II-7-1- L'indice de Pielou ou de régularité
(équitabilité).
Selon Masharabu & al (2010)
l'équitabilité (E), résulte du rapport de l'indice de
diversité de Shannon-Weaver (H') ou diversité réelle et de
la valeur théorique maximale (H'max). Il varie donc entre 0 et 1. Plus
cet indice tend vers un (1), plus la dispersion des éléments de
la biodiversité est équitable, plus il tend vers zéro (0),
plus il y a une dominance d'une espèce par rapport aux autres
c'est-à-dire une dispersion non équitable (Boudelal, 2014).
Est le rapport de l'indice de diversité de Shannon sur
l'indice de diversité maximale. Il marque le niveau de diversité
atteint par le système par rapport au maximum possible (Kimpouni et
al, 2013). Selon Bassatnh (2006), cet indice permet d'estimer la
répartition des arbres au sein des relevés en évaluant la
proportion des espèces dominantes et dominées. Il se calcule de
la façon suivante :
H'
E =
H'max
H'max est le logarithme du nombre total d'espèces (S)
H'max= logS
II-7-2- La similarité
Cette catégorie d'indices est destinée à
comparer des objets sur la base de présence-absence d'espèces.
Elle est déterminée par le coefficient de similarité, mais
ne font pas intervenir la case de double zéros (Legendre et Legendre,
1998)
Tous ces coefficients sont calculés à partir des
données de présence-absence résumées dans un
tableau de fréquences 2 x 2.
Tableau 1 : Tableau de fréquences 2x2
pour le calcul de similarité d'échantillons Objet x1
20 0
Objet X2 1
0
a+b c+d
19
a+c b +d
n=a+b+c+d
20
a=nombre de présence commune pour les deux
échantillons (x1 et x2) b = nombre de présence propre à
l'échantillon X2 c= nombre de présence propre à
l'échantillon X1 d = nombre d'espèces absentes pour les deux
échantillons (x1 et x2)
Les doubles absences sont fréquentes dans les
communautés biologiques car plusieurs espèces sont rares et peu
sont dominantes. Comme on veut en général fonder la recherche des
associations biologiques sur la totalité des espèces d'un
groupement, la matrice de base vas contenir un grand nombre de zéro. Or,
le double zéro ne permet pas une interprétation écologique
aussi claire que la double présence. On peut y remédier en
éliminant de l'étude des espèces peu fréquentes, en
éliminant le double zéro des comparaisons (en les
déclarante comme information manquante) Legendre et Legendre (1998).
Pour calculer les coefficients de similarité de nos
échantillons, nous avons utilisé deux coefficients binaires
excluant les doubles zéros ; il s'agit du coefficient de Jaccard(S) et
le coefficient de Sorensen(K).
Dans le plus connu est le coefficient de communauté de
Jaccard. Le coefficient de Sørensen donne un poids deux fois plus
élevé à la double présence, on peut
considérer la présence d'une espèce plus informative que
son absence.
a
S(%)= X 100 a+b-c
2a
K(%)= x100
b+c
Selon Legendre et Legendre (1998), les coefficients de Jaccard
et Sørensen se distinguent par le faite que le premier donne la
même cotation à la présence et à l'absence, alors
que, le second accorde un double avantage à la présence. Dans ce
dernier cas, la présence est plus informative que la présence.
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