ASCENCIA BUSINESS SCHOOL-COLLEGE DE PARIS
Réalisé par : Essan Felix
AHOULOU
TITRE DU MEMOIRE :
LA SATISFACTION CLIENTELE : UN LEVIER DE
FIDELISATION DES ENTREPRISES DE LA GRANDE DISTRIBUTION ALIMENTAIRE : CAS
CARREFOUR MARKET MELUN
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2020-2021
PROBLEMATIQUE : Quelle satisfaction client
peut-elle renforcer sa fidélité dans le secteur de la grande
distribution alimentaire ? Cas Carrefour Market Melun
Sous la direction de M. Bernard TOUCHAGUES
AVERTISSEMENT
« Ascencia Business School-College de Paris n'entend
donner aucune caution aux propos exprimés dans ce mémoire
».
REMERCIEMENTS
Comment allons-nous dire merci à tout le monde quand il
y a autant de gens à remercier ? Evidemment, par ce mémoire
nous voulons dire merci à nos deux parents qui représentent
dans notre vie deux puissants modèles à imiter, même si
papa n'est plus de ce monde il nous a enseigné l'amour, la
persévérance et la bienveillance.
De plus, parmi les personnes qui ont collaboré
très étroitement à la réalisation de notre
mémoire, nous incluons Monsieur Bernard TOUCHAGUES qui a su nous
combler. Un merci très spécial à Monsieur le Directeur
Carrefour Melun Nabil AIT ISSIMOUR, Monsieur le Président Olivier De
LAGARDE et tout son staff de l'école ASCENCIA Business School
d'être des excellents guides dans le domaine de la
propriété intellectuelle.
Nous remercions aussi tous les professeurs pour leur grand
soutien et encouragement tout au long de cette aventure.
Enfin, un grand merci au peuple français incarné
par son Excellence Emmanuel MARCON pour l'accueil chaleureux qui nous a
été accordé durant
toute notre formation.
DEDICACES
Je dédie ce mémoire à mon très
cher papa M. EBIA AHOULOU PAUL et à ma très tendre mère
Mme ALLOUAN AYA ANTOINETTE, pour tous leurs sacrifices, leur amour, leur
tendresse, leur soutien et leurs prières tout au long de mes
études,
Aussi à mes braves frères FIRMIN, DAMAS et
ELISEE, pour leurs encouragements permanents, et leur
Soutien moral,
Et à mes adorables soeurs JOSEPHINE, JEANNETTE, MARIE
et FLORENCE pour leurs appuis et leurs
Encouragements, ainsi qu'à toute la famille pour leur
soutien tout au long de mon parcours universitaire, que ce travail soit
l'accomplissement de vos voeux tant allégués, et le fruit de
votre soutien indéfectible.
Ainsi se noient notre vocabulaire dans l'océan
d'affection que vous avez toujours su nous témoigner.
Merci
SOMMAIRE
TABLE DES TABLEAUX ET FIGURES
N°de Figure
|
Intitulé
|
Pages
|
Tableau
N°1
|
Fiche technique Carrefour market Melun
|
80
|
Tableau
N°2
|
Constats Carrefour Melun
|
86-87
|
Tableau
N°3
|
Répartition des répondants par sexe
|
96
|
Tableau
N°4
|
Benchmark
|
102-104
|
Figure N°1.1
|
Le modèle de satisfaction
|
18
|
Figure N°1.2
|
Les 3 caractéristiques de satisfaction
|
20
|
Figure N°1.3
|
Interactions client / entreprise relativement aux
différents types de qualité
|
23
|
Figure N°1.4
|
Les liens entre attitude et satisfaction
|
25
|
Figure N°1.5
|
Les mécanismes de perception de la valeur
|
26
|
Figure N°1.6
|
Les antécédents de la qualité de service
|
29
|
Figure N°1.7
|
Le modèle Tétraclasse de la satisfaction client
|
31
|
Figure N°1.8
|
Le modèle de non confirmation des attentes
|
33
|
Figure N°1.9
|
Les 12 facteurs du jugement du consommateur
|
42
|
Figure N°1.10
|
Les 4 chemins
|
44
|
Figure N°1.11
|
Expérience client
|
49
|
Figure N°1.12
|
Les trois composantes de la fidélisation
|
55
|
Figure N°1.13
|
Démarche marketing de la fidélisation
|
56
|
Figure N°1.14
|
Paradigme relationnel du marketing
|
61
|
Figure N°1.15
|
Modalité de Earn
|
65
|
Figure N°1.16
|
Modalité de Burn
|
67
|
Figure N°1.17
|
Le rôle de la satisfaction en tant que déterminant
de la « vraie fidélité »
|
72
|
Figure N°1.18
|
Les chantiers clés du CRM
|
74
|
TABLE DES ANNEXES
Figure N°1 Annexe A
|
Représentation graphique de la répartition des
répondants par sexe
|
116
|
Figure N°2 Annexe A
|
Représentation graphique de la répartition de la
situation matrimoniale
|
117
|
Figure N°3 Annexe A
|
Représentation graphique de la répartition
d'âge
|
117
|
Figure N°4 Annexe A
|
Représentation graphique de la répartition des
répondants en fonction de leur statut professionnel
|
118
|
Figure N°5 Annexe A
|
Représentation graphique des fréquentations
|
119
|
Figure N°6 Annexe A
|
Représentation graphique des fréquences de
fréquentation
|
119
|
Figure N°7 Annexe A
|
Représentation graphique les motifs de
fréquentation
|
120
|
Figure N°8 Annexe A
|
Représentation graphique de la perception du degré
de
professionnalisme
|
121
|
Figure N°9 Annexe A
|
Représentation graphique de la comparaison de la
qualité des services et produits par rapport aux concurrents
|
121
|
Figure N°10
Annexe A
|
Représentation graphique de l'étude comparative
des prix des services et produits par rapport aux concurrents
|
122
|
Figure
N°12
Annexe A
|
Représentation graphique du niveau qualité du
service clientèle
|
123
|
Figure
N°13
Annexe A
|
Représentation graphique du taux d'incidents
|
123
|
Figure
N°14
Annexe A
|
Représentation graphique des types d'incidence
|
124
|
Figure
N°15
Annexe A
|
Représentation graphique des différents niveaux
de satisfaction par rapport à la satisfaction
|
125
|
Figure
N°16
Annexe A
|
Représentation graphique du politique prix
|
126
|
Figure
N°17
Annexe A
|
Représentation graphique politique produit
|
127
|
Figure
N°18
Annexe A
|
Représentation graphique du panier des consommateurs
|
128
|
Figure
N°19
Annexe A
|
Représentation graphique des points de satisfaction
|
129
|
Figure
N°20
Annexe A
|
Représentation graphique du degré de
satisfaction globale avec le personnel
|
129
|
Figure
N°21
Annexe A
|
Représentation graphique d'évaluation globale de
l'entreprise
|
130
|
Figure
N°22
Annexe A
|
Représentation graphique de la satisfaction globale du
client
|
131
|
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
ABREVIATIONS
|
SIGNIFICATIONS
|
CA
|
Chiffre d'Affaires
|
CMM
|
Carrefour Market Melun
|
CX
|
Expérience client
|
DPH
|
|
GD
|
Grande Distribution
|
MDD
|
Marque De Distributeurs
|
PGC
|
Produits de Grande Consommation
|
PGEM
|
Petit et Grand Electroménager
|
SAV
|
Service Après-vente
|
11
INTRODUCTION GENERALE
Autrefois, nous étions dans une société
de consommation où c'était le produit qui était au coeur
de l'activité des entreprises. Aujourd'hui, nous sommes dans une
société de considération où le client est devenu le
maitre du jeu. La conquête du client devenue une tâche de plus en
plus pénible, les entreprises se sentent donc dans l'obligation de
mettre en place un service client flexible et efficace.
Pour plus de réactivité aux besoins et attentes
du client les entreprises du secteur de la grande distribution alimentaire se
doivent de renforcer les compétences de leur service à la
clientèle afin de survivre face à l'agressivité
concurrentielle.
Le but de notre travail est d'essayer de trouver une relation
meilleure entre la satisfaction client d'une part et la fidélité
d'autre part.
Nous avons donc choisi comme thème de recherche «
La contribution de la satisfaction clientèle dans la fidélisation
»
De là découle la problématique suivante que
nous essaierons de résoudre :
« Quelle satisfaction client peut-elle renforcer sa
fidélité dans le secteur de la grande distribution alimentaire ?
».
Dès lors surgissent plusieurs questions :
· La satisfaction du client est-elle un moyen de
renforcement de sa fidélité ?
· Quel type de satisfaction pour fidéliser la
clientèle ?
· Quel est l'impact de la satisfaction client sur la
fidélité de la clientèle de Carrefour Market Melun ainsi
que sur sa part de marché ?
· Comment Carrefour Market Melun peut-elle
améliorer sa satisfaction client afin de maintenir et d'accroitre son
portefeuille client ?
12
Alors plusieurs hypothèses sont à envisager pour
répondre à notre questionnement :
· La satisfaction client est un levier de
fidélisation.
· Le type de satisfaction pour fidéliser la
clientèle
· L'amélioration de la satisfaction client
permettra à Carrefour Market Melun de fidéliser sa
clientèle et bien évidemment accroitre sa part de
marché.
· Plusieurs méthodes de mesures de la
satisfaction client sont à appliquer pour permettre à Carrefour
Market Melun d'améliorer la satisfaction de sa clientèle et
d'accroitre son portefeuille client.
Dans ce même ordre d'idées deux méthodes
essentielles de recherches seront effectuées en vue de soutenir ou non
nos hypothèses :
La première partie dite théorique est le cadre
où à lieu l'étude documentaire qui a consisté
à récolter les informations à travers les ouvrages, les
bibliothèques en ligne, les revues périodiques en vue de mettre
en exergue les concepts clés tels que : la satisfaction client et la
fidélité ...
La deuxième partie qui est l'étude empirique a
fait l'objet d'une enquête de terrain réalisé grâce
à un questionnaire où nous avons obtenus 215 répondants et
avons eu deux entretiens avec des responsables de certaines enseignes afin
d'obtenir des informations pertinentes dans la résolution de notre
problématique.
Ainsi notre recherche sera scindée en deux (02) grandes
parties :
Première partie Chapitre01 : Présente le
concept de satisfaction client ainsi que son importance, ses
caractéristiques, ses méthodes de mesure, ses différents
liens, les types de clients, la qualité de service, son modèle
hybride et ses dimensions. Chapitre02 : Met en exergue le concept de la
fidélité client passant par la fidélisation et finir sur
le marketing relationnel. Deuxième partie Chapitre01 : Sera
consacré à la présentation du secteur et l'entreprise
ensuite les constats et la problématique. Chapitre02 : Nous allons de
prime abord présenter la méthodologie de notre recherche, ensuite
sera évoqué le traitement des résultats et
évaluation puis nous proposerons quelques recommandations et limites.
13
PARTIE I : LES FONDEMENTS DE LA SATISFACTION CLIENT ET DE
LA FIDELITE CHAPITRE 1 : NOTION DE LA SATISFACTION CLIENT
INTRODUCTION
Le secteur de la grande distribution représente un
marché d'environ 190 milliards d'euros dans l'économie nationale
française. Il est Considéré comme un
générateur en matière de création d'emploi. Dans un
marché ou la concurrence est rude, la satisfaction du client est un
atout décisif de la compétitivité des entreprises voire un
pilier de survie quel que soit leurs tailles et leurs activités. Nous
détaillerons plus ce concept dans ce chapitre introductif.
1.1 DEFINITION DE LA SATISFACTION CLIENT
Etymologiquement, le mot satisfaction vient du latin "satis",
qui signifie "assez", "facere", "faire". Par conséquent, au sens positif
du terme, le terme « satisfait » signifiera « en
faire assez ». De manière générale, il faut
comprendre que la satisfaction client se définit comme une sensation de
plaisir ou d'inconfort, qui découle de la comparaison entre les attentes
préparatoires et l'expérience du consommateur. Il s'agit donc de
contentement, de joie et de plaisir. Par conséquent, nous pouvons voir
que la satisfaction a généralement une forte composante
émotionnelle.
Etymologiquement, le mot satisfaction vient du latin «
satis », qui signifie « assez », et « facere
», « faire ». Par conséquent, le terme
"satisfaction" signifierait "en faire assez", dans le sens positif du terme. En
règle générale, il est entendu que la satisfaction de la
clientèle est définie comme sentiment de plaisir ou
déplaisir, qui apparaît de la comparaison entre les attentes
préparatoires et l'expérience de la consommation). Donc, c'est
sur la satisfaction, la joie, le plaisir. Par conséquent, nous pouvons
voir que dans son sens habituel, la satisfaction a une forte composante
émotionnelle.
D'abord dans l'ouvrage 2004 de France Qualité Publique
: « La satisfaction est un jugement de valeur qui résulte de la
confrontation entre le service perçu et le service attendu.
»
14
Ensuite, selon Sylvie Llosa, dans sa thèse de 1997 :
« la satisfaction est fondée sur une comparaison de la
performance perçue du service avec un standard préétabli
».1
Enfin, Yves Evrard en 1993 (notre métier est né
dans les années 1990) : « la satisfaction est un état
psychologique consécutif à une expérience de consommation
».2
Nous pouvons donc déduire que la satisfaction est un
jugement ou une évaluation qui englobe la part la qualité
perçue (expérience de consommation) et les attentes qui sont
déterminées par :
· Le bouche à oreille positif ou négatif
concernant l'offre
· Le besoin dont le client cherche la satisfaction.
· L'expérience d'achat passée.
· La communication de l'entreprise vers les clients.
A partir de ces déterminants, nous pouvons clairement
cerner les attentes du client, afin de les analyser et d'y répondre
efficacement.
Le rapprochement de l'offre aux attentes peut engendrer ces
situations suivantes :
· Déception et mécontentement : les
performances sont en deçà des attentes du client.
· Satisfaction : les performances sont au niveau des
attentes du client.
· Enthousiasme : Les performances sont au-delà
des attentes du client.
En clair, en cas de déception, le client abandonne
l'entreprise et applique la bouche à oreille négatif. En cas de
satisfaction moyenne, il peut être fidèle ou hésitant. En
revanche un client satisfait est moins enclin aux changements.
Le schéma ci-dessous nous permet de mieux comprendre
le processus de satisfaction :
1 Sylvie LIosa,1997
2 Yves Evrard
15
Figure N° 1.1: Le modèle de satisfaction
client
Source : Le modèle de la satisfaction [Oliver,
1980]
2.1 IMPORTANCE DE LA SATISFACTION
La satisfaction du client est considérée comme la
veine par laquelle est drainée toute l'économie de l'entreprise
car elle permet :
· D'améliorer la fidélisation de votre
clientèle
Les clients satisfaits ont plus de chances de revenir
régulièrement acheter chez vous. Plus de satisfaction client
égale plus de fidélisation.
· De Développer la bouche à oreille positif
autour de vos produits, de vos services et plus globalement de votre
entreprise. Tout comme la joie, la satisfaction se partage. Vos clients
satisfaits n'hésiteront pas à faire parler de vous en bien autour
d'eux.
· De constituer des ambassadeurs de votre marque. Les
clients très satisfaits peuvent s'investir dans des démarches
actives et énergiques de promotion de votre marque.
·
16
De limiter les réclamations, les plaintes et le
bouche-à-oreille négatif placer la satisfaction de vos clients au
centre de vos préoccupations vous permettra d'identifier les facteurs
d'insatisfaction et de mieux gérer vos clients insatisfaits. La
satisfaction client permet en ce sens de limiter la perte de clients et de
chiffre d'affaires. Une étude du cabinet de consulting Bain & Cie a
montré que réduire l'attrition de 5% permettait
d'améliorer les bénéfices nets entre 25% et 85%.
· De trouver le bon positionnement pour votre
entreprise. S'intéresser activement à la satisfaction client
permet d'identifier rapidement votre cible, ses attentes, ses exigences et de
conformer votre offre sur cette base.
· De motiver votre personnel autour d'objectifs clairs,
et de le sensibiliser aux attentes de votre clientèle. L'utilisation
d'indicateurs de satisfaction en interne permet de challenger vos
équipes et d'améliorer leur productivité.
Ces bénéfices sont largement
complémentaires Ils convergent tous vers des objectifs communs :
augmenter le nombre de clients en général, le nombre de clients
fidèles ou réguliers en particulier et développer le
chiffre d'affaires de votre entreprise.
3.1 LES TROIS CARATERISTIQUES MAJEURES DE LA
SATISFACTION CLIENT
Selon Daniel Ray le mode d'évaluation d'un produit du
client se forme à partir de plusieurs critères, et pour bien
cerner chacun de ses critères, il convient d'analyser les trois
caractéristiques de la satisfaction qui sont : la subjectivité,
la relativité et l'évolutivité.
Le schéma ci-dessous décrit les
caractéristiques du jugement des usagers.
17
Figure N°1.2 : Les 3 caractéristiques de
satisfaction
Source : Daniel Ray, Mesurer et développer la
satisfaction clients, op.cit., p. 24, Eyrolles, 2001
SATISFACTION SUBJECTIVE
C'est une satisfaction qui réside dans la perception
personnelle d'un produit ou d'un service. Le produit d'une entreprise peut
être le plus fonctionnel du marché, mais si certains clients
n'arrivent pas à utiliser l'ensemble des fonctionnalités, ils
diront qu'il ne l'est pas.
SATISFACTION OBJECTIVE
Elle dépend des attentes que le client a
vis-à-vis d'un produit ou d'un service. S'il ne répond pas aux
attentes, une entreprise qui propose le meilleur produit du marché ne
pourra pas générer de la satisfaction. A l'inverse, un produit
qui répond aux attentes, générera de la satisfaction
même s'il n'est pas le meilleur. Plus les attentes sont
élevées, plus la déception est grande.
18
SATISFACTION RELATIVE
Le marché étant en constante évolution
(chacun améliore ses produits ou services pour gagner des parts de
marché), la satisfaction des clients change en fonction de leurs
attentes et des standards du marché. Elle va évoluer chez les
clients pendant le cycle de vie et d'utilisation du produit ou du service. Un
client sera plus satisfait après l'acte d'achat, cependant, ce sentiment
diminuera au fil de l'utilisation. En effet, les offres concurrentes
évoluent, et affaiblissent les avantages concurrentiels.
4.1 LA MESURE DE LA SATISFACTION
CLIENT
Mesurer la satisfaction des clients c'est évaluer ou
encore apprécier leur satisfaction face au produit de l'entreprise. De
nos jours, à cause de la concurrence de nombreuses entreprises mesurent
régulièrement la satisfaction de leurs clients et les facteurs
qui l'influencent. Un client satisfait est un client fidèle. Alors qu'un
client fidèle est source de profits pour l'entreprise. L'adage qui dit :
« un client satisfait est un client fidèle »
résume à lui seul les raisons pour lesquelles toute entreprise
qui souhaite se développer doit, sur le long terme, s'assurer de la
satisfaction de ses clients. Cette assurance de la satisfaction ne peut se
faire que par la mesure de celle-ci.
Voici les méthodes proposées par Kotler,
Dubois, Keller et Manceau dans leur oeuvre Marketing Management :
4.1.1 LES SUGESTIONS ET RECLAMATIONS :
L'entreprise doit tenir compte des suggestions et critiques
de la clientèle. Les réclamations ne révèlent pas
le niveau général de satisfaction des clients, mais les
principales causes d'insatisfaction. Elles donnent des idées de nouveaux
produits.
4.1.2 LES ENQUÊTES DE SATISFACTION
:
19
Les clients satisfaits s'expriment rarement. Plus encore, la
plupart des clients mécontents n'expriment pas spontanément leur
opinion. Ils se contentent de changer de marques ou de produit, sans que
l'entreprise en comprenne la raison. Pour connaitre le niveau
général de la satisfaction et suivre son évolution dans le
temps, il est donc essentiel d'effectuer des mesures au moyen d'enquêtes
régulières auprès d'un échantillon
représentatif de la clientèle.
Pour mesurer la satisfaction et non l'image
générale de l'entreprise, on se focalise sur une
expérience d'achat et de consommation donnée. Il est
également utile de poser des questions similaires sur les
concurrents.
La satisfaction se mesure soit directement par une seule
question, soit indirectement à travers les différents
critères de satisfaction identifiés au préalable.
4.1.3 LE CLIENT MYSTERE :
Une autre technique, courante dans les services et la
distribution, qui consiste à faire appel à un enquêteur
anonyme pour jouer, incognito, le rôle d'un client en lui demandant de
noter toutes ses impressions, positives et négatives, afin
d'évaluer la qualité du service. Cette méthode permet
beaucoup plus de contrôler le respect des normes de service et tester la
capacité de réaction du personnel.
5.1 LE LIEN ENTRE LA SATISFACTION ET SES
DIFFERENTS
CONCEPTS DE QUALITE PERCUE, VALEUR ET
ATTITUDE
5.1.1 SATISFACTION ET QUALITE PERCUE
La notion de satisfaction est parfois confondue avec la
notion de qualité perçue. Cette confusion est répandue
dans la littérature professionnelle. Cependant, si cette distinction
entre qualité perçue et satisfaction est pertinente au niveau
d'une transaction particulière, alors les deux concepts sont
fusionnés à mi-parcours dans l'appréciation globale :
l'attitude.
Pour ce qui est du lien de causalité, Bitner (1990)
ainsi que Bolton et Drew (1991) montrent que « la satisfaction est un
antécédent de la qualité du service ».
Cronin et Taylor (1992) trouvent, au contraire, que «
la qualité du service est un antécédent de la
satisfaction ».
Pour finir selon Bolton et Drew (1994), « les deux
concepts s'influencent mutuellement ». Nous insisterons donc sur les
principales différences entre ces deux concepts :
· La satisfaction passe par une expérience
d'achat ou de consommation, contrairement à la qualité, la
qualité peut être évaluée en général,
c'est donc une attitude. Par conséquent, les consommateurs peuvent juger
de la qualité de la voiture sans acheter ni même utiliser la
voiture.
· La qualité acquise semble être plus
cognitive que l'émotion. Selon N'GOBO (1997), l'écart entre ces
deux concepts est important pour une forte consommation de contenu
émotionnel. Sinon (pas de contenu émotionnel) ne conduira
qu'à des comportements similaires.
Figure N°1.3 : Interactions client /entreprise
relativement aux différents types de qualité
Source : Satisfaction du client et qualité du
produit. (Ray, 2001)
20
5.1.2 SATISFACTION ET ATTITUDE
Pendant longtemps, les gens ont toujours cru que la
satisfaction était une attitude. L'attitude, le concept central du
marketing, a été définie comme «une tendance
psychologique exprimée par la préférence ou la
désapprobation d'une entité particulière» (Egly
et Chaiken, 1993). En d'autres termes, il s'agit d'un jugement
général sur une entité, un objet ou une personne, et une
phrase peut être résumée comme un continuum:
«J'aime ou pas». La satisfaction et l'attitude peuvent
être divisées en trois niveaux:
· Contrairement à l'attitude, la satisfaction est
un jugement comparatif entre les attentes des consommateurs et leur perception
des produits ou services.
· La satisfaction doit être liée à
l'achat ou à la consommation. Au contraire, les consommateurs peuvent
avoir des attitudes négatives ou positives à l'égard de la
marque sans avoir à acheter ou à consommer la marque.
· Contrairement à la structure, qui est par
définition relativement stable, la satisfaction n'est pas
stabilisée au fil du temps. Cela peut changer, par exemple, en fonction
de l'utilisation du produit ou du développement des normes de
marché.
D'une manière générale, il est important
de comprendre que l'attitude et la satisfaction sont chronologiquement
liées : l'attitude positive du consommateur envers une offre l'incite
à l'acheter. Cet achat ou utilisation conduit alors à la
"satisfaction". Cette satisfaction contribuera alors à la construction
d'une nouvelle attitude, «la satisfaction se dissout rapidement dans
une attitude globale envers le produit acheté », Oliver,
1981.3 Cette nouvelle attitude contribuera à terme à
changer les attentes des consommateurs et leur satisfaction future à
changer inévitablement.
Figure N°1.4-Les liens entre attitude et
satisfaction
21
33 Olivier,1981
22
Source : Oliver, 1980
5.1.3 SATISFACTION ET LA VALEUR PERCUE
La différence entre la satisfaction et la valeur
perçue est beaucoup plus claire. La valeur perçue est en fait
« une évaluation générale de l'utilité du
produit basée sur la perception de la chose donnée »
(Zeithaml, 1988), c'est-à-dire que le « jugement » va recevoir
(action) et coût (financier, psychologique, selon Engagement) »
(Oliver, 1997, 28). Ainsi, la valeur perçue diffère de la
satisfaction à trois niveaux :
· Complètement cognitif ;
· Ne représente pas l'état mental lié
à cela ;
· Si la valeur perçue et la satisfaction
proviennent du processus de comparaison, leur base de comparaison est
différente : la valeur perçue provient de la relation entre
reçu et donné, tandis que la satisfaction compare la performance
perçue avec les attentes « origine ».
Bien que la valeur perçue et la satisfaction
proviennent d'un processus de comparaison, leur base de comparaison est
différente : le résultat de la valeur perçue provient de
la relation entre reçu et donné, tandis que la satisfaction
compare la performance perçue aux attentes d'origine.
23
Figure N°1.5 : Les mécanismes de perception de la
valeur
Source : Baynast, Lendrevie, Lévy, Mercator
12ème Edition4
6.1 LES TYPES DE CLIENTS
Il existe quatre grands groupes de comportements clients,
définis par des facteurs de satisfaction et des facteurs de
fidélisation.
6.1.1 LE CLIENT OTAGE
C'est un client très fidèle et peu satisfait.
Il est fidèle parce qu'il n'a pas le choix. Ce client otage rêve
de vengeance au fond de son coeur. Ce client otage a les rêves les plus
profonds de vengeance. Lorsqu'il accepte l'entreprise avec le fameux "Cher
client !", son coeur se dressera, criera fort et le lâchera. Il
déteste les publicités de ces entreprises, à travers ses
messages faciles à utiliser, non, du moins son point de vue, se moquer
de lui. Il y a plus de consommateurs dans ce groupe que nous le pensions.
4 Baynast, Lendrevie, Levy, Mercator
12ème Edition
24
C'est probablement envers ces clients otages que le rôle
du personnel d'accueil est le plus déterminant. Seul un personnel
d'accueil, le service client ou sur le lieu de contact client, avisé et
débordant de gentillesse peut, sinon changer le comportement de l'otage,
du moins faire baisser d'intensité ses rêves de vengeance et de
rupture.
6.1.2 LE CLIENT NÉGOCIATEUR
Le client est peu satisfait ou insatisfait de votre
fournisseur (supermarché, banque, compagnie d'assurance, etc.).
Peut appartenir au type de client qui ne succombera pas à
la satisfaction de l'alerte.
Il s'est rendu compte qu'il était important pour ses
fournisseurs. Par conséquent, il négociera sa loyauté. Si
nous lui donnons mieux et moins cher ailleurs, il n'aura pas de
problèmes, il ne se sentira pas non plus mal à l'aise, il ira
là où il est le plus intéressé.
Il sait que c'est important pour ses fournisseurs. Ce type de
client négocie sa fidélité. Une fois qu'on lui proposera
quelque chose de meilleur et moins cher ailleurs, il basculera, sans aucun
doute, il n'y aura pas d'état mental. Il ira là où il est
directement intéressé. Ce client peut être un très
gros acheteur, c'est donc un problème pour l'entreprise. Ce sont les
clients qui aiment les cartes de fidélité.
6.1.3 LE CLIENT JOYEUX VAGABOND
Ce client était sans aucun doute satisfait, mais il n'a
pas rendu sa fidélité.
En effet, il représente la plupart des clients de
l'entreprise de services, même les clients du marché B to B ou de
la distribution.
Ce client est souvent insaisissable. On ne sait pas pourquoi,
en cas d'entière satisfaction, elle obéira toujours à la
promesse impérieuse du concurrent.
Nous avons observé que ces clients sont très
attirés par les nouvelles technologies.
Pour ce type de client, il faut se méfier des routines
et des habitudes. La carte de membre ne l'affectait pas beaucoup.
Évidemment, ces indicateurs de satisfaction client sont toujours
parfaits, mais ils n'indiquent jamais une fidélité mutuelle.
25
6.1.4 LE CLIENT SATISFAIT EN
PROFONDEUR
En fait, ces clients ne veulent pas choisir, ce qui est un
gros problème pour eux. Ils sont satisfaits de la marque et de son
service après-vente, tout en ignorant les offres attractives des autres
constructeurs. Ces clients représentent 25 % de la clientèle des
supermarchés.
7.1 SATISFACTION ET LA QUALITE DE SERVICE
La qualité du service est le véritable moteur
et une condition nécessaire à la satisfaction du client. La
dernière question est cruciale, car des clients satisfaits sont plus
importants que des clients fidèles. On peut notamment espérer
qu'il deviendra un ambassadeur de l'entreprise pour assurer une
publicité persuasive et donc très efficace.
A première vue, la notion de qualité est
très proche de la satisfaction. Cependant, plusieurs différences
fondamentales peuvent être détectées :
La satisfaction est purement empirique, c'est la
mentalité du client après avoir suivi les conditions de service,
la qualité est liée au service lui-même. Il n'est pas
nécessaire de faire l'expérience de ce service pour avoir une
parfaite perception de la qualité. On peut donc considérer un
restaurant trois étoiles comme un restaurant de grande qualité
qui n'a jamais goûté sa cuisine.
La qualité peut être considérée
comme l'une des dimensions qui affectent la satisfaction, et vice versa. La
satisfaction peut en effet dépendre de facteurs autres que la
qualité du service. Par conséquent, cela dépend de
l'humeur du client, du sentiment d'être traité
équitablement et de l'attitude et du comportement des autres.
La satisfaction est cognitive et émotionnelle, et la
qualité de la perception est principalement cognitive.
8.1 LES DIMENSIONS DE LA QUALITE DE SERVICE
La qualité de service est une structure
multidimensionnelle. Il y a deux manières d'expliquer cette
multidimensionnalité : la méthode de Grönroos est
appelée la méthode « nordique », et la
méthode de Parasuraman et ses collègues est appelée la
« méthode anglo-saxonne ».
Pour Grönroos, la qualité de service
perçue par le client comprend deux dimensions : la dimension technique
liée au résultat du service et la dimension fonctionnelle
liée au processus conduisant au résultat (figureN°1.6).
26
La qualité technique que le client obtient est en effet
très importante pour lui et son appréciation de la qualité
de service. Sans un niveau minimum de qualité technique, les clients ne
pourront pas juger si la qualité du service est satisfaisante.
La qualité fonctionnelle peut pallier de petits
défauts de qualité technique ou atteindre un haut niveau de
qualité de service. Cependant, si le niveau de qualité technique
minimum n'est pas atteint, la très bonne qualité fonctionnelle
n'aura aucun impact. Il y a donc un effet de superposition entre ces deux
dimensions.
Il y a quelques changements dans la vue en deux dimensions.
Par conséquent, Brady et Cronin (Brady et Cronin, 2001) estiment que la
combinaison de la « qualité de l'environnement physique » et
de la qualité technique de Gronroos constitue la troisième
dimension de la qualité.
Figure N°1.6 : Antécédents de la
qualité de service
Source : d'après Grooros, 1997
Dans cette approche bidimensionnelle, la qualité
perçue dépend de l'opposition entre les attentes des clients et
la performance perçue (figure). Les attentes des clients sont
directement affectées par les facteurs suivants :
Éléments spécifiques au client (besoins,
valeur, expérience, etc.) ;
·
27
Les éléments d'information
contrôlés par l'entreprise (communication, comportement des
vendeurs) ou incontrôlés (bouche à oreille);
· Éléments spécifiques à
l'image de l'entreprise affectés par les dimensions techniques et
fonctionnelles de la qualité
L'approche de Parasuraman, Zeithalm et Berry Parasuraman,
Zeithhaml et Berry ont proposé un concept de qualité de service
appelé ServQual.
La qualité du service est l'écart entre les
attentes du client à l'égard du service et sa perception du
service qu'il reçoit. Les attentes et les perceptions sont liées
à un grand nombre d'éléments construits en cinq dimensions
:
· Les éléments tangibles du service
englobent l'ensemble des éléments matériels
associés au service ou à son prestataire (installations
physiques, équipements et apparence du personnel) ;
· La fiabilité représente la
capacité à offrir le service promis de manière exacte ;
· La serviabilité reflète la bonne
volonté manifestée pour aider les clients et délivrer le
service rapidement ;
· L'assurance correspond au niveau de compétence,
de courtoisie et à l'aptitude à inspirer confiance ;
· L'empathie représente l'aptitude à
prendre soin des clients et à leur accorder une attention
personnalisée.
9.1 LE MODELE HYBRIDE : MODELE TETRACLASSE (LIOSA
1997) : LA SATISFACTION PARTIELLE ET LA SATISFACTION GLOBALE
Ce modèle combine les deux méthodes de
satisfaction en intégrant les caractéristiques qui satisfont la
fluctuation du poids (asymétrie) et les caractéristiques que le
poids est stable (linéaire). Comme le suggère S. Llosa,
« Ces éléments peuvent donc être divisés en
quatre catégories, selon que leur contribution à la satisfaction
est positive ou négative.
Par conséquent, nous pouvons déterminer les
éléments qui affectent la satisfaction mais pas l'insatisfaction
(ajouter des éléments), les éléments qui affectent
l'insatisfaction mais n'affectent
pas la satisfaction (éléments de base), les
éléments qui affectent fortement les deux (éléments
clés) et n'affectent pas l'élément de satisfaction ou
insatisfaction (facteur secondaire). »
Voici la carte composée de quatre (4)
caractéristiques essentielles explicitées ci-dessous :
Les éléments Plus : regroupe les facteurs qui
contribuent fortement à la satisfaction lorsqu'ils sont perçus
positivement ; faiblement à l'insatisfaction lorsqu'ils sont
perçus négativement.
Les éléments Clés : comprend les
critères qui exercent une forte influence sur la satisfaction lorsqu'ils
sont perçus positivement et sur l'insatisfaction lorsqu'ils sont
perçus négativement.
Les éléments basiques : contient les
critères qui contribuent fortement à l'insatisfaction lorsqu'ils
sont perçus négativement et faiblement à la satisfaction
lorsqu'ils sont perçus positivement.
Les éléments secondaires : regroupe les
facteurs qui exercent une faible influence sur la satisfaction quelle qu'en
soit la perception.
Figure N°1.7 : Le modèle
tétraclasse de la contribution des éléments du service
à la satisfaction globale
28
Source : Sylvie Llosa 1997
29
Éléments plus : le fait de connaître un ou
plusieurs membres du personnel ; être conseillé.
Figure 4.7 - Le modèle tétraclasse de la
contribution des élémentVoici des éléments à
titre d'illustration:
Éléments clés : le prix ; cadre
(architecture et décoration intérieure) ; choix des produits ;
accueil.
Éléments basiques : le rythme du service ;
ambiance du groupe avec lequel le client est venu. Éléments
secondaires : le bruit ; environnement à l'extérieur du
magasin.
Pour finir, satisfaire les clients passe donc par le management
de la qualité de service.
Source : Matrice de satisfaction Llosa
10.1 LES DIMENSIONS DE LA SATISFACTION
CLIENT
La satisfaction intègre des processus cognitifs et
émotionnels. Le processus cognitif a été introduit par
Oliver (1980) et est appelé la disconfirmation ou la non-confirmation du
modèle d'attente. Selon ce modèle, la satisfaction est le
résultat de la comparaison entre la performance perçue et les
attentes. Contrairement à cette approche cognitive qui dominait les
recherches sur
la satisfaction jusqu'à la fin des années 1980,
de nombreuses études récentes ont démontré l'impact
des réponses émotionnelles (réponses émotionnelles
positives et négatives) sur la satisfaction.
10.1.1 La dimension cognitive
Cette partie de la satisfaction fait référence
au processus consistant à ne pas confirmer les attentes lors de la
comparaison des attentes des clients avec la performance perçue
(Vanhamme, 2002). En d'autres termes, lorsque les attentes sont
différentes de la performance perçue, on parle d'incertitude des
attentes. Si l'attente est inférieure au service fourni, le client sera
insatisfait. Au contraire, lorsque les attentes sont supérieures aux
services fournis, les clients seront satisfaits (Ladhari, 2005).
10.1.2 La dimension affective
Il met l'accent sur l'aspect émotionnel de la
satisfaction causée par la confirmation ou le refus des attentes
(Vanhamme, 2002). Cependant, les réponses émotionnelles positives
et négatives doivent être prises en compte lors de
l'évaluation de la satisfaction (Ladhari, 2005). Le schéma du
modèle non-confirmation d'Olivier ci-dessous montre le
résultat d'un écart entre la performance perçue et les
attentes.
Figure N°1.8 : Le modèle de non
confirmation des attentes
30
Source : Olivier (1980)
31
11.1 SATISFACTION ET FIDELITE
Si la satisfaction ne produit pas nécessairement la
fidélité, il ne peut y avoir de fidélité client
sans satisfaction du consommateur.
La fidélisation client définit la durée
pendant laquelle une entreprise peut conserver l'exclusivité de ses
clients, et définit donc également le nombre de produits que
l'entreprise peut lui vendre. La satisfaction est la façon dont les
clients pensent de leur fournisseur ou de leur marque.
Bien que la fidélité et la satisfaction soient
en effet de nature très différente, il est probable qu'il existe
toujours une relation entre les deux concepts. Si une personne est très
satisfaite de son fournisseur, l'offre de tentation doit être très
importante pour éliminer l'intention de rompre. Au contraire, si nous
sommes moyennement satisfaits de leurs fournisseurs, le séducteur ne
sera pas trop gênant pour nous faire changer d'avis.
CONCLUSION
Dans ce premier chapitre nous avons pris le soin de
détailler le concept de la satisfaction en mettant la lumière sur
toutes ses composantes et son importance pour l'entreprise.
De là nous avons retenu que la satisfaction du client
est une source de pérennité et de profit pour l'entreprise.
Alors qu'en est-il de sa relation avec la fidélité
?
32
CHAPITRE 2 : LA FIDELITE CLIENT
INTRODUCTION
La fidélité est un attachement, la
stabilité d'une relation dans le temps. Le client fidèle mettra
régulièrement à jour les produits qu'ils achètent.
Non seulement il entretient une relation continue avec le fournisseur, mais il
illustre également bien ce point.
Le concept de fidélité ne s'applique pas
uniquement aux produits ou services. Les clients peuvent être
fidèles au produit, à la marque, au fournisseur, au point de
vente ou au canal de distribution.
Par conséquent, la fidélisation de la
clientèle est un facteur clé qui permet aux entreprises
d'augmenter leur chiffre d'affaires pour déterminer le
développement de leurs produits concurrents par rapport à leurs
concurrents.
12.1 DEFINITION DE LA FIDELITE CLIENT
Comme nous l'avons dit précédemment, le but
ultime d'une approche centrée sur la satisfaction est de
fidéliser les clients.
Cependant, leur fidélité aux marques, aux
magasins et aux entreprises varie. On reprend la définition
d'Olivier.
La fidélité est « un engagement profond
pour acheter ou fréquenter à nouveau un produit ou un service en
dépit des facteurs situationnels et des efforts marketing susceptibles
de provoquer un changement de comportement d'achat ».
Il y a une différence entre la fidélité
comportementale (y compris les rachats multiples de la même marque) et la
fidélité d'attitude (basée sur un attachement profond
à la marque).
Pour bien comprendre le processus de fidélisation,
vous devez également considérer la fidélité
comportementale au niveau du produit, pas seulement au niveau de la marque. Il
existe plusieurs façons de fidéliser la clientèle. Nous
apprendrons tout au long de l'étude.
33
13.1 LES DIFFERENTES FORMES DE
FIDELITE
La fidélité des clients fait
référence à leur attachement durable à une
entreprise ou à une marque. Cet attachement peut être
spéciale ou exclusive. Même s'il y a certains facteurs, c'est un
engagement profond.
Il existe plusieurs types de fidélité. Par
exemple, on peut faire la distinction entre la fidélité subie et
la fidélité comportementale, qui, à elle seule, peut
être due à des choix réels ou à des comportements
passifs des consommateurs.
La fidélité a deux aspects, passif et actif. Le
premier est le résultat d'un certain attachement émotionnel
à une certaine marque ou entreprise, tandis que le second est le produit
de certains facteurs personnels, tels que la routine ou même les risques
perçus de changement de marque.
De plus, nous devons établir un lien entre la
fidélisation et la satisfaction client. Évidemment, la
satisfaction du client dépend de la fidélité à la
marque ou à l'entreprise. Ce sont les différentes formes de
fidélité que nous avons répertoriées pour vous.
13.1.1 La fidélité induite ou
subie
Par définition, la fidélité induite est
le type de fidélité dont souffre un client ou un consommateur
vis-à-vis d'une marque ou d'une entreprise. Cette fidélité
ne découle donc pas de la relation attractive entre la marque et le
client. Ce type de fidélité peut être observé
lorsque des entreprises ou des marques liées ont le monopole du
marché. D'autres facteurs (comme les barrières à
l'exportation ou la proximité géographique) expliquent cette
fidélité. C'est une sorte de loyauté, car ce n'est pas le
résultat d'un choix.
13.1.2 La fidélité
recherchée
Contrairement à la fidélité induite ou
à la fidélité subie, la fidélité
recherchée est obtenue auprès des clients grâce à la
mise en oeuvre de diverses activités marketing et de stratégies
spécifiques.
Ces actions comprennent des programmes de
fidélisation, des approches centrées sur le client, une
personnalisation de la relation client sur mesure et un service
après-vente.
34
13.1.3 La fidélité
comportementale
Ce type de fidélité découle des
habitudes ou des comportements des consommateurs ou des clients envers la
marque ou l'entreprise. La fidélité comportementale est le
résultat d'un comportement passif.
Cette fidélité n'est donc pas due à une
véritable préférence pour la marque, mais résulte
de l'aspect pratique. Dans ce cas, le client est fidèle car l'entreprise
ou le point de vente est sur son itinéraire habituel.
Le deuxième facteur est le coût du changement :
le client devient fidèle parce qu'il évite les procédures
ou les coûts qui peuvent être occasionnés par le changement,
comme dans le cas d'une institution bancaire. Lorsqu'il s'agit d'un signe, la
fidélité comportementale est souvent mentionnée.
13.1.4 La fidélité
attitudinale
La fidélité attitudinale fait
référence au fait que les consommateurs ou les clients
achètent à plusieurs reprises des produits d'une marque. Il
s'agit d'une véritable préférence pour les produits ou
services.
La fidélité à l'attitude est une
attitude positive des clients envers le développement de la marque
basée sur des facteurs tels que la qualité, le prix, la
qualité de l'expérience client, la qualité des relations
commerciales et l'image véhiculée par la marque.
Toute entreprise qui espère continuer à
croître au fil du temps doit s'efforcer d'atteindre cette
fidélité.
14.1 LES DEUX COMPOSANTES DE LA FIDELITE
Pour déterminer ces causes profondes, vous devez analyser
deux moteurs de fidélité :
· Satisfaction du client (expérience) ;
· Image (croyances).
L'image permet de séduire et la satisfaction de garder
Par conséquent, la fidélité à
l'entreprise doit être basée sur l'expérience du
consommateur ainsi que sur l'image de l'entreprise concernée. Cette
image est très importante la première fois
35
(séduire), mais elle sera toujours là (ne
décevra pas). La recherche marketing de fidélisation de la
clientèle doit toujours prendre en compte ces deux aspects.
14.1.1 L'IMAGE
L'image de l'entreprise provient de cinq sources :
1. Votre propre communication.
2. Votre offre (prix et produit).
3. Votre réputation (institutionnelle).
4. Recommandations de vos clients (précédents et
actuels).
5. Réseaux sociaux (commentaires sur vous en ligne).
Votre pouvoir sur ces sujets est limité :
· En fait, vous ne contrôlez que les points 1 et
2.
· Votre réputation (point 3) vient de choses que
vous ne pouvez pas toujours contrôler.
· Si vous avez une politique de qualité de service
forte, vous pouvez avoir une influence positive sur la recommandation (point
4).
Les réseaux sociaux (point 5) serviront de caisse de
résonance pour les quatre premiers points, en fonction de
l'actualité. Si ces cinq sources sont toujours positives, alors votre
politique de recrutement et la fidélisation de vos clients s'en
trouveront améliorées.
14.1.2 SATISFACTION
La satisfaction des clients reposera sur les huit aspects qui
composent leur expérience, que nous appelons le « parcours client
» :
1. Vos offres promotionnelles publicitaires (fréquence et
attractivité).
2. Lieu de vente (magasin ou site Web).
3. Passez une commande (en ligne ou hors ligne).
4. Livraison du produit, installation ou prestation de
service.
5. Produits/services achetés.
6. Processus de facturation.
7. Relation client ou services.
8. Fréquence et gestion des réclamations
(service après-vente). Selon les activités de l'entreprise, le
parcours client peut être plus ou moins long
15.1 LES PRINCIPAUX FACTEURS DE LA
FIDELITE
De nos jours, la stratégie de fidélisation de
consommation répétée basée uniquement sur la
satisfaction rencontrera inévitablement des limites. En 1997, Sylvie
Llosa a proposé un modèle à quatre catégories, qui
offre la possibilité d'analyser la contribution des
éléments de service à la satisfaction. En particulier, il
peut rendre les gens clairement conscients que tous les facteurs qui
contribuent à la satisfaction globale des consommateurs n'ont pas le
même poids. Certains de ces éléments sont relativement
stables, tandis que d'autres éléments fluctuent et sont
étroitement liés au niveau de performance perçu par les
consommateurs. De nos jours, les entreprises souhaitant fidéliser les
consommateurs ou les clients doivent d'abord considérer que leurs
critères d'évaluation se sont multipliés et
diversifiés. De plus, après coup, ce n'est qu'en menant des
actions coordonnées sur tous ces facteurs qu'il sera possible de
maximiser la satisfaction des parties prenantes, puis de dégrader le
fondement favorable de la fidélité, au lieu de
générer systématiquement une telle
fidélité.
Enfin, il est faux de considérer la satisfaction comme
la seule raison de la fidélité des clients. Voici d'autres
facteurs qui affectent la fidélité
Voici d'autres facteurs qui affectent la fidélité
:
36
Figure N°1.9 : Les 12 facteurs du jugement du
consommateur
37
Source : Jean-Marc LEHU, Stratégie de fidélisation,
op, cit, P.855 Qualité perçue du produit
La qualité objective et subjective des biens ou services
considérés reste la base de l'évaluation, mais les
consommateurs ont changé.
Il juge les produits ou services par les signes indicatifs de sa
qualité.
1. Le prix relatif au produit
Le prix n'est plus pris en compte de manière absolue. Il
est maintenant évalué en fonction de la perte / augmentation du
pouvoir d'achat, de la commodité du paiement ou simplement en utilisant
une analyse comparative avec les prix fournis par les concurrents.
2. La nature des services attachés
5 Jean-Marc LEHU, Stratégie de
fidélisation
38
L'évaluation des propositions commerciales ne se limite
plus aux produits. Les consommateurs ont appris à apprécier la
valeur des services liés aux biens ou services : rapidité
d'acquisition, conseil sur mesure et personnalisé, livraison,
installation, service après-vente, etc.
Dans la plupart des cas, il sait les évaluer
objectivement ou subjectivement afin de mieux apprécier la valeur
globale du bien en plus du prix proposé.
3. Notoriété du produit et de la marque
Bien entendu, nous prendrons en considération la
notoriété du produit lui-même, notamment la
notoriété de la marque et / ou du nom de l'entreprise (ou du
groupe). C'est le pouvoir qui contrôle tout. Par conséquent, il
est facile de comprendre le rôle important que la communication
institutionnelle peut jouer dans la promotion d'une entreprise et la
fidélisation.
4. Image du secteur
Des recherches supplémentaires sur l'image du secteur
devraient être en mesure de comprendre les jugements de valeur des
consommateurs / clients sur les catégories de produits et / ou les
professionnels du secteur concerné.
5. Image spécifique du produit et de la marque
En plus de la simple notoriété, la
communication institutionnelle doit aussi refléter toutes les
décisions et actions que l'entreprise peut entreprendre pour valoriser
son image auprès de l'audience.
6. Connaissances et expériences
Compte tenu de la prudence qui le caractérise, le
consommateur / client sera alors associé à ses sources
d'informations traditionnelles, ressources personnelles et / ou bouche à
oreille, et informations générées par son
expérience passée avec le produit et / ou le produit.
7. Mentions, certifications, et autres cautions du produit
La garantie d'un organisme indépendant reconnu (public
ou privé), les prix et autres distinctions (ex: produit élu de
l'année par les consommateurs, trophée du meilleur produit de son
secteur ...), les tests et classements favorables de la part des associations
de consommateurs ou à des médias d'information reconnus sont tous
les autres facteurs qui peuvent rassurer les consommateurs et renforcer leurs
choix.
8. 39
Pertinence de l'achat et risque perçu
Lorsqu'ils prennent une décision, les consommateurs
sont souvent confrontés à l'incertitude quant à la
pertinence et à la validité de leurs choix.
Dans certains cas, ce pouvoir de risque perçu peut
même le conduire à abandonner la décision d'achat, car le
sentiment de danger lui semble important.
9. Qualité du point de vente
Dans ce concept, de nombreux facteurs sont regroupés
dans une catégorie, et ces facteurs interagiront toujours en fonction de
la décision du consommateur/client : emplacement, environnement,
accessibilité, heures d'ouverture, options proposées, accueil du
personnel et disponibilités, connaissances préalables du
vendeur...Cela signifie que les producteurs doivent faire des choix
judicieux.
10. Moment du besoin
Quand et dans quelles conditions il y a une demande (qu'il
s'agisse d'un achat rationnel ou juste d'un achat d'impulsion, que le
consommateur réponde à des offres promotionnelles ou à une
opération de vente de durée limitée...) font partie des
facteurs aisément appréhendables par l'entreprise.
11. Temps consacré à l'achat
Aux yeux du consommateur / acheteur, le temps consacré
aux achats (vente à distance, possibilités d'achat, autres
activités, etc.) est désormais l'un des facteurs les plus
importants, il n'est plus disposé à perdre du temps ou
plutôt à perdre du temps.
12. La variété des offres compétitives
et la variété des méthodes de marketing permettent de
sélectionner des interlocuteurs en fonction de critères de
temps.
Nous devons faire la distinction entre la fidélité
et la fidélisation.
Contrairement au deuxième concept, le premier concept
est lié aux individus, et le deuxième concept est lié
à une série d'opérations que l'entreprise réalise
dans le cadre d'une politique de fidélisation de la clientèle.
40
16.1 LES DIFFERENTES REALTIONS DE LA FIDELITE ET
CES
CONCEPTS PROCHES
16.1.1 FIDELITE ET RENTABLITE
« Quel que soit le contexte, une entreprise ne doit
pas considérer comme acquis le fait que fidéliser ses clients
soit systématiquement rentable » (Reinartz et Kumar, 2002, p.
94).
De telles affirmations doivent aller à l'encontre des
idées reçues et des simplifications scandaleuses « Il
faut fidéliser !», Ce qui permet d'éviter de se poser
de vraies questions. Mais sur la base de la puissance du problème de
définition ci-dessus, nous avons une meilleure compréhension de
la complexité du lien fidélité-profit, et donc de
l'importance et de toute la pertinence de cette assertion. En fait, selon la
définition utilisée, les résultats du lien sont
très différents. De plus, sous le même terme de «
rentabilité », de nombreuses métriques
différentes (rentabilité, ROI, ROA, Ebitda, flux de
trésorerie, valeur de l'entreprise, cours boursier, etc.) sont
utilisées pour identifier Une tendance claire devient
particulièrement difficile.
Le lien entre fidélité et profit a
été étudié par des chercheurs et de nombreux
praticiens. Par conséquent, énumérons d'abord les
résultats de quelques revues scientifiques, puis procédons
à une revue rapide des résultats de F. F. Reichheld. Dans un
souci de transparence, voici ce dernier :
· Gupta, Lehman et Stuart2 (2004) montrent que gagner en
fidélité est plus rentable qu'augmenter la marge ou
réduire les coûts d'acquisition : selon ces auteurs, 1% de gain en
rétention améliore la rentabilité d'environ 5%, alors
qu'un accroissement similaire en marge ou en (réduction des) coûts
d'acquisition n'améliore la rentabilité que de 1,1% et 0,1%,
respectivement.
· Dans un contexte BtoB, Reinartz, Thomas et Kumar3
(2005) analysent les effets d'un sous-investissement en rétention et en
acquisition. Ils constatent qu'un sous-investissement de 25% en
rétention diminue le ROI de 55%, là où le même
sous-investissement de 25% en acquisition ne diminue cette fois le ROI que de
3%. Ces auteurs en déduisent que la répartition optimale des
allocations budgétaires entre rétention et acquisition devrait
être, dans le cas étudié, de 79% en faveur d'une politique
de rétention et de seulement 21% pour l'acquisition.
·
41
Selon le TARP (Technical Assistance Research Program),
fidéliser un client coûte en moyenne 5 fois moins cher qu'en
gagner un nouveau.
De nombreux arguments ont été avancés
sur cette question, mais peu ont été scientifiquement
vérifiés. Par conséquent, au lieu de fournir une liste
Prévert de toutes ces possibilités, concentrons-nous sur le coeur
de la question : quel est le « chemin » principal entre la
fidélité et le profit ?
V.A Zeithaml (2000) résume les quatre principales
approches sur lesquelles la plupart des chercheurs et des gestionnaires
s'accordent : « [...j la fidélité a un impact positif
sur les profits (par la réduction des coûts, les achats
croisés et la réduction de la sensibilité aux prix) et
à l'oreille) » page 83).6
Figure N°10 : Les 4 chemins
Source : Zeithaml (2000); Gupta et Zeithaml (2006); Luo
et Homburg (2007),
6 V.A Zeithmal,2000 ,P86
42
L'existence de ces 4 chemins ne signifie pas pour autant :
· Qu'il n'existe qu'eux. D'autres chemins peuvent en
effet exister au cas par cas (accroissement de la fréquence d'achat,
etc.);
· Que chacun de ces 4 chemins fonctionne
systématiquement de la même façon dans toutes les
entreprises et dans tous les secteurs.
En effet, la rentabilité obtenue à travers
chacune des 4 trajectoires. C'est à dire « l'épaisseur de la
flèche » est spécifique à chaque situation. Certains
« chemins » peuvent même ne pas exister dans certaines
régions.
Par conséquent, décrivons ces chemins potentiels
en détail.
Bouche à oreille
Un client fidèle aura tendance à recommander
davantage son fournisseur à ses collègues et amis,
réduisant ainsi considérablement le coût d'acquisition de
nouveaux clients (l'émetteur a une grande crédibilité et
le coût pour l'entreprise est nul). Si cette affirmation semble
particulièrement juste en matière d'adoption de nouveaux
produits, elle l'est encore plus pour des services essentiellement
immatériels : en réduisant le risque perçu, le bouche
à oreille favorise les préférences et les achats.
Et si Srinivasan, Anderson, et Ponnavolu (2002) confirment
ces résultats dans un contexte online, la littérature
récente sur le bouche à oreille fournit également d'autres
éléments intéressants:
· Garnefeld, Helm et Eggert (2011) montrent par exemple
que le fait même de faire du bouche à oreille renforce la
fidélité à la fois attitudinale et comportementale de
celui qui le fait: l'effet positif du bouche à oreille s'exerce donc
à la fois sur le receveur et sur l'envoyeur. En conséquence, ces
auteurs conseillent aux entreprises de motiver tout particulièrement les
clients récents à faire du bouche à oreille afin de
sécuriser leur propre fidélité.
· Voilà aussi pourquoi F. F.Reichheld a
proposé en 2003 un « nouvel » indicateur fondé sur le
bouche à oreille, le Net Promoter Score (NPS), indicateur qui a
été, depuis, mis en place dans de très nombreuses
entreprises. Le NPS est ainsi devenu aujourd'hui l'un des indicateurs
incontournables de la relation client.
43
Réduction des coûts
Les clients fidèles peuvent réduire le
coût du service et répondre à la demande. Cette assertion
est basée sur deux arguments. D'une part, le coût d'acquisition de
clients fidèles sera amorti sur une période plus longue (ou plus
rapide, ouvrant ainsi la porte à une période de plus de profit).
En revanche, les clients fidèles seront plus familiers avec
l'entreprise, ce qui limite le coût de leur accompagnement tout au long
du voyage.
Augmentation des dépenses/achats croisés
Les clients fidèles dépenseront plus chez leurs
fournisseurs en achetant d'autres produits et / ou services
(cross-shopping).
-cross selling, Il est également possible d'acheter
des produits et / ou services plus haut de gamme (vente incitative). Pour ne
citer que deux marques légendaires, on peut en effet supposer que les
fans d'Apple ou de Harley-Davidson peuvent acheter d'autres produits
complémentaires ou dérivés, et il est peu probable que les
nouveaux acheteurs le fassent.
Price Premium
«The result that loyalty reduces price sensitivity
has been replicated in many studies» (Krishnamurthi et Papatla, 2003,
p.122).
Par conséquent, les clients fidèles sont moins
sensibles aux prix, et les raisons peuvent être divisées en «
positives » ou « négatives » : dans le premier cas, la
confiance, la satisfaction et/ou la promesse du client l'ont poussé
à cesser de prêter attention au prix, voire La différence
de prix par rapport aux produits concurrents telle qu'elle ressort de la
préférence et/ou de l'attachement à la marque. Dans le
second cas, sa résistance au changement (inertie) peut l'inciter
à maintenir la relation malgré les différences de prix,
plutôt que de devoir changer ses habitudes et participer à un
nouveau processus d'achat.
Srinivasan, Anderson et Ponnavolu (2002) ont également
affirmé que les clients fidèles seront également moins
sensibles aux prix dans l'environnement en ligne, ce qui bouscule une
idée reçue même si Internet devient le seul site de guerre
des prix.
44
16.1.2 FIDELITE ET EXPERIENCE CLIENT
Nous avons évoqué plus haut le lien complexe
entre la satisfaction client et la fidélité. Les clients
fidèles sont des clients satisfaits. Cependant, les clients satisfaits
ne sont pas nécessairement des clients fidèles. Le chaînon
manquant entre satisfaction et fidélité est l'expérience
client.
Les clients ne s'attendent plus à ce que les marques
fournissent de bons produits ou services. C'est une condition nécessaire
à la réservation, mais pas une condition suffisante. En fait, les
clients attendent plus.
De plus, l'expérience client lui apportera car elle
apporte également un lien émotionnel avec la marque. Cette
connexion existe lorsque les marques créent des moments inoubliables
pour leurs clients.
La gestion de l'expérience client nécessite de
prendre en compte tous les aspects et points de contact de la relation entre le
client et la marque.
L'objectif est de développer une expérience
client intentionnelle, contrôlable et cohérente.
L'expérience client doit être fluide. Cela est
particulièrement évident dans les relations omnicanales,
où les clients passeront d'un canal à un autre.
L'expérience client doit apporter de la valeur aux
clients. La valeur émotionnelle perçue par le client
détermine sa fidélité. Par conséquent, cela
permettra à l'entreprise de se démarquer et de
fidéliser.
Une expérience client positive encouragera les clients
à recommander la marque à leurs proches et à renouveler
leurs achats.
Il ne s'agit plus seulement de vendre les meilleurs produits
à des prix abordables, mais de créer une expérience
inoubliable pendant le processus d'achat.
D'ici 2020, « l'expérience client »
dépassera la valeur du « prix / produit » et deviendra un
signe de différenciation et de fidélité à la
marque. Pour réaliser une entreprise véritablement centrée
sur le client et intégrée à sa culture, le projet doit
être considéré comme une « personne vivante
» :
En 2020, « l'expérience client »
dépassera la valeur « prix/produits » comme facteur de
différenciation et de fidélité aux marques. Parvenir
à une société véritablement centrée sur
le
45
client, incorporé dans sa culture, cela impose de
considérer ce projet « comme un être vivant
» :
1. La tête (penser/faire)
· Que délivre- t-on au final ?
· Pourquoi c'est important pour nous et nos clients
· Développer nos compétences « Customer
Centric »
· L'analyse des parcours clients
2. Le coeur (ressentir/comprendre)
· Motiver, inspirer
· Quel est mon rôle dans cet ensemble ?
· Alignement des valeurs personnelles sur les valeurs Cx de
l'entreprise
· Lien émotionnel entre le client, l'entreprise et
ses hommes
3. Les mains (usage/impact)
· Outils et ressources nécessaires
· Que faire pour offrir une bonne Cx ?
· Normes de travail et cohérence d'entreprise
4.Les pieds (avancer/mesurer)
· Comment mesure- t-on le chemin réalisé et
à parcourir vers le succès client?
· Le suivi des changements et de leurs impacts (mesures,
métriques, et avantages)
5.Le souffle: le changement de culture !
· Créer une attitude « client d'abord »
· Prendre en charge la dimension émotionnelle et
humaine qui nous relie à nos clients
· Engager chacun de nous à investir, se
différencier et innover dans la Cx(Expérience client)
· Créer de la fidélisation clients via plus
de valeur ajoutée et plus de différenciation concurrentielle.
46
Figure N°1.11 : Expérience client
Source : Christian Barbaray , satisfaction,
fidélité et expérience client, 20167
LES IRRITANTS DE L'EXPERIENCE CLIENT EN MAGASIN
30 secondes, c'est le temps que les commerçants peuvent
utiliser pour générer de la surprise, de la curiosité et
des émotions liées aux cinq sens lorsqu'ils entrent dans le
magasin. En fait, ce n'est pas seulement le manque de prix ou de technologie
qui éloigne les clients, mais aussi les actions que les entreprises
peuvent et doivent prendre.
7 Barbaray Christian ; Satisfaction,
fidélité et expérience client ;
47
Le stimulus et les émotions négatives dominent les
aspects positifs du bilan de l'expérience client. Le top 10 des
"irritants" du magasin sont :
1. Pression de vente.
2. Influent ou foule.
3. Attitudes négatives des employés.
4. Le personnel n'est pas disponible.
5. Être trompé par un vendeur ou un consultant.
6. Personnel de vente qui n'écoute pas les besoins des
clients.
7. La température dans le magasin est trop
élevée.
8. Impur.
9. La musique est trop forte.
10. Odeur désagréable.
Les stratégies de marketing, de gestion et de vente
doivent cibler les stimuli spécifiques qui ont le plus d'impact sur les
clients. La recherche HEC le recommande :
· Améliorer les émotions des clients en
créant des opportunités pour que les clients se sentent bien ;
· Avoir un design qui peut attirer tous les sens des
clients ;
· Former les employés pour améliorer leurs
compétences ;
· Offrez de petits cadeaux;
· Améliorer la qualité des services.
16.1.3 RELATION FIDELITE ET CONSOMMATEURS-
MARQUES
Qu'on le veuille ou non, l'idée de construire une
relation de marque consommateur est d'abord un réexamen de la notion de
fidélité. En plus de Jacoby et Chestnut (1978) définissant
la fidélité
48
comme un travail pionnier avec une attitude très
bénéfique envers la marque, les méthodes de
fidélisation traditionnelles sont souvent simplifiées en un
processus, principalement basé sur des méthodes de prise de
décision cognitives et utilitaristes. Ils utilisent essentiellement des
méthodes probabilistes pour analyser les habitudes d'achat en analysant
le bon de commande ou les prix alimentaires (la proportion de consommateurs
dans l'achat d'une catégorie de produits donnée
représentée par la marque) ; de ce fait, la notion de
fidélité est progressivement inertée par des
comportements, il perd peu à peu son sens. Cependant, les observations
des consommateurs ont rapidement montré qu'il est important de
distinguer la fidélité passive qui est effectivement liée
à la « routine » des comportements d'achat et la
fidélité plus active qui est liée à des attitudes
très favorables voire à des sentiments forts pour la marque. Les
modes de décision du consommateur assimilent plus ou moins la marque
à une entité fonctionnelle stricte, ce qui conduit
évidemment à un aspect important de la marque, à savoir
« la consommation du consommateur du talisman de la relation avec le
produit » (Belk et al., 1989).
Cette relation client a de nombreuses sources : la paresse
(inertie), l'engagement (participation), la confiance, l'attachement et la
qualité perçue.
L'inertie
Lorsque la fidélité des consommateurs est
illimitée et ne choisit pas consciemment et volontairement, on parle
d'« inertie ». Le comportement des consommateurs s'est très
bien actualisé, tout comme la consommation fidèle, mais ce rachat
est d'abord par habitude et/ou facilité, non par envie
avérée. La loyauté causée par l'inertie indique une
certaine aversion au risque. Il s'agit d'une fidélité très
fragile, car elle ne répond pas aux véritables souhaits de
l'individu. Si des opportunités se présentent, ces derniers
peuvent facilement changer de marque ou de produit.
L'engagement
Kiesler (1971) est le principal théoricien de la
participation, qui la définit comme une force qui stabilise le
comportement individuel. Par conséquent, l'engagement sera le lien qui
existe entre l'individu et son comportement. Par conséquent, seules nos
actions peuvent nous attirer, et nous participerons à des degrés
divers selon nos actions. Par conséquent, la participation n'est pas
binaire, mais elle est bien conçue comme un processus graduel qui se
produit presque à l'insu de l'individu, ce qui rend le comportement, et
donc l'individu lui-même, plus résistant au changement. Par
conséquent, l'individu devient réellement fidèle à
ses actions et à lui-même.
49
Pour Joule et Beauvois (1989), l'engagement est une relation
progressive entre un individu et son comportement. Plus les comportements sont
individuels, plus ils participent.
Dans leurs travaux, Joule et Beauvois (1989) ont
perfectionné la théorie de la participation en précisant
des caractéristiques de fond propices à la
participation. et donc,
· Plus les gens ressentent la liberté
associée au comportement ("Je le fais librement sans me sentir
contraint"),
· Il y a moins de raisons de participer ("Je fais
ça parce que je veux juste"),
· Plus le poids du comportement est important (le
caractère public du « je fais ça devant témoins
», le coût élevé du « financier ou du temps
passé » ou l'irréversibilité du comportement du
« je ne peux pas reculer », le les conséquences sont
certaines) Et de plus en plus d'environnements seront propices à la
participation individuelle ou à la participation au déploiement
des actions.
Dans ces circonstances, la technologie d'influence sociale
développée par les responsables marketing, si elle est
combinée à l'orientation client, ne nuira pas à la
qualité de la relation client et permettra même aux commerciaux
d'effectuer des transactions plus rapidement (Julienne, 2013).
Par la multiplication des comportements, l'individu devient
plus déterminé et donc plus fidèle, donc ce type de
participation est compris comme une fidélité à long terme,
une projection de l'individu dans la relation avec la marque ou l'entreprise.
Ensuite, par exemple, nous percevons tous les intérêts de la
marque et de toute l'entreprise pour inciter ses clients à participer.
Au fur et à mesure que les clients dévoués deviennent plus
fidèles, la valeur de la marque devient plus forte et le capital client
devient plus régulier.
La confiance :
Elle est définie comme « une croyance, un
sentiment ou une attente envers les partenaires d'échange,
découlant de leurs connaissances professionnelles, de leur
fiabilité et de leur intention » (Ganesan, 1994). Elle
comprend trois dimensions : la compétence, l'honnêteté et
la gentillesse (Gurviez et Korchia, 2002).
50
L'engagement :
Reflète le désir de l'individu de maintenir et
d'améliorer ses relations pendant longtemps (Moorman, Zaltman et
Deshpandé, 1992). En termes d'attitude, elle découle de la
motivation instrumentale ou computationnelle fondée sur la nature
cognitive des bénéfices économiques de la relation en
cours, mais aussi de la motivation émotionnelle ou hédonique
générée par le plaisir procuré par la relation
elle-même. Bien que mentionnée dans la littérature (Allen
et Meyer, 1990), la troisième dimension, fondamentalement non standard,
ne sera pas retenue ici car elle est loin de la catégorie du produit
(soft drink) étudié.
La qualité perçue :
C'est une condition logique de la volonté de continuer
à acheter la marque (Parasuraman et Grewal, 2000). Elle provient de
l'évaluation globale de la marque, qui va au-delà d'une
expérience de consommation spécifique, affectant ainsi la
satisfaction globale (Sirieix et Dubois, 1999) et la fidélité des
consommateurs (Rust et Zahorik, 1993). À travers la perception du
produit dans un certain nombre de dimensions de perception, il est
également possible d'appréhender la qualité
considérée comme l'évaluation globale de manière
plus analytique, afin que les consommateurs puissent se forger un jugement
global sur la qualité et une préférence pour la marque.
Ces cinq structures ont des positions différentes dans
la chaîne relationnelle qui relie les consommateurs et les marques.
La qualité perçue est une évaluation
cognitive de la marque, et non la variable relationnelle elle-même.
L'engagement est la cause directe des comportements de fidélité
(Amine, 1999; Terrasse, 2003; Verhoef, 2003). La confiance et l'attachement se
situent en amont de la chaîne relationnelle, comme le montrent Morgan et
Hunt (1994) qui ont validé le modèle de référence
de la prise d'engagements en expliquant la confiance envers les
fournisseurs.
Récemment, Hennig-Thureau et Klee (1997), Garbino et
Johnson (1999) et Bansal, Irving et Taylor (2004) ont confirmé que la
confiance précède l'engagement, qui à son tour
détermine la dimension psychologique de la fidélité.
L'attachement est également considéré
comme l'une des principales conditions de l'engagement (Terrasse, 2003;
Cristau, 2003). Enfin, les travaux de Chaudhuri et Holbrook (2001, 2002)
montrent clairement une série de relations. La confiance et
l'attachement déterminent un niveau
51
de participation. Le retournement a un impact positif sur le
comportement d'achat (mesuré par son impact sur la part de marché
et les niveaux de prix relatifs).
52
17.1 DIVERGENCE ENTRE FIDELITE ET
FIDELISATION
Une question centrale s'est rapidement posée : comment
fidéliser les clients ?
Cet énorme problème ne peut être
résolu en quelques lignes de texte, c'est pourquoi le sujet de cette
recherche est un livre spécial (LEHU, 2003 ; Peelen et al., 2007).
Veuillez noter que les trois principales méthodes de
fidélisation de la clientèle sont :
· Satisfaction : parions que les clients satisfaits seront
fidèles, sachant que ce lien est loin d'être automatique.
· Verrouillage : définissez les conditions du
contrat pour empêcher la divulgation des clients (engagement de 12 mois
pour les téléphones mobiles).
· Activation : mettre en place diverses actions et
dispositions pour fidéliser la clientèle (bonus
différé, programme de points, carte de membre)
CONCEPT DE FIDELISATION 17.1
DEFINITION
Il existe de nombreuses définitions de la
fidélité, et ses auteurs varient selon les départements
concernés, les objectifs stratégiques poursuivis ou les tendances
de pensée qui y sont liées.
Cependant, si nous abandonnons la complexité du
langage technique, nous pouvons dire qu'en fait, la fidélité
n'est qu'une caractéristique des stratégies marketing, qui sont
conçues et mises en oeuvre pour fidéliser les consommateurs aux
produits, services, marques ou points de vente. Elle doit également
permettre un meilleur contrôle des activités de l'entreprise et,
à terme, augmenter la rentabilité de cette activité. Par
conséquent, il est important de ne pas confondre fidélité
et rétention ici.
18.1 LES TROIS COMPOSANTES DE LA
FIDELISATION
La fidélité repose sur trois
éléments fondamentaux : la qualité du produit ou du
matériel et des services associés ; la relation de confiance ; la
capacité du fournisseur à développer des relations avec
ses clients.
En d'autres termes : La fidélité vise à
établir et maintenir des relations mutuellement bénéfiques
et durables entre l'entreprise et ses clients. Il comprend trois registres
d'expression interdépendants et complémentaires :
La qualité de service :
On se centre sur la production du service ou du produit, ce
qui veut dire : satisfaire, tenir sa promesse.
La relation client :
On se centre sur des personnes, ce qui veut dire :
découvrir, comprendre, séduire, (se) valoriser, créer la
confiance.
La relation commerciale :
On se centre sur le business, sur l'évolution de la
relation, ce qui veut dire : vendre, évoluer, développer.
Figure N°1.12 : Les trois composantes de la
fidélisation
53
Source : Fidélisez vos clients en B to B : La
méthode pour développer votre meilleure stratégie
54
Dragon, Benoît ; Dunod ; 2018
19.1 LES ETAPES DE FIDELISATION
La fidélisation client est passée par cinq (5)
étapes : Figure N°1.13 : démarche marketing de la
fidélisation
Source : Jean Marc LEHU, Stratégie de
fidélisation, Op.cit., p.74
19.1.1 1ère étape :
Identifier
Cela comprend l'identification des clients, des concurrents et
de la technologie. Il s'agit en fait de la procédure de triple audit de
l'entreprise :
· Revue du portefeuille clients : Il est
nécessaire de déterminer les attentes des clients ou
consommateurs, leurs besoins et leur évaluation des services et produits
qui leur sont fournis.
·
55
Revue concurrentielle : la nature et la composition,
l'orientation et les méthodes de communication des offres
concurrentielles.
· Audit technologique de fidélisation : technologie
disponible, accessible et applicable pour l'industrie.
En plus de comprendre les principes de base de votre
environnement et de vos objectifs, vous devez également identifier
chaque type de client ciblé par l'entreprise.
19.1.2 2ème étape :
Adapter
Afin de conserver son avantage concurrentiel, et parce que
l'entreprise vit rarement dans un environnement figé, dans la plupart
des cas, il est nécessaire d'ajuster les choix initiaux en fonction des
objectifs, notamment les objectifs stratégiques de l'entreprise.
C'est le thème de la deuxième phase, qui permettra
à l'entreprise d'utiliser des technologies bien connues tout en
profitant de technologies que le premier concurrent ne peut pas identifier.
Encore une fois, le but ultime est de fournir une
différenciation, qui seule peut atteindre une valeur spécifique,
prouvant ainsi la fidélité aux yeux des consommateurs.
19.1.3 3ème étape :
Privilégier
Au coeur de ce processus, la troisième étape
représente l'acte de fidélité lui-même.
Sauf cas d'obligation, le consommateur est fidèle car il
a cet intérêt à continuer à consommer la même
marque et le même produit.
Le désir ou l'idée de changer ne lui est pas
arrivé, ou s'il s'en est rendu compte, il a refusé.
Les actions de fidélisation élargissent simplement
cet intérêt en offrant aux consommateurs des privilèges.
Mais qu'est-ce que le privilège au juste ?
Bien sûr, il existe des privilèges, des avantages
et des droits attachés aux produits ou aux réglementations.
Cependant, du point de vue des méthodes de
commercialisation qui nous intéressent, c'est d'abord un avantage que
les autres n'ont pas. « Autres » ici sont des non-consommateurs de
produits ou de marques connexes.
56
19.1.4 4ème étape : Contrôler
Inclure systématiquement la vérification et le
contrôle de l'efficacité de la technologie utilisée.
Le but de la stratégie de fidélisation
étant d'établir une connexion durable entre la marque et le
consommateur, il est nécessaire de s'assurer de la pertinence et de la
force de cette connexion.
En revanche, les stratégies de fidélisation
peuvent parfois mobiliser des ressources financières très
importantes.
Ensuite, cette étape de contrôle permet de mesurer
tout ou partie du retour sur investissement.
19.1.5 5ème étape :
Evoluer
Alors que les consommateurs exigent de la nouveauté et
de la diversité, le développement d'aujourd'hui est devenu
crucial. Lorsque tout se passe bien, vous devez prendre le temps d'envisager
des changements afin de maintenir le progrès.
20.1 LES DIFFERENTES FORMES DE
FIDELISATION
En termes de techniques de fidélisation sur le
terrain, il est important de bien distinguer la fidélisation induite de
la fidélisation attendue. Le premier découle de la volonté
stratégique de se verrouiller sur le marché, ou du
résultat des caractéristiques de l'environnement et/ou du
produit. D'autre part, elle repose sur le manque relatif de liberté des
consommateurs. A notre niveau, la seconde forme de fidélité est
plus intéressante. C'est ce que l'entreprise poursuit et vise à
séduire les consommateurs en conséquence.
20.1.1 La fidélisation induite :
Les consommateurs sont fidèles à la marque en
raison des conditions du marché (monopole, barrières de sortie,
proximité géographique, etc.).
Lorsque le choix du consommateur et client se limite à
continuer d'acheter le même produit ou le même service ou la
même marque, certaines catégories de produits sont propices
à l'instauration ou au développement naturel du processus de
fidélisation.
57
20.1.2 La fidélisation recherchée :
C'est le comportement de fidélisation obtenu des
clients par la mise en place d'actions marketing spécifiques (programme
de fidélité, service après-vente, one-to-one, etc.).
Tous les éléments sont conçus pour
inciter les consommateurs à être totalement gratuits
jusqu'à ce qu'ils soient totalement fidèles. Seth Godin a
défendu à juste titre l'idée de l'importance du dialogue
avec les consommateurs dans son livre « Marketing sous licence »,
c'est-à-dire de solliciter d'une manière ou d'une autre
l'autorisation des consommateurs et de savoir s'ils souhaitent participer au
processus commercial.
En effet, la fidélité est parfois
considérée à tort comme un support promotionnel, qui peut
relancer les activités de l'entreprise ou simplement soutenir
temporairement les activités de l'entreprise. Personne ne douterait que
certaines de ces actions peuvent être très efficaces pour
promouvoir le développement des entreprises.
21.1 LES OUTILS DE FIDELISATION
Les outils de fidélisation sont très
diversifiés et en constante évolution.
L'OFFRE PRODUITS
Les principaux critères que les consommateurs
choisissent lorsqu'ils achètent sont la qualité, la
variété des choix, la nouveauté des produits et la
clarté des devis. Par conséquent, si les produits et services ne
répondent pas aux attentes des clients, le programme de
fidélité ne palliera pas les lacunes du produit. Fournir aux
consommateurs des produits clairs, constamment mis à jour et
diversifiés dans un marché presque saturé est devenu un
objectif hautement stratégique. Un produit peut non seulement
fidéliser d'un point de vue transactionnel, car il peut
systématiquement faciliter ses rachats, mais il peut également
établir des relations avec les fournisseurs car il peut favoriser les
ventes croisées et étendre les relations. Ce type de produit est
difficile à remplacer en raison de ses caractéristiques
intrinsèques, ou sa modification entraînera des coûts
considérables.
LA GESTION DU MERCHANDISING
Il s'agit d'un ensemble de techniques commerciales permettant
de déterminer l'emplacement et l'agencement appropriés du point
de vente dans les meilleures conditions physiques et psychologiques, ainsi que
la présentation des produits qui y sont vendus.
58
En un sens, il constitue un outil de fidélisation qui
doit permettre des mises à jour suffisamment importantes du point de
vente pour éliminer le phénomène négatif de l'ennui
chez les consommateurs / utilisateurs.
Les offres d'aujourd'hui sont si diverses qu'il ne suffit
plus que les consommateurs viennent au point de vente. Il est important
d'utiliser toutes les méthodes de marketing pour les persuader
d'acheter. Pas étonnant, dans ces conditions, que l'on parle
désormais aussi de concevoir et/ou développer la vente de biens
sur des sites Internet.
LES CLUBS DES LIVRES ET MUSIQUES
Les clubs font également partie de la boîte
à outils de fidélisation. Les industries du vin, du livre (France
Loisirs, Bertelsmann), du disque et de la vidéo sont pionnières
dans ce domaine. Cependant, ils diffèrent des programmes de
fidélisation en ce sens qu'ils sont obligés d'acheter
régulièrement des produits de l'entreprise. L'avantage de
l'adhésion est des prix préférentiels. Un abonnement
annuel vous permet de profiter de remises sur les catalogues envoyés aux
familles. Cependant, on peut considérer ces clubs comme des
réseaux de distribution alternatifs. La fidélité est
obtenue grâce à des barrières de sortie liées au
contrat.
LES CLUBS DE CNSOMMATEURS
Le mode de fonctionnement des clubs de consommateurs est
difficile à imiter la marque, à établir des relations, la
confiance et la passion.
Le but de la participation au club est d'impliquer les
clients dans l'amélioration des opérations, des produits, des
points de vente ou des services. Cet aspect permet non seulement de mieux
comprendre les attentes des clients, mais également de renforcer la
relation établie avec eux.
LES LISTES DE DIFFUSION
Les listes de diffusion ne sont pas non plus des outils de
fidélisation «purs», car elles sont également en lien
avec des activités promotionnelles, créant du trafic ou une
notoriété «la plus importante». Leur contenu
informationnel est riche et ils jouent un rôle incontesté dans la
fidélisation en maintenant des relations étroites avec les
clients et en apportant une réelle valeur de service.
LA GESTION DE LA SATISFACTION
La satisfaction est le concept central du marketing. Elle se
définit comme le résultat d'une évaluation subjective de
la qualité ou de la valeur d'une marque, d'un produit ou d'un logo. Si
l'expérience du produit, de la marque ou de la marque confirme les
attentes pertinentes, nous
59
l'appelons satisfaction. Le marketing relationnel
considère la satisfaction comme un élément de base qui
affecte la confiance, l'attachement et l'engagement. À leur tour,
l'attachement et la confiance affectent la fidélité. Par
conséquent, la littérature propose généralement des
hypothèses sur la relation entre la satisfaction à la marque et
la fidélité (au moins intentionnelle ou d'attitude).
Figure N°1.14 : Paradigme relationnel du
marketing
Relation à la marque
Source : Morgan et Hunt, 1994
Les études de marché montrent que la
satisfaction affecte le comportement des consommateurs et peut conduire
à davantage de ventes croisées et de ventes incitatives. Dans
l'ensemble, cela affectera la part de marché, la rentabilité et
la valeur actionnariale. Les clients satisfaits sont également
prêts à payer plus et à utiliser un bouche à oreille
positif.
La relation entre satisfaction et fidélité
n'est pas automatique, mais un sujet abordé à plusieurs reprises
dans les études de marché. En effet, la plupart des consommateurs
infidèles sont satisfaits de leurs fournisseurs. Le lien faible entre
satisfaction et fidélité peut s'expliquer par
l'hétérogénéité des consommateurs (comme
l'inertie ou la recherche de diversité), et des facteurs externes (comme
la disponibilité de la concurrence ou le comportement marketing, les
variables environnementales et les ruptures de stock).
60
LA GESTION DE L'INSATIFACTION PAR LA RECLAMATION
L'insatisfaction peut être définie comme la non
« confirmation » des attentes de l'expérience du consommateur.
Face à une situation d'insatisfaction, la réaction est
variée1. Certains clients peuvent ne pas faire preuve de
fidélité inertielle (nous les appelons clients « inertes
»). Certaines personnes peuvent s'arrêter pour visiter le magasin,
par exemple (réduction de la fréquence des visites et des
paniers) ou sans signe avant-coureur ("mort subite"). Lorsqu'une réponse
verbale conduit à un bouche-à-oreille négatif ou à
un comportement de résistance, il peut s'agir d'une expression
négative pouvant conduire à un comportement de consommation,
juridique ou de représailles. La plainte est une réponse
constructive.
À elle seule, la gestion des plaintes convient
parfaitement au contexte de la gestion de la relation client et de la
fidélisation, et vise à améliorer la satisfaction, le
dévouement, la confiance et la fidélité des clients de
l'entreprise. D'une part, si l'organisation répond de manière
appropriée, la gestion des plaintes peut offrir à l'organisation
de nouvelles opportunités pour fidéliser les clients
insatisfaits.
D'autre part, dans le cadre de la démarche
d'amélioration continue de la qualité, les réclamations
clients sont une source d'information précieuse. Par conséquent,
l'entreprise doit prévenir les défaillances et fournir un
système de gestion des réclamations.
Malheureusement, 98% des clients insatisfaits n'ont pas
déposé de plainte, ils ont simplement changé de produit ou
de fournisseur. C'est pourquoi l'entreprise a tout intérêt
à favoriser les réclamations, tant que la perte de revenus est
supérieure au coût de résolution de la réclamation,
et que la probabilité d'être traité avec des clients
insatisfaits reste fidèle est élevée. Par
conséquent, il n'est pas recommandé de conserver tous les
consommateurs.
LE PARRAINAGE
Le recrutement / les clients potentiels de nouveaux
consommateurs ou clients sont déclassés en consommateurs /
clients existants de l'entreprise, et en retour, ils recevront des avantages et
/ ou des services en guise de remerciement.
Du point de vue d'une stratégie de
fidélisation, les techniques de parrainage peuvent paraître
étranges, car celles-ci reposent fondamentalement sur des principes
contraires au principe des clients potentiels. Cependant, le parrainage peut
être considéré comme l'une de ces technologies, non pas
pour les nouveaux clients qu'il peut générer, mais en raison de
la participation de clients existants, qui se transforme en un
représentant de l'entreprise.
61
Observé:
Sauf pour la prospection cachée, le prix est encore
bon marché, car le programme de parrainage attire les clients actuels,
il est donc particulièrement intéressant. Par conséquent,
l'avantage de choisir le retour / l'importance du cadeau. L'objectif n'est pas
de recruter pleinement, mais de fidéliser davantage de sponsors
potentiels.
LES PROGRAMMES DE FIDELITE
Le programme de fidélité est un système
intégré d'actions de marketing et de communication ciblées
dont le but est de favoriser la fidélité et les achats
répétés, ainsi que d'augmenter le coût du changement
grâce à des récompenses. Les récompenses sont des
stimuli abstraits (plaisir, nouveauté, estime de soi, relation) ou
spécifiques (kilométrage, points, remises) accordés par
des programmes de fidélité qui peuvent initier une
thérapie cognitive interne pour les consommateurs et :
· conduire à la satisfaction ;
· Influencer la motivation et les décisions
économiques ;
· Renforcer ou modifier l'intensité du comportement
d'achat.
Ils peuvent être économiques (ex. remises, bons
d'achat), hédonistes (ex. hébergements de
thalassothérapie, jeux), informatifs (ex. informations sur le produit
préféré ou la marque), fonctionnels (ex. promotion et mise
à disposition, achats plus rapides), éthiques (ex.
bien-être) et les relations sociales (par exemple : statut, prestige,
privilèges, reconnaissance sociale, relation avec les vendeurs ou autres
consommateurs, personnalisation).
Le programme de fidélité repose sur une base de
données marketing construite sur la base des informations de la carte de
fidélité. Par conséquent, les clients peuvent être
identifiés, les informations comportementales enregistrées et
segmentées.
L'analyse du cycle de vie et des comportements d'achat
passés permet de donner un regard personnalisé sur cette relation
en fonction des besoins et des bénéfices recherchés. Le
point central devient d'établir avec eux une relation durable,
interactive et personnalisée, car selon le paradigme du marketing
relationnel, la fidélité ne peut s'obtenir que par la
préférence à la marque, voire par la satisfaction
ponctuelle sur le moment à propos d'un produit. C'est une relation de
confiance, d'engagement et d'attachement qui permet de renforcer le lien
affectif entre l'entreprise et ses clients.
62
22.1 LES DIFFERENTS TYPES DE PROGRAMMES DE FIDELITE
Les taux de détection des cartes de
fidélité annoncés dans différentes régions
indiquent qu'entre 16 et 250 millions de cartes de membre ont été
distribuées parmi la population française en 2011. Dans certains
secteurs, tous les concurrents ont un plan : transport aérien, location
de voitures, hôtels, distribution... En revanche, ils sont moins
systématiques dans le secteur bancaire, rarement dans le secteur des
assurances, et dans la restauration rarement vue. Les facteurs d'influence sont
:
· compétitions,
· la fréquence,
· montant des achats,
· l'accès à des services
supplémentaires,
· Attachement à la marque.
Les programmes de fidélité sont les suivants : Le
programme de fidélité est le suivant :
· Procédures standard d'inspection de
réduction. Etam est un bon exemple. Il permet d'échanger les
points gagnés contre des bons de réduction.
· Les plans basés sur des points diffèrent
des premiers en termes d'obtention de rabais instantanés. France Loisirs
en est un bon exemple.
· Il existe également des programmes dont vous
pouvez bénéficier grâce au prêt. Celui d'IKEA est
emblématique, tout comme le Pass Carrefour.
· Le plan cadeau ajoute la possibilité de
sélectionner une gamme plus large de services, de produits ou d'autres
avantages du catalogue. Les S'miles entrent clairement dans cette
catégorie.
· Une autre caractéristique de la série
est l'exclusivité qu'elle peut déclarer. Sephora en est un
exemple frappant.
· La dernière famille se voit attribuer plus de
privilèges, le mode Nespresso est l'un des modes les plus
réussis.
Le programme de fidélité ci-dessous décrit
plus précisément chaque famille Earn et de Burn.
63
22.1.1 EARN (« les récompenses »)
Les cartes payantes sont une option assez courante qui a
démontré une stratégie sélective dès le
début, mais qui a généralement un modèle
multicouche. Les modèles de qualité uniforme sont relativement
rares.
Les revenus peuvent être différenciés par
catégorie, et ils récompensent les achats, mais ils ne
s'appliquent pas toujours à tous les produits. Ils peuvent être
obtenus en ligne ou uniquement en point de vente. Dans certains cas, ils sont
associés à d'autres activités : parrainage, des
compensations d'incidents ou simplement à la fréquentation de
l'enseigne. Le modèle dominant est basé sur l'unité de
compte : le miles, le smiles, le tooket.
Figure N°1.15 : Modalité de Earn
(manière de gagner des gratifications)
Source : Barbaray Christian, satisfaction,
fidélité et expérience client, 2016
22.1.2 BURN (« l'utilisation des
récompenses »)
On voit que les points accumulés sont des dettes
d'entreprise, si les dettes ne sont pas recouvrées, les points
deviendront assez substantiels.
Les marques qui utilisent ces plans comme un levier
commercial plutôt que comme un outil de promotion et de reconnaissance.
53% des clients ne se sont pas sentis « privilégiés »
à rejoindre
le programme de fidélité, et seuls 9% des
clients ont répondu très positivement à cette
problématique. Et pour une bonne raison ! Près de 70% des
programmes n'incluent pas l'indice de qualité client dans leurs
récompenses (pour les 30% restants, la moitié des programmes
divise leurs clients du moins fidèle au plus fidèle en trois
parties).
Par conséquent, la proportion d'attributions de
nouvelles cartes en fonction du statut des clients n'est que de 27%. Outre le
mécontentement face à la « non-reconnaissance » et les
récompenses insignifiantes, il y a aussi des problèmes de
gestion.
Les quatre raisons pour ne pas utiliser les avantages fournis
sont les suivantes :
· Le délai pour les utiliser est trop court (55
%).
· L'oubli du cadeau ou de l'avantage offert (48 %).
· L'oubli du document qui permet d'obtenir l'avantage (46
%).
· La faible attractivité des avantages (46 %).
Comme les clients ne peuvent pas toujours gérer
librement ces avantages, cette attractivité peut également
augmenter. Ainsi, 33 % des programmes imposent des règles de gestion, et
seulement 47 % des programmes permettent au client de gérer librement
ses récompenses.
Figure N°1.16 : Modalité de Burn
(manière d'utiliser des gratifications)
64
Source : Barbaray Christian, satisfaction,
fidélité et expérience client, 2016
65
23.1 DEMATERIALISATION DES PROGRAMMES DE
FIDELITE
En 2012, une étude « fidélité
numérique » a été menée pour déterminer
la compréhension et l'utilisation des programmes de
fidélité par les consommateurs avec le développement des
nouvelles technologies.
1. Carte de fidélité : La quasi-totalité
des Français l'ont, et près de la moitié d'entre eux
l'utilisent.
· 96 % de la population déclare avoir une carte
de membre. En moyenne, les Français déclarent spontanément
avoir plus de 5 cartes de membre.
· 81 % des personnes utilisent
régulièrement les prestations auxquelles elles ont droit, et 43 %
d'entre elles les utilisent régulièrement voire
systématiquement.
· Seul un cinquième des Français
déclare ne pas les utiliser du tout.
2. Oubli : Le facteur décisif pour ne pas utiliser les
récompenses.
· Près des deux tiers des Français
n'utilisent pas leurs récompenses simplement parce qu'ils oublient
(oublient juste d'utiliser l'avantage ou oublient les documents qui leur sont
bénéfiques).
· La courte durée d'utilisation est
également une raison invoquée par 57 % des Français.
· Enfin, point important pour les commerçants :
un consommateur sur deux n'est pas intéressé par les avantages
offerts !
3. La moitié des clients n'ont aucun privilège
!
· La moitié des clients n'ont pas le sentiment de
privilège !
· Ils estiment qu'ils ne jouissent pas d'une position
distincte en tant que membres du projet. La généralisation et la
diffusion à grande échelle conduisent souvent à la
banalisation du programme.
4. Tournant 2012 : un Français sur deux a voté
pour les smartphones.
·
66
50 % des Français sont prêts à utiliser
les téléphones mobiles de type smartphone comme support de
programmes de fidélité : 2012 sera-t-elle une année
d'équilibre vers le 100 % digital ?
· Les autres médias mentionnés, comme
l'empreinte digitale ou la reconnaissance vocale, n'ont suscité
l'intérêt que d'un tiers des répondants.
· Avec un taux d'appareils de près de 50 % de la
population, les smartphones (téléphones connectés à
Internet) ont été connectés par les consommateurs à
de nouveaux usages à grande échelle dans le secteur de la
consommation.
5. Dématérialisation des programmes de
fidélité : notoire
· Un Français sur dix déclare comprendre
les programmes de fidélité «
dématérialisés ». Fait intéressant, dans les
références spontanées, de nouveaux acteurs fidèles
comme FidMe et Fidall (connus pour leurs applications « porte-cartes
virtuelles ») font leur apparition aux côtés de grandes
enseignes comme Carrefour et Leclerc.
· Le nombre de citations reste néanmoins peu
élevé aujourd'hui et démontre une très faible
pénétration des programmes de fidélisation virtuels.
6. 7 % des Français ont utilisé le smartphone
comme support d'utilisation des programmes de fidélité.
· 15 % des utilisateurs de smartphones, soit 7 % de la
population totale, ont téléchargé des programmes de
fidélité dématérialisés sur leur
téléphone.
· Nous avons trouvé les noms des grands
"nouveaux" acteurs parmi les marques qui ont développé leurs
propres programmes...
7. Les deux tiers de la population sont prêts à
passer à la numérisation à 100 %.
· Pour les personnes possédant un smartphone
(soit environ 50 % des Français) et n'ayant pas encore
téléchargé l'application, le passage à la
dématérialisation est inévitable. Ce concept est
jugé attractif et accepté par 65% des personnes.
· Sur l'ensemble de la population, 63 % sont prêts
à utiliser les programmes de fidélité sur leur mobile. La
révolution numérique est en marche... La fin des cartes
plastiques est terminée !
8. Le poids de l'habitude est encore très
présent.
·
67
Même si la grande majorité des gens se disent
prêts à passer à la dématérialisation, 50 %
préfèrent encore le plastique, mais 25 % sont déjà
attirés par les téléphones portables et 25 % sont de
futurs adoptants.
· La donne est en train de changer, et gageons que dans
2 ou 3 ans, ces chiffres s'inverseront ! 9. Bien que les smartphones
possèdent de nombreuses qualités reconnues, ils utilisent
l'inertie.
· Bien sûr, 76% des personnes interrogées
pensent que le téléphone est le plus "moderne" et "innovant", et
que le téléphone est meilleur qu'une carte plastique.
· En revanche, l'importance de l'habitude influe sur
l'envie de s'en servir : dans 51 % des cas, les Français utilisent plus
souvent les cartes que les smartphones. On note également l'expression
de deux freins liés aux nouvelles technologies : les supports physiques
gagnent en sécurité (46 % vs 17 % pour les mobiles) et les
aspects pratiques (41 % vs 30 %).
La notion de priorisation du capital client, c'est aussi
considérer que la fidélisation peut être source de profit
à moyen et long terme.
68
LE MARKETING RELATIONNEL
24.1 DEFINITION
Le marketing relationnel est défini comme «
toutes les activités marketing visant à établir,
développer et maintenir des relations durables avec les meilleurs
clients » (Morgan et Hunt, 1994, p.22). Les efforts de l'entreprise
visent à obtenir des relations de haute qualité pour
fidéliser les clients.
24.1 LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DU MARKETING
RELATIONNEL
Les trois concepts sont considérés comme des
déterminants de la qualité de la relation car ils affectent la
coopération entre les parties à l'échange : la confiance,
l'engagement et la satisfaction relationnelle.
24.1.1 Confiance
La confiance est un concept à multiples facettes,
comprenant des concepts tels que la crédibilité et la
bienveillance des partenaires. La crédibilité est liée
à la perception que le client a de la fiabilité, des
compétences, de l'expertise et de l'honnêteté du
fournisseur, afin qu'il puisse anticiper sa capacité à
répondre efficacement à ses attentes.
La bienveillance est liée à la mesure dans
laquelle une partie se soucie (sinon plus) de maintenir la relation et de
rechercher des intérêts communs plutôt que des
intérêts personnels.
Enfin, la confiance est un déterminant important de la
participation des consommateurs.
24.1.2 Engagement
L'engagement est un état mental qui relie les
individus et les organisations. Les gens pensent que la relation avec le
partenaire est très importante, suffisamment pour justifier le maintien
de cette relation dans le temps.
Le travail en marketing relationnel est biaisé vers la
participation émotionnelle plutôt que vers le calcul.
En fait, l'engagement dit « calculé » est
calculé en raison des coûts liés à la rupture de la
relation. Dans ce cas, il s'écartera de la « vraie
fidélité » en raison de coûts de changement excessifs
et / ou d'une dépendance trop forte, voire du manque d'alternatives
viables, poussant les
consommateurs à maintenir une relation. C'est pourquoi
la participation calculée est négativement corrélée
avec la satisfaction et la confiance.
L'engagement affectif est une condition d'une vraie
loyauté. Comme son nom l'indique, cette forme de participation permet
aux personnes de maîtriser les dimensions affectives et
émotionnelles de la relation d'échange. Dès lors,
l'engagement émotionnel se traduit par un lien psychologique entre le
client et son fournisseur, du partage de valeurs à l'intégration
de l'entreprise dans sa propre définition dans certains cas (voir
certains fans de la marque Harley-Davidson) par des liens affectifs forts, plus
une marque peut participer au processus d'établissement d'une
identité personnelle, plus cette relation est porteuse de
différenciation.
24.1.3 Satisfaction relationnelle
La satisfaction dite « relationnelle » est un
état cognitif et émotionnel, qui est produit par une
évaluation globale et cumulative de l'expérience d'achat et de
consommation de toutes les marques. Elle est différente de la
satisfaction de transaction liée à un comportement d'achat
particulier.
La satisfaction est le principal moteur de la vraie
fidélité, car elle affecte particulièrement sa dimension
attitudinale. En fait, au fil du temps et de leur expérience d'achat et
de consommation, les clients évaluent leur satisfaction à travers
le processus de disconfirmation des attentes. Les clients comparent les
performances de l'entreprise à leurs attentes pour déterminer
leur satisfaction, ce qui influe ensuite sur leur attitude envers la marque.
La satisfaction relationnelle a un double impact direct et
indirect sur la fidélité à travers la dimension d'attitude
de la fidélité. C'est pourquoi elle est l'un des principaux
déterminants de la vraie fidélité.
69
Figure N°1 .17 : Le rôle de la satisfaction en
tant que déterminant de la « vraie fidélité »
70
Source : Daniel RAY, William SAABADIE, Marketing
relationnel : rentabiliser la politique de satisfaction,
fidélité, réclamation, 2016
25.1 LES OUTILS DU MARKETING RELATIONNEL :
CRM
La gestion de la relation client (CRM) est au croisement des
NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication) et du
marketing relationnel. Il s'agit d'utiliser le potentiel des technologies de
l'information pour définir et mettre en oeuvre des stratégies
relationnelles. Par conséquent, le CRM fait référence
à des solutions qui prennent en charge l'échange d'informations
et l'interaction entre une entreprise et ses clients.
Le CRM sert la stratégie relationnelle car il vise
à développer la connaissance client pour identifier les clients
les plus rentables, puis à les comprendre pleinement pour choisir et
mettre en oeuvre des actions pour maximiser la valeur qu'ils créent. Par
conséquent, les entreprises doivent collecter, comprendre et utiliser
des informations pour améliorer l'efficacité de leur marketing
relationnel.
Afin de construire la connaissance client, il est utile de
distinguer les trois domaines clés du CRM:
· 71
Le management de l'information client (Customer Information
Management).
La connaissance client implique le développement de la
collecte et de l'identification d'informations clés, la diffusion
systématique de ces informations dans toute l'organisation et
l'utilisation de ces informations en interne pour interagir avec les clients
tout en maximisant les compétences de création de valeur. Une
fois établie, cette connaissance client peut être utilisée
pour développer des offres personnalisées et rentables ;
· Le management de la valeur client (Customer Segment Value
Management).
Les informations sur les clients permettent aux clients de
segmenter leurs futures contributions à la valeur commerciale en
fonction des informations liées à leur comportement et à
leurs préférences historiques.
Un positionnement basé sur ces standards de valeur
client permet d'ajuster les actions marketing en fonction de sa
rentabilité, et il peut également optimiser le ROI des
dépenses marketing en réduisant les coûts de
transaction.
· Le management multicanal (Multi-Channel Management).
Parler aux clients et optimiser leur expérience tout
au long du parcours passe par la gestion de différents modes de contact
et de communication. Multi-canal (plusieurs canaux coexistent), puis
cross-canal (en utilisant plusieurs canaux l'un après l'autre), et enfin
omnicanal (en utilisant différents canaux en même temps). Le
développement des réseaux sociaux peut être
réalisé en faisant des canaux, des messages et moment de
communication S'adapter à leurs besoins pour offrir aux clients un
niveau d'interactivité plus élevé.
Figure N°18: Les chantiers clés du CRM
Source : Daniel RAY, William SAABADIE, Marketing
relationnel : rentabiliser la politique de satisfaction,
fidélité, réclamation, 2016
26.1 LES DIFFERENCES ENTRE CES DEUX CONCPETS :
SATISFACTION
CLIENT ET FIDELISATION
· La satisfaction est le bilan d'une ou de plusieurs
expériences d'utilisation d'un produit ou d'un service,
· La fidélisation est l'attachement à une
entreprise sur la durée, après un cumul d'expériences.
Par conséquent, cet attachement provient toujours de 2
sources :
· 72
Le bilan des expériences de consommation,
· 73
L'image de l'entreprise et les croyances qu'elle développe
chez ses clients.
Si votre image n'est pas bonne, alors une bonne satisfaction
ne suffit pas pour fidéliser. Si la satisfaction est faible, une bonne
image ne suffit pas à fidéliser.
Par conséquent, une bonne satisfaction client annuelle
ne garantit pas que vous aurez des clients fidèles à vie... Pour
comprendre la fidélité client, vous devez comprendre une partie
de l'expérience et des croyances, car les clients fidèles sont
des clients satisfaits. Les clients satisfaits ne sont pas
nécessairement fidèles. C'est l'objectif de faire de la relation
client une partie de la stratégie commerciale.
Satisfaction et fidélisation, une confusion
fréquente
La satisfaction du client n'est que le principal objectif que
chaque entreprise doit atteindre. La fidélité des clients est une
quête à long terme, car les clients satisfaits ne sont pas
nécessairement fidèles.
Si la satisfaction « simple » est plus rapide et
plus facile à obtenir, l'établissement de la
fidélité est beaucoup plus compliqué.
Promouvoir une expérience client positive pour les
satisfaire.
Un client qui achète et utilise un produit ou service
sans rencontrer de difficultés d'accès et d'utilisation du
produit ou service est un client satisfait.
Au cours de l'expérience utilisateur, la satisfaction
client est bien évaluée, mais la satisfaction seule ne peut
garantir la fidélité client.
Fidélisation client, expérience et attachement
La fidélisation du client découle de la
satisfaction du client et de son engagement envers l'entreprise ou la marque.
Si la satisfaction peut être obtenue dès le premier achat,
l'attachement à l'entreprise est établi de longue date.
L'acte de l'entreprise d'établir ce rattachement doit
être lié à l'expérience utilisateur. Chaque
étape du parcours d'achat, y compris notamment les services
après-achat, doit être l'occasion pour l'entreprise de renforcer
l'attachement de ses clients à la marque.
L'attachement à la marque ou à l'entreprise ne
peut à lui seul garantir la fidélité des clients. Le
meilleur taux de rétention ne peut être observé que
lorsqu'il est combiné à une nouvelle satisfaction client dans de
multiples expériences utilisateur.
74
CONCLUSION
Dans cette deuxième partie nous avons
étudié la deuxième variable de notre recherche qui est la
fidélité client. Il en ressort de cette analyse que la
fidélité du client a un impact notoire sur la rentabilité
des coûts et des ventes de l'entreprise.
75
PARTIE II : LA SATISFACTION CLIENT : UN LEVIER DE
FIDELISATION DE LA
GRANDE DISTRIBUTION ALIMENTAIRE : CAS CARREFOUR MELUN
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU DISPOSITIF EMPIRIQUE
INTRODUCTION
La grande distribution regroupe les grands
établissements commerciaux (grands magasins, libres services)
structurés de façon organisée et rationnelle. Elle est
caractérisée par deux types de magasins : l'hypermarché et
le supermarché. En France ce secteur occupe une place importante des
activités dans l'économie nationale avec pour leader LECLERC qui
détient à lui seul 53% de la part de marché. À
côté de l'enseigne leader en termes de parts de marché,
suit Carrefour avec 50%. Ce succès remarquable est-il en rapport avec la
satisfaction de sa clientèle ? Pour assouvir à notre
curiosité nous nous sommes intéressés à Carrefour
Market Melun que nous allons présenter ensuite soumettre notre
état des lieux et problématique.
27.2 PRESENTATION DU SECTEUR ET DE L'ENTREPRISE
27.2.1 DEFINITION
On peut définir « la distribution » comme le
commerce de détail de biens de consommation s'effectuant en
libre-service au sein du commerce intégré ou associé.
La notion de grande distribution sous-entend également
sur une surface minimum de vente (hypermarché, supermarché,
supérette), mais ce dernier facteur à tendance à
évoluer avec le développement du commerce intégré
de ville s'effectuant sur des petites surfaces et le développement de
grands acteurs de l'e-commerce n'ayant pas de surfaces de vente.
27.2.2 PRESENTATION DU SECTEUR
La grande distribution peut être
généraliste, alimentaire ou spécialisée. En France,
le secteur de la grande distribution est constitué « des
hypermarchés et des entreprises dites du grand commerce
spécialisé ».
Ces dernières années, la distribution de masse
a beaucoup changé. Des enseignes historiques comme Casino, E. Leclerc,
Carrefour, Système U ou encore Auchan ont longtemps renoncé
à qui est la plus grande marque et se positionnent désormais sur
d'autres valeurs.
76
Signe des temps, la taille des grands hypermarchés
périphériques est devenue moins attractive. Les clients veulent
revenir aux valeurs de proximité et de praticité. L'explosion des
drives en est la preuve.
Désormais, un supermarché qui n'offre pas la
possibilité de commander en ligne est obsolète
En France, les exploitants d'hypermarchés sont : E.
Leclerc, Carrefour, Auchan, Cora et Géant Casino. En 2019, la France
compte plus de 2 000 hypermarchés et plus de 10 000 supermarchés,
pour un chiffre d'affaires d'environ 110 milliards d'euros.
Les circuits de distribution de cette industrie sont
très divers : aux côtés des opérateurs de
supermarchés comme Intertermarché, Carrefour Market ou Super U,
il existe d'autres acteurs avec des hard discounts, des galeries marchandes,
des enseignes généralistes ou des enseignes
spécialisées.
27.2.3 LES ACTEURS DU SECTEUR
LECLERC
Fondée en 1949 par Édouard Leclerc à
Landerneau, en Bretagne, Leclerc est une chaîne de distribution
française qui prend la forme d'une coopérative commerciale et
dont le siège est à Ivry-sur-Seine, en Île-de-France. La
marque est leader en France avec 53% de part de marché et s'est
diversifiée depuis de nombreuses années, notamment en 1956, avec
l'arrivée des vêtements Leclerc et la création
d'étapes successives d'espace de magasin : le manège à
bijou (1986), E. Leclerc voyages (1987), la parapharmacie et l'auto E.Leclerc
(1988). L'année 1991 marque l'arrivée des vêtements premier
prix Tissaïa. Le slogan de la marque « Chez E.Leclerc, vous savez que
vous achetez moins cher » positionne l'enseigne comme étant les
moins chers des distributeurs à prédominance alimentaire. Les
nouveautés se poursuivent avec la « marque repère »
gage de bas prix, la douchette wi-fi et le concept drive pour un gain de
temps.
AUCHAN
77
Auchan est une grande chaîne de distribution
affiliée à l'Association Familiale Mulliez. La marque a
été fondée par Gérard Mulliez en 1961 et a
été dirigée par lui jusqu'en 2006.
En 2019, il est le douzième distributeur mondial et le
sixième distributeur français.
INTERMARCHE
Intermarché est une enseigne française du
groupe Les Mousquetaires, fondée par Jean-Pierre Le Roch en 1969 sous la
marque de distribution EX Offices par Jean-Pierre Le Roch. Par la suite, les EX
deviendront, en 1973, Intermarché.
En 2019, la marque s'est hissée à la
deuxième place du classement.
LIDL
Lidl (prononcer société de distribution
allemande, fondée en 1930, compte actuellement 11 463 magasins dans 26
pays/régions européens (2021), dont 3 277 sont situés dans
le pays d'origine, en Allemagne. Lidl fait partie de la société
faîtière groupe Schwarz ayant son siège à
Neckarsulm.
En France, l'enseigne dont le siège social est
à Rungis, compte environ 1 628 magasins en 20216.
Lidl est régulièrement décriée au
sujet de ses conditions de travail en Allemagne comme en France
ALDI
Aldi (abréviation de ALbrecht-DIskont) est une
chaîne de supermarchés hard discount enregistrée à
l'origine en Allemagne.
Le groupe est une entreprise familiale fondée par Anna
Albrecht en 1913 dans un quartier populaire d'Essen. Après la Seconde
Guerre mondiale, les deux fils ont repris le magasin familial et se sont
progressivement développés en une chaîne de magasins
internationale.
27.2.4 CARREFOUR MARKET MELUN
Fiche signalétique
Tableau N°1.1 : Fiche technique Carrefour Market
Melun
Date d'ouverture
|
2002
|
Lieu
|
Melun
|
Activité
|
Grande distribution
|
Forme juridique
|
SAS, société par actions simplifiée
|
Nombre de boutique
|
16
|
Nombre de caisses
|
10
|
Effectif
|
20-49
|
Fréquentation annuelle
|
2000 passages / jour
|
Panier moyen
|
10 jusqu`à 17 euros par client
|
Slogan
|
On a tous droit au meilleur
|
|
78
Source : Document interne de l'entreprise
79
27.2.5 PRESENTATION CARREFOUR MARKET MELUN
Après des années de dur labeur d'étude
de marché, le groupe Carrefour crée le 18 avril 2002, un nouvel
supermarché en banlieue parisienne précisément à
Melun.
L'hypermarché est divisé en 4 grands secteurs :
· Administration
· L'opérationnel
· Le « non Food »
· Le « Food »
Les produits sont classés selon 5 catégories de
biens de consommation, produits frais, bazars, grands et petits et gros
appareils électroménagers et textiles. Quant à leur
agencement en magasin, ils sont divisés en deux parties principales :
alimentaire (PGC et produits frais) et non alimentaire (bazar, GPEM) et
textile). Le secteur alimentaire est également appelé « zone
chaude ». Le bas du magasin est à gauche car ils sont importants
pour les consommateurs français.
Ainsi, le secteur non alimentaire ou « zone froide
» est placé à l'entrée du magasin sur la droite pour
obliger les clients à circuler sur les rayons de l'hypermarché.
Cette technologie orientée client fait partie de la politique
commerciale de Carrefour.
La structure se compose de deux types de départements
:
· Les départements opérationnels
· Les départements fonctionnels
· Départements opérationnels
Ils sont représentés par les différents
départements des commerciaux du magasin :
80
Accompagné d'une assistante de direction, il gère
à la fois le secteur alimentaire et non
alimentaire de l'entreprise.
y' Secteur alimentaire
· Chef des départements des produits de grande
consommation Il gère les rayons d'épicerie, confiture, biscuit,
liquide et DPH.
· Chef des départements produits frais
Il gère les rayons de fruits, légumes, poisson,
épices, et boucherie.
y' Secteur non alimentaire
· Chef du département des grands et petits
électroménagers Il gère le rayon des produits
électroménagers
· Chef du département Textile
Il gère les rayons bébé, enfants, homme,
femme et chaussure.
y' Départements fonctionnels
· Service personnel
Il gère le capital humain de l'entreprise.
Ces missions sont présentées comme suites :
· La paie.
· L'établissement du planning annuel des
congés.
· Le suivi du personnel (pointage des fiches).
· L'accomplissement des formalités administratives :
Assurance, maladie,
Accident de travail...
28.2 DIAGNOSTIC INTERNE ET EXTERNE DE
CARREFOUR
81
MARKET MELUN
Le diagnostic c'est l'analyse de la position de l'entreprise et
ses produits au niveau interne et externe en vue d'adapter son marketing
à ses marchés.
Cette analyse a pour objet de déceler les raisons qui
peuvent être à l'origine de l'insatisfaction de la
clientèle de Carrefour Market Melun voir le pousser à renforcer
la qualité de ses services en vue d'améliorer la satisfaction de
sa clientèle.
Ce qui donne lieu à une analyse SWOT (Forces/faiblesses,
opportunités/menaces). LES FORCES
· Bonne notoriété.
· Leader du secteur de la grande distribution.
· Bonne image de marque.
· Le magasin possède une équipe
expérimentée dans le domaine de la grande distribution
· Un emplacement stratégique. (gare routière,
marché)
· La grande diversité de produits et plus
l'exclusivité de la commercialisation des produits importés.
· Facilement accessible
· La sécurité des offres à la
clientèle.
· Carrefour vise a amélioré le pouvoir
d'achat des ménages français par des produits
économiques.
· Carrefour Market fait le maximum pour présenter
des produits de bonne ou très bonne qualité.
· Il a une diversification de produits qui satisfait sa
clientèle.
·
82
Bon cadre de sécurité magasin.
· Faible pouvoir de négociation fournisseur.
· Livraison à domicile
· Cohésion sociale au sein du magasin
· Un marché à proximité du magasin qui
ouvre ses portes chaque mercredi et
samedi
· Remodeling magasin
· Gros débit clientèle LES FAIBLESSES
· Le panier client moyen est très faible 17 euros
· La clientèle trouve les prix proposés par
Carrefour élevés.
· Les promotions présentées par le magasin ne
sont pas intéressantes.
· Absence de parking.
· Accueil moins chaleureux.
· Une animation inefficace.
· Pas de place de stationnement gratuit
· Un marché qui se déroule à
proximité du magasin 2 fois chaque semaine
· Longue attente à la caisse
· Pas de rayon traditionnel
· Insécurité OPPORTUNITES
· Carrefour possède une zone d'achalandage
très importante.
· Sa notoriété lui permet d'être en
bonne disposition.
·
83
Le magasin possède un Drive
· Une billetterie
· Les potentiels (exemples) de Carrefour lui donnent la
possibilité d'une grande
extension.
MENACES
· Les menaces des nouveaux entrants.
· Comportement consommateurs : La clientèle devient
de plus en plus exigeante.
· L'évolution du marché informel.
· Les menaces des produits de substitution (MDD)
· Pénétration facile du marché
(faiblesse des barrières à l'entrée)
· Contraintes économiques
· Baisse du chiffre d'affaires magasin
· Manque d'espace
· Concurrence agressive : LIDL, INTERMARCHE 28.2.1
SYNTHESE DE L'ANALYSE SWOT
Après le diagnostic interne il ressort que
l'entreprise détient un cumul d'atouts très favorables à
son activité ce qui lui garantit sa place bonne place de son secteur.
Par contre plusieurs niveaux sont à améliorer tels que :
La communication, le service client, l'attente à la
caisse et le service de sécurité ce qui entrainera certainement
une satisfaction bien meilleure des clients.
Quant au diagnostic externe il n'est pas très fameux
car en dépit de sa forte notoriété plusieurs menaces
susceptibles de freiner son élan sont en vue dans son secteur et
même dans sa zone d'achalandage.
84
29.2 PRESENTATION DES CONSTATS ET
PROBLEMATIQUE
29.2.1 CONSTATS Carrefour Melun
Un constat général démontre que la plupart
des clients des GMS ne sont pratiquement pas satisfaits. Et cela est le cas de
plusieurs clients de Carrefour Melun dont nous en sommes inclus vue notre
fréquentation régulière des lieux.
Le supermarché CMM est une grande surface à grand
trafic avec une moyenne de 2000 passages par jour dont plusieurs cas
d'incidents enregistrés.
D'entrée de jeu, l'on constate
l'insécurité. En outre, l'on peut énumérer
plusieurs autres cas d'incidences telles que :
CONSTATS
|
DESCRIPTION
|
IMPACT SUR
L'ENTREPRISE
|
Accueil
|
Chaleureux
|
Gain de client
|
Les prix
|
Les prix affichés sont parfois erronés et
chère
|
Détérioration de
l'image et la réputation.
|
Rayons
|
Mauvais emplacement
de certains produits (mobilité permanent des
rayons)
|
Mauvaise perception de l'organisation ; Baisse du chiffre
d'affaires.
|
Etiquetage
|
Absence d'étiquette sur les produits.
|
Baisse du CA (abandon du produit).
|
Caisse
|
La longue attente en cas de maque d'étiquette à
|
Perte en temps ;
|
|
85
la caisse ou en cas
d'erreur sur le prix .
|
Sentiment du manque de professionnalisme.
|
Parking
|
Les caddies
malpropres ; absence de parking ou payant ; vols et
agressions.
|
Mauvaise réputation
(insécurité)
|
Service client
|
Sentiment d'absence
du service client (le client est livré à
lui.)
|
Perte éventuelle de
clients
|
Produits
|
Produits de bonne
qualité
|
Bonne image
|
|
Tableau N°1.2 : Constats Carrefour Melun Source
: Elaboré par nous ,2021
29.2.2 PROBLEMATIQUE
Quelles stratégies marketing et commerciale
Carrefour Market Melun devrait mettre en place pour satisfaire sa
clientèle et par conséquent renforcer leur fidélité
Compte tenu de la forte concurrence ?
La qualité de services au sein d'une organisation est
primordiale pour la satisfaction de la clientèle. Pour
l'améliorer l'entreprise devra tout d'abord mettre l'accent sur la
formation de son service client soit par des séminaires de formation,
soit par la mise en place d'un coaching professionnel car si son personnel est
qualifié il pourra identifier les besoins des clients pour
répondre efficacement à leur attente. Pour le marchandisage
l'entreprise doit mettre en place un système d'étiquetage
électronique (étiquette Hanshow...) pour faciliter la tâche
au client dans le processus d'achat. En ce qui concerne la
sécurité CMM doit la renforcer aux alentours du magasin. Veiller
à la proportionnalité des prix au niveau des rayons et de la
caisse.
86
En cas de blocage au niveau de la caisse, il faut un service
d'intervention rapide pour faciliter les achats.
30.2 JUSTIFICATION DE LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Après avoir dressé un portrait de faire des
recherches sur la satisfaction client et la fidélité dans le
secteur de la grande distribution et de ses fondements à travers les
études académiques et professionnelles, cette «
enquête » terrain doit permettre de collecter des données
fiables auprès des professionnels du secteur.
Ces données permettront de dresser un portrait
actualisé des facteurs de réussite des sociétés
d'aujourd'hui face aux défis de la fidélisation client.
Ces recherches ont pour objectif de répondre aux
interrogations suivantes :
La satisfaction du client est-elle un moyen de renforcement
de la fidélité ? Quel type de satisfaction pour fidéliser
? Quel est l'impact de la satisfaction client sur la fidélité de
la clientèle de Carrefour Market Melun ainsi que sur sa part de
marché ? Comment Carrefour Market Melun peut-elle améliorer sa
satisfaction client afin de maintenir et d'accroitre son portefeuille client
?
30.2.1 FORMES DE QUESTIONNAIRES ET ENTRETIENS
L'étude repose sur des entretiens individuels suivi d'un
questionnaire online, permettant de collecter des données
qualitatives.
Les répondants sont des professionnels et des
consommateurs, de la grande distribution alimentaire. Il nous semblait
important de recueillir la vision de ces acteurs de ce secteur car la
perception de l'ensemble des acteurs est complémentaire pour mieux
comprendre l'ensemble du phénomène observé.
30.2.2 ECHANTILLONNAGE
Afin de répondre précisément à la
problématique de ce mémoire et y apporter une réponse
crédible, une rencontre a lieu dans quelques enseignes de la grande
distribution alimentaire. Ainsi, au cours de cette exploratoire, nous avons eu
la possibilité d'interrogés 2 responsables d'entreprise et 215
consommateurs de profils très variés.
87
Mais toujours est-il qu'elles apportent ainsi à cette
étude une vraie richesse de points de vue.
Le dispositif empirique permet de discuter des
théories académiques et éventuellement apporter des
éléments de réponses pertinents dans des secteurs
d'activités précis.
31.2 LES THEMATIQUES ABORDEES DANS LE
QUESTIONNAIRE ET ENTRETIEN
Les thèmes abordés étaient les suivants
: la satisfaction client, la fidélité, les stratégies,
l'impact de la satisfaction, la qualité de service ...
La lecture des différents entretiens
révèle un véritable questionnement autour de l'idée
de la satisfaction et de la fidélité client. L'essor de cette
nouvelle façon de penser est le résultat de succès de
beaucoup d'entreprises jeunes ou pas et dynamiques, soucieux d'apporter des
valeurs authentiques face à la façon traditionnelle de
fidéliser.
Un vent nouveau souffle sur le secteur du marketing ; la
satisfaction client, la fidélité plus ouvertes sont des
éléments essentiels qui peuvent révolutionner la grande
distribution alimentaire, comme l'atteste les différents interlocuteurs
interviewés.
CONCLUSION
Carrefour Market Melun l'un des leaders du secteur de la
grande distribution détient un énorme avantage concurrentiel en
raison de sa forte notoriété et tous ses autres atouts. Cependant
plusieurs autres points restent à améliorer principalement son
prix car même si elle détient une identité imposante, elle
doit veiller sur son environnement.
88
CHAPITRE 2 : ANALYSE DES ENTRETIENS REALISES
INTRODUCTION
Pour toute étude, une démarche
méthodologique doit être suivie par l'enquêteur, dans cette
section, nous allons exposer la méthode suivie dans le cadre
d'élaboration de notre travail de recherche après avoir
clarifié quelques notions théoriques.
Dans cette phase de notre enquête nous allons de prime
abord mettre en exergue notre méthode d'analyse puis passer au
traitement des informations récoltées.
32.2 METHODOLOGIE
Notre méthodologie se fonde sur un questionnaire.
32.2.1 ETUDE QUANTITATIVE
« Un questionnaire est une série de questions
méthodiquement posées pour définir une enquête, un
test, un sondage. Un questionnaire peut être l'objet d'un formulaire, ou
d'un jeu de menus informatiques. »
Le questionnaire par sa définition parait très
simple mais la pratique reste tout autre car la méconnaissance des
répondants peut rendre l'élaboration très complexe et
aussi la fiabilité des résultats ne peut être garantie.
32.2.2 TYPES DE QUESTIONS
Les deux catégories de types questions qui apparaissent
dans notre recherche sont :
Les questions fermées et les questions ouvertes.
Questions Ouvertes
La question ouverte est utilisée lorsque la question
formulée ne présente pas une liste de réponses. La
personne interrogée est libre de dire ce qu'elle veut ; aucune
suggestion ne lui est faite.
Exemple : « Si non pourquoi ? »
L'on peut les employer dans plusieurs contextes :
· Lorsque la question interdit de proposer des
réponses car on ne doit pas avoir un effet de suggestion.
· Lorsqu'on souhaite obtenir une réponse
spontanée.
· Lorsqu'on adopte une démarche exploratoire afin de
faire des découvertes. Par exemple, on utilisera la question ouverte si
l'on souhaite étudier les représentations des individus.
· Lorsque l'utilisation d'une question fermée n'est
pas possible car elle propose un trop grand nombre de réponses.
· Lorsque l'on souhaite rattacher les répondants
à une classification dans laquelle ils ne peuvent pas se situer. Par
exemple, les catégories socioprofessionnelles peuvent parfois ne pas
être suffisantes pour classer un individu.
Questions fermées
Les questions fermées sont utilisées lorsque la
question formulée présente une liste de réponses. La
personne interrogée répond en choisissant une modalité
parmi celles qui lui sont présentées.
Exemple : « Pour quelle raison fréquentez-vous ce
point de vente ? »
- Les prix pratiqués
- l'accessibilité
- Les produits proposés
- Les conseils de l'équipe
L'on peut les employer dans plusieurs contextes :
Lorsqu'on souhaite exploiter les données sous forme de
statistiques (exemple : 63% des
répondants ont répondu « non » à
la question 3, ont répondu « oui » à la question 6)
- Lorsqu'on souhaite collecter simplement les données
- Lorsqu'on souhaite interroger un grand nombre d'individus
- Lorsqu'on ne souhaite pas obtenir de réponses
spontanées
89
Après avoir explicité les types de questions nous
allons passer à la présentation de l'enquête.
90
33.2 PRESENTATION DE L'ENQUETE
Le but de notre enquête est d'analyser et évaluer
le rapport entre nos deux variables étudiées in primo « la
satisfaction client », secundo « le renforcement de la
fidélité » de la grande distribution alimentaire.
Pour mener à bien notre recherche nous avons
élaboré premièrement un questionnaire destiné aux
consommateurs afin d'évaluer leur satisfaction ; deuxièmement, un
guide d'entretien destiné aux responsables de quelques enseignes
(Carrefour, Intermarché) afin d'analyser les stratégies marketing
concernant la satisfaction client de l'entreprise.
Cette enquête s'est déroulée sur 2 mois
(du 05 février 2021 à 17h21 au 05 mars 2021 à 18h09), nous
avons pu enregistrer 215 répondants (clients) et 03 responsables de
magasin.
Apres avoir collecté les informations sur le terrain,
nous les avons traités sur Excel.
· La constitution de notre questionnaire : Le questionnaire
est scindé en deux (02) grandes parties : La première partie :
Elle renferme les informations concernant le répondant
telles que le sexe, l'âge, la nationalité, situation familiale et
socioprofessionnelle.
La deuxième partie :
Il y'a plusieurs questions à choix multiples et des
questions ouvertes afin de mieux cerner notre recherche.
· La constitution de l'entretien :
Notre entretien contient trois (5) questions ouvertes qui ont
pour but de dégager les méthodes de la satisfaction
utilisée au sein des enseignes.
34.2 ANALYSE ET EVALUATION DES RESULTATS DU
QUESTIONNAIRE
34.2.1 TRAITEMENT DU GUIDE D'ENTRETIEN
91
Pour approfondir notre recherche, nous nous sommes entretenus
avec deux responsables de différentes enseignes afin d'avoir une vision
claire sur le fonctionnement et de mieux cerner les problèmes pour en
trouver des solutions et faire des recommandations significatives.
Au cours de notre entretien avec le Directeur et la
responsable des hôtes de caisse de Carrefour Market Melun et le Directeur
d'Intermarché Vaux-le-Pénil nous nous sommes focalisés sur
le volet satisfaction client et les stratégies pratiquées.
D'abord, en ce qui concerne l'élaboration des
méthodes, ils nous affirment tous qu'ils s'appuient sur les canaux et
les stratégies du marketing disponibles tels que NPS, Critizer,
Baromètre client, suggestions écrites des clients, appels
téléphonique...afin de mesurer la satisfaction
générale des clients.
Les différents responsables ont aussi affirmé
que les enquêtes de satisfaction s'effectuent chaque jour via le net afin
de bien cerner les préoccupations des clients.
Pour l'évaluation de la satisfaction
générale du client à chaud l'outil le plus fréquent
est le dénommé NPS (Net Promoter Score) disponible pour les
renforcer l'hygiène, le sanitaire, le parking, les services, les
jugements de la caisse...
Cela se présentera comme suite : Aux abords du
magasin :
- Chariots
- Parking
Confort d'achat :
- Circulation dans le magasin
- L'ambiance au rayon fruits et légumes
- Propriété
- L'ambiance à la poissonnerie
92
- Modernité du magasin
Prix et Promos :
- Le prix de la boulangerie pâtisserie
- Intérêt des promos
- Prix des produits frais et traditionnels
- Le prix des fruits et légumes
- Prix en général
- Le prix de la boucherie...
Choix :
- Choix des produits à la marque
- Choix des produits en général
- Visibilité des produits responsables
- Le choix des fruits et légumes
- Produis snacking
- Choix produits bio
- Le choix à la boucherie
- Choix produits locaux...
- Qualité des produits :
- Fraicheur des fruits et légumes bio
- Qualité fraicheur des produits frais
- Fraicheur des fruits et légumes
- Fraicheur du pain et des pâtisseries
- Fraîcheur de la viande
93
- Fraîcheur du poisson...
Disponibilité produits et repérage
:
- Exactitude des prix entre rayon etc
- Repérage des prix
- Disponibilité des produits habituels
- Disponibilité des promos
Attente et personnel :
- Amabilité des hôtesses de caisse
- Amabilité du personnel rayons
- Attente au stand accueil
- Disponibilité du personnel rayons
- Attente aux caisses
- L'attente à la boucherie
- L'attente à la poissonnerie...
Crise Covid 19
- Mesure de sécurité
(Covid) Développement durable :
- Lutte contre le gaspillage alimentaire
- Reduction des emballages plastiques
Ensuite, vient cette nouvelle initiative dénommée
Carrefour 5 5 5, c'est-à-dire 15 attentes client,
réparties en 3 thématiques (confiance, service,
proximité) ; chacun sait sur quoi travailler.
94
35.2 TRAITEMENT DES RESULTATS DU QUESTIONNAIRE
Nous procéderons maintenant à l'analyse et le
traitement des informations obtenues lors de la diffusion de notre
questionnaire, où nous avons interrogé 215 personnes (100% des
résultats sont obtenus des réseaux sociaux).
Fiche signalétique
· Le sexe
Tableau N°1.3 : Répartition des
répondants par sexe
REPONDANTS
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
POURCENTAGE VALIDE
|
POURCENTAGE CUMULE
|
HOMME
|
34
|
15,8
|
15,8
|
15,8
|
FEMME
|
181
|
84,2
|
84,2
|
100
|
TOTAL
|
215
|
100
|
100
|
|
|
Source : Elaboré par nous (2021)
Commentaire : Notre base de données se compose de
84,2% femmes et 15,8% hommes en somme 215 personnes interrogées.
(Graphique Voir Figure N°1 Annexe A)
· Situation familiale
Commentaire : A partir des données recueillies sont
représentées tous les statuts maritaux des personnes ayant
participées à notre enquête, réparties en 4 grands
groupes selon dont les célibataires 40% ; les mariés 33,5% ; les
autres (Concubinage, pacse, veuf, LGBT...)18,1% et divorcé(e) 8,4%.
(Graphique Voir Figure N°2 Annexe A)
· La tranche d'âge
Commentaire : Cette représentation graphique, nous
révèle que la catégorie d'âge des répondants
la plus élevée est celle de 15 à 30 ans avec un
pourcentage de 40,8 ; ensuite la deuxième catégorie est celle de
30 à 45 ans avec un pourcentage de 28,6et ensuite les deux
95
catégories de 45 à 60 ans avec un pourcentage de
18,3 ; 50 à 65 et de 65 à 75 ans avec pourcentage de 6,1
chacune.(Graphique Voir Figure N°3 Annexe A)
· Catégorie socioprofessionnelle
Commentaire : A partir de cette représentation, la
majorité des répondants sont employés avec un effectif de
70 ; ensuite les cadres avec un effectif de 45 ; suivi des étudiants et
les autres fonctions avec un effectif de 39 chacune le reste,
représentant les chefs d'entreprise avec un effectif de 12 et les
retraités avec un effectif 10. (Graphique Voir Figure N°4 Annexe A
)
LA SATISFACTION DE LA CLIENTEL DE CARREFOUR MARKET MELUN
QO1 : FRÉQUENTEZ-VOUS LES HYPERMARCHÉS
CARREFOUR ?
Au regard du taux de « oui » qui
s'élève à 90,2% sur ce graphique nous pouvons
déduire que les magasins sont situés dans de bonnes zone de
chalandise.
(Graphique Voir Figure N°5 Annexe A ) Q02 : Non
Pourquoi?
Commentaire : Nous avons ici la réponse des personnes
qui ne fréquentent pas le supermarché ainsi que les raisons. Les
raisons évoquées par les 21 répondants sont reparties
comme suite : la cherté 12 personnes ; la distance 3 personnes ; la
qualité de service 4 personnes ; produits proposés 1 personne et
MDD 1 personne.
(Graphique Voir Figure N°6 Annexe A )
QO3 : A QUELLE FRÉQUENCE LES
FRÉQUENTEZ-VOUS?
Commentaire : Ce graphique représente l'effectif et les
fréquences des fréquentations de Carrefour sur les 215
répondants .Et cela est repartie comme suite : Fréquemment 43
96
personnes, 2 fois par mois 45, Rarement 61personnes ,2 fois
par semaine 13 personnes et 1 fois par semaine 48 personnes. (Graphique Voir
Figure N°7 Annexe A )
QO3 :POUR QUELLES RAISONS FRÉQUENTEZ-VOUS CE POINT
DE VENTE?
Commentaire : A partir de ce graphique sont
représentés les différents pourcentages de
répondants selon les motifs de fréquentation soit uniques ou
multiples du supermarché Carrefour market Melun.
Les produits proposés avec 9%; Accessibilité 25%
; Prix pratiqués 38% ; Accessibilité et qualité de
services/produits 8% ; Qualité de service/produits 4% ;Prix
pratiqués/facilité d'accès 13% et Prix pratiqués,
facilité d'accès, la qualité de service/produits 3% .
(Graphique Voir Figure N°8 Annexe A )
QO4 : A QUEL POINT TROUVEZ-VOUS CARREFOUR
PROFESSIONNEL?
Commentaire : Les résultats de ce graphique nous
démontrent que l'enseigne est bien perçue au plan professionnel
par les consommateurs parce qu'avec un effectif de 212 répondants nous
en avons 165 qui affirment qu'elle est plutôt professionnelle ; 34 qui la
trouvent très professionnelle ,11 qui la trouvent très
professionnelle et 2 qui la trouvent pas du tout professionnelle.
(Graphique Voir Figure N°9 Annexe A )
QO5 : EN COMPARAISON AVEC LES AUTRES
HYPERMARCHÉS (LECLERC, INTERMARCHE, LIDL, AUCHAN...), TROUVEZ-VOUS LA
QUALITÉ DE SERVICES / PRODUITS MEILLEURE ?
Commentaire : Les résultats de ce graphique nous
révèlent que 69% des clients considèrent la qualité
des services et produits de Carrefour pareille à celle des concurrents ;
25% la trouve bien meilleure et seulement 6% qui la trouve mauvaise. Cela
revient à dire que Marjane doit rehausser le niveau de la qualité
des services et produits pour mieux se démarquer de la concurrence.
97
(Graphique Voir Figure N°10 Annexe A )
QO6 :LES PRIX DES SERVICES / PRODUITS SONT-ILS PLUS
CONVENABLES PAR RAPPORT A CEUX DES AUTRES HYPERMARCHÉS ET
SUPERMARCHÉS ?
Commentaire : Les résultats de ce graphique nous
démontrent que sur les 210 clients 91 considèrent les prix des
services et produits de Carrefour pareils à celle des concurrents ; 65
la trouve un peu moins convenables ; 44 la considère beaucoup plus
convenable et seulement 10 qui la trouve un peu moins convenables. Cela revient
à dire que Carrefour doit améliorer les prix de ses services et
produits pour mieux se démarquer de la concurrence.
(Graphique Voir Figure N°11 Annexe A )
QO7 : COMMENT TROUVEZ-VOUS LE NIVEAU DE LA
QUALITÉ DE LEUR SERVICE A LA CLIENTÈLE ?
Commentaire : Nous observons que la quasi-majorité des
répondants trouve la qualité du service client moyenne avec un
taux de 38% ; alors que la trouvent bonne 61% et 1% qui ne la
considèrent pas bonne du tout.
Nous en déduisons que les clients n'ont pas une bonne
perception de la qualité du service client.
(Graphique Voir Figure N°12 Annexe A)
Q08 :AVEZ-VOUS DÉJÀ VÉCU DES
INCIDENTS A CARREFOUR ?
Commentaire : Nous avons constaté à travers les
résultats de cette figure que 62% des personnes interrogées n'ont
pas vécu d'incidents ; 38% en ont vécu.
(Graphique Voir Figure N°13 Annexe A )
Q09 : LESQUELS
98
Commentaire : Cet diagramme présente l'erreur sur le
prix des articles affichés comme incident majeur vécu par les
clients d'où un taux de 45%, ensuite vient le drive avec un taux de 17%
; la caisse 13% ; l'accueil 12%, cagnotte de fidélité 6% ;
parking 5% et vols et agression 1%.
(Graphique Voir Figure N°14 Annexe A)
Q10 : DIRIEZ-VOUS QUE CARREFOUR EST PLUS SATISFAISANTE QUE LES
AUTRES GRANDES SURFACES EN TERMES :
Commentaire : Ce graphique nous présente l'assortiment
de produits proposés comme l'un des facteurs clés de
succès d'où un taux de 37% ; puis viennent successivement la
facilité d'accès avec un taux de 18% ; le prix pratiqué
avec un taux de 13% ; la qualité avec un taux de 11% ; les marques 9% et
MDD avec un taux de 8% et enfin les services avec un taux 4%
représentants de faibles taux de satisfaction.
(Graphique Voir Figure N° 15 Annexe A)
Q11: VOTRE BUDGET DE COURSE PAR MOIS (euros)
Commentaire : Ce graphique représente la
répartition du budget des courses des clients du Carrefour sur les 215
personnes interrogées. Et cela est repartie comme suite : la tranche de
200-400 ,71personnes ; 100-200,61 personnes ;50-100, 43 personnes et 400-600,40
personnes.
(Graphique Voir Figure N°16 Annexe A)
Q12: TROUVEZ-VOUS FACILEMENT LES PRODUITS QUE VOUS
RECHERCHEZ ?
Commentaire : A partir de cette représentation
graphique nous constatons que 82% des personnes interrogées
fréquentent le magasin parce qu'elles trouvent facilement les produits
recherchés ; 18% en ont des difficultés.(Graphique Voir Figure
N°17 Annexe A)
Q13: QUELLES AUTRES GRANDES SURFACES
FRÉQUENTEZ-VOUS ?
Commentaire : Ce graphique reflète la concurrence
présente dans le secteur. ll affiche clairement le supermarché
INTERMARCHE comme le challenger avec un taux de 25% ; LIDL 23% ; AUCHAN et
LECLERC comme les suiveurs avec un taux envoisinant 22% ; LEADER PRICE est
considéré comme le sortant avec un taux 4% et autres 6%.
99
( Graphique Voir Figure N°18 Annexe A )
Q14 : POUR QUELLE RAISON ?
Commentaire : Ce graphique présente les prix des
articles comme la raison principale des clients d'où un taux de 50%,
ensuite vient la facilité d'accès avec un taux de 33% ; les
produits proposés avec un taux de 12% ; l'accueil et la qualité
des services avec un taux 5%.
(Graphique Voir Figure N°19 Annexe A)
Q15 : AVIEZ-VOUS UNE CARTE DE FIDÉLITÉ/PASS
Carrefour ?
Commentaire : Etant donné que le ratio «oui»
sur ce graphique est de 67%, on peut en déduire que ce programme de
fidélisation mise en place par Carrefour est efficace.
(Graphique Voir Figure N°20 Annexe A )
Q16 : Non , Pourquoi?
Ici, nous fournissons des réponses des personnes qui
n'utilisent pas les cartes de fidélité Carrefour. Les raisons
invoquées par 5O personnes interrogées sont réparties dans
les catégories suivantes: 25 personnes sont irrégulières
dans le magasin , 14 personnes la trouve inutile, 12 personnes oublie de
demander, 2 personnes insatisfaites de la carte et 1 personne qui en a de
trop.
Q17 : ETES VOUS SATISFAIT(E) ?
Commentaire : Le premier point jugé satisfaisant par
nos répondants réside au niveau du choix des produits avec un
taux de satisfaction estimé à 69% ; puis respectivement la
propriété 7% ; caisse 6% et l'accueil avec un taux de5 % ; enfin
la disponibilité des employés avec un taux 4% .(Graphique Voir
Figure N°21 Annexe A )
Q18 : RECOMMANDERIEZ-VOUS LES SERVICES / PRODUITS DE
CARREFOUR AUX AUTRES ?
Commentaire : Au terme de notre enquête ,58% des clients
affirment leur adhésion au bouche à oreille positive ; 34 % ne
sait pas ; 8% refus.
Fondamentalement, la plupart des clients de l'entreprise sont
très satisfaits.
100
( Graphique Voir Figure N° 22 Annexe A)
36.2ETUDE COMPARATIVE (BENCHMARK)
Le benchmark ou étalon peut se définir comme un
banc d'essai permettant de mesurer et de comparer des performances entre
l'entreprise modèle et l'entreprise moins performante.
C'est un processus permanent permettant à l'entreprise de
s'améliorer, de gagner en compétitivité et de
progresser.
Pour mieux évaluer nous avons élaboré
tableau avec les critères suivants :
Tableau N°1.4 : Benchmark
Les critères
d'évaluation
|
Intermarché
|
Carrefour
|
Présence sur le
marché
|
Absence à l'international.
|
Forte présence à l'internationale
|
Notoriété
|
Forte notoriété de l'enseigne
|
Forte notoriété de l'enseigne
|
Emplacement
|
Moyen
|
Bon
|
Type de magasins
|
Hypermarché
|
Supermarché,
|
Accueil
|
Moyen
|
Agréable
|
S.AV
|
Bonne réactivité en cas de
réclamation
|
Bonne réactivité en cas de réclamation
|
Produit économique
|
Oui
|
Oui
|
Produit distributeur
|
Oui
|
Oui
|
La cible / objectif
|
Rapport qualité prix
|
Rapport qualité prix
|
Le rôle de
l'animation dans l'amélioration de la force de vente
|
Efficace
|
Efficace
|
Positionnement de
l'animation.
|
Certains rayons
|
Certains rayons
|
Organisation et la
gérance
|
Très bonne
|
Très bonne
|
Diversité des
produits
|
Grande
|
Limitée
|
Contact client au
niveau des rayons
|
Présente
|
Présente
|
Qualité de Service
|
Agréable
|
Moyenne
|
Dégustation
|
Moyenne
|
Néant
|
Politique de
distribution
|
Sélective (écrémage)
|
Intensive
|
Publicité
|
Panneaux - Affichage moderne - PLV - Dégustation -
Animation musicale - Hôtesse d'accueil - Prix barrés, prix choc -
Offres groupées - Jeux, concours, Tombola
|
Panneaux - Affichage - PLV -
Animation musicale - Hôtesse d'accueil - Prix
barrés, prix choc - Offres groupées - Jeux, concours, Tombola
|
Sécurité
|
Plus de sécurité au niveau des rayons
|
Sécurité moyenne
|
Expérience du client au magasin
|
Satisfait
|
Moyennement Satisfait
|
Nouveaux produits
|
Toujours en actualité
|
Toujours en actualité
|
Marchandisage
|
Très bien organisé
|
Moins organisé
|
Parking
|
Gratuit
|
Payant
|
101
Source : Elaboré par nous ,2021
102
38.2SYNTHESE DE L'ETUDE COMPARATIVE
De cette comparaison on en déduit que Carrefour et
Intermarché sont deux concurrents de taille en raison de leurs divers
points communs mais aussi de leurs points divergents.
D'abord, au niveau de la notoriété, la
qualité de service client, contact client et MDD nous avons des points
communs.
En ce qui concerne les points de divergences nous avons
constaté que Carrefour n'a une part de marché très
importante par rapport à son concurrent direct Intermarché ce qui
fait de lui le second du secteur. Malgré cette position Carrefour arrive
à se démarquer par son emplacement.
Le marchandisage, le prix et la sécurité semblent
encore boiteux chez Carrefour alors que son concurrent est déjà
très avancé. On note une bonne réactivité du S.A.V
chez Carrefour alors qu'il est à la traine chez Intermarché.
En résumé, il revient à dire que Carrefour
demeure le second en raison de son chiffre d'affaires. En revanche, plusieurs
points restent à améliorer pour une meilleure satisfaction de sa
clientèle.
39.2 CONFRONTATION DES RECHERCHES
Durant notre recherche théorique et notre enquête
terrain nous avons constaté de nombreuses convergences entre les auteurs
de revues académiques ou professionnels et les professionnels.
Notons donc simplement que deux grandes approches s'affrontent en
matière de relation satisfaction et fidélité.
Tout d'abord, la corrélation la plus prononcée
réside dans la notion de satisfaction-fidélité, en effet,
nous avons obtenu des résultats qui sont en accords avec certains
auteurs des revues
103
académiques et professionnelles, qui définissent
la satisfaction comme étant l'élément pour maintenir sa
pérennité, sa clientèle, pour assoir son image, et de se
démarquer des concurrents.
Ensuite, plus riche que la précédente, approche
introduit la notion satisfaction, comme étant l'un des facteurs
explicatifs de la fidélité. En clair, un consommateur
fidèle est client satisfait. Mais un client satisfait n'est pas pour
autant fidèle. Selon ces penseurs, la satisfaction client n'est qu'un
premier objectif à atteindre pour chaque entreprise. La
fidélisation client est l'attachement, une quête sur le long terme
car un client satisfait n'en devient pas forcément fidèle.
Et lors de ces entretiens nous avons constaté que
plusieurs entreprises considèrent la satisfaction comme étant
l'unique moyen de rétention des clients et qu'il fallait lui apporter
une grande place.
Ces entreprises nous ont clairement démontrées
que la satisfaction client était d'un grand apport et qu'il fallait
pourquoi pas s'y mettre et profiter pour fidéliser ces derniers.
Concernant l'impact de la satisfaction client sur l'entreprise et sa
pérennité, les propos tenus par toutes les entreprises sont en
moitié accord avec ce que nous avons pu lire dans les revues.
En effet, un point sur lequel les professionnels entaient
unanime avec nos penseurs est sur le facteur de la première approche qui
présente le client satisfait comme client fidèle et que le
secteur du secteur de la grande distribution alimentaire se voir attribuer de
plus en plus d'importance au sein de ses enseignes. En réalité,
les mesures de satisfaction client et les facteurs qui les influencent dans ce
secteur sont plus effectuées en ligne que sur le terrain via certaines
plateformes notamment Google, Critizer, NPS.
Au finish, les recherches académiques
révèlent que ces différents outils comme NPS, Critizer,
Google ne mesurent qu'une des conséquences positives de la
fidélité attitudinale (le bouche à oreille). En cela, il
n'est donc ni une bonne mesure de la satisfaction, ni même une mesure
exhaustive de la fidélité d'un client, contrairement à ce
que pensent la plupart des managers qui l'utilisent.
104
CONCLUSION
En définitive, nos travaux de recherche nous ont permis
de mieux cerner le fonctionnement de Carrefour Market Melun et d'analyser la
satisfaction de sa clientèle face à ses services et produits. Il
ressort donc de notre analyse que les clients de CMM souffrent de nombreux cas
d'insatisfactions ce qui laisse entendre qu'il y a un manque
d'efficacité de son service client. Alors pour y remédier,
l'entreprise doit se pencher sur toutes les failles sus mentionnées pour
une satisfaction meilleure de sa clientèle.
105
CONCLUSION GENERALE
Le concept de la satisfaction du client semble être
très complexe en raison de ses diverses caractéristiques selon
qu'elle soit, soit évolutive, soit subjective ou relative.
A cette allure les organisations devront mieux la canaliser
par l'entremise d'un service client qualifié pour se démarquer de
la concurrence en matière de qualité de service afin de renforcer
la fidélité de leur client et de s'octroyer une importante part
de marché .
Dans notre étude théorique nous nous sommes
permis d'étaler le concept de la satisfaction dans son contexte
marketing et sa contribution à la fidélisation. Cette
étude a eu une portée très significative à notre
endroit au sens personnel et professionnel, elle apparait comme un couronnement
de tous nos acquis tant théoriques que pratiques car elle nous a permis
de lever le mystère de la satisfaction des clients des grandes et
moyennes surfaces alimentaires et leurs fonctionnements vis à vis de ce
sujet.
Au cours de notre analyse nous nous sommes attelés
à répondre aux différentes questions qui ont
découlé de notre problématique « quelle
satisfaction client peut renforcer sa fidélité dans le secteur de
la grande distribution alimentaire ?».
La réponse à notre première interrogation
a révélé que la satisfaction du client est un levier de
fidélisation.
A la seconde question nous avons répondu que la
satisfaction client fidélise.
A la troisième, l'amélioration de la
satisfaction client permettra à Carrefour Market Melun de
fidéliser sa clientèle et de progresser davantage sa position
concurrentielle et cela à long terme que si elle met la satisfaction du
client au centre de sa politique commerciale et marketing.
Quant à la dernière interrogation elle a
été résolue grâce aux diverses méthodes
d'amélioration de la satisfaction existante et cela a été
affirmé par une des responsables du magasin au cours de notre
entretien
Par ailleurs les résultats de notre étude ont
démontré que la majorité des clients sont satisfaits de
l'entreprise en général mais dénonce le prix et service
client ce qui nous amène à dire qu'une
106
part de marché beaucoup plus importante serait
envisageable si l'amélioration de la satisfaction client y est.
A cet effet nous ferons les recommandations suivantes :
· Carrefour doit multiplier les canaux de communication
pour ses clients
· Il ne doit pas se contenter d'effectuer les actions
marketing seulement sur les lieux de vente. De nombreux canaux existent pour
favoriser une communication fluide entre les clients et l'entreprise : les
réseaux sociaux (Facebook, linkedin,Twitter...)
· Effectuer aussi des enquêtes de satisfaction
terrain auprès de ses clients afin de voir si derrière le calme
apparent ne se cache pas des problèmes récurrents.
· Mettre en place une « une boite à
suggestions » pour la cliente.
· Sensibiliser le personnel de l'importance du contact
client.
· Carrefour doit varier les communications publicitaires
et les communications de promotion sur les lieux de vente en mettant l'accent
sur le brassage culturel.
· Renforcer la sécurité au niveau des
entrées et sorties du parking à cause des SDF qui viennent errer
dans le parking.
· Mettre une place quelques caisse de libre-service pour
rendre les achats plus rapides et efficaces.
· Mettre en place des PLV et étiquettes
connectés.
· Améliorer le service après-vente.
· La mise en place d'une nouvelle politique de prix et
produits pour se différencier
de la concurrence.
· Carrefour peut essayer ce nouveau concept de
fidélisation dénommé levelling. Il consiste à
récompenser l'engagement des clients envers la marque et non plus
uniquement le nombre d'achats effectués. Ce mode de fidélisation
en plein essor permet aux professionnels de renforcer la proximité avec
leurs clients, prospects ou utilisateurs.
107
Il faudra considérer que la réalisation de cette
tâche n'a pas été aussi aisée. Nous avons
été confrontés à d'énormes
difficultés tant au niveau méthodologique qu'au niveau des
enquêtes.
D'abord, les difficultés méthodologiques ce
sont posées au niveau de la recherche vue notre statut de
débutant. Ensuite, au niveau de la diffusion du questionnaire et
enquête terrain, nous nous sommes heurtés aux difficultés
de communication et technique dès l'entame, au niveau des informations
de l'entreprise nous avons rencontrés des difficultés
d'accès aux responsables vue la situation actuelle (Covid) .
Au final nous retenons que le chemin d'accès à
l'information dans l'entreprise a été parsemé de
nombreuses embuches mais nous en sommes parvenus grâce à notre
patience et persistance.
Au regard des exigences du client d'aujourd'hui, nous
finirons par dire que les méthodes d'amélioration de la
satisfaction client pratiquées par les grandes et moyennes surfaces sont
presque inconsistantes vue le développement rapide de la
société ainsi que ses besoins et attentes. Dès lors ne
sera-t-il pas avantageux pour les grandes et moyennes surfaces d'envisager les
services personnalisés ?
108
BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES
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expérience client : Être à l'écoute de ses clients
pour une entreprise performante Dunod, 2016
Daniel Ray, William Sabardie ; Marketing Relationnel,
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Edition 2, Edition d'organisations, 2003
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relation client : de la stratégie aux technologies numériques,
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REVUES PERIODIQUES
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et fidéliser les clients, Editions d'Organisation,2010
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109
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Marketing, automne, 1985.
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Blog
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C3%A9quente&text=La%20fid%C3%A9lisation%20client%20est%2C%20quant,beaucoup%
20plus%20complexe%20%C3%A0%20construire.
https://blog.smart-tribune.com/satisfaction-client-enjeux
http://experts-marketing.blogspot.com/2012/08/la-fidelisation-de-la-clientele.html
Magazine
https://www.e-marketing.fr/Marketing-Magazine/Article/Relation-client-ou-en-sont-les-hypermarches--9952-1.htm
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lisation%20client%C3%A8le
Sites internet
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https://wikimemoires.net/2014/02/la-qualite-de-service-et-la-fidelisation-de-la-clientele/#:~:text=Une%20entreprise%20qui%20adopte%20une,pas%20%C3%A0%20change
r%20de%20fournisseur.
110
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carrefour
(enseigne)
111
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_distribution_en_France
https://fr.wikipedia.org/wiki/Auchan
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lidl
https://www.idstrat.fr/programme-vs-strategie-de-fidelisation
https://www.service-sens.com/satisfaction-client-comment-se-differencier-par-lexperience-client/
http://www.satisfaction-client.info/satisfaction-fidelite/carrefour-mobilise-autour-satisfaction-client/
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4j0j4&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Revues
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2003-4-page-131.htm?try
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http://variances.eu/?p=4133se
https://wikimemoires.net/2012/10/les-concepts-de-fidelite-et-de-fidelisation-au-site-marchand/
https://www.bible-marques.fr/leclerc.html
https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2006-6-page-61.htm
112
113
ANNEXES
LISTES DES ANNEXES
A/QUESTIONNAIRE B/GUIDE D'ENTRETIEN
A/QUESTIONNAIRE POUR MEMOIRE DE FIN D'ETUDE
Bonjour Madame, Monsieur, Je suis étudiant en Marketing,
je réalise un Mémoire de Fin d'Etudes.
Dans ce cadre, je vous prie de bien vouloir consacrer quelques
minutes pour répondre au questionnaire ci-joint.
Problématique
114
Quelle satisfaction client peut renforcer sa
fidélité dans le secteur de la grande distribution alimentaire ?
Cas Carrefour Market Melun
Partie I : Fiche signalétique Sexe
Homme
Femme
Figure N°1 Annexe A: Représentation graphique
de la répartition des répondants par sexe
Homme
16%
Femme
84%
Femme Homme
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
Age
· 15-30 ans
· 30-45 ans
· 45-60 ans
· 60-75 ans
Figure N°2 Annexe A : Représentation
graphique de la répartition d'âge
AGE
90 80 70 60 50 40 30 20 10
0
|
|
|
|
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
Situation familiale
Figure N°3 Annexe A : Représentation
graphique de la répartition de la situation familiale
· Célibataire
· Marié(e)
· Divorcé(e)
· Autres
Autres
|
Célibataire
|
Divorcé(e)
|
Marié(e)
|
|
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
115
CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNEL
Figure N°4 Annexe A : Représentation
graphique de la répartition des répondants en fonction leur
statut professionnel
· Chef d'entreprise
· Cadre
· Employé(e)
· Retraité(e)
· Etudiant(e)
· Autres
Autres Cadre Chef
d'entreprise
39
Catégorie socio-professionnel
45
12
Employé(e) Etudiant(e) Retraité(e)
70
39
10
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel » Partie II : La satisfaction
client Carrefour Market Melun
FRÉQUENTEZ-VOUS LES HYPERMARCHÉS CARREFOUR
?
· Oui
· Non
116
Figure N°5 Annexe A : Représentation graphique
de la répartition des fréquentations
90%
Oui
Non
10%
Non Oui
117
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
Non Pourquoi ?
Non pourquoi?
C'est le plus prêt de chez moi
C'est trop cher
Cher
Chère par rapport à d'autres
Courses
Il est a proximité
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
A QUELLE FRÉQUENCE LES FRÉQUENTEZ-VOUS
?
Figure N°7 Annexe A : Représentation
graphique des fréquences de fréquentation
·
118
1 Fois par semaine
· Fois par semaine
· Fois par mois
· Fréquemment
· Rarement
Fréquence de fréquentation
40
70
60
50
30
20
10
0
48 45
13
43
61
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
POUR QUELLES RAISONS FRÉQUENTEZ-VOUS CE POINT
DE VENTE ?
· Les prix pratiqués
· L'Accessibilité
· Les produits Proposés
Figure N°8 Annexe A : Représentation graphique
les motifs de fréquentation
POUR QUELLE RAISON?
3% 7%
13%
38%
25%
9%
4%
1%
Facilité D'accès, La qualité de
services/produits
La qualité de services/produits
Facilité D'accès
119
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
A QUEL POINT TROUVEZ-VOUS CARREFOUR PROFESSIONNEL
?
· Très Professionnel
· Plutôt professionnel
· Pas très Professionnel
· Pas du tout professionnel
Figure N°9 Annexe A : Représentation
graphique de la perception du degré de professionnalisme
A QUEL POINT TROUVEZ-VOUS CARREFOUR
PROFESSIONNEL?
34
2 11
165
Pas du tout professionnel Pas très Professionnel
Plutôt professionnel Très Professionnel
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
120
EN COMPARAISON AVEC LES AUTRES HYPERMARCHÉS
(LECLERC, INTERMARCHE, LIDL, AUCHAN...), TROUVEZ-VOUS LA QUALITÉ DE
SERVICES / PRODUITS MEILLEURE ?
· Bien meilleure
· Pareille
· Mauvaise
Figure N°10 Annexe A : Représentation
graphique de la comparaison de la qualité des services et produits par
rapport aux concurrents
Pareille
69%
Benchmark
Bien Meilleure
25%
Mauvaise
6%
Bien Meilleure Mauvaise Pareille
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
LES PRIX DES SERVICES / PRODUITS SONT-ILS PLUS
CONVENABLES PAR RAPPORT A CEUX DES AUTRES HYPERMARCHÉS ET
SUPERMARCHÉS ?
· Beaucoup plus convenables
· Un peu plus convenables
· Pareils
· Un peu moins convenables
Figure N°11 Annexe A : Représentation
graphique de l'étude comparative des prix des services et produits par
rapport aux concurrents
Total
Pareils
91
Un peu plus convenables
44
Beaucoup plus convenables
10
Un peu moins convenables
65
ETUDE COMPARATIVE DES PRIX
121
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
COMMENT TROUVEZ-VOUS LE NIVEAU DE LA QUALITÉ DE
LEUR SERVICE A LA CLIENTÈLE ?
· Bonne qualité
· Moyenne
· Pas de bonne qualité du tout
Figure N°12 Annexe A : Représentation graphique du
niveau de qualité de service à la clientèle
NIVEAU DE LA QUALITE DU SERVICE CLIENT
Bonne qualité Moyenne
60%
37%
3%
2%
1%
Pas de bonne qualité du tout
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel » AVEZ-VOUS DÉJÀ
VÉCU DES INCIDENTS A CARREFOUR ?
· Oui
· Non
Figure N°13 Annexe B : Représentation
graphique du taux d'incidents
Mention d'incidence
38%
Oui
62%
Non
Non Oui
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel » LESQUELS
· Erreur sur le prix des articles /Promotion
· Drive
· Cagnotte sur la carte de fidélité/Pass
· Vols /agressions
· Parking
· A la caisse
· A l'accueil
122
Figure N°14 Annexe B : Représentation
graphique des types d'incidence
|
A l'accueil
|
A la caisse
|
Cagnotte sur la carte de fidélité/Pass
|
Drive
|
Erreur sur le
prix des
articles /Promotion
|
Parking
|
Vols
/agressions
|
Total
|
10
|
11
|
5
|
14
|
39
|
4
|
1
|
|
10 11
Types d'incident
5
14
39
4
1
123
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
DIRIEZ-VOUS QUE CARREFOUR EST PLUS SATISFAISANTE QUE LES
AUTRES GRANDES SURFACES EN TERMES :
· Des Marques
· Des Marques De Distributeurs
· Des Prix Pratiqués
· De Qualité
· De Facilité D'accès
· De l'Assortiment des Produits Proposés
· De services
Figure N°15 Annexe A : Représentation
graphique des différents niveaux de satisfaction par rapport à la
satisfaction
Des Marques De Distributeurs
8%
Des Marques
9%
De services
4%
De Qualité
11%
De Facilité D'accès De l'Assortiment des
Produits Proposés
De Qualité De services
Des Marques Des Marques De Distributeurs
Des Prix Pratiqués
Des Prix Pratiqués
13%
De Facilité D'accès
18%
De l'Assortiment des Produits Proposés 37%
124
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
VOTRE BUDGET DE COURSE PAR MOIS (euros)
·
|
50-100
|
·
|
100-200
|
·
|
200-400
|
·
|
400-600
|
|
Figure N°16 Annexe A : Représentation graphique du
budget mensuel des clients
BUDGET
100-200 200-400 400-600 50-100
70
60
61
50
43
40
40
30
20
10
0
80
71
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
TROUVEZ-VOUS FACILEMENT LES PRODUITS QUE VOUS
RECHERCHEZ ?
· Oui
· Non
Figure N°18 Annexe A : Représentation
graphique politique produit
82%
Oui
Politique Produit
18%
Non
Non Oui
125
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
126
QUELLES AUTRES GRANDES SURFACES FRÉQUENTEZ-VOUS
?
· INTERMARCHE
· AUCHAN
· LECLERC
· LIDL
· LEADER PRICE
· Autres
Figure N°19 Annexe A : Représentation
graphique
LECLERC
20%
LIDL
23%
LEADER PRICE
4%
INTERMARCHE
25%
AUCHAN
22%
Autres
6%
AUCHAN Autres INTERMARCHE LEADER PRICE LECLERC
LIDL
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel » POUR QUELLE RAISON
?
· Prix Pratiqués
· Facilité D'accès
· Les produits Proposés
· La qualité de services/produits
Figure N°20 Annexe A : Représentation
graphique les motifs de fréquentation
Prix Pratiqués
50%
Les raisons
Les produits s Proposés
12%
Facilité D'accès
33%
a qualité de
ervices/pr
oduits
5%
127
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
AVIEZ-VOUS UNE CARTE DE FIDÉLITÉ/PASS
Carrefour ?
· Oui
· Non
Figure N°20 Annexe A : Représentation
graphique des cartes fidélité
Carte de fidélité/Pass
67%
33%
Non Oui
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel » Non, Pourquoi ?
128
ETES VOUS SATISFAIT(E) ?
· De la Propriété
· De la sécurité
· Des caisses
· Des livraisons (Drive)
· De la Disponibilité des employés
· Du choix des produits
· De la communication sur les promotions
· De l'accueil
· Des services après-vente
Figure N°21 Annexe A : Représentation
graphique des points de satisfaction
69%
5%1%4%
7%
2%
6%
2%
4%
De l'accueil, Des services après vente
De la Disponibilité des employés
De la Propriété
De la sécurité
Des caisses
Des livraisons(Drive) Des services après vente Du choix
des produits
De l'accueil
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
129
RECOMMANDERIEZ-VOUS LES SERVICES / PRODUITS DE
CARREFOUR AUX AUTRES ?
· Oui
· Non
· Ne sait pas
58%
Oui
Ne sait pas
34%
Non
8%
Ne sait pas Non
Oui
Source : élaboré par nous à l'aide de
logiciel bureautique « Excel »
130
B /GUIDE D'ENTRETIEN
PROBLEMATIQUE : QUELLE SATISFACTION DU CLIENT PEUT RENFORCER SA
FIDELITE DANS LE SECTEUR DE LA GRANDE DISTRIBUTION ALIMENTAIRE ?
Nom et Prénom :
Poste occupé :
Entreprise :
Date :
Quelles sont les stratégies marketing mis en place pour
satisfaire les clients ?
Comment gérez-vous les incidents vécus, les
plaintes ou les réclamations des clients ?
Quelles sont les méthodes d'amélioration de la
satisfaction client que vous pratiquées ?
Les enquêtes de satisfaction client sont effectuées
combien de fois par mois voire même par an ?
Comment traitez-vous les avis des clients du magasins sur
internet ?
131
TABLE DES MATIERES
132
RESUME
Du point de vue général, le but principal
poursuivit par toute entreprise est la maximisation du profit. Cependant la
réalisation de cet objectif réside dans le poids du capital
client. Dès lors elle a pour obligation de concentrer autant d'effort
sur la satisfaction du client que sur ses produits et services. Alors que notre
recherche est basée sur l'impact de la satisfaction client sur la
fidélité de la grande alimentaire cas Carrefour market Melun,
pour y parvenir, nous allons diviser notre travail en deux grandes parties :
Premièrement la partie théorique qui consistera à
étayer la satisfaction client et son apport dans la fidélisation
client des entreprises. Cependant, la seconde partie est un cas pratique
basée sur une étude quantitative et qualitative auprès de
la population ainsi que les responsables de différents enseignes afin de
bien cerner notre étude.
Mots clés : La satisfaction client,
fidélité, relation client, qualité, grande
distribution.
133
ABSTRACT
From a general point of view, the main goal of any company is
the maximization of profit. However, the achievement of this goal lies in the
weight of the customer capital. Therefore, the company has the obligation to
focus as much effort on customer satisfaction as on its products and services.
While our research is based on the impact of customer satisfaction on the
loyalty of the large food case Carrefour market Melun, to achieve this, we will
divide our work into two major parts: Firstly the theoretical part which will
consist in supporting the customer satisfaction and its contribution in the
customer loyalty of the companies. However, the second part is a practical case
based on a quantitative and qualitative study with the population as well as
the managers of different signs in order to properly identify our study.
Key words : Customer satisfaction, loyalty, customer
relationship, quality, mass retail.
|