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La place de la radio à  Kinshasa


par Pancrace KOY WELO
Université de Kinshasa (UNIKIN) - Graduat 2016
  

Disponible en mode multipage

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    EPIGRAHE

    « Quiconque arrête d'apprendre est vieux, qu'il ait vingt ans ou quatre-vingts ans. Quiconque continue d'apprendre demeure jeune. La plus grande chose dans la vie c'est de garder son esprit jeune » ».

    Henry FORD

    DEDICACE

    A vous mes défunts parents WELO et OSAKO qui, bien que me laissant tout petit, aviez initié ma soeur PALA à prendre votre place pour m'élever !

    REMERCIEMENTS

    Nous célébrons le très haut, le donateur de toute force physique, intellectuelle, morale et spirituelle, pour son amour déversé à notre personne, lui qui nous a donné la capacité de rédiger activement ce travail ; lui qui ne nous a pas toujours lâché.

    Que son saint nom soit magnifié à jamais !

    Nos remerciements vont sans détour à monsieur le professeur Dieudonné TEBANGASA qui n'a pas regardé l'immensité de ses occupations et a accepté non seulement de diriger notre travail, mais aussi et surtout a disposé sa bibliothèque gratuitement pour nous, avec le souci de voir rédiger un travail parfait

    Nous remercions aussi toutes les autorités académiques de l'université de Kinshasa qui ne ménagent aucun effort pour nous transmettre des connaissances et compétences dans notre filière des Sciences de l'Information et de la Communication.

    De manière très spéciale et très singulière, nous remercions maman Louise AMANGUNA OTSHEWO, mesdames Antho AMBOHEKI, Brigitte AYAAKI et papa Dovel OKITO pour leur soutien financier.

    Que l'Éternel vous rende au centuple !

    Nous adressons enfin nos remerciements à tous les camarades, amis et connaissances, notamment Mersei MATONDO et Matthieu ASOMBO qui n'ont pas cessé de nous soutenir moralement dans la rédaction de ce travail.

    Ainsi à tous ceux dont les noms ne sont pas reprisici, nous demandons de ne pas jeter le bébé avec l'eau de son bain.

    Qu'ils trouvent ainsi notre sentiment de gratitude à leurs égards !

    KOY WELO

    INTRODUCTION

    Etre informé, informer et communiquer, sont trois choses inhérentes à la vie de l'être humain. Le besoin d'information est collée à l'être humain, comme presqu'un besoin naturel, tant qu'il vit, ce besoin ne s'éloigne pas de lui.

    Etre informé ne suffit pas, de l'information qu'il reçoit, il se trace un chemin vers les autres, il la communique aux autres, tout comme les autres peuvent l'informer.

    En recevant l'information, il est considéré comme récepteur et quand il la transmet aux autres, il devient émetteur.

    Cet être humain, désireux d'être informé, d'informer ou de communiquer, recourait depuis des siècles à certains moyens pour pouvoir communiquer, parmi ces moyens ou outils de communication, nous pouvons retenir traditionnellement le tamtam, le fusil, la cloche, le clairon etc.

    Ces moyens ou ces outils, étaient utilisés dans les sociétés traditionnelles de plus en plus pour la communication en distance, l'homme étant incapable de rester intraverti, dans ces outils segmentaires et très limités, s'est vu dans l'obligation de passer par ceux qui permettent cette fois-ci à communiquer à plus longue distance et atteindre un grand nombre de gens.

    Aujourd'hui cette vision d'informer, de s'informer ou de communiquer prend une autre tournure, le travail qui était difficile s'allège grâce à l'émergence de la technologie à partir de laquelle, nous avons les nouvelles technologies de l'information et de la communication.Celles-ci ont donné naissance à d'autres types d'outils d'information et de communication qui ont remplacés presque totalement les premiers outils qualifiés des traditionnels, ceux de ces jours sont alors appelés des outils modernes, ils sont tellement nombreux, mais nous citerons quelques-uns en titre indicatif : la radio, la télévision, le nouveau média (internet).Nous porterons notre attention sur le premier (radio), qui est pour nous, dans les lignes qui suivent, l'objet d'étude.

    0.1. PROBLEMATIQUE

    La radio, comme on pourra le voir plus loin, est une branche attachée au grand arbre qui est le média, c'est-à-dire qu'elle est un parmi les médias.

    Mais comme outil de communication et d'information qui son histoire date de longtemps, elle mérite d'être étudiée pour dégager son importance, apprendre son fonctionnement, sa place en tant que média parmi tant d'autres.

    En effet, l'étude que nous menons sur la radio est plus concentrée sur la place qu'elle occupe, ce qui nous permet de poser sans atermoiement notre problématique.Nous partons du constat selon lequel, dans la ville de Kinshasa, malgré l'augmentation des chaînes de télévision, et le pourcentage important d'utilisateurs d'internet comme moyen de communication, la population fait une marche arrière à la radio, dans la plupart des maisons, on trouve des téléviseurs, mais on demande toujours sur les rues, à bord des transports en commun, qui a suivi la radio, qu'a-t-on dit.

    Par ceci nous réalisons que la radio bien que concurrencée par d'autres médias, dispose encore d'une exclusivité en tant qu'un des premiers médias cela étant, nous nous posons cette question fondamentale : quelle est la place de la radio dans la ville de Kinshasa ?

    De cette question fondamentale, nous pouvons ajouter trois autres :

    Pourquoi les Kinois restent restent-ils attachés à la radio au lieu d'autres médias ?

    Que font les Kinois de la radio ?

    Comment est-elle devenue aujourd'hui (la radio) grâce à l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication, son fonctionnement ?

    0.2. HYPOTHESE

    Comme le souligne bien Luc VAN, une hypothèse est une proposition qui anticipe une relation entre deux termes qui selon les cas, peuvent être des concepts ou de phénomènes.1(*)

    Une hypothèse est donc une proposition provisoire, une présomption qui demande à être vérifiée. Nous nous inscrivons dans la seconde acception qui nous semble plus explicite, l'hypothèse pour nous ici, est une affirmation provisoire, laquelle affirmation sera vérifiée un peu plus tard.

    Ainsi la radio, malgré le flux des médias dans la ville de Kinshasa, occupe une place importante.

    0.3. CADRE THEORIQUE

    Parmi les théoriesde la communication, nous avions préféré porter notre choix sur la théorie des usages et gratification, pour nous permettre non seulement de mener le travail à bon port, mais également et surtout de savoir ce que la population de Kinshasa fait de la radio, comprendre le choix porté sur la radio au lieu d'autres médias.

    0.4. METHODOLOGIE

    La méthode d'analyse de contenu revêt pour nous une grande importance dans ce travail, dans la mesure où elle va nous permettre d'élaborer une explication qui ne sera pas le produit de notre entendement ou de nos sentiments, mais plutôt celle obtenue de l'observation.Nous accompagnons cette méthode, de deux techniques qui vont nous permettre de récolter les données. Ces deux techniques sont l'observation et l'entretien.

    0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    Le choix de ce sujet « le média radio et sa place à l'heure de la venue du nouveau média dans la ville de Kinshasa » est le fruit d'une observation que nous avions faite de un certain temps.

    Nous pensions que ce vent de la modernisation qui souffle allait favoriser la dépréciation de la radio qui elle, est qualifiée du vieux média.

    Quant à l'intérêt, ce sujet va nous montrer la place de la radio à Kinshasa, le fonctionnement de la radio aujourd'hui, contrairement à celle d'autrefois, ceci grâce à la nouvelle technologie de l'information et de la communication.

    0.6. LIMITE SPATIO-TEMPORELLE

    L'honnêteté scientifique exige que chaque travail, recherche soit délimité dans son aspect espace c'est-à-dire le champ dans lequel s'étend une recherche et dans son aspect temps pour indiquer la période, la date ou l'année d'étude.

    Nous ne faisons pas fi de cette rigueur, pour ce faire, notre travail s'étend sur ces dix dernières années, soit de 2007 à 2017. Il couvre la ville de Kinshasa dans son entièreté.

    0.7. ANATOMIE OU STRUCTURE DU TRAVAIL

    Ce travail s'éclate en trois chapitres :

    § Le premier porte sur la clarification des différents concepts clés, notamment le média, la radio le nouveau média etc.

    § Le deuxième concerne la place de la radio à Kinshasa ;

    § Le troisième enfin nous présente la radio aujourd'hui, le fonctionnement de la radio.

    Ces trois chapitres sont précédés d'une introduction et se terminent par une conclusion générale.

    CHAPITRE PREMIER : CLARIFICATION TERMINOLOGIQUE

    A ce premier chapitre, nous, nous assignerons la tâche de définir les divers concepts ou termes autour des quels notre travail va graviter, il sera aussi bien de ceux abordés à l'introduction à l'instar de la théorie la méthode et également de ceux qui sont le pivot du Sujet.

    1.1. LE MEDIA

    De son origine latine « médius » signifie milieu. Ce mot a le sens d'intermédiaire. Cet intermédiaire se situe entre la personne porteuse du message et celle à qui l'on voit le message.

    On peut remonter à son origine anglaise pour plus de précision, ici il a un sens pluriel « medium » ça signifie moyens, outils, des supports techniques utilisés dans le travail de transmission de messages à un ensemble d'individus épars.Un dispositif utilisé pour rependre les informations à des personnes de plusieurs catégories disséminées à travers des espaces divers.

    Claude Jean Bertrand se rallie à cette définition étymologique avec une autre ferveur. Pour lui, le « média est un dispositif de communication de large diffusion »2(*)

    Un ensemble de mesures mises en marche pour faciliter la communication de grande audience, une communication qui a la possibilité d'être suivie par plusieurs personnes qui se trouvent aussi à plusieurs endroits. C'est ici le sens de large diffusion dont a parlé Bertrand, c'est comme pour dire en d'autre terme que sans le média la communication ne va pas loin.3(*)

    Le message du meeting de l'UDPS tenu à Kinshasa reste recroquevillé à Kinshasa, si les medias ne s'en servent pas pour faire large diffusion, le relayer.

    L'histoire du média accompagne à la fois l'évolution des techniques de désenclavement des populations par les moyens de transports.

    une évolution considérée comme l'ouverture du monde, l'automatisation croissante des opinions collectives et individuelles, la recrudescence du pouvoir d'achat dès le milieu du XXe siècle, le téléphone conçu pour diffuser les pièces de théâtres, puis la radio, dans les années 1920, surtout, elle a fait son tabac lors du naufrage du paquebot Titanic, la télévision avant et après la deuxième guerre mondiale et enfin l'explosion du numérique et du multimédia réunis à partir des années 1980.

    Nous soulignerons avant de terminer, que le média Peut être compris comme un instrument qui sert d'intermédiaire entre l'émetteur et le récepteur. Il trace un pont entre celui qui parle et celui qui écoute.

    Dans le langage journalistique ou de sciences de l'information et de la communication, on peut parler de l'intermédiaire entre l'émetteur et le récepteur, le professionnel de média apporte un message via média, celui-ci(média) l'envoi à un public, les deux sont reliés par une relation.

    C'est tout simplement un support servant à établir une communication entre émetteur et récepteur. Cette communication peut être via presse écrite, radio ou télévision etc.

    Le média est un concept très large, qui peut s'étendre à la radio, la télévision, le cinéma mais ici, on le retient en tant qu'un support par lequel, on transmet un message, on diffuse une information dans le but d'atteindre un public en distance et en grand nombre, d'où le sens de mass-média.

    Un support des supports, support quand on s'en sert pour communiquer et support des supports lorsqu' on prend par exemple un CD, DVD, Cassette, on y introduit, là il devient le support du support CD ou DVD, le CD le DVD et la Cassette sont des supports contenant des informations en forme d'images et sons.

    A l'origine, on disait mass-média, un vocabulaire anglo-saxon pour signifier la communication de masses. Il est (média) un lieu, un secteur de la communication sociale.A côté de ce lieu, il y a d'autres petits lieux qui participent, dans l'échange, au sein de la société.

    La radio, la télévision, la presse écrite, sont de lieux fondamentaux à l'aide desquels, les membres de la société peuvent communiquer, derrière eux se trouvent, les organes particuliers, le magazine, les revues, les journaux etc.

    Ce sous lieux, ne demandent pas de passer par un support technique pour pouvoir passer leurs informations, ils ne sont pas comme de stations de radios ou de chaînes de télévision, ils ne sont pas obligatoirement du domaine de l'information et de la communication.

    Un journal écrit, présenté à la radio ou à la télévision, est différent de celui écrit par une entreprise sur son fonctionnement.Dans cette acception, un média est une entreprise qui, par de moyens techniques spécifiques, diffuse simultanément ou quasiment le même produit informatif ou amusant à un ensemble d'individus.

    Le média est un terme qui s'est substitué à la fin des années 1960,à l'expression « mass-média » utilisée couramment jusqu'ici, aide à marquer une adaptation du concept dans la culture de notre temps, le média est donc selon cette acception-média de masse, un moyen de communication de masse, un moyen qui permet d'atteindre un grand nombre de gens.

    Pour Serge CACALY « le média est un dispositif de communication et de la diffusion d'information»

    Il sied de marquer que cette diffusion de l'information peut être de nature texte, image fixe, image inanimée, son, combinaison des uns et des autres.4(*)Toute cette kyrielle de natures, a pour objets, transmission de connaissances, diffusion de nouvelles, divertissement.

    1.1.1. CLASSIFICATION DES MEDIAS

    Classifier les médias, n'est pas de la petite bière dans la mesure où, comme nous l'avions dit, il est un concept très large et peut s'étendre à plus d'un domaine, cependant, pour des raisons indicatives et objectives, nous les restructurerons succinctement en trois types principaux dans lesquels nous inclurons les sous types :

    · Les médias autonomes: sont ceux qui fonctionnent sans avoir besoin d'aucun raccordement. À ce type de média, nous avons le journal, le livre etc.

    Le journal dont on vient de citer, n'a rien à avoir avec le journal radio ou télévisé, c'est un journal ordinaire, celui que peut écrire tout le monde.

    · Les médias de diffusion : ceux-ci sont des médias dont le fonctionnement dépend des émetteurs, la radio et la télévision sont affiliées à ces medias ;

    · Les médias de communication, ici on fait recourt, ou allusion aux moyens de communication en distance et en double sens, à travers lequel (double sens), naît une relation.

    1.2. LA RADIO

    Ce concept est tiré du latin « radius » ayant comme sémantique rayonnement et du grec « phoné » la voix ou le son. On peut déduire de cette définition originelle, que la radio est une voix qui rayonne. S'il faut partir du mot média, la radio est ici comme une branche attachée au grand arbre qu'on appelle média. Elle est un genre de média de diffusion le plus accessible possible.

    Elle est un mot issu de la suppression de certains sons terminaux comme la radiodiffusion, la radiocommunication, la radiologie, la radiotéléphonie etc.

    Dans le lexique d'information, on définit la radio comme étant un ensemble de procédés et de techniques permettant la transmission instantanée de sons.Ces sons transmis par la radio ne sont pas des simples bruits, sont de sons porteurs de messages, ils vont plus ou moins loin après analyse codage et transformation en onde.

    1.2.1 CLASSIFICATION DES RADIOS

    Les radios sont classifiées suivant un certain nombre de critères, lesquels critères donnent une catégorisation simple et synthétique des radios, les classifiant entre autres, selon le Droit, la programmation et selon la zone géographique où se trouve une station de radio :

    a) LES CRITERES JURIDIQUES

    Ces critère veulent que la radio implantée dans un espace cible, bien déterminé, soit d'obédience privée ou publique.Cette manière de reconnaitre une radio comme publique ou privée, facilite la tâche à l'Etat, pour pouvoir exercer sa pleine autorité surtout à ce qui concerne la régulation.

    Les radios sont soient privées, soient publiques. Les privées sont des radios qui appartiennent à des personnalités physiques ou morales privées ou à des entreprises qui n'engagent pas l'Etat à l'instar des radios commerciales ;Les publiques sont des radios de l'Etat, des radios qui rendent service à la nation au Congo démocratique, on peut citer la R.T.N.C.

    Il impérieux de noter que les radios tant publiques que privées rendent service à la nation, mais la différence est que les privées sont segmentaires, limitées, s'occupent des informations d'une frange d'activités selon une raison ou une autre, et ne dépendent pas du pouvoir public de l'Etat, contrairement aux publiques qui s'occupent de l'ensemble des activités étatiques pour la bonne marche de l'Etat, de son gouvernement.

    b) LES CRITERES DE PROGRAMMATION

    Ces critères mettent l'accent sur les programmes de la radio, son contenu.Ici nous avons les radios généralistes, qui sont des radios qui abordent tous les thèmes dans la diffusion de leurs informations, il ya une variété des thèmes, si aujourd'hui, elles parlent politique, demain environnement, santé, religion.

    Autant l'actualité change, autant les thèmes changent, c'est en rapport avec cette observation que GAURIAT trouve que les radios sont dites généralistes parce que leurs programmes, d'une grande diversité de genres et de contenu, font une large part à l'information.Les thématiques par contre, comme le nom l'indique, abordent des thèmes spécifiques autours desquels, elles tournent à chaque fois qu'elles présentent leurs émissions ; si elles sont environnementales, elles ne parlent que de l'environnement.

    Un sujet peut faire l'actualité de la contrée dans laquelle, est implantée la radio, ou ça fait même l'actualité du monde, mais vu qu'il ne cadre pas avec son thème, elle en parlera superficiellement ou même pas en parler et passer dessus.Dans les radios environnementalistes, les thèmes du protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre, la conservation de la nature, les forêts eaux et déserts, le reboisement, le déboisement sont très fréquents.

    c) LES CRITERES DE LA ZONE GEOGRAPHIQUE

    Ce critère distingue trois à quatre radios :

    § Les radios nationales qui sont des radios qui émettent à partir du haut sommet de l'Etat, on peut les appeler selon les critères juridiques, des radios publiques, elles ont de relais aux niveaux régionaux.

    C'est ici le lieu de signaler que ce n'est pas toute radio qui émet au sommet de l'Etat qui est nationale, mais plutôt la radio publique par opposition à celle privée, ni moins toute radio qui a de relais aux niveaux régionaux ne l'est pas, il est des radios privées qui ont de relais mais reconnues jusque-là par l'Etat, comme étant des radios privées.

    Certaines de ces radios de l'Etat émettent en onde courte et sont classées comme des radios internationales.

    § Les radios régionales, sont des radios en second degré, qui servent de relais aux radios nationales.

    § Les radios locales, sont des radios situées dans n lieu, pour un public cible, donné.

    § Les radios communautaires, sont des radios qui sont créées par la communauté et émettent leurs émissions, essentiellement pour la communauté.

    Les travailleurs de ce genre de radios sont de volontaires et sont payés par les communautés elles-mêmes.Les radios communautaires, elles aussi se trouvent dans la classe des radios privées, conformément aux critères juridiques, cela se prouve même par sa particularité : les professionnels des médias (journalistes, cameramen, techniciens et autres) sont engagés par la communauté, travaillent pour la communauté et sont payés par la communauté.

    De ces quatre radios, il convient d'ajouter par ailleurs, les radios confessionnelles, qui sont dans la catégorie des radios privées, créées pour l'évangélisation. Au Congo-Kinshasa, on en compte beaucoup, à l'instar de la radiotélévision catholique Elikia, la radiotélévision la voix de l'aigle etc.

    1.2.2 UTILITE DE LA RADIO

    La radio comme média de diffusion ne peut pas être sans utilité.Nous vivons dans un monde où l'information devient un peu comme un besoin naturel, autant on a besoin de manger à notre faim, on a besoin de boire pour étancher notre soif, autant on a besoin d'information pour vivre en homme cultivé, et la radio est le premier média qui nous informe à tout bout de champ, qui nous tient compagnie, l'information est son premier produit.

    Nous assistons ici à une kyrielle d'avantages de ce média, nous tentons d'énumérer quelques-uns en titre indicatif :

    § La radio est un média d'immédiateté, elle donne à chaque fois que le public en a besoin.

    § La radio, pas comme les autres médias, se présente comme le média le plus accessible à tous.

    § La radio informe et laisse l'auditeur créer l'image de ce qu'il entend. C'est dans cet ordre que Falconi Aldo dit : « la radio sort l'auditeur de la confusion, elle lui donne la possibilité de créer l'image de ce qu'il entend »

    L'auditeur se fait l'image de l'information qu'il a et prend position, l'information de la radio est pareille à celle que nous présente un roman, le lecteur donne lui-même un visage aux personnages qu'on lui présente et comprend de quoi, il est question.

    § L'information de la radio a aidé beaucoup à sortir de la confusion, à trouver solution aux problèmes auxquels, ils sont confrontés, pendant de siècles, en 1922 par exemple, grâce à la radio, on a réussi à sauver 700 personnes de 2200 qui étaient à bord du paquebot Titanic.

    Par la radio, le bateau envoie un signe de détresse SOS aux bateaux d'alentours, les secours arrivent après quelques heures et réussissent 700 personnes.Les grandes puissances à l'époque étaient convaincues de l'importance de la radio, et ont exigé que chaque bateau ait une station radio fonctionnant 24 sur 24.

    1.2. LE NOUVEAU MEDIA

    Le nouveau média est un genre de média qui est né suite à l'évolution de la technologie, avec cette évolution, le monde a connu beaucoup de découvertes, en sciences de l'information et de la communication, on parle des nouvelles technologies de l'information et de la communication(NTIC).Ce terme regroupe un ensemble d'outils mis en place, donnant des possibilités de l'électronique de communication.

    L'adjectif « nouveau » qui précède le mot média fait transparaître l'idée que c'est un c'est un type de média distinct des médias anciens, entre autres la radio, la télévision.

    Ainsi Francis Bacon dans le lexique d'information montre que le nouveau média est l'expression qui désigne dans le langage courant, les techniques qui ont permis, dans les années 1970, grâce aux câbles et aux satellites, la démultiplication et dé massification de la radio et de la télévision ; puis dans les années 1980, les techniques qui sont nées de la convergence entre l'informatique et la télécommunication dans le sillage de la télématique.Balle nous donne ici une définition technique, essayons de le paraphraser en quelques petits mots :

    a. En 1970, le nouveau média à sa naissance, signifiait un réseau né pour réduire l'impact de la radio et de la télévision du point de vue du nombre des radios et des télévisions de cette époque et arracher la masse concentrée à suivre ces deux médias.

    b. En 1980, il est considéré comme une synthèse de l'informatique et la télématique, un équilibre qui accouche l'internet.

    A ce jour, parler du nouveau média, c'est parler de l'internet. la plupart des médias dans le monde ont migré vers le net, ceci dans le but de reconquérir les publics leur arrachés par l'internet.

    En République Démocratique du Congo par exemple, nous remarquons qu'en presse écrite, neuf journaux sur dix ont une version en ligne, pour ne pas dire tous.

    1.3. THEORIES DES USAGES ET GRATIFICATION

    La théorie des usages et gratification ou satisfaction, est l'une parmi les théories de la communication.Elle consiste à une inversion de l'ordre du questionnement ou la position du public vis-à-vis des médias, la question se pose sur le choix que fait le public sur les médias, pourquoi on choisit tel média et non tel autre, pourquoi tel magazine et pas tel autre.

    A propos de cette théorie, Claude Jean Bertrand parle du renversement de la perspective générale, les gens ne se demandent pas ce que les médias font d'eux, ils se demandent au contraire, ce que eux font des médias.

    Ceci va nous donner la possibilité de trouver la réponse à la question inversée. Que font les gens des médias ?, s'ils font quelque chose des médias c'est que pour eux, les médias ont une place.

    Le travail sera plutôt de dégager après analyse, la place des médias et plus particulièrement la place de la radio. La réponse sera tributaire des avis du public sur ce qu'il fait des médias.

    1.4. METHODE D'ANALYSE DE CONTENU

    La méthode d'analyse de contenu, est une méthode de recherche en sciences sociales.Les chercheurs en sciences sociales, se servent de cette méthode, qui est pour eux, un couloir largement ouvert tendant vers les données.

    Elle consiste en à mener une recherche via message pour pouvoir atteindre l'orbite, cela étant, le chercheur élabore des messages qu'il adresse aux gens, ceux-ci en retour, donnent des réponses qui seront analysées par le chercheur.

    Le chercheur peut aussi par une simple observation factuelle, trouver des éléments sur le sujet de sa recherche, des informations sur son sujet de recherche, ce qui lui permettra de fonder sa propre explication sur ce qu'il comprend.

    Deux définitions de cette méthode nous sont proposées par deux auteurs différents, Laurencen et Dominique Vinck. Nous allons essayer de les confronter et en ressortir une idée.Pour le premier,  la méthode d'analyse de contenu, est une quête, à travers des messages, des réalités et autres. Ce que nous nous retenons de cette définition c'est le mot « quête », recherche. L'analyse de contenu est d'abord et avant tout une recherche, une méthode au moyen de laquelle, on acquiert des informations.Tiré du paysage médiatique congolais, Marie Soleil et Frère, Cp britannique, Kinshasa, 1ère éd. 2008, 2è éd. 2015, p.150.

    Vinck quant à lui, la méthode d'analyse de contenu est celle qui donne la possibilité au chercheur d'élaborer une interprétation.4(*)

    Au travers des messages adressés aux gens, on arrive à découvrir ce dont on a besoin.

    A en croire cette définition, la méthode d'analyse de contenu est celle qui permet au chercheur d'obtenir des données sur ce qu'il cherche en toute objectivité, sans prendre parti.Le chercheur, de par cette méthode, veut se rendre rassuré du caractère authentique de son constat.

    Les messages dont parle Laurencen ici, sont par exemple le questionnaire élaboré pour l'opinion, en vue d'obtenir son avis sur un sujet de recherche quelconque, parce que souvent l'avis de l'opinion certifie en quelque sorte, un travail.

    Cette méthode d'analyse de contenu est toujours accompagnée d'une ou de plusieurs techniques de récolte de données, pour sa suffisance, et dans le cas d'espèce, nous avons la technique d'observation et d'enquête, examiner une situation ou constater afin de dégager une étude, ensuite, après le constat, s'entretenir avec un échantillon sur le sujet qui a fait objet du constat.

    1.5. CONCLUSION PARTIELLE

    Ce premier chapitre du travail est subdivisé en deux petites parties notamment les concepts et le cadre théorique. Il a été essentiellement consacré aux concepts, ce sont des concepts autour des quelles, le travail va tourner, ou encore une ostentation de l'angle sous lequel, notre sujet a été abordé.

    Ces concepts sont développés encore forcément aux chapitres qui suivent, Ici, il a été question tout simplement d'une vie d'ensemble des termes du travail.

    CHAPITRE DEUXIEME : LA PLACE DE LA RADIO DANS LA VILLE DE KINSHASA

    Dans ce chapitre, nous centrerons notre étude sur la place qu'occupe la radio dans la ville province de Kinshasa en général. Il s'agira de montrer si la population de Kinshasa s'intéresse à la radio, et si réellement elle s'en intéresse, la question restera à savoir le pourquoi, et ensuite en s'intéressant à la radio, qu'est-ce qu'elle fait d'elle exactement.

    C'est donc une façon d'affirmer la place de la radio dont on connait être le média traditionnel au milieu d'autres médias qui ont émergé dans la ville province de Kinshasa, notamment la télévision, la presse écrite et l'internet.

    Comme pour dire en d'autre terme, la place du média radio dans la ville province de Kinshasa après le flux des médias révolutionnés par la technologie, les nouvelles technologies de l'information et de la communication.

    Ce chapitre est subdivisé en deux sections portant chacune une explication particulière.

    La première section porte sur l'exposé du contexte de l'étude où il est question de la présentation des médias de la ville de Kinshasa, et la seconde partie, elle, évoque l'analyse des résultats ou l'interprétation de ces résultats, c'est d'ailleurs la partie pivot de ce chapitre.

    2.1. CONTEXTE DE L'ETUDE : PRESENTATION DES MEDIAS DE LA

    VILLE DE KINSHASA

    La ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est composée de 24 communes, 4 districts, elle a le statut de province à cause de son étendue (superficie) et surtout de sa grande démographie.

    Elle a un très large paysage médiatique :

    Globalement, nous pouvons dire Kinshasa compte plus ou moins 150 organes de presse à son sein, mais il existe quelques irrégularités dans l'émission ou le fonctionnement de ces organes.Les organes de presse de Kinshasa comme ceux d'autres cieux, se présentent généralement sous trois tendances, tons ou lignes éditoriales, ainsi nous citons qu'il ya des organes pro-gouvernementaux, ceux qui soutiennent le pouvoir en place ; et les organes pro-opposition, soutenant l'opposition et / ou les organes de presse neutres ou du centre.

    Il faut souligner que les plus prestigieux sont les deux premiers, car souvent les neutres finissent par prendre position à l'exception de quelques petits cas.Il est remarqué aussi que non seulement les organes de presse de Kinshasa ont des tendances opposition et majorité, mais beaucoup d'entre ces organes appartiennent aux politiciens qui, eux, sont soit de l'opposition ou de la majorité.

    Il sied de noter encore qu'il existe à Kinshasa, des médias étrangers qui émettent suivant les lignes éditoriales des stations mères, à cette catégorie, on peut citer la BBC, la RFI, la CCTV (Canal Chine Télévision), Euronews etc.

    Voici à titre indicatif les stations des radios de Kinshasa :

    Top Congo, RTGa, Message de vie, Raga FM,Rtk, RTNC1, RTNC, RTN, BBC, RFI, Africa n1, RTF, RTAE, RTKM, Radio Sentinelle, Radio Malebo, Radio télé puissance, Canal chemin de vérité et vie, Radio OKAPI, Radio ECC, Radio Sangomalamu, Réveil FM, Digital Congo FM, Canal Futur FM, Radio catholique ELIKYA, Radio Parole de l'Eternel, Radio télé assemblée chrétienne, Radio Shaloom Racha, Radio 7, Tam Tam africain, Jo Dacosta FM, Mirador FM, Africa FM, afri radio, BRT FM, Radio Chine internationale, Radiotélévision la voix de l'aigle, Radio Liberté Kinshasa, Radio télé Kimbanguiste, Radio Lisanga, Radio Eglise Nouvelle Jérusalem, Radio Orthodoxe, Radio télé Dieu vivant, Radio, rurale MUNKU, Combat spirituel etc.

    La ville de Kinshasa compte plus ou moins cinquante stations des radios, quelques-unes d'entre celles qui sont citées ici, n'émettent pas régulièrement.4(*)

    2.2. ANALYSE DES RESULTATS

    Notre échantillon est composé de cent (100) personnes.

    Ces personnes sont toutes habitantes de la ville de Kinshasa.

    Etant donné que la ville de Kinshasa est composée de vingt-quatre (24) communes regroupées en districts, nous avions mis en évidence des personnes représentant chacun des districts.

    Dans cet échantillon, il ya des personnes des âges différents, objectivement nous avions commencé depuis l'âge de dix-huit ans, jusqu'à celui de cinquante ans.

    Ces personnes sont généralement de deux sexes, le masculin et le féminin.

    Vu le contexte de la période pendant laquelle, l'entretien se déroule, le mois de Mars, mois de la Femme, dont le thème de cette année pour notre pays est égalité cinquante-cinquante entre l'homme et la femme à l'horizon2030, nous nous sommes entretenus avec cinquante hommes et cinquante femmes.

    Notre entretien s'est déroulé dans la ville de Kinshasa, précisément dans les communes de LIMETE, NGABA, MAKALA, NGIRI NGIRI, LEMBA, N'SELE, KIMBASEKE, KINSENSO, KINSHASA plus les homes des étudiants de l'université de Kinshasa qui regorgent les ressortissants de toutes les vingt- quatre communes qui composent la ville de Kinshasa.

    Quant à la durée, nous avions réalisé notre entretien dans un espace de dix-huit jours, soit du trois au vingt et un Mars.

    Dans l'identification des personnes avec lesquelles, nous nous sommes entretenus, nous retenons trois signes identitaires, notamment le sexe, la tranche d'âges et districts.

    Tableau n°1 :Représentation des entretenus selon les sexes

    Sexe

    Effectif

    Pourcentage

    Masculin

    50

    50%

    Féminin

    50

    50%

    Total

    100

    100%

    Explication

    Il ressort de ce tableau que l'entretien a été effectué avec cinquante hommes et cinquante femmes, ce qui donne généralement un total de cent personnes entretenues.

    Tableau n°2 Répartition des entretenus conformément à leurs âges

    Tranches d'âge

    Effectifs

    Pourcentages

    18-25

    35

    35%

    25-30

    25

    25%

    30-40

    23

    23%

    40-50

    17

    17%

    Total

    100

    100%

    Explication

    Ce tableau dénote que l'entretien a tourné autour de quatre catégories d'âges, 35 personnes entretenues sont entre 18 et 25 ans.

    25 Personnes de l'âge de 25 à 30 ans, 23 Personnes de l'âge de 30 à 40 ans et 17 personnes de 40 à 50 ans, ce qui fait un total de 100 personnes entretenues.

    Interprétation

    La tranche d'âge de dix-huit à vingt-cinq ans, est celle qui écoute plus la radio à Kinshasa. Il faut noter aussi que les personnes de plus cinquante ans, suivent aussi la radio, il ya d'ailleurs celles de plus quatre-vingts ans qui préfèrent suivre la radio au lieu de la télévision, pour de problèmes des yeux.

    Tableau n°3 : répartition des entretenus selon leurs différents distincts des communes de la ville de Kinshasa

    Districts

    Effectifs

    Pourcentages

    TSHANGU

    39

    39 %

    MONT AMBA

    26

    26%

    LUKUNGA

    12

    12%

    FUNA

    23

    23%

    Total

    100

    100%

    Explication

    Ce tableau montre les nombres d'entretenus dans les divers districts de la ville de Kinshasa, il ya 39 entretenus dans le district de la Tshangu, 26 dans celui du Mont Amba, 12 dans la Lukunga, enfin 23 dans la Funa, ça fait la somme de Cent entretenus.

    Commentaire : Parmi les quatre districts de la ville de Kinshasa, TSHANGU est celui qui suit plus la radio.

    2.3. QUESTIONS PROPREMENT DITES

    Parmi les questions de notre questionnaire d'entretien, dix (10) ont été prises en compte pour l'analyse, à savoir :

    QUESTION N° 1. Qu'entendez-vous par le mot « radio » ?

    Relativement à cette question, tous nos entretenus affirment connaitre la radio et ont répondu que la radio est un moyen de communication.

    Ils trouvent que la radio est un moyen de communication et d'information.

    La radio est ainsi un média ou support qui sert à transmettre des informations au public. Un support d'information et de communication des êtres humains, donc leur réponse se rattache à celle des théoriciens des Sciences de l'Information et de la Communication.

    QUESTION N°2. Quel est le rôle de la radio dans une société comme celle de Kinshasa ?

    A cette question, la majorité de nos entretenus, ont répondu que le rôle de la radio n'est rien d'autre que celui d'informer.

    Commentaire :

    Certes, le rôle de la radio dans une société est d'informer, mais la radio implantée dans une société donnée a trois missions principales et la radio de Kinshasa n'a pas d'excuse, ces missions sont :

    1. Informer : donner des informations à la société à chaque fois que l'actualité l'exige, la radio doit être le premier média à donner l'information avant qu'elle ne soit rependue à d'autres.

    2. Former : La radio doit dans ses informations, ne pas blesser la morale, faire la culture des vertus sociales, éduquer à travers les thèmes qu'elle aborde de façon à faire avancer la société vers l'excellence. Dire la vérité.

    3. Divertir : La radio doit détendre son public :

    Ilya un temps pour tout dit-on après avoir informé et formé la radio relaxe le public avec de la musique, des feuilletons radiophoniques, humour, la radio cherchera à créer un sourire aux lèvres de ses auditeurs, en cette matière, elle joue le rôle d'un anti soucis, le public de la radio ne doit s'inquiéter de rien en la suivant.

    QUESTION N°3 Quelle est la place de la radio dans la ville de Kinshasa ?

    Telle est la question pivot de notre travail, qui veut bien savoir la place de la radio à Kinshasa à l'heure de l'explosion d'autres médias.

    Pour ce qui est de cette question, nos entretenus ont affirmé sans atermoiement que la radio occupe une place de choix dans la ville de Kinshasa.

    A cette question, il ya des raisons qui font que la radio soit toujours au top :

    1. La difficulté de vie à Kinshasa : cette raison explique comment la télévision et l'internet se présentent comme des médias des riches, des gens d'une certaines classe sociale et des lettrés, des gens qui ont été à l'école.

    A Kinshasa, on souffre d'un problème d'instabilité du courant électrique, suivre la télévision demande la permanence du courant électrique alors que la radio, on la suit sans condition même là où il n'ya jamais du courant.

    L'internet demande pour y accéder, avoir une certaine connaissance scientifique, avoir par exemple, une adresse email et l'introduire à chaque fois que l'on voudrait naviguer, ce qui pose un problème très délicat.

    En République Démocratique du Congo, d'ailleurs, l'internet est soit en français, soit en anglais, il n'ya pas un internet local qui se laisse naviguer dans notre mosaïque des langues.

    Ceci montre que l'internet fait une discrimination entre les lettrés et les illettrés, mais la radio informe les gens de toutes catégories confondues mêmes les mamans maraichères, les pêcheurs, les Shegés (enfants de la rue) etc.

    2. Démocratie ou accessibilité de la radio à tous : outre le problème du courant évoqué ci-haut, la radio est le premier média à être accessible à tous et à n'importe quelle distance.

    3. Portabilité : Le caractère portable de la radio attire beaucoup la population de Kinshasa, on se promène avec l'information en poche.

    QUESTION N°4 Quel est l'intérêt avez-vous, en suivant la radio?

    Les réponses à cette question font le tour du caractère informatif de la radio. La population de Kinshasa trouve que l'intérêt qu'elle a en suivant la radio est d'être toujours à la page, parce que la connaissance dépend de l'information.

    =D'autres médias sont trop lents, informer pour eux demandent beaucoup de construction, la radio informe à chaud

    .QUESTION N°5 Pourquoi suivre la radio au lieu d'autres médias alors que nous sommes à l'heure de la modernité ?

    La réponse de nos entretenus à cette question est que la radio est le média qui a pour premier produit l'information, comme pour redire que le fait pour la radio d'avoir l'information au premier plan est une dictée du choix à faire entre les médias, choisir l'un et laisser l'autre quand on a besoin d'information.

    QUESTION N°6 Que conseillez-vous aux habitants de Kinshasa ?

    En rapport avec cette question, nos entretenus demandent aux habitants de la ville Kinshasa de rester accrocher à la radio pour être suffisamment informé.

    Ils trouvent que malgré la modernité, beaucoup de médias informent peu, et renchérissent que la télévision kinoise n'édifie pas trop, fait montre de beaucoup de connerie, le marketing commercial prend plus de place que l'information ou les émissions.

    QUESTION N°7 Avec la venue d'autres médias, pensez-vous que la radio est encore importante ?

    Les réponses à cette question sont tellement nombreuses, mais nous préférons les résumer en quelques mots, sinon toutes les réponses vont dans le sens de trouver que la radio est encore importante et d'ailleurs très importante.

    Les personnes avec lesquelles nous avions eu l'entretien, affirment que la radio garde encore sa place et non la petite, sa place serait diminuée sous d'autres cieux, mais à Kinshasa, cela est encore inimaginableCe qui est grave, curieux c'est que même les chaines de télévision, dans leurs informations font allusion à la radio mais la radio, elle non plus.

    La plupart d'habitants de Kinshasa, pensent que la chute de la radio coïncidera avec l'amélioration des conditions de vie.

    QUESTION N°8 Les nouvelles technologies de l'information et de la communication concernent-elles aussi la radio ?

    A cette question, les habitants de Kinshasa étaient un peu réticents, mais malgré cela, ils ont avancé certaines raisons qui montrent les nouvelles technologies de l'information et de la communication concernent aussi la radio notamment la création des applications d'écoute radio, c'est-à-dire une radio peut créer une application pour permettre à ses auditeurs de la suivre à partir de leurs téléphones.

    Nous reviendrons avec force et détail à cette question au chapitre qui suit, pour pouvoir montrer comment les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont révolutionné la radio.

    QUESTION N°9 Que pensez-vous de l'avenir de la radio à Kinshasa ?

    Etant donné que toutes les choses évoluent sous la tempête du temps, nos entretenus croient à l'avenir meilleur de la radio, dans la mesure où il ya une implication de la population, celle-ci veut voir la radio émerger dans les concerts des médias, montrant sa force d'ancienneté et de nouveauté.

    En d'autre terme, le média plus ancien et toujours présent dans les lieux, il est difficile d'effacer l'histoire de mille ans en un an, sinon ça sera un crime, donc la radio promet un avenir pérenne à Kinshasa.

    QUESTION N°10 Que reprochez-vous à la radio de Kinshasa en général ?

    Les réponses à cette question sont encore beaucoup, les avis de nos entretenus sont très divergents, les uns parlent de la partialité, les autres de la politisation de toute information, la radio à Kinshasa à toujours un penchant politique, même si c'est une radio commerciale.

    Nous rassemblons les reproches en ces termes : la radio à Kinshasa est une caisse de résonnance de la politique, les animateurs croient que sans mettre la politique, se pencher à un camp ou à l'autre, la radio ne sera pas écoutée, alors qu'à Kinshasa il ya plusieurs actualités chaque jour, les thèmes du social, de l'éducation, de l'environnement ne viennent qu'en dernière position.

    Ce penchant politique de la radio, confirment nos entretenus se sent même lors de la diffusion de l'information, en suivant le journal, l'on comprend que le journaliste n'est pas à l'aise, c'est comme s'il a peur de donner toute l'information aux auditeurs.

    Nos entretenus appellent donc les animateurs de la radio à travailler dans la logique de rencontrer les attentes des auditeurs, et non celles de ceux qui ne les écoutent pas.

    3 INTERPRETATION DES RESULTATS

    Notre entretien a concerné les habitants de la ville de Kinshasa dans leur ensemble sur leur attachement au média radio à l'heure de la venue du nouveau média.

    Il a été démontré à travers l'analyse, qu'à Kinshasa, à part la radio, il existe d'autres médias, mais la question fondamentale de l'analyse est de savoir la place de la radio vis-à-vis d'autres médias, derrière cette question se cachait celle de savoir si les nouvelles technologies de l'information et de la communication, concernent aussi la radio.

    Kinshasa par le biais de cette même analyse reste accrochée à ce média et affirme haut et fort qu'il ya d'autres médias, certes, mais la radio occupe le haut du pavé.

    Cette analyse révèle clairement que la radio est le seul média qui peut prétendre dans cette ville de Kinshasa, rencontrer les attentes de la population, car elle informe, divertit, propose des services (météo).

    La population de Kinshasa suit beaucoup la radio, surtout dans les communes où il ya une forte instabilité du courant électrique dont MAKALA, KINSENSO, MASINA, KIMBASEKE, NDJILI, MONT NGAFULA, BUMBU, NSELE, KALAMU, SELEMBAU, KINSHASA, NGABA etc.

    Cette analyse souligne que l'on suit la radio, non seulement dans les communes précitées mais également dans celles où le courant est à moitié stable, dans les bureaux de services de la GOMBE, LINGWALA, on trouve des post radios.

    A ceci, il convient d'ajouter des véhicules tant privés que publics qui suivent la radio en conduisant, parfois les informations suivies sur le champ à la radio, font débat à bord de nos véhicule.

    Ce qui est curieux est que même les motocyclistes installent des post radios dans leurs motos, malheureusement, beaucoup d'entre eux ne suivent que la musique et accordent un petit temps au journal.

    Cette concentration, montre combien la radio est devenue à Kinshasa comme un carrefour d'information dont on ne peut s'en passer.

    Si on peut dire du reste du monde que la radio a une place, à combien plus forte à Kinshasa où la fameuse évolution technologique arrive avec une vitesse trop lente, l'être humain, surtout celui de cette dernière époque ne veut pas vivre seul, vivre dans l'isoloir, il aime toujours être à côté de quelqu'un ou de quelque chose qui le divertisse, et la radio comme on l'a souligné ci-haut, accompagne ses auditeurs partout même en voyage sur la mer.

    Ce qui murit encore notre curiosité est que, même les téléphones mobiles que nous utilisons, ont l'option radio, très rarement la télévision, l'internet demande une connexion payante.

    Ce fait montre l'importance et la place de la radio chez les fabricants, ils trouvent que leurs clients n'ont pas seulement besoin de parler et d'envoyer des messages à leurs correspondants, mais encore d'être informés pour enrichir leurs intelligences en matière des connaissances autres que la communication.

    La population de Kinshasa par le biais de l'entretien fini par demander à la radio d'être impartiale et de rester fidèle à ses trois missions, que nous rappelons ici : informer, former et divertir, ceci dit, nous pouvons affirmer compte tenu des constatations ci-dessus, que la radio, vis-à-vis d'autres médias à Kinshasa, occupe une place de choix.

    CONCLUSION PARTIELLE

    Les résultats de notre recherche dans ce présent travail sont :

    La radio ne meurt, elle n'est pas non plus avalée par d'autres médias malgré leur prolifération.Bref, elle résiste aux nouveaux médias.

    CHAPITRE TROISIEME : LA RADIO AUJOURD'HUI

    Dans ce chapitre dernier, nous nous sommes fortement inspiré des auteurs Laurent GAURIAT et Joël CUOQ5(*) qui nous proposent un nouveau fonctionnement de la radio à l'heure de la modernité.

    Nous tenterons de montrer la radio comment elle est devenue aujourd'hui, c'est-à-dire la radio telle qu'elle peut être comprise à ce jour suite à l'évolution de la technologie.

    Nous présenterons ici la même radio, c'est-à-dire la radio qui existe depuis des siècles, celle connue du grand public, mais un accent sera mis sur son fonctionnement.

    Le vent de l'évolution technologique a soufflé et a atteint le vieux média de masses que nous appelons radio, il a produit un effet positif sur celle -ci, voilà pourquoi dans ce chapitre, le fonctionnement moderne de la radio vaudra une donnée importante.

    Avant d'arriver à cet aspect nouveau de la radio, nous faisons un survol sur le fonctionnement ancien de la radio, ce survol nous permettra de faire une entrée logique au fonctionnement moderne avec le souci de montrer en quelques mots d'où est venue la radio, où elle en est aujourd'hui, c'est aussi d'envisager les perspectives d'avenir de la radio.

    Ce chapitre comme le précédent, sera divisé en deux sections :

    § La première, c'est le bref résumé sur le fonctionnement traditionnel de la radio ;

    § La seconde section, elle, antithèse de la première, parle du fonctionnement moderne de la radio.

    Comme encore le chapitre précédent, celui-ci est précédé d'une introduction et se termine par une conclusion partielle, sans oublier la conclusion générale de l'ensemble du travail.

    3.1 SURVOL SUR LE FONCTIONNEMENT TRADITIONNEL DE LA RADIO

    Traditionnellement la radio était conçue comme un média qui, pour diffuser son information, n'utilise que le son, sans le son, la radio ne peut pas être suivie, ne peut pas envoyer son message, ni moins les gens ne peuvent pas l'écouter. Le son est donc l'élément prioritaire de la radio traditionnelle, la radio traditionnelle se sert du son pour transmettre son message ou son information.

    S'il y a le son pour la radio, il ya l'oreille pour l'être humain, auditeur de la radio. La radio transmet son message par le son en destination d'une oreille qui va l'écouter, l'oreille est par cette explication, le destinataire du son qu'émeut la radio .

    Ce schéma Son -Oreille a été analysé même par la plupart des auteurs, en Sciences de l'Information et de la Communication, voilà pourquoi pour eux, écrire pour la radio, c'est écrire pour l'oreille.

    Le récepteur ou auditeurs de la radio n'a pas besoin de corriger l'habillement du présentateur du radio journal car il ne le voit pas, il n'a pas non plus besoin d'émettre un jugement sur sa position physique, ce qui l'intéresse, c'est le son que produit ce dernier, la seule possibilité qui lui est donné est de corriger la voix qu'il écoute.

    Toutefois, cet auditeur, en entendant la voix, peut se faire l'image de la personne émettant le son mais cela lui importe peu.

    Et donc, suivant cette analyse, la radio traditionnelle, au-delà de ce qu'on peut imaginer de sa composition technique, se limite à ces deux éléments, le son et l'oreille, le premier (élément) pour la source, émission et le second pour la réception.

    Sans ces deux éléments, on ne peut pas comprendre la radio traditionnelle et elle-même ne peut pas s'appeler radio, c'est donc un passage obligé.Nous pouvons signaler pour finir qu'il existe des outils que cette radio utilise pour arriver au stade d'envoi ou de transmission de son message, notamment le microphone, utilisé comme amplificateur du son, émetteur, post radio celui-ci pour décoder le message envoyé par la source, par la chaîne de radio.

    Voilà de manière survolée ce qu'on peut dire sur le fonctionnement traditionnel de la radio.

    3.2 LE FONCTIONNEMENT MODERNE DE LA RADIO

    Le fonctionnement de la radio à l'heure de la modernité a connu un changement, ce changement centré surtout sur l'interactivité, qui est une donnée qui s'ajoute à tout ce qu'on connait du fonctionnement ancien.Les auditeurs de la radio sont devenus beaucoup plus actifs qu'ils n'étaient avant, la radio moderne leur donne la possibilité de participer à la rédaction de l'information, il sort de sa coquille pour devenir participant.

    Sans nous attarder sur les avantages sur les avantages de la radio, en dehors de son immédiateté d'informer quand la nouvelle tombe s'ajoute sa presque omniprésence.

    De son avantage d'être partout et disposée à informer dans l'immédiateté se dégage un autre nouvel aspect qui est une conséquence de l'évolution technologique, la radio s'est adaptée depuis un siècle à toutes les évolutions technologiques, comme pour dire que tant la technologie évolue, celle-ci évolue concomitamment.

    Aujourd'hui la radio ayant suivi et s'adaptant à toutes les évolutions technologiques, quitte le stade traditionnel à celui de la modernité, de la TSF (Télégraphie Sans fil) au transitor, la bande FM au Podcast, nous avons aujourd'hui la radio regardée.La radio regardée ici ne peut être confondue à la télévision, la radio étant soucieuse de chercher ses auditeurs partout où ils sont pour les informer, se transforme à la radio regardée.

    Cette même radio regardée s'appelle aussi radio filmée, radio 2.0, Social radio, radio visuelle, c'est donc un complément qui s'ajoute à la radio et la radio qui a migré vers la télévision, il s'agit d'une nouvelle radio.

    3.2.1 LA NOUVELLE RADIO PROPREMENT DITE

    La nouvelle radio que nous avions appelée radio visuelle ou radio filmée, est un nouveau genre de radio qui, à part les éléments de base de la radio traditionnelle dont le son (voix) et l'oreille, ajoute l'écran et les yeux.

    Cette nouvelle sorte de radio permet aux auditeurs de voir les informations à leur portée sur l'écran et surtout donne aux auditeurs la possibilité de réagir sur les informations qui leurs sont destinées.

    Noter que ces réactions des auditeurs peuvent être positives ou négatives, ceci dicte d'ailleurs aux animateurs de la nouvelle radio la manière de classer les informations.

    La radio 2.0 ou radio visuelle se présente comme une radio des auditeurs, et uniquement pour eux, contrairement à la première radio où les auditeurs recevaient les informations déjà sélectionnées et hiérarchisées par les animateurs, celle-ci a une hiérarchisation voulue par les auditeurs, c'est-à-dire les auditeurs à qui l'on envoie les informations, choisissent lesquelles informations doivent venir avant et lesquelles encore doivent venir après, ils sont donc privilégiés comme des consommateurs actifs posant le choix sur le genre de produits à consommer.

    Cette façon de considérer les auditeurs nous donne la possibilité de dire que la radio 2.0 est une radio d'interactivité, d'échange avec ses auditeurs.

    Cette interactivité devient plus concrète rapide et peut être comprise encore comme vouloir des auditeurs, on peut dire avec la radio visuelle, si une information passe en premier ou en second lieu, c'est parce que les auditeurs l'ont voulu.

    Sur l'écran de cette radio se trouve une icône où les auditeurs réagissent aux propositions de la radio par affirmation (oui) ou par négation (non). Ce sont des stratégies développées par les radios pour être partout, rattraper les auditeurs.

    Les radios ont développé leurs sites internet avec des formats et une écriture spécifique, l'information de la radio devient plus riche qu'avant parce qu'elle est accompagnée des images qui ont pour rôle de symboliser ou d'appuyer l'information.

    Par exemple, si l'information porte sur le fleuve Congo, on mettra l'image dudit fleuve pour montrer ce dont on parle, une façon de donner à l'auditeur la chance non seulement de connaître le fleuve Congo mentalement, mais également de le connaître de vue, pour qu'un jour s'il y arrive, qu'il découvre que c'est bien ce dont il a entendu et vu.

    On comprend par ceci que l'information dépasse le schéma son-oreille, elle va jusqu'aux yeux, dorénavant on voit ce qu'on écoute.

    Du côté image, nous pouvons prendre l'exemple de la radio Okapi pour comprendre cette nouvelle donne. Dans son site internet de cette radio, il ya des informations avec leurs images et des icônes réservées aux auditeurs en vue d'obtenir leurs réactions.

    Soulignons tout de même que la radio Okapi n'en est pas arrivée là, juste un petit complément dans son fonctionnement, utiliser le son vers un auditeur pour lui donner de l'information, mais aussi lui ajouter des images pour rendre complète l'information, l'auditeur de la radio visuelle devient complet, il écoute, ensuite il regarde ce qu'il écoute.

    La radio 2.0 ou radio visuelle s'écoute comme toutes les autres radios, se lie à travers les informations qu'elle publie sur son site, un peu comme aussi toutes les autres radios qui ont des sites internet mais ce qui la distingue d'autres radios `est d'être regardée.

    Si on ne peut pas l'écouter à partir de son post-radio, on peut la lire ou la regarder, en l'écoutant, la lisant ou la regardant, on peut donner aussi son point de vue sur l'information.

    3.2.2 INTERACTIVITE DANS LA SOCIAL RADIO

    La radio 2.0, radio visuelle ou radio filmée, est appelée aussi social radio, son fonctionnement comme souligné dans les pages précédentes, est un peu différent de la première radio, radio traditionnelle car elle introduit les caméras dans les studios avec des images vidéos à l'intention de ses auditeurs.

    Partant de cette perspective, l'aspect de la radio visuelle le plus crucial, celui d'ailleurs sur lequel se pose ce chapitre c'est l'interactivité.

    L'interactivité est la caractéristique première de la radio visuelle. Il est vrai que dans la radio traditionnelle il ya l'interactivité entre la partie émettrice et la partie réceptrice mais dans la première, l'interactivité se fait après la diffusion de l'information et parfois des conditions définies pour la réaction ne sont pas claires.

    Dans celle-ci (radio visuelle), il ya une interactivité instantanée.Les auditeurs de la radio visuelle peuvent réagir à l'instant même où ils reçoivent l'information, ils n'ont pas besoin d'attendre que tout soit préparé et après on vient examiner.

    La diffusion de l'information subit chaque fois des modifications parce qu'elle prend en compte les réactions instantanées des auditeurs, leurs points de vue sur l'information que la radio doit diffuser, c'est Laurent Gauriat et Georges Cuoq,5(*) les deux auteurs précités qui ont rendu claire cette idée, en disant que la nouvelle radio(radio visuelle) sera mobile, interactive, elle sera donc une radio d'opinions.Ces opinions sont celles des auditeurs sur les informations qu'ils ont reçues ou qu'ils doivent recevoir.

    3.2.3 COMMENT REAGIR SUR LA RADIO 2.0 ?

    Si la radio 2.0 est une radio d'opinions, des auditeurs selon ce qu'on vient de voir c'est qu'il ya une façon de donner ces opinions, points de vues ou réactions.La radio 2 .0 ou social radio est une conséquence avions-nous dit, du développement de la technologie et plus particulièrement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, c'est ainsi que la radio 2.0 présentée comme radio d'opinions, permet des réactions à ses auditeurs via le réseau internet.

    Par le réseau internet, on peut réagir aux informations de la radio, mais vue le caractère de ce réseau, le smart radio, radio visuelle a une antenne, un site, l'application RMC et les réseaux sociaux comme des espaces d'échanges réguliers et directs.

    A l'intérieur du réseau internet, on a créé une application RMC qui permet aux auditeurs internautes de réagir sur les informationsdu smart radio.

    A l'aide toujours de cette application, les auditeurs réagissent sous la mention opinions, ici ils répondent par oui ou non, mais l'application leur propose aussi parfois des dizaines de sujets, parmi lesquels ils choisissent quels sujets faire l'actualité, ou quel sujet à cause de sa pertinence, doit être à la une d'actualité.

    Les auditeurs décident sur le classement ou la hiérarchisation des informations.

    De ce fait, le choix fait par les auditeurs dans la sélection des informations est partagé sur les réseaux sociaux, c'est pourquoi nous avions même dit précédemment les réseaux et autres sont devenus des espaces d'échange permanent des auditeurs sont partagés ou publiés ici, les recommandations, les commentaires, les suggestions, ils sont écoutés, lus et vus dans les réseaux sociaux.

    CONCLUSION PARTIELLE

    De ce qui précède, il convient de souligner que la radio visuelle est une évidence. L'interactivité est la nouvelle donne qui s'ajoute au fonctionnement que nous connaissons de la radio. Dire je l'ai vu à la radio n'est désormais pas une faute, il ne reste plus que la population, même démunie s'en approprie, s'imprègne de son utilité et la rende publique.

    CONCLUSION GENERALE

    L'histoire de la radio remonte au vingtième siècle, c'est le vieux média par excellence, apprécié surtout par son caractère informatif (elle informe à temps réel) et son accessibilité à tous.

    Notre observation est partie du postulat selon lequel, d'autres médias sont nés et continuent à naitre, concurrençant ainsi la radio, mais malgré cela, la radio existe toujours, elle n'est jamais obsolète, et parce qu'elle continue d'exister, nous voulions savoir sa place dans la ville de Kinshasa. Pour y arriver, la théorie d'usage et gratification a été choisie comme base sur laquelle ou à partir de laquelle, nous sommes partis pour fonder notre recherche.

    Les gens ne se demandent pas ce que les médias font d'eux, mais bien au contraire, ce que eux font des médias.Et dans le cas d'espèce il a été prouvé que les populations de Kinshasa ont exprimé à travers nos différentes techniques ce qu'elles font des médias et plus singulièrement de la radio.

    C'est ainsi que partant de l'expression des habitants de Kinshasa sur la radio, nous avions trouvé que la radio, malgré le flux d'autres médias, occupe une place de choix dans la ville de Kinshasa, la radio est très vivante à Kinshasa.

    Son fonctionnement moderne, nous proposé par Laurent GAURIAT et Joël CUOQ permet de conquérir beaucoup plus d'auditeurs possible même si celui-ci n'est pas encore une évidence à Kinshasa, mais déjà à travers le monde, le smart radio est déjà d'usage.

    Tenant compte de toutes ces constatations, nous pouvons clairement dire que la radio est incontournable à Kinshasa, elle occupe une place pas la moindre, mais de choix ; il faut signaler en outre que la radio visuelle ou 2.0 qui permet aux auditeurs de réagir instantanément est déjà disponible. Je l'ai vu à la radio peut désormais se dire.

    BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

    I. DICTIONNAIRES

    1. BALLE, F. Lexique d'information et communication, Dalloz, Paris, 2006.

    2. CACALY, S.Dictionnaire de l'information, Armand Colin, Paris, 2004.

    II. OUVRAGES

    1. BERTRAND, CL.J.Média. Introduction à la Presse, la Radio et la Télévision,Ellipse, Paris, 1995.

    2. GAURIAT, L. et CUOQ J. Journaliste radio. Une voix, un micro, une écriture, Pug Grenoble, 2016.

    3. LAURENCE, B. Analyse de contenu, PUF, Paris, 1977.

    4. REMY, J. et RUQUOY D. Méthode d'analyse de contenu en sociologie.

    5. FRERE, M.S.Paysage médiatique congolais, 2è Ed. CP britannique, Kinshasa,2015.

    6. Van CAMPENHOUDT, L et QUIVY R. Manuel de recherche en Sciences sociales, Dono, Bruxelles, 2015.

    III. WEBOGRAPHIE

    WOLTON, D. in http// : www.wikipedia.com, p.13, on ne peut pas ne pas communiquer.

    Consulté le 27 Avril 2017.

    IV. NOTES DE COURS

    1. TSHIMANGA, E. Histoire de l'Information et de la Communication. Notes de cours à l'usage des étudiants du premier graduat en Sciences de l'Information et de la Communication.

    2. MUNGENGA, F. Méthodologie de l'Information. Radio télévision. Notes de cours à l'usage des étudiants du troisième graduat en Sciences de l'Information et de la Communication

    3. MUBANGI, G. Information et Communication. Notes de cours à l'usage des étudiants du deuxième graduat en Sciences de l'Information et de la Communication.

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAHE i

    DEDICACE ii

    REMERCIEMENTS iii

    0.0. INTRODUCTION 1

    0.1. PROBLEMATIQUE 2

    0.2. HYPOTHESE 3

    0.3. CADRE THEORIQUE 3

    0.4. METHODOLOGIE 3

    0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

    0.6. LIMITE SPATIO-TEMPORELLE 4

    0.7. ANATOMIE OU STRUCTURE DU TRAVAIL 4

    CHAPITRE PREMIER : CLARIFICATION TERMINOLOGIQUE 5

    1.1. LE MEDIA 5

    1.1.1. CLASSIFICATION DES MEDIAS 8

    1.2. LA RADIO 8

    1.2.1 CLASSIFICATION DES RADIOS 9

    1.2.2 UTILITE DE LA RADIO 11

    1.2. LE NOUVEAU MEDIA 12

    1.5. CONCLUSION PARTIELLE 15

    CHAPITRE DEUXIEME : LA PLACE DE LA RADIO DANS LA VILLE DE KINSHASA 16

    2.1. CONTEXTE DE L'ETUDE : PRESENTATION DES MEDIAS DE LA 16

    VILLE DE KINSHASA 16

    2.2. ANALYSE DES RESULTATS 18

    2.3. QUESTIONS PROPREMENT DITES 20

    CONCLUSION PARTIELLE 27

    CHAPITRE TROISIEME : LA RADIO AUJOURD'HUI 28

    3.1 SURVOL SUR LE FONCTIONNEMENT TRADITIONNEL DE LA RADIO 29

    3.2 LE FONCTIONNEMENT MODERNE DE LA RADIO 30

    3.2.1 LA NOUVELLE RADIO PROPREMENT DITE 31

    3.2.2 INTERACTIVITE DANS LA SOCIAL RADIO 33

    3.2.3 COMMENT REAGIR SUR LA RADIO 2.0 ? 34

    CONCLUSION PARTIELLE 35

    CONCLUSION GENERALE 36

    TABLE DES MATIERES 39

    * 1 Van L.et Quivy R. Manuel de recherche en sciences sociales, Dunod, Bruxelles, 1999, p.128.

    * 2 Bertrand C.J. Média. Introduction à la presse. La radio et la télévision, Ellipses, Paris, 1955, p.17.

    * 3 Lexique d'information communication, p.34.

    * 4 Laurencen B. Analyse de contenu, Puf, Paris, 1977, p.48.

    5 Dominique R. et Serge C. Dictionnaire de l'information, p. 147.

    * 4FRERE, M.S. paysage médiatique congolais, CP britannique, Kinshasa, 2015, p.150.

    * 7. GAURIAT L. et CUOQ J. Journaliste radio. Une voix, un micro, une écriture, Pug, France, 2016.

    * 8 Op. cit. GAURIAT L., CUOQ J. p. 122.






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand