et la quantité, voire la diversité dans un lieu
(Wikipédia).
I.4. Etude Dendrométrique
La dendrométrie est une science forestière qui
s'occupe de mesurage des arbres, c'est-à-dire qui étudie leurs
formes et leurs dimensions. Toutefois, la dendrométrie signifie
particulièrement la mesure des plantes ligneuses c'est-à-dire des
arbres et des arbustes.
10
La dendrométrie peut correspondre à deux besoins
qui bien que proches l'un de l'autre peuvent être
différenciés :
· Elle peut servir à mesurer de la manière la
plus juste possible les volumes de bois lors des transactions commerciales
(achats ou ventes découpe). C'est là le large domaine de
l'exploitation forestière.
· Elle peut également servir à définir
et mesurer un certain nombre de critères dendrométriques pour
caractériser les peuplements et suivre leur évolution. Ce domaine
correspond à la sylviculture et à l'aménagement (Sylvain,
1996).
11
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES
II.1 Milieu d'Etude
Cette étude a été réalisée
au Jardin Botanique de Kinshasa (JBK), une aire protégée
créée en 1933 par Fernand Van Boeck, administrateur de
Léopoldville à l'époque coloniale. Sous l'appellation de
Parc de Boeck, le JBK est un des sites de l'ICCN qui s'occupent de la
conservation ex-situ de la biodiversité.
II.1.1 Situation Géographique
Le JBK présentée dans la figure 1 se trouve
dans la ville province de Kinshasa, capitale de la République
Démocratique du Congo (Biloso, 2008). Le JBK se situe dans le district
de Lukunga, commune de Kinshasa. La commune de Kinshasa est une commune du nord
de la ville de Kinshasa. Elle se situe au sud de la commune de Gombe et du
boulevard du 30 juin, limitée au nord par le jardin zoologique de
Kinshasa, à l'ouest l'avenue Luambo Makiadi la sépare de Barumbu,
au sud l'avenue de la Funa la sépare de Kalamu, à l'ouest
l'avenue des huileries marque la limite avec Lingwala.
Figure 1. Localisation du Jardin Botanique de Kinshasa.
(Source : google Maps)
12
Avec une superficie de 9 hectares divisés en 16
parcelles, dont 1hectare occupé par les magasins du grand marché
de Kinshasa. Le jardin Botanique est limité au Nord par l'avenue du
commerce ; au Sud par l'avenue Rwakadingi ; à l'Est par l'avenue de
Marais ; à l'Ouest par l'avenue kasa-vubu. Le JBK est situé
à 280m d'altitude, 4° 2' 5» de latitude Sud, et 15° 1'
8» de longitude Est.
II.1.2 Le Climat
Selon la classification de Köppen le climat de la
commune de Kinshasa est du type AW4. C'est un climat tropical humide. Sous
l'Influence climatique de la ville province de Kinshasa, le Jardin Botanique
connait une température annuelle moyenne de 25°C et une
pluviométrie annuelle moyenne de 1.400 mm, Il pleut à Kinshasa,
en moyenne 112 jours l'an avec un point culminant de 18 jours de pluies en
avril. La ville connaît deux saisons : une saison pluviale et une saison
sèche. La saison des pluies s'étend entre mi-septembre et mimai,
avec des pics de fortes précipitations dans les mois de novembre et
avril. La saison sèche, relativement courte, couvre la période de
mi-mai à mi-septembre. L'humidité relative de l'air a une moyenne
générale de 79% (Shomba, et al, 2015).
II.1. 3. Les Sols
Les caractéristiques des sols de la ville province de
Kinshasa sont fonction de la structure géomorphologique de l'endroit
où l'on se trouve. Ainsi, elles sont différentes sur le massif
des Plateaux de Batéké, sur les collines, dans les plaines ou
dans les marécages (Biloso 2008). Dans une étude menée par
Ndembo, il est précisé que le sol de Kinshasa, de manière
générale, est essentiellement sablonneux à structure
particulaire fine. Sa coloration est brune-foncée, la porosité
est élevée, sa consistance friable à l'état sec et
sa teneur en argile généralement inférieure à 20%.
Ce sol est caractérisé par une faible teneur en matière
organique et un degré de saturation du complexe absorbant faible
(Ndembo, 2009).
Le profil du sol est du type A-C, c'est-à-dire
formé de deux horizons minéraux qui se différencient par
la coloration, plus foncée pour l'horizon de surface. Le sol a une
texture sableuse. La fraction dominante de sable, pour une proportion de 90 %,
est celle dont les particules ont un diamètre compris entre 250 et 500
um (Ndembo, 2009).
13
II.1.4. La Végétation
Les types des sols de la Ville-Province de Kinshasa
conditionnent la végétation qui y pousse. Cette
végétation est constituée en règle
générale de savanes parsemées d'arbustes et
entrecoupées de steppes et de galeries forestières de faibles
densité et dimensions (Lele, 2016). Ces savanes sont menacées par
l'avance de la ville et ne se situent plus que sur les collines et le Plateau
des Batéké. (Lele, 2016).
II.2 Matériel Biologique
Dans le cadre de cette étude le matériel
biologique est constitué de toutes les tiges des espèces d'arbres
rencontrées dans aire-échantillon de 0,9 ha, ayant un
diamètre à hauteur de poitrine (DHP) d'au moins 10 cm,
conformément aux exigences établies par la COMIFAC sur les normes
de diamètre d'inventaire.
II.3. Echantillonnage sur le terrain
Pour la réalisation de cette étude,
l'inventaire des arbres au sein de jardin Botanique a été
réalisé sur un air-échantillon de 0,9 ha
représentant les 10% de la superficie totale de 9 ha que possède
le Jardin botanique de Kinshasa, car le taux de sondage à appliquer pour
l'inventaire d'aménagement doit être : Supérieur ou
égal à 1,5% pour un massif forestier de superficie utile
inférieure à 50 000 ha, supérieur à 1 % pour un
massif forestier de superficie utile comprise entre 50 000 ha et 100 000 ha,
Supérieur à 0,6% pour un massif forestier de superficie utile
supérieure à 100 000 ha (DIAF, 2016). Ces taux de sondage
minimums permettent d'apprécier les possibilités de
récolte (effectifs) sur le massif forestier (DIAF, 2016).
C'est ainsi, la délimitation de la
parcelle-échantillon a été faite à l'aide d'un
ruban. Par la suite, 50 tiges d'au moins 10 cm de DHP ont été
identifiées au hasard. Leurs DHP et leurs auteurs ont respectivement
été prélevés au moyen d'un compas forestier et d'un
clinomètre de marque SUUNTO, tel que visualisé par les figures 2
et 3 ci-dessous.
L'abondance relative a été calculée
à partir de la formule suivante :
14
Figure 2. Mesure de DHP (compas) Figure 3. Mesure de
hauteur(clinomètre)
II.4. Analyse et traitement statistiques
Les données collectées ont été
enregistrées sur Excel 2016 pour leur analyse statistique dans
l'objectif de ressortir les tableaux et figures sur la richesse
spécifique aréale, l'abondance relative, la dominance relative,
la structure diamétrique, et la productivité forestière
partant des formules ci-dessous (Phola, 2017).
La richesse spécifique aréale a permis de
connaitre le nombre d'espèce inventoriée par une unité de
surface. Elle a été déterminée en appliquant la
formule ci-après :
Nombre total des espèces
inventoriées
RS =où RS : richesse spécifique
en nombre de tiges par
superficie total sondée
unité de surface (hectare)
15
Nombre d'individu de
l'espèce
AR= X100 où AR
: abondance relative en
Nombre total d'individus dans
l'échantillon
pourcentage.
La dominance relative a été
déterminée en utilisant la formule suivante :
Surface terrière de
l'espèce
DR= X 100 où DR :
dominance relative en pourcentage.
Surface terrière totale
La surface terrière a été
déterminée en utilisant la formule suivante :
G=ai
P 2
4 où G : Surface
terrière individuelle en m2, la somme totale des
surface
terrière s'exprime en m2/ha ; DHP :
Diamètre à Hauteur de la Poitrine ; a:
3,1416
(constante)
Le volume de chaque tige a été calculé par
la formule ci-après : V = g x h où V : volume en
m3 ; g : surface terrière individuelle en m2 ; h : hauteur en
m.
5
16
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. La composition floristique
Dans cette partie de l'étude le tableau 1 ci-dessous
fournit la liste des espèces inventoriées lors de cette
étude dans une aire de 0,9 ha. Il y a 20 espèces qui ont
été inventoriées : Albizia lebbeck, Caesalpinia
pulcherrima, Ceiba pentandra, Delonix regia, Diospyros melanoxylon, Eucalyptus
citrodora, Kaya ivoiriensis, Milicia excelsa, Millettia laurentii, Nauclea
diderrichii, Nephelium lappaceum, Pachyclasma tessmani, Pentaclethra
macrophylla, Pericopsis elata, Psidium guajava, Spondias mombei, Tectona
grandis, Termilia catapa, Terminalia mataly, Terminalia superba.
D'après les informations fournies par cette liste, il est
remarquable que la majorité des individus appartiennent à la
famille des Fabaceae avec 38% de taux d'occupation, suivi de la famille des
Combretaceae avec 16%, ainsi que la famille des Myrtaceae avec 14% de taux
d'occupation (Figure 4). Cette observation est diffèrente des
résultats trouvés pa peuplement décrit par Wembonyama
(2013) où la famille d'Anononaceae est la plus abondante avec
229 individus, soit 44% suivi de Fabaceae avec 132 individus, soit 25%
suivi de de la famille de Rubiaceae avec 80 individus, soit 15%.
Cette analyse montre qu'il y'a une forte diversité
dans ce peuplement. La superficie totale de l'échantillon étant
de 0,9 ha avec un nombre total de 20 espèces inventoriées, la
richesse spécifique aréale du JBK est estimée à de
22,2 Espèces/ha, ce qui prouve que le milieu est riche et
diversifié, avec une petite similarité de la richesse
aréale présentée par Kababeza (2013) dans une étude
floristique d'essences forestières de la petite concession pilote de
Kahilo dans la province du Maniema qui précise que dans une
aire-échantillon de 1,57 ha, ils ont pu trouver une richesse
aréale de 158 espèces/ha appartenant dans 42 Famille botaniques.
Différemment de l'étude réalisée par Phola (2016)
sur le site de l'ERAIFT/UNIKIN qui donne une richesse aréale de 3,66
espèces/ha dans une aire-échantillon de 3 ha, montrant ainsi une
richesse aréale moins diversifiées.
17
Tableau 1 : Liste des essences inventoriées
Espèces Familles Botaniques
|
|
Albizia lebbeck Fabaceae
Caesalpinia pulcherrima Fabaceae
Ceiba pentandra Bombacaceae
Delonix regia Fabaceae
Diospyros melanoxylon Ebenaceae
Eucalyptus citrodora Myrtaceae
Khaya grandifolia Meliaceae
Milicia excelsa Moraceae
Millettia laurentii Fabaceae
Nauclea diderrichii Rubiaceae
Nephelium lappaceum Sapidaceae
Pachyclasma tessmani Fabaceae
Pentaclethra macrophylla Fabaceae
Pericopsis elata Fabaceae
Psidium guajava Myrtaceae
Spondias mombei Anarcaediaceae
Tectona grandis Verbanaceae
Termilia catapa Combretaceae
Terminalia mataly Combretaceae
Terminalia superba Combretaceae
Meliaceae
4%
Moraceae
4%
Myrtaceae
14%
Rubiaceae
2%
Sapidaceae
4% Verbanaceae
4%
Fabaceae
38%
Anacardiaceae
4%
Bombacaceae
8%
Combretaceae
16%
Ebenaceae
2%
Figure 4. Taux d'occupation des familles Botaniques
18
III.2. Abondance relative
La figure 5 présente les résultats sur
l'abondance relative des espèces inventoriées. Il est à
observer que sur les 50 individus inventoriés, Eucalyptus citrodora,
compte 5 individus soit un abondance relative de 10%, suivi de Ceiba
pentandra qui compte 4 individus soit une abondance relative de 8%, et
Terminalia superba compte également 4 individus avec une
abondance relative de 8%, suivi de Albizia lebbeck, Albizia lebbeck,
Caesalpinia pulcherrima, Delonix regia, Millettia laurentii, Pachyclasma
tessmani, Pericopsis elata et Terminalia mataly, qui comptent
chacune 3 individus, soit une abondance relative de 42%, suivi de Khaya
grandifolia, Milicia excelsa, Nephelium lappaceum, Psidium guajava, Spondias
mombei, Tectona grandis comptent également 2 individus chacune soit
une abondance relative de 24%, et Diospyros melanoxylon, Nauclea
diderrichii, Pentaclethra macrophylla, Termilia catapa comptent chacune un
individu soit une abondance relative de 8%.
Les espèces Eucalyptus citrodora, Ceiba pentandra,
Terminalia superba sont considérées comme les espèces
abondantes, du fait ces espèces sont largement
représentées et comptent plusieurs individus. Ainsi ces
résultats diffèrent de ceux de Phola (2016) où les
espèces abondantes sont les Eucalyptus citriodora, Acacia
auriculiformis, Gmelina arborea et Acacia mangium. Ils
diffèrent également des résultats de Wembonyama (2013) qui
précisent que Xylopia wilwerthii est l'espèce la plus
abondante, suivie des espèces Aidia ochroleuca et
Grenwayodendron suaveolens dans une parcelle permanente de la
Réserve de Biosphère de Luki, dans le Kongo central.
19
Pentaclethra macrophylla; 1;
2%
Termilia catapa; 1;
2%
Psidium
guajava; 2; 4%
Spondias mombei; 2;
4%
Tectona
grandis; 2; 4%
Pericopsis elata; 3;
6%
Pachyclasma
tessmani; 3; 6%
Terminalia mataly; 3; 6%
Nauclea
diderrichii; 1; 2%
Nephelium
lappaceum; 2; 4%
Terminalia
superba; 4; 8%
Millettia laurentii; 3;
6%
Albizia
lebbeck; 3; 6%
Caesalpinia
pulcherrima; 3;
6%
Milicia
excelsa; 2; 4%
Eucalyptus citrodora; 5;
10%
Delonix regia; 3;
6% Diospyros
melanoxylon;
1; 2%
Khaya grandifolia ;
2; 4%
Ceiba pentandra;
4; 8%
Figure 5. Abondantes relatives de toutes les espèces
inventoriées
III.3. Dominance relative
La figure 6 ci-dessous, donne la dominance relative des
espèces inventoriées. Ces résultats précisent la
dominance de chaque espèce inventoriée. Terminalia superba
occupe une surface terrière totale de 1.19 m2/ha soit
une dominance relative de 18%, Ceiba pentandra, avec une surface
terrière totale de 0,79 m2/ha soit une dominance relative de
12%, Millettia laurentii avec une surface terrière de
0,66m2/ha soit 10% de dominance relative, Pachyclasma tessmani
avec une surface terrière de 0.66 m2/ha soit 9% de
dominance relative, Delonix regia avec une surface terrière de
0.56 m2/ha soit 8% de dominance relative, Caesalpinia
pulcherrima avec une surface terrière de 0.38 m2/ha soit
6% de dominance relative, Milicia excelsa avec une surface
terrière de 0.38 soit 6% de dominance relative, Khaya grandifolia
soit une surface terrière de 0.34 m2/ha soit 5% de
dominance relative, Albizia lebbeck avec une surface terrière
de 0.33 m2/ha soit 5% de dominance relative, Pericopsis elata
avec une surface terrière de 0.28 m2/ha soit 4% de
dominance relative,
20
Terminalia mataly avec une surface terrière
de 0.27 m2/ha soit 4% de dominance relative, Diospyros
melanoxylon avec une surface terrière de 0.26 m2/ ha
soit 4% de dominance relative, Spondias mombei avec surface
terrière de 0.21 m2/ha soit 3% de dominance relative,
Eucalyptus citrodora avec une surface terrière de 0.17
m2/ha soit 3% de dominance relative , Nephelium lappaceum
avec une surface terrière de 0.14 m2/ha soit 2% de
dominance relative, Pentaclethra macrophylla avec une surface
terrière de 0.08 m2/ha soit 1% de dominance relative,
Tectona grandis avec une surface terrière de 0.06
m2/ha soit 1% de dominance relative, Nauclea diderrichii
avec une surface terrière de 0.03 m2/h soit 0% de
dominance relative, Psidium guajava avec une surface terrière
de 0.02 m2/ha soit 0% de dominance relative, Termilia catapa
avec une surface terrière de 0.02 m2/ha soit 0% de
dominance relative.
C'est ainsi que les espèces comme Terminalia
superba, Ceiba pentandra et Millettia laurentii sont donc des
espèces dominantes en tenant compte de leurs surface terrières.
Ces resultats contredisent ceux de Mikwene (2012) sur l'inventaire des
espèces arborescentes du domaine et réserve de chasse de Bombo
lumene montrant que les Hymenocardia ulmoides, parkia bicolor, pentaclethra
eetveldeana et Manilkara sp sont des espèces dominantes de la
strate arborescente.
21
0,21; 3%
0,02; 0%
m2/ha;
m2/ha;
0,06; 1%
m2/ha;
0,02; 0%
m2/ha;
m2/ha; 0,28; 4%
m2/ha; 0,27; 4%
m2/ha; 0,14; 2%
m2/ha; 0,03; 0%
m2/ha;
0,61; 9%
m2/ha; 0,08; 1%
m2/ha; 1,19; 18%
m2/ha;
0,66;
10%
m2/ha;
m2/ha;
0,33; 5%
0,38; 6%
m2/ha;
0,38; 6%
m2/ha;
0,79; 12%
m2/ha; 0,56; 8%
m2/ha;
0,34; 5%
m2/ha;
0,26; 4%
m2/ha;
0,17; 3%
Albizia lebbeck Caesalpinia pulcherrima Ceiba pentandra
Delonix regia Diospyros melanoxylon Eucalyptus citrodora Khaya grandifolia
Milicia excelsa Millettia laurentii Nauclea diderrichii Nephelium lappaceum
Pachyclasma tessmani Pentaclethra macrophylla Pericopsis elata Psidium guajava
Spondias mombei Tectona grandis Termilia catapa Terminalia mataly Terminalia
superba
Figure 6. Dominance relative de toutes les espèces
inventoriées.
III.4. Structure diamétrique
La structure diamétrique des espèces
inventoriées dans cette étude est présentée dans la
figure 7 ci-dessous. Il ressort de cette figure que sur les 50 individus
d'arbres inventoriés, 17 individus se trouvent dans la classe de 10cm
à 30cm de DHP, dont une tige de Caesalpinia pulcherrima, une
tige de Delonix regia, quatre tiges de Eucalyptus citrodora,
une tige de Nauclea diderrichii, une tige de Nephelium
lappaceum, une tige de Pachyclasma tessmani, une tige de
Pentaclethra macrophylla, une tige de Pericopsis elata,
22
deux tiges de Psidium guajava, deux tige de
Tectona grandis, une tige de Terminalia catapa, et une tige
de Terminalia mataly.
La classe de 30 cm à 60 cm de DHP comprend 27
individus d'arbres, dont trois tiges de Albizia lebbeck, deux tiges de
Caesalpinia pulcherrima, trois tiges de Ceiba pentandra, une
tige de Delonix regia, une tige de Diospyros melanoxylon, une
tige de Eucalyptus citrodora, deux tiges de Khaya grandifolia,
deux tiges de Milicia excelsa, deux tiges de Millettia
laurentii, une tige de Nephelium lappaceum, une tige de
Pachyclasma tessmani, deux tiges de Pericopsis elata, deux
tiges de Spondias mombei, deux tiges de Terminalia mataly,
deux tiges de Terminalia superba.
La dernière classe de DHP supérieur à 60
cm comprend six individus entre autres, une tige de Ceiba pentandra,
une tige de Delonix regia, une tige de Millettia laurentii,
une tige de Pachyclasma tessmani et deux tiges de Terminalia
superba.
La structure diamétrique du peuplement au sein du JBK
montre que la deuxième classe possède plus d'individus que la
première et la troisième classe. Sur ce, ces résultats
prouvent que la majorité des individus sont des jeunes arbres en pleine
croissance et un petit nombre d'individus sont en phase de maturité, ce
qui se justifie du fait qu'une grande partie de ce peuplement a
été régénéré.
Par ailleurs, Maniana (2012) précise dans une
étude menée sur l'apport des inventaires et du SIG dans le suivi
de la gestion durable des forêts, que la classe diametrique la plus
représentée est la classe de 110cm avec 1043 tiges, suivie de la
classe de 70 cm avec 770 tiges.
23
5
[10-30[ [30-60[ >60
Albizia lebbeck Caesalpinia pulcherrima Ceiba
pentandra
Delonix regia Diospyros melanoxylon Eucalyptus
citrodora
Khaya grandifolia Milicia excelsa Millettia
laurentii
Nauclea diderrichii Nephelium lappaceum Pachyclasma
tessmani
4
3
2
1
0
Figure 7. Structure diamétrique des espèces
inventoriées.
III.5. Estimation de la production
ligneuse
Les résultats relatifs à la productivité
forestière sont consignés dans le tableau 2 ci-dessous. Il en
découle que l'espèce Terminalia superba a une
productivité élevée à cause de sa surface
terrière qui est de 1,19 m2/ha et son volume de 172,1097
m3, suivi de Ceiba pentandra une surface terrière de
0,79 m2/ha et un volume de 107,9772 m3, suivi de
Pachyclasma tessmani avec une surface terrière de 0,61
m2/ha et un volume de 56,0163 m3, suivi de Millettia
laurentii avec une surface terrière de 0,66 m2/ha et un
volume de 44,8668 m3, suivi de Khaya grandifolia avec une
surface terrière de 0,34 m2/ha et un volume de 34,748
m3, suivi de Albizia lebbeck avec une surface
terrière de 0,33 m2/ha et un volume de 29,5383 m3,
suivi de Delonix regia avec une surface terrière de 0,56
m2/h et un 27,328 volume de m3, suivi de Milicia
excelsa avec une surface terrière de 0,38 m2/ha et un
volume de 25,0914 m3, suivi de Caesalpinia pulcherrima avec
une surface terrière de 0,38 m2/ha et un volume de 21,5536
m3, suivi de Pericopsis elata avec une surface
terrière de 0,28 m2/ha et un volume de 21, 2604
m3, suivi de Terminalia mataly avec une surface
terrière de 0,27 m2/ha et un volume de 18,9243 m3,
suivi de Eucalyptus citrodora avec une surface terrière de 0,17
m2/ha et un volume de 15,351 m3, suivi de Spondias
mombei avec une surface terrière de 0,21 m2/ha et un
volume de 11,7768 m3, suivi de Diospyros melanoxylon avec
une surface terrière de 0,26 m2/ha et un volume de 6,6066
m3, suivi de Nephelium lappaceum avec une surface
terrière de 0,14 m2/ha et un volume de 4,6998 m3,
suivi de Tectona grandis avec une surface terrière de
24
0,06 m2/ha et un volume de 1,9218 m3,
suivi de Pentaclethra macrophylla avec une surface terrière de
0,08 m2/ha et un volume de 1,5528 m3, suivi de
Nauclea diderrichii avec surface terrière de 0,03
m2/ha et un volume de 0,5136 m3, suivi de Psidium
guajava avec une surface terrière de 0,02 m2/ha et un
volume de 0,4 m3, et en fin Termilia catapa avec une
surface terrière de 0,02m2/ha et un volume de 0,1682
m3.
Ainsi l'espèce Terminalia superba avec un
volume de172,1097 m3, l'espèce Ceiba pentandra avec une masse
de 107,9772 m3 et Pachyclasma tessmani qui a un volume de
56,0163 m3 sont donc des espèces dont la production
ligneuse est plus élevée ce qui se justifie par leurs surface
terrière et leurs hauteurs.
25
Tableau 2 : Productivité ligneuse des
espèces inventoriées.
Espèces Inventoriées
|
Surface Terrière m2/ha
|
Volumes en m3
|
Albizia lebbeck
|
0,33
|
29,5383
|
Caesalpinia pulcherrima
|
0,38
|
21,5536
|
Ceiba pentandra
|
0,79
|
107,9772
|
Delonix regia
|
0,56
|
27,328
|
Diospyros melanoxylon
|
0,26
|
6,6066
|
Eucalyptus citrodora
|
0,17
|
15,351
|
Khaya grandifolia
|
0,34
|
34,748
|
Milicia excelsa
|
0,38
|
25,0914
|
Millettia laurentii
|
0,66
|
44,8668
|
Nauclea diderrichii
|
0,03
|
0,5136
|
Nephelium lappaceum
|
0,14
|
4,6998
|
Pachyclasma tessmani
|
0,61
|
56,0163
|
Pentaclethra macrophylla
|
0,08
|
1,5528
|
Pericopsis elata
|
0,28
|
21,2604
|
Psidium guajava
|
0,02
|
0,4
|
Spondias mombei
|
0,21
|
11,7768
|
Tectona grandis
|
0,06
|
1,9218
|
Termilia catapa
|
0,02
|
0,1682
|
Terminalia mataly
|
0,27
|
18,9243
|
Terminalia superba
|
1,19
|
172,1097
|
|
26
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Cette étude a porté sur l'inventaire
dendrométrique et floristique des arbres du Jardin Botanique de
Kinshasa, dans une aire-échantillon de 0,9 ha.
L'étude a permis de mettre en évidence une
richesse et diversité spécifique du Jardin Botanique de Kinshasa,
avec une abondance et dominance des Fabaceae, Combretaceae, Myrtaceae. Au terme
cette étude, il est prouvé que les espèces Eucalyptus
citrodora, Ceiba pentandra, Terminalia superba et Millettia laurentii
comptent parmi les espèces les plus fréquentées. La
majorité des Individus sont dans les deux premières classes
diamétrique, ce qui nous prouve que nous sommes dans un peuplement en
plaine régénération.
Ainsi la productivité ligneuse de ces peuplement
précise que l'espèce terminalia superba,
l'espèce Ceiba pentandra et Pachyclasma tessmani sont donc des
espèces dont la production ligneuse est plus élevée ce qui
se justifie par leurs surface terrière et leurs hauteurs.
A l'issue de cette étude, quelques perspectives peuvent
donc être suggérées :
· Les autorités compétentes de la RDC
devaient porter un regard sérieux dans l'évolution et la gestion
des aires protégée dans les milieux urbains, car celles-ci
participent à la protection des milieux urbain contre le
réchauffement climatique ;
· Le gouvernement devrait procéder à la
mise en place des aires protégées dans les milieux urbains qui
jouera un rôle très important lié à
l'atténuation des effets de la croissance démographique dans
l'environnement ;
· Le gouvernement devrait mettre en place une structure
qui assurera la coordination des inventaires floristiques dans les aires
protégées urbaines pour leur gestion durable.
Lele, 2016. Potentiel d'amélioration de la
fertilité des sols sableux et acides de Kinshasa (RDC) par l'usage du
charbon des bois (biochar), de la biomasse végétale et des
engrais
27
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
AAEN-CI, 2013. Revue. Qu'est-ce qu'un jardin botanique ? Cote
d'Ivoire.
http://www.aaen-ci.org/Files/Other/Qu-est-ce_qu-un_Jardin_Botanique_022020-MEP.pdf
Biloso, A, 2008. Valorisation des produits forestiers non
ligneux des plateaux de Batéké en périphérie de
Kinshasa (RD Congo). Faculté des sciences école inter facultaire
de bioingénieurs. Université Libre de Bruxelles. 36, 41 P.
BGCI, 2000. Agenda international pour la conservation dans les
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30
ANNEXE
LES DONNEES COLLECTEES SUR TERRAIN
N
|
ESPECES INVENTORIEES
|
FAMILLES BOTANIQUES
|
DHP
|
HAUTEURS
|
1
|
Albizia lebbeck
|
Fabaceae
|
35
|
21,41
|
2
|
Albizia lebbeck
|
Fabaceae
|
36
|
28
|
3
|
Albizia lebbeck
|
Fabaceae
|
45
|
40,1
|
4
|
Caesalpinia pulcherrima
|
Fabaceae
|
49
|
17,5
|
5
|
Caesalpinia pulcherrima
|
Fabaceae
|
30
|
17,2
|
6
|
Caesalpinia pulcherrima
|
Fabaceae
|
42
|
22,02
|
7
|
Ceiba pentandra
|
Bombacaceae
|
52
|
56,07
|
8
|
Ceiba pentandra
|
Bombacaceae
|
35
|
29,1
|
9
|
Ceiba pentandra
|
Bombacaceae
|
70
|
30
|
10
|
Ceiba pentandra
|
Bombacaceae
|
39
|
21,51
|
11
|
Delonix regia
|
Fabaceae
|
39
|
21,59
|
12
|
Delonix regia
|
Fabaceae
|
71
|
8
|
13
|
Delonix regia
|
Fabaceae
|
29
|
19,21
|
14
|
Diospyros melanoxylon
|
Ebanaceae
|
58
|
25,41
|
15
|
Eucalyptus citrodora
|
Myrtaceae
|
30
|
20,58
|
16
|
Eucalyptus citrodora
|
Myrtaceae
|
22
|
19,15
|
17
|
Eucalyptus citrodora
|
Myrtaceae
|
16
|
19,04
|
18
|
Eucalypus citrodora
|
Myrtaceae
|
18
|
14,02
|
19
|
Eucalypus citrodora
|
Myrtaceae
|
22
|
17,51
|
20
|
khaya grandifolia
|
Meliaceae
|
45
|
46,2
|
21
|
Khaya grandifolia
|
Meliaceae
|
50
|
56
|
22
|
Milicia excelsa
|
Moraceae
|
41
|
26,01
|
23
|
Milicia excelsa
|
Moraceae
|
57
|
40,02
|
24
|
Millettia laurentii
|
Fabaceae
|
62
|
22,08
|
25
|
Millettia laurentii
|
Fabaceae
|
56
|
22,4
|
26
|
Millettia laurentii
|
Fabaceae
|
40
|
23,5
|
27
|
Nauclea diderrichii
|
Rubiaceae
|
20
|
17,12
|
28
|
Nephelium lappaceum
|
Sapidaceae
|
25
|
18,05
|
31
29
|
Nephelium lappaceum
|
Sapidaceae
|
36
|
15,52
|
30
|
Pachyclasma tessmani
|
Fabaceae
|
75
|
39,08
|
31
|
pachyclasma tessmani
|
Fabaceae
|
13
|
11,5
|
32
|
Pachyclasma tessmani
|
Fabaceae
|
46
|
41,25
|
33
|
Pentaclethra macrophylla
|
Fabaceae
|
33
|
19,41
|
34
|
Pericopsis elata
|
Fabaceae
|
21
|
17,21
|
35
|
pericopsis elata
|
Fabaceae
|
46
|
36,71
|
36
|
Pericopsis elata
|
Fabaceae
|
35
|
22,01
|
37
|
Psidium guajava
|
Myrtaceae
|
11
|
9
|
38
|
Psidium guajava
|
Myrtaceae
|
12
|
11
|
39
|
Spondias mombei
|
Anacardiaceae
|
40
|
28,06
|
40
|
Spondias mombei
|
Anacardiaceae
|
35
|
28,02
|
41
|
Tectona grandis
|
Verbanaceae
|
19
|
15,02
|
42
|
Tectona grandis
|
Verbanaceae
|
22
|
17,01
|
43
|
Termilia catapa
|
Combretaceae
|
16
|
8,41
|
44
|
Terminalia mataly
|
Combretaceae
|
29
|
22,41
|
45
|
Terminalia mataly
|
Combretaceae
|
35
|
22,68
|
46
|
Terminalia mataly
|
Combretaceae
|
40
|
25
|
47
|
Terminalia superba
|
Combretaceae
|
55
|
29,7
|
48
|
Terminalia superba
|
Combretaceae
|
45
|
30,5
|
49
|
Terminalia superba
|
Combretaceae
|
70
|
35,42
|
50
|
Terminalia superba
|
Combretaceae
|
74
|
49,01
|