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Etude comparée de la structure forestière entre les forêts intactes et dégradées de l'axe Impfondo-Dongou (département de la Likouala, République du Congo)


par Saint Fédriche NDZAI
Université Marien NGOUABI - Master Professionnel  2015
  

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IV-3- Indice de similarité

Le coefficient de similarité dans le cas de notre étude varie de 17,18% à 28,48% pour l'indice de Jaccard et de 29,33% à 44,33% pour l'indice de Sorensen. Par contre, De Bello et al (2007) stipulent que, lorsque le coefficient de Jaccard augmente, un nombre important d'espèces se rencontre dans les deux habitats et la biodiversité inter-habitat est faible. Dans le cas contraire, s'il diminue, on ne rencontre qu'un nombre faible d'espèces présentes dans les deux habitats. Ainsi, les espèces des deux habitats comparés sont totalement différentes.

Le coefficient de Sorensen varie de 0 à 1 quand il n'existe pas d'espèce commune entre les deux habitats et il va au-delà de 1 quand les espèces rencontrées dans l'habitat I existent également dans l'habitat II.

Ces résultats ne correspondent pas avec ceux obtenu par Kimpouni et al, 2013 qui ont travaillé sur la diversité floristique du sous-bois de la Patte d'Oie dont la valeur du coefficient de Jaccard varie de 52% à 62% et le coefficient de Sorensen de 69,2% à 77,6%.

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Ce qui explique dans nos 3 forêts étudiées (forêt primaire, dégradée et agroforesterie), la biodiversité dans les parcelles est fortes, par contre la similarité est faible. Dans ce cas, nous disons que, ceci s'explique par le fait que les forêts étudiées sont de grande distance voir des kilomètres entre Dongou, Bondzalé et Impfondo.

IV-4- La densité à l'hectare et la surface terrière

La densité correspond au nombre d'individus pour une surface donnée. La densité à l'hectare dans les forêts de l'axe Impfondo-Dongou varie de 144 tiges/ha de forêt dégradée à 868 tiges/ha de forêt primaire dans les 15 parcelles étudiées. De ce fait, nos résultats ne correspondent pas avec ceux obtenus par Pascal (2003) qui à travailler sur « les notions sur les structures et dynamique des forêts tropicales humides stipule que, les densités varient beaucoup plus selon les forêts denses tropicales humides, et elles varient entre 450 tiges/ha et 750 tiges/ha. Ces résultats ne rejoignent pas ceux obtenus par Doucet, 2003au Gabon sur la gestion forestière et de la biodiversité du centre du Gabon avec 411 tiges/ha. Amania et al. 2013 en RDC ont trouvé dans leur étude, une densité moyenne à l'hectare de 650 individus pour les strates inferieure et 51 individus pour les strates supérieures. Mondzali, 2015, a trouvé dans les forêts de l'UFA Mbomo-Kellé une densité des espèces qui varie entre 0,01 pied/ha à 18,12 pieds/ha et la densité globale de cette forêt est de 124,43 tiges/ha.

Ceci s'explique par le fait que, dans nos parcelles étudiées, d'autre parcelle avaient plus d'Arecaceae que des arbres surtout dans les zones marécageuses. Nous avons observé dans la parcelle 9 installée dans une zone inondée riche en Arecaceae comme: Lascosperma laive, Azymorpha senegalensis, et les Raphia spp ce qui empêche le développement et la croissance des arbres. Un autre facteur qui explique cela est la présence d'eau en permanence où la majorité d'espèces ne supporte pas l'étouffement et meurent par asphyxie. Par contre la valeur 868 tiges/ha est obtenu dans la parcelle 11 de forets dégradées avec une abondance-dominance de Musanga cecropioides.

Selon Moutsamboté 1985 ; Vande, 2004 et Evrard, 1968 ont montré que la densité est plus forte dans les classes les plus jeunes, puis qu'elles se stabilisent sensiblement, la forêt secondaire étant plus dense que la forêt climacique.

La surface terrière (basal area pour les auteurs anglo-saxons) correspond à la somme des sections horizontales des troncs prises par convention à 1,30 m sol. Selon Pascal (2003), les valeurs de la surface terrière calculée pour les forêts denses tropicales humides varient entre 25 et 50 m2/ha. Ce qui n'est pas le cas pour nos résultats.

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Les résultats de la présente étude montrent une valeur de la surface terrière variant de 6,75 m2/ha et 34,24 m2/ha pour la forêt dégradée de 16,01 m2/ha et 36,37 pour la forêt primaire et une valeur de 36,52 m2/ha pour l'agroforesterie. L'analyse de la structure a montré une différence très significative entre les surfaces terrières.

De ce fait, les forêts dégradées ont généralement des arbres de petit diamètre d'où la plus faible valeur de la surface terrière. Plus la valeur de la surface terrière est maximale plus les arbres sont de gros diamètre et plus la valeur est faibles plus les arbres sont de petit diamètre.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand