CONCLUSION
Ce travail visait à étudier la dynamique
entrepreneuriale et quelle sont les difficultés et les
opportunités pour l'entrepreneuriat dans la commune de Dangbo,
s'appuyant sur des informations, les actions entreprises, la perception des
jeunes et des différents acteurs externes sur le terrain, nous avons
procéder à une analyse enrichie des différentes
réponses.
La recherche a confirmé les acteurs intervenant
réellement dans la commune de Dangbo. Elle a également permis de
mettre en évidence les difficultés auxquelles sont
confrontés la jeune population face à l'entrepreneuriat, mais
aussi celles des intervenants externes ; difficultés qui
n'encouragent pas le grand retentissement de leur différentes actions.
Ce travail offre une vue compréhensive des secteurs d'activités
des jeunes et des motivations sous-jacentes, dans une commune à forte
potentialités agricoles ; largement suffisante pour booster le
développement économique et sociale de la vallée de
l'Ouémé.
Les recherches menées dans tous les arrondissements ont
soulignés les corrélations qui existent entre les
différents acteurs qui rendent possible l'entrepreneuriat dans la
commune. Mais dans un contexte ou le fonctionnariat tend à rimer
à avec le désir entrepreneuriale, c'est le dynamisme des
acteurs ; notamment les actions à l'amont dans ce secteur et la
capacité d'innovation et d'adaptation des partie prenantesqui
constituerait la source principale de création d'emplois par la
promotion de l'entrepreneuriat des jeunes dans ce secteur. Le domaine agricole
est le secteur où une grande majorité de jeunes trouveront un
emploi et pourront, pour certains d'entre eux, y créer effectivement des
entreprises durables. Pourtant, la formation à l'entrepreneuriat telle
que promue n'est pas totalement complète. Elle ne garantie pas aux
jeunes de développer beaucoup de capacité d'adaptation, de
motivation, de gestion et de création. On acquiert une formation
permettant de commencer une activité qui n'évolue pas souvent ou
s'estompe plus tard ou, mieux une formation limitée à une
production sans grande diversification. Du coup, il n'est pas rare de
rencontrer des jeunes qui bien ayant suivi une de ces formations en
Entrepreneuriat, ont encore des regards sur le fonctionnariat comme rescousse.
De même se demande-t-on si une première insertion pour emploi
salarié aiderait à démarrer sa propre entreprise. C'est en
cela qu'on dit que Lorsque la création d'entreprise n'est pas une
solution par défaut, l'innovation est au coeur de la démarche
(innovations sur les marchés, sur les technologies, sur l'organisation,
etc.). Cette dynamique s'enclenche lorsque l'entrepreneur et son
équipe parviennent à tirer parti des opportunités qui se
présentent pour développer leurs compétences et
l'activité. Lorsque des ressources technologiques, financières,
sociales, ou humaines manquent, l'entreprise stagne. Et pour y parvenir, dans
le contexte socio-économique actuel de la commune, la mairie est
indiqué pour redorer le blason, tout autant que les différentes
structures déconcentrées de l'Etat, telles que le BPC, l'ANPE, le
FNPEEJ. Une forte collaboration avec les différents acteurs s'impose
pour la promotion de l'entrepreneuriat, avec le développement des outils
et stratégies d'informations et de communication qui éviteront
que les efforts soient toujours mitigés.
Par ailleurs, avec la montée démographique la
tentative d'émigration vers la sous région occasionne que
désertent le forum des jeunes vaillants qui grâce à un peu
d'assistance contribueraient valablement au PIB par la création
d'entreprise agricoles dans la commune de Dangbo. Ainsi, au-delà de la
complémentarité entre les compétences de base et les
compétences en affaires, il devrait être possible
d'intégrer une formation à l'entrepreneuriat ou une initiation
aux pratiques financières dans les programmes scolaires.
|