MEMOIRE DE RECHERCHE APPLIQUEE MASTÈRE
1ère ANNEE
En vue de l'obtention du titre
MANAGER MARKETING ET COMMERCIAL
TITRE CERTIFIE NIVEAU I INSCRIT AU RNCP
DELIVRE SOUS L'AUTORITE DE L'ESGCI PARIS (JO du 16/06/13)
OBJECTIF TERRE
Par : Sullivan DELEZON
Promotion : 2016 / 2017
Nom du responsable de suivi : Mr Hervé NOTTET
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. LE DEVELOPPEMENT DURABLE
I.A LES ORIGINES DU DEVELOPPEMENT DURABLE
I.B L'ENVIRONNEMENT ET LES HOMMES
I.C S'OFFRIR UNE NOUVELLE CHANCE ?
II. LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE II.A.1
POUR LES GRANDS GROUPES II.A.2 POUR LES PME/TPE
II.B POUR LES NATIONS ET COLLECTIVITES
II.C POUR LE CONSOMMATEUR
III. LES INFLUENCES DU DEVELOPPEMENT DURABLE
III.A NOTRE MODE DE VIDE EN 1950
III.B A AUJOURD'HUI
III.C NOTRE DEVENIR
CONCLUSION ANNEXES
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INTRODUCTION
40 ans, c'est le temps qu'il a fallu pour éradiquer plus
la moitié de la population animale sur terre. Le 8 aout 2016, c'est la
date à laquelle nous avons épuisé toutes ses ressources
pour l'année. Pour 2017, c'est le 2 aout, une date qui ne cesse donc de
progresser, malheureusement, dans le mauvais sens. Les médias, les
politiques, les multinationales, les PME, nous, chacun d'entre nous, a
déjà évoqué le réchauffement climatique.
Tout le monde en parle parce que chacun le sait, il faut réagir.
L'environnement est depuis des années au centre des
préoccupations mondiales. Effet de mode, réelles conviction, ou
purement marketing, le développement durable est largement devenu un
argument de vente fort pour chaque entité commerciale. Mais en quelques
mots, le développement durable qu'est-ce que c'est ? Par
définition, c'est une « forme de développement
économique ayant pour objectif principal de concilier le progrès
économique et social avec la préservation de l'environnement
» Le développement durable est basé sur une
économie Bleue, dite équitable sur l'ensemble des points
résumant une population et son habitat.
Nous entrons aujourd'hui dans un véritable virage
concernant l'écologie. Chacun se sent plus concerné que jamais,
Les populations, en passant par les grandes entreprises, les petites, ou encore
les collectivités, tout le monde est touché par l'environnement.
Tout le monde est touché parce que c'est une préoccupation
mondiale, si personne n'agit, c'est nous tous qui disparaissons.
Chacun se doit d'être impliqué directement dans la
cause. Qui ne nous a jamais parlé de fermer le robinet lorsque l'on se
brossait les dents, ou encore de mettre le verre dans la fameuse poubelle
verte. Chaque acte citoyen est important, chacun des parties prenantes sont
liés.
Comment la notion de développement durable nous est-elle
venue ? Quelles en sont les sources et comment a-t-il été
introduit dans notre quotidien ? Autant de question auxquelles nous allons
répondre ensembles. L'engagement envers l'environnement est devenu un
argument de choix auprès des entreprises. Comment ces dernières
l'utilisent, et y'a-t-il vraiment de réels engagements au bout ?
La cause environnementale est un combat mondial, c'est pourquoi
il réquisitionne, au moins chaque années, l'ensemble des plus
grandes nations qui se retrouvent afin de parler de l'avenir de notre habitats
et surtout sur les solutions à apporter pour inverser cette tendance qui
ne cesse d'être revue à la baisse. Beaucoup d'acteurs
engagés pour l'environnement sévissent également dans le
monde, pour aller à l'encontre des plus gros pollueurs et non
défenseurs de la nature. C'est le rôle important qu'on les
Organisation Non-Gouvernementales dans le combat contre le
réchauffement.
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Réels influenceurs, apporteurs de vérité,
campagnes fortes de sens et de fortes convictions, c'est le rôle qu'on
les ONG envers les consommateurs.
Les entreprises, les collectivités, les Nations, les ONG,
multinationales, tous ont une seule cible, toucher le consommateur, la
population mondiale développée, celle qui pollue. De multiples
innovations existent et sont en cours d'innovation pour améliorer notre
quotidien, de nombreuses nouvelles entreprises, avec une structure exotique,
voient le jour. A l'heure du numérique, la rapidité d'information
fait avancer chaque cause. Les secrets d'avant voient le jour avec
l'avènement d'internet. Un libre accès à l'information
donc dispose la plupart des êtres humains sur cette terre.
Notre comportement de vie, de par les nouvelles technologies,
l'innovation, la rapidité d'information, et l'environnement
évoluant très vite en se dégradant, doit être
modifié. Chaque entreprise, nations, essaient de changer notre
manière de consommer, notre façon d'acheter. Mais dans un
contexte de développement permanant, la course au profit reste
présente. Quand est-il de l'obsolescence programmée des objets,
du gaspillage alimentaire gargantuesque des grandes surfaces ? Une lassitude
donc fait part la population aux politiques. Bien que la population ait son
rôle à jouer, aussi important soit-il, il faut que tous les
acteurs s'accordent afin de permettre un mode de vie viable pour nous comme
notre environnement.
L'ensemble des acteurs pour l'environnement se recentre tous sur
le consommateur. Des méthodes de persuasion, stratégies marketing
ou des lois qui nous dictent et nous influent sur la bonne marche à
suivre.
Notre comportement a été modifié par la
société de consommation. Que ce soit notre comportement d'achat
ou bien notre mode de vie, en plus de nos habitudes, tous ces
éléments ont évolués avec la sensibilisation pour
l'environnement.
Certain adhère au projet mondial, d'autres pas, d'autres
trop peut-être. Chacun vis différemment le virage environnemental.
Entre manque de moyens, règles trop contraignantes, et je m'en foutisme,
la population est aux coeurs des préoccupations mondiale. Comment les
grandes institutions influent sur notre mode de vie par le biais de l'argument
du développement durable ? C'est ce que nous allons étudier dans
le mémoire suivant...
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I. LE DEVELOPPEMENT DURABLE
I.A. Les origines du développement durable :
L'origine du développement durable est apparue durant
les Trente Glorieuses, période suivant la seconde guerre mondiale. Dans
un contexte de guerre froide, c'est durant ces années que la croissance
des pays développés a été la plus forte. Une course
à l'innovation, une guerre à distance, une reconstruction
après des années de conflits, l'ensemble de ses facteurs à
mener à une course à la croissance, à savoir quelle aller
être la nation la plus puissante et la plus rapide à se
reconstruire une économie durable.
C'est dans les années 1960 que la question de la
croissance et ses limites a été soulevée. En effet, une
forte croissance induit forcement des effets secondaires, souvent
indésirables mais à l'époque, encore méconnus.
C'est alors que des spécialistes ce sont penchés sur l'impact
qu'avait cette forte croissance sur l'environnement et la communauté
mondiale. Les premières limites de cette dernières sont apparues
des 1973 avec l'apparition d'un premier choc pétrolier, suivi quelques
années plus tard, d'un second, en 1979. Ces deux n'ont pas
étés anticipés, ce qui a fait grimper le prix de la
barrique à des taux historiques, créant ainsi des
réactions en chaine sur la globalité de l'économie
mondiale.
Ces différents chocs en on conclut sur la
méthode non durable de ce développement. En effet, ils ont mis en
évidence que la perspective d'une croissance basée sur les
énergies fossiles ne peut pas perdurer dans le temps. Une réserve
limitée, démontrée par un exemple poignant : le 2 aout
2017, c'est le jour à laquelle la terre à épuiser toutes
les ressources annuelles. Nous vivons donc à crédit, et cet
exemple démontre encore plus la non durabilité de ces
énergies fossiles. Que ce soit le gaz de schiste, le pétrole, les
gisements de métaux rares, le charbon... L'ensemble de ces
énergies, non renouvelables, donc non durables, emmènent
forcément à une rareté et donc, à une
flambée des prix un moment où ce dernier est en reste.
Au point de vue sociétale, démographique, les
spécialistes ont pu observer l'agrandissement des
inégalités riches/pauvres. De manière logique, ce sont les
pays les plus développés tels que les Etats-Unis, les grandes
puissances européennes, l'URSS ou encore le Japon qui on profiter de ces
30 glorieuses. (Ce sont également les pays qui ont étés
par le passé le plus impacté par la seconde guerre mondiale, tant
économiquement qu'humainement. Ces inégalités ont des
conséquences, là encore, la croissance à ses limites. Au
fil des années, il est de plus en plus difficile d'atteindre une
homogénéité économique, comme le laissait croire
une utopie des années 50. Les inégalités ne cessent de
s'accentuer. Un équilibre entre les nations est donc de plus en plus
difficile à être réaliser, ce qui
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apporte donc des tensions géopolitiques. Ces tensions
apparaissent bien sur entre les pays riches et pauvres, mais aussi entre les
pays riches. Certain veut rétablir un certain équilibre
économique et social entre les différentes nations, pendant que
d'autres n'ont que faire et reste focaliser sur un seul et unique objectif :
être en tête de la course à l'innovation. Ces
différentes stratégies, déséquilibres ; chaque
nation aura son terme pour définir la situation à
l'époque, sont forcément sujet à conflits. C'est donc dans
ce contexte d'innovation, de croissance continue, que de multiples tensions
apparaissaient. Ces dernières laisseront d'ailleurs place à une
guerre froide, une guerre fantôme entre les plus grandes puissances
mondiales, principalement entre les Etats Unis d'Amérique et l'URSS.
Le développement durable est une notion endiguant 3
points clés cités plus haut, ces 3 menant à un
équilibre, que l'on appellera par la suite, « Durable ».
C'est à Rome qu'a débutée
l'appréhension que cette croissance pouvait avoir envers
l'environnement. Le premier rapport du Club de Rome, en 1972, mettait
clairement en évidence, de façon prononcée et donc peu
crédible à l'époque, la chute d'une économie
prévue pour l'an 2100. Ce qui apparaissait comme une dystopie en 1972
s'est pourtant confirmée au fil des années. De façon plus
précise, ce rapport mettait en évidence que la poursuite d'une
telle croissance, sans agissement extérieurs, entrainement sans aucuns
doutes une baisse brutale de la population due à une explosion de la
mortalité, un appauvrissement généralisé des sols
cultivables ou encore de la perte des ressources énergétiques.
Tout cela, dus à la pollution grandissante.
Ce rapport apocalyptique n'a bien sûr pas eu l'impact
voulu, surtout en période de forte croissance. Chacune des puissances ne
pensant qu'au profit et à la première marche du podium
économique, il n'en avait que faire des impacts que celui-ci aurait-il
pu avoir sur le long terme.
Cependant, en 1973, avec l'apparition de la première
crise pétrolière mondiale, c'est à cet instant que le
premier rapport publié prend une certaine valeur et apporte une prise de
conscience générale, sans trop de répercutions ni de
mesures sérieuses pour le moment.
C'est à la fin de la décennie de 1970 et au
début des années 1980 qu'une réelle prise de conscience
s'oeuvre. En effet, les drames environnementaux se multiplient, « Olympic
Bravery, Amoco Cadiz, Seveso, Boehlen, Three Mile Island... » Tous ces
évènements, relayés sur chaque plateformes
multimédia, que ce soit radio ou télévision, on fortement
marqués l'opinion public envers l'environnement. Une relation entre le
développement, la croissance, et la pérennisation de notre
planète se met alors en place et entre progressivement dans les
consciences de chacun.
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Suite à cette suite d'évènements
industriels et environnementaux tragiques, une commission mondiale sur
l'environnement et le développement est dès lors mise en place
par l'Organisation des Nations Unies. C'est en 1983 qu'elle se tient lieux.
Soutenue par près de 22 pays, 23 personnes sont alors à l'oeuvre
afin de trouver des solutions ensembles pour lutter durablement contre la
détérioration lente mais certaine de notre habitat.
Sous la direction de Gro Harlem Brundtland, la première
ministre de Norvège, un programme est défini afin de comprendre
les enjeux et de les faire respecter par chacun des parties prenantes.
L'objectif ultime de cette convention ayant pour but de définir un
programme de coopération multidisciplinaire qui sera adopté par
chacune des nations présentes (les plus importantes) afin de pallier
à ces problèmes environnementaux.
C'est au regard de plus de 3ans d'études, de sondages,
d'analyses, qu'une synthèse mettant à profits l'ensemble des
parties prenantes (ONG, population, gouvernements, multinationales...)
regroupant l'ensemble des aspects, au travers l'ensemble des activités
polluantes et nocives pour l'environnement, que le rapport « Our Common
Future » est édité.
C'est donc par la suite de ces évènements
tragiques, en 1987, que le concept de développement durable apparait.
Lors de la première commission mondiale sur l'environnement et de
l'Organisation des Nations unies que la notion de « développement
durable » a été citée. Plus
précisément, c'est à l'intérieur d'un rapport
dénommé le « Rapport Brundtland », plus
communément appelé « Notre Avenir à Tous » que
la notion est apparue au grand public.
Ce dernier défini en un schéma simple ce en quoi
le développement durable consiste. Une phrase issue de ce rapport
indique que c'est un « un développement susceptible de
satisfaire les besoins de la génération actuelle sans
compromettre la possibilité pour les générations futures
de satisfaire les leurs »
Le principe : Concilier 3 aspects essentiels en un seul. Ces 3
aspect sont : Construire un environnement social non seulement équitable
pour l'économie mais également vivable pour l'environnement.
Considérer une économie à la fois équitable mais
aussi viable pour l'écologie. La fusion de ces 3 notions donne lieu
à la définition même du développement durable :
construit une
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économie équitable et viable, tant sur le plan
de la croissance, la durabilité écologique, et
l'égalité sociale.
I.B L'environnement et les Hommes :
L'écologie n'est pas un concept moderne, il a en effet
été introduit dès 1866 par le biologiste et philosophe
Allemand Ernst Haeckel. Étymologiquement parlant, il s'agirait de la
connaissance de la maison, à savoir dans ce cas, la connaissance de
notre planète : La Terre.
Comment parler de développement durable sans
évoquer le mot « Géonomie » ? Ce terme, créer
par un étudiant d'Haeckel, Grigore Antipa est apparu dès le
début du XXème siècle, en 1909. C'est une science mettant
en relation la société humaine dans sa globalité et
l'environnement qui l'entoure : la Terre. Ce terme met en avant la notion de
« Gestion de la Terre ». L'homme a depuis tout temps voulu dominer
son habitat, avant même de le comprendre. Cela à commencer
très tôt dans le Danube et la Mer Noire par le Roi Carol
1er de Roumanie. Ses études on consister à accroitre
le potentiel biologique de ces deux endroits, pécher de façon
plus intelligente, en endiguant tout obstacle non nécessaire aux besoins
de la terre mais pourtant présents. Un exemple : les moustiques. Le roi
avait en effet réussit à diminuer la population de moustiques
tout en augmentant les biomasses à l'intérieur de l'eau,
favorisant ainsi la reproduction animale. Ce sont les premières
esquisses de Géonomie, qui nous permet de gérer notre «
maison » tout en la respectant, qui laissera ensuite place à de
nouvelle méthodes, plus modernes, comme les barrages et autres
détournements de fleuves au profit de la nature et de la richesse
naturelle. C'est un véritable concept, à dissocier de l'urbanisme
ou encore la géographie. Il consiste à étudier
l'occupation des sols avec toutes les influences possibles, c'est une science
de l'organisation de l'espace qui repose sur 3 aspects : sociologiques,
géographiques et économique. C'est avec cette notion
qu'apparaissent les premières démarches envers l'environnement et
la durabilité de ce dernier.
Depuis tout temps, l'homme n'a cessé d'évoluer.
Il y a 800 000ans déjà, l'homme modifiait son environnement,
l'ère du feu a permis à ce dernier à contrôler un
élément et de l'utiliser à sa convenance, lui
créant ainsi l'opportunité de s'alimenter avec des produits
cuits, beaucoup plus nutritives, et de ce fait, devenir un prédateur
pour la faune et la flore.
Plus tard, il y a maintenant près de 8000ans, ce sont
de nouvelles techniques, de nouveaux savoir qui ont été
maitrisés. A l'ère du néolythique, l'homme s'est
sédentarisé et à commencer à cultiver les
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terre. Le développement de l'agriculture à bien
sur eu un impact poignant sur les biotopes. L'agriculture à permit
à l'espèce humaine une occupation de son espace,
s'élargissant toujours plus, défrichant toujours plus
également. Cette ère marque le début d'une influence
certaine qu'à l'homme sur son milieu de vie.
Plus tôt, il y a maintenant près de 200ans, c'est
la révolution industrielle qui a totalement modifié le rapport
que nous avions pour notre planète. En effet, bien que période la
plus importante de notre temps, celle-ci a eu, et à encore, une
énorme influence sur notre environnement dans sa globalité. Cette
révolution à apporter à l'homme, entre autres, la
capacité d'extraire d'autres sources d'énergies,
différentes de celles du feu ou de l'eau, jusque dès lors, bien
connues. L'opportunité d'extraire et de produire différentes
énergies, aujourd'hui indispensables à notre « survie
». Parmi elles, on retrouvera bien sur l'énergie électrique,
l'énergie fossile ou encore, l'énergie fissile, issue de la
fission, qui n'est autre que la production des centrales nucléaires,
aujourd'hui décriée. Le développement de ces nouvelles
énergies a eu un impact certain sur notre développement.
Accroissement de la productivité, population grandissante de
manière exponentielle, cette révolution est sans aucun doute la
plus importante de notre temps. Cependant, un progrès n'est jamais sans
mal. En effet, durant les 2 derniers centenaires, on retrouve une extinction
massive des différentes espèces présentes sur Terre,
concernant et à la fois à la Faune, mais aussi la Flore. On
estime aujourd'hui que le taux d'extinction est jusqu'à 1000 fois
supérieur si l'on compare celui-ci il y a quelques 200 millions
d'années, avant les premières apparitions de l'homme sur Terre.
En effet, aujourd'hui, c'est trois quarts de la flore qui est en danger, un
quart des mammifères, 1 tiers pour les amphibiens et 1 oiseau sur 8
tendrait à disparaitre dans les prochaines années si l'expansion
suit son cours et qu'aucune solution n'intervient.
Depuis une cinquantaine d'année maintenant, les hommes
sont donc sensibles au réchauffement climatique et la pollution. Des
solutions sont apportées mais elles ne sont encore qu'à un stade
primaire, des esquisses. Voyons quelques solutions pour pallier justement
à ce réchauffement climatique et cette situation, maintenant,
critique, dans laquelle nous sommes.
I.C S'offrir une nouvelle chance ?
De nombreuses solutions existent déjà pour du
moins, ralentir ce réchauffement climatique et cette pollution
grandissante.
Le GIEC est un groupe d'analyste qui a été
introduit lors des premiers sommets mondiaux pour l'environnement, c'est une
équipe qui, par le biais d'études, analyse l'impact qu'ont les
activités
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humaines sur leur environnement. Le dernier rapport du GIEC paru
en 2014, juste avant la
conférence donc, dénonce les activités
humaines, il annonce également que c'est un phénomène
« sans équivoque et sans précédent ». Ils
ajoutent également la probabilité de deux scénarios :
? Un scénario « émetteur »
qui démontre que, sans actions ciblée pour
l'environnement et pour la lutte contre la hausse de la température, si
en reprenant l'exemple de consommation de nos vingt dernières
années, on estime en 2100 une hausse de 4 à 5°C la
température ambiante.
Résultats ? Pluies acides, couche d'ozone amoindrie,
acidification des fleuves, mers et océans, perte de biodiversité,
déficiences en eau et nourriture...
- Un second scénario, dit « sobre »
mettant en oeuvre lui les différentes actions définies
mises en places par les différents Etats permettraient de Stabiliser le
réchauffement climatique en dessous des 1.5°C pour l'ouverture du
prochain centenaire, température prise à la période de
l'ère industrielle, entre 1861 et 1880. Un objectif sur le très
long terme, fort de sens de par la difficulté à l'atteindre.
Objectif d'ailleurs qui avait déjà été
évoqué lors de la conférence de Copenhague en 2009
Avec ce second scénario, les impacts ne seraient alors
pas nuls, bien sûr, mais plus « supportables »
Tous ces éléments qui interviennent juste avant
l'ouverture de la conférence de Paris ne font qu'impliquer plus
l'ensemble des nations à l'idée de faire un réel effort
envers le climat et dans sa généralité, envers
l'environnement. Nous reviendrons plus en détail, et dans la
création de ce groupe d'étude, et sur l'ensemble des
conférences sur les climats et leurs impacts sur notre quotidien.
II. LES ENJEUX DU DEVELLOPEMENT DURABLE
Différentes stratégies de communication
s'organisent afin de toucher le grand public vis-à-vis du
développement durable. Un argument de choix qu'il faut bien sûr
savoir vendre et promouvoir.
La majorité des entités que nous verrons par la
suite utilise une seule et unique stratégie de communication : la
communication Pathos. La communication Pathos consiste à influencer le
consommateur, le lecteur, l'auditeur, l'internaute, bref, l'individu
visé, en faisant appel à son ressenti. Elle permet de toucher la
personne de manière sentimentale, et dans ce contexte, la sensibiliser
sur la gravité de la situation, démontrer que l'entité
promu est un acteur majeur pour l'environnement afin
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de faire adopter cette dernière par la cible. Nous le
savons, chaque être humain est touché par le réchauffement
climatique et chacun se sent directement impliqué. Par le biais de la
communication Pathos, un sentiment fort est véhiculé au travers
les différentes campagnes et méthodes de fonctionnement des
entreprises.
PATHOS ETHOS LOGOS
Afin de prouver les dires et démontrer que les actions
sont bien réelles, de nombreux chiffres et preuves en images sont
également présentées, ces dernières font appel au
Logos. Des preuves intangibles, des chiffres concrets, par exemple, les nombres
d'arbres replantés, le CO2 réduit, l'oxygène
produit... Une multitude de données chiffrées qui vont rassurer
le consommateur et vont permettre à l'entité de convaincre
pleinement son auditoire.
Les personnes célèbres sont également les
ambassadeurs les plus importants envers l'environnement, montrer au monde
entier que Bill Gates redistribue 95% de ses bénéfices au profit
d'action humanitaire est une bonne opération pour Microsoft, qui est
donc, au travers chaque consommateur, un acteur engagé pour
l'environnement.
L'écologie, un argument de vente, mais aussi des
obligations.
II.A.1 Pour Les grands groupes :
Nous pouvons déjà parler de grands groupes
lorsque l'on évoque Tesla. La jeune entreprise créée
seulement depuis 14ans est un acteur incontournable du virage
écologique. Tesla, c'est aujourd'hui près de 238 000
véhicules livrés en seulement 5ans. Un investissement colossal
à la création qui permet maintenant à la marque
d'être valorisé aux alentours de 35 milliards de dollars, un
véritable modèle de réussite.
Qui dit développement durable, dit écologie, qui
dit écologie, dit environnement, environnement, foret, foret, bois,
bois, Ikéa. Qui n'a jamais franchi les portes de l'entreprise
Suédoise, ou même, qui ne possède pas un
élément de mobilier ou de décoration issus de la marque
aux noms de produits plus
étranges les uns des autres. L'entreprise communique
énormément sur son implication dans le développement
durable et la préservation de la planète. En effet, Ikéa
est le plus gros consommateur de bois au monde, rien que ça. Alors s'il
y en a un qui se doit de donner l'exemple, la question ne se pose même
pas de qui doit le faire. Sur le site corporate, dans la charte même, il
est indiqué que les meubles sont fait uniquement à partir de
composite et donc, issu de bois jeune, pas plus de 10ans. Une communication qui
a bien sur son impact et sa crédibilité lorsque l'on voit la
taille de l'entreprise. Une économie verte, des cultures jeunes, sans
cesse renouvelées, le plus gros consommateur d'arbres mais aussi, celui
qui contribue le plus à la reforestation. Selon le site de la marque, en
tout cas, c'est ce qui est prôné. Mais qu'en est-il
réellement si l'on cherche plus loin ?
Un récent reportage sur France 2 à
dénoncer de toutes autres pratiques. Certes Ikéa plante et coupe
des arbres jeunes, qui ne dépassent pas les 10ans. Le principal souci,
c'est que le géant suédois, vu les volumes demandés, ne
peux pas s'auto-suffire en matière premières. Il fait donc appel
à de la sous-traitance, sous-traitance pour la production de ses meubles
en délocalisant des usines de productions, mais aussi de la
sous-traitance dans leurs usines pour la fourniture de matières
premières. La réalité est difficile à voir, sur les
images, on peut facilement voir des camions remplis de jeunes arbres,
jusque-là tout va bien, mais l'on voit très vite arriver aux
portes des usines, des files de semi-remorques chargés de bois
cinquantenaires, lorsqu'il ne sont pas centenaires. Attaquée,
l'entreprise se dédouane de toute responsabilité en stipulant que
la responsabilité d'Ikéa n'est pas remise en cause puisque
l'entreprise ne peut en aucun cas contrôler les agissements de ses
sous-traitants. Une défense bien maigre face à l'un des plus gros
acteurs pour, et contre l'environnement.
Le bilan ? C'est toute la forêt Roumaine qui est en
train, à son tour, de disparaitre. A l'heure actuelle, c'est plus d'un
quart de celle-ci qui se retrouve dépourvue de toute nature, le tout en
moins de 20ans.
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Un autre exemple poignant d'un grand groupe, qui soulignera
plus tard mes réflexions, Coca-Coca. C'est LA marque de soda, 7
milliards de personnes ont bu ou déjà entendu le nom de la
multinationale. En quelques chiffres, c'est 126ans d'expérience, un
chiffre d'affaires de 46 milliards de Dollars en 2014 et 700 000
employés directs au travers le monde. Mais c'est aussi, et
malheureusement, 10 000 litres d'eau par seconde qui sont consommés.
Cette dernière donnée est accompagnée d'une autre, qui
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touche directement le Mexique. En 2004, une seule usine
mexicaine a utilisé quelques 107 millions de litres d'eau,
l'équivalent de la consommation d'un cinquième de million de
personnes. Depuis cette année, l'eau est devenue plus chère, au
Mexique, que le soda. La multinationale, en plus de consommer des
quantités astronomiques d'eau, pollue la plupart des courants d'eau
à proximité des usines, c'est-à-dire sur l'ensemble du
territoire Mexicain.
Le Mexique reste le pays le plus touché par cette
multinationale, autour du monde, l'entreprise à bien-sûr un
impact, mais dérisoire face au désastre qui opère en ce
moment même. Avec une consommation si grande, l'entreprise se doit
d'adopter une stratégie très complexe afin de conserver une bonne
image de marque, indispensable pour perdurer. La marque possède une
multitude de site, chacun ayant un rôle bien défini.
On retrouvera parmi eux :
- Le site corporate : http://www.coca-colacompany.com/
- Le site vitrine : https://www.cocacola.fr/
- Les très nombreux autres, non officiels
Sur le site national, une tendance très jeune, actuelle
et novatrice dans l'architecture. Nous avons l'impression de naviguer sur un
blog ou un réseau social. On commence par une bannière, puis
étrangement, une vidéo Youtube d'une musique de Møme,
grande chanteuse actuelle ayant un grand succès chez les jeunes. On
retrouvera en gros l'argument écologie : bouteille plastique 100%
recyclée. Si l'on défile, les grands évènements
organisés par la marque, les jeux concours, les interactions avec les
internautes, pour finir à chaque instant, son Coca-cola, une
introduction parfaite pour présenter la gamme. Pour finir, les
réseaux sociaux, dans leur intégralité, le gros absent
serait LinkedIn.
Le but principal de ce site, faire adhérer les jeunes
dès le plus jeune âge à la boisson Coca-cola, le
père Noël, les pubs télévisée ciblée
entièrement sur le Pathos, chacun des efforts de communication vise
directement les plus jeunes, qui iront naviguer où on leurs dit d'aller,
sans fouiller plus loin.
Ainsi la magie opère, et la jeunesse adopte le
Coca-cola. Pour ma part, je ne connais pas, dans mon entourage, un enfant
n'aimant pas le Coca-cola.
Le site corporate, plus pointu, moins esthétique et non
traduit s'étend un peu plus sur les actions écologique pour le
développement durable et l'économie d'eau, d'énergie.
Malheureusement, ou heureusement ? Caché au travers quelques onglets.
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L'entreprise sait, malgré sa mauvaise position
écologique, très bien communiquer sur ses valeurs. L'image de
marque est extrêmement forte, peut-être la plus forte du monde,
c'est donc pour l'instant un pari gagné pour la multinationale.
Cependant, les impacts sont jours après jours de plus en plus important,
et il faudra une réaction plus importante qu'actuelle pour inverser
cette courbe.
L'innovation et la recherche du profit sont les deux notions
clés de ces grands groupes. Ce sont les plus gros impacteurs de
l'environnement et il faut donc que ce soit eux qui donnent l'exemple et
mènent la marche. Malgré des déficiences, nous pouvons
largement nous accorder sur le fait que de réels efforts, couteux en
temps et en argent, sont tout de même fait.
Chacune des multinationales, de par leur pouvoir, se doit
d'être exemplaire, et chacun d'entre eux le font. Des différents
domaines d'activités, des différents projets, programmes de
développement, stratégies, chaque grand groupe montre l'exemple
à la PME.
Le principal souci, c'est que ça n'est pas encore assez
pour inverser la tendance et les chiffres le prouvent, nous épuisons de
plus en plus la planète au fil des années. C'est l'ensemble des
acteurs qui doivent jouer un rôle clé, les multinationales
jusqu'à nous.
C'est envers l'ensemble des grandes marques que les nouvelles
contraintes pour l'environnement sont adressées. Du moins
principalement, puisque c'est eux qui sont responsable de la majeur partie des
dégâts sur Terre. Ce sont les gros industriels, les compagnies
nucléaires et autres multinationales à la recherche du profit qui
impactent le plus l'environnement. Malgré tous, il ne faut pas se
limiter seulement aux plus grosses entreprises. Au travers l'exemple des grands
groupes, l'intérêt est de le dupliquer sur les plus petites
entreprises qui, rassemblés, ne sont absolument pas négligeable
dans le poids des émissions de gaz à effet de serre.
Les Petites et moyennes entreprises ont donc, au même
titre que leurs, un rôle à jouer dans cette bataille contre le
climat.
15
II.B.2 Pour les PME/TPE :
Les petites entreprises sont l'un des acteurs majeur pour le
développement durable, nous distinguerons les PME/TPE des start-ups
innovantes qui actent pour une économie plus durable, une
économie Bleue.
Dans un contexte économique difficile, ce sont les TPE
et les PME qui souffrent le plus. Dès lors, chaque argument jouant de la
proximité est un atout de choix pour chacune des entités. On le
voit de plus en plus, préférer le local, c'est la bonne chose
à faire. Argument commerciale ou réalité sincère ?
L'on trouve malheureusement des deux. Certaines entreprises disent
privilégier le local, en font même leur premier argument de vente,
seulement, cela se passe uniquement en façade, dès que l'on
creuse un peu la question, on peut trouver toute autre information, parfois
déplaisante. Un exemple poignant, je m'en suis rendu compte de
moi-même en faisant mes emplettes dans les marchés. Les
marchés, quoi de plus local et proche que nos producteurs venus de
villages alentours ? Local sur le papier, mais pas forcément dans la
réalité. Je me suis rendu sur le stand d'un producteur de
charcuterie disant également élever ses propres poules, en plein
air, et en faisant très largement cette promotion et ce gage de
qualité. « Mais oui M'sieur, que du local, chez nous tout est
local, rien d'industriel, que du bon ! » Connaissant
légèrement ce milieu, je me suis donc permis de prendre l'un des
oeufs en main. Après une légère analyse, on pouvait voir
inscrit sur l'oeuf un petit numéro, le numéro 3. Sa signification
? Des oeufs issus d'un élevage industriel, un élevage de poules
élevé en batterie et entassée les unes sur les autres. On
est dès lors bien loin du décor campagnard jonché par les
poules en liberté qui profitent du soleil et du plein air. Ne voulant
pas ébruiter la chose mais n'en pensant pas moins, je me suis alors
éloigné du stand dans un mot. Je n'ai eu qu'à faire 2,
soit disant éleveurs, pour trouver un vice sur les produits, ce dernier
producteur profitant de l'ignorance de sa clientèle.
Faut-il généraliser cette situation ? Je me
donne le droit de dire que non, mais à présent, que croire ?
Est-ce qu'il faut vraiment faire confiance à l'ensemble des producteurs
dit locaux ou faut-il toujours se méfier. Après tout, le commerce
reste du commerce, la course au projet reste bien présente, et celle du
profit persiste. Beaucoup de producteurs locaux exercent leur métier de
façon honorable, seulement, quelques-uns d'entre eux ternissent l'image
du petit paysan qui vend son authenticité avant tout. Le local, la
proximité, restent un argument de vente, encore faut-il que celui-ci
soit réellement respecté. Soyons plus optimiste, les TMP/PME font
la promotion du local du made in France, bien qu'il y ait certains vices, comme
dans tout domaine d'ailleurs, les frais logistiques restent moindre
comparé aux gros acteurs.
16
Les start-ups sont quant à eux les principaux acteurs
du projet envers l'environnement. Synonyme d'innovation, ces micro-entreprises,
devenues pour certaines des multinationales (à l'exemple de Facebook,
Google, Snapchat...) Le principal fil rouge de ces nouvelles entreprises, c'est
l'innovation.
L'innovation dans les méthodes managériales,
totalement repensées avec une structure horizontale, permettant une
prise de décision plus rapide. Les start-ups évoluent sur des
secteurs extrêmement dynamique, en constante évolution. Le mot
d'ordre qui règne est donc celui de la réactivité.
La promotion du local est aussi réalisée par les
start-ups. On retrouve dans le milieu une entreprise encore naissante :
Co'Fret. Cette entreprise à vue le jour lors d'un concours Aviva et lors
des weekends start-up, elle a été récompensée de
par son fort caractère novateur et surtout, sa capacité à
promouvoir le local et donc, réduire ainsi les émissions de
CO2, réduire les frais de logistiques, pratiquant donc une
économie durable et bleue. Leur concept à eux a été
de créer un drive mobile. Elle offre la possibilité à
chacun des consommateurs de se faire livrer dans un rayon de 5km autour de leur
domicile ou leur lieu de travail en mettant les produits à
l'intérieur de casiers. (Casiers qui sont apparus eux aussi par le biais
d'une start-up Allemande, qui se démocratise de plus en plus, en Europe
et sur l'ensemble de la planète. Les producteurs locaux livrent alors
les biens aux salariés de l'entreprise, qui elle-même,
redistribuera les achats dans les casiers, le tout, à VELO ! Zéro
émissions de CO2 pour une prestation à domicile, un
parfait exemple de local et de développement durable.
Le développement durable étant maintenant au
centre des préoccupations mondiales, beaucoup d'entre elle se concentre
sur ce segment, avec toujours ce même mot d'ordre, l'innovation. On
retrouve par exemple
Ecosia. L'objectif de cette dernière ? Concurrencer
directement Google avec son propre moteur de recherche permettant de rendre la
planète plus verte. Le concept ? Planter des arbres en faisant des
recherches.
Ecosia dédie 80% de ses bénéfices
à la reforestation de la planète concentré plus
particulièrement dans 4 pays, les 4 les plus touchés :
Madagascar, Burkina-Faso, Pérou et Indonésie. Aujourd'hui, c'est
déjà près de 8 millions d'arbres qui ont
déjà été plantés grâce à ce
moteur de recherche. Faisant ainsi du développement durable, l'argument
premier du moteur de recherche novateur. Son objectif est de planté au
total près d'un milliard d'arbre d'ici 4ans. Objectif qui parait
atteignable lorsque l'on voit la croissance à deux chiffres de cette
jeune entreprise Allemande. Le système comporte tout de même des
limites, aidé par Bing et Microsoft, il reste tout de même moins
performant et réactif que le géant Google, mais permet
d'impliquer chaque internaute dans la reconstruction de notre monde, il se
17
pourrait donc dans un futur proche, que ce moteur de recherche
soit privilégié vis-à-vis du géant
américain. Le moteur de recherche novateur utilise très largement
le système de communication Pathos pour trouver de nouveaux clients.
Elle communique sur les opérations mise en place dans les pays les plus
touchés par la déforestation et créer donc de
véritables ambassadeurs de l'entreprise. Avec les chiffres à
l'appui (8 (millions d'arbres, 4 pays, des millions d'utilisateurs...), Ecosia
met en avant ses actions et fourni des informations prouvant
l'intérêt d'utiliser son moteur de recherche plutôt qu'un
autre. Avec ces preuves, c'est la communication Logos qui est clairement mise
en avant et de ce fait, l'utilisateur se retrouve directement impliqué
dans la reforestation et est ainsi motivé à l'idée de
recommander le site et surtout, de perdurer son utilisation au détriment
de Google.
Ces nouvelles entreprises touchent directement le public en
proposant des solutions innovantes pour endiguer le réchauffement
climatique.
Les TPE et PME dites plus « classique », qui inclut les
3 segments généraux que l'on retrouve :
- les secteurs primaires, centrée sur l'extraction de
ressources la pèche, minage ou l'agriculture.
- Secondaire : la transformation de ressources naturelles
(pétrole, bois) et technologiques
(aéronautique, électronique).
- et tertiaire regroupant le tourisme la restauration le conseil
et autres.
Hormis les start-ups ont une réelle implication envers
l'écologie, et en font pour la plupart leurs cheval de bataille, les
autres PME se voient contraintes, actrices parmi elles.
Les Taxes pour les pollueurs par exemple pour les
transporteurs on marquer un véritable tournant dans le métiers en
devant supporter une sortie d'argent importante, où bien, la
2ème solution, voulue par l'Etat, le réassort des
flottes et l'achat de véhicules moins polluants. Moins de pollution,
moins de taxes !
L'écologie, un argument de vente, mais aussi, beaucoup
d'obligations et de contraintes. Une stratégie de communication propre
à chaque entre entreprise, certain volontaires, d'autres, pour la
majorité, sont provoqués par des obligations. L'écologie,
c'est bien, être impliquer dans la cause est un des facteurs permettant
de véhiculer une bonne image, mais ça coute cher.
18
II.B. Pour les Nations et collectivités :
L'ensemble des parties prenantes, Grands Groupes, et
collectivités sont touchés par les nouvelles législations
en matière d'environnement. Bon nombre de jeunes entreprises se doivent
d'arrêter leur activité à cause des coûts de
retraitement, recyclage, ou autres processus amenés par de
récentes normes, n'existant pas il y a quelques années.
Parmi les tournants majeurs en termes de législation, on
retrouvera plusieurs évènements :
- 5 Juin 1972 : 1e Sommet de la Terre à propos
du climat, en Suède
- 1982 : 2nd Sommet, 10ans plus tard, à
Nairobi
Après ces deux sommet mondiaux, plusieurs
conférences se sont déroulées, de plus en plus souvent,
car le problème devenait de plus en plus important, et demandais donc
une plus grande acidité sur la tâche. Tout d'abord, ces deux
premiers sommet on posés les bases pour ce que nous appelons
aujourd'hui, les conférences sur le climat : Les COP (Conférence
des Parties). En effet, elles on permit d'instaurer au fil de ces
années, plusieurs études qui démontrent comment agir pour
le climat. On retrouvera parmi elles le Protocole de Montréal, en 1986,
qui met en avant la préservation de la couche d'ozone et de ses
conséquences si elle vient à disparaitre. Deux an plus tard, en
1988, c'est ONU cette fois, après une réunion des grands chefs
d'état, qui créer une cellule spécifique à la
préservation de l'environnement, le GIEC (Groupe intergouvernemental
d'experts sur le réchauffement climatique). Avec ces experts et les
études à disposition, le monde connait maintenant assez bien sa
planète et ses habitants dans tous leurs aspects afin de pouvoir
proposer les meilleures solutions, durables, et équitables pour tous.
- 1992 : 3ème Sommet, à Rio, qui
marquera un grand tournant dans la bataille pour le climat.
La conférence de Rio est à cette époque,
la plus importante jamais tenue. Elle a rassemblée plus de 2000
organisations non gouvernementales pour le climat et près de 173
représentants de nations. Un impact donc, qui sera certain sur la suite
des évènements.
Après cette semaine de concertation, c'est un texte
mettant en reliefs 27 grands principes. Principes qui sont basés sur
l'implication même de l'homme, dans ses droits et ses obligations, pour
sensibiliser chaque pays à l'environnement. Cette convention cadre
surtout le besoin des nations à se rassembler chaque année pour
parler du problème de notre ère, celui du réchauffement
climatique et de l'appauvrissement des terres. C'est dans ce contexte, dont
19
toutes les nations de son, ni impliquées, ni
convaincues, que les premières « Conférences des Parties
» voient le jour.
Au même temps de la création des COP, et à
l'issu de cette conférence de Rio, un « Planning » est
également édité, il s'agit de l' « Agenda 21 »
c'est en réalité un plan d'action sur le long terme à
utiliser durant le XXIème siècle en relation directe avec le
développement durable. Cet agenda a pour but de jalonner
l'intégralité des actions menée pour le climat, au niveau
local, national, et mondial. Programme qui sera contrôlé et
supervisé par l'ensemble des ONG impliquées directement dans les
conférences pour le climat, et d'autres par des contrôleurs ayant
une influence et des prédispositions à sanctionner au niveau
mondial. Il a pour but des objectifs très distincts et clairs : Lutter
contre les exclusions sociales et la pauvreté, lutter contre
l'égalité des classes et des nations, produire des biens et
services durables et bien sûr, en mettant au centre de ces
activités, la préservation de l'environnement.
Puisqu'on le rappelle, le développement durable, repris
directement du rapport Brundtland, est défini par 3 piliers :
L'environnement, l'économie, et le Social, le développement
durable, l' « Economie Bleue », se situerais donc au croisement de
ces 3 notions. (Cf Image Page 5.)
Au milieu des nombreuses Conferences Of Parties, l'on en
trouve qui ont forcément plus marquées que d'autres de par leurs
bilan et les engagements qui s'en suivent :
- La COP 1 en 1995 à Berlin : La première, donc
l'une des plus importantes, commence par l'accord des différentes nation
présentes à la nécessité de se fixer des objectifs
clairs et chiffrés concernant les limitations de rejet de gaz à
effet de serre (CO2, Monoxyde...)
- La COP 3 en 1997 a Kyoto : Surement l'une des plus
célèbres, celle qui a réellement démarrer les
mesures pour endiguer le réchauffement climatique. Des âpres
négociations, longues et lourdes, pendant 11 jours, aboutissement
finalement à des objectifs chiffrés, par régions, par
pays, pour limiter les gaz à effet de serre. 37 nations signent ce
protocole les premiers jours, appelé protocole de Kyoto, qui sera encore
révisé par la suite, pour arriver à un objectif de baisse
de 5.2% d'émission de gaz comparée à 1990. Cependant, pour
que le protocole soit validé et viable pour tous, il doit être
approuvé par au moins 55 nations pour ne pas être caduque,
l'échéance, qui marque aussi le début de ce programme, est
fixé à 2005. En 2005, c'est au final 182 nations qui adopteront
le protocole et ses engagements.
20
- La COP 6 de La Haye, dans les années 2000, qui
à rassemblée 182 nations : L'adoption réelle du protocole
de Kyoto approche, et il y a encore des retissant, des réfractaires au
programme. Les négociations stagnent, personne ne veut réellement
s'engager sur les mesures précises à mettre en oeuvre alors que
l'échéance de 2005 approche à grand pas. Les
négociations sont dès lors stoppées pour faire face
à une nouvelle COP 6, quelques mois plus tard, qui n'aboutira pas
à plus. Surtout que, entre les 2 conférences, Georges W. Bush,
alors élu nouveau président des Etats-Unis, annonce très
clairement qu'il ne fera pas parti et ne signera donc pas les accords inscrits
sur le protocole de Kyoto. Une grande nation, la plus grande du monde à
cet instant, qui refuse un traité liant l'ensemble des principales
nations mondiales. Bien heureusement, un accord est trouvé dans la COP 6
Bis envers le président des Etats-Unis, un accord qui ouvrira un «
marché » sur les émissions de carbones entres les pays.
- Les COP 7-8-9-10 (Respectivement Marrakech (Maroc), New
Delhi (Inde), Milan (Italie) et Buenos Aires (Argentine) ne sortent pas du lot,
mais restent tout de même indispensables pour le début mais aussi,
l'après Kyoto, en 2012. Il faut préparer Kyoto, mais aussi
préparer l'après. Le protocole va s'accompagné d'un plan
monétaire qui permettra de réduire les inégalités
entre nations et de fournir des aides financières au pays en
développement : c'est le Fond d'adaptation.
- La COP 11 en 2005, à Montréal : C'est la plus
grosse conférence jamais organisée depuis ses débuts. Avec
près de 188 nations représentées, le commencement des
actions envers le protocole de Kyoto, c'est normalement la conférence la
plus intéressante et décisive jamais menée, mais ça
n'a en réalité pas été le cas. Alors que les
objectifs et tâches ont étés clairement fixées
depuis le début des conférences, c'est principalement sur la
suite des évènements après Kyoto que Montréal s'est
penchée. Sans grandes prises de décisions derrières... Une
décision, floue et brève, qu'est ce faire perdurer le protocole
après son échéance, en 2012.
21
- La COP 15 2009 à Copenhague : Si les 3
précédentes Conférences n'ont pas eu d'impacts
déterminants, c'est bien pour préparer la COP 15 de Copenhague.
Celle-ci a en effet pour but principal de trouver une nouvelle ligne de
développement. Puisque c'est cette dernière qui va fixer
l'après Kyoto en 2012. A Bali, 2ans auparavant, des accords pour un
après Kyoto sont alors conclus, l'année suivante, à Poznan
en Pologne, 27 pays de l'Union Européenne s'engagent alors sur la
réduction des émissions de CO2 pour l'après Kyoto.
L'objectif ? Réduire de 20% les émissions de gaz à effet
de serre d'ici 2020, sur une base d'émission de 1990, un défi
difficile à réaliser.
Jour J, 7 Décembre 2009, Copenhague. Au final, elle
devait être la plus attendue pour les futures actions à
menées. Les négociations déboucherons sur un unique
accord, sans grand poids ni réelle décision, sur l'implication de
chacun à trouver de nouvelles méthodes en rapport avec les
nouvelles énergies. Sans aucunes mesures ni objectifs clairement
fixées, d'ailleurs la Chine, comme les Etats-Unis, ne signeront pas cet
accord envers les nouvelles énergies. Un fond d'investissements, sera
tout de même adopter pour lutter contre la déforestation et la
préservation de certains espaces dans les pays les moins
développés. : Le Fond pour le Climat.
- COP 16 2010 à Cancùn (Mexique) : elle vise les
valeurs de ce dernier Fond pour le Climat à hauteur de 100 Milliards de
Dollars, mais rien de vraiment concret. Cependant, un accord important est
conclu par l'ensemble des nations pour la suite des évènements :
l'engagement de ne pas dépasser de 2 degrés Celsius
supplémentaires la hausse de la température mondiale liée
directement à l'activité humaine.
- La COP 17 de Durban (Afrique du Sud) : Elle marque un
arrêt du Protocole de Kyoto, en effet, l'objectif de cette
conférence à pour but principal de fixer les nouveau jalons pour
établir un nouveau protocole, initié en 2015, qui ne sera actif
qu'en 2020. Afin de gagner un peu de temps mais rester dans cette dynamique, le
compte rendu de la conférence de Durban propose alors de continuer les
normes engendrées par le protocole de Kyoto encore 8 années, de
quoi attendre un nouveau protocole et son application, en 2020. Les accords
sont signées, ombre au tableau, 3 nations refusent de signer la
prolongation, à savoir le Canada, le Japon et la Russie.
Déjà abandonnée par la Chine et les Etats-Unis quelques
années plus tôt, le « nouveau » protocole de Kyoto est
aujourd'hui dérisoire, puisque c'est seulement 15% des émetteurs
de gaz à effet de serre qui sont engagés envers le protocole.
22
- Les COP 18, 19 et 20 (Doha (Qatar), Varsovie,
Lima(Pérou) : Elles préparent la prochaine grande
conférence qui aura lieux afin de fixer les accords pour succéder
à Kyoto : La conférence de Paris. Les enjeux remis en
évidence : trouver des mesures contraignantes d'ici 2020, date qui
clôturera le protocole actuel.
- La COP 21, le 30 Novembre 2015 à Paris : C'est
à ce jour, la plus importante et la plus décisive jamais
organisée. Avec des années de préparations, près de
195 nations représentées.
C'est la conférence de Paris qu'a permis d'aboutir l'un
des plus grands accord qui engage l'intégralité des 195
nations.
Engageant l'ensemble de ces pays à réduire leurs
émissions de gaz à effet de serre. C'est l'activité
humaine est à l'origine du réchauffement climatique, c'est que
montrent les différentes études du GIEC, groupe d'étude
formée entre les 2 derniers Sommets du Climat, celui de Nairobi et Rio,
en 1988. Les nombreuses études s'accordent sur le fait que les
activités de l'homme sont « probablement » à l'origine
de la hausse du mercure. Le dernier rapport du GIEC paru en 2014, juste avant
la conférence donc, dénonce les activités humaines, il
annonce également que c'est un phénomène « sans
équivoque et sans précédent ».
Préparée depuis plusieurs conférence,
c'est celles-ci qui doit donner la prochaine marche à suivre et
continuer directement les efforts qui ont étés fait durant le
protocole de Kyoto.
Cette conférence a eu pour finalité les objectifs
suivants :
- Stabiliser le réchauffement climatique en dessous des
1.5°C pour le prochain centenaire. Pour ce faire, il faudrait alors que
les émissions mondiales baissent de 40% à 70% d'ici la
moitié de notre centenaire si nous voulons atteindre cet objectif. D'ici
2050, l'objectif serait de fédérer une économie mondiale
pratiquement neutre en émissions de carbone pour arriver à
l'augmentation de 1.5°C entre 1861 et 2100.
- Produire vert, ça coûte cher, la
conférence a pour but d'évoluer ces Fond d'adaptation en «
Fonds Verts pour le Climat ». Rappelez-vous, durant les débuts de
la COP, c'était 35 pays qui participais à la récolte de
ces fonds pour permettre au pays en voie de développement d'investir
dans les moyens pour réduire ces GES (gaz à effets de serre).
C'est en 2015, près de
En quelques chiffres, les GES c'est :
22.7%
15.6%
10.9%
23
195 nations qui investissent dans un même but,
émettre de moins possible de gaz, et ce pour chacune des nations.
La conférence de Paris a surtout mis en évidence
l'arrêt de tergiverser autour du pot sans trouver de réelles
solutions. Elle demande alors à chacune des nations signant les accords
la présentation de réels engagements au travers « L'Agenda
des Solutions Durables ». L'avantage de cet agenda, c'est qu'il est mis en
oeuvre par des organismes non gouvernementaux, et donc, non influencés
par les politiques financières des pays, mais uniquement par les
engagements tenus, suivis des résultats.
C'est donc les entreprises, les ONG ou encore les
collectivités qui contrôleront et pourront dénoncer les
signataires des accords en cas de non actions concrète, pourtant
annoncée, envers l'environnement et l'économie durable.
A l'instar du second protocole de Kyoto, les accords de Paris ont
eux, impliqué les plus gros acteurs mondiaux. Les plus gros
émetteurs de GES. Les accords de Paris, après une
réflexion longue de plusieurs mois, ont étés signés
le 22 avril 2016. Partie des clauses, les accords se doivent d'être
renouvelés tous les ans, c'est alors que le 22 avril 2017, il a
été re-signé pour une durée d'un an
supplémentaire à New-York, par au total, 175 nations.
Ces 175 Nations représentent à elles-seules
près de 56.75% du total des émissions de GES.
24
Tout le monde le sait, ces derniers mois, information a
été au centre de toute l'actualité, l'élection de
Donald Trump. Le nouveau présentent de la 1ère
puissance mondiale a annoncé récemment son retrait des accords de
Paris, selon lui, un élément perturbateur quant à
l'évolution économique de son pays et également
responsable du taux de chômage au sein du pays.
L'information à retentie comme une bombe pour les nations
Unies et toutes les autres puissances mondiales. Lorsque l'on sait que les
Etats-Unis sont responsables de plus de 15% des émissions des GES dans
le monde, les accords de Paris perdent tout de suite de leur
crédibilité. La crainte est de voir alors plusieurs nations
calquer le comportement du président Américain. Pourquoi leur
nation ferait des efforts à financer le développement durable
tandis que d'autres se permettent de se développer au détriment
de l'environnement ? C'est une question que peuvent se poser les
différents chefs d'Etats et mettre alors en échec les accords de
Paris.
- La COP 22 à Marrakech en Décembre 2016 : La
dernière conférence à avoir eu lieu n'a pas vraiment fait
évoluée ni concrétisée les accords de Paris, elle
n'a que fait préparer le prochain sommet, là où seront
décidées les règles d'application des accords sur le
climat édités à Paris l'an passé.
La COP 23 aura donc lieu à Bonn, au siège de la
Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Lieux emblématique qui a déjà rassemblé plusieurs
nations, jusqu'à 190 pour les plus gros évènements.
Conférence qui est par ailleurs organisée par les Iles Fidji, ces
derniers qui n'ont pas pu assurer l'évènement dans leurs locaux
par soucis de logements.
Cette conférence va donc, si l'on en croit les engagements
de la COP 22, décider de plusieurs actions concrètes à
mettre en oeuvre afin de tenir les engagements des accords de Paris. Que ce
soit pour le réchauffement climatique, les inégalités, le
développement de l'énergie renouvelable ou le Fond Vert pour le
Climat, la COP 23 est attendue à tenir ses promesses et à engager
la majorité des nations quant au programme à venir.
Autre détail, qui n'est est pas un, il faudra trouver une
solution avec les Etats-Unis afin de les réaligner sur les devoirs et
engagements de chacune des Nations. Si l'organisation ne trouve pas de solution
pour réintégrer les USA au coeur des préoccupations
mondiale, cela risque de compromettre toutes les opérations à
venir et donc, la non-atteinte des objectifs fixés.
Des évènements qui réunissent les grandes
Nations, mais c'est aussi les normes, brevet et Labels qui contraignent les
entreprises.
25
De nombreux Labels ont vu le jour ces dernières
années. A la demande de l'entreprise, un Label permet, sous
réserve d'entrer dans le cahier des charges, d'être montré
comme un véritable acteur pour l'environnement ou la qualité des
produits. Chaque Label à son importance, sa signification, et ça
crédibilité également. Certain Label n'hésitent
pas, avec l'attrait du profit, à accorder le logo sans réel
contrôle. Alors comment reconnaitre un bon label d'un mauvais ? On ne
peut pas sans s'être soit même renseigné au
préalable. Parmi eux, on en retrouvera de très
célèbres, et gages sincères de qualité et
d'engagements de par les chartes vérifiées et de réels
contrôles.
|
Le Label PEFC : Utilisé par Ikéa entre autres, il
permet d'identifier les entreprises qui utilisent au moins 70% de leur bois en
autosuffisance. Quand on connaît l'exemple d'Ikéa, ce Label,
pourtant réputé, fait preuve de laxisme sur l'affaire
Ikéa, on peut cependant s'y fier dans sa
généralité.
|
Ecolabel : Celui-ci est délivré en France par Afnor
Certification, un grand organisme. Label Crée en 1992, il intègre
une approche globale du développement durable dans tous ces aspects :
sociaux, économiques et écologiques. C'est un label de
qualité, très difficile à obtenir car très
règlementé. Un réel argument de vente pour les
entreprises.
|
|
L'agriculture biologique est au centre des tendances
d'aujourd'hui. Réelle prise de conscience ou effet de mode ? Le bio se
développe de plus en plus, parce que son succès se
développe lui aussi. En Moins de 10ans, la consommation de produits Bio
a triplé. Le Label agriculture biologique est le label le plus
recherché du moment dans le secteur alimentaire. Il prouve un gage de
qualité et respectueux de l'environnement.
Dernier exemple d'influenceur : Energy Star. Cet organisme
contrôle majoritairement les appareils électriques comme nos
ordinateurs. Il atteste d'une consommation moindre des produits pour une
consommation d'énergie réduire et une préservation de
l'environnement.
|
|
Aujourd'hui, des solutions sont en train d'être
trouvées, grâce à l'innovation. Des solutions pour leur
majorité, urbaines, qui se font par le biais d'installation. Ces
innovations voient le jour par des startup innovantes, à la recherche
d'un demain meilleur et plus connecté.
26
Quelques exemples de concept existant pour solutionner la
diminution des GES :
- Depuis peu, Place d'Alésia, à Paris, les habitant
et touristes ont pu observer cet été un
élément de décoration bien étrange.
Ce dernier, c'est un Puit de Carbone. Au premier abord on pourrait penser
à un Kiosque à journaux, et bien non ! Mis en place début
Avril 2017, ce Puit, inventé par le groupe Suez, permettrait de
remplacer en absorbions de CO2, l'équivalent d'un bosquet de 100 arbres.
Le tout grâce aux algues à l'intérieur et à la
photosynthèse.
- E-tree : C'est le nom de l'arbre du futur.
Présenté lors de la COP 21 à Paris, cet arbre
multifonction est l'innovation urbaine par excellence. Plusieurs
utilisations sont possibles avec cet arbre : Recharger son smartphone, son
vélo, c'est aussi un point d'eau et accès Wi-Fi. Super
connecté, il reste 100% écologique puisqu'il est autosuffisant en
ce qui concerne l'électricité et en redistribue même
à la ville. Des géants de l'industrie tels que Jean-Claude Decaux
ou encore Google sont intéressés par l'innovation. Il se pourrait
donc que l'on voit « pousser » de plus en plus de ces arbres dans nos
villes.
- Innovation connue de tous, et qui séduit de plus en plus
de collectivités : le Tramway.
Le Tramway est une bonne alternative au réchauffement
climatique. La pollution dans les grandes villes augmente, le Traffic aussi, et
donc les problèmes de circulations augmentent à leur tour.
Innovation obligatoire, mais qui sait concilier l'écologie, le Tramway
est instauré dans plus de plus de villes, c'est aujourd'hui près
de 15% du transport en commun en ville. Ce qui en fait une vraie success-story.
Suivent les petites navettes électriques. Dans les villes plus petites,
où le développement d'un tramway n'est pas justifié, les
communautés de communes adoptent une stratégie différente.
Les Eco-bus, ou encore Libé-bus, à chaque ville son nom, mais une
même utilisé, limiter les transports individuels au profit des
collectifs.
Du mobilier urbain ludique, permettant de sensibiliser
directement la population, voit aussi le jour. Un exemple, le vélo qui
recharge votre smartphone. Branché à une dynamo, il permet
à l'utilisateur de recharger son téléphone tout en faisant
un effort physique. Une bonne manière pour sensibiliser aux
économies d'énergies et pour l'habituer à faire du
vélo !
27
II.C Pour les Consommateurs :
L'ensemble de ces mesures, de ces innovations, nouvelles normes,
développement de start-up... Tous ces aspects visent une personne, nous.
C'est le bien-être de population mondiale qui est visée avant
tout. Nous sommes le premier acteur pour l'environnement.
C'est à nous de réagir et accepter les changements
qui s'offrent à nous. Beaucoup l'on comprit, à l'image par
exemple de Blablacar, site et application mobile de co-voiturage. Le
co-voiturage, une notion qui pouvait paraitre totalement invraisemblable il y a
quelques années de ça. Aujourd'hui, Blablacar c'est près
de 6 millions d'inscrits en France, 95% des annonces de co-voiturage, et plus
de 20 millions d'abonnés au travers de 19 pays, pour une entreprise qui
à vue le jour il y a 4ans.
Le co-voiturage est un concept récent que nous avons
dû apprendre à intégrer dans nos vies quotidiennes. Nous
sommes sollicités a mainte reprises sur l'importance du co-voiturage et
le consommateur en est aujourd'hui très sensible.
D'autres décisions en rapport direct avec la COP 21 qui on
eut une influence, les circulations. C'est surtout en région Parisienne
que la contrainte apparaissait. Une contrainte énorme qui obligeait
l'utilisateur à prendre, ou non, son véhicule au sein des portes
de Paris en fonction de son numéro d'immatriculation. Législation
très peu crédible puisque qu'un véhicule électrique
peut être contraint à rouler tandis que la grosse cylindrée
y sera autorisée.
Bordeaux, exemple de la ville moderne. Le maire de Bordeaux,
Alain Juppé, a longtemps oeuvré au dynamisme et à
l'innovation au sein de sa commune. Il a fait du transport son cheval de
bataille et c'est ce qui fait de Bordeaux l'une des villes les plus
agréables de France.
Les Cubs : Que ce soit les vélos, baptisés V-Cub,
ou encore les Voitures, les éco-Cub, la ville à totalement
restructurée son sens des transports. Avec ces innovations, liées
au métro, tramway et navette, c'est près de 60% de la population
Bordelaise qui ne se déplace pas en véhicule individuel la
semaine.
Les collectivités doivent s'allier aux populations locales
pour diriger des opérations d'urbanisation telles que le
développement de vélo ou autres moyen de transports en partage.
Un tel projet a également été testé pour la ville
d'Aix en Provence. Malheureusement, aucune concertation avec les populations,
le projet n'a absolument pas été un succès. Plusieurs
facteurs jouaient contre ce dernier. Premièrement, le manque
d'intérêt porté aux habitants, le projet a
été fait à leur encontre. Puis, grosse erreur de la ville,
le projet n'était pas viable au départ puisqu'Aix en Provence
n'est pas une ville plate. Il est donc extrêmement compliqué
d'avoir un flux constant de vélos à chaque endroits de stockage
prévus. Seule solution : les vélos à assistance
électrique aurait été une solution
28
plus viable pour les utilisateurs, cela ne garantirait en aucun
cas sa réussite mais en augmenterais les probabilités.
Certain vont pour les populations, d'autres à leur
encontre. Malheureusement, c'est un aspect tellement important que les
politiques se servent énormément de l'écologie, et certain
extrémistes pro-environnement ne sont aussi pas assez
pondérés.
Quand le développement et le progrès rencontre les
protectionnistes, cela donne l'exemple du barrage de Sivens. Pas de dialogue,
deux camps opposés, et une issue dramatique.
L'affaire du barrage de Sivens est l'un des
évènements marquant pour l'environnement, de ces dernières
années. On rappellera le dérapage policier envers l'un des
manifestants qui protégeait le site de construction du futur barrage.
Alors dans ce cas, quelle solution choisir ? Dénaturer le
paysage et produire une énergie tout de même plus propre. Cette
solution va à l'encontre des principes de développement durable
mais permettent cependant de remonter un peu la pente en matière
d'énergie propre.
A la suite du drame, le projet du barrage de Sivens a finalement
été abandonné par arrêté préfectoral
le 7 décembre 2015. On ressent depuis cette affaire une certaine tension
entre deux partis : les pro-écologistes et les pro-nucléaires.
La politique à toujours divisée, lorsque
l'écologie et l'environnement devrait tous nous rassembler. Hors
ça n'est pas du tout le cas, c'est encore aujourd'hui un sujet
controversé.
C'est alors qu'interviennent l'état, les médias et
les collectivités pour nous sensibiliser sur l'intégralité
de notre mode de vie. Des conseils de la vie quotidienne, qu'il faudrait que
chacun de nous respecte au mieux pour réduire ses GES. Tous cela dans la
limite du raisonnable bien sûr, le but étant de réduire ses
émissions. L'intérêt n'est pas de baisser son confort, il
est juste de fournir des efforts supplémentaires.
Parmi eux, on retrouvera :
- Bien sûr, on mettra en première position le tri
sélectif. Nous connaissons tous ces logo par
coeurs, la poubelle jaune, la verte, la bleue. Alors que toutes
les entreprises produisent du recyclé, il serait très simple de
faire une boucle parfaite entre déchets recyclés et
retransformés par les industriels. Simple sur le papier, mais pas dans
sa réalisation. Un déchet recyclé est plus cher à
obtenir en moyenne qu'un plastique produit de toutes pièces. Une raison
simple : des coûts logistiques énormes. Avant que la bouteille
d'eau utilisée ne soit retransformée, elle doit subir un nombre
d'étapes très important, trop important
29
aujourd'hui pour être rentable. La principale, isoler
uniquement la matière première à recyclée en
évinçant l'intégralité des corps
étrangés. Et c'est à ce moment-là que l'erreur de
la population ressort. Le tri en interne des déchets recyclables est un
coût énorme pour les collectivités et entreprises
privées en charge. Ce qui est le plus dommage, c'est qu'en faisant plus
l'effort du recyclage, nous optimiserons également notre redevance pour
l'Etat. Les collectivités nous fournissent aujourd'hui assez de moyens
pour mieux gérer nos déchets, à nous maintenant de prendre
conscience de l'importance des enjeux en arrière-plan. Lorsque l'on sait
qu'un morceau de verre met plus de 5000ans à être absorbé
par dame nature, ou encore un sac plastique qui lui, mettra 450 ans en moyenne
à disparaitre. Nous produisons près de 1,4kg de déchets
par jour et par personne, l'importance de jeter ses déchets, dans un
premier temps, est primordiale. Si nous pouvions bien les jeter, le monde ne
s'en sortirais que plus beau.
- Le co-voiturage et transports en commun : Ils vous feront faire
des économies en plus des rencontres. De plus en plus de moyen de
mobilité s'offrent aux citoyens, encore plus dans les grandes villes.
Même en région rurale, on voit les transports en commun se
développer de plus en plus. Le transport et la mobilité est l'une
des grandes lignes du programme de chaque communauté de commune. Tout
simplement parce que c'est aujourd'hui un facteur d'installation pour des
familles avec enfants et en plus, ça protège l'environnement. Une
solution qui n'a que de points positifs. Il faut maintenant convaincre la
majorité des personnes qui peuvent passer au transport en commun. Bien
sûr, il y a toujours des exceptions et tout le monde ne peux pas avoir
cette alternative, je pense à nos amis les commerciaux ou encore les
itinérants du marché par exemple. Mais accordons nous sur le fait
qu'un réel effort de tous peut être fait en ce qui concerne
l'utilisation des transports en commun. Ce qu'il manque, c'est de la motivation
!
- La réduction de consommation d'eau et
d'électricité :
On connait plusieurs réflexes pour économiser
l'eau, encore une fois, c'est une question d'efforts. Tous l'ensemble de la
population se doit d'être impliqué. Il n'y a pas de petite
économies en argent, il n'y en a pas non plus lorsque l'on parle d'eau
ou d'électricité. Fermer le robinet lorsque l'on se brosse les
temps, prendre une douche rapide plutôt qu'un bain. Toutes ces habitudes
ne sont pas contraignantes et ne participent pas à une régression
de notre confort. Elles ont par contre une
30
influence certaine sur notre mode de consommation des ressources
qui nous sont mises à disposition. Débrancher son chargeur
lorsque le téléphone est éteint, débrancher les
téléviseurs et ordinateurs en veille, ne pas ouvrir constamment
le frigo sans raison.. Un ensemble de réflexes à pouvoir adopter
de manière simple si l'on s'y met tous. On estime à une
réduction de notre consommation globale de 5% si l'on adopte l'ensemble
de ses réflexes. 5% et pourtant des gestes simples, une habitude de
consommation à changer.
L'état permet aussi aux citoyens d'optimiser leurs
logements. Le crédit d'impôt sur le changement des menuiseries et
le renouvellement de l'isolation thermique. Des aides reversées pour
dans un même temps, dynamisé le secteur des menuiseries isolation
et chauffage. Lorsque le site officiel du Vaucluse annonce par exemple qu'une
chaudière à condensation permet de réduire de 40% les
combustibles ou encore, passer à un chauffage centralisé permet
d'économiser 10% sur sa facture, les arguments sont tout donnés.
De réels arguments tout de même, car prendre de tel mesure est
prouvé, il permet une moindre consommation d'énergie.
Les panneaux solaires, les éoliennes, rénovations
de la maison, ce sont des investissements pour le climat mais là,
ça n'est pas le cas des habitudes de consommation ou de vie, c'est une
réelle dépense pour le consommateur, des aides
supplémentaires de l'Etat sont attendues et on étés
citées dans le programme du nouveau président de la
République Française pour que les habitations prennent elles
aussi le virage écologique. Il y a presque maintenant 70ans, notre mode
de vie était aux antipodes de ce que nous vivons aujourd'hui.
Notre mode de vie, en plus d'évoluer, a
complètement changé au fils des années. Nous allons voir
par la suite la comparaison de plusieurs études sociologiques
accompagné de raisonnement personnel, les changements qui ont, et qui
vont opérés.
III. NOTRE CULPABILITÉ ?
III.A Notre mode de vie en 1950 :
Il y a presque maintenant 70ans, notre mode de vie était
aux antipodes de ce que nous vivons aujourd'hui. La période
d'après-guerre est une période de renouveau économique
pour toutes les nations. Il faut reconstruire, c'est à ce
moment-là que nous sommes en pleine 30 glorieuses. Dans un contexte de
guerre froide, ensuite, les enjeux se modifient. C'est la course à
l'innovation, qui arrivera
31
à intégrer les satellites les plus performants, on
voit qu'à ce moment, la guerre n'est plus physique, mais
entièrement numériques. On parle d'ailleurs à cette
époque de « Rideau de Fer », une évidence lorsque l'on
sait que l'objectif était de ne laisser passer aucune informations.
La relation que nous avions avec notre environnement était
lui aussi totalement différent. Nous commencions l'aire du
numérique, mais il n'appartenait à ce moment, qu'a
l'élite, et n'était pas accessible à l'ensemble de la
population. Il n'y avait donc pas de freins quant à la communication et
au partage. Les hommes étaient plus enclins à travailler la terre
plutôt que de faire construire des lignes de productions.
En moins de 70ans, nous avons triplé de population avec
2,5 Milliard d'habitants en 1950. Les besoins ne sont donc pas les mêmes.
L'explosion de la population est liée à la
fécondité, de 5 en 1950, elle passe en dessous des 2.5 en 2017,
une évolution qui va donc augmenter mais de façon moins
significative.
En 1950, le citoyen lambda travaille à proximité de
chez lui. Dans les grandes villes, l'on trouve des métros, des voitures,
et des transports en commun.
La ligne de conduite est la course à l'innovation. Pas
insensibles, mais pas sensibilisés à l'environnement, l'homme se
développe en ne pensant qu'au profit et la course à
l'innovation.
Personne ne se préoccupe de la déforestation, des
énergies fossiles et de la pollution ambiante de l'air.
Ils n'avaient pas à s'en soucier car de par la population
mondiale, la Terre était suffisamment capable d'encaisser l'impact de
l'homme sur elle-même.
C'est en 1986 que la première sonnette d'alarme est
lancée. En effet, c'est à cette date que la Terre à
commencer à vivre à crédit.. Le 31 décembre de son
année. (Pour rappel, l'année 2017 est au 2 aout ce que le 31
décembre est à 1986.)
La population évolue d'année en année, elle
augmente pour passer la barre des 3 milliards en 1960, puis 4 milliard 15ans
plus tard, en 1975, pour attendre les significatifs 5 milliard en 1986,
année qui marquera le seuil de population que pourrait supporter la
terre avec de telles habitudes de consommation.
J'ai lu dans un ouvrage très intéressant : «
Etat de la protection de la Nature dans le Monde » en
rapport avec le Concours Financier de l'Unesco à une conférence
de Bruxelles en 1951. Le rapport demande à chacune des nations, 186
présentes au total, de présenter leurs état
environnementaux d'un point de vue sociologique, faune, flore, l'état de
l'eau, des sols, ou encore des législations mises en places pour
protéger des zones géographique, pour finir par les ONG
travaillant en relation avec le climat sous forme de contrôles
internes.
32
Ce rapport indique premièrement que, pour la plupart des
pays, y compris en Europe, peu d'endroit sont répertoriés comme
étant protégés. Aucun parc naturel en Hongrie ou en
Pologne, aucune réserve naturelle dans la majorité de l'Afrique
ou sur la partie Est Asiatique. Une absence de législation envers
l'environnement annoncée que trop tardivement par les autorités
qui a permis une déforestation massive avant qu'une action puisse
être menée.
On y note pour la majorité une grande diversité de
Faune comme de Flore, et ce observé au travers les 186 différents
rapports de chaque nations à l'oeuvre. C'est une bio-diversité
riche qui en est présentée, avec de nombreuses battues
observées en Europe et Amérique pour réduire certaines
populations, en surnombre. Une chasse et une pêche déjà
contrôlée dans sa majorité. On comprend alors que c'est les
pêches et chasses abusives mais c'est principalement la main de l'homme
dans sa généralité qui à impacter l'environnement
année après année qui à causer les plus grosses
parties des disparitions animales et végétales que nous vivons
à l'heure actuelle.
Le principal problème, c'est qu'en 1986, l'homme
possède toujours le même rapport face à la nature.
Toujours les mêmes combats, toujours les mêmes
courses au profit et l'innovation. Mais aucunes prises de conscience envers
l'environnement.
L'homme a dans sa généralité tardé
à évoquer la préoccupation écologique. La
croissante était telle que personne n'a voulu endiguer cette
prospérité économique.
Dans sa consommation, le citoyen du monde est tout de même
raisonné en 1950. Il y a une certaine importance liée à la
consommation en termes d'alimentation par exemple. L'on y consomme tout de
même énormément de pain, près de 120kg contre la
moitié aujourd'hui. Mais on se rattrape par les fruits, la consommation
de fruit n'as cessée d'augmenter jusqu'en 1990 pour diminuer ensuite. On
y mange également de plus en plus de viandes et poissons, une
alimentation de plus en plus variée, on délaisse le pain pour des
denrées plus nutritive et diversifiée. Un réel
progrès dans notre confort comme sur la santé, mais quel en
serait les conséquences sur l'environnement ?
L'impact sur l'environnement, entre 1950 et 1990 a
été très important. Durant ces années, on
enregistre un appauvrissement des sols d'environ 20% durant cette
période, et une « masse verte » le nombre de surface
arborée, qui à diminuée elle aussi de façon
significative, 17% au total. L'équivalent des trois quarts de la
forêt amazonienne. Forêt amazonienne qui diminue de 2.27% chaque
année. Concrètement si nous ne faisons rien aujourd'hui, elle
tend à disparaitre avant la fin de notre centenaire.
33
Si l'on revient à l'alimentation au court des
années 50 jusqu'en 90, on enregistre peu de gaspillage et beaucoup de
producteurs locaux. Une alimentation variée mais aussi un besoin de
consommation locale. C'est les grandes importations en sucres, épices,
coton et autres matières premières qui ont eu, au fil de ces
décennies, un impact confirmée et irréversible sur
l'environnement.
Particulièrement touchés, les pays d'Asie du Sud.
Si l'on prend l'exemple de l'huile de palme, l'une des denrées
principalement utilisée dans l'alimentaire à 80% par le monde
entier. L'huile de palme est l'un des premiers facteurs de déforestation
dans certaines régions. 27% des forêts Indonésiennes ont
déjà disparues pour laisser place à des palmeraies
géantes. Autre victime, la Malaisie, qui voit-elle 80% de sa surface
verte délaissée au profit de l'huile de palme et de
l'économie. Les normes en matière d'agricultures sur ces pays ce
sont durcies maintenant mais la situation ne s'arrange pas beaucoup. On estime
à 2022 la disparition des Orang-Outan Indonésien si aucune
solution drastique n'est pas trouvée très rapidement.
III.B De nos jours :
A l'heure actuelle, nous sommes arrosés à longueur
de journée d'information sur le développement durable, le respect
de l'environnement et l'écologie. Lorsque qu'en 1980 la mode
était aux hippies, elle est en 2017 celles du manger sain, de la
communion avec la nature. Nouvelle tendance, le végétarisme, ou
encore le vegan. Ce mode de vie moderne qui consiste à ne se fournir que
de denrées issues de la Terre, rien en rapport avec l'animal.
C'est nouvelle façon de consommer modifie totalement
l'économie mondiale. De nouveau centre d'intérêts, plus
rapproché de la source et moins perturbée par l'argent et la
recherche du progrès voient le jour.
En effet on y trouve d'ailleurs un désintéressement
grandissant de la part des jeunes populations à vouloir le rêves
utopique de la vie des années 50 jusqu'à 90 : un travail stable,
un logement et une vie de famille bien rangée.
Si l'on en croît plusieurs études sociologiques
menée il y a quelques moins, on apprend que 52% des jeunes ne seraient
pas enjoués à l'idée d'obtenir un contrat de travail
stable.
Alors comment convaincre cette nouvelle jeunesse ? Cette nouvelle
génération à vue le jour avec un accès
illimité et gratuit à l'information. La disposition d'ordinateur,
et maintenant de smartphone. L'information pour tout, partout et pour tous.
34
Les marques s'organisent avec des communications sur les valeurs,
sur les bons engagements envers l'environnement. Ce qui est recherché
avant tout en 2017, c'est la qualité des produits. On observe chez les
Français et qui peux se calquer aux autres populations, un retour au
« made in France ». Un retour aux sources, tout le monde à le
souhait de se rapprocher de ce qui est vraiment essentiel à nos
besoins.
On reprendra alors la pyramide de Maslow qui traduit parfaitement
la vision du second millénaire et qui permet de réaliser une
parfaite comparaison avec les années qui ont suivies les années
1950. Les années 1950 démontraient très clairement un
besoin de réalisation, un besoin d'accomplissement personnel qui se
résumait à devenir riche et réussir socialement pour la
majorité des populations. Aujourd'hui, bien que cette idéologie
soit encore bien présente dans certain esprits, on retient que plus en
plus de personne ne se représente pas plus haut que le besoin en
amour,
appartenance, pour délaisser l'intégralité
des notions qui pourrait emmener l'homme à une certaine folie. Une
attitude quelque peu je m'en foutiste qui cette fois n'est pas à
l'égard de l'environnement qui nous entoure, mais qu'il l'est pour celui
de l'accomplissement personnel par la réussite professionnelle ou la
stabilité.
La motivation des jeunes aujourd'hui est d'accomplir son besoin
de connaissance, d'expérience, de valeurs, la nouvelles
génération vis moins par le matériel et accorde des
moments intangibles, à l'état de souvenir ou de photos.
Cette approche est très paradoxale de par la multitude
d'enfants qui sont littéralement née avec une tablette entre les
mains, mais c'est parce que libre accès à l'information
dès le plus jeune âge qu'il y a cette prise de conscience
précoce envers notre rôle à jouer pour
l'écologie.
Dans une interview poignant de Thomas Pesquet, astronaute revenu
depuis peu de la station spatiale internationale, il revient sur quelques
mauvais spectacles dont il a dû faire face.
- « Les villes totalement couvertes par la pollution,
impossible même à prendre en photo », à l'exemple de
Taiwan ou Pékin. Ces villes sont à la limite du viable avec des
pics de pollution très inquiétant enregistrés ces derniers
mois. Même constat pour Paris qui à enregistrer ses derniers pics
de pollution les deux dernières années. C'est de cet
évènement qu'est survenue d'ailleurs la circulation
alternée dans la capitale. Des solutions plus contraignantes encore
doivent être trouvée notamment pour les villes les plus grandes et
polluées.
35
- « L'image des fleuves qui charrient
énormément de déchets ». le traitement des
déchets se fait de plus en plus difficilement. Avec une population
grandissante, les déchets se retrouvent indéniablement plus
nombreux eux aussi. Le recyclage est trop peu important et ne permet pas
l'amoncellement de nos déchets au 4 coin de la planète. 3
exemples poignant, l'un au Madagascar, l'autre au Ghana et le dernier en Inde,
3 pays défavorisés qui reçoivent tous déchets en
tout genre sur leur terre contre indemnité financière.
MADAGASCAR GHANA INDE
Ces 3 pays sont seulement une « vitrine » des pays les
moins développés. Car c'est majoritairement les pays les moins
développés qui se doivent de récolter les déchets
des pays les plus riches. C'est là que la notion de développement
durable revient. Egalité sociales, à l'intérieur et
à l'extérieure des frontières. Il y a là
très clairement un gouffre entre les 2 modes de vies.
Nous avons d'un côté une société de
surconsommation en clin au gaspillage énergétique et alimentaire.
De l'autre, nous avons la partie de la population la plus
défavorisée vivant dans les pays les moins
développés. Dans ces lieux, les droits de l'homme sont
très loin de la réalité. Des enfants qui ramassent des
déchets sans protections ni chaussures pour certain afin de gagner
l'équivalent de 50 centimes d'euros par jour. Ce sont pour nous
occidentaux des scénarios impossibles à imaginer. Nous sommes
habitués à un certain confort et notre erreur est ici, c'est que
nous ne voulons absolument pas quitter notre confort et sommes en quête
de toujours plus. Toujours plus de simplicité, toujours plus
d'automatismes.
Un vrai contraste lorsque l'on voit les conditions de vie dans
lesquelles la moitié de la population mondiale vis.
Malgré un arrangement de la situation si l'on compare les
chiffres de 1990, il y a tout de même des chiffres poignants sur les
inégalités dans le monde, en voici quelques-unes :
- Près de 50% des citoyens Africains vivent en dessous du
seuil de pauvreté.
36
- 32% des Indiens ont également un niveau de vie nettement
inférieur aux autres.
- Au sud-est de l'Asie, notamment en Chine et dans la baie
Indonésienne, le niveau de vie à tout de même
augmenté dans sa globalité, passant de 51% en 1990 à
« seulement » 12% en 2015. Un redressement social du au fort
dynamisme économique de la Chine et ses pays frontaliers. Avec un
développement du tourisme encore plus fort, ce sont des pays qui restent
tout de même fragiles quant à leur stabilité.
- 2.2 Milliard n'ont pas accès à l'eau. L'eau, le
combat principal du développement durable. Un
enfant meure toutes les 90 secondes par manque d'eau, une chose
qui ne devrait jamais avoir lieu en 2017. Quelques fois, pas moins de 6 heures
de marche sont nécessaire pour atteindre l'eau, une corvée
surhumaine qui favorise forcement les isolements et donc le manque
d'accès à l'éducation. Le manque d'eau apporte d'autres
manques, d'autres préoccupations. La richesse et le confort
n'empêche pas un bon agissement et bon rythme de vie. Par contre, le
manque d'eau et l'impossibilité d'assouvir les besoins physiologiques
que l'on retrouvera tout en bas de la pyramide de Maslow (Cf page 34) est lui
dramatique. Si les individus ne peuvent pas subvenir à des besoins
simples, ils sont là contraints de se focaliser sur les tâches
normalement pour nous occidentaux, simple, qui se réduire à boire
et se nourrir. Ces manques entrainent forcément des manque et donc des
inégalités au sein des nations.
Beaucoup de mesures pour les populations les plus
défavorisées sont à mettre en action. Beaucoup d'actions
sont déjà menée sur le terrain bien sûr, mais les
disparités sont tellement forte que remettre la balance à
l'équilibre prendra énormément de temps, si elle doit le
faire un jour.
Les plans de financement pour réduire les
inégalités sont toujours d'actualité. Ceux-ci ont
été revotés lors de la conférence sur le climat de
Paris, des actes qui sont donc toujours là pour essayer de
réduire ces inégalités, entraves au développement
durable.
III.C Notre devenir :
Nous l'avons vu, si de futurs changements ne prennent pas effet
dans les prochaines années, notre planète atteindra un point de
non-retour. Encore un peu laxiste dans les actes, mais moins sur la
théorie.
37
Plusieurs scénarios en fonction de nos actions futures,
sont envisageables.
- Nous reprendrons tout d'abord un scénario des
spécialistes du GIEC pour dénoncer que, si aucun effort concret
n'est fait d'ici la prochaine cinquantaine d'année, notre futur en sera
très fortement compromis. Les générations futures en tout
cas verront la terre se détériorer de plus en plus, une couche
d'ozone percée, des eaux polluées, une finalité
dramatique.
- Second scénario probable : un retour aux sources serait
possible, une forte communion avec
la nature et un délaissement du progrès. Un
scénario qui parait inenvisageable dans un monde régie par les
lobbyings ou l'avancée de la course à la technologie et à
l'innovation.
- Le scénario ayant le plus de probabilité de
réussite sera celui de la continuité. Continuer à
concilier le progrès mais en parallèle,
développer l'énergie durable, la protection de l'écologie
sans aller au détriment de l'économie. Pratiquer une
économie dite « durable ». Telle est la clé du
succès pour la réussite de l'humanité. Nous vivons
à l'heure actuelle un tournant historique et visons la catastrophe
écologique du millénaire. C'est-à-dire que si nous ne
faisons rien maintenant, nous sommes voués à la perte.
Le défi d'annonce difficile, les programmes
environnementaux des nations sont plus ou moins efficaces et engagés. A
l'heure du retrait des Etats-Unis dans le cadre des accords de Paris pour le
climat, c'est une conférence délicate qui va avoir lieu d'ici la
fin de l'année 2017. Beaucoup d'enjeux d'ordres sociétaux,
économiques et environnementaux doivent être mis en places et
appliqués de manières concrètes pour stopper la menace.
Le progrès doit mettre en place une énergie
durable. Bien que l'énergie nucléaire soit la seule aujourd'hui
à pouvoir assurer nos dépenses énergétiques, il
faut trouver des solutions afin de pouvoir la supprimer sans
conséquences économiques majeures et sans impacts pour les
populations comme l'environnement.
Nous l'avons vu avec les différentes catastrophes
naturelles, dernièrement, c'était le site de Fukushima qui a
été défaillant et entrainé la mort de plusieurs
milliers de Japonais, sans compter sur les retombée à long terme
que c'est drames on comme conséquences. Appauvrissement des sols, air
pollué, et des tonnes d'uranium 238 totalement irradiés qui sont
un réel risque pour l'ensemble de notre écosystème. A
savoir que le coeur de l'ancienne centrale mettra près de 4.5 milliards
d'années à devenir inoffensif, froid et absorbé par la
nature. Autrement dit, il sera toujours là alors que la planète
se sera surement plus.
38
Le nucléaire aujourd'hui, c'est près de 445
centrales encore en activité éparpillées autour de 35
pays. La France, grande mauvaise élève qui réunit à
elle seule 58 centrale pour une production qui atteint près de 70% de la
production globale d'énergie. Les Etats-Unis eux en compte 98, et sont
par ailleurs moins motivés à abandonnés l'idée si
l'on entend le président Trump.
Quel constat retenir de ces drames, Fukushima, Tchernobyl, des
évènements marquants qui devraient faire réagir le monde
entier quant à l'utilisation d'énergies propres et
renouvelables.
Heureusement, des alternatives pour l'énergie sont en
étude, de nombreux projets sont en cours afin de délaisser et les
énergies fossiles, et l'énergie nucléaire. Plusieurs
solutions s'offrent à nous :
- Le projet ITER : Projet à dimension internationale, ITER
a pour but de préparer le monde à une nouvelle méthode de
production de l'énergie : la Fusion.
La fusion est annoncée comme étant près de
1000 mois plus rentable d'un point de vue énergétique de la
Fission, elle apparait comme une source d'énergie stable et durable.
Stable ? Oui, nous n'allons pas rentrer dans des détails
largement trop scientifiques et techniques mais de par la plus petite taille du
Noyau d'uranium, celui-ci en fait un matériau plus stable et moins
dangereux qui éviterait les instabilités que l'on trouve avec la
Fission.
La Fusion, c'est le projet d'ITER, un projet qui se
déroule notamment à côté du site nucléaire
Cadarache ou l'on reproduit uniquement un système miniature !
Le mot miniature est étonnant à croire lorsque l'on
sait que le diamètre de la chambre du noyau fait déjà une
40aine de mètres. Vulgairement, ITER c'est la fusion,
pour pouvoir fusionner des atomes, il faut une température
environ égale à celle du soleil, à savoir 15 000 000 de
degrés Celsius, rien que ça.
Le défi d'ITER est donc là, arrivé à
confiner ces 15 millions de degrés et les utiliser pour la
création d'énergie.
C'est en 2030 que les premiers tests devraient avoir lieux afin
de nous approcher de la réponse concrète qui sera de produire de
l'énergie ou non par la fusion et non plus la fission.
39
Il faut donc continuer dans la lancée de
l'énergie propre. On estime à 2030 la disparition du
pétrole. Des alternatives pour les moyens de locomotions se
développement de plus en plus. Elon Musk, l'homme à l'initiative
de la Tesla, à marquer un virage dans le transport individuel. Les
voitures électriques se démocratisent de plus en plus, les aides
de l'Etat pour le renouvellement de véhicule polluants se font, elles,
de plus en plus présentes.
L'objectif final de ce scénario, du programme que
nous sommes en train de vivre, serait de nous recentrer vers les aspects qui
comptent vraiment. Le local reprend une priorité au travers de chaque
citoyen.
Tous on l'envie de consommer juste, et moins. Les
voitures électriques, le RE-développement de l'agriculture
parcellaire et non plus de l'agriculture massive. On délaisse peu
à peu les multinationales pour revenir vers le producteur
local.
Les transports en commun les les moyen de locomotion
écologiques (Tram, vélo, voiture electrique..) commencent de plus
en plus à prendre l'ascendant sur notre moyen de locomotion principal
aujourd'hui : la voiture individuelle.
Je reprendrais une phrase de notre directeur
général dans l'automobile lors de la réunion annuelle du
groupe : « D'ici une dizaine d'année, notre métier tend
à disparaitre », l'automobile individuelle n'est plus l'avenir et
l'avenir, c'est celui des transports en commun et celui de la
non-propriété.
L'on trouve de plus en plus de site de vente pour
produits de seconde main, que ce soit « Le Bon Coin » ou d'autres
plateforme de partage, d'objets comme de savoirs, le produit seconde main est
en train de prendre de plus en plus de place dans les
marchés.
« Nos seuls client seront des Taxis ou VTC »
Seuls les métiers du transport en seront équipés. Alors
bien sûr il faut relativiser, que dans 10 ans ce changement opère,
il est très peu probable. En revanche, que l'on voit disparaitre la
majorité des véhicules individuels d'ici une cinquantaine
d'année n'est pas une fausse idée. Seul le temps et les
avancée technologiques en matière de transports nous le
diront.
Toutes ces habitudes qui modifient très clairement
notre mode de vie et notre consommation définissent la ligne de conduite
à adopter pour les prochaines années afin de contrer ce
réchauffement climatique et cette pollution ambiante. Parfois il faut
laisser le temps au temps.
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CONCLUSION
Avec des pics de pollution enregistrés de plus en plus
nombreux ces dernières années, la santé de la Terre est au
centre de toutes les conversations. Le climat, le réchauffement, la
fonte des neiges, la déforestation, des sècheresses à
répétition, une dérégulation des saisons, une
couche d'ozone qui s'amincie, l'eau potable qui manque ; une nature qui reprend
le dessus, très récemment, le cyclone Harvey, avant lui,
Katarina, les tsunamis, tremblement de terres...
Beaucoup de réalités qui inquiètent, sans
forcément susciter de réelles prises de conscience.
Qu'attendons-nous ? Les entreprises nous vendent leurs bonnes actions au milieu
d'une obsolescence programmées, d'une politique de surconsommation et de
gaspillage alimentaire. Les collectivités et nations ont un rôle
capital à jouer dans le changement.
Au travers de ce mémoire, nous avons pu voir l'ensemble
des aspects du développement durable ainsi que notre évolution
années après années. Notre mode de vie à clairement
été modifié si l'on regarde 70ans derrière.
La prochaine conférence sur le climat organisée par
les Iles Fidji devra être déterminent quant à la mise en
oeuvre d'action concrète pour endiguer ce réchauffement
climatique et ces inégalités qui perdurent.
Beaucoup d'enjeux suivant directement la conférence de
Paris sont à défendre, nous obtiendrons plus de réponses
sur notre avenir à Bonn à la fin de cette année si des
décisions arrivent à découler de cette réunion des
nations pour le climat.
Quel avenir pour l'humanité ? Entre les conflits
armés, le terrorisme, la Corée du Sud développant
dernièrement la bombe H, et une pollution grandissante. Seul l'avenir et
les années passées nous le diront, mais ce que l'on sait tous,
c'est qu'il faut réagir ou nous courrons tous à notre perte.
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